Marché algérien: l’erreur qu’il ne fallait pas commettre
18 mai 2016A la fermeture des portes du dernier salon du tourisme d’Alger, le Sitev, les mines des représentants du secteur de l’hôtellerie étaient plutôt réjouies. La moisson a été bonne et les perspectives joyeuses. Sauf que les pratiques de certains ont fortement déplu, notamment pour ce qui concerne les tarifs pratiqués.
C’est que le bradage aurait également contaminé le marché algérien et les prix des nuitées l’ont été au ras des paquerettes si l’on en croit certains témoignages dignes de foi.
Le marché algérien constitue peut-être la bouée de sauvetage pour l’hôtellerie tunisienne actuellement, mais le volume des clients qui séjournent réellement dans les hôtels est-il suffisant pour qu’on pratique des tarifs aussi bas en pleine saison ?
Dépités, certains hôteliers sont rentrés à Tunis plutôt démoralisés tandis que d’autres estiment avoir fait de bonnes affaires. Mais au prix où les chambres ont été vendues, on se demande quel niveau de service sera offert en contre-partie ? Et surtout comment remonter la pente des prix après être tombés aussi bas.
D.T
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