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Nouvelle taxe dans les hôtels: ce que les clients vont payer en plus en 2018

Nouvelle taxe dans les hôtels: ce que les clients vont payer en plus en 2018

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Une nouvelle taxe sur les nuitées hôtelières entre en vigueur à compter de l’année 2018 en Tunisie. Cette taxe a été définie dans la nouvelle loi de finances pour l’année 2018 qui vient d’être adoptée par les députés.

A la base, dans sa première version, le projet de loi de finances prévoyait la mise en place d’une taxe de 3 dinars par nuitée. Cependant, le lobbying exercé par la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie), qui a également fait ressortir l’impossibilité d’appliquer cette décision en l’état, a permis de réajuster les choses. Mais la taxe reste, elle sera différente d’une catégorie d’hôtel à une autre et prend en considération d’autres éléments.

Tout d’abord, le surcoût à payer par les clients eux-mêmes à l’hôtel (toutes nationalités confondues) en plus du prix initial du séjour qu’ils auront acheté en agence, sur Internet ou directement à l’hôtel. Pour chaque nuitée dans un hôtel classé 2 étoiles, le client devra payer 1 dinar. Ce montant double pour les hôtels classés 3 étoiles. Quant à la nuitée dans un 4 ou 5 étoiles, compter 3 dinars.

Toutefois, les enfants de moins de 12 ans sont exemptés de cette taxe et ce afin de ne pas altérer le positionnement de la destination en tant que destination famille.

Par ailleurs et afin de ne pas pénaliser la clientèle long séjour, notamment les seniors qui viennent passer plusieurs mois en Tunisie durant l’hiver, la taxe sera appliquée sur la base des 7 nuitées par mois, pas plus.

L’autre sujet de tracas pour les hôtels concernait les contrats déjà signés avec les tour-opérateurs pour l’année 2018 et qui n’ont pas pris en considération ce supplément à payer. Il se trouve que l’article 44 de la loi de finances a bien précisé que la taxe de séjour sera applicable sur les contrats passés à compter du 1er janvier 2018. Ceux qui ont été signés en 2017 ne seront donc pas soumis à la nouvelle réglementation.

Les hôteliers s’étaient opposés à plusieurs reprises dans le passé à cette taxe de séjour refusant d’être des collecteurs d’impôt. Leur revendication n’aura pas été entendue et ils devront intégrer les montants collectés dans leur déclaration d’impôt mensuelle au même titre que la TVA et autres taxes en vigueur.

Les clients se verront remettre un reçu attestant le paiement de leur taxe de séjour.

D.T

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