En France, les tour-opérateurs se préparent à une reprise des voyages le 15 décembre

25 novembre 2020

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Les assouplissements dans la gestion de l’épidémie de Covid-19 annoncés hier par le président français ont apporté de la visibilité aux tour-opérateurs.

Le syndicat des entreprises du tour-operating en France (SETO) a annoncé aujourd’hui que les voyagistes pouvaient reprendre les réservations pour les séjours à forfait. De même qu’il a recommandé la reprise des départs à compter du 15 décembre 2020, sous réserve cependant « de la levée des restrictions et interdictions de déplacements en France dès lors que la bonne exécution des prestations prévues au contrat de voyage est possible et si les objectifs sanitaires sont atteints».

Cette réaction intervient au lendemain de l’intervention du président français Emmanuel Macron qui a annoncé un déconfinement total pour le 15 décembre si la situation épidémique du pays le permet.

Dans un autre registre et en compagnie des « Entreprises du Voyage (EdV) », le SETO s’est félicité de la décision de la mise en place de tests dans les aéroports susceptibles de permettre la reprise des voyages internationaux et de « faciliter à la fois les voyages des Français à l’étranger et l’accueil en France des voyageurs étrangers».

Dans un communiqué conjoint, les deux parties ont indiqué « souhaiter que ces tests, désormais généralisés, mettent fin aux incertitudes concernant les voyages, dans un contexte où les restrictions imposées par les destinations étrangères aux ressortissants français diminuent ».

Ces tests sont en fait des tests antigéniques mis en place à l’arrivée de tous les aéroports français pour dépister les passagers n’ayant pas de test PCR et qui a l’avantage d’apporter une réponse rapide (1 à 2h d’attente du résultat).

Hyundai Tunisie: un nouveau 4×4 pour les agences de voyage

25 novembre 2020

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Le concessionnaire de la marque Hyundai en Tunisie annonce la mise sur le marché d’un nouveau véhicule 4×4 de 7 places avec privilège pour les agences de voyage.

Le nouveau Hyundai Santa Fe est désormais disponible sur le marché automobile en Tunisie. Importé par le concessionnaire de la marque, Alpha Hyundai Motor, il s’agit d’un SUV 4×4 doté d’un moteur diesel 2.2l CRDI, 200 ch DIN et 12 CV fiscaux, avec boîte auto 8 rapports.

Pour les agences de voyage, l’acquisition de ce véhicule est possible avec privilège au prix de 130.000 DT au lieu de 250.000 DT. La garantie offerte sur ce modèle Hyundai est de 5 ans ou 100.000 km (premier terme échu).

Voir la fiche technique complète du Hyundai New Santa FE 2020

Nouveau bloc diesel 2,2 litres

Par rapport à la précédente génération de moteur, ce nouveau bloc est réalisé en aluminium, et non plus en fonte, qui permet un allègement de 19,5 kg. Différentes parties du moteur ont été améliorées, à l’instar par exemple de l’arbre à cames, afin de réduire les frottements internes et d’améliorer le rendement énergétique global.

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En outre, ce moteur a été équipé d’un nouveau système d’injection sous 2 200 bars (contre 2 000 sur le précédent moteur), améliorant ses performances générales. Ce moteur quatre cylindres développe une puissance de 202 ch pour un couple de 440 Nm, et est disponible en versions deux et quatre roues motrices.

Ce nouveau moteur est associé à une nouvelle transmission à double embrayage à bain d’huile à 8 rapports (DCT-8). Cela permet les passages de rapport souples et propres aux transmissions automatiques classiques tout en optimisant le rendement par rapport à une transmission à double embrayage à sec. Par rapport à une transmission à double embrayage à 7 rapports, la capacité de couple maximum est accrue de 58 % grâce à des performances de refroidissement de l’embrayage optimales, résultant d’une pompe à huile électrique dédiée.

Nouveaux showrooms Hyundai à La Marsa, La Charguia 2, Kairouan et Mahdia

Le système de commande hydraulique se compose d’une pompe à huile électrique à commande à la demande et d’un accumulateur. Le rendement énergétique est accru de 3 % grâce à la réduction des pertes de puissance du moteur et à une meilleure efficacité hydraulique, par rapport aux modèles à transmission automatique à 8 rapports. La nouvelle transmission DCT-8 contribue à offrir une expérience de conduite plus dynamique et à optimiser les performances à l’accélération de 9 %, par rapport aux modèles à boîte de vitesses manuelle à 6 rapports.

Une nouvelle plate-forme

Nouveau Santa Fe est le premier modèle Hyundai en Europe et le premier SUV de la marque à l’échelle mondiale reposant sur sa nouvelle plate-forme modulaire de troisième génération. Cette nouvelle plate-forme contribue à améliorer les performances, la tenue de route, le rendement énergétique et la sécurité.

Grâce à des rideaux d’air multicanaux, les écoulements d’air autour des roues sont améliorés. En outre, la force aérodynamique sous le véhicule a été nettement réduite grâce à la configuration efficace du soubassement sur la nouvelle plate-forme. La stabilité du véhicule est rehaussée par le repositionnement des équipements lourds au sein de la plate-forme. Ils sont désormais placés plus bas, ce qui réduit le poids et abaisse le centre de gravité. L’aérodynamique a également été améliorée de manière à réduire la résistance afin de garantir un rendement énergétique, une puissance et des performances de conduite de tout premier ordre.

Une meilleure habitabilité

Santa Fe offre désormais une habitabilité accrue, grâce aux modifications de sa plate-forme. Les longueur, largeur et hauteur hors-tout ont été revues par rapport à la précédente génération. Le volume du coffre de la version 7 places a, quant à lui, gagné 24 litres avec une capacité totale de 571 litres.

Nouveau Hyundai Santa Fe: avec les sièges de la deuxième rangée repoussés vers l’avant et placés en position verticale, le volume additionnel est de 32 litres pour un total de 782 litres sur la version 7 places.

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Le nouveau Santa Fe est doté d’un moteur 2.2l CRDI

La DGAC confirme : les touristes sur vols réguliers exemptés de confinement

24 novembre 2020

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Les autorités aéronautiques ont confirmé aujourd’hui que les touristes arrivant en Tunisie sur des vols réguliers dans le cadre de voyages organisés bénéficieront de l’exemption de confinement.

La direction générale de l’Aviation civile tunisienne a levé une équivoque importante en rapport avec les entrées de touristes sur le territoire tunisien. Dans une note de service adressée aujourd’hui aux compagnies aériennes, la DGAC précise clairement que «les passagers arrivant sur des vols réguliers dans le cadre de voyages organisés et encadrés (inclusive tour) sont exemptés de l’exigence de se soumettre à l’auto-confinement pendant 14 jours».

Cependant, cette exemption demeure liée à certaines conditions et notamment la présentation d’un justificatif de confirmation de la réservation d’hôtel (voucher), d’un test PCR négatif n’excédant pas 72h à l’enregistrement du vol de départ et l’obligation de se conformer au protocole sanitaire décrété par le ministère du Tourisme, à savoir l’impératif de cohorting. De plus, les voyageurs sont appelés à remplir un formulaire en ligne avant leur embarquement sur le site e7mi.

Cette précision de la DGAC va permettre aux tour-opérateurs, et notamment au départ du marché français, de disposer de blocs sièges sur les vols réguliers pour l’acheminement de touristes vers la Tunisie sans l’impératif de confinement. Cette disposition avait été supprimée lors de la mise à jour des dernières conditions d’entrée en Tunisie le 16 novembre dernier et avait soulevé un tollé auprès des prescripteurs de voyages (tour-opérateurs mais aussi compagnies aériennes tunisiennes) sur les marchés où la mise en place de charter n’était pas réalisable dans les conditions commerciales actuelles.

D.T

45% des salariés des hôtels en Tunisie ont perdu leur emploi à cause de la crise du Covid

20 novembre 2020

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Triste constat que celui dressé par le patronat hôtelier: près de la moitié des employés des hôtels sont désormais au chômage suite à la crise qui frappe le secteur touristique.

27.132 emplois perdus dans l’hôtellerie tunisienne en 2020 à cause des conséquences de la crise du Covid-19 sur le secteur touristique. Le chiffre est dramatique sur le plan social mais aussi économique. Annoncé aujourd’hui par la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), il résulte d’une enquête confiée à une équipe d’experts économistes encadrée par Abderrahmen Lagha, professeur d’économie à l’Université de Tunis.

De droite à gauche, Abderrahmen Lagha, professeur d’économie, Dora Milad, présidente de la FTH et Khaled Fakhfakh, trésorier et président de la Commission Communication lors de la conférence d’annonce des résultats de l’étude.

Ce chiffre correspond à 45% des salariés permanents et ne prend pas en considération les employés saisonniers ou free-lance ni ceux des entreprises sous-traitantes de services aux hôtels dans un contexte de décroissance de plus de 80% de l’activité à fin octobre par rapport à 2019.

Cette perte d’emplois aura des conséquences sociales graves puisqu’il va entraîner « un glissement d’une partie importante de la population employée dans les hôtels vers la pauvreté » souligne l’étude qui précise encore que « 6 familles sur 10, dont le chef de famille travaille dans l’hôtellerie, entreront dans la pauvreté, et alors qu’avant la pandémie, 1% d’entre-elles étaient dans l’extrême pauvreté, cette proportion passera à 40% après la pandémie ».

Abderrahmen Lagha a indiqué que le taux de pauvreté des employés du secteur de l’hôtellerie était jusqu’à présent de 5% mais va passer à 58% suite à la perte de leurs revenus fondamentaux, soulignant qu’une personne percevant un revenu annuel inférieur à 2200 dinars était considérée comme « pauvre » tandis que celle percevant moins de 1400 dinars était considérée comme « extrêmement pauvre ».

Quant aux employés saisonniers, ceux-ci restent en marge des statistiques et des études étant donné la difficulté de pouvoir cerner leur nombre. Ce qui fait dire à Khaled Fakhfakh, trésorier de la FTH, qu’il est désormais nécessaire de revoir le Code du Travail pour permettre à cette catégorie d’employés de bénéficier de leurs droits fondamentaux et ne plus être considérés comme employés précaires.

D’après certains chiffres émanant de la CNSS, les employés permanents (donc déclarés) dans le secteur du tourisme serait de 400.000.

Réagissant aux dernières décisions gouvernementales au profit du secteur touristique, la FTH a déclaré « apprécier à leur juste valeur les mesures gouvernementales à court terme annoncées le lundi 16 novembre et destinées à préserver les emplois et la pérennité des entreprises et appelle à une promulgation rapide des textes d’application et à la mise en place de procédures simplifiées, vue la nécessité urgente et la gravité de la crise du secteur ».

Le syndicat patronal a, par ailleurs, « réitéré la nécessité de mesures gouvernementales à moyen et long termes pour traiter les problèmes structurels du secteur, et en particulier ceux de l’accessibilité, de l’environnement et de la restructuration financière des entreprises ».

@Destination Tunisie

Trendy Magazine, un nouveau web-magazine orienté Lifestyle tunisien

17 novembre 2020

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C’est un magazine novateur qui répercutera une image très positive de la Tunisie sous son angle moderne, ouvert et proche des nouvelles tendances.

Le lancement de Trendy Magazine est né d’une ambition et d’une évidence: Sami Sfaxi, amateur et collectionneur de parfums depuis plusieurs années et passionné de mode a décidé de partager ses passions et de créer un nouveau Web-magazine dédié au Lifestyle.

Trendy Magazine a pour vocation de promouvoir l’art de vivre tunisien avec de l’information, des décryptages, et des conseils dans plusieurs domaines comme la mode, la beauté, l’art, la culture, les loisirs et les voyages. De l’actualité en continue sur les événements incontournables, la programmation des festivals, les dernières expositions, les sorties cinéma, les nouvelles adresses pour les sorties, les loisirs et les coups de cœur.

Le site se donne également pour ambition de faire découvrir et de mettre en lumière le savoir-faire et les talents tunisiens: artistes, créateurs, designers, instagrammeurs à succès, … Des personnalités tunisiennes passionnées et passionnantes seront au rendez-vous de manière régulière.

Avec une ligne éditoriale novatrice et surtout originale, pensée pour la jeune génération milléniale, il offre une expérience de lecture ludique permettant à chacun d’interagir et de suivre l’actualité du magazine par le biais de plusieurs supports: site internet, Instagram, Facebook.

Un contenu élégant, joyeux et riche

Trendy Magazine, se veut complet, ergonomique, intégrant plusieurs rubriques toutes mise en avant pour faciliter l’acquisition de l’information à l’internaute. La volonté de l’équipe de Trendy est de proposer, en toute liberté, des sujets universels, avec un positionnement élégant, joyeux, diversifié et un contenu riche appuyé par des interviews, des reportages exclusifs, des articles, des vidéos et des photos. Un site, une passion …

De par sa vocation de créer de contenu médiatique, il sera présent, avec des contenus adaptés sur les différents réseaux sociaux.

Les 14 mesures du gouvernement au profit du tourisme

16 novembre 2020

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Le ministre du Tourisme, Habib Ammar, a annoncé aujourd’hui un ensemble de mesures en 14 points prises par le gouvernement en faveur du secteur touristique. Il a encore déclaré que le gouvernement considère désormais les entreprises touristiques comme étant parmi les plus sinistrées.

Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, recevant aujourd’hui le ministre du Tourisme, Habib Ammar, pour l’annonce des décisions destinées à « sauver le secteur du tourisme, celui de l’artisanat et la préservation des emplois ».

Mesures sociales

1-Prise en charge par l’Etat des contributions patronales de la sécurité sociale au titre du dernier trimestre de 2020, et des contributions salariales au titre des premier et deuxième trimestres de 2021 des employés placés en chômage technique par les entreprises touristiques dont les activités sont temporairement à l’arrêt total ou partiel.

2-Permettre aux employés placés en chômage technique et aux guides touristiques de bénéficier d’une prime mensuelle de 200 dinars durant toute la période de chômage technique.

3-Mettre en place un programme de recyclage et de formation continue au profit des employés du secteur touristique au chômage technique selon une convention qui sera établie entre les fédérations professionnelles et l’Agence de formation dans les métiers du tourisme et qui sera pris en charge exceptionnellement par le Fodec. Il s’agit en outre de permettre aux bénéficiaires de ce programme d’une prime de présence de 300 dinars qui sera attribuée après l’achèvement de la formation.

4-Le rééchelonnement du principal de la dette relative aux cotisations de la sécurité sociale jusqu’au troisième trimestre de 2020 et l’exonération des pénalités de retard à condition d’achever le paiement du principal de la dette tout en considérant le paiement de la première tranche comme étant une avance.

5-Suspension des procédures de poursuites judiciaires et leur application au profit de toute entreprise touristique qui respectera le calendrier de ce rééchelonnement dans les délais impartis.

Mesures économiques

6-Exonération des agences de voyage de la contribution au Fodec estimée à 2 dinars par siège de véhicule de transport touristique et ce pendant 6 mois à partir du mois de janvier 2021.

7-Permettre aux entreprises touristiques et de l’artisanat la prolongation des délais maximum de dépôts de toutes les tranches de la déclaration d’impôt sur les revenus des années 2019 et 2020 jusqu’au 31 décembre 2021, tout en concluant un rééchelonnement de paiement à partir du 1^er janvier 2022.

8-Réouverture de la plateforme électronique d’accompagnement des entreprises sinistrées pour que les entreprises touristiques puissent exclusivement s’y inscrire sans prendre en compte les conditions exigées aux autres secteurs ainsi que considérer toutes les entreprises touristiques comme étant parmi les plus sinistrées.

9-Publier une annexe d’amendement pour la convention de la Société tunisienne de garantie afin de faire correspondre son contenu avec les décisions du conseil ministériel restreint du 30 avril 2020, particulièrement en ce qui concerne l’application du seuil de 1 million de dinars pour chaque unité en exploitation.

10-Conférer plus de souplesse à la mise en application du mécanisme de garantie des crédits bancaires accordés aux entreprises touristiques.

11-Prolonger l’appui financier de 10 millions de dinars de la ligne de financement des fonds de roulement aux profits des artisans de l’artisanat jusqu’à 2021.

Mesures au profit du tourisme intérieur

12-Permettre aux touristes qui viennent dans le cadre du tourisme saharien (excursions en campement saharien) d’appliquer seulement le protocole sanitaire du tourisme tunisien et de rester dans des groupes encadrés.

13-Mise en œuvre d’un programme d’incitation du tourisme intérieur jusqu’au 31 mars 2021 qui sera financé par le Fodec.

14-Mise en œuvre d’un programme de soutien pour la liaison aérienne avec l’aéroport international de Tozeur qui sera destiné à inciter les réservations touristiques au sud-ouest et qui sera financé par le Fodec.

Réformes structurelles

Constitution d’une commission au niveau ministériel qui comprendra les deux ministères de l’Economie, des Finances et de l’appui à l’investissement, et du Tourisme avec la Banque centrale, qui se chargera d’examiner les problèmes structurels du secteur, notamment le traitement de la question de l’endettement et d’en proposer des solutions dans un délai qui ne dépassera 3 mois afin qu’elles soient exposées par un conseil ministériel restreint.

Le gouvernement a appelé in fine toutes les parties concernées à accélérer la mise en application des décisions prises par le conseil ministériel restreint réuni le 30 avril 2020 en relation avec les mesures spécifiques au secteur du tourisme.

Kemel Chebbi

L’annonce des nouvelles mesures ont été faites à partir du palais du gouvernement à la Kasbah.

القرارات لإنقاذ قطاع السياحة والصناعات التقليدية والمحافظة على مواطن الشغل

أوّلاً: القرارات الإجتماعيّة

افقة على المقترحات المتعلقة بالضمان الاجتماعي شريطة المحافظة على مواطن الشغل واستمرار صرف الأجور، والمتمثلة في
تكفّـل الدولة بمساهمات الأعراف بعنوان الثلاثية الرابعة لسنة 2020 والأولى والثانية لسنة 2021 بعنوان أجور العمال الذين تتم إحالتهم على البطالة الفنية من قبل المؤسسات السياحية التي توقفت عن النشاط بصفة مؤقتة كليا أو جزئيا

تمكين العمّال المحالين على البطالة الفنية والأدلاء السياحيين من منحة شهرية قدرها 200 دينار طيلة فترة البطالة الفنية
تنفيذ برنامج رسكلة وتكوين مستمر لفائدة عمال القطاع السياحي المحالين على البطالة الفنية وذلك بمقتضى اتفاقية بين الجامعات المهنية ووكالة التكوين في مهن السياحة حمل كلفته بصفة استثنائية على موارد صندوق تنمية القدرة التنافسية في قطاع السياحة، مع تمكين المنتفعين بهذا البرنامج من منحة حضور قدرها 300 دينار تسند في نهاية التكوين وتحمل على ميزانية الدولة
جدولة أصل الدين المتعلق بمساهمات الضمان الاجتماعي إلى حدود الثلاثية الثالثة لسنة 2020 والإعفاء من خطايا التأخير عند استكمال خلاص أصل الدين مع اعتبار خلاص القسط الأول كتسبقة.تعليق إجراءات التتبع والتنفيذ في حق كل مؤسسة سياحية تتولى احترام رزنامة هذه الجدولة في آجالها القانونيّة.

ثانيًا: القرارات الإقتصاديّة
الموافقة على المقترحات المتعلقة بالإجراءات الجبائيّة والمالية، والمتمثلة في: إعفاء وكالات الأسفار من معلوم المساهمة في صندوق تنمية القدرة التنافسيّة في قطاع السياحة المقدّر بـ 2د على المقعد الواحد بعربات النقل السياحي، وذلك لمدّة ستّة أشهر انطلاقا من شهر جانفي 2021

تمكين المؤسّسات السياحيّة ومؤسّسات الصناعات التقليديّة من التمديد في الأجل الأقصى لإيداع كافة أقساط التصريح بالضريبة على الشركات المستوجبة على النتائج المحققة بعنوان سنتي 2019 و2020 إلى غاية 31 ديسمبر 2021، مع إبرام جدولة دفع في الغرض انطلاقا من غرة جانفي 2022

إعادة فتح المنصة الإلكترونية للإحاطة بالمؤسسات المتضررة قصد التسجيل بها حصريا لفائدة المؤسسات السياحية دون الرجوع إلى المعايير التي تمّ اشتراطها على كافّة القطاعات الأخرى واعتبار كافّة المؤسّسات السياحيّة من المؤسّسات الأكثر تضرّرًا

إبرام ملحق تعديلي لاتفاقية الشركة التونسيّة للضمان، وذلك قصد مطابقة محتواها مع قرارات المجلس الوزاري المضيّق بتاريخ 30 أفريل 2020 وخاصّة فيما يتعلّق باحترام حدود سقف بمليون دينار لكل وحدة مستغلّة
إضفاء مزيد من المرونة في تطبيق آلية ضمان القروض البنكية المسندة لفائدة المؤسسات السياحية
التمديد في آلية الترفيع في دعم خط تمويل المال المتداول بمبلغ 10 م د لفائدة حرفيي الصناعات التقليدية إلى سنة 2021

ثالثًا: قرارات حول السياحة الداخليّة
الموافقة على المقترحات المتعلقة بتنشيط القطاع شريطة التنسيق مع وزارة الصحة، والمتمثلة في

السماح للسياح القادمين في إطار السياحة الصحراوية (رحلات المخيّمات الصحراويّة) من الاكتفاء بتطبيق شروط البروتوكول الصحّي للسياحة التونسيّة والبقاء في مجموعات مؤطّرة دون إجبارية الحجر بالنزل

تنفيذ برنامج تحفيزي للسياحة الداخليّة إلى غاية 31 مارس 2021 يموّل من صندوق تنمية القدرة التنافسيّة في قطاع السياحة

تنفيذ برنامج دعم للربط الجوّي مع مطار توزر الدولي يخصّص لتحفيز الحجوزات السياحيّة بالجنوب الغربي يموّل من صندوق تنمية القدرة التنافسيّة في قطاع السياحة

رابعًا: الإصلاحات الهيكليّة

تشكيل لجنة على مستوى وزاري تضم وزارتي الاقتصاد والمالية ودعم الاستثمار والسياحة والبنك المركزي التونسي للنظر في المشاكل الهيكلية للقطاع، وخاصة منها معالجة مسألة المديونية واقتراح حلول في الغرض في أجل لا يتجاوز الثلاث أشهر لعرضها على مجلس وزاري مضيق

وأخيرًا، دعوة مختلف الجهات المعنية إلى التسريع في تنفيذ القرارات المنبثقة عن المجلس الوزاري المضيق المنعقد في 30 أفريل 2020 والمتعلق بإجراءات خصوصية لفائدة القطاع السياحي

La Libye demande à la Tunisie l’ouverture de ses frontières le 14 novembre

11 novembre 2020

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Les autorités de Libye demandent que la Tunisie procède à l’ouverture de ses frontières suite à l’accord de principe convenu.

Le ministère des Affaires étrangères de Libye du gouvernement d’Union nationale a officiellement saisi aujourd’hui les autorités tunisiennes leur demandant la réouverture des frontières entre les deux pays.

La partie libyenne précise même une date, en l’occurrence la matinée du 14 novembre 2020, soulignant en substance que la condition de mise en application du protocole sanitaire sera de rigueur et que cette ouverture allait permettre de faciliter les échanges commerciaux et le déplacement des voyageurs.

Cette demande fait suite à la visite, le 21 octobre dernier en Tunisie, du procureur du ministère des Affaires étrangères libyens et des accords passés entre les deux parties à cette occasion.

L’ouverture des frontières concerne les aéroports mais également les points frontaliers terrestres.

Tunisiens voyageant vers la France: les restrictions sont entrées en vigueur aujourd’hui

11 novembre 2020

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Annoncées en octobre dernier, les nouvelles conditions de voyage vers la France pour les ressortissants tunisiens sont entrées en vigueur aujourd’hui.

De nouvelles conditions d’entrée sur le territoire français sont entrées en application aujourd’hui 11 novembre. Elles concernent notamment les ressortissants tunisiens et précisément les détenteurs de visas de court séjour.

La direction de la compagnie Air France à Tunis a expliqué, dans un communiqué rendu public aujourd’hui, que « la Tunisie ayant été classée dans la catégorie sanitaire écarlate, ses ressortissants seront soumis à un certain nombre de restrictions » qui concernent spécifiquement « les détenteurs de visas de type C qui ne pourront plus voyager ».

Cependant Air France souligne que «les détenteurs de visa long séjour français ou européen en cours de validité ayant leur résidence principale en France ou qui rejoignent, en transit par la France, leur domicile dans un pays de l’Union européenne ou assimilé, continueront d’être acceptés».

Test Covid de moins de 72h

Pour tous les passagers en provenance de Tunisie, un test Covid négatif de moins de 72h est fortement recommandé indique le même communiqué. En cas de non présentation de ce test, il sera réalisé à l’arrivée en France à l’aéroport (test antigénique). Le passager d’Air France devra également fournir une attestation de déplacement dérogatoire ainsi qu’une déclaration sur l’honneur d’absence de symptômes Covid (téléchargeable sur le site www.interieur.gouv.fr).

L’entrée en France métropolitaine n’est également autorisée que si le voyage entre dans le cadre de l’une des dérogations énumérées, à savoir être ressortissant de nationalité française (conjoint et enfants y compris), être en transit de moins de 24 heures en zone internationale, être titulaire d’un passeport officiel, être membre de délégation en mission officielle ou personnel dans une mission diplomatique et ou consulaire, ou d’une organisation internationale ayant son siège ou un bureau en France, de même que son conjoint et ses enfants, ou séjournant en France sous couvert d’un ordre de mission émis par l’Etat d’appartenance… Des documents justificatifs devront être présentés lors du voyage.

Air France rappelle par ailleurs qu’elle assure, depuis le 2 novembre courant, 6 vols par semaine Paris-CDG/Tunis (du mercredi au lundi).

D’après communiqué

Lire sur le même thème:

L’Espagne adopte l’interdiction d’entrée des Tunisiens sur son territoire

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Le plan du ministre du Transport pour l’aéroport Sfax-Thyna

10 novembre 2020

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Extension de l’aérogare, fret, relance des vols de Tunisair Express, ouverture sur les marchés voisins et africains pour sauver l’aéroport de Sfax.

Lors d’une séance d’audition à l’ARP, le ministre du Transport et de la Logistique, Moez Chakchouk, a été interrogé sur la situation de l’aéroport de Sfax-Thyna et son avenir. Pour répondre à cette question, le ministre a tout d’abord rappelé ses principaux chiffres. L’aéroport a en fait une capacité d’accueil annuel de 500.000 voyageurs. Toutefois, les chiffres réalisés durant les 5 dernières années étaient aux alentours de 250.000 voyageurs par an. Pis encore, le flux a chuté de 70 à 80% à cause de l’épidémie de Covid-19.

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Il a ajouté que l’aéroport a perdu aujourd’hui son attractivité et que son ministère veut lui faire renouer avec son rayonnement d’antan étant donné l’importance de la ville de Sfax pour la région et l’économie nationale.

Un déficit de 10 MD

La situation actuelle de l’aéroport de Sfax-Thyna est alarmante avec un déficit de 10 millions de dinars puisque ses dépenses annuelles entre salaires et dépenses de gestion s’élèvent à 14 millions de dinars tandis que ses recettes ne dépassent pas 4 millions de dinars par an.

Afin d’attirer les compagnies aériennes, il sera nécessaire, selon le ministre du Transport, de réduire ce déficit.

Outre la réduction du déficit, Moez Chakchouk considère que la solution pour redynamiser l’aéroport passe par les pays voisins, la Libye et l’Algérie, mais encore en allant plus en profondeur vers les pays d’Afrique.

Le ministre du Transport, lors de son audition à l’ARP.

Il a par la suite indiqué que plusieurs hommes d’affaires ainsi que des cliniques de la région auraient pu attirer les étrangers pour s’y faire soigner. Cela n’a cependant pas été possible en l’absence de liaisons aérienne avec ces pays.

Extension de l’aéroport

« En dépit de cette crise, nous n’avons pas oublié l’aéroport de Sfax en mobilisant 7 millions de dinars pour acheter des terrains avoisinant l’aéroport afin d’aménager 4 aires supplémentaires de stationnement d’avions. A cela s’ajoutera un autre montant de 7 millions de dinars qui sera consacré à l’extension de l’aéroport. Ces investissements sont importants en essayant de saisir cette période de crise afin de créer une dynamique et être prêts une fois la crise terminée », a expliqué le ministre.

« Parmi les autres opportunités sur lesquelles nous devrons travailler, le fret. Malheureusement, nous n’avons pas travaillé suffisamment sur ce créneau et nous n’avons pas su le développer surtout que l’aéroport de Sfax est disposé à faire cette activité », a-t-il regretté. Maintenant, avec la crise liée au Coronavirus, le ministre souhaite résonner autrement en développant les recettes provenant du fret et des services cargo et faire de l’aéroport de Sfax un hub pour la région.

Rétablir les vols de Tunisair Express sur Sfax

« J’ajoute que le retour des vols sur la Libye va permettre aussi d’animer l’aéroport. Nous comptons par ailleurs relancer les vols de Tunisair Express sur Sfax, sachant qu’un nouvel appareil arrivera bientôt. Cela permettra de faire ce pas sans complication », a-t-il conclu.

K.C

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L’aérien ne reprendrait qu’en 2029 selon un scénario pessimiste de l’Eurocontrol

9 novembre 2020

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Le scénario le plus pessimiste ne prévoit un retour à la normale du trafic aérien qu’en 2029, tandis que le plus optimiste envisage un retour aux niveaux de 2019 qu’en 2024.

L’Eurocontrol (Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne) a publié récemment ses prévisions en rapport avec l’évolution du trafic aérien dans la zone européenne durant les prochaines années. Elles sont basées sur les données du trafic aérien intra-européen mais aussi des marchés ayant des liaisons avec l’Europe comme l’Afrique du Nord, etc. La Tunisie étant liée fortement au marché européen, elle sera directement concernée par chaque scénario.

Trois scénarios

Les prévisions sont axées sur trois scénarios. Le premier scénario (le plus optimiste), le trafic devrait revenir au niveau des chiffres de 2019 d’ici 2024. Néanmoins, pour le deuxième scénario (le plus probable), même en 2024, le trafic ne représenterait que 92% des performances de 2019. Par ailleurs, le troisième scénario (le plus pessimiste) prévoit que le trafic en 2024 ne représenterait que 75% des réalisations de 2019.

trafic-eurocontrol

Les auteurs de ce document considèrent qu’il s’agit d’« une image catastrophique pour l’aviation et montre clairement pourquoi il est si important que les États prennent des mesures cohérentes pour soutenir l’industrie aéronautique et faire en sorte que les passagers se sentent à nouveau en sécurité ».

Dans quels cas voir ces scénarios vont se concrétiser ?

Pour que le premier scénario se concrétise, il faudra qu’un vaccin soit largement disponible pour les voyageurs en 2021, sinon en cas de fin de la pandémie. En ce qui concerne le deuxième scénario, il faudra que le vaccin soit largement disponible en été de 2022 ou bien une fin de la pandémie. Dans ce cas de figure, le trafic ne reviendrait au niveau des chiffres de 2019 qu’en 2026. Quant au scénario le plus pessimiste, à savoir que les chercheurs aient été incapables de trouver un vaccin efficace, le trafic ne reviendrait au niveau de 2019 qu’en 2029.

Les prévisions prévoient donc que l’évolution du secteur de l’aviation est fortement liée à la rapidité avec laquelle on trouve un vaccin efficace pour le Covid-19.

K.C

FCM nommée «Meilleure société de gestion des voyages en Tunisie»

9 novembre 2020

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FCM Tunisie, dont l’agence Take Off Travel est le TMC, a été nommée leader des sociétés de gestion des voyages en Tunisie lors des prestigieux World Travel Awards.

Communiqué de presse – FCM Tunisie est reconnue comme l’une des principales et des plus réputées entreprises de gestion des voyages d’affaires dans le pays. Grâce à ses connaissances approfondies, son approche professionnelle, son équipe expérimentée et ses excellentes relations avec les fournisseurs, FCM Tunisie fait part de son expertise pour personnaliser les solutions de gestion des voyages et répondre aux besoins des entreprises clientes. FCM Tunisie est en mesure de comprendre la culture d’entreprise locale, régionale et multinationale et d’aider quant à la gestion des voyages pour offrir des solutions sur mesure.

Hatem Salhi, directeur général, de FCM Tunisie a déclaré : « Nous sommes extrêmement fiers de remporter ce prix. C’est une réalisation exceptionnelle pour FCM Travel Solutions, en particulier lors d’une année exceptionnelle où la pandémie mondiale a causé un tel effet stimulant et sans précédent sur le secteur de voyages d’affaires.

Hatem Salhi: « Ce prix reflète les services exceptionnels de gestion des voyages, le professionnalisme et la valeur que nos employés fournissent aux clients à tout temps. Le partenariat entre Take Off Travel en Tunisie et FCM a pris de l’ampleur au fil des ans et a démontré cette année l’importance et la valeur de l’appartenance à un tel réseau mondial. »

2020 a été une année très difficile en raison de l’impact du Covid-19 sur l’industrie mondiale du voyage d’affaires, mais FCM s’est montrée résiliente. Malgré le confinement et la conjoncture, le TMC a remporté un nombre record de nouveaux contrats à l’échelle mondiale avec un chiffre d’affaires annuel total prévu (avant Covid) de 1,1 milliard d’euros. Plus de 60 nouveaux clients à travers le monde se sont mis à l’œuvre et se portent prêts à reprendre à voyager dès que les restrictions aux frontières et les règles de quarantaine seront assouplies.

FCM a également mis à profit son agilité et sa flexibilité pour donner la priorité absolue au soutien des clients présents tout au long de la crise et les aider à adapter leurs programmes de voyage pour l’après-pandémie.

FCM a considérablement renforcé devoir de soutien aux clients, y compris le lancement de Traveller Hub, une ressource interactive fournissant de nombreuses informations de voyage à jour Covid-19.

Crée en 1993 pour célébrer l’excellence dans tous les secteurs clés de l’industrie du voyage, du tourisme et de l’hôtellerie, la marque World Travel Awards est reconnue dans le monde entier comme la marque de l’excellence dans le domaine industriel.

Les prix sont votés par les professionnels du voyage et du tourisme dans le monde entier et la distinction « leading Travel Management Company » est revenue à FCM pour son engagement envers l’excellence démontré au cours des 12 derniers mois.

Révision des conditions d’entrée des voyageurs en Tunisie à compter du 16 novembre

7 novembre 2020

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Les autorités tunisiennes vont réviser les conditions d’entrée des voyageurs en provenance de l’étranger dictées par le contexte de pandémie mondiale de Coronavirus.

A compter du 16 novembre 2020, les voyageurs de l’étranger entrant sur le territoire tunisien seront soumis à des dispositions réactulisées basées sur une unification des procédures pour tous.

Première nouveauté, il n’y a plus de zonage par couleur, les arrivants étant tous soumis aux mêmes conditions quel que soit leur pays de départ avec présentation d’un test PCR négatif avant l’embarquement (effectué au maximum 72h auparavant).

Le confinement devient obligatoire pour tous les passagers individuels quel que soit leur pays de résidence ou d’embarquement. Cependant, ce confinement peut se faire au choix, à domicile ou dans un hôtel spécialement dédié.

La durée de ce confinement est de 14 jours. Par contre, il est possible de limiter cette période à condition d’effectuer un test PCR à sa charge à l’issue de la première semaine. Si le test s’avère négatif, le voyageur peut quitter son confinement le 7e jour.

Pour les touristes arrivant via tour-opérateurs et qui bénéficiaient jusqu’à présent de conditions particulières, celles-ci sont toujours applicables.

Les visiteurs de moins de 5 jours sont également exemptés de confinement mais pas du test PCR négatif obligatoire (réalisé tout au plus 72h avant l’arrivée aux frontières).

Photo d’illustration: Aéroport Enfidha-Hammamet TAV

Effondrement du tourisme en Tunisie: 3000 MD en devises perdus

4 novembre 2020

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L’hémorragie des recettes touristiques continue de s’aggraver. En 10 mois, 3000 millions de dinars de pertes ont été enregistrées en Tunisie.

La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de mettre à jour les indicateurs monétaires et financiers en relation avec les recettes touristiques en devises générées au cours des 10 premiers mois de l’année en cours.

Les chiffres affichent une chute vertigineuse des revenus du secteur du tourisme par rapport à la même période de l’année précédente. Passant de plus de 4800 millions de dinars en 2019 à 1800 millions de dinars en 2020, les recettes touristiques ont chuté de 3000 millions de dinars environ.

Un coup dur non seulement pour un secteur parmi les plus touchés et sinistrés à cause de la crise sanitaire et les répercussions des restrictions de voyage à l’échelle mondiale, mais également pour les recettes financières de l’Etat qui subissent de leur côté une chute retentissante.

Selon le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, le manque en recettes financières de l’Etat a atteint 7000 millions de dinars dont la partie qui revient au tourisme n’est pas des moindres.

La partie immergée de l’iceberg

A vrai dire, les recettes touristiques en devises ne constituent que la partie immergée de l’iceberg et ne reflètent qu’une partie de l’ampleur de la crise du secteur touristique puisqu’elles ne prennent pas en compte les pertes subies au niveau du tourisme intérieur.

Le confinement décrété à cause de la première vague de l’épidémie a eu beaucoup de dégâts sur les entreprises et les établissements touristiques avec zéro recettes. En outre, les Algériens et les Libyens qui viennent séjourner en Tunisie à titre individuel et pas dans le cadre des voyages organisés ne sont pas encore comptabilisés.

En effet, les pertes en termes des recettes touristiques sont beaucoup plus importantes si on prend aussi en considération la stagnation d’autres activités liées directement au tourisme comme l’artisanat, l’industrie agroalimentaire, les taxis, les cafés, les restaurants, etc.

K.C

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L’Espagne adopte l’interdiction d’entrée des Tunisiens sur son territoire

2 novembre 2020

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L’Espagne est l’un des premiers pays européens qui adoptent officiellement les recommandations du Conseil de l’UE d’interdire l’entrée des Tunisiens sur son sol à cause de la situation épidémiologique.

Le gouvernement espagnol a adopté officiellement la recommandation du conseil de l’Union européenne du 22 octobre d’interdire aux Tunisiens l’entrée en Europe à cause de la situation épidémiologique qui prévaut dans le pays. En effet, les résidents en Tunisie n’ont plus le droit désormais d’accéder au territoire espagnol. Cette décision concerne aussi le Canada et la Géorgie selon un communiqué publié le 2 novembre sur le site « schengenvisainfo ».

Toutefois, les autorités espagnoles exemptent certaines catégories de cette décision. Il s’agit des personnes dont le motif de voyage est justifié par l’une des raisons suivantes :

1-Le voyageur est un résident de l’Union européenne, des États associés à Schengen, d’Andorre, de Monaco, de l’État de la Cité du Vatican ou de Saint-Marin.

2-Le voyageur est titulaire d’un visa de long séjour délivré par un pays de l’UE ou de Schengen, et il voyage pour atteindre ce pays particulier.

3-Le voyageur est un professionnel de la santé, un chercheur en santé ou un professionnel des soins aux personnes âgées.

4-Le personnel de transport, les marins et le personnel aéronautique nécessaires à l’exercice des activités de transport aérien.

5-Le personnel diplomatique et consulaire des organisations internationales, militaires, de la protection civile et membres des organisations humanitaires, dans l’exercice de leurs fonctions.

6-Les étudiants inscrits dans une université d’un État membre de l’UE dans l’espace Schengen, qui disposent du permis de séjour ou du visa et de l’assurance médicale correspondante, et ils se rendent dans le pays où ils étudient.

7-Les collaborateurs hautement qualifiés dont le travail est nécessaire et ne peut pas être reporté ou effectué à distance.

8-Les personnes voyageant pour des raisons familiales.

Il est à noter que chaque entrée devra être justifiée et prouvée par des documents.

K.C

Air France et Transavia maintiennent des vols entre Paris et Tunis

2 novembre 2020

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En dépit du retrait de la Tunisie de la liste verte de l’Union européenne, les compagnies Air France et Transavia maintiennent un service minimum entre Paris et Tunis.

Les compagnies du Groupe Air France-KLM qui opèrent sur la Tunisie, en l’occurrence Air France et Transavia, vont continuer d’assurer des vols entre Paris et Tunis en dépit de la conjoncture qui sévit de part et d’autre à cause du Coronavirus.

La direction de la compagnie Air France à Tunis a confirmé dans un communiqué rendu public aujourd’hui « qu’il a été décidé de maintenir un vol quotidien au départ de Paris-CDG sur Tunis à compter du 2 novembre 2020 ».

Concernant Transavia, filiale low-cost du groupe, celle-ci a également prévu « le maintien de 3 vols hebdomadaires sur la ligne Paris-Orly/Tunis tout au long du mois de novembre 2020 » soulignant que « les passagers en transit de moins de 24h à Paris-CDG pourront embarquer au départ de Tunis ».

Il est à rappeler qu’après la sortie de la Tunisie de la Liste verte de l’Union européenne, une liste spécifique de personnes autorisées à entrer sur le territoire européen a été définie par les autorités qui comprend notamment les ressortissants de nationalité française et leur famille, les ressortissants de l’Union européenne et autres européens, les titulaires d’un titre de séjour ou d’un visa de long séjour français ou européen ayant leur résidence principale en France, etc.

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Tunisair Express: vols maintenus, voyages sous conditions

30 octobre 2020

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La compagnie Tunisair Express maintient ses vols intérieurs en dépit de l’interdiction de circuler entre les gouvernorats. Les voyageurs sont soumis à des conditions précises.

Tunisair Express continue à voler entre Tunis-Carthage et les aéroports de Djerba-Zarzis et Tozeur-Nefta. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le transporteur a indiqué que « conformément aux dernières décisions annoncées par la présidence du gouvernement relatives à la lutte contre la propagation du Covid-19, la compagnie annonce que seuls les passagers voyageant dans un cadre professionnel ou pour motif impératif pourront emprunter ses vols intérieurs ».

Rappelons que le gouvernement a décrété dans la nuit du 28 au 29 octobre courant l’interdiction de déplacement entre les gouvernorats et la généralisation du couvre-feu sur tout le territoire de 20h00 à 5h00 du matin en semaine et de 19h00 à 5h00 du matin les samedis et dimanches.

Dans le même communiqué, Tunisair Express souligne que ses passagers se doivent d’observer de manière stricte « le protocole sanitaire en vigueur durant toute la phase du voyage et notamment le port obligatoire du masque conformément aux réglementations actuelles dans le souci de protéger ses voyageurs ainsi que son personnel navigant et au sol ».

Les vols internationaux de la compagnie demeurent opérationnels notamment sur ses 3 destinations de proximité, Malte, Palerme et Naples sans restrictions.

Anis Suissi, nouveau directeur général de ClicnGo Tunisie

30 octobre 2020

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A compter du 1er novembre 2020, Anis Suissi reprend la direction générale de la filiale tunisienne de la centrale de réservation hôtelière ClicnGo.

Changements dans le management de ClicnGo. Après la nomination récente de Yazid Sidi Mansour en tant que directeur général du siège d’Alger, c’est au tour de la filiale tunisienne, Travel Sense sise à Hammamet, d’enregistrer l’arrivée d’un nouveau directeur général en la personne d’Anis Suissi.

Le PDG du groupe, Sami Aib, profite de cette période de très faible activité pour cause de crise de Covid-19 pour procéder à des réajustements au sein de l’entreprise avec la mise en place d’une feuille de route réétudiée prenant en compte la nouvelle donne touristique pour être paré le jour où la reprise se fera.

En attendant, les équipes consolidées travaillent sur le volet technologique de la plateforme avec un partenariat qui se raffermit entre ClicnGo, Cyberesa et les hôtels El Mouradi sur l’outil B2B Pay.

Signe que l’on ne baisse pas les bras en dépit d’une réalité sur le terrain qui n’incite pas à l’optimisme mais qui appelle à une adaptation à la conjoncture.

Nouvelair lance une promotion spéciale sur Istanbul

29 octobre 2020

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La compagnie privée Nouvelair annonce la mise en place d’une offre promotionnelle sur Istanbul avec beaucoup de souplesse sur les dates de voyage.

Suite aux restrictions de voyage posée par de nombreux pays européens à l’égard des titulaires de la nationalité tunisienne, la Turquie demeure la destination de voyage par excellence.

Dans ce contexte, Nouvelair vient de décider de la mise en place de tarifs exceptionnels sur ses vols Tunis-Istanbul dont les prix débutent à 549 dinars TTC. Mais ce qui est à souligner, c’est aussi et surtout la souplesse dans la date de voyage que le passager choisira, à savoir que l’offre lui permettra de partir à la date de sa convenance jusqu’au 30 juin 2021, à condition de payer son billet avant le 28 novembre courant.

Une flexibilité bienvenue dans le contexte sanitaire actuel et qui sera de nature à rassurer les candidats au voyage.

Pour plus d’informations, la compagnie invite ses passagers à consulter son site web : www.nouvelair.com ou via son application mobile ou à contacter le Call Center sur le (+216) 70 020 920. Offre disponible auprès du réseau d’agences Nouvelair et des agences de voyages.

Publi-information

Salon ITB Berlin : les contours de l’édition 2021 dévoilés

28 octobre 2020

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Messe Berlin a annoncé aujourd’hui que l’édition du salon de tourisme ITB se tiendra du 9 au 12 mars mais sous une forme nouvelle.

L’édition 2021 du salon ITB Berlin aura bien lieu en mars prochain mais sous forme virtuelle. Les organisateurs ont annoncé aujourd’hui dans un communiqué que l’événement ne se déroulera pas en présentiel.

« Tenant compte de toutes les circonstances, Messe Berlin a décidé que l’ITB Berlin et l’ITB Berlin Convention se tiendront du 9 au 12 mars 2021 sous forme numérique en tant que salon et conférence purement B2B ».

La principale foire touristique au monde, rendez-vous incontournable pour les opérateurs touristiques tunisiens (publics et privés), s’est déroulée sans discontinuer depuis 1966 avant de connaître un coup d’arrêt en 2020 et sa transformation en salon virtuel en 2021.

Une annonce qui ne surprend pas dans la mesure où la crise sanitaire n’en finit pas d’affecter la planète mais qui confirme également les perspectives négatives du secteur et de la prochaine haute saison qui ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.

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Les établissements touristiques de petite taille se rapprochent de la FTH

26 octobre 2020

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Les structures d’hébergement touristique de petite taille vont devenir partie-prenante dans les priorités de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie suite à une convention signée avec l’Association Edhiafa.

La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) et l’Association Edhiafa, qui rassemble les hébergements touristiques de petite taille (chambres d’hôtes, hébergements de charme, gîtes ruraux et campements), viennent de signer une convention leur permettant de devenir partie-prenante dans les priorités de la Fédération.

La signature de l’accord a eu lieu le 23 octobre courant entre Dora Milad, présidente de la FTH, et Sabri Oueslati, président d’Edhiafa (photo ci-dessus).

Cette convention va permettre à l’Association Edhiafa, désormais représentée au sein de la FTH, de pouvoir émettre des avis, des propositions et des recommandations qui permettront de promouvoir les hébergements touristiques de petite taille en Tunisie. Grâce à cette signature, l’Association Edhiafa pourra accompagner la FTH dans les réunions techniques ayant trait à son domaine d’activité.

« La convention que nous venons de signer avec la FTH revêt une importance toute particulière pour l’association Edhiafa dans la mesure où nous allons pouvoir devenir plus audibles et plus visibles pour les autorités publiques grâce à l’assise de la FTH. Notre secteur d’hébergement alternatif est en plein essor et répond à de nouvelles attentes de touristes locaux et étrangers, des propriétaires et exploitants d’hébergements touristiques de petite taille. Extrêmement liés à la défense du patrimoine tunisien et à son rayonnement, les hébergements dits alternatif auront toute leur place dans les préoccupations et les priorités de la FTH, comme promis par sa présidente, Dora Milad. » précisait Sabri Oueslati, président de l’Association Edhiafa.

Outre le fait d’être partie-prenante dans les décisions liées à son secteur, l’Association Edhiafa souhaiterait retravailler sur le cadre légal, notamment sur les cahiers de charge des différents types d’hébergements qu’elle représente. Sabri Oueslati insiste également sur l’appui, lorsque nécessaire, que pourrait apporter l’Association Edhiafa lors de demandes d’obtention d’agréments et sur l’aide au positionnement du secteur de l’hébergement de petite taille dans les campagnes de communication et de marketing.

« La FTH et son nouveau bureau exécutif se félicitent d’accueillir l’Association Edhiafa en son sein. L’hébergement touristique de petite taille constitue dorénavant une composante incontournable de notre profession. Les valeurs du tourisme alternatif qui incluent des priorités environnementales et de défense du patrimoine nous correspondent exactement. » rajoutait Dora Milad, présidente de la FTH.

Rappelons que l’hébergement de petite taille rassemble en Tunisie environ 300 unités et comptabilise plus de 1000 chambres.

Wassef Ayadi, un PDG hors du sérail pour Tunisair

24 octobre 2020

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Le ministère du Transport a annoncé hier la nomination d’un nouveau président-directeur général pour Tunisair. L’heureux élu arrive d’Allemagne.

Pour la première fois, le gouvernement tunisien décide de nommer à la tête de la compagnie publique Tunisair un homme ne faisant pas partie du sérail habituel. Ni un politicien récompensé pour bons et loyaux services, ni un cadre interne à l’entreprise ayant gravi les échelons, ni un haut fonctionnaire de l’Etat, et encore moins un militaire.

Le ministre du Transport est allé chercher Wassef Ayadi en Allemagne. Cet originaire de la ville de Sfax a effectué ses études supérieures à Londres et à Stuttgart avant d’intégrer le secteur du transport aérien, notamment au sein de la compagnie Lufthansa. En tout, près d’une vingtaine d’années d’expérience à différents postes.

Sans PDG depuis le mois de juillet

Certainement pour la première fois de son histoire, la compagnie était demeurée près de 4 mois sans PDG aux commandes. Provisoirement, on y avait nommé un intérimaire, Belgacem Tayaa, pour assurer les affaires courantes, en attendant la tenue d’un conseil d’administration annoncé comme exceptionnel puisque destiné à modifier le mode de gouvernance de l’entreprise. Ce conseil s’est bien déroulé le 30 septembre dernier mais n’a pu statuer sur l’ordre du jour, le dossier n’ayant de toute évidence pas été préparé comme il se doit si l’on en croit certains témoignages de personnes proches du dossier.

Wassef Ayadi prend donc ses fonctions en qualité de président-directeur général si l’on se réfère au communiqué officiel du ministère du Transport ayant annoncé sa nomination. Ce qui confirme que l’amendement des statuts de la compagnie n’a pas été acté et ne le sera certainement pas ni à court ni à moyen-termes.

Son arrivée intervient dans un contexte de crise exceptionnelle. D’abord celle du transport aérien international à cause de la pandémie du Covid-19, mais aussi une crise interne à la compagnie sans commune mesure avec ce qu’elle a pu connaître depuis sa création en 1948.

Si cette nomination a créé la surprise dans les milieux du transport aérien et du tourisme tant elle était inattendue, elle a interpellé nombre d’observateurs. Certains y ont vu un signal fort à l’endroit de la diaspora tunisienne qui brille à l’étranger dans de nombreux secteurs. D’autres voient déjà en lui le messie qui va mettre à profit son expérience dans le secteur et rêvent déjà de le voir appliquer le modèle et la discipline allemande au sein du groupe (dont il sera de facto le président du conseil).

Un challenge à relever

Cependant et en face, il y a aussi les sceptiques, ceux qui se demandent s’il a bien été informé de la situation réelle de Tunisair, de ses conditions salariales tout d’abord (même pour lui en tant que PDG), mais aussi et surtout du poids des syndicats et de leur capacité à bloquer tout l’écosystème du transport aérien en Tunisie ne serait-ce que pour des tickets restaurants non perçus.

Dans les faits, il est certain que Wassef Ayadi a étudié sur le bout des doigts le dossier de Tunisair avant d’accepter le challenge de présider aux destinées de cette compagnie au bord de la faillite, plombée de dettes, avec une flotte à 50% inutilisable et un modèle de gestion hors du temps.

A ce titre, les grandes questions qui interpellent sont les suivantes : quel projet pour la compagnie Tunisair Wassef Ayadi a-t-il élaboré ? Par quel bout va-t-il commencer ? A-t-il posé ses conditions au gouvernement afin de disposer des moyens nécessaires et de la marge de manœuvre requise pour mener son projet à bien ? Aura-t-il la latitude de s’entourer d’un staff managérial tel qu’il le conçoit au sommet de la pyramide ? Les syndicats adhéreront-ils à son projet et à sa vision ?

Les mois à venir démontreront si le choix de la personne a été pertinent ou si, au contraire, ce fut une erreur de casting magistrale.

Hédi HAMDI

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Voyager entre la Tunisie et la France: le point sur les nouvelles conditions

23 octobre 2020

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L’Union européenne a annoncé cette semaine que la Tunisie faisait désormais partie des pays dont les ressortissants ne sont plus admis sur son territoire. La France précise que cette décision n’est pas unilatérale et comprend des exceptions.

L’aggravation de la situation sanitaire dans le pays suite à la flambée des cas de Covid-19 a poussé l’Union européenne à demander à ce que les voyageurs en provenance de Tunisie ne puissent plus entrer dans l’un des 27 pays de l’Union. Sauf qu’il s’agit d’une recommandation et que chaque pays demeure souverain dans le niveau d’application de cette mesure.

A ce titre, les autorités françaises viennent d’apporter de nouveaux éléments de réponse à même d’orienter les voyageurs au départ de la Tunisie.

Ceux qui ne pourront plus voyager en France ? Ce sont les Tunisiens titulaires de visas de type C. Ils ne pourront plus prétendre pouvoir embarquer ni dans un avion, ni même dans un bateau.

Ceux qui pourront encore voyager vers la France ? Tout d’abord les détenteurs de passeports de l’Union européenne, plus la Grande-Bretagne, la Suisse ou encore la Norvège ayant leur résidence principale en France.

Ensuite les titulaires de passeport officiel en mission ou diplomate prenant ses fonctions ou employé d’organisation internationale dont le siège est en France.

Egalement acceptés les titulaires d’un titre de séjour ou d’un visa long-séjour français ou européen en cour de validité ayant leur résidence principale en France.

Les passagers en transit de moins de 24h, mais à condition de rester sous douane.

Les étudiants titulaire d’un VLS, d’un VCS pour études ou stages ou mineurs scolarisés justifiant d’un hébergement en France pourront également faire le déplacement.

A noter également que les Tunisiens se rendant en France pour recevoir des soins seront acceptés, tout comme les professionnels de santé recrutés en qualité de stagiaire associé.

Les équipages des compagnies aériennes ou de navigation, transporteurs international de marchandises… sont également tolérés s’ils voyagent pour se positionner sur une base de départ.

Conditions d’embarquement: il est désormais obligatoire pour tous les passagers en partance pour la France de disposer d’une attestation dite de déplacement. Il s’agit en fait d’une déclaration sur l’honneur d’absence de symptômes d’infection par la Covid-19 au cours des dernières 48h. Cette déclaration doit être imprimée pour être présentée aux compagnies aériennes ou de navigation avant l’embarquement.

Par ailleurs, il est recommandé de présenter un test négatif au Covid-19 pour les arrivées de Tunisie, considérant qu’elle fait partie des pays identifiés comme « zone de circulation de l’infection du SARS CoV-2 ».

D.T

Les voyageurs de Tunisie ne seront plus admis dans l’UE

21 octobre 2020

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En raison de la situation épidémiologique qui sévit dans le pays, les Tunisiens ne pourront plus se rendre en Europe selon une décision prise aujourd’hui par l’UE.

C’est une annonce qui va être lourde de conséquences pour le secteur touristique. La Tunisie vient d’être intégrée dans la liste des pays dont les voyageurs ne seront plus autorisés à entrer sur le territoire de l’Union européenne. En cause, la situation sanitaire qui prévaut et le taux d’infectiologie en forte hausse ces dernières semaines.

Cette décision, qui pourrait être entérinée dès ce vendredi, va avoir un impact extrêmement lourd sur les voyageurs dans les deux sens, nord-sud et sud-nord, et remettre en question les charters exceptionnels qui acheminent encore des touristes vers les zones touristiques, même si les citoyens européens ainsi que les résidents permanents seront exemptés de ces restrictions.

Il est à rappeler que l’Union européenne avait, le 13 octobre dernier, décidé d’homogénéiser les critères de restriction de voyage sur son territoire. Malgré tout, les Etats demeureront souverains dans leurs choix et décisions à l’égard de chaque pays.

La Tunisie rejoint ainsi une liste qui comprenait déjà Australie, Japon, Nouvelle Zélande, Rwanda, Corée du sud, Thaïlande, Uruguay et Chine et à laquelle viennent d’être rajoutés le Canada et la Géorgie.

Dora Milad, nouvelle présidente de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie

20 octobre 2020

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Le Conseil national de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) s’est tenu aujourd’hui et a élu sa nouvelle présidente.

Pour la première fois, une femme à la tête du patronat hôtelier tunisien. Dora Milad a été plébiscitée aujourd’hui lors du conseil national pour présider la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH).

En réalité, l’assemblée générale élective de la Fédération avait eu lieu en mars dernier à la veille du déclenchement de la crise du Coronavirus. Puis en mai, et au regard de l’état de confinement qui prévalait, le Conseil national avait décidé de prolonger le mandat du bureau sortant en attendant que la situation touristique globale s’éclaircisse.

Ce même Conseil s’est finalement tenu aujourd’hui et a procédé à la répartition des tâches comme suit.

Composition du Bureau Exécutif du mandat 2020-2022:

Présidente: Dora Milad

Secrétaire Générale : Rim Belajouza Ben Fadhel

Secrétaire Général adjoint : Tahar Zahar

Trésorier : Khaled Fakhfakh

Trésorier(e) adjointe : Amina Sta

Président de la Commission juridique et climat social : Slim Dimassi

Président de la Commission économique et financière : Jalel Henchiri

Président de la Commission Communication : Khaled Fakhfakh

Président de la Commission Marketing et Promotion : Mohamed Ben Ezzedine

Président de la Commission Environnement et Développement Durable : Tarak Chaabouni

Les agences de voyage laissent éclater leur colère devant le ministère du Tourisme

20 octobre 2020

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Face à l’inertie du gouvernement et à la non-application des mesures de soutien promises depuis des mois, les agences de voyage, chapeautées par la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages), ont manifesté devant le siège du ministère du Tourisme.

Les agences de voyage sont en colère. Elles sont descendues en masse pour faire entendre leur voix ce 20 octobre dès 10h00 du matin devant le ministère du Tourisme pour protester contre « l’indifférence des autorités envers leur profession » qu’elles estiment à l’agonie suite aux conséquences de la crise du Coronavirus.

Venues par bus entiers de toutes les régions, y compris les plus éloignées (Djerba, Tozeur, et Douz) elles ont voulu ainsi lancer un cri de détresse contre ce qu’elles décrivent comme étant « la nonchalance des autorités » et tirer la sonnette d’alarme sur la gravité de la situation de leurs entreprises menacées de faillite, de fermeture et de licenciement de leurs employés. « La profession se trouve aujourd’hui dans une situation critique, les dégâts sont énormes et l’avenir est incertain : faillite et fermeture d’entreprises, endettement, licenciement et la paix sociale est menacée », ont-ils lancé comme slogans face au département du Tourisme.

Plusieurs centaines de manifestants ont brandi des slogans contre la marginalisation du secteur du tourisme et l’injustice dont ils estiment être victimes. Ils ont appelé à ce titre appelé à l’allègement de leurs charges fiscales et financières puisque leur activité est à l’arrêt depuis des mois. Il s’agit par exemple des agences de voyage qui opèrent dans le secteur de la Omra et qui continuent à payer leurs charges et les salaires alors qu’elles enregistrent zéro recette depuis le mois de février.

Les manifestants ont déclaré que nombre d’entre-eux ont été obligés de vendre leurs propres biens afin qu’ils puissent honorer leurs engagements et payer les salaires. Mais cette situation ne pourra en aucun cas continuer ainsi, sinon ils seront condamnés à mettre la clef sous le paillasson ont-ils prévenu

A l’issue de leur sitting à l’entrée de la bâtisse du ministère du Tourisme, le ministre, Habib Ammar, les a accueillis à l’intérieur de son département en petits groupes successifs pour écouter leurs revendications mais expliquant pour sa part que la priorité du gouvernement était focalisée sur la situation de l’épidémie de Covid-19. Il a néanmoins assuré qu’ un conseil ministériel se penchera prochainement sur la question du tourisme et la situation des entreprises agissant dans le secteur.

Ce qui a fait dire aux professionnels qu’ils étaient prêts à hausser le ton dans les prochains jours si les autorités ne répondent pas à leurs revendications.

Il est à rappeler par ailleurs que le secteur compte plus de 1300 agences de voyage assurant plus de 20.000 emplois directs et indirects. À cause de la pandémie et du confinement des mois de mars à juin, plus de 28% des employés ont été déjà licenciés.

Pour tenter de sauver le secteur et les emplois, les agences de voyage ont formulé au total 16 points exigeant l’intervention de l’Etat.

Crédits et charges financières

Il s’agit tout d’abord de la mise en œuvre des décrets gouvernementaux et des décisions, particulièrement celles relatives à la garantie des crédits par l’Etat, en appelant à signer la convention entre la SOTUGAR (Société tunisienne de garantie), le ministère des Finances et les banques.

Le deuxième point consiste à la réouverture des plateformes aux agences de voyage pour qu’elles puissent bénéficier des crédits et de l’aide de la CNSS au profit des employés, ainsi que de répondre rapidement aux revendications précédentes insatisfaites.

La suspension de tous les paiements relatifs aux déclarations mensuelles, aux cotisations provisionnelles et de l’impôt sur les sociétés constitue un autre point figurant dans la liste des revendications des professionnels.

Quant au leasing, ils demandent le report des mensualités exigibles à partir du mois de mars 2020 jusqu’au mois de décembre 2021 ainsi que la suspension et le report de toutes les charges fiscales jusqu’à décembre 2021.

Une amnistie fiscale

Les agences de voyage veulent par ailleurs que le gouvernement décrète une amnistie fiscale générale et supprime toutes les amendes y compris les pénalités de retard en rapport avec la CNSS.

A cela s’ajoutent la suspension de toutes les procédures et les poursuites judicaires à l’encontre des agences de voyage, la prolongation des délais inclus dans le décret numéro 23 de 2020 en leur accordant une année supplémentaire, soit jusqu’à juin 2022.

Dans le même contexte, ils revendiquent l’exonération des agences de voyage du paiement de la TVA pour l’année 2020 afin de leur permettre de disposer des liquidités nécessaires pour honorer leurs engagements financiers et payer les salaires. Il s’agit de même d’appuyer la FTAV dans sa demande à l’IATA et à la Direction générale de l’aviation civile de supprimer les garanties financières pour 2021 prises en charge par les agences de voyage afin d’alléger les charges financières qui les accablent à cause de ces garanties.

Les professionnels exigent encore de suspendre provisoirement l’assurance civile professionnelle à cause de l’arrêt de leur activité tout en activant la garantie de l’Etat prévue dans l’arrêté du 14 mai 1975 relatif à la garantie des agences de voyages incluse dans le cahier des charges.

Ajuster les loyers commerciaux

Ils ont ensuite appelé à décréter en urgence une loi ajustant les loyers commerciaux au profit des agences de voyage en les réduisant de 50%, à revoir le taux de pression fiscale et sociale accablant les professionnels, sachant qu’ils représentent 40%, soit le taux le plus élevé en Afrique.

Sur un autre plan, ils ont réclamé la levée des restrictions imposées sur les modalités et les conditions d’octroi des crédits de façon à couvrir désormais tous les besoins des professionnels y compris le remboursement des clients suite à l’annulation de leurs voyages et services, et ce, pendant deux ans à partir de mars 2020.

Côté social

Les agents de voyage ont appelé aussi à exonérer les professionnels des cotisations sociales des troisième et quatrième trimestres 2020 et les premier et deuxième trimestres de 2021 ainsi de faire bénéficier aux employés qui ont atteint l’âge de 55 ans de la possibilité d’un départ à la retraite anticipée.

Reportage: Kemel Chebbi

Lire aussi sur le même thème:

« 80% des agences de voyages ne passeront pas le cap du 31 octobre », prévient le président de la FTAV

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Open Sky Tunisie-UE: dernier obstacle levé ?

16 octobre 2020

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La dernière pierre d’achoppement relative à l’entrée en vigueur de l’Open Sky en Tunisie aurait été levée. C’est du moins ce que le DGAC a laissé entendre.

Cette fois-ci serait-elle la bonne ? La signature des accords d’Open Sky entre la Tunisie et l’Union européenne pourrait intervenir d’ici la fin de l’année en cours ou au début de l’année 2021.

C’est ce qu’a annoncé le directeur général de l’Aviation civile, Habib Mekki, au micro de la radio Express FM. Le responsable a expliqué que la problématique de la « définition de territoire », provoquée par le Brexit, avait créé le trouble au niveau de l’UE. Les choses sembleraient désormais être sur la bonne voie selon le DGAC qui s’est voulu rassurant.

A plusieurs reprises ces dernières années, les différents gouvernements qui se sont succédé ont déclaré que la Tunisie était disposée à mettre en application les accords d’Open Sky mais que c’était l’Union européenne qui n’était pas prête eu égard à la décision de la Grande-Bretagne de sortir de l’Union (voir la déclaration de Youssef Chahed à l’époque où il était chef du gouvernement).

Pour rappel également, en décembre 2017, une délégation de haut niveau était venue en Tunisie pour parapher les accords d’Open Sky qui s’était finalement transformés en cérémonie de signature de fin des négociations à la grande surprise des observateurs et notamment des professionnels du secteur touristique.

Cependant et eu égard à la situation qui prévaut dans le secteur du transport aérien et la crise du Covid, ces mêmes observateurs estiment que les syndicats de Tunisair refuseront unilatéralement la conclusion d’un quelconque accord dans ce sens.

H.H

B2Bpay en Tunisie, une révolution dans la réservation hôtelière

16 octobre 2020

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Offrir un outil aux hôtels permettant à leurs clients et partenaires de bénéficier de tarifs préférentiels moyennant des paiements immédiats. C’est le nouveau défi que lance la société Cyberesa, spécialisée dans les solutions e-tourisme.

Objectif : bousculer les process archaïques encore en vigueur dans de nombreux hôtels et agences de voyages et leur générer de la trésorerie. El Mouradi Hotels seront les premiers à le mettre en place. Un produit qui correspond à toutes les conjonctures, à commencer par celle du Covid actuel.

Interview conjointe Wassim Ghliss / Anis Sehili

Cyberesa va bientôt lancer officiellement le B2Bpay. En quoi cela consiste-il ?

Wassim Ghliss : Les hôtels ont l’habitude de lancer sur le marché des actions promotionnelles, des remises early-booking et des offres de type NRF (non-modifiable non-remboursable), etc. Derrière, il y a des clients ou revendeurs qui s’y intéressent et qui réservent, mais sans paiement immédiat. Et pourtant, c’est le cœur du deal : l’hôtel n’a procédé à cette concession sur le tarif que dans le but d’être payé au moment de la réservation. C’est justement la solution que nous proposons à travers B2Bpay, c’est-à-dire donner aux hôtels des outils technologiques leur permettant, pour certaines offres dégriffées, de débiter des cartes bancaires au moment de la réservation.

Pensez-vous que les hôtels vont adhérer au B2Bpay ?

Wassim Ghliss : Nous voulons démocratiser ce genre de solution, donner la possibilité aux hôtels de pratiquer le “dynamic pricing” et de faire du “revenue management”.

Ceci suppose la capacité de jouer avec les tarifs, les disponibilités, les types d’offres, les conditions d’annulation en fonction de la demande, du taux d’occupation, de la concurrence..etc.

Pour les offres classiques, nous avons déjà lancé des solutions basées sur les APIs XML depuis 2016 et nous équipons aujourd’hui une quarantaine d’hôtels qui vendent déjà avec ces outils.

B2Bpay vient répondre à un besoin réel des hôtels, celui de lancer sur le marché certains types d’offres promotionnelles tout en exigeant un paiement immédiat au moment de la réservation.

Avez-vous des établissements qui ont déjà adhéré à ce nouveau service ?

Wassim Ghliss : L’année dernière, le groupe El Mouradi est venu nous voir pour trouver une solution qui permette que les offres et les remises mises sur le marché soient liées à un paiement immédiat. C’était la genèse de ce projet. Il sera lancé début novembre exclusivement avec El Mouradi Hotels. D’autres hôtels indépendants et chaînes d’hôtels suivront ultérieurement.

Quelles relations entretiennent aujourd’hui Cyberesa et El Mouradi Hotels ?

Anis Sehili : Quand nous avons un besoin qui s’exprime, la vérité, avec Cyberesa, ils prennent le projet à bras le corps avec rapidité. Leur point fort, c’est qu’ils comprennent notre métier et les enjeux qui l’entoure, c’est le plus qu’ils offrent. Ils ont eux-mêmes adopté les problématiques de l’hôtellerie, ils les convertissent en applications.

Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui dans le processus de réservation chez El Mouradi par exemple ?

Anis Sehili : Depuis le lancement de notre plate-forme BtoB elmouradi.com, nous avons offert une accessibilité à nos partenaires en temps réel et leur nombre tourne autour de 1000 actuellement. Alors qu’il y a encore quelques temps, le volume était concentré sur quelques partenaires, les hôtels étaient gérés par deux ou trois T.O et une dizaine d’agences de voyages par exemple. Avec l’augmentation du nombre de partenaires, les demandes de prix, de contingents etc.; humainement, c’était devenu une gestion très lourde du flux. Nous avons donc mis en place un système permettant aux agences de voyages d’avoir accès en temps réel à nos tarifs et stocks. Cependant, au niveau paiement, nous sommes restés en décalage par rapport à la partie front-office. Ce qui nous a incités à réfléchir à une solution de paiement qui allège le travail.

En même temps, la crise vous a-t-elle poussé à réfléchir à de nouvelles méthodes ?

Anis Sehili : Justement, avec la crise, nous avons pensé à une solution pour l’optimisation de la trésorerie pour nos hôtels, d’où l’idée de créer des chambres non remboursables que nous vendions déjà en BtoB aux conditions de paiement d’avance. L’idée aujourd’hui pour nous en tant que chaîne est d’associer nos partenaires OTA tunisiens et algériens, notamment à la distribution des chambres non remboursables, ce qui nous aide aussi pour le Yield Management. Donc, travailler en BtoBtoC moyennant des paiements immédiats. Avec cette application, cela justifie les prix réduits qui sont compensés par un paiement à la réservation. Cela permet une optimisation de la trésorerie et, en même temps, capter cette clientèle supplémentaire sensible au prix. C’est un argument de vente et cela nous permet d’avoir nos prévisions en temps réel.

Est-ce le signe que vous continuez malgré tout à investir ?

Anis Sehili : Ces chantiers sont des changements dans le processus de réservation. En regardant notre parcours, il faut qu’El Mouradi continue d’être leader dans l’utilisation des outils technologiques.

Comment les transactions financières sont-elles rendues possibles ?

Wassim Ghliss : Nous avons obtenu auprès de l’organisme officiel Monétique Tunisie des outils avec lesquels nous pouvons débiter des cartes de paiement en toute sécurité. Pour cela d’ailleurs, Cyberesa est engagée aujourd’hui dans un processus de certification PCI-DSS très coûteux, une norme de sécurité exigeante pour toutes les entreprises amenées à manipuler des informations sensibles.

Nous sommes heureux de compter sur un autre partenaire pour la mise en oeuvre de cet outil, à savoir la Banque de Tunisie qui nous accompagnera tout au long de ce projet.

Est-ce que cela va permettre d’étendre la base commerciale géographique par exemple ?

Anis Sehili : Nous sentons le besoin d’attaquer le marché européen et les nouveaux marchés lointains. Cet outil nous permet de limiter les risques au niveau paiement. Notre stock leur est accessible. Les procédures d’early-booking ont tendance à s’arrêter, donc de moins en moins d’avances perçues des tour-opérateurs. Cela permet par ailleurs de gagner des clients qui partaient vers des portails BtoC. En tout cas, cela aide à créer un marché dynamique et à suivre le besoin des distributeurs qui, eux-mêmes, cherchent à éviter le processus classique de paiement et veulent l’automatiser.

Au niveau BtoB, comment les distributeurs ont-ils accueilli le principe ?

Wassim Ghliss : Leur réaction au départ était mitigée et cela est compréhensible. Habitués à payer en décalage par rapport à la date de la réservation, cette nouvelle donne peut sembler défavorable pour les distributeurs. Mais à y réfléchir, B2Bpay peut pousser les hôtels à lancer plus souvent des promotions plus importantes pour inciter le réseau de vente à vendre plus. Cela implique des tarifs d’achats plus intéressants et donc des marges plus importantes.

Plus encore, nous avons été sollicités par certains distributeurs pour étudier le développement d’une solution permettant de payer les hôtels automatiquement pour toutes les réservations au check-in ou check-out du client exactement comme le font actuellement les clients de Booking.com

Ces distributeurs, intelligents, ont compris que payer les hôtels rapidement peut leur procurer un avantage concurrentiel. D’ailleurs, Expedia, depuis 1 an et demi, envoie aux hôtels des cartes de paiement virtuels pour se faire payer, sans attendre leurs factures.

Le monde change, il faut s’adapter ou disparaître !

Prochaines étapes ?

Anis Sehili : Nous pensons à un programme de fidélisation pour les clients finaux et pour les réseaux de distribution. Et pour ceux qui vendent les packages dynamiques, on peut se paramétrer à eux, ce qui permettra d’attaquer les réseaux d’agences de voyages, les Pure Players et les achats groupés.

Wassim Ghliss : Sur le court-terme, nous souhaitons proposer et installer ces solutions chez le plus grand nombre d’hôtels bien évidemment.

En 2021, nous annoncerons le lancement d’un autre projet qui va permettre aux hôtels d’être distribués dans des HUBs et des places de marché internationales, au tarif et à la disponibilité qu’ils fixeront eux-mêmes dans leur propre plateforme, par des vendeurs qu’ils n’ont jamais rencontrés, avec qui ils n’ont pas signé de contrat parce qu’ils se feront payer chaque réservation à la commande. Nous donnerons de plus amples détails sur ce projet “de rupture” le moment opportun.

Transavia ouvre une ligne temporaire Paris-Sfax

15 octobre 2020

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Après Tunis, Monastir et Djerba, Transavia intègre Sfax dans son nouveau programme de vols pour la fin d’année au départ de la capitale française.

La compagnie aérienne française Transavia ajoute une nouvelle destination tunisienne à son arc. A l’occasion des fêtes de fin d’année, le transporteur, filiale low cost du groupe Air France-KLM, va desservir la ville de Sfax au départ de l’aéroport de Paris-Orly (Terminal 3).

Deux vols par semaine sont prévus les samedis 19 décembre 2020 et 2 janvier 2021, ainsi que les dimanches 20 décembre et 3 janvier 2021. Transavia annonce un prix d’appel de 67 euros TTC l’aller simple. Les réservations ouvrent à compter d’aujourd’hui.

Placés sous l’appellation « ligne temporaire », ces vols laissent penser qu’il s’agit d’un test préalable pour évaluer le potentiel du marché de la région.

Lire dans nos archives:

Transavia: 2 destinations tunisiennes au départ de Montpellier

Habib Ammar annonce les principaux chiffres du tourisme

13 octobre 2020

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Les arrivées de visiteurs Français ont accusé une forte baisse de 70% durant les 9 premiers mois et celles des Algériens de 56%.

Dans une interview accordée au site spécialisée, « Tourmag.com », Habib Ammar, ministre du Tourisme et de l’Artisanat et ministre des Affaires culturelles par intérim a fait le point sur les principaux chiffres du secteur et les tendances des marchés sous le joug de la pandémie.

Marché global

Il a d’abord dressé le bilan global du secteur où la plupart des réservations ont été reportées. Cela explique selon lui la baisse des arrivées aux frontières d’environ 75% durant les 9 premiers mois de 2020 par rapport à la même période de l’année précédente. Les recettes ont chuté de leur côté d’environ 60% et les nuitées globales d’environ 80%.

Marchés voisins
La fermeture des frontières terrestres avec notamment l’Algérie, principal marché pour la Tunisie, mais aussi la Libye, a causé une baisse de 56% au niveau des entrées durant le premier semestre 2020 par rapport à la même période de 2019.

Marché européen

Du côté des Européens, Habib Ammar a indiqué que les mesures adoptées, conditionnées par un protocole sanitaire rigoureux pour le tourisme tunisien, ont stimulé le démarrage des flux touristiques en provenance de l’Europe. Néanmoins, la reprise n’était pas vraiment au rendez-vous car plusieurs pays ont préféré garder leurs frontières fermées avec la Tunisie. Quoi qu’il en soit, le pays a enregistré 131.000 entrées durant les deux mois de juillet et août contre seulement 31.000 entrées enregistrées pendant la période allant du mois de mars à la fin du mois de juin 2020. Bien que les chiffres soient très loin de ceux de 2019, la hausse des entrées est notable avant et après l’application du protocole sanitaire d’autant plus que ces mesures en question ont permis la programmation de vols charters au départ de la Pologne, de la Tchéquie, de la Biélorussie et du Luxembourg.

Marché français

En ce qui concerne le marché français, principal marché européen pour la Tunisie, le nombre d’arrivées a accusé une baisse très importante de 69,9% au 20 septembre, sachant que le pays a enregistré l’entrée de 890.000 touristes français durant l’année 2019.

Voyageurs arrivant en Tunisie via une escale: la DGAC précise

8 octobre 2020

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La direction générale de l’Aviation civile tunisienne a apporté aujourd’hui une clarification importante concernant les voyageurs arrivant en Tunisie via un pays d’escale.

Les voyageurs arrivant en Tunisie à titre individuel après avoir transité par un pays tiers se verront appliquer le classement de leur pays de résidence. La DGAC a en effet transmis aujourd’hui cette précision à toutes les compagnies aériennes opérant sur la Tunisie.

« Pour les passagers arrivant en Tunisie en transitant par un autre pays, appliquer les mesures exigées par la classification du pays de départ initial de leur voyage vers la Tunisie » a indiqué la DGAC dans une note de service qui entre en application immédiatement.

Concrètement et à titre d’exemple, un passager résident en Chine (classé VERT), faisant escale aux Emirats (pays ROUGE) pour une continuation sur Tunis, se verra appliquer les conditions des pays VERT (pas de confinement obligatoire à l’arrivée).

Autre cas concret: un passager résident au Liban (pays ROUGE), arrivant en Tunisie via l’Allemagne (pays ORANGE) sera soumis aux conditions des pays ROUGE (confinement obligatoire en hôtel).

Crédit photo: Enfidha Airport

Lire notre article détaillé sur les conditions d’entrée actuelles en Tunisie

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Swiss International Hotels arrive à Tunis

8 octobre 2020

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L’hôtel appartenant à l’ASBU actuellement en construction au Centre urbain nord à Tunis portera finalement une enseigne du groupe Swiss International Hotels tandis que Trinity Hospitality gérera l’établissement.

Fin du suspens pour l’hôtel de ville appartenant à l’ASBU (Arab States Broadcasting Union ou Union de radiodiffusion des États arabes relevant de la Ligue arabe) actuellement en construction dans le quartier d’affaires du Centre urbain nord à Tunis.

Le groupe Accor, Golden Tulip et One Resort qui étaient en lice, ne seront pas les chaînes qui exploiteront l’établissement puisque c’est finalement le groupe Swiss International Hotels & Resorts qui a été retenu.

L’accord a été signé aujourd’hui via visioconférence (Tunisie-Koweït) entre le PDG de l’ASBU, Mohamed Awaj, et Trinity Hospitality, société de gestion hôtelière co-dirigée par Slim Ghachem et Amine Miled, qui gérera et exploitera l’établissement pour le compte de l’ASBU lors de son ouverture estimée en mars 2021.

L’équipe de l’ASBU à Tunis lors de la cérémonie, A. Suleiman (au milieu en dernière ligne) avec Amine Miled (à sa droite) et Slim Ghachem (à sa gauche).

L’établissement, qui se positionnera dans la catégorie 5 étoiles, aura une capacité de 148 chambres et suites et portera le nom Royal Swiss ASBU Tunis. Outre les installations traditionnelles et un restaurant panoramique annoncé, il sera doté d’une importante infrastructure de congrès (dont une salle de 600 personnes).

Cérémonie de signature du contrat à distance.

« Nous pensons que cet investissement sera d’une réelle valeur ajoutée pour l’avenir (…) et répondra aux besoins des membres de l’ASBU séjournant à Tunis pour des cycles de formation ou pour assister à des événements fréquents organisés dans la capitale » a déclaré Abdelrahim Suleyman, directeur général de l’ASBU Tunis dans un communiqué. « L’ASBU, depuis la création de son centre académique en 2017, organise une multitude d’événements et de sessions de formation et ateliers. Le projet hôtelier sera l’adresse de la plupart de ses activités et permettra à la direction d’optimiser ses dépenses internes et de garantir, de l’autre côté des affaires, un revenu économique conséquent ».

Le développement exponentiel de la zone du Centre urbain nord en fait un quartier d’affaires stratégique devenu le lieu d’implantation de nombreuses entreprises mais aussi celui de plusieurs cliniques médicales. Le Royal Swiss ASBU Tunis s’ajoute à un autre établissement dans le même quartier qui s’apprête à ouvrir ses portes prochainement, en l’occurrence le Marriott Tunis.

H.H

En savoir plus sur le projet ASBU Tunis Hotel

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« A World for Travel – Evora Forum »: ouverture des inscriptions

8 octobre 2020

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Le premier forum « A World for Travel » 2020 aura lieu les 5 et 6 novembre 2020 dans la superbe ville médiévale d’Evora, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, à une heure et demie de route de Lisbonne, au Portugal.

Organisé par le spécialiste français de l’événementiel Eventiz Media Group, avec le soutien de VisitPortugal et de la région de l’Alentejo et en partenariat avec le Global Travel and Tourism Resilience Council, « A World for Travel » est en passe d’être le premier événement mondial de voyage B2B organisé en présentiel depuis l’apparition de la COVID-19.

Les inscriptions sont ouvertes aujourd’hui et la participation est gratuite virtuellement comme en présentiel à Evora.

Le programme comprend les figures les plus emblématiques de l’industrie du voyage. Avec l’engagement d’associations professionnelles et sectorielles de premier plan comme le WTTC, l’OMT, ETC, PATA, ATTA, LATA, ECTAA, Tourism Cares, USTOA et de nombreuses autres organisations clés du monde entier s’engageant à soutenir ce que certains décrivent déjà comme le « Davos du tourisme », l’événement sera crucial pour déterminer comment le secteur peut se transformer. L’événement se concentre sur les conséquences de la pandémie COVID-19 et comprendra des discussions animées, des débats difficiles et un certain nombre d’ateliers pratiques conçus pour proposer un plan pour la transformation urgente de l’industrie mondiale du voyage et du tourisme.

Le premier jour de l’événement établira les problèmes actuels auxquels l’industrie est confrontée, le deuxième jour est conçu pour trouver des solutions ambitieuses qui embrassent un avenir plus durable, pour réorganiser les modèles de voyage obsolètes et pour forger de nouvelles collaborations entre les producteurs et les consommateurs pour le bien et le meilleur de l’humanité. La session finale révélera les cinq « Spirit of Evora Commitments» (engagements urgents) sur lesquels les délégués seront invités à s’engager sur une mise en œuvre puis un bilan de leurs progrès l’année suivante.

Les cinq engagements de l’esprit d’Evora se concentreront sur les domaines suivants :

-Environnement et changement climatique

-Atténuation des risques et prise en compte des enjeux sanitaires

-Impact social

-Transformation de l’industrie (y compris nouveau leadership, nouveau modèle économique et économie partagée)

-La technologie.

Plus de 120 orateurs ont été invités à participer, dont des dirigeants exceptionnels tels que l’explorateur mondial Michael Horn, qui rejoindra des économistes de renom, des PDG de grandes entreprises du voyage, des OTA, des ministres du Tourisme, des gouvernements locaux, des ONG et des commentateurs des médias internationaux. L’événement mettra en vedette à la fois des conférenciers sur place et des contributions en ligne, afin de garantir que les personnalités du secteur du tourisme qui ne peuvent pas voyager puissent participer.

Il est à noter que les organisateurs travaillent avec diligence pour établir des protocoles appropriés pour la sécurité des participants, à savoir pour effectuer des tests à l’arrivée.

Rita Marques, secrétaire d’État au Tourisme au Portugal, a commenté :

« Il s’agit d’un sommet véritablement révolutionnaire pour une période sans précédent. L’avenir du secteur mondial du tourisme repose sur la création de partenariats tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des voyages. Le Forum d’Evora sera une véritable opportunité, un think tank pour façonner et sécuriser le tourisme de demain. Nous aurons des conversations difficiles sur des sujets que nous n’aurions jamais imaginé devoir aborder avec une telle ampleur. Ce sera un test mental, et j’espère gratifiant alors que nous nous réunissons pour réinventer l’avenir de notre industrie qui profite à des millions de personnes dans le monde et sans laquelle serait une perte internationale écrasante. »

La participation à l’événement est gratuite en présentiel et virtuellement.

www.aworldfortravel.org . Pour s’inscrire: EvoraForumRegistration

Pour plus d’informations : Contactez notre Ambassadeur Afrique et Moyen-Orient,

Mr Tarek LASSADI: tarek.lassadi@traveltodo.com

Ultra Mirage met le tourisme sportif à l’honneur avec le soutien d’Assurances BIAT

6 octobre 2020

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Pour la 4e année consécutive, la course extrême Ultra Mirage vient de se dérouler dans la région de Tozeur dans des circonstances exceptionnelles. Grâce cependant à l’application stricte d’un protocole sanitaire spécifique et au sponsoring assuré par Assurances BIAT, l’événement a réussi à tenir ses promesses.

Ultra Mirage El Djérid est une course d’endurance extrême en milieu naturel qui a pour théâtre le désert tunisien et dont le point de départ se situe sur le site Mos Espa, décor du film La Guerre des Etoiles aux environs de la ville de Nefta. La compétition se déroule en grande partie sur des terrains sablonneux de la zone dite de Chott el-Gharsa dont l’attraction principale, Ong Jmal, constitue l’un des attraits touristiques principaux.

« Assurances BIAT estime que l’Ultra Mirage partage avec nous des valeurs communes qui sont le dépassement de soi, l’ambition, la solidarité et le partage » a déclaré Nejla Moalla Harrouch, Directrice générale de la société.

Conférence de presse Ultra Mirage à Tozeur: de gauche à droite, le directeur général de l’ONTT (Moez Belhassine), la directrice générale d’Assurances BIAT (Nejla Moalla Harrouch), le directeur de la course (Amir Ben Gacem) et le commissaire régional au Sport de Tozeur.

Outre le fait d’avoir parrainé l’opération, Assurances BIAT a également assuré la manifestation contre tous les risques et les aléas pouvant survenir aux personnes.

« Le Sahara tunisien et Tozeur précisément ont une âme particulière qui se prête notamment aux événements sportifs de grand envergure que la Tunisie sait si bien accueillir grâce à la confiance que tout le monde place notamment dans les organisateurs » a encore ajouté la première responsable de la compagnie d’assurance.

La société Assurances BIAT a été le sponsor officiel de l’événement Ultra Mirage aux côtés de l’ONTT.

Cette année, Ultra Mirage a comporté deux courses, l’une de 50 km et l’autre de 100 km, à parcourir respectivement en moins de 10h et de 20h et ont totalisé 221 participants sur la ligne de départ, dont 62 venus de 17 pays étrangers, avec un taux de 15% de présence féminine.

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Le directeur général de l’ONTT, Moez Belhassine, s’est félicité pour sa part du déroulement de cette compétition, estimant qu’il s’agissait véritablement « d’une éclaircie dans la grisaille internationale actuelle », allusion faite à la crise touristique actuelle consécutive au Covid-19.

De son côté, Amir Ben Gacem, fondateur et directeur de l’événement, a déclaré que le soutien d’Assurances BIAT ne se limitait pas à l’aspect financier, et que l’équipe organisatrice appréciait avant tout le soutien moral et la confiance accordés pour l‘organisation 100% tunisienne de cet évènement dont la portée s’étend sur le secteur des courses à pied en pleine nature, sur le tourisme mais également sur les populations locales.

L’organisateur de l’événement en compagnie des représentants du sponsor Assurances BIAT. Masques oblige pour raison de protocole sanitaire.

« N’eût été la crise du Covid-19, l’Ultra Mirage 2020 aurait enregistré la participation de 572 coureurs issus de 26 pays. C’est d’ailleurs la seule course du genre qui va se dérouler dans le monde jusqu’à la fin de l’année, ce qui démontre encore une fois la capacité de la Tunisie à organiser ce type d’événement » a-t-il indiqué.

L’Ultra Mirage a été soumis cette année à un protocole sanitaire exceptionnel qui a été appliqué avec rigueur par les coureurs et les organisateurs sur toutes les étapes de l’événement. Sa pertinence a d’ailleurs été saluée par les instances internationales d’Ultra-Trail qui ont jugé utile de l’utiliser comme protocole de référence pour les prochaines courses ou marathons qui se dérouleront dans le monde.

L’Ultra Mirage est événement sportif mais où la bonne humeur est également de mise.

Il est à souligner que les participants étrangers étaient arrivés en Tunisie plus d’une semaine avant la compétition afin de se placer en confinement comme l’exigent les procédures actuelles. A l’issue de la période en vigueur et après des tests PCR négatifs, ils ont pu prendre part aux deux courses.

La première a consacré deux Tunisiens sur un parcours total de 52,4 km. Dans la catégorie Hommes, c’est Mohamed Ben Ameur qui est arrivé premier de l’épreuve après avoir couvert la distance en 4h28’’ tandis que dans la catégorie Femmes, c’est Imen Ben Salem qui a franchi la ligne d’arrivée en tête après une course de 5h54’’, renouvelant l’exploit qu’elle avait déjà accompli en 2017, quand elle avait été la première femme à finir la course de 100km.

Mohamed Ben Ameur au moment de son arrivée en tête lors de la course des 50 km.

Le second parcours a couvert 100 km et a été remporté par le Tunisien Farès Debaya dans la catégorie Hommes, avec un temps de 10h26’’. Dans la catégorie Femmes, c’est une Allemande, Judith Havers, qui a passé la première la ligne d’arrivée après une course de 12h21’’.

Le bilan de cette 4e édition étant totalement positif, les organisateurs se tournent désormais vers l’année 2021, avec comme objectif de soutenir une nouvelle génération de coureurs en Tunisie dans une discipline en pleine évolution comme en témoigne la multitude de clubs de Runners et de Joggers qui ont vu le jour ces dernières années dans le pays.

Pour Assurances BIAT, ce succès signe la poursuite du partenariat avec les organisateurs d’Ultra Mirage « avec l’objectif d’atteindre la barre des 500 participants » confirme Nejla Moalla Harrouch, dans la lignée du slogan de la compagnie : « assurons l’avenir ensemble ».

Najet Slimane, concurrente aux couleurs d’Assurances BIAT, entourée de Nejla Moalla Harrouch et Najla Bouzaien.

La Banque centrale annonce : report des crédits pour le secteur du tourisme

5 octobre 2020

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La Banque centrale de Tunisie a décidé la prorogation de la période de report des échéances des crédits et du délai d’octroi des financements exceptionnels au profit des entreprises et des professionnels opérant dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat.

La BCT a publié aujourd’hui 5 octobre une circulaire dans laquelle elle exige des banques et des établissements financiers (y compris les compagnies de leasing) la prorogation de la période de report des échéances des crédits contractés par les entreprises opérant dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat, y compris les sociétés de gestion touristique, à la fin du mois de septembre 2021 au lieu de septembre 2020.

Cette décision a été prise étant donné que « la reprise de l’activité des secteurs du tourisme et de l’artisanat nécessitera une période plus longue, compte-tenu de la poursuite des répercussions de la pandémie du Covid sur le secteur », lit-on dans la circulaire.

La BCT a de même prévu la prorogation à la fin mars 2021 du délai d’octroi des financements exceptionnels au lieu du 31 décembre 2020 au profit des mêmes bénéficiaires et l’acceptation de ces financements comme contrepartie aux opérations de refinancement sur le marché monétaire.

A noter que cette même BCT aussurera le refinancement de ces crédits sur le marché financier national.

Pourquoi 25 bus d’une agence de voyages sont séquestrés à Skhira

3 octobre 2020

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La Fédération tunisienne des agences de voyages a vivement condamné aujourd’hui l’acte de séquestration de 25 bus appartenant à une grande agence de voyages de la place.

Depuis 4 jours, pas moins de 25 bus appartenant à une agence de voyages adhérente à la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) sont pris en otage à Skhira dans le gouvernorat de Sfax (photo ci-dessus).

Selon un communiqué d’une rare virulence signé par la FTAV, ces bus sont séquestrés par les employés de la Société régionale de transport de Sfax dans une zone isolée conduisant au Groupe chimique tunisien. 45 bus de la société régionale auraient été utilisés par une cinquantaine de personnes pour réaliser ce blocage.

En cause, un appel d’offres sous la tutelle de l’Etat que l’agence de voyages a remporté mais que les syndicalistes de la compagnie de transport régionale publique n’auraient pas accepté.

Un marché de transport par bus

Le syndicat patronal condamne avec véhémence cet acte et explique qu’il s’agit d’une manière de créer un sentiment de frayeur au sein de l’agence pour tenter de faire capoter le marché de location de bus au profit du Groupe chimique tunisien qu’elle a obtenu pour une durée de 3 ans.

La FTAV exprime son inquiétude face au silence des autorités régionales et nationales face à pareille action en dépit de sa gravité, d’autant que depuis 3 jours, les chauffeurs pris en otage ont été obligés de dormir dans leurs bus malgré l’ordre de justice confirmant l’illégalité des actes mais qui n’a pas été suivie d’application.

Préservation des emplois

Le retard dans la mise en application des contrats entre les professionnels et l’Etat fait dire à la FTAV que cela est de nature à brouiller les efforts déployés au cours de la dernière période avec le partenaire social sur la préservation des postes d’emplois et la préservation des entreprises, d’autant que les employés des agences sont eux-mêmes adhérents à la centrale syndicale UGTT que la FTAV ne cite pas nommément mais qu’elle sous-entend clairement.

Les craintes de la FTAV

La Fédération des agences de voyages se dit inquiète du danger planant sur les chauffeurs de cette agence de voyages ainsi que sur le matériel roulant objet de la séquestration. Elle dénonce le manque à gagner et les conséquences qui découleraient de l’annulation de l’attribution du marché.

Elle exige par conséquent des autorités, et en particulier des ministres du Tourisme et de l’Intérieur, d’intervenir immédiatement pour mettre un terme à cette séquestration illégale et protéger les droits de l’agence de voyages à transporter ses clients conformément à l’appel d’offres qu’elle a remporté.

D.T

Gîtes ruraux et maison d’hôtes: nos coups de cœur à Tabarka et Mateur

2 octobre 2020

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Une tournée à travers quelques gîtes ruraux et maisons d’hôtes à Tabarka et Mateur confirme la pertinence du produit sur le plan touristique et révèle leur importance socioéconomique pour les régions.

La dernière Journée mondiale du tourisme, se déroulant le 27 septembre de chaque année, était placée cette année sous le signe « Le tourisme rural et son rôle dans la consolidation du développement régional durable ». L’occasion d’aller à la découverte du potentiel des environs des villes de Tabarka et de Mateur en matière de tourisme alternatif et comprendre les contraintes que rencontrent les investisseurs dans ce secteur.

Station thermale Green Hill Resorts

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La station thermale Green Hill à Beni M’Tir est à quelques kilomètres d’Aïn Draham. Entrepris par Faïez Rouissi, le projet est composé d’une station thermale avec une composante hébergement de 18 chalets dont la capacité de chacun varie entre 2 et 6 personnes, 9 chambres doubles et 5 suites.

Faïez Rouissi, promoteur de Green Hill à Beni M’Tir

La capacité d’accueil de la station thermale est de 120 personnes. A cela s’ajoutent les locaux communs comme les restaurants (au nombre de trois), le bar, la réception, la salle polyvalente et deux piscines dont une couverte. Le projet combine tourisme curatif et écologique et exploite les énergies renouvelables à l’instar de l’énergie solaire. Il a été choisi par la Commission européenne comme projet pilote représentant le pays en matière d’efficacité énergétique.

Faïez Rouissi ne manque pas de souligner que le projet a rencontré beaucoup de difficultés, essentiellement d’ordre financier, administratif et même la réticence des habitants face à un nouvel investissement pourtant capable de changer le visage de la région. Ces obstacles ont retardé la finition du projet dont l’avancement des travaux a atteint 80%.

Actuellement, il oeuvre au bouclage du financement des 20 % restants. Il estime par conséquent que la station thermale Green Hill sera prête à l’exploitation d’ici la fin de l’année mais l’achèvement total des travaux n’aura pas lieu avant le mois de mars 2021. Le coût d’investissement total est estimé à 12,5 millions de dinars

Dar El Karma

Dar El Karma se situe à Tabarka. Il s’agit d’un projet développé par un Tunisien résident à l’étranger. Naceur Ayari avait sa propre entreprise tandis que son épouse travaillait dans une multinationale. Mais il a décidé d’abandonner tout et de revenir s’installer en Tunisie et aider économiquement sa région natale, Tabarka.

Exposition de produits artisanaux locaux à Dar El Karma le 26 septembre dernier visitée par le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, en présence du ministre du Tourisme, Habib Ammar. Le chef du gouvernement a promis de mobiliser les budgets nécessaires pour aider les artisans. Il a considéré que malgré la crise, l’investissement dans ce créneau est très porteur car il s’agit d’un tourisme responsable permettant un développement solidaire. Il a ajouté que ce genre d’investissements correspond à la vision de développement du gouvernement.

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Malgré les difficultés rencontrées et les procédures administratives lourdes, il n’a pas abandonné son rêve. En juillet 2019, il inaugure le nouveau gîte qui se veut une vitrine des produits du terroir. Il propose pour sa clientèle plusieurs activités comme le pédalo, le kayak, l’équitation, des randonnées avec des VTT et un parcours de vie de 650 mètres. Il va y ajouter le paddle, un spa, etc.

Naceur Ayari, fondateur de Dar El Karma.

Sa clientèle est composée à plus de 90% de Tunisiens mais il y a également des européens et des Libyens. Le promoteur du projet explique que le site du gîte est l’un des endroits les plus sécurisés de la région. Il est encerclé par l’oued qui le protège des animaux sauvages. Les 5 gardiens et les caméras de surveillance veillent à ne laisser aucun intrus entrer. Le coût d’investissement du projet s’élève à 1,7 million de dinars.

Maison d’hôtes Couleur Méditerranée

La maison d’hôtes Couleur Méditerranée est implantée sur un site magnifique donnant sur la mer et offrant une vue époustouflante. Le promoteur du projet est un Français, Johnny Antony, qui est un admirateur de la nature de la région de Tabarka.

Il décide il y a quelques années de s’y installer et de créer son propre projet. La maison d’hôtes est composée de 4 chambres avec une capacité de 10 personnes. La clientèle est notamment tunisienne, française, anglaise. Les clients pourront exercer certaines activités comme les randonnées, la plongée, le golf, etc.

Johnny Antony, Couleur Méditerranée.

Dar Ichkeul à Mateur

Le gîte rural Dar Ichkeul, de l’ancien arbitre de football Néji Jouini, a été inauguré le 26 septembre courant par le ministre du Tourisme, Habib Ammar. Il est composé de 7 suites et il envisage une extension de 8 autres suites.

L’entrée en exploitation a eu lieu en mai 2019. Les activités proposées sont l’équitation, les quads, la plaisance marine, etc.

Promoteur d’un nouveau gîte, l’ancien arbitre international de football Néji Jouini se lance dans le tourisme alternatif.

Cérémonie d’inauguration du gîte.

Dar Ichkeul contient également une piscine, un étable de chevaux et un poulailler. Le domaine est entouré de champs d’arbres fruitiers et d’un potager. En effet, la plupart des produits utilisés dans la restauration viennent de la production locale. Le projet contribue à créer plusieurs postes d’emploi comme le jardinier, le cuisinier, le dresseur de chevaux, etc.

Kemel Chebbi

A Gammarth, les travaux du futur hôtel « La Cigale » démarrent en 2021

29 septembre 2020

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Racheté en 2016 par le groupe qatari Majda, l’hôtel Dar Naouar portera, lors de sa renaissance, l’enseigne La Cigale. Outre l’hôtel, d’autres composantes y seront ajoutées pour former tout un complexe luxueux qui devrait voir le jour en 2024.

Les travaux du nouveau complexe touristique qui remplacera l’ancien hôtel Dar Naouar de Gammarth (banlieue nord de Tunis) seront lancés au début de l’année 2021 pour durer 40 mois. L’établissement entrera en exploitation début 2024 selon les prévisions.

Le groupe qatari Majda, qui a racheté cet ancien hôtel que fut Dar Naouar, va miser dans sa future offre sur l’hébergement de luxe sous l’enseigne La Cigale, mais également sur le shopping avec un Mall et un énorme palais de congrès d’une capacité de 4500 personnes, unique en son genre en Tunisie.

Adel Alaya, directeur de Majda Tunisia, et Skander Gharbi, directeur général de La Cigale Tabarka, autre hôtel déjà en exploitation du groupe (photo ci-dessus), ont confirmé à Destination Tunisie que l’hôtel sera composé de suites royales et présidentielles ainsi que d’une soixantaine de villas, dont certaines avec piscines, et un spa.

Adel Alaya, directeur de Majda Tunisia.

En ce qui concerne le Mall, il portera probablement une enseigne française et abritera des marques de luxe, un espace de vie pour les familles et un cinéma de haut niveau.

Skander Gharbi, directeur général de l'hôtel La Cigale Tabarka.

Le complexe sera destiné aux Tunisiens mais aussi aux étrangers voulant passer une nuit ou deux dans un endroit assez luxueux pour leur travail. Il ciblera de même les familles cherchant des produits luxueux et où séjourner une semaine. Le coût d’investissement du projet tournera autour de 300 millions de dollars selon le directeur général de Majda Tunisia.

Extension du parcours de golf à Tabarka

Outre le complexe touristique à Gammarth, le groupe Majda a programmé un autre investissement à Tabarka. Il s’agit en fait du parcours de golf composé de 18 trous. Le groupe envisage donc une extension de 9 trous supplémentaires afin d’atteindre 27 trous au total.

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Il est à rappeler que le Club House de La Cigale a été rénové en 2016. Il accueille chaque année plusieurs championnats de golf. Il est composé aussi de deux terrains de football avec un troisième en préparation.

Le terrain de football de l’hôtel La Cigale Tabarka.

Il est à noter que le terrain de golf de La Cigale Tabarka est classé parmi les meilleurs parcours de golf en Afrique. Il est entretenu quotidiennement par une équipe de 80 employés. Le site donne en même temps sur la mer et la forêt, une spécificité qui n’existe pas dans beaucoup de golfs dans le monde.

K.C

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Vente du Dar Naouar: tempête dans un verre d’eau !

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Nouvelles conditions d’entrée en Tunisie : réponses à toutes les questions que vous vous posez (FAQ)

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28 septembre 2020

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La Tunisie met en place de nouvelles conditions d’accès à son territoire qui entrent en vigueur à compter du 28 septembre 2020. Celles-ci sont dictées par les nouvelles considérations sanitaires consécutives au Covid-19 dans le monde. FAQ.

Je suis un touriste ayant acheté un séjour complet chez un tour-opérateur, quelles sont les conditions auxquelles je suis soumis pour entrer en Tunisie ?

Les touristes ayant acheté un séjour complet (package) chez un tour-opérateur comprenant l’avion, l’accueil à l’aéroport, le transfert puis le séjour à l’hôtel encadrés par une agence de voyage réceptive soumise aux règles du protocole sanitaire tel que fixé par le ministère du Tourisme peuvent entrer en Tunisie quel que soit leur pays et sa classification par couleur.

J’ai acheté un séjour complet auprès d’un tour-opérateur mais nous voyageons sur un vol régulier et non pas charter. Cela pose-t-il problème ?

Les touristes ayant acheté un séjour complet (package) chez un tour-opérateur bénéficient des mêmes règles aussi bien quand ils voyagent sur un vol charter que sur un vol régulier dont les billets ont été payés par le tour-opérateur (bloc sièges).

Je suis un touriste ayant acheté un séjour complet en Tunisie ; comment me déplacer ?

La condition obligatoire est de suivre le parcours mis en place par l’agence de voyage réceptive qui applique le protocole sanitaire en vigueur et qui vous accueillera dès l’aéroport. Pour les sorties de l’hôtel (visites de musées, souks…), elles sont soumises au cohorting.

Je suis un touriste ayant acheté un billet d’avion et un hébergement séparément sur Internet (ou en agence). Dans quelle catégorie de voyageur suis-je classé ?

Les touristes achetant leur billet d’avion séparément de leur hébergement hôtelier sont considérés comme voyageurs individuels et ne peuvent prétendre à figurer dans la même catégorie que les touristes venant via tour-opérateurs. Ils doivent par conséquent se référer aux conditions correspondant au classement par couleur de leur pays de résidence.

Je viens en Tunisie d’un pays classé ORANGE mais je dois faire une escale de quelques heures dans un pays classé ROUGE. A l’arrivée, quelles seront les mesures qui seront appliquées ?

Le pays de résidence habituelle sert de référence et non pas le pays de transit si vous n’y avez pas passé plus de 24h. Vous serez donc soumis aux règles des pays classés ORANGE.

Je réside dans un pays classé ROUGE, je veux venir à titre individuel en Tunisie, est-ce possible ?

Pour les voyageurs individuels provenant d’un pays ROUGE, les seules conditions pour entrer en Tunisie sont: que vous ayez la nationalité tunisienne, ou que votre conjoint soit Tunisien, ou que vous résidiez en permanence en Tunisie ou que vous soyez diplomate accrédité officiellement. En dehors de ces conditions, vous ne serez malheureusement pas accepté à l’embarquement d’un vol pour la Tunisie.

Le test PCR est-il exigé en Tunisie ? A partir de quel âge ? Quel est son délai de validité ?

Toute personne, âgée de 12 ans et plus, arrivant en Tunisie en tant que voyageur individuel, doit obligatoirement présenter un test PCR négatif à l’embarquement dans le pays de départ (daté de 120h au max à l’arrivée) et ce, quelle que soit sa nationalité ou le classement de son pays de résidence.

Pour en savoir plus.

Si je n’ai pas de test PCR, est-ce que je peux embarquer dans un avion à destination de la Tunisie ?

Si vous voyagez à partir d’un pays où le test PCR est disponible, vous êtes obligatoirement tenu de le présenter. Sur instruction de la direction générale de l’Aviation civile tunisienne, les compagnies aériennes sont habilitées à refuser tout passager ne disposant pas de test. Tout éventuel passager arrivé en Tunisie sans test PCR sera systématiquement refoulé ou placé en confinement obligatoire à la charge de la compagnie aérienne le temps de lui trouver un vol de retour.

Dans le pays d’où je viens, il n’y a pas de test PCR possible ; comment dois-je faire pour entrer en Tunisie ?

Il y a une exception pour les pays qui ne disposent pas de test PCR. Avant le départ, vous devrez signer un engagement stipulant que vous acceptez, à l’arrivée, d’être soumis systématiquement à un confinement de 3 jours minimum. Vous devrez également présenter un voucher de réservation dans un hôtel spécifiquement dédié au confinement à votre charge.

Les services du ministère de la Santé feront ensuite le déplacement pour vous tester. Si le résultat est négatif, vous pourrez quitter l’hôtel pour aller vous confiner volontairement à domicile ou dans n’importe quel hôtel de votre choix.

J’ai une urgence absolue pour venir en Tunisie et je n’ai pas eu le temps de faire le test PCR. Comment procéder ?

La situation de force majeure (décès…) est soumise à une autorisation spéciale des autorités concernées : le voyageur devra présenter des justificatifs en bonne et due forme à la compagnie aérienne au moment de l’embarquement. Celle-ci aura la charge de transmettre à l’arrivée ces documents à la direction de l’aéroport. Cette procédure vaut aussi pour les passagers dont le délai de rigueur de 120h du test PCR aurait été dépassé en raison de circonstances exceptionnelles.

Dois-je remplir une fiche sanitaire pour entrer en Tunisie ?

La fiche sanitaire manuscrite vient d’être remplacée par une application mobile sur laquelle vous devrez introduire l’ensemble des données qui vous seront demandées. Tout voyageur doit, avant d’embarquer pour la Tunisie, obligatoirement s’inscrire sur la plate-forme E7mi Border accessible en 3 langues (français, anglais, arabe) à l’adresse suivante: https://app.e7mi.tn et disposer sur son téléphone portable des données qui en découlent sur l’application http://e7mi.tn/e7mi-border.apk. Les compagnies aériennes l’exigeront pour autoriser l’embarquement du passager.

En combien de couleurs la Tunisie classe-t-elle les pays étrangers et selon quels critères ?

Le ministère de la Santé en Tunisie établit régulièrement un classement des pays du monde entier par couleur en fonction de leur niveau épidémiologique face au Covid-19. Cette liste est régulièrement mise à jour et comprend 4 catégories de couleurs :

-Pays classés VERT : considérés à faible risque épidémiologique.

-Pays classés ORANGE : considérés à risque épidémiologique modéré.

-Pays classés BLEU : pays dits de voisinage soumis aux mêmes conditions que les pays classés ORANGE indépendamment de leur situation épidémiologique

-Pays classés ROUGE : considérés à haut risque épidémiologique

Quels sont les pays classés VERT dans le zonage par couleur mis en place par la Tunisie ?

Je viens d’un pays classé VERT, quelles sont les conditions pour entrer en Tunisie ?

En tant que voyageur individuel, vous devez présenter un test PCR négatif de moins de 120h.

Vous êtes appelé à un confinement recommandé à domicile ou dans un hôtel de votre choix pour une période de 7 jours.

Quels sont les pays classés ORANGE dans le zonage par couleur mis en place par la Tunisie ?

Je viens d’un pays classé ORANGE, quelles sont les conditions pour entrer en Tunisie ?

En tant que voyageur individuel, vous devez présenter un test PCR négatif de moins de 120h.

Vous êtes par ailleurs soumis à un confinement volontaire à domicile ou, à défaut, dans n’importe quel hôtel pour une période de 14 jours au minimum. Cependant, dès le 5e jour, vous pouvez effectuer un test PCR. S’il s’avère négatif, vous pourrez quitter votre lieu de confinement le 7e jour.

Votre séjour à l’hôtel ainsi que le test PCR sont à votre charge. Une réservation hôtelière ou un titre de propriété en Tunisie sera exigé pour les non-Tunisiens au départ.

Un engagement de confinement écrit est par ailleurs exigé pour tous, y compris les Tunisiens.

Quels sont les pays classés BLEU dans le zonage par couleur mis en place par la Tunisie ?

Je viens d’un pays classé BLEU, quelles sont les conditions pour entrer en

Tunisie ?

Les conditions sont exactement identiques que celles d’un pays ORANGE (la différence réside dans le niveau de risque épidémiologique qui n’est pas le même dans les pays de cette catégorie).

En tant que voyageur individuel, vous devez présenter un test PCR négatif de moins de 120h.

Vous êtes par ailleurs soumis à un confinement volontaire à domicile ou, à défaut, dans n’importe quel hôtel pour une période de 14 jours au minimum. Cependant, dès le 5e jour, vous pouvez effectuer un test PCR. S’il s’avère négatif, vous pourrez quitter votre leur lieu de confinement le 7e jour.

Votre séjour à l’hôtel ainsi que le test PCR sont à votre charge. Une réservation hôtelière ou un titre de propriété en Tunisie sera exigé pour les non-Tunisiens au départ.

Un engagement de confinement écrit est par ailleurs exigé pour tous, y compris les Tunisiens.

Quels sont les pays classés ROUGE dans le zonage par couleur mis en place par la Tunisie ?

Je viens d’un pays classé ROUGE, quelles sont les conditions pour entrer en Tunisie ?

Seuls sont autorisés à entrer sur le territoire: les Tunisiens, leur conjoint étranger, les résidents permanents (ou justifiant d’un titre de propriété dans le pays) et les diplomates. A l’arrivée en Tunisie, ces voyageurs sont soumis à un confinement obligatoire de 14 jours dans un hôtel spécifiquement dédié. Cependant, entre le 5e et le 7e jour, ils peuvent effectuer un test PCR. S’il s’avère négatif, ils peuvent quitter leur lieu de confinement le 7e jour. Le séjour à l’hôtel est à la charge du voyageur tandis que le coût du test est pris en charge par le ministère de la Santé.

Je suis soumis à un confinement obligatoire, où et comment réserver un hôtel spécifique et quelles sont les conditions de séjour ?

Une quinzaine d’hôtels à Tunis, Hammamet, Sousse, Monastir, Sbeïtla, Djerba et Tozeur sont habilités à héberger les passagers individuels en provenance des pays classés ROUGE. Cependant, vous avez obligation de réserver votre hébergement avant votre départ, le voucher vous sera exigé à l’embarquement du vol.

La période de confinement se fait en chambre pendant au moins 7 jours et vous n’avez pas le droit de la quitter. Le ménage est également à votre charge, l’hôtel vous fournissant le matériel nécessaire. Les repas sont assurés par l’hôtel et vous sont déposés devant votre chambre.

Liste des hôtels dédiés au confinement en Tunisie et contacts de réservation.

Je suis soumis à un confinement volontaire mais je n’ai pas de résidence en Tunisie. Quelles sont les conditions ?

Vous devez obligatoirement fournir un voucher de réservation à l’embarquement. Le choix de l’hôtel est libre (voir liste des hôtels en Tunisie par régions – sous réserve de disponibilité)

©Destination Tunisie

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Tunisair Express annonce la reprise de ses vols sur Tozeur

27 septembre 2020

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Les travaux d’entretien de l’aéroport étant achevés, Tunisair Express va pouvoir reprendre la desserte de Tozeur au départ de Tunis.

C’est une réouverture qui tombe à point avec la haute saison touristique dans la région du Djérid. Après des travaux de rénovation qui avaient fait couler beaucoup de salive car jugés inadéquats par les professionnels du tourisme de la région à cause de son timing, l’aéroport Tozeur-Nefta reprend du service. Dans la foulée, la compagnie Tunisair Express va donc pouvoir reprendre l’exploitation de la ligne aérienne Tunis-Tozeur.

A compter du 1er octobre, le transporteur aérien assurera en effet deux vols par semaine tous les jeudis et dimanches confirme Tunisair Express dans un communiqué.

« Le choix des jeudis et dimanches en tant que jours d’opération des vols est dicté par les attentes commerciales des tour-opérateurs internationaux et des agences de voyages locales, particulièrement durant la haute saison touristique qui s’étend dans cette région entre l’automne et le printemps » explique la compagnie.

En dépit d’une situation touristique extrêmement morose, la compagnie se repositionne sur cette destination « dans le cadre de la mission de Tunisair Express de désenclavement des régions, de même qu’elle s’inscrit dans sa démarche habituelle de soutien indéfectible au secteur touristique et notamment au tourisme saharien dans la région du sud-ouest » ajoute le communiqué.

La compagnie a reçu au cours du dernier trimestre 2019 deux nouveaux appareils totalement neufs de type ATR 72-600 de nouvelle génération avec lesquels elle opérera sur l’axe Tunis-Tozeur qui s’ajoute à ses autres lignes habituelles domestiques et internationales de voisinage.

Dans le contexte qui prévaut, Tunisair Express rappelle que ses passagers sont soumis aux règles dictées par le Covid-19, soulignant « la nécessaire application stricte du protocole sanitaire en vigueur durant toute la phase du voyage et notamment le port obligatoire du masque conformément aux réglementations actuelles dans le souci de protéger ses voyageurs ainsi que son personnel navigant et au sol ».

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Journée mondiale du Tourisme : une dizaine de gîtes ruraux et maison d’hôtes honorés

27 septembre 2020

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Hichem Mechichi veut miser sur le tourisme solidaire et rural afin de dynamiser les régions sous-développées du pays.

Une dizaine de promoteurs de gîtes ruraux et de maisons d’hôtes ont été honorés le 26 septembre par le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, et le ministre du Tourisme, Habib Ammar, au siège du ministère à l’occasion des célébrations de la Journée mondiale du Tourisme cette année sous le signe « Le tourisme rural et son rôle dans la consolidation du développement régional durable ».

Le chef du gouvernement a expliqué ce choix d’honorer le tourisme alternatif en général et rural en particulier par son importance dans le développement durable des régions intérieures du pays. Il a considéré que le tourisme rural correspond parfaitement au concept du développement solidaire. « Chaque entité touristique permet de créer une dynamique autour d’elle de façon à changer et à améliorer la vie des habitants de la région », a-t-il expliqué. Habib Ammar a, de son côté, indiqué que par cette action, l’actuel gouvernement veut accorder une attention particulière au tourisme alternatif et rural en vue de dynamiser les régions en sous-développement.

Journée nationale du tourisme rural

Hichem Mechichi a décrété par la même occasion le 26 septembre de chaque année comme Journée nationale du tourisme rural. Il a estimé ainsi donner une nouvelle impulsion au tourisme solidaire tout en s’engageant à aider et à encourager les investisseurs dans ce secteur.

Les projets choisis par être honorés apportent une importante plus-value aux régions où ils sont installés. Ils exploitent le potentiel de leur région sans pour autant changer ou modifier leurs caractéristiques et leur nature.

Dar Chennoufi au Kef:

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Dar Chennoufi est installée dans la région du Kef. Les promoteurs de cet investissement veulent mettre en valeur le tourisme vert rural. Le prix a été remis à Raoudha Chennoufi.

Dar Sidi Abdallah au Kef:

Dar Sidi Abdallah est un gite rural implanté dans un verger de trois hectares. Elle est à trois kilomètres de la ville du Kef. Le prix a été remis à Noureddine Mansouri.

Le Gîte du Pêcheur à Haouaria, Nabeul:

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Le gîte rural « Le Pêcheur » est installé au milieu d’une orangeraie et à deux pas de la mer à Haouaria. Le prix a été remis à Issam Miladi.

Domaine des Citronniers à Nabeul:

Le Domaine des Citronniers est un gite rural dans la région de Somâa à Nabeul. Il propose plusieurs activités comme l’équitation et autres. Le prix a été remis à Tarek Berrached.

Dar Ichkeul à Mateur:

Dar Ichkeul est un gite rural de charme en pleine nature à quelques minutes du centre de la ville de mateur et à 45 minutes de l’aéroport international de Tunis. Le prix a été remis à Néji Jouini.

Dar El Karma à Tabarka:

Le gîte se situe à quelques kilomètres de Tabarka limité par l’oued El Kébir et l’ancien passage de la rivière l’entoure pratiquement de tous les côtés. Le prix a été remis à Mohamed Naceur Ayari.

Dar Ben Abdallah à Houaria:

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La maison d’hôtes Dar Ben Abdallah est située entre la ville de Korbous et El Haouaria. Elle offre un exceptionnelle et un mariage entre mer et forêt montagne. Le prix a été remis Mohamed Ben Abdallah.

Le Grand Vert à Ben Arous:

Le gite rural se situe à Sidi Salem El Garci à Mornag, une région montagneuse très riche en plantes aromatiques et des pistes de randonnées féeriques. Le prix a été remis Hiba Ben Rhouma.

Dar Khédija à Boussalem:

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Dar Khedija est un gîte rural et table d’hôtes installée sur la route de Balta à Bou Salem. Le prix a été remis à Mohamed Mrabet.

Dar Zitouna à Sousse:

Dar Zitouna est un hôtel Ecolodge situé à Sidi Bouali à Sousse. Le prix a été remis à Safouane Faroukh.

Code couleurs par pays : les exceptions qu’il faut connaître pour voyager en Tunisie

25 septembre 2020

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Les voyages touristiques à forfait restent toujours possibles en Tunisie pour toutes les nationalités, indépendamment du pays de provenance et de son classement par couleur mais selon certaines conditions.

Le ministère de la Santé a publié un communiqué aujourd’hui 25 septembre dans lequel il explique que le nouveau classement des pays en fonction de leur infectiosité ne concerne pas les voyages touristiques à forfait.

Ceux-ci sont soumis toujours à des protocoles spécifiques. En d’autres termes, les touristes via tour-opérateurs bénéficient du régime en application, à savoir le cohorting obligatoire et strictement encadré par l’agence réceptive.

Le ministère a de même indiqué que les mesures en vigueur actuellement en ce qui concerne les trois pays : la France, l’Italie et Malte, seront toujours les mêmes sans aucun changement pour les voyageurs individuels.

En d’autres termes, ces trois pays sont régis par les règles en vigueur pour les pays classés Orange.

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Il s’agit de présenter un test négatif pour tout voyageur individuel provenant de l’un de ces pays avec l’application d’un auto-isolement pendant une période variant entre 7 et 14 jours selon les cas ainsi que le durcissement des opérations de contrôle par les services concernés.

Par rapport aux pays voisins : l’Algérie et la Libye, le ministère de la Santé a rappelé que des mesures spécifiques ont été bel et bien préparées mais qui seront appliquées dès la réouverture des frontières avec eux et la reprise des voyages entre la Tunisie et ces deux pays.

Nouveau classement des pays par couleur: l’Europe et le Moyen Orient dans le rouge (article remis à jour)

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24 septembre 2020

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La 2e vague de Covid-19 qui secoue actuellement l’Europe mais aussi le Moyen Orient a entraîné un changement dans le classement par couleur des pays en fonction de leur taux d’infectiosité. Un grand nombre parmi ceux entretenant des relations de voyages fréquentes avec la Tunisie est désormais dans le ROUGE.

C’est un nouveau coup dur pour les voyageurs individuels: le ministère de la Santé vient d’annoncer qu’un nouveau classement des pays par couleur entre en vigueur à compter du 28 septembre courant. Celui-ci intègre un grand nombre de nouveaux pays dans la catégorie ROUGE, mais sans pour autant remettre en question les voyages à forfait qui demeurent exemptés des exigences en vigueur, notamment pour les touristes arrivant via tour-opérateurs sous réserve d’application stricte du protocole sanitaire en vigueur.

PRINCIPAUX PAYS CLASSES: ORANGE (pour les voyageurs individuels, confinement à domicile à l’arrivée en Tunisie pendant 7 jours si test PCR négatif, sinon 14 jours):

Europe: Allemagne, Biélorussie, Bulgarie, Estonie, Finlande, Islande, Grèce, Norvège, Pologne, Serbie, Slovaquie.

Long-courrier/Afrique: Afrique du Sud, Sénégal, Canada, Cuba, Gambie, Indonésie, Japon, Jordanie, Suède.

PRINCIPAUX PAYS CLASSES: BLEU (pour les voyageurs individuels, confinement à domicile à l’arrivée en Tunisie pendant 7 jours si test PCR négatif, sinon 14 jours):

Europe: Italie, France, Malte

Pays frontaliers: Algérie, Libye

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PRINCIPAUX PAYS CLASSES: ROUGE (pour les voyageurs individuels, confinement dans un hôtel à l’arrivée en Tunisie pendant 7 jours si test PCR négatif, sinon 14 jours):

Europe: Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Hongrie, Irlande, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Suisse, Tchéquie, Turquie, Ukraine.

Afrique/Moyen-Orient: Arabie Saoudite, Bahreïn, Egypte, Emirats, Irak, Iran, Koweït, Liban, Maroc, Qatar, Oman, Taiwan.

Amériques : Tous les pays sauf: Canada, Guatemala, Uruguay, Venezuela et Cuba.

PRINCIPAUX PAYS CLASSES: VERT (pas de confinement à l’arrivée en Tunisie):

Afrique: Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, 3 Guinée, Mauritanie, Mali, Niger, Nigeria.

Long-courrier: Australie, Chine (y compris Hong Kong et Macao), Malaisie, Singapour.

« 80% des agences de voyages ne passeront pas le cap du 31 octobre », prévient le président de la FTAV

23 septembre 2020

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Sans activité ni clients, les agences de voyages en Tunisie se disent vouées à une mort certaine à court ou à moyen terme. Une enquête récente de leur syndicat patronal, la FTAV, révèle que 80% d’entre-elles n’auront pas la capacité financière de tenir au-delà de deux mois, 18% ont encore la possibilité de résister encore deux à trois mois, tandis que seules 2% pourront aller au-delà des 3 mois. Explications de Jabeur Ben Attouch, président de la FTAV.

En pleine tourmente sanitaire, les agences de voyages ont-elles bénéficié des aides promises par l’Etat ?

6 mois après le début de la crise Covid, nous en sommes toujours au point de départ ! Après les multiples demandes, les réunions, les négociations avec les ministères, nous continuons de tourner autour du pot (exception faite des décrets émis par la présidence du gouvernement pendant la période de confinement).

Nous avions malgré tout une lueur d’espoir dans la reprise du tourisme, mais malheureusement, nous avons été rattrapés par la réalité sanitaire. Maintenant, si l’Etat n’intervient pas, dans les deux à trois mois, le secteur sera déclaré en faillite avec ses conséquences notamment sociales. Nous avons le sentiment d’avoir été bernés par les promesses.

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Nous venons de réaliser une enquête sur l’impact du Covid-19 sur le secteur des agences de voyages. Les résultats sont édifiants et montrent toute la détresse de notre secteur qui emploie, entre permanents et saisonniers, environ 20.000 personnes. 28% d’entre-elles ont perdu leur emploi, ce qui correspond à peu près à 6000 personnes et ce uniquement au cours des 6 derniers mois.

Quelles sont les grandes lignes que l’enquête a révélé ?

Les agences de voyages ont donné leurs chiffres. On a beaucoup parlé de l’aide de 200 dinars octroyée en avril et en mai. 71% des agences ne l’ont pas reçue, ce qui montre le degré de « sérieux » de cette aide, à tel point que certains employés en sont arrivés à douter de la crédibilité de leur employeur.

Les professionnels ne peuvent plus assumer leurs dus auprès de la CNSS. D’où la demande de reporter le versement des cotisations sociales des troisième et quatrième trimestre 2020 ainsi que celles des deux premiers trimestres 2021.

De combien les agences de voyages ont-elles besoin pour survivre et passer le cap actuel ?

Sur les 268 agences de voyages qui nous ont répondu dans l’enquête, le montant demandé est de 41,9 MD de prêt. Sauf que cela ne représente que le cinquième des besoins réels si l’on considère que le secteur en Tunisie compte près de 1300 agences, entre celles affiliées à la FTAV (754) et celles qui ne le sont pas.

Pourquoi jusqu’à présent les crédits n’ont-ils pas été débloqués par les banques selon vous ?

Depuis juillet dernier, et en dépit de l’accord intervenu sur les 2 points de bonification accordés ainsi que le taux d’intérêt de 1,75% convenu, nous attendions la signature entre la Sotugar et les banques qui devait intervenir pour garantir les crédits. Sauf que les banques ont contesté certains articles de l’accord, ce qui fait que le dossier doit de nouveau revenir au ministère des Finances. L’Etat ne peut pas forcer les banques à accepter et notamment les banques privées. Ceci m’amène à me poser une question directe : y a-t-il un sentiment de responsabilité chez les concernés ?

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Vous avez également évoqué à maintes reprises la question du leasing et de votre volonté de reporter les échéances de paiement.

En 2019, le secteur touristique a enregistré une belle embellie, ce qui a encouragé les agences de voyages à investir dans du matériel roulant neuf. Sauf que la crise du Covid a tout bouleversé. L’arrêt total d’activité les empêche de pouvoir payer leurs traites auprès des compagnies de leasing. Nous avions obtenu dans un premier temps un moratoire jusqu’à septembre, comptant sur une reprise du tourisme en été. Il n’en fut rien bien évidemment, ce qui nous oblige aujourd’hui une nouvelle fois à demander un rééchelonnement des échéances de leasing jusqu’à la fin 2021. Sauf que les sociétés de leasing sont elles-mêmes des intermédiaires dépendant du bon vouloir des banques qui ne l’entendent pas de cette oreille.

Qu’en est-il des agences billettistes et de leurs rapports avec les compagnies aériennes ?

Là encore, les chiffres sont alarmants. Suite à l’annulation des vols en mars 2020, les compagnies aériennes sont redevables de près de 15 MD aux agences de voyages pour les billets émis mais non utilisés par les passagers. La moitié de cette somme est chez Tunisair, l’autre chez les compagnies aériennes étrangères. Ce montant concerne les vols réguliers et je ne parle pas des charters (notamment la Omra en attente).

Ce que nous demandons aujourd’hui au ministère des Finances, c’est de lever les frais automatiques générés par les cautions IATA auprès des banques et qui atteignent actuellement 700.000 dinars par mois, ce qui est énorme. C’est une économie qui profiterait aux agences de voyages billettistes, mais seul l’Etat tunisien peut l’ordonner car l’IATA maintient sa position sur ces cautions en dépit de l’effondrement de la vente de billets d’avion dans les agences.

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Ce qui nous inquiète également, c’est le risque de faillite des compagnies aériennes qui sont très mal en point actuellement, y compris Tunisair. La disparition de l’une d’entre-elles signifierait pour les agences billettistes la perte définitive des montants dûs.

Y a-t-il moyen de sauver les agences de cette mort annoncée ?

Nous avons proposé aux différentes autorités un plan en 12 points. Il va de soi que si les crédits bancaires sont accordés (ce sont des crédits et non pas des dons), la situation sera moins grave. Cependant, il s’agit aussi de mettre en oeuvre les décisions et les mesures d’accompagnement promises sur 6 mois et qui s’avèrent maintenant insuffisantes.

On demande également à ce que la plate-forme entreprise.finances.gov.tn soit rouverte aux agences de voyages qui ne s’étaient pas inscrites (car celles-ci avaient espoir d’une reprise rapide de l’activité). Elles demandent elles aussi de bénéficier des aides de l’Etat. Nous souhaiterions par ailleurs un report des échéances fiscales et de CNSS au moins pour 12 mois, de lever provisoirement les poursuites fiscales en cours et l’exonération de la TVA sur les mois d’août et de septembre. Il y a aussi des demandes que nous avons soumises concernant la retraite anticipée à 55 ans, d’une loi sur la baisse des baux de loyers pour les agences de voyages, etc.

Au niveau de la FTAV, nous continuons malgré tout à œuvrer à soutenir les agences de voyages dans cette situation de crise et continuons de croire que l’agent de voyage a un rôle à jouer dans le contexte sanitaire actuel. Etant donné que nous devons cohabiter avec le virus, il faudra nous adapter à l’avenir. Les médecins et le corps médical joueront leur rôle sur le plan médical, la police et la douane joueront le leur au niveau sécuritaire, et les agences joueront leur rôle sur le plan de l’encadrement et du transport des voyageurs, qu’ils soient touristes ou individuels. Nous allons soumettre un projet dans ce sens au gouvernement, mais aussi à l’IATA, à l’OMS, à l’OMT, à l’ECTAA, etc. Nous aurons l’occasion d’en reparler.

Propos recueillis par Hédi HAMDI

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Officiel: le salon Top Resa Paris 2020 annulé

15 septembre 2020

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Pas de Top Resa cette année. Le salon professionnel du tourisme, officiellement devenu IFTM, a été annulé pour raisons sanitaires.

Ce n’est une surprise pour personne. L’édition 2020 du salon Top Resa Paris tombe à l’eau. Ses organisateurs avaient tenté de le décaler au mois de novembre dans l’espoir d’une embellie sur le front de la crise sanitaire du Covid-19.

Peine perdue, le salon ne pourra pas avoir lieu. La prochaine édition a été annoncée pour 2021 du 28 septembre au 1er octobre.

Lire aussi:

Le Salon IFTM Top Resa en sursis

Karim Guediche, nouveau DGA de Tunisair

14 septembre 2020

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A compter du 11 septembre 2020, Karim Guediche est nommé directeur général adjoint commercial par intérim de Tunisair en cumul de son autre fonction, en l’occurrence celle de directeur central du Produit.

Sa nomination a été actée par Belgacem Tayaa, actuel administrateur délégué de la compagnie publique.

Il est à rappeler que les deux postes de DGA chez Tunisair ainsi que celui de PDG sont vacants dans l’attente de la prochaine assemblée générale extraordinaire de la compagnie qui doit se tenir le 30 septembre et qui devrait décider d’un changement dans son mode de gouvernance.

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« Préface », nouvelle escale touristique et culturelle à Sousse

11 septembre 2020

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C’est un centre culturel privé. Il ouvre ses portes à compter d’aujourd’hui à Sousse. L’exposition de tableaux qu’il abrite vaut à elle seule le détour.

Sur l’avenue du 14 Janvier à Sousse-Khezama, un nouveau centre culturel privé baptisé « Préface » accueille à partir d’aujourd’hui ses visiteurs. Sur 500 m² et deux niveaux, cet espace propose plusieurs activités dont certaines pourront sans aucun doute retenir l’attention d’une clientèle touristique férue d’art et de culture tunisienne, mais aussi d’artisanat.

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« Préface », c’est tout d’abord un site d’exposition d’arts plastiques. Déjà et pour son inauguration, les murs de l’espace sont garnis par de petites et grandes œuvres de l’artiste Amir Chelly, mais aussi d’Irane Ouanes, Sinda Belhassen ou encore Ymen Berhouma. Jeunes talents en herbe ou artistes avérés, toujours est-il que les tableaux exposés sont clairement qualitativement sélectionnés.

Par ailleurs et dans le but de soutenir les artisans créateurs, un concept-store leur permettra d’exposer et de vendre leurs productions, souvent faites mains et susceptible d’être encouragée.

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Au même niveau du centre, un petit coin café-restauration permettra aux visiteurs de se désaltérer ou de reprendre des forces après avoir consulté les ouvrages également mis en vente d’auteurs locaux, dont Abdelaziz Belkhodja qui a ouvert le bal avec plusieurs de ses publications aux côtés d’autres auteurs.

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On notera également au sous-sol la petite salle de projection qui a été aménagée et destinée à visionner notamment des courts-métrages réalisés par de jeunes cinéastes en herbe, projections souvent suivies de débat comme les affectionnent les amateurs du genre.

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Anissa Lamiri, maîtresse des lieux, admet qu’il a fallu beaucoup d’amour pour monter ce projet. Et beaucoup de patience également puisque « Préface » a mis deux ans pour voir le jour. Elle sera en tout cas épaulée par Habib Trabelsi en qualité de directeur eu égard au vaste périmètre culturel dans lequel il évolue et au relationnel avéré qu’il détient dans le secteur.

L’espace sera en tout cas une manière pour les touristes de découvrir un pan de la riche activité culturelle locale qui ne leur est pas toujours rendue accessible. Il a d’ailleurs l’avantage de situer sur un axe de circulation important et qui ne manquera pas de passer inaperçu.

K.C

Anissa Lamiri: « A travers les meubles, la déco et l’aménagement, nous nous sommes rapprochés plus du mood des maisons d’hôtes que de celui des centres culturels ou des cafés ».

Habib Trabelsi: « La salle de cinéma permettra de présenter des courts-métrages, notamment ceux faits par des jeunes tunisiens suivis de débats »

Tunisair: vers un changement de son mode de gouvernance

9 septembre 2020

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Actuellement sans son PDG ni ses directeurs généraux adjoints, le transporteur national Tunisair devrait voir son mode de gouvernance modifié pour aller vers un nouveau statut séparant les prérogatives et les tâches confiées au conseil d’administration et celles accordées au directeur général.

Tunisair tiendra une assemblée générale extraordinaire le 30 septembre courant portant sur l’amendement de son statut actuel et le changement de la composition de son conseil d’administration. Il s’agira tout d’abord de désigner deux membres indépendants avec un représentant des petits porteurs parmi les membres du conseil d’administration sans pour autant changer leur nombre (12).

Parmi les autres changements qui seront proposés lors de l’AGE, on notera la réduction du nombre de représentants de l’Etat dans la composition du conseil d’administration passant de 7 à 5 membres. Par ailleurs, le président du conseil d’administration devra être élu parmi ces derniers. Quant à ses prérogatives, il se chargera de proposer l’ordre du jour des réunions du conseil d’administration et d’inviter ses membres à se réunir. Il veillera en outre au bon déroulement de ses réunions, de même qu’il proposera l’ordre du jour des assemblées générales des actionnaires.

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Le directeur général, quant à lui, devra être une personne physique choisie en dehors des membres du conseil d’administration pour une période prédéterminée. Cependant, le conseil pourra mettre un terme à ses fonctions. Il assistera aux réunions du conseil d’administration sans avoir le droit de voter.

Il est à noter dans ce même registre que le directeur général ne pourra pas exercer ses fonctions qu’après la délégation de ses pouvoirs nécessaires par le conseil d’administration. Cependant, il devra jouir de pouvoirs étendus pour qu’il puisse gérer toutes les situations au nom de la société, sauf ceux accordés explicitement aux assemblées générales des actionnaires, au conseil d’administration et à son président.

Depuis le limogeage de l’ancien PDG en juillet dernier, la compagnie nationale est dirigée provisoirement par Belgacem Tayaa, sachant par ailleurs que les postes de directeurs généraux adjoints sont eux-aussi vacants, le premier ayant été nommé à l’étranger (représentant pour l’Allemagne) et le second à un autre poste de responsabilité (PDG de la SNCFT).

K.C

Salons touristiques: Moscou a eu lieu, l’ONTT annule Rimini, Top Resa en sursis

9 septembre 2020

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Les organisateurs de salons spécialisés ne sont pas épargnés par la crise du Covid-19 qui ne s’atténue pas. Les participants sont eux aussi frileux face à la conjoncture sanitaire.

Le salon du tourisme de Moscou (8-10 septembre au Skolkovo Innovation Center) a ouvert ses portes hier en dépit de la crise sanitaire mondiale. Plusieurs destinations ont participé par des stands à l’instar de l’Espagne, de la Chine, de Cuba ou encore de la Bulgarie. Par contre, aucun tour-opérateur n’y a exposé. L’ONTT n’a pas pris de stand à l’événement mais l’un de ses représentants était sur place.

Photo: KBF

Sur le marché italien, l’ONTT a décidé de faire l’impasse cette année sur le salon touristique TTG Incontri. Connu sous le nom de salon de Rimini (du nom de la cité qui l’accueille), il est prévu que la 57e édition se déroule du 14 au 16 octobre. En dépit de son importance pour la Tunisie, l’ONTT a officiellement annoncé qu’il n’y participera pas pour des raisons sanitaires.

En France, le salon IFTM Top Resa, décalé au mois de novembre 2020 (du 17 au 20, Porte de Versailles), pourrait également être annulé en raison de la situation sanitaire qui prévaut dans le pays. Les événements réunissant plus de 5000 personnes y étant actuellement interdits au moins jusqu’au 30 octobre. Les organisateurs du salon se prévalent d’un total de 34.000 visiteurs (statistiques 2019).

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B2Bpay for Travel : une révolution développée par Cyberesa

8 septembre 2020

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Le spécialiste des solutions e-tourisme annonce le déploiement de nouveaux services destinés à apporter une nouvelle dynamique commerciale à ses partenaires.

Après le lancement de sa nouvelle solution Online Express Check-in sur le marché en août dernier, Cyberesa annonce la réussite de son premier test de paiement par carte bancaire via API XML dans le cadre d’un projet pilote impliquant la Banque de Tunisie, Monétique Tunisie et le groupe El Mouradi Hotels.

Il s’agit d’une solution qui permettra aux hôtels de lancer des actions commerciales exclusives (promotions de type remise, Early Booking, types de chambres NRF non remboursables / non modifiables…) à l’attention de leur réseau de vente tout en exigeant le paiement immédiat par carte bancaire des réservations profitant de ces rabais.

« A notre humble avis, cette solution va révolutionner le modèle de distribution actuel puisqu’elle permettra aux hôtels de proposer des concessions sur leurs prix de vente contre un paiement immédiat permettant d’alimenter leur trésorerie par ces temps difficiles, et représente, par la même occasion, une opportunité pour les distributeurs (OTA, grossistes en ligne) d’accéder à des tarifs exclusifs et avantageux améliorant ainsi leur compétitivité et leur positionnement sur le marché » indique Wassim Ghliss, directeur général de la société.

« Nous sommes probablement aux prémices d’un changement majeur dans les relations B2B entre hôtels et distributeurs dans la région, poussée encore une fois par des innovations technologiques powered by Cyberesa » ajoute-t-il en conclusion.

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Hôtels dédiés au confinement en Tunisie: mise à jour de la liste

8 septembre 2020

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La liste des hôtels agréés pour loger des clients arrivés de l’étranger et soumis au confinement obligatoire s’enrichit d’établissements supplémentaires en ce mois de septembre 2020 et notamment sur la capitale.

Le nombre d’hôtels agréés par les autorités tunisiennes pour recevoir des clients en confinement obligatoire et qui appliquent le protocole sanitaire en vigueur a été revu. Ceux-ci sont habilités à héberger les voyageurs arrivés en Tunisie en provenance de pays classés ROUGE (à taux d’infectiologie au Covid-19 élevé).

A noter que le confinement se fait en chambre et que les clients n’ont pas le droit de la quitter durant la période de leur séjour.

Le ménage doit être assuré par les clients eux-mêmes qui trouveront dans les chambres tout le matériel nécessaire.

Les repas sont fournis par l’hôtel et déposé à la porte de la chambre trois fois par jour.

Durée de confinement: à l’issue du 6e jour, les autorités sanitaires viennent à l’hôtel pour effectuer un test PCR. Si le résultat est négatif, le client peut quitter les lieux librement à compter du 7e jour. Le coût du test est pris en charge par l’Etat pour les Tunisiens (et/ou leur conjoint même d’autre nationalité) venus des pays classés ROUGE.

Les personnes venant de pays classés ORANGE et n’ayant pas de domicile pour se confiner à titre volontaire peuvent le faire dans l’un de ces hôtels dans les mêmes conditions. Cependant, le coût du test PCR le 6e jour est à la charge du voyageur.

TUNIS & BANLIEUES:

Africa (centre ville):
5 étoiles -Single en PC: 212,500 DT par nuitée -Double en PC: 324,600 DT par nuitée- Triple en PC: 487 DT par nuitée- taxes et transfert aéroport compris. Minimum de séjour : 7 jours
Tél réservations: 71 347 477
Mail : res.africa@elmouradi.com

Carlton (centre ville):
3 étoiles – Prix : 175 DT HT single/210 DT HT double
Tél réservations: 71 335 351
Mail : direction@hotelcarltontunis.com

Tunisia Palace (centre ville)
4 étoiles – Prix : 200 DT single en PC / 250 DT double en PC

Tél: 71 242 700 – Mail: contact@hoteltunisiapalace.com

Lac Leman (Berges du Lac 1):
4 étoiles- Tél: 71 961 666
Mail : contact@hotellacleman.com
Prix : 230 DT single en PC / 280 DT double en PC

Golden Tulip Carthage (Gammarth)
5 étoiles – Prix : 310 DT HT single en PC / 400 DT double en PC
Tél réservation : 71 913 000
Mail: res.manager@goldentulipcarthage.com

SeaBeach Club Playa (Borj Cedria):
4 étoiles. Prix : 100 DT HT.
Contact réservation : Mourad Abid (tél 20 419 719) ou Yassine Mejri (tél 23 179 071).

HAMMAMET-YASMINE:

Médina Bélisaire :
4 étoiles. Prix : 118 DT HT.
Contact réservation : reservation.belisaire@medina.com.tn ou Karim Dhibi (tél 97 466 366)

Yasmine Beach:
4 étoiles. Prix : 116 DT HT.
Contact réservation : Chems Ben Nasr (tél: 53 227 409).
Email: yasminebeach.resa@sunnyhotels.com.tn

HAMMAMET:

Hammamet Village:
3 étoiles. Prix : 113 DT HT.
Contact réservation : Fathi Ben Mansour (tél: 20 797 542).
Email: hammametvillage.resa@carribeanworld.com.tn

Le Zénith:
2 étoiles. Prix: 110 DT HT.
Contact réservation: zenith.resa@sunnyhotels.com.tn

SOUSSE-KANTAOUI:

Golf Résidence :
4 étoiles. Prix : 110 DT HT.
Contact réservation : Riadh Ben Amor (tél 98 240 771)

Palmyra (ex Soviva):
3 étoiles. Prix: 90 DT HT.
Contact réservation : Khaled Ghattas ( tél 98 781 840)

Sousse City Beach:
3 étoiles. Prix : 90 DT HT.
Contact réservation : res@soussecityhotel.com ou tél : 28 99 50 81- 36 29 00 00

MONASTIR-SKANES:

Palmyra Holidays (ex Chiraz):
3 étoiles, prix : 97 DT HT.
Réservation par email: palmyra.holidays@topnet.tn – Tél: 98 781 832

Helya Beach & Spa:
3 étoiles, prix : 85 DT HT.
Réservation par email: res@helyabeach.com. Tél : 52 977 294 / 73 521 100

Neptunia Beach:
3 étoiles, prix : 97 DT HT.
Réservation par email: resa@hotelneptunia.com. Tél: 98 451 862 /73 521 818

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SBEITLA:

Sufetula:
3 étoiles, prix 90 DT HT .
Contact réservation: Nizar Ben Khamsa (tél: 98 425 015 ou nizar.sufetula@gmail.com). N.B: cet hôtel n’assure pas les transferts.

DJERBA:

Baya Beach:
3 étoiles: 90 DT HT (transport non compris).
Tél réservation: 99 00 77 38 / 98 573 361. Email: reservation@hotelbayabeach.com

Cedriana:
3 étoiles: 120 DT HT.

Réservation: 36 404 425/36 704 724. Ou Férid 29 767 511 / Henda 29 567 516
Email: cedrianadjerba@sunnyhotels.com.tn

TOZEUR:

El Mouradi Tozeur:
4 étoiles. Prix 100 DT HT.
Contact réservation : Lotfi Lamouchi (tél : 97 371 496)

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Habib Ammar annonce la couleur pour les priorités de son ministère

7 septembre 2020

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Quelques jours après son obtention de la confiance du Parlement par le gouvernement, le nouveau ministre du Tourisme annonce la couleur en dévoilant les priorités de son département pour la prochaine période.

Dans une première rencontre avec les professionnels du tourisme après avoir pris ses fonctions à la tête du ministère du Tourisme, Habib Ammar, lors de l’Assemblée générale ordinaire de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques tenue le 7 septembre, s’est voulu rassurant en indiquant que son département avait déjà commencé à travailler. Les grandes lignes du plan de relance semblent donc fixées. Le développement et le changement de la méthode de travail de l’administration est en effet une priorité absolue pour le nouveau ministre du Tourisme.

Il a expliqué que l’administration du Tourisme regorge certes de compétences, mais que le déphasage entre la réalité du terrain et le traitement des dossiers crée souvent des problèmes. Pour les éviter, il a décidé de mettre en place un comité de coordination entre l’administration et les professionnels qu’il dirigera lui-même ou par le directeur général de l’ONTT. L’idée est d’être en contact permanent avec les professionnels et suivre de près les problématiques et les obstacles auxquels ils sont confrontés afin de les traiter d’une manière plus efficace et plus rapide.

Ce comité de coordination sera composé, outre les représentants de l’administration, des représentants des différentes fédérations professionnelles et d’autres secteurs qui touchent directement au tourisme comme le transport.

Réformes structurelles

Habib Ammar a estimé par ailleurs que le secteur du tourisme, qui est aujourd’hui pénalisé et accablé par la crise mondiale de la pandémie de Covid-19, aura besoin inéluctablement d’une vision avant-gardiste et d’entamer le plus vite possible les réformes structurelles.

Ce travail sera effectué en partenariat avec les professionnels pour pouvoir sauver le secteur et toutes ses composantes de l’effondrement. La solution sera donc de construire un modèle touristique basé sur la diversification et le développement du produit touristique national, le développement du tourisme alternatif et l’animation du tourisme dans les régions intérieures du pays en profitant de leur patrimoine culturel et naturel, selon ses propos.

Il s’agit de même de changer la méthode de promotion de la destination tunisienne ainsi que de cibler de nouveaux marchés. Il a fait savoir par ailleurs qu’un plan de travail à court-terme sera élaboré selon une vision commune entre l’administration et les professionnels contribuant à réanimer et à relancer le tourisme dévasté par la pandémie de Covid-19.

Kemel Chebbi

Les restaurateurs inquiets de la situation qui prévaut dans leur secteur

7 septembre 2020

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Les restaurateurs, sous l’égide de leur fédération professionnelle, la FTRT, ont choisi de tenir leur assemblée générale annuelle au sein de l’Institut supérieur des études touristiques de Sidi Dhrif.

Fraîchement nommé ministre du Tourisme, Habib Ammar a ouvert ce matin les travaux de l’assemblée générale de la FTRT (Fédération tunisienne des restaurants touristiques) pour réaffirmer son attachement à une coordination davantage efficace entre l’administration et la profession. «l’actuelle crise sanitaire a profondément bousculé nos méthodes de travail, d’où la nécessité de changer fondamentalement nos approches et nos méthodes d’action et plus encore les concertations entre tous les intervenants du secteur qu’ils soient publics ou privés » a déclaré le ministre.

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Il a, à ce propos, annoncé la création d’un comité de coordination qu’il présidera et qui réunira tous les responsables des organisations professionnelles avec pour mission d’assurer un suivi permanent, voire quotidien, des dossiers et des préoccupations des professionnels en vue de trouver les meilleures solutions et dans les meilleurs délais.

Avant d’ajouter : » le secteur des restaurants touristiques, qui revêt une grande importance dans le paysage touristique national, se doit d’être soutenu afin qu’il puisse continuer à assumer les charges économiques et sociales qui lui sont dévolues et à consolider l’attractivité touristique de la Tunisie ».

Auparavant, Sadok Kouka, président de la FTRT mettait en relief l’ampleur de la crise sur cette activité qui s’est soldée par une baisse drastiques du chiffre d’affaires, des faillites et des pertes d’emplois.

L’assemblée a connu une forte affluence de restaurateurs adhérents de la FTRT qui ont exposé plusieurs préoccupations se rapportant notamment au déficit de fréquentation, aux difficultés d’accès aux crédits bancaires, à la préservation des emplois, à la forte taxation fiscale et à la multitude des structures d’inspection et de contrôle ainsi qu’au caractère obsolète des lois qui régissent le secteur.

L’événement s’est déroulé en présence de Lassaâd Gharbi, directeur de la sécurité touristique, Moez Belhassine, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien et Hédi Chabaâne, directeur central du produit à l’ONTT.

Lire sur le même thème:

La STEG coupe maintenant l’électricité aux restaurants touristiques

TunRooms, premier site tunisien de location de logements de vacances

5 septembre 2020

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Qui ne connaît pas ces fameuses plateformes, américaines ou européennes, dédiées à la réservation de logement de vacances en ligne dans n’importe quel pays et au meilleur prix ? Très populaires parmi les voyageurs et les touristes étrangers et tunisiens, ces plateformes ont pour objectif de faciliter la vie de leurs utilisateurs en leur permettant d’optimiser leur budget voyage et le temps de recherche.

En Tunisie, la tendance prend de plus en plus d’ampleur mais le marché reste peu concurrentiel. Mohamed Ali Lafif, un jeune entrepreneur, détecte cette opportunité et décide de lancer sa start-up « TunRooms », en devenant le premier site de location et de réservation en ligne dédié à l’hébergement de courte durée en Tunisie. Il nous parle, dans cette interview, de son projet.

Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs ?

Je suis Mohamed Ali Lafif, un jeune tunisien de 30 ans. J’ai suivi des études supérieures à l’IHEC, suivies d’un master en Operation Management à la MSB de Tunis. Ensuite, j’ai travaillé pendant 4 ans dans une multinationale en tant que salarié. J’avais un poste stable et bien payé mais la routine du quotidien me rendait malheureux. J’ai toujours été passionné par l’entrepreneuriat et je ne me voyais pas encore employé à long-terme. J’ai donc décidé de chercher des idées me permettant d’exercer un métier que j’aime tout en créant ma propre entreprise. C’est là que mon aventure a démarré pour devenir CEO de TunRooms.

Parlez-nous justement de votre aventure entrepreneuriale et de l’origine de votre idée.

Etant un ancien utilisateur de la plateforme américaine airbnb, j’ai pensé avec mon partenaire à concrétiser ce projet en Tunisie, en adaptant mon produit aux consommateurs tunisiens. La demande est existante car l’utilisation d’internet se développe de plus en plus et le premier réflexe de recherche aujourd’hui est surtout Google. De plus, le mode de vacances des Tunisiens est en train de changer et ne se limite plus à un simple séjour dans un hôtel. Le client cherche plus de liberté, de flexibilité tout en gardant les mêmes standards de confort. Cela correspond au produit que nous présentons sur le marché.

Comment était le parcours de création de votre start-up ?

Dans ce projet, nous sommes deux. J’ai un partenaire qui vit en Californie et qui a soutenu mon idée. Nous avons commencé en octobre 2018 et c’est lui qui a développé notre plateforme. Il s’occupe maintenant de tout le volet technique, de l’analyse de la data, etc. Pour ma part, je gère la partie commerciale. Sur ce plan, c’était plutôt fluide car nous avons une équipe solide. En revanche, la partie la plus compliquée était liée au côté administratif d’une part et à l’intégration du système de paiement en ligne, d’autre part. Les procédures sont assez longues en Tunisie, mais vu l’encouragement que fournit l’Etat aux jeunes entrepreneurs, j’ai fini par obtenir le label Startup Act en avril 2019. Ensuite nous avons lancé les tests nécessaires et nous avons officiellement démarré le 1^er septembre 2019.

Quelles sont les challenges que vous rencontrez aujourd’hui dans votre activité ?

La première difficulté que nous rencontrons est liée à la nouveauté du produit sur le marché tunisien. En fait, bien que la demande de nos services existe, il est encore difficile de convaincre les Tunisiens de louer un logement sans le visiter, en se basant seulement sur les photos et les informations fournies sur notre plateforme. Il y a tout un travail pour éduquer le client tunisien à la culture du service en ligne et au concept de la visite virtuelle. Le gain de confiance est, donc, mon plus gros challenge.

Quels sont les points forts qui vous permettent de gagner cette confiance et de vous distinguer ?

D’abord le choix des logements que nous proposons est très bien étudié selon des critères prédéfinis tels que l’hygiène, la sécurité, le bon emplacement, le confort, etc. Ensuite, nous avons un système de paiement adapté à notre clientèle permettant de payer par carte bancaire en devise ou en dinars, ou bien en liquide à l’agence. Par ailleurs, nous avons une équipe locale qui gère les incidents, l’assistance de proximité etc. Nous sommes donc, proches de nos clients et nous les accompagnons durant leur expériences TunRooms de A jusqu’à Z.

Quelle est votre cible actuellement et quel est votre positionnement sur ce marché ?

Nous offrons nos produits et services à la fois aux étrangers voulant séjourner en Tunisie et aux Tunisiens résidents, à la recherche d’une maison de vacances. Nous assurons aussi l’hébergement pour les déplacements professionnels. Pour les tarifs, cela peut aller d’une offre bon marché de 80 TND la nuitée dans un appartement équipé, jusqu’à des tarifs beaucoup plus élevés pour les maisons de luxe et les grandes villas. Pour tous les types de logement, le service reste de qualité et la commodité des lieux aussi. Nous assurons la mise en relation entre le propriétaire et le locataire une fois le paiement effectué. En fait, nous essayons de nous adapter à tous les budgets de nos clients.

Avez-vous été impacté par la crise liée à la pandémie du Covid-19 ?

Tout à fait ! Au début de cette année je n’ai pas eu une seule réservation, vu la saison. Ensuite, j’ai commencé à recevoir des demandes. Malheureusement, à partir du mois de mars, tout s’est arrêté et j’ai dû rembourser tous mes clients. Mon activité a redémarré avec le début de la saison estivale et pour le moment, ça marche plutôt bien car mes clients sont satisfaits. Cependant, je dois me préparer aux challenges des mois à venir, une fois la saison estivale terminée.

Sur quels moyens misez-vous pour travailler la notoriété de TunRooms ?

J’utilise surtout les réseaux sociaux et le référencement payant pour atteindre plus rapidement et surtout facilement ma cible. Cela me prend déjà une grande partie de mon budget. Sinon, je mise aussi sur le bouche à oreille à travers la satisfaction de mes clients, le retour d’expérience et le système de notation existant sur le site.

Propos recueillis par Soraya MENAA

L’ONTT nomme de nouveaux représentants à Paris, Vienne, Varsovie, Londres et Prague

1 septembre 2020

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Mouvement périodique dans le corps des représentants de l’Office national du tourisme tunisien à l’étranger. Cinq représentations sont cette année concernées et ont vu la nomination des 6 cadres suivants:

-Maher Klibi : représentant pour la France avec poste à Paris, secondé par Amira Zormati Sellami, représentante adjointe.

-Nabil Bziouech: représentant pour l’Autriche et la Suisse avec poste à Vienne.

-Amel Malouche Kallel: représentante pour la Grande-Bretagne et l’Irlande avec poste à Londres.

-Feriel Gadhoumi: représentante pour la Tchéquie et la Slovaquie avec poste à Prague.

-Maher Oueslati: représentant pour la Pologne et l’Ukraine avec poste à Varsovie.

Comment El Seed a dessiné le nouveau logo du tourisme

1 septembre 2020

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Le ministère du Tourisme en Tunisie a confié la conception de son futur logo pays à un grand artiste spécialisé dans la caligraphie et qui brille à l’échelle internationale : El Seed.

Lire notre article sur le sujet:

Le nouveau logo du tourisme tunisien qui a pris tout le monde par surprise

1 septembre 2020

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L’administration du Tourisme a fait le choix d’élaborer une nouvelle identité visuelle pour la destination. Elle a confié sa conception à un artiste local qui brille à l’international. Le résultat en a surpris plus d’un.

Des goûts et des couleurs on ne discute pas. Mais le nouveau logo qui devrait désormais représenter le tourisme tunisien sur tous les supports de communication, en rupture totale avec ce qui s’est fait jusqu’à présent, suscite des divergences de vues.

Présenté hier par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, ce logo est le résultat du travail d’El Seed, ce calligraphe tunisien qui signe des œuvres partout dans le monde et dont la cote est très élevée.

En amont, l’administration du Tourisme a consulté plusieurs artistes sur la base d’un brief en leur demandant de proposer des idées de ce que pourrait être à l’avenir la signature pays accompagnant toute action de communication ou de marketing du tourisme tunisien.

« La tache de concevoir le logo du tourisme a toujours été attribuée à des agences internationales, rappelle le ministre, Mohamed Ali Toumi. Nous avons voulu un logo en rupture avec le passé mais qui préserve nos racines et nous projette vers l’avenir de notre tourisme, un national brand fait par un Tunisien qui nous représente et qui, en même temps, nous projette sur des marchés vers lesquels nous voudrions aller, là où il y a du business ».

Logo à l’état brut

Le nouveau logo tel que présenté est encore à l’état brut et fera l’objet de déclinaisons multiples et d’adaptations qui seront réalisées par une agence de communication. Pour la petite histoire, le travail d’El Seed est bénévole. Le ministère du Tourisme, en retour, l’a nommé ambassadeur du tourisme tunisien car là où il passe dans le monde, il n’hésite jamais à faire la promotion de son pays d’origine.

El Seed sera également convié aux événements futurs organisés par le tourisme tunisien afin de lier la destination à son art, connu également sous l’appellation de « calli-graffiti ».

Cette nouvelle approche en matière de communication est cependant loin d’avoir fait l’unanimité en Tunisie où l’opinion publique semble ne pas l’avoir acceptée. Dans les rangs des professionnels du tourisme également, les avis sont très partagés entre ceux qui apprécient la travail de calligraphie effectué et ceux qui le trouvent au contraire en déphasage par rapport à leur vision de la chose.

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Il y a ceux qui ont applaudi cette nouvelle approche totalement hors des sentiers battus et salué son originalité, et ceux qui, au contraire, ont considéré qu’il n’était pas représentatif de l’image que l’on veut donner du tourisme tunisien, qu’il transmettait des ondes négatives et que l’usage du noir à outrance était trop lugubre.

Ce qui a fait dire à un commentateur sur la toile: « on veut du sang neuf pour notre tourisme, on veut le révolutionner, mais dès lors que quelque chose d’innovant est présenté, il est immédiatement descendu en flamme sur les réseau sociaux ».

Pire encore et à peine quelques heures après sa présentation officielle, certains ont commencé à lancer une pétition pour son annulation. L’avenir nous dira s’il résistera ou pas à la pression populaire.

D.T

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Lire aussi à propos d’El Seed:

El Seed: un Travel d’Or en tant « qu’ambassadeur de l’année »

L’Allemagne prolonge encore son interdiction de voyage hors Europe

26 août 2020

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Alors qu’elle avait été limitée au 31 août courant, l’interdiction de voyage pour les Allemands en dehors de l’Union européenne a été prolongée.

Toujours pas de touristes allemands à l’horizon. Les autorités fédérales viennent d’annoncer que l’avertissement sur les voyages vers 160 pays dont la Tunisie a été prolongé.

Alors qu’il devait prendre fin le 31 août, celui-ci a été étiré au 14 septembre prochain a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Andrea Sasse, lors d’une conférence de presse. Elle a annoncé que la situation serait réévaluée après la période des voyages d’été.

L’augmentation des cas d’infection en Allemagne serait provoquée par les arrivants de l’étranger a expliqué Andrea Sasse. Cependant, les voyages au sein de l’Union européenne et de l’espace Schengen sont permis depuis le mois de juin dernier.

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Après la décision de l’Allemagne sur les voyages: la FTAV interpelle les associations DRV et ECTAA

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Larimar, nouvel hôtel 3 étoiles à Sfax

26 août 2020

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Dans la capitale du Sud, un nouvel établissement de catégorie 3 étoiles est en cours d’achèvement. Son ouverture est prévue pour le mois d’octobre 2020.

Larimar. C’est le nom qui a été attribué au nouvel hôtel de ville qui s’apprête à ouvrir ses portes à Sfax. Classé 3 étoiles par l’ONTT, l’établissement a une capacité de 32 chambres-69 lits (8 chambres par étage).

Au 5e étage, une salle polyvalente avec vue à 360° sur la ville et notamment son port et la plage de l’ancien casino servira à accueillir les événement en tous genres.

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Leïla Ben Salah, promoteur du projet, annoncé que l’établissement est actuellement prêt à 80% et devrait ouvrir ses portes dans les toutes prochaines semaines.

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Situé à proximité de Bab Bhar, donc en plein centre ville (à proximité des anciennes installations de Taparura), l’établissement dispose également d’un restaurant. Sur le plan commercial, il ciblera essentiellement la clientèle d’affaires de passage dans la capitale du sud.

©Destination Tunisie

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L’enseigne Mövenpick ouvre son premier hôtel

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Habib Ammar, ministre du Tourisme: les réactions de la profession

25 août 2020

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Habib Ammar a été proposé comme ministre du Tourisme dans le gouvernement Hichem Mechichi qui doit passer par le Parlement pour être approuvé. Une nomination qui n’a pas laissé de marbre les professionnels du secteur.

Fin du suspens et des tergiversations en tout genre. C’est finalement Habib Ammar qui a été choisi pour diriger le ministère du Tourisme dans le futur probable gouvernement exclusivement de technocrates dirigé par Hichem Mechichi.

Sa nomination a de toute évidence été très bien accueillie dans les rangs de la profession qui craignait voir débarquer à ce poste un illustre inconnu ou, au pire, une personne n’ayant aucun lien avec le secteur et à qui il aurait fallu une période d’adaptation de plusieurs mois.

Car le département du Tourisme peut se prévaloir ces deux dernières années d’avoir eu à sa tête successivement deux ministres issus de la profession et qui ont immédiatement été opérationnels dès leur nomination, en l’occurrence René Trabelsi puis Mohamed Ali Toumi.

L’autre crainte était de voir le tourisme dilué dans un super ministère de l’Economie, et donc réduit aux seconds rôles. « Déjà qu’un seul ministre n’est pas suffisant pour traiter la masse de dossiers, que dire s’il avait été rattaché à un autre département » commente soulagé un hôtelier de Tunis.

« C’est un enfant de la maison qui connaît les dossiers et qui connaît les rouages de notre administration, il n’y aura pour ainsi dire aucun problème de transition » avoue un haut cadre de l’ONTT qui l’a côtoyé de près pendant plusieurs années.

« Je compte sur vous pour l’Open Sky, je vais vous harceler » prévient pour sa part un autre hôtelier de Hammamet, évoquant également Moez Chakchouk, qui a été proposé pour le poste de ministre du Transport dans ce même gouvernement. « L’homme de la circonstance, bon choix », considère pour sa part un ancien hôtelier du sud-est.

De l’industrie au Tourisme

Habib Ammar est donc loin d’être un inconnu dans les sphères touristiques puisqu’il a intégré l’administration de tutelle en septembre 2005 (après un début de carrière au ministère de l’Industrie), tout d’abord en tant que directeur du Bureau de la mise à niveau touristique avant d’être nommé en février 2008 chef de cabinet du ministre du Tourisme. Le 14 avril 2010, il est nommé directeur général de l’ONTT, poste qu’il occupe jusqu’au 13 février 2014.

En août 2015, il est nommé PDG de la société Sousse Nord qui gère notamment le complexe Port El Kantaoui et le projet de la future station intégrée de Hergla.

Reste maintenant à Habib Ammar de poursuivre les chantiers ouverts par son prédécesseur Mohamed Ali Toumi, « en espérant qu’il ne reprendra pas tout à zéro » avoue un agent de voyage de la place. « Il faudrait aller de l’avant car il n’y a pas lieu de devoir encore perdre du temps et procéder encore à de nouvelles nominations par exemple ».

D.T

Test PCR pour entrer en Tunisie: la DGAC et le ministère du Tourisme apportent un complément d’information

21 août 2020

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L’annonce du ministère de la Santé le 18 août concernant le test PCR négatif à présenter avant d’embarquer pour la Tunisie ne précisait pas que cette obligation ne concerne que les voyageurs individuels.

Après quelques jours de flottement et d’incertitudes notamment chez les opérateurs touristiques, la direction générale de l’Aviation civile tunisienne (DGAC) puis, dans la foulée, le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, ont confirmé que l’annonce du ministère de la Santé portant sur l’obligation de présenter un test PCR pour tout voyageur embarquant pour la Tunisie à compter du 26 août 2020 ne remettait pas en cause la décision du 12 août précédent, à savoir l’exemption de test pour les touristes arrivant dans le cadre d’un voyage organisé.

La note de service de la DGAC adressée hier aux compagnies aériennes (fac-similé ci-dessous) employant des termes très administratifs, a provoqué une certaine ambiguïté vu sa formulation, mais il fallait en retenir le passage suivant: « Sans préjudice des dispositions de la note de service n°559/04 du 12 août 2020 relative à l’exemption des passagers sur des vols charters (inclusive tour) de présenter un test RT-PCR… ». En d’autres termes, il fallait comprendre qu’il n’y a pas de remise en question des dispositions précédentes.

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Aujourd’hui, c’est le ministère du Tourisme et de l’Artisanat qui est venu préciser les choses dans un communiqué rendu public sur sa page Facebook officielle (capture d’écran ci-dessous):

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Ce communiqué officiel en langue arabe publié en début de soirée du 21 août confirme que les décisions annoncées le 12 août et concernant le secteur touristique sont toujours en vigueur, insistant sur la nécessité de respecter le protocole sanitaire spécifique au secteur touristique à l’intérieur de tous les établissements touristiques tels que validés par le ministère de la Santé et la Médecine du Travail relevant du ministère des Affaires sociales.

En définitive et à la lumière de ces confirmations, il ressort que les voyageurs individuels sont désormais tous soumis au test PCR pour entrer en Tunisie et ce quelle que soit leur nationalité, y compris s’ils résident dans un pays classé VERT.

Toutefois, les touristes ne sont pas soumis à cette obligation à condition qu’ils restent encadrés par leur agence de voyage dans leurs différents déplacements pendant leur séjour à l’hôtel ou durant les visites extérieures qu’ils seraient appelés à effectuer.

Lire aussi notre article détaillé sur le même sujet:

Voyages en Tunisie et nouvelles règles à partir du 26 août 2020

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Le long périple de Kerkennah dans sa recherche de leviers de croissance touristique

21 août 2020

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L’île de Kerkennah a besoin de tourisme pour stimuler son économie locale. Entre grands projets au point mort et problèmes d’accessibilité, le classement par l’Unesco de la Charfia lui apporterait un complément de visibilité qui ne serait pas de trop.

Cela fait près de 25 ans que l’on en parle. Le projet touristique de Sidi Founkhal est toujours au point mort. A Kerkennah, ce bras de terre de 55 hectares entouré par la mer est un site prévu pour accueillir notamment des hôtels et une résidence immobilière (photo ci-dessous).

sidi-founkhal-kerkennah

En un quart de siècle, les régimes politiques se sont succédé, les ministres aussi, sans que l’on ait avancé d’un iota sur ce concept choisi pour être un pôle de tourisme écologique. Sur l’île, on continue d’espérer malgré tout attirer des investisseurs, mais à ce jour, c’est le néant absolu malgré les ajustements apportés avec le temps au schéma initial.

Le nouveau plan de situation présenté par l’AFT.

Le plan réajusté par l’AFT (Agence foncière touristique) porte sur 4 hôtels de différentes superficies, allant de 7 à 20 hectares, ainsi que des projets d’animation para-touristique. Dans une énième tentative de convaincre des investisseurs, un nouvel appel à manifestation d’intérêt sera lancé très prochainement. Car « Kerkennah a réellement besoin d’un projet structurant qui pourrait attirer des investisseurs et créer une dynamique économique et touristique », rappelait le 19 août courant le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, lors d’une visite sur le terrain.

Sur le site du projet Sidi Founkhal à Kerkennah, le ministre du Tourisme recommande de réviser le type de produit et la clientèle ciblée.

Condition sine qua non: que le projet revête une dimension écologique car la fragilité de l’éco-système de Kerkennah n’autorisera en aucun cas un projet classique. De plus, dans la vision future du secteur, on s’oriente vers une offre plus élitiste, à destination d’une clientèle plus exigeante.

« Il faudra octroyer à Kerkennah un label de tourisme durable, respectueux de la nature, ajouter au projet de Sidi Founkhal un concept haut de gamme, avec par exemple des bungalows sur pilotis, des taxis-navires… » propose le ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

L’investissement est sans aucun doute lourd, il faudra qu’il séduise les promoteurs. A condition aussi que les procédures administratives soient allégées car elles constituent de toute évidence un frein face aux investisseurs pour qui «Time is money». Plus question que la bureaucratie n’alourdisse encore le fardeau.

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L’accessibilité à l’île, premier frein au développement insulaire

Le Loud est actuellement le seul moyen de rejoindre l’île. Ce car-ferry effectue la traversée depuis Sfax en 1h00 par beau temps, 1h30 en moyenne, plus quand la mer est houleuse, notamment en hiver. La flotte actuelle est loin de répondre aux besoins réels, non seulement pour les visiteurs, mais également pour les populations insulaires. Résultat, les navires, quand ils ne sont pas en panne, sont bondés. Et comble de l’incohérence, la Sonatrak, gestionnaire de la ligne, bien qu’en situation de monopole, est en déficit financier chronique. Son dernier Loud, elle l’a acheté en 2017. Mais il est loin d’avoir solutionné les problèmes d’accessibilité malgré sa capacité de 800 passagers et 172 véhicules. Et les moyens font défaut pour procéder à des rénovations des anciennes embarcations (notamment Kyranis mis à l’eau en 1986).

Les Louds amarrés dans le port de Sfax. « Loud Tunisie » peut accueillir 600 passagers et 120 véhicules. Il est entré en exploitation en 2006. « Hached » date de 1996. Il peut transporter 900 passagers et 67 véhicules.

Pourtant, un privé, la compagnie Babour Express (qui s’était fait connaître en 2018 avec sa ligne maritime rapide Sfax-Djerba), s’est bien proposé pour mettre sa flotte de monocoques rapides (30 minutes de traversée) à profit des passagers entre Sfax et Kerkennah. Mais c’était sans compter les difficultés administratives qu’il a rencontrées. Ses bateaux sont actuellement parqués dans un coin du port de Sfax dans l’espoir d’obtenir un feu vert des autorités et, surtout, la bénédiction des courants syndicaux.

Et pour ne pas arranger les choses, au terminal de Sidi Youssef à Kerkennah, les pêcheurs ont décidé de maintenir l’amarrage de leurs bateaux à proximité immédiate du débarcadère du Loud et ce en dépit du nouveau port qui leur a été spécialement dédié. Une situation qui crée une gabegie indescriptible à chaque embarquement et débarquement.

Le nouveau port de pêche de Sidi Youssef. Seule une poignée de bateaux ont accepté d’y être délocalisés.

L’Unesco et la Charfia

Intégrer la pêche à la Charfia dans la liste du patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. Le dossier vient d’être relancé par Mohamed Ali Toumi. A ce titre, il a délégué un comité d’experts pour effectuer les démarches nécessaires pour que cette tradition ancestrale soit reconnue mondialement et constitue, par voie de fait, un élément de distinction pour Kerkennah, une nouvelle signature touristique différenciée qui permettrait d’attirer vers elle les regards.

Méthode de pêche ancestrale et éco-responsable, la Charfia est un dispositif installé par les pêcheurs qui sont propriétaires de cette parcelle de mer selon un engagement moral.

Et puis, il y a aussi ces petits projets d’hébergement alternatif qui continuent de croître. Dernier en date, « Casa Mia ». Cette maison d’hôtes était fonctionnelle depuis déjà 5 ans mais n’a obtenu son agrément définitif que depuis peu, ce qui lui a permis d’entrer dans le décompte officiel des unités habilitées à accueillir des clients. Encore une fois, les lourdeurs administratives ont été pour beaucoup dans le retard de sa classification.

Nouvelle maison d’hôtes Casa Mia à Ouled Kacem.

Ce qui ne refroidit cependant pas les autres promoteurs. On parle d’une dizaine de maisons d’hôtes en cours de réalisation à différents degrés d’avancement. Mais là aussi, la bureaucratie ne contribue pas à faire avancer les choses rapidement et les plaintes de ceux qui ne demandent qu’à régulariser leur situation administrative sont légion.

Pourtant, il est évident que Kerkennah ne laisse personne indifférent. Pour preuve, sa population passe de 15.000 habitants en temps normal à 50.000 durant l’été, et particulièrement au cours de l’été 2020, à tel point que durant les deux longs weekends du mois d’août, aucune chambre n’est disponible sur toute l’île.

Une tendance encourageante peut-être sur le plan touristique mais qui ne doit pas détourner l’attention des menaces d’une surpopulation et de ses conséquences écologiques dans un contexte où la municipalité locale est loin d’avoir les capacités de traiter un tel flux d’arrivants au vu des moyens modestes dont elle dispose.

Hédi HAMDI

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Carthage Group ramène les premiers charters de Biélorussie

21 août 2020

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A l’aéroport Enfidha-Hammamet, un appareil de la compagnie Belavia s’est posé hier en provenance de Minsk.

Après la longue période de non activité imposée par l’impact du Covid-19 sur le tourisme tunisien, Carthage Group annonce l’atterrissage de son premier vol charterisé de Biélorussie à l’aéroport d’Enfidha avec, à bord, 190 clients biélorusses.

Pour son premier atterrissage à Enfidha, l’avion a eu droit au cérémonial du « Water Salute ».

Carthage Group (Carthage Tourism & MICE, Carthage Travel & Events, Biblio Globus Tunisia, Carthage Travel Tour -Opérateur et Novostar Hotels) a programmé des vols sur Enfidha (3 par semaine) ainsi qu’un vol sur Djerba le 23/8/2020 (2 vols tous les 10 jours).

Accueil des passagers à l’aéroport.

L’opérateur souligne s’être « engagé de respecter le protocole sanitaire mis en place par les ministères du Tourisme et de la Santé à partir de l’arrivée de ses clients biélorusses vers les différentes destinations, soit Hammamet, Sousse, Monastir et Mahdia, avec respect total des consignes sanitaires durant le transport et dans les hôtels partenaires pour le bon déroulement de séjour de ses clients en Tunisie ».

Application des règles du protocole sanitaire durant la phase de transfert.

Premiers touristes biélorusses dans un hôtel à Hammamet.

Liste des hôtels en Tunisie dédiés au confinement: contacts et conditions

20 août 2020

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Ce sont les hôtels agréés par les autorités tunisiennes pour recevoir des clients en confinement obligatoire et qui appliquent le protocole sanitaire en vigueur.

Ils sont au nombre de 19 du nord au sud et sont habilités à héberger les voyageurs arrivés en Tunisie en provenance de pays classés ROUGE (à taux d’infectiologie au Covid-19 élevé).

Ces hôtels n’acceptent pas d’autres clients que les confinés. A noter que le confinement se fait en chambre et que les clients n’ont pas le droit de la quitter durant la période de leur séjour.

Le ménage doit être assuré par les clients eux-mêmes qui trouveront dans les chambres tout le matériel nécessaire.

Les repas sont fournis par l’hôtel et déposé à la porte de la chambre trois fois par jour.

Durée de confinement: à l’issue du 6e jour, les autorités sanitaires viennent à l’hôtel pour effectuer un test PCR. Si le résultat est négatif, le client peut quitter les lieux librement à compter du 7e jour. Le coût du test est pris en charge par l’Etat pour les Tunisiens (et/ou leur conjoint même d’autre nationalité) venus des pays classés ROUGE.

Les personnes venant de pays classés ORANGE et n’ayant pas de domicile pour se confiner à titre volontaire peuvent le faire dans l’un de ces hôtels dans les mêmes conditions. Cependant, le coût du test PCR le 6e jour est à la charge du voyageur.

TUNIS:

Lac Leman (Berges du Lac 1):
Tel: 71 961 666
Mail : contact@hotellacleman.com
Prix : 230 DT single en PC / 280 DT double en PC

Tunisia Palace (centre ville)
Tel: 71 242 700
Mail: contact@hoteltunisiapalace.com
Prix : 200 DT single en PC / 250 DT double en PC

SeaBeach Club Playa (Borj Cedria): 4 étoiles. Prix : 100 DT HT. Contact réservation : Mourad Abid (tél 20 419 719) ou Yassine Mejri (tél 23 179 071).

HAMMAMET-YASMINE:

Médina Bélisaire : 4 étoiles. Prix : 118 DT HT. Contact réservation : reservation.belisaire@medina.com.tn ou Karim Dhibi (tél 97 466 366)

Yasmine Beach: 4 étoiles. Prix : 116 DT HT. Contact réservation : Chems Ben Nasr (tél: 53 227 409). Email: yasminebeach.resa@sunnyhotels.com.tn

HAMMAMET:

Hammamet Village: 3 étoiles. Prix : 113 DT HT. Contact réservation : Fathi Ben Mansour (tél: 20 797 542). Email: hammametvillage.resa@carribeanworld.com.tn

Le Zénith: 2 étoiles. Prix: 110 DT HT. Email réservation: zenith.resa@sunnyhotels.com.tn

SOUSSE-KANTAOUI:

Golf Résidence : 4 étoiles. Prix : 110 DT HT. Contact réservation : Riadh Ben Amor (tél 98 240 771)

Palmyra (ex Soviva): 3 étoiles. Prix: 90 DT HT. Contact réservation : Khaled Ghattas ( tél 98 781 840)

Sousse City Beach (ex Karawan): 3 étoiles. Prix : 90 DT HT. Réservation : res@soussecityhotel.com ou tél : 28 99 50 81

MONASTIR-SKANES:

Palmyra Holidays (ex Chiraz): 3 étoiles, prix : 97 DT HT. Réservation par email: palmyra.holidays@topnet.tn – Tél: 98 781 832

Helya Beach & Spa: 3 étoiles, prix : 97 DT HT. Réservation par email: res@helyabeach.com. Tél : 52 977 294 / 73 521 100

Neptunia Beach: 3 étoiles, prix : 97 DT HT. Réservation par email: resa@hotelneptunia.com. Tél: 98 451 862 /73 521 818

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MAHDIA :

El Mouradi Cap Mahdia: 3 étoiles, prix : 100 DT HT. Contact réservation : Cyrine Harbaoui (tél 54 84 78 15) ou: res.capmahdia@elmouradi.com

SBEITLA:

Sufetula: 3 étoiles, prix 90 DT HT . Contact réservation: Nizar Ben Khamsa (tél: 98 425 015 ou nizar.sufetula@gmail.com). N.B: cet hôtel n’assure pas les transferts.

DJERBA:

Baya Beach: 3 étoiles: 90 DT HT (transport non compris). Tél réservation: 99 00 77 38 / 98 573 361. Email: reservation@hotelbayabeach.com

Dar el Manara: 3 étoiles: 90 DT HT. Contact réservation : res@manaradjerbahotel.com ou tél : 28 99 50 49

TOZEUR:

El Mouradi Tozeur: 4 étoiles. Prix 100 DT HT. Contact réservation : Lotfi Lamouchi (tél : 97 371 496)

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Voyages en Tunisie et nouvelles règles à partir du 26 août 2020

20 août 2020

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L’expansion du taux de contamination au Covid-19 dans de nombreux pays, notamment européens, a poussé les autorités en Tunisie à prendre de nouvelles mesures concernant les voyageurs individuels.

Tout passager voyageant à titre individuel, quelle que soit sa nationalité ainsi que son pays de résidence, devra présenter un test PCR négatif datant de moins de 72h avant d’embarquer dans un avion ou un bateau à destination de la Tunisie. C’est la principale nouveauté annoncée hier par le ministère de la Santé.

Cette décision, qui entre en vigueur à compter du 26 août 2020, concerne tous les pays, y compris ceux classés VERT. Pour les pays classés ORANGE et ROUGE, les restrictions demeurent inchangées, le test PCR négatif figurant déjà parmi les exigences d’entrée sur le territoire.

Toutefois, dans le classement des pays par couleurs, élaboré par les autorités sanitaires, plusieurs changements sont intervenus, entraînant par conséquent une adaptation aux règles pour les voyageurs concernés comme suit:

Sélection des principaux pays classés VERT: test PCR négatif exigé pour les voyageurs individuels: Chine (y compris Macao et Hong Kong), Estonie, Finlande, Hongrie, Italie, Jordanie, Lettonie, Norvège.

Sélection des principaux pays classés ORANGE: obligation de PCR négatif et confinement à domicile pour les voyageurs individuels: Allemagne, Autriche, Biélorussie, Bulgarie, Canada, Danemark, Egypte, Emirats Arabes Unis, France, Grèce, Irlande, Islande, Lituanie, Luxembourg, Mauritanie, Monaco, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Tchéquie, Turquie.

Exception pour les séjours achetés en agence de voyages dans les pays classés VERT et ORANGE: les touristes ayant acheté un package complet (inclusive-tour selon la terminologie employée) comprenant avion + transfert + hôtel, voyageant en charter ou vols réguliers via un tour-opérateur, notamment au départ de France, du Luxembourg, de Biélorussie, de Pologne et Tchéquie sont exemptés des restrictions (pas de PCR, ni confinement) à condition de respecter le protocole sanitaire et le cohorting fixés par l’agence de voyage sur tout le parcours et dès l’arrivée sur le territoire. Référence pour les transporteurs aériens : note de service de la DGAC N°559/04 en date du 12 août 2020 reconduite dans celle du 20 août 2020.

Attention: les touristes ayant acheté à titre individuel un billet d’avion et/ou un séjour dans un hôtel séparément (package dynamique) devront présenter un test PCR négatif s’ils proviennent d’un pays classé VERT et, pour ceux provenant d’un pays ORANGE, le confinement à domicile (ou dans l’un des hôtels spécifiquement dédié) sera obligatoire (en plus du test PCR).

Pour les résidents en Tunisie de retour de voyage de l’étranger: obligation de se soumettre aux restrictions sanitaires, indépendamment de la durée de séjour passée à l’étranger (test PCR pour tous et confinement volontaire à domicile pour ceux provenant de pays ORANGE).

Principaux pays classés ROUGE: obligation pour les Tunisiens et leurs conjoints de PCR négatif et confinement obligatoire dans un hôtel : Arabie Saoudite, Bahreïn, Belgique, Brésil, Espagne, Etats-Unis, Iran, Japon, Koweït, Liban, Malte, Maroc, Oman, Qatar, Russie, Ukraine.

Cas de l’Algérie et de la Libye: les frontières de ces pays étant fermées, pas de voyage vers la Tunisie possible.

Document : Liste des hôtels dédiés au confinement

©Destination Tunisie

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A Sousse, l’hôtel The Pearl passe sous l’enseigne Marriott

18 août 2020

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Alors qu’il était question lors de son ouverture il y a deux ans qu’il soit géré sous l’enseigne Radisson Blu, l’hôtel The Pearl va finalement arborer celle de Marriott.

Venus Investissement Touristique, filiale du groupe Joossoor, propriétaire de l’hôtel The Pearl à Sousse, et Marriott International Inc. ont officiellement annoncé aujourd’hui un partenariat marquant le début de la chaîne Marriott en Tunisie.

L’enseigne officiellement installée.

En vertu de cet accord, The Pearl, appartenant à Moez Driss, devient « Sousse Pearl Marriott Resort and Spa » sous le régime de la franchise.

L’hôtel dispose d’une capacité de 222 chambres.

« Nous sommes ravis d’inaugurer le premier Marriott Hotel en Tunisie et d’accueillir le Sousse Pearl Marriott Resort & Spa au sein de notre portfolio en Afrique du Nord. Cet hôtel témoigne de notre stratégie de reconversion qui permet aux hôtels indépendants de rejoindre notre portfolio et de bénéficier de notre réseau de distribution et de la notoriété de notre programme de fidélité » affirme Morten Skumsrud, vice-président, Europe, Moyen-Orient et Afrique de Marriott International dans un communiqué.

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L’établissement compte plusieurs points de restauration tels que The Gourmet (spécialités tunisiennes), L’Opus (cuisine asiatique) et Soho Lounge (cuisine méditerranéenne au bord de la piscine).

Au premier plan, les piscines de l’hôtel et la proximité immédiate de la plage de Boujaafar.

Le complexe propose également le plus grand centre de bien-être de la région comprenant une salle de remise en forme, des piscines intérieure et extérieures et le Jumana Spa et ses 16 cabines de soins, un hammam, un sauna et un vaporium.

L’hôtel compte par ailleurs une salle de conférence et 5 salles de sous-commission.

Un second établissement sous le même branding Marriott est par ailleurs en cours de finition à Tunis à proximité de l’aéroport dans le quartier du Centre urbain nord.

Août 2020: remise à jour des conditions de voyages en Tunisie

12 août 2020

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La Tunisie fait, une nouvelle fois, évoluer ses restrictions sanitaires pour les arrivants de l’étranger à la lumière des derniers développements du Covid-19, notamment en Europe, principal continent émetteur de visiteurs et touristes.

L’été 2020 est loin d’être de tout repos pour les voyageurs vers la Tunisie mais aussi pour les tour-opérateurs et autres professionnels du tourisme tant les changements dans les réglementations gouvernementales sont quasi-quotidiennes et souvent difficiles à anticiper et à appréhender. Pour vous aider à y voir plus clair, voici une nouvelle mise à jour des informations disponibles qui entreront en vigueur à compter du 15 août.

Sélection des principaux pays classés VERT, à faible risque épidémiologique et donc aucune restriction d’entrée en Tunisie pour les résidents de ces pays: Allemagne, Chine, Estonie, Finlande, Hongrie, Italie, Lettonie, Norvège.

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Sélection des principaux pays classés ORANGE, à risque épidémiologique modéré avec, pour les résidents de ces pays arrivant en Tunisie, obligation de PCR négatif et confinement à domicile: Autriche, Belgique, Biélorussie, Canada, Danemark, Emirats Arabes Unis, France, Grèce, Irlande, Islande, Malte, Monaco, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Tchéquie, Turquie, Ukraine.

Exception pour les séjours achetés en agence de voyages dans les pays classés ORANGE: les touristes ayant acheté un package complet (inclusive-tour selon la terminologie employée) comprenant avion + transfert + hôtel, voyageant en charter ou vols réguliers via un tour-opérateur, notamment au départ de France, Belgique, Pologne et Tchéquie sont exemptés des restrictions sus-indiquées à condition de respecter le protocole sanitaire et le cohorting sur tout le parcours et dès l’arrivée sur le territoire.

Attention: les personnes issues de pays classés ORANGE ayant acheté un billet d’avion ainsi qu’un séjour dans un hôtel séparément (package dynamique) seront soumises aux conditions sanitaires énumérées (PCR et confinement obligatoires).

Pour les résidents en Tunisie de retour de voyage d’un pays classé ORANGE: obligation de se soumette aux restrictions sanitaires, indépendamment de la durée de séjour passée à l’étranger (test PCR et confinement volontaire à domicile).

Principaux pays classés ROUGE, à risque épidémiologique élevé avec pour les Tunisiens résident dans ces pays, obligation de PCR négatif et confinement obligatoire dans un hôtel : Arabie Saoudite, Bahreïn, Brésil, Bulgarie, Egypte, Espagne, Etats-Unis, Iran, Japon, Koweït, Liban, Luxembourg, Maroc, Mauritanie, Oman, Qatar, Russie.

©Destination Tunisie

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L’Hasdrubal Thalassa Hammamet, un musée d’art à lui tout seul

12 août 2020

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Les propriétaires de l’hôtel Hasdrubal Thalassa & Spa veulent le transformer en un hôtel-musée qui ferait la promotion du trésor culturel de plus de 2000 tableaux réalisés par des grands peintres et plasticiens tunisiens et étrangers qu’il possède.

L’hôtel Hasdrubal Thalassa & Spa Yasmine Hammamet se veut être un temple d’art faisant la promotion de la culture de la peinture. Un hôtel-galerie ou un hôtel-musée, c’est en tout cas la vocation que son fondateur Mohamed Laâmouri voulait toujours donner à l’hôtel. Son fils, Raouf Laâmouri, prend aujourd’hui la relève. L’hôtel propose des séjours typiques associant tourisme balnéaire et culturel. Une bonne partie d’une collection recensant plus de 2000 tableaux de grands peintres tunisiens, mais aussi étrangers, recueillie pendant plusieurs décennies, y est exposée aujourd’hui.

Oeuvres d’Ali Ben Salem exposées à l’hôtel.

La suite présidentielle est tout bonnement devenue un musée. Des tableaux uniques et exceptionnels y décorent les murs et les différents recoins. Plusieurs autres chambres arborent également des tableaux de grands peintres notamment tunisiens

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Les couloirs exposent de même plusieurs œuvres d’une valeur inestimable. Le visiteur aura le choix de passer par exemple son séjour dans la chambre dédiée aux œuvres du grand peintre et plasticien tuniso-suédois, Aly Ben Salem avec ses tableaux se caractérisant par des lignes courbées, simples et précises ou dans la chambre de Néjib Belkhodja avec ses tableaux reflétant l’art authentique tunisien et moderne.

Sans oublier le fameux Zoubeir Turki, adepte de l’expression figurative, ses tableaux captent les esprits et les âmes. Y sont présents aussi par leurs œuvres Abderrazak Sahli, Abdelaziz Gorgi et Ridha Bettaïeb. L’art irakien et algérien est de même fort présent.

Une première en Tunisie

Ce caractère exceptionnel et unique de l’hôtel le classe dans la case du tourisme alternatif qui intéresse une cible de clientèle bien différente et spécifique. L’hôtel a eu l’habitude d’ailleurs d’investir dans l’art. Des séjours à thème sont au programme chaque année, proposant des musiques classiques jouées par de grands musiciens internationaux. Cela confirme encore plus l’orientation de l’hôtel vers la culture et tout ce qui est artistique.

hotel-hasdrubal

Le ministre du Tourisme, Mohamed Ali Toumi, accompagnés de représentants du ministère des Affaires culturelles s’y est rendu le 11 août afin de découvrir les services et l’offre que proposent l’hôtel. Après avoir découvert les œuvres qui y sont exposées et contemplé les tableaux imaginés et exécutés par de grands artistes tunisiens et étrangers, il a affirmé que le concept proposé par l’Hasdrubal représente une opportunité importante permettant de contribuer à améliorer l’image du tourisme tunisien et le brand-pays.

Valoriser le tourisme culturel

Le ministre a promis en effet de chercher les moyens opportuns en collaboration avec les experts du ministère des Affaires culturelles en vue de mieux exploiter ces chefs-d’œuvre et ce patrimoine précieux dans la valorisation du tourisme culturel tunisien. Dans la même lignée, les responsables de l’hôtel envisagent de signer une convention avec le ministère du Tourisme permettant d’organiser des événements nationaux et internationaux susceptible de servir cette cause et promouvoir l’art tunisien.

Une vision

Ridha Amouri, conseiller culturel de la chaîne hôtelière Hasdrubal, a expliqué que Mohamed Laâmouri, le fondateur de la chaîne Hasdrubal est un grand amateur de la peinture. Il a toujours cru à l’art et a toujours porté une vision consistant à faire des hôtels des espaces culturels. Quand il fonda sa chaîne hôtelière, il conserva une partie du budget pour l’investir dans l’art et l’achat de ces chefs-d’œuvre dans l’objectif de concrétiser sa vision.

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« De cette façon, il a pu sauver ce patrimoine de ces grands artistes qui représentaient leur époque. Sans cela, plusieurs tableaux auraient disparus », a-t-il estimé. L’hôtel a créé aujourd’hui une sorte de clients fidèles amateurs de la peinture qui viennent spécifiquement pour découvrir ce trésor culturel. Il est à noter que la collection compte uniquement des tableaux et des toiles.

Kemel Chebbi

El Mouradi inaugure le check-in express en ligne à travers la solution de Cyberesa

12 août 2020

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CYBERESA.NET vient de lancer une nouvelle solution pour les hôtels qui leur permet de proposer le « check-in » en ligne pour leurs clients avant l’arrivée à l’hôtel.

Cette nouvelle fonctionnalité intervient dans le cadre de la mise en œuvre d’un protocole sanitaire dans les hôtels en conformité avec les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé et du ministère de la Santé en Tunisie et l’Office National de Tourisme Tunisien.

Les bons vouchers El Mouradi Hotels affichent dorénavant un QR Code et un lien qui permet au client d’accéder à l’enregistrement en ligne de sa réservation et ce 48h avant son arrivée à l’hôtel. Ceci lui permet de préciser l’heure de son arrivée et celle prévue de son départ et d’accéder rapidement à sa chambre le jour de son arrivée et éviter ainsi une attente supplémentaire à la réception.

Pour les hôtels, cette fonction représente l’occasion de mieux organiser le flux des arrivées évitant les encombrements les jours des afflux massifs, permet de se conformer aux recommandations sanitaires COVID-19 et constitue un service supplémentaire qu’ils peuvent offrir à leurs clients fidèles.

(Communiqué)

Pays classés Orange et vols charters Vert: comprendre les spécificités d’entrée en Tunisie

11 août 2020

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Le gouvernement tunisien a pris de nouvelles décisions aujourd’hui concernant l’entrée des passagers en provenance de certains pays européens avec plusieurs nuances.

La France vient d’être reclassée par la Tunisie dans la catégorie des pays dits ORANGE (à risque sanitaire modéré). La mesure entre en vigueur à compter du 15 août 2020. En d’autres termes, les passagers en provenance de l’Hexagone à compter de cette date devront obligatoirement présenter un test PCR négatif et se placer en confinement volontaire à domicile pour une période minimum de 6 jours (avant de passer un second test qui leur permettra de quitter leur lieu de confinement).

Cette mesure s’applique désormais aussi à l’Islande et à la Belgique a rappelé aujourd’hui la présidence du gouvernement, bien que la décision pour la Belgique ne soit pas nouvelle.

Ce qui est cependant nouveau, c’est que les touristes de France et de Belgique ayant acheté des séjours complets, arrivant par vols charters et logeant dans les hôtels ne seront soumis à aucune restriction sanitaire indiquée (pas de test PCR ni de confinement). Ces deux pays rejoignent donc la Pologne et la Tchéquie dont les ressortissants peuvent entrer eux-aussi sans restrictions en Tunisie, toujours dans le cadre de vols charters avec transferts encadrés selon le protocole sanitaire en vigueur.

RECAPITULATIF DES CODES COULEUR PAR PAYS

Liste non-exhaustive comprenant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquentes avec la Tunisie.

Liste non-exhaustive comprenant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquentes avec la Tunisie.

Liste non-exhaustive comprenant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquentes avec la Tunisie.

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Tourisme: Mohamed Ali Toumi, politicien ou compétence technocrate ?

11 août 2020

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Chargé par le président de la République de former un nouveau gouvernement, Hichem Mechichi a annoncé hier qu’il ne choisirait que des compétences indépendantes loin de toute appartenance partisane. Dans quelle catégorie classera-t-il l’actuel ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi ?

Politicien ou technocrate ? Dans l’actuel gouvernement (démissionnaire) d’Elyès Fakhfakh, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, porte de toute évidence une double casquette. Celle de son parti Al Badil mais aussi celle du professionnel du tourisme, de l’ancien président de la FTAV et donc aussi celle du technocrate incontesté.

A quelques jours de la formation d’un nouveau gouvernement, la question est sur toutes les lèvres dans les milieux touristiques: Toumi sera-t-il reconduit ? Sauf qu’il ne s’agit pas d’une simple interrogation, mais d’une réelle inquiétude, en cette période où le secteur du tourisme traverse l’une des pires crises de son histoire.

Car le vrai danger aujourd’hui pour le tourisme, c’est de le voir dilué avec d’autres ministères au nom de la nouvelle sacro-sainte réduction du nombre de membres du gouvernement.

D’une part, on vous dira que le parti Al Badil n’a jamais été dans la polémique, qu’il n’a jamais pris part aux tensions et batailles rangées au sein du Parlement, et que son seul représentant au gouvernement, qui détient le porte-feuille du tourisme et de l’artisanat, est resté à l’écart des tergiversations pour ne se concentrer que sur le solutionnement des problématiques inédites que la crise du Covid-19 a créée.

D’autre part, on vous dira que Mohamed Ali Toumi, en tant que membre affirmé d’un parti, et en dépit de sa parfaite maîtrise des dossiers de son secteur, devra accepter les règles du jeu politique et céder sa place à un autre. Mais à qui ?

Hichem Mechichi aurait-il dans sa manche un fin-connaisseur de la chose touristique qu’il nous sortira à la dernière minute et qui saura reprendre la barre du ministère du Tourisme en cette période de pleine tempête ?

Dans un pays où le ridicule ne tue plus depuis longtemps, nombreux sont les candidats qui ont déjà postulé ou ont fait savoir leur prédisposition à occuper le poste. Et certaines « compétences » parmi celles qui se sont proposées ou qui rêvent d’être sollicitées sont à tomber par terre. De rire.

Mohamed Ali Toumi est arrivé au ministère du Tourisme parce qu’il avait un programme clair pour le secteur. Il a été retenu dans la formation gouvernementale d’Elyès Fakhfakh non pas par complaisance partisane ou par jeu politique mais parce qu’il a un plan stratégique avec une vision d’avenir fixée sur 2035. A la nuance près que depuis sa prise de fonction il y a 6 mois, le coronavirus en a voulu autrement.

Alors à ceux qui tirent sur tout ce qui bouge pour amuser la galerie sur Facebook, à ceux qui se bousculent pour faire parvenir leur CV sur le bureau du futur chef de gouvernement, j’aimerais juste leur demander s’ils veulent devenir ministre du Tourisme parce qu’ils détiennent la science infuse ? parce qu’ils ont découvert le vaccin contre le Covid-19 ? ou tout simplement pour épater leur belle-mère ?

Hédi HAMDI

Règles d’entrée des voyageurs et des touristes en Tunisie: tout ce qu’il faut savoir

7 août 2020

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Face à la pandémie mondiale de Covid-19 qui ne tarit pas, les autorités tunisiennes ont renforcé le dispositif sanitaire régissant les arrivées de voyageurs de l’étranger, y compris les enfants. Voici les dernières mises à jour qu’il faut connaître.

Avant d’embarquer pour la Tunisie:

Obligation pour tous les passagers (quelle que soit leur nationalité) de remplir les données figurant sur le site E7mi Border (qui débouche sur un formulaire à présenter à l’enregistrement sur son téléphone portable). Tout passager n’ayant pas effectué cette procédure sera refusé à l’embarquement selon la directive de la direction générale de l’Aviation civile tunisienne en date du 27 juillet 2020.

Classement des pays par couleur :

Les pays de provenance des passagers et des touristes sont classés en trois couleurs: VERT: pays à faible risque, ORANGE: pays à risque modéré, ROUGE, pays à haut risque.

Le type de couleur s’applique au pays de résidence habituelle du passager (à condition qu’il n’ait pas passé plus de 14 jours dans un autre pays d’escale ou d’embarquement).

Exemple : un passager ayant sa résidence habituelle en Belgique (classée ORANGE), embarquant sur un bateau au départ de la France (classée VERT) sera soumis lors de son arrivée en Tunisie aux restrictions sanitaires des pays classés ORANGE.

Liste non-exhaustive comprenant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquentes avec la Tunisie.

Informations complémentaires concernant les pays classés sur la liste ORANGE:

-Obligation pour tous les passagers en provenance de ces pays, y compris les enfants de moins de 12 ans, de présenter une attestation provenant d’un laboratoire prouvant le résultat négatif au Covid-19 du test PCR- RT. Ce test devra être effectué 72 heures avant le voyage et que la date de sa réalisation ne dépasse par les 120h à l’arrivée.

-Obligation pour tous les passagers en provenance de ces pays de s’engager par écrit, y compris les moins de 12 ans, d’appliquer l’auto-confinement sanitaire pendant 14 jours.

-Si le test PCR n’a pu être effectué, obligation pour tous les passagers, y compris les enfants de moins de 12 ans, d’effectuer un confinement de 3 jours au moins dans un hôtel agréé dans ce sens jusqu’à ce que les services du ministère de la Santé viennent effectuer le test à la charge du passager. En cas de résultat négatif, il peut alors appliquer l’auto-confinement à domicile.

Liste non-exhaustive comprenant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquentes avec la Tunisie.

Informations complémentaires concernant les pays considérés comme ROUGE:

– Obligation pour tous les passagers en provenance de ces pays, y compris les enfants de moins de 12 ans, de présenter une attestation provenant d’un laboratoire prouvant le résultat négatif au Covid-19 du test PCR- RT. Ce test devra être effectué 72 heures avant le voyage et que la date de sa réalisation ne dépasse par les 120h à l’arrivée.

– Obligation pour tous les passagers en provenance de ces pays, y compris les enfants de moins de 12 ans, de se soumettre à un confinement obligatoire de 7 jours à leurs frais dans un hôtel agréé ; ensuite effectuer un test PCR à la charge de l’Etat. En cas de résultat négatif, le voyageur doit s’auto-confiner pour 7 autres journées.

Obligation pour les compagnies aériennes

Les compagnies aériennes n’accepteront pas à l’enregistrement des passagers en provenance de ces pays s’il n’ont pas présenté de test PCR négatif, d’engagement écrit et de voucher confirmant la réservation effectuée dans un hôtel, sachant qu’elles seront tenues responsables de la vérification de la validité des documents présentés par le passager.

Dans les pays où le test PCR n’est pas possible:

Dans certains pays, le test PCR n’est pas possible. En conséquence, les passagers, y compris les enfants de moins de 12 ans, sont tenus d’effectuer un confinement de 10 jours au moins.

Algérie et Libye:

Les frontières de l’Algérie et de la Libye étant toujours fermées, ces pays ne figurent dans aucun des classements ci-dessous étant donné que les voyages ne sont pas permis.

Aéroports en Tunisie (départs et arrivées):

L’accès aux aérogares est désormais strictement réglementé: une seule personne est autorisée à rentrer pour accompagner des passagers au départ ou en accueillir à l’arrivée. Le port du masque est obligatoire tandis que la distanciation physique doit être appliquée.

Liste des hôtels dédiés au confinement et contacts réservations:

A noter que ces hôtels n’acceptent pas d’autres clients en ce moment mis à part les confinés obligatoires.

TUNIS:

Lac Leman (Berges du Lac 1):
Tel: 71 961 666
Mail : contact@hotellacleman.com
Prix : 230 DT single en PC / 280 DT double en PC

Tunisia Palace (centre ville)
Tel: 71 242 700
Mail: contact@hoteltunisiapalace.com
Prix : 200 DT single en PC / 250 DT double en PC

SeaBeach Club Playa (Borj Cedria): 4 étoiles. Prix : 100 DT HT. Contact réservation : Mourad Abid (tél 20 419 719) ou Yassine Mejri (tél 23 179 071).

HAMMAMET-YASMINE:

Médina Bélisaire : 4 étoiles. Prix : 118 DT HT. Contact réservation : reservation.belisaire@medina.com.tn ou Karim Dhibi (tél 97 466 366)

Yasmine Beach: 4 étoiles. Prix : 116 DT HT. Contact réservation : Chems Ben Nasr (tél: 53 227 409). Email: yasminebeach.resa@sunnyhotels.com.tn

Hammamet Village: 3 étoiles. Prix : 113 DT HT. Contact réservation : Fathi Ben Mansour (tél: 20 797 542). Email: hammametvillage.resa@carribeanworld.com.tn

Le Zénith: 2 étoiles. Prix: 110 DT HT. Email réservation: zenith.resa@sunnyhotels.com.tn

SOUSSE-KANTAOUI:

Golf Résidence : 4 étoiles. Prix : 110 DT HT. Contact réservation : Riadh Ben Amor (tél 98 240 771)

Palmyra (ex Soviva): 3 étoiles. Prix: 90 DT HT. Contact réservation : Khaled Ghattas ( tél 98 781 840)

Sousse City Beach (ex Karawan): 3 étoiles. Prix : 90 DT HT. Réservation : res@soussecityhotel ou tél : 28 99 50 49

MONASTIR-SKANES:

Palmyra Holidays (ex Chiraz): 3 étoiles, prix : 97 DT HT. Réservation par email: palmyra.holidays@topnet.tn – Tél: 98 781 832

Helya Beach & Spa: 3 étoiles, prix : 97 DT HT. Réservation par email: res@helyabeach.com. Tél : 52 977 294 / 73 521 100

Neptunia Beach: 3 étoiles, prix : 97 DT HT. Réservation par email: resa@hotelneptunia.com. Tél: 98 451 862 /73 521 818

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MAHDIA :

El Mouradi Cap Mahdia: 3 étoiles, prix : 100 DT HT. Contact réservation : Cyrine Harbaoui (tél 54 84 78 15) ou: res.capmahdia@elmouradi.com

SBEITLA:

Sufetula: 3 étoiles, prix 90 DT HT . Contact réservation: Nizar Ben Khamsa (tél: 98 425 015 ou nizar.sufetula@gmail.com). N.B: cet hôtel n’assure pas les transferts.

DJERBA:

Baya Beach: 3 étoiles: 90 DT HT (transport non compris). Tél réservation: 99 00 77 38 / 98 573 361. Email: reservation@hotelbayabeach.com

Dar el Manara: 3 étoiles: 90 DT HT. Contact réservation : res@manaradjerbahotel.com ou tél : 28 99 50 49

TOZEUR:

El Mouradi Tozeur: 4 étoiles. Prix 100 DT HT. Contact réservation : Lotfi Lamouchi (tél : 97 371 496)

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Touristes en provenance de Pologne et de Tchéquie: les premiers charters se préparent

1 août 2020

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La Pologne et la Tchéquie classent la Tunisie parmi les pays sûrs sur le plan sanitaire et autorisent leurs touristes à s’y rendre.

Les touristes tchèques et polonais bientôt de retour en Tunisie. Suite à un accord spécifique passé avec ces deux pays, les charters pourront de nouveau être remis en place sans que les voyageurs ne soient soumis à l’obligation de présenter un test PCR négatif ni à l’obligation de confinement.

Le gouvernement polonais a été le premier à annoncer le 29 juillet dernier qu’il permettait la reprise du trafic aérien vers la Tunisie et à autoriser ses ressortissants à s’y rendre.

Le 18 juin dernier déjà, Sghaier Fatnassi, ambassadeur de Tunisie à Varsovie, était reçu par Andrzej Gut-Mostowy, secrétaire d’Etat au Tourisme de Pologne où il était question de tourisme.

Côté tchèque, les choses ont également avancé puisque les autorités ont confirmé le 30 juillet que la Tunisie était désormais considérée comme pays sûr sur le plan sanitaire et que les voyages y étaient autorisés à partir du 3 août. Le premier charter opéré par le T.O Blue Style devrait à ce titre arriver le 15 août prochain.

Yosra Souiden, ambassadeur de Tunisie à Prague, reçue le 15 juillet dernier par le ministre des Affaires étrangères tchèque.

Début juillet, reportage de la chaîne tchèque Nova Plus mettant en avant la bonne maîtrise par la Tunisie de l’épidémie de Covid-19 soulignant que le pays « se porte bien ».

Les négociations ont été effectuées au niveau des ambassades de Tunisie à Varsovie et à Prague avec l’apport des représentations locales de l’ONTT tandis qu’à Tunis, le ministre du Tourisme, Mohamed Ali Toumi, avait également reçu les ambassadeurs de ces pays afin de définir en amont les contours d’accords particuliers pour permettre la reprise des flux touristiques selon un protocole prenant en considération la situation actuelle mais dans un cadre bien défini.

Lidia Milka Wieczorkiewicz, ambassadeur de Pologne en Tunisie, reçue par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, au siège de son département, dans le cadre de discussions entamée déjà début juin alors que les frontières n’étaient pas encore ouvertes.

Le 15 mai dernier, en pleine crise du Covid-19 alors que la Tunisie et la Tchéquie étaient en plein confinement, au ministère du Tourisme à Tunis, Jan Vyčítal, ambassadeur de Tchéquie était reçu par Mohamed Ali Toumi pour anticiper sur la reprise des flux touristiques et des différentes éventualités.

La Tchéquie fait partie des pays ayant enregistré de faibles niveaux de contamination au Covid-19 avec 16.640 cas et 382 décès, soit un taux de 36 décès par million d’habitants.

La Pologne a, quant à elle, enregistré 46.346 malades et 1721 décès, soit 46 décès par million d’habitants.

D.T

La Tunisie revoit ses conditions d’entrée pour les voyageurs : entre assouplissement et durcissement

29 juillet 2020

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Face au regain de cas d’infection au Covid-19 dans plusieurs pays européens, les autorités sanitaires en Tunisie ont révisé leur classement par couleur des pays à risque, obligeant les voyageurs à se conformer aux dispositions en vigueur.

La crise du Covid-19 ne semble pas fléchir en dépit de la saison été que l’on pensait peu propice au développement de la pandémie. La recrudescence des cas dans plusieurs pays européens ont poussé le ministère de la Santé en Tunisie à revoir le zonage par couleur établi pour classer les pays selon le risque sanitaire qu’ils présentent.

L’évolution par rapport à la semaine dernière concerne notamment l’Espagne, la Suisse, la Belgique et la Chine qui passent en catégorie ORANGE (risque moyen), où elles sont rejointes par les Emirats Arabes Unis, l’Australie et la Côte d’Ivoire qui étaient dans le ROUGE (pays à risque élevé) jusqu’à présent. L’Autriche revient dans le classement des pays à risque faible (VERT).

Il est par ailleurs à noter que les frontières de l’Algérie et de la Libye étant toujours fermées, ces pays ne figurent dans aucun des classements ci-dessous étant donné que les voyages ne sont pas permis.

Liste non-exhaustive comprenant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquentes avec la Tunisie.

Liste non-exhaustive comprenant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquentes avec la Tunisie.

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Source: ministère de la Santé, Tunisie.

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Création d’une nouvelle « Chambre syndicale de transport touristique »

28 juillet 2020

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La Chambre syndicale de transport touristique relevant de l’UTICA est un nouveau-né dans les secteurs du transport et du tourisme.

L’assemblée constitutive de la Chambre syndicale nationale de transport touristique (CNTT) s’est déroulée aujourd’hui 28 juillet au siège de l’UTICA (Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat) à Cité El Khadra. Les membres fondateurs de la nouvelle Chambre syndicale issue de la Fédération nationale du transport relevant de l’UTICA ont choisi à l’unanimité le directeur général de l’agence de voyage Hope Travel, Slim Ben Jaballah, en tant que président, Mohamed Mejri, premier vice-président et Naoufel Néji, deuxième vice-président, ainsi que Sami Trifa, trésorier. Le bureau exécutif est composé au total de 13 membres.

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Slim Ben Jaballah a indiqué à l’occasion que l’idée de création de la CNTT est venue pour répondre à certains besoins spécifiques du secteur. D’abord, il s’agit de s’intégrer dans le programme de développement du système du transport selon les objectifs stratégiques nationaux, particulièrement le septième axe qui est en relation avec le transport intelligent. Cela se justifie selon lui par la valeur du transport ayant un impact direct sur le rendement du secteur du tourisme. « Cette nouvelle structure veut travailler en complémentarité avec les autres organismes syndicaux du secteur en partageant les efforts en vue de supprimer les différentes contraintes et travailler la main dans la main afin de développer le transport touristique terrestre, maritime et aérien ainsi que réaliser les objectifs d’intérêt commun », a-t-il ajouté.

Au siège de l’UTICA à Tunis, constitution du la CNTT.

Objectifs

Mohamed Mansouri, l’un des membres fondateurs de cette nouvelle structure syndicale, a souligné de son côté que la CNTT a déjà défini les grands axes et dossiers sur lesquels il va travailler dont principalement la défense des intérêts des différents membres de la CNTT. « Nous avons placé la barre très haut en envisageant de développer toutes les activités liées au transport touristique comme par exemple l’organisation des salons, des foires, des congrès, des portes ouvertes et des cycles de formation », a-t-il annoncé.

Logo de la nouvelle chambre syndicale.

Parmi les autres objectifs, on note également la digitalisation des moyens de transport touristique et l’abandon de tous les documents comme les avis d’excursion, les autorisations, les demandes, les programmes, etc. Il s’agit aussi de mettre en place une salle d’opérations qui permet de suivre toute la flotte et informer les professionnels de tout problème instantanément.

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Les fondateurs de la CNTT pensent par ailleurs à créer une mutuelle spécifique pour les opérateurs dans le secteur du transport et du tourisme et leurs employés en collaboration avec l’Office national des postes. L’autre objectif consiste à créer un système de qualification de la main-d’œuvre à distance en collaboration avec les autorités de tutelle. Ils visent de même à créer un organisme coopératif qui s’occupera des ateliers de maintenance et de l’entretien du parc de matériel roulant de tous les adhérents ainsi qu’une centrale qui se tâchera de négocier avec les institutions financières, d’assurance et de leasing.

Composition du bureau exécutif

-Président: Slim Ben Jaballah

-Premier vice-président: Mohamed El Mejri

-Deuxième vice-président: Naoufel Néji

-Trésorier: Sami Trifa

Membres : Mohamed Mastouri, Mohamed Fadhel Jenhani, Zied El Melki, Hassan Salah, Mustapha Amdouni, Mohamed Riadh Zaâtour, Fethi Gharsallah, Leila Troudi, Abdellatif Houidi.

L’événement touristico-sportif Ultra-Mirage El Djerid confirmé pour octobre

28 juillet 2020

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C’est une aventure sportive et humaine dont les retombées sont avant tout touristiques. Ultra-Mirage aura lieu en octobre et bénéficiera du soutien de l’ONTT et des Assurances BIAT en tant que sponsor.

Ultra-Mirage dans son édition 2020 aura survécu à la crise du Covid-19. Cet événement sportif mais aussi challenge humain qui enregistre la participation de 300 coureurs (dont 30% d’étrangers) a également une forte connotation touristique.

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Le 3 octobre prochain, Ultra-Mirage, dans sa 4e édition, s’élancera du site de la Guerre des Etoiles dans le gouvernorat de Tozeur. Les coureurs auront le choix de participer à l’une des deux compétitions en plein désert, celle des 50 km ou, pour les plus téméraires, celle des 100 km en forme de boucle sur 700 km² et une arrivée sur le même lieu.

Un défi que Amir Ben Gacem, directeur de la course, n’est pas peu fier de relever une nouvelle fois puisqu’il intervient dans un contexte très particulier marqué par des restrictions de voyages entre les pays et des conditions sanitaires strictes. « Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 3 septembre et nous aurons des participants étrangers notamment de France, d’Italie, de Grande-Bretagne, de Pologne et des Etats-Unis (dont des résidents locaux) a-t-il précisé, indiquant que les coureurs viennent souvent accompagnés de membres de leurs familles, d’où la présence estimée de plus de 300 personnes cette année.

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« Malgré le fait qu’ils seront confinés lors de leur retour dans leur pays, ces coureurs vont quand même venir prendre part à l’Ultra-Mirage ». Et pour faire face aux risques sanitaires du COVID-19, l’organisation a mis en place un protocole anti-virus innovant et strict pour assurer la sécurité de tous les participants: athlètes, bénévoles, visiteurs, médias et VIP. Ces mesures sont devenues aujourd’hui des directives recommandées par les plus grandes instances mondiales dans le domaine de l’Ultra Trail a dit Ben Gacem.

L’édition 2020 a bénéficié une nouvelle fois de l’appui d’un mécène, en l’occurrence Assurances BIAT, qui continue d’être le sponsor principal de la manifestation depuis sa création en 2017. « C’est un événement qui partage un certain nombre de nos valeurs qui sont le défi, l’ambition, la solidarité et le dépassement de soi » a dit Nejla Moalla Harrouch, directrice générale de cette compagnie filiale de la BIAT, qui n’a pas manqué pas de mettre en exergue l’impact qu’il aura sur « l’image de la Tunisie et son magnifique désert ».

Nejla Moalla Harrouch et Amir Ben Gacem lors de la cérémonie du contrat de sponsoring entre BIAT Assurances et Ultra-Mirage pour l’édition 2020.

Restrictions d’entrée en Tunisie: pays classés ROUGE et liste des hôtels de confinement

25 juillet 2020

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Face à la crise sanitaire mondiale qui continue de sévir, les autorités en Tunisie maintiennent les règles de confinement obligatoire pour leurs ressortissants (et/ou leur conjoint et leurs enfants) venant des pays suivants:

Liste non-exhaustive listant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquente avec la Tunisie.

A compter du 27 juillet 2020, les voyageurs en provenance de ces pays, y compris les familles avec enfants de moins de 12 ans, devront se placer en auto-confinement obligatoire.

A noter que les personnes en provenance de pays classées ROUGE où le test PCR n’est pas disponible, le confinement obligatoire de 10 jours minimum est requis avant un second test.

Pour les voyageurs en provenance de zones ORANGE n’ayant pu effectuer de test PCR avant leur départ, ils seront soumis à une période de confinement d’au moins 3 jours, y compris les enfants de moins de 12 ans, jusqu’à ce qu’un test soit effectué par les services du ministère de la Santé à la charge de l’arrivant. En cas de résultat négatif, le confinement sera levé.

Les ressortissants algériens et libyens ne figurent pas dans cette liste rouge étant donné que leurs frontières avec la Tunisie demeurent fermées, ce qui rend les voyages impossibles.

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Liste des hôtels dédiés au confinement et contacts réservations:

A noter que ces hôtels n’acceptent pas d’autres clients en ce moment mis à part les confinés obligatoires.

Tunis :

Lac Leman (Berges du Lac 1):
Tel: 71 961 666
Mail : contact@hotellacleman.com
Prix : 230 DT single en PC / 280 DT double en PC Tarif spécial pour le confinement

Tunisia Palace (centre ville)
Tel: 71 242 700
Mail: contact@hoteltunisiapalace.com
Prix : 200 DT single en PC / 250 DT double en PC * Tarif spécial pour le confinement

-SeaBeach Club Playa (Borj Cedria): 4 étoiles. Prix : 100 DT HT. Contact réservation : Mourad Abid (tél 20 419 719) ou Yassine Mejri (tél 23 179 071).

Hammamet-Yasmine:

-Médina Bélisaire : 4 étoiles. Prix : 118 DT HT. Contact réservation : reservation.belisaire@medina.com.tn ou Karim Dhibi (tél 97 466 366)

-Yasmine Beach: 4 étoiles. Prix : 116 DT HT. Contact réservation : Chems Ben Nasr (tél: 53 227 409). Email: yasminebeach.resa@sunnyhotels.com.tn

-Hammamet Village: 3 étoiles. Prix : 113 DT HT. Contact réservation : Fathi Ben Mansour (tél: 20 797 542). Email: hammametvillage.resa@carribeanworld.com.tn

-Le Zenith: 2 étoiles. Prix: 110 DT HT. Email réservation: zenith.resa@sunnyhotels.com.tn

Sousse-Kantaoui:

-Golf Résidence : 4 étoiles. Prix : 110 DT HT. Contact réservation : Riadh Ben Amor (tél 98 240 771)

-Palmyra (ex Soviva): 3 étoiles. Prix: 90 DT HT. Contact réservation : Khaled Ghattas ( tél 98 781 840)

– Sousse City Beach (ex Karawan): 3 étoiles. Prix : 90 DT HT. Réservation : res@soussecityhotel ou tél : 28 99 50 49

Monastir-Skanès:

-Palmyra Holidays (ex Chiraz), 3 étoiles, prix : 97 DT HT. Réservation par email: palmyra.holidays@topnet.tn – Tél: 98 781 832

-Helya Beach & Spa, 3 étoiles, prix : 97 DT HT. Réservation par email: res@helyabeach.com. Tél : 52 977 294 / 73 521 100

-Neptunia Beach, 3 étoiles, prix : 97 DT HT. Réservation par email: resa@hotelneptunia.com. Tél: 98 451 862 /73 521 818

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Mahdia :

-El Mouradi Cap Mahdia, 3 étoiles, prix : 100 DT HT. Contact réservation : Cyrine Harbaoui (tél 54 84 78 15) ou: res.capmahdia@elmouradi.com

Sbeïtla:

-Hôtel Sufetula, 3 étoiles, prix 90 DT HT . Contact réservation: Nizar Ben Khamsa (tél: 98 425 015 ou nizar.sufetula@gmail.com). N.B: cet hôtel n’assure pas les transferts.

Djerba:

-Baya Beach, 3 étoiles: 90 DT HT (transport non compris). Tél réservation: 99 00 77 38 / 98 573 361. Email: reservation@hotelbayabeach.com

-Dar el Manara, 3 étoiles: 90 DT HT. Contact réservation : res@manaradjerbahotel.com ou tél : 28 99 50 49

Tozeur:

-El Mouradi Tozeur, 4 étoiles. Prix 100 DT HT. Contact réservation : Lotfi Lamouchi (tél : 97 371 496)

Ministère du Tourisme: Feriel Gadhoumi à la tête d’une nouvelle cellule de réflexion stratégique

25 juillet 2020

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Au ministère du Tourisme, la crise actuelle du secteur n’empêche pas de regarder vers l’avenir. Une nouvelle « Cellule de réflexion stratégique » vient d’être mise en place à la demande du ministre Mohamed Ali Toumi. Feriel Gadhoumi en assurera le pilotage.

Elle a été choisie pour faire partie de la nouvelle Task Force mise en place par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi. Feriel Gadhoumi, docteur en Marketing spécialisée dans le branding touristique, va diriger la nouvelle « Cellule de réflexion stratégique » dont l’objectif est de regarder vers l’avenir pour établir précisément une « Vision 2035 » pour le tourisme tunisien.

Cette cellule, qui compte 10 personnes, a entamé son travail début juillet sans pour autant démarrer à zéro. Car par le passé, de nombreuses actions positives avaient été engagées sans en assurer le suivi et la continuité.

Le travail va donc reprendre (et être ajusté si nécessaire) par exemple sur la Vision 3+1 qui avait été déployée à l’époque de la ministre Amel Karboul en 2014. Par ailleurs, les résultats des Assisses du tourisme de l’année 2017 seront également ressortis de leurs cartons, dépoussiérés et remis à l’ordre du jour.

« Nous allons faire du benchmarking pour faire ressortir des statistiques car il est nécessaire de disposer avant tout d’un bon système » précise Feriel Gadhoumi.

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Concrètement, trois grands axes animeront la cellule: diversification, digitalisation et tourisme durable.

La diversification portera sur l’offre et la demande en cherchant à créer de la demande sur les différents produits, que ce soit le culturel, le sport, la plaisance… Ensuite, le tourisme domestique ou comment le développer et le gérer comme tout autre marché, et également le tourisme de voisinage (Algérie et Libye).

Quant au volet digitalisation, il s’agira d’un axe transversal qui fera l’objet de réflexions poussées et continues.

Pour ce qui est du tourisme durable, ce sera plus encore un volet à déployer car étant une obligation de l’OMT qui fait que la Tunisie se devra de s’aligner aux nouvelles recommandations qui prônent la préservation des populations locales qui doivent également promouvoir leur destination et être impliquées dans le système.

Un travail en profondeur pour ne plus agir au jour le jour au gré des crises qui secouent le secteur mais anticiper aussi sur les nouvelles orientations qui feront le tourisme de demain pour que le secteur en Tunisie se remette vite en selle.

H.H

Mehdi Belhaj Ali, le nouveau monsieur tourisme de plaisance

24 juillet 2020

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C’est une grosse pointure qui prend en charge le secteur de la plaisance au sein de l’administration du tourisme. Le ministre de tutelle, Mohamed Ali Toumi, a détecté en lui un profil exceptionnel.

C’est un nouveau venu au sein de l’administration du Tourisme mais loin d’être un novice dans le domaine maritime: Mehdi Belhaj Ali vient d’être nommé directeur des Ports de Loisirs et de Plaisance au ministère du Tourisme et a officiellement pris ses fonctions le 1er juillet 2020.

Ingénieur national en Pont et Systèmes navals et titulaire d’un master en Affaires maritimes, il a le grade de colonel dans la Garde nationale. Diplômé de l’Académie navale de Menzel Bourguiba, il a travaillé au cours de sa carrière dans toutes les zones côtières et connaît par conséquent tous les rouages de l’administration maritime et de ses procédures, outre son carnet d’adresses certainement bien garni.

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A travers cette nomination, le ministre du Tourisme entend placer les compétences aux postes qu’ils connaissent et maîtrisent sur le bout des doigts. Au sein de cette direction du ministère du Tourisme, c’est en tout cas la première fois qu’un profil tel que celui de Mehdi Belhaj Ali est nommé, signe que Mohamed Ali Toumi a entamé un début de réformes pour solutionner au cas par cas les problèmes de chaque secteur en commençant par le placement des ressources humaines dont les profils correspondent à la mission demandée.

H.H

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« The Mirage » à Hammamet en mode relooking pour amorcer sa montée en gamme

23 juillet 2020

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En dépit de la crise qui frappe le secteur, l’hôtel « The Mirage » continue sa mue pour une montée en gamme qui tourne la page de son ancienne image de club de vacances.

Que reste-t-il de l’ancien Club Med Hammamet, sinon que des souvenirs de cette époque qui a vécu. Racheté depuis peu par le groupe Joossoor de l’homme d’affaires Moez Driss, cet hôtel de 26 hectares en bord de mer (500 m de linéaire de plage) est en cours de relooking extrême dans le cadre d’un nouveau positionnement voulu par son propriétaire.

3 piscines et 800 palmiers sur une superficie de 26 ha.

Devenu « The Mirage Resort & Spa », il passe du 2 au 5 étoiles (reclassement en cours) et se situe désormais sur un nouveau segment, celui du Resort de luxe. Si les structures principales ont été conservées et le concept de bungalows préservé, les changements intervenus l’ont été essentiellement sur l’aménagement des locaux communs, sur l’intérieur des chambres (élargies et transformées en suites de haut standing), sur la décoration dans tout l’hôtel ainsi que sur la mise à niveau des installations de bord de mer et, pour finir, sur un nouveau centre de spa pour très bientôt.

L’architecture principale d’origine a été préservée.

La rénovation s’est faite par étapes et n’est d’ailleurs pas totalement achevée puisque seule la moitié des 300 chambres des suites et villas a été rénovée à ce jour. En cause, le retard pris par le chantier pendant la dernière période de confinement qui a bouleversé le calendrier initial. Et en dépit de la crise qui frappe le secteur du tourisme, les investissements programmés seront maintenus jusqu’à achèvement des travaux prévus assure le management de l’hôtel.

Les nouvelles Executive Pool Villa: les bungalows ont été totalement métamorphosés de l’intérieur, tandis qu’à l’extérieur, une piscine privative a été ajoutée.

mirage-hotel-hammamet

Fermé à l’automne 2019, « The Mirage Resort & Spa » a finalement rouvert ses portes le 16 juillet dernier pour accueillir ses premiers clients qui ont découvert un hôtel dont la décoration a su combiner le style méditerranéen avec une touche d’arabesque.

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C’est un cabinet tunisien, DrawLink (Daousser Chennoufi), qui a d’ailleurs été chargé de repenser les couleurs et les motifs qui ne sont pas sans rappeler ceux de l’hôtel The Pearl à Sousse, appartenant au même groupe. Renseignement pris, Moez Driss a fait appel au même cabinet, créant ainsi une identité propre et une continuité entre ses deux établissements qui se rejoignent finalement sur la philosophie du luxe tempéré et sans excès qui devient la signature de ce groupe hôtelier.

C’est le cabinet Drawlink qui a été chargé de la décoration de l’hôtel.

Aménagement de la plage de l’hôtel.

Bar et salon lounge Amber.

Conditions d’entrée en Tunisie: la liste change, l’Autriche passe à l’Orange

23 juillet 2020

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Le classement des pays par couleur selon leur niveau épidémiologique a été remise à jour. Le ministère de la Santé vient en effet de procéder à de nouveaux ajustements en fonction de la situation qui prévaut en matière de Covid-19 dans le monde.

Les autorités en Tunisie viennent de remettre à jour le classement des pays par couleur: VERT pour les pays à faible risque épidémiologique (- 10%), ORANGE pour les pays considérés à niveau moyen (10 à 50% de risque) et ROUGE (+50%, soit niveau élevé).

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Pour l’élaboration de ce classement, le ministère de la Santé prend en considération dans chaque pays l’incidence cumulée sur 100.000 habitants les 14 derniers jours, ensuite la tendance évolutive depuis l’enregistrement du premier cas ainsi que les modalités épidémiologiques (cas sporadiques, clusters de cas et transmission communautaire).

Il est à souligner que c’est le pays de résidence qui est pris en considération et non pas le pays d’embarquement du passager.

Liste non-exhaustive comprenant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquentes avec la Tunisie.

Liste non-exhaustive énumérant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquentes avec la Tunisie.

Liste non-exhaustive listant les principaux pays émetteurs de touristes et/ou ayant des relations de voyage fréquente avec la Tunisie.

Document complémentaire:

Liste des hôtels pour le confinement obligatoire

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Tour-opérateurs français: feu vert à « la reprise des départs pour les destinations dont les conditions sanitaires le permettent »

22 juillet 2020

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Le syndicat des entreprises du tour-operating français (SETO) annonce l’élargissement du cercle des destinations autorisées pour les Français.

A la lumière des décisions prises au niveau des Etats membres de l’Union européenne, le SETO (Syndicat des entreprises du tour-operating en France) a publié aujourd’hui à l’intention de ses 70 membres, représentant les plus importants T.O du marché français, un ensemble de nouvelles recommandations.

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Grande nouveauté par rapport aux précédentes recommandations, le SETO annonce « la reprise des départs pour les destinations dont les conditions sanitaires le permettent et autorisant aux ressortissants français l’entrée sur leur territoire ». En foi de quoi et étant donné que la Tunisie a classé la France dans la catégorie des pays VERT, donc sans risque sanitaire, cette nouvelle va permettre la programmation de la destination par les tour-opérateurs.

De même que les départs à compter du 1er août pour la France, les destinations de l’Espace Schengen, le Royaume Uni et les territoires non européens de la France (DROM-COM) seront permis « dans le respect des éventuels protocoles sanitaires imposés pour accéder à ces territoires ».

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Cependant, les destinations touristiques ne répondant pas aux deux principaux critères énumérés ne pourront pas accueillir de vols charters au moins jusqu’au 28 août a annoncé également le SETO.

D.T

Le premier charter arrive à Djerba dans une ambiance touristique morose et un climat social tendu

19 juillet 2020

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Les premiers touristes en charter depuis la réouverture des frontières ont débarqué hier à Djerba en provenance du Luxembourg. L’île continue cependant de manger son pain noir face à une activité touristique qui tarde à redémarrer.

L’arrivée du premier vol affrété par le tour-opérateur Luxair hier à Djerba avait plus une portée symbolique : celle du retour du trafic charter sur la Tunisie et l’entame d’une reprise un tant soit peu de l’activité touristique classique.

Car dans la foulée de la réouverture des frontières tunisiennes le 27 juin dernier après la crise du Covid-19, les flux touristiques espérés n’ont pas été au rendez-vous en dépit des dispositions sanitaires qui ont été déployées et du slogan « Ready & Safe » adopté pour rassurer autant que faire se peut les clients.

Mohamed Ali Toumi, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, en visite de travail à Djerba les 17 et 18 juillet courant, rappelait à ce propos que l’image négative de l’île, qualifiée en pleine crise sanitaire de « foyer de Coronavirus », avait été corrigée grâce aux tests massifs de dépistage effectués.

A l’aéroport Djerba-Zarzis, le ministre du Tourisme s’entretenant avec une passagère arrivée sur le charter de Luxair.

Mais les problèmes sont désormais autres. « Les pays émetteurs ne sont pas contre la Tunisie, mais il y a beaucoup de nouveaux paramètres exogènes qui freinent encore la reprise » expliquait le ministre qui, néanmoins garde espoir et « compte beaucoup sur le marché français », notamment à partir du mois d’août.

Quoiqu’à l’heure actuelle, il est encore difficile, voire impossible pour les ressortissants de nombreux pays européens de pouvoir quitter leur pays pour partir en vacances vers la destination de leur choix à cause des restrictions mises en place par leurs gouvernements.

Application du protocole sanitaire à l’arrivée des touristes à leur hôtel à Djerba.

Morosité ambiante

En attendant à Djerba, certains signes ne trompent pas. La traditionnelle route touristique qui longe la côte de Houmet Souk vers Midoun, habituellement encombrée par le ballet des bus touristiques, des taxis et des voitures particulières en tout genre et à toute heure de la journée, reste totalement fluide. « A pareille époque de l’année, on y roule presque au pas » rappelle Jalel Henchiri, président de la Fédération régionale de l’hôtellerie du sud-est, qui se désole face aux commerces qui n’ont toujours pas rouvert, aux cafés dont les terrasses sont quasi-désertes et face à l’ambiance morose qui plane.

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Que dire sinon encore des hôtels toujours fermés (dont 25 depuis plus d’un an), par choix ou par obligation. Conséquence, leurs employés ne sont plus payés. Du moins partiellement dans le meilleur des cas. Ce qui entraîne une crise sociale et des mouvements de protestation quelquefois virulents. « Les problèmes sociaux ne sont pas nouveaux » souligne Jalel Henchiri. « On négocie à Tunis et on fait grève à Djerba », allusion faite aux syndicats locaux qui ne suivent pas toujours les décisions de leur centrale.

« A Djerba, nous respirons tourisme, nous vivons tourisme, 95% du PIB provient du tourisme, les 5% restant, ce sont les administrations publiques » soutient le représentant régional du patronat hôtelier. « Mais l’aide de l’Etat n’a toujours pas pu être acheminée à cause des intérêts politiques et économiques ».

500 MD pour les salaires des employés

A ce sujet, Mohamed Ali Toumi annonce la nouvelle : « j’étais au téléphone avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie qui m’a informé que la convention avec la Sotugar (devant garantir les « crédits spéciaux Covid-19 ») a été signée et que les banques recevront dès lundi matin (20 juillet) une circulaire pour permettre d’ouvrir les crédits attendus par les opérateurs du tourisme. En tout, 500 MD qui devront servir à payer les salaires des employés. En contre-partie, les employeurs se devront de préserver tous les emplois sans exception.

Cela sera cependant loin d’être suffisant pour remonter le moral des professionnels. « A chaque fois que nous avons des problèmes, nous cherchons des solutions puis nous les oublions dès que l’activité reprend son cours normal » prévient pour sa part Hamda Abdellaoui, président de la Fédération régionale des agences de voyage et de tourisme. « Nous avons une île qui nous donne 8 à 9 mois de travail par an, mais nous devons étendre notre offre au-delà des produits classiques car il y a tellement d’histoires à raconter à nos clients ».

Restaurants touristiques : ouvrir le soir

La situation des restaurants touristiques à Djerba n’est également pas brillante. Salim Msallem, président régional de la Fédération des restaurants touristiques, rappelle qu’à Houmet Souk il n’y a pas si longtemps, la ville comptait 7 restaurants touristiques et qu’il n’y en a plus que 2 actuellement. Et cet été, sur la vingtaine d’établissements de Djerba et Zarzis, seuls 11 ont pu rouvrir leurs portes et les clients ne s’y bousculent pas. « On se plaint souvent que le soir à Djerba, il n’y a pas où sortir. Je propose d’imposer aux municipalités touristiques de laisser au moins une partie de la ville ouverte le soir pour les touristes ».

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Mais les chiffres demeurent implacables avec un recul des entrées de non-résidents de plus de 91% à l’échelle nationale. « Le début de l’année était tellement positif qu’on pensait renouer avec les réalisations de 2008 (année record), explique Hichem Mehouachi, commissaire régional au Tourisme. A titre de rappel, la zone de Djerba-Zarzis avait totalisé, en 2019, 1,2 million d’arrivées touristiques, soit 19% des arrivées globales du pays. Au niveau des nuitées, ce sont 7,2 millions qui avaient été totalisées, sur un total de 30 millions à l’échelle nationale, soit 24% de part de marché. Sauf que cette année, tout le monde est conscient qu’il ne faudra certainement pas compter sur ce volume de réalisations.

« Il ne faut plus que notre tourisme navigue à vue. Le challenge, c’est d’avoir une activité linéaire, qui ne soit plus en dents de scie, fragile et tributaire d’un acte terroriste, d’une crise politique ou d’un problème spécifique à un marché émetteur » soutient Mohamed Ali Toumi. « C’est pour cela que nous avons défini un ensemble de projets structurants « qui vont changer le visage de la destination ». Le ministre du Tourisme qui rappelle qu’il devra y avoir continuité de l’Etat. Comprendre que ce qui a été bâti se devra d’être poursuivi par les futurs gouvernements.

Texte : Hédi HAMDI

Photos : Moslem BEN ALI

Le littoral marin de la Tunisie, vecteur de communication et de sensibilisation pour la marque Danao

16 juillet 2020

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L’engagement de l’entreprise en faveur de la sensibilisation au patrimoine touristique et au littoral tunisien se double d’un soutien à des associations très actives dans le domaine de la protection de la nature.

C’est un cas de responsabilité sociétale des entreprises qui touche au produit touristique tunisien et en premier lieu au littoral marin : la société Délice Danone, à travers l’un de ses produits commerciaux, connu sous la marque Danao, a entamé le 15 juillet une campagne qui durera tout l’été sur les emballages de ses produits qui serviront de supports de communication axée sur le littoral marin de la Tunisie du nord au sud.

Concrètement, l’entreprise a choisi d’insérer sur tous les emballages de ses produits des informations thématiques sur le patrimoine tunisien portant sur au moins 17 sites, complétées par un message en langue arabe #Mahlelh Bhar Bledi (quelle est belle la mer de mon pays!).

danao-produit

« Le lancement de cette série limitée s’inscrit dans une volonté de mettre en valeur la richesse de notre patrimoine de façon ludique et accessible » explique à ce propos Amine Doukali, Drinks Group Brand Manager and Strategy chez Délice Danone. « Etant donné que le tourisme est en crise, c’est l’occasion de sensibiliser les gens à l’importance de notre patrimoine ».

Pour cette entreprise agro-alimentaire, la plage a été choisie comme thème fédérateur de la campagne engagée « parce que c’est un unificateur, c’est un formidable support de partage » a ajouté Doukali, précisant que les 13 gouvernorats situés sur le littoral ont été impliqués.

La marque Danao a choisi la petite île Kuriat pour le lancement de sa campagne estivale, s’appuyant sur la connaissance des lieux de deux associations engagées dans la défense de la faune et de la flore.

Cette action a été entamée avec l’apport de deux associations qui agissent dans le milieu de l’environnement et de la défense du patrimoine naturel et animalier, à savoir l’Association des amis des oiseaux, particulièrement engagée dans le suivi scientifique et la protection des volatiles en tous genres, ou encore Notre Grand Bleu, très active notamment dans le suivi et la protection de la nidification des tortues marines sur l’île Kuriat au large de Monastir (et d’autres plages concernées).

Sur la plage de l’île Kuriat à Monastir, signalisation d’un site de ponte de tortues marines qui viennent en général entre mai et août. L’Association Notre Grand Bleu surveille et marque les tortues.

Marché algérien : le confinement reconduit, les vacances d’été chamboulées

16 juillet 2020

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Difficile de penser vacances en Tunisie pour de nombreux algériens cet été. Face à une épidémie de Covid-19 qui ne tarit pas, une partie de la population va encore être maintenue en confinement.

Bien que les professionnels gardaient l’espoir d’une éventuelle réouverture des frontières avec la Tunisie, les autorités algériennes ont décidé aujourd’hui de prolonger de 10 jours le confinement partiel à domicile dans 29 des 48 wilayas du pays.

En cause, la pandémie de Covid-19 qui n’arrive toujours pas à être jugulée. A ce titre, le nombre des cas positifs est reparti à la hausse ces derniers jours dépassant 500 nouveaux cas par jour.

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Ainsi, l’Algérie reconduira à partir de samedi prochain, et pour une durée de 10 jours, la mesure de confinement partiel à domicile, de vingt heures jusqu’au lendemain à cinq heures du matin.

Les frontières aériennes, terrestres et maritimes du pays resteront donc fermées jusqu’à nouvel ordre et les Algériens souhaitant se rendre en Tunisie pour séjourner n’auront pas cette possibilité jusqu’au moins le 28 juillet courant.

Il convient de rappeler qu’en 2019, environ 2,9 millions d’Algériens ont visité et séjourné en Tunisie.

K.C

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Air France atterrit à Djerba et a droit à un « Water Salute » pour son premier vol

16 juillet 2020

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La compagnie Air France a entamé le 14 juillet la desserte régulière de Djerba au départ de Paris-CDG. Des vols qui complètent ses fréquences quotidiennes sur Tunis.

Air France sur Djerba en régulier. La compagnie a entamé son programme de vols saisonniers sur l’île au départ de Paris-Charles de Gaulle avec 4 fréquences par semaine et ce jusqu’au 30 août 2020. Lors de son premier atterrissage à l’aéroport Djerba-Zarzis le 14 juillet courant, l’appareil a eu droit à un « Water Salute » (photo ci-dessus).

Sur l’axe Paris-Tunis et depuis le 1er juillet dernier, le transporteur aérien français a repris les dessertes à raison de 3 vols quotidiens.

Les vols sont assurés en Airbus A320 et, pour la première fois en Tunisie, en Airbus A330, confirme Air France dans un communiqué, précisant qu’elle « entend offrir une nouvelle expérience à bord de ses Airbus A330 : 36 sièges en Business, 21 sièges en Premium Economy et 167 sièges en Economy. »

Pour la première fois, Air France se pose à Tunis en A.330 (photo: M.K)

Les sièges en cabine Premium Economy sont proposés aux passagers en option « Siège plus » moyennant l’équivalent de 20 € permettant de disposer de sièges avec plus d’espace pour les jambes.

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Par ailleurs, sur les vols inférieurs à 2h30, le service de boissons a été remis en place tandis que sur les vols de plus de 2h30, une offre de restauration est de nouveau proposée.

Côté règles sanitaires, la compagnie tient à rappeler que depuis le 11 mai 2020, le port du masque chirurgical est obligatoire sur l’ensemble de ses vols et que des contrôles de température sont effectués avant l’embarquement.

Programme des vols d’Air France sur la Tunisie avec néanmoins des adaptation pouvant survenir en fonction de l’évolution des règles et des restrictions de voyage. Les vols peuvent être réservés sur le site airfrance.tn et en agences de voyages.

Lire aussi sur le même sujet:

Air France prépare un retour progressif de ses vols sur Tunis

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Code couleur d’entrée en Tunisie: la France reste dans le Vert, Bahreïn passe à l’Orange et la Serbie dans le Rouge

16 juillet 2020

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Le ministère de la Santé a introduit de nouvelles modifications sur les listes par couleur des pays classés à faible risque épidémiologique (liste Verte) ou à moyen risque épidémiologique (liste Orange). Plusieurs pays sont concernés.

Contrairement aux rumeurs ayant circulé ces derniers jours et aux craintes affichées par les opérateurs du tourisme, la France est bien restée dans la catégorie des pays classés Vert par les autorités tunisiennes.

Les changements introduits dans le classement des pays selon le risque épidémiologique ne touchent pas les grands marchés touristiques de la Tunisie, le nombre de pays qui basculent du Vert à l’Orange ou le contraire ne vont pas influencer outre mesure les flux d’arrivées de voyageurs.

Dans la mise à jour du classement par couleur, les voyageurs en provenance de la Géorgie ne seront désormais plus soumis à des restrictions pour entrer en Tunisie puisque le pays ayant été désormais classé dans la liste Verte après avoir été dans la liste Orange. Idem pour les éventuels voyageurs en provenance de Sao Tomé et Principe ou de Trinité et Tobago. Par contre, la Grèce est éjectée de la liste verte pour basculer en Orange. De même pour le Sri Lanka et l’Uruguay.

Il y a par ailleurs d’autres pays classés auparavant dans la zone Rouge qui viennent de faire leur entrée dans la liste Orange. Il s’agit de l’Arménie, de Bahreïn, des Comores et de la République Centrafricaine.

En revanche, la Bosnie Herzégovine, les Iles Caïmans, les Iles vierges des Etats-Unis, les Philippines, Porto Rico et la Serbie basculent en zone Rouge. Tous les arrivants de ces pays, y compris les Tunisiens qui y résident, seront soumis à l’obligation d’un confinement obligatoire au moins pendant 7 jours dans un hôtel.

Lire aussi sur le même sujet:

Feu vert à l’entrée des Britanniques en Tunisie, la Turquie en zone Orange, l’Australie bascule en Rouge

La plaisance se remet doucement à flot avec la SNDP à Bizerte

13 juillet 2020

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La Marina Bizerte lance, en partenariat avec la SNDP (Société nationale de distribution des pétroles), la première édition de la Fête de la plaisance pour annoncer la reprise de l’activité.

La Marina Bizerte, en partenariat avec la SNDP, a célébré hier 12 juillet la première édition de la Fête de plaisance. Selon Neila Hafsia, PDG de Bizerte CAP 3000, la société qui gère la Marina Bizerte, l’idée de l’événement est venue suite à une période de confinement difficile pour tout le monde y compris les plaisanciers.

La fête a eu lieu donc pour annoncer la reprise de l’activité de plaisance en organisant une régate de yachts à partir de la Marina de Gammarth vers celle de Bizerte. « Lors des prochaines éditions, les régates partiront de Hammamet ou d’autres Marinas », a indiqué Neila Ben Hafsia qui a ajouté : « nous avons voulu envoyer un message rassurant aux plaisanciers pour leur dire que la destination est sûre et afin de relancer cette activité très importante grâce à son apport direct et indirect et sa contribution à l’animation de la région ».

fete-plaisance-bizerte

Lors de la fête, les gagnants des régates et des courses nautiques organisées entre les clubs de la région à cette occasion ont également reçu leurs médailles.

Création d’une Chambre syndicale de plaisanciers

L’événement était encore une occasion pour annoncer la création de la Chambre syndicale des gestionnaires des ports de plaisance relevant de l’UTICA. « Nous, gestionnaires des ports de plaisance, comptons travailler la main dans la main afin de développer encore plus l’activité de plaisance en Tunisie et mettre en place le cadre réglementaire adéquat en collaboration avec le ministère du Tourisme et l’Unité de gestion des ports de plaisance », a souhaité la PDG de Marina de Bizerte.

Plaisance et fueling

L’amélioration des conditions d’accueil des plaisanciers est un autre point sur lequel travaille Bizerte CAP 3000 avec son partenaire, la SNDP. En effet, une nouvelle station-service a été inaugurée à l’occasion du même événement afin de faciliter l’avitaillement des bateaux des plaisanciers.

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Dénommée Agil Marine, cette nouvelle station-service a une capacité de stockage de 120.000 M3. « Nous travaillons sur ce projet depuis quelques années. Aujourd’hui, il est finalisé et opérationnel et prêt à servir l’ensemble des bateaux. La station sert tous types de produits, bateaux et véhicules. Nous distribuons les produits de qualité supérieure comme Agilix Premium Gasoil et sans plomb mais aussi le Gasoil ordinaire », a déclaré Nabil Smida. Neila Hafsia a déclaré de son côté que les plaisanciers seront satisfaits du service fueling offert par Agil Marine pour deux principales raisons:

Nabil Smida, PDG de la SNDP, et Neila Hafsia, PDG de Marina Bizerte.

D’abord, les prix sont beaucoup moins chers par rapport à ce qui est proposé en Europe. La deuxième raison est la qualité des services, notamment la rapidité de réponse aux besoins des plaisanciers. Elle a expliqué en effet que le capitanat du bateau pourra appeler avant d’accoster à la Marina de Bizerte et commander les quantités souhaitées. Et quand il arrivera, il n’aura plus besoin d’attendre car les employés s’occuperont immédiatement de l’avitaillement du bateau.

Des normes à améliorer

Afin de fidéliser et d’attirer plus de plaisanciers étrangers, Neila Hafsia a confié que Marina de Bizerte et son partenaire la SNDP comptent améliorer davantage les normes et les services de fueling afin qu’ils puissent satisfaire tous les besoins, notamment ceux des grands yachts, en améliorant encore plus la qualité du carburant et le taux de soufre dans le fuel. Il s’agit de proposer des produits spécifiques à cette catégorie de clients.

Une capacité en développement

Il convient de rappeler que la Marina de Bizerte est dotée d’une capacité totale de 720 anneaux susceptibles d’accueillir des yachts allant de 6 mètres jusqu’aux grands bateaux de 120 mètres. En fait, 420 anneaux sont actuellement en exploitation. L’évolution en nombre sera en fonction de la demande et des besoins selon les responsables de la Marina de Bizerte.

Kèmel CHEBBI

SNDP-Agilair reçoit un trophée pour son activité refueling avions

13 juillet 2020

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Les critères d’octroi de ce prix sont basés sur les avis des clients et l’audit des canaux de prise en charge de la clientèle.

La SNDP-Agilair a remporté le trophée de « Meilleur service client » grâce à son activité de refueling des avions. Ce prix a été remis au PDG de la SNDP, Nabil Smida, à l’occasion de la Fête de plaisance organisée le 12 juillet à la Marina Bizerte par Ismail Ben Miled, directeur général de l’entreprise Elu Produit de l’Année, éditrice du label « Meilleur service client ».

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« Nous dirigeons cette étude de service client sur deux parties. Il s’agit d’abord des opinions des clients et leur degré de satisfaction. La deuxième partie consiste en un audit des canaux de prise en charge de la relation client. Suite à cette étude, la SNDP-Agilair a remporté ce prix », a expliqué Ismail Ben Miled.

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Il est à noter qu’Agilair assure le ravitaillement de la plupart des avions appartenant aux grandes compagnies nationales et étrangères. Elle dispose de la plus grande capacité de stockage de kérosène répartie sur tous les dépôts aéroportuaires sis à Tunis-Carthage, Monastir, Djerba, Tabarka, Tozeur et Sfax.

SNDP-Agilair

TTS, première agence de voyage au monde certifiée Cristal POSI-Check Covid-19

13 juillet 2020

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La certification que vient d’attribuer le cabinet Cristal International à l’agence de voyage tunisienne TTS est une première mondiale.

L’agence de voyage TTS (Tunisian Travel Service) annonce qu’elle vient de se voir certifiée POSI-Check pour ses opérations de transport à partir de chacune de ses 3 agences de Hammamet, Sousse et Djerba.

Attribuée par le cabinet spécialisé Cristal International Standards, POSI-Check est un nouveau module de prévention de la propagation des infections qui atteste que TTS a déployé dans ces 3 agences et sur tout son matériel roulant les protocoles POSI. Il s’agit d’un ensemble de procédures destinées à protéger le personnel et les clients des risques de propagation de toute infection et en premier lieu le Covid-19, nouvelle donnée complètement ignorée avant la crise sanitaire qui est désormais devenue une exigence.

A l’occasion d’une cérémonie organisée pour la remise des certifications POSI-Check, Karim Milad, président du Groupe TTS, a déclaré : « la santé n’a pas de prix, nous avons la responsabilité de protéger aussi bien nos employés que tous nos clients, c’est pour cela que nous nous sommes investis dans cette démarche qui implique de former nos équipes et les sensibiliser aux mesures qu’elles se doivent d’adopter non seulement sur leur lieu de travail mais aussi dans leur quotidien ».

Karim Milad, président du Groupe TTS.

La certification POSI-Check est axée sur l’analyse des risques puis la mise en place d’un certain nombre de procédures documentées dans leurs moindres détails et à appliquer tels que les équipements de protection, les règles de distanciation sociale, un programme de désinfection complet des bus avec des produits homologués par le ministère de la Santé, un suivi sanitaire des différents personnels de l’agence, …

Plus encore, elle dicte les bons comportements sanitaires de tout employé en dehors des lieux de travail et un traitement de suivi et de contrôle de santé plus fréquent des personnes à contact.

Dr Chaker Heni, directeur de Cristal International Standards pour la Tunisie, a confirmé que TTS était la première au monde à adopter le module POSI-Check, soulignant que l’agence l’avait contacté avant même que le barème de l’audit ne soit mis en place, ce qui prouve son sens de l’engagement de l’anticipation. « Nous avons commencé par l’élaboration du manuel de procédures et de la formation, avant d’effectuer des audits à blanc pour finalement valider la certification des 3 agences de Hammamet, Sousse et Djerba et de leur parc roulant » a-t-il indiqué.

Chaker Heni, Country Manager Cristal International Standards.

La certification POSI-Check est assortie de tout un ensemble de dérmaches de contrôle et de suivi au quotidien qui a impliqué une prise de conscience de toutes les équipes de TTS. La rigueur de cette certification se traduit par sa validité limitée à deux mois et qui exige de l’entreprise de procéder à un nouvel audit rigoureux et permanent pour l’application des recommandations et des procédures en continu.

Abdessattar Badri, directeur général de l’agence, a souligné à ce propos l’importance qui a été accordée à la formation du personnel et notamment les chauffeurs de bus qui ont été sensibilisés aux différents cas pouvant survenir : « les règles du POSI-Check fournissent une réponse procédurale aux situations dites d’urgence comme celle par exemple d’un passager qui développerait des signes de fièvre ou de maladie durant la phase transport. Plus encore, elle dicte les bons comportements sanitaires des personnes à contact en dehors des lieux de travail ».

Abdessattar Badri, directeur général de l’agence TTS.

L’agence TTS explique que cette certification s’inscrit dans une démarche qualité qui entre dans le cadre de sa politique générale.

« Investir dans la sécurité nous permet en tant qu’opérateurs touristiques de nous distinguer par rapport aux autres destinations concurrentes » ajoute en conclusion Karim Milad. Car TTS a déjà à son actif plusieurs certifications dont notamment la « Security Check » dans la catégorie « Transport Management » obtenue une première fois en 2019 et renouvelée en 2020.

P.R

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L’agence TTS devient le réceptif de Meeting Point – FTI Touristik

Commission Transport aérien de la FTAV: ce qui a été obtenu avec les compagnies et l’IATA et ce qu’il reste à obtenir

11 juillet 2020

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La Commission transport aérien de la FTAV mène des batailles sur plusieurs fronts. Le remboursement sur GDS, la validité des EMD et les incentives sont parmi les dossiers brûlants qu’elle gère actuellement.

Une réunion de la Commission transport aérien (CTA) de la FTAV s’est tenue hier au cours de laquelle plusieurs questions liées à la gestion de la crise Covid-19 ont été soulevées telles que le remboursement sur GDS, la validité des billets émis avec Tunisair, les EMD (Electronic Miscellaneous Document), la TVA, les points bloqués au niveau de l’IATA (Association internationale du transport aérien), les factures Amadeus, les incentives, les états financiers, etc.

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Le président de la CTA, Abdelaziz Ben Aïssi, et les autres membres ont rappelé tout d’abord le rythme marathonien des réunions tenues par la Commission depuis le mois de mars. Au total 24 réunions ont eu lieu avec les différentes parties prenantes et concernées allant du chef du gouvernement jusqu’aux ministres du Tourisme, des Finances, des Affaires sociales en passant par les représentants des compagnies aériennes et de la BCT (Banque centrale), etc.

La CTA a crié sur tous les toits afin de faire entendre sa voix et la voix de tous les professionnels et attirer l’attention des autorités sur les difficultés du secteur. 23 courriers ont été envoyés à partir du mois de mars dont plusieurs ont été adressés aux ministres du Tourisme et des Finances, des Affaires sociales et au gouverneur de la Banque centrale pour demander le report des échéances des crédits bancaires et de leasing, de la CNSS, ainsi que demander l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre des agents de voyage.

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D’autres courriers ont été adressés au directeur général de l’IATA pour demander des mesures d’accompagnement en faveur des agences accréditées, à l’ECTAA pour demander du soutien et à la direction de l’Aviation civile pour le remboursement des billets non consommés.

Le président de la CTA a indiqué dans ce contexte que plusieurs requêtes ont été acceptées, mais d’autres combats restent à mener avant d’obtenir gain de cause.

Près de 150 agences de voyage opérant dans la billetterie aérienne ont pris par à la réunion.

Remboursement sur GDS

Abdelaziz Ben Aïssi a rappelé que 60% des clients n’ont pas payé leurs billets en ayant trouvé comme excuse de ne pas les avoir utilisés. Il a indiqué dans ce contexte qu’un accord a été trouvé avec Tunisair pour le redéploiement du système de remboursement immédiat pour toute nouvelle émission de billet à partir du 1^er août prochain selon la réglementation de la note tarifaire. « Nous allons exiger la même chose aux autres compagnies aériennes de la place », a-t-il prévenu.

Validité prolongée

D’autres avancements ont été également réalisés grâce aux négociations avec la compagnie nationale Tunisair. Il s’agit des EMD qui deviendront valables un an et demi au lieu d’un an. Idem pour la validité des billets jeunes et étudiants. Cela permettra à plusieurs agences de voyage de ne pas perdre des montants importants sur des EMD qui arrivent à leur terme. De plus, les EMD seront désormais émis au nom de l’agence de voyage au lieu du nom du client. Ainsi, ils éviteront des problèmes liés au remboursement des billets.

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Autre point important évoqué lors de la réunion, la position de l’IATA par rapport au remboursement des billets. Le président de la CTA a fait savoir que l’instance internationale du transport aérien vient de changer de position par rapport à ce sujet. Elle est maintenant plus favorable à les rembourser. Il a en effet proposé de saisir l’IATA pour qu’elle rappelle à l’ordre les compagnies aériennes qui refusent de rembourser les billets.

Les incentives

A propos des incentives, les membres de la CTA ont affirmé qu’un accord a été trouvé avec Tunisair afin de verser l’argent des incentives de 2017 aux agences de voyage. Ils ont ajouté que les autres compagnies aériennes ont commencé déjà à le faire. Quant au téléchargement des états financiers, la limite a été reportée au 31 juillet au lieu du 30 juin.

La Commission a proposé encore de demander à l’IATA de baisser au minimum la garantie bancaire, soit 50.000 ou 100.000 DT pour alléger les charges des agences de voyage, surtout que certaines d’entre elles paient une garantie bancaire qui s’élève à 1,5 million de dinars.

Kèmel CHEBBI

Sondage de la Fi2T : le secteur du tourisme a perdu 32% de ses effectifs

10 juillet 2020

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Trésorerie négative pour la plupart des entreprises, licenciement des employés et procédures gouvernementales trop lentes et contraignantes, telles sont les principaux résultats du sondage de la Fi2T auprès de ses adhérents.

Dans le cadre d’une étude portant sur l’impact de la pandémie de Covid-19 sur le secteur touristique en Tunisie, le cabinet Quantylix a réalisé un sondage auprès des adhérents à la Fédération interprofessionnelle du tourisme tunisien (Fi2T) présenté aujourd’hui par son président, Houssem Ben Azouz (ci-dessus). L’étude a été menée via Internet entre le 22 et le 27 juin dernier. Le nombre de répondants est de 184. La marge d’erreur du sondage est de plus ou moins 3%. L’étude concerne tous les secteurs d’activité du tourisme hors hôtellerie.

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L’analyse de la situation avant la crise montre que 47% des répondants avaient déjà une trésorerie négative avant le confinement et seulement 7% avaient une trésorerie solide. Cette donne a compliqué davantage la situation des professionnels.

16% ont licencié leurs effectifs

Le confinement a eu un impact très négatif sur la plupart des entreprises. En effet, 94% d’entre elles ont arrêté complètement leurs activités et 16% ont licencié l’ensemble de leurs effectifs. En outre, les entreprises ont perdu 83% de leur chiffre d’affaires.

On peut constater aussi que 48% des adhérents à la Fi2T ont dû licencier une partie de leurs effectifs pendant ou après le confinement tandis que les entreprises en difficulté ont licencié en moyenne 71% de leurs effectifs. En fait, seulement une entreprise sur trois est parvenue à honorer ses engagements financiers à 100% parmi celles ayant arrêté complètement leurs activités.

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Mesures gouvernementales insatisfaisantes

Le sondage s’est penché également sur les mesures décrétées par le gouvernement au profit du secteur touristique. En effet, 72% des répondants se sont montrés non satisfaits. D’ailleurs, 14% n’ont toujours pas reçu l’aide de 200 dinars promise par l’Etat.

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Un adhérent sur deux considère par ailleurs qu’il y a absence totale des mesures d’accompagnement de l’Etat à leur profit. De plus, un adhérent sur quatre juge les procédures mises en place par le gouvernement compliquées, trop lentes et insatisfaisantes. Les agences de voyage considèrent de leur côté que les mesures gouvernementales sont inadaptées à leur activité.

31% n’ont pas repris leur activité

Selon le sondage, une perte de 32% des effectifs du secteur a été enregistrée après le confinement. Les secteurs d’activité les plus concernés par le licenciement de leurs employés sont les centres de thalassothérapie jusqu’à 80%, puis les agences de voyage jusqu’à 50% et les gîtes ruraux et les maisons d’hôtes jusqu’à 41%. Et sur l’ensemble des entreprises participantes au sondage, 31% n’ont pas rouvert après le déconfinement et seulement 25% des adhérents ont repris totalement leurs activités.

Sur un autre plan, les résultats du sondage soulignent que 94% des répondants ont une trésorerie négative ou faible à la réouverture tandis que 65% souffrent de l’accumulation des chèques en attente de paiement.

Vision de l’avenir

En ce qui concerne la vision de l’avenir des professionnels, 11% des répondants estiment que la baisse de l’activité durera plus qu’un an et pourra aller même jusqu’à 3 ans. Par ailleurs, 89% estiment que la baisse va durer encore quelques mois et pourra même atteindre un an. Pour cette raison, 15% pensent à licencier 100% de leurs effectifs s’il n’y a pas eu de nouvelles mesures prises pour sauver la situation dans les 6 prochains mois.

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Dans cette optique, 51% des répondants s’attendent à l’obtention des prêts garantis par l’Etat ainsi que 44% pensent que le report ou l’exonération des entreprises des charges patronales peut être l’une des solutions pour les sauver de la crise.

K.C

Une enquête de Tunisia Jobs et de l’APTBEF mesure l’ampleur de la crise du secteur touristique

10 juillet 2020

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L’enquête menée par Tunisia Jobs (USAID) et l’APTBEF démontre que les entreprises opérant dans le secteur du tourisme sont dans une situation très difficile avec des caisses quasiment vides et une reprise d’activité qui s’annonce compliquée.

L’Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers et Tunisia Jobs, programme américain de soutien à la création d’emplois dans le secteur privé, ont mené, entre mi-mai et fin juin, une enquête sur l’impact de la crise Covid-19 sur les entreprises tunisiennes auprès des banques et des établissements financiers.

Ces derniers ont interrogé environ 3000 entreprises parmi leur clientèle. Au final, les réponses de 2451 entreprises ont été retenues. L’objectif était de mesurer l’impact de la crise sur les entreprises par secteur d’activité, par région et par taille d’entreprise. L’idée était en effet d’identifier les secteurs d’activité et les régions les plus touchés.

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Il ressort que 6% de l’ensemble des employés des sociétés consultées travaillent dans le secteur du tourisme, des voyages et des loisirs. Les résultats de l’enquête confirment par ailleurs le constat considérant que le secteur du tourisme est parmi les plus touchés et les plus affectés par la pandémie.

En fait, plus de 80% des entreprises touristiques ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires supérieure à 50%, soit le taux le plus élevé parmi tous les secteurs.

Une reprise difficile

A propos de la reprise de l’activité touristique et des voyages, plus de 20% des entreprises travaillant dans le secteur disent qu’elles n’ont aucune nouvelle commande tandis qu’environ 60% ont reçu entre 1 et 50% de nouvelles commandes par rapport à leur rythme ordinaire.

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Par ailleurs, seulement 15% ont reçu entre 50 et 100% de nouvelles commandes et moins de 5% plus de 100% des commandes par rapport à la période avant la crise. Ces indicateurs démontrent que les entreprises travaillant dans le secteur touristique peinent à reprendre leur activité, voire beaucoup d’entre elles sont très loin de leur rythme habituel.

Capacité financière

La capacité d’autofinancement est un autre indicateur révélateur. Les résultats révèlent encore une fois que la plupart des entreprises n’ont pas les moyens de survivre au-delà de 2 mois avec leurs propres fonds.

tunisia-jobs En fait, moins de 10% des entreprises touristiques pourront survivre plus de 6 mois avec leurs propres moyens, moins de 10% entre 3 et 6 mois, plus de 35% entre 1 et 2 mois et environ 40% un mois seulement.

Mesures gouvernementales

Les entreprises interrogées ont aussi donné leurs avis concernant les mesures gouvernementales dans le but de les aider à faire face à la crise de COVID-19. D’abord, plus de 75% des entreprises travaillant dans le tourisme, les voyages et les loisirs sont peu ou non satisfaites de la mesure de report des contributions à la CNSS, la considérant moyennement efficace ou non efficace. Pour la ligne de crédit de soutien de 300 MDT, moins de 40% des entreprises la trouvent hautement efficace contre plus de 60% qui la considèrent moyennement ou non efficace.

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Quant à la mesure de création d’un fonds de garantie de 500 MDT, seulement 10% la jugent non efficace tandis qu’environ 40% la considèrent hautement efficace et 50% environ moyennement efficace.

De même pour le report des crédits bancaires et des institutions financières, plus de 40% des entreprises travaillant dans le tourisme le considèrent efficace contre 20% non efficace. Il est à noter que parmi tous les secteurs, la proportion d’insatisfaction la plus élevée se trouve dans le secteur du tourisme.

Kèmel CHEBBI

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A Djerba, 3000 tests PCR, aucun cas de Covid-19, annonce le ministre de la Santé

9 juillet 2020

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L’île de Djerba vient de faire l’objet de près de 3000 tests de dépistage du Covid-19. Les résultats ont été sans appel: aucun cas détecté.

C’est une nouvelle qui se veut rassurante pour le secteur touristique notamment: l’île de Djerba est totalement dépourvue de cas de malades au Covid-19. Le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, l’a confirmé aujourd’hui lors d’un point de presse qu’il a tenu au siège de son département en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi.

« Il s’agissait avant tout d’une opération à portée symbolique qui a abouti à un résultat sans appel: zéro cas de contamination au Covid-19, ce qui constitue un résultat très positif et représentatif de toute la Tunisie dans la mesure où il n’y a plus aucun cas de contamination locale » a dit Abdellatif Mekki.

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Ces résultats émanent d’une grande campagne de dépistage effectuée sur un échantillon représentatif de près de 3000 personnes sur les trois délégations administratives que compte Djerba.

Une annonce qui a constitué une occasion pour le ministre du Tourisme et de l’Artisanat de rappeler combien il était important de capitaliser sur les retombées que ces résultats peuvent apporter en termes d’image à la Tunisie dans la continuité de sa campagne « Ready & Safe » et dans la perspective de la mise en place de charters sur Djerba ».

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Mohamed Ali Toumi a émis le vœu que ces données soient exploitées à bon escient s’agissant d’une région « qui constitue notre fleuron touristique » a-t-il ajouté.

De son côté, Nissaf Ben Alaya, directrice de l’Observatoire des maladies nouvelles et émergentes, a expliqué que la campagne de dépistage a touché un panel représentatif de 3000 personnes avec un taux effectif de 90%, soit 2756 personnes testés, représentant 711 familles de tout âge.

Parmi les personnes testées, d’anciens malades également. « Ce test prouve qu’il n’y a plus de contamination locale » a-t-elle martelé, expliquant que « l’absence de cas à Djerba signifiait l’absence de cas dans toute la Tunisie car Djerba est représentatif du pays ».

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A ce jour, la Tunisie ne compte aucun malade hospitalisé mais encore 126 porteurs du Coronavirus qui se trouvent en confinement. Les 15 nouveaux cas enregistrés hier l’ont été sur des personnes entrées illégalement sur le territoire en provenance d’Algérie.

Interrogée par Destination Tunisie sur le maintien par le ministère de la Santé de pays très attendus par les professionnels du tourisme comme la Pologne ou la Tchéquie en zone Orange alors que le taux de mortalité y a été très faible, Nissaf Ben Alaya a insisté sur le fait que ce classement par couleur avait été réalisé sur la base de données purement scientifique et nullement politique.

Elle s’est cependant voulue rassurante sur le fait que les pays pouvaient voir leur classement évoluer d’un code couleur à un autre surtout si les données fournies sont régulièrement mises à jour et complétées.

H.H

Feu vert à l’entrée des Britanniques en Tunisie, la Turquie en zone Orange, l’Australie bascule en Rouge

8 juillet 2020

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Le ministère de la Santé a procédé aujourd’hui à une mise à jour de son classement des pays à faible risque épidémiologique (classés VERT) ou à risque moyen (ORANGE). Voici ce qui a changé.

C’est sans aucun doute une nouvelle importante pour les opérateurs touristiques: les voyageurs en provenance du Royaume-Uni ne seront plus soumis à de quelconques restrictions pour entrer en Tunisie, le pays ayant désormais été classé VERT.

Les voyageurs en provenance de Jordanie également ne seront plus contraints au confinement puisque le pays, classé Orange jusqu’à la semaine dernière, intègre le « Club des pays classés VERT ».

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Dans le classement des pays dits ORANGE, la Turquie fait son entrée après avoir été longtemps classée ROUGE. Les arrivants de ce pays devront cependant présenter un test PCR négatif et se confiner volontairement à domicile pour une période de 14 jours (ou nouveau test PCR au 6e jour).

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Par contre, certains pays viennent de se voir rétrograder. C’est le cas de l’Australie qui était dans la catégorie des pays VERT qui bascule dans le ROUGE. Idem pour l’Iran et le Monténégro (qui étaient classés ORANGE) dont les ressortissants ne pourront plus entrer en Tunisie.

Les Tunisiens résident dans ces 3 pays devront présenter un test PCR négatif et un engagement écrit à se confiner dans un hôtel pour 14 jours (ou bien nouveau test PCR négatif au 6e jour).

Les ventes Internet de Tunisair impactées par l’effondrement de Wirecard en Allemagne

7 juillet 2020

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Depuis plusieurs jours, l’achat d’un billet d’avion à partir de l’étranger sur le site de Tunisair n’est plus possible. Le problème est lié à la situation de la société allemande Wirecard.

Tunisair poursuivie par la malchance. En ce début de haute saison estivale, période au cours de laquelle elle enregistre traditionnellement un pic de trafic, son site web ne permet plus d’effectuer des transactions à partir de l’étranger en devises.

En cause, la faillite de Wirecard, la fintech allemande spécialisée dans les paiements en ligne. Car c’est à cette même fintech que Tunisair confiait ses transactions financières, spécifiquement avec les cartes Mastercard et Visa, autrement dit les deux plus importantes du marché.

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En Allemagne, la chute de Wirecard a provoqué un véritable séisme dans le monde du commerce électronique et de la finance. Cette start-up, qui produit des cartes de crédit et traite les transactions de milliers d’entreprises, ne vaut plus rien, à peine quelques centaines de millions d’euros à la Bourse de Francfort, contre plus de 15 milliards il y a encore six mois.

Dans la presse allemande, on parle d’un véritable scandale, car cette faillite serait le fruit d’une manipulation des résultats financiers de la start-up qui a réussi à berner des cabinets d’audit parmi les plus réputés comme EY.

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Toujours est-il que les milliers de clients servis de par le monde par Wirecard se retrouvent du jour au lendemain sans alternative immédiate dont plusieurs autres compagnies aériennes comme easyJet ou encore Royal Air Maroc.

Pour Tunisair, son site web de réservation est un gros générateur de cash. C’est d’ailleurs le premier site marchand en termes de chiffre d’affaires dans le pays.

Au départ de la Tunisie, le site fonctionne sans problème, mais c’est à partir de l’étranger que la direction de la compagnie devra trouver une solution de remplacement de toute urgence, au risque d’enregistrer un énorme manque à gagner sur son chiffre d’affaires cet été.

Les voyages vers l’Espagne soumis à de nouvelles restrictions sanitaires

7 juillet 2020

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Suite à l’apparition de nouveaux foyers de Coronavirus sur son territoire, l’Espagne, qui avait annoncé l’ouverture de ses frontières, met en place de nouvelles règles de prévention.

L’Espagne une nouvelle fois confrontée à l’épidémie de Covid-19. Au moins deux régions (celle de Lérida, en Catalogne, et le comté d’A Marina, en Galice) sont de nouveau soumises à un confinement obligatoire. Il y a quelques jours encore en Tunisie, certains se réjouissaient de l’annonce de l’ouverture des frontières et notamment aux Tunisiens.

Sauf que la situation ayant évolué négativement, le gouvernement a adopté de nouvelles mesures sanitaires.

Tout d’abord, il s’agira pour tout passager de remplir un formulaire sur le site www.spth.gob.es ou via l’application gratuite Spain Travel Health-SpTH. Tunisair, en tant qu’opérateur aérien sur Madrid et Barcelone, confirme la mise en place de nouvelles règles et précise qu’une période transitoire est fixée jusqu’au 31 juillet pour permettre aux passagers internationaux qui n’auront pas pu remplir par voie télématique le formulaire de santé publique de le présenter à leur arrivée en Espagne en format papier.

Une fois le formulaire rempli et signé, le passager obtiendra un code QR associé à son voyage qu’il devra conserver sur son téléphone portable ou l’imprimer et le présenter à son arrivée en Espagne pour le contrôle sanitaire aéroportuaire.

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Les contrôles sanitaires prévus lors des voyages:

Vérification visuelle : qui évaluera la possibilité qu’un passager puisse être suspecté de coronavirus et dont les détails n’avaient pas été divulgués. Ce contrôle évaluera les symptômes plus spécifiques de la maladie des coronavirus, tels que la toux ou la détresse respiratoire, mais aussi d’autres imprécis

Contrôle de la température : les passagers qui arrivent en Espagne devront se soumettre à une prise de température, mais ne seront pas considérés comme suspects d’avoir la maladie si elle n’est pas égale ou supérieure à 37,5 °C.

Contrôle de santé : Cette deuxième évaluation sanitaire concernera uniquement les passagers soupçonnés de pouvoir être atteints de COVID-19 ou d’une autre pathologie transmissible et comprendra une nouvelle prise de température et une évaluation de leur état clinique et épidémiologique. Si une éventuelle pathologie est confirmée, le voyageur sera transféré à un centre de santé.

Port du masque : Tous les voyageurs doivent respecter la distanciation sociale et porter un masque. Le port du masque est obligatoire pour toute personne de plus de 6 ans et ce, sur la voie publique, les transports en commun, les espaces en plein air et les espaces publics fermés y compris les hôtels, les commerces particulièrement s’il n’est pas possible de maintenir une distance sociale d’au moins 1,5 mètre. Les personnes handicapées ou souffrant d’une maladie respiratoire en sont dispensées. Il n’est pas non plus obligatoire lorsqu’on pratique un sport ou pour ingérer des aliments. Le non-respect de cette mesure risque d’entraîner une sanction.

Source: Tunisair

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Pas de réciprocité pour les Tunisiens en Belgique, les frontières leur restent fermées

6 juillet 2020

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La Belgique fait cavalier seul en Europe. Les autorités ont décidé de garder leurs frontières fermées aux ressortissants des 15 pays pourtant jugés sûrs.

Pas de voyage en Belgique pour les Tunisiens cet été. Le gouvernement belge a en effet décidé de ne pas suivre les recommandations européennes concernant l’acceptation des voyageurs en provenance des 15 pays hors union européenne jugés comme étant sûrs sur le plan sanitaire, dont la Tunisie.

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Le gouvernement fédéral a en effet estimé que les risques de contamination au Covid-19 demeurait encore élevé. Malgré cela, des régions qui viennent de reconfiner leurs populations, notamment en Espagne et en Allemagne, ne sont pas soumises à interdiction. Cependant, une quatorzaine à domicile est demandée aux voyageurs de ces régions.

La semaine dernière, les ressortissants de Belgique étaient classés VERT dans le zonage par couleurs du gouvernement tunisien, considérant que ce pays était à faible risque épidémiologique. La réciprocité n’a pas été de vigueur comme le veulent les usages diplomatiques.

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L’Espagne décide de rouvrir ses frontières avec la Tunisie

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Tunisair: Belgacem Tayaa en intérim d’Elyès Mnakbi à la tête de Tunisair

6 juillet 2020

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La décision est tombée ce matin: le ministre Anouar Maârouf a démis le PDG de Tunisair, Elyès Mnakbi de ses fonctions. Il est remplacé provisoirement par Belgacem Tayaa.

La nouvelle n’a surpris personne dans les milieux du transport aérien en Tunisie. Le ministre du Transport et de la Logistique, Anouar Maârouf, a transmis aujourd’hui un courrier supposé être confidentiel (voir fac similé ci-dessous) au PDG du groupe Tunisair, Elyès Mnakbi ( à droite sur la photo).

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Dans cette correspondance, le ministre informe le premier responsable de la compagnie publique qu’il a décidé d’un changement de PDG. Sauf que cette lettre a rapidement fait le tour des rédactions pour ensuite se retrouver sur les réseaux sociaux partagés à tout vent.

C’est Belgacem Tayaa, secrétaire général du ministère (photo de gauche), qui va assurer provisoirement la direction du groupe (en sa qualité de membre du conseil d’administration), en attendant la nomination d’un nouveau PDG.

Entre Elyès Mnakbi et le ministre Anouar Maârouf, la tension était extrêmement palpable ces dernières semaines, ce dernier ayant à maintes reprises évoqué des anomalies dans la gestion des affaires de la compagnie et des suspicions de corruption qui ont été portées devant la justice.

Plus qu’avec le PDG, les désaccords avaient été également étalés au grand-jour avec l’UGTT, la puissante centrale syndicale.

Mnakbi avait été nommé à la tête de Tunisair et de ses filiales le 30 décembre 2016, soit il y a plus de 1282 jours à la tête du transporteur aérien public, ce qui constitue l’une des périodes les plus longues enregistrées à ce poste ultra-sensible.

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Pays classés VERT, ORANGE, ROUGE par la Tunisie : pour en finir avec les critères utilisés

6 juillet 2020

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Pour y voir plus clair concernant la classification des pays en fonction du niveau de leur risque épidémiologique, voici les critères adoptés par la Tunisie tels que définis par l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes.

Le classement des pays selon trois catégories VERT, ORANGE et ROUGE a fait énormément couler d’encre et de salives en Tunisie mais également à l’international auprès des voyageurs et des tour-opérateurs.

Les critères employés n’ayant pas été suffisamment expliqués, l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE) a donc dû apporter certains éclaircissements concernant sa méthodologie de classification des pays en fonction du niveau de risque qu’ils présentent.

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L’approche de l’Observatoire est en fait basée sur plusieurs critères scientifiques. Les trois niveaux de risque adoptés sont déterminés selon des critères scientifiques et les indicateurs épidémiologiques en utilisant les différentes sources de données communément utilisées par les différentes instances internationales et en se basant sur un indicateur composite prenant en considération quatre indicateurs épidémiologiques.

Proportion des cas actifs

Le premier indicateur est relatif à la proportion des cas actifs estimée à partir du nombre cumulé de cas les 28 derniers jours sur l’ensemble des cas diagnostiqués depuis le début de l’épidémie. En effet, quand le nombre des cas testés positifs au Coronavirus est inférieur à 10% de l’ensemble des cas diagnostiqués, le niveau de risque est considéré comme faible. Par ailleurs, le niveau est considéré moyen quand ce taux se situe entre 10% et moins de 50%. Toutefois, quand il est égal ou dépasse les 50% de l’ensemble des cas diagnostiqués, le risque est classé élevé.

L’incidence cumulée

Le deuxième indicateur prend en compte l’incidence cumulée sur 100.000 habitants les 14 derniers jours. Si cet indicateur est inférieur à 10 cas sur 100.000 habitants, le niveau de risque est faible. Cependant, il est moyen quand il se situe entre 10 et 60 sur 100.000 habitants et élevé quand il est égal ou plus de 60 cas sur 100.000 habitants.

La tendance évolutive

Le troisième indicateur, c’est au tour de la tendance évolutive de la pandémie dans le pays depuis l’enregistrement du premier cas de COVID-19. Si la tendance est baissière, le niveau de risque est vu comme faible. Par contre, si la tendance est stationnaire, le niveau est moyen, tandis qu’il est élevé quand la tendance est haussière.

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Les modalités épidémiologiques

Le quatrième et dernier indicateur se fonde sur les modalités épidémiologiques. Si les cas d’infection sont sporadiques, le niveau de risque est jugé faible. En revanche, le niveau de risque devient moyen si on est en présence de clusters de cas et élevé si la transmission se fait d’une façon communautaire.

K.C

Photos du jour: le nouveau DG de l’ONTT prend ses fonctions

3 juillet 2020

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Cérémonie de passation aujourd’hui au 1, avenue Mohamed V à Tunis.

Sous l’égide du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, et moins de 24h après sa nomination, Mohamed Moez Belhassine a officiellement été installé dans ses nouvelles fonctions de directeur général de l’ONTT, succédant ainsi à Nabil Bziouech.

Passage de témoin entre l’ancien et le nouveau DG de l’ONTT dans une ambiance bon enfant.

La cérémonie se voulait sobre en présence des principaux cadres de l’Office.

bouzid-jamel-ONTT

En France, les tour-opérateurs se préparent à une reprise des voyages le 15 décembre

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Triste constat que celui dressé par le patronat hôtelier: près de la moitié des employés des hôtels sont désormais au chômage suite à la crise qui frappe le secteur touristique.

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C’est un magazine novateur qui répercutera une image très positive de la Tunisie sous son angle moderne, ouvert et proche des nouvelles tendances.

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Le ministre du Tourisme, Habib Ammar, a annoncé aujourd’hui un ensemble de mesures en 14 points prises par le gouvernement en faveur du secteur touristique. Il a encore déclaré que le gouvernement considère désormais les entreprises touristiques comme étant parmi les plus sinistrées.

القرارات لإنقاذ قطاع السياحة والصناعات التقليدية والمحافظة على مواطن الشغل

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Le scénario le plus pessimiste ne prévoit un retour à la normale du trafic aérien qu’en 2029, tandis que le plus optimiste envisage un retour aux niveaux de 2019 qu’en 2024.

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