Le  » Future2job  » suivi du  » Tunisia Hospitality Symposium  » à l’IHEC Carthage

hospitality-symposium
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’IHEC Carthage, avec l’appui de la GIZ, l’Université allemande de Heilbronn, l’AHK Tunisie et le « Centre d’Orientation et de Reconversion Professionnelle » (CORP) organisent le salon de l’emploi inversé dans les secteurs du tourisme, l’hôtellerie et la gastronomie  » Future2job « .

L’événement se déroule le 15 novembre 2017 à partir de 9h00 (salle d’exposition de l’IHEC) suivi du Tunisia Hospitality Symposium le 16 novembre 2017 à la même heure (à la Chapelle de l’Institut).

Cet événement international rentre dans le cadre des projets de la GIZ qui a entamé depuis 2016 un programme de coopération triangulaire « Développement du tourisme durable » entre l’Allemagne, le Costa Rica et la Tunisie. Ce programme s’inscrit dans le cadre du projet « Fonds pour la promotion de l’emploi des jeunes en Tunisie » et le projet « Fonds régional en Amérique Latine et dans les Caraïbes », mandatés par le ministère fédéral allemand de la Coopération Économique et du Développement « BMZ ».

​Le Symposium sera une occasion de recevoir des représentants de tours opérateurs et des institutions de l’Allemagne. Il permettra de créer une plateforme de dialogue entre les professionnels du secteur du tourisme tunisiens, allemands et internationaux et de donner de nouvelles impulsions au secteur en impliquant différents groupes-cible tels que les professionnels, les chercheurs, les étudiants ainsi que les décideurs économiques et politiques.



ARTICLES ASSOCIÉS

FamTrip pour 14 agences tunisiennes à Cannes

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’agence de voyages Select Travel and Tours représentant de GTA en Tunisie, a organisé un FamTrip pour 14 agences de voyages tunisiennes du 23 au 25 octobre 2017.

Celui-ci a eu lieu à Cannes où les participants ont pu séjourner au mythique hôtel Martinez – qui faut désormais partie de la chaîne Hyatt et ont pu également visiter et déjeuner à l’hôtel Palais de la Méditerranée – propriété de la même chaîne.

Sur la photo, on reconnait Ali Ben Abdessalem (Achwak Tours), Mehdi Smaoui (Smaoui Voyages), Adnan Farfar (TTS), Abdelaziz Ben Aissi (Carthage Tours), Sihem Zaiem (Carthage Tours), Najet Ben Haj (Arabel Voyages), Ridha Cherif (Planète Tours), Mohamed Aziz Ben Elfoul (VIP Destinations & Events), Mohamed Ali Toumi (Kyranis Travel), Farouk Oueslati (Rouka Travel), Souha Miled (El Menazah Voyages), Inès Ghanouchi (TGV), Habib Ellouze (Voyages de Tunisie), Sarra Gharsallaoui (Nouvelair), Khaled Aouij (Tunisie.co),  Diala Jaber (GTA Dubai) et Nadaa Ghozzi (Select Travel & Tours).

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Monastir: deux hôtels sur le point de changer de mains

monastir-plage
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Dans la zone touristique de Skanès-Monastir, les négociations vont bon train concernant la vente de deux hôtels.

Tout d’abord l’ex Shems, qui pourrait être repris par le groupe hôtelier SHDT (Kamel Drouche) qui entend consolider sa présence dans le secteur.

Second établissement situé dans la même région et actuellement sur le point d’être racheté, le Kuriat Palace qui appartenait à la famille Ghedira. Même si rien n’est officiel, il semblerait que le nouvel acquéreur soit Zohra Driss.

En attendant l’officialisation de ces transactions.



ARTICLES ASSOCIÉS

Transavia: sa nouvelle destination tunisienne au départ de la province

transavia-tunis
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Transavia étend son offre sur la Tunisie au départ de Nantes. Dans sa programmation de l’été 2018, le transporteur a prévu d’allonger à 2 vols par semaine directs sa ligne Nantes-Monastir.

Mais c’est sur Djerba que Transavia va se déployer également au départ de Nantes avec une nouvelle fréquence hebdomadaire, ce qui fait de la Tunisie une destination clé au départ de cette ville.

Il est à rappeler que la compagnie, outre ses dessertes quotidiennes de Tunis au départ de Paris, opérera lors de la prochaine saison été en vols réguliers quotidiens au départ de Paris vers Monastir et Djerba. Au départ de Lyon, ce sont 3 vols par semaine qui seront opérés vers Monastir et 2 vers Tunis.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

La Tunisie dans le viseur de l’allemand FTI

Dietmar-Gunz
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le groupe touristique allemand FTI ne perd pas la Tunisie de vue. Le 4e tour-opérateur européen (3 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel toutes activités touristiques confondues) annonce qu’au départ de la France, il a constaté « une vraie tendance » notamment vers la Tunisie.

Dans une interview accordée au magazine français Tour HebdoDietmar Gunz, PDG du groupe FTI (photo), a également indiqué son intention de « prendre davantage de risques aussi sur les charters » avant d’ajouter : « Nous croyons également au redémarrage de la Tunisie auprès de la clientèle française », sachant que le voyagiste dispose d’une filiale dans l’Hexagone dénommée FTI Voyages France.

Le premier responsable de FTI a, dans la même interview, annoncé le lancement d’un projet de clubs en 2018 ou 2019. « En priorité, nous souhaitons privilégier des petites unités, de moins de 300 chambres. Rien n’est encore arrêté mais cela pourrait être (..) en Tunisie ou encore au Maroc ».



ARTICLES ASSOCIÉS

TUI Fly au départ de la Belgique: combien de vols sur la Tunisie ?

TUI-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie aérienne TUI Fly, 2e compagnie aérienne belge (3,7 millions de passagers en 2016) vient de dévoiler sa programmation aérienne de l’été 2018 au départ non seulement de Bruxelles mais aussi d’aéroports régionaux, marquée par l’introduction de 12 nouvelles lignes totalisant 111 destinations.

Pour la presse belge, «la nouveauté la plus frappante est la liaison avec la Tunisie. Enfidha et Djerba seront proposées depuis Bruxelles, Ostende, Charleroi et Liège». En effet et après les résultats commerciaux jugés très positifs durant la saison hiver 2017-2018, et après la levée des dernières restrictions de voyage sur Djerba, les touristes belges semblent prêts à rempiler.

De Brussels South Charleroi Airport, TUI fly reliera Charleroi à Djerba et Enfidha deux fois par semaine «pour répondre à une demande croissante du marché» confirme la compagnie. De Liège Airport, Enfidha et Djerba seront desservies une fois par semaine en juillet et août. D’Ostend Airport, les destinations tunisiennes confirment qu’elles ont la cote: Enfidha sera prolongée et Djerba ajoutée à l’offre.

Détail des vols secs:

  • Bruxelles-Djerba: 2x/sem. (mardi et samedi), à p.d 79,99 €
  • Charleroi-Djerba: 2x/sem. (mercredi et samedi), à p.d 79,99 €
  • Charleroi-Enfidha: 2x/sem. (mercredi et samedi), à p.d 79,99 €
  • Liège-Djerba : 1x/sem. (jeudi), seulement en juillet et en août, à p.d 79,99 €
  • Liège-Enfidha : 1x/sem. (jeudi), seulement en juillet et en août, à p.d 79,99 €
  • Ostende-Enfidha : 2x/sem. (lundi et vendredi), à p.d 79,99 €
  • Ostende-Djerba : 2x/sem. (lundi et vendredi), à p.d 79,99 €



ARTICLES ASSOCIÉS

Rallye du Chott: la 2e place à l’équipage tunisien

rallye-hend-chaouch
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Dans une course marquée par une présence de compétiteurs internationaux, les Tunisiens se sont positionnés sur la seconde marche du podium, donnant un très bel exemple de sportivité et servant l’image d’un tourisme différent et d’une destination safe.

Et de deux pour  Hend Chaouch: après avoir remporté haut la main la 35ème édition du Rallye du Chott en 2016 en se classant sur la plus haute marche du podium, voilà qu’elle réédite presque son exploit même si elle ne rafle cette fois-ci que la 2ème place de la Power Week du Rallye du Chott dans sa 36ème édition.

La Power week, qui a eu lieu du 22 au 28 octobre et qui a réuni plusieurs équipages toutes nationalités confondues (Allemands, Tchèques, Russes, Suisses, Belges….) en motos, quads, autos et camions a vu le sacre de notre pilote nationale Hend Chaouch qui s’est encore une fois distinguée sur sa Toyota HZJ 80 en terminant le Rallye et en remportant le Trophée de ce Rallye du Chott organisé par l’Allemand Jorg Schumman.

La Power Week du Rallye du Chott s’est déroulée dans le beau sud tunisien dans la région de Douz, Ksar Ghilane, Tataouine… L’arrivée a eu lieu en apothéose à Douz sur des dunettes blanches de sable blanc (fechfech) qui auraient pu changer la donne à cause de possibles ensablements. Hend Chaouch était pour cette édition du Rallye du Chott co-pilotée pour la première fois par un enfant de Douz qui n’avait jamais copiloté de sa vie, Achraf Mezhoud.

La pilote a dit à ce propos: « c’est vrai qu’il n’est pas du tout évident de prendre quelqu’un qui n’a jamais essayé le baquet de droite mais j’ai voulu lui donner sa chance et j’ai cru en lui car Achraf s’y connait en navigation, l’utilisation du GPS (Global Positioning System) n’a pas de secret pour lui, il avait la même Toyota, il s’y connaissait donc en mécanique, restait le Tripmaster et les différents tuyaux qu’un copilote doit connaître, j’ai décidé de les lui apprendre au fur et à mesure et il s’en est bien sorti avec bien-sûr quelques petits problèmes d’ajustements et de compréhension au début pour chaque nouveau team. Achraf ira loin et je lui prévois un bel avenir dans les sports automobiles car il apprend vite ».

Mais sa mission première était, comme le dit Hend, de rassurer les concurrents tunisiens avec sa présence, la présence d’un équipage tuniso-tunisien et d’une femme surtout. Rassurer les concurrents sur l’état sécuritaire de la Tunisie et les inciter à revenir ainsi que les autres organisateurs de Rallyes-Raids qui ont boudé la Tunisie. Ce fût chose faite, et d’une pierre deux coups, être l’ambassadrice du tourisme saharien et des sports automobiles avec son trophée remporté haut la main.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Ces nouveaux hôtels qui s’apprêtent à ouvrir leurs portes à Tunis et Sfax

hotel-visite
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Dans le paysage hôtelier tunisien, plusieurs nouveaux  établissements vont ouvrir leurs portes dans les prochains mois.

A Gammarth tout d’abord, c’est un établissement haut de gamme qui va accueillir ses premiers clients en décembre, le Four Seasons Tunis (203 chambres, dont 35 suites). Il est dirigé par l’Egyptien Ahmed Khalaf. L’hôtel (photo ci-dessus) appartient au groupe Mabrouk.

A Sfax, l’enseigne Ibis du groupe Accor fera sa deuxième apparition sur le marché tunisien avec l’ouverture d’une nouvelle unité de 187 chambres. L’hôtel, appartenant à l’une des filiales de la BIAT, sera dirigé par Belhassen Tebourbi.

Maquette du futur Ibis Sfax.

Sur Tunis, le Laico (anciennement Abou Nawas) prévoit d’ouvrir ses portes en soft opening fin janvier ou début février 2018, les problèmes ayant été levés. L’hôtel de 305 chambres en 5 étoiles est dirigé par Wissem Souifi. Il appartient au groupe libyen Laico.

Façade extérieure du nouveau Laico Tunis.

Plus tard dans l’année, aux environs de l’été, c’est le Marriott Tunis qui devrait également être opérationnel. Lancé par Hatem Amami (patron du tour-opérateur Express Tours en Russie), il se situe dans le quartier du centre urbain nord (200 chambres) et initié par la société Mango LTD (DGA: Habib Zaghdane).

A Gammarth, le Dar Ismaïl Gammarth (ex Kahena) a vu ses travaux de rénovation complète reprendre ces derniers mois après plusieurs années d’interruption. Selon certaines indiscrétions, son propriétaire, Youssef Mimouni, aurait l’intention de confier sa gestion à une chaîne internationale. Sa capacité est de 200 suites.

Autre hôtel en cours de construction et dont l’ouverture a été repoussée pour le début 2019, le Ritz Carlton à Amilcar. Le projet est piloté par la Compagnie Tunisienne de Développement Touristique (Omar Jenayeh) et comprendra 164 suites en 5 étoiles.

© Destination Tunisie

Le chantier de l’hôtel Amilcar totalement transformé pour devenir un Ritz Carlton.



ARTICLES ASSOCIÉS

Nouvelles Frontières: le come-back tunisien

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le voyagiste français Nouvelles Frontières, marque de TUI France, a annoncé l’introduction de 4 nouvelles destinations dans sa programmation hiver: l’Egypte et la Tunisie (qui reviennent dans la production) mais aussi le Monténégro et Malte.

Dans sa programmation de l’été 2018, le voyagiste indique que parmi ses nouveautés, des séjours à l’hôtel Magic Life Pénélope Beach à Djerba à compter de 579 euros.



ARTICLES ASSOCIÉS

Doublement du trafic aérien mondial en 2036 : la Tunisie saura-t-elle en tirer profit ?

aerien-international
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Selon les prévisions de l’IATA (Association du transport aérien international), le nombre de passagers va quasiment doubler au cours des deux prochaines décennies.

Elle estime que 7,8 milliards de passagers prendront l’avion en 2036. La croissance proviendra principalement de la région Asie-Pacifique. Quant au continent africain, il enregistrera la croissance la plus forte avec 5,9% par an. Sera-t-on prêt à en tirer profit ?

Le rapport de l’IATA récemment publié a indiqué que 4 milliards de voyageurs ont pris l’avion depuis le début de l’année en cours. Un chiffre qui pourrait atteindre 7,8 milliards à l’horizon de 2036 en se basant sur le taux de croissance annuel composé (TCAC) qui tourne autour de 3,6%.

 Forte croissance de l’Afrique

Si l’Asie-Pacifique va offrir la croissance la plus importante durant les 20 prochaines années et que la Chine dépassera les USA en termes de passagers, l’Afrique bénéficiera de la plus forte croissance avec 5,9%. En effet, le continent verra ses passagers augmenter de 274 millions de plus par année pour un total de 400 millions de voyageurs aériens.

Plusieurs marchés ayant la croissance la plus rapide ont un taux de croissance annuel composé de plus de 7,2 %, ce qui signifie que ces marchés vont doubler de taille chaque décennie. La plupart d’entre eux sont en Afrique, notamment la Sierra Leone, le Bénin, le Mali, le Rwanda, le Togo, l’Ouganda, la Zambie, le Sénégal, l’Éthiopie, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie, le Malawi, le Tchad, la Gambie et le Mozambique.

L’Europe connaîtra de son côté une hausse de 2,3%. Il y aura 550 millions de passagers de plus par année, et le marché total sera de 1,5 milliard de voyageurs.

Le Moyen-Orient enregistrera à son tour une forte croissance de 5%. Il y aura 322 millions de voyageurs de plus sur les routes à destination, en provenance et à l’intérieur de la région d’ici 2036. Le marché total atteindra 517 millions de clients.

Quid du marché tunisien ?

Cette importante croissance mondiale aura certes des impacts sur le marché tunisien qui sera condamné à aller au rythme des marchés concurrents afin de satisfaire la demande internationale. Optimiser la capacité logistique des aéroports sera donc un axe fondamental auquel les autorités sont appelées à prêter attention afin qu’on puisse accueillir plus de passagers, notamment à l’aéroport de Tunis-Carthage qui est déjà archi-comble. Chaque instant perdu en n’avançant pas d’alternatives capables de donner de nouvelles dimensions au marché aérien tunisien va coûter très cher à l’économie à l’avenir.

Top 5 des croissances par pays
Les cinq marchés ayant la croissance la plus rapide, c’est-à-dire le plus grand nombre de passagers supplémentaires par année en 2036 :

– La Chine (921 millions de nouveaux voyageurs, pour un total de 1,5 milliard)
– Les États-Unis (401 millions de nouveaux clients, pour un total de 1,1 milliard)
– L’Inde (337 millions de nouveaux passagers, pour un total de 478 millions)
– L’Indonésie (235 millions de nouveaux voyageurs, pour un total de 355 millions)
– La Turquie (119 millions de nouveaux clients, pour un total de 196 millions).

K.C



ARTICLES ASSOCIÉS

Vacances de la Toussaint en Belgique: le grand retour de Djerba

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A l’occasion de la période de Vacances de la Toussaint, le groupe touristique TUI a publié un communiqué dans lequel il a indiqué que «les Belges sont toujours plus nombreux à choisir l’avion pour partir pendant les vacances de Toussaint ».

TUI note une progression de 10 % chaque année depuis 2015. Si l’Espagne reste l’indétrônable tête de classement des destinations préférées des Belges, ceux-ci se tournent également vers l’Égypte, qui enregistre la meilleure croissance (+50 %).

Mais ce qui est à retenir dans ce communiqué, c’est que les vacances de Toussaint marqueront également le grand retour de Djerba, après l’assouplissement de l’avis de voyage du ministère des Affaires étrangères fin août. «La Tunisie a d’ailleurs repris sa place dans le top 5 des pays favoris» indique le voyagiste dans ce même communiqué.

A noter par ailleurs que le budget moyen alloué aux vacances de Toussaint reste stable : 1.100 € par personne pour des vacances en avion, 500 € pour des vacances en voiture et 250 € pour un citytrip. Les familles privilégient les départs en voiture: 26 % des vacanciers sont des enfants de moins de 18 ans, contre 15 % en avion d’après la même source.



ARTICLES ASSOCIÉS

Hôteliers et centrales de réservation veulent harmoniser leurs échanges

reservation-hotels
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le projet germait dans l’esprit de Cyberesa depuis 15 ans. Le fournisseur de solutions e-tourism, pressé par ses partenaires grossistes et OTA, s’est rapproché de la société Arab Soft, éditeur de logiciels sectoriels spécifiques, afin de finaliser un nouveau système qui permettra d’harmoniser les réservations hôtelières à travers une connectivité dite PMS.

Cette solution informatique répond en effet à une problématique qui se pose d’année en année entre hôtels et centrales de réservation, autrement dit les grossistes fournisseurs des sous-agences de voyages, que ce soit en Tunisie ou à l’étranger. Parmi elle, CliCnGo, la plate-forme algérienne leader sur son marché et numéro 1 sur la Tunisie. Son directeur général, Sami Aib, témoigne : «en haute saison, nous gérons de faux problèmes : un email non parvenu, non lu ou effacé, une réservation non saisie, et c’est un sujet de conflit avec un client qui a roulé 1000 km (pour le cas de touristes algériens) et qui ne trouve pas sa réservation quand il arrive à l’hôtel ».

Le problème s’est posé avec acuité au cours de l’été 2017 dans la mesure où les délogements ont été plus compliqués étant donné l’absence de disponibilité au plus fort de la saison. On mesure en effet les situations de désagréments vécues par des clients à cause justement d’une défection ayant pu survenir à un niveau quelconque de la chaîne de réservation. «Avec Arab Soft, on ne perdra plus rien, on tendra vers l’erreur 0» ajoute Sami Aib.

De g. à dr., Sami Ben Salem (Arab Soft), Sami Aib (CliCnGo) et Wassim Ghliss (Cyberesa).

Solutionner tous les problèmes

Pour Wassim Ghliss, directeur général de Cyberesa, le projet, lancé en 2017, sera généralisé en 2018 avec la nouvelle saison pour faciliter la communication entre les intervenants. Concrètement, il s’agira d’établir un lien entre la plate-forme du grossiste et le logiciel de l’hôtel qui permettra d’échanger les données de manière entièrement automatisée sans avoir à échanger d’emails. L’autre problème qui se pose également entre les deux parties, celui du manque d’information en cas d’épuisement des allottements et d’aller chercher les dispo de l’hôtel.

Plus encore, les stop-sale n’arrivent quelquefois pas au bon destinataire et ne sont pas saisis par les centrales qui continuent de vendre des chambres, ce qui engendre des conflits. Le nouveau logiciel a été développé également pour valider les demandes dites « on request » (réputées pour être très lentes) pour augmenter leur taux de conversion, ceci outre la gestion en temps réel des annulations de réservations ou de ventes n’étant pas arrivées à bon port.

En définitive, cette technologie est appelée à faciliter les échanges avec un minimum d’intervention humaine et de réduire également les documents papier. Sa mise en place est parfaitement simple assure-t-on du côté d’Arab Soft. C’est un petit module qui sera activé sur les plate-formes des hôtels qui accepteront de l’acquérir. « Le coût de ce logiciel reviendra moins cher que les conséquences inhérentes à la prise en charge d’un client confronté à un problème de réservation » argumente Sami Aib qui ne manque pas de souligner que ce problème se pose avec la clientèle algérienne. « Sa généralisation est souhaitée pour le bien de tout le monde » insiste encore l’opérateur algérien.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Syphax Airlines veut faire taire ses détracteurs via la justice

syphax-airlines
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie aérienne Syphax Airlines a publié aujourd’hui un communiqué dans lequel elle annonce avoir déposé deux plaintes en justice.

Le transporteur privé, dont les activités sont stoppées depuis plus de deux ans et qui a laissé entendre récemment son intention de reprendre ses vols, explique dans une longue lamentation avoir eu recours aux tribunaux « devant la campagne de dénigrement continue entachant l’image de la société, orchestrée par des voix à la recherche du sensationnel, après une longue période de patience et de silence devant des accusations aussi grotesques et aussi inqualifiables, et devant l’urgence de mettre fin à cette cabale d’une bassesse et d’un niveau d’une mesquinerie rarement constatée » (sic!).

Syphax Airlines rapporte que les deux plaintes déposées auprès du Procureur de la République concernent une députée dont le nom n’a pas été cité dans le communiqué et un média, en l’occurrence la chaîne TV Al Arabia, accusées de « diffamation et atteinte grave à l’image de la société ».

Reste à savoir désormais si la compagnie continuera à communiquer avec la même hargne sémantique pour tenir au courant l’opinion publique de l’avancée de ce dossier et du verdict qui sera prononcé par la justice.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Hend Chaouch, ou comment promouvoir l’image du tourisme différemment

hend-chaouch
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

On pourrait la qualifier d’ambassadrice du tourisme tunisien à 4 roues tant elle véhicule l’image d’une Tunisie ouverte, plurielle, où la femme prend part sans complexe aux compétitions sportives même les plus machos.

Hend Chaouch est partie à l’assaut ce weekend de la 36ème édition du Rallye du Chott. Pour elle, il s’agit d’une course supplémentaire à ajouter à son palmarès bien garni depuis 21 ans. Mais pour la Tunisie touristique, sa présence à cette compétition organisée par un Allemand (Jorg Schumman) et qui enregistre la participation de compétiteurs essentiellement européens, est à elle seule un motif de fierté d’une part mais aussi un coup de com dont la Tunisie touristique a bien besoin.

« Ce Rallye du Chott, s’il réussit comme ça a toujours été le cas, ne manquera pas de drainer des milliers de touristes, des aventuriers, des amoureux du désert, de la découverte et des beaux paysages qu’offre notre pays, des paysages aussi divers qu’intéressants allant des dunes aux canyons, aux oueds, aux belles plaines, aux oasis et palmeraies car oui, notre beau pays c’est tout ça et plus encore » a affirmé Hend lors de sa conférence de presse d’avant-course. Preuve que l’aspect touristique demeure incontournable dans sa démarche.

Rendre à Jorg ce qui appartient à Jorg

Le Rallye du Chott a lieu cette année du 22 au 28 octobre sur 3100 kilomètres, 1935 kilomètres de spéciales (chronométrées) et passe par Mahdia, Douz, Ksar Ghilane, Tataouine et el Hwidhat.

« L’organisateur allemand Jorg Schumann que je félicite pour sa persévérance et pour son amour pour la Tunisie mérite tout notre respect et notre reconnaissance car il persiste et signe sa présence chez nous car il croit dur comme fer en nous, c’est donc à nous de lui renvoyer l’ascenseur en l’aidant à réussir à faire de ce rallye vieux de 35 ans un rallye encore plus grand, un rallye incontournable et un miroir de notre beau pays » plaide encore Hend Chaouch qui n’en démord pas quand il s’agit de tourisme, un secteur qu’elle connait de très près pour y avoir exercé de longues années durant.

hend-chaouch-pilote

Lors de sa conférence de presse (ci-dessus), elle a insisté auprès des représentants des médias pour dire  à quel point sa conviction est grande dans le fait que «l’avenir touristique et sportif du pays est étroitement lié, non plus au tourisme classique comme ce fût le cas pendant longtemps, mais au tourisme sportif et de l’événementiel; et quoi de mieux que des rallyes ou d’autres événements -comme l’organisation de la Coupe du Monde de mini-foot par exemple- pour envoyer des messages forts de la bonne santé du pays? Il faut y croire, positiver et œuvrer dans le bon sens, mettons en exergue nos valeurs, nos principes, notre beau pays, faites de telle sorte que ceux qui vous lisent veuillent visiter notre belle Tunisie, nationaux et internationaux ». Les professionnels de la communication touristique n’auraient pas trouvé meilleure formule.

D.T

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Mobilisation sans précédent des agences de voyages en faveur du tourisme alternatif

voyage-kef
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La FTAV a mobilisé près d’une centaine d’agents de voyages à participer au salon du tourisme alternatif qui s’est déroulé du 14 au 16 octobre au Kef.

C’est sous le thème «Le tourisme alternatif, pilier du développement régional», que la première édition du salon dédié au tourisme alternatif et écologique s’est tenue au Kef à l’initiative de la société privée « NordInvest ». Consciente de l’enjeu et de la valeur du tourisme alternatif dans l’amélioration de l’offre touristique nationale et l’image du pays, la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) s’est mobilisée en vue de contribuer à faire réussir l’événement. En effet, environ 100 agents de voyages venant de différentes régions du pays se sont déplacés au salon pour débattre de l’avenir du tourisme alternatif, ses tenants et ses aboutissants mais aussi pour s’enquérir des nouveaux produits pouvant être commercialisés.

Sur place, produits du terroir, produits cosmétiques bio à base de plantes, tapis, moquettes, huile d’olive, miel, circuits touristiques, randonnées, clubs équestres, circuits de chasse, camping, escalades, spéléologie, etc., figuraient au menu des exposants. Un potentiel énorme qui est encore peu exploité.

État du tourisme alternatif

Jabeur Ben Attouche, trésorier général de la FTAV, a parlé lors d’un point de presse tenu le 14 octobre sur le salon, de la saisonnalité de l’activité touristique. Un problème qui pourra être résolu en misant sur le tourisme alternatif. « L’avenir du tourisme est dans sa diversité. Le tourisme alternatif est capable également de développer les régions et de résoudre le problème de la saisonnalité », a-t-il indiqué. « Pour le faire, il sera nécessaire d’intégrer toutes les régions du pays dans une dynamique touristique. La région nord-ouest et le Kef sont capables de  véhiculer une nouvelle image du tourisme grâce un potentiel naturel, culturel et agricole énorme et diversifié », a-t-il enchaîné.

hamda-abdellaoui

Le représentant de la FTAV a souhaité également que le salon connaisse un grand succès et que d’autres éditions se tiennent dans les prochaines années. « Nous allons apporter tout notre soutien afin d’encourager cette initiative. La région peut compter également sur la FTAV pour promouvoir tous les circuits touristiques et organiser régulièrement des visites », a affirmé Jabeur Ben Attouche.

Améliorer le cadre juridique

De son côté, le commissaire régional au Tourisme de Tabarka-Aïn Drahem, Hichem Mahouachi, a souligné que l’appui de l’ONTT, de la FTAV et de la FTH dont jouit cette première édition du salon du tourisme alternatif prouve que tous ces acteurs sont conscients de l’importance de l’éco-tourisme et que le tourisme alternatif devra être complémentaire au tourisme classique et balnéaire.

« Les salons, les foires et la promotion de l’éco-tourisme constituent ensemble un maillon parmi toute une chaîne. Outre donc cet aspect, il faudra revoir le cadre législatif pour l’améliorer et le développer en vue d’encourager les entrepreneurs à investir dans ce secteur », a-t-il rappelé. Il est à noter dans ce sens que le ministère du Tourisme a mis en place un cadre juridique relatif aux gîtes ruraux et aux maisons d’hôtes depuis 2007. Cependant, le cadre juridique concernant les circuits touristiques manque encore. « Les contraintes juridiques au niveau des autres ministères qui interviennent dans le tourisme alternatif comme celui de l’Agriculture bloquent également le travail des investisseurs », a-t-il encore souligné.

Le responsable a mis en exergue, par ailleurs, le financement qui joue un rôle crucial pour que l’éco-tourisme réussisse. « Il faudra que les bailleurs de fonds aient confiance en l’éco-tourisme », a-t-il souhaité. « Les autres acteurs devront comprendre que l’éco-tourisme offre une rentabilité certaine car il attire une clientèle avertie avec un pouvoir d’achat élevé », a conclu le commissaire régional.

Projet Magon

Boutheina Gharbi, architecte, est également intervenue lors du salon pour parler du projet Magon qui vise à mettre en valeur le patrimoine national à travers des circuits touristiques culturels et avec des dégustations de vin. « La FTAV joue un rôle pionnier dans la réussite de ce projet », a-t-elle indiqué. « Le Kef était à une certaine époque une capitale, il est temps que la région regagne sa place en devenant une capitale culturelle », a-t-elle ajouté.

L’architecte du projet Magon a déclaré, en outre, que le tourisme classique a montré ses limites et sa fragilité. Il n’a pas su s’adapter aux spécificités de chaque région en créant un dynamisme régional. « Nous avons environ 7000 sites archéologiques dont 0,2% seulement sont exploités aujourd’hui », a-t-elle regretté.

Initiatives éparpillées

Boutheina Gharbi a fait remarquer que de nombreuses initiatives sont en train d’être lancées dans le domaine du tourisme alternatif. « Ce qui manque maintenant, c’est le travail de réseautage afin de fédérer et de mettre en lumière et en valeur toutes ces initiatives », a-t-elle souligné. Ce constat a été confirmé par les intervenants de la FTAV qui ont appelé à concevoir des circuits touristiques de 4 jours à une semaine afin d’attirer les touristes à visiter la région. « Le touriste ne peut pas parcourir de longs trajets pour y passer seulement quelques heures », ont-ils affirmé.

Valorisation de l’héritage culturel

Invité au salon, Luciano Borin, président de l’Association pour la valorisation de l’héritage culturel, a indiqué de son côté que son association est en train d’entreprendre de nombreux projets dans la région. « Nous sommes sur le point d’entreprendre certains projets dans la région du Kef, Siliana et Kasserine dans le but d’élargir sa base économique », a-t-il expliqué.

Il s’agit d’un projet de photovoltaïque au profit des fermes qui n’ont pas connexion à la STEG. « Pour les femmes artisanes, nous avons préparé un grand programme afin de les aider à produire dans des conditions meilleures», a-t-il ajouté. L’association a, par ailleurs, créé une start-up dans l’e-commerce afin de pouvoir vendre de façon télématique et a soutenu des jeunes afin de créer des sociétés de services.

K.C

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Les hôtels Mövenpick ramènent la bistronomie française dans leurs restaurants

bistronomie-movenpick-sousse
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les chefs du groupe hôtelier ont pris inspiration dans ce mouvement culinaire pour créer sept plats exclusifs.

Mövenpick Hôtels & Resorts apporte le meilleur du bistrot et de la gastronomie dans ses restaurants à travers le monde, avec sa dernière campagne « Bistronomie » du 20 octobre au 20 novembre prochains.

Prenant exemple sur la tendance qui a commencé en France il y a 20 ans et est devenue un mouvement mondial, les chefs du groupe hôtelier ont créé sept plats bistronomiques exclusifs.

Le concept de bistronomie est apparu dans les années 1990 lorsque de jeunes chefs français formés à la cuisine traditionnelle ont réinterprété les plats et les ont proposés dans des restaurants plus simples, au style bistrot.

Aujourd’hui, la bistronomie est synonyme de cuisine française de qualité et moderne et Mövenpick, reconnu pour son expertise culinaire, a repensé ce concept.

Réalisés à partir d’ingrédients de qualité préparés à la perfection, les plats de cette nouvelle carte bistronomique sont les suivants : la salade niçoise, le plateau de fruits de mer, les moules marinières, le cabillaud à la Bordelaise, le pot-au-feu bourgeois et le cordon-bleu au comté.

Pour répondre à l’engagement de l’entreprise d’offrir des expériences sur-mesure, les préférences et goûts des clients ont été pris en compte, avec des options végétariennes disponibles – pot au feu végétarien par exemple. De plus, certains plats, dont le plateau de fruits de mer, sont réalisables sur mesure avec les ingrédients sélectionnés par les hôtes.

Les clients au palais sucré seront charmés par la version Mövenpick du café gourmand – une déclinaison française du tea-time anglais. Le café gourmand bistronomique conjugue les arômes du café Mövenpick avec la Reine de Saba, un gâteau au chocolat irrésistible fait à partir du chocolat suisse Mövenpick 72% de cacao.

« Quand il s’agit de gastronomie, Mövenpick est un pionnier, reconnu pour ses innovations culinaires et sa capacité à créer des plats classiques revisités, ce qui correspond tout à fait au concept de bistronomie », explique Olivier Chavy, President & CEO de Mövenpick Hotels & Resorts.

Thomas Hollenstein, Director Food&Beverage Europe pour Mövenpick Hotels & Resorts et manager de l’équipe de chefs qui a développé les plats bistronomiques, ajoute : “Nous avons intégré l’essence de la cuisine française dans une forme nouvelle et rafraichissante, et surtout nous avons pris en compte les goûts personnels de nos clients à travers le monde entier ».



ARTICLES ASSOCIÉS

Brussels Airlines: les dessous de sa venue en Tunisie

brussels-enfidha
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Pour la première fois, la compagnie aérienne Brussels Airlines va opérer sur la Tunisie à compter de la fin du mois d’octobre courant.

Le transporteur belge a annoncé hier sa programmation pour la saison hiver qui comprend un vol charter hebdomadaire sur Enfidha au départ de Bruxelles-Zaventem.

Cependant, il ne s’agit pas d’une augmentation de la capacité aérienne sur la Tunisie. Ce vol s’inscrit en fait dans le cadre d’un partenariat stratégique avec le T.O Thomas Cook Belgique. En effet, cet élargissement de l’offre est lié à la reprise des activités de Thomas Cook Airlines Belgium par Brussels Airlines qui devient le premier partenaire du tour-opérateur.

Les dix nouvelles destinations sont d’ailleurs toutes des liaisons charter dites soleil et qui étaient assurées jusqu’à présent par la compagnie aérienne filiale du groupe Thomas Cook laquelle lui a transféré deux appareils et ce après l’aval de l’autorité belge de la concurrence obtenu le 12 septembre dernier.

En tout état de cause, la programmation d’un charter sur la Tunisie sur la saison hiver est en soi un signe de l’engagement des opérateurs touristiques belges sur la destination dans la perspective d’un été 2018 nettement consolidé.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Quand feu Slim Chaker parlait tourisme

Chaker-slim-tourisme
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Disparu subitement le 8 octobre 2017, le ministre de la Santé Slim Chaker avait occupé le poste de secrétaire d’Etat au Tourisme dans le premier gouvernement après le 14 Janvier.

En pleine euphorie post-révolutionnaire, le 24 janvier 2011, notre site Destination Tunisie décide d’organiser une table ronde avec les professionnels du tourisme pour évacuer le trop plein, parler enfin librement et sans contrainte de l’avenir et du devenir du secteur.

Nous l’appelons donc pour le convier à participer à notre rencontre. Sa réponse est tout de suite « oui mais je n’interviendrai pas, je vous écouterai » nous avait-il lancé au téléphone. Dans le hall de l’hôtel où les professionnels s’étaient retrouvés, Slim Chaker arriva discrètement, sans tapage, cherchant à se débarrasser de son imperméable en cette journée particulièrement froide de janvier. Nous avions l’habitude de ministres arrivant escortés, accueillis en fanfare en présence d’une ribambelle de responsables politiques régionaux venus lui faire la courbette. Son entrée sur la pointe des pieds sans tambour ni trompette annonçait déjà le ‘style’ Slim Chaker.

Finalement, le débat sera animé, passionné. Slim Chaker prendra des notes en continu, en écoutant avec beaucoup d’attention les analyses des gens du tourisme. D’abord réticent à parler, il entra ensuite vite dans l’ambiance. Mais l’heure tournait et il fallait penser à repartir, notamment pour les professionnels venus de loin, car l’échéance du couvre-feu en vigueur à ce moment-là approchait. Slim Chaker lança une phrase que nul parmi les participants ce jour-là à la table ronde n’a oublié: « je suis prêt à débattre avec vous toute la nuit si l’hôtel nous accepte et de rester ici ». Finalement, on décida d’organiser une seconde rencontre, deux jours plus tard, pour continuer de parler à bâtons rompus. Ce qui fut fait le surlendemain (lire le compte-rendu).

A l’époque, nous avions résumé ses principales déclarations. Elles figurent toujours sur notre site (cliquer  ici). Une anecdote cependant que nous n’avions pas jugé nécessaire de rapporter: à un intervenant qui qualifia la Tunisie de pays du tiers monde durant le débat, Slim Chaker sortit de ses gonds et lui fit savoir qu’il n’acceptait pas qu’on qualifie ainsi la Tunisie. Il insista auprès de cette personne pour qu’elle reprenne sa phrase dès le début en supprimant les termes tiers monde.

Fin 2011, nous avions ensuite publié un article bilan sur l’année qui s’achevait intitulé « Ils ont façonné le paysage touristique tunisien en 2011 ». Slim Chaker y avait été plébiscité « personnalité touristique de l’année ». En gentleman, il appela notre rédaction pour nous remercier de ce geste mais rappelant qu’il n’avait fait que son devoir (entre-temps, il avait été promu ministre des Sports).

Il y a encore quelques mois, nous le rencontrions encore au détour d’une soirée. « Comment va le tourisme ? » m’avait-il lancé !

Paix à son âme et que le Tout-Puissant l’accorde dans son Infinie miséricorde.

Hédi HAMDI

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

 » future2job  » pour les étudiants en l’hôtellerie et tourisme

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La GIZ, l’Université allemande de Heilbronn, l’IHEC Carthage, l’AHK Tunisie ensemble avec le « Centre d’Orientation et de Reconversion Professionnelle » (CORP) organisent le 15 novembre 2017 le salon de l’emploi « future2job » suivi du Tunisia Hospitality Symposium le 16 novembre 2017. Les deux événements auront lieu à l’IHEC Carthage.

« future2job » sera l’occasion pour les entreprises ainsi que pour les étudiants du secteur de l’hôtellerie et du tourisme de se rencontrer, de nouer des contacts et de créer des réseaux intéressants.

Le symposium quant à lui ouvrira ses portes à tous les professionnels et experts du secteur venus de Tunisie et de l’étranger afin de discuter les potentiels et les défis du secteur du tourisme et de l’hôtellerie en Tunisie.



ARTICLES ASSOCIÉS

Forum tuniso-arabe sur l’investissement touristique

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Sous le patronage du chef du gouvernement, le ministère du Tourisme et de l’Artisanat organisera les 19 et 20 octobre 2017 à Tunis le forum tuniso-arabe de l’investissement touristique.

Plus de quatre cent participants de différentes nationalités sont attendus à cet événement dont plusieurs décideurs et hautes personnalités internationales.

Il est à noter que ce forum, qui se tient pour la première fois, est le fruit d’un partenariat entre le ministère du Tourisme, l’Organisation mondiale du tourisme, l’Organisation arabe du tourisme et l’entreprise Omanaise Sirabis spécialisée dans l’organisations d’événements de dimension internationale.

Les thèmes du forum porteront sur la réalité de l’investissement touristique, sur les projets proposés aux investisseurs ainsi que sur le financement et les garanties de l’investissement touristique en Tunisie.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisair annonce une croissance de 23% en septembre

croissance-tunisair
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Tunisair a annoncé aujourd’hui dans un communiqué que le trafic passagers qu’elle a enregistré au cours du mois de septembre  2017 a progressé de 23.1 % et ce par rapport à la même période en 2016.

Le transporteur public détaille ses principaux indicateurs durant le mois de septembre 2017 par rapport au mois de septembre 2016 se présentent comme suit:

1–   Le trafic, toutes activités confondues, est passé de 295 140 à 363 297 passagers

-Le trafic régulier a augmenté de 8.0 %, passant de 270 943 à 292 698 passagers,

– Le trafic supplémentaire a augmenté, passant  de 4325 à 18 031 passagers,

Quant à l’activité charter, elle a enregistré une croissance remarquable de 8311 à 42429 passagers et ce grâce à la reprise du trafic touristique.

 2-  Le coefficient de remplissage est de 72.1% en septembre  2017. 

  3-  Sur le plan des principaux marchés de Tunisair, selon le découpage géographique et en matière de trafic régulier, il convient de signaler ce qui suit :

– Les pays européens, cumulant une part de trafic passagers de 77.3% ont enregistré une augmentation de 5.9 %,

– Les pays africains, cumulant une part de trafic passagers de 14.3 % ont enregistré une amélioration de 15.5%,

– Les pays du Moyen-Orient, dont la part de trafic passagers est de 7.1 %, ont enregistré une progression de 16.8%.

– L’Amérique du Nord (Montréal), dont la part de trafic passagers est de 1.3%, à enregistré une progression de 17.3%.



ARTICLES ASSOCIÉS

Djerba: après l’euphorie de l’été, retour à la réalité

djerba-plage
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Djerba a tourné la page de l’été 2017 et s’attelle désormais à regarder vers l’arrière-saison. Mais avant cela, un petit bilan s’impose: les professionnels, dans l’ensemble, affichent une mine ravie, ce qui est plutôt rare.

Après deux années de crise aiguë, le tourisme insulaire revient de loin malgré un net recul des arrivées de Russes par rapport à l’été 2016 (-38%).

Cette année, la saison a été marquée tout d’abord par un retour prononcé de la clientèle française (+101.3%) qui, elle, boudait la destination depuis plusieurs années. Mohamed Jerad, manager du complexe Radisson Blu (deux hôtels sur l’île), confirme, chiffres à l’appui, « les retrouvailles avec la clientèle traditionnelle française d’avant 2011 » qui a longtemps constitué la moitié de la clientèle des Radisson de Djerba (55% à l’hôtel et 75% à la thalasso). « On s’était effondré en même temps que ce marché » rappelle amèrement M. Jerad. Signe de la réelle reprise, le Radisson Ulysse, contraint de fermer ses portes en 2015, restera désormais ouvert toute l’année.

Autre clientèle à débarquer à Djerba cette année, les Algériens grâce à la programmation de charters pour la première fois mais aussi avec la venue de nombreux bus affrétés par des comités d’entreprises notamment avec une clientèle à dominante familiale. On a également vu beaucoup plus de voitures immatriculées en Algérie, signe que les individuels n’ont pas hésité à prendre la route. En tout, l’île a recensé 14.831 Algériens dans les hôtels.

La clientèle locale n’a pas été en reste non plus puisque la demande a été de toute évidence supérieure à l’offre durant les pics de l’été. Les hôtels ont enregistré près de 217.000 clients tunisiens locaux et 2800 Tunisiens résidents à l’étranger.

Et il y a eu également l’ouverture d’un énorme Aqua Park (Le Pirate), en annexe de l’hôtel Sun Connect (ex-Miramar), ce qui a permis de diversifier l’offre loisirs notamment à l’intention des clientèles algériennes et tunisiennes en dépit de problèmes de stationnement et de circulation générés par cette ouverture.

Ce qui est également à souligner, c’est la nette amélioration de l’hygiène sur toute l’île, même si encore des imperfections demeurent. Mais on est très loin de la situation catastrophique de 2012 malgré la situation administrative prévalent dans les municipalités notamment de Houmet Souk et de Midoun.

Arrière-saison: de quoi être optimiste

« La saison a été bonne mais c’est surtout l’arrière-saison qui est très bonne puisque les hôtels sont encore pleins en octobre » se réjouit Khaled Rojbi, réceptif avec l’agence Spring Travel Services et patron de la plate-forme de réservation en ligne Tunisie Booking. « Ce sont les hôtels de qualité qui se sont distingués » ne manque-t-il pas de lancer au passage, indiquant que « la clientèle tunisienne à Djerba recherche la qualité, ce qui n’est pas systématiquement le cas sur le continent ».

La reprise des charters est un signe qui ne trompe pas sur  la reprise évidente de la destination.  Les premiers avions de Thomas Cook Belgique et  Jetair (TUI) sont attendus à compter du 28 octobre grace à la suppression des dernières restrictions qui prévalaient. Mais c’est encore la reprise du marché français qui réconforte. TUI France par exemple rouvre la destination avec un engagement de 12.000 sièges avec des départs de Paris mais aussi de la province (Lyon, Marseille, Toulouse, Nantes et Lille). Le T.O russe Anex Tour a lui aussi confirmé la mise en place de deux charters hebdomadaires sur Djerba cet hiver, ce qui va de toute évidence consolider les réalisations de ce marché.

Et il y a aussi la réouverture progressive du complexe touristique mythique de Dar Jerba qui va sans aucun doute permettre de renouer avec des revenants et offrir des capacités supplémentaires sur la base d’infrastructures de qualité grâce aux rénovations engagées.

Au final et sur les 9 premiers mois de l’année, Djerba et Zarzis ont totalisé 620.685 arrivées de touristes, en augmentation de 17,5% par rapport à la même période de 2016. Les hôtels ont enregistré au 30 septembre 2017 exactement 3.867 476 nuitées, en progression de 12,9%. La moyenne de séjour sur l’île aura été de 6,2 jours.

Loin de s’endormir sur leurs lauriers, les professionnels de l’île remettent sur la table leurs vrais problèmes et appellent à résoudre les plaies qui continuent de faire souffrir le tourisme insulaire. Farhat Ben Tanfous (Les Jardins de Toumana) ne décolère pas face à la situation de la desserte aérienne qu’il juge déficiente et incompatible avec les capacités et les ambitions de Djerba. De son côté, Laroussi Ben Attia (hôtel Green Palm) lui ne cache pas son désarroi face au manque de main d’oeuvre spécialisée et aux répercussions qui en découlent sur les prestations et la qualité de service offertes. Les débats qui animent le secteur sont loin d’être clos.

Hédi Hamdi

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

TunisieBooking célèbre ses 5 ans et ses réalisations

tunisiebooking-managers
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

TunisieBooking, marque de l’agence de voyages Spring Travel Services, se porte bien et tient à le faire savoir à ses amis et partenaires.

Khaled Rojbi, directeur général, et Marwen Razgallah, directeur général adjoint, ont mis les petits plats dans les grands pour le 5e anniversaire de la marque fêté au Baia (restaurant de l’hôtel Holiday Village Manar à Hammamet nord).

Une célébration surtout destinée à mettre en avant les réalisations de TunisieBooking qui s’appuie désormais sur une équipe de 70 personnes et 20 points de vente physiques répartis un peu partout dans le pays.

 

Avec son slogan « vos vacances à petits prix », le portail a effectivement pris du galon ces dernières années en terme de visibilité et de notoriété et peut se targuer d’avoir totalisé 513.628 nuitées à fin septembre 2017. TunisieBooking revendique 176.100 clients, 40.000 visiteurs sur son site et bientôt 1 million de fans sur sa page Facebook. Ceci outre les 265 affiliés en BtoB.  A noter que les réalisations de la plate-forme ne concernent pas uniquement le marché local mais également les marchés européens (20.100 clients et 6 distributeurs comme Promovacances en France) et maghrébins (156.000 clients).

Khaled Rojbi et son équipe ont tenu à honorer leurs partenaires hôteliers sur la base non pas des volumes d’affaires ou du nombre de clients réalisés mais sur « le taux de transformation des réservations ». Pour la région de Hammamet, deux hôtels ont été récompensés, le Holiday Village Manar et le Belazur qui ont reçu le prix TunisieBooking de l’année. A Tabarka, c’est le Mehari qui a été récompensé, tandis qu’à Sousse, le trophée est revenu à l’hôtel Vendôme El Ksar. Pour la région de Mahdia, le prix est revenu à l’hôtel Mahdia Beach tandis qu’à Djerba, c’est le Magic Djerba Mare qui a été récompensé.

TunisieBooking a également tenu à distinguer son partenaire El Mouradi Hotels pour le volume d’affaires réalisé sur le marché maghrébin et la chaîne Vincci Hoteles sur le marché européen.

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Mall of Sousse: futur temple pour le tourisme de shopping ?

Mall-sousse
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le Président de la République Béji Caïd Essebsi a procédé aujourd’hui à Kalâa Kebira à la pose de la première pierre annonçant le lancement officiel des travaux de construction du centre commercial « Mall of Sousse » dont le maître d’ouvrage est la société Malls of Tunisia.

Situé à 5 mn de Sousse, 20 mn de Monastir, 30 mn de Kairouan, 45 mn de Nabeul et 1h30 de Sfax, Mall Of Sousse s’étalera sur une surface couverte de 65 000 m². Il est appelé à être la principale destination shopping et loisirs de la région du Sahel.

Il sera composé d’un hypermarché Carrefour d’environ 10 000 m², d’une galerie marchande d’environ 120 boutiques réparties entre les plus grandes marques de renommée internationale  et les enseignes locales, d’un food hall dédié à la restauration composé d’une quinzaine de restaurants.

Conçu sur la base des Malls de dernière génération, Mall Of Sousse présentera une offre loisirs riche avec notamment un multiplex de 6 salles de cinéma exploité sous l’enseigne internationale Pathé, un espace de détente pour les familles et une aire de jeux pour enfants.

En outre, 2500 places couvertes de parking sont prévues et permettront de maximiser le confort des clients et la fluidité de la circulation des véhicules.

Ce parking, très finement étudié, complétera cet ensemble faisant de ce Mall, le plus grand centre commercial en Tunisie, pouvant accueillir jusqu’à 30 000 personnes par jour.

Sur le plan de la conception et des autres commodités offertes aux clients, il est bon de souligner qu’un travail poussé sera apporté au côté architectural et qu’une attention particulière sera donnée aux espaces intérieurs où le confort des clients sera placé au cœur des attentions.

Grâce à un investissement 100% tunisien, Mall of Sousse devrait générer quelque 2500 emplois directs et dotera la région d’un pôle shopping et de loisirs au concept commercial, architectural et décoratif innovant en Tunisie. Il participera par conséquent au développement de l’investissement et du tourisme dans la région.

(Communiqué)

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Le tourisme médical en débat entre la FTAV et des professionnels ivoiriens

tourisme-medical-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Une rencontre entre les représentants de la Commission tourisme médical relevant de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) et une délégation ivoirienne composée des représentants du secteur de la santé en présence des professionnels tunisiens du tourisme s’est tenue aujourd’hui à Tunis afin de débattre sur les opportunités de travail entre les deux parties et voir comment remédier au déficit communicationnel existant.

La présidente de la Commission tourisme de santé de la FTAV, Yosr Nefzaoui, a fait savoir que sa Commission a été créée il y a un an dans le but d’encadrer le secteur et d’y apporter une plus-value.

Riadh Azaiez, secrétaire général de la Commission, a déclaré de son côté : « ce rendez-vous est une occasion pour remédier au déficit de communication entre les professionnels tunisiens du monde du voyage et les institutionnels ivoiriens ». Il a ajouté que le fait de communiquer directement avec les médecins et les pharmaciens et d’écouter leurs attentes ouvrira les horizons à un partenariat futur et à l’examen des axes sur lesquels ils pourront travailler ensemble.


Repositionner l’offre

Dr Florent Akka, président de l’Ordre des médecins de Côte d’Ivoire, a dit qu’il était venu en visite en Tunisie à plusieurs reprises. Il connaît bien donc le potentiel médical du pays, particulièrement celui des cliniques. « Nous souhaitons avoir la possibilité de faire des stages de formation sur certaines spécialités qui sont bien avancées dans votre pays. D’ailleurs, nous avons une bonne perspective avec les propriétaires de cliniques. Maintenant, il s’agit de nous proposer des packages qui incluent l’hébergement, les billets d’avion et l’accompagnement au cours du séjour », a-t-il poursuivi.

En effet, le secrétaire général de la Commission tourisme médical a appelé les agences de voyage tunisiennes à repositionner leurs offres par rapport à ces spécialités qui seront contournées dans l’objectif que l’offre soit complémentaire et construite par spécialité. « Par exemple, certaines agences qui travaillent sur la Côte d’Ivoire pourront se spécialiser dans la chirurgie esthétique», a-t-il expliqué.

Mettre en place une plateforme web
Aboubaker Bakayoko, président du Syndicat national des médecins privés de Côte d’Ivoire, a fait remarquer, de son côté, que les agences de voyage tunisiennes proposent continuellement des promotions. Cependant, les Ivoiriens ne sont pas toujours informés. « La mise en place d’une plateforme web d’informations est susceptible de nous tenir régulièrement informés de toutes vos offres», a-t-il proposé.
« Certaines personnes viennent en Tunisie pour les soins, elles sont parfois accompagnées de leurs familles. Concevoir des offres qui répondront aux besoins de cette catégorie est amplement encouragé », a-t-il estimé.
Les intervenants ont souligné par la même occasion que le secteur est peu structuré. Plus de 2000 Ivoiriens viennent en Tunisie pour faire des soins. Ils sont souvent mal informés à cause de l’absence d’offres concrètes ou d’agences de voyage qui les accompagnent pendant leurs séjours.

Norme ISO en préparation

Selon Yosr Nefzaoui, la Commission tourisme médical est en train de piloter un projet réunissant 97 pays visant à établir une norme ISO dans le tourisme médical. « Ceci permettra à la Tunisie de mettre les compétences tunisiennes au niveau des standards internationaux », s’est-elle félicitée. La présidente de la Commission n’a pas manqué d’évoquer l’embarras existant pour définir  les tarifs des soins dans les cliniques, saufs ceux relatifs à la chirurgie esthétique. Ce complique la tâche pour établir des packages dans ce secteur. « Or, cette problématique pourra être surmontée en mettant en place des partenariats avec certaines cliniques », a-t-elle proposé.

Salon Saidaleya 2017

Riadh Azaiez a, par ailleurs, invité les professionnels tunisiens du tourisme à participer au salon Saidaleya qui aura lieu au mois de novembre en Côte d’Ivoire. « L’idéal est de faire un pavillon tunisien offert par l’ONTT baptisé « Tunisie destination santé » qui proposera l’offre la plus complète possible en termes de thalasso, tourisme balnéaire, etc. Ce salon sera également un autre rendez-vous avec les autorités et les institutionnels ivoiriens pour approfondir les échanges », a-t-il indiqué. « Nous serons soutenus dans notre mission par le ministère du Tourisme et l’ONTT », a-t-il avancé. « Potentiellement, 4 millions d’Ivoiriens sont capables aujourd’hui de voyager et de s’offrir des vacances en Tunisie. Tout le monde a donc intérêt à y investir», a-t-il argumenté.

K.C.



ARTICLES ASSOCIÉS

Pourquoi le projet de Loi de Finances 2018 inquiète les hôteliers

finances-tourisme
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) s’alarme des mesures prévues dans le projet de Loi de Finances 2018 visant le secteur de l’hôtellerie et propose ses alternatives.

Le bureau exécutif de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie) a tiré la sonnette d’alarme quant aux nouvelles mesures prévues dans le projet de Loi de Finances 2018. Dans un communiqué rendu public le 28 septembre, la FTH a considéré que les mesures visant spécifiquement le secteur touristique vont représenter un lourd fardeau pour un secteur fortement ébranlé et en grande difficulté depuis 7 ans.

« L’année 2017 connaît un début de reprise, mais les chiffres sont encore loin de ceux de 2014 (-26%), et encore très loin des réalisations de 2010 », lit-on dans le communiqué. Les auteurs du document estiment, par ailleurs, que le projet de LF 2018 ne fait que confirmer le désintérêt de l’État pour un secteur des plus stratégiques, fortement pourvoyeur de devises. « Les mesures de cette LF 2018 vont inévitablement entraîner des fermetures d’hôtels et la perte de milliers d’emplois », affirment-ils.

Alternatives
Le bureau exécutif de la FTH indique que d’autres alternatives sont possibles au lieu des mesures proposées par le gouvernement pouvant achever le secteur touristique. Il a souligné en effet que les contrats avec les tour-opérateurs se négocient un an à l’avance, en prix TTC fermes et non révisables. Il s’agit d’une pratique internationale du secteur. Les contrats 2018 sont déjà signés et toute hausse de la TVA sera exclusivement supportée par l’hôtelier qui, aujourd’hui, n’en a plus les moyens. La FTH demande donc des dispositions transitoires pour que son application démarre en 2019.

En ce qui concerne la taxe de 3DT à la nuitée, la FTH a précisé qu’elle a déjà été remplacée en 2015 par une taxe de 20 DT sur les billets d’avion et de bateau. La remettre en 2018 revient donc à une double imposition. « En se basant sur les chiffres de 2014, année de référence, cette taxe rapporterait à l’État 72 millions de dinars dans le meilleur des cas. La FTH propose son remplacement par l’une des deux options suivantes : revaloriser la taxe sur les billets d’avion et de bateau en passant de 20 à 30 DT (environ 3€ de plus) moyennant des dispositions transitoires, ce qui va rapporter au moins 80 millions de dinars aux caisses de l’État, ou réactiver le timbre de 30 DT à la sortie du territoire, sauf pour les Maghrébins. Cela rapporterait 90 millions de dinars à l’État », ajoutent les auteurs du communiqué.

Péril en la demeure

Quant à la hausse des droits de consommation sur l’alcool, le bureau exécutif juge qu’elle va réactiver les circuits de vente parallèle, disparus depuis 2015 grâce à la baisse des taxes. De plus, les hôtels vendent à l’avance avec des prix non modifiables en « All Inclusive ». « Toute hausse de taxe sera donc impossible à supporter par l’hôtelier et entraînera inévitablement des fermetures d’hôtels  vu la crise et les marges actuelles très réduites », a renchéri le bureau exécutif.

La FTH propose donc, en remplacement, une augmentation significative des droits annuels des licences d’alcool pour les grossistes et détaillants comme les supermarchés, les hypermarchés et autres débits d’alcool, ainsi que pour les hôteliers et restaurateurs.

Le patronat hôtelier a conclu son communiqué en indiquant que l’État choisit encore une fois la facilité de prélever chez les entreprises en règle, tandis que 50% de l’économie tunisienne se fait sur le marché parallèle sans que des mesures efficaces ne soient prises pour lutter contre ce fléau.

K.C

Lire sur le même sujet : 

http://www.destinationtunisie.info/2018-risque-de-changer-hotels-tunisie/

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Joon: tout savoir sur la nouvelle filiale d’Air France

joon-avions
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Communiqué de presse: Joon, c’est le voyage nouvelle génération par Air France. La compagnie a été conçue pour répondre aux attentes des nouvelles générations de voyageurs. Au rendez-vous : flexibilité, expérience personnalisée et sur-mesure.

Joon s’adresse à tous ceux qui ont envie d’une nouvelle expérience de voyage. Franck Terner, Directeur général d’Air France, a déclaré : « Joon, c’est un nouveau modèle de compagnie aérienne, entre compagnie classique et low-cost, une nouvelle expérience de voyage pour tous les clients. Joon est un de nos grands projets dans le cadre du plan stratégique Trust Together et sera un des leviers d’Air France dans son offensive pour la reconquête. Joon permettra d’accélérer le développement du Groupe et s’intègrera pleinement au réseau et au portefeuille de compagnies du Groupe : complémentaire et d’une grande puissance au départ de la France ».

Jean-Michel Mathieu, Directeur général de Joon a ajouté : « Pour créer Joon, nous avons défini ensemble une nouvelle offre dans le paysage du transport aérien, dans un esprit de créativité, d’innovation et d’agilité. Joon, c’est la petite sœur d’Air France qui renouvelle les codes de l’aérien et s’inspire des nouvelles attentes des voyageurs pour offrir une expérience qui dépasse les portes de l’avion. »

Joon is …

Joon est une marque de mode, un bar avec vue, une chaîne de divertissement, un assistant personnel… et Joon vole aussi !

Pour ce faire, les 140 hôtesses et stewards Joon ainsi que les pilotes qualifiés d’Air France feront vivre le voyage nouvelle génération à leurs clients vers 6 destinations au départ de Paris-CDG en Airbus A320/A321 et Airbus A340/A350.

Dès le 1er décembre 2017 en Europe à partir de 39€ TTC :

– Barcelone1 (Espagne) : 51 vols par semaine

– Berlin1 (Allemagne) : 37 vols par semaine

– Lisbonne1 (Portugal) : 28 vols par semaine

– Porto1 (Portugal) : 3 vols par semaine

Dès l’été 2018 au Brésil et aux Seychelles :

– Fortaleza2 (Brésil) à partir de 249€ TTC : 2 vols par semaine

– Mahé2 (Seychelles) à partir de 299€ TTC : 3 vols par semaine

Joon est un bar avec vue

Une offre totalement gratuite en cabine Business et une nouvelle offre de restauration payante en cabine Economy.

Joon libère les papilles de ses clients avec une soixantaine de gourmandises, dont 20% issues de l’agriculture biologique, vendues par les équipages. Pause fraîcheur, mise en bouche, anti coup de mou, plein de vitamines et moment de partage à découvrir ou à redécouvrir le temps d’un vol en Europe.

En complément, Joon offre gratuitement un choix de boissons à toutes heures de la journée : eau, jus d’oranges, café bio Segafredo et thé.

Joon est une chaîne de divertissement

YouJoon permettra aux clients de la compagnie d’accéder gratuitement au streaming en vol, sur leur propre smartphone, tablette ou ordinateur. Une fois à bord, ils se connecteront directement au portail de connexion Joon. A choisir du bout des doigts : des séries télé, des séries d’animation, des Web TV et des programmes pour les enfants.

Si les batteries sont à plat, les clients pourront refaire le plein d’énergie grâce au port USB individuel.

Joon est un assistant personnel

Joon, c’est un laboratoire où le test & learn est roi. La compagnie proposera une offre enrichie de partenariats innovants qui pourront être déployés sur Air France. Surprenants et malins, ce sont les premiers partenaires de Joon, certainement pas les derniers :

  • TravelCarvous propose de prendre en charge votre voiture à Paris-CDG pendant votre absence et de vous faire bénéficier d’un parking gratuit et sécurisé en la proposant à la location à d’autres particuliers.
  • Airbnb Experiences vous invite à vivre des expériences uniques. Cuisiniers, randonneurs ou habitants passionnés de leur ville vous attendent avec leurs communautés. Devenez l’acteur de votre voyage.
  • Le BHV Marais vous concocte une virée parisienne unique et sur-mesure avec trois packages exclusifs.
  • Waynabox, partenaire exclusif sur les destinations Joon au départ de Paris, vous fait découvrir votre destination 48 heures avant le départ. Choisissez un week-end à prix fixe et Waynabox s’occupe de tout.

Paris ne s’est pas faite en un jour. Joon non plus…

Le casque de réalité virtuelle et augmentée AlloSky sera proposé aux clients Business à bord des vols long-courriers, en collaboration avec SkyLights. Cette nouvelle génération de casque apporte de nombreuses innovations comme un écran haute-définition et une correction dioptrique pour s’adapter aux yeux de chacun. Il se connectera individuellement à chaque siège.

Paper Plane réinvente la manière d’offrir un voyage. Bien plus qu’une cagnotte partagée, Paper Plane sera prochainement disponible sur www.flyjoon.com. Amis, familles ou collègues pourront facilement collecter de l’argent pour vous offrir la destination de votre choix. Offrir un voyage ne sera plus une contrainte !

Joon a une grande soeur

Joon, c’est la petite sœur d’Air France. Elle profite de toute son expérience :

  • un circuit de correspondances facilité à Paris-CDG ;
  • la possibilité de cumuler et dépenser des Miles Flying Blue ;
  • avec SkyPriority, un accès prioritaire plus rapide et privilégié à l’enregistrement, aux contrôles de sûreté et au dépose bagages pour les clients Business et membres Flying Blue Gold et Platinum ;
  • l’assistance Air France.



ARTICLES ASSOCIÉS

Cette nouvelle taxe que vous risquerez de payer dans les hôtels en Tunisie en 2018

taxe-hotels
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Loi de Finances pour l’année 2018 n’a pas encore été rendue public que déjà, elle suscite des inquiétudes et des débats dans les milieux hôteliers. Car selon certaines fuites, elle devrait concerner le secteur touristique de très près à travers une nouvelle taxe.

Le premier changement escompté devrait toucher la TVA actuellement de 6% qui pourrait passer à 7%.

Ensuite les taxes sur la consommation de l’alcool revues à la baisse en vertu du décret n°1768 du 10 novembre 2015 (de 50 % contre 648 % pour les produits non classifiés et 395 % pour les produits classifiés) qui devraient être réactivées en 2018, ce qui se répercutera sur les factures des clients.

Cependant, une autre décision nettement plus importante pourrait impacter le secteur et son mode de fonctionnement. Il s’agit de la probabilité d’instaurer une taxe de 3 dinars pour chaque nuitée passée dans un hôtel par un client, quelque soit sa nationalité (les moins de 18 ans en seraient toutefois exemptés).

La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie est déjà montée au créneau pour faire part de sa désapprobation concernant cette nouvelle taxe de séjour que les hôteliers seraient appelés à collecter afin de la reverser au Trésor public.

L’idée d’une taxe de séjour n’est pas nouvelle en Tunisie et existe dans de nombreux pays touristiques. Les hôteliers soulignent qu’ils ne sont pas contre le principe de permettre à l’Etat d’augmenter ses ressources mais n’acceptent pas l’idée de devoir la récolter étant donné la masse de travail et de procédures supplémentaires que cela va engendrer pour eux.

Ils proposent au contraire de mettre en place une taxe d’entrée de 30 euros ou de 40 dollars pour les visiteurs étrangers, non pas à la sortie du territoire [comme cela avait été décrété en 2014 (lire les détails ici) et qui s’était avéré être un échec cuisant, avant d’être finalement abrogée en 2015 (lire pourquoi ici)] mais à l’entrée des touristes en Tunisie.

Le même scénario et la même polémique se profilent donc à l’horizon et il est fort à parier que l’affaire risque de faire couler beaucoup d’encre et beaucoup de salive si, bien sûr, elle se révèle exacte d’ici la fin de l’année.

Dans le même registre de la Loi de Finances 2018, une autre fuite fait état de l’augmentation probable du timbre de voyage auquel sont soumis les résidents en Tunisie, qui pourrait passer de 60 dinars actuellement à 100 dinars, ce qui impacterait très certainement aussi les déplacements à l’étranger et notamment pour les voyages d’affaires ou les groupes outgoing.

Les conséquences de cette augmentation, si elle venait à se confirmer, auraient des retombées néfaste sur le secteur des agences de voyages déjà très affecté par l’enveloppe outgoing  toujours bloquée et surtout par la chute du dinar tunisien par rapport à l’euro (-18%) et au dollar (-10%) depuis le début de l’année.

H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

ONTT: changements à la tête de représentations à l’étranger

ONTT-tourisme
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) vient de procéder à un mouvement partiel de ses représentants à l’étranger.

Ces mouvements touchent tout d’abord l’Algérie avec la nomination de Foued El Oued (à ce jour commissaire régional au Tourisme de Sousse) à Alger et celle de Saâd Khemiri (directeur de la Formation) à Oran.

A Moscou, c’est Néji Gouider qui va reprendre le flambeau de la représentation générale qui couvre la Russie et l’Ukraine. Il sera secondé par Abderrazek Azouz.

A Madrid, c’est Mounira Derbel qui occupera désormais le poste après avoir occupé la même fonction à Londres.

Autre nomination symbolique et qui dénote de l’importance que prend le marché, celle d’un représentant adjoint à Pékin pour seconder Karim Jataloui actuellement en poste. C’est Anouar Chettoui qui a été nommé. Ce dernier est actuellement commissaire régional au Tourisme de Tozeur.

Suite à ces nominations, les commissariats au Tourisme de Tozeur et de Sousse ainsi que la représentation de Londres se retrouvent vacantes en attendant l’arrivée de remplaçants que l’administration du Tourisme ne devraient pas tarder à dévoiler.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Affaire du salon de Moscou: l’Office du Thermalisme répond

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’Office national du Thermalisme et de l’Hydrothérapie (ONTH) a réagi à la polémique consécutive à l’absence de stand tunisien au dernier salon de Moscou (International Russian Travel Market).

Son directeur général, Rzig Oueslati, a en effet expliqué à Destination Tunisie pourquoi il a décidé de ne pas participer à cet événement aux côtés de l’ONTT avec lequel il avait initialement prévu de prendre une partie du stand Tunisie (15 m² sur un total de 40).

M. Oueslati nous a déclaré avoir contacté les professionnels tunisiens agissant dans le secteur de la thalassothérapie pour leur demander la confirmation de leur venue à ce salon. Le DG de l’Office du Thermalisme nous a affirmé n’avoir reçu aucune réponse. « Notre présence à cet événement était donc inutile. Nous ne dilapidons pas les fonds publics et nos devises et nous ne disposons d’aucune subvention de 1% «  a-t-il souligné, allusion faite au Fonds de compétitivité alimenté en partie par les taxes prélevées auprès des hôteliers et des agences de voyages et géré par l’ONTT.

Le responsable a par ailleurs rappelé que l’ONTH avait pris part au salon MITT Moscou en mars dernier et qu’il n’était donc plus nécessaire d’être présent. « C’est grâce à l’Office du Thermalisme et aux multiples actions que nous avons engagées depuis 2009 que le produit thalasso s’est développé au départ du marché russe » a encore affirmé M. Oueslati.

H.H

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Cliché du jour: la ministre au Four Seasons Tunis

four-seasons-ministre
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Avant-première pour la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Selma Elloumi Rekik. Elle a visité aujourd’hui le tout nouvel hôtel Four Seasons qui doit ouvrir ses portes dans quelques semaines à Gammarth.

On la voit sur la photo au balcon d’une chambre aux côtés de Marouen Mabrouk, promoteur de l’établissement.

Sur la photo ci-dessous, on note également  à sa gauche la présence d’Ahmed Khalaf, le directeur général de nationalité égyptienne nommé à ce poste.

selma-elloumi-marouen-mabrouk

hotel-four-seasons-gammarth-tunisia

Crédit photos: ministère du Tourisme



ARTICLES ASSOCIÉS

ONTT Moscou: le représentant coupable ou bouc émissaire ?

moscou-representant-ONTT
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Majid Kahlaoui, représentant de l’ONTT pour le marché russe et ukrainien, s’est vu signifier la fin de son mandat à compter du 21 septembre 2017. L’annonce lui est parvenue de la part de sa hiérarchie par un simple email hier.

Contacté par Destination Tunisie, M. Kahlaoui a confirmé avoir été informé de la fin de sa mission et a refusé de se prononcer sur les raisons de ce que certains considèrent comme un limogeage étant donné la tournure prise par l’affaire de l’absence de stand tunisien au dernier salon de Moscou (lire).

Interrogé précisément sur ce point, le concerné s’est contenté de nous dire que sa direction générale ainsi que le ministère du Tourisme avaient en leur possession toutes les correspondances et tous les documents en rapport avec ce dossier pour lequel il a refusé de donner plus d’information faisant jouer son devoir de réserve en tant que fonctionnaire.

Dans une déclaration à la radio Mosaïque FM, le directeur général de l’ONTT, Néji Ben Othman, a souligné cet après-midi que le représentant à Moscou avait achevé son mandat étant donné qu’il était en poste depuis 5 ans et que cela s’inscrivait dans le cadre d’un mouvement normal qui va concerner plusieurs représentations.

Cette déclaration était de toute évidence une réaction à ce que la même station avait annoncé plus tôt sur sa page web. Mosaïque avait en effet affirmé quelques heures auparavant qu’il s’agissait bien d’un limogeage décidé par la ministre du Tourisme et de l’Artisanat et était consécutif à l’affaire du stand du salon de Moscou (capture d’écran ci-dessous). Sauf que Mosaïque n’a pas cité la source de son information mais connaissant la rigueur de la station dans le traitement de ce genre de sujet, il est évident que cette source était connue, fiable et autorisée.

Conclusion: certaines parties au sein du ministère du Tourisme ont clairement voulu saisir l’opportunité de la fin de mandat de Majid Kahlaoui pour lui faire porter le chapeau de l’affaire du salon de Moscou et ainsi dédouaner ceux qui auraient pu avoir des comptes à rendre dans cet épisode lamentable. Sauf que le directeur général de l’ONTT, supérieur hiérarchique de M. Kahlaoui, a tout de suite tiré les choses au clair et n’a pas accusé son représentant de tous les maux comme certains auraient voulu le voir faire.

Ces péripéties ne nous apportent cependant pas la réponse que les professionnels du tourisme tunisien attendent toujours: qui a pris la décision d’annuler le stand au dernier salon de Moscou et pourquoi ?

H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

Ce formidable gâchis des hôtels fermés à Djerba

djerba-hotel-ferme
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Ils sont plus d’une dizaine à être restés portes closes cet été malgré la reprise évidente de la demande touristique sur l’île de Djerba.

Des hôtels pourtant dotés de très belles infrastructures, qui ont par le passé offert un produit de qualité et situés en première ligne en bord de mer.

Ce constat désolant frappe à Djerba car il s’agit avant tout d’un patrimoine touristique abandonné et supposé être exploité pour consolider l’offre en lits de l’île, en particulier durant la haute saison.

Les causes de ces fermetures sont multiples et toutes sont des cas à part. Parmi les plus affligeantes, celle de l’hôtel Sprinclub, magnifique 4 étoiles sur 14 hectares criblé de dettes qui n’a pas su survivre à la disparition de son propre T.O au départ du marché italien (Sprintours) sur lequel il était adossé. Aujourd’hui abandonné et pillé, sa réouverture est devenue de toute évidence impossible, du moins dans son état actuel.

Autre gâchis, la fermeture du Laico (photo ci-dessus), club 4 étoiles victime collatérale de ses propriétaires libyens et tributaire de la résolution du conflit entre les deux parties en conflit en Libye.

La fermeture du Club Med Djerba La Fidèle n’en est pas moins navrante. Les cases mythiques de cet hôtel (appartenant à une banque de la place) qui remontent aux années 50 ne sont plus exploitées, le Club Med ayant réduit sa voilure sur la Tunisie après la révolution et limitant son périmètre opérationnel sur un seul établissement désormais.

Certaines fermetures sont encore plus surprenantes: celles des hôtels Télémaque et Al Jazira consécutives à un conflit entre la société propriétaire et un tour-opérateur et dont l’affaire a été portée en justice. Et puis, il y a également l’Iliade, très bel hôtel qui a fait les beaux jours du groupe italien Going pendant plusieurs années. Après le départ de celui-ci, l’établissement n’a pas réouvert ses portes.

Le complexe hôtelier Jasmina (3 petits établissements de 3, 4 et 5 étoiles avec un centre de thalasso) reste lui aussi tristement portes closes faute d’avoir trouvé un terrain d’entente avec un groupe international qui avait approché la famille propriétaire de ces hôtels.

Les Dunes, appartenant à un T.O tunisien opérant à partir de la France, a dû lui aussi rester fermé cette année suite à des travaux de la Sonede à proximité qui ont eu des répercussions sur cet hôtel ainsi que sur son voisin Le Petit Palais.

Enfin, on signalera également le site de l’ancien village de vacances Sidi Slim qui attend toujours d’être rénové par ses repreneurs, sans oublier également le Yadis Imperial (958 lits en 5 étoiles) cher à feu Jalel Bouricha, son promoteur, qui n’aura pas eu la chance de l’ouvrir et dont la disparition subite aura eu raison de son très beau projet resté en l’état.

Hédi HAMDI



ARTICLES ASSOCIÉS

Salon de Moscou: les professionnels outrés par l’absence de stand

professionnels-tourisme
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Ils ne sont pas tout à fait SDF mais c’est tout comme. Les professionnels du tourisme tunisien ayant fait le déplacement au salon « International Russian Travel Market » à Moscou n’en reviennent toujours pas: à leur arrivée ce matin, il n’y avait aucun stand tunisien et l’espace supposé être occupé par l’ONTT est tout simplement vide.

Selon les témoignages qui nous sont parvenus, la quinzaine de professionnels présents ont dû se rabattre sur un café à proximité pour pouvoir honorer leurs rendez-vous avec leurs partenaires russes.

L’absence de stand tunisien est d’autant plus surprenante que l’ONTT, depuis 2004, avait régulièrement pris part à cet événement. Cette année, il était même question d’un stand de 40 m² mis en place conjointement par l’ONTT (25 m²) et l’Office du thermalisme (15 m²) et ce dans la perspective de promouvoir le produit thalasso et thermalisme auprès de la clientèle russe.

Selon nos informations, c’est le désistement à la dernière minute (le 24 août) de l’Office du Thermalisme qui aurait poussé l’ONTT à changer d’avis. [lire la position de l’Office du Thermalisme].

Hôteliers, agents de voyages et T.O tunisiens sur place jugent cette absence de stand « très grave » et la considèrent comme une « entrave manifeste aux efforts déployés par les T.O et leurs représentants » nous a indiqué un agent de voyages sur place.

Cette situation est d’autant plus insupportable que l’Egypte, soumise pourtant à des restrictions de voyage au départ de la Russie, est bel et bien présente avec un stand de taille très respectable.

Un autre de ses confrères a des mots plus durs et estime l’absence officielle de la Tunisie comme une « négligence déplorable sur un marché porteur qui s’apprête à donner des résultats même en hiver ». Pour preuve, la confirmation de la mise en place cet hiver de deux vols hebdomadaires au départ de Moscou sur Djerba, ce qui constitue une grande première sur ce marché.

H.H

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Dar Jerba: dernières retouches avant réouverture

dar-jerba
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Dar Jerba se prépare à réouvrir ses portes. La nouvelle direction du complexe hôtelier confirme que la date du 1er novembre a été fixée pour l’entrée en exploitation (en soft opening) du premier hôtel sur les 4 que compte le complexe, en l’occurrence le Dar Ezzahra (village de vacances de 345 chambres) qui a fait l’objet de rénovations en profondeur au niveau des chambres. « Il s’agit de se repositionner sur le marché français avec une gamme de produits allant du classique au club en redressant l’image bas de gamme laissée par Marmara  » explique Ridha Attia, directeur général de Dar Jerba.

La fameuse Place centrale de Dar Jerba en cours de réaménagement.

Le plan de remise à flot de Dar Jerba compte 3 phases: la réouverture avant fin 2017 du premier hôtel et du réaménagement de la Place centrale du complexe qui sera accompagné par le retour en exploitation des commerces et restaurants thématiques tout autour. Autre réouverture, celle du restaurant historique Le Pêcheur en bord de mer.

Le complexe Dar Jerba longe une plage de 1 km. Au fond, le fameux restaurant Le Pêcheur.

La deuxième phase consistera en la réouverture du Dar Narjess (4 étoiles), du Dar Yasmine (Club en Adult Only basé sur le sport, la musique…) puis plus tard du Dahlia (en 5 étoiles à l’horizon 2020), mais aussi, en dernière étape, en la création du plus grand parc aquatique de l’île (sur 5 hectares) et la construction d’un complexe résidentiel grâce à l’importante réserve foncière disponible (60 ha au total dont 34 actuellement bâtis).

© Destination Tunisie

hotel-dar-jerba

dar-jerba-bungalow

dar-jerba-hotel

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Changement à la tête de la sécurité touristique

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Habib Ben Arfa vient d’être nommé directeur de la sécurité touristique.

Sa nomination intervient dans la foulée de l’arrivée du nouveau ministre de l’Intérieur Lotfi Brahem dans le cadre du dernier remaniement ministériel. Plusieurs autres nominations ont été effectuées à la direction générale de la sécurité nationale.



ARTICLES ASSOCIÉS

Qatar Airways: opération promotionnelle au départ de Tunis

qatar-airways-tunis
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Qatar Airways annonce le lancement de sa nouvelle promotion appelée « la Boutique des Voyages » qui permet aux passagers de profiter de prix exceptionnels en classe Économique et en classe Affaires vers plusieurs destinations.

Cette campagne s’accompagne de multiples animations avec notamment la possibilité de gagner un an de voyages, des surclassements et des Qmiles.

Les passagers peuvent réserver leurs vols en Classe Economique vers les destinations desservies par la compagnie et bénéficier de jusqu’à 35% de réduction sur les tarifs tout-inclus. Ces offres sont en vente jusqu’au 19 septembre pour des voyages à effectuer jusqu’au 31 mai 2018. Cette offre soumise à conditions peut être réservée sur qatarairways.com ou auprès des agences de voyages.

Le transporteur annonce qu’il ajoute de nouvelles destinations à son réseau en 2017 et 2018 dont Abidjan (Côte d’Ivoire); Accra (Ghana); Canberra (Australie); Chiang Mai (Thaïlande); Utapao (Thaïlande); Chittagong (Bangladesh) et Mombasa (Kenya).

Actuellement dans sa vingtième année d’exploitation, les 200 appareils de Qatar Airways desservent des destinations Affaires et Loisirs à travers six continents. La compagnie a été primée plusieurs fois cette année, notamment comme Compagnie Aérienne de l’Année par le prestigieux prix Skytrax World Airline 2017. C’est la quatrième fois que Qatar Airways reçoit cette reconnaissance mondiale. La compagnie nationale du Qatar a également reçu d’autre prix majeurs comme, Meilleure Compagnie Aérienne au Moyen Orient, Meilleure Classe Affaire au monde et Meilleur Salon pour la Première Classe.

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Marché français: 700.000 touristes dans deux ans

marche-france
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’heure de la reprise a sonné sur le marché français. C’est en substance la confirmation apportée par le séminaire organisé hier à Tunis par l’Observatoire du Tourisme qui avait choisi de débattre de la stratégie à adopter pour la reprise du marché français qui a chuté de 1,4 million de touristes en 2010 à moins de 400.000 en 2016.

Wahida Jaiet, représentante de l’ONTT pour la France, a annoncé au cours de cette rencontre que les objectifs fixés étaient désormais d’atteindre la barre des 700.000 touristes d’ici deux ans afin que la destination retrouve les parts de marché qu’elle a perdues au cours des 3 dernières années durant lesquelles la Tunisie était « hors circuit ».

Richard Soubielle, vice-président du Syndicat national des agences de voyages françaises, invité à l’événement, a confirmé que la Tunisie était passée de la 7e ou 8e place des destinations choisies par les Français pour se retrouver désormais à la 4e place et avec pour objectif de glaner la 3e position à l’avenir. Sans détour, Soubielle a expliqué que le produit tunisien est « un produit qui correspond au marché, à sa paupérisation, qui est aussi un marché de masse qui cible des personnes qui ont des moyens limités ».

Ce séminaire, qui a vu également la présence de plusieurs T.O d’origine tunisienne au départ de la France, a inévitablement consacré une large partie de ses discussions à l’aérien et notamment à l’Open Sky. Un sujet qui a fait débat avec les pros Open Sky et ceux qui n’y adhèrent pas, lesquels estiment que le charter demeure la meilleure réponse au modèle touristique tunisien.

Afif Kchouk, directeur de l’Observatoire et organisateur de l’événement, a souligné dans son intervention que « la réponse au tourisme français, c’était l’aérien et le siège avion ».

Auparavant, René Trabelsi, du T.O Royal First Travel, avait indiqué pour sa part que les voyagistes avaient manqué d’aérien cet été au départ de la France vers la Tunisie. « Attention d’enlever le charter. On ne peut pas remplir nos 220.000 lits sans charter » a-t-il estimé.

Ali Miaoui, directeur général adjoint de Tunisair a pour sa part prévenu que la compagnie n’était pas en mesure de « répondre à 100% des demandes qui lui étaient faites, surtout en super pointe » et ce en réponse à ceux qui estimaient que Tunisair n’avait pas mis en place de capacités aériennes suffisantes cet été pour répondre à la demande qui s’est manifestée.



ARTICLES ASSOCIÉS

Djerba-Unesco: un atelier pour le processus d’inscription au Patrimoine mondial

Djerba-Unesco-mosquee
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Djerba abrite à compter d’aujourd’hui un atelier régional sur le processus de proposition d’inscription de sites culturels sur la Liste du patrimoine mondial Djerba.

Au programme de ces deux journées:

Lundi 11 septembre

9.00 – 9.45 SEANCE D’OUVERTURE

9.45 – 10.00 PRESENTATION DU CONTENU DE L’ATELIER ET DE SES OBJECTIFS par Nada Al Hassan

10.30-11.30 INTRODUCTION À LA CONVENTION DU PATRIMOINE MONDIAL Mustapha Khanoussi : Introduction à la Convention du patrimoine mondial Mécanismes et concepts de la Convention du patrimoine mondial, processus d’évaluation des propositions d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial Discussion avec les participants

11:30 – 12.30 LE PATRIMOINE MONDIAL DANS LES ETATS ARABES Shadia Touqan : Enjeux et défis de la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial dans les États arabes Discussion avec les participants.

14.00 – 15.30 LES DEFIS DE LA GESTION ET DE LA CONSERVATION DES SITES DU PATRIMOINE MONDIAL AU MAGHREB Modérateur: Mohamed Ould Khattar

Présentations : Les présentations conçues comme 5 cas d’études aborderont un éventail de situations de gestion et de protection susceptibles de se poser à Djerba. Younes Babanedjar, Présentation sur La Vallée du M’Zab (Algérie) Fadhl Abdulaziz, Présentation sur Cyrène (Libye) Mohamed Boussalh, Présentation sur Ksar Aït Ben-Haddou (Maroc) Jihed Souhid, Présentation sur Kairouan (Tunisie) Sidi Elmoctar Tlamid, Présentation sur les Anciens ksour de Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata (Mauritanie) Discussion avec les participants

16.30 – 17.30 TABLE RONDE : DEFIS DE LA GESTION ET DE LA CONSERVATION DES SITES DU PATRIMOINE MONDIAL ET DE LA PREPARATION DES DOSSIERS DE PROPOSITION D’INSCRIPTION AU MAGHREB Modérateur: Hayet Guettat Guermazi, Directrice de la culture à l’ALECSO. Intervenants : Directeurs du patrimoine Culturel au Maghreb Abdellah Alaoui, Directeur du patrimoine culturel, Maroc Ahmed Abdelkarim Younes, Directeur du département des Antiquités, Libye Faouzi Mahfoudh, Directeur de l’Institut National du Patrimoine (INP), Tunisie Mourad Bouteflika, Directeur de la conservation et de la restauration du patrimoine culturel, Algérie Sidi Mohamed Ebekar, Directeur de la promotion du patrimoine à la Conservation nationale, Mauritanie.

Mardi 12 septembre:

PRESENTATION DU PATRIMOINE CULTUREL ET NATUREL DE L’ÎLE DE DJERBA Institut National du Patrimoine (INP), association pour la sauvegarde de l’île de Djerba (ASSIDJE), les municipalités de l’île de Djerba

– Présentation générale de l’île de Djerba (Histoire, développement de l’île, patrimoine culturel et naturel)

– Les défis et les enjeux pour Djerba – Présentation du parcours de la visite de l’île de Djerba VISITE DES SITES DE L’ÎLE DE DJERBA 10: 00 Départ vers Mahboubine, Khazroun, Jamaa Boulimane, Sedghiane, Guéchéïne, Oualagh : Le parcours des menzels

11 : 00 Visite de la synagogue La Ghriba et promenade à pied au village de Hara Sghira

12 : 30 Départ vers Houmt-Souk et visite de Borj Ghazi Mustapha.

13 : 45 Visite de Jamâa El Kébir à Hachane

14 : 30 Départ vers Borj Jillij et visite des pêcheries fixes

15 : 15 Visite de Jamâa Louta (mosquée souterraine) à Mozrane

16 : 15 Visite de Guellala

17 : 15 Visite du site romain de Méninx

17 : 45 Retour vers l’hôtel en longeant le littoral Sud-Est, puis le littoral Est pour permettre la vue des zones humides de Bin El Ouediane et de Lella Hadhria



ARTICLES ASSOCIÉS

Djerba: le Radisson Blu fixe les dates de sa Beach Party 2018

beach-party
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A peine achevée l’édition 2017 de sa Beach Party vol.2, l’hôtel Radisson Blu Palace Resort & Thalasso Djerba a déjà fixé les dates de sa prochaine édition. Celle-ci se déroulera le week-end du 3 au 5 août 2018.

La Beach Party est en effet un événement musical et festif organisé cet été en partenariat avec Buddha-Bar Paris à l’occasion de ses 20 ans. La plage de l’hôtel a en effet été totalement réaménagée en une discothèque géante avec une capacité de 820 places assises et 500 places debout. Au total, 2500 personnes ont pris part à ce qui peut s’apparenter à un festival musical et gastronomique.

Pendant 3 jours, des DJ tunisiens et étrangers se sont relayés pour assurer un show de haut niveau n’ayant rien à envier aux soirées du même type qui sont organisées à Ibiza aux Baléares ou Hvar en Croatie. « L’événement a eu un tel succès que l’hôtel n’a pas pu donner suite à toutes les demandes de réservations que nous avons reçues » explique à ce propos Mohamed Jerad, le manager de l’hôtel.

La plage du Radisson Djerba telle qu’elle a été réaménagée pour accueillir la Beach Party vol. 2.

La clientèle venue assister à la Beach Party était certes essentiellement Tunisoise mais également internationale, comprenant des clients de l’hôtel et des touristes venus pour l’occasion notamment grâce au partenariat passé avec le prestigieux Buddha-Bar Paris.

Pour Mohamed Jerad, l’objectif de l’organisation de pareille manifestation est de donner une autre image de Djerba et de la Tunisie mais également pour créer le buzz autour de l’île et accompagner la reprise des marchés touristiques classiques qui s’est faite ressentir concrètement cet été après deux années particulièrement difficiles.

D.T

 



ARTICLES ASSOCIÉS

World Golf Awards 2017: hôtels et parcours tunisiens en lice

golf-hammamet
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les World Golf Awards est un événement dédié à l’excellence dans le tourisme golfique.

Dans la perspective de l’édition 2017 des World Golf Awards dans leur 4ème édition, dans la catégorie Meilleur Golf en Tunisie 2017, les 8 parcours tunisiens sont en lice pour tenter de décrocher le trophée remporté en 2016 par le Kantaoui Golf Course et en 2016 par le Golf Citrus Hammamet.

Sont également nominés dans la catégorie Tunisia’s Best Golf Hotel les hôtels Le Royal Hammamet, le Royal Thalassa Monastir, The Residence Tunis, The Russelior Yasmine Hammamet ainsi que le Sindbad Hammamet.

Les World Golf Awards est un événement dédié à l’excellence dans le tourisme golfique et récompense depuis 2014 les meilleurs parcours de golf ainsi que les hôtels agissant dans ce secteur par pays et par continents. Les résultats seront annoncés le 25 novembre prochain lors d’une cérémonie qui aura lieu en Espagne.



ARTICLES ASSOCIÉS

Recettes en devises: la petite phrase de Ezzeddine Saidane

saidane-ezzeddine
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Dans une interview récente accordée à l’agence TAP, l’économiste Ezzeddine Saidane a dénoncé la tendance à se leurrer d’indicateurs de redressement et de reprise. Il a évoqué pour exemple les indicateurs du secteur touristique.

« Dire par exemple que les recettes du tourisme ont augmenté de 19% pendant les huit premiers mois de cette année est une manière d’induire les citoyens et les autres responsables en erreur. On oublie de vous dire en effet qu’entre-temps le dinar a perdu plus de 25% de sa valeur.

Donc les recettes du tourisme (exprimées en devises, la seule mesure valable) ont en fait baissé d’environ 6% malgré l’augmentation du nombre de touristes », a-t-il dit.



ARTICLES ASSOCIÉS

 » Un mois d’août exceptionnel en recettes, » déclare le ministère du Tourisme

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Pour le seul mois d’août 2017, le tourisme tunisien a généré une recette record de 674 millions de dinars (257 millions d’euros) a annoncé aujourd’hui le ministère du Tourisme dans un communiqué.

« Une performance qui a dépassé celle réalisée en 2010, l’année de référence. Si cette recette conforte la rentabilité du secteur, elle renseigne toutefois sur la montée en gamme du secteur et sur l’application d’une politique tarifaire en conformité avec la qualité des infrastructures et des services » en a également déduit le ministère du Tourisme.

Selon les données fournies, en cumul général, le secteur a, au cours des huit premiers mois de 2017, généré des recettes de l’ordre de 1 913 millions de dinars (728 millions d’euros), soit une évolution de 22% par rapport à la même période de 2016 sans préciser si le glissement du dinar par rapport à l’euro a été pris en considération dans le taux annoncé.

Concernant les arrivées, la Tunisie a accueilli au cours de la même période 4 684 000 de touristes dont 1 146 000 touristes européens et 1 565 000 touristes algériens.



ARTICLES ASSOCIÉS

 » Un Kilo de bienfaisance  » aux Mövenpick Sousse et Gammarth

gammarth-movenpick-hotels-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Pour célébrer la Journée internationale de la charité des Nations Unies, la chaîne Mövenpick Hotels & Resorts lance l’initiative de son programme «Un Kilo de bienfaisance».

Les deux établissements qui portent cette enseigne en Tunisie, le Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse ainsi que le Mövenpick Hotel Gammarth Tunis, s’engagent également dans cette cause.

Les invités, résidents et partenaires de ces hôtels sont invités à visiter l’établissement pour donner au moins un kilo de fournitures scolaires aux partenaires sociaux, en l’occurrence l’association Familia pour le Mövenpick Sousse, et l’association Afreecan pour l’établissement de Gammarth. Ces deux associations se chargeront de la distribution des dons auprès des familles les plus démunies. Chaque personne qui fait un don recevra un délice Mövenpick comme un petit geste d’appréciation, selon la tradition de la chaine.

Les fournitures peuvent être déposées du 1er au 15 septembre 2017 dans les deux hôtels concernés qui ont édifié un stand spécialement dédié à cet événement.

movenpick-shine

L’initiative «A kilo of Kindness», en français «Un kilo de bienfaisance», fait partie du programme mondial de développement durable  connu sous le nom de « SHINE » qui vise à développer les communautés du pays là où la chaîne est implémentée.

Les pratiques de «SHINE » sont regroupées autour de trois piliers: l’environnement, l’employeur et la durabilité sociale, avec l’éducation qui constitue le fil conducteur en tant que point focal.

Les hôtels de la chaine en Tunisie s’engagent à contribuer au développement social en partenariat avec différents acteurs de la société civile (associations, école, ONG, etc).



ARTICLES ASSOCIÉS

Ce que le PDG de Tunisair a révélé à la TV

Tunisair-PDF
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Ses apparitions médiatiques sont extrêmement rares depuis sa nomination à la tête de la compagnie aérienne nationale fin décembre 2016.

Mais pour faire face à la tempête de critiques que traverse Tunisair, son PDG, Elyès Mnakbi, a finalement pris la parole en effectuant une sortie sur la chaîne Nessma TV le 5 septembre courant avec une présence sur le plateau de l’émission Ness Nessma en direct.

L’animateur, Hassen Belwaer et le chroniqueur Sofiène Ben Hamida ont été sans complaisance et ont, sans détour, pointé du doigt tout d’abord les énormes retards de vols enregistrés au cours de la dernière période, citant comme preuve le site AirHelp qui aurait, entre le 14 juillet et le 14 août, recensé 1140 vols effectués par le transporteur national dont 1135 étaient en retard avec une moyenne d’1h38.

Période très difficile

Imperturbable, le PDG du groupe Tunisair avait de toute évidence fait le choix de la transparence, à tel point que certains détails et chiffres avancés durant son interview ont surpris les observateurs. « Tunisair passe par une période très difficile » a-t-il avoué d’emblée, soulignant en premier lieu la vétusté de la flotte et évoquant « des avions ayant 27 ans, d’autres 15 ans d’âge » qui nécessitent des « doubles et triples checks pour préserver la sécurité des passagers ». « Je dis aux passagers, excusez-nous pour le retard, mais la sécurité à Tunisair est une ligne rouge. Je dis aux passagers, insultez-moi, insultez mes parents, je vous transporte en retard mais je vous amène et je vous ramène sans problème (labès dans l’interview en arabe) ».

Pour expliquer la situation qui prévaut, le PDG de la compagnie a affirmé « qu’avant la révolution, Tunisair était une société; après la révolution, c’est devenu une autre société. Avant la révolution, elle assurait sa mission de la meilleure manière et en était arrivée à donner au gouvernement 600 milliards. Aujourd’hui, Tunisair est redevable de 600 milliards cumulés ces 7 dernières années ».

« Ce n’est pas facile de gérer Tunisair vu les moyens dont elle est dotée. Je ne dirai pas ingérable mais très difficile à gérer » a-t-il concédé.

Entre l’année dernière et cette année, la taille de la flotte est demeurée la même malgré une activité en croissance de 25% (chiffre d’affaires) et de 14% (passagers transportés) a indiqué Mnakbi qui a annoncé la location de 6 appareils.

Entretien technique des appareils

L’animateur de Nessma TV a ensuite évoqué les problèmes techniques rencontrés par les appareils dont certains seraient à l’arrêt et s’est interrogé sur la raison ayant conduit à cette situation. Sans détour, Elyès Mnakbi a déclaré que la cause était d’ordre financier. « Avant, Tunisair disposait d’un grand stock de pièces de rechanges qui évitaient de tomber en panne. Maintenant, nous n’avons plus de crédibilité avec nos fournisseurs à l’étranger et nous ne pouvons plus acheter de pièces de rechanges quand il faut. Auparavant, nous achetions nos pièces 4 ou 5 mois à l’avance avec un prix donné, désormais, nous les achetons à 5 ou 6 fois leur prix car il n’y a plus de confiance entre le fournisseur et Tunisair ». Malgré tout, le premier responsable du groupe a tenu à indiquer que « beaucoup de choses étaient en train de changer et que les fournisseurs reprenaient confiance. ».

Elyès Mnakbi a affirmé que la compagnie assurait actuellement 150 vols par jour alors qu’elle n’était pas en mesure de faire plus de 50 vols par jour. Il a admis qu’il faisait face à des considérations sociales, politiques et que certaines lignes étaient opérées à perte, indiquant par ailleurs n’avoir pas été en mesure de répondre à 50% des demandes en vols charters par manque de moyens « malgré la pression du ministère du Tourisme » a-t-il admis.

Nouvelle stratégie en route

Sur un autre plan, il a affirmé que les 4 plans de redressement mis en place étaient tous tombés à l’eau.  » Nous avons un nouveau plan que nous sommes en train d’appliquer  » indiquant que désormais, toutes les nouvelles études étaient confiées aux « enfants de la société », autrement dit en interne et sans avoir recours à des cabinets extérieurs qui ne prennent pas en considération les spécificités de la compagnie. « Nous avons une nouvelle étude qui n’a rien coûté sinon en temps faite par les compétences de Tunisair que nous avons soumise à notre conseil d’administration et que nous allons proposer à la présidence du gouvernement, un regard nouveau pour une nouvelle Tunisair ».

Le PDG de la compagnie a laissé entendre qu’à l’avenir, Tunisair n’achètera plus d’avion mais optera pour la formule de la location, ce qui lui reviendrait moins cher. « Nous avons réalisé une étude qui a montré qu’en louant un avion pendant 10 ans, cela permet d’économiser 30% de son prix » (par rapport au neuf ndlr).

Passagers mystères

Elyès Mnakbi a indiqué que depuis sa prise de fonction, il a tenté de sensibiliser le personnel de la compagnie sur la situation qui est, a-t-il dit, le résultat d’un cumul de problèmes. Il a également affirmé que des passagers avaient été « infiltrés » pour obtenir des comptes-rendus sur d’éventuels dépassements. « Nous sommes des hommes de terrain et réalisons des inspections à tout moment et nous ne restons pas dans nos bureaux » a -t-il dit.

Evoquant la situation de la filiale Tunisair Handling, le PDG a déclaré qu’à une époque, celle-ci dégageait 20 à 30 milliards par an mais que désormais, sa masse salariale avait atteint 130% de son chiffre d’affaires suite à la titularisation de tous les bagagistes de sous-traitance après 2011 dont certains revendiquent le droit de rester dans des bureaux vu la pénibilité de leur tache cumulée pendant plusieurs années avec désormais un salaire de 2000 dinars.

Interrogé sur les affaires de vols de bagages et sur les solutions à apporter, Mnakbi a révélé qu’après avoir consulté les dossiers des bagagistes, il s’est avéré que « la majorité étaient des repris de justice. » Nous les avons tout de suite retirés d’en dessous des avions », d’où le calme observé ces derniers temps après avoir démantelé ces réseaux. Le responsable a également déclaré avoir voulu recruter 200 militaires comme bagagistes et a regretté la réponse négative apportée par le ministère de la Défense à ce sujet.

Open Sky 

Le sujet a été mis sur la table au cours de l’interview sur Nessma TV, Sofiène Ben Hamida accusant Tunisair d’être derrière le blocage de la situation. « L’Open Sky, s’il entre en vigueur, va toucher Tunisair » a estimé son président, précisant que cela allait affecter en particulier la catégorie de passagers constituée des Tunisiens résidents à l’étranger. Elyès Mnakbi a admis que la compagnie nationale ne pouvait pas entrer en compétition tarifaire avec les compagnies aériennes étrangères.

Concernant les rumeurs de vente de Tunisair, il a formellement nié l’idée de la privatiser ou de la vendre même partiellement. « Je suis très heureux que même les députés de la nation soient contre la privatisation, ce qui est très bien ».

La situation des pilotes a également été évoquée et notamment certains écarts de conduite évoqués par les journalistes de la chaîne. Le premier responsable de la compagnie a estimé que « les commandants de bord de Tunisair rendent service à la Tunisie vu les salaires qu’ils touchent par rapport à l’étranger (5 ou 6 fois plus élevés) et donc qu’ils sont en train de faire des sacrifices ».

Compte rendu: Donia Touihri

 

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

L’ONTT lance son « Label qualité – tourisme tunisien »

ONTT-label-qualite
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Il a fallu 2 ans, 1,4 million d’euros, 600 journées d’expertise au profit de 18 activités et deux voyages d’étude en France et en Autriche pour concevoir le nouveau label-qualité dédié au tourisme tunisien, fruit d’un jumelage entre l’ONTT (Office national du tourisme tunisien), la France et l’Autriche.

Le 5 septembre, un séminaire de clôture du jumelage s’est tenu à l’occasion sous le thème : « Appui à la mise en place d’un dispositif de promotion de la qualité dans le secteur touristique ».

Présente lors de la rencontre, Selma Elloumi Rekik, ministre du Tourisme, a souligné que la qualité figure au cœur du développement du secteur touristique et assure sa pérennité. « Nous cherchons, via ce projet, à  instaurer et faire émerger la culture de la qualité en impliquant le plus grand nombre possible de professionnels. Et en vue de créer un dispositif performant et durable, nous avons voulu toucher les écoles en priorité», a-t-elle indiqué.

« Le projet de création d’un label-qualité financé par l’Union européenne à hauteur de 1,4 million d’euros  ambitionne de repositionner la destination Tunisie sur les marchés internationaux, concevoir un label fiable pour la clientèle et attractif pour les professionnels et de structurer une démarche pérenne et reconnue permettant de pérenniser ce label qualité », a ajouté de son côté Laurent Viguié, ministre conseiller à l’ambassade de France en Tunisie.

Le travail qui a été fait s’articule autour de 3 composantes essentielles. La première est axée sur tous les aspects réglementaires, législatifs et l’organisation du tourisme en Tunisie. La deuxième étape, qui est le cœur du projet, concerne la définition de la démarche qualité-tourisme Tunisie. « Il s’agit d’une démarche originale adaptée à la réalité tunisienne », a précisé le comité de pilotage du projet. La dernière composante consiste à mettre en place la démarche adoptée, de la tester et de l’expérimenter dans des régions pilotes.

Secteurs d’activité  

Le comité de pilotage qui dirigeait le projet a défini cinq secteurs d’activité qui pourront bénéficier de ce label-qualité, à savoir ; les agences de voyages type A réceptives, les hôtels et les hôtels de charme, les maisons d’hôtes et les gîtes ruraux, les restaurants touristiques, ainsi que les lieux de visite, comme les musées et les sites archéologiques. Mais la liste n’est pas close. Elle pourrait être élargie pour toucher d’autres activités à l’instar de l’artisanat.

Les engagements

Chaque établissement qui participe au programme est appelé à répondre à six engagements fondamentaux avant d’obtenir le label-qualité. Tout d’abord, il s’engage à réserver un accueil disponible, courtois et efficace à sa clientèle. Il leur fournit également des informations claires, actualisées et fiables. En outre, il devra être capable d’offrir à ses clients une prestation et une expérience uniques. Une équipe compétente et bien formée est de même exigée. En définitive, il devra faire preuve d’une grande capacité d’écoute afin de satisfaire les attentes de sa clientèle. Évidement, des normes ont été identifiées et établies dans l’objectif de mesurer à quel point l’établissement répondra à ces exigences de qualité.

Comment participer ?

Il est à noter avant tout qu’il s’agit d’une démarche volontaire. « Nous allons mettre en ligne un site web permettant à l’entreprise de faire l’auto-évaluation et de savoir s’il répond vraiment aux critères établis ou non », a souligné Moez Karoui, membre de l’organisme gestionnaire du label-qualité de l’ONTT. Ensuite, il pourra faire un appel à un accompagnateur pour lui montrer les aspects à améliorer. Ceci se fait avant de s’engager dans la phase d’audit car l’auditeur est pris en charge par l’entreprise en question. Celle-ci devra déposer une demande à l’ONTT afin d’être acceptée au programme de labellisation. « Néanmoins, l’acceptation du dossier est conditionné par des prérequis en conformité avec les réglementations en vigueur. À titre indicatif, l’établissement ne figure pas dans la liste des entreprises sanctionnées au cours des deux dernières années. Une fois le dossier accepté, l’entreprise sera appelée à faire son audit, en choisissant un auditeur parmi ceux proposés par l’ONTT.

Un organisme gestionnaire

Un organisme gestionnaire a été mis en place au sein de l’ONTT pour gérer le label qualité. Il s’occupera de la réception des dossiers, la convocation des commissions, l’envoi des correspondances aux entreprises, la sensibilisation, la campagne de recrutements et l’organisation des ateliers techniques. Par ailleurs, une commission technique a été créée qui se chargera de l’évaluation des rapports de l’auditeur et de passer les dossiers susceptibles d’être labellisés à 90% par la commission de pilotage qui octroie le label.

Apport du label

Moez Karoui a, sur un autre plan, mis en valeur l’apport de ce label-qualité qui aidera à améliorer la prestation de services du personnel, la rentabilité de l’établissement, l’image de marque de l’entreprise en particulier et du pays en général. De plus, les établissements labellisés seront inscrits dans le plan de communication de l’ONTT. Ils seront en effet choisis comme étant les lieux de référence pour les voyages de presse et les visites touristiques. Ils bénéficieront également de la promotion dans les foires et les salons internationaux. Il a fait savoir également que durant l’élaboration du projet, le comité de pilotage a travaillé avec 30 établissements, dont quatre ont obtenu des distinctions lors du séminaire. Ces établissements sont prêts à 90% pour être labellisés.

K.C

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Progression de 19,2% des recettes en devises du secteur touristique

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Jusqu’à 31 août, plus de 4,6 millions de touristes ont visité la Tunisie selon la ministre du Tourisme, Salma Elloumi Rekik.

Les marchés classiques sont en évolution progressive à l’instar du marché français qui s’est amélioré de 44% durant les huit premiers mois de l’année en cours par rapport à la même période de l’année précédente, soit plus de 400.000 touristes français qui ont visité la Tunisie au cours des 8 premiers mois de l’année. Idem pour les marchés allemand et britannique qui ont également enregistré une hausse importante.

Quant au marché chinois, il évolue mais lentement selon les propos de la ministre qui a imputé cette lenteur à l’absence de liaisons aériennes entre les deux pays. Toutefois, elle a promis de remédier à ce handicap.

Salma Elloumi Rekik n’a pas omis de mentionner le marché algérien qui a affiché une hausse de 60% durant les huit premiers mois de 2017 par rapport à la même période de 2016.

Les TRE (Tunisiens résidents à l’étranger) sont, de leur côté, en progression par rapport à 2016 et à 2015. De même pour le marché intérieur.

Recettes en devises

La ministre a ajouté que cette progression en nombre de touristes en 2017 s’est accompagnée d’une hausse en recettes en devises. « Selon les chiffres de la BCT (Banque centrale de Tunisie), les recettes en devises provenant du secteur touristique se sont accrues de 19,2% au cours des 8 premiers mois de 2017 par rapport à la même période de 2016», a-t-elle annoncé.



ARTICLES ASSOCIÉS

Remaniement ministériel: ce qui change pour le tourisme

remaniement-ministeriel
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La composition du gouvernement remanié a été dévoilée aujourd’hui. Sans surprise, Selma Elloumi Rekik reste aux commandes du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, confirmant ainsi sa solide position au sein de son parti, Nidaa Tounes.

Suite à ce remaniement, c’est au transport que les choses changent avec le départ du ministre, Anis Ghedira, qui ne fait plus partie du gouvernement tandis que Hichem Ben Ahmed reste secrétaire d’Etat mais muté au Commerce extérieur.

Ils sont remplacés respectivement par Radhouane Ayara et par Sarra Rejeb, dont la nomination au département du Transport avait déjà fuité. En tant qu’ancienne PDG de Tunisair (avril 2015 à décembre 2016), la nouvelle secrétaire d’Etat n’est donc qu’une vieille connaissance pour les opérateurs du tourisme tandis que dans le transport aérien, elle retrouvera les grands dossiers qu’elle connaît déjà.

Quant  au nouveau ministre du Transport, il occupait à ce jour le poste de secrétaire d’Etat à l’Immigration et aux Tunisiens à l’Etranger auprès du ministre des Affaires étrangères.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisair va reprendre la ligne Sfax-Paris

tunisair-vol-paris
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Après plusieurs années d’absence, Tunisair reprend la ligne Sfax-Paris CDG.

Avec l’entrée en vigueur de sa programmation hiver, le transporteur public va assurer la desserte à raison de 3 fréquences hebdomadaires les lundis, mercredis et vendredis à compter du 30 octobre 2017 en remplacement de Tunisair Express.

Tunisair a annoncé aujourd’hui la mise en place de tarifs promotionnels débutant à 445 dinars aller et retour pour la période de voyage comprise entre le 30 octobre et le 20 décembre sous certaines conditions (minimum 3 jours ou weekeend et maximum 15 jours sur place).

Au départ de la France, le prix de lancement s’élève à 165 euros l’aller et retour avec les mêmes conditions. A noter que les bébés (- de 2 ans) bénéficient de 75% de réduction sur les tarifs annoncés.

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Qui est le nouveau ministre du Transport

ministre-transport-ayara
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Radhouane Ayara, nommé aujourd’hui ministre du Transport en remplacement d’Anis Ghedira, occupait jusqu’à présent le poste de secrétaire d’Etat à l’Immigration et aux Tunisiens à l’étranger.

Il appartient au parti Nidaa Tounes. Né le 15 juin 1968 à Béja, il est titulaire d’un master en droit et doctorant en droit.

Cadre supérieur à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale depuis 1995, il a exercé plusieurs responsabilités au niveau local et central (Ben Arous, Sfax, Sousse et Menzel Bourguiba).

Professeur universitaire en droit international des affaires à l’Institut des Hautes Etudes Commerciales de Sousse, il avait occupé le poste de gouverneur du Kef entre août 2015 et août 2016.



ARTICLES ASSOCIÉS

Christian Antoine: l’ami de Djerba s’en est allé

christian-antoine
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Christian Antoine, directeur général des deux hôtels Radisson Blu de Djerba, n’est plus.

Il était incontestablement un ami de la Tunisie en général et de Djerba en particulier où il avait posé ses valises il y a 11 ans pour ne plus la quitter.

Ceux qui ont côtoyé Christian Antoine saluent aujourd’hui tout d’abord la mémoire de ce grand professionnel de l’hôtellerie qui n’a pas lésiné sur son temps et sur ses moyens pour transmettre son savoir et ses connaissances à ses collaborateurs, mais aussi l’homme qui était l’ami de tout le monde à Djerba et ailleurs dans le cercle du tourisme tunisien.

De nature discrète, il ne manquait pourtant pas de formuler régulièrement des idées pour faire avancer le tourisme à Djerba, passionné qu’il était de son métier et de l’Île qu’il avait adoptée. Christian Antoine faisait également partie de ces personnes qui avaient toujours le mot pour rire, la petite blague à raconter pour faire sourire ses interlocuteurs.

Son plus proche collaborateur, Mohamed Jerad, témoigne:  » je me sens très triste et abattu, mais je suis heureux, heureux d’avoir partagé ma vie durant ces années avec une personne rare, une personne qui m’a transmis énormément de toutes les valeurs de la vie qu’il portait en lui ».

Paix à son âme.



ARTICLES ASSOCIÉS

Royal First Travel affrète un 747 sur Djerba

royal-first-travel-avion
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Un Boeing 747 sur le tarmac de l’aéroport Djerba-Zarzis aujourd’hui. L’image d’un gros porteur sur l’île est devenue tellement rare qu’elle méritait d’être soulignée.

L’avion, aux couleurs de Corsair, a en fait été affrété par le voyagiste Royal First Travel (RFT) pour assurer un vol supplémentaire Djerba-Paris Orly en complément de son programme de vols opérés avec des appareils de Tunisair.

René Trabelsi, patron de RFT, a expliqué que l’objectif de la mise en place d’un appareil de cette taille était destiné à répondre à la forte demande de la clientèle TRE de Djerba qui leur a permis de fêter l’Aid en Tunisie et de rejoindre Paris à la veille de la rentrée scolaire en France. L’avion était également rempli à moitié de touristes français.

L’appareil était loué auprès de la compagnie Corsair et les places vendues à partir de 369 euros. Le 747, qui affichait complet (544 passagers), a décollé à 15h25 de l’aéroport Djerba-Zarzis.

RFT parle d’une expérience parfaitement réussie et songe à la renouveler l’année prochaine les dimanches, jour d’opération le plus sollicité par les passagers.

rene-RFT

René Trabelsi au pied de la passerelle au moment de l’embarquement du B.747.



ARTICLES ASSOCIÉS

Syphax Airlines: le niet des autorités aéronautiques

syphax-airlines
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Syphax Airlines a annoncé hier l’acceptation de son dossier par le Conseil national de l’aviation civile (CNAC) et l’actualisation de ses autorisations d’exploitation.

Pour tirer les choses au clair, le ministère du Transport a publié aujourd’hui, 31 août, un communiqué dans lequel il a nié catégoriquement cette information.

Le CNAC a expliqué le refus de la demande formulée par Syphax Airlines de lui octroyer ces autorisations qui ne sont plus valables aujourd’hui. « Après la crise par laquelle est passée Syphax Airlines en 2015, la compagnie ne possède plus les aptitudes professionnelles et financières requises, de même qu’elle ne possède pas les compétences techniques requises en relation avec la question de la sécurité aérienne selon l’article 108 du code de l’aviation civile », lit-on dans le communiqué.

Le Conseil national de l’aviation civile a, par ailleurs, demandé à la compagnie aérienne Syphax Airlines de fournir tous les documents et les informations qui correspondent aux règlements en vigueur pour que son dossier soit réexaminé.

K.C



ARTICLES ASSOCIÉS

Où se classe la Tunisie sur le podium touristique en Russie

tunisie-tourisme
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Selon l’étude marketing annuelle ‘Banco’ effectuée à Moscou et dans sa région portant sur les destinations touristiques les plus populaires pour l’année 2017 selon les agences de voyages russes, la Turquie a retrouvé cette année sa première place en termes de popularité, tandis que les autres destinations, considérées comme « alternatives » ont baissé.

L’étude, rapportée par le site hotlinetravel, a interrogé 522 agences de voyages et s’est penchée sur le tourisme au cours de la saison été 2017. Les résultats de Banco ne se basent pas sur le volume de vente réalisé mais sur la popularité de la destination.

La Turquie arrive en premier en augmentation de 22,9%, suivie par la Grèce (+1.4%) et Chypre (+1.1%). Dans ce classement qui recense les 10 premières destinations, la Tunisie arrive à la 4e position des destinations les plus populaires au départ de Moscou et de sa région malgré un léger repli de 2,5% par rapport à 2016 (une place de perdue par rapport à la même étude en 2016). Banco explique clairement que la Turquie s’est positionnée comme principal concurrent à la Tunisie sur le segment des destinations sans visa pour les Russes. L’Espagne, l’Italie et le tourisme intérieur à la Fédération de Russie suivent dans ce classement.

L’étude ne manque pas de souligner que le retour des Russes sur la Turquie s’explique notamment par la prime de 6000 $ de soutien par vol octroyée aux voyagistes russes. Ceci outre les offres spéciales consenties par les hôtels en Turquie depuis l’hiver dernier.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

A Sfax, un groupe libanais lance le premier parc d’attractions

sfax-parc-attraction
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le nouveau parc d’attractions, dont le coût total s’élève à 22 millions de dinars, va combler le manque d’espaces de loisirs dans la capitale du sud.

Le 19 août dernier, le premier parc d’attractions de Sfax, Sfax Land, a reçu à peu près 3500 personnes en Soft Opening. Un succès inattendu pour l’entrepreneur libanais du projet, Zinadi Holding, opérant dans plusieurs domaines dans les pays arabes dont particulièrement la construction et la promotion immobilière.

« Avec une simple annonce partagée sur le réseau social Facebook, le parc a pu accueillir un tel nombre, ceci prouve que les habitants de la ville sont assoiffés de disposer d’un espace de divertissement pour les familles », jugent les dirigeants du projet.

Une semaine plus tard, soit le 26 août, les promoteurs du projet, accompagnés du gouverneur par intérim, ont coupé le ruban, annonçant ainsi l’ouverture officielle du parc Sfax Land. Zinadi Entertainment, filiale du groupe Zinadi, qui gère Sfax Land, a déboursé plus de 22 millions de dinars pour réaliser ce projet. S’étendant sur 15 000 m², le parc compte 15 jeux associant des attractions classiques et novatrices dont la Grand Roue, le Crazy Plane, le Tea Cup. Il s’agit également des jeux comme le Waikiki, le Ranger, l’Auto-école ou le Red Baron, etc. « 5 attractions supplémentaires seront ajoutées très prochainement au Parc pour porter le nombre total à 20 attractions. En comptant également l’espace du parking couvrant 3.000 m2, la superficie globale s’étalera sur 18.000 m2 », a annoncé Foued Kribi, promoteur du projet.

Le parc propose également un restaurant « le Mangetout », offrant des cuisines libanaise, internationale et tunisienne ainsi qu’une pizzeria, la « Pizza74 » et un café l’« Aquapool ».

Destination de loisirs

« Ce nouveau parc d’attractions permettra de créer une nouvelle destination loisirs pour les familles à des prix bien étudiés et abordables. Nous avons choisi Sfax pour combler le déficit que la ville connaissait en termes d’amusements et d’attractions, au contraire d’autres grandes cités comme Tunis ou Sousse, voire Djerba», a indiqué Naïm Hobeika, gérant de Zinadi Entertainment.

Accès gratuit au parc

Le parc est ouvert à tout visiteur qui pourra librement accéder au bar, à la pizzéria ou au restaurant sans être obligé de profiter des attractions du parc.

Aucun ticket ne sera exigé, par ailleurs, pour entrer à Sfax Land. En effet, les attractions seront gérées par un logiciel et accessibles, pour le visiteur, grâce à une carte magnétique (d’un coût de 2 dt, valable pour une durée déterminée) qui pourra être utilisée lors de chaque visite du parc.

Pour profiter des jeux et des attractions, il suffira de charger sa carte selon ses besoins et son budget. Les prix d’accès aux attractions se situent entre 3 et 6 dinars par personne. Régulièrement, des promotions seront organisées pour, par exemple, doubler le crédit d’une recharge ou obtenir des avantages supplémentaires.

Horaires d’ouverture

Selon le directeur commercial de Ziandi Entertainment, Bassam Mawlawi, actuellement le parc ouvre ses portes au public à partir de 17h00. Le dimanche, Sfax Land accueille ses clients à partir de 10h00 du matin. « Quant à la saison hivernale, nous allons introduire des modifications pour qu’elles soient plus adaptées selon la disponibilité de la clientèle », a-t-il ajouté.

Un partenaire tunisien

Un partenaire tunisien, l’homme d’affaires  Naoufel Kilani, est associé dans le projet avec 51% comme le stipule la loi en vigueur, explique le directeur général de Zinadi Entertainment qui a également précisé que le parc emploie plus de 150 personnes entre jeux, restaurants et cafés. Il a annoncé, par ailleurs, qu’un grand parc d’attraction et un Aquaparc seront installés prochainement à Djerba, ainsi que d’autres projets seront entrepris à Sfax dont notamment un aquaparc qui est en phase d’étude.

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Corendon reprend ses charters sur la Tunisie

charter-corendon
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie aérienne néerlandaise Corendon Dutch Airlines annonce la reprise de ses charters sur la Tunisie pour l’arrière-saison.

A compter du 24 septembre, le transporteur entamera une chaîne charter hebdomadaire au départ d’Amsterdam Schiphol vers Enfidha opérée en Boeing 737-800 et ce jusqu’au 29 octobre.

Corendon annonce qu’elle reprendra ensuite ses dessertes à l’été 2018 à raison de deux fréquences par semaine, ce qui augure d’une reprise concrète du marché touristique néerlandais sur la Tunisie.



ARTICLES ASSOCIÉS

Trafic aérien sur la Tunisie : l’OACA annonce 9,5% de hausse

tunisie-transport-aerien
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) a enregistré une nette amélioration en termes de trafic de vols et de passagers, respectivement, de 9,5% et de 16,1% durant les 7 premiers mois de l’année en cours par rapport à la même période de 2016 sur les aéroports dont elle a la charge d’exploitation en Tunisie (ce qui exclut Enfidha et Monastir).

Publiant ses chiffres relatifs au trafic aérien des sept premiers mois de l’année en cours, l’OACA a enregistré un total de 38.039 vols dans les aéroports sous sa gestion en Tunisie, soit une hausse de 9,5% par rapport à la même période de 2016.

L’aéroport Tunis-Carthage s’accapare naturellement la part du lion avec 28.780 vols, affichant une augmentation de 13,7%. Pour sa part, l’aéroport Djerba-Zarzis a réalisé une augmentation de 5,5%, en enregistrant 5883 vols. Par contre, l’aéroport Sfax-Thyna a subi une baisse importante de 13,4% durant les 7 premiers mois de 2017 par rapport à la même période de l’année précédente avec un total de vols de 2672 mouvements d’avions.

L’aéroport Tozeur-Nefta a, par ailleurs, réalisé une performance considérable en gagnant 22,2% avec un nombre de vols s’élevant à 556. Pour les aéroports de Tabarka-Aïn Draham, Gabès-Matmata et Gafsa-Ksar, ils ont enregistré, respectivement, 24, 110 et 14 vols au cours des 7 premiers mois de l’exercice en cours. Le trafic a baissé respectivement de 88,3% et de 37,5% pour les aéroports de Gafsa-Ksar et Gabès-Matmata.

Trafic de passagers   

L’augmentation du nombre de vols s’est accompagnée d’une hausse du nombre de passagers de 16,1% durant les sept mois de l’année en cours par rapport à la même période de 2016. Le nombre total de passagers à travers tous les aéroports gérés par l’OACA a atteint donc 3.952.663. L’aéroport Tunis-Carthage a généré, à lui seul, un trafic de 3.184.831 passagers avec une augmentation de 22,2% par rapport aux sept premiers mois de 2016. Vient en deuxième position l’aéroport Djerba-Zarzis avec un trafic de passagers de 649.919 et une hausse de 4,8%.

Sfax-Thyna a accusé un recul de 45,7% avec un total de passagers de 81.139. Quant à l’aéroport Tozeur Nefta, il a évolué de 38,4%  au cours des 7 premiers mois de 2017 par rapport à la même période de 2016, affichant un trafic de 31.948 passagers. Par ailleurs, les aéroports de Gafsa-Ksar et Gabès-Matmata ont enregistré des régressions de 91,7% et 15%.



ARTICLES ASSOCIÉS

Le Jordan Tourism Board en mission de prospection en Tunisie

tourism-board-jordan
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

En tournée de prospection à Tunis, le Jordan Tourism Board a déjà effectué plus de 30 visites pour des agences de voyages locales.

Ces derniers jours, des représentants du ‘Jordan Tourism Board’ (le département jordanien chargé du tourisme) sont en Tunisie afin d’étudier le marché du voyage et le potentiel de Tunisiens susceptible de vouloir découvrir le Royaume hachémite de Jordanie.  À cette occasion, une rencontre avec les médias et des représentants des agences de voyage s’est tenue hier à l’hôtel Golden Tulip Gammarth en présence de l’ambassadeur de Jordanie en Tunisie, Awwad Khalid Al Serhan.

Adel Amin (photo ci-dessus), directeur général adjoint et directeur du département marketing au Jordan Tourism Board, a expliqué que la visite en Tunisie a pour objectif de faire connaître l’expérience et les produits touristiques jordaniens aux Tunisiens. « En fait, nous avons effectué plusieurs visites en Tunisie dans le but de faire découvrir une nouvelle destination potentiellement intéressante et susceptible d’animer davantage le marché du tourisme jordanien. D’ailleurs, une mission d’agences de voyage jordaniennes est venue il y a deux mois pour s’entretenir avec ses homologues tunisiennes », a-t-il dit. « Le résultat a été positif et les représentants des agences de voyage ont souligné dans leurs rapports qu’il existe un potentiel de Tunisiens cherchant à découvrir de nouvelles destinations », a ajouté A. Amin.

Il a jugé ainsi que son pays offre un produit touristique différent et diversifié grâce à ses célèbres monuments historiques et sa civilisation qui date depuis la nuit des temps, ainsi que ses produits de divertissement.Le responsable a cité à ce titre le nombre croissant de touristes chinois qui visitent désormais la Jordanie qui a atteint 100.000 touristes et ce grâce à la mise en place de voyages combinés Dubaï-Jordanie mettant en relief une offre de pays arabe moderne doublée d’un pays arabe authentique. Cette croissance a été rendue possible également grâce à des accords aériens notamment avec la compagnie Emirates qui a, elle aussi, enregistré une croissance de trafic sur la Jordanie à deux chiffres.

Plan de promotion

Dans le programme de promotion du département du Tourisme de Jordanie, figure l’organisation d’un meeting en Tunisie avec les représentants du secteur privé jordanien et celui de l’hôtellerie en fin de cette année ou au début de l’année prochaine. « Nous comptons également faire un roadshow dans les différentes régions du pays afin de mieux présenter notre produit touristique.

De plus, nous allons organiser un voyage en partenariat avec notre compagnie aérienne Royal Jordanian au profit des tour-opérateurs et des représentants de médias en vue de découvrir et d’évaluer de près notre produit touristique », a annoncé le DGA du Jordan Tourism Board.

La Tunisie est la première destination dans la région du Maghreb arabe sur laquelle travaille le département du tourisme jordanien. D’autres opérations vont suivre sur l’Algérie et le Maroc, selon A. Amin.

Les représentants du Jordan Tourism Board ont  effectué des visites pour plus de 30 agences de voyage à Tunis durant trois jours. Bientôt, d’autres visites seront déployées dans les régions de Hammamet, Sousse et Djerba. Les rencontres avec les tours opérateurs et les agences de voyage visent à trouver des formules de partenariat avec Royal Jordanian en vue de développer des packages intéressants aux Tunisiens voulant séjourner en Jordanie, ont-ils expliqué.

5 vols hebdomadaires sur la Tunisie

Ahmed Akour (photo ci-dessous), directeur de zone Tunisie et Maroc de la compagnie Royal Jordanian (membre de l’alliance One World), a indiqué, quant à lui, que le transporteur jordanien est toujours aux côtés du Jordan Tourism Board dans toutes ses opérations de promotion du produit touristique jordanien. « Nous nous engageons à lui offrir toutes les facilités nécessaires », a-t-il assuré. Il a indiqué, par la suite, que la compagnie aérienne jordanienne possède une nouvelle flotte dont l’âge des appareils ne dépassent pas 5 ans, en informant que la compagnie opère 5 vols hebdomadaires sur la Tunisie et qu’ils estiment renforcer à l’avenir.

Les Jordaniens également intéressés par la Tunisie

« Je pense que certains Jordaniens ont aussi envie de découvrir une nouvelle destination et de nouveaux produits et changer leurs destinations classiques comme la Turquie et Sharm El Sheikh. À mon avis, il y a un potentiel intéressant de Jordaniens qui veulent venir voir la Tunisie », a jugé Adel Amin. Mais, cela dépendra également des efforts qui seront déployés par les autorités tunisiennes dans le but de promouvoir la Tunisie en Jordanie, a-t-il ajouté.

Produit diversifié    

Les représentants du Jordan Tourism ont, par ailleurs, mis en valeur les lieux à visiter au Royaume Hachémite de Jordanie. Les visiteurs, en effet, peuvent découvrir les splendides châteaux du désert, l’authenticité du désert du Wadi Rum, ou se baigner dans les eaux paisibles de la mer Rouge. Les amateurs d’aventure se laisseront tenter par l’équitation, les safaris en 4×4, l’escalade et la randonnée. Pour se détendre, il y a la Mer morte et la Mer rouge avec leurs nombreux équipements spas et bien-être. Sans oublier également le tourisme culturel et le fameux festival de Jerash et les célèbres monuments religieux, comme le Mont Nébo, Tall Mar Elias et Anjara, etc.

Il est cependant à souligner que les ressortissants tunisiens sont soumis à un visa pour entrer en Jordanie. Le consulat jordanien se trouve à Mutuelleville à Tunis.



ARTICLES ASSOCIÉS

La Belgique retire ses restrictions concernant Djerba

restrictions-voyage
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Belgique lève ses restrictions de voyage sur l’ile de Djerba. Dans la foulée, Thomas Cook Belgium revient.

Dans un communiqué publié hier par le ministère belge des Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement, « le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders (photo), salue l’amélioration du climat sécuritaire en Tunisie, tout en appelant les voyageurs belges à la prudence et à la vigilance face à la menace terroriste ».

Les conseils aux voyageurs pour la Tunisie ont donc été adaptés. Le périmètre dans lequel les voyageurs peuvent désormais se rendre est notamment étendu à l’île de Djerba. Didier Reynders rappelle toutefois qu’il est « essentiel pour les voyageurs d’observer la prudence recommandée ».

Dans la foulée, Thomas Cook Belgium a fait savoir que le T.O. volera à nouveau vers Djerba le samedi 28 octobre, le premier jour des vacances d’automne, a annoncé le média belge Travel Magazine. “Les Belges peuvent déjà réserver aujourd’hui leur voyage à Djerba pour cet hiver. L’île tunisienne est une destination très populaire sur le marché belge, certainement en automne et en hiver. Nous nous attendons à ce que cela se ressente rapidement dans les chiffres”, a déclaré Jan Dekeyser, ceo de Thomas Cook Belgium.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Boris Johnson au Bardo: le poids d’une visite

bardo-boris-johnson
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, était en visite en Tunisie avant-hier avec escale au Bardo.

Il a estimé que les importantes avancées enregistrées en Tunisie sur le plan sécuritaire ont contribué à la révision, par la Grande-Bretagne, de ses consignes de voyage vers la Tunisie. C’est ce qu’a indiqué, hier, l’ambassade britannique à Tunis dans un communiqué.

Le ministre britannique a déclaré, au cours de son passage, que son pays avait appuyé les mesures prises par les autorités tunisiennes favorisant l’amélioration de la sécurité, en sa qualité de partenaire de la Tunisie en matière de développement, de renforcement de la sécurité et de lutte contre le terrorisme.

Le responsable britannique a rencontré des membres du gouvernement, dont la ministre du Tourisme, Salma Elloumi-Rekik. Cette rencontre a porté sur la consolidation de la coopération économique et sécuritaire entre les deux pays. Ensemble, ils ont visité le Musée du Bardo, devenu en quelques sortes un sanctuaire incontournable pour tout VIP de passage dans le pays et symbole de la lutte contre le terrorisme. Johnson en a profité pour annoter le Livre d’Or du Musée.

boris-johnson

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Magic Hotels consolide sa politique de soutien au sport

magic-hotels
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Magic Hotels & Resorts (groupe TUI) poursuit sa stratégie de soutien au secteur sportif. Dernière action en date, celle engagée avec l’Espérance sportive de Tunis. La chaîne hôtelière a en effet renouvelé sa collaboration avec cette équipe dans le domaine de l’hébergement.

En effet, pour les sections foot, hand et volley, et lors de leurs stages ou compétitions en Tunisie, au Maroc et en Egypte, le staff et les joueurs seront logés dans des établissements relevant de la chaîne Magic Hotels. En retour, le logo de cette dernière figurera sur les maillots des joueurs ainsi que sur certains panneaux publicitaires. L’annonce de ce partenariat a été faite hier par Mossaab Battikh, DG de la chaîne, lors d’une cérémonie à Tunis en présence de Hamdi Meddeb, président du club [photo ci-dessus].

Le partenariat conclu avec l’EST n’est pas une exclusivité puisque la chaîne a également passé des accords avec le Club sportif sfaxien, avec l’équipe de basket de Radès ou encore avec l’équipe nationale de gymnastique.

Magic Hotels & Resorts exploite 12 établissements en Tunisie sous différentes enseignes, ainsi que deux hôtels au Maroc et deux autres en Egypte.



ARTICLES ASSOCIÉS

Air Berlin volera-t-elle encore un jour sur la Tunisie ?

tunisie-avion
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Air Berlin, qui opérait notamment des vols sur Djerba et Enfidha jusqu’en 2015, a déposé le bilan le 15 août, mais elle continue de voler grâce à un prêt d’urgence débloqué par le gouvernement allemand pour maintenir le trafic pour trois mois et tenter de trouver un ­repreneur.

La deuxième compagnie aérienne allemande a été déclarée en faillite. Lâchée par son actionnaire principal, Etihad, propriétaire d’environ 30 % du capital, en refusant de lui accorder un versement de 50 millions d’euros, Air Berlin n’avait d’autre choix que de terminer sa course au milieu de l’été. Engagée de ce fait dans une procédure d’insolvabilité, la compagnie a été placée sous un régime permettant de se protéger de ses créanciers. En fait, ce régime distingue entre deux formes de dettes, celles qui précèdent le dépôt du bilan et celles qui se produisent après. Dans cette optique, Air Berlin ne va pas rembourser tous les billets d’avion achetés jusqu’au 11 août inclus quelques soient les conditions tarifaires de ces billets. De plus, la compagnie Air Berlin a suspendu son programme fidélité. En effet, elle n’accordera plus de miles à ses clients inscrits dans son programme fidélité, mais aussi ils ne bénéficieront pas de récompense contre les miles déjà acquis. De même, Air Berlin ne payera plus aucune indemnisation aux passagers victimes d’un refus d’embarquement, d’une annulation ou d’un retard de vol survenu avant le dépôt du bilan.

Dans le viseur de Ryanair

Selon Les Échos, Ryanair, la compagnie aérienne irlandaise, serait intéressé par le rachat d’Air Berlin. Mais pour le faire, le transporteur irlandais doit avoir accès à davantage de données relatives aux finances de sa cible, a dit à Reuters Michael O’Leary, directeur général du groupe. En d’autres termes, les dirigeants du transporteur irlandais veulent savoir pourquoi Air Berlin perd autant d’argent sur un marché où ils en gagnent.

Y-aura-t-il des vols vers la Tunisie ?
Bien que la compagnie aérienne allemande soit capable de voler encore trois mois grâce au prêt du gouvernement allemand, elle n’a pas précisé s’il elle va continuer d’opérer des vols sur toutes ses destinations ou bien réduire le nombre de ses vols et de destinations. Air Berlin ne précise également pas s’il y aura des vols sur la Tunisie ou pas. Rappelons, dans ce sens que la deuxième compagnie aérienne allemande derrière Lufthansa, avait opéré des vols sur Djerba depuis 2009, mais également avait lancé un vol hebdomadaire en 2011 au départ de l’aéroport Bâle-Mulhouse-Fribourg vers celui d’Enfidha jusqu’en 2015.

K.C



ARTICLES ASSOCIÉS

France: ces indicateurs touristiques qui confirment le repositionnement de la Tunisie

tunisie-tourisme-france
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Au départ de la France, la Tunisie occupe la quatrième place en termes de « délais de réservation vers les destinations moyens courrier » parmi les dix principales destinations mondiales en nombre de passagers selon le « Baromètre des Entreprises du Voyage » du mois de juillet réalisé avec Orchestra et Gestour.

Les statistiques des Entreprises du Voyage pour les 7 premiers mois de l’année en cours révèlent que 32% des passagers ont réservé leurs séjours en Tunisie plus d’un mois avant le départ dont 8% 3 mois avant le départ et autant avant le départ de 2 à 3 mois. Par ailleurs, 16% ont réservé leurs séjours de 1 à 2 mois avant le départ.

Quant à ceux ayant réservé leurs séjours de 15 jours à un mois avant le départ, ils constituent 21% du nombre total des passagers, tandis que ceux qui réservent de 8 à 14 jours avant le départ représentent 16% des passagers. Toutefois, il faut souligner que la Tunisie reste une destination dominée par les réservations dites last minute puisque 31% des réservations ont été faites depuis le début de l’année en cours à moins de 7 jours de départ.

Durées de séjour

Le baromètre des Entreprises du Voyage démontre, par ailleurs, que la Tunisie est une destination de moyen séjour par excellence vu que 80% des passagers ont opté durant les 7 premiers mois de 2017 pour un moyen séjour de 5 à 12 nuits. Par contre, 4% seulement des passagers ont choisi d’y passer un très long séjour de plus de 20 nuits et 12% un long séjour de 13 à 20 nuits. Les statistiques notent également que 3% des passagers ont opté pour un court séjour de 1 à 4 nuits. Ce dernier indicateur reflète quelque part que la Tunisie séduit plus ses visiteurs par rapport au Maroc, par exemple, où ce taux s’élève à 20%.

Source graphiques: Baromètre des Entreprises du Voyage

 



ARTICLES ASSOCIÉS

A partir d’aujourd’hui, Thomas Cook UK rouvre ses ventes sur la Tunisie

tunisie-thomas-cook
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La filiale britannique de Thomas Cook replace la Tunisie dans sa production.

Une délégation du voyagiste était à Tunis hier pour rencontrer la ministre du Tourisme et le directeur général de l’ONTT en présence du réceptif (TTS) et du transporteur attitré du T.O (Nouvelair) au siège du ministère (photo ci-dessus).

Cette annonce intervient suite à la levée par le Foreign Office des restrictions de voyage sur la Tunisie au départ du Royaume-Uni.

Selon le journal britannique Travel Weekly,  l’ouverture des ventes débute dès le 22 août 2017 et le premier vol de Thomas Cook UK sur la Tunisie est prévu pour le 13 février 2018.

Le TO a programmé dans une première étape 8 hôtels de la région de Hammamet.

En 2014, 200.000 touristes britanniques avaient visité la Tunisie à travers ce voyagiste.



ARTICLES ASSOCIÉS

L’hôtel Skanès Sérail orphelin de son fondateur

skanes-serail-hotel
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Habib Harzallah s’est éteint hier. Le promoteur de l’hôtel Skanès Sérail à Monastir avait 79 ans.

Le défunt était l’une des figures de proue du tourisme tunisien et de l’hôtellerie en particulier ayant exercé tout au long de sa riche carrière en tant que directeur général des plus grands hôtels de la SHTT durant son âge d’or.

Habib Harzallah restera également comme l’un des symboles de l’hôtel El Shems CNRO qu’il dirigea de main de maître durant plus de 15 ans.

Cette disparition intervient moins de 3 semaines après celle d’un autre hôtelier de Monastir, Béchir Kenani.

A son épouse, à ses enfants et à sa famille élargie de l’hôtellerie à Monastir, Destination Tunisie présente ses condoléances les plus attristées.



ARTICLES ASSOCIÉS

Une carte de paiement électronique dédiée aux touristes notamment Algériens

touristes-algerien
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Une nouvelle carte de paiement électronique a été mise en service le 18 août par la Poste tunisienne en partenariat avec la société Largest info, leader sur le marché des plateformes informationnelles, destinée aux visiteurs de la Tunisie, particulièrement les Algériens.

La nouvelle carte de paiement électronique de la Poste tunisienne au profit des touristes notamment Algériens co-brandée avec la société Largest info est baptisée « Rafikni ». Cette action tend à encourager davantage l’utilisation des canaux de paiement électronique au profit des visiteurs de la Tunisie, ainsi que leur faciliter le paiement ans avoir de se déplacer avec de l’argent cash et contribuer au développement et à la diversification des services financiers numériques pour eux.

La nouvelle carte de paiement électronique « Rafikni » est une carte à puce, prépayée, d’une validité de 3 ans, destinée aux touristes visiteurs de la Tunisie qui sont des clients de « Largest info ». Il permet à son porteur d’être titulaire d’un compte virtuel, en dinar tunisien, et de bénéficier de plusieurs services financiers.

Carte sécurisée

Il s’agit d’une carte sécurisée, simple à utiliser et valable uniquement sur le territoire tunisien pendant trois ans. Elle permet à son porteur d’effectuer plusieurs opérations financières, telles que le paiement des achats de biens et de services auprès des commerçants abonnés à la plate-forme de paiement électronique de la Poste tunisienne, le paiement des achats de biens et de services via les terminaux de paiement électronique « TPE » auprès des commerçants affiliés « MasterCard » et le paiement via les applications mobile de la Poste tunisienne. En outre, elle peut être exploitée pour le retrait en espèces auprès des distributeurs automatiques des billets « DAB » de la Poste tunisienne et des banques.

Offerte gratuitement
Il est à noter que la carte « Rafikni » est offerte gratuitement et sera commercialisée, dans une première phase au niveau de 27 bureaux de poste répartis sur tout le territoire du pays.
Afin de bénéficier de la carte « Rafikni », il suffit aux clients de présenter une copie du passeport (avec présentation de l’original) avec une copie d’inscription via le site web de « Largest info ».



ARTICLES ASSOCIÉS

L’ONTT en quête de nouvelles agences de com

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) à la recherche de nouvelles agences de communication pour la conception et l’exécution de ses campagnes de publicité institutionnelle pour la période 2018-2020.

A ce titre, elle a lancé un appel d’offres international pour sélectionner les agences qui devront gérer les dossiers par marchés regroupés par affinités en lots de 8. Le premier lot porte sur le marché intérieur tunisien pour la promotion du tourisme local.

Le deuxième lot concerne spécifiquement le marché algérien tandis que le troisième regroupe la France, l’Italie, la Belgique et l’Espagne.

La Grande-Bretagne figure dans le quatrième lot de l’appel d’offres avec la Suède et le Danemark. L’Allemagne et la Suisse ont été placés conjointement dans le cinquième lot.

Les pays d’Europe centrale et de l’Est figurent ensemble dans le 6e lot (Russie-Ukraine, Pologne et République Tchèque) tandis que la Chine et le Canada seront des marchés traités individuellement.

L’ouverture des plis a été fixée au 2 octobre 2017.

Il est à noter que l’expérience de l’agence de communication unique gérant la totalité des marchés a été abandonnée suite à l’expérience non concluante des dernières années.

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Le nouveau Radisson Sousse dévoile ses chambres

sousse-hotel-radisson
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le nouvel hôtel Radisson Blu Resort & Spa s’apprête à ouvrir ses portes très prochainement à Sousse.

L’établissement a dévoilé l’aménagement de ses chambres qui se caractérisent par un décor plein de fraîcheur dans un style résolument contemporain qui correspond à son positionnement à la fois business et Resort.

Par ailleurs et sur le site web officiel de la chaîne Radisson, la page consacrée au nouvel établissement vient d’être mise en ligne (cliquer).

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Le courrier incendiaire de ‘People Fly’ à l’endroit des autorités tunisiennes

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Andrea Caldart est furieux et ne se prive pas de le faire savoir. Le président de la plateforme italienne de voyage People Fly, qui agit comme broker aérien, a transmis un courrier à la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Selma Elloumi Rekik, dans lequel il ne mâche pas ses mots.

Caldart annonce en effet dans ce courrier diffusé à plusieurs rédactions et à l’ambassade d’Italie en Tunisie qu’il a décidé d’annuler les vols programmés au départ de Cagliari vers Tunis et Tabarka et destinés à des touristes chinois effectuant des voyages combinés Italie/Tunisie.

People Fly pointe du doigt la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) qui -selon nos informations- ne lui aurait pas accordé de droit de trafic sur la Tunisie étant donné qu’il ne s’agit pas d’un T.O en bonne et due forme (ce qui l’autoriserait à faire du charter) et encore moins d’une compagnie aérienne régulière (ce qui l’obligerait à se conformer aux accords aériens entre les deux pays).

Toutefois, le président de la plateforme de voyage adresse à mots à peine voilés à la ministre du Tourisme des reproches pour n’avoir pas permis à People Fly d’opérer ses vols malgré les promesses qu’elle lui aurait faites lors d’une réunion le 6 juillet en présence de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie. Dans ce même courrier (au français approximatif), Andrea Caldart déclare :«vous nous aviez rassuré de votre discours de nous laisser les autorisations nécessaires de mener à bien notre travail ». Plus encore, le responsable rappelle à qui veut bien l’entendre que lors du passage de Dorina Bianchi, la secrétaire d’Etat italienne au Tourisme en Tunisie le 17 juillet dernier, l’initiative de People Fly avait été abordée et relayée par la presse italienne.

People Fly a été créée il y a 3 ans et est basée à Cagliari en Sardaigne. Courtier en voyage, son modèle économique repose sur la vente de billets en ligne et de séjours BtoB et BtoC selon le concept du « transporteur virtuel » pour le compte de transporteurs européens vers Paris, Bucarest, Vilnius, Barcelone, Valence, Budapest mais également vers l’intérieur de l’Italie.


 



ARTICLES ASSOCIÉS

TUI UK ne compte pas revenir en Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le voyagiste britannique TUI UK n’a aucun projet de retour sur la Tunisie à l’heure actuelle et ce malgré la levée des restrictions de voyage sur la destination au départ de la Grande Bretagne.

Un responsable du groupe, Fritz Joussen, a déclaré que le retour de TUI UK était fortement conditionné par la volonté des clients mais aussi par le fait que le Foreign Office soit assuré des conditions dans le pays.

Dans un entretien paru aujourd’hui sur le site d’information Travel Weekly, Joussen a ajouté qu’aucune décision n’avait été prise par son groupe et qu’aucun programme n’avait par conséquent été mis en place sur la Tunisie.

Sur un autre plan, le responsable a laissé entendre que la Turquie allait bénéficier d’un regain de confiance avec un maintien des capacités actuelles au vu de la demande constatée sur cette destination notamment de la part de la clientèle russe.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Hommages unanimes à Béchir Kenani

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Béchir Kenani n’est plus. Le promoteur de l’hôtel Tropicana à Monastir s’est éteint à l’âge de 79 ans.

Suite à sa disparition, de nombreux hommages lui ont été rendus, que ce soit de la part de ses collaborateurs mais aussi de toute la classe hôtelière tunisienne et de ceux qui l’ont connu dans l’administration publique à l’époque où il occupait des responsabilités à la SHTT et Tourafric notamment au sein desquelles il avait fait ses premières armes.

A sa famille et à tous ses proches, Destination Tunisie présente ses condoléances les plus attristées.



ARTICLES ASSOCIÉS

Qatar Airways annonce des remises de 25% sur sa classe Affaires

airways-qatar-tunisia
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Du 31 juillet au 9 août, les passagers pourront profiter de vols à prix exceptionnels en la Classe Affaires pour un voyage à effectuer avant le 31 mars 2018 au départ de Tunis.

La compagnie Qatar Airways, qui opère notamment sur la ligne Doha-Tunis, annonce qu’elle accorde cette semaine une réduction allant jusqu’à 25% sur les destinations les plus populaires de son réseau dont notamment Tunis. Cette action commerciale s’inscrit dans le cadre de la célébration de son prix de “Meilleure Classe Affaires au Monde” décerné lors des Skytrax Awards 2017.

Cette promotion qui a débuté hier fait suite à une série de trophées remportés par Qatar Airways lors des prestigieux Skytrax World Airline Awards 2017,  dont la cérémonie s’est tenue au Salon du Bourget en juin dernier à Paris. La compagnie a été élue “Meilleure Compagnie Aérienne au Monde”, “Meilleure Classe Affaires au Monde”, “Meilleure Compagnie Aérienne du Moyen-Orient” ainsi que “Meilleure Salon de Première Classe.”

« Les passagers peuvent profiter de ces tarifs exceptionnels en Classe Affaires dès aujourd’hui sur l’ensemble des destinations les plus prisées autour du monde. La compagnie aérienne continue son incroyable expansion cet été avec notamment l’ouverture de Sohar au Sultanat d’Oman à partir d’août » souligne Qatar Airways dans un communiqué.

Le directeur commercial de Qatar Airways, Ehab Amin, a indiqué: “Nous sommes extrêmement fiers d’avoir été nommés Meilleure Classe Affaires au Monde et de célébrer ce prix avec nos passagers du monde entier. Nous invitons tous nos passagers à saisir cette opportunité unique et de découvrir le monde à bord de notre Classe Affaire renommée et de son service premium.”

La compagnie aérienne conserve sa position de pionnière dans le secteur du transport aérien international avec la mise en place de Qsuite, son nouveau siège breveté et révolutionnaire de Classe Affaires, imaginé pour réinventer les standards du voyage premium. Qsuite est le tout premier siège de l’industrie transformable en lit double en Classe Affaires, composé de panneaux amovibles afin de permettre aux passagers de créer leur propre espace privé.

Des panneaux ajustables ainsi que des écrans amovibles au centre des quatre sièges permettent aux collègues, amis ou familles qui voyagent ensemble de transformer leur espace commun ou privé durant le vol. Ces caractéristiques uniques offrent une nouvelle expérience de voyage sur-mesure aux passagers, capables de recréer un environnement qui correspond parfaitement à leurs besoins.

« La Compagnie Aérienne de l’Année 2017, de Skytrax, poursuit son développement avec l’ouverture de destinations fin 2017 et 2018 dont Canberra en Australie et Chiang Mai en Thailand » indique encore le communiqué de Qatar Airways.



ARTICLES ASSOCIÉS

Pourquoi il faut sauver le Tabarka Jazz Festival à tout prix

festival-jazz
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Il aura suffit d’une belle programmation artistique pour que le Festival de Jazz de Tabarka renaisse rapidement de ses cendres pour sa version 2017.

Le weekend d’ouverture de la manifestation a tout de suite créé une dynamique exceptionnelle dans la ville et vu les hôtels afficher complets.

Ce festival, on le sait, depuis sa création, avait pour vocation première de dynamiser le tourisme à Tabarka et dans sa région en installant également une « signature produit » spécifique. Son retour en 2017 ne s’est pas fait sans couac. N’eut été le soutien financier du ministère du Tourisme et de quelques sponsors privés, il n’aurait jamais pu se remettre en place de manière autonome.

Le Tabarka Jazz Festival souffre de deux problèmes majeurs. Tout d’abord de maux internes à l’organisation qui est tiraillée entre sa volonté de bien faire et les considérations populistes et régionalistes qui planent malheureusement sur cette manifestation.

Trop de personnes à Tabarka revendiquent en effet leur droit d’avoir la main-mise sur cet événement. Comme si les « enfants de la région » étaient les seuls légitimes pour gérer un festival dans leur ville. Vouloir organiser un festival est une chose, savoir l’organiser en est une autre. A ces gens là on dira: « si l’on s’en tient à votre façon de voir les choses, même le public du festival devra être originaire de la région pour assister aux spectacles » .

L’autre problème de ce festival réside dans l’espace qui l’abrite. La Basilique est de toute évidence totalement incapable d’accueillir un événement de cette taille. Les défaillances graves constatées hier soir à l’ouverture (des spectateurs munis de billets achetés de longue date qui n’ont pas pu accéder par manque de places) en constituent la preuve la plus évidente.

Maintenant, il faut savoir ce que l’on veut pour Tabarka ? Stimuler son tourisme ou bien le laisser en l’état avec sa dizaine d’hôtels fermés ou au bord de la faillite et les autres qui font à peine 30% de taux de remplissage annuel, outre son aéroport international qui végète ?

Car le Tabarka Jazz Festival pourrait justement constituer une sortie de crise pour la ville et son tourisme pour peu que l’on se résigne à y mettre les moyens et que les décideurs locaux changent de vision.

L’Etat doit de son côté donner l’exemple de son engagement pour que le privé suive en termes de soutien financier et de sponsoring. Il est tout de même incroyable que ce soit des étrangers qui croient dur comme fer en investissant dans la région (en l’occurrence les Qataris avec l’hôtel La Cigale et son parcours de golf devenus de véritables joyaux touristiques).

L’achèvement du théâtre de plein air de la ville, dont les travaux n’ont jamais été terminés, doit constituer une priorité en trouvant les fonds nécessaires pour donner au festival les moyens de ses ambitions.

Ensuite, il faudra également accorder plus de latitude au comité d’organisation pour lui permettre une marge de manoeuvre raisonnable. Et lui demander des comptes après l’événement (et non pas avant qu’il n’entreprenne quoi que ce soit).

Autant de raisons qui font que le Tabarka Jazz Festival doit être sauvé en dépit d’une édition 2017 qui a eu le mérite d’avoir été remise en place mais qui s’annonce encore mi-figue mi-raisin.

Hédi HAMDI



ARTICLES ASSOCIÉS

Qui est derrière le nouvel hôtel 5 étoiles des Berges du Lac à Tunis ?

berges-lac-tunis
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’homme d’affaires Fethi Neifar se lance dans l’hôtellerie. Le président du groupe GNC, opérant notamment dans le secteur de la construction, qui a déjà bâti de nombreux hôtels en Tunisie (Saphir Palace Yasmine Hammamet, Bizerta Resort, Royal Thalassa et El Mansour Mahdia et Tabarka…)  construit actuellement son propre hôtel (200 lits en 5 étoiles) sur les Berges du Lac à Tunis qui devait s’appeler à l’origine Imperial et dont la gestion a été finalement confiée au groupe hôtelier suisse Mövenpick (appellation finale: Mövenpick Hôtel du Lac Tunis).

hotel-movenpick

L’établissement sera exploité sous l’enseigne Mövenpick et sera dirigé par le Français Nicolas Pezout.

L’ouverture est prévue pour le début de l’année 2018. L’établissement sera dirigé par le Français Nicolas Pezout tandis que la direction commerciale et marketing a été confiée à Mohamed Maknine (ex-Mövenpick Sousse).

Une visite de chantier avant l’ouverture vient d’avoir lieu à l’occasion du passage en Tunisie d’Olivier Chavy (président et CEO de Mövenpick Hotels & Resorts) qui était accompagné d’Andreas Mattmüller (COO Middle East & Africa de Mövenpick Hotels & Resorts) [photo ci-dessous].

fethi-neifer-hotel-movenpick



ARTICLES ASSOCIÉS

Joon, la nouvelle petite sœur d’Air France

joon-air-france
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Dans le portefeuille de marques du groupe Air France-KLM, Joon s’impose comme la petite sœur complémentaire d’Air France, qui donnera envie à ses clients de voyager aussi avec son aînée. Cette nouvelle compagnie sera dirigée par Jean-Michel Mathieu, directeur général de Joon. A ce titre, il entre au Comité Exécutif du transporteur français.

On ne sait pas encore exactement sur quelles destinations elle va opérer mais il se pourrait bien qu’elle intègre un jour Tunis dans sa programmation. Joon est la nouvelle compagnie filiale d’Air France qui proposera à partir de l’automne des vols moyen-courriers au départ de Paris-Charles de Gaulle, puis des vols long-courriers à l’été 2018.

Joon est une proposition faite à une clientèle de jeunes actifs, les millennials (les 18-35 ans), qui place le numérique au cœur de ses modes de vie. Cette nouvelle marque a été intégralement conçue en réponse à leurs besoins et leurs aspirations, avec une proposition authentique, connectée et bien différenciée dans l’univers du transport aérien.

flotte-avions-joon

Flotte aérienne de la nouvelle compagnie Joon.

« Joon ne sera pas une compagnie low cost car il s’agit d’une offre décalée dont les standards de qualité restent fidèles à ceux d’Air France » souligne la compagnie qui ajoute que « Joon est une marque lifestyle et un état d’esprit. Court, percutant et international, le nom Joon a été imaginé pour s’adresser au monde entier ».

Son identité visuelle repose sur un code couleur bleu électrique qui exprime le dynamisme de la compagnie, mais aussi symbolise le ciel, l’espace et le voyage. L’uniforme des hôtesses et stewards de Joon s’inspirera des nouveaux codes de la mode, simple et chic.

« Nous sommes partis de la cible, nos clients millennials, afin de créer une nouvelle marque qui leur parle. Notre brief était simple : trouver un nom porteur d’un état d’esprit positif. Cette génération nous a beaucoup inspirés : épicurienne et connectée,  elle est opportuniste dans le bon sens du terme en ce qu’elle cherche à vivre le meilleur de chaque instant, et qu’elle est très en demande d’expériences de qualité, notamment pour les partager. Joon est une marque qui porte ces valeurs » a déclaré Caroline Fontaine, Directrice de la Marque d’Air France.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Outgoing : la BCT tire le tapis sous les pieds des agences de voyage

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’information est tombée comme un couperet sur les agences de voyage qui font de l’Outgoing. Elles ont appris que l’enveloppe en devises réservée à leur activité a été épuisée, voire dépassée de 15 millions de dinars. Elles ne pourront ainsi plus continuer à travailler.

Pis encore, les 15 millions de dinars supplémentaires ne seront pas débloqués pour payer des engagements déjà pris et acceptés par le ministère du Tourisme. Une donne qui mettra certaines agences de voyage dans une situation difficile à gérer.

La nouvelle a été divulguée aujourd’hui par le président de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages), Mohamed Ali Toumi, lors d’une conférence de presse tenue à Tunis. «L’épuisement de l’enveloppe réservée à l’Outgoing en pleine saison touristique est une catastrophe », a-t-il lancé. « Depuis le 11 juillet, nous n’avons plus le droit de continuer à travailler, faute de manque d’enveloppe. Après avoir signé il y a quelque temps l’augmentation des salaires de 6%, 250 agences de voyage qui opèrent dans l’Outgoing sont menacées aujourd’hui de mettre la clé sous le paillasson et de mettre à la porte leurs employés », a prévenu Mohamed Ali Toumi.

Il a expliqué, par ailleurs, qu’un fournisseur a déposé déjà une plainte contre une agence de voyage auprès de l’ambassade de l’Italie car n’ayant pas été autorisée à transférer son argent. « Ceci décrédibilise immédiatement toutes les agences de voyage tunisiennes et altère dangereusement l’image de la Tunisie. Une image que nous essayons d’améliorer et de promouvoir chaque année à coup de dizaines de millions de dinars », a-t-il regretté.

Des agences menacées de se retrouver devant la justice

Il a, par ailleurs, rappelé que l’activité de l’Outgoing n’a cessé d’évoluer ces dernières années. En 2006, l’enveloppe réservée à cette activité était de 10 millions de dinars pour passer à 20 millions de dinars en 2014. « Néanmoins, nous avons demandé d’effectuer une étude pour estimer le besoin réel du marché », a-t-il enchaîné. Chose faite à partir de décembre 2014.

Les résultats de l’enquête ont estimé que les besoins effectifs du marché montent crescendo depuis un bon bout de temps. Les auteurs de l’étude, commandée par les ministères du Tourisme et des Finances et la Banque centrale, ont de ce fait, recommandé d’aller progressivement vers la libéralisation totale du marché en 2019. Mais avant, ils ont prévu une majoration annuelle de l’enveloppe. Pour 2016, ils ont estimé le besoin du marché à 40 millions de dinars. En 2017, une augmentation de 10 millions de dinars était nécessaire et également avec le même montant pour 2018 pour arriver à 60 millions de dinars.

«Après avoir dépensé de l’argent pour la réalisation de l’étude, le gouvernement n’a pas pris en considération ces recommandations et a décidé en février dernier lors d’un CIM une enveloppe limitée à 25 millions de dinars, soit une augmentation de 5 millions de dinars seulement, sachant que la dépréciation du dinar est évaluée à 15%. C’était une déception pour les agents de voyage qui avaient espéré de bénéficier au moins de l’enveloppe prévue par l’étude pour l’an 2016 », a indiqué le président de la FTAV. «Les choses sont claires aujourd’hui. Le plafond imposé par le gouvernement est en deçà des besoins réels du marché. Il est donc tenu de résoudre ce problème sans tarder car certaines agences sont dans l’embarras et menacées de se retrouver devant la justice dans les prochaines semaines», a-t-il averti. Allusion faite aux engagements déjà pris auprès de partenaires étrangers pour des voyages déjà consommés.

 L’informel en profitera

« Les autorités devraient se demander à qui profite ce plafond en devises imposé aux agences de voyage qui font de l’Outgoing ? Au secteur informel ! À ceux qui travaillent dans le noir et ne paient pas leurs impôts, leurs cotisations CNSS, etc. ! », a dénoncé M. Toumi.

De son côté, Nadaa Ghozzi, présidente de la commission Outgoing à la FTAV, a rappelé que le fait d’empêcher les agences de voyage de travailler dans l’Outgoing va ouvrir la porte au secteur informel et aux sociétés de services qui arnaquent l’État et le citoyen. D’abord, parce que ces dernières ne paient pas leurs impôts. Deuxièmement, les voyageurs ne possèdent aucune assurance quand ils recourent à ce genre de sociétés, tandis que quand ils voyagent avec des agences de voyage, ils sont bien assurés et bien accompagnés et ont aussi le droit d’être indemnisés en cas de manquement. « Quand les agences de voyage arrêtent de faire de l’Outgoing, les gens n’arrêtent pas de voyager. Ils essaient par tous les moyens, même illégaux, de trouver une autre solution pour arriver à leur destination », a-t-elle affirmé.

L’UGTT menace de hausser le ton

Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Kamal Saâd, a indiqué, pour sa part, que l’organisation syndicale est solidaire avec la FTAV car elle est consciente que la situation dans laquelle se trouvent certaines agences de voyage va déclencher des problèmes sociaux et menacent les employés qui y travaillent.

Il a, par la suite, appelé les autorités à arrêter de percevoir le voyage comme un luxe. Les demandeurs en services des agences de voyage sont généralement des personnes appartenant à la classe moyenne. « Il s’agit des jeunes mariés qui veulent passer un  voyage de noces à l’étranger, des étudiants qui poursuivent leurs études en Europe ou ailleurs, mais aussi des professionnels qui ont besoin  de faire des formations à l’étranger ou des rencontres pour conclure des marchés, etc. Ces gens-là n’ont pas les moyens, mais ils sont obligés de voyager. Parfois, ils paient leurs voyages su plusieurs tranches », a-t-il argumenté.

Le représentant de l’UGTT a affirmé aussi que son organisation est prête à hausser le ton si nécessaire pour pousser les autorités à résoudre ce problème et empêcher que certains employés se retrouvent sans emplois.

Mohamed Ali Toumi a soutenu que les agences de voyage n’acceptent pas d’être le dindon de la farce. « Si les autorités veulent préserver les devises, qu’elles assument leur responsabilité en allant dire aux Tunisiens de ne pas voyager », a-t-il conclu.

 

15 millions de dinars à débloquer sans tarder

Quant au représentant du ministère du Tourisme, Fahmi Houki, directeur général des services communs, a fait savoir que le ministère est en train de voir avec la BCT et les parties prenantes la possibilité de prendre en considération la dévaluation vertigineuse du dinar. Ceci va résoudre en partie le problème selon ses propos. Une solution qui demeure insuffisante aux yeux des agents de voyage qui exigent de débloquer immédiatement les 15 millions de dinars supplémentaires pour que les agences de voyage puissent honorer leurs engagements et préserver leurs relations avec leurs clients. Ils ont demandé aussi de consacrer 3% des recettes générées par le secteur touristique à l’activité Outgoing afin de leur permettre de travailler à l’aise et d’éviter ce genre de problème dans l’avenir.

K.C.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Ministère du Tourisme: une permanence pour les réclamations et les demandes d’information

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A l’occasion de la haute saison estivale le ministère du Tourisme et de l’Artisanat annonce aujourd’hui avoir procédé à un redéploiement des horaires de ses structures administratives.

Objectif, mettre en place des permanences administratives opérationnelles toute la journée de 8 heures à 20 heures  dans tous les Commissariats régionaux au tourisme et au niveau de l’administration centrale de la direction du Produit de l’ONTT.

Mises à la disposition des touristes nationaux et étrangers, des responsables des établissements touristiques et des organisations professionnelles du secteur, ces permanences sont appelées à recevoir toutes réclamations et demandes d’information et d’encadrement. Ce nouveau dispositif administratif s’étalera sur les mois de juillet et août 2017.

Les Commissariats régionaux, au nombre de 17, répartis à l’échelle régionale ainsi que les services de l’administration centrale, sont ainsi mobilisés pour assurer les meilleures conditions d’accueil et de séjour des touristes selon un communiqué du ministère du Tourisme.

La direction centrale du Produit est joignable à ces  numéros :

71 105 411

71 105 403

71 105 406



ARTICLES ASSOCIÉS

L’allemand DER Touristik cherche à renforcer sa présence hôtelière en Tunisie

der-touristik-hammamet
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le groupe touristique allemand DER Touristik veut  se consolider sur le marché tunisien. Il a pour cela engagé plusieurs projets et demeure à la recherche de nouvelles opportunités pour apposer l’une de ses enseignes (lti, Primasol et Calimera) en franchise sur de nouveaux hôtels supplémentaires, notamment à Hammamet pour l’année 2018.

Hichem-driss

Hichem Driss, PDG de l’hôtel entre Christian Grage, directeur général (CEO) de DER Touristik Hotels (à droite) et Rolf Krahl, directeur général Financier (CFO) de DER Touristik Hotels (à gauche).

Cependant, c’est un contrat de gestion pour compte avec l’hôtel Belle Vue Park qui a été signé en juin dernier. En vertu de cet accord, l’hôtel arborera l’enseigne lti. Il s’agit en fait du premier hôtel en Afrique exploité en gestion pour compte par DER Touristik.

Les 380 chambres du « lti Bellevue Park » seront complètement rénovées dans les prochains mois, avant la réouverture de l’hôtel annoncée pour  janvier 2018 en tant que 5 étoiles.

« Avec un contrat de gestion pour compte, nous avons en tant que chaîne hôtelière une plus grande influence sur la qualité et l’exploitation de chaque unité. C’est une étape importante pour notre stratégie future, explique Christian Grage, directeur général (CEO) de DTH Hotels.

Un contrat de gestion pour compte est fondé sur la confiance entre le propriétaire et l’exploitant, une responsabilité active et une collaboration renforcée et stratégique avec le propriétaire. Nous continuons également à cibler des partenaires hôteliers expérimentés et tournés vers l’avenir afin de développer ensemble des destinations dans des zones cibles et d’offrir de nouvelles perspectives et de nouvelles expériences aux vacanciers comme aux employés », complète Christian Grage.

Le futur lti Bellevue Park

L’hôtel offre tous les équipements d’un hôtel ouvert toute l’année, y compris une piscine couverte chauffée, un centre Spa et un mini-club. La superficie des chambres est d’au moins 30 m² ; les chambres familiales, avec deux chambres à coucher et deux salles de bains, offriront une généreuse surface de 75 m². En hiver, les clients disposeront d’un large programme de sport, culture et activités de loisirs. Le terrain de golf voisin, “El Kantaoui” (36 trous), proposera aux clients de l’hôtel des réductions sur les greenfees.

DER Touristik: 5,43 milliards d’euros de CA

Le groupe DER Touristik opère dans la distribution de voyages à travers environ 2400 points de vente en Europe. En Allemagne, il est leader du marché avec 2100 agences de voyages – lesquelles relèvent de la chaîne DER Reisebüro, de la franchise Derpart ainsi que de l’organisation d’agences de voyages indépendantes de taille moyenne réunies sous la marque DER Touristik Partner-Service (DTPS).

Le groupe pèse 5,43 milliards d’euros de chiffre d’affaires et environ 10 600 employés (2015) à travers des sociétés touristiques de premier plan en Europe. Il est la branche voyages du groupe REWE, un groupe commercial et touristique international.

7,1 millions de clients en provenance de 14 pays européens voyagent chaque année avec les sociétés du groupe DER Touristik dans 14 destinations à travers le monde. Parmi les sociétés de voyages, on compte par volume d’activité les marques ITS, Jahn Reisen, Travelix, Dertour, Meier’s Weltreisen et ADAC Reisen ainsi que Clevertours (Allemagne), Kuoni (Suisse et Grande-Bretagne), Helvetic Tours (Suisse) et Apollo (Europe du Nord).

En Autriche et en Europe de l’Est, le groupe DER Touristik est représenté par ses propres opérateurs et des partenariats (ITS Billa, ITS Coop Travel, Jahn Reisen, Dertour, Meier’s Weltreisen, Transair) ainsi que via une participation majoritaire dans Exim Holding (Exim Tours, Kartago Tours).



ARTICLES ASSOCIÉS

La FTAV signe avec l’UGTT l’augmentation sectorielle de 6%

ftav-syndicat
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Une convention a été signée samedi au siège de l’UGTT à Tunis entre le président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyage et de Tourisme (FTAV), Mohamed Ali Toumi, et le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), Noureddine Taboubi.

Il s’agit d’un avenant concernant la convention collective des agences de voyage portant sur une augmentation des salaires de base dans le secteur des agences de voyage de 6%. La convention prévoit également une augmentation avec le même taux de la prime de présence ainsi qu’une majoration des primes de transport de 2,750 DT par mois. Cet accord est rétroactif à la date du 1er mai 2017 et constitue le douzième accord sectoriel déjà signé par le syndicat ouvrier.

siege-ugtt-tunis

Les deux parties ont convenu de la nécessité d’œuvrer avant tout à la pérennisation des activités des entreprises économiques et en l’occurrence les agences de voyage dans un contexte de reprise touristique certes mais encore confronté à d’importants problèmes conjoncturels et structurels.

Mohamed Ali Toumi a souligné que le secteur touristique devait se fonder sur une vision globale sur le long-terme et non plus exclusivement hôtelière en axant les efforts par exemple sur d’autres formes comme le tourisme alternatif.

De son côté, Noureddine Taboubi a mis en exergue le rôle joué par toutes les parties dans la dynamique économique du pays et a rappelé l’importance de la solidité et de la solidarité entre les structures professionnelles sectorielles.



ARTICLES ASSOCIÉS

Quand la pagaille à Paris Orly se répercute sur Tunisair, RAM, Air Algérie et les autres

orly-pagaille
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

C’est la débandade à l’aéroport parisien de Paris-Orly, et en particulier dans la zone A du Terminal Sud dédiée aux vols en partance notamment pour le Maghreb sur les compagnies Tunisair, Royal Air Maroc et Air Algérie en cette période de l’année caractérisée par les grands départs en vacances.

Des encombrements monstres de passagers, déjà signalés depuis le mois de juin dernier, ont certainement atteint leur paroxysme hier avec des temps d’attente de 2h00 entre l’entrée dans l’espace sous-douane et l’arrivée au contrôle de sûreté, puis encore au moins 1h00 au contrôle de police, soit 3h00 au minimum de queue (sans compter la phase d’enregistrement des bagages au préalable).

Conséquences pour les compagnies aériennes tout d’abord qui se sont retrouvées acculées à retarder leurs vols pour ne pas laisser en rade leurs clients avec toutes les conséquences que cela provoque dans la gestion de leur flotte.

Dans le hall départ de l’aéroport d’Orly Sud: des milliers de passagers font la queue pour entrer dans la zone sous-douane. Sans se douter que ce qui les attend à l’intérieur est encore pire. ©Destination Tunisie

Conséquences ensuite pour les passagers, femmes et enfants, jeunes ou vieillards, bien portants ou indigents, qui se retrouvent dans une situation rarement vue dans un aéroport d’un pays occidental. Car ce qui se passe actuellement à Orly est comparable à une atteinte à la dignité des personnes même si elle n’est que temporaire. Dans les queues, les commentaires des passagers furieux étaient sans appel: « on n’a jamais vu cela même dans des aéroports africains de seconde zone » a-t-on entendu dire à multiples reprises. Pour les passagers tunisiens en partance en fin de journée pour Tunis et Djerba, là aussi, les commentaires fusaient: « pire que Bab Saâdoun et Bab Alioua réunis la veille de l’Aïd » a crié un passager dépité.

Il suffit en effet d’imaginer dans quelles conditions les passagers sont obligés d’avancer dans ces labyrinthes de cordons mis en place pour tenter de gérer tant bien que mal ces foules qui demandent ni plus ni moins qu’à prendre l’avion dans des conditions décentes: cris de bébés, jeunes enfants ne tenant plus en place, personnes âgées à la limite de l’effondrement, chaleur suffocante (sans eau car tout le monde sait que les liquides sont interdits au passage de sécurité), sans parler du ton qui monte entre des passagers exténués qui tentent de passer en force et ceux qui paniquent à l’idée de rater leur avion.

Des défaillances graves

Interrogé sur le nombre limité de postes de contrôle de sûreté opérationnels (plus du tiers fermés), un agent affecté à ce service nous a expliqués que ses collègues et lui avaient reçu des consignes de la part de la police de l’air et des frontières (PAF) de ralentir la cadence dans le nombre de passagers à gérer afin d’éviter un goulot d’étranglement au contrôle des passeports un étage plus bas ! Car en effet, la cause de cette situation réside dans les nouvelles procédures mises en place par les autorités et qui apparaissent de toute évidence comme totalement incohérentes et ahurissantes pour un aéroport de cette taille et de cette nature pourtant habitué à gérer des départs et des arrivées de vols hors Schengen.

Arrivés au contrôle de police, les passagers ont dû attendre 1 heure le 7 juillet à Orly.

Plus grave encore, il nous a été donné de constater au départ des vols de la fin de journée du 7 juillet que face à ces marées humaines mal gérées, aucun contrôle de sécurité des bagages ni des cartes d’embarquement n’avait été effectué avant d’arriver au contrôle de sûreté. En d’autres termes, une personne mal intentionnée n’aurait eu aucun mal à entrer avec la foule en l’absence de tout contrôle préalable et ce jusqu’à la limite des premiers portiques.

Tous concernés

Outre les transporteurs nationaux des pays du Maghreb, Transavia et Aigle Azur payent également les pots cassés de cette situation. Vers les Antilles, une compagnie comme Air Caraïbes, très présente à Orly, s’est officiellement plainte d’avoir cumulé 320 heures de retard pour ses vols internationaux. Son PDG en a appelé directement au ministre de l’Intérieur français comme l’a rapporté le journal français Les Echos. Pour Tunisair, nous croyons savoir également que la compagnie a officiellement écrit aux autorités françaises concernant la situation.

L’affaire ne fait cependant pas les gros titres des principaux médias français. « C’est un problème qui concerne les Maghrébins de France, qui s’en soucie réellement ? » s’est indigné un passager dans un mélange de français et d’algérien. « Si un métro accuse 10 minutes de retard, vous aurez les caméras de toutes les TV qui viendront » s’est-il encore écrié, provoquant des rires dans cette foule pourtant au bord de la crise de nerf.

Quelques médias français cependant ont relaté l’affaire. Le magazine Challenge a traité le sujet avec beaucoup de parcimonie. Plus percutant, le site du magazine Le Point n’a pas hésité à parler d’un « scandale ». Le journal Le Figaro parle également d’un « aéroport engorgé » en se référant au communiqué émanant du patron de la compagnie Air Caraïbes. C’est quand ce dernier a haussé le ton que son message a été relayé. Autant donc dire que si les autres compagnies opérant sur l’aéroport ne frappent pas elles aussi du poing sur la table, la situation pourrait encore s’éterniser.

Hédi HAMDI

L’affiche qui donne à rire: placardée sur les murs de l’aéroport, elle annonce la fin des travaux pour mai.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Tabarka Jazz Festival: tous les détails de l’édition 2017

tabarka-festival
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Tous les détails de l’édition 2017 du Tabarka Jazz Festival ont été dévoilés lors de la conférence de presse tenue aujourd’hui à Tunis par le Comité d’organisation qui a affirmé sa volonté de redorer le blason de cette manifestation à caractère touristique et la faire renouer avec  son rayonnement d’antan.

Les mordus du jazz vont revivre leurs souvenirs d’avant 2004 où Tabarka Jazz Festival était fort de son succès et avait rythmé la vie des Tabarkois.

Le Comité d’organisation présidé par Nabil Ben Abdallah a annoncé la couleur des six soirées de l’édition 2017, du 22 au 29 juillet, au cours desquelles se produiront au total 10 artistes ou groupes venus de plusieurs pays, à savoir ; Etats-Unis, Cuba, Haïti, Maroc, Algérie et la Tunisie.

« Les artistes qui défileront la Basilique durant une semaine vont relancer le Tabarka Jazz Festival. L’année dernière, nous avons organisé trois soirées, mais cette année, nous revenons avec un programme plus riche et des artistes connus à l’échelle internationale. Et l’édition de 2018 sera plus forte et elle marquera une autre étape pour le festival », s’est engagé Nabil Ben Abdallah.

Le retour de l’after-show

Il a, par ailleurs, fait savoir que le cachet total des artistes cette année tourne autour de 375.000 dinars en annonçant le retour de l’after-show qui sera programmé à partir de minuit à l’hôtel Thabraka et il sera assuré par un groupe formé d’artistes américains et d’autres tunisiens du Club de jazz de Tunis.

De son côté, le porte-parole du Comité d’organisation, Belgacem Ouechtati, a confirmé que cette édition est celle de la relance du festival avec les scènes organisées à la Basilique, mais aussi des afters-shows qui se dérouleront dans l’enceinte de la mythique Basilique et dans les rues de la Cité du Corail.

« Nous aurons besoin entre 650 et 800.000 dinars. Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat nous a apporté un soutien de 350.000 dinars. Le reste du montant sera collecté grâce au soutien du ministère des Affaires culturelles et des sponsors », ont expliqué les représentants du Comité d’organisation.

Choix pertinent des artistes

Pour le choix des artistes, le Comité d’organisation s’est assuré la collaboration d’un producteur expérimenté pour élaborer la programmation artistique et assurer toute la logistique technique de l’événement. Ceci justifie d’ailleurs la qualité des artistes qui vont assurer les shows, malgré un budget un peu restreint. Ben Abdallah a rappelé par la même occasion que le budget annuel loué au Tabarka Jazz Festival avait atteint 1,4 million de dinars avant 2004.

« En 2018, le Comité accordera au Festival une dimension internationale dans le but d’attirer une clientèle étrangère venant spécialement à Tabarka pour l’événement dans le cadre de packages vendus par des tour-opérateurs qui programmeraient des vols charters directs, c’est en tout cas notre ambition » a encore ajouté le président du Comité d’organisation.

Une demande respectable

Le Comité d’organisation a souligné que le programme du festival a été mis en ligne il y a une dizaine de jours avec l’ouverture des réservations. Tous les tickets de la première soirée ont été vendus. « Nous avons mis un deuxième quota, en deux jours, il a été aussi totalement vendu. De ce fait, la première soirée sera archi-pleine. Nous comptons donc retransmettre le show via un écran géant à l’extérieur de la Basilique pour que les gens qui viennent assister à la soirée ne soient pas lésés », a dit le producteur de l’événement.

« Toutes les soirées se vendent à une cadence très respectable. Ce qui est un bon signe. Avec la conférence de presse et le début de la campagne d’affichage urbain, ainsi que la mise en ligne de la liste des hôtels, des agences de voyages et des restaurants disponibles, les choses vont bouger plus », a-t-il estimé.

Quant aux prix des tickets, les représentants du Comité d’organisation ont indiqué que le prix gradins se situe entre 25 à 50 dinars, tandis que les tarifs chaises varient entre 40 à 70 dinars.

 Programme

22 juillet : Le ton sera donné avec deux spectacles successifs la même soirée. En ouverture, le public accueillera Jowee Omicil pour un « good trip musical ». Cet artiste d’origine haïtienne né à Montréal joue un jazz aux sons des Caraïbes mais aussi d’Orient grâce à ses différentes influences et expériences. En seconde partie de soirée, c’est la grande Beth Hart qui montera sur scène. Originaire de Los Angeles, son passage à Tabarka s’annonce envoûtant avec sa célèbre voix de miel brûlé. Ses influences musicales sont le rock, le blues, le gospel, le jazz et la musique classique.

23 juillet : Deux spectacles programmés. Le premier sera celui de la diva marocaine Oum. Le public de Tabarka se laissera bercer par sa voix envoutante et les paroles poétiques de ses chansons empreintes de soul-jazz oriental. En deuxième partie de soirée sera animée par le groupe d’origine algérienne installé en France ONB (Orchestre national de Barbès).

24 juillet : un premier concert assuré par Bénarès, avec un répertoire composé de créations originales teintées d’influences Folk, Soul, Blues.

En seconde partie, c’est Sabry Mosbah qui reprendra le flambeau musical. Le public de Tabarka se délectera de sa musique qui se base sur une approche rythmique minimaliste s’inspirant entièrement de l’héritage musical tunisien avec toute sa diversité et ses richesses, revisité avec un instrumentarium inédit.

25 juillet : Roberto Fonseca, le musicien d’origine cubaine jouera les morceaux de son dernier album (ABUC) foisonnant de rythmes canailles et de cuivres gaillards.

28 juillet : la soirée sera animée par Stanley Jordan, ce guitariste, pianiste et chanteur de jazz/jazz fusion américain, connu en particulier pour sa technique de tapping qui consiste à utiliser ses deux mains polyphoniques à la guitare. Il s’agit par ailleurs de Dee Dee Bridgwater, une artiste qui emporte son auditoire dans son univers fait de blues de rêve, de jazz féminin.

29 juillet : Le guitariste, organiste et chanteur de blues américain Lucky Peterson va bouger la Basilique de Tabarka. Le Newyorkais, renommé pour ses performances à la guitare, aux claviers (l’orgue en particulier) et au micro explosera comme il sait le faire les frontières musicales et explorera le funk sous toutes ses formes pour une prestation qui s’annonce mémorable qui clôturera de la meilleure manière le Festival.

Nouveautés

Outre son Festival de Jazz, Tabarka enregistre cet été plusieurs nouveautés et notamment la réouverture de l’hôtel 4 étoiles Club Mansour sous une nouvelle appellation Thabraca Thalasso & Diving avec une capacité de 650 lits géré par le groupe hôtelier international Magic Life à travers sa filiale tunisienne Magic Hotels & Resorts. L’établissement a subi des travaux de rénovation pour sa réouverture le 1er juillet 2017.

La capacité hôtelière de Tabarka-ville dépasse ainsi les 3600 lits opérationnels au cours de l’été 2017.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Breeze on Pool : pour un été branché à Yasmine Hammamet

breeze-hotel-royal-hammamet
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Un restaurant d’hôtel ? Un lounge chic et branché ? Un bar à cocktail ? Un pool ? Breeze on Pool, c’est tout ça à la fois !

La saison estivale revient en force avec Breeze on Pool, le nouveau restaurant-bar-lounge qui vient d’ouvrir ses portes aux vacanciers les plus branchés. Situé à l’hôtel Le Royal Hotel and Resorts –Hammamet, en plein cœur de la station balnéaire de Yasmine Hammamet, Breeze on Pool sera le rendez-vous de toutes vos sorties, dîners et soirées entre amis.

Du haut de sa vue sur mer imprenable, et avec  sa programmation riche en animations, Breeze on Pool proposera durant tout l’été une saison follement branchée. Les meilleurs live bands qui déchainent et les DJs les plus en vogue enflammeront la scène tandis que les barmen proposeront des cocktails à la fois recherchés et des classiques revisités.

lounge-chic-hammamet

« Nous sommes fiers d’annoncer l’ouverture du Breeze on Pool. Cette nouvelle adresse permettra d’une part d’enrichir l’expérience globale de la clientèle de l’hôtel Le Royal Hammamet et permettra d’autre part d’offrir un nouveau lieu branché et décontracté, où la gastronomie raffinée rencontre la fraîcheur des cocktails» affirme Khaled Gnaba, directeur général du Royal Hammamet.

« Offrant une vue époustouflante sur la mer Méditerranée et dans un décor moderne et aérien, Breeze on Pool, qui peut accueillir jusqu’à 240 clients, se distingue par sa carte à la fois recherchée et contemporaine ainsi que son ambiance lounge branchée. L’endroit peut également être privatisé pour des soirées spéciales » déclare Anis Suissi, Executive assistant manager du Royal Hammamet.

breeze-hammamet

Une ambiance branchée pour des soirées déchaînées

Ancré dans son époque, Breeze on Pool reflète la diversité. En effet, du déjeuner « on pool » au dîner au « rooftop », Breeze on Pool change d’atmosphère au fil de la journée, grâce à de nombreux groupes invités, qui créeront une ambiance festive et singulière pour le plaisir de sa clientèle.

Une cuisine raffinée pour éveiller vos papilles

Entouré d’une équipe de professionnels, créative et toujours à la recherche d’innovation, le Breeze on Pool propose des cocktails modernes et colorés pour rafraîchir sa clientèle durant les journées de canicule, le tout dans un cadre idyllique. Outre ses boissons hors du communs, le Breeze on Pool propose une carte de tapas gastronomiques pour régaler vos papilles.

Au programme pour l’été :

Des live bands : Khnefess, The Crave, Skaramoutcha , Vintage, Lina Ben Ali, Jac Band, Rebellion….

Des live solos : Fahmi Riahi, Yassine Taktek, Billy Atbi, Ryma Nakkach, Imen Maherzi…

Les DJ’s : Maroo, Gambour, Rayhane, Fathi Black, Momo Ben Salem, Momo Junior, HRIGA…

(Communiqué)



ARTICLES ASSOCIÉS

Air Malta confirme la reprise de ses vols sur Tunis

malta-air-tunis
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Air Malta rétablit une liaison aérienne régulière entre La Valette et Tunis. Cette nouvelle ligne annonce le retour de la compagnie aérienne maltaise qui relance ses opérations sur Tunis après 8 ans d’absence.

Depuis le 26 juin 2017, Air Malta a repris ses vols reliant l’aéroport Tunis-Carthage à Malte. La compagnie aérienne nationale maltaise a en effet préparé un programme de trois vols de nuit par semaine. «Air Malta n’opérait plus sur la Tunisie depuis 2008. Avec la nouvelle direction et le nouveau directeur commercial qui d’ailleurs connaît bien la Tunisie, nous croyons que la Tunisie est une destination importante. Grâce à la relance des vols entre les deux pays, ces derniers pourront développer et renforcer des synergies économiques », a déclaré Mounir Arous, représentant d’Air Malta en Tunisie, lors d’une soirée organisée à l’occasion le 3 juillet à La Marsa.

Il a ajouté qu’il y a des Maltais qui veulent passer leurs vacances en Tunisie, mais aussi des Tunisiens qui ont envie aussi d’aller à Malte pour passer un week-end. « Auparavant, il y avait des charters avec un taux de remplissage important qui reliaient les deux pays. Mais ces dernières années, nous avons constaté l’absence des promotions pouvant renforcer ce flux ». a-t-il confirmé. « Bien que le taux de remplissage ne soit pas en mesure de couvrir toutes les charges de la compagnie aérienne maltaise, le fait de rétablir les liaisons entre les deux pays va ouvrir plusieurs autres horizons de développement économique », a enchaîné M. Arous. « Grâce à nos appareils A320, nous voulons offrir plus d’alternatives et de choix aux voyageurs et aux exportateurs tunisiens », a-t-il ajouté.

Mounir-Arous

 Mounir Arous

Des connexions avec toute l’Europe

Le choix de vols de nuit s’inscrit dans le cadre de l’ambition d’Air Malta d’instaurer de nombreuses liaisons continues entre la Tunisie et plusieurs grandes villes européennes telles que Vienne, Londres, Rome, Amsterdam, Prague ou encore Munich, Bruxelles, Marseille, Catane, Milan et Zurich. La compagnie aérienne assurera également le transport de marchandises sur cette liaison (1,5 tonne par exportateur), établissant ainsi une nouvelle porte d’entrée pour l’activité de fret aérien au départ et à destination de la Tunisie, mais également au-delà.

Selon les représentants de la compagnie, le lancement de cette liaison promeut la position d’Air Malta en tant que transporteur entre les îles et les régions importantes d’Europe et d’Afrique du Nord, sans compter les nombreuses liaisons qu’elle assure déjà dans l’ensemble du bassin méditerranéen. « En réalité, nous ne proposons pas seulement une nouvelle destination sur notre réseau de lignes aériennes, mais nous élargissons notre gamme de services en créant une nouvelle passerelle entre l’Europe et l’Afrique du Nord, facilitant ainsi la circulation des voyageurs et des marchandises entre les deux continents, en espérant étendre ce réseau à d’autres destinations nord-africaines et africaines », ont-ils estimé.

Des signes encourageants

De son côté, Stephen Gauci, directeur de la Communication d’Air Malta, a indiqué que sur les premiers vols opérés sur la Tunisie, la compagnie a enregistré des taux de remplissage importants atteignant jusqu’à  50%. « Ceci est très encourageant pour maintenir notre programme de vols sur la Tunisie et pourquoi pas le renforcer prochainement », a-t-il annoncé.

Programme et tarifs

Air Malta a prévu un programme de trois vols par semaine qui seront opérés lundi, mercredi et jeudi. L’arrivée à l’aéroport Tunis-Carthage est prévue à 2h05 du matin pour un départ à 4h15. À partir  de 2 août, les horaires changeront pour un départ à partir de 3h35, mais l’arrivée restera à 2h05. Ce programme de vols continuera jusqu’à octobre 2017. En hiver, un autre programme sera déployé. Selon Mounir Arous, durant la haute saison, les voyageurs bénéficieront des tarifs abordables, à partir de 140 euros en aller/retour.

Kèmel Chebbi



ARTICLES ASSOCIÉS

Emirates: un nouveau représentant nommé à Tunis

emirates-Ibrahim-Ghanim
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Changement à la tête du bureau d’Emirates à Tunis: la compagnie a annoncé la nomination de Ibrahim Ghanim au poste de directeur général pour la Tunisie « pour soutenir la croissance de la compagnie aérienne à l’intérieur du pays ». Précédemment en poste au Zimbabwe en qualité de directeur commercial, le nouvel arrivant remplace le Tunisien Walid Bouzgarou qui a quitté la compagnie.

« Dans ses nouvelles fonctions, Ibrahim Ghanim sera responsable du bon fonctionnement des affaires d’Emirates en Tunisie, supervisant les ventes et les fonctions de service pour les passagers, les marchandises et les opérations aéroportuaires de la compagnie aérienne » souligne-t-on dans un communiqué.

Ghanim  a rejoint Emirates dans le cadre de son programme de gestion  commercial en 2015. Il a depuis été affecté directeur du support commercial, d’abord au Zimbabwe à partir d’août 2016, avant d’être muté à Tunis en mars 2017.

Commentant sa récente nomination au bureau de Tunis, Ghanim a déclaré: « Je suis très enthousiaste de rejoindre l’équipe des 25 membres qualifiés de l’équipe tunisienne pour assurer le bon fonctionnement des cinq vols hebdomadaires d’Emirates à destination de Dubaï. Je suis impatient d’établir de solides relations avec nos clients tunisiens et nous nous appuierons sur mes expériences antérieures pour être à la hauteur et dépasser les exigences de ce marché diversifié et dynamique « .

« Je suis très heureux d’être à Tunis et je suis désireux d’explorer le pays davantage pour mieux parler de ses attractions touristiques » a rajouté Ghanim.



ARTICLES ASSOCIÉS

Le tourisme représente 15,1% du PIB de la Tunisie selon la Cnuced

Tunisie-tourisme-PIB
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le rapport de la Cnuced (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) de 2017 intitulé : « Le tourisme au service d’une croissance transformatrice et inclusive », estime que le tourisme contribue à hauteur de 15,1% dans le PIB de la Tunisie. Ce qui va à l’encontre de ceux qui prétendent que le taux n’est que de 7%.

Le rapport 2017 de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) a jeté la lumière sur l’importance grandissante du tourisme en Afrique. Il constitue l’un des poumons d’une croissance inclusive et d’un développement économique durable. Le rapport avance que depuis les années 1990, le tourisme contribue de plus en plus à la croissance, à l’emploi et au commerce en Afrique. Entre 1995 et 2014, les arrivées de touristes internationaux sur le continent ont augmenté de 6 % en moyenne par an et les recettes d’exportation du tourisme de 9 % par an. Sa contribution totale moyenne au produit intérieur brut (PIB) est passée de 69 milliards de dollars en 1995-1998 à 166 milliards de dollars en 2011-2014, soit de 6,8 % à 8,5 % du PIB. Il est également indiqué que le tourisme a créé plus de 21 millions d’emplois en moyenne en 2011-2014 ; ce qui équivaut à 7,1 % de la totalité des emplois en Afrique.

Hausse significative des dépenses

Les auteurs du document ont aussi mis en exergue la répartition contrastée des arrivées touristiques internationales entre les différentes régions du continent africain. Le document souligne que quatre pays seulement accaparent la part du lion des arrivées touristiques internationales. Il s’agit de l’Égypte, du Maroc, de l’Afrique du Sud et de la Tunisie qui enregistraient entre 2011 et 2014 une moyenne annuelle d’entrées touristiques internationales, respectivement, de 9,9 millions, de 9,8 millions, de 9,2 millions et de 6,8 millions. Les quatre pays cumulent ensemble 64% des entrées touristiques internationales du tout le continent.

Selon la Cnuced, les recettes du tourisme en Afrique ont triplé durant les deux dernières décennies, passant ainsi de 15 milliards de dollars à 47 milliards de dollars. Ceci s’explique par deux facteurs essentiels à savoir ; l’augmentation en nombre de visiteurs et la hausse des dépenses par touriste. En 2015, les dépenses moyennes d’un touriste ont atteint 850 dollars, tandis qu’avant 20 ans le touriste dépensait en moyenne 580 dollars.

Quant à la Tunisie, la Cnuced a noté qu’en 2015, le secteur du tourisme a généré pour la Tunisie une recette de 1,381 milliard de dollars.

Les auteurs du rapport ont, par ailleurs, avancé que le touriste séjournant en Afrique du Sud dépense beaucoup plus par rapport à celui qui séjourne dans l’un des pays de l’Afrique du Nord. Une tendance qui se justifie, selon le rapport, par l’effort déployé par l’Afrique du Sud dans la promotion de ses produits touristiques par rapport aux pays nord-africains.

K.C.



ARTICLES ASSOCIÉS

Le Sangho Djerba disparait au profit du Hari Club

hari-club-djerba
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

C’est un retour aux sources pour l’hôtel Hari Club Beach Resort. Dans la zone touristique d’Aghir à Djerba, cet établissement renoue avec son appellation d’origine.

Après avoir été exploité pendant plusieurs années sous le nom de Sangho Djerba (jusqu’en 2015), le Hari Club s’apprête à rouvrir ses portes à compter de l’été 2017 après des travaux de rénovation totale qui vont lui permettre de se repositionner en 4 étoiles (sous l’ère Sangho, il fut déclassé en 2 étoiles).

La famille Chammari, propriétaire initial de l’établissement, le reprend à son compte et entend bien lui redonner son lustre d’antan, à l’époque où il faisait les beaux jours des T.O étrangers qui l’ont exploité notamment sous les enseignes Calimera et Eldorador.

Doté de 212 chambres, le Hari Club demeurera opérationnel tout au long de l’année. Son management est composé de Abdeljlil Chammari (PDG), Kais Chammari (DG de la société propriétaire), Salah Foudhaili (directeur général de l’hôtel) et Hassène Brahim (chargé de sa commercialisation).



ARTICLES ASSOCIÉS

Djerba: l’hôtel Ksar rouvre avec un nouveau positionnement

ksar-hotel-djerba
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Après 7 mois de travaux de rénovation totale, l’hôtel Ksar Djerba vient de rouvrir ses portes. Loué ces dernières années au tour-opérateur tchèque d’origine tunisienne Blue Style, l’établissement a été repris par son propriétaire, Mounir Sahli, en exploitation directe.

Celui-ci a décidé de repositionner l’hôtel. D’abord au niveau de l’appellation: l’hôtel devient The Ksar Djerba pour une identité plus internationale. Ensuite au niveau commercial, il sera proposé comme hôtel de charme avec spa.

Actuellement classé 3 étoiles par l’ONTT, The Ksar ambitionne de décrocher une 4e étoile dès lors que son dossier sera accepté par l’administration de tutelle.

3 types de chambres entièrement rénovées: 

Les chambres de luxe : Les chambres de luxe sont réparties au premier étage et au rez de chaussée d’un bloc d’hébergement, attenant à la réception et donnant directement accès au Spa. Elles disposent d’un lit Queen size 180×200 cm, d’une vaste salle de bain avec douche, d’une salle d’eau, d’une grande loggia, de la climatisation, de la télévision par satellite, de la connexion Wifi, du téléphone, d’un mini bar et d’un coffre-fort.

chmabre-hotel-ksar-djerba

 Les chambres supérieures : Les chambres supérieures sont réparties au rez de chaussée, premier étage et deuxième étage. Elles disposent de salle de bain avec baignoire, de la climatisation, du téléphone, d’une loggia et de la télévision par satellite à la demande. Elle comportent des chambres doubles, triples et quadruples, ainsi que des chambres communicantes.

lit-hotel-ksar-djerba

 Les chambres standard: Les chambres standard sont réparties au rez de chaussée et au premier étage. Elles disposent de salle de bain avec baignoire, de la climatisation, d’un téléphone et d’une loggia. La télévision par satellite est sur demande. Toutes les chambres standard sont à occupation doubles et comportent une chambre conçue pour recevoir une personne à mobilité réduite.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

ONTT: Ben Othman officiellement directeur général

othman-neji-ben
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Néji Ben Othman est devenu aujourd’hui officiellement directeur général de l’ONTT après avoir assuré l’intérim de la fonction depuis le mois de février dernier, date de la nomination de son prédécesseur Abdellatif Hammam, nommé secrétaire d’Etat au Commerce. M. Ben Othman occupait avant cette date le poste de DGA de l’ONTT.

Le ministère du Tourisme a par ailleurs annoncé aujourd’hui les nominations suivantes:

Faouzi Ben Halima : directeur général de l’Office national de l’artisanat

Mohamed Ridha Mlika : directeur général de l’Agence de formation des métiers du tourisme

Mohamed Moez Belhassine : président-directeur général de la Société des loisirs touristiques.

direction-tourisme-tunisie

De gauche à droite : Faouzi Ben Halima, Mohamed Ridha Mlika, Salma Elloumi-Rekik, Néji Ben Othman et Mohamed Moez Belhassine.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Danemark, Norvège et Islande lèvent leurs restrictions sur la Tunisie, retour attendu des Scandinaves

tunisie-marches-scandinaves
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Est-ce le retour des Vikings ? Le Danemark, la Norvège et l’Islande ont en tout cas annoncé aujourd’hui la levée des restrictions de voyage sur la Tunisie qui étaient en vigueur depuis juin 2015.

Ces trois pays rejoignent la Finlande qui avait déjà pris la même mesure il y a quelques mois, outre la Suède qui les avait précédées.

En conséquence, le marché touristique scandinave sur la côte se retrouve libéré des contraintes qui pesaient sur lui, même si les zones de l’intérieur restent soumises à des avertissements de voyages émis par les ministères des Affaires étrangères de ces pays.

Il n’est pas inutile de rappeler que la Scandinavie a fourni jusqu’à 130.000 clients à la Tunisie en 2010. Le marché a ensuite baissé d’année en année jusqu’à atteindre 9525 individus en 2016 (-79% par rapport à 2014) !

Après un tel effondrement du marché, la reprise ne pourra se faire que progressivement même si plusieurs actions ont déjà été engagées. Une délégation de Sousse conduite par le président de la Fédération régionale de l’hôtellerie, Hichem Driss, s’est déplacée à Stockholm début mai pour rencontrer les tour-opérateurs locaux. La délégation d’une quinzaine de personnes comprenait également des représentants de Nouvelair, des agences de voyages Eden Tours et TTS ainsi que des professionnels du golf.

Il ressort de cette visite que la demande existe mais que l’aérien fait amèrement défaut, notamment en l’absence de toute liaison régulière. D’autre part, les T.O se disent pas totalement disposés à s’engager sur la programmation de charters, à moins que l’Etat tunisien ne partage une partie du risque avec eux.

En attendant, le voyagiste Almena Travel a déjà commencé à programmer la Tunisie pour la saison été, avant qu’il ne soit rejoint par Detur qui affiche de bonnes dispositions de reprise pour l’arrière-saison, notamment pour le produit golf.

Et c’est au départ du marché danois que la reprise semble plus facile, l’image de la destination tunisienne n’y étant pas trop affectée contrairement à d’autres marchés. Les professionnels tunisiens ont donc toutes les raisons d’espérer, d’autant que si les Scandinaves commencent à revenir vers Sousse, leur fief traditionnel, ils iront ensuite naturellement vers les autres régions.

©Destination Tunisie

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Open Sky sur la Tunisie: la signature ajournée

open-sky-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’UE émet des réserves concernant deux articles relatifs à l’Open Sky avec la Tunisie

La signature du document de l’Open Sky avec l’Union européenne, prévue pour le mois de mai dernier, a été reportée à une date ultérieure selon les explications apportées par le secrétaire d’État au Transport, Hichem Ben Ahmed, lors de l’émission Expresso sur la radio Express FM ce matin. Le responsable a expliqué que la signature du document a été ajournée car la partie européenne avait des réserves sur deux articles.

« Nous sommes sur le point d’examiner ensemble ces réserves et voir comment améliorer ces deux articles », a précisé le secrétaire d’État au Transport sans donner plus d’explications. Quant à la partie tunisienne, a-t-il dit, elle a tout préparé pour commencer cette expérience.

Tous les aéroports sauf Tunis-Carthage

Toutefois, il est à souligner que l’Open Sky concernera les aéroports tunisiens sauf celui de Tunis-Carthage. Le but, selon H. Ben Ahmed, est de laisser le temps nécessaire à Tunisair pour qu’elle prépare convenable sa restructuration. « Ceci va durer certes quelques années » a-t-il ajouté.

5 juillet, réouverture de l’aéroport de Tabarka

Sur un autre plan, il a fait savoir que la réouverture de l’aéroport de Tabarka aura lieu le 5 juillet prochain. Dans une première étape, l’aéroport va recevoir 5 vols provenant de France. Progressivement, le ministère renforcera le trafic à l’aéroport.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisair Express met le paquet sur Djerba cet été

Express-Tunisair
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Tunisair Express consolide sa flotte par l’introduction d’un nouvel appareil dans sa flotte capable de transporter 130 passagers qui sera opérationnel essentiellement sur l’axe Tunis-Djerba-Tunis.

La compagnie a annoncé aujourd’hui que ses nouvelles fréquences sur cette ligne, dévoilées il y a quelques jours (moyenne de 6 vols quotidiens dans chaque sens), étaient désormais disponibles sur les systèmes de réservation des agences de voyages et que les passagers pouvaient acheter leurs billets.

La compagnie a également annoncé qu’elle avait programmé un total de 136.484 sièges tout au long de la saison été 2017 sur sa ligne de Djerba, soit une moyenne de 1115 sièges par jour, ce qui correspond à une augmentation de 73% par rapport aux capacités mises en place lors de l’été 2016 et de + 45% par rapport à l’été 2015.

« Cette croissance de trafic s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la compagnie pour être aux côtés des professionnels du tourisme, en particulier de l’île de Djerba, afin de contribuer à la parfaite réussite de la saison et répondre à la forte demande de ses passagers » a déclaré Tunisair Express.

sieges-tunisair-express

Vue de l’intérieur de la cabine du nouvel appareil qui fait son entrée dans la flotte de Tunisair Express offrant 130 sièges. La configuration des sièges se présente comme suit: 3 sièges d’un côté et 2 de l’autre.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

La Tunisie, quatrième destination moyen-courrier préférée des Français

agences-voyages-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Au mois de mai 2017, les réservations des touristes Français sur la Tunisie ont explosé par rapport au même mois de 2016. Avec une augmentation de 172% en nombre de passagers et 196% en volume d’affaires, la Tunisie a affiché la plus forte croissance dans le Top 10 des principales destinations des Français.  

Le retour des touristes français en Tunisie se confirme encore une fois avec les chiffres publiés récemment par la fédération française des agences de voyage (Les Entreprises du voyage). Le rapport publié a schématisé « les tendances des ventes tourisme par les agences de voyages ». Les résultats de ce baromètre annoncés chaque mois mettent l’accent sur les tendances  de l’activité des ventes tourisme, les départs, les réservations, les tendances ventes moyen et long-courrier, les délais de réservation et les durées de réservation.

La Tunisie figure à la cinquième place dans la liste des destinations moyen-courrier préférées des Français qui ont, au cours du mois de mai, connu une tendance haussière des réservations de 15% en nombre de passagers et 16% en volume d’affaires par rapport à la même période de 2016.

La Tunisie a d’ailleurs affiché la croissance la plus forte des départs (107% en nombre de passagers et 108% en volume d’affaires). En fait, outre la Tunisie deux autres pays seulement parmi le Top 10 ont enregistré des augmentations. Il s’agit de l’Allemagne et du Maroc avec respectivement 15% et 13%.

Idem pour les réservations où la destination Tunisie a été très prisée en mai par rapport au même mois de 2016 avec une hausse notable de 172% en nombre de passagers et 196% en volume d’affaires. La Tunisie occupe désormais la 4ème place sur ce volet parmi les 10 destinations moyen-courrier les plus prisées des Français.

Tendance des délais de réservation        

Quant à la tendance des délais de réservation vers les destinations moyen-courrier, la Tunisie est classée au 4ème rang parmi les dix principales destinations en nombre de passagers.

Le tableau publié par le fédération française des agences de voyage montre que la Tunisie demeure la destination Last Minute par excellence puisque 23% des Français ont réservé leurs séjours à moins d’une semaine avant le départ, tandis que 16% seulement ont réservé leurs séjours plus de trois mois avant le départ.

Réellement, la destination Tunisie vient en dernière place sur ce segment vu que les autres destinations ont enregistré des pourcentages plus importants pour les passagers qui ont réservé plus de trois mois avant le départ à l’instar du Maroc (26%), le Portugal (37%), la Croatie (34%) et l’Italie (30%).

Cette tendance change quand on parle de l’activité cumulée des 5 premiers de 2017. En effet, le pourcentage des touristes français qui ont réservé plus de trois mois avant le départ augmente significativement (23%), tandis que le pourcentage de ceux qui ont réservé leurs séjours à moins d’une semaine avant le départ baisse considérablement (19%).

Durées de séjours

En ce qui concerne la tendance  des durées de séjours en mai, la majorité des Français (75%) passent entre 5 et 12 nuitées en Tunisie. Par contre, 4% seulement y séjournent plus de 20 nuits et 12% y séjournent entre 13 et 20 nuits. Pour ceux qui ont opté pour un court séjour de 1 à 4 nuits, ils représentent 9% de la totalité des touristes français qui visitent la Tunisie. Par ailleurs, au cours des cinq premiers mois de 2017, le pourcentage des Français qui ont séjourné plus de 20 nuits en Tunisie ne dépasse pas 1%. De plus, on trouve que 6% ont y passé de 13 à 20 nuits et 66% de 5 à 12 nuits.

K.C.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tourisme: ce que Youssef Chahed a annoncé hier

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Un conseil ministériel restreint consacré au suivi de la saison touristique s’est tenu hier sous la présidence du chef du gouvernement, Youssef Chahed.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, Chahed a réitéré lors du conseil l’impératif de renforcer les rondes de sécurité, de consolider le contrôle au niveau des sites touristiques et d’accorder plus d’intérêt à la propreté et l’esthétique de l’environnement, outre l’amélioration de la qualité des prestations des services dans les aéroports et les passages frontaliers terrestres.

L’accent a été mis également sur la nécessité de promouvoir davantage le secteur et de renforcer les projets d’investissement à forte capacité d’emploi.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisair: nominations de nouveaux représentants à l’étranger

tunisair-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Tunisair a annoncé aujourd’hui sa décision de procéder à un mouvement dans le corps de ses représentants généraux et régionaux basés dans ses escales à l’étranger. Il s’agit de:

Hamza Louati (actuellement directeur central Financier) en qualité de représentant général pour la France avec siège à Paris. Il comptera également dans son équipe Amal Ben Ammar Bourguiba (actuellement directrice centrale de la Communication) qui prendra en charge la représentation régionale de Marseille et Charfeddine Besaidi, nouveau représentant régional à Toulouse.

Moez Ben Rejeb (actuellement directeur général adjoint) en qualité de représentant général pour l’Espagne avec siège à Madrid.

Karim Daoud (actuellement directeur central du Produit) au poste de représentant général pour la Suisse avec siège à Genève.

5 autres représentants ont été nommés, à savoir: Fayçal Ayari à Conakry, Karim Jaffel à Beyrouth, Riadh Farhat à Khartoum, Sami Attar à Belgrade et Rached Braiza à Cotonou.



ARTICLES ASSOCIÉS

Avoirs en devises: « le seuil d’insécurité »

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le communiqué publié aujourd’hui par la Banque Centrale de Tunisie (BCT) concernant les avoirs nets en devises est tout sauf rassurant.

Selon la BCT, ces avoirs ont régressé de 41,9 millions de dinars (MD), ce qui correspond à une perte de 13 jours d’importation, à la date du 14 juin 2017, par rapport à la même période de 2016, pour se situer au niveau de 99 jours d’importation.

Les avoirs en devises ont chuté de 12 343,4 MD (112 jours d’importation) à mi-juin 2016 à 12 301,5 MD (99 jours d’importation) actuellement.

Ainsi, la Tunisie se situerait au seuil d’insécurité en termes de réserves en devises, étant donné que ce seuil est normalement, fixé, selon les experts économiques, à 110 jours d’importation.

En ce qui concerne les recettes touristiques cumulées, elles se sont accrues de 7,7% en juin 2017 pour se situer au niveau de 744 MD (690,4 MD, en juin 2016).

 



ARTICLES ASSOCIÉS

La RAM décroche le titre de « Meilleure compagnie africaine »

RAM-meilleure-compagnie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Royal Air Maroc (RAM), qui assure notamment des vols quotidiens entre Casablanca et Tunis, a remporté hier à Paris le prix de la meilleure compagnie aérienne africaine pour l’année 2017 décerné par Skytrax en marge du Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) de Paris-Le Bourget

Ce prestigieux prix décerné pour la quatrième fois consécutive à Royal Air Maroc, consacre son statut de compagnie leader sur le continent africain, indique un communiqué de la compagnie.

Ce prix témoigne également des efforts fournis par le transporteur aérien marocain pour améliorer ses prestations et services au profit de sa clientèle, ajoute le document, qui note que le prix Skytrax, très convoité par les compagnies aériennes, est une référence mondiale dans le secteur du transport aérien.

Basé à Londres, Skytrax est un organisme réputé mondialement pour ses enquêtes sérieuses, scientifiques et objectives qui débouchent, selon la même source, sur des classements sanctionnant la qualité des services et des prestations au sein des compagnies aériennes.

Ses prix sont une sorte de baromètre de l’excellence dans l’industrie du transport aérien, note-t-on.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisair Express double ses vols sur Djerba cet été

tunisair-express
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Tunisair Express annonce qu’en prévision de la saison estivale, elle a décidé de doubler le nombre de ses vols sur sa ligne phare Tunis-Djerba-Tunis et ce pour répondre à la demande de ses passagers. La compagnie assurera désormais 6 allers et retours quotidiennement.

Par ailleurs et à compter du 15 juin 2017, les horaires ont été spécialement aménagés afin de répondre à certaines attentes spécifiques dont notamment le vol matinal de 6h00 du matin de Djerba programmé les mardis, jeudis et samedis qui permettra aux passagers de pouvoir par exemple effectuer un aller et retour à Tunis dans la journée ou encore d’avoir la possibilité de rejoindre les vols internationaux matinaux au départ de Tunis-Carthage.

Dans l’autre sens, la compagnie a également programmé des départs à 20h30 de Tunis vers Djerba tous les lundis, mercredis et vendredis.

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Création officielle de l’Agence de formation dans les métiers du tourisme

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La décision entre dans le cadre du projet de restructuration de l’ONTT: l’Agence de formation dans les métiers du tourisme a officiellement été créée en vertu d’un décret gouvernemental publié au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), le 6 juin 2017.

Cette agence est entreprise publique à caractère non administratif et financièrement indépendante qui sera conjointement gérée par les ministères du Tourisme et de l’Artisanat et de la Formation Professionnelle et de l’Emploi.

Ce nouvel établissement a pour mission d’aider à perfectionner les ressources humaines dans les divers métiers du tourisme pour les adapter aux tendances du secteur à l’échelle régionale et internationale.

Tel que mentionné dans le JORT, cette agence offrira des services de formation et chargera des compétences tunisiennes pour la mise en œuvre de programmes de coaching et de formation destinés à des cadres touristiques d’autres pays. Elle sera dotée d’un système de veille pour assurer le suivi des nouveautés du secteur à l’échelle nationale et internationale.



ARTICLES ASSOCIÉS

L’été à Tabarka: nouvel hôtel et festival de Jazz en perspectives

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’été est aux portes de Tabarka. La Cité du Corail va enregistrer l’ouverture de l’hôtel rebaptisé Thabraca, géré par la société Magic Hotels and Resorts. Il s’agit en fait de l’ex-Mansour qui rouvre après 6 ans de fermeture.

Le Jazz fait également son retour par la grande porte. Après une session timide en 2016, le Festival se prépare pour une session nettement plus somptueuse du 22 au 29 juillet avec 7 soirées marquées par la présence d’artistes d’envergure tels Stanley Jordan, Beth Hart, Jowee Omicil ou encore la splendide Zarabi Oum. Le comité d’organisation, présidé par l’hôtelier Nabil Ben Abdallah, entend bien redonner à la manifestation ses lettres de noblesse et sa vocation touristique initiale. Elle se déroulera dans l’enceinte de la Basilique.

L’aéroport de Tabarka devrait également rouvrir ses portes au trafic le 5 juillet étant donné l’annonce de l’arrivée de plusieurs vols et notamment les charters Paris-Tabarka annoncés par le T.O Royal First Travel.

Le gouverneur de la région a annoncé récemment que les hôtels de Tabarka et Aïn Draham ont enregistré 76 000 nuitées les quatre premiers mois de 2017, soit 80% des réalisations de 2016. Akrem Sabri a même avancé un chiffre: 200.000 nuitées en ligne de mire.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

A Sousse, deux nouveaux hôtels sous l’enseigne Radisson

sousse-radisson-hotel
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Après Djerba (2 unités) et Hammamet (1 unité), le groupe hôtelier Carlson Rezidor (1440 établissements dans 115 pays), qui compte dans son giron notamment la marque Radisson Blu, se prépare à ouvrir deux nouveaux hôtels à Sousse en partenariat avec l’hôtelier Moez Driss dans le cadre d’un contrat de gestion pour compte.

Le premier établissement devrait ouvrir fin juillet sous l’appellation Radisson Blu Resort & Spa Sousse en catégorie 5 étoiles avec une capacité de 224 chambres. Il s’agit en fait de l’ex-Chams El Hana qui a été totalement remis à neuf. Situé sur la corniche, il disposera désormais d’un accès direct à la plage grâce à un nouveau tunnel.

Le second établissement à porter l’enseigne Radisson sera juxtaposé au premier et ouvrira quant à lui en 2018. Il s’agit là aussi de l’ex-établissement connu sous le nom d’El Hana actuellement en travaux de réaménagement.

La direction générale de ces deux hôtels a été confiée à Lotfi Mosbahi qui sera secondé notamment pas Mohamed Ali Annabi en qualité de directeur commercial.



ARTICLES ASSOCIÉS