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Cette nouvelle taxe que vous risquerez de payer dans les hôtels en Tunisie en 2018

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La Loi de Finances pour l’année 2018 n’a pas encore été rendue public que déjà, elle suscite des inquiétudes et des débats dans les milieux hôteliers. Car selon certaines fuites, elle devrait concerner le secteur touristique de très près à travers une nouvelle taxe.

Le premier changement escompté devrait toucher la TVA actuellement de 6% qui pourrait passer à 7%.

Ensuite les taxes sur la consommation de l’alcool revues à la baisse en vertu du décret n°1768 du 10 novembre 2015 (de 50 % contre 648 % pour les produits non classifiés et 395 % pour les produits classifiés) qui devraient être réactivées en 2018, ce qui se répercutera sur les factures des clients.

Cependant, une autre décision nettement plus importante pourrait impacter le secteur et son mode de fonctionnement. Il s’agit de la probabilité d’instaurer une taxe de 3 dinars pour chaque nuitée passée dans un hôtel par un client, quelque soit sa nationalité (les moins de 18 ans en seraient toutefois exemptés).

La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie est déjà montée au créneau pour faire part de sa désapprobation concernant cette nouvelle taxe de séjour que les hôteliers seraient appelés à collecter afin de la reverser au Trésor public.

L’idée d’une taxe de séjour n’est pas nouvelle en Tunisie et existe dans de nombreux pays touristiques. Les hôteliers soulignent qu’ils ne sont pas contre le principe de permettre à l’Etat d’augmenter ses ressources mais n’acceptent pas l’idée de devoir la récolter étant donné la masse de travail et de procédures supplémentaires que cela va engendrer pour eux.

Ils proposent au contraire de mettre en place une taxe d’entrée de 30 euros ou de 40 dollars pour les visiteurs étrangers, non pas à la sortie du territoire [comme cela avait été décrété en 2014 (lire les détails ici) et qui s’était avéré être un échec cuisant, avant d’être finalement abrogée en 2015 (lire pourquoi ici)] mais à l’entrée des touristes en Tunisie.

Le même scénario et la même polémique se profilent donc à l’horizon et il est fort à parier que l’affaire risque de faire couler beaucoup d’encre et beaucoup de salive si, bien sûr, elle se révèle exacte d’ici la fin de l’année.

Dans le même registre de la Loi de Finances 2018, une autre fuite fait état de l’augmentation probable du timbre de voyage auquel sont soumis les résidents en Tunisie, qui pourrait passer de 60 dinars actuellement à 100 dinars, ce qui impacterait très certainement aussi les déplacements à l’étranger et notamment pour les voyages d’affaires ou les groupes outgoing.

Les conséquences de cette augmentation, si elle venait à se confirmer, auraient des retombées néfaste sur le secteur des agences de voyages déjà très affecté par l’enveloppe outgoing  toujours bloquée et surtout par la chute du dinar tunisien par rapport à l’euro (-18%) et au dollar (-10%) depuis le début de l’année.

H.H

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