Tourcom, ce réseau qui boude encore la Tunisie

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Le retour du touriste français pourrait être entravé si la Tunisie demeurait absente des radars du deuxième réseau français d’agences de voyages indépendantes (Tourcom) ayant des réceptifs dans plus de 80 pays et regroupant plus de 800 agences de voyages.

Pour mieux saisir le poids de ce réseau, il est important de souligner que Tourcom a réalisé un volume d’affaires global de 2,7 milliards d’euros en 2017.

Malheureusement, ce réseau boude encore la Tunisie, estimant que le pays n’est pas suffisamment sécurisé. Ceci est en fait l’avis du président de Tourcom, Richard Vainpoulos, clairement formulé et annoncé dans une interview accordée au site français spécialisé « Le Quotidien du Tourisme ». «On pourrait intégrer d’autres destinations, comme la Tunisie ou l’Egypte, mais je considère qu’elles ne sont pas sécurisées, donc on ne les prend pas », a-t-il tranché.

« A la différence du Maroc qui repart bien, l’Egypte et la Tunisie souffrent encore… Concernant la Tunisie, il y a une clientèle difficile à récupérer. Pour les tour-opérateurs, c’est une destination qui manque. Un manque à gagner considérable. Plus d’ailleurs pour les T.O que pour les agences car finalement, la marge sur une destination bon marché n’est pas très importante » a-t-il encore ajouté à la même source.

Une perception à changer

Curieusement, cette image négative persiste encore chez le deuxième réseau français d’agences de voyages indépendantes malgré les améliorations concrètes et vérifiables apportées au niveau du plan sécuritaire national. Des améliorations qui ont poussé des pays plus lointains à réviser favorablement leurs conseils de voyage vers le pays comme le Royaume-Uni, les pays scandinaves, le Japon ou encore les États-Unis.

Cette position du président de Tourcom, qui intervient à contre-courant -puisque tous les T.O européens ont annoncé des croissances significatives par rapport aux réservations vers la Tunisie-, suscite plusieurs interrogations autour des vraies raisons de cette perception encore négative, mais ne collant réellement pas à la situation actuelle de la destination.

Le fait d’ailleurs de mettre la Tunisie et l’Egypte dans le même panier montre une certaine ignorance par rapport à ce qui se passe dans les deux pays. La Tunisie n’a enregistré aucun attentat les deux dernières années. Ce qui n’est pas le cas pour l’Egypte. En effet, cette perception négative est-elle réellement le fruit d’un manque d’une stratégie de communication à l’égard des T.O français et européens ou bien y-a-t-il des lobbies qui veulent bloquer l’envol de la destination ?

K.C



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Un « Point Culture » installé à l’aéroport Tunis-Carthage 

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Les passagers de l’aéroport Tunis-Carthage adeptes de culture pourront désormais passer les moments d’attente avant leur départ à lire un livre ou à découvrir les beaux monuments du pays.

C’est à l’initiative de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) sous la houlette du ministère des Affaires culturelles et en partenariat avec l’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports), qu’un « Point Culture » (espace sous douane) a été installé à l’aéroport Tunis-Carthage.

Il s’agit d’un espace aménagé et réservé à la lecture dont la bibliothèque contient une collection de livres et de publications culturelles et historiques. L’AMVPPC aspire en effet à promouvoir les sites archéologiques et culturels tunisiens ainsi que les monuments et les musées du pays. Ce qui contribuera à faire connaître auprès des touristes le tourisme culturel du pays et également développer davantage ce créneau et le mettre en valeur.



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A découvrir au Mövenpick: 7 nouveaux plats qui marient tradition et originalité

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Pour célébrer les 70 ans d’innovation culinaire de la marque, Mövenpick Hotels & Resorts dévoile sept plats revisités.

La chaîne Mövenpick Hotels & Resorts, qui exploite actuellement deux hôtels en Tunisie (à Gammarth et à Sousse) et qui s’apprête à ouvrir une troisième unité sur les Berges du Lac à Tunis, débute 2018 avec un événement gastronomique alors que sa maison mère, le groupe Mövenpick, célèbre sept décennies d’excellence culinaire et d’innovation.

A l’occasion du 70ème anniversaire du groupe, son Directeur Europe Food & Beverage, Thomas Hollenstein, et son équipe de chefs, ont dévoilé une carte de sept nouveaux plats qui marient la tradition et l’originalité – des classiques populaires et des plats plébiscités par les clients, réimaginés pour le palais moderne, inspirés des tendances culinaires et gastronomiques du monde entier.

Du 10 mars au 20 avril 2018, l’opération « 70 ans d’excellence culinaire », disponible dans l’ensemble des restaurants des établissements Mövenpick du monde entier, présente sept plats inventifs qui rendent hommage à Ueli Prager, fondateur de la marque Mövenpick en 1948. Ueli Prager a redéfini la scène européenne de la restauration et ouvert la voie à un nouveau style de services, basé sur un principe clair : « faire des choses simples d’une manière extraordinaire ».

Movenpick-menuDe la même manière qu’Ueli Prager a fait découvrir aux clients une cuisine sans prétention avec une touche d’originalité, tel que le Riz Casimir, une première en Europe à base de curry, les chefs Mövenpick ont créé pour les 70 ans une carte inspirante de créations simples mais surprenantes, utilisant des ingrédients frais, authentiques et sains.

Cette nouvelle carte propose les plats suivants: Coquilles Saint-Jacques & tartare d’avocat – influencé par la cuisine méditerranéenne; Salade belle fermière – une interprétation de la Salade François, rendue célèbre dans le film américain de 1948, »Easter Parade »; Mille-feuille saumon & tapenade – un mélange savoureux de saumon fumé délicat, de pâte feuilletée et d’olives; Les légumes à la zurichoise – une version végétarienne qui associe les légumes-racines et les champignons fumés Shitake; Les fruits de mer Casimir – un assortiment de fruits de mer, poisson et salicorne accompagné d’agrumes et de riz sauvage; Le hamburger Café de Paris – une pièce de bœuf de première qualité, alliée à des frites croustillantes saupoudrées de parmesan ; et La gaufre à la carotte – une réinterprétation excentrique du classique carrot cake suisse.

Ces plats s’inspirent de l’approche visionnaire de la cuisine d’Ueli Prager, mais aussi de son idée originale d’un nouveau concept de restaurant : un lieu sophistiqué et décontracté où les convives pouvaient déguster des plats à des prix abordables – et le nom choisi pour son entreprise est un pur hasard.

Alors qu’il se promenait sur les rives du lac de Zurich avec un ami et qu’il réfléchissait au nom pour son restaurant, une mouette (ou Möwe en allemand) descendit en piqué pour ramasser habilement de la nourriture en plein vol. Ce mouvement élégant résumait son idée et c’est ainsi que naquit « Mövenpick » (Möwe pick) – et la première expérience gastronomique abordable en Europe.

Le premier restaurant d’Ueli Prager, Claridenhof, inauguré à Zurich en juillet 1948, propose des plats simples à la carte – une alternative originale aux menus traditionnels et la première des nombreuses innovations du groupe Mövenpick.

Vingt-cinq ans plus tard, en 1973, Ueli Prager capitalise sur la réputation de la marque en matière de qualité, d’accessibilité, de formation du personnel et d’innovation en ouvrant les deux premiers hôtels du groupe. C’est ainsi qu’est né Mövenpick Hotels & Resorts. Aujourd’hui, les valeurs chères à Mr Prager sont présentes dans tous les domaines d’activité du groupe Mövenpick: Mövenpick Gastronomy, Mövenpick Wine et Mövenpick Fine Foods.

« L’histoire de Mövenpick est impressionnante, fondée sur l’engagement en matière de service, d’authenticité, d’excellence culinaire et d’innovation. En 2018, nous célébrons ces valeurs et notre riche héritage de la façon dont nous les connaissons le mieux – en offrant à nos hôtes du monde entier une expérience gastronomique inspirante », a déclaré Olivier Chavy.

Il conclut : « L’opération ‘70 ans d’excellence culinaire’ est un hommage à Ueli Prager, un homme en avance sur son temps lorsqu’il a fondé notre entreprise. Nous continuons à travailler pour une cuisine expérimentale et sur de nouveaux concepts qui gardent à l’esprit sa vision originale – faire des choses simples d’une manière extraordinaire ».

Communiqué



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Journée des guides touristiques au Bardo

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L’Association des Guides de Croisières célèbre, pour la première fois en Tunisie, la  » Journée Internationale des Guides Touristiques », le mercredi 21 février 2018 à 9h30, au musée du Bardo, sous le haut patronage du ministère du Tourisme et de l’Artisanat et avec l’appui de l’AMVPPC (Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de la Promotion Culturelle), la FTAV (Fédération Tunisienne des Agences de Voyages) et la FI2T (Fédération Interprofessionnelle du tourisme tunisien).



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Visite de Youssef Chahed à Tozeur : le tourisme rentre bredouille

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Les professionnels du tourisme attendaient que la visite du chef du gouvernement Youssef Chahed à Tozeur soit l’occasion d’une grande annonce en faveur du secteur. Il n’en fut rien.

De mémoire de professionnels du tourisme, jamais autant de hauts responsables gouvernementaux ne se sont retrouvés au même endroit pour débattre à bâtons rompus de tourisme et d’artisanat.

A l’occasion de la visite officielle effectuée par le chef du gouvernement Youssef Chahed dans le gouvernorat de Tozeur les 16 et 17 février courant, une grande réunion s’est tenue au Village artisanal Castilia en présence d’au moins 7 ministres et secrétaire d’Etat. Un lieu fort en symboles pour réunir sous un même toit non seulement les artisans mais aussi plusieurs dizaines d’hôteliers et d’agents de voyages et ce pour signifier le lien étroit qui unit ces corps de métiers.

Pour l’occasion, la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie) avait mobilisé ses troupes pour aller défendre son projet phare de Livre blanc dans l’espoir de le voir adopté. Il s’agit en fait de l’ultime plan de sortie de crise par rapport à l’endettement hôtelier (2,2 milliards de dinars de créances accrochées à ce jour). Sauf que le chef du gouvernement a pris tout le monde à contre-pied.

L’occasion d’évoquer les soucis de l’heure

Quand bien même le principal dossier de l’endettement demeure en stand by, pour les hôteliers présents à Tozeur, l’occasion de discuter de visu avec le chef du gouvernement a permis au moins de lui transmettre les messages souhaités et surtout les inquiétudes par rapport à la saison qui s’annonce.

Paradoxalement, et malgré les perspectives très prometteuses qui laissent penser que la barre des 8 millions de touristes sera franchie en 2018 (si aucun incident ne vient contrecarrer les projets), dans les rangs de la profession, on ne cache pas que tout ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices.
D’abord au niveau financier. Les banques étant devenues très frileuses dans l’octroi de crédits de fonctionnement aux hôteliers, ces derniers estiment que le manque de liquidité va les empêcher de pouvoir disposer des fonds nécessaires à une bonne préparation de la saison, notamment au niveau des infrastructures.

Egalement sur le plan social. Les hôteliers font état de demandes émanant des syndicats qui exigent de passer à la table des négociations pour de nouvelles augmentations salariales. Côté patronal, on considère que le moment est totalement inopportun étant donné que les plaies des dernières années de crises sont encore béantes.

Autre sujet de préoccupation, le manque de personnel qualifié. La demande en ressources humaines s’annonce en effet plus élevée et les hôtels risquent de ne pas pouvoir trouver suffisamment d’employés.

Mais il y a aussi le problème de l’aérien qui revient comme un leitmotiv. Selon les opérateurs touristiques, les capacités aériennes programmées ne seront pas en mesure d’absorber la demande qui va se faire sentir, d’où un sentiment de frustration par rapport au manque à gagner que cela va entraîner.

Le chef du gouvernement s’est voulu rassurant pour ce qui concerne Tozeur et a annoncé un certain nombre de mesures, que ce soit pour le trafic domestique ou pour les lignes internationales.

La situation du tourisme saharien a également été abordée durant la rencontre avec les membres du gouvernement. Car les agences de voyage de la région ont fait état elles aussi des difficultés qu’elles rencontrent et ont évoqué notamment le manque de matériel de transport pour répondre à la demande. Rien que dans la région, le parc de véhicules 4×4, qui comptait environ 600 unités, a été réduit de moitié pendant la dernière période de crise. Le chef du gouvernement a brièvement évoqué le sujet.

Pour Khaled Fakhfakh, président de la FTH, même si les attentes en matière d’exonérations ou de défiscalisation tant espérées par les hôteliers ont finalement été conditionnées et qu’une commission de suivi devra être créée pour traiter le dossier comme l’a demandé expressément le chef du gouvernement, le déplacement à Tozeur aura somme toute eu le mérite de permettre à la filière touristique de faire entendre sa voix au plus haut niveau de l’Etat. Et c’est déjà une satisfaction en soi.

Hédi HAMDI



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Open Sky : Youssef Chahed révèle les causes du retard

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Lors de sa visite à Tozeur le 17 février courant, le chef du gouvernement a balayé d’une main toutes les supputations relatives au blocage de l’Open Sky.

Demandant d’«arrêter de s’auto-flageller», il a expliqué qui était derrière les causes du retard pris dans l’entrée en vigueur des accords Open Sky avec l’Union européenne. Youssef Chahed intervenait lors d’une réunion publique en présence de nombre d’opérateurs du secteur du tourisme et de l’artisanat.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette même rencontre, le chef du gouvernement a évoqué la date du mois de juin 2018 comme étant celle de l’entrée en vigueur de l’Open Sky.



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Tout sur le premier charter chinois attendu ce mardi à Tunis

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Le tour-opérateur CYTS Tours, premier voyagiste chinois en nombre de clients (entreprise publique), a programmé son premier charter sur la Tunisie. Celui-ci est attendu le mardi 20 février à l’aéroport Tunis-Carthage. A bord, 160 personnes, des touristes essentiellement mais également plusieurs journalistes chinois.

Le vol direct arrivera en provenance de Pékin. Il s’agira d’un appareil de la compagnie Air Algérie dont l’essentiel de la capacité a été affrété par le T.O.

En l’absence de ligne aérienne directe entre la Chine et la Tunisie, CYTS a eu recours à la compagnie publique algérienne qui assure 4 vols hebdomadaires entre les capitales chinoise et algérienne.

Le vol Pékin-Alger fera escale à Tunis le temps de débarquer ses passagers qui effectueront un circuit qui les conduira notamment à Sousse et à Tozeur avant qu’il ne se déplacent en Algérie pour la 2e partie de ce voyage combiné.

Le groupe repartira ensuite en Chine à partir d’Alger.

L’idée d’un partenariat avec Air Algérie avait été évoquée à maintes reprises pour ce qui concerne le tourisme chinois. La représentation de la compagnie algérienne en Chine avait déjà par le passé souligné toute sa disposition à soutenir le tourisme tunisien dans le cadre d’une démarche gagnant-gagnant. Le T.O CYTS entame par conséquent ce qui pourrait être considérée comme une nouvelle ère pour le marché chinois sur la Tunisie.

D.T

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Multiplier par 10 les arrivées de Chinois, réalité ou utopie ?



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Signature à Malte d’un mémorandum d’entente entre la MTF et l’UPM

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Une cérémonie solennelle a eu lieu le 12 février 2018 au palais présidentiel de Malte en présence de Marie Louise Coléro Preca, présidente de la République, au cours de laquelle a été signé un « Mémorandum d’entente  » entre l’UPM – Union pour la Méditerranée – et la MTF  – la Fondation méditerranéenne du tourisme.

Fathallah Sijilmassi,  SG de l’UPM, et Andrew Majus Muscat, S.G de la MTF, ont procédé à la signature du document en présence de Tony Zahra et Tijani Haddad, respectivement président et vice-président de la MTF.

Notons qu’un mémorandum d’entente similaire avait été signé entre la MTF et le ministère tunisien du Tourisme et de l’Artisanat lors de la visite de la présidente de la République de Malte en Tunisie au début du mois de novembre 2017.

La FIJET, Fédération internationale des journalistes et écrivains de tourisme, et l’OMT, Organisation mondiale du tourisme, soutiennent la MTF dans ses activités visant à soutenir le potentiel du tourisme dans la croissance économique, la création d’emploi et la stabilité dans la région méditerranéenne et le développement de ses différentes destinations touristiques.

L’UPM: un processus et un pacte

L’Union pour la Méditerranée est une organisation internationale intergouvernementale fondée le 13 juillet 2008 à l’initiative de la France et qui rassemble des États riverains de la mer Méditerranée et l’ensemble des États membres de l’Union européenne.

Elle compte 43 membres : les pays de l’UE en plus d’un certains nombre d’autres pays membres dont la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, le Liban, la Turquie, la Croatie, l’Égypte, la Jordanie, la Mauritanie, Monaco et le Monténégro.

Cette organisation s’intègre dans la structure du processus de Barcelone, un pacte liant l’Europe aux pays riverains de la Méditerranée adopté en 1995 à l’initiative de Jacques Chirac.

Depuis novembre 2008, le siège de l’UPM est hébergé à Barcelone et dont le secrétaire général est le Marocain Fathallah Sijilmassi.

La MTF: rassemblement pour la prospérité

La Fondation du tourisme méditerranéen (MTF), soutenue par le gouvernement de Malte, a été créée en 2015  par l’Association des hôtels et restaurants de Malte dans le but de rassembler les parties prenantes du tourisme méditerranéen et de collaborer sur des projets communs pertinents pour les populations de la région, ce qui améliore leur produit touristique et favorise la paix et la stabilité.

La Fondation organise chaque année un forum qui réunit plus de 1000 participants représentant de 30 à 40 pays. Les thèmes des ateliers sont axés sur l’importance du dialogue dans la réalisation des objectifs du secteur du tourisme et de la promotion des événements culturels et économiques qui améliorent le produit touristique méditerranéen.

                                                                                             Ali  Chemli



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Les points ‘Merci’ d’Ooredoo convertibles en ‘Miles’ Tunisair

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Ooredoo Tunisie et Tunisair ont annoncé aujourd’hui la signature d’une convention de partenariat qui offre la possibilité aux clients de l’opérateur de convertir leurs points de fidélité « Merci » en « Miles »et profiter ainsi des avantages du programme « Fidelys » de la compagnie aérienne nationale.

Les 7,5 millions d’abonnés inscrits au programme « Merci » et les 300 000 adhérents « Fidelys » pourront ainsi bénéficier des avantages de ce partenariat.

Grâce aux points Merci convertis en Miles Prime, les abonnés d’Ooredoo pourront profiter de l’achat de billets d’avion, d’un excédent de bagage, d’un surclassement du profil Fidelys et plein d’autres avantages chez Tunisair…

A cette occasion, Youssef El Masri, Directeur général de Ooredoo Tunisie (à gauche sur la photo), a déclaré : « Notre entreprise est innovante, il est de ce fait naturel que notre manière de dire MERCI à nos clients le soit également. Leur fidélité est notre fierté. Notre objectif est de leur témoigner notre reconnaissance en multipliant les partenariats avec des enseignes prestigieuses ».

De son côté, le P.d.g de Tunisair, Elyès Mnakbi, a précisé que ce nouveau partenariat consolide le programme « Fidelys » de la compagnie aérienne nationale et permettra aux membres Fidelys d’augmenter les nombres des Miles et de les convertir selon leur besoin.

Inscription, suivi et transformation sur *111# : Rubrique Partenaires

A propos du programme de fidélité Merci :

Le Programme de fidélité Merci de Ooredoo, lancé en novembre 2007, compte actuellement plus que 7.5 millions d’abonnés. Les abonnés inscrits à ce programme ont la possibilité de cumuler des points et de les convertir en plusieurs incentives : minutes gratuites, SMS, forfaits internet, options d’appel, achats de services et achat de smartphones…

Depuis 2014, les abonnés inscrits au programme peuvent transformer leurs points chez plusieurs enseignes dans différents secteurs : Gourmandise, EXIST, Fatales, Traveltodo, Scoop, Parad’Ice, California Gym et Tunisair…

A propos du programme de fidélité Fidelys :

Le programme de fidélisation de Tunisair « Fidelys », est l’un des programmes les plus attractifs et compétitifs à l’échelle internationale, lancé depuis 1995, il a été révisé dans sa totalité le 25 juillet 2007 selon les suggestions des adhérents pour mieux les servir et les récompenser. Il vise également l’amélioration du confort de ses membres lors de leurs voyages et ce, par la personnalisation de son offre et l’attribution de multiples avantages et opportunités de gagner et de dépenser des Miles.

Avec Fidelys, l’adhérent est immédiatement identifié comme étant un client privilégié. Les partenaires de Fidelys sont : Sixt (secteur de la location de voitures), Versailles Services Premium – V.S.P – (secteur de la location de voitures haut de gamme), la chaîne hôtelière Golden Tulip (secteur de l’hôtellerie).

Communiqué



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Tunisair : un début de saison plutôt positif grâce notamment à l’Afrique

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Chez Tunisair, le début de l’année 2018 est placé sous le signe de la croissance. Le trafic global passagers, malgré une baisse du trafic charter, a progressé de 3.3% au mois de janvier 2018 en comparaison avec la même période de l’année précédente.

Au tableau des principaux indicateurs de l’activité du mois de janvier 2018 par rapport au même mois de 2017, on constate une évolution importante du trafic passagers, toutes activités confondues, passant ainsi de 242.191 à 250.138 passagers transportés entre les deux périodes.

En détails, le trafic régulier a augmenté de 5,7% entre janvier 2017 et janvier 2018, soit 13.143 passagers de plus, tandis que celui supplémentaire a subi une régression de 3800 passagers. Idem pour le trafic charter qui a baissé de 1300 passagers.

Le coefficient de remplissage a par ailleurs enregistré une légère amélioration, passant de 70.8 % en janvier 2017 à 71.8% en janvier 2018, soit une progression de 1 point.

Les principaux marchés en progression

Par destinations, les principaux marchés de Tunisair ont affiché une évolution positive. Celle-ci varie néanmoins en termes d’importance d’un marché à l’autre. Les pays européens, cumulant une part de trafic passagers de 70.2%, ont enregistré une légère augmentation de 0.9%, tandis que les pays africains, représentant une part de trafic passagers de 16.3%, ont réalisé une augmentation très significative de 26.9% entre janvier 2017 et celui de 2018.

En outre, les pays du Moyen-Orient, dont la part de trafic passagers est de 12.4%, ont enregistré une importante amélioration de 10.6%. Quant au marché de l’Amérique du Nord (Montréal), se taillant une part de trafic passagers de 1.1%, a progressé de 11.8%.

 



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Projet Green Hill Resorts: ouverture prévue en 2018

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Les travaux de réalisation du projet Green Hill Resorts à Beni M’Tir arrivent à leur dernière phase consistant à rallier l’hôtel à la source d’eaux thermales Salhine qui se situe à 3 km du site du projet.

Faiez Rouissi, promoteur de projet a affirmé à  Destination Tunisie.info que 85% des travaux sont bel et bien achevés. Un appel d’offres a été lancé début février pour l’exécution des travaux de la dernière étape avant l’ouverture de cette nouvelle unité touristique écologique et de SPA.

Il s’agit de mettre en place l’infrastructure de transfert des eaux thermales entre le captage des sources de Hammam Salhine et le centre thermal « Green Hill Resorts ». « Les travaux seront entrepris à partir du mois de mars prochain pour une durée de quatre mois environ. Deux mois après, soit au cours du quatrième trimestre de l’année actuelle, nous commencerons l’accueil de nos clients », a-t-il annoncé.

green-hills-resortIl est à noter, par ailleurs, qu’un partenariat public-privé entre la société « Green Hill Resorts » et l’Office du thermalisme a été conclu permettant de financer cette dernière étape du projet d’un  montant estimé à 2 millions de dinars. Quant au coût global du projet, il tourne autour de 12,5 millions de dinars en créant à peu près 100 postes d’emploi.

Composantes du projet  

Green Hill Resorts est un hôtel écologique à Beni M’Tir, un village situé dans le gouvernorat de Jendouba dans la région montagneuse de Kroumirie à quelques kilomètres de Aïn Draham. Il s’agit d’un projet qui s’articule autour du concept SPA. Implantée sur une superficie de 1,42 hectare, l’unité dispose d’un centre SPA qui  bénéficie  d’une source d’eaux thermales (Hammam Salhine), une des plus chaudes du monde (73°c). Les eaux de la source contiennent des composants qui ont un effet calmant et équilibrant. Elle est connue pour ses vertus curatives des maladies rhumatismales, inflammatoires et épidermiques.

hotel_beni-mtirLe centre SPA est constitué de huit cabines thermales de traitement individuel, sept salles de relaxation, trois salles d’enveloppement, deux douches à jets, deux hammams non mixtes, deux piscines de traitement non mixtes, une piscine de détente, une salle de sport, une tisanerie, un vitamine bar, un restaurant diététique, un cabinet de soins esthétiques médicalisés, deux salles d’esthétique superficielle, deux salons de coiffure, une consultation diététique, une consultation médicale, deux boutiques SPA et deux piscines de plein air.

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Côté hébergement, la capacité d’accueil est de 84 lits. L’unité est composée en fait de deux types d’hébergement, en l’occurrence hors hôtel et en hôtel. Elle est constituée donc de 18 chalets  (de 2 à 4 lits) répartis dans la verdure et entre les arbres, 4 suites et 8 chambres à l’intérieur de l’hôtel.

Le centre offre des cures de bains et de soins naturels de remise en forme. Le coup d’envoi des travaux du projet, rappelle-on, avait été donné en 2010. Les investisseurs ont rencontré certains problèmes au cours de l’exécution qui ont ralenti l’avancement des travaux, comme celui relatif au financement de l’alimentation du centre par les eaux thermales. Actuellement, tous les problèmes semblent résolus et les travaux vont bon train.

K.C

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Le Japon révise son conseil de voyages vers la Tunisie

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Les autorités nippones ont revu leur conseil de voyager vers la Tunisie. Celles-ci ont en effet amélioré la note donnée au pays en 2015 passant ainsi du niveau 2 au niveau 1 grâce aux améliorations notables constatées sur le plan sécuritaire, explique dans un communiqué le ministère tunisien des Affaires étrangères.

Celui-ci ajoute que cette révision englobe les régions du Grand-Tunis, de Bizerte, Nabeul, Zaghouan, Siliana, Monastir, Sousse, Kairouan, Mahdia, Sfax, Gabès, Djerba, Médenine ainsi que certaines régions de Kébili et Tozeur.

Le ministère a rappelé, en outre, qu’il est en train de consentir plus d’efforts en vue d’améliorer la note de tous les gouvernorats du pays, notamment ceux de Tozeur et Tataouine, les deux destinations préférées des Japonais.

Il est à souligner, par ailleurs, que les autorités japonaises établissent quatre niveaux de conseils de voyage. Le niveau 1 veut dire que la destination est bien sécurisée. Quant au niveau 2, les autorités nippones conseillent à leurs ressortissants de ne pas se rendre à la destination. Pour le niveau 3, elles appellent les Japonais à annuler le voyage vers la destination en question, tandis que le niveau 4 signifie un appel urgent aux Japonais de quitter immédiatement le pays.



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L’APAL prévient: menace sur le littoral touristique tunisien

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Les structures touristiques installées sur les zones côtières risquent de connaître un sort très inquiétant d’ici 2050 à cause du danger de la submersion qui mettrait en péril le produit touristique principal de la Tunisie, à savoir le balnéaire.

Une récente étude de l’APAL (Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral) prévoit l’élévation du niveau de la mer de façon à menacer plusieurs zones côtières du littoral tunisien.

Causée par le réchauffement climatique, la fonte des glaces aux pôles Nord et Sud va submerger de 25 cm le littoral tunisien à l’horizon 2050. Ceci causera la submersion de 16 mille hectares de terres au niveau du Golfe de Hammamet, de Ghar El Melh, de l’île de Djerba et celle de Kerkennah, ainsi qu’au niveau du Delta de la Medjerda.

Par ailleurs, 21% des côtes du pays seront exposées à une forte menace d’érosion, particulièrement celles de Tunis, Hammamet, Djerba, Kerkennah, Sfax, Monastir, Bizerte et Sousse. En conséquence, certains hôtels et structures touristiques risqueront de fermer leurs portes au cours des prochaines années. Ce qui nécessite de prendre au sérieux cet épineux problème en vue de minimiser ses répercussions négatives sur l’activité touristique dans les régions précitées.

 

 



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Voyamar affiche ses objectifs de 2018 pour la Tunisie

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Le tour-opérateur français Voyamar-Aerosun (groupe Marietton), qui avait déjà enregistré un trafic de 27.000 passagers sur la Tunisie en 2017, ambitionne doubler ce chiffre au cours de 2018.

« Cette année, sans événements particuliers, nous devrions doubler ce chiffre », a confirmé Aurélien Aufort, directeur général adjoint Voyamar-Aerosun au site TourMag.com.

Le responsable a soutenu ses propos par les chiffres en progression enregistrés au niveau des prises de commandes sur le mois de janvier 2018, passant de 1000 environ au mois de janvier 2017 à 2500 le mois dernier, soit une multiplication par plus de 2. « Sur le bassin méditerranéen, une vente sur deux c’est de la Tunisie », ajoute-t-il.

Il est à rappeler, dans le même contexte, que Voyamar prévoit l’ouverture de son  Naya Club à Djerba (Djerba Plaza Thalassa & Spa) à partir du mois d’avril. Cette information a été confirmée à « destinationtunisie.info » par la responsable commerciale de l’hôtel Djerba Plaza Thalassa & Spa, Salma Bouricha, tout en précisant que les deux parties (l’hôtel et Voyamar) n’ont pas fixé le nombre de chambres qui sera pris pour le concept Naya Club. « C’est un contrat ouvert en fonction de l’offre et de la demande », a-t-elle souligné.

En tout cas, le tour-opérateur a affiché un objectif de 10.000 clients dès la première année. En 2019, un deuxième Naya Club ouvrirait à Hammamet, selon la même source.

K.C

https://www.destinationtunisie.info/laurent-abitbol-prasident-des-t-o-voyamaraarosun-a-on-doit-acheter-la-peur-du-frana%C2%A7ais-par-le-prix-a/

Voyamar programme 20.000 sièges sur Tunisair



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Emirates a fixé la date de son retour en Tunisie

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Il y a un mois, jour pour jour, le ministère du Transport autorisait de nouveau la compagnie aérienne Emirates à reprendre ses vols sur Tunis.

Cette décision intervenait, rappelle-t-on, après la levée des restrictions de voyage des Tunisiennes dans les avions d’Emirates décidées le 22 décembre 2017.

Or, jusqu’à présent, aucun avion du transporteur émirati n’a ni  atterri, ni décollé à l’aéroport de Tunis-Carthage.

Kamel Miled, directeur général de l’aviation civile a affirmé, dans une intervention lors de l’émission « La Matinale » sur Shems FM, le retour des vols de la compagnie aérienne à partir du 25 mars prochain, tout en niant l’existence de différends diplomatiques avec les Émirats Arabes Unis empêchant son retour.

Toutefois, il a justifié ce retard par une simple question de gestion de flotte et de calendriers puisque chaque transporteur est tenu de présenter à l’IATA (Association internationale du transport aérien) son programme de vols avant le début de toute saison. « Emirates a réintégré ses appareils opérant sur Tunis dans d’autres liaisons. Donc,  le transporteur ne peut pas reprogrammer la Tunisie dans son réseau de vols qu’à partir de la saison estivale qui débute le 25 mars », a-t-il précisé.

Il est à noter, in fine, que, chaque année, la compagnie Emirates transporte environ 400.000 Tunisiens entre Tunis et Dubaï dont la plupart sont des vols de transit.

D.T



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Marché anglais: Ben Wallace en personne sur le terrain

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Accompagné d’une délégation britannique, le ministre chargé des Affaires sécuritaires au ministère de l’Intérieur du Royaume-Uni, Ben Wallace, s’est rendu le 31 janvier à l’aéroport Tunis-Carthage afin d’examiner de près le dispositif sécuritaire mis en place.

Cette visite intervient suite à la levée des restrictions de voyages vers la Tunisie par le gouvernement britannique qui ne déconseille désormais plus à ses ressortissants de se rendre dans la plupart des régions du pays, particulièrement les villes touristiques. Dans le but donc d’assurer le retour des touristes britanniques, Ben Wallace est venu Tunisie en vue de s’entretenir avec les représentants du gouvernement sur la possibilité de renforcer les relations bilatérales sur le plan sécuritaire.

Par la même occasion, Ben Wallace compte se réunir à Hammamet avec les représentants des agences de voyage britanniques et discuter avec eux de la possibilité de relancer les vols du Royaume-Uni vers la Tunisie. « Ma visite à Hammamet sera une occasion pour voir les améliorations opérées par les autorités tunisiennes au niveau sécuritaire et touristique, avec le soutien britannique et ses partenaires internationaux », a-t-il déclaré aux médias



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Hammamet: le Yadis sous le label Framissima

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L’hôtel Yadis à Hammamet Nord, loué par l’opérateur italien Eden Viaggi qui l’exploite sous l’enseigne Eden Village Yadis Hammamet, devient un « Club Framissima » pour le marché français.

A compter du 1er avril, plus d’un tiers de la capacité de l’hôtel sera mise à la disposition du voyagiste français Fram (Karavel-Promovacances) en exclusivité.

Eden Viaggi explique cependant qu’il a l’intention de «faire revenir les Italiens à partir de cette année après leur désertion suite aux événements de 2015» et souligne que «l’hôtel reste néanmoins accessible à tous les autres T.O (à l’exception du marché français bien sûr)».

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Thomas Cook remet le cap sur Sousse

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Le tour-opérateur britannique Thomas Cook reprend la programmation de la destination Sousse El Kantaoui à partir du 13 février, a annoncé, mardi, Bassem Ouertani, Commissaire régional au Tourisme de Sousse lors du conseil régional du tourisme de la région.

Le TO britannique remet, ainsi, le cap sur la station balnéaire après une suspension décidée dans la foulée des événements de 2015.

Le voyagiste britannique prévoit, également, d’organiser 10 vols par semaine, à partir de mai, vers la zone touristique de Sousse-Monastir.

Le CRT a, par ailleurs, prédit une hausse prochaine du marché allemand. Les prévisions du TO TUI tablent sur l’arrivée de 10.000 allemands à Sousse l’été prochain, outre la reprise des marchés classiques notamment belge et hollandais.



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Djerba: le Golf Beach signe avec Alpitour France

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La filiale française du voyagiste italien Alpitour lance à compter du 18 février 2018 son label Bravo Club en Tunisie sur l’hôtel Golf Beach à Djerba.

90 chambres sur une capacité totale de 239 chambres seront mises à la disposition du T.O en exclusivité sur le marché français.

L’établissement, exploité pendant plusieurs années sous le label Framissima, vient d’engager une procédure pour passer de 3 à 4 étoiles.

Alpitour France a annoncé l’ouverture de 5 nouveaux Bravo Clubs au mois d’avril 2018 sur plusieurs marchés mais a décidé d’anticiper le lancement de celui de Djerba dans le but de relancer la destination.« Nous avons besoin que la Tunisie reparte », a déclaré à ce titre Patrice Caradec, président du T.O, au site Tour Hebdo. « Nous souhaitons une montée en puissance progressive sur la destination. »

Lire aussi: 

Djerba: l’hôtel Golf Beach s’effondre dans le sillage de Fram



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La ministre du Tourisme en VRP de la Tunisie en Chine

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Salma Elloumi Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a entamé hier une visite de deux jours (29 et 30 janvier) en Chine. Elle a tout d’abord initié son programme de travail par une rencontre avec des représentants de la Fédération internationale des villes touristiques, en mettant en valeur la Tunisie comme étant l’une des destinations les plus importantes dans la zone euro-méditerranéenne grâce à son héritage civilisationnel  et culturel, ainsi que son site stratégique accessible.

Dans le même sens, elle a rappelé les mesures prises en 2017 au profit des ressortissants chinois, comme la suppression  du visa établie dès janvier 2017 et la diversification des produits touristiques tunisiens pour répondre aux attentes des touristes chinois.

La ministre et le secrétaire générale de la Fédération internationale des villes touristiques, Yan Han, ont par ailleurs convenu d’organiser le Forum de coopération touristique tuniso-chinois à une date qui sera fixée ultérieurement et d’encourager les villes touristiques tunisiennes à adhérer à la Fédération dans le but de renforcer la destination tunisienne.

L’aérien au menu

Salma Elloumi Rekik s’est en outre réunie avec le conseil d’administration de la première compagnie aérienne asiatique et quatrième mondiale, China Southern Airlines, en abordant les éventuels scénarios de coopération aérienne entre les deux pays en vue d’assurer l’arrivée en Tunisie des touristiques chinois.

Une rencontre a ensuite été planifiée avec Lv Gang, président de l’entreprise Mafengwo, l’une des plus grandes dans son domaine de marketing digitale. L’entrevue s’est penchée essentiellement sur la promotion de la Tunisie sur le marché chinois via le site web de la société qui génère mensuellement plus de 100 millions de visiteurs chinois.

Le programme de la première journée a été clôturé par une rencontre avec le vice-président du groupe Huawei, Gong Yuanxing, au cours de laquelle ils se sont entretenus sur les moyens technologiques et les applications les plus avancées susceptibles de faire connaître la destination Tunisie auprès des Chinois et à l’échelle mondiale.

D.T



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Tunisair : Augmentation du trafic passager de 17%

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La compagnie aérienne nationale Tunisair a dressé le bilan de l’année 2017 qui enregistre une hausse de 17% du nombre de passagers transportés confirmant ainsi la reprise du trafic aérien et du tourisme tunisien au cours de ces derniers mois.

Ainsi, le nombre de passagers transportés (toutes activités confondues) a évolué de 2.991.841 en 2016 à 3.502.475 passagers en 2017, en hausse de 17,06%. Dans les détails, le nombre de passagers des vols réguliers ont augmenté de 11,58% pour atteindre 3.197.641. Celui des vols charters et pèlerinages se sont multipliés de près de 2,5 fois, atteignant 304.834 passagers. Le coefficient de remplissage est de 74,4% contre 71,4% un an auparavant.  La part de marché de la compagnie s’est améliorée, passant de 39,8% à 41,8% (+2 points).

Les revenus du transport ont également augmenté de 28,85% passant de 995,17 millions de dinars à 1.282,29 millions de dinars entre 2016 et 2017.

D’un autre côté, les prix du carburant ont augmenté de 28, 85%. Idem pour les charges personnelles et le personnel qui est passé de 3579 personnes à 3765 personnes, soit 186 employés en plus.



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René-Marc Chikli:  » on croule sous les appels « 

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La nouvelle du jour a été annoncée aujourd’hui sur les ondes de la radio française privée Europe 1 par René-Marc Chikli, le président du Seto (Syndicat des entreprises du tour-opérating), qui a parlé d’un très fort redémarrage sur la Tunisie.

Chikli a affirmé que les demandes affluent ces dernières semaines pour réserver les vacances d’été. «On croule sous les appels, ce qui est très positif», a-t-il confirmé au micro de la station. « Les destinations qui marchent le mieux aujourd’hui sont celles qui marchaient moins bien il y a peu de temps, c’est-à-dire le Maghreb. Nous avons un très fort redémarrage sur la Tunisie», a-t-il encore ajouté.

Il s’agit de souligner, dans le même contexte, que les tours opérateurs français ont commencé à reprogrammer la Tunisie depuis plusieurs mois, en la proposant avec des packages personnalisés et des offres très attrayantes. D’ailleurs, ils s’appliquent ces derniers temps pour le come-back de la destination pour trois raisons essentielles.

D’abord, la Tunisie anime le marché grâce à ses petits prix et à son accessibilité géographique. Secundo, elle constitue une offre alternative à l’Europe du Sud. Chose confirmée récemment par Chikli au site français Tour Hebdo, en considérant que« les hôtels commercialisés en Europe du Sud à des tarifs élevés n’étaient pas toujours à la hauteur de ceux dont ils peuvent disposer en Tunisie ». Tertio, la rentabilité est assurée en Tunisie selon un témoignage de Patrice Caradec, président d’Alpitour France rapporté par le même site : «C’est vrai qu’on y gagne mieux notre vie ».

K.C

 



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Vincci: un 7e hôtel en Tunisie en 2018

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La chaîne Vincci se consolide sur le marché tunisien.

A compter du 1er avril 2018, le groupe hôtelier espagnol exploitera le Safira Palms à Zarzis, un établissement situé directement en bord de mer, de catégorie 4 étoiles, avec une capacité de 300 chambres. Ce même hôtel, propriété de Mohamed El Jaziri, avait longtemps était exploité sous la marque Iberostar par le passé.

Le Safira Palms porte désormais à 7 le nombre d’hôtels sous l’enseigne Vincci en Tunisie (3 à Hammamet, 2 à Djerba, et 1 à Mahdia). Il sera cependant exploité en gestion pour compte et non pas en location selon une nouvelle approche préconisée par la direction espagnole de la chaîne.

A Tunis, la direction générale de Vincci, dirigée par Naceur Labassi, confirme la tendance vers le développement avec la recherche de nouveaux hôtels, notamment dans des zones où l’enseigne n’est pas présente, ce qui marque une rupture totale avec la position de l’année 2015 qui avait failli voir le groupe quitter la Tunisie suite aux événements d’alors.

Cependant, la persuasion et le travail accompli par les équipes en local ont fini par porter leurs fruits et notamment l’année 2017 qui a permis d’enregistrer des performances satisfaisantes.

D.T



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TUI confirme ses ambitions tunisiennes

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Le tour-opérateur va multiplier par 3 sa présence en Tunisie.

La reprise du tourisme en Tunisie se confirme de plus en plus. Réputé pour être l’un des tours opérateurs les plus circonspects et prudents, TUI compte installer 4 nouveaux clubs Lookéa et Marmara en Tunisie. Ceux-ci s’ajouteront aux 2 clubs déjà proposés en 2017.

Pour les professionnels, il s’agit d’un signe manifeste de la reprise du tourisme en Tunisie.  Beaucoup estiment que le retour de TUI fait définitivement tourner la page de la crise.

Le TO juge que la croissance en Afrique du Nord est « insolente »  et particulièrement  en Tunisie, où un retour en force est opéré.

R.H



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U.S. News : La Tunisie 51e meilleur pays du monde en qualité de vie

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Le célèbre magazine « U.S. News & World Report », connu particulièrement pour ses classements des pays selon  la qualité de vie pour élever des enfants, la facilité de faire des investissements ou la possibilité de bénéficier d’une retraite tranquille, a dévoilé son classement 2018 des « meilleurs pays du monde », effectué en partenariat avec Wharton School de l’Université de Pennsylvanie et l’agence de publicité Y & R.

Sur une liste de 80 meilleurs pays du monde, la Tunisie occupe le 65e rang. De nombreux critères ont été pris en compte, à savoir ; l’aventure, la citoyenneté, l’influence culturelle, l’esprit d’entrepreunariat, l’héritage, la mobilité, l’ouverture au business, la puissance et la qualité de vie.

Les notes attribuées aux pays étaient composées à partir d’un sondage portant sur l’opinion de 21.000 personnes dans le monde qui se répartissent entre chefs d’entreprise, décideurs économiques ou individus considérés comme appartenant à l’élite informée.

Si la Tunisie était classée 65e dans l’ordre global des meilleurs pays du monde, elle est mieux classée par rapport à certains critères spécifiques, comme l’aventure (52e), la qualité de vie (51e), l’héritage (50e), l’ouverture au business (53e) et l’influence culturelle (60e). Quant au critère relatif à la qualité de vie, il se repose sur certaines normes, en l’occurrence, un bon marché du travail, une économie stable, une vie favorable à la famille, l’égalité des revenus, la stabilité politique, la sécurité, un système d’éducation publique bien développé et un système de santé publique bien développé.

 



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 » Journées Carthaginoises du Tourisme  » pour revigorer le secteur

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Une rencontre organisée hier à Tunis pour défendre la nécessité d’ouvrir de nouvelles passerelles et résister aux coups de butoir et à la volatilité du tourisme balnéaire.

Les professionnels du tourisme l’ont souligné à de multiples reprises. Le modèle du tourisme balnéaire s’essouffle. Il connait plusieurs fragilités dues notamment à sa saisonnalité, la concurrence rude à laquelle se heurte et à l’étroitesse des services fournis aux clients. En ce sens, c’est un véritable plaidoyer qui a été initié en faveur de la diversification de l’offre touristique.

Que d’efforts ont été déployés pour sensibiliser à la nécessité d’offrir de nouveaux produits touristiques. Que de tentatives de réhabilitation ont été entreprises ces dernières années. Subie de plein fouet, la chute féroce du tourisme a montré les limites d’un modèle qui n’a connu que très peu de changements et d’ajustements. Timorées, les offensives lancées par les autorités officielles n’ont pas porté tous leurs fruits. Elles auraient, toutefois, toutes les chances d’aboutir si elles associaient à leur réflexion les professionnels, toutes sensibilités confondues.  L’initiative lancée ce jeudi par un collectif de la société civile, l’association « Al Walla Lel Watan » (Allégeance à la patrie) a posé un diagnostic sur les failles du tourisme en Tunisie et plaidé pour une refonte du modèle actuel afin qu’il puisse jouer pleinement son rôle en faveur d’un développement et d’une croissance durables à même de participer à l’essor économique du pays et à consolider l’image d’un pays ouvert sur le monde et soucieux de préserver ses richesses et son patrimoine national.

Inconstance et fragilité du tourisme balnéaire 

On l’a peut-être répété à l’envi mais il est utile de rappeler que le tourisme participe à hauteur de 10% du PIB et représente environ 400. 000 emplois dont plusieurs ont volé en éclat dans la foulée des attentats terroristes de 2015. Ces derniers étaient annonciateurs de la première grande crise du tourisme tunisien. Les années ayant suivi le déclenchement de la révolution tunisienne ont été marquées du sceau de l’instabilité et de l’insécurité. Ces deux facteurs ont pesé de tout leur poids dans l’offre touristique du marché tunisien, et pour cause, celle-ci est restée confiné dans l’option balnéaire.   Un positionnement qui bute sur l’écueil de la dépendance et de la saisonnalité. Cette option aussi fragile qu’inconstante a révélé les difficultés qu’elle avait à se remettre de ses problèmes structurels au moment des attentats.

Première à prendre la parole, la porte-parole de l’association a souligné l’impératif de sortir des sentiers battus et de transformer le consensus acquis en véritable stratégie de conquête. « Le tourisme en Tunisie reste encore sujet à caution et fait face à de sérieuses menaces. Les difficultés conjoncturelles viennent amplifier les problèmes structurels. Sur l’option balnéaire, la Tunisie est rudement concurrencée par ses voisins. Elle doit en plus entamer un sérieux travail de refondation pour mieux appréhender les bouleversements en  cours », a-t-elle martelé. Ceci raisonne avec autant plus de justesse que la Tunisie a de vrais arguments à faire valoir.

Atouts inexploités 

Notre territoire gagnerait en attractivité si la Tunisie était présentée comme une destination à fort potentiel culturel et thermal. Le patrimoine archéologique, le patrimoine artisanal, les stations hivernales de thalassothérapie sont autant d’atouts que notre pays recèle ne les exploitant, néanmoins, qu’épisodiquement. Une étude récente a démontré que 70% du patrimoine archéologique tunisien est inexploité. De même, le secteur de l’artisanat constitue un véritable gisement de richesses. Il est pourtant livré à l’abandon.

Appelant à une stratégique de conquête touristique alignée sur l’époque, le représentant de l’Union Européenne pour le tourisme a demandé d’adapter l’offre touristique actuelle aux besoins et aux désirs du marché.  Il a profité de la tribune qui lui était offerte pour vanter les mérites d’un tourisme inclusif contribuant à l’instauration d’un nouveau modèle économique fondée sur une approche de croissance et de développement durable. Il a rappelé à cet égard que l’initiative lancée par l’Organisation des Nations-Unies (ONU) pour la promotion du tourisme durable constitue une opportunité pour la Tunisie pour réhabiliter son aura en misant sur toutes les possibilités que son territoire lui accorde.

Parier sur le tourisme alternatif, mettre en valeur les produits du terroir, sortir des canaux classiques et passer un vers un tourisme culturel, présenter la Tunisie comme une terre de prédilection pour ceux ayant un penchant pour l’archéologie et la culture, voilà autant de sillons qu’il est fortement recommandé de creuser.

Journées Carthaginoises du Tourisme 

Cette initiative lancée par l’association « Al Walla Lel Watan » aura lieu du 25 au 30 juin 2018. Elle braquera ses projecteurs sur les trésors enfuis en Tunisie. Le site archéologique de Oudhna (Ben Arous) sera mis à l’honneur lors de cette manifestation qui sillonnera plusieurs régions du pays. Séminaires, conférences, documentaires et spectacles, tout va concourir à mettre en lumière la destination tunisienne. A cet égard, il est incompréhensible pour les organisateurs de cet événement que le ministère du Tourisme ait passé sous silence cette initiative et n’ait pas encore confirmé son parrainage.

D.T



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Outgoing: Couleurs de Marrakech avec Royal Air Maroc et Karnak

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Par Hamma HANACHI

La ville fut trois fois capitale du Maroc, fondée par les berbères Almoravides (XIe siècle), prise par les Almohades (XIIe siècle) et conquise plus tard par les Sâadiens (XVIe siècle), Marrakech rayonne autant par sa position au pied de l’Atlas que par sa richesse historique et patrimoniale.

C’est dans cette ville-palmeraie du sud exaltée par tant d’artistes, citée par des romanciers et portée au firmament par les sites et magazines de voyages que la représentation de la Royal Air Maroc pour la Tunisie et le tour-opérateur Karnak ont invité une vingtaine d’agences de voyages pour découvrir sa splendeur et ses secrets. Les deux pilotes de l’éductour, Asma Lassoued Jemai, de la représentation de la RAM à Tunis, et Selma Guiga, de Karnak, ont fignolé un programme d’une semaine, fouillé, élaboré et appliqué intelligemment; ni trop rigide ni trop flottant.

Premier choc dès l’arrivée, l’architecture de l’extension de l’aéroport en 2016. Conçu à une échelle humaine, le bâtiment est revêtu de métal ajouré, couleur cuivrée, sans structures gigantesques, pas de pilastres ni colonnes dressées, encore moins de lignes abruptes et droites, tout est en courbes, le bloc est intégré au paysage environné de hautes collines. L’intérieur est équipé de structures métalliques tubulaires qui ne déparent pas avec  les ouvertures circulaires en verre du plafond, les murs des points morts (les passages vers les espaces officiels, polices, douanes) sont garnis de tableaux de peinture de forme ronde. Une architecture moderne virtuose.

La ville  est proche de l’aéroport, ses murs  sont de couleurs ocres rouges d’où le nom de « ville rouge » ou « ocre »; on traverse les vastes boulevards pour arriver au quartier européen de l’Hivernage (quel beau nom !); là se trouvent les hôtels luxueux qui ceignent la médina, là nous serons hébergés en pleine verdure.

Amabilité remarquable

Visite de quelques hôtels prestigieux, l’accueil y est affable et la description des lieux minutée: le Farah, le Kenzi Farah, l’Atlas Medina, le Méridien et le Riadh Mogador. Où l’on remarque le soin accordé au confort simple, la décoration est locale, avec omniprésence de l’eau et de la végétation, les plafonds bas pour la plupart sont en bois peint, même des portes d’ascenseurs sont recouvertes de motifs peints, on y trouve assez d’espaces de repos (des niches pour deux ou trois personnes), des fleurs partout et une amabilité remarquable.

Perché sur la terrasse supérieure du café mythique Le café-restaurant de France, dominant la place Jemâa El Fna, qui a vu défiler les célébrités et les  curieux du monde entier, fut, pendant les années «Beat» la Mecque des jeunes rêveurs, poètes, artistes et pacifistes des Seventies. On observe les mouvements de la foule compacte, bigarrée, cosmopolite, des gargotes à prix modiques, des étals de fortune, des herbiers, des acrobates, des dresseurs de serpents, des commerçants de fruits frais ou secs, de tissus, de cuir… fourmillement permanent ; tout cela chantonne et ravit. Jemâa El Fna est le cœur battant de la médina, on s’en éloigne, on y  revient sans cesse, et l’on devine que toute tentative d’épuiser la description des lieux est vaine. L’air est frais pourtant par cet après-midi mais l’énergie qui se dégage de cette place depuis des siècles est intacte, elle réchauffe les souvenirs et attise la mémoire.

Palais Bahia

Toute la journée, on a erré dans les entrailles de la médina, dévalé les ruelles du Mellah (quartier juif) et visité le fastueux  Palais Bahia, splendide demeure construite par le grand vizir Ahmed Ben Moussa au début du XXe siècle; huit hectares, une vaste cour d’entrée aux arbres variés, une salle de conseil (qui fut plus tard le bureau du maréchal Liautey, premier résident de France au Maroc), 142 pièces aux murs en zelliges et plafonds peints, dont 25 pour les concubines et quatre pour les femmes légitimes, celle de Zeineb surnommée Bahia étant la plus opulente (forcément). Le palais est entouré de grands champs de verdure, palmiers, bigaradiers, citronniers, pamplemoussiers et autres arbres fruitiers.

Palais Bahia

La maison attenante date du 18e siècle, transformée en restaurant, décor riche, service et accueil agréables, elle porte le même nom que le palais, on y mange en groupe après la visite une cuisine marocaine, honnête, pas davantage.

Traversée au pas de course les venelles des souks et découverte d’une boutique d’herboriste appelée Pharmacie berbère, tenue par un vendeur  prodige, un bonimenteur hors norme qui mérite sa place dans les hautes écoles de commerce; il expose ses centaines de produits et en parle avec une aisance irrésistible, il a remède à tout, ses huiles, celle d’argan en particulier, gagne tous les suffrages, mais la tendance en cosmétique naturelle aujourd’hui est la crème à base de bave d’escargot, vendue à prix fort.

Dimanche. Direction Gélize, quartier européen;  deuxième choc: l’abondance d’espaces verts, parcs et  jardins. On nous apprend que l’été venu, les Marrakchis, fuyant les grosses chaleurs (atteignant les 45 et 50 degrés), s’y réfugient avec enfants, ballons, tapis, ustensiles, musique et nourritures. Les avenues sont larges, ficus sur les trottoirs spacieux et propres. Le quartier résidentiel est discret, des allées, des pelouses, des haies taillées, l’avenue Yves Saint Laurent abrite des boutiques de luxe, les couleurs dominantes sont l’ocre-rouge des maisons, la verdure et le bleu Majorelle des portes et des fenêtres, de quoi ravir l’œil et l’esprit.

Jardin Majorelle

Devant les guichets de la Fondation acquise par le couple Pierre Berger et Yves Saint Laurent, la file est longue, composée en majorité de touristes français.

Jacques Majorelle, peintre orientaliste (1886- 1962),  s’installe en 1919 à Marakech, il y achète une palmeraie qu’il transforme en 1931 en  merveilleux jardin inspiré des oasis. Il y aménage son atelier d’architecture mauresque, revisité art déco (non visitable, hélas !). Féru de botanique, il ramène de ses multiples voyages plus d’une cinquantaine de cactus des Amériques. 3000 espèces d’essences se trouvent dans le jardin, des variétés de palmiers, des bambous, des agaves, des cyprès, des yuccas et autres bougainvilliers. Le paradis en vert sur terre, deux stèles indiquent les noms d’Yves Saint Laurent et Pierre Berger qui ont acheté le jardin, habité et créé la Fondation Majorelle. Leurs cendres sont dispersées dans un enclos, sous les roseaux.

Le Jardin Majorelle

Actuellement, une exposition montre les œuvres de Majorelle. On y voit des scènes orientales d’après nature, des montagnes ocre et brun de l’Atlas, parsemées de quelques arbres vert bleutés, des ciels bleus. Après des recherches et un savant mélange de pigment minéral bleu, il obtint en 1937 un bleu nouveau plus intense que l’outremer qu’il baptisa en son nom et qui fera sa gloire. Le visiteur du Jardin Majorelle prend son temps, déambule à travers bassins et ombres des arbres, médite, se laisse pénétrer par la couleur omniprésente.

Le bleu Majorelle conquiert les esprits, on le trouve sur les tissus, sur les murs, les portes et fenêtres. Marrakech l’adopte, la promotion touristique et culturelle lui ouvre la voie royale, un quartier lui est dédié, une boutique de mode expose des vêtements et accessoires de cette couleur, des cafés, des restaurants, des auberges, des pontons portent le nom et la couleur de Majorelle comme à Ourika, une région bucolique et halte de montagne sur rivière.

Afflux remarquable dans le musée Saint Laurent, le célèbre couturier. Silence devant la majesté de la cinquantaine de robes exposées qui ont fait la renommée du créateur. Scénarisation raffinée, le Boléro de Ravel en fond musical, des réflexions du créateur sur écran, le plafond en courbes est noir (couleur préférée du couturier), une exposition temporelle est dédiée à l’actrice Catherine Deneuve, amie du couturier. Dans l’auditorium en bois, on écoute la voix de Pierre Bergé développer la démarche, l’inspiration, la motivation de la construction du musée. Extrait : « Lorsque YSL découvrit Marrakech en 1966, ce fut un tel choc qu’il décida tout de suite d’y acheter une maison et d’y revenir régulièrement. Il est donc parfaitement naturel, cinquante ans après, d’y construire un musée consacré à son œuvre qui doit tant à ce pays ». Tout dans ce musée respire et exalte le goût, le luxe, l’esprit français. On quitte le jardin à regret, la tête  pleine de beautés et de citations.

Ourika montre ses dents

Départ le lendemain tôt en direction des terres d’Amanar, situées aux premières marches du Haut Atlas. Journée de plein air, escalades tonifiantes, montagne boisées, pins d’Alep, eucalyptus, acacias, bosquets d’essences touffues, herbes sauvages odorantes, bouffées d’air et sports à sensations fortes :  traversée d’un canyon sur échelle suspendue ou sur corde à la tyrolienne longue de plus de 100 m;  marche appuyée récompensée par un repas copieux dans un chalet typique et retour avec plein d’images en tête, d’anecdotes, de bonne humeur et de rires, une espèce de légèreté vous soulève. A l’approche de la ville, le minaret de la Koutoubia (Mosquée almohade du XIIe siècle) vous indique que vous pénétrez sur la place Jemâa El Fena.

Minaret de la Koutoubia

Virée nocturne Chez Ali à quelques encablures de la ville. Ici, vous êtes en territoire berbère, une vaste place, des dizaines de tentes autour, Chez Ali, ce n’est pas du spectacle tout court, c’est une institution qui dure depuis des décennies avec le même succès. Une énorme surface rectangulaire, des gradins sur les côtés, des cavaliers sapés comme des rois, des chevaux harnachés comme des mannequins, des fusils, de la poudre, une féérie que les nombreux touristes apprécient. Bourdonnements des caméras et flashs des portables. A l’intérieur, les tentes-restaurants sont pleines, les troupes musicales défilent en rythmes réguliers, chants des montagnes de l’Atlas, chants des régions berbères arabisées, danses… Les costumes sont authentiques, de même couleurs, sans fausses notes. Un plaisir.

Chez Ali

Les sommets de l’Atlas environnants sont accessibles, une station de neige est à quelques dizaines de kilomètres, une visite est programmée à Oukaimeden, en haut de la vallée de Ourika. Beaux paysages blancs, une station (rudimentaire) sans moniteurs professionnels, des vendeurs à la sauvette, des skis à louer, des luges, l’immensité du blanc manteau, des corbeaux en vol, quelques auberges, des hôtels style stations de ski européennes. Un chocolat chaud réparateur, le groupe des visiteurs tunisiens chante et danse avant de rejoindre la table dans un village agreste de Ourika. Et retour le soir,  naturellement en direction de la place Jemâa El Fena pour les emplettes du dernier jour.

Oukaimeden

 

 

 

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Marché français : la Tunisie progresse dans le Top 10 des destinations les plus demandées

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Les Entreprises du Voyages ont publié les indicateurs du baromètre Orchestra/Gestour qui fait le point sur les tendances des ventes tourisme par les agences de voyage françaises au mois de décembre 2017 par rapport à la même période de 2016.

Selon ces données, la Tunisie continue à cartonner sur le marché français et à confirmer la tendance haussière enregistrée tout au long de l’année 2017. Elle se hisse au sixième rang au mois de décembre dernier dans la liste des destinations moyen-courrier, en grimpant ainsi de deux places en comparaison avec la même période une année auparavant.

Source: Les Entreprises du voyage

Les réservations des Français pour la Tunisie enregistrent donc une hausse très importante en nombre de passagers et en volume d’affaires de 128% et 139%. En termes de progression, la Tunisie est la deuxième destination sur le podium après la Turquie qui a enregistré une progression exceptionnelle de 208% en nombre de passagers et de 170% en volume d’affaires.

Quant à la tendance « départ des Français », la Tunisie se positionne au quatrième rang parmi le Top 10 des destinations moyen-courrier grâce à une croissance qui se renforce de 92% en nombre de passagers et 102% en volume d’affaires entre les deux mois de décembre de 2017 et 2016.



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Croisières aériennes : la Tunisie peut-elle en tirer profit ?

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L’activité des croisières aériennes est un nouveau produit développé par les T.O et certaines chaînes hôtelières de luxe. Un exemple concret de cet aspect créatif dominant le secteur. Le secteur touristique en Tunisie sera-t-il capable de tirer profit de cette nouvelle tendance ?

Le monde du tourisme innove, se diversifie et crée de nouveaux produits dans le but d’attirer et toucher toutes les niches de clientèle. Les enseignes hôtelières mondiales, haut de gamme, s’aventurent de plus en plus hors de leurs domaines habituels en vue de renflouer leurs caisses et s’offrir de nouvelles opportunités. « Celui qui n’évolue pas disparaît », disait Charles Darwin.

Le concept des croisières aériennes propose en fait aux clients de faire une tournée dans plusieurs destinations, tout en assurant le transport aérien, les transferts, les excursions et les hébergements. Quand l’organisateur est une chaîne hôtelière, l’hébergement se fait évidemment dans les hôtels de l’enseigne.

Ce business qui cartonne doucement séduit de plus en plus des marques très connues. Four Seasons, par exemple, commercialise actuellement trois itinéraires pour 2019 dont un voyage de 16 jours à travers le continent sud-américain, avec étapes au Costa Rica, à Buenos Aires, à Bogota et dans les îles Galapagos, selon le site « Tour Hebdo ».

Selon toujours la même source, la compagnie de croisières Crystal Cruises crée à son tour une croisière aérienne avec son propre Boeing 777,  dénommée Crystal Skye. Le groupe hôtelier hongkongais Peninsula a noué un partenariat avec Crystal pour la commercialisation de croisières aériennes en Chine. Par ailleurs, le groupe américain Ritz-Carlton va, de son côté, lancer en 2019 sa propre compagnie de croisières.

Où en est la Tunisie ?

La clientèle des croisières aériennes appartient évidemment à la classe aisée, puisque ce produit coûte jusqu’à 100.000 euros par personne. La programmation de la Tunisie dans des itinéraires de croisières aériennes sera sans doute une aubaine pour le secteur du tourisme grâce à une clientèle dépensière. L’ouverture récente de l’hôtel Four Seasons à Gammarth rend ce scénario envisageable et plausible, si on prend en considération que la chaîne canadienne a été pionnière en la matière en se dotant d’un Boeing 757 à ses couleurs au printemps 2015 pour se lancer dans la nouvelle activité. Les voyages de l’année 2018 à bord de cet avion de 52 places affichent d’ores et déjà complets. De ce fait, l’inscription de la destination dans les itinéraires de sa croisière serait probablement une simple question de temps, en attendant particulièrement l’ouverture du ciel. Entre-temps, les professionnels sont appelés à préparer le terrain pour accueillir ce genre de croisières.

crédit photo: Emirates

K.C



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Les lounges Lufthansa proposent de nouveaux services

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La compagnie aérienne allemande, qui opère notamment des vols réguliers sur Tunis au départ de Francfort et au départ de Munich en été, annonce avoir déployé une pléthore de nouvelles offres et de services sur mesure. La compagnie désire rendre les séjours au sein de ses lounges aussi agréables que possible.

Lufthansa vient de lancer « LoungeNet » : il s’agit d’une plateforme numérique entièrement gratuite qui fournit aux passagers plusieurs informations détaillées sur les différents services disponibles au sein de l’aéroport où ils se trouvent, ou encore sur les prestations qui pourront leur être fournies lors de leurs prochains vols.

En outre, elle permet de se tenir régulièrement informés sur l’ensemble des offres proposées par la compagnie aérienne ou par ses partenaires. Par exemple, les clients de Lufthansa pourront, via LoungeNet, télécharger gratuitement l’application « eJournals » pour être au fait de l’actualité. Ils pourront également consulter des informations sur la collecte et l’utilisation de leurs miles grâce à l’application « Miles & More ».

De son côté, la plateforme « LoungeNet News » tiendra les clients informés sur les nouveaux produits et offres accessibles au niveau des lounges Lufthansa. Toujours dans l’objectif de satisfaire ses clients, Lufthansa LoungeNet vient de débuter sa collaboration avec TINTYOGA.com : il s’agit d’un site multilingue qui rassemble les meilleurs enseignants de yoga au niveau mondial. Ainsi, et grâce à LoungeNet, les clients du lounge Lufthansa pourront avoir accès à des exercices de relaxation parfaitement adaptés à leurs conditions de voyage.  Du bout des doigts, les clients pourront visionner des vidéos pratiques qui les aideront à lutter efficacement contre les douleurs cervicales ou lombaires générées par les longues heures passées en avion. Ils pourront également accéder à des exercices destinés à atténuer les effets du décalage horaire et qui pourront facilement être reproduits en étant assis ou couché sur l’un des fauteuils du lounge.

Lufthansa a lancé également, en collaboration avec le japonais Konica Minolta, un service inédit d’impression de documents ! Ainsi, il suffira aux invités du lounge Lufthansa d’envoyer leurs documents à « print@lh-lounge.de », pour recevoir un code PIN. Celui-ci leur permettra de lancer l’impression de leurs documents depuis une imprimante disponible à l’intérieur du lounge.

Ce service est disponible depuis novembre dernier dans tous les lounges Lufthansa situés en Allemagne. Il sera bientôt lancé au Moyen-Orient, ainsi que dans d’autres régions du monde.

Enfin, les voyageurs d’affaires en escale à l’aéroport de Francfort pourront se détendre au sein d’un magnifique spa situé dans le prestigieux lounge « Senator und First-Class ».

Le spa Lufthansa est directement géré par l’Institut CHI-MAS : il propose une multitude de soins spéciaux comprenant des séances de manucure, de pédicure ou encore de soins du visage… Le spa offre également l’accès à des séances de détente à base de pierres chaudes, ou encore à des massages thaïlandais destinés aux voyageurs qui désirent marquer une petite pause avant de poursuivre leur voyage.

Communiqué



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FTI France: la Tunisie, destination pour les vacances en famille

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FTI France parie en 2018 sur les vacances en famille. Le tour-opérateur édite en effet une brochure thématique portant le nom de « Horizons Proches » de 436 pages dédiée aux familles. Elle met en valeur 14 destinations dont la Tunisie.

A travers ce catalogue, l’unique sur le marché français 100% familles, la filiale française du quatrième T.O européen met en avant les avantages qu’il octroie aux clients: la gratuité pour les enfants jusqu’à 13 ans ou encore les hébergements adaptés avec jusqu’à 6 personnes. La gratuité est accordée pour le premier et le deuxième enfant.

Le T.O consacre 16 pages à la Tunisie dans lesquelles il programme des hôtels sur l’Île de Djerba et dans les régions de Sousse, de Mahdia et de Hammamet. Les brochures sont en cours de distribution sur les 3700 agences partenaires du T.O.

On rappelle qu’après 90 millions d’euros enregistrés sur le dernier exercice, FTI s’attend à des résultats encore meilleurs grâce à positionnement sur un rapport qualité-prix très concurrentiel.

K.C



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Tunisair augmente ses fréquences vers Montréal

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La compagnie aérienne publique va augmenter ses fréquences vers le Canada. A partir du mois de juin 2018, Tunisair passera à 4 vols hebdomadaires au départ de Tunis Carthage vers Montréal. Les vols seront opérés en Airbus A330-200.

Les départs de Tunis Carthage seront programmés lundi, vendredi, samedi à 10h20 et le mercredi à 16h15.

Les vols retours seront, quant à eux, programmés  lundi, vendredi, samedi à 16h15 et le mercredi à 22h10.



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Les salons du Tourisme M.I.T du 28 février au 3 mars 2018

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La reprise du  tourisme se confirme. Toutes ses performances sont en progression, meilleures que les autres secteurs de l’économie nationale.

Il a réalisé, l’année dernière, plus de 7 millions de touristes, 22 millions de nuitées et 2800 millions de recettes en devises.

Donc, c’est sous le signe de « La Reprise » que sont organisés, cette année, «Les Salons du Tourisme»: «M.I.T» (tourisme, voyages  et loisirs), « SPA EXPO» (thalasso et spa), «HORECA EXPO» (équipement et services pour l’hôtellerie et la restauration),  «BOAT SHOW» (plaisance et activités nautiques), et «GOLF & SPORTS SHOW» (golf et équipements sportifs).

Ces cinq salons en un se dérouleront aux mêmes date et lieu: du mercredi 28 février au samedi 3 mars 2018, au Parc des Expositions de Tunis au Kram.

Durant ces quatre jours, le tourisme fera la foire, une foire destinée au grand public.  Il sera en fête, une fête où  les visiteurs pourront gagner des prix et des tombolas d’une valeur de 50 000 dinars.

D’après communiqué



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Nébil Sinaoui, fervent défenseur de l’excellence

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Dans les milieux hôteliers où il a opéré de nombreuses années durant, Nébil Sinaoui s’est fait une solide réputation, celle d’être un militant inlassable  en matière de formation professionnelle pour atteindre l’excellence dans l’offre de services.

A ce titre et là où il est passé, il a toujours fait de la qualité son cheval de bataille. Formellement convaincu que la formation est un gage important de qualité, il a consacré un pan entier de son activité à ce volet. Et il a de toute évidence remporté son pari haut la main.

Car après le management hôtelier, c’est vers l’industrie pâtissière qu’il s’est orienté en parfaite connaissance du terrain. L’entreprise familiale Le Gourmet, qui s’est solidement implantée dans le paysage de la pâtisserie de prestige en Tunisie depuis ces dix dernières années, compte désormais 4 points de vente sur le grand Tunis.

Une production du « Gourmet »

Le Gourmet, qu’il pilote avec son frère Amen Allah, est l’incarnation de ses aspirations. Et c’est tout naturellement pour l’entrepreneur qu’il est qu’il vient d’enchaîner sur un nouveau projet, celui de développer une activité complémentaire de traiteur de luxe. « Signature » vient en effet tout juste d’enrichir la palette d’assaisonnements qu’il s’est toujours évertué à mettre en place.

Il y a longtemps que l’idée de création d’une offre axée sur l’événementiel germait dans sa tête. Quand il a songé à  introduire « Signature » sur le marché, Nébil Sinaoui a voulu se démarquer. Eviter soigneusement de reproduire un modèle banalisé que l’on voit tous les jours et réserver aux jeunes l’espace qui sied à leur ambition, deux exigences qui l’ont guidé dans sa quête. Dans ce long cheminement, Nébil Sinaoui a décidé de s’adjuger les services d’une grosse pointure de la pâtisserie, celle du Français Luc Pasquier qui a derrière lui une longue carrière.

Le nouveau traiteur « Signature » va se positionner sur l’excellence en termes de qualité.

Ce dernier a commencé dans la gastronomie en 1976 et a gagné ses galons dans des capitales réputées pour leur raffinement. Paris, Tokyo, Pékin mais également des villes comme Istanbul, Lisbonne, Le Caire ou Alexandrie. Son savoir-faire est gravé dans le marbre d’enseignes et d’hôtels de luxe tels que Le Méridien, Relais & Châteaux, Potel et Chabot (le seul à avoir son laboratoire et son siège au cœur de Paris)… « Ce n’était pas évident de ramener un chef étoilé français de haute voltige. J’ai dû consentir des sacrifices financiers conséquents », concède le patron du Gourmet.

Du théorique à la pratique

De par son observation minutieuse des jeunes diplômés des écoles hôtelières et des centres de formation, Nébil Sinaoui a constaté des manquements et des failles qu’il convenait de combler. De là, s’est imposée presque naturellement la nécessité de fonder une « Ecole internationale de pâtisserie », destinée à faire monter en gamme l’offre du marché local en formation.  Cette nouvelle structure, appuyée par la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD), va effectivement voir le jour et ouvrira ses portes au mois d’octobre de l’année en cours et ce en dépit d’une conjoncture qui peut paraître quelque peu défavorable. Qu’à cela ne tienne, Nébil Sinaoui est aussi un fonceur qui ne craint pas les écueils. Son école œuvrera à accompagner les jeunes talents sur les chemins de l’excellence. Pour ce faire, elle leur assurera des formations de qualité dispensées par des experts internationaux.

Yvon l’Hôtelier, grand spécialiste du métier, a été choisi pour assister à la création de l’école. Le futur établissement sera entièrement connecté afin de permettre aux futurs apprentis l’accès au savoir-faire et à l’expertise de grands noms de la pâtisserie internationale. C’est un signal fort de l’engagement et de la volonté de Nébil Sinaoui d’ouvrir de nouvelles passerelles et de rester ouvert sur le monde. Ce cap est envisagé à travers des partenariats de taille avec des organismes de formations internationaux et  la contribution de l’association française « AGIRabcd », association de retraités bénévoles agissant dans le monde entier afin d’accompagner et soutenir les jeunes dans divers corps de métier. Dès son ouverture, l’école accueillera 120 apprentis pour passer ultérieurement à 250 apprentis par saison (de 6 à 7 mois).

Yvon l’Hôtelier avec Nébil Sinaoui.

A travers ce projet, Nébil Sinaoui espère rehausser l’image du pays et aiguiser son appétit pour la pâtisserie haut de gamme. Afin d’y parvenir, il n’y a pour lui d’autres alternatives que de faire monter en grade les professionnels tunisiens en misant sur la créativité de la jeune génération. Un rêve qu’il est en passe de concrétiser.

Kémel Chebbi

 



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 » Le Gourmet  » annonce des projets « raffinés » pour 2018

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A travers sa ligne de production raffinée et haut de gamme, Le Gourmet trace son nom en lettres d’or et gagne en notoriété dans le secteur de la pâtisserie de prestige et ce depuis maintenant dix ans. Aujourd’hui, le moment est venu pour franchir un nouveau palier et étendre encore plus son activité.

L’entreprise a en effet implanté ses nouveaux laboratoires de production dans la nouvelle zone du Lac III au Kram sur une superficie de 1200 m². Sur deux niveaux, se dressent les nouveaux locaux du Gourmet dont le premier étage est réservé à la pâtisserie tandis que le deuxième est dédié aux produits salés.

A l’occasion du lancement de ses nouvelles activités, Nébil Sinaoui, co-fondateur et directeur général du Gourmet, a organisé, le 12 janvier, un point de presse dans le but de jeter la lumière sur ses nouveaux projets et dévoiler ses prochains objectifs.

Naissance de « Signature »

Le patron du Gourmet a commencé son discours en parlant de la nouvelle activité lancée il y a un mois, celle de « traiteur – événementiel » baptisée « Signature ». Il s’agit d’un nouveau service proposé aux clients désireux d’organiser des événements professionnels ou privés, comme les cocktails d’affaires et les cérémonies personnalisées. Après de longs préparatifs qui ont duré quinze mois environ, Le Gourmet a mis sur pied le projet « Signature » qui entend bénéficier du savoir-faire d’un chef français qui a obtenu ses galons dans les plus grandes maisons de traiteurs en France.

Dégustation des produits « Signature »

« Quand j’ai pensé à développer l’activité « traiteur – événementiel », je me suis dit qu’il ne fallait pas copier les autres, mais plutôt opter pour un concept qui sort du lot dans le but de remonter le niveau », indique N. Sinaoui.  « Je désirais aider les jeunes, en investissant dans la formation. Nous avons ainsi décidé de ramener des professionnels susceptibles d’apporter un plus à l’activité, en faisant appel aux services de Luc Pasquier, qui est devenu notre chef exécutif », ajoute-t-il.

Luc Pasquier

Il est à noter que Luc Pasquier a commencé sa carrière dans la cuisine en 1976. Il a parcouru le monde entier de la France à la Turquie en passant par le Japon, la Chine, l’Egypte et le Portugal, etc. Il a travaillé pour le compte de plusieurs célèbres enseignes de luxe connues mondialement, comme la chaîne d’hôtels de luxe Le Méridien, Relais & Châteaux, Potel et Chabot (le seul à avoir son laboratoire et son siège au cœur de Paris), etc. « En Tunisie, j’opte pour des plats de la cuisine française, mais aux saveurs de la gastronomie tunisienne. J’aime les mariages terre-mer, les épices et les poissons », précise Luc Pasquier. Son plat célèbre est un poisson ou une viande suspendus au-dessus de l’assiette de 5 centimètres. Un plat inspiré de la sculpture du célèbre peintre et sculpteur Salvador Dali.

Un savoir-faire que le chef Luc Pasquier partage et transmet aujourd’hui à une jeune équipe de cuisiniers tunisiens recrutés directement à leur sortie des écoles hôtelières de Nabeul et de Hammamet.

Nébil Sinaoui explique que le choix de créer ce pôle traiteur-événementiel résulte d’une volonté de développer une activité qui ne transige en aucun cas avec le facteur qualité dans son sens le plus large. « Notre ambition en tant que traiteur-événementiel est d’être en mesure de proposer un produit original et différencié avec une présentation soignée et personnalisée et un service irréprochable », dit-il. « Ma première condition était de recruter des jeunes motivés mais sans expérience. A cet égard, nous avons recruté, au mois de mars 2017, cinq jeunes formés dans des écoles hôtelières tunisiennes. « Nous avons eu la chance d’avoir avant Luc Pasquier un excellent chef pâtissier, Faker Jelassi, qui est également un excellent formateur », se félicite-t-il.

Une école internationale de pâtisserie verra le jour en octobre

Nébil Sinaoui a, par ailleurs, rappelé qu’il a beaucoup travaillé sur les écoles hôtelières et les centres de formation, en constatant qu’il y a énormément de travail à faire. De ce point de vue, il a décidé de fonder une école de formation qui s’appellera « Ecole internationale de pâtisserie », qui aura pour but de soutenir les efforts de l’Etat qui n’a pas la possibilité de répondre à tous les besoins du marché. La nouvelle structure, qui ouvrira ses portes au mois d’octobre de l’année en cours, est montée avec la contribution de la BERD (Banque Européenne de Reconstruction et de Développement) à travers un outil d’accompagnement dans le cadre duquel un expert international, en l’occurrence Yvon L’Hôtelier, grand spécialise du métier, a été désigné pour assister l’entreprise pour la création de l’école.

Yvon L’Hôtelier

Un établissement connecté où les futurs apprenants auront accès à l’expertise de grands noms de la pâtisserie internationale via des visioconférences. Cette ouverture sur le monde est également envisagée à travers des partenariats avec des organismes de formation internationaux et l’apport de l’Association française AGIRabcd qui est une association de retraités bénévoles agissant dans le monde entier afin d’accompagner et soutenir les jeunes dans divers corps de métier. L’ouverture de cette nouvelle école est programmée pour octobre 2018. La première année, elle accueillera 120 apprentis pour atteindre ensuite 250 élèves par saison (de 6 à 7 mois).

« Par ce projet, nous voulons améliorer l’image du pays en tirant vers le haut la qualité de la pâtisserie tunisienne, car la perfection passe par l’investissement dans la formation », soutient encore M. Sinaoui. Des propos partagé par Yvon L’Hôtelier qui pense que la Tunisie n’est pas à sa place et qu’elle mérite un meilleur positionnement. « Je suis là pour donner mon mieux et le maximum au pays », dit-il.

4ème point de vente

Outre les deux laboratoires, Le Gourmet ouvre son quatrième point de vente dans la zone du Lac III avec une offre pâtisserie et restauration self-service. Ce nouveau point de vente a été conçu de sorte à répondre à la demande dans cette zone économique en pleine croissance.

Hygiène, sécurité, qualité, exigence  

Les représentants des médias ont pu, par la même occasion, visiter les nouveaux locaux du Gourmet et découvrir de près la bonne organisation et répartition du travail. L’enseigne applique, en fait, les normes les plus strictes en matière d’hygiène et de sécurité. Les laboratoires sont hautement équipés permettant de préparer une pâtisserie de luxe très raffinée grâce à un processus de travail très développé et complexe. Certains gâteaux nécessitent de passer par 6 à 10 étapes avant leur livraison. Les laboratoires regroupent aujourd’hui une équipe de plus de 70 personnes attelées à la production de pâtisseries, viennoiseries, friandises et autres articles salés et sucrés.

Kèmel Chebbi



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Sousse / Kantaoui : le CRT annonce les chiffres de 2017

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La station balnéaire de Sousse a accueilli entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année écoulée, 941.276 touristes, contre 784.202, en 2016, a annoncé le Commissariat régional au Tourisme.

Selon les chiffres du commissariat rapportés par l’agence TAP, le nombre de nuitées a augmenté de 26% passant de 3. 062.635, à 4.232.947. Le tourisme local s’accapare la part du lion avec 393.898 visiteurs, en progression de 12%.

Le nombre de touristes algériens a, également, enregistré un bond de 56% avec 209. 587 entrées.  La station balnéaire a, en outre, renoué avec les marchés traditionnels dont le marché français (+82%), le marché allemand (+49%) et le marché belge (+500%).



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Passage de témoin à l’ONTT Paris

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Le passage de relais entre Wahida Jaeït, actuelle directrice du bureau français de l’ONTT, et Sami Gharbi, nommé en décembre à la tête de l’Office, est prévu pour les prochains jours.

L’Office National du Tourisme Tunisien souligne, dans un communiqué, que cette passation permettra au nouveau directeur  de « faire connaissance avec l’ensemble de l’équipe de l’ONTT et ses principaux interlocuteurs pour ainsi poursuivre et pérenniser les actions menées par l’Office national du tourisme tunisien en France. »

L’Office rappelle qu’il entend en 2018 approfondir les perspectives de consolidation de la reprise touristique amorcée fin 2017 sur le marché français avec une croissance annuelle de 46%, soit 570.000 entrées.

Le nouveau directeur de l’ONTT France entrera officiellement en fonction au mois de février. Avant sa nomination, il était en charge de la promotion du tourisme culturel.

Wahida Jaeït, quant à elle, sera en charge de la direction de la représentation londonienne de l’ONTT.



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Que représente l’e-tourisme en Tunisie dans le panier général de l’e-commerce ?

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En 2017, l’e-tourisme détenait en Tunisie 12,77% du nombre total d’opérations de paiement en ligne. A première vue, ce pourcentage est peu significatif par rapport au panier général de l’e-commerce du pays.

Mais le chiffre ne reflète pas vraiment la valeur réelle des opérations réalisées en ligne dans le secteur du tourisme, tous services confondus, puisqu’en fait, l’e-tourisme représentait 56,39% du montant total des transactions effectuées en ligne en 2017.

Ce contraste entre le nombre et la valeur se justifie certes par l’importance du coût de chaque opération dans le tourisme en comparaison avec d’autres secteurs. Ceci se constate particulièrement au niveau des services en ligne de transport aérien, terrestre et maritime qui ont généré 47,99% du montant global réalisé l’année précédente par tous les services en ligne.

Résultats contrastés

En détails, selon ces données fournies par Tunisie Monétique, ces pourcentages cachent d’autres contrastes entre les services de l’e-tourisme eux-mêmes. Le transport aérien, terrestre et maritime se taille en effet la part du lion avec 8,28% du nombre total des opérations effectuées en ligne l’année écoulée, l’équivalent de 47,99% du montant global de l’e-commerce, les services de santé et bien-être ont généré 1,27% en nombre et 2,40% du montant, les agences de voyages 1,22% en nombre et 2,76% du montant, les hôtels 0,40% en nombre et 1,61% du montant, la billetterie en ligne 1,37% en nombre et 1,11% du montant et la location de voitures 0,13% en nombre et 0,44% du montant.

Les deux maillons les plus faibles dans la chaîne sont la gastronomie-pâtisserie et l’artisanat avec respectivement, 0,09% en nombre et 0,04% du montant, et 0,01% en nombre et 0,03% du montant.

 

 

 

 

 

 

 



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Sociétés confisquées dans le tourisme : le DG d’Al Karama Holding dévoile les projets de 2018

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Interview : Adel Grar, DG d’Al Karama Holding: «Goulette Shipping Cruise est un bijou… qui ne génère pas de revenus»

Quel sort pour les sociétés confisquées qui opèrent dans le secteur du tourisme ? Après sept ans, la question mérite d’être posée, surtout que sur la liste figurent des entreprises dotées d’un potentiel de développement très important, mais qui tardent encore à être revendues pour leur permettre de se repositionner sur le marché. Hôtel Le Palace à Gammarth, Goulette Shipping Cruise et Nouvelair, etc., font partie des entreprises concernées à différents degrés.

Pour avoir une réponse claire et officielle, Destination Tunisie a posé la question au DG d’Al Karama Holding qui gère les dossiers. Dans cet entretien exclusif, Adel Grar fait le point sur la situation de ces sociétés et précise quelles entreprises opérant dans le tourisme seront mises en vente en 2018.

Quelles sociétés confisquées opérant dans le secteur du tourisme sont-elles mises en vente ?

L’opération, actuellement en cours, est celle relative à la cession de la société STTG (Société touristique Tunisie Golf) qui gère l’hôtel Le Palace. Les délais sont achevés pour la pré-qualification, une étape au cours de laquelle les investisseurs manifestent leur intention de proposer une offre financière, de présenter des informations sur leur capacité financière et leur programme de développement de la société objet de l’appel d’offres.

La prochaine étape consiste donc à présélectionner les investisseurs. Je dois souligner là que l’acquéreur sera tenu d’acheter la société avec ses engagements, dont particulièrement celui de devenir une enseigne Hilton. L’hôtel avait déjà signé une convention avec le groupe hôtelier américain. C’est normal donc que Hilton s’immisce un peu dans l’affaire. De ce fait, la présélection des investisseurs sera faite avec les gestionnaires de l’enseigne américaine. Puis, nous procéderons à l’ouverture des plis et au choix du mieux-disant, financièrement parlant. Je précise, par ailleurs, que l’hôtel sera vendu avec le centre de thalasso (inachevé) [Le casino et les résidences dans le complexe immobilier ne sont pas concernées par la vente, ndlr]. Nous sommes donc dans la phase de pré-qualification et très bientôt, nous annoncerons sur notre site web qui sont les investisseurs préqualifiés. Nous estimons que l’opération sera achevée en 2018, puisqu’elle a été lancée en 2017. Elle a déjà pris beaucoup de temps.

Qu’en est-il de la société Goulette Shipping Cruise ?

Goulette Shipping Cruise (GSC) est un bijou au vrai sens du terme. Or, un diamant très cher ne nous permet pas de survivre car il ne génère pas de revenus mensuels sauf si nous le vendons. C’est vraiment le cas de la GSC. C’est une excellente porte sur la Méditerranée. Il s’agit d’une société qui a été bien conçue pour gérer trois quais et l’activité des croisières. Il y a toute une organisation mise en place, allant de la gestion des taxis et des véhicules VIP et du village touristique jusqu’à la sécurité qui va avec.

La GSC a fait d’énormes efforts pour améliorer la sécurité. Tous les groupes de croisiéristes qui débarquent aujourd’hui sont très bien sécurisés et bien escortés lors de leurs sorties. Il y a eu plusieurs audits qui sont venus de Grande-Bretagne et des Etats-Unis avant d’envoyer leurs bateaux de croisière. Nous sommes passés par toutes les épreuves de contrôles. Maintenant, nous attendons le retour du tourisme et que les croisiéristes réintègrent la Tunisie dans leurs programmes. Entre temps, la GSC est mise en vente. Nous avons choisi depuis fin décembre la banque d’affaires qui nous va nous accompagner. Nous avons achevé les travaux la semaine dernière. Toutefois, il faut compter au moins trois mois entre le choix de la banque d’affaires et la sortie de l’appel à manifestation d’intérêt.

Les investisseurs étrangers seront-ils concernés par cette opération ?

Notre rôle est de vendre au meilleur prix à des investisseurs qui sont autorisés par la loi. Or, il faut le dire, il y aura d’autres acteurs qui vont intervenir pour le choix. Quant à la composante « qualité de l’investisseur », l’avis d’Al Karama serait de, soit réserver ce projet à un consortium de plusieurs acteurs, soit le réserver à un spécialiste du métier. Et là, je dois préciser qu’un spécialiste du métier n’est pas un croisiériste, car un gestionnaire de port n’est pas une compagnie de transport. Il s’agit d’un simple avis, puisque la décision finale sera prise par le comité de partenaires composé, outre d’Al Karama Holding, de l’OMMP à qui revient la gestion des ports en Tunisie. Nous allons, en effet, définir ensemble les critères de l’acquéreur. À mon avis, il vaut mieux avoir une structure de capital assez équilibrée pour que nous puissions laisser cette porte ouverte sur la Tunisie et ouverte à tous les acteurs et non seulement à un seul acteur.

Pensez-vous que la vente de la GSC va permettre le retour des croisières ?

Elle va évidemment y contribuer. En tant que vendeur, nous souhaitons que la société soit vendue dans de bonnes conditions. Mais si les croisières tardent à revenir, l’opération continuera sans doute, en subissant la différence au niveau des commissions de vente. En tout cas, il y a un grand effort déployé de tous les côtés, comme celui du ministère du Transport, mais particulièrement celui du ministère du Tourisme. Il ne faut pas oublier, par ailleurs, les efforts d’Al Karama et de la GSC afin d’assurer les meilleures conditions de cession de la société.

Pensez-vous que l’opération de cession sera achevée en 2018 ?

Je suis très confiant. Nous comptons faire une opération de marketing spécifique pour cette société car elle ne va pas se vendre à tout le monde. Cela nécessite des acteurs très spécialisés. Or, le nombre d’acteurs dans le monde est très limité. Nous saurons, en tout cas, les approcher et les suivre pour pouvoir les intéresser de sorte que ce projet soit donné à quelqu’un qui saura le maintenir toujours ouvert sur toute la Méditerranée.

Quid de la compagnie aérienne Nouvelair dont une partie du capital est confisquée ?

Nouvelair n’est pas à l’ordre du jour car il s’agit d’une participation minoritaire. Nous ne nous comportons pas de la même façon quand nous sommes majoritaires, à 50/50 ou minoritaires. Quand j’ai 90 ou 100% de la société, je dis que je vends une société. Quand j’ai 50%, je vais dire, je vends la société avec le partenaire. Mais si je suis à 25%, je vais attendre les meilleures conditions pour la vente. Donc, la configuration change selon le niveau de la participation.

Dans l’hôtellerie, y-a-t-il d’autres hôtels sur la liste de cession ?

Au niveau d’Al Karama, nous n’en avons pas encore. Cependant, il y a des hôtels qui sont actuellement sous le contrôle de la Commission de gestion des biens confisqués, mais qui ne sont pas encore transmis à Al Karama.

Combien de sociétés, tous secteurs confondus, comptez-vous écouler en 2018 ?

Il faut préciser que nous contrôlons mieux l’ouverture d’un dossier que sa clôture. En février 2017, nous avons préparé une liste de 23 cessions. Aujourd’hui, nous en avons vendu trois avec une quatrième qui est en cours. Globalement, nous avons 19 opérations de cession, dans des phases différentes, qui sont ouvertes. Je ne dirais pas que les 19 seront clôturées en 2018, mais je dirais quand même une bonne partie. Pour celles qui seront mises en vente cette année, les dossiers ne vont pas être clôturés la même année. Par contre, le budget provenant des biens confisqués a été déjà annoncé dans la loi de finances 2018. Il tourne autour de 500 millions de dinars entre terrains et sociétés.

L’essentiel  pour nous est en fait le montant, car nous rencontrons souvent des difficultés d’exécution, comme les contraintes juridiques (procès), sociaux (conflits) ou avec des partenaires. Je cite également l’exemple d’une société surendettée. Là il faut négocier avec les banques avant de la céder. Tout cela retarde le processus d’exécution. A cela s’ajoute, par ailleurs, l’appétit du marché, car ce ne sont pas toutes les sociétés mises en vente qui pourront attirer énormément d’investisseurs. Dans plusieurs cas, certains investisseurs ont retiré le cahier des charges, mais après avoir analysé les choses, ils n’ont pas avancé d’offres. Donc, nous sommes contraints de relancer à plus tard ou avec de meilleures conditions pour ne pas brader, mais il faut le faire vite également.

Propos recueillis par Hédi HAMDI et Kèmel CHEBBI    



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Anantara Tozeur, futur joyau hôtelier du tourisme saharien

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Le projet de l’Anantara du groupe Qatari Diar est en passe de se concrétiser. Un complexe touristique comprenant dans sa première partie une unité hôtelière d’une capacité de 93 chambres et comprenant des villas luxueuses, des piscines luxuriantes, un spa relaxant, un souk et un total de six restaurants et bars, y compris un restaurant à thème ‘Arabian Nights’, est en cours de construction.

C’est le groupe hôtelier thaïlandais Minor (155 hôtels dans 23 pays) qui exploitera l’établissement sous l’enseigne Anantara dont l’ouverture est prévue pour la fin de l’année 2018 (les travaux doivent s’achever en septembre/octobre prochains) et qui en fera sans aucun doute un véritable joyau pour le tourisme saharien.

Il est à souligner que le groupe Qatari Diar a confié la réalisation du projet à des entreprises 100% tunisiennes.

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Sur le chantier de l’hôtel. Photo: Agora.

 



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Carthagea cherche 3 hôtels à Hammamet pour les reconvertir

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L’opérateur français Carthagea, agissant dans le secteur des résidences médicalisées type EHPAD, autrement dit adaptées pour l’accueil de résidents dépendants et/ou souffrants de troubles cognitifs, a annoncé vouloir étendre ses activités en Tunisie.

Dans le cadre de son plan d’investissement 2018 – 2020, la société a lancé un appel à candidature pour « l’acquisition » de trois unités hôtelières dans la zone de Hammamet. Ces hôtels seront reconvertis en résidences médicalisées destinées à une clientèle européenne.

Le programme de développement de la société en Tunisie sur 20 ans prévoit l’accueil de 10.000 résidents et la création de 15.000 emplois directs à forte valeur ajoutée, la première année d’exploitation ayant permis de valider le concept ainsi que le modèle économique.

Actuellement, la société est installée à l’hôtel Alhambra Thalasso à Yasmine Hammamet où une première expérience sur ce segment a été entamée.

Carthagea se présente comme un opérateur « qui se différencie de ses concurrents européens par une offre innovante qui se caractérise par un ratio personnel soignant/résident minimum de 1 pour 1, une transparence totale dans la prise en charge et un suivi en temps réel du plan de soins et des activités journalières par les familles depuis un Smartphone, ordinateur ou tablette, du personnel qualifié, diplômé et motivé le tout dans des résidences de haut standing sous le soleil tunisien à prix Best cost ».

D.T

 



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Anantara Tozeur : le projet en vidéo

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Un grand projet de complexe touristique lancé par Qatari Diar est actuellement en cours de réalisation à Tozeur. Il s’agit d’un hôtel de 93 chambres qui sera géré par la chaîne thaï Minor Hotels sous l’une de ses enseignes, en l’occurrence Anantara.



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L’écotourisme, nouveau pari de la SNCFT

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La SNCFT (Société nationale des chemins de fer tunisiens) va créer un nouveau bureau dédié au tourisme écologique dénommé « SNCFT Voyages ».

Celui-ci se spécialisera dans les voyages touristiques organisés vers les régions intérieures du pays. Au total, 20 trains, achetés en 2012, seront exploités sur ce nouveau projet. Chaque train est d’une capacité totale allant jusqu’à 234 voyageurs.

Des conventions sont en phase d’être parachevées avec des clubs de randonneurs qui vont exploiter ces trains pour organiser leurs excursions et encourager le tourisme écologique. Selon la SNCFT, un catalogue comportera toutes les destinations sélectionnées et verra bientôt le jour. A priori, la région nord-ouest du pays (Béja, Jendouba, Ghardimaou et Siliana) sera la première destination à être lancée, sachant que les destinations ont été sélectionnées en partenariat avec l’association VIA Augustina spécialisée dans l’organisation des randonnées. La FTAV sera également partenaire du projet.

La société compte organiser le premier voyage au mois de mars prochain en organisant un voyage promotionnel auquel seront invités les journalistes, les représentants des agences de voyage et ceux des clubs de randonneurs.



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Salim Msallem prend la tête de la Fédération régionale des restaurateurs

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Dans les milieux touristiques djerbiens, Salim Msallem est un personnage incontournable. Le restaurant Haroun qu’il dirige est sans aucun doute le restaurant indépendant par excellence de l’île de Djerba. C’est donc presque par devoir qu’il vient d’endosser le costume de président régional de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques de Djerba-Zarzis.

Car s’il y a un restaurateur qui vit le secteur en profondeur, c’est bien lui. Ses nouvelles responsabilités lui incombent désormais de faire entendre la voix des 28 restaurants touristiques classés que compte la région. Du moins ceux qui résistent encore. Car le constat est pour le moins désolant. Beaucoup de restaurants ne peuvent plus se permettre d’ouvrir en hiver quand la fréquentation touristique est au plus bas. Pire encore, d’autres ont quasiment mis la clé sous la porte, comme par exemple le fameux Bleu Moon qui fut pourtant une adresse très courue de l’île.

En cause, la diminution d’année en année de la clientèle touristique qui ne sort plus des hôtels. Ensuite, l’absence de clientèle locale. A Djerba en effet, sortir diner dans un restaurant pour une famille ne fait pas partie des traditions insulaires. Il y a quelques années, la volonté de mettre en place un circuit nocturne à Houmet Souk avait bien été tentée pour redynamiser l’activité, mais l’expérience n’avait pas abouti.

Salim Msallem: « en plus de l’inflation naturelle, la loi de finances 2018 va provoquer une augmentation de nos coûts dans la restauration».

Quelles solutions donc pour permettre à ces restaurants touristiques de continuer à exister dignement dans ce contexte spécifique ? C’est tout le problème que Salim Msallem veut tenter d’atténuer car il sait que nul dans son secteur n’est à l’abri des risques actuels et l’explique clairement : entre 2015 et 2017, les coûts dans la restauration ont augmenté de 130% selon lui. En cause, la flambée des prix des fruits et légumes qui, à Djerba, sont intégralement importés du continent. «Pendant au moins 8 mois, nous avons payé les tomates 2,800 DT le kilo alors qu’il y a 2 ans, il valait 400 millimes». Idem pour la viande et même le poisson qui pourtant est pêché localement. «Même en hiver, nous payons désormais le kilo de poisson au prix fort».

Mais c’est surtout la loi de finances 2018 qui inquiète le restaurateur. Salim Msallem déplore que les taxes sur l’alcool aient été relevées. «Quand un touriste commande une bouteille de vin par exemple, nous sommes obligés de la lui facturer 50 ou 60 dinars alors que pour une qualité équivalente, il paye la même bouteille 5 ou 10 euros chez lui en Europe, ce qui risque de nous faire passer pour des profiteurs alors que nous sommes nous-mêmes victimes du système».

L’augmentation récente du carburant est également un motif d’inquiétude pour toute la profession à Djerba car elle augure de nouvelles augmentations dans les prix des produits.  «Je n’ai pas augmenté mes prix sur la carte depuis 2 ans, mais là, je vais être obligé de le faire» regrette le propriétaire du Haroun.

En dépit des circonstances, Salim Msallem continue de faire de la qualité le credo incontournable de l’établissement pour en perpétuer la tradition et la notoriété établies d’année en année depuis son ouverture en 1971. Le Haroun a vu passer de nombreuses sommités nationales ou internationales comme Bud Spencer, Elie Kakou, Brigitte Bardot ou encore Jean-Paul Belmondo. Il continue aujourd’hui d’être considéré comme la référence à Djerba en matière de restaurant touristique. Une réputation qu’il entend bien perpétuer envers et contre tout.

H.H



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A Djerba, TTS et Thomas Cook fêtent 50 ans de collaboration

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C’est une longévité suffisamment rare pour être soulignée. L’agence de voyages TTS (Tunisian Travel Services) et le voyagiste Thomas Cook célèbrent cette année le 50e anniversaire de leur partenariat.

A Djerba, où Thomas Cook France a choisi de tenir sa convention-réseau du 8 au 11 janvier 2018, l’occasion a été propice pour marquer symboliquement cette collaboration entamée en 1968 par le fondateur de TTS, feu Aziz Milad, avec le tour-opérateur qui s’appelait encore Neckermann à l’époque (avant de passer dans l’escarcelle du groupe Thomas Cook AG en 2001).

Un demi-siècle plus tard, le voyagiste demeure fidèle à son partenaire tunisien TTS, que ce soit pour ce qui concerne la partie réceptive ou pour la partie hébergement dans les hôtels du groupe. « Nous sommes le premier et l’unique partenaire du T.O et j’espère que nous le serons pour toujours » se plait à souligner Karim Milad, président de TTS.

Car Neckermann est sans aucun doute l’un des voyagistes qui aura fait l’âge d’or du tourisme allemand sur la Tunisie pendant de nombreuses années. Le patron de TTS rappelle pour l’anecdote que «l’hôtel Phenicia (à Hammamet ndlr) a été construit avec Neckermann à une époque où les T.O étaient à la recherche de lits et aidaient les hôteliers dans les années 70 ».

Au cours de ces 5 décennies, ce sont au total plusieurs millions de touristes qui sont venus à travers le T.O et qui ont été transportés par TTS. Les pics de clientèle furent réalisés en 2009 avec 520.000 clients et 450.000 l’année suivante.

Malgré tous les bouleversements qu’a vécu le tour-operating d’une part et la destination tunisienne d’autre part, Thomas Cook continue d’afficher sa pleine confiance en son réceptif historique et confirme même la multiplication par 4 des vols au départ de la France vers la Tunisie au cours de la prochaine saison été 2018. Cette annonce a été faite par Nicolas Delord, PDG de Thomas Cook France, à l’ouverture de la convention de Djerba qui a drainé 270 personnes entre cadres du voyagiste mais aussi son réseau de vente et les médias venus couvrir l’événement.

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Karim Milad, président du groupe TTS, et Nicolas Delord (à dr.), PDG de Thomas Cook France à Djerba le 8 janvier.

« Après avoir fait le tour du monde, nous voici en Tunisie. Il fallait que l’on vienne pour que nos vendeurs voient ce qui se passe » a déclaré Nicolas Delord à Djerba. Comprendre par là qu’après la période d’orage que la Tunisie a traversée, il était nécessaire de rassurer le réseau de vente de Thomas Cook France en l’amenant sur le terrain pour s’enquérir de la situation de visu.

La convention Thomas Cook France a constitué bien évidemment l’événement touristique de ce début d’année à Djerba où la commissaire régionale au Tourisme, Amel Hachani, a mis les petits plats dans les grands pour que tout se déroule dans de parfaites conditions organisationnelles. En guise d’exemple, à leur arrivée, les congressistes  se sont vus offrir une collation de bienvenue dans un espace personnalisé au sein même de l’aéroport. A l’hôtel Sun Connect où loge la délégation, le hall d’entrée a été transformé en un véritable souk d’artisanat où des artisans avaient été invités à venir exposer leurs produits dans une ambiance bon enfant qui semble n’avoir laissé personne indifférent sous l’oeil attentif du maître des lieux, Mourad Mhenni.

Les présidents des fédérations professionnelles du tourisme, FTH et FTAV, se sont joints à l’événement TTS/Thomas Cook à Djerba.

Le hasard de la concordance des dates a fait en sorte que l’échéance marque également le 50e anniversaire du T.O Jet Tours, lui aussi créé en 1968 et entré dans le giron du groupe Thomas Cook France en 2008. Et du côté de TTS également, un autre anniversaire a été célébré, celui des 50 ans de son hôtel Sentido Djerba Beach, qui ouvrit sous le nom de Bousten avant d’être intégré en 1988 au groupe Aziz Milad.

©Destination Tunisie

Soirée Thomas Cook France à l’hôtel Sentido Djerba Beach le 8 janvier 2018

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De droite à gauche, Mourad Mhenni, Mohamed Ali Toumi, Khaled Fakhfakh et Karim Milad.



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MSC Croisières va faire faux-bond à la Tunisie dans son programme 2018

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L’armateur italien MSC ne réintègre pas la Tunisie dans ses escales en Méditerranée durant toute l’année 2018. Pourtant, son retour avait été annoncé au début de l’année précédente quand Pierfrancesco Vago, président exécutif de MSC, avait assuré au chef du gouvernement, Youssef Chahed, la reprogrammation de nouvelles escales de ses bateaux en Tunisie.

Apparemment, l’amélioration de la situation sécuritaire du pays ne convainc encore pas les décideurs à MSC à reprogrammer la Tunisie. Selon nos informations, aucun de ses paquebots n’accostera donc à Tunis cette année. Il s’agit certes d’une mauvaise nouvelle pour le tourisme tunisien, car la compagnie était le N°2 des croisières sur la Tunisie. Pour 2019, les choses sont encore floues et on ne sait pas si la compagnie va programmer des escales à Tunis ou non.

Il est à rappeler que MSC a décidé de rayer la Tunisie de son programme depuis 2015 après l’attentat du Bardo. L’armateur avait en effet décidé de remplacer ses escales en Tunisie par des escales à Malte, en Espagne et en Italie.



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La conférence Thomas Cook démarre à Djerba

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C’est aujourd’hui que s’ouvre officiellement le congrès annuel du tour-opérateur européen Thomas Cook à Djerba. Ce sera aussi de fêter les 50 ans de Jet Tours, tombé dans l’escarcelle Thomas Cook et sceller les relations avec son partenaire tunisien de toujours le groupe TTS.

Arrivés depuis hier sur l’île, les participants entament ce lundi leurs activités qui se poursuivront jusqu’au 11 janvier. Plus de 300 personnes sont attendues sur place.

Le choix de l’île n’est pas anodin puisque elle a profite de la vague de reprise qui a permis d’atteindre 700.000 touristes en 2017 grâce notamment au regain de dynamisme du marché européen.



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Sfax: Golden Tulip sur le départ, l’hôtel racheté par un groupe tunisien

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L’hôtel, connu historiquement sous l’appellation Sfax Center, ne sera plus géré par la chaîne Golden Tulip. L’établissement, propriété du CTKD (Consortium tuniso-koweïtien de développement) vient d’être vendu.

Le nouvel acquéreur n’est autre que l’homme d’affaires Abdelaziz Essassi, qui opère entre autres dans le tourisme à travers la chaîne des hôtels Concorde (Berges du Lac et Paris à Tunis, Marco Polo à Yasmine Hammamet et Green Park à Sousse).

Suite à la transaction, l’hôtel devrait donc changer de nom et passer de Golden Tulip Sfax à Concorde Sfax.

Cette cession s’inscrit dans la nouvelle vague de désengagement du CTKD de divers secteurs où il avait historiquement investi et notamment dans l’hôtellerie avec encore récemment la vente de l’un de ses fleurons, le Mechtel à Tunis.

Le CTKD, dont la majorité des hôtels ont porté l’enseigne Abou Nawas, conserve cependant encore un établissement à Gammarth exploité sous le Brand Mövenpick qu’il compte pour l’instant préserver. L’autre hôtel encore sous sa tutelle se situe à Tabarka et ne trouve toujours pas preneur malgré les procédures de mise en vente engagées depuis plusieurs années.

©Destination Tunisie



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Rallye de la lune: du tourisme local à moto en attendant l’internationalisation de l’événement

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Les fans de sports mécaniques et qui ne sont pas insensibles au tourisme pourront assister à un événement particulier qui se déroulera du 11 au 14 janvier courant. Sur un parcours d’environ 2000 km de liaisons, se tiendra la deuxième manche du Championnat de Tunisie des rallyes routiers en motos baptisé Rallye de la lune.

Sillonnant les routes du sud du pays reliant Sfax, Tataouine, Toujene, Matmata, Beni Khedache, Médenine, etc., les motards participants au Rallye de la lune pourront vivre des moments exceptionnels en parcourant des paysages extraordinaires à la découverte des oasis, des dunes et de l’architecture typique des villes de la région sud. La course sera également une occasion pour découvrir à chaque étape des endroits insolites et inédits. « Le parcours, réparti en épreuves de navigation et spéciales chronométrées, assurera des courses très compétitives où les prix seront remportés par ceux qui sauront, à la fois, respecter la Code de la route lors des épreuves de navigation en s’attribuant moins de pénalités, et accélérer le maximum durant les spéciales chronométrées », précisent les organisateurs de l’événement (photo de la conférence de presse ci-dessus).

La barrière assurance

Pour cette année, les organisateurs (Fédération tunisienne de motocyclisme et activités associées, Club Motarjya) souhaiteront donner une autre dimension à l’événement en vue de briser les barrières qui bloquent la participation étrangère. Il s’agit, particulièrement de l’augmentation des primes d’assurance par des compagnies qui deviennent de plus en plus sceptiques ces dernières années, considérant la Tunisie comme pays à risque. Outre l’obligation de souscrire une assurance « responsabilité civile organisateur », l’organisateur doit également opter pour une assurance « rapatriement » en cas d’accident d’un pilote étranger pendant la course.

Etapes

Le Rallye de la lune est réparti sur quatre étapes comme suit :

Jeudi 11 janvier

Sfax/Tataouine sur 250 km

Vendredi 12 janvier

Tataouine/Toujène/Matmata/Tataouine sur 450 km

Samedi 13 janvier

Tataouine/Beni Khedache/Médenine/Tataouine sur 350 km

Dimanche 14 janvier

Tatouine/Tunis sur 600 km environ

 



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TUI UK réintègre finalement la Tunisie dans sa production 2018

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Le voyagiste britannique TUI UK replace la Tunisie dans les starting-blocks: le voyagiste a confirmé l’intégration de la Tunisie dans son programme charter de l’été 2018 après avoir stoppé ses activités sur la destination en juin 2015.

Dans un premier temps, 4 vols hebdomadaires seront mis en place sur Enfidha au départ des aéroports de Bristol, Manchester, Londres-Gatwick et Birmingham. Le programme va démarrer le 1er mai 2018 avec des vols tous les vendredis et mardis.

Seuls 3 hôtels seront dans un premier temps programmés, tous situés dans la région de Hammamet et gérés sous une marque appartenant au groupe TUI (Manar, Venus, Africana). Les séjours proposés (7 nuits en all inclusive) débutent à 397 livres en tarif d’appel (1315 DT) par personne.

Cette décision marque en tout cas une rupture avec la position de TUI UK qui semblait jusque là balayer toute idée de reprise de ses activités sur la Tunisie (lire notre dernier article paru sur le même sujet)



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Tunis: qui est le futur propriétaire de l’hôtel El Mechtel ?

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L’hôtel El Mechtel à Tunis s’apprête à changer de mains. L’établissement, propriété du Consortium tuniso-koweïtien de développement (CTKD), devrait être vendu incessamment.

Selon nos informations, la promesse de vente aurait déjà été signée, en attendant l’accomplissement des autres formalités en vigueur. Le nouveau propriétaire de l’hôtel serait le groupe tuniso-français Alliance, dirigé par l’homme d’affaires Samir Jaieb, agissant dans le secteur de l’immobilier, et qui possède déjà dans le tourisme la résidence Le Monaco à Sousse.

Exploité actuellement sous l’enseigne Golden Tulip dans le cadre d’un accord de gestion pour compte, le Mechtel devrait continuer son partenariat avec cette chaîne si l’on en croit les premières informations.

Alliance a été créé en 1990Ses premières opérations immobilières ont vu le jour dans la région parisienne par la réalisation de villages de maisons individuelles et d’immeubles d’habitation totalisant aujourd’hui plus de 1500 logements en France et plus de 800 en Tunisie. C’est en 2005 que le groupe est entré sur le marché tunisien avec Le Monaco.

En 2010, c’est vers les Etats-Unis que le groupe décide de se développer pour réaliser des villas de luxe de grand standing sur les îles de Palm Island et Hibiscus Island (Floride).

Récemment, le groupe Alliance a annoncé s’être rapproché de Financière Clorelice, société de promotion immobilière française, afin de s’associer dans des grands projets en cours de développement sur la France et la Tunisie.

© Destination Tunisie



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Les recettes touristiques en progression

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Les recettes touristiques ont augmenté de 377 millions de dinars en 2017 pour s’établir à 2700 milliards de dinars, selon les chiffres du ministère du Tourisme et de l’Artisanat.

Cette hausse reste cependant nuancée étant donné le glissement du dinar tunisien au cours de l’année 2017 qui a perdu 20% de sa valeur face à l’euro notamment.

Cette hausse, même si elle est toute relative, signe en tout cas la reprise du secteur après deux ans de marasme où les flux touristiques ont vacillé sous les coups des attentats terroristes.

Le nombre d’entrées de non-résident (y compris les Tunisiens de l’étranger) a atteint en 2017 plus de 7 millions de personnes selon la même source.

Cette hausse est attribuée au regain relatif de croissance du marché européen après la levée des interdictions de voyage en Tunisie de la part de la Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas et la Pologne mais aussi à la croissance du marché algérien.



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Laico Tunis: ce sera finalement une enseigne internationale

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Serait-ce la fin d’un long feuilleton ? L’hôtel Laico Tunis devrait passer sous une enseigne internationale lors de sa prochaine ouverture. Selon certaines sources proches du dossier, Destination Tunisie a appris qu’un contrat a été signé quelques jours avant la fin de l’année 2017 entre la société propriétaire du Laico et un représentant du groupe hôtelier français Accor.

Objet de ce contrat: l’exploitation de l’hôtel Laico Tunis en gestion pour compte sous l’enseigne Pullman. Même si la confirmation officielle de cette signature n’a pas été rendue public, elle ne fait que confirmer les vues qu’avait déjà manifestées le groupe Accor sur cet hôtel (lire notre article du 20 décembre 2015).

Pourtant, ces derniers mois, le groupe Laico avait soutenu mordicus qu’il allait gérer l’établissement pour son propre compte. Il semblerait qu’au sein de la société propriétaire, les choses soient rentrées dans l’ordre, les dirigeants libyens ayant finalement trouvé un terrain d’entente entre-eux. Plus encore, les différentes poursuites judiciaires engagées entre les actionnaires auraient finalement été abandonnées. (lire les péripéties du conflit inter-libyen à propos de l’hôtel).

Mais l’établissement ne devrait ouvrir finalement qu’à partir du mois d’avril en soft-opening afin de roder les équipements et les ressources humaines pendant au moins 3 mois. Autrement dit, pas d’ouverture officielle avant l’été 2018. Cependant, il se trouve que des clients auraient déjà réservé pour des événements au sein de l’établissement avant cette date. Nous croyons savoir que l’hôtel tiendra ses engagements à ce propos et assurera les prestations confirmées.

Finalement, c’est le groupe Accor qui aura réussi à convaincre la partie libyenne dans une course où la dernière ligne droite aura été marquée par l’arrivée de plusieurs prétendants et notamment Radisson, Mövenpick, Marriott ou même encore le groupe Louvre Hotels.

Pour le gouvernement tunisien, il s’agit sans aucun doute d’une grande nouvelle dans la mesure où la gestion de l’établissement sous l’enseigne Laico n’avait pas été vue d’un très bon oeil. Etant donné l’emplacement stratégique de l’hôtel, son exploitation par un label international aurait même été « recommandée  » (lire). La chaîne Legacy avait été proposée dans un premier temps mais les autorités tunisiennes aurait, implicitement, refusé de voir ce Brand débarquer en plein coeur de la capitale malgré les démarches et les recrutements qui avaient été entamés à l’époque.

A travers son enseigne Pullman, le groupe Accor consolide ainsi son positionnement hôtelier dans Tunis-capitale dans un rayon de moins de 200 mètres à la ronde puisqu’à quelques encablures de son nouvel hôtel, il est déjà positionné depuis 6 ans avec deux autres établissements, en l’occurrence le Novotel et l’Ibis. Plus encore, un second Novotel devrait voir le jour sur les Berges du Lac en 2019 selon les prévisions.

Hédi HAMDI

 



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Nouveau plan de sauvetage de Tunisair en 2018 : ça passe ou ça casse !

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Tunisair prépare son avenir à la lumière des défis et exigences de la prochaine étape, particulièrement l’accord de l’Open Sky qui sera signé et appliqué au cours de l’année actuelle.

En effet, une mise à jour de son plan de restructuration s’est dernièrement imposée, sachant qu’un plan de redressement a été imaginé depuis 2012 mais jamais appliqué en totalité. Seulement quelques actions timides ont été initiées au cours des dernières années. Le nouveau plan de sauvetage sera, sans doute, la dernière ligne droite pour le transporteur national.

Il s’agit d’une feuille de route qui devra être appliquée durant les trois prochaines années (2018,2019 et 2020) dans laquelle figurent, entre autres, l’assainissement financier et social, une nouvelle stratégie commerciale, l’amélioration des prestations et la bonne gouvernance. Tunisair espère que la nouvelle stratégie, conçue par son propre personnel, soit capable de la faire sortir de l’ornière, en arrivant à son équilibre financier, voire dégager des bénéfices à partir de 2020. Le PDG de Tunisair, Elyes Mnakbi, quant à lui, s’est engagé à réduire le déficit de la société à la fin de l’exercice en cours à seulement 50 millions de dinars.

L’OACA associé au capital ?

L’assainissement financier constitue évidemment le point culminant du plan de redressement de la compagnie aérienne qui, pour le faire réussir, table énormément sur le soutien de l’Etat. Le cumul des dettes envers l’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports) s’élève à plus de 600 millions de dinars, un fardeau de plus en plus lourd à supporter par la société. L’une des pistes imaginée est de faire intégrer cette dette dans les fonds propres de la société à travers une augmentation de capital. De ce fait, l’OACA serait associé au capital de Tunisair. Cette solution a été annoncée par le PDG de Tunisair à l’occasion de la tenue de l’AGO de la compagnie le 29 décembre 2017. D’ailleurs, un conseil ministériel se réunira ce mois-ci afin d’examiner la faisabilité de cette proposition.

Sans détailler les actions à mener, Tunisair prévoit dans le plan d’assainissement financier une compression des coûts qui va offrir à la société  jusqu’à 25 millions de dinars d’économies. Dans cette lignée, une structure d’apurement des comptes non justifiés a été mise en place, ainsi que tout décaissement ou dépense qui seront systématiquement enregistrés et contrôlés.

Assainissement social

Côté social, Elyes Mnakbi a indiqué que le départ à la retraite a fait gagner à la société quelques centaines de postes. Un nombre important, mais insuffisant. Le transporteur national estime que 1146 employés sont encore en sureffectif. Des négociations avec la partie syndicale ont été effectuées pour l’application du programme des départs volontaires des employés. En outre, avec le consentement de la partie syndicale, les employés qui occupent des postes fictifs ou ceux qui ne génèrent pas de bénéfices pour la société seront licenciés. L’objectif est d’atteindre un ratio de 100 employés par appareil (80 est la norme internationale).

Stratégie commerciale

La stratégie commerciale de Tunisair durant les trois prochaines années est basée essentiellement sur le développement de son réseau sur l’Afrique, la consolidation de nombre de vols à partir de Tunis-Carthage (notamment avant l’ouverture du ciel) et la relance des vols charter. Le Gazelle estime porter à 220 ses vols  sur Tunis-Carthage contre 177 actuellement. Des efforts supplémentaires seront également déployés et concentrés sur les aéroports de Monastir et Djerba. Pour le long-courrier, il s’agit de renforcer la ligne Tunis-Montréal pour atteindre 4 fréquences hebdomadaires en 2018, et en ouvrant la liaison avec New York en 2019. En doublant certaines fréquences sur les marchés traditionnels et l’ouverture de deux nouvelles dessertes par an en moyenne sur le continent africain, la compagnie compte porter le nombre total de ses vols hebdomadaires à 340 en 2020 contre 257 actuellement.

Au niveau de l’activité Cargo, Tunisair s’est donnée pour objectif d’atteindre un chiffre d’affaires de 57,6 MD en 2018 contre 50,4 MD prévu à fin 2017, pour arriver à 62,1 MD en 2020.

Rajeunissement de la flotte

Le transporteur national a, sur un autre plan, pu persuader Airbus d’anticiper sur la livraison des 2 appareils A320 neo en 2020 au lieu de 2022. Au total, Tunisair renforcera sa flotte par 6 nouveaux appareils en remplacement de 5 autres qui seront retirés de la flotte à cause de leur âge dépassant les 26 ans. Cette opération aidera à rajeunir relativement sa flotte avec un âge moyen des appareils de 15 ans contre 16 ans actuellement.

Par ailleurs, la compagnie envisage recourir au leasing opérationnel en vue de combler le manque d’appareils. Entre 20 et 25% de ses appareils seront ainsi assurés par le leasing opérationnel. Cette résolution aidera à pouvoir changer régulièrement les appareils âgés. En respectant ce programme, Tunisair table sur une évolution annuelle moyenne de 9,7% du trafic passagers, pour atteindre plus de 4,6 millions de passagers à l’horizon de 2020. En ce qui concerne l’année en cours, elle prévoit une hausse importante en nombre de passagers pour atteindre près de 4 millions.

Vol de bagages, réclamations en baisse

Les réclamations relatives au vol de bagages, un fléau qui a visiblement nuit à l’image de la société ces dernières années, ont significativement baissé, passant de 213 en 2013 à 73 en 2017. En intensifiant le contrôle dans les aéroports et en transférant certains dossiers de vol de bagages à la justice, les incidents de vol sont en recul. Dans le même registre, Tunisair a saisi  la justice concernant les conflits opposant des pilotes et des agents techniques. « De lourdes sanctions vont tomber bientôt », a assuré Elyes Mnakbi.

En conclusion, le PDG a dit que le nouveau plan de redressement est celui de la dernière chance pour sauver le transporteur national. « Sans son application, il n’y aura plus de Tunisair », a-t-il martelé. Autrement dit, ça passe ou ça casse !

« Cette année, nous avons réalisé une amélioration de 28% dans le chiffre d’affaires de la compagnie. Il faut saisir cette embellie et la relance du secteur touristique pour lancer ce plan de sauvetage», a-t-il encore dit.

K.C.

 



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Vacances de fin d’année des Algériens : la Tunisie a toujours la cote

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Plusieurs agences de voyages algériennes rapportent que les réservations pour les vacances de cette fin d’année ont fortement chuté en raison particulièrement de l’effondrement de la valeur du dinar algérien.

La plupart des Algériens qui choisissaient les années précédentes l’Europe pour fêter le réveillon se font de plus en plus rares. Certains d’entre eux se rabattent désormais sur la Tunisie et la Turquie. Or, même pour ces deux destinations, le nombre de réservations a également chuté, selon les médias algériens.

Avec la crise économique qui frappe de plein fouet l’Algérie, les agences de voyage ont tenté d’autres alternatives, en favorisant le marché local. Toutefois, les offres proposées pour passer les vacances de fin d’année dans le sud algérien, par exemple, sont nettement supérieures à celles avancées par le marché tunisien.

Six nuitées à Djanet (ville du sud-est du Sahara algérien) pour une seule personne, coûtent 55.000 DA, l’équivalent de 1200 DT, contre 38.000 DA (820 DT) pour la même période en Tunisie. « La différence est de taille, ce qui explique la ruée des Algériens vers la Tunisie qui offre de meilleurs prix et prestations de services », expliquent les professionnels algériens.

Chez Croisitour, à titre indicatif, les tarifs (voyages organisés) vers la Tunisie varient entre 36.999 DA pour un adulte et 26.000 DA pour un enfant de 5 à 10 ans. Pour les moins de 5 ans, c’est gratuit. Deux facteurs essentiels jouent donc au profit de la Tunisie. Il s’agit des tarifs très concurrentiels par rapport aux autres destinations, mais aussi la qualité des services qui l’emporte notamment sur le marché local algérien.

Pour d’autres destinations, des agences à des prix relativement abordables, pour ceux qui le peuvent, à partir de 142.000 DA (plus de 3000 DT) à 187.000 DA (plus de 4000 DT) proposent Istanbul, Amman, Marrakech, Le Caire, Dubaï et même Illizi, tout dépend de l’hôtel. « Les prix semblent excessifs, un salarié ne peut même pas rêver y aller », estiment les médias algériens.

Réservations un mois à l’avance

Les médias algériens rapportent, par ailleurs, que la majorité des Algériens, les Annabis notamment, ont effectué leurs réservations un mois à l’avance. Hammamet, Sousse et Djerba, sont, entre autres, les villes tunisiennes les plus prisées où les Algériens se dirigent pour les vacances et les fêtes de fin d’année. Ils ajoutent que certains complexes touristiques en Tunisie affichent déjà complets. Ce qui fait que la Tunisie est toujours cette destination indétrônable des Algériens.

K.C



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Affaire Emirates: la chaîne Watanya se réfère à la FTAV

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Dans la fameuse affaire de la compagnie Emirates qui a refusé d’embarquer les Tunisiennes à bord de ses vols à partir du 22 décembre dernier (lire notre article), la TV publique Watanya 1 a réalisé un reportage lors de son journal de 20h dans lequel elle a sollicité la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) pour étayer son analyse.



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Projet tuniso-nippon : un cahier des charges pour s’aligner avec la demande japonaise

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Il y a trois ans, l’ONTT et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont lancé un projet portant sur le renforcement des capacités de promotion touristique des régions de Tozeur et de Kébili. L’état d’avancement de ce projet a fait l’objet hier d’une séance de travail entre la ministre du Tourisme, Salma Elloumi-Rekik, et les représentants de l’Agence nippone qui ont passé en revue les différentes réalisations accomplies jusque-là.

Il s’agit notamment, selon le communiqué de presse du ministère du Tourisme, d’un site web en langues japonaise, la validation de circuits touristiques élaborés et d’une étude sur les attentes et les motivations des touristes japonais.

A intégrer dans le dispositif de formation

Le projet a également enfanté un cahier des charges, comportant des normes qui tiennent compte des attentes et des spécificités de la demande  japonaise à appliquer par les différents professionnels. En effet, ces normes seront intégrées dans le dispositif de formation de la nouvelle Agence de formation des métiers du tourisme. Dans cette lignée, des conventions de partenariat seront signées avec les différents intervenants, comme les organisations professionnelles du secteur, les responsables des musées et les guides touristiques.

Il est à rappeler que la mise en place de ce projet de promotion du tourisme saharien, dans les gouvernorats de Tozeur et de Kébili, a pour objectif de cibler les touristes japonais et asiatiques. Financé à hauteur de 5,4 millions de dinars par la JICA, sa vocation est d’assister et d’aider la Tunisie dans sa démarche à mettre en œuvre une stratégie de marketing et de communication dans les zones du sud tunisien en vue de faire connaître les richesses touristiques et naturelles de ces régions et d’accroître ainsi le nombre de touristes asiatiques et japonais.



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Hydra Pharm Group choisit Djerba pour son congrès annuel

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Le groupe pharmaceutique algérien « Hydra Pharm Group » a choisi cette année Djerba pour tenir son  meeting annuel qui se déroulera du 27 au 30 décembre courant.

Le rendez-vous, qui s’inscrit dans le cadre du tourisme des congrès, regroupera, pour la première fois à Djerba, près de 300 médecins et pharmaciens algériens. En marge de l’événement, une visite à Houmt Souk est prévue avec un programme d’animations à la presqu’île de Ras Rmal, ainsi que l’organisation de deux soirées dînatoires.

Air Algérie assurera en effet le transport des congressistes en deux vols qui seront opérés le 27 décembre.



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Taxe de séjour dans les hôtels : le ministère des Finances propose une alternative

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Est-ce la fin de la polémique entre les hôteliers et le ministère des Finances à propos de la future taxe de séjour qui entre en vigueur à compter du 1er janvier 2018 ?

Une correspondance officielle du ministère des Finances à la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie) vient en effet de résoudre le problème de l’enregistrement des contrats déjà signés avec les tour-opérateurs au cours de l’année 2017 et qui portent sur l’année 2018.

Les hôteliers pourront finalement enregistrer ces contrats d’allottements dans les commissariats régionaux au Tourisme dont relève leur établissement et ce avant le 31 décembre courant.

Cette solution va permettre d’éviter les refus auxquels ont été confrontés les hôteliers lors de l’enregistrement de leurs contrats dans les municipalités ou les recettes des finances pour cause d’incompréhension du contenu des accords quand ceux-ci étaient rédigés dans des langues autres que l’arabe ou le français.

Il est à rappeler en effet que la loi de finances a exempté de taxe exceptionnellement les clients des tour-opérateurs dont les contrats ont été signés avec les hôtels tunisiens avant la décision d’appliquer la nouvelle taxe de séjour.

D.T

 

 

 

 



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Thermalies Paris 2018: important changement de dernière minute

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Les professionnels tunisiens participant aux Thermalies Paris vont devoir modifier leurs projets. Le salon, qui devait se dérouler au Caroussel du Louvre dans la capitale française, n’aura finalement pas lieu aux dates habituelles en janvier.

Suite à un incendie au Caroussel, les organisateurs se sont vus contraints de décaler l’événement du 1er au 4 février 2018. Les Thermalies, salon de l’eau et du bien-être, constitue pour les opérateurs thalasso et thermalisme tunisiens la principale manifestation de l’année sur le marché français.

Le stand Tunisie, initié par l’ONTT Paris en collaboration avec l’Office du Thermalisme (emplacement E23), rassemblera, côté privés, les centres thalasso des hôtels The Residence Gammarth, Royal Kenz Sousse, Odyssée Zarzis, La Cigale Tabarka, l’Hasdrubal Hammamet, l’Athénée Djerba (Radisson), ainsi que le centre Soleil d’Orient.



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Restrictions de voyage à l’encontre des Tunisiennes : avec les Emirats, le cafouillage continue

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Grand flottement ce matin à l’aéroport Tunis Carthage. Les ressortissantes tunisiennes ont été surprises par la nouvelle de leur interdiction d’entrée aux Emirats Arabes Unis. Un arrêté émis ce vendredi par les autorités officielles des Emirats interdisant aux porteuses de la nationalité tunisienne l’accès au territoire émirati même pour une escale a provoqué stupeur et consternation à Tunis.

Quelque soit leur âge ou leur état civil, les Tunisiennes ont été frappées d’une restriction leur refusant l’embarquement à bord des avions à destination des Emirats Arabes Unis. Une décision d’autant plus incompréhensible que toutes étaient détentrices d’un visa en bonne et due forme.

Certaines étaient en famille, d’autres partaient vers une autre destination… La seule exemption a été accordée aux résidentes permanentes et aux personnes en possession d’un passeport diplomatique. Sur place, la représentation de la compagnie Emirates bottait en touche évoquant simplement une consigne stricte. Aucune explication n’a été fournie par les officiels émiratis. Seul filtraient quelques éléments de langage selon lesquels cette restriction serait temporaire.

Entre temps, les Tunisiennes étaient priées d’attendre. Le ministère des Affaires étrangères n’a pas non plus réagi à cette affaire. Une situation déplorable déminée quelques heures plus tard par la levée de cette restriction dont les raisons restent toujours inconnues.

Il ne s’agit pas du premier revers qu’essuient les officiels tunisiens. En 2015, l’interdiction de visa pour les Emirats émise à l’encontre de tous les ressortissants tunisiens a fait sérieusement tanguer les relations diplomatiques entre les deux pays. A l’époque, des Tunisiens avaient été déboutés de visa d’entrée aux Emirats pour des raisons soi-disant sécuritaires.

La restriction émise aujourd’hui par les autorités émiraties a été perçue comme une atteinte à la dignité des femmes tunisiennes d’autant plus qu’elle a laissé entrevoir plusieurs cafouillages de part et d’autre. On ignore la suite qui sera donnée à cette affaire. On ne sait pas non plus si la Tunisie dispose de moyens de riposte à ces insultes répétées. On sait seulement que ces restrictions s’inscrivent en faux des coutumes diplomatiques qui exigent du moins d’avertir ses pairs d’une telle décision au préalable. Plus grave encore, cette décision va totalement à l’encontre des accords internationaux en matière de transport de passagers.

R.H



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A Djerba, un nouveau Mall va faire les beaux jours du shopping sur l’île

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L’Île de Djerba s’apprête à vivre l’inauguration du plus grand complexe commercial, culturel et de loisirs de la région du Sud qui portera le nom de Bourgo Mall.

Implanté sur 4 hectares et couvrant 20.000 m², il est situé sur la route reliant Houmet Souk à Midoun à 5 minutes de la zone touristique.
L’ouverture est prévue en 2018 quelques semaines avant le Mois de Ramadan. Découvrez le Mall en vidéo.



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Aéroports OACA : plus de 6,7 millions de passagers à fin novembre

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Le trafic passagers enregistré au mois de novembre sur tous les aéroports gérés par l’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports) a progressé de 17,2% par rapport à la même période de l’année précédente. En effet, les aéroports tunisiens hors ceux d’Enfidha et de Monastir ont accueilli, au total, 497.443 passagers.

Evidemment, l’aéroport de Tunis-Carthage s’est accaparé la part du lion avec 414.421 passagers, en hausse de 16,4%. Les résultats cumulés des 11 premiers mois de l’année courante du trafic passagers ont atteint 6.750.523 avec une amélioration notable de 14% en comparaison avec la même période de 2016. L’aéroport de Tunis-Carthage a enregistré, à lui seul, 5.290.027 passagers, soit une importante progression de 17,9%. L’aéroport Djerba-Zarzis vient au deuxième rang avec 1.284.502 passagers réalisant une hausse de 7,8%.

Chute vertigineuse à l’aéroport Sfax-Thyna

Par contre, le trafic des passagers à l’aéroport de Sfax-Thyna a subi une chute vertigineuse de 35,8% durant les 11 premiers mois de 2017 par rapport à la même période de 2016. Idem pour les trois aéroports de Tabarka-Aïn Draham, Gabès-Matmata et Gafsa-Ksar où le trafic a chuté de 19,8%.

Nombre de vols en hausse

Pour les vols opérés à partir des aéroports gérés par l’OACA, une amélioration de 3,7% est constatée sur l’ensemble des 11 premiers mois de l’exercice 2017 en comparaison avec la même période de l’année écoulée. En effet, les avions transitant par l’espace aérien tunisien ont effectué au total 42.148 vols durant cette période-là.

La plus forte amélioration de l’Afrique du Nord

Cette tendance haussière au niveau du trafic global des passagers dans les aéroports tunisiens a été confirmée par les statistiques de l’autre rive de la Méditerranée. La France a particulièrement vu son trafic aérien sur la Tunisie s’améliorer de 18,8% au mois de novembre contre 16,4% pour le Maroc et 10,1% pour l’Algérie.

Le trafic de l’aéroport Toulouse-Blagnac sur la Tunisie a, par exemple, réalisé une belle performance en novembre avec 29%. Cette hausse est nettement supérieure par rapport à l’Algérie (+9,7%) ou le Maroc (+6,8%).

Le trafic passager à l’aéroport de Bordeaux-Mérignac sur Tunis a, de son côté, progressé le mois dernier de 30,4% contre 6,9% sur Marrakech.

K.C.



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GTA suspend ses activités en Tunisie: un coup dur pour les voyages à l’étranger

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Le fournisseur de services touristiques à l’étranger GTA, distribué en Tunisie par l’agence de voyages Select Travel & Tours, ne sera plus en mesure de continuer à opérer sur le marché.

« Nous avons l’immense tristesse de vous annoncer que GTA sera suspendue sur le marché tunisien à compter du jeudi 21 décembre 2017 à 14h et ce, jusqu’à règlement de nos dettes et mise en place d’une procédure de paiement plus efficiente à l’égard des fournisseurs des agences de voyages » a annoncé officiellement aujourd’hui Nadaa Ghozzi, directrice générale de l’agence Select Travel.

Cette décision est en effet la conséquence des restrictions imposées par la Banque Centrale de Tunisie et l’absence de toute rallonge budgétaire en devises accordée (lire notre article sur le sujet) permettant aux agences de voyages de proposer en toute légalité aux Tunisiens de pouvoir payer avant de partir par exemple leur hôtel à l’étranger en dinars tunisiens.

Nadaa Ghozzi le confirme d’ailleurs sans détour: « face à une administration sourde aux demandes et aux soucis des opérateurs professionnels (dettes non réglées, refus d’appliquer les budgets résultant d’une étude nationale) et aveugle ou fermant l’œil sur les opérateurs du noir qui prolifèrent, nous refusons de tomber dans l’informalité et ne reprendrons que lorsque nous pourrons travailler décemment et payer GTA décemment».

GTA, implanté en Tunisie depuis 10 ans, était devenu de surcroît le leader du marché avec un réseau de 313 agences.

Effet domino attendu

Il est donc fort à parier que les autres plates-formes agissant sur un modèle identique et représentées sur le marché tunisien en fasse de même dans un effet domino inéluctable. Pour les agences de voyages, il s’agit d’un énorme manque à gagner qui va faire chuter leur chiffre d’affaires, et notamment les agences qui organisaient des voyages à l’étranger sous le régime légal connu de l’outgoing. Cette baisse d’activité aura par ailleurs pour conséquence une mise au chômage technique d’une partie de leur personnel.

Le coup est dur également pour les voyageurs au départ de la Tunisie qui pouvaient jusqu’à présent, notamment grâce à GTA, pouvoir payer toute prestation touristique en dinar tunisien, ce qui leur permettait d’économiser sur leur allocation touristique, surtout depuis l’effondrement du dinar tunisien par rapport aux devises étrangères.

Select Travel a tenu cependant à préciser à ses partenaires distributeurs que « toutes les réservation sur le système seraient honorées et que les agences en mode view and book pourront toujours accéder à leurs réservations pour les modifier/annuler ».

Nadaa Ghozzi témoigne:

Malgré l’amertume et la situation qui prévaut, Nadaa Ghozzi, représentante officielle de GTA en Tunisie, a tenu à apporter son témoignage et faire le bilan de ses 10 années d’activités avec son réseau de ventes en demeurant malgré tout optimiste :

10 ans d’une magnifique collaboration,

10 ans d’une aventure humaine enrichissante,

10 ans de crises de nerfs face aux aléas du voyages mais surtout de crises de fou-rire,

10 ans de soirées uniques, de famtrips dans des destinations exotiques,

10 ans de relations saines et professionnelles,

10 ans de création de richesse et d’emploi pour tout un secteur,

10 ans de construction d’une activité formelle, garantissant sécurité et dignité à vos clients,

10 ans pendant lesquels GTA vous a toujours soutenu ainsi que vos clients,

10 ans pendant lesquels GTA a soutenu notre Tunisie,

6 ans que GTA soutient notre honorable marche vers la démocratie par sa patience,

6 ans qu’elle attend patiemment ses paiements allant même des fois jusque 9 et 10 mois d’attente….

Mais elle ne peut plus continuer et nous non plus d’ailleurs.

Au plaisir de vous revoir tous très bientôt sur GTA dans une Tunisie qui est celle que nous avons tous rêvé un certain janvier 2011.

Fin de citation.

 



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Les hôtels Mechtel et GT Sfax proposés à la vente ?

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Deux des hôtels appartenant au CTKD (Consortium tuniso-koweitien de développement) pourraient être mis en vente.

L’information a été rapportée par notre confrère African Manager qui affirme, source à l’appui, que l’assemblée générale extraordinaire de la société, convoquée pour le 26 décembre, pourrait avaliser cette décision. Il s’agit du Mechtel à Tunis et de l’ancien Abou Nawas Sfax, tous les deux exploités actuellement sous l’enseigne Golden Tulip.

Le CTKD possède d’autres établissements, notamment l’Abou Nawas Tabarka qui est fermé ainsi qu’un autre établissement à Gammarth exploité sous l’enseigne Mövenpick. Cependant, ces deux unités ne seraient toutefois pas concernées par la procédure envisagée selon la même source. Affaire à suivre.



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Bourgo Mall veut faire de Djerba une destination shopping et culture

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Ce sera certainement le nouveau temple du shopping et du divertissement à Djerba. Bourgo Mall annonce son ouverture très prochaine sur l’île.

L’Île de Djerba s’apprête à vivre l’inauguration du plus grand complexe commercial, culturel et de loisirs de la région du Sud qui portera le nom de Bourgo Mall. Implanté sur 4 hectares et couvrant 20.000 m², il est situé sur la route reliant Houmet Souk à Midoun à 5 minutes de la zone touristique.

Il comprendra tout d’abord un centre commercial, avec notamment l’enseigne Géant pour laquelle ce sera la deuxième implantation en Tunisie avec un hypermarché de 5000 m². Ensuite, 43 boutiques dans plusieurs secteurs allant des vêtements à la maroquinerie et aux chaussures en passant par les cosmétiques, la technologie et autres accessoires arborant plusieurs enseignes de renom, tunisiennes et internationales.

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Pour offrir à la clientèle la possibilité de se restaurer dans un cadre agréable, un food-court de 383 m² avec une capacité de 500 places mettra à la disposition des visiteurs divers points de vente axés sur la diversité, en plus d’une grande pâtisserie d’une maison locale prestigieuse avec un salon de thé couvrant 211 m². Ceci aux côtés d’une aire de jeux couverte destinée aux plus jeunes qui pourront se divertir en toute sécurité grâce aux multiples installations mises en place (structures gonflables, toboggans, carrousel…). Les visiteurs disposeront d’un parking d’une capacité de plus de 400 places.

Mieux encore, Bourgo Mall se veut être également un espace culturel de référence. A ce titre, il disposera d’une salle polyvalente nommée « Rayhana » couvrant 1400 m² qui permettra d’abriter tous types d’événements avec une capacité pouvant aller jusqu’à 900 personnes (séminaires, congrès, animations, spectacles, mariages ou autres célébrations). Un autre espace, dénommé « L’Agora », sur une surface de 747 m², se verra attribuer une fonction culturelle pour accueillir plusieurs événements actuellement en cours de programmation en étroite collaboration avec le ministère de Affaires culturelles pour en faire le futur lieu par excellence des rendez-vous cinématographiques et théâtraux de la région du sud. A noter à ce titre que l’espace comprendra également une salle de cinéma multiplexe, une galerie d’arts et un café culturel.

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Il est à noter que ce complexe disposera par ailleurs d’un centre d’esthétique et spa, d’une agence bancaire et d’un bureau de poste afin de mettre à disposition une offre très complète aux visiteurs en termes de services et de proximité.

« Notre ambition à travers Bourgo Mall est d’apporter une plus-value à l’île de Djerba en particulier mais aussi à tout le sud tunisien en termes commerciaux mais aussi culturels » explique le promoteur du projet. « Bourgo Mall s’adresse aussi bien à la clientèle locale qu’aux visiteurs tunisiens et étrangers qui séjournent sur l’île régulièrement et ce afin de répondre à leurs attentes mais aussi afin de créer une dynamique dont les répercussions se feront sentir non seulement sur l’économie mais aussi sur le tourisme ».

 

A ce titre, il est à souligner que le projet Bourgo Mall a permis la création de 500 emplois, sans compter les emplois indirects (transport, fournisseurs, etc).

L’ouverture  est prévue en 2018 quelques semaines avant le Mois de Ramadan.

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Select Travel emmène ses agences partenaires en Egypte

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L’agence Select Travel & Tours, représentant en Tunisie de Lots of Hotels (LOH), plate-forme de réservation d’hôtels à l’international, a organisé récemment un voyage destiné à son réseau de ventes en Tunisie.

En collaboration avec la compagnie aérienne Egyptair, ce sont 15 agents de voyages qui sont partis à la découverte de la région d’Hurghada et plus particulièrement de « Sahl Hasheesh » sur les bords de la Mer Rouge pour mieux la faire connaître aux agences tunisiennes. La représentation de Lots of Hotels en Egypte a offert la possibilité aux agences de visiter plusieurs établissements hôteliers afin de découvrir de visu le produit disponible. Le groupe a également découvert l’île protégée « Mahmia Island », puis « el Gouna » avant de rejoindre Le Caire et visiter ses principaux attraits.

 

 

 



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Pourquoi le touriste italien boude-t-il toujours la Tunisie ?

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Bien que l’embellie du tourisme se soit poursuivie en 2017, particulièrement au niveau des marchés ayant levé les restrictions de voyage vers la Tunisie, le touriste italien continue de bouder la destination.

L’ONTT estime les entrées des Italiens à 90.000, un nombre qui demeure bas par rapport aux réalisations de 2014 où les touristes italiens dépassaient 252.000. Curieusement, la Tunisie n’arrive pas à regagner la confiance des touristes italiens, alors que les deux pays (la Tunisie et l’Italie) bénéficient d’un réseau de liaisons aériennes très dense et, sur le plan sécuritaire, la situation s’est nettement améliorée ces deux dernières années. La programmation aérienne de l’été 2017 a affiché 51 vols réguliers hebdomadaires opérés par les trois compagnies aériennes Tunisair (32 vols), Tunisair Express (5 vols) et Alitalia (14 vols) qui n’ont ramené que 11.000 Italiens durant tout l’été. L’ONTT justifie ce désistement des Italiens par des facteurs endogènes et autres exogènes. Pour ce qui est des facteurs endogènes, il s’agit essentiellement de la persistance de l’image dégradée depuis les attentats de 2015, d’autant plus que la Tunisie est vue par les Italiens comme étant une destination bas ou milieu de gamme.

En ce qui concerne les facteurs exogènes, l’office considère que l’image d’instabilité du monde arabo-musulman et la confusion qu’engendre cette situation laisse le touriste italien perplexe. Cependant, ces justifications paraissent peu convaincantes en prenant en considération la proximité géographique entre les deux pays. Ce qui aurait permis à l’Italien de mieux saisir la situation en Tunisie que le touriste anglais ou canadien.

Contentieux des TO italiens et leurs partenaires tunisiens

L’ONTT a évoqué un autre facteur qui aurait été véritablement derrière l’abandon de la destination par les Italiens. Il s’agit des contentieux entre les T.O italiens et leurs partenaires tunisiens. En effet, les T.O italiens ont tourné le dos à la Tunisie au profit d’autres destinations concurrentes de moyen et long-courrier à l’instar du Maroc qui a attiré plus de 400.000 Italiens en 2016 et souhaite réaliser une progression de 5% cette année.

La Croatie, le Mexique, les îles Canaries et les Baléares en ont profité également. Les T.O italiens auraient bénéficié aussi d’une couverture médiatique fortement préjudiciable à l’image de la destination. Et pour encore enfoncer le clou, les problèmes de l’immigration clandestine a dégradé davantage tableau.

K.C



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Thomas Cook France choisit l’île de Djerba

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La filiale française de Thomas Cook a choisi de tenir sa convention annuelle à Djerba. Celle-ci se déroulera du 7 au 11 janvier 2018.

On devrait y retrouver nombre de décideurs mais aussi des représentants du réseau de vente du voyagiste.

Au-delà de la confiance à l’égard de la destination, on retiendra aussi que ce genre d’événement génère traditionnellement des répercussions commerciales sur le court et moyen-termes pour le lieu où il s’est déroulé. Ce qui fait dire à plusieurs professionnels de l’île que ce sera « tout bénéf ».



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Le groupe Lufthansa modifie sa politique de Miles de prime

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Le groupe aérien allemand Lufthansa, qui assure notamment une desserte régulière en Francfort et Tunis, a annoncé aujourd’hui des changements dans sa politique de fidélisation dans le décompte d’attribution des Miles.

Pour les vols réservés à partir du 12 mars 2018, le prix du vol servira  désormais de nouvelle base de calcul annonce le groupe qui compte dans son giron également les compagnies aériennes Austrian Airlines, Brussels Airlines, Eurowings, Lufthansa et Swiss.

« Pour vous, cette nouvelle procédure est avantageuse : elle nous permet de garantir la longévité de la pratique d’attribution des Miles de prime et nous évitera à l’avenir de devoir procéder à d’éventuels ajustements dans l’attribution des Miles de prime » a annoncé Lufthansa dans un communiqué, ajoutant que les Miles sont valables pour les réservations de vols sur le site des compagnies de Lufthansa Group ou via une agence de voyage ou une plateforme de voyage en ligne.

Pour  les membres de son programme de fidélité Miles & More, le calcul sera le suivant : prix du vol (prix du billet + suppléments prélevés par le partenaire aérien Miles & More¹) x 4 = nombre de Miles de prime cumulés. Si vous avez par exemple payé un vol 500 euros, ce montant sera multiplié par 4 et vous recevrez donc 2 000 Miles de prime.

Si vous obtenez plus tard un statut de voyageur fréquent, vous recevrez également un Executive Bonus. Il s’élève à 50 % pour les vols opérés par Lufthansa, Swiss, Austrian Airlines, United Airlines, Air Canada, LOT Polish Airlines, Croatia Airlines, Adria Airlines et Air Dolomiti, et à 25 % pour les vols opérés par Eurowings, Brussels Airlines et tous les autres partenaires aériens Miles & More.

Il est cependant à noter que le nouveau système ne s’appliquera pas aux Miles de statut, aux Select Miles ni aux HON Circle Miles. Ces Miles continueront d’être attribués selon l’ancienne méthode de calcul.



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Arrivées touristiques: le ministère du Tourisme se réjouit des « réalisations qui dépassent les prévisions »

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Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a publié aujourd’hui un communiqué dans lequel il affirme que les statistiques du secteur touristique réalisées du 1er janvier au 10 décembre 2017 ont déjà dépassé les prévisions retenues au début de l’année 2017 qui tablaient sur 6 500 00 touristes en 2017.

Le ministère souligne à ce titre que « Les réalisations dépassent les prévisions ».

La Tunisie a accueilli jusqu’à  présent 6 545  000 touristes toutes nationalités confondues, réalisant ainsi une évolution de 23% par rapport à la même période de 2016.

Le nombre de touristes européens a enregistré une augmentation de 20% pour atteindre 1 647 000 touristes dont 543 000 français et 514 000 russes.

Quant au marché maghrébin il a connu une évolution de 31% avec 3 537 000 arrivées. Les touristes algériens demeurent en tête de peloton avec 2 236 000 arrivées en Tunisie précise encore la même source.



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Amadeus : partenariat reconduit avec 15 compagnies aériennes dont Tunisair

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15 compagnies aériennes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dont la compagnie Tunisair, viennent de renouveler un accord-cadre pour une période supplémentaire de 10 ans avec Amadeus pour des services de distribution et ce lors de la dernière assemblée générale de l’Organisation arabe des transporteurs aériens (AACO) aux Emirats Arabes Unis.

L’accord a été signé après un processus de 18 mois durant lequel le « Groupe de travail pour les futures stratégies de distribution » de l’AACO a soigneusement évalué un ensemble de fournisseurs de distribution et de technologie, notamment leur capacité à subvenir aux besoins à long-terme des compagnies aériennes membres.

Amadeus Tunisie annonce que sur le marché tunisien, ce partenariat profitera à la compagnie nationale en lui fournissant les outils nécessaires lui permettant d’adopter la bonne stratégie de distribution afin d’atteindre ses objectifs commerciaux individuels. Il permettra également de stimuler les économies d’échelle de la compagnie, augmenter son efficacité sur le plan technologique et soutiendra sa stratégie de distribution dans le futur.

Chaker Mrabet, Directeur Général d’Amadeus Tunisie, a déclaré : « nos agences de voyages partenaires en Tunisie continueront également de bénéficier de la vision, des compétences technologiques et de l’approche innovante d’Amadeus pour leur permettre de faire face aux défis du secteur dans un environnement et un contexte particulièrement délicats ».

Amadeus, présent dans 190 pays dont la Tunisie, est l’un des premiers fournisseurs mondiaux de solutions technologiques de pointe pour l’industrie du voyage et du tourisme. Les clients d’Amadeus sont des fournisseurs de voyages (compagnies aériennes, hôtels, compagnies ferroviaires et de ferries, etc.), des vendeurs de voyages (agences de voyages et sites Internet) et des acheteurs de voyages (les entreprises et voyageurs).



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Nouvelle taxe dans les hôtels: ce que les clients vont payer en plus en 2018

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Une nouvelle taxe sur les nuitées hôtelières entre en vigueur à compter de l’année 2018 en Tunisie. Cette taxe a été définie dans la nouvelle loi de finances pour l’année 2018 qui vient d’être adoptée par les députés.

A la base, dans sa première version, le projet de loi de finances prévoyait la mise en place d’une taxe de 3 dinars par nuitée. Cependant, le lobbying exercé par la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie), qui a également fait ressortir l’impossibilité d’appliquer cette décision en l’état, a permis de réajuster les choses. Mais la taxe reste, elle sera différente d’une catégorie d’hôtel à une autre et prend en considération d’autres éléments.

Tout d’abord, le surcoût à payer par les clients eux-mêmes à l’hôtel (toutes nationalités confondues) en plus du prix initial du séjour qu’ils auront acheté en agence, sur Internet ou directement à l’hôtel. Pour chaque nuitée dans un hôtel classé 2 étoiles, le client devra payer 1 dinar. Ce montant double pour les hôtels classés 3 étoiles. Quant à la nuitée dans un 4 ou 5 étoiles, compter 3 dinars.

Toutefois, les enfants de moins de 12 ans sont exemptés de cette taxe et ce afin de ne pas altérer le positionnement de la destination en tant que destination famille.

Par ailleurs et afin de ne pas pénaliser la clientèle long séjour, notamment les seniors qui viennent passer plusieurs mois en Tunisie durant l’hiver, la taxe sera appliquée sur la base des 7 nuitées par mois, pas plus.

L’autre sujet de tracas pour les hôtels concernait les contrats déjà signés avec les tour-opérateurs pour l’année 2018 et qui n’ont pas pris en considération ce supplément à payer. Il se trouve que l’article 44 de la loi de finances a bien précisé que la taxe de séjour sera applicable sur les contrats passés à compter du 1er janvier 2018. Ceux qui ont été signés en 2017 ne seront donc pas soumis à la nouvelle réglementation.

Les hôteliers s’étaient opposés à plusieurs reprises dans le passé à cette taxe de séjour refusant d’être des collecteurs d’impôt. Leur revendication n’aura pas été entendue et ils devront intégrer les montants collectés dans leur déclaration d’impôt mensuelle au même titre que la TVA et autres taxes en vigueur.

Les clients se verront remettre un reçu attestant le paiement de leur taxe de séjour.

D.T



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Patrice Bergamini: l’Open Sky apportera 800.000 voyageurs en plus

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L’entrée en vigueur de l’Open Sky en Tunisie au printemps 2018 rapportera 800.000 voyageurs par an en plus à la Tunisie. C’est ce qu’a rapporté aujourd’hui Patrice Bergamini, ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, lors d’une interview accordée à la radio Mosaïque FM.

Bergamini a bien confirmé qu’il ne s’agissait pas du traité final mais d’un mémorandum qui a permis de saluer et verrouiller les conclusions des négociations, a précisé l’ambassadeur, qui a souligné que l’accord, tel qu’il est, ne bougera plus.

Le diplomate a par ailleurs ajouté qu’étant donné la volonté de soutenir la Tunisie, le traité entrera directement en vigueur sans avoir à être validé par les parlements. « Cet accord ne peut apporter que du bien à l’économie tunisienne, au tourisme tunisien  » a encore indiqué Patrice Bergamini lors de l’émission Midi Show.

L’exemple du Maroc a été évoqué avec notamment les avantages tirés par le Royaume mais également par sa compagnie aérienne grâce à la mise à niveau en matière de sécurité, de sûreté, de qualité de services de tous les aéroports marocains.

« Mon rêve pour la Tunisie, c’est que la compagnie nationale puisse rivaliser avec les plus grandes compagnies internationales » a-t-il encore déclaré.

Dans un communiqué rendu public hier, la Délégation de l’Union européenne en Tunisie a rapporté que l’augmentation du nombre de vols signifie également la création d’emplois et de richesses pour l’ensemble des partenaires. L’UE estime que l’accord pourrait générer 2,7 % de croissance du PIB liée aux voyages et au tourisme, et accroître le trafic annuel de près de 13 % par an.

S’exprimant à Tunis, la représentante de l’UE, Violeta Bulc, a déclaré à ce propos: «Nous progressons aujourd’hui dans la réalisation des objectifs de la stratégie de l’UE en matière d’aviation, mais nous amenons également nos relations avec la Tunisie vers de nouveaux sommets. Cet accord aérien ambitieux permettra d’améliorer l’accès au marché et contribuera à la mise en place des niveaux les plus élevés en matière de sécurité, de sûreté et de protection de l’environnement. C’est une excellente nouvelle pour le tourisme, pour les passagers et pour les entreprises!»

En plus de l’accès au marché, un cadre réglementaire commun sera établi dans des domaines comme la sécurité et de la sûreté aériennes. Cet accord a été négocié par la Commission européenne dans le cadre de sa stratégie de l’aviation pour l’Europe, une initiative importante visant à donner un nouvel élan à l’aviation européenne et à offrir de nouveaux débouchés.

D.T

 



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Non, ils n’ont pas signé d’accord Open Sky !

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La signature de la convention annoncée initialement comme étant celle de l’Open Sky entre la Tunisie et l’Union européenne, prévue ce lundi 11 décembre, semble en fait avoir pris une autre tournure.

Les deux parties, tunisienne (ministre du Transport) et européenne (Violeta Bulc), se sont bien réunies aujourd’hui à Tunis, mais se sont réellement contentées de bénir la signature d’un mémorandum d’entente suite à l’achèvement des négociations sur l’ouverture du ciel.

Le communiqué du ministère du Transport publié suite à la signature de ce mémorandum précise d’ailleurs, dans la dernière phrase, qu’actuellement, les services compétents tunisiens et européens travaillent ensemble pour parachever les procédures avant la signature même de la convention, laquelle permettra la mise en application effective de l’ouverture du ciel.

Ouverture partielle

Le communiqué du ministère du Transport a, par ailleurs, indiqué que les négociations de l’Open Sky portaient sur la libéralisation totale du trafic aérien entre l’UE et la Tunisie (passagers et marchandises), comme la levée des restrictions sur le nombre de vols, les appareils, les itinéraires et les prix. De plus, l’accord englobe l’ajustement des normes techniques entre les deux parties en rapport avec l’aviation civile et la sécurité de l’aéronautique civile.

Le communiqué a noté, sur un autre plan, que la convention qui sera signée prochainement prendra en considération la situation du transporteur national  Tunisair. En effet, l’aéroport Tunis-Carthage, principale base opérationnelle où se concentre le gros du trafic de la compagnie publique, ne sera pas concerné par l’Open Sky durant 5 ans pour qu’elle puisse se restructurer et atteindre son équilibre financier.

K.C



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Qui est Sami Gharbi, nouveau représentant de l’ONTT France ?

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Sami Gharbi vient d’etre nommé directeur de l’ONTT France.

Le nouveau représentant est architecte de formation. Il a poursuivi ses études universitaires en France. Il était chargé du tourisme culturel au ministère du Tourisme.

Il a également été à la tête de la direction du Patrimoine et de l’Environnement à l’ONTT. Par la suite, il a été appelé au cabinet de la ministre du Tourisme où il a travaillé sur des projets comme le tourisme alternatif et durable.

Sami Gharbi va donc prendre le relais sur Wahida Jaiet laquelle reprendra en charge le bureau de Londres tandis que l’actuelle représentante à Londres remplacera, à son tour, son homologue en Espagne. La passation se fera au début de l’année 2018.



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Au Sommet arabe de l’aviation, l’Open Sky fait débat entre les pro- et les anti-libéralisation

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A la veille de la signature par la Tunisie des accords d’Open Sky avec l’Union européenne, le sujet fait également polémique notamment au Moyen-Orient comme l’a confirmé le dernier Sommet arabe de l’aviation placé sous le thème « Enjeux et opportunités de la transformation du secteur de l’aviation civile dans le monde arabe ».

Il n’y a pas qu’en Tunisie où le thème de l’Open Sky suscite les passions. Dans le monde arabe en général, la question fait couler beaucoup de salive dans les milieux du transport aérien. Le 7e Sommet arabe de l’aviation qui vient de se dérouler à Dubaï l’a une nouvelle fois confirmé. Le débat lors de cette rencontre, qui se tient chaque année dans un pays arabe différent, a apporté une nouvelle fois la preuve que la question divise et que les avis sont très contradictoires entre les pro- et les anti-Open Sky. Dans cette région du proche et du Moyen-Orient, la position des Etats varie d’un extrême à un autre. Le trafic aérien est, par exemple, libéralisé à Dubaï, au Liban, ainsi que sur certains aéroports régionaux en Egypte (Le Caire n’est pas en Open Sky) et en Arabie Saoudite.

Cheikh Ahmed Ben Saeed Al Maktoum, (président de l’Autorité de l’aviation civile émiratie et également président d’Emirates) avec, à sa gauche, Adel Al Ali (Air Arabia) et Samir Al Darabi (directeur de l’UNIC pour les Etats du Golfe) à sa droite.

Quatre transporteurs pour un pays

Aux Emirats Arabes Unis, ce sont pas moins de 4 compagnies aériennes qui opèrent sous un pavillon national commun dont deux majors, Emirates (Dubai) et Etihad (Abou Dhabi) et deux low cost, Fly Dubai et Air Arabia (qui a fait de Sharjah sa base opérationnelle). Pour Adel Al Ali, le président-directeur général de cette dernière, « le secteur du transport aérien est plein d’enthousiasme, c’est une industrie étroitement liée aux défis économiques, à la technique, aux technologies de l’information lesquelles vont changer notre façon de travailler à l’avenir » a-t-il rappelé à l’ouverture du Sommet.

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Adel Al Ali, le président d’Air Arabia, à l’ouverture du Sommet arabe de l’aviation.

Le premier responsable d’Air Arabia a par ailleurs souligné que le transport aérien à l’horizon 2020 atteindra les 7 milliards de passagers transportés et que la moitié de ce chiffre concerne le monde arabe, ce qui constitue pour lui une opportunité de consolider son infrastructure de base mais aussi de s’adapter aux attentes des générations futures en matière de voyage.

Et c’est ensuite par Al Ali que le ton a été donné pour ce qui concerne l’Open Sky. Celui-ci a en effet lancé le débat à la fin de son intervention en insistant sur le levier économique que constitue le transport aérien, soulignant que le secteur n’était pas propice au protectionnisme. « C’est une industrie ouverte qui doit être libéralisée car elle participe à la croissance des Etats, d’où l’importance de l’améliorer notamment dans les pays arabes » a-t-il lancé à l’assistance.

Une vieille connaissance du tourisme tunisien plaide contre l’Open Sky

La dernière fois que nous l’avions rencontré, c’était à Tunis au tout début de l’année 2001. A l’époque, Stefan Pichler était le grand manitou du groupe Thomas Cook dans sa version allemande, premier tour-opérateur fournisseur de touristes à la Tunisie au départ du marché allemand. Aujourd’hui, on le retrouve aux commandes de Royal Jordanian, la compagnie publique du royaume hachémite, avec le titre de CEO (président-directeur général). Sauf que Pichler est appelé aujourd’hui à défendre les intérêts d’une compagnie nationale et s’est vu chargé d’une mission particulière, celle de la redresser dans un environnement géopolitique particulièrement instable, mais surtout ultra-compétitif. L’ex-patron de Thomas Cook s’est bien évidemment ouvertement rangé dans le camp de ses employeurs. Invité à intervenir au Sommet arabe de l’aviation, il n’a pas caché sa crainte par rapport à la conjoncture qui sévit dans la région et à la question de l’Open Sky qui se pose avec acuité. « Ici au Moyen-Orient, la concurrence est un sujet particulièrement difficile » a-t-il admis. « L’Open Sky n’est pas facile à mettre en  place pour un Etat parce que cela nécessite d’abord du temps, mais cela entraine aussi des conséquences comme la limitation des emplois » a-t-il ajouté, sous-entendant que l’Etat jordanien n’était pas disposé à libéraliser le trafic aérien. Pichler a par ailleurs soutenu que pour les compagnies publiques, chaque dollar dépensé devait rapporter au moins 50% en valeur ajoutée locale. « Si on offre cette valeur ajoutée à une autre compagnie, c’est une perte pour l’Etat ».

« Le protectionnisme, un mal pour l’aérien »

A contrario, Abdul Wahab Teffaha, secrétaire général de l’AACO (Organisation des transporteurs aériens arabes), présent lui aussi au Sommet de l’aviation, a implicitement raillé les dirigeants des compagnies aériennes arabes. « Au cours de ma carrière, j’ai entendu beaucoup de belles paroles venant de ceux qui disent oui à l’Open Sky mais qui rechignent à le mettre en place au prétexte que ce n’est pas facile » a-t-il déclaré, soulignant que le protectionnisme n’était en aucun cas profitable à quiconque et le qualifiant de véritable « mal » pour les compagnies aériennes. « Et pourtant, s’est-il insurgé, le trafic aérien doit être le moteur de l’intégration et de la croissance économiques ».

Citant en exemple le cas de Dubaï, Teffaha a mis en exergue « l’expérience mise en place depuis 15 ans qui n’est pas seulement celle de créer une ville mais de créer une culture et une dynamique économiques grâce à un gouvernement ouvert et libéral quand il s’agit d’investissements ». Son message au Sommet de Dubaï, marqué par la présence du Cheikh Ahmed Ben Saeed Al Maktoum, (président de l’Autorité de l’aviation civile émiratie et également président d’Emirates) était on ne peut plus équivoque à l’endroit des Etats arabes et de leurs compagnies aériennes : « oubliez le protectionnisme dont les conséquences sont néfastes car il tue l’économie » a-t-il lancé.

Un avis relayé par Ghaith Al Ghaith, président de Fly Dubai (photo ci-dessus) qui a ouvertement appelé à revoir les lois régissant le transport aérien dans le monde arabe. Fly Dubai qui a développé pour sa part un modèle économique low cost qui lui est propre. « Il n’existe pas de modèle low cost standard, a-t-il expliqué. C’est une culture à développer et chaque dirham investi doit rapporter. Aux USA et en Europe, il existe un grand potentiel pour les low cost; dans notre région, c’est celui des travailleurs pour lesquels nous devons élargir les offres tout en faisant payer les services à la demande ». Un modèle qui se porte de toute évidence à merveille puisque la compagnie a annoncé il y a moins d’un mois avoir lancé une commande pour 175 Boeing 737 MAX et pris une option pour 50 appareils supplémentaires. De quoi donner le tournis à plusieurs compagnies traditionnelles ailleurs dans le monde arabe.

Hédi HAMDI



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Les produits du terroir à la rescousse de l’offre touristique tunisienne

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La Cité des Sciences de Tunis a abrité hier la 1ère édition du Concours  tunisien des produits du terroir. L’évènement, tenu sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUD) avec le soutien du Département fédéral suisse de l’Economie, de la formation et de la recherche et en partenariat avec le ministère du Tourisme, avait pour objectif de mettre en lumière l’attractivité des produits du terroir et leur participation dans la diversification de l’offre touristique en Tunisie.

Ces dernières années, les produits du terroir sont devenus de plus en plus en plus attrayants. Elevés dans des domaines présentant un caractère particulier, les produits du terroir sont prisés notamment pour leur ancrage historique et territorial -ils font partie du patrimoine gastronomique tunisien.  De par ce caractère, ils présentent des gages de qualité.  4 nouvelles certifications ont enrichi le label tunisien. Il y a désormais l’Appellation d’Origine Contrôlée, l’Indication de Provenance, le Bio et le Food Quality Label Tunisia. Le Concours tunisien a dressé le premier inventaire des produits du terroir. Ce sont 220 produits qui jalonnent la Tunisie du nord au sud.

Ne s’étant jamais mieux exporté, les produits du terroir s’exhibent un peu partout. On a vu, récemment,  l’émergence d’une nouvelle offre touristique spécifique à ce créneau  mais également la mise en œuvre de plusieurs stratégies à même d’impulser davantage leur entrée de plain-pied dans le marché touristique.

Ayant le vent en poupe, les produits du terroir ont aussi leur classement. Il a été dévoilé à l’issue du concours. La tomate sèche concassée Safir a été sacrée produit d’excellence. Un prix également attribué au robb de dattes Nour Oasis. L’huile d’olive biologique a été certifiée produit d’excellence.



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Air Arabia: Adel Al Ali n’exclut pas un retour sur la Tunisie

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Le patron de la compagnie aérienne Air Arabia, Adel Al Ali, a l’intention de venir en Tunisie prochainement afin d’examiner une éventuelle reprise de l’exploitation de la desserte Casablanca-Tunis entamée en décembre 2010 à travers sa filiale Air Arabia Maroc.

Dans une déclaration accordée à Destination Tunisie, le président de la low cost basée à Sharjah aux Emirats Arabes Unis a expliqué que la  suspension de la ligne avait été décidée suite à la conjoncture ayant prévalu dans la région arabe en 2011.

« Je pense que le marché tunisien est important pour nous. Déjà, nous avions une ligne avec Casablanca et à l’avenir, nous essayerons de le relier avec le Golfe » nous a encore affirmé Adel Al Ali.

Adel Al Ali, président d’Air Arabia, lors du Sommet de l’aviation arabe à Dubaï le 6 décembre dernier.

Air Arabia laisse entendre qu’elle veut tout d’abord étudier le marché tunisien de plus près à la lumière d’un retour à la normale de la Tunisie et d’un retour de son tourisme. « La situation politique est en amélioration constante, le marché est en évolution, il faut évaluer maintenant l’offre et la demande existantes ».

Al Ali insiste cependant sur la nécessité préalable d’examiner le marché en profondeur étant donné la nature difficile et complexe des décisions qui devront être prises dans ce contexte.

Il est à signaler qu’Air Arabia a développé une stratégie de multi-hubs régionaux. D’abord au départ de Sharjah, sa principale base opérationnelle, avec 33 appareils (sur un total de 50) qui y sont basés (Airbus A320 de 162 sièges en classe homogène) et qui desservent 69 marchés de point à point. Elle a également basé deux autres appareils du même type au départ de l’émirat voisin de Ras Al Khaimah.

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Mais c’est surtout son expérience dans d’autres pays arabes qui est à souligner étant donné que le transporteur low cost a développé plusieurs hubs, en Jordanie tout récemment (aéroport Queen Alia d’Amman) mais aussi en Egypte (Borj Al Arab) et au Maroc (Casablanca Med V). Sur ce dernier marché, à travers sa filiale Air Arabia Maroc, il continue sa progression au départ de 6 aéroports (Casablanca, Fès, Marrakech, Nador, Tanger et Agadir depuis peu) à partir desquels il dessert 25 aéroports européens (Dublin, Manchester, Cologne, Munich, Copenhague, Stockholm, Toulouse…). Rien que sur le marché français, il a enregistré en 2016 une croissance de 33,2% avec 280.000 passagers transportés.

La compagnie a dégagé lors de son précédent exercice (2016) un bénéfice net de 509 millions de dirhams émiratis, soit l’équivalent de 139 millions de dollars.

H.H

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Testé pour vous : un vol sur Air Arabia

La low cost Air Arabia a entamé la desserte de Tunis

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Marché français : les ventes de l’hiver ont le vent en poupe

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La représente de l’ONTT (Office national du tourisme tunisien) en France, Wahida Jaiet a annoncé que le nombre des entrées touristiques en Tunisie provenant de la France a atteint, au 30 novembre 2017, 535.291 touristes, en progression de 46,8% par rapport à la même période de l’année 2016.

La directrice de l’ONTT en France a confirmé cette tendance lors de la 46e session du séminaire annuel des représentants de l’ONTT à l’étranger qui se tient les 7 et 8 décembre courant à Hammamet, ajoutant que les ventes de l’hiver 2017/2018 affichent une bonne tendance. En effet, les réservations ont évolué de 35,8% au 15 novembre 2017 en comparaison avec la même période de l’année précédente. Il est à noter que cette progression a été enregistrée malgré les contraintes qui subsistent comme le peu d’engagement des TO, la concurrence acharnée et les niches qui sont encore à l’écart à l’instar du tourisme d’affaires, de groupe et des séniors.

Vols réguliers

L’évolution de la tendance des ventes de la saison hivernale a été soutenue par une augmentation en nombre de vols réguliers vers la Tunisie de 11%, passant de 180 vols par semaine pour l’hiver 2016/2017 à 200 V/S en hiver 2017/2018. 9 vols de plus par semaine sont ainsi opérés à partir de Paris, soit 104 vols par semaine au lieu de 95, 2 vols de plus à partir de Nantes, 4 vols de plus à partir de Marseille, 3 vols de plus à partir de Nice et 2 vols de plus à partir de Toulouse.

Encore du potentiel

Wahida Jaiet a, par ailleurs, dit qu’il y a encore du potentiel au niveau du marché français. « Afin de booster encore les entrées touristiques des Français, il serait important de consolider davantage le trafic aérien entre la Tunisie et la France avec plus de vols réguliers et charter, diversifier les produits, améliorer plus l’image du pays et accorder davantage d’attention à l’environnement », a-t-elle détaillé.

En commentant les réalisations du marché français, la ministre du Tourisme, Salma Elloumi Rekik a indiqué : « bien que le nombre de touristes français soit important, ses recettes sont peu considérables ». « Offrir des packages à des prix réduits sans améliorer les services ne servira en aucun cas la destination. Ce qui va rester dans la mémoire des visiteurs, c’est que la Tunisie est une destination moyenne à petit prix. L’amélioration des services est donc nécessaire en vue de consolider les recettes et améliorer l’image du pays» a encore ajouté la ministre.

K.C 

Séminaire des représentants de l’ONTT.

Perspectives du marché

L’ONTT prévoit une croissance importante du marché français au cours des prochaines années qui consolidera la tendance positive de 2017. En effet, le nombre des visiteurs français serait porté en 2018, 2019 et 2020 à, respectivement, 650.000, 750.000 (niveau de l’année 2014) et 850.000.



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Le DG du Club Golf International chez la ministre du Tourisme

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Salma Elloumi-Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a reçu ce matin Pierre André Uhlen, directeur général du Club Golf International qui dispose d’un réseau  de 700 golfs en Europe et dans le monde et de 225 000 adhérents.

L’entretien a porté sur les possibilités de partenariat entre la Tunisie et ce groupe mondial pour la promotion de ce créneau qui figure en bonne place dans la politique de diversification de l’offre touristique tunisienne en direction des produits à haute valeur ajoutée.

La ministre à exprimé la volonté de son département à explorer toutes les voies à même de consolider la place de la Tunisie en tant que destination golfique par excellence.

Pour sa part, Pierre André Uhlen a exprimé la disponibilité de son groupe à intégrer les golfs tunisiens dans son réseau et promouvoir la Tunisie en la matière d’autant plus qu’elle dispose d’un potentiel lui permettant un meilleur positionnement sur la scène internationale dont notamment la qualité des infrastructures touristiques, la proximité de l’Europe, la clémence du climat et l’existence d’une infrastructure aéroportuaire moderne, outre la richesse historique et culturelle.



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Tunisair va changer d’aéroport à Dakar

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La compagnie Tunisair a informé aujourd’hui dans un communiqué, qu’à partir du 10 décembre 2017, tous les vols de/vers l’aéroport Léopold Sédar Senghor à Dakar seront transférés vers le nouvel aéroport international Blaise Diagne.

Situé à 50 kilomètres environ de la capitale sénégalaise, le nouvel aéroport a ouvert le 7 décembre 2017 ses portes pour accueillir les passagers suite à la reconversion de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à un aéroport  militaire.

Les passagers seront tenus informés individuellement du changement d’aéroport souligne encore la compagnie.

Les numéros de vols Tunisair resteront inchangés et la compagnie reportera automatiquement les réservations sur le nouveau code aéroport (DSS) et mettra également à jour les billets.



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Polémique du « Sup Tunisien »: le Jerba Sun Club répond

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Suite à la polémique dont il a fait l’objet ces derniers jours, l’hôtel Jerba Sun Club a publié un communiqué pour exposer sa version des faits. Voici l’intégralité de son explication:

 » Suite à la publication sur les réseaux sociaux de l’un de nos clients de sa version des faits, relative à sa nuitée passée à l’hôtel et suite à la reprise de cette même version par des médias tunisiens, la direction de l’hôtel Jerba Sun Club tient à rapporter, à son tour, l’intégralité de l’évènement.

Le couple en question a séjourné à notre hôtel le 18 novembre 2017, il s’est présenté à la réception avec un voucher allemand. N’étant ni Allemands ni Tunisiens résidents à l’étranger, il leur est impossible de profiter des tarifs pratiqués par le tour opérateur et qui sont exclusifs au marché Allemand, sinon ça serait de la concurrence aux agences de voyage et tour opérateur Tunisiens avec qui nous avons plusieurs contrats et plusieurs promotions sur différentes périodes.

La personne qui a effectué l’achat en ligne sur la plateforme commerciale du tour opérateur a enfreint les clauses de la promotion sur le site qui affiche clairement, au moment de l’achat, la mention suivante :

« Dispositions légales : Note importante : A/ Nos tarifs ne sont pas valables pour les clients locaux à l’exception de ceux résidents en Europe, documents à l’appui et devant être présentés au moment du Check in, faute de quoi, l’hôtelier est en droit d’exiger un supplément directement au client ».

Une fois informé de cela, le couple a choisi de payer un supplément de 35 dinars par personne en formule All-Inclusive (petit déjeuner, déjeuner et dîner avec les boissons et l’alcool gratuits et à volonté) et a exigé en plus de la facture, un reçu avec la mention « Supplément Tunisien » « afin qu’il essaye de se faire rembourser par le tour opérateur. »
La direction de l’hôtel était tenue de respecter le contrat qui la liait aux tours opérateurs (clause de non concurrence avec le marché local) et elle ne pouvait se permettre de n’accorder aucune exception.

La direction de l’hôtel Jerba Sun Club se défend de toute action discriminatoire envers ses clients. En revanche, elle a toujours accordé des remises exceptionnelles à nos Tunisiens vivants à l’étranger comme elle a aussi souvent accordé des remises exceptionnelles pour le marché local, et est fière d’été parmi les pionniers à encourager le tourisme local.

De plus, cette politique de promotions accordées aux non-résidents ne semble étonner que dans le secteur hôtelier mais ne pose pas de problème dans le secteur des compagnies aériennes et qui affichent des différences immenses de tarifs pratiqués pour les résidents et les non-résidents.

Nous profitons de cet évènement pour rappeler avec fierté à notre aimable clientèle que le Jerba Sun Club est l’un des rares hôtels qui a gardé et qui gardera toujours ses portes ouvertes à la clientèle locale comme à nos citoyens résidents à l’étranger.

Ceux qui connaissent le Jerba Sun Club savent qu’il existe depuis plus de 20 ans et fonctionne, été comme hiver sans arrêt, avec un personnel permanent, disponible et dont la priorité est de satisfaire les demandes de notre clientèle et ce, sans aucune discrimination et avec le plus grand plaisir.

Nous sommes reconnaissants envers toute notre clientèle et nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont soutenus par leurs témoignages, messages, e-mails, commentaires et publications.

L’Equipe Jerba Sun Club

NB/ La fiche de police des deux clients, le « voucher » ainsi que le contrat avec le tour operateur faisant foi.



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Wahida Jaiet à Tour Hebdo: 47% de croissance du marché français

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La directrice de l’ONTT France, Wahida Jaiet, a confirmé aujourd’hui au site français Tour Hebdo la reprise amorcée du marché français sur la Tunisie.

«Les chiffres confirment que les Français ont repris le chemin de la Tunisie. Au 20 novembre, 527 000 arrivées en provenance de l’Hexagone ont été comptabilisées en cumul depuis le 1er janvier, soit une progression de 47% par rapport à la même date en 2016» a-t-elle annoncé.

«En projection, nous devrions atteindre 560 000 arrivées à fin décembre contre 390 000 un an auparavant. Au 31 décembre 2016, nous étions en baisse de 16%. Là, nous serons en croissance de 45%. Alors oui, ce n’est pas mal. Nous avons dépensé beaucoup d’énergie, avec le soutien de nos partenaires,  pour parvenir à ce résultat» a ajouté la représentante.



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Le salon du tourisme MIT annonce ses nouvelles dates

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La 24ème édition du salon du tourisme M.I.T 2018 (Marché International du Tourisme) se tiendra du mercredi 28 février au samedi 3 mars 2018, au Parc des Expositions de Tunis au Kram.

Cette édition va consacrer la reprise que connait le tourisme tunisien annonce l’organisateur de l’événement. Elle sera placée sous le signe du tourisme local, le premier marché de l’hôtellerie et des agences de voyages. Les régions et gouvernorats de l’intérieur seront mis en évidence pour  booster le tourisme alternatif. L’Algérie sera à l’honneur dans cette session.

En parallèle se déroulera la 6èmeédition de « SPA EXPO » sur le même site et aux mêmes dates.

«SPA EXPO» est le salon du bien être,  de la thalassothérapie, du thermalisme, de l’hydrothérapie et du tourisme médical. C’est salon spécialisé, international annuel, où les fabricants et les représentants des produits réputés et des grandes marques exposent pour promouvoir  leur notoriété et leur image, à la recherche de nouveaux marchés, en quête de nouvelles niches de prospects et de nouveaux segments de clientèle.

        C’est un salon d’affaires, le rendez-vous annuel des promoteurs, des investisseurs, des industriels et commerçants, le lieu de contact des professionnels et des équipementiers, de tous les intervenants dans le secteur. Il est aussi ouvert au grand public.

       Les exposants et visiteurs du « SPA EXPO»  profiteront de l’apport des quatre autres salons qui se tiendront aux mêmes date et lieu: « M.I.T» (tourisme , voyages et loisirs), « HORECA EXPO» (équipements et services pour l’hôtellerie et la restauration), «BOAT SHOW» (plaisance et activités nautiques),  et «GOLF & SPORTS SHOW» (sport et activités de plein air). Les cinq salons se complètent  et s’interfèrent.

Ils sont organisés par la société M.A.P (Marketing Advertising & Publishing) qui édite le magazine «Tourisme Info», l’«Annuaire du Bien Etre» et les «Annuaires du Tourisme» et dirige « l’Observatoire du Tourisme« .



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A Djerba, un hôtel empêtré dans une grosse polémique et accusé de ségrégation

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L’affaire fait grand bruit et a été déclenchée sur le réseau social Facebook. Un client ayant réservé un séjour à Djerba à partir de l’étranger s’est vu obligé de payer un supplément de 70 dinars quand l’hôtel a « découvert » qu’il s’agissait d’un Tunisien !! Ce dernier s’est empressé de publier le reçu pour prouver le traitement dont il a fait l’objet.

La FTH et le ministère du Tourisme ont tout de suite dénoncé la pratique dans un communiqué mais n’ont pas dévoilé le nom de l’établissement bien que le reçu publié indique clairement qu’il s’agit de l’hôtel Jerba Sun Club, un 3 étoiles de la région de Houmet Souk.

Le ministère du Tourisme a en tout cas annoncé aujourd’hui que suite à cette affaire, il avait déclenché une enquête immédiate et que les procédures légales nécessaires seront appliquées. Le ministère du Tourisme en a profité pour rappeler l’importance du tourisme intérieur et de la nécessité de traiter la clientèle locale sur le même pied d’égalité que la clientèle étrangère.

La Commissaire régionale au Tourisme Djerba-Zarzis n’a pas tardé elle aussi à réagir en contactant le directeur de l’hôtel dans une première étape et estimant que cette pratique était « une aberration et ce comportement non toléré à l’encontre du client dont le nom n’est pas mentionné dans le reçu mais dont le supplément exigé est clairement prouvé par l’indication « Sup. Tunisien ».  La Commissaire a également ajouté qu’ « un communiqué du 1er responsable de l’hôtel a été exigé  non seulement pour éclaircir à l’opinion publique face à cet agissement non toléré et non accepté et des excuses qui seront présentées au client et ce indépendamment des arrangements entre l’hôtelier et le T.O étranger chez qui la vente a été effectuée ».

La FTH dénonce

De son côté, la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) s’est dite « consternée d’apprendre que certains hôtels imposent un supplément à payer aux clients tunisiens ayant acheté leurs séjours à l’étranger. La FTH dénonce vigoureusement ces pratiques et appelle tous ses adhérents et tous les professionnels du métier à sortir des clichés éculés et à s’adapter à un marché touristique qui s’est aujourd’hui globalisé. « A l’ère où les réservations sur internet deviennent prépondérantes, les frontières et les segmentations ne tiennent plus. Toutefois, la FTH appelle les clients à lire attentivement les conditions de vente sur les sites de réservation avant d’acheter leur séjour afin d’éviter ce genre de désagréments ».

Toujours dans le même communiqué, les membres de la FTH « s’excusent auprès des clients ayant subi cette discrimination et soulignent que cette pratique n’est nullement représentative de la majorité des hôteliers ». «Le tourisme local est l’un des moteurs de croissance incontournables de l’économie nationale et son importance n’est plus à prouver souligne la FTH. « Accueillir nos clients tunisiens dans les meilleures conditions constitue non seulement une exigence professionnelle, mais perpétue également notre légendaire tradition d’hospitalité » ajoute encore le patronat hôtelier .

En attendant de voir quelle sera la réaction de l’hôtel en question et les arguments qu’il apportera car le client est résident en Tunisie et a eu recours à un voyagiste étranger. Affaire à suivre car il s’agira éventuellement de déterminer s’il s’agit de ségrégation manifeste ou tout simplement l’application d’une clause dans le contrat commercial liant les deux parties (T.O et  hôtels), ce qui est loin d’être un cas isolé.

D.T



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Coupe du Monde de Foot ou comment le tirage au sort est une aubaine pour le tourisme tunisien

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Qualifiée pour la Coupe du Monde de football 2018, la Tunisie s’est retrouvée dans le groupe G. Elle affrontera donc au mois de juin (le 18 à Volgograd, le 23 à Moscou et le 28 à Saransk)  les 3 équipes de son groupe.

Mais là où le hasard a bien fait les choses, c’est que deux parmi les sélections qu’elle va rencontrer constituent pour son tourisme deux marchés fondamentaux, à savoir la Belgique et l’Angleterre.

Il s’agit, qui plus est, de deux pays qui ont levé leurs restrictions de voyages vers la destination dans le courant de l’année, ce qui est annonciateur d’une reprise que le marché belge a déjà confirmé.

Le tirage au sort de la Coupe du Monde constitue donc une aubaine à exploiter avant et pendant l’événement dans les pays concernés. Qui plus est, la présence tunisienne en Russie pourrait être exploitée également pour faire parler de la destination aux yeux d’un marché russe qui a démontré son potentiel sur la Tunisie.

Souhaitons maintenant que l’administration du Tourisme mette en place une stratégie promotionnelle spécifique à ce contexte avec des budgets à la hauteur de l’événement pour en tirer les avantages que la chance a bien voulu apporter au tourisme tunisien.

Quant aux chances tunisiennes sur le plan sportif, ce sera une toute autre paire de manche.

D.T



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A l’ARP, combien de députés intéressés par le budget du tourisme ?

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Le projet de budget du ministère du Tourisme et de l’Artisanat a été examiné aujourd’hui par les députés à l’ARP. Le nombre total de députés votants était de 126 sur un total de 217.

Le projet a été adopté par 105 voix pour, et 16 voix contre tandis que 5 députés se sont abstenus.

La ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, a indiqué lors de son intervention, que le secteur touristique avait connu une évolution de 23.3% entre le 1er janvier et la fin novembre 2017 par rapport à la même période de 2016.

Elle a également annoncé l’existence de 18 projets en rapport avec les villages touristiques. La ministre a par ailleurs confirmé le projet de reclassement des hôtels sur la base de la qualité des services offerts.

 

 



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A la PAConf de Genève, Tunisair et la FTAV en défense commune des agences tunisiennes

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Dans le cadre de la 40ème session de la conférence de l’IATA (Association internationale du transport aérien) qui vient de se dérouler à Genève du 21 au 23 novembre (PaConf), une importante délégation tunisienne mixte a pris part aux travaux et ce afin de défendre les intérêts des agences de voyages tunisiennes agissant dans le domaine de la billetterie aérienne.

La délégation tunisienne était composée d’un côté de Ali Miaoui, directeur général adjoint de la compagnie Tunisair (membre votant de l’IATA), de Saoussen Ferchichi (Administration des Agences de Voyages/Tunisair) et, de l’autre, par la FTAV (Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et de Tourisme) représentée par Mohamed Ali Toumi, son président, accompagné du président et du vice-président de sa Commission Transport aérien, respectivement Abdelaziz Benaissi et Adnane Farfar ainsi que de son premier conseiller en matière de transport aérien, M. Mohamed Dhaouadi. A noter que la FTAV était présente à titre d’invité spécial et seule association nationale admise aux côtés de confédérations internationales telles qu’ECTAA, WTAA, UFTAA…

La délégation tunisienne, tout au long du processus de négociations, a coordonné et défendu la position nationale tunisienne en pesant de tout son poids sur un méga-projet technique et procédural conçu par l’IATA portant sur la modernisation du système d’accréditation des agences de voyages dans le monde dénommé « New Generation ISS » .

Grâce à la position tunisienne commune concertée et solidaire, de profonds amendements au projet final de Résolution ont été apportés et ce afin de refléter les conditions posées par la partie tunisienne et préserver au mieux les intérêts de l’ensemble des parties prenantes du marché tunisien des agences de voyages.

Déjà et en prélude à l’ouverture officielle de cette conférence, des concertations avaient été menées par la partie tunisienne dès le 20 novembre avec le premier vice-président de l’IATA, M. Alex Popovich, ainsi qu’avec le secrétaire général de la Confédération Européenne des Associations d’Agences de Voyages et de Tour-Opérateurs (ECTAA), M. Michel De Blust.

Au vu des résultats définitifs, Tunisair et la FTAV se félicitent que les conditions posées par la délégation tunisienne aient été entièrement satisfaites par cette conférence et que celle-ci soit parvenue à un accord mondial catalysé par la position consensuelle tunisienne qui devra être homologué et approuvé par les autorités aéronautiques tunisiennes.

Rappelons que la FTAV et Tunisair se sont saisies du dossier NewGen ISS dès sa présentation sous forme d’Avant-Projet et  son annonce par l’IATA en 2015 et l’ont rejeté confortés par un Ordre  Gouvernemental car certaines de ses clauses ont été jugées préjudiciables à la Communauté d’Agences de Voyages Agrées IATA.

Le NewGen ISS devant entrer en vigueur le 1er mars 2018 selon un déploiement de 4 vagues successives (ou groupes de pays), la Tunisie ne l’intégrerait qu’à fin 2019, sous réserve que l’étude d’impact dans les autres groupes de pays soit concluante.

 



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L’hôtel « Le Palace » trouvera-t-il preneur ?

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L’hôtel Le Palace à Gammarth est mis en vente. Confisqué par Al-Karama Holding, l’établissement appartient à 88% à la société STTG.

Il s’agit en fait de tout un complexe bâti sur 17 hectares qui comprend l’hôtel (239 chambres, 44 suites en 5 étoiles), ainsi qu’un complexe immobilier.

Al-Karama Holding a fixé au 22 décembre 2017 la date limite de remise des offres. Il est à souligner que certaines conditions drastiques ont été posées pour ceux qui envisagent de soumissionner telles qu’en engagement de confidentialité devant être signé de même qu’un montant de 4000 DT non remboursables devant être versé.

Des restrictions destinées peut-être à éloigner les curieux mais qui risqueraient de décourager de potentiels candidats, tunisiens ou étrangers, puisque la cession est ouverte à tous.

Les investisseurs pré-qualifiés seront notifiés le 19 janvier 2018 et recevront alors le dossier d’appel d’offres.



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Quels résultats pour le tourisme tunisien depuis le début de l’année

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Le tourisme tunisien va-t-il réellement mieux cette année ou les tendances annoncées sont-elles trompeuses ?

En analysant les derniers chiffres officiels de l’ONTT, basés sur les données de la Police des frontières, il y a lieu de tirer déjà plusieurs conclusions puisque les dés sont quasiment jetés pour ce qui concerne l’exercice touristique 2017.

En termes d’entrées de non-résidents européens tout d’abord: sur la période comprise entre le 1er janvier et le 10 novembre 2017, on a comptabilisé l’arrivée à nos frontières de 1.593.526 d’Européens non résidents. Tous n’étaient pas des touristes en vacances cela va de soi, mais il faut souligner que ce chiffre est en évolution de 19,3% par rapport à la même période de l’année précédente. Cependant et si l’on se réfère à la période correspondante de 2014, l’écart est encore largement négatif à -40,6%.

En d’autres termes, le flux touristique européen est loin d’avoir retrouvé son niveau d’il y a 3 ans. Plus encore, la part de marché des Européens dans les arrivées globales de visiteurs n’est plus que de 26,1% contre 41,3% en 2014.

Les Français ont en tout cas renoué avec la destination puisque l’on a compté 517.000 visiteurs à la date du 10 novembre 2017, en nette progression par rapport à l’année dernière (+47,5%) mais sans avoir pu atteindre le niveau de 2014 (673.500 Français à la même date).

L’autre grand marché classique, en l’occurrence l’Allemagne, a également retrouvé des couleurs avec 168.000 touristes, chiffre qui reste cependant en deçà de 2014 (404.000 visiteurs).

Pour ce qui concerne l’Italie, autrefois marché émetteur stratégique pour la Tunisie, malgré une très légère reprise de 20,6%; le nombre d’entrées  (75.000) est nettement inférieur au réel potentiel disponible.

Il y a ensuite la Belgique et la Grande Bretagne, deux marchés qui ont levé leurs restrictions sur la Tunisie dans le courant de l’année 2017. Le premier a enregistré un bon de 120% avec 45.131 Belges comptabilisés aux frontières tunisiennes depuis le début de l’année. Taux certes annonciateur d’une reprise du flux touristique quoique par rapport à 2014, il demeure encore loin des réalisations de l’époque (136.500 Belges).

Pour le second, les levées des restrictions étant intervenus au cours de l’été, le nombre d’arrivées n’est pas significatif avec 24.357 Britanniques comptabilisés (contre 402.000 en 2014 à la même époque).

A propos du marché russe et comme prévisible, la baisse s’est clairement manifestée avec un recul de 17% par rapport à 2016, soit 512.628 touristes russes (contre 620.000 il y a un an).

Cependant, il y a lieu d’être satisfait de ce marché qui, malgré la baisse, se caractérise par un volume global approximativement stable.

Pour ce qui concerne les Maghrébins, comme attendu, les arrivées de visiteurs en provenance d’Algérie continuent d’évoluer positivement, la barre symbolique des 2 millions de visiteurs ayant été franchie. Par rapport à l’année dernière, le marché a évolué de 44%. Et si l’on se réfère à 2014, le marché a presque doublé.

Le marché libyen est, lui aussi repassé au-dessus de la barre symbolique du million d’entrées après une baisse enregistrée en 2016.

Au total, la Tunisie a enregistré depuis le début de l’année et jusqu’au 10 novembre courant 4.977.750 visiteurs non-résidents étrangers, en hausse de 28% par rapport à 2016 mais toujours en recul de 10% par rapport à 2014.

©Destination Tunisie



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Recettes en devises: ce que le tourisme a rapporté

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Depuis le début de l’année et jusqu’au 10 novembre 2017, les recettes en devises provenant du tourisme ont atteint 2477,8 millions de dinars, ce qui constitue dans l’absolu une augmentation de 17,3% par rapport à la même période de 2016.

Cependant, ce chiffre doit être remis dans son contexte dans la mesure ou le dinar tunisien s’est déprécié de 13,9% par rapport à l’euro et de 13,6% par rapport au dollar.

De plus, il est à noter que les recettes en devises sont comptabilisées par la Banque centrale au taux de 2.69 DT pour 1 euro et de 2.40 pour 1 dollar.



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La FTAV et Tunisair à Genève pour défendre les billettistes tunisiens

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A l’occasion de la conférence de l’IATA (l’Association internationale du transport aérien), connue dans le jargon par la PaConf 40 des agences, qui se déroule actuellement à Genève, une délégation tunisienne conjointe a fait le déplacement afin de défendre la cause des agences de voyages billettistes tunisiennes.

Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, et Ali Miaoui, directeur général adjoint de Tunisair, ainsi que la délégation qui les accompagne, ont été reçus pour une brève séance de travail par Alex Popovich, le N°2 de l’IATA, au sujet du NEW GENN ISS, le nouveau système que l’Association internationale du transport aérien veut imposer au secteur mais qui pose pour l’instant un réel problème d’application en Tunisie pour les agences de voyages locales.

Les responsables tunisiens, qui ont été accueillis par Dusan Kostic, directeur régional de la région Mena, ont fait part à l’IATA de leur soutien à ce projet (d’ailleurs très technique et pointilleux) à condition qu’il n’altère pas les intérêts nationaux tunisiens.

Ce projet est en effet sanctionné par un ordre gouvernemental des autorités aéronautiques tunisiennes excluant la Tunisie du champ d’application du NewGen ISS. Un processus consensuel est en pourparlers afin de faire migrer éventuellement la Tunisie vers le nouveau système, sous réserve de conditions exigées par la FTAV.

Le NEW GENN ISS permet à l’agent de voyage de diversifier ses moyens de règlement des billets émis par des méthodes autres que le cash et les cartes de crédit conventionnelles. La FTAV expliquait récemment que le marché tunisien n’est concerné que par les méthodes de paiement classiques et que dans une vision futuriste, l’agent de voyage pourra bénéficier des nouvelles alternatives qui lui seront offertes.

D.T

 

 



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Les 50 ans d’Accor célébrés au Novotel Tunis

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Le groupe hôtelier Accor fête aujourd’hui ses 50 ans d’existence. Partout dans les pays où il est implanté, une cérémonie a été organisée sur un sujet précis, celui de la proximité.

En effet, ceux qui procurent des services dans le voisinage des établissements ont été invités à célébrer cet anniversaire sous le thème « Vous êtes bien plus que notre voisin : vous protégez, animez et facilitez la vie de chacun d’entre nous. Vous faites partie des héros de notre quotidien ».

Au Novotel Mohamed V à Tunis, et pour être en phase avec la thématique, la direction de l’hôtel a choisi d’inviter le corps médical exerçant dans les environs. Mohamed Trabelsi, directeur général du site Novotel/Ibis de Tunis, a reçu ses invités médecins à qui il a tenu à rendre hommage « pour la noblesse de leur métier et pour les liens étroits existant avec celui de l’hôtellerie ».

Le concept était également de « partager un moment inoubliable et apprendre à mieux se connaitre en tant qu’acteurs engagés auprès des communautés locales » a indiqué le groupe Accor dans un communiqué.

Mohamed Trabelsi en a profité pour rappeler l’historique du groupe créé en 1967 et mis en exergue la dimension atteinte aujourd’hui par les différentes marques relevant de la chaîne.

Il est à souligner que le groupe Accor est présent en Tunisie avec deux établissements à Tunis, le Novotel et l’Ibis, et qu’il envisage l’ouverture de deux nouveaux établissements, un Ibis à Sfax très prochainement ainsi qu’un Novotel actuellement en travaux dans la zone des Berges du Lac.

D.T

Mohamed Trabelsi, directeur général du site Novotel/Ibis à Tunis (à g.) et Belhassen Tebourbi, nouveau directeur général de l’hôtel Ibis Sfax.



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Tunisia Hospitality Symposium : qualité et digitalisation au cœur des débats

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La deuxième journée du Tunisia Hospitality Sympsium s’est déroulée le 16 novembre à IHEC Carthage au cours de laquelle une importante délégation de professionnels et d’experts tunisiens et allemands ont lancé le débat sur les potentiels, défis, diversité, qualité et durabilité du secteur du tourisme et de l’hôtellerie en Tunisie.

Les panélistes ont tout d’abord abordé la question de la qualité, un point essentiel pour construire un avenir durable du secteur. Khaled Fakhfakh, président de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie) a considéré que la révision de la classification des hôtels est un maillon fondamental de la démarche qualité. Néanmoins, il a ajouté que la satisfaction de la clientèle n’est pas sorcier. La recette se base, selon lui, sur quatre points essentiels. « D’abord, il s’agit d’adopter la notion de vente de la propreté et de l’environnement. Avec des poubelles installées partout et une bonne gestion de déchets, nous allons avoir des hôtels extrêmement propres », a-t-il poursuivi.

Mettre en valeur la cuisine tunisienne

Le deuxième point concerne la cuisine tunisienne qui devra être valorisée et mise en avant. «La cuisine tunisienne inspire les grands chefs à travers le monde et dans tous les pays, européens ou autres. Il n’y a pas de raison pour ne pas la mettre en valeur en Tunisie », a-t-il repris.

Le président de la FTH a, ensuite, insisté sur la nécessité d’adapter l’infrastructure aux besoins des handicapés. « Peu d’hôtels se soucient d’offrir un espace adapté et dimensionné aux besoins des handicapés » a-t-il regretté.

Le dernier point selon Khaled Fakhfakh consiste à assurer la connexion wifi dans tous les coins de l’unité hôtelière. « La combinaison entre ces quatre points permettra sans doute de satisfaire la clientèle, voire de réaliser des recettes touristiques élevées » a-t-il jugé.

Diversifier le produit touristique

De son côté, la représentante de Thomas Cook, Friederike Grupp, a appelé à diversifier les produits touristiques et à les promouvoir davantage. Les panélistes se sont accordés à dire, à ce propos, que la Tunisie regorge de ressources et de produits qui ne sont pas assez développés, un grand chantier à entreprendre là-dessus étant fortement recommandé.

Mourad Ben Cheikh, représentant de TUI Group, a abordé un autre point. Il s’agit du profil de la clientèle qui est en perpétuel changement. «La clientèle des années 90 n’est plus celle de 2017 » a-t-il affirmé. « Le profil des clients change chaque jour nécessitant une personnalisation des produits et des services en vue de satisfaire cette demande spécifique »  a renchérit Ben Cheikh.

La digitalisation

S’agissant de l’avenir du secteur touristique et hôtelier, les panelistes ont assuré qu’il dépendra largement de la digitalisation. « Mais le digital ne signifie jamais la mise en place d’un simple portail web pour la promotion des produits. Ceci veut dire plutôt offrir la possibilité au client d’être autonome. Plus précisément, il pourra préparer son séjour, réserver son billet d’avion et son hôtel et son moyen de transport via Internet en bénéficiant d’une large palette de choix » ont-ils expliqué.

Khaled Fakhfakh est intervenu, dans ce contexte, pour ajouter que le digital n’est plus possible sans l’Open Sky. « Avec l’Open Sky, le client aura une large panoplie de choix et il pourra programmer son séjour selon son budget et sa disponibilité. Ce qui n’est pas le cas actuellement » a-t-il soutenu. Ces propos ont été confirmés par Markus Molnhuber, représentant de Holiday Check AG. « Le transport aérien est le maillon essentiel de la digitalisation. Sans l’aérien, la digitalisation du secteur n’aura pas lieu » a-t-il indiqué.

Tarek Lassadi, directeur général de Traveltodo, a souligné, de sa part, que l’Open Sky permettra de ramener un autre type de clientèle et de la diversifier. Les professionnels ont encore rappelé qu’il y a un manque à gagner important qui ne sera pas satisfait sans l’ouverture du ciel. Ils ont affirmé que la flotte du transporteur national, Tunisair, est incapable de satisfaire tous les besoins de la clientèle. Mehdi Allani, représentant de la FRH du Cap Bon, a estimé que 20% de la demande du marché belge n’était pas satisfaite l’année dernière.

K.C.



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Tunisia Mall jette les bases d’un tourisme de shopping

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L’ouverture aujourd’hui de la nouvelle extension du centre commercial Tunisia Mall dans le quartier des Berges du Lac à Tunis jette les bases d’un tourisme de shopping qui n’a pas à rougir par rapport à ce qui se fait de mieux en la matière dans certains pays. Reste encore à ouvrir le débat sur le Tax Free.

Installé au cœur du Lac II, entre le quartier résidentiel des Berges du Lac et la nouvelle zone du Lac III, à quelques encablures de l’aéroport Tunis Carthage et du Port de la Goulette, Tunisia Mall, très apprécié des shoppers tunisiens depuis son ouverture en décembre 2015, a levé le rideau, en ce vendredi 10 novembre sur son extension de 28 000 m², en présence de Selma Rekik Elloumi, ministre du Tourisme et de l’Artisanat et de Maher Chaabane, fondateur du Groupe Chaabane,

Depuis deux années, Tunisia Mall a contribué efficacement à l’essor économique et commercial du Lac II en répondant aux besoins diversifiés de plus en plus exigeants des consommateurs tunisiens. Pour beaucoup d’entre eux, le complexe ne constitue pas seulement un endroit idéal pour faire du shopping en toute sécurité, mais représente également une occasion de sortie en famille ou entre amis, le temps d’un déjeuner ou d’un café dans ses diverses zones de restauration.

Tunisia Mall concentrera un panel d’enseignes internationales

Déjà considéré comme le plus grand centre commercial de la Tunisie, Tunisia Mall s’étendra désormais sur 65 000 m², dotée d’une esplanade de 6000 m² animée par une surprenante fontaine musicale et propice à des spectacles. Son extension rajoutera une trentaine de nouvelles enseignes (la plupart s’implante en Tunisie pour la première fois) à la centaine déjà existante. Avec l’extension du parking aérien sur quatre étages, le nombre total de places dépassera les 1000.

Plus de 130 boutiques, spécialisées dans la mode (hommes, femmes, enfants) la maroquinerie (chaussures), la high-tech, la décoration, la bijouterie, la parfumerie… répondront aux demandes de tous les clients, sans oublier la présence de marques nationales et internationales de grande distribution ainsi qu’une salle de sport sur deux étages.

Avec l’ouverture de nouvelles zones de restauration dans l’extension, plus de 20 enseignes locales et internationales permettront aux clients de Tunisia Mall de découvrir différents types de cuisine.

« On ne viendra plus à Tunisia Mall pour faire uniquement du shopping, mais plutôt pour s’insérer confortablement dans un espace de vie destiné à toute la famille, ponctué par des animations et des manifestations culturelles. Avec une salle de sport s’étendant sur deux étages, un espace Kids ouvrant ses portes prochainement les quels faciliteront aux parents de faire leur shopping ou leurs activités en toute sérénité. Tunisia Mall, comme nous l’avions promis, a également prévu l’ouverture prochaine de facilités culturelles composées d’une salle polyvalente servant de cinéma, de salle de conférence ou de spectacles, d’une galerie d’art et d’autres activités que nous annoncerons au moment opportun » confiait Maher Chaabane, Fondateur du Groupe Chaabane.

Tunisia Mall, un espace hautement sécurisé

Bénéficiant des dernières technologies en matière de sécurité, y compris la sécurité anti-incendie, Tunisia Mall permettra à ses clients de profiter des parkings, de ses espaces de vie ou de faire leur shopping confortablement.

Le succès du concept Tunisia Mall bientôt répliqué à Ennasr et à Sfax

Courant 2019, Tunisia Mall s’implantera à Ennasr sur une superficie de 60 000 m². Un autre projet de grande envergure verra le jour en 2020 : Tunisia Mall Sfax, implanté sur 84 000 m² dont la particularité unique sera son parking de quatre niveaux en sous-sol.

Ces deux nouveaux centres commerciaux offriront des espaces culturels ainsi que des espaces dédiés aux enfants.

Tunisia Mall ouvrira officiellement ses portes au public le samedi 11 novembre à 10h. Ses horaires d’ouverture (de 9h à 21h tous les jours) pourront être modifiés en fonction de l’actualité commerciale et culturelle du centre.



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Rallye Alyssa: un joli coup de pouce au tourisme sportif

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Du 28 décembre au 3 janvier, se déroulera la quatrième édition du rallye auto féminin de régularité Alyssa Shell FuelSave Trophée.

Cet événement inédit et particulier, puisqu’il s’agit de l’un des rares rendez-vous de sport mécanique mettant la femme à l’honneur, accorde également un important intérêt à la promotion du tourisme et des sites tunisiens.

La promotion de la destination est un axe essentiel de la manifestation Rallye Alyssa sur lequel travaillent beaucoup les organisateurs de cette course. En devenant plus mâture d’une année à l’autre, la manifestation sportive et touristique mise davantage sur l’internationalisation et la participation d’un bon nombre de candidates étrangères, ainsi que sur une large visibilité au niveau mondial. Pour la quatrième édition, l’événement enregistrera la participation de plusieurs équipages de nationalités canadienne, française, belge, algérienne et marocaine.

Forte participation canadienne

Néanmoins, la participation canadienne sera la plus marquante cette année avec 8 équipages ayant déjà confirmé leur présence. « Nous attendons la confirmation de deux autres équipages canadiens qui confirmeraient probablement leur participation dans les prochains jours », a déclaré Taieb Bouhjar, gérant du rallye, lors d’un point de presse tenu aujourd’hui à Tunis. Cette forte présence des Canadiennes témoigne de l’ampleur qu’a prise le Rallye et constituera une belle opportunité pour promouvoir la destination à l’autre côté de l’Atlantique. De plus, les participantes ne vont pas venir seules mais plutôt accompagnées de représentants de médias canadiens (presse écrite et audiovisuelle).

Le soutien de l’ambassadrice du Canada en Tunisie donnera, pour sa part, plus d’assurances quant à la médiatisation de l’événement au Canada. « Je suis venue aujourd’hui pour soutenir Rallye Alyssa qui est un événement important pour nous les Canadiens car nous apprécions et supportons les événements mettant en valeur la femme », s’est exprimé Carol McQueen, ambassadrice du Canada en Tunisie lors de la conférence de presse de présentation du Rallye.

Large couverture médiatique étrangère

Taieb Bouhjar a annoncé, dans le même contexte, que les grandes chaînes de télévision algériennes seront également présentes pour couvrir et diffuser l’événement. Ceci permettra de soutenir le tourisme et promouvoir les sites naturels et archéologiques de la Tunisie en Algérie, premier marché étranger en nombre d’entrées pour le pays. Les organisateurs ont affirmé que 25 médias étrangers vont assurer la couverture du Rallye Alyssa.

Il est à noter aussi que ce rendez-vous, à la fois, touristique, ludique et sportif, et le rassemblement d’équipages féminins venant de plusieurs pays, est une manifestation qui cherche à prévaloir la maîtrise de la conduite à vitesse imposée (maximum 60km/h sur toutes les étapes).

La sécurité est la principale préoccupation des organisateurs, tout comme le respect du Code de la route, de la prévention routière ainsi que la préservation de tous les sites, villes et villages traversés.

Le Rallye Alyssa permettra également de partager durant 7 jours le bitume à travers une variété de paysages tunisiens, des Côtes de Carthage au charme de la belle Khroumirie, Tabarka la Capitale du Corail, en passant par les fameux sites archéologiques de Dougga et Mactaris.

Il y aura des escales à Sidi Bouzid, aux oasis de montagne de Tamerza et Chebika, Tozeur et Nefta pour une arrivée finale à Yasmine Hammamet.

K.C

 



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ONTT: deux nouveaux commissariats régionaux et nouveaux CRT

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L’ONTT a annoncé hier la création de deux nouveaux commissariats régionaux au Tourisme à Béja et à Siliana.

Elle y a nommé respectivement Ridha Hambli et Mounir Ksouri en tant que commissaires (CRT).

Par ailleurs, il a été procédé à la nomination d’un nouveau CRT pour la région de Sousse en la personne de Bassem Ouertani (photo), qui vient d’achever sa mission de représentant de l’ONTT en Algérie. (Il s’agit en fait d’une permutation à ce poste avec son successeur à Alger Foued El Oued).

A Tataouine, on note l’arrivée d’un nouveau CRT en la personne de Safouène Chaouat qui prend la relève sur Yasser Souf. Ce dernier a été nommé CRT pour la région de Tozeur en remplacement d’Anouar Chetoui (nommé représentant adjoint en Chine avec la perspective de l’ouverture d’une antenne de l’ONTT à Shanghai).



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Mémorandum d’entente entre la Tunisie et l’Organisation méditerranéenne du tourisme

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Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a signé, le 8 novembre, un mémorandum d’entente avec l’Organisation méditerranéenne du tourisme (basée à Malte) portant sur le renforcement et le développement de la coopération touristique bilatérale, particulièrement dans les domaines de l’écotourisme, le développement durable et la création de projets touristiques durables dans la région.

La ministre du Tourisme, Salma Elloumi Rekik, a précisé, lors de la cérémonie de signature, que  ce mémorandum entre les deux parties cherche à développer le tourisme, notamment les projets durables, écologiques et culturels.

Nouvelle vision

De son côté, Marie-Louise Coleiro Preca, présidente de Malte, présente également lors de la cérémonie, a considéré que la convention met en avant une nouvelle vision de la région méditerranéenne, et que la Tunisie et Malte auront besoin de s’entraider en vue d’attirer plus de touristes vers la région.

Le secrétaire général exécutif de l’Organisation méditerranéenne du tourisme a ajouté, pour sa part, que l’Organisation et la Tunisie œuvreront ensemble à créer de projets économiques en termes d’énergie.

Il est à rappeler que l’Organisation fait promouvoir depuis quatre ans le tourisme en tant que solution de paix et de stabilité dans la région. Elle travaille, en outre, à exécuter des programmes de partenariat avec les acteurs touristiques de la région méditerranéenne.



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Chahed promet l’application du livre blanc en 2018 sur l’endettement hôtelier

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Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a promis, lors de l’ouverture du Forum de l’investissement, qui se tient les 9 et 10 novembre courant, la mise en œuvre en 2018 du livre blanc sur l’endettement et le financement du secteur hôtelier.

A l’occasion de l’ouverture du Forum de l’investissement, le chef du gouvernement a annoncé le lancement de 10 initiatives gouvernementales visant la création d’une dynamique d’investissement en 2018.  L’endettement du secteur touristique figure dans la liste des initiatives concoctées par le gouvernement. Chahed a, en effet, promis la mise en œuvre du livre blanc sur l’endettement et le financement du secteur hôtelier de même qu’il s’est engagé à élaborer une nouvelle stratégie soutenant le secteur touristique.

Nouvelle stratégie

Il est à noter que le livre blanc sur l’endettement et le financement du secteur hôtelier a été élaboré au début de l’année en cours par la Fédération tunisienne de l’hôtellerie et l’Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers (A.P.T.B.E.F).

Ses grandes lignes qui ont été déjà définies considèrent que chaque hôtel est un cas particulier ayant ses propres dettes. Le principe est d’inviter chaque hôtelier à formuler ses propres prévisions relatives aux recettes de son unité durant les prochaines années, et ce, selon son Business Plan. À partir de ces prévisions-là, on estime sa capacité de remboursement. La première partie sera ainsi classée comme dette supportable et scindée en deux ; volet dit senior dont le remboursement commence immédiatement et volet dit junior avec acquittement ajourné.

Quant aux dettes insupportables, elles seront reportées avec leurs intérêts jusqu’à l’exécution de son plan de restructuration. Selon les résultats obtenus, l’ardoise sera soit effacée ou soit acquittée. Plus précisément, le remboursement de la dette se fera au cas par cas, selon les capacités de remboursement de chaque unité hôtelière. Il s’agit d’une dette senior réduite les 5 premières années, suivie d’une dette junior qui s’étalera ensuite sur 12 à 15 ans.

K.C

 

 



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