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Coronavirus: l’industrie du MICE sera la plus affectée en Europe en 2020

Coronavirus: l’industrie du MICE sera la plus affectée en Europe en 2020

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L’impact du Covid-19 sur l’hôtellerie et le secteur du MICE en Europe et en France s’étalera dans la durée si l’on en croit les résultats d’une récente étude révélatrice de la mouvance que pourrait suivre la Tunisie.

« La reprise est attendue en Europe pour 2021. Le retour aux résultats de 2019 interviendra en 2022. Il faut compter trois à quatre ans pour retrouver une situation d’avant crise ». La déclaration est d’Aoife Roche, directrice compte clients auprès du groupe d’études statistiques STR lors de la présentation cette semaine d’une étude sur les conséquences du coronavirus sur les secteurs de l’hôtellerie et du MICE, en collaboration avec le cabinet spécialisé In Extenso.

Si l’impact de l’épidémie sur l’industrie hôtelière en France et en Europe a été immédiat sur les taux d’occupation dans les établissements d’hébergement en mars (-44 % à Saint-Pétersbourg, -75 % à Paris ou encore -86% à Rome), « l’expérience des crises précédentes nous a montré qu’il fallait compter 24 à 36 mois pour retrouver une situation antérieure. Mais la crise actuelle est bien plus brutale encore » a averti pour sa part Olivier Petit, associé d’In Extenso Tourisme, Culture et Hôtellerie. Et ce serait le marché du tourisme d’affaires et des séminaires le plus impacté par la crise, « les entreprises coupant en premier lieu dans ce type de dépenses » a-t-il indiqué.

Dans une interview accordée au site spécialisé Voyages d’Affaires, celui-ci a estimé que « le marché du séminaire risque d’être mal en point pour tout le reste de l’année 2020. Même dans un contexte de reprise, il ne sera pas au mieux de sa forme. Les événements qui n’auront pu se tenir au deuxième trimestre ne vont pas tous se reporter sur septembre, déjà parce que des choses sont déjà prévues à cette période traditionnellement forte, mais aussi parce que les budgets seront revus à la baisse ».

Pour le cas de la France, la reprise pourrait provenir du marché local et profiterait en premier lieu à l’hôtellerie économique, signe que les voyageurs seront très prudents avant de s’engager dans un quelconque déplacement.

Donia Touihri

 

 

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