Les 23 recommandations de l’OMT pour redresser le tourisme après le coronavirus

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Le Comité de crise au sein de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) vient d’établir 23 points destinés à aider le secteur non seulement à se relever mais aussi à mieux progresser. Qu’est-ce que la Tunisie pourrait retenir de ces recommandations somme toute théorique ?

Un appel à l’action a été lancé par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) aux gouvernements et à tous les intervenants préconisant d’apporter un appui urgent et vigoureux au secteur du tourisme mondial face à la crise sanitaire du Covid-19. Ces recommandations préparées par le Comité de crise pour le tourisme mondial qui fait partie de l’OMT visent à aider « le secteur à se relever mais aussi à croître mieux ».

« Ces recommandations spécifiques fournissent aux pays une liste récapitulative de mesures envisageables pour permettre à notre secteur de soutenir l’emploi et aider les entreprises à risque en ce moment précis. Atténuer l’impact sur l’emploi et la trésorerie, protéger les populations les plus vulnérables et préparer le redressement doivent être nos principales priorités » a déclaré le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili.

Le document est axé sur trois thèmes essentiels à savoir : préparer le redressement dès maintenant, riposter aujourd’hui et préparer demain. La liste des recommandations se présente comme suit :

1) Fournir des incitations au maintien des emplois, soutenir l’activité des travailleurs indépendants et protéger les groupes les plus vulnérables,

2) Soutenir la trésorerie des entreprises,

3) Réexaminer les taxes, redevances et droits et la réglementation ayant une incidence sur les transports et le tourisme,

4) Assurer la protection des consommateurs et la confiance,

5) Promouvoir l’acquisition de compétences, surtout de compétences numériques,

6) Inclure le tourisme dans les dispositifs économiques d’urgence aux niveaux national, régional et mondial,

7) Créer des mécanismes et des stratégies de gestion des crises,

8) Fournir des incitations financières à l’investissement et à l’exploitation touristiques,

9) Réexaminer les taxes et redevances et la réglementation ayant une incidence sur les voyages et le tourisme,

10) Faire progresser la facilitation des voyages,

11) Promouvoir les nouveaux emplois et l’acquisition de compétences, en particulier numériques,

12) Prendre en compte la durabilité environnementale dans les dispositifs de relance et de redressement,

13) Connaître le marché et agir rapidement pour rétablir la confiance et stimuler la demande,

14) Donner une impulsion au marketing et aux événements et réunions,

15) Investir dans les partenariats,

16) Faire une place au tourisme dans les programmes de redressement nationaux, régionaux et internationaux et dans l’aide au développement,

17) Diversifier les marchés, les produits et les services,

18) Investir dans les systèmes d’analyse des marchés et la transformation numérique,

19) Renforcer la gouvernance du tourisme à tous les niveaux,

20) Se préparer aux crises, améliorer la résilience et veiller à inclure le tourisme dans le mécanisme et les systèmes d’urgence nationaux,

21) Investir dans le capital humain et la mise en valeur des talents,

22) Inscrire solidement le tourisme durable parmi les priorités nationales,

23) Passer à l’économie circulaire et s’approprier les ODD (Objectifs de développement durable).

Lire aussi sur le même thème: 

Coronavirus et tourisme : un concours lancé par l’OMT pour trouver des solutions



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Salons du tourisme M.I.T à Tunis: l’édition 2020 à nouveau décalée

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C’est le deuxième changement pour les salons du tourisme M.I.T à Tunis. La 26e édition est de nouveau reportée à cause de l’épidémie du coronavirus, des mesures de confinement et du couvre-feu toujours en vigueur.

Prévus pour se dérouler du 15 au 19 avril 2020 au Parc des Expositions du Kram, les cinq « Salons du tourisme », « M.I.T » (tourisme, voyages et loisirs), « Spa Expo » (thalasso et spa), « Horeca Expo » (équipements et services pour l’hôtellerie et la restauration), « Boat Show » (plaisance et activités nautiques) et « Sports Show » (activités et équipements sportifs), se dérouleront vraisemblablement au mois de juin prochain.

« Les nouvelles dates seront fixées en fonction de l’évolution de l’épidémie dans le pays et après consultation et accord des exposants » a annoncé aujourd’hui dans un communiqué Afif Kchouk, directeur général de la société organisatrice de l’événement.

L’édition 2020 devait initialement avoir lieu en février avant d’être reportée une première fois, les dates choisies ayant coïncidé avec un autre événement similaire devant se tenir en Algérie, en l’occurrence le salon Siaha d’Oran.



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La bouffée d’air offerte par la France à ses compagnies aériennes

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Afin d’apporter un soutien en trésorerie aux compagnies aériennes impactées par l’épidémie du Covid-19, le gouvernement français annonce le report de plusieurs taxes et redevances aéronautiques.

C’est une décision destinée à aider à affronter la crise sanitaire du Covid-19. La France a annoncé le 1er avril courant sa décision de permettre aux compagnies aériennes de reporter, sur les années 2021 et 2022, le paiement de certaines taxes et redevances initialement exigibles entre mars et décembre 2020.

« Le report sur les redevances est mis en place en collaboration avec Eurocontrol, à qui la France a délégué le recouvrement, auprès de l’ensemble des compagnies aériennes fréquentant les aéroports de métropole, de la redevance pour services terminaux de la circulation aérienne » a annoncé le ministère français de la Transition écologique et solidaire (qui coiffe le secteur des Transports).

Ce report vient en complément des mesures demandées par la France à l’Union européenne, comme le moratoire sur les créneaux horaires non utilisés. Face aux circonstances inédites actuelles, le gouvernement français promet d’autres mesures qui restent à préciser, comme l’adaptation des modalités de mise en œuvre du droit des passagers, tel le remboursement des billets.

Plus largement, cette marge de manœuvre offerte aux compagnies va leur permettre de préparer la reprise avec plus de sérénité après une période de crise aiguë et également stimuler les organisateurs de voyages.

D.T



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Coronavirus : les T.O français reportent au 15 mai 

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Les Français ne se remettront pas à voyager avant le 15 mai prochain. Et le Syndicat des tour-opérateurs n’exclut pas un nouveau report.

Pas de touristes français en Tunisie avant le 15 mai dans le meilleur des cas. Outre la fermeture du trafic aérien entre la Tunisie et la France et l’arrêt total des réservations, les agences de voyages et les établissements hôteliers tunisiens suivent de très près tout ce qui se passe dans l’Hexagone, dans l’espoir d’une quelconque embellie. L’évolution de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus et les décisions prises par les tour-opérateurs français sont des indicateurs de la tendance du marché au cours des prochains mois.

Les Français ne se remettront pas à voyager avant le 15 mai. Cette décision a été annoncée par le Seto (Syndicat des Entreprises du Tour Operating). Au total, 350.000 clients de tour-opérateurs sont concernés par le report de tous les départs au 15 mai au lieu de fin avril toutes destinations confondues.

Le Seto a expliqué dans un communiqué publié le 30 mars que les circonstances inévitables et exceptionnelles et les dernières décisions en matière de restrictions de voyages justifient une telle décision. Les tour-opérateurs se chargent d’informer les agences de voyages dans les meilleurs délais et de répondre à leurs interrogations.

Un éventuel nouveau report le 15 avril

Ces mesures pourront évidemment être modifiées à l’avenir en fonction du développement de la situation et dans un souci de l’intérêt de la clientèle, des agences de voyages et des T.O selon le Seto. Une prochaine réunion mi-avril pourrait décider d’un éventuel nouveau report.

En tout cas, les voyages organisés, les séjours tout compris et les prestations indépendantes comme les hébergements ou locations de voiture qui auront été annulés à compter du 1er mars et jusqu’au 15 septembre pourront être reportés sur une période de 18 mois au moyen d’un avoir qui a été créé sur ordonnance du gouvernement français.

Il est à noter que cet avoir pourra bénéficier non seulement aux agences de voyages mais également aux tour-opérateurs, aux hôteliers, aux campings et aux associations de tourisme social et solidaire. De ce point de vue, ces derniers pourront proposer contre un avoir une prestation équivalente ou d’un montant supérieur, sinon plusieurs séjours d’un montant inférieur. Si le client n’utilise pas son avoir, il pourra obtenir un remboursement. Le Seto précise que cet avoir ne s’applique pas aux services de transport sec.

En ce qui concerne les croisières et leurs clients, le report des départs peut être adapté en fonction des contraintes des compagnies maritimes et fluviales.

K.C

Lire aussi:

Orly, base de départ des touristes vers la Tunisie, a fermé



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Formation touristique: pas de reprise des cours

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Suite à la décision du Conseil national de sûreté de prolonger de deux semaines la période de confinement, le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a décidé de reporter la reprise des cours de formation dans tous les instituts, les centres et les écoles rattachés à l’Agence de formation dans les métiers du tourisme jusqu’à nouvel ordre.

Le ministère informe dans un communiqué publié aujourd’hui, 2 avril, qu’il se concerte par ailleurs avec tous les intervenants dans le processus de formation et avec les parties sociales afin d’étudier tous les scénarios possibles permettant de terminer l’année de formation dans des meilleures conditions.



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Deux avions d’Air France à Tunis ce weekend pour aller à Paris

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La compagnie Air France annonce qu’elle a prévu d’opérer deux vols au départ de Tunis ce weekend en Airbus A.320 de 174 sièges mono-cabine.

Les opérations de rapatriement de Français et d’Européens non-résidents en Tunisie se poursuivent en dépit de la fermeture du trafic aérien dans tous les aéroports.

Cependant, la DGAC continue d’accorder des autorisations au cas par cas pour l’évacuation des personnes dont la résidence principale n’est pas la Tunisie. L’ambassade de France à Tunis gère actuellement le rapatriement de ses derniers ressortissants pour lesquels elle va mettre en place deux vols avec la compagnie Air France.

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, la direction d’Air France Tunis confirme que ces deux vols seront opérés les 3 et 4 avril 2020 au départ de Tunis-Carthage vers Paris-CDG sous le numéro AF 4191 et décolleront de Tunis-Carthage à 15h00 pour atterrir à Paris-CDG à 18h25 (heures locales).

« Seront éligibles à bord de ces vols uniquement les personnes dont la résidence principale est à l’étranger, en priorité la France, et en second lieu ceux d’autres pays européens » indique la compagnie qui précise que les réservations pour ces vols ne sont possibles qu’auprès de la cellule de crise de l’ambassade de France à Tunis joignable par téléphone au 71 105 110 tous les jours de 7h00 à 21h00.

Air France Tunis souligne que la vente des billets se fera ensuite uniquement à l’aéroport Tunis-Carthage à un prix unique de 794 dinars TTC (équivalent de 250 euros).

Par ailleurs, les vols dans le sens Paris-Tunis seront des ferry-flights, autrement dit sans passagers à bord.

 

 



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Orly, base de départ des touristes vers la Tunisie, a fermé

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L’aéroport de Paris-Orly a fermé ses portes le 31 mars 2020. L’effondrement du trafic aérien suite à l’épidémie du Coronavirus a poussé l’Etat français à faire ce choix.

C’est le deuxième aéroport de France. Paris-Orly a fermé la totalité de ses terminaux hier soir. Plus aucun passager dans la totalité de ses 4 terminaux jusqu’à nouvel ordre. Déjà, tous les commerces non essentiels avaient fermé le 15 mars dernier. Seuls les appareils de fret et d’évacuation sanitaire continueront d’utiliser ses pistes.

Le trafic de passagers s’y est totalement arrêté et les quelques lignes toujours opérationnelles ont été basculées vers les terminaux encore ouverts de Roissy-Charles-de-Gaulle, l’autre aéroport parisien encore partiellement opérationnel (les terminaux 1, 3, 2C, 2D et 2G y ont également fermé le 29 mars).

« Ce soir, Paris-Orly marque une pause. Notre passion collective reste intacte et toute la communauté aéroportuaire se mobilise déjà pour vous accueillir nombreux, passagers, compagnies, partenaires, collaborateurs, pour la reprise de nos vols » a indiqué la société publique ADP, propriétaire et gestionnaire de la plate-forme.

Orly est aussi et surtout synonyme de lieu de passage incontournable pour les passagers de la compagnie Tunisair qui opère ses vols réguliers depuis toujours sur cet aéroport situé 10 km au sud de Paris. C’est par conséquent un lieu chargé de mémoire, d’histoire pour tout le secteur du tourisme et du voyage.

Car outre la compagnie Tunisair, Orly est aussi l’aéroport de départ de plusieurs autres compagnies opérant sur la Tunisie, Transavia notamment, outre les centaines de charters annuels affrétés par les tour-opérateurs.

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Fahmi Houki officiellement chef de cabinet du ministre du Tourisme

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Fahmi Houki
a été officiellement chargé aujourd’hui, 1er avril, d’occuper les fonctions de chef de cabinet du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi.

Fahmi Houki, rappelle-t-on occupait le même poste par intérim depuis mi-mars, date du départ de son prédécesseur, Habib Ferchichi à la retraite.

Avant d’occuper ce poste, il était directeur général des services communs au ministère.



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Plus de Omra en 2020 pour les agences de voyages tunisiennes ?

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Les agences de voyages tunisiennes spécialisées dans l’activité Omra pourraient être contraintes à suspendre toutes leurs activités si l’on en croit le gouvernement saoudien.

L’annonce aujourd’hui du ministre saoudien du Pèlerinage ne laisse quasiment plus de doute. Mohammad Benten a appelé les musulmans de tous les pays à suspendre pour le moment leurs préparatifs pour le hajj, le grand pèlerinage aux Lieux Saints. En cause, les incertitudes liées à la pandémie du nouveau coronavirus.

La suspension du hajj entraînera de facto également l’annulation de tous les voyages de la Omra dont le pic de haute saison correspond traditionnellement au mois de Ramadan.

Les derniers espoirs d’une éventuelle reprise prochaine qui subsistaient dans la communauté des agences de voyages spécialisées dans ce créneau sont donc partis en poussière après cette annonce.

L’Arabie Saoudite avait déjà stoppé tous les voyages religieux vers son territoire à compter du 27 février dernier, entraînant l’arrêt d’activité de 150 agences de voyages grossistes et au moins de 300 autres agences agissant en tant que distributeurs en Tunisie.

105.000 pèlerins ont effectué la Omra en 2019 au départ de la Tunisie tandis que l’enveloppe qui leur a été allouée par l’Etat pour la saison 2019-2020 est de 50 MD.

 



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Coronavirus: la Tunisie pourrait perdre la moitié de ses recettes touristiques

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Toutes les prévisions relatives à l’impact de la crise sanitaire du COVID-19 sur le secteur du tourisme des institutions spécialisées mondiales et régionales prédisent une année 2020 catastrophique.

La région arabe en général et la Tunisie en particulier ne sont pas à l’abri d’une chute vertigineuse des recettes touristiques par rapport à l’année précédente. La Tunisie, dont le tourisme a connu une belle embellie en termes d’arrivées et de recettes touristiques, risque de payer cher les effets du coronavirus qui frappe de plein fouet le secteur touristique.

Selon les estimations de l’Arab Center For Tourist Media, la Tunisie va perdre la moitié de ses recettes touristes enregistrées l’année dernière, passant en effet de 2,4 milliards de dollars en 2019 à 1,2 milliard de dollars en 2020. Selon un récent communiqué du Centre, les arrivées de touristes chuteraient de 20 à 30% et même plus si la pandémie perdurait longtemps. Du coup, le pays perdrait tout ce qu’il a gagné en 2019 après avoir réalisé des améliorations importantes comme les 14,8% en termes des arrivées de touristes et plus de 25 millions de nuitées passées dans les hôtels tunisiens.

 

De même pour l’Egypte dont les recettes touristiques passeraient de 12,5 milliards de dollars en 2019 à 6,2 milliards de dollars en 2020, le Maroc de 8,4 milliards de dollars à 4,2 milliards de dollars et la Jordanie de 5,8 milliards de dollars à 2,9 milliards de dollars.

Le document prévient que cette crise ne touchera pas que la croissance des économies mais elle aura en outre une facture sociale et professionnelle à payer si les sociétés et établissements hôteliers fermaient leurs portes et perdaient leur main d’œuvre qualifiée.

Le centre a par ailleurs souligné que cette crise est parmi les plus néfastes sur l’industrie touristique mondiale depuis la deuxième guerre mondiale en argumentant qu’après les attentats du 11 septembre 2011 la croissance au niveau mondial perdait 3,1%, 4% suite à la crise financière et économique mondiale en 2009 et 0,4% à cause de l’épidémie de Sras en 2003 tandis que la crise actuelle risque de faire chuter la croissance mondiale de 5 à 7%.

K.C

 



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L’UE suspend les règles sur les créneaux aéroportuaires y compris pour les compagnies tunisiennes

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Les compagnies aériennes qui continuaient à faire des vols à vide pour ne pas perdre leurs slots aériens vont bénéficier d’un moratoire. Les transporteurs tunisiens étaient concernés dans certains cas.

Le Conseil de l’Union européenne a voté le 30 mars la suspension des règles sur les créneaux horaires aéroportuaires jusqu’au mois d’octobre dans l’objectif d’aider les compagnies aériennes durement affectées par la crise du coronavirus et d’éviter les vols à vide. Il s’agit des règles appliquées aux pays membres de l’Union européennes qui obligent les compagnies aériennes à utiliser au moins 80% de leurs créneaux de décollage et d’atterrissage dans les aéroports européens pour pouvoir les conserver l’année suivante.

C’est-à-dire, pour garder ces créneaux d’une année sur l’autre, la législation européenne oblige les compagnies à effectuer au moins 80% des vols qui sont prévus sur leurs horaires, sous peine de perdre ces « slots ». La décision de suspendre les règles sur les créneaux horaires a été prise suite à la chute brutale et imprévue du trafic aérien à cause de la crise sanitaire du COVID-19 qui a poussé plusieurs pays à arrêter leurs vols et à fermer leurs frontières aériennes.

Il est à noter qu’au début du mois de mars dernier, The Sunday Times, le journal britannique révélait que des avions « fantômes » volaient à vide ou presque dans le ciel européen. Une chose qui a déclenché une vive polémique sur l’utilité de ces vols qui gaspillent des tonnes de kérosène chaque jour. En fait, certaines compagnies aériennes soucieuses de conserver leurs créneaux aéroportuaires étaient contraintes de continuer à faire voler leurs appareils même vides.

Règles suspendues jusqu’au mois d’octobre

Cette dérogation s’appliquera à partir du 1er mars au 24 octobre prochain et, de manière rétroactive, du 23 janvier au 29 février pour les vols entre l’UE et la Chine ou Hong Kong. Une prolongation de la mesure n’est pas exclue si la situation perdure selon le Conseil de l’Union européenne. Il est à rappeler que de telles dérogations étaient également appliquées après les attentats du 11 septembre 2001, lors de l’épidémie de Sras en 2003 et la crise financière en 2009.



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Salon du tourisme IFTM Top Resa 2020: maintenu ou annulé ?

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Le salon professionnel du tourisme IFTM/Top Resa est prévu pour se dérouler du 22 au 25 septembre prochain à Paris. Cependant, la crise sanitaire mondiale aura-t-elle raison de cet événement ?

Y aura-t-il un salon IFTM/Top Resa cette année, événement très important pour toute la filière touristique tunisienne qui y participe en force depuis des décennies ? Pour l’heure, les organisateurs n’ont donné aucune nouvelle bien que la situation sanitaire à l’échelle planétaire demeure très précaire.

Ceci sans parler de la situation financière catastrophique de tout l’éco-système du secteur touristique qui traverse sans aucun doute la crise la plus grave de son histoire et pour qui la participation à un salon touristique actuellement est loin d’être une priorité.

Dans la capitale française, il est un indicateur qui ne trompe pas: un autre grand salon devant se dérouler presque à la même date et au même endroit (Portes de Versailles), à savoir le Mondial de l’Automobile de Paris, a été annulé.

L’annulation du salon IFTM/Top Resa ne serait cependant une surprise pour personne puisque d’autres événements du même genre n’ont pas pu se tenir pour les mêmes raisons, à savoir l’ITB Berlin, le MITT Moscou, le Mondial du Tourisme de Paris, ou encore l’ATM Dubaï, pour ne citer que ces exemples.

L’ONTT Paris maintient jusqu’à présent son inscription pour occuper un stand, en attendant de voir l’évolution de la situation globale.

D.T

 

 



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Le ministre du Tourisme s’entretient avec le président de l’UTICA 

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Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, intensifie ses concertations et ses rencontres avec les représentants des organisations professionnelles et syndicales du secteur afin de prévoir les interventions indispensables permettant la relance du secteur après la crise du COVID-19.

En effet, il s’est entretenu le 30 mars au siège de son département avec Samir Majoul, président de l’Utica (Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat). La rencontre s’est portée essentiellement sur la crise sanitaire et ses répercussions sur les différentes activités du secteur. La discussion s’est penchée également sur la nécessité de converger tous les efforts afin de mobiliser les ressources nécessaires pour aider les entreprises à reprendre leurs activités.

Mohamed Ali Toumi a affirmé par ailleurs que son ministère œuvrera pour que les mesures socioéconomiques prises par le chef du gouvernement soient appliquées non seulement sur les acteurs et les employés du tourisme mais également sur tous les artisans et les employés du secteur de l’artisanat qui sont profondément touchés par cette crise.



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Tunis: plus de 100 chambres d’hôtels à la disposition du personnel médical

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La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) continue à soutenir l’effort national pour faire face à la crise du Covid-19.

Dans le cadre de son opération « FTH-Solidarité Blouses Blanches », elle met plus d’une centaine de chambres d’hôtels à la disposition du personnel médical du Grand Tunis, en coordination avec les responsables des comités COVID des différents CHU.

Rappelons que la « FTH-Solidarité Blouses Blanches » a été lancée le 26 mars grâce à la participation d’hôteliers volontaires, en collaboration avec le Comité des dons au ministère de la Santé.

Crédit photo: Hôtel La Maison Blanche Tunis



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Coronavirus: « Les mesures sont insuffisantes pour le secteur touristique » estime la Fi2T

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La Fédération interprofessionnelle du Tourisme tunisien, Fi2T, considère que les mesures gouvernementales ne permettront pas d’éviter « une débâcle économique ».

La Fi2T insatisfaite des mesures de soutien au tourisme annoncées par le gouvernement pour faire face à la crise générée par le coronavirus. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le syndicat patronal, par la voix de son président, Houssem Ben Azouz, prévient du « risque de catastrophe socio-économique » étant donné que les mesures « ne permettront pas d’éviter une débâcle économique à partir du mois d’avril 2020 » selon lui qui se traduirait par des « faillites de centaines d’entreprises touristiques (agences de voyages, hôtels, restaurants, artisans, guides professionnels, agences de location de voitures…) ainsi que la mise au chômage de dizaines de milliers d’employés du secteur ».

En conséquence, elle demande quatre mesures de soutien urgentes, à savoir la prise en charge par l’Etat des salaires du mois d’avril et mai 2020, le report ou la suppression des cotisations sociales relatives au 1er et 2ème trimestre 2020, sans pénalité, sans formalité et sans justification, le rééchelonnement des dettes fiscales (IS 2019, 1er acompte provisionnel, TVA, déclarations mensuelles des mois de mars et avril 2020…) sur une longue période, sans pénalité ainsi que des prêts bancaires de trésorerie avec accès facile et à taux très modéré, voire à taux zéro.

« Sans un soutien fort de l’Etat et des organismes internationaux, le secteur touristique va à la catastrophe et cela impactera fortement l’économie puisque ce secteur représente 14 % du PIB national » prévient Houssem Ben Azouz qui rappelle que le secteur compte environ 100 000 emplois directs et 400 000 indirects et qu’environ 4 millions de Tunisiens dépendent directement ou indirectement de l’industrie touristique.

La  Fi2T affirme dans son communiqué que « le gouvernement exige le paiement dans les temps de la déclaration mensuelle du mois de mars et des cotisations sociales du premier trimestre 2020 prouve que les caisses de l’Etat sont vides ». La solution, d’après elle, serait « que l’Etat continue de solliciter l’aide financière urgente des pays riches, des instances régionales et internationales (Union Européenne, FMI, Banque Mondiale, ONU…) ».

Houssem Ben Azouz estime par conséquent que Selim Azzabi, le ministre du Développement, de la Coopération Internationale et de l’Investissement, « a dans les prochains jours un rôle clé à jouer pour mobiliser le soutien financier international en faveur de la Tunisie ».



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Le message de l’UNIH à l’endroit de la STEG

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Suite aux démarches engagées par la STEG pour couper l’électricité et le gaz dans les  hôtels fermés, notamment à Hammamet, le groupement professionnel UNIH a réagi.

 L’Union Nationale de l’Industrie Hôtelière exhorte la STEG à ne pas mettre à exécution sa décision de couper l’électricité et le gaz aux hôtels en défaut de paiement de leurs factures.

En effet, les établissements hôteliers se trouvent  dans une crise financière sans précédent à cause des conséquences désastreuses de l’épidémie du coronavirus sur l’activité touristique.

L’UNIH demande un report de paiement, en attendant que l’activité touristique reprenne son cours normal et l’établissement d’un dialogue pour envisager toutes les solutions possibles pour résoudre ce problème dans les meilleurs délais.



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Billetterie aérienne : prises en étau, les agences de voyages appellent l’Etat tunisien à intervenir auprès de l’IATA  

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La FTAV sollicite un « ordre gouvernemental » à l’adresse de l’IATA lui demandant de reporter le paiement de l’échéance du mois de mars due aux compagnies aériennes par les agences billettistes en Tunisie.

Les agences de voyages agissant dans la billetterie aérienne se disent actuellement dépitées par le cercle vicieux dans lequel elles se trouvent. Le 31 mars, elles devront s’acquitter auprès de l’IATA (l’Association du transport aérien international, qui collecte les recettes des billets d’avion pour le compte des compagnies aériennes) du montant intégral du mois de mars dû au BSP (système interprofessionnel régissant les paiements entre agences de voyages et compagnies aériennes dans chaque pays).

Or, il se trouve que l’argent que ces agences devront verser n’a pas été réellement encaissé puisque les billets d’avion qu’elles ont vendus n’ont finalement pas été utilisés étant donné les circonstances liées à la crise du Coronavirus. Sauf que les compagnies aériennes ont fait le choix de ne pas restituer le montant de ces billets (même les billets remboursables), y compris sur les GDS, mais d’offrir à leur détenteur la possibilité de voyager avec plus tard, sans pénalité de changement.

N’ayant pas encore utilisé ces billets, les clients, individuels ou corporate, ne les ont par conséquent pas réglés, mettant ainsi les agences de voyages en porte-à-faux, tiraillées entre l’exigence de l’IATA d’être payée rubis sur ongle, et leurs clients n’ayant pas bénéficié du service.

La réputation d’intransigeance de l’IATA

Face à cette situation inaccoutumée, la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a demandé à la Direction générale de l’Aviation civile d’émettre un « ordre gouvernemental » qui permettrait aux agences de voyages de reporter les paiements jusqu’à la levée du confinement actuel et sans avoir à en subir les conséquences de défaut de paiement face à une IATA réputée intransigeante même en cette période où le cas de force majeure aurait dû primer.

La FTAV a également  saisi à cet effet non seulement l’IATA mais aussi l’ECTAA (Confédération européenne des associations d’agences de voyages et de tour-opérateurs) sur un sujet qui, finalement, n’est pas propre à la Tunisie mais qui fait également débat dans de nombreux pays actuellement.

« Les agences billettistes sont sinistrées à cause de la crise qui les a touchées de plein fouet. Les compagnies aériennes n’ont pas remboursé ces billets mais offert la possibilité de les utiliser plus tard, ce qui pose un énorme problème dans la relation client-agence de voyage » confirme Jabeur Ben Attouche, président de la FTAV, qui prévient que les agences, bien qu’ayant honoré leurs engagements auprès des compagnies aériennes le 15 mars dernier, risqueraient d’être dans l’incapacité de payer le dû des compagnies aériennes à la fin du mois en cours.

Ce délai permettrait aux agences sinistrées de pouvoir préserver leur trésorerie et assurer autant que faire se peut le salaire de leurs employés.

« Si l’échéance n’est pas reportée, il faut s’attendre à un effondrement de tout le système mis en place affectant aussi bien l’IATA que ses clients compagnies aériennes, que les agences accréditées » a averti de son côté Abdelaziz Ben Aïssi, président de la Commission Transport aérien (CTA) à la FTAV, indiquant que ce secteur ne bénéficiait d’aucune ligne de crédit pour survivre.

La course contre la montre est engagée dans un contexte extrêmement délicat où, pour des questions désormais de survie, chaque partie défend comme elle peut son pré carré.

D.T

Sur le même sujet dans nos archives:

Les agences de voyages tunisiennes entre le marteau de l’IATA et l’enclume de la caution bancaire



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Air France annonce son tout dernier vol Paris-Tunis-Paris

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La compagnie Air France annonce qu’elle va effectuer son tout dernier vol entre Paris et Tunis pour rapatrier les derniers voyageurs souhaitant rentrer dans leur pays de résidence.

Ce sera le tout dernier vol Paris-Tunis-Paris pendant certainement plusieurs semaines dans le meilleur des cas, voire plusieurs mois dans le pire des cas si la crise liée au Coronavirus venait à s’étirer dans le temps.

La compagnie Air France a annoncé aujourd’hui la mise en place d’un vol de rapatriement exceptionnel, autorisé par la DGAC tunisienne, qui se fera au départ de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (Terminal 2E) le lundi 30 mars 2020. Le vol N° AF4144 décollera de Paris à 12h30 du matin en heure locale.

Seuls seront acceptés à bord de cet Airbus A.320 de 174 sièges les résidents en Tunisie, quelque soit la nature de leur passeport. Cependant, aucun touriste ou non-résident en Tunisie ne pourra monter à bord, a-t-on appris de source autorisée (le timbre sur le passeport servant de référence aux autorités).

Par ailleurs, les détenteurs de billets Air France pour des vols initialement prévus à une autre date pourront emprunter le vol. Les passagers ayant des billets sur d’autres compagnies devront s’acquitter d’un montant forfaitaire de 250 euros (tarif unique, pas de business class ni de tarif jeune par exemple).

Les passagers à l’arrivée devront se placer en confinement obligatoire pour une période 14 jours dans un hôtel à Yasmine Hammamet comme le stipule désormais la loi tunisienne.

Dans le sens retour, le vol repartira de Tunis le même jour à 15h00 (vol AF 4142).

Les billets sont en vente sur tous les canaux de distribution, en agence de voyages, sur le site Internet de la compagnie et aux box d’Air France dans les aéroports.

D.T

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Tunisair: ce que le ministre des Finances a déclaré à l’ARP

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Le ministre des Finances, Nizar Yaiche, a évoqué la situation de Tunisair lors de son allocution à l’Assemblée des représentants du peuple hier.

Sans ambages ni détour, il a évoqué la situation financière difficile de la compagnie et du cercle vicieux dans lequel elle se trouve. Ci-dessus, le passage en question.



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Fédération des guides agréés: Mehdi Hachani reçu par le ministre du Tourisme

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Le président de la Fédération des guides agréés de tourisme (FTGAT), Mehdi Hachani, a été reçu aujourd’hui par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi.

La situation des guides de tourisme face à la crise liée au Coronavirus a été au centre de la rencontre aujourd’hui au ministère du Tourisme. Mehdi Hachani, est venu relayer l’inquiétude de cette profession qui est frappée de plein fouet par l’arrêt complet de toute activité touristique.

Le ministre a rappelé les mesures prise par le gouvernement afin de soutenir les catégories socio-professionnelles affectées par la crise et a indiqué que son département allait travailler pour intégrer la profession de guide touristique dans la liste des métiers bénéficiant de ces mesures auprès du ministère des Affaires sociales.

M. Hachani a proposé à cette occasion l’aide de la corporation qu’il représente dans la lutte sanitaire engagée actuellement.



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Tabarka: Belgacem Ouchtati n’est plus

Belgacem Ouchtati
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C’était une figure du tourisme et du nautisme à Tabarka. Belgacem Ouchtati est décédé aujourd’hui.

La région de Tabarka vient de perdre aujourd’hui l’un de ses enfants, en la personne de Belgacem Ouchtati, propriétaire du centre de plongée et de location de bateau local et également très impliqué dans le tourisme de la région.

Ingénieur agronome de formation, il a occupé plusieurs postes dans le secteur public dont notamment celui de Premier délégué de Kasserine dans les années 70 avant de se mettre à son propre compte notamment dans l’import-export.

Il s’était également fortement impliqué dans l’organisation des éditions 2016 et 2017 du Tabarka Jazz Festival.

Que Dieu le Tout-Puissant l’accueille dans son infinie miséricorde.



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Trois vols aujourd’hui de Tunis: pourquoi et où vont-ils ?

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L’aéroport Tunis-Carthage va enregistrer trois vols commerciaux aujourd’hui en dépit de la fermeture du trafic aérien régulier pour cause de lutte contre l’expansion de l’épidémie de Coronavirus.

Trois vols vont être opérés aujourd’hui au départ de l’aéroport Tunis-Carthage. Il s’agit de vols de rapatriements destinés à évacuer les derniers non-résidents n’ayant pas réussi à trouver de places sur les avions ces derniers jours suite à la suspension de la quasi-majorité du trafic aérien de et vers Tunis.

Ces vols ont bénéficié d’une dérogation spéciale de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile tunisienne). Le tout premier aura pour destination finale Washington. Il s’agit d’un Boeing 767 affrété par le gouvernement américain pour évacuer ses ressortissants via la compagnie Omni Air International avec un départ programmé à 10h30 qui fera escale à Shannon en Irlande.

Le deuxième vol sera opéré par Air France vers Paris-CDG. Ce Ferry Flight (arrivé vide) devrait redécoller à 15h00 de Tunis-Carthage avec 174 passagers à bord, essentiellement des bi-nationaux (Tuniso-Français) résidents en France dont une centaine acheminée de Djerba par bus cette nuit. Les billets sont à 250 euros (ou équivalent en dinars) disponibles sur les systèmes de réservation des agences de voyages ou au box de la compagnie française à l’aéroport. Le vol est annoncé plein mais la compagnie estime qu’il y aura toujours des no-shows (dans le jargon: passagers ne se présentant pas au départ).

Air France annonce par ailleurs qu’un tout dernier vol sera encore mis en place le lundi 30 mars au départ de Roissy (décollage à 11h30) et de Tunis à 15h00.

Le troisième vol prévu aujourd’hui décollera pour Montréal à 15h00 également (appareil Tunisair) pour évacuer les derniers touristes canadiens encore en Tunisie en collaboration avec l’ambassade du Canada en Tunisie.

Dans le sens des arrivées, le ministère des Affaires étrangères a fait part hier du rapatriement de 7270 Tunisiens de l’étranger depuis le 14 mars mais a ajouté que 1400 étaient encore bloqués dans plusieurs pays par manque de liaisons aériennes ou pour raisons administratives à l’exemple de ce groupe actuellement au Maroc qui avait l’intention de migrer clandestinement vers l’Europe. Les représentations consulaires tunisiennes dans les pays concernés vont bénéficier d’un budget spécial pour trouver des solutions a déclaré hier le chef du gouvernement face à l’ARP.

D.T



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Tunisiens bloqués à l’étranger: des vols spéciaux attendus à Tunis-Carthage

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En dépit de la fermeture du trafic aérien sur la Tunisie pour cause de Coronavirus, les autorités vont accorder des dérogations aux vols de rapatriement de Tunisiens.

L’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) a annoncé que les vols de rapatriement se poursuivront jusqu’à dimanche soir, 29 mars mais que l’accès à l’aéroport Tunis-Carthage sera interdit aux personnes qui veulent accueillir les rapatriés.

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui 26 mars, l’Office a précisé que tous les Tunisiens qui seront rapatriés devront être mis en quarantaine. Dès leur retour en Tunisie, les passagers seront conduits vers des établissements réservés à cet effet.

Dans le même contexte, le ministre du Transport, Anouar Maârouf, a déclaré aujourd’hui lors d’une intervention sur la Radio nationale que son ministère coordonne actuellement avec celui des Affaires étrangères afin de programmer des vols vers les pays où des Tunisiens sont encore bloqués, précisant qu’il s’agit de non-résidents à l’étranger dans des situations très difficiles.

Il a lancé un message par la même occasion aux Tunisiens résidents à l’étranger à rester dans leur pays d’accueil pour le moment et ne pas rentrer en Tunisie.

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Crise sanitaire: l’administration du Tourisme se concerte avec les hôteliers

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L’administration du Tourisme et les hôteliers se concertent sur les modalités d’organisation de la mise des personnes en quarantaine dans les hôtels à la disposition du ministère de la Santé.

Une séance de travail s’est tenue hier entre le ministre du Tourisme, Mohamed Ali Toumi, et le président de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie), Khaled Fakhfakh, au siège du ministère, en présence du directeur général de l’ONTT, pour débattre de la contribution du secteur de l’hôtellerie dans la stratégie nationale de lutte contre la propagation de la pandémie COVID-19.

Le ministre a rappelé les efforts consentis par la filière, les aides financières et logistiques et les équipements offerts au ministère de la Santé malgré la crise par laquelle traverse le secteur du tourisme. Sans oublier les hôtels qui sont mis à la disposition du ministère de la Santé dans plusieurs régions du pays pour les exploiter en cas de nécessité.

Dans le même contexte, le ministre du Tourisme s’est engagé à ce que le ministère de la Santé prenne en charge les personnes mises en quarantaine dans ces hôtels en fournissant le matériel médical de protection, les moyens de subsistance et de propreté, ainsi que les soins médicaux et le soutien psychologique en vue de réunir les meilleures conditions lors de la période de quarantaine.



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Coronavirus et tourisme : un concours lancé par l’OMT pour trouver des solutions

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L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pense déjà à l’après COVID-19. Et pour sauver des millions d’emplois menacés, elle fait appel à l’innovation. 

L’institution onusienne table sur l’innovation dans son intervention d’ensemble face à la pandémie. Elle a en effet lancé le concours «Healing Solutions » (Des solutions pour le rétablissement) en collaboration avec l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Les entrepreneurs et les innovateurs, partout dans le monde, sont invités à soumettre des idées susceptibles d’aider le secteur du tourisme à atténuer l’impact de la pandémie et à amorcer le redressement.

L’OMT cherche en fait des idées permettant de produire un effet immédiat pour les destinations, les entreprises et pour les interventions de santé publique. Ces idées devront aussi avoir passé la phase expérimentale et être prêtes pour leur mise à échelle, dotées d’un plan d’exploitation et pouvoir être exécutées dans plusieurs pays.

Redresser le tourisme mondial

L’OMT veut mener une action forte et unie afin de redresser le tourisme mondial, le secteur économique le plus durement frappé par le COVID-19. « Nous voulons, en particulier, recevoir des idées pouvant aider les populations à se relever, économiquement et socialement, de la crise et des idées capables de contribuer aux interventions de santé publique», explique l’Organisation.

Il convient par ailleurs de souligner que le concours est déjà ouvert jusqu’au 10 avril 2020. Les lauréats du Défi « Healing Solutions for Tourism » seront invités à exposer leurs idées devant les représentants de plus de 150 gouvernements. Ils bénéficieront aussi d’un accès au réseau de l’OMT de l’innovation, lequel regroupe des centaines de start-up et des entreprises de premier plan de l’ensemble du secteur du tourisme.

L’OMT considère par ailleurs que le secteur le plus humain et le plus démocratique est menacé, ainsi que les ressources économiques des populations. Seul un effort conjoint peut permettre de lui remettre de la pandémie du Covid-19.

 



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Cyberesa veut rassurer ses clients pendant la crise du Covid-19

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La société Cyberesa se veut rassurante à l’égard de ses clients du secteur touristique durant la période actuelle de crise due au Covid-19.

Dans le contexte de pandémie actuelle qui frappe le secteur touristique aux 4 coins du monde, la société Cyberesa, spécialisée notamment dans les services d’e-tourisme, annonce à ses clients qu’elle a opté pour la mise en place et l’exécution du mode de télétravail avec une permanence réduite  à son siège mais qui continue de travailler à distance, « plus unis que jamais par notre sens du civisme, de la responsabilité et de la solidarité » déclare la société dans un communiqué.

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Cyberesa se dit en effet « disponible afin de répondre à vos questions, réclamations à travers nos chargés de compte et aussi notre Helpdesk en ligne, surveiller la disponibilité de nos serveurs d’applications et maintenir le bon déroulement de votre activité », précisant avoir activé les plans de continuité d’activités et à adapter son dispositif en fonction de l’évolution des mesures gouvernementales.

Le spécialiste e-tourisme, touché au même titre que tous les fournisseurs de services et notamment dans le tourisme, admet « de grosses inquiétudes spécialement ceux d’entre nous qui travaillent dans le secteur de tourisme » et qu’il n’y a « aucune visibilité claire », une situation « qui impose d’être agiles, de faire preuve de responsabilité et solidarité ».

« Rassurez-vous que toute notre équipe Cyberesa se concentre à vous soutenir à travers ces moments difficiles. Ensemble, nous sortirons plus forts de cette crise » déclare-t-elle en conclusion.

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L’UNIH appelle les professionnels du tourisme à l’unité

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Dans la situation dramatique que traverse le pays, l’Union Nationale de l’Industrie Hôtelière (UNIH) invite les hôteliers à veiller, en priorité, à leur santé et à la santé de leur personnel, à soutenir tous les efforts pour enrayer, au plus vite, l’épidémie du coronavirus qui sévit dans le pays, afin que l’activité touristique puisse revenir à son rythme habituel dans les meilleurs délais.

(Communiqué de presse) – Dans la conjoncture actuelle particulièrement difficile, l’UNIH incite les hôteliers à garder le moral et les invite à préparer l’avenir. Elle leur recommande d’œuvrer pour opérer, en tant que Groupement d’Intérêt Economique (GIE), pour  une meilleure gestion et rentabilité de leurs établissements.

Les circonstances critiques que traverse aujourd’hui le tourisme tunisien (et qui risque de se poursuivre) devrait inciter les professionnels du secteur en général, et les hôteliers en particulier, à être plus unis et plus solidaires, dans une organisation qui comprend leurs préoccupations, trouve des solutions à leurs problèmes, les accompagne, les représente et défend efficacement leurs intérêts.

L’UNIH appelle les autres institutions patronales du secteur : FTH, FTAV, FI2T et FTRT à davantage de concertation et de coordination pour garantir une meilleure représentativité, constituer une force commune de dialogue et de négociation, défendre au mieux les intérêts des entreprises touristiques, repenser, ensemble, la restructuration du secteur et son devenir, et veiller à son développement et à sa pérennité.

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Tunis: l’hôtel La Maison Blanche mis à la disposition des blouses blanches

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La mobilisation des hôteliers dans l’effort national de lutte contre le Coronavirus s’élargit de jour en jour. Hier, c’était au tour de La Maison Blanche à Tunis de se mettre à la disposition du corps médical.

« En étroite concertation avec le ministère du Tourisme, nous avons décidé de mettre à la disposition du ministère de la Santé la totalité des suites de notre hôtel La Maison Blanche » a annoncé hier son propriétaire Moez Boudali.

Situé sur l’avenue Mohamed V à Tunis, cet établissement 5 étoiles, totalement rénové, sert depuis hier soir de site d’hébergement pour une quarantaine de médecins et cadres para-médicaux engagés dans la lutte contre le Coronavirus, de surcroit pendant la période actuelle de couvre-feu.

L’engagement de cet établissement s’inscrit dans une démarche volontaire des hôteliers qui ont été appelés hier par leur fédération patronale, la FTH, à mettre à disposition des blouses blanches des chambres durant la crise sanitaire actuelle.



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Les derniers touristes canadiens en Tunisie vont finalement pouvoir rentrer

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La DGAC a accordé une dérogation pour la mise en place d’un vol exceptionnel pour permettre de rapatrier les touristes canadiens encore dans le pays.

Tunisair va mettre l’un de ses appareils à disposition pour le rapatriement des derniers touristes canadiens encore en séjour entre Hammamet et Sousse actuellement.

En collaboration avec l’ambassade du Canada, les 3 T.O ayant acheminé leurs clients ont obtenu une autorisation spéciale de la Direction générale de l’Aviation civile pour les rapatrier sur un vol qui sera mis en place le 27 mars à destination de Montréal. Portant le numéro TU 202, il décollera à 15H00 de Tunis-Carthage.

En tout, plus d’une centaine de touristes (en plus de 3 individuels) verront donc leur séjour écourté (certains étaient prévus pour rester jusqu’au 8 avril) pour pouvoir rentrer sur ce qui sera très vraisemblablement le dernier vol vers le Canada jusqu’à la fin de la crise liée au Coronavirus.

D.T

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Après le départ de tous les touristes, campagne « ce n’est qu’un au revoir »

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Quelques jours après le rapatriement de la quasi-totalité des touristes qui étaient en vacances en Tunisie, l’administration du Tourisme a choisi de leur lancer un message.

Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et l’Office national du tourisme tunisien lancent à compter d’aujourd’hui une campagne de communication digitale sur les pages Discovertunisia sur le réseau social Facebook.

Cette campagne, baptisée #Restez à la maison, ce n’est qu’un au revoir, sera déclinée en trois langues (arabe, français et anglais) touchera tous les marchés touristiques mais visera aussi la communauté tunisienne sur Facebook.

Elle intervient quelques jours après le départ des derniers clients qui étaient en vacances dans le pays qui ont été rapatriés pour cause de crise sanitaire mondiale due au Coronavirus et à la fermeture des frontières tunisiennes.

Dans le même temps, cela va permettre de maintenir une présence en ligne de la destination Tunisie dans l’attente de jours meilleurs.

Il est à noter que toutes les autres campagnes publicitaires engagées sur les marchés émetteurs ont été suspendues dès le début de la crise.

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La campagne destinée au marché local et arabophone avec le visuel dévoilé le 24 mars 2020.



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Covid-19: l’engagement des hôtels face à la crise sanitaire

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La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie continue à soutenir sans relâche l’effort national pour faire face à cette crise du Covid-19:

– Plusieurs équipements médicaux ont été livrés au CHU de La Rabta, et un compte bancaire « FTH SOLIDARITÉ » a été ouvert pour collecter les dons de nombreux hôteliers solidaires.

– Dans les différentes régions du pays, des chambres d’hôtels ont été gracieusement mises à disposition pour héberger le personnel médical durant cette crise sanitaire.

– Il en est de même pour d’autres hôtels qui hébergent actuellement de nombreux tunisiens rapatriés de l’étranger, qui sont confinés pour 14 jours.

Les hôteliers volontaires rencontrent de grandes difficultés pour convaincre leurs personnels de travailler dans les unités dédiées au confinement de nos compatriotes, mais les fédérations régionales ont finalement pu répondre aux besoins transmis par les institutions gouvernementales.

Pour des considérations sanitaires, le gouvernement a demandé à ces hôtels volontaires de ne fournir que les chambres et le personnel de service, l’Etat s’étant engagé à assurer la sécurité et à fournir l’hygiène, le linge et le catering.

Nous souhaitons ainsi apporter des précisions par rapport aux fausses informations véhiculées sur les réseaux sociaux.
En ces moments durs, l’heure est à l’union et à la solidarité et non aux divisions. Soyons vigilants, responsables et solidaires.

(Communiqués de presse)

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« Alliance » et ses employés font don d’une journée de travail au profit du 1818

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Le groupe franco-tunisien Alliance, agissant notamment dans le secteur du tourisme, et ses employés font don d’une journée de travail au profit du fonds 1818.

Samir Jaieb, PDG du groupe Alliance (photo ci-dessus), représentant le projet Tunis Bay Golf, ainsi que les hôtels Monaco Sousse, El Mechtel Tunis et Le Palace Gammarth), annonce avoir décidé, en concertation avec ses collaborateurs, de se mobiliser face à la pandémie mondiale de Coronavirus « qui requiert la consolidation de tous les efforts » indique le groupe.

« Samir Jaieb et tout le personnel du groupe vont faire un don équivalent à une journée de travail au profit du Fonds de Solidarité 1818 » a-t-il annoncé aujourd’hui dans un communiqué.

« Cette action entre dans le cadre de la responsabilité citoyenne du groupe. Elle vise à renforcer les efforts fournis par l’Etat et tous les acteurs sociaux dans la lutte contre cette pandémie ».



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L’IATA prédit 297 millions de pertes pour les compagnies aériennes tunisiennes

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L’Association du transport aérien international (IATA) prévoit des répercussions financières catastrophiques sur les compagnies aériennes nationales suite à la fermeture des frontières aériennes occasionnée par la pandémie du COVID-19.

Triste présage de l’IATA à l’endroit des compagnies aériennes. Leurs pertes financières s’annoncent colossales et elles ne seront plus en mesure de les supporter toutes seules prévient-elle.

Les interdictions de vol et les restrictions de voyage internationales et régionales à cause de la pandémie du COVID-19 risquent de coûter très cher à l’industrie aérienne et particulièrement aux compagnies déjà financièrement fragiles qui n’ont pas d’assise financière solide.

Les compagnies nationales ne sont donc pas à l’abri d’un scénario catastrophique. Selon les estimations publiées récemment par l’IATA, et dans le cas d’une propagation étendue dans l’espace et dans le temps, les perturbations attribuables à la pandémie du COVID-19 pourraient entraîner des pertes de 2,2 millions de passagers et un manque à gagner de 297 millions de dollars (près de 900 MD) pour le secteur aérien en Tunisie. Afin d’atténuer les conséquences sur les compagnies aériennes et préserver les emplois, l’association internationale appelle les gouvernements des pays d’intervenir et propose trois options.

Différents scénarios de survie

La première option consiste à apporter un soutien financier direct aux transporteurs de passagers et de fret pour compenser la réduction des recettes et des liquidités résultant des restrictions de voyage.

La deuxième solution est de permettre des prêts, garanties de prêts et soutien au marché obligataire privé fournis par les gouvernements ou les banques centrales. L’IATA explique à ce propos que le marché obligataire privé est une source essentielle de financement, mais l’admissibilité des obligations des sociétés au soutien des banques centrales doit être étendue et garantie par les gouvernements pour permettre l’accès à une plus large gamme de compagnies.

La troisième alternative porte sur des allègements fiscaux, c’est-à-dire, des réductions de taxes sur la masse salariale payée jusqu’à ce jour en 2020 et prolongation des délais de paiement pour ce qui reste de l’année, et congé temporaire de versement des taxes sur les billets et autres prélèvements gouvernementaux.

L’IATA a par ailleurs qualifié cette crise liée à la pandémie du COVID-19 de catastrophe pour les économies et pour l’aviation. Elle estime que l’ampleur de la crise dépasse en gravité et en taille les autres crises que furent les attentats du 11 Septembre, l’épidémie de SARS et la crise financière mondiale de 2008.

K.C



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Crise liée au Coronavirus: l’UNIH salue les mesures gouvernementales

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L’Union Nationale de l’Industrie Hôtelière (UNIH) a salué les mesures prises par le Gouvernement pour soutenir les entreprises touchées par le coronavirus, des suites du confinement et pour préserver les emplois et sauvegarder leur pérennité.

L’UNIH considère que ces mesures sont à même d’assurer le maintien de l’activité des établissements touristiques et d’envisager l’avenir avec confiance dès la fin de l’épidémie.

Le groupement professionnel espère que ces mesures et leurs modalités d’application pratiques seront mises en place dans les meilleurs délais.

« Pour l’intérêt du secteur, l’UNIH mettra tout en œuvre pour la réussite de ces mesures, en collaboration avec les instances, comité et cellule qui en seront chargées ».

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A Tunis, des hôtels volontaires à la disposition du personnel médical

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La Fédération Régionale de l’Hôtellerie de Tunis-Bizerte, en concertation avec la direction générale de l’ONTT, met à travers ses membres hôteliers volontaires, des chambres d’hôtels pour héberger du personnel médical durant cette crise sanitaire.

La liste des besoins d’hébergement pour chaque hôpital universitaire de la capitale sera préparée et récupérée par les présidents des comités médicaux COVID 19. La régulation et le dispatching côté fédération se fera par Dr Saadia Ben Amor, en concertation avec le Commissariat Régional au Tourisme de Tunis-Nord.

En ce qui concerne les autres régions de la Tunisie, il est demandé aux propriétaires d’hôtels de contacter sur son portable personnel Mme Sonia Khouaja, Directrice Exécutive de la FTH, qui réceptionnera les besoins et coordonnera avec les hôtels volontaires.

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Coronavirus: combien de touristes et de Tunisiens rapatriés ou encore bloqués

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Les opérations de rapatriement des touristes qui étaient en séjour en Tunisie ainsi que des Tunisiens qui étaient à l’étranger se terminent.

Les vols s’achèveront aujourd’hui 22 mars 2020 pour les derniers rapatriements de voyageurs avant suspension totale du trafic aérien tunisien sur décision du gouvernement afin de parer à l’épidémie de Coronavirus.

Les 3 avions programmés reviendront à Tunis-Carthage en provenance de Montréal, Istanbul et Paris-Orly (Tunisair) et, dans la nuit du 22 au 23 mars, un  4e appareil opéré par Air Europa assurera un dernier vol sur Madrid.

Selon les chiffres officiels du ministère du Transport et de la Logistique, depuis le début de l’opération de rapatriement, ce sont en tout 128 vols (aller et retour) qui auront été programmés suite à la décision des autorités tunisiennes de stopper les arrivées d’étrangers pour raisons sanitaires.

En tout, 15.331 touristes auront quitté la Tunisie sur ces vols spéciaux soumis à dérogation de la direction générale de l’Aviation civile tunisienne.

Cependant, quelques clients dans les hôtels n’ont pas réussi à quitter le territoire. Un groupe d’une centaine de Canadiens qui sont actuellement entre Hammamet et Sousse espèrent que leur vol sera maintenu, leur séjour s’achevant le 28 mars pour certains, le 1er et le 8 avril pour d’autres mais qui devrait être écourté.

Quant aux Tunisiens qui étaient en déplacement provisoire à l’étranger, ce sont 7225 d’entre-eux qui ont été rapatriés de différents pays. Quelques dizaines restent toutefois bloqués pour diverses raisons: soit en l’absence de toute possibilité de vol (on parle de 3 ou 4 voyageurs à Cotonou au Bénin et d’un couple en voyage de noces au Mexique), soit pour des raisons administratives (problèmes de visas pour des passagers en transit par exemple à Roissy-CDG à Paris qui n’ont pas pu rejoindre les vols Tunisair à l’aéroport d’Orly) soit encore de passagers pris au piège de la suspension de tous les vols de la compagnie qui les a acheminé dans le pays où ils se trouvent (un Tunisien bloqué à Bangkok notamment).

Un agent de voyage tunisien accompagne par ailleurs en Birmanie 4 de ses clients actuellement et ne sait pas s’ils pourront rentrer à la date prévue, à savoir le 28 mars via Doha.

Le ministre du Transport, Anouar Maarouf, les a appelés ce matin à contacter les services consulaires tunisiens dans les pays où ils se trouvent afin de trouver des solutions d’hébergement le temps que la crise se résorbe.

Les compagnies aériennes tunisiennes elles aussi stoppent tout trafic. C’est le cas de Tunisair et de Tunisair Express à compter du 22 mars 2020, dans la foulée de Nouvelair qui avait déjà annoncé l’arrêt de ses activités le 20 mars jusqu’au 17 avril au moins.

 



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Lutte contre le Coronavirus: les hôteliers en Tunisie entrent dans la bataille

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L’hôtellerie tunisienne se mobilise dans les efforts déployés à l’échelle nationale pour anticiper sur les conséquences que pourrait avoir la pandémie sur la population.

En dépit de la crise qui frappe de plein fouet leur secteur, les hôteliers tunisiens se succèdent pour annoncer des initiatives diverses pour venir en aide notamment aux équipes médicales mobilisées dans la lutte contre le Coronavirus.

Le ton a été donné par le groupe Driss à Sousse qui a, dès le début de la crise, annoncé la mise à disposition des équipes médicales et paramédicales de l’hôpital Farhat Hached de Sousse un hôtel 4 étoiles de la chaine durant la période de couvre-feu.

Autre groupe hôtelier à s’être également impliqué à titre individuel, le groupe Ben Amor avec deux de ses établissements, le Business Hotel dans le quartier de Montplaisir à Tunis (photo ci-dessus) et le Business Hotel de Sfax dédiés aux équipes médicales et aux forces de sécurité pendant la période de couvre-feu.

Le groupe El Mouradi pour sa part a mis à la disposition du ministère de la Santé la totalité des 263 chambres de son hôtel El Mouradi Cap Mahdia avec prise en charge des coûts d’énergie. Le ministère aura a sa charge les équipements et installations médicales.

Du côté de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie), il a été procédé à la livraison ce matin au CHU de la Rabta de 5 lits médicalisés équipés de respirateurs et continuera à coordonner les achats d’équipements à livrer à d’autres CHU selon les besoins transmis.

Afin d’élargir ses actions, la FTH appelle ses adhérents à contribuer à l’effort national pour faire face à l’éventuel afflux de malades et les invite à verser leurs dons dans un compte bancaire spécialement dédié : Compte FTH SOLIDARITÉ, numéro 08 006 0006620162343 89.

Il est à rappeler dans le même contexte que la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) avait annoncé il y a quelques jours sa contribution financière au fonds de solidarité mis en place par l’Etat ainsi que la mise à disposition de leur parc roulant.

 



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Coronavirus: la crise la plus grave de l’histoire de l’hôtellerie selon l’UNIH

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L’UNIH (Union nationale de l’industrie hôtelière) a déclaré aujourd’hui que le secteur de l’hôtellerie tunisienne était en train de traverser « la crise la plus grave de son histoire ».

La pandémie de la COVID-19 a vidé les hôtels de tous leurs clients, mettant tout le personnel en chômage technique et réduisant la trésorerie des hôtels à néant. C’est le terrible constat fait par l’UNIH.

« Face à cette situation catastrophique, sans précédent et qui risque de perdurer, l’UNIH appelle le gouvernement, les autorités politiques et monétaires du pays à soutenir le secteur hôtelier par des mesures concrètes et immédiates, à même d’assurer sa survie et de sauvegarder les emplois ».

Parmi les mesures préconisées, celles de reporter, et sans pénalités, toutes les échéances bancaires et de paiements des impôts et taxes (TVA, IS…), des cotisations sociales (CNSS) et des redevances d’électricité, de gaz et d’eau. Elle demande par ailleurs d’accorder des crédits de campagne à toutes les entreprises hôtelières, sans distinction de classe.

S’agissant de l’avenir proche, l’UNIH se dit « convaincue que l’année touristique peut encore être sauvée si l’épidémie du coronavirus est maîtrisée dans les plus brefs délais en Tunisie et que l’Etat manifeste une véritable volonté politique d’appui au secteur touristique ».

Il est à rappeler dans ce sens que le chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh, a réuni hier les présidents de la FTH, de la FTAV et de l’UNIH, ainsi que les représentants de la Fi2T et de la FTRT afin de débattre des mesures souhaitées face à la crise déclenchée par l’épidémie mondiale actuelle.



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Vols de rapatriement: va-t-on réussir à ramener tout le monde avant le 21 mars ?

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Le ministère du Transport a déclaré aujourd’hui que les vols de rapatriement organisés sur dérogation spéciale de la DGAC allaient prendre fin le 20 mars à 23h59. Mais les centaines de passagers encore en attente pourront-ils rentrer chez eux d’ici là ?

Plusieurs centaines de Tunisiens résidents se trouvent actuellement à l’étranger  et rencontrent d’énormes difficultés pour trouver un vol sur la Tunisie suite à la suspension du trafic aérien régulier ces derniers jours décidée par les autorités pour tenter de juguler l’épidémie de Coronavirus.

Seuls étaient maintenus jusqu’à présent des vols dits de rapatriement opérés sur autorisation spéciale délivrée par la direction générale de l’Aviation civile tunisienne (DGAC). Depuis le 16 mars et jusqu’au 20 au soir, il y aura eu au total 61 vols opérés dans ce cadre qui ont permis de ramener 4000 Tunisiens qui étaient à l’étranger et réacheminer 6000 touristes vers leur pays d’origine.

Or, l’annonce de stopper ces vols à partir du 21 mars courant inquiète tous ceux qui n’ont pas encore réussi à trouver des places, pris de court par la décision de limiter le trafic aérien et d’imposer un couvre-feu sur tout le territoire de 18h à 6h00 à compter d’aujourd’hui, 18 mars 2020.

Vols programmés

Les compagnies aériennes continuent de mettre en place les capacités qu’elles sont autorisées à programmer. On ne compte plus les cas de groupes ou d’individuels dans les aéroports un peu partout dans le monde en attente de solution. En Turquie, plusieurs centaines de Tunisiens attendent de pouvoir rentrer. Jeudi 19 mars, 3 vols seront assurés sur Istanbul par Turkish Airlines, Tunisair et Nouvelair et un dernier le vendredi 20. Sur Casablanca, un vol Tunisair est également prévu le 19 mars.

Dans le sens Sud-Nord, ce sont majoritairement des touristes qui ont fait l’objet d’un plan de rapatriement, en majorité des Français. Air France va d’ailleurs effectuer un Tunis-Paris CDG demain après-midi pour ramener encore des touristes qui étaient en vacances ainsi que des Tunisiens résident en France.

Transavia, Nouvelair et Tunisair ont pour leur part plusieurs vols au programme au départ de Tunis et de Djerba. Sur l’Allemagne, Tunisair va effectuer un vol sur Francfort tandis que Nouvelair a programmé deux vols sur Cologne.

Dernier jour avant fermeture

Le programme de la journée du 20 mars compte 6 vols dont 5 seront assurés par Tunisair sur Francfort, Genève, Londres et Montréal tandis qu’Alitalia assurera une desserte à partir de Rome. Le ministère du Transport a une nouvelle fois indiqué que tous les passagers en provenance de l’étranger devront se placer en confinement pour au moins 14 jours.

Reste que plusieurs dizaines de personnes bloquées par manque de vol, pour des problèmes de visas ou arrivées au mauvais moment dans un pays qui a fermé ses frontières vont sans aucun doute se retrouver isolés loin de chez eux pour plusieurs semaines encore.

D.T



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Le ministre du Tourisme sur Mosaïque: « demain, l’annonce de mesures d’accompagnement » face à la crise du Covid-19

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Première sortie médiatique pour Mohamed Ali Toumi en sa qualité de ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Très attendu par la profession, il s’est exprimé sur la crise du Coronavirus et ses conséquences sur la sphère touristique en Tunisie.

Mohamed Ali Toumi, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, était l’invité d’Elyès Gharbi ce midi dans l’émission Midi Show sur Mosaïque FM. Interrogé d’emblée sur la position à adopter face à cette crise du Coronavirus, il a suggéré de « développer une capacité de résilience en attendant des jours meilleurs ».

Le ministre a évoqué les décisions prises suite au déclenchement de cette crise, comme la fermeture des espaces aérien, terrestre et maritime en vue de protéger les vies humaines, qui ont coûté cher au secteur. Il a toutefois souligné que la protection de la vie des Tunisiens mais aussi des touristes en séjour est beaucoup plus importante.  « Les priorités sont devenues autres » a-t-il dit.

Il a ensuite considéré que le problème résidait dans le manque de visibilité et l’absence de signes actuellement annonçant la fin de cette crise qui complique davantage la situation du secteur. A ce propos, il évoque deux scénarios. D’abord, une crise qui ne dépasserait pas avril-mai seulement et la possibilité alors de sauver une partie de la saison à savoir l’été et l’arrière saison car la crise est arrivée en basse saison et qu’il n’y pas eu des annulations mais des reports de séjour.

Le deuxième scénario porte sur une crise qui durera jusqu’à juin-juillet. Dans ce cas de figure, le ministère sera appelé à accompagner les professionnels, mais cela nécessitera également une grande solidarité entre tous les acteurs du secteur car dans le pire des cas, les fonds iront vers le secourisme a-t-il prévenu.

Rassurer les employés

Mohamed Ali Toumi a déclaré que le rôle de son ministère et du gouvernement est de sauver le secteur, d’empêcher la disparition des établissements touristiques et de rassurer leurs employés en gardant l’espoir d’une reprise rapide. Celle-ci ne pourra se faire qu’avec les professionnels qui ont sollicité un accompagnement au niveau fiscal et social. Dans ce contexte, il a fait savoir qu’un conseil ministériel restreint s’est tenu dernièrement pour engager une étude sur l’impact du Covid-19 sur les entreprises, y compris celles qui opèrent dans le secteur touristique, et de prévoir toutes les mesures adéquates pour les aider dans cette conjoncture difficile.

A ce titre, le gouverneur de la Banque centrale et le ministre des Finances sont sur le point de dévoiler une liste de mesures d’accompagnement qui serait annoncée demain. Le ministre, se voulant toujours optimiste, a insisté sur la possibilité de sauvetage en gardant l’espoir en la grande solidarité entre les professionnels et toutes les parties prenantes.

A noter que les actions de promotion touristique à l’étranger ont été totalement suspendues mais que d’autres opérations, ponctuelles, étaient prévues.

K.C

 



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FTH: qui pour succéder à Khaled Fakhfakh et qui au Conseil national ?

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La réunion du Conseil national de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie) qui devait se tenir hier n’a finalement pas eu lieu pour cause de dispositions préventives face au Coronavirus.

Khaled Fakhfakh reste à son poste de président de la FTH encore pour quelque temps. Dans le contexte actuel ambigu lié à l’épidémie mondiale, le Conseil national, qui devait se réunir hier pour élire un nouveau président pour le principal syndicat hôtelier, n’a pas pu avoir lieu même si -c’est un secret de polichinelle- Dora Milad devrait lui succéder, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste, sur les pas de son illustre père, feu Aziz Milad (président de la FTH de 1980 à 1990)

Lors de la dernière assemblée générale ordinaire (ci-dessus), qui s’est déroulée le 12 mars dernier, Fakhfakh, qui n’a pas souhaité rempiler pour un nouveau mandat, a saisi l’occasion de la présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, du secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi et du président de l’UTICA, Samir Majoul, pour lancer un certain nombre de messages.

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De gauche à droite, le DG de l’ONTT, le président de la FTAV, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, le président sortant de la FTH, le SG de l’UGTT et le président de l’UTICA.

D’abord concernant le contexte spécifique de crise lié à l’épidémie mondiale qui a généré des annulations ainsi que l’arrêt des réservations et menaçant la saison touristique, le président sortant a proposé au ministre du Tourisme de créer une task force pour gérer la situation de crise, étudier les conséquences de la propagation du virus et proposer des mesures de soutien aux entreprises du secteur.

S’agissant de l’Open Sky, Fakhfakh a lancé un appel au secrétaire général de l’UGTT lui demandant de sauver Tunisair, rappelant l’attachement de la FTH à la compagnie nationale qu’il a qualifiée « d’entreprise historique et pionnière dans le tourisme tunisien ». Il a expliqué que l’ouverture du ciel n’a pas vocation à contrer la compagnie nationale, mais que bien au contraire, elle donnera un second souffle à Tunisair qui se trouve, objectivement, dans l’incapacité de satisfaire la demande croissante et d’accompagner, seule, le redécollage du secteur.

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Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, a présidé la séance d’ouverture de l’Assemblée générale ordinaire élective de la FTH.

« La FTH est persuadée que la mise en place de l’Open Sky apportera au pays un meilleur positionnement de la destination, la baisse de la dépendance vis-à-vis des tour-opérateurs, la création d’emplois et la dynamisation des aéroports d’Enfidha, Monastir, Djerba, Tozeur, Tabarka, ce qui bénéficiera directement au développement régional ».

Toujours à l’adresse de l’UGTT, il formulé l’espoir d’aboutir en 2020, à la révision de la Convention Collective Sectorielle entamée en 2019 dans l’objectif de disposer d’une convention moderne, dynamique et adaptée aux spécificités de l’activité touristique.

La digitalisation du secteur touristique est le dernier défi évoqué par le président de la FTH qui perçoit la digitalisation comme une nécessité et une opportunité à la fois, celle-ci entraînant un impact positif sur tout le secteur du tourisme qui évoluera nécessairement vers des services plus performants permettant aux visiteurs de bénéficier d’expériences personnalisées et d’interactions plus intéressantes tout en renforçant la capacité des professionnels.

COMPOSITION DU CONSEIL NATIONAL DE LA FTH 2020-2022

Membres élus à travers la Fédération Régionale de Nabeul Hammamet

Bouasker Narjess

Khéchine Hatem

Bouzguenda Slim

Ben Ezzeddine Mohamed

Membres élus à travers la Fédération Régionale de Sousse Port El Kantaoui

Driss Hichem

Ammar Habib

Bouzrara Sélim

Melayeh Walid

Membres élus à travers la Fédération Régionale de Tunis – Bizerte

Kamoun Ahmed

Châabouni Tarek

Belkehia Alia

Mestiri Skander

Membres élus à travers la Fédération Régionale de Mahdia

Taktak Ridha

Ahlem Hantous

Membres élus à travers la Fédération Régionale de Monastir

Dimassi Slim

Ben Amor Walid

Reguig Hedi

Membres élus à travers la Fédération Régionale de Sfax

Abid Mohamed

Boussarsar Zied

Membres élus à travers la Fédération Régionale de Tabarka – Aïn Draham

Ben Abdallah Nabil

Membres élus à travers la Fédération Régionale des Oasis de Tozeur

Makhlouf Moncef

Dhouibi Adel

Membres élus à travers la Fédération Régionale de Djerba – Zarzis

Henchiri Jalel

Battikh Mossâab

El Messabi Issam

Kamoun Karim

Membres élus par l’AGO

Ben Ahmed Slaheddine

Ben Fadhel Rym

Ben Tanfous Farhat

Milad Dora

Miled Houda

Fakhfakh Khaled

Milad Dora

Harzallah Fathi

Kenani Hassen

Sta Amina

Zahar Taher

 



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Besoins en rapatriement: vol spécial Air France le 18 mars 2020

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Les demandes de rapatriement, notamment entre la Tunisie et la France, continuent d’être nombreuses. Les dérogations sont donc encore accordées par la DGAC pour y répondre.

La compagnie Air France annonce qu’elle va mettre en place un vol Paris-Tunis-Paris le mercredi 18 mars 2020 avec départ de l’aéroport Charles-de-Gaule à 16h15 (AF 1284) et retour de Tunis à 19h40 (vol AF 1285).

Il s’agit d’un vol de rapatriement autorisé à opérer entre les deux capitales pour répondre à une importante demande qui continue de se manifester des deux côtés, aussi bien tunisien que français.

L’appareil, un Airbus A.321, pourra transporter 212 passagers en classe unique. Les billets seront alignés aux tarifs en vigueur décidés par les différents intervenants, à savoir 250 euros le tronçon ou l’équivalent en dinar. Les passagers ayant déjà acheté des billets pour d’autres vols pourront également l’emprunter.

Les billets sont disponibles dans toutes les agences de voyages accréditées.

Le chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh, avait annoncé hier une fermeture des frontières aériennes et terrestres tunisiennes à compter du 18 mars 2020 afin de conjuguer l’épidémie de Coronavirus. Il avait cependant souligné que le fret ainsi que les vols spéciaux et de rapatriement demeuraient possibles.



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Tunisair et Transavia: leurs derniers vols de rapatriement des touristes et non-résidents

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Le ballet aérien entre la Tunisie et la France pour le rapatriement des touristes et des non-résidents se trouvant actuellement dans l’un des deux pays prendra fin le 17 mars, veille de fermeture de l’espace aérien tunisien.

Au moins 14 vols aller et retour seront opérés entre la Tunisie et la France mardi 17 mars 2020 selon une dérogation spéciale accordée par la Direction générale de l’aviation civile tunisienne aux compagnies aériennes pour permettre aux résidents dans l’un des deux pays de rentrer chez eux et avant la fermeture de l’espace aérien tunisien le 18 mars 2020 comme l’a annoncé le chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh ce soir.

Tout d’abord Transavia. La compagnie filiale du groupe Air France-KLM a prévu 8 vols à elle seule pour la journée comme suit:

-Paris Orly-Djerba: départ à 5h55 et retour à 9h35. Un second vol décollera de Paris à 14h50 et de Djerba dans le sens retour à 17h50.

-Paris Orly-Tunis: départ à 5h20 et retour à 8h30 pour le premier vol et 15h10 pour le second puis 18h25 de Tunis.

-Paris Orly-Monastir: deux vols également programmés, le premier à 6h15 et le second à 15h25. De Monastir, départs à 9h35 et 18h50.

-Nantes-Djerba: Départ à 5h10 et retour à 8h40.

-Lyon-Tunis: décollage à 4h55 et retour de Tunis à 7h40.

Pour ce qui concerne Tunisair, elle a prévu deux vols, le premier de Djerba vers Paris-Orly et le second de Tunis vers Marseille.

La compagnie Nouvelair a également annoncé un programme de 4 vols toujours dans le cadre des dérogations spéciales pour le rapatriement des non-résidents.

Air France avait assuré un vol supplémentaire hier en plus de son vol régulier et exceptionnellement aussi aujourd’hui (au départ de Tunis uniquement).

 



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Photo du jour: FTH, FTAV, UGTT, UTICA et UTAP chez Elyès Fakhfakh

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Le chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh, a reçu aujourd’hui les présidents des 5 principaux syndicats tunisiens. A l’ordre du jour, la situation économique suite à la crise du Coronavirus.

Khaled Fakhfakh (FTH), Jabeur Ben Attouche (FTAV), Samir Majoul (Utica), Noureddine Taboubi (UGTT) et Abdelamagid Ezzar (UTAP) reçus ce midi par le chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh à La Kasbah. Chacun des 5 présidents a émis la position de son secteur concernant la crise sanitaire actuelle face à laquelle la Tunisie est confrontée.

Tous ont émis leurs recommandations et notamment les présidents de la FTH et de la FTAV qui ont abordé la question du report de paiement des échéances financières dans le secteur du tourisme notamment afin de privilégier les salaires et les employés. Par ailleurs, il a également été proposé au chef du gouvernement de procéder à la fermeture totale de toutes les frontières (terrestres et aériennes en plus des maritimes déjà fermées) pour la période à venir.

Elyès Fakhfakh n’a rien annoncé en retour mais a déclaré qu’un conseil des ministres exceptionnels allait se tenir cet après-midi même afin de fixer les nouvelles décisions gouvernementales.

D.T



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Nouvelair : ses vols de rapatriement sur la France les 16 et 17 mars

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Nouvelair a été autorisée à effectuer des vols de rapatriement « pour les passagers ayant un billet de retour à destination de leur lieu de résidence principal et selon un ordre de priorité » annonce la compagnie privée tunisienne.

Un ordre chronologique sera appliqué, à savoir que les passagers des premiers vols annulés embarqueront en priorité. Par conséquent, Nouvelair précise qu’elle informera les passagers ayant un billet de la date et de l’heure de leur vol et qu’il est donc inutile pour eux de faire le déplacement à l’une de ses agences ou aux aéroports avant d’avoir été prévenus.

La journée du 16 mars compte pas moins de 5 vols qui effectueront l’aller et retour: Djerba-Lyon à 16h00, Djerba-Paris CDG à 12h00, Tunis-Paris CDG à 15h30 et 16h30 et Tunis-Lyon à 17h30.

Les vols de la journée du 17 mars prévus sont les suivants : Tunis-Paris CDG à 11h00 et à 16h00, Djerba-Paris CDG à 11h00 et 16h00 avec vols retours.



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Lutte contre le Coronavirus: la FTAV met la main à la poche

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En dépit de l’énorme crise économique qui s’abat sur elles, les agences de voyages se mobilisent pour contribuer à l’effort national de lutte contre le Coronavirus.

La FTAV participe l’action de solidarité de lutte contre le Coronavirus et appelle ses adhérents à se mobiliser à différents niveaux. Le syndicat patronal des agences de voyages en Tunisie a annoncé que son bureau fédéral a décidé hier de contribuer à l’action nationale de solidarité pour lutter contre l’épidémie en Tunisie par l’octroi d’un montant de 20.000 dinars octroyés sous forme de don.

La FTAV lance un appel à ses adhérents pour qu’ils y participent financièrement, de même qu’elle leur demande de mettre à la disposition des structures du ministère de la Santé leur parc roulant pour faciliter leur travail.



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La DGAC autorise des vols de rapatriement entre la Tunisie et la France

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La Direction générale de l’aviation civile tunisienne (DGAC) a donné son accord à 4 compagnies aériennes d’effectuer des vols de rapatriement entre la Tunisie et la France.

Vendredi dernier, le chef du gouvernement annonçait des restrictions de vols notamment entre la Tunisie et la France pour limiter la propagation du Coronavirus en Tunisie.

Le programme annoncé prévoit la mise en place d’un vol quotidien sur Paris assuré à tour de rôle par les 4 compagnies aériennes, deux tunisiennes et deux françaises qui opèrent sur l’axe Tunisie-France.

Cependant, ces vols s’étant révélés insuffisants pour transporter les voyageurs pris au dépourvu dans l’un des deux pays (aussi bien Tunisiens en France que Français en Tunisie), il a été décidé d’ouvrir la voie à des vols spéciaux dits de rapatriement.

Tunisair a assuré aujourd’hui et dans ce cadre deux vols, l’un au départ de Djerba et l’autre au départ de Monastir vers Paris-Orly. Les passagers en instance ont été appelés à contacter la compagnie aérienne auprès de laquelle ils ont acheté leur billet pour programmer leur vol retour, avec priorité accordée aux résidents des deux nationalités dans les deux pays sur le même pied d’égalité.

Lire aussi sur le même thème: 

Suite aux restrictions de vols sur la Tunisie, le nouveau programme des compagnies

 



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Air France met un vol de rapatriement sur l’axe Tunis-Paris-Tunis

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Air France Tunis informe qu’après avoir obtenu l’accord des autorités tunisiennes, elle va mettre en place un vol spécial de rapatriement Paris-Tunis-Paris le lundi 16 mars 2020 qui va atténuer la crise actuelle des passagers pris au dépourvu dans la foulée de la crise du Coronavirus.

Ce vol décollera de Paris-CDG à 10h00 du matin sous le numéro AF4190 avec une capacité de 178 sièges (cabine homogène). Seront embarqués en priorité les Tunisiens et les Français résidents en Tunisie ainsi que les détenteurs de billets déjà achetés pour des vols prévus dans le courant de la semaine. L’appareil, un Airbus A 320, atterrira à Tunis-Carthage à 12h25 locale.

Pour ceux n’ayant pas de billet, un prix unique de 250 euros (aller simple) sera en vigueur. Les billets peuvent être achetés en agence de voyage, sur le site de la compagnie ou au box d’Air France à l’aéroport Tunis-Carthage pour le sens retour (dans la mesure des places disponibles).

Dans le sens Tunis-Paris CDG, l’avion repartira à 13h25 (numéro de vol AF 4191) pour arriver à Paris-CDG à 16h05. Sur celui-ci également, la priorité sera accordée aux Tunisiens et Français résidents en France.

Il est à souligner que ce vol est en complément du vol régulier déjà programmé également lundi 16 mars mais qui est déjà complet. La compagnie Air France rappelle qu’elle s’est vue octroyer par les autorités tunisiennes la possibilité d’assurer deux vols réguliers Paris-Tunis-Paris tous les lundis et mercredis durant la période de restriction décidée par le gouvernement tunisien.

Lire aussi sur le même sujet:

Vol unique entre la Tunisie et la France: après la cacophonie, voici les décisions

Restrictions des vols sur la Tunisie: quels marchés sont concernés



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Suite aux restrictions de vols sur la Tunisie, le nouveau programme des compagnies

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Dans la foulée de la décision du gouvernement tunisien de supprimer ou de restreindre les vols entre la Tunisie et certains pays (5 européens et 1 arabe), les compagnies aériennes ont modifié leur programme pour la période à venir.

Chambardements dans la programmation de certaines compagnies aériennes régulières opérant sur la Tunisie à compter de ce soir minuit et jusqu’au 4 avril. La décision gouvernementale de limiter les vols en provenance des pays à risque a donné lieu aux décisions suivantes:

Italie: suppression totale des vols d’Alitalia en provenance de Rome et de Milan dans la foulée de ceux de Tunisair et Tunisair Express déjà en vigueur. Les 160 Tunisiens bloqués à Rome à la date d’aujourd’hui devraient être rapatriés par avion militaire a laissé entendre le ministre du Transport, Anouar Maarouf.

-France: 1 seul vol quotidien entre Tunis et Paris qui sera assuré à tour de rôle par les 4 compagnies aériennes opérant sur cette ligne, à savoir Tunisair les mardi, jeudi et dimanche, Air France les lundi et mercredi, Transavia le vendredi et Nouvelair le samedi.

-Allemagne: maintien d’un seul vol hebdomadaire sur Francfort le dimanche. Lufthansa se retire complètement.

-Grande-Bretagne: un seul vol par semaine maintenu par Tunisair sur Londres le dimanche.

-Espagne: un seul vol hebdomadaire opéré par Tunisair sur Madrid le 15 et le 29 mars tandis qu’Air Europa assurera le vol du 23 mars.

-Egypte: vols Tunis-Le Caire assurés par Tunisair le 15 et le 29 mars tandis qu’Egyptair assurera ceux du 18 mars et du 1er avril.

©Destination Tunisie



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Vol unique entre la Tunisie et la France: après la cacophonie, voici les décisions

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L’annonce du chef du gouvernement hier de ne maintenir qu’un seul vol quotidien entre la Tunisie et la France a fait l’objet de beaucoup de tractations aujourd’hui chez les compagnies aériennes.

Un vol unique par jour entre la Tunisie et la France jusqu’au 4 avril au moins. C’est l’annonce faite hier par le chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh, dans le cadre des dispositions prises pour lutter contre la propagation du Coronavirus en Tunisie et notamment à partir de pays particulièrement touchés comme la France.

Sauf que les contours de cette décision n’ont pas été précisés. Sur une chaîne TV privée hier soir, le PDG de Tunisair s’est avancé à annoncer un vol par ville, c’est à dire Paris et 8 villes de province à compter du lundi 16 mars.

Nouveau rebondissement aujourd’hui puisque ce sera finalement -et à partir de ce soir minuit- 1 seul quotidien Tunis-Paris et rien d’autre. Sa programmation a été partagée entre les 4 compagnies aériennes comme suit sur les 7 jours de la semaine : 3 vols assurés par Tunisair (mardi, jeudi et dimanche), 2 par Air France (lundi et mercredi), 1 par Transavia (vendredi) et 1 par Nouvelair (samedi).

Une dérogation spéciale avait été soumise à la DGAC pour le maintien de vols sur Marseille, Nice et Lyon, en plus de vols supplémentaires sur Paris, notamment pour les vols au départ de Djerba et Monastir pour rapatrier des touristes en vacances sur place mais elle a été refusée.

La DGAC est actuellement en train de traiter les dossiers au cas par cas pour les 6 pays concernés par les annulations ou les restrictions de vols décidées par l’Etat tunisien. Les tour-opérateurs ayant des clients issus de ces pays sont également appelés à se rapprocher de la DGAC pour la mise en place de plans de rapatriement.

©Destination Tunisie



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Restrictions des vols sur la Tunisie: quels marchés sont concernés

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Dans le cadre des dispositions prises par le gouvernement tunisien en vue de contrer le développement du Coronavirus, plusieurs vols sont supprimés.

Les restrictions de vols annoncées par le chef du gouvernement Elyès Fakhfakh aujourd’hui concernent tout d’abord l’Italie de façon totale. Tunisair et Tunisair Express avaient déjà supprimé leurs dessertes italiennes, Alitalia avait cependant continué à programmer Tunis.

Sur la France, un seul vol quotidien sera maintenu par ville.

Les vols ont été réduits à une fréquence hebdomadaire sur l’Egypte, l’Espagne, la Grande-Bretagne et l’Allemagne.

Les autorités préviennent cependant que toute entrée de voyageur venant de l’étranger, quelque soit sa nationalité et y compris les Tunisiens, devront se conformer à une mise en quatorzaine.

Quant aux frontières maritimes, elles ont toutes été fermées.

Il a été précisé que ces mesures resteront en vigueur jusqu’au 4 avril, qu’elles pourront être prolongées ou réduites.

Et selon le PDG de Tunisair à la TV, les restrictions entreront en vigueur à partir de lundi.



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Face au Covid-19, les opérateurs touristiques en Tunisie dans le flou total

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L’inquiétude est à son paroxysme dans les milieux du voyage, de l’hôtellerie et de l’événementiel en Tunisie. Ce sont les premiers secteurs à avoir été touchés de plein fouet par les conséquences du Covid-19. L’Etat, lui, reste flou sur la gestion des entrées d’étrangers.

L’urgence est sanitaire, mais elle est aussi économique et organisationnelle. En Tunisie, la crise du Covid-19 commence à peser très sérieusement sur les entreprises du voyage, de l’hôtellerie et des agences événementielles notamment. Elle donne lieu également à beaucoup d’interrogations.

Du côté des agences de voyages, on vous dira que l’on ne travaille plus qu’à gérer les annulations. Celles-ci ne concernent pas uniquement les déplacements à l’étranger mais aussi les groupes et événements locaux et, tout aussi grave, le tourisme local dans les hôtels pour les vacances scolaires qui constituent habituellement une période de forte activité. « En février, nous avons enregistré une baisse de 80% des réservations et mars est déjà à -90% par rapport à 2019 » nous déclare un directeur général d’agence spécialisée sur le marché local.

Voyages à l’étranger

Les agences billettistes, elles aussi, passent le plus clair de leur temps à tenter de négocier le remboursement des billets d’avion déjà émis mais qui ne pourront pas être utilisés. Les clients ont des exigences et les compagnies aériennes ont les leur également.

L’annulation des vols sur l’Italie et la réduction du trafic sur Marseille vont sans aucun doute impacter la situation de Tunisair et Tunisair Express (cette dernière opère sur Naples et Palerme), compagnies dont la santé est loin d’être reluisante. Idem pour la CTN qui se voit amputée de 50% de ses lignes régulières passagers avec la suspension de la desserte de Gênes.

L’arrêt de l’activité Omra va également peser lourd dans les comptes des agences spécialisées sur ce créneau. Tunisair et Nouvelair vont elles aussi enregistrer un manque à gagner énorme suite à la suppression de ces voyages vers les Lieux Saints.

L’hôtellerie touchée de plein fouet

Les hôtels broient également du noir. A Tunis notamment, les congrès, séminaires et autres événements sont annulés en cascade. Le taux d’occupation des chambres est à son plus bas historique. « Même au plus fort de la Révolution du 14 Janvier, nous étions pleins » nous raconte un directeur commercial d’un hôtel du centre ville. « Et pour la semaine prochaine, nous n’avons rien, pas la moindre conférence par exemple !».

Les agences événementielles subissent elles aussi de plein fouet le contre-coup de la situation. Leurs activités sont à l’arrêt presque total. « Notre personnel va être mis en congé sans solde fin avril si d’ici là, la machine reste grippée » explique de son côté un propriétaire d’agence.

L’hôtellerie balnéaire, pour sa part, s’inquiète de la tournure des choses. D’abord, les tour-opérateurs ont suspendu les actions d’early booking et les avances financières qui vont avec (et qui sont souvent attendues avec la plus grande impatience par les hôteliers). Les craintes portent aussi et surtout sur l’arrêt quasi-total des réservations pour l’été. « Si la courbe ne s’inverse pas d’ici fin mars, on craint le pire pour cet été car on ne pourra pas rattraper le temps perdu » explique un hôtelier à Sousse.

Urgence économique

Les agences de voyages et d’événementiels en Tunisie sont, dans leur plus grande majorité, des PME. De toute évidence, elles n’auront pas la capacité de survivre à une crise qui viendrait à perdurer. La menace de licenciements économiques commence à planer. On évoque même clairement désormais des faillites d’agences, notamment celles qui ne seront pas en mesure de rembourser leurs clients faute de trésorerie (et notamment celles qui opèrent dans la Omra).

Que dire sinon des agences de transport touristique qui gèrent un parc roulant et qui ont des échéances financières avec les banques et les compagnies de leasing. Celles-ci commencent à s’interroger sérieusement sur leur devenir, surtout que l’Etat n’a pour l’instant annoncé aucune mesure d’ordre économique. Des voix se sont déjà élevées pour demander au gouvernement de décréter un moratoire sur les échéances financières des agences de voyages. Les plus petites réclament même un report dans le paiement des échéances fiscales du mois de mars et même dans les déclarations CNSS d’avril « pour au moins garder du cash et pouvoir survivre et payer les salaires, les loyers et le quotidien de toute entreprise » suggère le patron d’une petite agence implantée à El Manar à Tunis.

Où est l’Etat ?

Mais face  à ces revendications, l’Etat est absent, de toute évidence absorbé par la situation sanitaire devenue sa priorité absolue. Plus encore, le flou au niveau de la gestion des touristes est total. « Ce sont les municipalités qui se mettent à décider de tout et de rien avec des ordres et des contre-ordres » raconte un hôtelier de la côte. « On nous demande de confiner pour 15 jours des clients qui ont réservé deux nuitées. Voyant débarquer des représentants du ministère de la Santé à l’hôtel, certains clients se sont enfuis de peur d’être pris en otage » raconte le même hôtelier.

La confusion est également totale pour les arrivées. Sur sa page officielle, et dans ses conseils aux voyageurs pour la Tunisie, le ministère des Affaires étrangères français déclare que « les voyageurs concernés qui n’ont pas effectué leurs 14 jours d’auto-isolement seront empêchés de quitter le territoire tunisien ». Information pour le moins surprenante puisque le gouvernement tunisien n’a rien affirmé dans ce sens.

Certains partis politiques appellent maintenant à fermer l’espace aérien tunisien. Et même dans les milieux hôteliers et aussi paradoxal que cela puisse paraître, on n’est pas contre cette idée en dépit de ses conséquences. Mais le cas de l’Italie donne à réfléchir et la décision du président Donald Trump de fermer l’espace aérien américain aux compagnies européennes démontre que désormais, il n’y a plus de demi-mesure face à l’épidémie.

Reste aussi à savoir ce qu’il va advenir des entreprises économiquement impactées. L’exemple de la France est édifiant. « Nous défendrons nos entreprises de toutes tailles » a déclaré hier le président français Emmanuel Macron dans un discours à la nation, annonçant un train de mesures économiques et sociales pour venir en aide aux hôtels, restaurants, agences de voyages… touchées par les conséquences du Covid-19.

Mais en Tunisie, on ne se fait pas d’illusions car l’expérience passée a démontré qu’au-delà des effets d’annonces politiques, le soutien aux entreprises touristiques était utopique. Pour preuve, elles attendent toujours le décret d’application d’aide au tourisme annoncé au lendemain des attentats de 2015.

Hédi HAMDI

 

 

 

 



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Sami Battikh: « après la Goulette, deux autres ports orientés croisières »

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L’Office de la marine marchande et des ports (OMMP) veut développer des croisières au-delà du traditionnel port de la Goulette.

L’OMMP travaille actuellement à la finalisation de nouveaux ports en Tunisie capables de recevoir les bateaux de croisières afin d’offrir plus d’opportunités aux compagnies et faire profiter d’autres escales côtières du business des croisières.

Le premier port déjà fin prêt dans cette démarche est celui de Zarzis, nous a confirmé Sami Battikh, PDG de l’OMMP.  Dans la foulée, un autre port est en cours de réalisation à Sousse. « J’ai rendez-vous au mois d’avril avec un responsable de MSC Cruises pour lui montrer le port et la région dans l’objectif de voir la possibilité de coopérer ensemble sur ce nouveau port », a-t-il confié à Destination Tunisie.

« L’idée est que le navire de croisière, au lieu d’accoster uniquement à la Goulette, ait la possibilité de faire des escales dans trois régions, c’est à dire Tunis, Sousse et Zarzis.

Lire aussi sur le même thème:

A la Goulette, on se prépare aux croisières de 2020 et 2021



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Au Mövenpick Hotel du Lac, une nouvelle carte à quatre mains

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Ils viennent de revisiter la carte du restaurant « La Table du Chef ». Au Mövenpick Hotel du Lac à Tunis, les saveurs sont résolument méditerranéennes.

Au Mövenpick Hotel du Lac Tunis, on ne vous parlera pas de restaurant, et encore moins de point de vente, mais d’atelier culinaire. Questions de goût(s). A « La Table du Chef », la carte vous invite à une expérience à quatre mains, celles des chefs Taher Trabelsi (Tunisien) et Ugo Gastaldi (Italien). Les deux font la paire avec beaucoup de doigté.

« Depuis l’ouverture du restaurant en même temps que l’hôtel, la carte n’avait pas été modifiée » explique Nicolas Pezout, directeur général de l’établissement. « Nous venons de l’ajuster en fonction des attentes de nos clients; nous avons constaté par exemple qu’on nous demande beaucoup de poisson. C’est donc une nouvelle carte, un peu italienne, un peu française, un peu méditerranéenne ».

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L’Executive Chef Taher Trabelsi, qui vient d’intégrer l’établissement, avec, dans sa besace, une longue expérience internationale, se met aux fourneaux avec Ugo Gastaldi, le Chef italien qui vient une fois par mois pour des moments d’échanges et de partages de points de vue avec, comme ligne de conduite conjointe, de la fraîcheur, des produits de saison, de la finesse et de la légèreté.

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Tous les jours de la semaine à compter de 12h00, l’on peut s’attabler et tester les différents petits plats proposés en prenant tout son temps. Car ici, on ne viendra pas vous signifier que la cuisine ferme à 16h00. C’est du non-stop jusqu’à 23h00. Dégustation de thé chaud ou froid y compris, avec les conseils du sommelier Naoufel… à défaut de pouvoir servir d’autres boissons plus pétillantes faute de licence d’alcool. Mais les clients y survivent très bien, la subtilité de la cuisine faisant vite oublier les aberrations administratives.

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Sfax: nouveau propriétaire et nouveau destin pour l’hôtel Syphax

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Après plus de 10 ans de tractations et de tergiversations en tous genres, l’hôtel Syphax à Sfax, qui a longtemps arboré l’enseigne Sangho, vient officiellement d’être vendu.

L’hôtel Syphax à Sfax a enfin un repreneur. Propriété du groupe Sangho (Hosni Jemmali), cet établissement de 127 chambres avait été saisi par Attijari Bank pour cause d’endettement.

Si les procédures ont été particulièrement longues (plus de 10 ans), elles se sont enfin soldées par la cession du fonds de commerce et des murs de l’hôtel au profit de la société La Paix, pôle tourisme de la holding PGH (Poulina), qui possède notamment 3 autres hôtels à Yasmine Hammamet.

Les nouveaux acquéreurs ont l’ambition de le repositionner en tant que 4 étoiles à travers un plan d’investissement ambitieux et surtout indispensable, le Syphax n’ayant bénéficié d’aucune rénovation depuis plus d’une décennie.

La société La Paix ne compte cependant pas le fermer mais opterait pour un plan de rénovation par étapes. Ce qui est cependant sûr, c’est que l’hôtel gardera son appellation d’origine, Syphax, étant donné la forte notoriété qu’il possède historiquement à Sfax et sur le segment du tourisme d’affaires.

Quant à confier son exploitation à une enseigne étrangère, les nouveaux propriétaires estiment que la question est encore prématurée.

©Destination Tunisie

En 2010, nous vous parlions déjà du même sujet:

Sfax : l’hôtel Syphax en pleine incertitude sur son devenir



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La cérémonie des Travel d’Or 2020 change de date

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Les Travel d’Or 2020 n’auront finalement pas lieu le 8 avril prochain comme prévu. La crise du Coronavirus a poussé les organisateurs à changer de date.

Les Travel d’Or sont décalés. Tarek Lassadi, président du Comité d’organisation des Travel d’Or Tunisie, a confirmé aujourd’hui sa décision de changer de date : « pour les raisons que vous connaissez tous, il apparaît désormais plus sage de reporter cet événement à une date ultérieure » a-t-il déclaré.

Il était question que de nombreux invités fassent le voyage de leur pays d’implantation pour la circonstance. Les organisateurs indiquent qu’il était également prévu la venue d’une troupe d’Espagne spécialement pour la soirée.

« La santé de tous passant en priorité absolue, c’est donc pour le 4 juin que nous vous donnons rendez-vous pour l’édition 2020 » ajoute T. Lassadi, qui émet « le vœu que cette épidémie s’estompe et qu’elle préserve autant que possible notre pays, nos familles et notre secteur du tourisme ».



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Trafic aérien Tunisie-Italie: ce qui sera suspendu et ce qui reste

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Le gouvernement tunisien serre la vis. Face à l’épidémie de Coronavirus qui sévit en Italie, la décision a été prise de suspendre les vols au départ de Tunis. Mais pas totalement.

Plus de dessertes aériennes entre la Tunisie et l’Italie. Du moins quasiment plus. L’Etat tunisien a décidé d’emboîter le pas à de nombreux autres pays en suspendant les vols vers ce pays jusqu’à ce que la situation sanitaire s’éclaircisse des deux côtés de la rive méditerranéenne.

Tout d’abord les vols quotidiens assurés par Tunisair sur Rome et Milan sont supprimés. Exception faite d’un vol sur Rome qui devrait être maintenu une fois par semaine le samedi afin de permettre aux cas urgents, humanitaires ou Tunisiens se trouvant dans ce pays de pouvoir revenir à Tunis. Les vols sur Venise et Bologne sont eux totalement suspendus.

Tunisair Express sera également concernée par ces restrictions de vols avec l’arrêt provisoire de ses dessertes de Naples et de Palerme.

Enfin Alitalia, 3e opérateur aérien entre les deux pays se devra également de s’aligner aux décisions gouvernementales tunisiennes avec probablement aussi la possibilité d’assurer un service minimum réduit à un vol par semaine sur la Tunisie.

Rappelons que depuis le 3 mars dernier, la décision a été prise de faire arriver tous les vols en provenance d’Italie sur le Terminal 2 de Tunis-Carthage pour un contrôle sanitaire plus intense.

Par voie maritime également, la CTN a suspendu ses traversées entre Gênes et la Goulette.

D.T



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A la Goulette, on se prépare aux croisières de 2020 et 2021

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La Goulette accueillera le 4 avril le premier bateau de croisières de l’année. D’autres navires accosteront les mois suivants, annonçant ainsi la reprise de cette activité.

Afin de préparer l’accueil des croisières dans les meilleures conditions, le nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, s’est déplacé ce matin au terminal des croisières de la Goulette pour examiner et contrôler les dispositifs sécuritaires mis en place pour commencer à recevoir les navires de croisières à partir du mois prochain. Il a par la même occasion fait le point sur des questions en relation avec le contrôle sanitaire et l’environnement.

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Wissem Bouchnak, directeur général de la société Goulette Shipping Cruise (GSC), la société qui gère le village touristique et le port des croisières de la Goulette, a annoncé pour sa part qu’un programme d’accostage de navires de croisières pour 2020 et 2021 était déjà en cours d’établissement. Il a confirmé que le premier navire accostera à la Goulette le 4 avril, accueillant à son bord environ 640 passagers, en majorité de nationalité allemande. Il s’agit du bateau Europa 2 qui viendra de Malte.

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Wissem Bouchnak, directeur général de la société Goulette Shipping Cruise.

11 croisières en 2020 et 19 en 2021

Il a par la suite rappelé que le terminal de croisières de la Goulette est demeuré en berne entre 2015 et 2019, voire à l’arrêt total en 2018 avec zéro accostage. La relance de l’activité commence cette année avec, au programme, 11 croisières et environ 9300 croisiéristes. Le rythme d’arrivée des croisières va aller crescendo en 2021 pour atteindre 19, correspondant à 54.000 croisiéristes. Ce chiffre pourrait augmenter significativement car la GSC pourrait avoir d’autres demandes d’accostage d’ici la fin de l’année.

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Nombre de croisiéristes à la Goulette depuis 2007 et estimations 2020 et 2021.

Escales de navires à la Goulette depuis 2007 et estimations pour 2020 et 2021.

En ce qui concerne MSC Cruises qui détient, avec Global Ports Holding PSC, la société Goulette Shipping Cruise, elle a programmé sur la Tunisie 11 croisières en 2021. Un nombre qui pourra encore augmenter selon le responsable.

Le ministre du Tourisme a souhaité de son côté persuader MSC de revenir avant 2021. Il a d’ailleurs promis de les contacter pour voir avec eux la possibilité de reprogrammer des navires avant la fin de l’année en cours. La première croisière de MSC qui accostera à la Goulette selon le programme actuel est le MSC Poesia.

Il s’agit de dire que le retour des croisières permettra de réanimer la ville et la Médina de Tunis ainsi que les banlieues comme Sidi Bou Saïd, Carthage, la Marsa, etc. Il est à noter aussi que la dépense moyenne d’un croisiériste est notablement plus élevée qu’un touriste classique. Selon les chiffres de 2010, un croisiériste dépensait en moyenne 100 dollars durant son escale d’une journée.

K.C

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Le village touristique du port de croisières de la Goulette.



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Salon ATM Dubaï: événement reporté

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Le salon Arabian Travel Market (ATM) de Dubaï prévu du 19 au 22 avril 2020 n’aura pas lieu aux dates fixées.

Reed Travel Exhibitions, organisateur de l’événement, a annoncé aujourd’hui que le salon a été reporté en raison de la crise mondiale du Coronavirus.

Les nouvelles dates de ce salon touristique annoncées sont du 28 juin au 1er juillet au même lieu, à savoir au Dubai World Trade Centre.



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Ahmed Djemal nommé directeur général de l’AFMT

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Vacant depuis 4 mois, le poste de directeur général de l’AFMT (Agence de formation dans les métiers du tourisme), a finalement été attribué.

C’est Ahmed Djemal qui dirigera désormais cette structure qui chapeaute les écoles hôtelières et centres de formation publics dans le tourisme. Ingénieur principal de formation (Génie électrique à l’ENIM), M. Djemal occupait jusqu’à présent le poste de directeur central du CENAFFIF, relevant du ministère de la Formation professionnelle et de l’emploi. Il avait par ailleurs effectué un passage à l’ONTT entre 2008 et 2001 en qualité également de directeur central en charge de la formation.

Une réunion s’est tenue le 6 mars dernier (photo ci-dessous) sous l’égide du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, pour évaluer la situation prévalant dans ces établissements handicapés notamment par les budgets très insuffisants dont ils disposent mais aussi par des difficultés administratives qui entravent leur bon fonctionnement.

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Le ministre a annoncé qu’un plan va être déployé à tous les niveaux pour permettre, d’abord, de régulariser la situation de certains formateurs. En second lieu, l’Ecole hôtelière d’Aïn Draham va bénéficier d’un fonds d’urgence étant donné l’état de délabrement dans lequel elle se trouve depuis plusieurs années.

Mohamed Ali Toumi n’a pas manqué de souligner la nécessité de faire correspondre les programmes et la formation à la réalité du marché de l’emploi du secteur touristique actuellement.

D.T



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Travel d’Or 2020 : quels sont les prix spéciaux du Jury ?

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L’édition 2020 des Travel d’Or approche à grands pas. Elle se déroulera le 8 avril prochain à l’hôtel Laico Tunis et rassemblera tout le gratin du tourisme en Tunisie selon Tarek Lassadi, président du Comité d’organisation et directeur général de l’agence de voyages Traveltodo.

Parmi les trophées qui seront remis lors de ce grand événement, il y aura «Les prix spéciaux du jury». Au nombre de 3, ils seront attribués à des personnalités qui seront choisies par un jury comprenant des décideurs et influenceurs de divers horizons et présidé par le ministre du Tourisme sortant, René Trabelsi.

Le premier trophée dans cette catégorie sera attribué à une personnalité considérée comme «ambassadeur de l’année» pour sa contribution à servir l’image de la Tunisie quel que soit son domaine d’activité.

Un deuxième trophée dans cette même catégorie sera remis à «l’hôtelier de l’année», «autrement dit un établissement d’hébergement qui aura été choisi parce qu’il a su se différencier et émerger du lot» explique à ce propos M. Lassadi.

Le troisième trophée sera remis à une entreprise, un organisme, ou une association ayant «mis en valeur le patrimoine tunisien» en ayant participé à l’effort déployé ces dernières années pour redonner ses lettres de noblesse à l’authenticité tunisienne.

Le jury se réunira le 1er avril pour délibérer et attribuer les 3 prix prévus dans cette catégorie.



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Crise Covid-19 : la Commission transport aérien de la FTAV sur le qui-vive 

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Une réunion de la Commission transport aérien de la FTAV (CTA) s’est tenue le 6 mars au siège de la Fédération à Tunis pour examiner plusieurs questions relatives à la crise Covid-19 et ses répercussions sur les agences de voyage suite aux annulations des vols et des réservations des clients.

Présidée par Abdelaziz Ben Aïssi, président de la Commission CTA et en présence notamment de Dhafer Letaief, secrétaire général de la FTAV,  de Ali Hanfi, trésorier général-adjoint, ainsi que des membres de la commission et un grand nombre de représentants des agences de voyage, la réunion a consacré sa première partie pour dresser un état des lieux des problématiques auxquelles font face les agences de voyage.

Les intervenants ont tout d’abord évoqué que suite à des annulations de manifestations, de salons, de foires et la contamination de plusieurs pays, les annulations de voyages sont multiples. Elles touchent toutes les agences de voyage. L’annulation de vols vers certaines villes étrangères a également augmenté en nombre. On peut en effet imaginer le montant cumulé des pertes de toutes les agences de voyage. Néanmoins, les compagnies aériennes n’acceptent pas de rembourser les montants de réservation des billets d’avion. Elles se contentent de reporter l’émission des billets ou de les transformer en EMD (Electronic Miscellaneous Document) valable un an.

Toutefois, les représentants des agences de voyage ont soulevé un autre problème portant sur l’émission des EMD au nom des clients qui n’ont pas payé les agences de voyage. En outre, pour certains cas, les réservations ont été annulées définitivement parce qu’il s’agit de salons, de foires ou de stages d’études. De ce point de vue, les clients ne peuvent pas bénéficier des EMD et de report d’émission des billets.

La CTA a d’abord décidé de mettre en place une cellule de crise permanente qui veillera à l’avancement de la situation et d’élaborer un plan d’actions. En parallèle, la Commission continuera les négociations avec les représentants des compagnies aériennes en vue de les sensibiliser sur la situation et de voir avec eux la possibilité d’accorder aux agents de voyage le fait que l’EMD soit fait par l’agence au nom du client et non pas par le client lui-même.  De plus, il s’agit de réfléchir aux solutions techniques et aux moyens nécessaires permettant de rendre cette solution possible.

Lire aussi sur le même thème:

Coronavirus : les compagnies aériennes en Tunisie remboursent-elles les annulations de voyages ?

 

K.C

 

 



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Salon Siaha d’Oran : les professionnels veulent plus d’Algériens en basse saison

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La participation tunisienne au Salon international du tourisme, des voyages et des transports (Siaha) n’a pas dérogé à la règle avec une présence tunisienne en force afin d’être à l’écoute de la clientèle algérienne mais également afin de prospecter de nouveaux clients et de cibler de nouvelles niches de marché. 

Le salon Siaha, qui s’est déroulé du 26 au 29 février 2020 au Centre des conventions d’Oran, Algérie, a enregistré la participation de plus de 100 professionnels tunisiens entre agents de voyage et hôteliers. Foued Eloued, représentant de l’ONTT en Algérie, présent sur le salon, a confié que sur les 3 millions de touristes algériens environ qui ont séjourné en Tunisie en 2019, seulement 28% sont allés dans des hôtels, soit environ 730.000 touristes algériens.

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L’ONTT s’est fixé comme premier objectif de cette participation d’orienter en 2020 plus de visiteurs algériens vers les établissements hôteliers. Le deuxième objectif est d’essayer de dépasser la barre de 3 millions d’Algériens en 2020.

Promotion de nouveaux produits

En outre, le directeur de l’ONTT Algérie ambitionne d’attirer plus de visiteurs algériens durant la basse saison. « Nous œuvrons pour que le mois d’août ne soit uniquement pas la période de pic d’entrée des Algériens, sachant qu’en 2018 et 2019, il y a eu une augmentation très importante au mois de décembre. Pour le mois de décembre 2019, plus de 430.000 Algériens sont entrés en Tunisie », a-t-il encore ajouté.

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Foued Eloued, représentant de l’ONTT pour l’Algérie, et Saâd Khemiri, représentant régional à Oran ( à droite).

Dans la même lignée, il précise que l’ONTT organise des voyages de presse aux profits des médias algériens dans le but de faire connaître d’autres produits dont les produits culturels et les produits de bien-être comme la thalassothérapie. Il s’agit également de travailler pour améliorer les chiffres du tourisme de santé.

Il est à noter, in fine, que plus de 298 exposants (25% de plus que l’an dernier) provenant de plusieurs pays ont pris part à ce annuel. Outre la Tunisie, les professionnels marocains, turcs, égyptiens et libanais ont été nombreux au salon tentant d’attirer plus d’Algériens vers leurs pays. D’autres pays comme l’Allemagne, l’Espagne, les Emirats arabes unis, la France, la Tanzanie, l’Ethiopie et la République tchèque n’ont pas raté d’être présents à la manifestation.

K.C

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TTS décroche sa 2e « Security Check » consécutive

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L’agence de voyages TTS (Tunisian Travel Service) a décroché pour la deuxième année consécutive la certification « Security Check » attribuée par Cristal International Standards, spécialisé notamment dans les audits de sécurité des hôtels.

La certification de TTS concerne ses trois entités de Hammamet, Sousse et Djerba dans la catégorie « Transport Management » et s’inscrit dans la continuité des certifications des hôtels du groupe.

Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’agence de demeurer fidèle aux principes de base de sa création, à savoir de toujours fournir le meilleur service aux clients en termes de qualité et de sécurité.

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Karim Milad, président-directeur général du groupe TTS.

«  Si l’on souhaite regagner la confiance des clients internationaux, faire revenir tous les tour-opérateurs internationaux et booster le tourisme tunisien, hôtels et agences doivent se conformer aux normes et règles internationales de sécurité » a déclaré Karim Milad, président-directeur général de TTS, lors de la cérémonie de remise du certificat.

Ce qui est exceptionnel dans la démarche, c’est que TTS demeure à ce jour l’unique agence de voyages au monde à avoir obtenu cette certification, d’où le déplacement en personne à Tunis d’Alan Zering, vice-président du conseil de Check Safety First chez Cristal International, pour remettre le certificat en mains propres au président du groupe.

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Alan Zering, vice-président du conseil de Check Safety First chez Cristal International.

M. Zering n’a pas manqué, lors d’une allocution, de saluer tout le travail et tous les efforts consentis par les équipes de TTS en matière de sécurité et d’innovation pour être en phase avec les dernières normes mondiales. Il a aussi spécialement salué le fait qu’il faut être de nos jours proactifs vis-à-vis des nouvelles exigences sécuritaires pour faire face à cet univers en perpétuel changement, ce qui différentie TTS par rapport aux autres agences de voyages.

Dr Chaker Heni, directeur de Cristal International en Tunisie, a insisté de son côté sur la valeur du travail préalablement accompli en interne avant l’intervention de Cristal.

Chez TTS, on estime à ce titre que le challenge est de s’adapter aux nouvelles exigences du marché. Depuis quatre ans, le management œuvre à intégrer cette nouvelle culture d’entreprise qui consiste à faire prendre conscience à toute l’équipe qu’une agence de voyages, dans le sens agence réceptive du terme, ne peut plus se contenter uniquement d’assurer un transfert ou une excursion avec des tour-opérateurs de plus en plus exigeants, mais d’être en mesure d’assurer la qualité, le confort et surtout la sécurité.

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Abdessattar Badri, directeur général de TTS : « La qualité des prestations figure dans l’ADN de notre agence, c’est notre véritable valeur ajoutée qui constitue pour nous un atout commercial majeur en quête perpétuelle d’améliorations ».

Cristal International Standards fournit un logiciel spécifique et un service d’audit à plus de 80 chaînes hôtelières dans le monde afin de les aider à respecter les normes internationales aux différents endroits du globe, parmi ses clients, figurent plusieurs enseignes prestigieuses internationales telles que Four Seasons, Sheraton, Marriott, Corinthia hôtels, et bien-sûr TTS en Tunisie.

Lire sur le même thème:

L’agence TTS devient le réceptif de Meeting Point – FTI Touristik



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Zouheir Ben Tekaya, directeur général Novostar Hotels

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Zouheir Ben Tekaya
occupe à compter du 1er mars 2020 les fonctions de directeur général de la chaîne Novostar Hotels.

M. Ben Tekaya a une très longue expérience dans le domaine du tourisme avec une carrière entamée au milieu des années 80.

Formé à l’Ecole hôtelière de Nabeul puis à l’Ecole Stella Maris à Anvers (Belgique), il a occupé diverses fonctions à l’étranger et en Tunisie où il occupait jusqu’à récemment le poste de directeur d’exploitation de l’hôtel Alhambra Thalasso à Yasmine Hammamet après avoir dirigé de nombreuses unités hôtelières à Hammamet et à Sousse notamment.

Zouheir Ben Tekaya est aussi Bailli régional de la Chaîne des Rôtisseurs/Tunisie (Association Mondiale de la Gastronomie), ambassadeur auprès de l’Association Mondiale des Chefs Societies auprès de la World Association of Chefs Societies (WACS), membre d’honneur de l’Académie Française de Cuisine ou encore Membre d’honneur de l’International club Les Toques Blanches.

 



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Sami Aib, président-directeur général de CLICnGO: l’interview vérité sur le marché algérien

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Sami Aib, président-directeur général de CLICnGO, première centrale algérienne de réservation en ligne, annonce ses objectifs pour l’année 2020 sur la Tunisie mais prévient aussi des menaces qui pèsent sur les flux actuels. Interview exclusive.

Le Salon international du tourisme des voyages et du transport, Siaha Tourisme, est devenu un rendez-vous incontournable pour les professionnels opérant sur le marché algérien. CLICnGO y participe pour la 7e fois consécutive. Après un travail acharné pour augmenter le nombre de visiteurs algériens en Tunisie, place cette année à la qualité de service et à l’amélioration des prestations.

 Parlez-nous du Salon Siaha Tourisme et de votre participation.  

Le Salon Siaha Tourisme à Oran est devenu l’incontournable carrefour du secteur touristique en Algérie. Sa notoriété commence à dépasser celle du Salon international du tourisme et des voyages SITEV d’Alger. Cette édition est une réussite à tous les niveaux grâce au travail et l’engagement des organisateurs et des professionnels. Il s’agit de la 7e participation pour CLICnGO et la 11e édition tenue depuis la naissance de l’événement. Nous y participons dans le but d’être à l’écoute de nos partenaires et de nos clients.

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Le stand CLICnGo à Oran.

Comment évaluez-vous la participation tunisienne à ce salon ?

La participation tunisienne reste la même par rapport aux éditions précédentes. Elle est toujours importante. La collaboration entre nous et les professionnels tunisiens est beaucoup plus structurée et beaucoup plus professionnelle. Nous sommes, à mon avis, sur de bons rails. Néanmoins, il est important de noter que les Égyptiens, les Libanais et les Turcs ont débarqué au salon en grand nombre et en force cette année.

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L’équipe CLICnGo au dernier salon Siaha d’Oran.

La Tunisie restera-t-elle la destination préférée des Algériens ?

Pour répondre à cette question, il y a deux volets. D’abord, statistiquement parlant, elle l’est et elle le restera pour les années à venir. Mais la question qu’il faut se poser, avec quelle part de marché ? Car conserver sa part ne dépend pas uniquement de nous mais plutôt de la collaboration bilatérale et des professionnels réceptifs du pays.

Secundo, la Tunisie est-elle en train de fidéliser cette clientèle algérienne qui n’a pas lâché la destination pendant les années difficiles du tourisme tunisien ? Malheureusement, il y a eu un impact sur les Algériens durant les deux dernières années. L’impression générale chez la clientèle algérienne est que certaines barrières qui n’existaient pas auparavant sont en train de s’installer. Nous ne pouvons pas aller vers un meilleur avenir sans comptabiliser le passé. La clientèle algérienne, bien qu’elle soit spontanée et fonceuse, n’oublie pas.

Si les Algériens auront d’autres offres similaires continueront-ils à préférer la Tunisie ? Il s’agit par exemple de certaines destinations qui mettent des charters sur l’Algérie. C’est le cas de l’Egypte qui accueille chaque année moins de 80.000 Algériens mais qui met des charters de Sharm El-Cheikh vers -pas uniquement Alger- mais également Constantine et Oran. En contrepartie, il n’y a pas de charters vers Monastir, Enfidha ou Djerba pour une destination qui reçoit -selon les chiffres officiels- plus de 2,5 millions d’Algériens. Là, il y a vraiment un problème. Il y a aussi le rapprochement entre l’Algérie et le Maroc avec l’éventualité d’ouvrir les frontières. Automatiquement, il va y avoir un impact important dès la première année.

Les statistiques officielles parlent d’environ 3 millions de touristes algériens qui ont visité la Tunisie en 2019 dont 750.000 ont résidé dans des hôtels. Comment jugez-vous ces chiffres ?

Je pense que les chiffres sont à revoir soit en nombre d’Algériens ayant visité la Tunisie que je juge amplifié soit le nombre des Algériens ayant résidé dans des hôtels qui a été assez réduit. Selon nos données, il y a entre 900.000 et un million d’Algériens qui ont résidé dans des hôtels en Tunisie durant l’année 2019. Quant à ClicnGo, elle a dépassé en 2019 la barre symbolique de 300.000 clients avec plus de 200.000 clients sur la Tunisie.

Comment faire pour orienter plus d’Algériens vers les hôtels ?

Notre rôle est de promouvoir la destination et d’assurer le service après-vente. Augmenter le chiffre est le travail des autorités de chaque pays et des professionnels réceptifs du pays en question. Pour cette année, la volonté de faire mieux par rapport à l’année passée existe bel et bien chez les professionnels mais l’essentiel est de la traduire en faits concrets.

Quel objectif pour 2020 ?

Notre objectif n’est plus de doubler ou de tripler le nombre mais d’offrir une meilleure qualité de service sur un pied d’égalité par rapport aux autres nationalités européennes. Pour cette raison d’ailleurs, nous avons triplé notre équipe sur les deux pays. Nous sommes actuellement à plus de 100 employés dans 8 bureaux répartis entre la Tunisie et l’Algérie. Et je vous annonce l’ouverture de 5 nouveaux bureaux  CLICnGo sur les deux pays. L’objectif va suivre mais il ne sera en aucun cas au détriment de l’objectif qualitatif.

Par ailleurs, nous continuerons notre programme de travail établi depuis l’année dernière. Les événements pour le deuxième semestre seront lancés donc durant la première quinzaine du mois de mars. Notre programme se base surtout sur la formation continue. Pour cela, nous avons multiplié les sessions de formation pendant le mois de janvier qui ont touché plus de 400 agences de voyages. Au mois de février, c’est la participation aux salons nationaux et internationaux. Il y a eu aussi le séjour des best-sellers qui fait partie désormais des traditions de CLICnGo. En outre, nous poursuivons le travail de promotion des destinations phares qui se déroulé chaque année aux mois de mars et avril.

Propos recueillis par Kemel Chebbi

 



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Tarek Lassadi annonce une 4e édition des Travel d’Or « magistrale et innovante »

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Le directeur général de l’agence de voyages Traveltodo annonce l’organisation de la 4e édition des Travel d’Or, événement majeur dans le tourisme tunisien au cours duquel sont récompensés chaque année à la même époque les entreprises touristiques et para-touristiques qui se distinguent ainsi que des membres de la diaspora qui réussissent aux 4 coins du monde.

La saison 4 des Travel d’Or se déroulera le 8 avril prochain à l’hôtel Laico Tunis et sera marquée par la présence de plusieurs invités de prestige dont notamment Fréderic Vanhoutte, fondateur des Travel d’Or France et d’Eventiz Media Group ainsi que celle du tout nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi.

« Après le succès incontestable des trois précédentes éditions, les Travel d’Or continuent sur leur lancée avec une nouvelle édition 2020 qui s’annonce mémorable sur tous les plans qui verra l’introduction de plusieurs nouveaux prix sur la base de critères rigoureux et scientifiques » déclare Tarek Lassadi, directeur général de Traveltodo et président du Comité d’organisation.

Le jury de l’édition 2020 sera présidé par le ministre sortant du Tourisme, René Trabelsi, aux côtés d’un panel de personnalités et influenceurs de divers horizons.

« Il ne s’agit en aucun cas de remettre des prix de complaisance, mais d’honorer réellement celles et ceux qui œuvrent à donner la meilleure image de la Tunisie touristique à travers leur dévouement, leurs compétences et leur travail acharné » ajoute M. Lassadi.

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Les trophées qui seront remis se divisent en 4 chapitres :

A) Trophée du Meilleur site web dans chacune des 8 catégories suivantes :

-Chaîne hôtelière tunisienne

-Chaîne hôtelière étrangère implantée en Tunisie

-Hôtel balnéaire

-Hôtel d’affaire / de ville

-Maison d’hôte / hôtel de charme / gîte rural

-Compagnie aérienne (tunisienne ou étrangère opérant en Tunisie)

-Site de restaurant

-Agence de voyages

Les critères d’attribution de ces prix ont encore évolué cette année : désormais, le système de notation intégrera la gestion des réseaux sociaux. Le vote du public fera ressortir les 4 sites web par catégorie ayant obtenu le plus grand nombre de votes. Ils seront alors appelés « nominés ». Lors de la réunion du Jury qui aura lieu le 1er avril, la société Médianet attribuera des notes à ces sites nominés suivant une grille d’évaluation définissant les critères de sélection de manière scientifique. S’ajoutera ensuite une note sur la gestion des réseaux sociaux (Facebook et Instagram) attribuée par un professionnel du marketing digital (Access to e-business). Le gagnant sera le site ayant obtenu le meilleur score dans chacune des 8 catégories.

B) Trophée du meilleur NPS des établissements dans chacune des catégories suivantes:

-Catégorie 1: Chaîne hôtelière tunisienne

-Catégorie 2: Chaîne hôtelière étrangère implantée en Tunisie

-Catégorie 3: Hôtel balnéaire

-Catégorie 4: Hôtel d’Affaires / de Ville

 Les 4 trophées seront accordés sur la base de l’indicateur NPS (Net Promoter Score), indicateur de satisfaction qui mesure la propension des clients à recommander de manière factuelle un produit ou une marque. Pour ce faire, un sondage sera effectué par l’Institut Laamouri, partenaire de l’événement, qui désignera le gagnant sur la base de critères du meilleur score de recommandation obtenu.

C) Trois prix spéciaux seront attribués par le jury à des personnalités qui seront récompensées dans les catégories suivantes:

-Ambassadeur de la Tunisie à l’étranger

-Prix de l’Hôtelier de l’année

-Mise en valeur du patrimoine tunisien

D) Quatre prix spéciaux seront attribués par le jury à des personnalités qui seront récompensées dans les catégories suivantes:

– 3 élites vivant en Tunisie ou à l’étranger

-Hommage à une personnalité tunisienne ayant marqué le secteur du tourisme: feu Aziz Milad, qui a marqué d’une pierre blanche l’histoire du tourisme tunisien après avoir fondé un groupe intégré dans une optique avant-gardiste et visionnaire dont la pertinence continue de se confirmer encore aujourd’hui plus de 7 ans après sa disparition.

L’événement sera agrémenté par un spectacle musical de très haute facture avec une troupe qui fera le déplacement de l’étranger spécialement pour les Travel d’Or 2020.

Comment s’étaient déroulés les Travel d’Or 2017, 2018 et 2019 :

Travel d’Or Tunisie 2019 : comment les entreprises du tourisme ont décroché un trophée pour leur site web

Travel d’Or 2018: ils sont repartis avec des trophées

Travel d’Or Tunisie 2017: qui a remporté les prix spéciaux du jury ?

 

 



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Au ministère du Tourisme, René Trabelsi passe le relais à Mohamed Ali Toumi

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Passation officielle ce matin entre le ministre du Tourisme et de l’Artisanat sortant et le nouveau qui a saisi l’occasion pour annoncer la couleur de son mandat.

Le rituel est immuable mais n’en demeure pas moins riche en émotions: au siège du ministère du Tourisme et de l’Artisanat ce matin, René Trabelsi a passé le flambeau à Mohamed Ali Toumi.

« Vous allez me retrouver bientôt du côté de la profession, je reste disponible, je reviendrai au ministère pour le travail et pour prendre un café » lance d’entrée René Trabelsi, pour signifier à tous ceux qui ont déclaré le regretter qu’il ne sera finalement pas bien loin.

Et en guise de conclusion à son mandat de 16 mois en tant que ministre du Tourisme et de l’Artisanat, René Trabelsi se réjouit certes d’avoir dépassé les objectifs fixés de 9 millions de touristes, mais ne cache pas son amertume par rapport aux freins qu’il a rencontrés. « Si l’on veut avancer dans notre pays, nous devons casser l’obstacle de l’administration et de ses difficultés, ce n’est pas possible de continuer comme çà avec toutes ces taxes et ces autorisations exigées ».

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Le ministre sortant évoque à titre d’exemple le grand salon de l’aérien qui débute à Djerba cette semaine. « Cela fait une année que l’on travaille sur le dossier, c’est un événement que nous avons retiré à un autre pays, et on leur demande de payer pour chaque décollage de show aérien » a-t-il déploré.

Côté hôtellerie, René Trabelsi a tenu à casser l’image de « mauvaise qualité des hôtels en Tunisie », affirmant que la Tunisie disposait de beaucoup d’unités de grande qualité. « Ce sont malheureusement certains clients qui ne sont pas de qualité, quand ils réservent pour deux personnes et qu’ils débarquent à cinq, c’est normal que l’hôtel ne suive pas ».

« Ce beau monde va me manquer » a-t-il lancé en conclusion, « j’ai été très heureux de travailler au ministère du Tourisme et de l’Artisanat, il y a des hommes et des femmes exceptionnels à qui il faut juste donner du travail ! »

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Mohamed Ali Toumi annonce la couleur

Le nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. D’emblée, il a lancé un message qui doit être lu au premier et au second degré: « esprit de collaboration dans le respect et la discipline » a-t-il martelé à plusieurs reprises.

« C’est vrai que je viens moi aussi de l’autre côté, c’est à dire de la profession, mais je suis convaincu que l’on ne peut pas avancer sans l’Etat; l’administration du Tourisme a initié le secteur dans les années 60 et 70, il faut donc continuer à travailler la main dans la main ».

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Le nouveau ministre a en tout cas annoncé la couleur: « nous allons nous attaquer aux vrais dossiers (…) Je n’ai aucun préjugé avec personne (…). Je promets de replacer le tourisme à la place qu’il mérite et de poursuivre par exemple ce que René a fait pour Djerba… si on peut aussi y rajouter Kerkennah » a-t-il lancé sur une pointe d’humour en faisant allusion à sa ville d’origine.

Interrogé par un journaliste sur son programme, le nouveau ministre du Tourisme a déclaré qu’il l’annoncera bientôt aux médias après en avoir débattu avec les autres membres du gouvernement, soulignant que la différence entre René et lui, c’est que son prédécesseur est arrivé dans un gouvernement sortant alors que lui arrive dans un gouvernement entrant.

Ce qui lui donnera donc de toute évidence une latitude d’agir en profondeur avec le temps nécessaire.

H.H

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ResaGo Suisse, le nouveau spécialiste du voyage sur la Tunisie

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C’est une nouvelle start-up et agence de voyage en ligne qui vient de voir le jour en Suisse et qui veut faire de la Tunisie sa principale destination commerciale.

ResaGo.com: c’est le nom d’une nouvelle agence de voyages qui démarre ses activités à Genève. Cette nouvelle structure a été « créée dans le but premier de promouvoir le tourisme en Tunisie sur le marché Suisse et dans un deuxième temps de promouvoir d’autres destinations moyen et long- courriers » annoncent les fondateurs du projet.

« Afin de rester compétitive dans un contexte de forte concurrence internationale et pour faire face à vos besoins, ResaGo sera amenée à développer des produits innovants, s’impliquant notamment dans la vente en ligne mais aussi traditionnelle et s’appuyant, en outre, sur une stratégie de distribution multi-canal basée à la fois sur l’omni digital, le réseau de vente et la proximité ».

Derrière la création de ResaGo, un Suisse et deux Tunisiens d’origine. Tout d’abord Claude-Alain Voiblet, ancienne figure de la politique jurasienne bernoise et président d’une entreprise de conseils. Il sera l’administrateur de la société. Ensuite, Faouzi Mejbri, homme d’affaires et investisseur tuniso-suisse installé sur la Riviera Suisse (Montreux-Vevey) qui est notamment à la tête d’une DMC spécialisée dans le MICE en Suisse et ailleurs. Il occupera le poste de directeur général. En troisième lieu, Karim Ayed, Sales Manager, fort d’une expérience de 20 ans dans le tour-operating en France et en Suisse.

Pleine d’ambitions, l’entreprise entend bien se positionner sur le marché et compte monter en puissance progressivement.



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Coronavirus : les compagnies aériennes en Tunisie remboursent-elles les annulations de voyages ?

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Les compagnies aériennes sont-elles disposées à rembourser un billet d’avion annulé pour cause de crise du Coronavirus (ou Covid-19) ? Le point sur la situation au départ de la Tunisie.

Vague de réticences au voyage et d’annulations au départ de la Tunisie. Les agences de voyages déclarent constater une chute drastique dans la vente de billets d’avion toutes destinations confondues ces dernières semaines. Signe qu’un début de psychose s’est installé, ce qui n’est pas pour rassurer les professionnels du secteur du voyage. En réalité et par rapport à de précédentes crises, la peur n’est pas de prendre l’avion mais plutôt la crainte de contracter le virus et de se retrouver mis en quarantaine forcée à l’étranger.

A l’initiative de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages), les représentants des principales compagnies aériennes tunisiennes et étrangères opérant au départ de la Tunisie se sont retrouvés hier pour une évaluation de la situation.

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Dans le réseau des agences FTAV, on s’inquiète de la situation de billetterie aérienne actuellement. De g. à dr.: Ali Hanfi, Jabeur Ben Attouch, Dhafer Letaief, Adnan Farfar et Hatem Salhi.

« Depuis 4 semaines, depuis les premiers prémices du Coronavirus, la FTAV a engagé un cadre de réflexion commun avec les différents intervenants de la branche afin de suivre la situation de très près et répondre aux interrogations de nos clients dans nos agences » a déclaré Jabeur Ben Attouch, président du syndicat professionnel.

Lignes suspendues et surtout conditions de remboursement des billets d’avion ont constitué l’essentiel des débats.

Si les agences de voyages s’inquiètent de la baisse des ventes, les compagnies aériennes veulent garder la tête froide malgré la situation qui prévaut.  « Il faut essayer de ne pas tomber dans la psychose et le catastrophisme » préconise Jean-Marc Breton, en dépit tout de même de l’énorme manque à gagner que la compagnie française subit actuellement suite à la suspension de tous ses vols vers la Chine continentale au moins jusqu’à la fin du mois de mars.  Le représentant d’Air France-KLM pour la Tunisie a annoncé que « pour ne pas pénaliser les clients et les réservations, un système basé sur la souplesse a été mis en place pour les billets portant sur les destinations concernées par le Coronavirus ».

Les compagnies tunisiennes remboursent sous conditions

Côté tunisien, chez Tunisair tout d’abord, on se veut flexible, mais sous conditions. « Au niveau des groupes [de voyages organisés ndlr], nous sommes souples et compréhensifs quand l’annulation ne se fait pas la veille, mais au moins 15 jours avant le départ » prévient Hayet Bouali, directrice de la Délégation générale pour la Tunisie. « Pour les particuliers, quand les lignes ne sont pas affectées, on ne peut pas rembourser le billet » ajoute-t-elle. Fraj Ben Saïd, représentant général pour le Grand Tunis et le Nord, précise pour sa part que les remboursements de billets sur l’Italie qui concernaient au départ uniquement Milan ont été généralisés à tout le pays.

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Pour les professionnels du tourisme et suite à l’annulation du salon ITB Berlin, le vol spécial Tunis-Berlin direct prévu initialement le 3 mars a été supprimé. Ali Miaoui, représentant général de Tunisair pour l’Allemagne, confirme que les billets seront toutefois totalement remboursés.

Tunisair Express exprime pour sa part sa disposition à soutenir son réseau de ventes. « La compagnie remboursera les billets émis sur Palerme mais nous n’avons pas eu de demandes d’annulation ou de remboursement jusqu’à ce jour » indique Sofiene Ben Abdesselem, représentant la compagnie.

Nouvelair, par la voie de son Sales Executive, Skander Ben Rejeb, a annoncé lors de la réunion que son réseau régulier n’avait pas été affecté par la crise du Coronavirus, mais que le suivi de l’évolution des choses était en cours. « Seuls les vols charters pour la Omra ont été affectés » a déclaré M. Ben Rejeb, en référence à ses 13 vols programmés sur l’Arabie Saoudite touchés par la dernière décision des autorités saoudiennes de suspendre les voyages aux Lieux Saints, sachant que Tunisair de son côté a 24 vols impactés par ces nouvelles restrictions.

« Une logique de remboursement »

Du côté de  Lufthansa, on admet qu’il n’y a pas de solution pour le moment. « Nous sommes dans une phase de précaution. Nous avons arrêté les vols sur la Chine jusqu’à fin mars également mais notre plan de vol sur la Tunisie n’a pas été affecté » explique Mohamed Nour Bousnina, responsable commercial régional Tunisie-Maroc. Concernant les billets d’avion non utilisés, le représentant de la compagnie allemande estime qu’il n’y a pas lieu de céder à la panique et parle de « logique de remboursement » mais pas de remboursement systématique.

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De g. à dr., Jean-Marc Breton (AF-KLM), Mohamed Nour Bousnina et Nils Reichardt (Lufthansa).

Concernant Air Arabia, qui opère sur Casa et Sharjah au départ de Tunis, « toutes les précautions sur les destinations touchées par les annulations ont été prises ; les remboursements, les reports de date et le rerouting se traitent au cas par cas » d’après Omar Matar, directeur commercial de la compagnie à Tunis. Cependant et n’ayant pas de vols sur la Chine, Air Arabia se retrouve moins impactée que d’autres transporteurs aériens.

Du côté de Turkish Airlines également, les choses sont difficiles. Okan Uluocak, directeur général pour la Tunisie, se veut malgré tout rassurant et promet de trouver des solutions pour chaque passager se rendant en Chine ou en Iran, destinations qui étaient desservies par le transporteur et qui sont aujourd’hui durement impactées par le virus.

Faouzi Ouled Sghaier, Sales Executive de Qatar Airways à Tunis, confirme également les dispositions spécifiques prises par la compagnie notamment sur la Chine jusqu’à la fin mars. « Pour les billets achetés après le 23 février sur l’Iran et la Corée du sud, nous autorisons les changements et le remboursement même si nous n’avons maintenu qu’un seul vol sur l’Iran » a-t-il dit. « Pour les autres destinations, c’est du cas par cas mais nous ne sommes pas flexibles à 100% » a-t-il prévenu.

Manoubi Gasri, Sales Manager d’Emirates à Tunis, explique pour sa part que la plupart des vols sur la Chine sont arrêtés. Un seul vol est cependant maintenu sur Pékin, Shanghai et Guangzhou ayant été suspendus. Au départ de la Tunisie, le trafic d’Emirates vers l’Asie représentait jusqu’à présent entre 10 et 15% du total des passagers.

Chez Alitalia, c’est également le flou artistique. « Nous subissons les mêmes problèmes et nous remboursons les billets quand nos vols sont suspendus » explique pour sa part Anis Ben Rejeb, chef d’escale de la compagnie italienne à Tunis, qui indique que le passager loisir n’est pas le même que celui qui part pour une foire. Sous-entendu que les remboursements sont acceptés quand il y a des circonstances valables uniquement et qu’ils ne valent pas quand c’est un passager qui a décidé d’annuler son voyage touristique.

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De dr. à g., M.I Mossedaq (RAM), Anis Ben Rejeb (Alitalia), Sofiene Ben Abdesselem (Tunisair Express), Saeed Mubarak (représentant Emirates), Manoubi Gasri (Emirates) et Faouzi Ouled Sghaeir (Qatar Airways).

Quant à Royal Air Maroc, la ligne Casablanca-Pékin qu’elle venait d’inaugurer pas plus tard que le 16 janvier 2020, a déjà été arrêtée, a confirmé Mohammed Issam Mosseddak, représentant régional de la compagnie. « Nous sommes flexibles et nous sommes à l’écoute de nos clients et de nos partenaires, nous avons d’ailleurs remboursé certains groupes » a-t-il souligné. Le représentant de la compagnie marocaine n’hésite pas à faire un parallèle : « Le Coronavirus n’est pas Ebola. A l’époque de cette épidémie, la RAM avait pris la décision courageuse de maintenir ses vols sur Conakry et Freetown ». A la différence que ce nouveau virus n’est pas confiné à une région d’Afrique cette fois-ci.

Même s’il est trop tôt pour dresser le bilan de cette nouvelle crise, il est clair que la situation est peu reluisante. Toutefois, le business du voyage n’est pas à l’arrêt mais ralenti. Ce qui fait dire à Nils Reichardt, représentant de Lufthansa dans la région, que « finalement, c’est à bord des avions où l’air est filtré que la situation est la plus sûre ».

Hédi HAMDI

 



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ITB Berlin 2020: le salon officiellement annulé !

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ITB-berlin-2020Après l’annulation des salons Mobile World Congress de Barcelone et Geneva International Motor Show, l’ITB Berlin était également menacé d’être supprimé. La décision vient d’être prise.

Coup de chaud pour des milliers de professionnels du tourisme du monde entier dont plusieurs centaines en Tunisie: l’édition 2020 de l’ITB, premier salon touristique au monde, a été annulée, à cause des risques sanitaires liés au virus Covid-19.

Une réunion de haut niveau s’est tenue aujourd’hui dans la capitale allemande entre les plus hautes autorités fédérales du pays et les organisateurs du salon qui a duré plusieurs heures.

La décision est tombée en début de soirée : l’ITB, qui devait ouvrir ses portes mercredi prochain, est annulé pas seulement pour se prémunir des risques de propagation du virus mais surtout éviter les risques de confinement qui découleraient d’une éventuelle contamination de participants.

 

 



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Match EST-Zamalek: 3 vols Jasmin Airways vers le Caire

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Les agences de voyages ATS, Karnak et 777 Tours ont affrété les appareils de Jasmin Airways pour réaliser 3 vols charters vers l’Egypte.

Jasmin Airways, transporteur des supporters de l’Espérance Sportive de Tunis : la compagnie aérienne privée a en effet organisé aujourd’hui pas moins de 3 rotations entre Tunis et Le Caire pour assurer le déplacement des fans de l’équipe qui va rencontrer demain celle de Zamalek dans le cadre du quart de final aller de la Ligue des Champions de football.

La compagnie Jasmin Airways a ainsi mobilisé ses deux appareils dont les vols étaient respectivement programmés à 6h00 et 10h00 du matin puis à 14h00.

Les vols ont été assurés par des appareils de type Embraer 170. La phase retour est prévue pour le 1er mars avec également, trois vols programmés.

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Moez Hattour, directeur général de l’agence ATS (Always Travel Services), en compagnie de Aziz Battikh, représentant de la compagnie Jasmin Airways, à l’enregistrement du vol pour Le Caire.

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Avec Asma Kaabechi, directrice générale Karnak Tunisie.



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Coup de massue pour les agences Omra: tous les voyages suspendus

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Les autorités saoudiennes viennent de prendre la décision de suspendre l’attribution des visas pour les voyageurs souhaitant effectuer le petit pèlerinage aux Lieux Saints.

C’est une décision lourde de conséquences pour les agences de voyages tunisiennes opérant dans le secteur de la Omra: les autorités saoudiennes viennent d’annoncer leur décision de stopper les arrivées de pèlerins sur leur sol en suspendant provisoirement l’attribution des visas.

En cause, l’épidémie de Coronavirus dans le monde et qui pourrait s’aggraver lors des rassemblements à la Mecque.

Ce cas de force majeure va impacter économiquement notamment les agences spécialisées qui ne vivent que de cette activité et qui, surtout, on déjà investi sur le créneau ces derniers mois dans la perspective de la saison.

Reste à savoir combien durera cette suspension et si elle se prolongera jusqu’au mois de Ramadan, considéré comme période de pic d’activité pour le secteur. Si tel était le cas, beaucoup d’agences tunisiennes pourraient alors faire faillite.

Il est à souligner que lors de la dernière saison, 105.000 Tunisiens ont effectué la Omra. 150 agences de voyages agissent en tant que grossistes (distributeurs agréés de leur producteur saoudien), lesquelles revendent le produit auprès de 300 autres agences locales.

Le budget alloué par l’Etat pour cette activité avait été augmenté récemment pour passer à 50 MD.

D.T

 

Crédit photo: Marwa Voyages



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La FTH annonce la date de son AGE élective

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COMMUNIQUE

Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie

Assemblée Générale Ordinaire Elective

La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) tiendra, le jeudi 12 mars 2020 à 14h00, son Assemblée Générale Ordinaire Elective à l’hôtel Mövenpick, les Berges du Lac.

Ordre du jour :

  1. Lecture, discussion et approbation du rapport d’activité de l’année 2019
  2. Lecture, discussion et approbation du rapport financier de l’année 2019
  3. Lecture du rapport du Commissaire aux Comptes
  4. Renouvellement des membres du Conseil national pour le mandat 2020-2022
  5. Questions diverses

Vu l’importance de l’ordre du jour, la présence de tous les membres actifs est vivement souhaitée.

Le Président

Khaled FAKHFAKH



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Mohamed Ali Toumi officiellement ministre du Tourisme: réactions

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Mohamed Ali Toumi est officiellement ministre du Tourisme et de l’Artisanat dans le nouveau gouvernement Elyès Fakhfakh. Ce dernier a réussi à obtenir la confiance du Parlement cette nuit avec 129 voix pour, 77 contre et une abstention.

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Le nouveau gouvernement tunisien hier au Parlement.

Mohamed Ali Toumi sera bien le nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Choisi par le chef du gouvernement pour faire partie de son équipe, Toumi va succéder à René Trabelsi (qui occupait le poste depuis le mois de novembre 2018 dans le gouvernement Youssef Chahed).

Dans la sphère touristique tunisienne, cette nomination n’a pas été pour déplaire. Car dans les rangs de la profession, à chaque remaniement, son lot d’inquiétudes quant à voir débarquer un parfait politicien en total déphasage avec le secteur et ses réalités.

Car Toumi est bien-sûr loin d’être un inconnu. Agent de voyage à la base, il s’est fait connaître en 2011 lorsqu’il fut élu président de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages). Il avait alors 37 ans. Pendant les 8 années passées à la tête de ce syndicat patronal, il en a totalement bouleversé les structures et le fonctionnement pour en faire un acteur de premier plan du tourisme tunisien.

Ceux qui ont travaillé avec lui durant cette période le surnommaient « Monsieur bulldozer » tant il s’est attaqué à des dossiers pourtant réputés « inattaquables » par leur complexité.

Les faits d’arme de Mohamed Ali Toumi ne se sont pas limités à l’échelle nationale. On se souvient en effet qu’il fut notamment à l’origine de l’adhésion de la FTAV au sein de la puissante ECTAA (Confédération européenne des agences de voyages et des tour-opérateurs).

« Le tourisme tunisien ne sera plus le petit bourricot (البهيم لقصير) à partir d’aujourd’hui ! You will see… » commente pour sa part un agent de voyage, faisant allusion au poids que l’on fait peser sur le secteur sans en admettre les vrais vertus.

« Je suis plus que convaincu que Mohamed Ali fera ce qu’il faut pour nous faire vivre de merveilleux moments et de placer notre tourisme dans la cours des grands » écrit pour sa part un autre de ses confrères plein d’optimisme l’ayant côtoyé de très près.

«Un professionnel, homme de terrain et homme d’action maîtrisant tous les rouages de l’industrie hôtelière et du tourisme » dit de lui un tour-opérateur tunisien opérant en France.

Et même du côté des hôteliers, on ne nie pas que ça pourrait bien être « The right man at the right place », celui qui aura l’audace de s’attaquer aux vrais sujets de fonds qui freinent le développement du secteur. « Homme de conviction, pro averti, charisme et autorité suffisante pour faire avancer les choses » estime pour sa part un ancien hôtelier et ex-membre de la FTH.

Ce qui est certain, c’est que Toumi sera immédiatement opérationnel dès sa prise de fonction qui devrait intervenir en tout début de semaine prochaine. Un mandat qui devrait cependant débuter par une grosse crise, celle du Coronavirus dont les conséquences sur le tourisme international se font déjà sentir et qui pourraient impacter les flux d’arrivées de visiteurs sur la Tunisie au cours de la prochaine période.

D.T

 

 



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L’hôtel Le Sultan Hammamet tourne la page Sentido

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A Hammamet, l’hôtel Le Sultan a fait le choix de tourner définitivement la page Sentido, marque qui a fait les beaux jours du groupe Thomas Cook (avant d’être cédée à autrui).

Le Sultan revendique son indépendance. L’hôtel situé à Hammamet Nord a annoncé aujourd’hui qu’il ne sera plus en franchise Sentido, marquant ainsi une rupture avec l’enseigne de Thomas Cook avec laquelle il avait collaboré au cours des 5 dernières années (depuis 2014 exactement).

La page ayant été tournée, l’hôtel aurait pu s’endormir sur ses lauriers. Mais c’est peut-être mal connaître son président, Mehdi Allani. Celui-ci a décidé de créer une nouvelle image pour cet établissement fondé par feu Mohamed Allani il y a 40 ans. « Le Sultan se lance dans le projet de création d’une nouvelle image, révélatrice de ses valeurs, un projet impliquant toutes ses équipes ».

« Le travail d’image va tout d’abord concerner le logo de l’hôtel. Le Sultan a choisi la couronne aux tridents, car notre proximité avec la Méditerranée est ancrée en nous ainsi qu’un S en écusson, symbole de notre dévouement sans faille à vous offrir la sécurité des plus belles vacances en famille » précise M. Allani.

Sur le Net, l’hôtel va également proposer bientôt une nouvelle version de son site, avec plus d’informations et de nouvelles possibilités de réservations.



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Tourisme durable: les détails du projet de la GIZ « Tounes Wijhetouna »

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La GIZ Tunisie vient de tenir le 17 février 2020 le 1er comité technique de suivi de son projet « Promotion du tourisme durable » qui s’intègre dans le grand programme de l’Union Européenne « Tounes Wijhetouna ».

Ce projet s’inscrit parfaitement dans la nouvelle vision du gouvernement tunisien pour le développement d’un tourisme responsable et durable à travers la réanimation des régions intérieures, la création de nouveaux postes d’emploi, l’appréciation des spécificités des régions et la proposition de nouveaux produits touristiques.

En ces temps où la Tunisie adapte son offre et répond aux nouvelles tendances du tourisme mondial pour accroître la demande et consolider son rôle en tant que pilier de l’économie tunisienne vient l’initiative du projet « Promotion du tourisme durable » pour innover du modèle des années 70, durant lesquelles la Tunisie a promu son tourisme balnéaire, ses belles plages et ses hôtels des côtes. Un tourisme de masse qui s’est consolidé au fil des années et a fait de la Tunisie une destination attractive pour la plupart des marchés européens émetteurs.

« Le projet contribue à redorer les atouts culturels ainsi que les joyaux naturels dont regorge le pays tout en les rendant accessibles aux visiteurs. Cela aura un impact direct sur la qualité de l’offre et l’intégration de la population locale en augmentant les postes d’emplois et consolidera la place du secteur touristique dans l’économie tunisienne» déclare à ce propos Schwepcke Sarah, Cheffe du projet Tourisme Durable.

La stratégie du projet de la GIZ a été présenté et discuté avec des membres:

• objectif 1 : la création de nouveaux produits touristiques dans les régions avec les opérateurs concernés, en se basant sur le tourisme culturel, culinaire et le tourisme actif et en plein air.
Les régions cibles seront : Tunis, Zaghouan, le Kef, Mahdia et Tozeur en prenant Tozeur et Tunis comme régions pour entamer l’exécution du projet pour la première année.

• objectif 2 : le développement de routes thématiques autour de la Tunisie en se basant sur les spécificités thématiques dans les régions, le choix s’est fait sur la création d’une route cinématographique comme point de départ. Des routes culturelles et culinaires sont prévues pour les prochaines années.

objectif 3 : La gestion des destinations touristiques par l’optimisation de l’offre et de la promotion sous forme de DMO (Destination Management Organisations) . La priorité sera sur 4 DMO dans les régions de Tunis-Carthage, le Kef, Zaghouan, Mahdia.

• objectif 4 : le développement de nouvelles formes et formats de coopération entre les acteurs de la chaîne de valeur touristique – nationale et internationale.

De par ses atouts de développement et consolidation régionales, ce projet fera appel à plusieurs partenaires du public, du secteur privé ainsi que de la société civile. Le projet de « Promotion du Tourisme Durable » est financé par le ministère Fédéral Allemand (BMZ) et l’Union Européenne et mis en oeuvre par la GIZ et le Ministère du Tourisme Tunisien conjointement pour une durée de 5 années avec un budget total de 17.5 MEUR.

(Communiqué)



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Olivier Poivre d’Arvor: « 1 million de touristes français en Tunisie »

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L’ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor, a annoncé aujourd’hui son engagement aux côtés des autorités tunisiennes à œuvrer afin d’atteindre en 2020 la barre symbolique du million de touristes français. Son post sur les réseaux sociaux:

« Avec un million de touristes français en Tunisie en 2020, ce sont des devises qui rentreront dans le pays, mais également des destinations non balnéaires et des régions intérieures qui retrouveront une activité économique. C’est le sens du plan que nous venons de lancer avec René Trabelsi, ministre du Tourisme, en ce début d’année. Je veux saluer le travail exceptionnel réalisé par les autorités tunisiennes.

Pour l’accompagner, je commence un voyage de promotion de la destination Dahar qui est pour moi une des plus magiques et méconnues du pays. Avec 900.000 touristes français en 2019, c’est à travers ces nouvelles destinations, plus rares, que nous pourrons gagner en un an les 100.000 visiteurs nécessaires, voire dépasser nos objectifs!
Le voyage dans le Dahar magique commence aujourd’hui à Tamezret.

À Tamezret, il faut se promener des heures durant dans ce village somptueux et admirer la lumière du Dahar.
3 lieux à ne pas manquer que je dois au très dynamique commissaire régional au tourisme de Gabès, Adel Sbita.
D’abord, le café tenu par Kaouther sur les traces de son grand-père. L’accueil y est merveilleux et la vue magnifique.
Puis l’exceptionnel musée troglodyte, recréé par un ami, Mongi Bouras.

Enfin, grâce à Patrick Bourseaux, un citoyen belge, une adresse pour dormir et se nourrir avec bonheur, l’Auberge, classée comme une des meilleures maisons d’hôtes en Tunisie ».



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Nouveau directeur de l’hôtel Four Seasons Hotel Tunis

Hamza Sehili
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Hamza Sehili
Hamza Sehili rejoint la famille Four Seasons en tant que nouveau directeur de l’hôtel Four Seasons Hotel Tunis.

Ayant une longue expérience internationale, H. Sehili a obtenu son diplôme de l’IHET (Institut des Hautes Etudes Touristiques de Sidi Dhrif Tunis) en 2005. Il décroche le premier poste de directeur de nuit chez Concorde Hotels & Resorts aux Berges du Lac, Tunis. Plus tard, il déménage à Djerba pour la pré-ouverture du Radisson Blu Resort & Thalasso.

En 2007, il est parti au Golfe pour une première expérience à l’international en tant que chef de réception pour plusieurs établissements hôteliers de renom comme l’hôtel Monarch à Dubaï ou le Diplomat Radisson Blu Hotel Residence & Spa à Bahreïn.

En 2009, il intègre Private Investment Fund avec comme mission directeur des opérations. Après deux ans dans le secteur de l’investissement, il décide de retourner au monde de l’hôtellerie en occupant plusieurs postes importants à Oman et à Dubaï. Il a été d’abord nommé chef de réception à l’hôtel Millennium & Copthorne Resort à Oman, puis directeur de l’hébergement à l’Auris Plaza Hotel et enfin directeur exécutif-adjoint chez Mina A’Salam Resort, fililale du Jumeirah Group.

Après 12 ans d’expérience aux pays du Golfe, Hamza Sehili revient en Tunisie en tant que directeur du Four Seasons Hotel Tunis.



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ASL Airlines France ouvre un Paris-Djerba cet été

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La compagnie française ASL Airlines France, qui dessert déjà en vols saisonniers la ligne Tunis-Paris, renforce sa desserte de la Tunisie avec l’ouverture d’une deuxième ligne au départ de Djerba dès le mois de juin.

La ligne Djerba-Paris sera assurée du 29 juin 2020 au 2 septembre 2020 avec la mise en place de deux vols hebdomadaires.

 Djerba – Paris par ASL Airlines France

Lundi

  • départ de Paris-CDG à 18h20 – arrivée à Djerba à 20h10
  • départ de Djerba à 21h10 – arrivée à Paris-CDG à 01h00

Mercredi

  • départ de Paris-CDG à 07h20 – arrivée à Djerba à 09h10
  • départ de Djerba à 10h10 – arrivée à Paris-CDG à 14h00

Tous les horaires sont indiqués en heure locale. Il y a une heure de décalage horaire en été entre la Tunisie et la France.

ASL Airlines France desservira également Tunis – Paris, du 30 juin au 3 septembre 2020, deux fois par semaine.

Mardi et Jeudi

  • départ de Paris-CDG à 18h20– arrivée à Tunis à 19h50
  • départ de Tunis à 20h40– arrivée à Paris-CDG à 00h05

Tous les horaires sont indiqués en heure locale. Il y a une heure de décalage horaire en été entre la Tunisie et la France.

À Paris, les vols au départ et à l’arrivée s’effectuent au terminal T3 de l’aéroport Paris-CDG, le plus récemment rénové et le plus facile d’accès, ce qui garantit une grande fluidité et un gain de temps.

Les vols sont effectués en Boeing 737-700 mono-classe d’une capacité de 147 sièges.

Un service complet à des tarifs « low-fare »

Les tarifs affichés par ASL Airlines France s’entendent toutes taxes incluses et comprennent :

– un bagage de 10 kg en cabine,

– un bagage de 23 kg en soute

– la possibilité de choisir son siège en ligne sur le site web de la compagnie

– un système de divertissement à bord proposant une sélection de film, de jeux et de magazines.

Des options tarifaires combinables

ASL Airlines France a mis en place une offre tarifaire flexible pour s’adapter au plus près des besoins de déplacements de tous ses clients en fonction du type de voyage choisi : famille, tourisme ou affaires. Cette offre tarifaire permet de proposer des tarifs adaptés et compétitifs.

Vols en aller simple ou en aller-retour, avec ou sans bagages enregistrés, modifiables ou non, remboursables ou non, toutes ces différentes options sont disponibles et peuvent se combiner entre elles, ce qui offre par exemple la possibilité, sur un aller-retour, de réserver un trajet dans une classe tarifaire et l’autre trajet dans une classe tarifaire différente.

À propos d’ASL Airlines France

ASL Airlines France est une compagnie aérienne française. Depuis 20 ans, elle effectue des vols passagers pour les principaux tours opérateurs français et européens. La compagnie dessert également un réseau de lignes régulières au départ de France qui lui permet de proposer aux clients individuels une offre de qualité à des tarifs attractifs. Elle effectue, de plus, des vols passagers à la demande : vols VIP, vols incentives, navettes d’entreprise.

ASL Airlines France est membre du groupe international ASL Aviation Holdings, un groupe de services d’aviation présent sur six continents avec cinq compagnies aériennes en Europe, des compagnies aériennes de fret en Thaïlande ainsi qu’une compagnie aérienne low-cost en Afrique du Sud et une activité de vols humanitaires en Afrique opérée avec une flotte d’avions civils Hercules.

ASL Aviation Holdings dispose d’une flotte de 140 avions allant de l’ATR 42 au Boeing 747 et compte 2 500 collaborateurs de 52 nationalités différentes répartis dans le monde entier.

(Communiqué)



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Mohamed Ali Toumi proposé au poste de ministre du Tourisme et de l’Artisanat

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mohamed ali toumi

Dans la première mouture du  gouvernement conduit par Elyès Fakhfakh, Mohamed Ali Toumi est officiellement proposé au poste de ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

Mohamed Ali Toumi en passe de s’installer au 1, avenue Mohamed V à Tunis en qualité de nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

L’ancien président de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) et porte-parole du parti Al Badil a été choisi par le chef du gouvernement désigné, Elyès Fakhfakh, pour figurer dans sa future équipe ministérielle.

Si celle-ci venait à être approuvée, Toumi succédera alors à René Trabelsi qui occupe le poste depuis novembre 2018. Si la non reconduction de ce dernier a suscité quelques regrets à peine dissimulés sur les réseaux sociaux, l’arrivée annoncée de Mohamed Ali Toumi a été cependant généralement bien accueillie dans les rangs de la profession, le futur probable ministre étant bien évidemment une figure éminemment connue et respectée dans le secteur.

Directeur général d’une agence de voyages basée à Tunis, Mohamed Ali Toumi avait présidé la FTAV de 2011 à 2018, période au cours de laquelle il avait totalement métamorphosé ce syndicat patronal pour en faire une structure pesante forçant le respect par ses initiatives et ses prises de position.

En mars 2018, il avait renoncé à postuler pour un troisième mandat afin de se consacrer pleinement à la politique dans le premier cercle de Mehdi Jomaa au sein de son parti (Al Badil). Mohamed Ali Toumi fut de surcroît son directeur de campagne lors des dernières élections présidentielles anticipées organisées en septembre 2019.

Ce qui néanmoins est certain, c’est que Mohamed Ali Toumi va débarquer avec un nouveau style et une vision du tourisme qui ne sera certainement pas celle des différents ministres qui ont occupé le poste ces dernières années.

Et au sein de l’ONTT et des autres structures relevant du département du tourisme et connaissant le personnage, on sait pertinemment que son arrivée signifie qu’il faudra carburer à une cadence hyper soutenue à laquelle tout le monde sera astreint.

D.T

 

 



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Djerba : un semi-marathon qui fait bouger toute l’île pendant la basse saison

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Djerba vient de vivre un weekend particulièrement animé grâce à la tenue de la deuxième édition du semi-marathon Ulysse Djerba.

Cet événement sportif à vocation essentiellement touristique et écologique a connu un succès retentissant avec la participation de plus de 1200 coureurs et coureuses, dû notamment à l’engagement des autorités régionales et au soutien de plusieurs opérateurs touristiques comme Djerba Explore, Magic Hotels, Tunisie Booking, etc. 

Pas moins de 500 participants de plus ont participé à la deuxième édition du semi-marathon Ulysse Djerba par rapport à l’édition précédente. Organisé par Djerba Sporting Club et la Fondation Djerba Développement durable et en collaboration avec Comar, l’Association les Amis de la Médina et plusieurs autres associations, le semi-marathon a enregistré la participation de plusieurs nationalités : des Tunisiens, des Italiens, des Algériens, des Libyens, des Français, des Allemands, etc.

Durant les deux premières journées avant le marathon, les 7 et 8 févier, un village composé des sponsors et des associations a été installé à Houmt Souk puis à Djerba Hood-Erriadh pour effectuer les inscriptions et recevoir les dossards. Des animations et une exposition de voitures classiques ont eu lieu également.

Le côté environnemental était également bien présent avec des ateliers de sensibilisation, outre un concours de photos, de l’animation de rue et la collecte de déchets. En parallèle, deux courses handisport ont été organisées le 8 février sur 200 et 800 mètres.

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Les participants ont célébré un événement sportif mais également pour faire cause commune dans le but de rendre Djerba plus propre et plus attractive puisque le slogan choisi pour cette manifestation était « Courir pour réduire et trier les déchets » et afin par ailleurs de promouvoir les valeurs de la paix et de la tolérance.

La manifestation a créé une animation exceptionnelle grâce à la participation de dizaines d’adeptes de la discipline qui ont fait le déplacement afin de profiter du soleil et du charme de l’île. Les clients des hôtels, de leur côté, en ont doublement profité.

De l’avis de plusieurs participants, le semi-marathon Ulysse Djerba s’est transformé en une grande fête populaire où tout le monde est engagé pour faire réussir la manifestation. Des journalistes étrangers étaient également au rendez-vous pour couvrir l’événement.

Le podium dans la catégorie 21 km femmes : Mahbouba Belgacem (première), Judith Havers à gauche (2e) et Chefia Hendaoui à droite (3e).

Le podium dans la catégorie 21 km hommes : Noureddine Athmana (premier), Housseyn Haloufi à gauche (2e) et Mesbeh Lagha à droite (3e).

L’événement a été de même marqué par la participation de certains champions engagés pour la cause de l’île à l’instar de Tanguy Daniele, âgée de 70 ans et originaire de la Bretagne (France). Cette championne totalise à son actif 40 marathons dont 3 fois centbornard et une première place sur une course de 100 km en 13h10.

Autre participation très remarquée,d celle d’un héro tunisien, symbole de combativité, originaire de Djerba, le lieutenant Bassem Bel Haj Yahya qui a perdu une jambe suite à une explosion d’une mine au Mont Châambi.


Le coup d’envoi du semi-marathon de 21 km a été donné le 9 février à 9h. Le parcours de cette année a débuté devant le complexe Djerba Explore pour passer par la ville de Midoun avec un retour au point de départ par la route touristique.

Le gagnant de la course est un Algérien, Noureddine Athmana, suivi par un autre algérien, Housseyn Haloufi.

Pour les femmes, il s’agit d’une Tunisienne, Mahbouba Belgacem, qui a gagné la course des 21 km.

Outre le semi-marathon, une course pour tous a été organisée sur un parcours de 5 km. La Tunisienne Maram Gmati a remporté la course pour la catégorie « Femmes » et le Tunisien Mohamed El Jimi pour la catégorie « Hommes ».

Les prix distribués pour les gagnants du semi-marathon de 21 km sont allés de 400 DT pour le 3e, 750 DT pour le 2e à 1500 DT pour le premier.

La course handisport a été par ailleurs remportée par la Tunisienne Sana Hasni du côté des femmes et par le Tunisien Abd El Malek Trichi du côté des hommes.

Environ 40 juge-arbitres étaient présents pour le semi marathon Ulysse Djerba pour assurer le bon déroulement des courses.

Le porte-parole du semi-marathon Ulysse Djerba, Farhat Ben Tanfous, avec l’une des participantes à la course des 5 km.

Le héros Bassem Bel Haj Yahya.

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Amadeus Tunisie remet des diplômes au premier vivier de formateurs certifiés

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Pour mettre un terme à l’anarchie s’étant installée depuis un moment en matière de formation professionnelle sur l’outil Amadeus, la filiale du groupe Tunisair, spécialisée dans la gestion des services de voyage, a conçu une formation certifiante au profit de formateurs proposés par les instituts. Les premiers diplômes ont été délivrés le 30 janvier aux premiers formateurs certifiés.

Lors d’un rendez-vous organisé par Amadeus à Tunis, l’entreprise a remis les premiers diplômes certifiant l’habilité des formateurs des instituts concernés à dispenser aux élèves des formations sur l’outil Amadeus. Cette formation certifiante a été créée suite à un constat dressé révélant que certaines parties non habilitées se permettent depuis un moment déjà de donner des formations sans avoir ni les compétences requises, ni l’autorisation du GDS.

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« Nous étions face à deux problèmes essentiels: d’abord, ces organismes ne font que vendre du rêve aux élèves puisqu’après l’obtention de leurs diplômes, non reconnus, ils ne peuvent pas accéder au marché de l’emploi », a expliqué Chaker Mrabet, directeur général d’Amadeus Tunisie, et d’ajouter : « De plus, ces gens-là étaient en train d’altérer l’image de notre entreprise. Nous avons donc décidé d’agir afin de mettre un terme à cette situation à travers la création de cette certification de formation reconnue par nos soins ».

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Chaker Mrabet, directeur général d’Amadeus Tunisie : « Créer une  certification reconnue ».

Convention avec les instituts de formation

Afin de concrétiser cette décision, Amadeus Tunisie a proposé la mise en place d’une convention avec les instituts en vertu de laquelle les instructeurs d’Amadeus ou bien les formateurs formés et certifiés sont les seuls habilités à prodiguer des formations et des cours sur l’outil Amadeus. « Nous avons proposé la convention à plusieurs instituts publics et privés. Plusieurs d’entre-eux ont d’ores et déjà envoyé leurs demandes pour la signer. La première a été paraphée avec l’IHET (Institut des hautes études touristiques de Sidi Dhrif). Ensuite, nous avons reçu la demande de l’Institut supérieur des métiers du tourisme Kerkouane de Hammamet. Par la suite, nous avons reçu la demande de l’institut privé Pascal » a précisé le directeur général du GDS.

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La FTAV représentée à l’événement Amadeus Tunisie à travers Hatem Salhi et Ali Hanfi.

La convention a pour objet d’accorder à l’organisme la possibilité de mettre en place des formations certifiantes au profit de ses apprenants suite à un examen assuré par Amadeus. Les types de formations portent sur l’initiation au système central Amadeus et le ticketing Amadeus. Avant cela cependant, Amadeus s’occupe de former les formateurs et de les qualifier pour qu’ils puissent assurer les cours aux élèves des instituts concernés sur le système Amadeus.

Un suivi pour assurer la qualité des formations

Amadeus Tunisie ne se contente pas uniquement de former les formateurs, mais elle s’engage également à contrôler les formations données par les formateurs et évaluer les certifications. A ce propos, elle organise dans ses salles de formation et selon un planning préalablement convenu avec l’organisme un examen pour les apprenants et pour les formateurs.

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Pousser vers la création d’un cadre juridique

Amadeus engage par ailleurs une réflexion de fond pour l’intégration du module Amadeus dans le cursus de formation sur les agences de voyage. « Il s’agit d’un outil incontournable pour pouvoir travailler dans les agences de voyage », a expliqué Chaker Mrabet. En effet, le GDS a invité le 30 janvier le ministère de la Formation professionnelle, le Cenaffif (Centre national de formation de formateurs et de l’ingénierie de formation), l’Agence de formation dans les métiers du tourisme (AFMT), ses partenaires historiques comme la FTAV, l’IHET Sidi Dhrif, l’ISFMT Kerkouane Hammamet et les autres représentants des instituts de formation ainsi que Olfa Ben Ouda Sioud, présidente de l’Université de Carthage, dans le but de les impliquer dans cette réflexion et pousser vers la création d’un cadre juridique approprié.

K.C

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Amadeus annonce l’intégration de NDC au sein de Selling Platform Connect



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Foires et salons touristiques : les professionnels unanimes pour la refonte du modèle de participation

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La participation aux salons et foires touristiques à l’étranger demeure souvent un objet de controverse entre les pour et les opposants d’un modèle actuel jugé désuet.

Comment participer ? Quel modèle serait-il le mieux adapté aux besoins des professionnels ? Comment rentabiliser les participations ? Faut-il continuer d’être présents aux grandes et aux petites foires régionales ? Quelle image les stands doivent-ils refléter ? Sur quels produits communiquer ? Comment communiquer ? Tant de questions restées en suspens pendant longtemps.

Destination Tunisie.info en collaboration l’ONTT et les fédérations professionnelles du Tourisme (FTH et FTAV) a organisé le jeudi 30 janvier une conférence sur le thème : « Vision future de la participation aux foires et salons touristiques à l’étranger » dans le but justement d’essayer de répondre à toutes ces questions et de sortir avec des recommandations concrètes.

Ce rendez-vous entre l’administration et la profession a eu donc pour objet d’engager une réflexion sur l’éventuel changement du modèle de participation aux salons et foires touristiques à l’étranger afin d’aller vers un modèle plus efficace qui optimise les coûts, implique plus de professionnels et qui correspond à leurs attentes. Le ministre du Tourisme, René Trabelsi, présent aux travaux, a d’ailleurs confirmé la nécessité de changer du modèle de participation en déclarant : « la présence de notre stand sur certains salons n’était pas au niveau des attentes notamment en termes d’espace ». Nabil Bziouech, directeur général de l’ONTT a ajouté de son côté que l’objectif de ce débat est d’améliorer et de perfectionner la participation tunisienne aux salons et foires touristiques.

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Le timing a été parfaitement choisi vu que l’ONTT compte lancer durant le 2e semestre 2020 de nouveaux appels d’offres pour la sélection de concepteurs de stands pour la période 2021-2023.

Au terme d’un débat entre les différents acteurs du secteur, les professionnels ont été unanimes pour le changement du modèle. Il en ressort les recommandations suivantes :

  • Réaliser une étude de perception de la Tunisie sur chacun des marchés émetteurs.
  • Fixer les objectifs et définir la stratégie globale des participations aux salons et foires touristiques.
  • Instituer une concertation pré et post événement entre l’administration et la profession
  • Se baser sur des études sur les attentes des clients par marché pour une stratégie de communication plus proche de la cible.
  • Organiser un mini-séminaire avec les startups pour une éventuelle contribution à la promotion et la communication touristiques.
  • Impliquer financièrement les professionnels (hôteliers, agents de voyages et compagnies aériennes) pour agrandir les stands de la Tunisie dans 4 salons pilotes : ITB Berlin, IFTM Top Resa, WTM et MITT.
  • Envisager la participation aux salons et foires touristiques du Moyen-Orient et de l’Asie pour développer les marchés du Golfe et de la Chine, en particulier les marchés qui bénéficient de dessertes aériennes.
  • Optimiser l’aménagement de l’espace existant, voire même envisager une extension s’il y a lieu, de manière à prévoir des box privatisés pour assurer une confidentialité aux professionnels.

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Turkish Airlines va encore monter en puissance sur Tunis

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La compagnie aérienne turque continue son déploiement sur la Tunisie avec un renforcement de ses vols à compter de l’été 2020.

Turkish Airlines à la puissance 3. Le transporteur turc s’apprête à rajouter une troisième fréquence quotidienne entre Istanbul et Tunis.

Ce nouveau vol démarrera le 8 juin et sera opéré à raison de 4 jours par semaine, les lundi, mardi, jeudi et samedi.

Si Istanbul compte parmi les premières destinations touristiques au départ de la Tunisie en termes de packages vendus en agences, son nouvel aéroport constitue également une plate-forme de correspondances de plus en plus importante à travers son hub qui permet de joindre les 126 pays que la compagnie dessert.

Lire aussi sur la compagnie:

Turkish Airlines crée une passerelle pour le tourisme golfique en Tunisie



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Air France va ouvrir Djerba et se renforcer sur Tunis

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La compagnie Air France se consolide sur la Tunisie. Le transporteur va ouvrir une ligne saisonnière sur Djerba et rajouter une 5e fréquence sur Tunis au départ de sa base de Paris-CDG.

Pour l’été 2020, le réseau ensoleillé d’Air France s’agrandit avec 5 nouvelles routes dont une nouvelle liaison sur Djerba en Tunisie.

« Nous avons le plaisir d’annoncer l’ouverture d’une liaison Air France Paris-CDG/Djerba/Paris -CDG durant la période de l’hyper pointe estivale du 14 juillet au 30 août 2020 avec 4 vols hebdomadaires opérés les mardis, jeudis, samedis et dimanches en Airbus A320 (174 sièges) » annonce Jean-Marc Breton, directeur d’Air France Tunis.

Horaires des vols Paris-CDG – Djerba (en heure locale) :

AF1034 : Départ de Paris-Charles de Gaulle à 15h25, arrivée à Djerba à 17h20
AF1035 : départ de Djerba à 18h20, arrivée à Paris-Charles de Gaulle à 22h20

Le bureau d’Air France à Tunis annonce également qu’aux mêmes dates, aura lieu le rajout d’une fréquence entre Paris-CDG et Tunis, ce qui portera à 5 le nombre de vols quotidiens entre les deux capitales.

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Les destinations estivales à l’honneur

En plus de ces ouvertures de lignes, Air France proposera des vols supplémentaires depuis ses deux hubs parisiens :

Depuis Paris-Charles de Gaulle : Bari, Cagliari, Olbia Palerme (Italie), Dubrovnik, Split (Croatie), Alicante, Palma de Majorque, Valence (Espagne), Faro (Portugal), Héraklion (Grèce), Tunis (Tunisie), Figari, Nice (France) ;

Depuis Paris-Orly : Ibiza (Espagne), Perpignan, Toulon (France).



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Salon Thermalies Paris 2020 : présence en force des professionnels tunisiens

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Avec pas moins de 30.000 visiteurs chaque année, le salon les Thermalies Paris est devenu le rendez-vous incontournable des curistes de l’espace méditerranéen. La Tunisie, qui ne manque pas cette occasion pour être présente, y participe régulièrement.

Du 23 au 26 janvier 2020, se sont déroulées au Carrousel du Louvre les quatre journées du salon les Thermalies Paris 2020. Sous la houlette de l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie, les professionnels tunisiens y étaient présents côte à côte avec les principaux acteurs mondiaux de la thalassothérapie, du thermalisme, de la balnéothérapie et du spa.

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Pour l’édition 2020, 12 centres de thalasso et de spa y prenaient part sur une superficie totale de 90 mètres carrés avec deux nouveaux participants dont La Badira présente pour la première fois. Outre cet hôtel, il y avait les Radisson Blu Djerba et Hammamet,  El Mouradi Thalasso & Spa, le Golden Tulip Taj Sultan de Hammamet, Hasdrubal Thalassa & Spa de Hammamet, Jaz Tour Khalef de Sousse, l’Olympe Thalasso & Spa de Sousse, le Penelope Thalasso & Spa de Zarzis, Thalassa Hotels, Thalasso Le Residence Gammarth, Royal Elyssa Thalassa & Spa Monastir et Mövenpick Sousse.

L’Office national du tourisme a accompagné de son côté les professionnels afin de les aider à promouvoir plus la Tunisie en tant que destination de thermalisme et de thalassothérapie.

Objectif : passer de 10 à 15% du nombre des touristes

Le ministre du Tourisme, René Trabelsi, qui a visité le pavillon tunisien la deuxième journée, a annoncé l’objectif de la filière ambitionnant d’atteindre un taux de 15% des visiteurs de la Tunisie au lieu des 10% actuellement.

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Il a souligné encore que la thalasso et le spa contribuent à drainer une catégorie de touristes haut de gamme. De son côté, Rzig Oueslati, directeur général de l’Office national du thermalisme et de la hydrothérapie, a insisté sur l’importance de participer au salon les Thermalies qui regroupe environ 400 exposants. « Notre prochain objectif est de consolider notre participation au salon avec une superficie de 120 mètres carrés afin de donner plus de visibilité à la Tunisie et au produit tunisien », a-t-il déclaré.

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Nouvelles tendances

Comme chaque édition, les participants ont présenté leurs nouveautés et les dernières tendances dans le monde du bien-être. Parmi les nouveautés sur lesquelles ont travaillé les professionnels, des thèmes comme « l’esprit & voyage »  avec  toute l’offre des retraites sportives et bien-être, spirituelles et méditatives; les anti-aging-soins cosmétiques et les nutri-cosmétiques. Les sens et expériences figurent également sur la liste des nouvelles tendances.

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Selon les participants tunisiens, la combinaison entre les soins classiques et énergétiques, chinois japonais ou indiens avec un mariage de cosmétique et de soins traditionnels sont en vogue actuellement. Les traitements touchent plus ce qui est émotionnel et le burn-out. Il s’agit par ailleurs des soins cherchant à chasser la mauvaise énergie et à guérir le corps et l’esprit. Il y a aussi le mariage sport et thalasso qui est de plus en plus prisés ces derniers temps.

K.C

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Salons touristiques: l’administration et la profession se concertent sur le futur

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Réfléchir aujourd’hui au mode de participation de demain aux foires et salons touristiques internationaux. Tel est l’objet de la conférence qui se prépare.

A compter de l’année 2021, l’ONTT va confier l’agencement de ses stands sur les salons et foires touristiques internationaux à un nouveau prestataire pour une durée de 3 ans. Afin de définir une nouvelle vision mieux adaptée aux attentes des parties concernées, une conférence va être organisée entre l’administration et la profession pour débattre de l’approche à suivre à l’avenir.

Elle sera intitulée « Vision future de la participation aux foires et salons touristiques à l’étranger » et sera organisée conjointement par Destination Tunisie.info et l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), en étroite collaboration avec les fédérations professionnelles du Tourisme.

Il s’agit d’une matinée en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, du directeur général de l’ONTT ainsi que des présidents des principales fédérations professionnelles du Tourisme. Elle sera marquée par l’intervention de deux experts étrangers qui parleront des tendances internationales en matière de salons professionnels. Il s’agit de Gaël Pineau, PDG du groupe IEC (International Exhibitions & Conferences) et de Marianne Chandernagor, directrice du Pôle Tourisme de Comexposium (qui organise notamment les salons Mahana à Lyon et Toulouse, Tourissima Lille et Mondial du Tourisme à Paris).

Parmi les thèmes qui seront abordés, la nouvelle architecture envisagée pour les stands, le marketing à entreprendre ainsi que les outils de communication, le mode de participation et les modèles pilotes envisageables.

Ouverte aux professionnels (hôteliers, agents de voyages, compagnies aériennes… mais aussi constructeurs de stands et architectes), elle se déroulera le 30 janvier 2020 au Mövenpick Hôtel du Lac Tunis à compter de 8h15 du matin.

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Foires et salons touristiques internationaux: ce qui va changer



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A Djerba, un semi-marathon comme levier pour le tourisme

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C’est une opération dont la portée est non seulement sportive mais également touristique et environnementale.

Le Comité d’organisation du semi-marathon Ulysse Djerba a annoncé aujourd’hui lors d’une conférence de presse la tenue de la deuxième édition de cette manifestation le 9 février 2020 sous le thème « Courir pour réduire et trier les déchets » et ce en partenariat avec la Comar et Tijen.

Cet événement à vocation sportive, touristique et environnementale est co-organisé par la Fondation Djerba Développement durable et le Sporting Club de Djerba, en collaboration avec l’Association les Amis de la Médina et plusieurs autres associations avec pour objectif de promouvoir l’image de l’île, de constituer un véritable levier économique et être un facteur de développement.

« Le semi-marathon Ulysse Djerba est un marathon éco-citoyen, notre objectif est d’éveiller les consciences des plus jeunes sur l’écologie afin de préserver notre environnement. Courir au Marathon Ulysse Djerba, c’est participer à la sensibilisation de la population sur l’environnement. Autrement dit, un événement éco-responsable » a déclaré Jabrane Anane, président du Sporting Club de Djerba.

Concrètement et afin que le semi-marathon suive toutes les règles de respect de l’environnement, le comité d’organisation a annoncé son engagement à procéder au nettoyage du circuit, à l’installation de panneaux-citoyens destinés à la sensibilisation du public, aux côtés de la mise en place d’une journée intitulée « Midoun sans voiture ».

Le slogan du semi-marathon étant « Courir pour réduire et trier les déchets », les organisateurs ont annoncé lors de la conférence de presse qu’une opération de « Plogging » sera organisée à cet effet, le « Plogging » étant cette tendance venue de Suède qui consiste à courir en ramassant les déchets rencontrés sur le parcours des joggers. Le concept étant de donner ainsi un objectif éco-responsable à la pratique sportive.

Après l’édition 2019 qui a tenu toutes ses promesses et à la lumière des perspectives de l’édition du 9 février 2020, les organisateurs estiment à 800 le nombre de coureurs à la course des 5 km et autant pour le semi-marathon à proprement parler. Le nombre de visiteurs et spectateurs attendus s’élève à 20.000.

« L’extraordinaire engouement de la population locale ainsi que le nombre impressionnant de personnes ayant fait le déplacement d’autres villes enregistré l’année dernière portent à croire que l’édition 2020 sera encore plus une grande fête populaire dans une ambiance bon enfant » a également déclaré Hédi Ben Tanfous, membre du Comité d’organisation.

Le parcours de cette année débutera devant le complexe Djerba Explore et contournera la ville de Midoun avec un retour par la route touristique avec des points de ravitaillement et d’épongeage.

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Avant l’événement, soit le 7 et le 8 février 2020, le Village Marathon s’installera pour deux journées à Houmt Souk et Erriadh, exemple parfait d’échange et de cohabitation pacifique entre toutes les cultures et toutes les confessions, en rappelant que ce même lieu a abrité en 2014 un événement de dimension internationale qui avait connu un succès retentissant, à savoir Djerba Hood.

Le Village Marathon abritera une multitude d’activités. Il sera tout d’abord le « quartier général » du semi-marathon où seront accueillis les coureurs désireux de participer. Ils pourront s’y inscrire et recevoir leur dossard.

Plusieurs stands composeront également le village, celui des sponsors soutenant l’événement et également celui des différentes associations impliquées dans l’organisation.

Le côté environnemental sera également bien présent avec des ateliers de sensibilisation, outre un concours de photos, de l’animation de rue et une boutique.

Quatre autres catégories seront en compétition : Hommes, Femmes (avec des prix allant de 500 DT pour le 3e, 750 DT pour le 2e et 1500 DT pour le (et la) premier(e)), une course pour les vétérans (avec 3 sous-catégories) et une course des 5 km (2 catégories, hommes et femmes).

Autre fait marquant de la manifestation, l’organisation d’une course handisport destinée aux sportifs à mobilité réduite.

(Communiqué)

 

 



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Mongi Gueddas, fondateur de Dar Hayet, n’est plus

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L’hôtellerie hammamettoise est en deuil. Mongi Gueddas, fondateur de l’hôtel Dar Hayet, s’est éteint dans la soirée du 17 janvier 2020 à l’âge de 82 ans.

Le défunt venait de publier il y a quelques semaines un petit recueil autobiographique intitulé Le Safari de ma vie dans lequel il était revenu sur sa vie professionnelle et la manière avec laquelle il avait embrassé le tourisme.

Au-delà de son parcours absolument atypique que rien ne prédestinait finalement au secteur, le défunt restera aussi comme ayant été l’un des fervents militants pour faire d’Hannibal un symbole pour la Tunisie. Fondateur et président d’un club portant justement le nom de ce général carthaginois, il avait tenté au courant des années 90 de ramener la dépouille d’Hannibal pour la faire inhumer en Tunisie, sa terre d’origine.

Dans son livre, il révèle comment, par un incroyable des hasards, il avait découvert sa sépulture en Turquie. En mars dernier (2019), il était reçu par feu le président Béji Caid Essebsi pour évoquer justement la création d’une statue Hannibal sur le site du Musée de Carthage.

Mongi Gueddas restera également le représentant de toute une génération d’hôteliers, celle des self-made men qui ont aussi bâti le secteur et l’image de la destination tout au long de leur carrière à force de persévérance et de convictions.

En cette pénible circonstance, l’équipe de Destination Tunisie présente ses condoléances les plus attristées à ses enfants et à tous ses proches et prie le tout Puissant pour qu’il l’accorde dans son éternel Paradis.

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Open Sky: blocage en vue de la part des syndicats de Tunisair

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L’avertissement est direct et sans détour: les syndicats vont s’opposer à l’Open Sky qui constitue, selon eux, « une menace pour le transport aérien en Tunisie ».

Ce n’est pas une surprise mais finalement une relance de ce qui avait déjà été déclaré. Le syndicat de base des cadres ainsi que celui des agents au sol de Tunisair (relevant de l’UGTT) ne toléreront en aucun cas la signature des accords d’Open Sky entre la Tunisie et l’Union européenne. C’est en tout cas ce que laisse paraître le communiqué qu’ils ont publié aujourd’hui.

Pourquoi ce timing ? Ces syndicats déclarent que des informations laissent penser que l’accord de ciel ouvert entre les autorités tunisiennes et l’Union européenne sera signé bientôt, constituant selon eux une menace pour la compagnie Tunisair.

« Face à la gravité de cette situation, nous, syndicats, avertissons des graves répercussions et des retombées catastrophiques de la signature d’un accord d’Open Sky sur l’avenir du transport aérien dans notre pays de manière générale et sur la pérennité de Tunisair et ce avant la mise en application effective du programme de restructuration qui redonnera à la compagnie des moyens de compétitivité ».

Combien d’avions en panne ?

Le communiqué dénonce également « la non-application des conclusions du conseil ministériel du 20 mai dernier portant sur la restructuration de Tunisair sur les plans financier, commercial, managérial et social », ajoutant que « le retard pris dans la mise en application du projet constitue un danger pour la compagnie qui a dû réduire son activité commerciale à cause de l’indisponibilité de sa flotte », avançant le chiffre de 11 avions inactifs, en référence aux appareils ne pouvant plus voler actuellement faute de moyens pour les entretenir.

« Nous exprimons notre disposition à engager toutes formes légales de militantisme afin de protéger Tunisair qui est l’un des vecteurs de l’économie nationale et un symbole de la souveraineté nationale » ont conclu les syndicats dans leur communiqué (fac-similé ci-dessous).

Reste maintenant à savoir si la menace sera réellement mise à exécution ou s’il s’agit d’une manœuvre destinée à exercer une pression supplémentaire sur le gouvernement sortant pour l’application de ses promesses non tenues à l’égard du transporteur national.

©Destination Tunisie

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TUI Italie s’arrête, quel impact sur le marché ?

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La TUI a décidé d’arrêter ses activités tour-operating au départ de l’Italie. En cause, un environnement peu favorable et des perspectives négatives.

Décision stratégique chez TUI AG: sa branche italienne va être mise en liquidation volontaire. Dans une correspondance à ses partenaires envoyée hier, Marco Amos, PDG de TUI Italia S.r.l, explique son choix par le fait que le marché du voyage se trouve être trop volatile pour tout le secteur.

En conséquence, les packages déjà vendus seront valables jusqu’au 15 mars 2020, date ultime de retour pour les clients. Au-delà de cette date butoir, tous les voyages ont été supprimés.

La liquidation de la société n’entraîne cependant pas l’arrêt des autres activités du groupe sur le marché italien qui se poursuivront au niveau de l’incoming, des hôtels et des loisirs.

La branche italienne de TUI avait été créée en 2016 avec le rachat d’un tour-opérateur local historique, en l’occurrence Viaggi del Turchese.

Mais selon un observateur avisé du marché italien, le modèle allemand préconisé par TUI n’a pas réussi à s’appliquer en Italie dont le paysage du tour-operating reste très fragmenté.

Sur la Tunisie, cette cessation d’activité aura un impact insignifiant dans la mesure où les réalisations du voyagiste n’ont pas excédé 800 clients en 2019. Ce qui fait dire à notre observateur que finalement, cette disparition est plutôt une bonne nouvelle car seuls resteront sur le marché les opérateurs les plus fiables.

Lire aussi sur le même thème:

Djerba, les grands T.O italiens reviennent



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FRH Djerba-Zarzis: Convocation à l’Assemblée Générale Ordinaire Élective

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Convocation à l’Assemblée Générale Ordinaire Élective le lundi 27 janvier 2020 à 11h00 à l’hôtel Fiesta Beach à Djerba

à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant:

1 – Lecture et approbation du rapport moral et financier

2- Renouvellement du Conseil Régional

3- Questions diverses



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Raouf Jomni totalement blanchi par la justice

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C’est la fin d’un long calvaire pour l’ancien directeur général de l’ONTT. La justice a finalement classé sans suite l’affaire pour laquelle Raouf Jomni était poursuivi depuis l’année 2009.

Raouf Jomni et son épouse, elle aussi accusée, ont été innocentés par la Chambre d’accusation en juin 2018 et en cassation en novembre 2019, marquant ainsi la fin d’un long et douloureux processus juridique qui a duré exactement 10 ans.

L’ancien directeur général de l’ONTT (il a occupé le poste à deux reprises, la première fois de juillet 2000 à avril 2001 puis de 2006 à 2009, et PDG de l’AFT en 2001-2002) avait de surcroît été privé de voyager pendant 8 ans, cette interdiction ayant finalement été levée en février 2018.

Justice lui ayant été rendue, c’est aussi et surtout l’honneur que retrouve ce commis de l’Etat qui a exercé tout au long de sa carrière sans discontinuer au sein de l’administration du Tourisme à différents postes de responsabilités en Tunisie et à l’étranger (représentant à Zürich, Paris et Milan notamment), sachant qu’il est arrivé à ces fonctions avec un doctorat de Droit et d’Economie du Tourisme avec le soutien de sa femme diplômée de géographie, d’aménagement du territoire et de médiation artistique et culturelle, qui a été une interlocutrice privilégiée pendant toute sa carrière.

Ce qui apparaît ici comme des atouts, et qui rend légitime les postes qu’il a occupés, ne l’ont pas mis à l’abri de l’ignominie. Car Raouf Jomni fait partie de tous ces hauts cadres et responsables qui ont subi les affres de l’ancien régime et « les ordres venus d’en haut ». L’accusateur a ainsi  tenté de lui faire endosser des travers, dont l’abus de pouvoir. Mal lui en a pris et la justice a su rétablir la vérité, avec cependant les dégâts que l’on sait en de telles circonstances.

Désormais dégagé de ses obligations de réserve et retrouvant sa liberté de parole, il a tout de même du mal à cacher son amertume par rapport au préjudice qu’il a subi à cause des pratiques en vigueur avant 2011 et des menaces qui pouvaient peser sur ceux qui avaient le malheur d’aller à l’encontre des instructions venues de Carthage quand bien même celles-ci étaient en parfaite contradiction avec les règles et les lois en vigueur.

Et c’est parce qu’il réfuta justement ces ordres qu’il fut démis de ses fonctions en novembre 2009 et poursuivi dans la foulée pour des faits finalement sans fondement que la dernière décision de justice a confirmé.

Bien qu’amer, Raouf Jomni ne tient aucune rancune et n’incrimine personne. Il a fait le choix de tourner définitivement la page et préfère plutôt garder en mémoire le côté positif de toute cette période durant laquelle il a servi le secteur avec abnégation en dépit des tiraillements subis et des pressions politiques d’alors.

Représentant pour la Suisse de 1990 à 1994, il n’est pas peu fier de rappeler que durant son mandat, ce marché avait évolué de 59% en niveau des entrées (71.610 touristes suisses en Tunisie en 1994) et de 43% au niveau des nuitées. Idem sur le marché français entre 1994 et 2000, période durant laquelle il dirigeait l’ONTT Paris. Le taux de croissance du marché français durant les 6 années que dura sa mission fut de 103% en termes d’entrées et de 87% au niveau des nuitées. Et sur le marché italien, Raouf Jomni rappelle qu’entre 2002 et 2006, période de son passage à la tête de l’ONTT Milan, la Tunisie reçut jusqu’à 407.000 touristes Italiens (+26% en 4 ans).

Désormais, c’est à une retraite bien méritée qu’il aspire près de sa famille et surtout de ses filles installées à l’étranger dont il a été privé trop longtemps.

D.T



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Air Marin Suisse : le T.O tunisien en pleine tourmente

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Avis de tempête chez Air Marin. Le tour-opérateur d’origine tunisienne basé sur le marché suisse vient de stopper ses activités. Provisoirement ou définitivement ? C’est toute la question.

Va-t-on assister à une nouvelle disparition d’un tour-opérateur tunisien opérant à l’étranger ? Le voyagiste Air Marin, basé à Genève et dirigé par le Tunisien Tahar Khadraoui, semblerait passer par une crise aiguë, confirmant ainsi les rumeurs circulant à son propos dans les milieux hôteliers en Tunisie ces derniers temps.

Des éclaircissements sur la situation sont venus à travers le journal suisse Travel Inside qui a rapporté ce matin que le T.O a demandé en date du 27 décembre courant un sursis concordataire auprès du Tribunal de première instance de Genève pour expliquer ses difficultés financières et demander de pouvoir éventuellement disposer d’un sursis pour la reprise de ses activités. En cas de refus, la société serait déclarée en faillite.

Mais que s’est-il passé réellement pour que ce fleuron du tour-operating de la Suisse romande, spécialiste naturel de la Tunisie et opérant sur d’autres marchés comme le Maroc et l’Egypte, se retrouve dans une telle situation ?

Histoire de garanties

Selon la même source, Air Marin se serait vu exiger une augmentation de garantie portée à 400.000 francs suisses, somme mirobolante et tout bonnement impossible à honorer dans un contexte consécutif à la crise que le voyagiste a enregistrée sur ses principales destinations notamment entre 2015 et 2017.

Conséquence, le T.O a été exclu du Fonds de garantie de la branche suisse des voyages, ce qui a entraîné l’arrêt des ventes au sein de son réseau. Et pour ne pas arranger les choses, la Fédération suisse du voyage (FSV) l’a également exclu au courant de l’année dernière.

S’il demeure malgré tout un mince espoir de reprise d’activité, les salariés de l’entreprise ont tous reçu l’équivalent de leur lettre de licenciement et plus aucune réservation n’est désormais acceptée puisque le siège du T.O (photo ci-dessus) a également fermé ses portes, ce qui laisse penser que la situation est quasiment inextricable.

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Tahar Khadraoui avait fondé Air Marin en 1990. Son entreprise a survécu 30 ans aux aléas et à la conjoncture touristique tunisienne et internationale.

En Tunisie, la disparition d’un T.O spécialiste est toujours une triste nouvelle. Elle l’est d’autant plus que Tahar Khadraoui a été pendant 30 ans l’une des principales chevilles ouvrières du marché touristique de la Suisse romande sur la Tunisie et l’un des tout premiers à vendre le produit thalassothérapie (sur l’Abou Nawas Boujaafar à Sousse). A l’instar de ses autres confrères installés à l’étranger, il fut aussi de tous les combats en faveur de la destination et notamment durant les périodes les moins réjouissantes.

Cependant et malgré tout, certains hôteliers, bien que peinés, ne cachent pas leur inquiétude face aux impayés qu’Air Marin aurait laissé en Tunisie. Si le montant de l’ardoise est pour l’heure inconnu, la crainte porte sur une mise en faillite de l’entreprise, ce qui anéantirait tout espoir de récupérer leurs créances.

H.H

 



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Tunisair Express: le film de la livraison de ses nouveaux avions

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Des ATR 72-600 totalement neufs dans la flotte de Tunisair Express. Revivez le film de leur finition, de leur livraison et de leur arrivée à Tunis.

L’année achevée s’est caractérisée pour Tunisair Express par la mise en application de son nouveau plan de flotte portant sur un renouvellement total de ses appareils et par leur homogénéisation pour améliorer la rentabilité de la compagnie ainsi que ses indicateurs de performance.

Deux appareils de type ATR-72-600 de 72 sièges lui ont déjà été livrés tandis qu’un troisième parfaitement identique devrait arriver d’ici le mois d’avril 2020.

En passant à la série -600 d’ATR, la compagnie a également choisi de donner la priorité au confort de ses passagers, grâce aux nouveaux sièges de 45 cm de large. Cet appareil de dernière génération consomme 40 % moins de carburant et émet 40 % de CO2 en moins par rapport à un jet régional de taille similaire.

Le transporteur public opère en exclusivité sur le réseau intérieur tunisien au départ de sa base de Tunis-Carthage vers Djerba, Tozeur, Sfax…

A l’international, la compagnie dessert sur des destinations de proximité: Malte, Palerme et Naples.

Les prévisions de marché d’ATR annoncent une demande de 350 nouveaux turbopropulseurs dans les 20 ans à venir pour la région Afrique et Moyen-Orient. L’aviation régionale tisse des liens vitaux entre les pays partout dans le monde. Une augmentation de 10 % des vols génère également des augmentations de 5 % du tourisme, de 6 % du PIB régional et de 8 % des investissements étrangers directs. Les turbopropulseurs sont essentiels pour relier les communautés du monde entier : 36 % de tous les aéroports commerciaux s’appuient exclusivement sur des turbopropulseurs, et 50 % exclusivement sur des avions régionaux.



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Artisanat: ils ne veulent pas de la nouvelle secrétaire d’Etat

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Haro contre Najet Nefzi. Proposée dans le gouvernement Habib Jemni, la secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat chargée de l’Artisanat n’a pas encore été confirmée à son poste que déjà, elle fait face à une fronde de l’UTICA.

Le bureau exécutif de la fédération générale de l’Artisanat, relevant de l’UTICA, a rendu public aujourd’hui un communiqué dans lequel il exprime son mécontentement à propos de Najet Nefzi qui n’aurait pas les compétences pour occuper le poste. Le syndicat patronal a donc souligné la nécessité de nommer une autre personne à ce poste.

Rappelons que Nefzi est une artisane du tapis du Kef diplômée en Arts et Métiers et est propriétaire d’un centre de tissage depuis 2018.

Selon d’autres sources non confirmées, elle aurait été imposée au chef du gouvernement par un député du parti Al Karama dont elle serait proche.



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René Trabelsi au Tourisme, Jamel Gamra au Transport, un duo ministériel à l’offensive

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Le nouveau gouvernement de Habib Jemli maintient René Trabelsi à son poste et nomme au Transport le revenant Jamel Gamra. Sous réserve que le Parlement valide sa composition.

Soulagement dans les rangs des professionnels du Tourisme. Le nouveau gouvernement annoncé par Habib Jemli a confirmé René Trabelsi dans ses fonctions de ministre du Tourisme ; à la différence près qu’il disposera désormais d’une secrétaire d’Etat chargée de l’Artisanat en la personne de Najet Nefzi.  « Ce qui  lui permettra de voir sa tâche allégée et de consacrer toute son énergie au tourisme et rien qu’au tourisme » commente sur Facebook un observateur avisé du secteur.

On ne change pas une équipe qui gagne dit-on traditionnellement. R. Trabelsi a réussi sans conteste à s’imposer jusqu’à devenir le ministre préféré des Tunisiens, de surcroît durant une période où la classe politique a été particulièrement honnie par l’opinion publique.

Il faut dire aussi que depuis sa première nomination au poste en novembre 2018, il n’a pas hésité à mouiller la chemise plus d’une fois et d’aller au charbon quand il a fallu le faire dans des situations délicates.

Au cours de ses 14 mois à la tête du département ministériel, il a parcouru la Tunisie de long en large et d’Est en Ouest. Il a été de tous les événements, joyeux ou graves, petits et grands.

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Les professionnels respirent mais exigent désormais

Durant la (longue) période où le gouvernement était en gestation, la crainte des hôteliers, des agents de voyages mais aussi de certains prescripteurs de voyages étrangers sur la Tunisie était d’avoir à traiter avec un « bleu » avec « un OVNI politique » à qui il aurait fallu plusieurs mois pour commencer à comprendre les rouages du secteur touristique et ses spécificités.

« Avec René Trabelsi, on parle le même langage et même si l’on n’est pas toujours d’accord sur la façon avec laquelle l’administration gère certains dossiers, au moins, on sait qu’il nous a entendus et qu’il défendra notre cause » commentait un hôtelier quelques jours avant l’officialisation de sa nomination.

Cependant, et toujours dans les rangs de la profession, on estime que désormais, on exigera plus du ministre du Tourisme. Comprendre par là l’entame de réformes en profondeur car le secteur a besoin d’être revu de fond en comble, notamment au niveau législatif. D’autant qu’avec ce nouveau mandat, René Trabelsi peut s’engager désormais sur des actions longs-termes.

Avec cependant plus de pression car cette fois, on attendra de lui plus que de simples chiffres-records, plus que de simples coups de gueule. Sans parler du lobbying qui milite farouchement en faveur de l’Open Sky qui pourrait s’avérer plus virulent dans son combat.

Jamel Gamra, 5 ans après

Le sujet de l’Open Sky, qui constituera l’un des grands dossiers de l’actuel gouvernement, attend déjà de pied ferme le nouveau ministre du Transport et de la Logistique sur son bureau. Jamel Gamra est loin d’être un inconnu puisqu’il a occupé le poste de ministre du Tourisme du 8 mars 2013 au 27 janvier 2014 (soit après Elyès Fakhfakh et avant Amel Karboul).

Né le 4 septembre 1961, Gamra est ingénieur des transports maritimes de formation, diplômé de l’Ecole de la Marine marchande, de l’UCL Louvain (Belgique) et de l’Université de Sherbrooke (Canada). Il a travaillé au cours de sa carrière dans des multinationales en Angleterre et en Afrique dans des domaines aussi variés que l’informatique (il est expert en sécurité informatique et consultant en innovation technologique), les mines en Guinée et le conseil. De 2012 à 2013, il a été PDG de la CTN. Depuis son passage ministériel, il dirige une société privée de logistique dans la marine et a été élu en 2017 président de la Chambre nationale des consignataires de navires.

jamel-gamra

Durant son mandat (dans le gouvernement Ali Laarayedh), aussi court fut-il, il s’attacha à vouloir mettre en place la fameuse Stratégie 2016, de même qu’il milita en faveur de la mise en place d’une Carte touristique de la Tunisie à l’horizon 2020, malheureusement abandonnée par son successeur.

Qu’un ministre du Transport ait déjà occupé le poste de ministre du Tourisme peut donc constituer un avantage car connaissant les rouages de la machine touristique et la nécessité de composer avec les deux départements. Même si l’on eut espéré la création d’un poste de secrétaire d’Etat au Transport chargé du Transport public qui aurait permis au ministre de disposer de plus de temps pour les dossiers du transport touristique (terrestre, aérien et maritime).

En tout état de cause, le duo Trabelsi-Gamra pourrait très bien constituer une paire suffisamment pesante dans la balance politique pour la défense des intérêts des deux secteurs tellement indissociables.

Hédi HAMDI

 



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Tunisair Express: un deuxième avion neuf pour bien finir l’année

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Tunisair Express a réceptionné aujourd’hui son deuxième appareil totalement neuf, un ATR 72-600 destiné à renforcer sa flotte.

Le plan de renouvellement de flotte de la compagnie Tunisair Express avance comme prévu. Son deuxième avion lui a été livré aujourd’hui à Toulouse au siège du constructeur aéronautique franco-italien ATR.

Parfaitement identique au précédent reçu en novembre dernier, il sera l’ambassadeur de Kerkouane, nom qui lui a été attribué. Sa capacité est de 72 passagers.

 

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L’appareil est équipé de turbopropulseurs (moteurs à hélices) de dernière génération. Il sera opérationnel sur les lignes intérieures (Djerba et Tozeur notamment) de la compagnie, mais également sur ses lignes régulières internationales (Malte, Palerme, Naples).

Le nouvel avion a atterrit à l’aéroport Tunis-Carthage ce 31 décembre 2019 aux alentours de quatorze heures. La compagnie publique réceptionnera encore un troisième avion en avril 2020, complétant ainsi cette phase de son programme.

D.T

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A l’arrivée du nouvel avion, le ministre du Tourisme et du Transport par intérim, René Trabelsi, et la directrice générale de Tunisair Express, Yosr Chouari.

 



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Disparition de Slah Maaoui, ancien ministre du Tourisme

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maaoui-slaheddineSlaheddine Maaoui n’est plus. L’ancien ministre du Tourisme de la fin des années 90 s’est éteint aujourd’hui d’une crise cardiaque à 69 ans.

Le défunt avait occupé le poste dans la foulée de Mohamed Jegham en 1995 avant de remettre le flambeau à Mondher Zenaidi en 2001. Il passa alors vers un autre département en qualité de ministre de la Communication et chargé des Relations avec le Parlement.

Il a occupé durant sa carrière plusieurs postes tels que PDG du journal La Presse, de la RTT (Radio, télévision tunisienne), de l’ATCE (Agence tunisienne de communication extérieure) ou encore directeur général de l’ASBU (l’Union arabe des radios et TV).

A toute sa famille et ses proches, l’équipe de Destination Tunisie présente ses condoléances les plus attristées.



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