Ce que l’opération « Miss Portugal » a de si particulier pour la Tunisie

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Elles sont 18 à concourir pour la finale de Miss Portugal 2015. Elles sont actuellement en Tunisie pour des séances de shooting photos et des répétitions, en attendant la grande soirée qui couronnera la plus belle d’entre elles le 12 septembre prochain. Ces deux derniers jours, elles étaient à Tozeur où elles ont été reçues comme des reines, non pas parce qu’elles sont les prétendantes à un concours de beauté, mais parce qu’elles ont redonné du baume au cœur à toute une région qui n’avait pas vu une telle effervescence touristique depuis bien longtemps.

De longues files de 4×4 qui traversent la ville et qui partent en excursions (escortées de près par les forces sécuritaires), des caméras et des photographes qui filment la vieille ville et la palmeraie sous tous les angles, qui vont à la découverte des gorges de Selja à bord du Lézard Rouge et qui finissent leur périple par une grande soirée en plein désert sur le site de la Guerre des Etoiles avec orchestre live et diner sous tente…. Ce genre d’opérations, la région n’en avait plus vécu depuis belle lurette. Depuis que les chancelleries occidentales ont déconseillé fortement à leurs ressortissants de se rendre dans cette zone qu’ils ont classée rouge. Et pourtant, elles sont venues.

Une opération maintenue de justesse

Les candidates au concours Miss Portugal ne sont pas venues seules en Tunisie. En tout, une délégation de 65 personnes, composée également de 22 journalistes et photographes (3 chaînes TV représentées), mais aussi 3 chanteuses de renom et un acteur superstar au Portugal, en plus de Miss Portugal 2014 et deux autres Miss faisant partie du concours précédent.

Au vu de ce qui s’est passé en Tunisie en mars puis en juin derniers, l’opération aurait très bien pu ne pas avoir lieu, d’autant que d’autres destinations (le Maroc et la Turquie pour ne pas les nommer) avaient clairement signifié leur intention d’accueillir les Miss Portugal. Mais c’était sans compter sur la volonté et l’intégrité d’un homme, Isidro De Brito, président du Comité d’organisation, qui a gardé toute sa confiance envers la Tunisie et qui a maintenu l’opération malgré les réticences des autorités de son pays.

Pour faire réussir l’action, De Brito s’est adossé à Travelers, un tour-opérateur portugais spécialiste de la Tunisie (16.000 clients en 2014 sur un total de 23.000 touristes portugais sur la destination) et dont le patron d’origine égyptienne (Mohamed Foued El Khalil) sait y faire sur le marché. Les représentations de l’ONTT et de Tunisair pour l’Espagne et le Portugal ont fait le reste pour déployer les moyens nécessaires, à savoir toute la logistique sur place, et surtout le transport aérien, sur le tronçon Lisbonne-Tozeur avec Tunisair et sur la ligne Tozeur-Djerba avec Tunisair Express. « Tout le monde s’est mobilisé pour cette action qui, en réalité, est la première grande opération post-attentat, reconnait Ramy Jebali, représentant de l’ONTT pour l’Espagne et le Portugal, qui a suivi toutes les péripéties du dossier au cours des derniers mois. « L’intégration de Tozeur dans la boucle de l’opération est une idée du président de la FTAV qui avait tenu à impliquer la région », souligne Jebali, qui évoque également « la grande réactivité du directeur général de Tunisair Express à qui il a fallu à peine 1 heure pour confirmer la mise à disposition de l’un de ses appareils pour l’acheminement de la délégation vers Djerba ».

Embarquement à bord du CRJ 900 spécialement affrété par Tunisair Express pour transporter toute la délégation de Tozeur à Djerba.

Embarquement à bord du CRJ 900 spécialement affrété par Tunisair Express pour transporter toute la délégation de Tozeur à Djerba.

Retombées presse et médias sociaux

Le passage des candidates à Tozeur puis à Djerba a été scruté sous tous les angles par les journalistes. Les compte-rendus du voyage ont été transmis presque en temps réel par les médias présents. Plus percutant encore, les chanteuses stars ainsi que le comédien faisant partie de la délégation ont partagé constamment leurs photos des différents sites visités sur les réseaux sociaux. Au vu des milliers de fans et de followers qui suivent leurs faits et gestes, l’impact de leurs publications vaut certainement autant que la plus grande des campagnes de publicité. D’autant qu’à Djerba, les Miss et leurs accompagnants ont un programme tout aussi chargé qu’à Tozeur avec, en apothéose, la soirée éliminatoire le 5 septembre qui permettra de sélectionner les 3 finalistes. Ce n’est qu’une semaine plus tard, à leur retour dans leur pays, que la finale aura lieu pour élire la grande gagnante.

Pour Ramy Jebali, cette opération est le prélude à d’autres actions du même genre. « Nous n’allons pas nous arrêter là et nous allons chercher à monter d’autres opérations du même genre. Amer, il relate la récente tentative ratée de ramener le concours Master Chef Espagne en Tunisie. « Les moyens étaient trop gros et les exigences trop importantes » raconte-t-il non sans regret. « Mais nous n’allons pas nous arrêter là, il y a encore des actions que nous pourrons certainement ramener pour communiquer de manière différente sur la Tunisie ».

Hédi HAMDI

Accueil des Miss à l'aéroport de Djerba.

Accueil des Miss à l’aéroport de Djerba.

Quelques une des stars portugaises accompagnant la délégation Miss Portugal.

Quelques une des stars portugaises accompagnant la délégation Miss Portugal.

 



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Lufthansa empêchée d’imposer son diktat tarifaire aux agences tunisiennes

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La compagnie aérienne Lufthansa ne pourra pas appliquer sa surtaxe de 16 euros sur les billets d’avion émis par les agences de voyages, mesure  prévue pour entrer initialement en vigueur à compter du 1er septembre 2015. Du moins au départ du marché tunisien.

©Destination Tunisie– Le transporteur allemand n’a en effet pas été autorisé par les instances officielles tunisiennes, en l’occurrence la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), à procéder à cette augmentation équivalente à 35 dinars sur chaque billet émis par une agence de voyages.

Cette décision est en fait l’aboutissement d’un important travail de lobbying engagé par la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) afin de protéger les intérêts des agences billettistes et de leurs clients. Car le projet de Lufthansa consiste à charger les billets émis en agence mais pas ceux achetés directement sur son site internet.

Jugeant cette position discriminatoire, la FTAV a saisi l’Organisation de défense du consommateur ainsi que la DGAC, estimant que cette décision portait atteinte à la compétitivité des agences de voyages et les mettait dans une position défavorable sur le plan concurrentiel.

La DGAC a estimé pour sa part que la décision du groupe Lufthansa était assimilée à une augmentation tarifaire, lesquels tarifs sont traditionnellement soumis à des conventions bilatérales entre les deux pays et sujets à une autorisation préalable des instances aéronautiques locales.

Le 20 août dernier, la représentation de Lufthansa pour la Tunisie se résignait à transmettre une demande officielle d’augmentation à la DGAC, demande rejetée dans un courrier daté du 28 août (ref : 1534/04).

La décision de Lufthansa de mettre en place une surtaxe de 16 euros ne concerne pas uniquement la Tunisie mais tous les marchés où elle est présente et implique les compagnies de tout le groupe (Austrian Airlines, Brussels Airlines, Eurowings, Germanwings, Lufthansa et Swiss).

Cependant, depuis l’annonce de cette décision, le transporteur allemand fait face à une véritable levée de bouclier de la part des associations professionnelles qui ont estimé qu’il s’agissait d’une politique de deux poids deux mesures.

Dans le milieu des agences tunisiennes, on estime que « la décision de la DGAC pourrait faire jurisprudence et décourager d’autres compagnies qui seraient tentées par l’expérience ».

Lire sur le même sujet: 
Lufthansa veut taxer tous ses billets d’avion de 35 dinars supplémentaires, les agences tunisiennes indignées



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Mohamed Frikha : comment il a fait plonger Syphax

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Depuis le 30 juillet dernier, date de l’annonce de l’arrêt des vols de Syphax Airlines, Mohamed Frikha, président et fondateur de cette compagnie aérienne privée, est en effet sous le feu des critiques les plus acerbes.

Dans les annales de la presse tunisienne, rarement un chef d’entreprise n’aura subi un tel lynchage médiatique. Pourquoi cet homme respecté pour ce qu’il avait entrepris jusqu’alors avec son autre entreprise, Telnet, joyau technologique, a-t-il perdu en quelques mois, non seulement sa crédibilité, mais aussi tout le capital sympathie dont il jouissait, pour devenir l’une des bêtes noires des réseaux sociaux et des médias ?

Réponse : son entrée en politique. Elu député du parti Ennahdha et candidat malheureux aux dernières élections présidentielles (il avait récolté 0,45% des voix au premier tour), Mohamed Frikha a de toute évidence commis quelques grossières erreurs de stratégie et, certainement aussi au passage, perdu un certain sens des réalités.

Tout avait pourtant bien commencé il y a 3 ans pour Syphax Airlines avec l’annonce du lancement de ses activités au départ de l’aéroport de Sfax, sa ville natale, initialement appelé à devenir un hub régional avec l’ouverture de lignes destinées à stimuler l’économie de la 2e ville tunisienne.

Le premier dérapage ne se fit pas attendre. Dès la conférence de presse de lancement des activités de Syphax Airlines le 14 avril 2012, Mohamed Frikha surprendra les présents en affirmant n’être pas intéressé par le tourisme. Répondant en effet à une question que nous lui avions posée en public à l’époque, concernant l’absence de charter dans son business plan (ce qui parait surprenant dans un pays résolument touristique), Frikha avait balayé de la main cette idée. « Tout au plus, nous ferons des vols charters de nuit si nous avons des appareils disponibles » nous avait-il répondu laconiquement. Il se trouve cependant que, confronté à la réalité du marché, il commencera ses activités commerciales par… un vol charter sur Djerba pour le compte d’un T.O français.

Tunisair et le Canada

Vite rattrapé par la réalité commerciale d’un secteur qu’il ne connaissait de toute évidence absolument pas, Mohamed Frikha effectuera une volte-face et décidera de repositionner ses vols non plus au départ de Sfax uniquement, mais de Tunis-Carthage, sur la sacro-sainte ligne Tunis-Paris, ouvrant la porte à un conflit avec Tunisair tout d’abord puis avec les autorités de tutelle dans une seconde étape.

Multipliant les déclarations incendiaires, notamment en direct à la radio, à l’encontre de tous ceux qui « s’opposaient » à sa compagnie, Mohamed Frikha commencera alors à ne plus se faire que des amis. Plus grave encore, se positionnant en victime provinciale, il contribuera à amplifier le clivage régionaliste entre Tunis et Sfax qui, jusqu’alors, était circonscrit aux gradins de football.

Puis vint le démarrage d’une ligne régulière sur Montréal à partir du 24 avril 2014. L’opinion publique, de toute évidence conquise de voir qu’un privé était capable de faire ce que la compagnie publique n’avait jamais réussi à entreprendre, applaudit des deux mains cette ouverture de vol transatlantique direct entre la Tunisie et le Canada. Là encore, Mohamed Frikha fut rapidement rattrapé par la réalité du marché. La ligne fermera aussi vite qu’elle avait été ouverte !

Mohamed Frikha, pendant les beaux jours de sa compagnie, posant dans le cockpit de l'Airbus A.330 loué pour assurer des vols transatlantiques. Finalement, seule la destination Montréal fut opérée ponctuellement, mais les lignes annoncées sur Pékin et New York ne virent finalement jamais le jour.

Mohamed Frikha, pendant les beaux jours de sa compagnie, posant dans le cockpit de l’Airbus A.330 loué pour assurer des vols transatlantiques. Finalement, seule la destination Montréal fut opérée ponctuellement, mais les lignes annoncées sur Pékin et New York ne virent finalement jamais le jour.

Incroyables turn-over

Mais ce qui a été le plus surprenant dans la courte vie de Syphax Airlines, c’est le nombre de personnes qui auront été recrutées puis licenciées (ou qui auront jeté l’éponge) aussi vite et ce à tous les niveaux : du Top Management à l’employé administratif en passant par les pilotes, les PNC et les commerciaux. Certains signes ne trompent pas : une entreprise qui n’arrive pas à stabiliser son personnel est de toute évidence une entreprise mal gérée au niveau des ressources humaines. Plusieurs témoignages concordants rapportaient que le patron de l’entreprise lui-même s’immisçait dans tous les rouages de la compagnie, même sur certains détails, furent-ils futiles.

Le glas finit par sonner en pleine haute saison estivale, le 30 juillet, avec l’arrêt des vols, laissant sur le carreau 5324 passagers ayant acheté leur billet sans possibilité de voyager, mais aussi 250 employés en Tunisie et une dizaine d’autres en France sans salaire et sans aucune visibilté professionnelle.

Pour beaucoup d’observateurs, Syphax Airlines pourrait devenir le scandale financier que la Tunisie n’a jamais connu, notamment pour la manière avec laquelle elle a été admise en bourse et pour la gestion -considérée comme opaque- de ses finances. Sur ce point, la justice tranchera.

Et quand bien même on a accusé l’IATA d’avoir exclu la compagnie du BSP, provoquant l’arrêt de ses vols, il pourrait s’avérer toutefois qu’il ne s’agisse que d’un prétexte grossier. En réalité, il semblerait que Mohamed Frikha, ayant eu vent d’une saisie imminente de ses deux Airbus A.319 sur l’aéroport parisien de Roissy, obtenue par ses créanciers français, a tout fait pour mettre à l’abri ses appareils à l’aéroport de Sfax-Thyna (où ils se trouvent à la date de la rédaction de ces lignes). Mais la solution est de toute évidence provisoire car les créanciers, tant tunisiens qu’étrangers, sont formellement décidés à récupérer leur dû. Pour l’instant, Syphax a été placée sous la fameuse loi 95-34 des entreprises en difficultés relevant du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, ce qui la met à l’abri des poursuites. Provisoirement.

Le patron de la compagnie aérienne est, lui aussi, protégé par son immunité parlementaire, sauf que celle-ci n’est également pas éternelle. Ce qui est sûr, c’est que Frikha ne doit pas dormir sur ses deux oreilles tous les soirs.

Hédi HAMDI

Lire le portrait déjà consacré à Mohamed Frikha en 2011

Mohamed Frikha : un pari fou ou bien calculé ?



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Les hôtels Vendôme puisent dans les compétences tunisiennes pour ouvrir en Afrique

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Vendôme Hotels & Resorts s’apprête à ouvrir au moins trois établissements sur le continent africain dans les mois à venir. Tout d’abord au Tchad, cette société de gestion hôtelière qui dispose d’un siège en Tunisie et d’un autre au Liban, va prendre en gestion pour compte l’hôtel Toumaï Palace à N’Djamena dont l’ouverture est prévue pour le mois de décembre 2015. Il s’agit d’un établissement 5 étoiles de 250 chambres et 50 suites, appartenant à l’Etat tchadien, qui sera exploité sous l’enseigne Vendôme dans le cadre d’un contrat de gestion pour compte d’une durée de 22 ans. Ce sont pas moins de 7 Tunisiens qui dirigeront l’établissement (tous des anciens de la chaîne Abou Nawas), à commencer par la direction générale qui sera assurée par Férid Oueslaty.

Férid Oueslaty (à g.) et Karim Métahni.

Férid Oueslaty (à g.) et Karim Métahni.

A Oran, Vendôme Hotels & Resorts va également prendre en gestion un établissement actuellement en construction et qui devrait être opérationnel à l’été 2016. La direction générale de cet hôtel classé 4 étoiles sera confiée à Anis Zayani qui sera secondé par 3 autres Tunisiens.

A Cotonou au Bénin, Vendôme Hotels & Resorts s’apprête à exploiter un hôtel balnéaire de catégorie 4 étoiles dans les tout prochains mois et y placera également un management d’expatriés tunisiens.

A travers ces ouvertures, Vendôme entame donc concrètement ses projets sur le continent africain. Karim Metahni, directeur des opérations du groupe, laisse entendre que des négociations sont en cours pour s’implanter au Libéria, en Guinée Conakry, au Soudan et au Nigeria notamment, avec, également des managers tunisiens pour diriger tous les futurs établissements que Vendôme exploitera.

La société Vendôme Hotels & Management (VHM) est présidée par Abdelmagid Hfaiedh. Aux dernières nouvelles, des négociations seraient déjà entamées avec quelques hôtels tunisiens pour une prise en gestion par VHM.

©Destination Tunisie

Lire sur le même sujet:
Naissance d’un nouvel acteur sur la scène hôtelière tunisienne

 

 

Maquette du futur hôtel Vendôme Toumai Palace à N'Djamena.

Maquette du futur hôtel Vendôme Toumai Palace à N’Djamena.



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Emirates réduit ses vols sur Tunis: les visas en cause ?

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La compagnie Emirates réduit la voilure sur la Tunisie.

A compter du 1er octobre 2015, le transporteur n’assurera plus ses fréquences quotidiennes entre Dubaï et Tunis puisqu’il s’apprête à supprimer ses deux vols du lundi et du mercredi et ne garder que 5 vols par semaine.

Autre changement, le type d’appareil avec lequel Emirates opérait sur Tunis jusqu’à présent, à savoir un Boeing 777, qui sera remplacé par un Airbus A.340 avec 97 sièges en moins.

Cette réduction de capacité s’explique tout d’abord par la crise du tourisme et du voyage qui frappe la Tunisie depuis les deux attentats subis respectivement en mars et juin 2015, mais pourrait aussi être consécutive à la suppression de l’octroi de visas aux Tunisiens se rendant aux Emirats Arabes Unis ces derniers mois.



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La STB espère récupérer 1700 MD de créances du secteur touristique

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La création effective de la société de gestion d’actifs (AMC) semble être attendue avec impatience par le secteur bancaire. Le PDG de la STB, Abdelwahab Nachi, a ainsi déclaré « nous espérons que l’entrée en activité de l’AMC pourra résoudre tous les problèmes ».

Dans une interview accordée aujourd’hui au quotidien La Presse, le PDG de la STB a accusé le tourisme d’être parmi les secteurs à l’origine des problèmes de l’établissement : « le secteur touristique a beaucoup affecté la banque et continuera de le faire pendant deux ans. C’est un secteur qui représente 1,7 milliard de dinars parmi un porte-feuille de 8MD de la banque », précisant toutefois que parmi ces 1,7MD, plus de 350 MD représentaient des créances saines avec des engagements (de remboursement ndlr) respectés.

Dans ce même entretien, Abdelwahab Nachi insiste sur la création de l’AMC « qui permettra d’assainir la situation de la banque dans son ensemble, soit des créances de 1700 MD ».

80 entreprises touristiques sont actuellement endettées auprès de la STB qui -rappelons le- a fusionné, en 2001, avec la BDET et la BNDT, une opéréation qui avait restauré l’activité touristique dans son porte-feuille.



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Le calendrier très approximatif des tour-opérateurs sur la Tunisie

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Les grands tour-opérateurs étrangers continuent de déprogrammer la Tunisie et reportent à chaque fois aux calendes grecques leur retour sur la destination, au grand dam des hôteliers pour qui la saison hiver 2015-2016 est de toute évidence perdue au vu de l’état actuel du booking.

Même si les dates de reprises avancées par les T.O ne sont pas des garanties en soi, elles permettent tout au moins d’entretenir l’espoir.

Au départ du marché anglais et vu la position officielle du Foreign Office qui continue d’appeler à éviter la destination, les voyagistes Thomson et First Choice ont annoncé récemment avoir prolongé l’annulation de tous leurs vols en partance vers la Tunisie jusqu’au 22 mars 2016. Idem pour Thomas Cook qui a fixé comme nouvelle échéance le 14 février 2016 pour la reprise éventuelle de sa programmation de la Tunisie.

TUI UK est également dans la même position avec le 22 mars 2016 comme nouvelle date butoir à l’horizon (à condition que la position du ministère des Affaires étrangères ait changé entre temps), le voyagiste soulignant au passage que le manque à gagner de ses 24 hôtels non-occupés figurant dans sa production est de 40 millions d’euros, tandis que les coûts de rapatriement de ses clients après l’attentat de Sousse ont été évalués à 10 millions d’euros.

Au départ du marché belge, la situation est dans l’expectative avec un report jusqu’au 29 octobre des départs vers la Tunisie pour TUI Belgique, en attendant la position de Thomas Cook Belgique. Dans le cas de ce marché, les restrictions du ministère des Affaires étrangères belge demeurent également le principal frein au retour de la programmation de la Tunisie.

Dans cette longue litanie de déprogrammations, quelques signaux d’espoirs et de soutiens subsistent telle que l’initiative prise par le réseau français d’agences de voyages Havas qui a décidé de mettre la Tunisie en vitrine pendant 4 semaines. « C’est un signal fort que nous adressons aux voyageurs français et à nos amis tunisiens pour affirmer que nous croyons toujours en cette destination et en la capacité du pays à assurer la sécurité des touristes », affirme Michel Dinh, DG d’Havas Voyages dans un communiqué.

Mais l’actualité brûlante des derniers jours avec les attentats d’Istanbul, de Bangkok et ce qui s’est passé sur le TGV Amsterdam-Paris ne contribuent en aucune manière à encourager le touriste lambda à reprendre le chemin des destinations dites « à risque », quand bien même on lui fait miroiter des tarifs défiant toute concurrence. Le tourisme tunisien n’a pas encore fini sa traversée du désert.

D.T



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Jazz à Tabarka revient pour un mini festival de 4 soirées

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Depuis 42 ans, qui dit Tabarka dit Jazz. De grandes légendes du Jazz ont foulé cette station balnéaire où mer et montagne ne font qu’un.

L’année dernière, le festival est resté en off malgré le concept novateur du « Jazz Village » avec ses ateliers de peinture, musique, etc. Eté 2015, après moultes tergiversations, le festival de Jazz à Tabarka est bel et bien confirmé ! Et même si ce dernier fait figure de peau de chagrin (il passe de 15 jours à 4) on ne peut que se réjouir du retour de ce festival si prisé et convivial qui a fait les beaux jours de la cité du corail.

Ce matin, c’est au siège de l’ONTT que le comité directeur du Festival Jazz à Tabarka a dévoilé son programme lors d’un point presse. Et à la question où tout un chacun est en droit de se poser à savoir, pourquoi le choix d’une telle date (26-27-28 et 29 août) pour mettre en place ce festival, Abderrahmane Tounsi, directeur du festival, a répondu que « cela a toujours été ainsi : soit le début, soit la fin de l’été, et comme fin juin-début juillet il y a eu le Ramadan, nous avons donc attendu fin août. Cette année, la nouveauté : chaque artiste arrive la veille, donc il reste 2 jours avec nous à Tabarka et assiste ainsi au In, Off et After show des spectacles. »

Toutefois, le comité a avoué que le projet Jazz à Tabarka était prêt depuis février 2015 avec une somme demandée d’un milliard de millimes, tout en précisant que « le 31 juillet, rien n’était encore prêt et au final, la somme allouée est de 250.000 dinars, quand on sait que les artistes internationaux sont payés en devises, il ne nous reste pas grand chose. Et puis, comment voulez-vous que nos sponsors investissent à J-3 semaines ?!! ». Vu sous cet angle, et compte tenu de la somme octroyée par les ministères du Tourisme et de la Culture, ce n’est pas demain la veille que le Festival retrouvera son adjectif « international » et sa notoriété d’antan !

Tabarka Jazz Festival 2015

Programme Festival Jazz à Tabarka à la Basilique :

Le 26/08 : Marcus Malone, chanteur-guitariste Rock-Blues

Le 27/08 : Sofien Safta et Lina Ben Ali, artistes tunisiens

Le 28/08 : HK & Les Déserteurs, groupe franco-algérien

Le 29/08 : The Afrorockerz, Afrobeat-Rock-Groove-électro

En marge du Festival, le In à 22h et le Off à 19h devant la Basilique avec différents groupes : Adel Jouini, Zanzana, etc.

Samantha Ben-Rehouma



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Nouvelle panique chez les croisiéristes: après la Tunisie, c’est au tour de la Turquie

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Suite aux récents événements survenus en Turquie, le croisiériste Costa vient d’annoncer la suspension provisoire des escales de ses navires Costa Neo Classica, Costa Pacifica et Costa Deliziosa à Izmir et Istanbul. Ces escales seront remplacées par des destinations à Malte, en Italie et en Grèce jugées plus « safe ».

Une décision que les autres croisiéristes, notamment MSC, Aida et TUI Cruises pourraient suivre prochainement.

Rappelons que les croisiéristes ont totalement supprimé la Tunisie de leur programmation depuis le mois de mars 2015 pour les mêmes raisons.



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Dessole Hotels en Tunisie a commencé à plier bagages

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La chaîne hôtelière d’origine turque Dessole Hotels & Resorts a entamé ses procédures de départ de la Tunisie. Selon nos informations, la chaîne, qui exploitait jusqu’à présent 8 hôtels, a décidé de ne pas renouveler et/ou de rompre ses contrats de location avec les propriétaires des établissements pour quitter totalement la destination au plus tard le 31 décembre 2015.

En cause, la mauvaise conjoncture touristique du marché russe, Dessole Hotels & Resorts étant adossé à Pegas Touristik, l’un des plus grands tour-opérateurs russe qui constituait son principal fournisseur de clients, lourdement impacté par l’effondrement du rouble et ses conséquences sur l’industrie du voyage au départ de la Russie.

Dessole Hotels en Tunisie s’est placée en liquidation judiciaire et a déjà quitté le Lido de Nabeul ou encore le Saadia de Monastir. D’ici la fin de l’année, la procédure s’achèvera par son retrait des hôtels du groupe Sarraj (Abou Sofiène et Riviera à Sousse et Bella Vista à Monastir).

© Destination Tunisie



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Ce que la TUI va décider pour la Tunisie

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A Hanovre en Allemagne, siège du groupe touristique TUI, aura lieu le 23 août prochain une réunion avec la Tunisie à l’ordre du jour.

Toutes les filiales seront présentes pour décider du maintien de la programmation de la destination cet hiver ou au contraire de sa déprogrammation.

Au cours de la même rencontre, le maintien ou pas des hôtels RIU sur la Tunisie sera décidé.



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Djerba et les Super Mamies, une histoire d’amour qui dure depuis 7 ans !

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Que faire lorsque vous êtes une grand-mère dynamique, altruiste, sportive, artistique, etc. Bref, que grands et petits ne tarissent pas d’éloges à votre égard ? Simple, vous concourrez pour le titre de Super Mamie ! 15 ans que ce concours, créé par Fabienne Ollier, existe et 7 ans que ces Super Mamies choisissent la Tunisie pour fêter cela !

Cette année, c’est Djerba la Douce -et plus particulièrement l’hôtel Bravo de Karim Mzali, avec René Trabelsi, PDG de Royal First Travel qui, il est bon de le dire, a tout fait pour que cet évènement n’ait pas lieu ailleurs – qui accueillera du 30 août au 6 septembre en « all inclusive » ce groupe (de plus de 150 personnes venues de Paris, Lille, Nantes, Nice, Lyon, Bordeaux, Toulouse et Marseille) composé, entre autres, de Marietta Lehacaut, Super Mamie France 2015, des autres mamies finalistes et de leurs familles, de supporters et d’artistes comme la chanteuse Fabienne Thibault, la Compagnie Créole, Douchka, l’humoriste Patrick Adler, etc. Au programme : farniente, gastronomie, excursion, animation, soirées à thème et spectacles… Une semaine de festivités bien remplie en perspective pour ces mamies à qui on dit « Merci d’être là » !

En France, le concours de Super Mamie- dont l’inscription est gratuite et sans critère d’âge ( la plus jeune cette année a 45 ans et la plus âgée 86!) – est vite devenu un rendez-vous incontournable où, à travers les surprises et les témoignages affectueux des enfants et petits enfants, le public découvre une autre image de ces femmes extraordinaires (association, humanitaire, bénévolat et autres activités sociétales) trop souvent réduites à des clichés de la mamie faisant des gâteaux ou du tricot !

SBR



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Ecoles hôtelières: la rentrée des vraies réformes ?

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Le dispositif  public de la formation hôtelière et touristique est aujourd’hui fort de huit écoles et centres avec une capacité globale de formation de 3300 apprenants et d’un budget annuel de plus de 12 millions de dinars. Pour la prochaine année scolaire, ces écoles accueilleront plus de 1800 apprenants dans différentes filières.

La préparation de la rentrée des écoles hôtelières et touristiques relevant du ministère du Tourisme et de l’Artisanat vient de faire l’objet d’une séance de travail présidée par Selma Elloumi-Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, en présence des directeurs des écoles, des enseignants et des inspecteurs des techniques pédagogiques.

 L’impact sur la qualité des prestations

Introduisant les travaux de cette rencontre, la ministre a mis en relief l’importance cruciale que revêt la formation et ses conséquences sur la qualité des prestations, exhortant les responsables à accélérer la réforme du secteur, la modernisation des installations et le renforcement du système aux doubles plans humain et matériel afin de crédibiliser la qualité de l’enseignement et de le mettre en phase avec les évolutions du secteur.

Elle a en outre insisté sur l’importance de la coopération internationale et à veiller au plus vite à rétablir les connexions, longtemps absentes, avec les grandes écoles internationales.

Les principales recommandations du débat ont essentiellement porté sur les insuffisances des ressources humaines, la rénovation de certaines écoles, dont le délabrement appelle à des solutions urgentes, sur la souplesse de la gestion et le fonctionnement des établissements, sur la révision des programmes pédagogiques et sur les conditions de travail du personnel opérant dans ce secteur.

Au terme de cette rencontre, la ministre a annoncé une série de mesures urgentes à mettre en œuvre pour la prochaine saison dont notamment le démarrage de la réforme, la modernisation des installations des cuisines des écoles et des départements d’hébergement, la mise à niveau des bâtiments et la création d’une structure chargée exclusivement de la maintenance.



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IHET Sidi Dhrif: ce que la ministre du Tourisme a découvert lors de sa visite

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La ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Selma Elloumi Rekik, a effectué le 18 août courant une visite à l’Institut des Hautes Etudes Touristiques de Sidi Dhrif (IHET), accompagné de Lotfi Rahmouni, directeur de l’établissement.

Elle a ainsi pu constater de visu l’état de l’institut et l’urgence de procéder à des réparations au niveau des installations les plus basiques, en premier lieu desquelles les installations d’eau et d’électricité, de climatisation ainsi que le dortoir.

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Selma Elloumi-Rekik a ainsi été informée par exemple que le matériel de cuisine n’avait pas été modernisé depuis la création de l’école ! Elle a ainsi demandé que des améliorations soient introduites avant la rentrée.

La direction de l’institut a été chargée par ailleurs d’élaborer un plan de réforme urgent afin de rendre à l’IHET son prestige et sa crédibilité d’antan.

 

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Crédit photo: ministère du Tourisme et de l’Artisanat.



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Traveltodo: 28e agence

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L’agence de voyages Traveltodo vient d’ouvrir son 28e point de vente en Tunisie.

Il s’agit d’une nouvelle agence qui a ouvert ses portes à Mégrine en plein centre ville à proximité immédiate de la gare ferroviaire.

traveltodo megrine



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Djerba: nouvelles élections en vue chez les agences de voyages

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Suite à la démission du président ainsi que des membres du bureau de la Fédération régionale des agences de voyages de la région du sud-est (Djerba), la FTAV va organiser prochainement de nouvelles élections pour remplacer le bureau sortant. Ainsi en a décidé le conseil d’administration de la fédération qui s’est déroulé hier, se référant aux statuts qui régissent le syndicat patronal.

Cette démission serait la conséquence d’une surcharge de difficultés consécutives à la crise que traversent actuellement les agences réceptives vu la conjoncture touristique du moment.



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La Tunisie se refait une beauté avec Miss Portugal 2015

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En janvier 2015, lors du salon de tourisme Fitur à Madrid, les organisateurs du concours Miss Portugal 2015 étaient loin d’imaginer que la Tunisie subirait, coup sur coup, 2 attentats qui ont noyé son tourisme à vau-l’eau.

Malgré tout, et à la surprise générale, Isidro de Brito, président du concours Miss Portugal, a décidé de maintenir cet événement « dans ce pays qui mérite d’être visité » a-t-il souligné, lors d’un point presse, au sein du ministère du Tourisme et de l’Artisanat.

Avec Miss Portugal – qui se tiendra du 30 août au 6 septembre 2015 à Tozeur et Djerba- le comité de ce concours – avec l’aide de Tunisair qui assurera la liaison Lisbonne-Tozeur-Djerba-Lisbonne et Tunisair Express qui, elle, garantira la liaison Tozeur-Djerba- fait un vrai pied-de-nez à tous les T.O étrangers. Il est vrai que ces derniers, suite au carnage de Sousse, ont vite fait d’orienter leur clientèle vers d’autres cieux plus cléments, oubliant, toutefois, que le terrorisme frappe aussi ailleurs.

 

SBR

 



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Sur quelle destination Tunisair va placer son 2e long-courrier ?

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La compagnie publique Tunisair réceptionnera, le lundi 24 août courant, un nouvel Airbus A330-200, MSN1641 immatriculé TS-IFN, deuxième exemplaire du même type après celui déjà reçu en juin dernier.

Baptisé ‘Sidi Bou Saïd’, du nom du village emblématique de la banlieue de Tunis, l’avion touchera la piste de l’aéroport de Tunis-Carthage en provenance des usines Airbus à Toulouse-Blagnac pour son vol de convoyage.

Le nouvel avion est doté d’une nouvelle cabine entièrement réaménagée et équipée d’un système de divertissement à bord de toute dernière génération et de sièges plus spacieux « Lie Flat ».

Deux aménagements intérieurs sont prévus, à savoir : 24 places en classe Affaires  et 242 en Economique, soit 266 sièges au total, ou pour le long-courrier, 22 places en classes Affaires et 236 en Economique.

Il s’agit du 8ème appareil acquis par Tunisair dans le cadre du plan de renouvellement de sa flotte lancé depuis 2008 et portant sur une commande de 13 avions (10 avions A320 et 3 A330) auprès du constructeur européen à l’échéance de 2019.

Outre sa programmation initiale, le nouvel A330 de Tunisair sera notamment déployé sur les vols de pèlerinage et ce, à partir du 02 septembre 2015.

Avec l’arrivée de « Sidi Bou Saïd », le nombre d’avions composant la flotte de la compagnie publique est porté à 30.



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La déclaration du député qui consterne les hôteliers

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La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) a fait parvenir aux médias ce matin un communiqué dont l’intensité est à la hauteur d’une affaire qui va faire couler beaucoup de salive dans les milieux professionnels du tourisme.

« La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie s’indigne des propos fallacieux et infondés tenus par le député Moncef Sellami, lors de son intervention à l’Assemblée des Représentants du Peuple, à l’occasion de la discussion sur la loi des Finances complémentaire pour l’année 2015 » peut-on lire dans le communiqué.

« La FTH appelle Monsieur Sellami à retirer ses propos et à présenter publiquement ses excuses. Faute de quoi, elle se réserve le droit de prendre les mesures qu’elle jugera adéquates ».

Les hôteliers ont en effet été outrés par les propos de Sellami qui aurait affirmé publiquement en substance qu’« un hôtelier contractant un crédit de 10 MD pour son hôtel en mettait 5 dans sa poche ».

La FTH ne pourra cependant pas avoir recours à la justice, l’élu Moncef Sellami étant protégé par son immunité parlementaire.

 



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Aïn Draham: Festival « MaTerrE » en faveur d’un tourisme responsable

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Le 13 août 2015, Journée nationale de la femme en Tunisie, le Comité Européen pour la Formation et l’Agriculture (CEFA) et l’Association Tunisienne pour le Leadership, l’Auto-développement et la Solidarité (ATLAS) organisent la 1ère édition du festival « MaTerrE » à la Maison des Jeunes de Aïn Draham, gouvernorat de Jendouba.

Il s’agit d’un festival musical et culturel qui constitue une opportunité pour encourager le tourisme responsable dans la région de la Khroumirie-Mogods et de faire connaître les produits du terroir et de l’artisanat local. Le festival sera une occasion pour promouvoir le projet « Ma TerrE » et les actions qui seront réalisées pour créer des emplois grâce à la valorisation des produits spécifiques de la région.

Au programme de la soirée sont prévus des groupes de musique traditionnelle (Jendouba) et de musique moderne (Back to Reggae) ainsi qu’une loterie avec des cadeaux.

Au cours du festival dont l’accès est gratuit, les opérateurs privés et les artisans pourront présenter leurs produits et leurs services.



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Gammarth: la procédure de vente du Palace engagée

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L’hôtel Le Palace à Gammarth va être mis en vente. Al Karama Holding, chargée de la revente des acquis de l’ancienne famille présidentielle, cherche un conseiller pour la vente de tout le complexe acquis par Belhassen Trabelsi en 2006.

Elle vient pour cela de lancer une consultation auprès des banques d’affaires et des cabinets de conseil pour une mission d’appui destinée à la cession des participations devenues publiques après confiscation de 88,85% du capital de la société propriétaire, la STTG.

 



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Djerba: les vraies causes de la fermeture du Radisson Ulysse

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L’information a ému l’opinion publique tant il paraît inconcevable que cet établissement historique de l’île ferme ses portes au plus fort de la saison été.

L’hôtel Radisson Blu Ulysse à Djerba ne recevra plus de clients au-delà du 16 août courant. En cause bien évidemment, l’insuffisance de clientèle.

Les charges d’exploitation étant plus importantes que les recettes, la direction de l’hôtel a finalement décidé de réunir tous ses clients dans l’autre Radisson, en l’occurrence le Radisson Blu Palace (connu sous le nom d’Athénée Palace) juxtaposé et qui appartiennent tous les deux au même propriétaire, Taoufik Chaïbi (groupe Ulysse).

Ce qu’il faut savoir, c’est que les 2 Radisson ne totalisent actuellement pas plus de 200 clients à eux deux, pour une capacité globale de plus de 1000 lits, soit à peine 20% de taux de remplissage. Le personnel sera également muté sur le second établissement, en même temps que les clients.

En réalité, l’idée de fermer l’un des deux Radisson n’est pas nouvelle. Déjà en 2011, par manque de touristes, l’option avait été avancée. Les derniers attentats du Bardo et de Sousse ont fini par avoir raison du Radisson Ulysse dont la clientèle était essentiellement française, en l’occurrence, une clientèle qui a diminué de plus de 40% sur la Tunisie entre 2010 et 2014.

© Destination Tunisie



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Tourisme tunisien : la véritable raison du départ des T.O français

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Par Hakim Tounsi– La révolution et les conditions sécuritaires ne sont que l’arbre qui cache la forêt et n’expliquent pas totalement la dégringolade du tourisme tunisien au départ du marché français entamée depuis 2006.

Avec Si Mourad Kallel, un ami et confrère patron de T.O à Paris depuis 1983 (soit 32 ans), doté d’une très bonne mémoire, nous avons, pour éclairer les lanternes, analysé l’évolution d’un forfait touristique au départ de Paris dans un hôtel tunisien trois étoiles dans la région de Hammamet, vendu en pension complète entre 1990 et 2014 (2015 étant une année exceptionnelle et ne pouvant pas être une référence).

Pour toute réflexion, ci-après les résultats de cette analyse.

En 1990, le forfait dans un hôtel tunisien trois étoiles en pension complète était vendu en France pour un mois d’août vers les 5.500,00 FRF soit l’équivalent de 838,00 €.

En 2014, le même forfait était proposé au public à 720,00 €, soit une baisse pour le consommateur en France de 118,4 € ce qui lui représente une économie de 14,1%.

Le gâteau à se partager entre les aéroports, l’agence de voyages distributrice, le tour-opérateur, le transporteur aérien, le transporteur terrestre et l’hôtelier a rétréci entre 1990 et 2014 de 118,4€.

Alors, comment ce gâteau, plus petit, a-t-il été partagé en 2014 par les intervenants ? Qui a conservé sa part de 1990, qui a en a pris une plus grosse et qui a été lésé dans le nouveau partage ?

LES AEROPORTS
L’augmentation des taxes aéroportuaires a été entre 1990 et 2014 de 59,7€ soit +1.118,3%, passant de 5,3 € soit 0,6% du forfait en 1990 à 65€ soit 9% du forfait en 2014.
Donc, malgré le rétrécissement du gâteau, les aéroports ont largement augmenté leur part par passager, phénomène expliqué en partie par l’augmentation des frais de sécurisation des aéroports et le contrôle plus strict des bagages des passagers.
Il y a eu aussi la taxe de solidarité de 4€ par passager au départ des aéroports français, dite « taxe Chirac », créée en 2006, sous le mandat de l’ancien président de la République pour financer la lutte contre les épidémies dans le tiers-monde.

LES AGENCES DE VOYAGE DISTRIBUTRICES
Les frais de distribution sont passés en moyenne de 12% en 1990 du chiffre d’affaires HT à 15% en 2014. C’est le prix de la concurrence plus soutenue en 2014 qu’en 1990. Les places sont plus chères pour être sur les étalages et il faut d’avantage de visibilité et de publicité pour vendre du voyage en forfait !
Malgré l’augmentation de 3% de sa part du gâteau la distribution se retrouve avec 98,3€ par passager au lieu de 100€ en 1990, soit une légère baisse nominale de 1,7€ sur notre forfait 3* en Tunisie, bien en dessous de la baisse du forfait qui est rappelons-le de 14,1%.

LES TRANSPORTEURS AERIENS
En 1990, le billet charter au mois d’août entre Paris et Tunis coûtait aux tour-opérateurs à l’achat dans les 965 FRF HT soit 147,1€, ce qui représentait 17,5% du gâteau. En 2014, le même billet coûtait aux tour-opérateurs (hors taxes aéroportuaires) 235€, soit une progression de la part des transporteurs aériens de 87,9%, ce qui représente un nominal de + 87,9€ par passager.

LES TRANSPORTEURS TERRESTRES (Transferts aéroports/hôtels)
Leur part du gâteau est restée stable à 1% entre 1990 et 2014 avec des tarifs en dinars qui sont passés certes d’environ 7-8 dinars pour un transfert Tunis/Hammamet A/R en 1990 à 17-18 dinars en 2014, soit une augmentation de 242% en dinar courant mais une stagnation en devises à une valeur de 8,00 € par passager.

LES HOTELIERS
Leur part du forfait pour 7 nuits en pension complète en 3* était de 29,5% en 1990 à raison d’une nuitée moyenne valant environ 35 dinars soit 245 dinars pour les 7 nuits l’équivalent de 247,00€ valeur 1990.
Cette part a stagné à 29,3% du forfait avec un tarif de l’ordre de 65 dinars la nuitée représentant 455 dinars la semaine l’équivalent de 211€ valeur 2014. Ceci représente une progression de 185,7% en dinar courant mais une baisse de 14,7% en euros.

Les hôteliers ont conservé leur part du gâteau entre 1990 et 2014 mais ont subi la baisse du forfait de 14,7% sous l’effet de la concurrence internationale, une baisse équivalente à celle de la baisse du forfait vendu en France.

LES TOUR-OPERATEURS
En tant que pierre angulaire du système classique de commercialisation des forfaits touristiques, que restait il aux tour-opérateurs en 1990 sur une vente d’un séjour 3* en Tunisie et que leur restait t-il en 2014 après avoir payé les distributeurs, les taxes aéroportuaires, les compagnies aériennes, les transporteurs terrestres et les hôteliers ?

En 1990, il leur revenait pour une vente d’un forfait d’une semaine au mois d’août en 3* en Tunisie une marge brute (avant frais généraux) de 330,4€ par passager, soit 39,4% du gâteau. C’était la belle époque du tour-opérating. En 2014, cette part a été d’environ 102,7€, soit 14,3% du forfait comparée au 39,4% de 1990, soit une baisse en nominal de 227,7€ par passager représentant – 68,9% en pourcentage.

CONCLUSION
Entre 1990 et 2014 face à une concurrence internationale plus rude et une offre plus abondante sous l’effet du développement touristique de plusieurs destinations principalement la Turquie (1 million de lits mis sur le marché depuis 1990), le Maroc (80.000 lits en 1990, 216 000 lits en 2014), l’Espagne, la Crèce, la Croatie etc., la Tunisie est passée d’une capacité hôtelière d’environ 140.000 lits en 1990 à 240.000 lits en 2014, soit +171%. Le prix d’un forfait touristique 3* en Tunisie a, entre-temps, connu sur le marché français une baisse de l’ordre 14,1% qui a profité au consommateur avec des exigences et des droits de plus en plus importants et contraignants acquis sous la pression des associations françaises de protection des consommateurs.

Cette baisse n’a pas impacté les intervenants dans la production du forfait touristique dans les mêmes proportions.

Les agences de voyages distributrices ont augmenté d’environ 3% leur part du forfait sous l’effet de l’abondance de l’offre et de la concentration des entreprises de distribution, favorisant les produits maison. Les nouveaux référencements de T.O deviennent exceptionnels, voire impossibles !

Les aéroports ont augmenté très significativement leurs taxes, soit +1.118,3% passant de 5,3€ à 65 € entre 1990 et 2014.

Les compagnies aériennes ont augmenté leurs parts de 59,8% dans le partage avec un prix HT qui est passé de 147,1€ en 1990 à 235€ en 2014.

Les transporteurs terrestres ont conservé leur part du forfait restée à 1% en euros avec un revenu moyen de 8€ par passager.

Les hôteliers tunisiens également ont conservé leur part du forfait stable à environ 29,5% du package en euros mais en baisse de 14,7% en valeur par rapport à leur revenu de 1990. C’est la même baisse que celle du forfait vendu au public.

Les tour-opérateurs se retrouvent avec une marge brute en très forte baisse passant de 39,4% du forfait avec 330,4€ à 14,3% du forfait avec 102,7€.

Ces chiffres étant ceux du mois d’août, période pendant laquelle les tour-opérateurs sont sensés dégager les plus fortes marges pour couvrir les charges annuelles de fonctionnement car les périodes de basse saison ne génèrent que de faibles marges, voire des marges négatives compte-tenu des faibles remplissages.

La tendance baissière des marges des T.O français sur la Tunisie s’est accélérée à partir de 2006, ce qui explique les difficultés de ce marché à se maintenir.

La révolution et les problèmes sécuritaires, les problèmes de la détérioration de l’image et de la qualité du produit n’ont fait qu’aggraver une tendance structurelle qui amenait déjà d’année en année les tour-opérateurs français à se désengager de la Tunisie depuis 2006 pour aller vers des destinations plus rémunératrices.

COMMENT RENDRE L’ATTRACTIVITE DE LA TUNISIE

Il est erroné, hâtif et improductif de la part des hôteliers tunisiens de stigmatiser leurs partenaires tour-opérateurs en leur mettant la responsabilité de la détérioration des termes du marché. Il faudrait plutôt s’assoir autour d’une même table, chiffres à l’appui, pour voir comment rendre à la Tunisie son attractivité pour les investisseurs dans le domaine du tourisme à commencer par les tour-opérateurs car le départ de la Tunisie ne fera qu’aggraver le déficit en termes de commercialisation dont souffre la destination.

Seuls quelques T.O tunisiens vivent une aventure passionnante sont sur le front, opèrent depuis les marchés émetteurs et se battent, devant l’indifférence totale de la Tunisie, ministère, ONTT, FTH et FTAV, hommes d’affaires compris, avec peu de moyens financiers mais avec beaucoup de nationalisme et de détermination face à des multinationales de plus en plus capitalisées et structurées.

TAUX DE CHANGE
• Taux de change en 1990 : 1 TND = 6,63 FRF = 1.01 €
• Taux de change en 2015 : 1 TND = 3.04 FRF = 0,464 €

Entre 1990 et 2015, le dinar tunisien a perdu 54% de sa valeur mais ceci n’a pas profité à la compétitivité du secteur hôtelier, le prix de la nuitée est passé de 35 dinars à 65 dinars, soit une augmentation de 185,7 % en dinar courant et de 35,35€ en 1990 à 30,00€ en 2014 soit une baisse de 14,2 % en euros ou dinar constant.

H.T



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Poste frontière de Melloula: la ministre du Tourisme à la rencontre des touristes algériens

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La ministre du Tourisme, Selma Elloumi-Rekik a effectué aujourd’hui une visite au poste frontière de Melloula, principal point de passage des touristes algériens arrivant en Tunisie par voie terrestre.

La ministre s’est enquis des dispositions qui ont été prises récemment pour améliorer les conditions de passage des Algériens tout en relevant les dysfonctionnements encore existants sur la foi des constats ou des témoignages que ce soit des arrivants ou des autorités travaillant sur place.

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Crédit photos: Ministère du Tourisme et de l’Artisanat.



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Le sort des hôtels RIU en Tunisie a-t-il été scellé cette semaine ?

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Une délégation espagnole de haut niveau représentant la chaîne RIU était en Tunisie jusqu’au 5 août pour s’enquérir de la situation des 10 hôtels qui portent cette enseigne à Hammamet, Sousse, Mahdia et Djerba.

Officiellement, il a déjà été décidé de procéder à des réductions d’effectifs au niveau du siège de l’entreprise à El Kantaoui et de procéder à certaines restructurations rendues nécessaires par la conjoncture actuelle.

Chez RIU en Tunisie, on se borne à affirmer que rien n’a été décidé jusqu’à présent sur la position qui va être prise concernant le maintien de sa présence ou pas sur le marché et qu’il faudra attendre la fin du mois d’août pour y voir plus clair.

Cependant, et selon certaines sources bien informées, la décision de quitter la Tunisie a bel et bien été prise, mais les conditions de ce départ devront être négociées avec les propriétaires des hôtels avec lesquels RIU est sous contrat.

RIU Hotels & Resorts, qui est détenu à 50% par le groupe TUI, est la 30e chaîne hôtelière au monde et la 3e en Espagne en nombre de chambres. En Tunisie, elle exploite près de 5000 lits répartis sur 10 hôtels différents dont l’Imperial Marhaba qui a été visé par l’attentat du 26 juin 2015.

@Destination Tunisie

Lire aussi:

Yasmine Hammamet : Le Marillia rouvre sous l’enseigne RIU
 

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Al Karmel, nouvel hôtel de ville 2 étoiles à Tunis

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Le groupe Chaabouni, déjà propriétaire de deux hôtels à Tunis, le Naplouse et l’Ariha, annonce l’ouverture imminente d’une troisième unité, l’hôtel Al Karmel, un deux étoiles d’une capacité de 83 chambres, situé au centre-ville de Tunis près des ministères de la Formation et de l’Emploi et de l’Enseignement Supérieur.

Construit sur cinq étages – le chantier a duré deux années – et composé de chambres single, twin ou double, triple, l’hôtel Al Karmel a pour ambition de répondre non seulement aux attentes des clients de séjour (individuels, groupes et familles), mais aussi des clients corporate en proposant une salle de séminaire ultra-équipée d’une capacité modulable pouvant aller jusqu’à 120 personnes avec possibilité d’organiser pauses-cafés ou déjeuners sur place.

« Notre nouvel établissement, confie Hatem Chaabouni, PDG du Groupe, vient enrichir notre offre hôtelière en portant le nombre total des chambres de nos trois hôtels à 165 chambres (312 lits). L’hôtel Al Karmel sera sans aucun doute le meilleur deux étoiles de Tunis, car à part sa modernité et ses équipements dernier cri, il offrira la qualité de service et l’ambiance conviviale qui ont déjà fait le succès de nos deux autres établissements ».

 « L’hôtel Al Karmel proposera à ses clients tout un panel de services supérieurs à ceux offerts normalement en deux étoiles » avance la direction de l’hôtel dans un communiqué : « qualité de literie, wifi gratuit, bouquets de chaînes multilingues, minibar sur demande sans compter un parking souterrain de 30 places. Des coffres-forts seront à disposition à la réception ».

 » Le petit déjeuner sera particulièrement soigné, ajoute Hatem Chaabouni, car il représente pour nos clients le premier moment de la journée que nous voulons privilégier. Une salle très élégante avec coins fumeur et non-fumeur a spécialement été conçue à cet effet pour servir un petit déjeuner continental varié sous forme de buffet« .

Les prix des chambres à l’hôtel Karmel débuteront à DT 60,- en occupation single. Hatem Chaabouni a confié la direction de l’hôtel à Tarak Masmoudi.



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Des paniers-voyageurs labellisés Traveltodo

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Dans une démarche d’engagement citoyen, l’agence Traveltodo lance en ce moment une opération de distribution de couffins traditionnels permettant à tous les clients ayant réservé un séjour à l’étranger d’avoir en cadeau un couffin traditionnel fait main (un couffin /couple).

 

Détail important : ces couffins ont été réalisés et brodés par des artisans locaux de la région de Djerba. Cette action exprime la volonté de Traveltodo à encourager et soutenir les artisans locaux suite à la crise profonde que connaît le secteur du tourisme en Tunisie et son impact sur les revenus de ces petits artisans. Sans oublier que cette action tend aussi à lutter et à réduire l’utilisation des sacs en plastique qui nous envahissent et dégradent notre environnement.

 



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Syphax Airlines : demain le monde… vous demandera des comptes

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C’était le slogan de Syphax Airlines lors de son entrée en Bourse en 2013: « Demain le monde », avec la promesse pour ses actionnaires d’ouvrir tout un réseau de lignes sur Paris, Istanbul, Casa, mais aussi Montréal, New York, Pékin, etc.

A la base, il s’agissait de faire de Sfax la base opérationnelle de cette compagnie, eu égard au potentiel économique de la 2e ville de Tunisie, mais aussi aux origines de son fondateur, Mohamed Frikha.

Après bien des déboires, la compagnie a réussi à ouvrir des lignes sur Paris (CDG Terminal 3) et Istanbul (Sabiha), à effectuer quelques dessertes vers Montréal avant de jeter l’éponge. Jamais elle n’est allée au Maroc et encore moins en Chine.

Le dernier vol qu’elle continuait d’effectuer de manière régulière, le FS 104/105, est désormais annulé. Tous les jours depuis le 31 juillet, le départ pour Paris du quotidien de Syphax Airlines est en effet supprimé.

L’IATA achève Syphax

En cause, une décision de l’IATA (l’Association internationale du transport aérien) qui, pour défaut de paiement,  l’a exclue du BSP, le système qui permet aux compagnies aériennes d’être vendues par les agences de voyages. Sans réseau de ventes, sans possibilité de vendre de billets, la compagnie se retrouve clouée au sol. Du moins pour le seul appareil qu’elle exploite encore pour son compte, un Airbus A.319.

A l’annonce de l’IATA, Syphax Airlines a jugé qu’il s’agissait d’une décision « brusque, surprenante et bloquante ». Mais les observateurs du transport aérien n’ont eux, pas été surpris par l’annonce. Car déjà depuis plusieurs mois, des articles de presse et des dénonciations sur les réseaux sociaux faisaient état de nombreux impayés auprès de ses fournisseurs.

Passagers lésés

Mais ce sont aussi les passagers de la compagnie qui ont fait les frais de cette annonce, survenue qui plus est en plein rush estival, qui a entraîné la suspension de tous les vols le 30 juillet à minuit. Syphax a tout de suite demandé à ses clients de prendre contact avec elle ou avec les agences de voyages « pour plus d’informations ». Sans stipuler noir sur blanc la mention « remboursement des billets déjà achetés ». C’est finalement de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) que viendra l’annonce claire et sans ambages : « Syphax doit assumer ses responsabilités à l’égard de ceux qui sont supposés bénéficier de ses services ». Comprenez par là les passagers qui n’ont pas pu prendre leur vol mais aussi les agences de voyages qui ont vendu des billets d’avion et qui se retrouvent désormais dos au mur.

Les observateurs estiment que la compagnie n’a plus d’avenir. Peut-être uniquement dans la location de ses deux appareils, dont l’un est d’ailleurs opérationnel au Maroc. Mais il s’agit en général de locations saisonnières qui ne la mèneront pas loin. Syphax tente tant bien que mal de survivre mais elle semble de toute évidence condamnée.

Et ses créanciers ne lâcheront certainement pas prise car ce sont quelques milliards de millimes d’impayés qui sont en jeu. Le feuilleton Syphax va encore se poursuivre, mais certainement cette fois devant les tribunaux.

Donia Touihri

Lire aussi: 

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Habib Ammar revient dans le tourisme

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Limogé le 13 février 2014 par une Amel Karboul alors fraîchement élue ministre du Tourisme, Habib Ammar, à l’époque directeur général de l’ONTT, vient enfin de se voir confier une nouvelle mission.

Le ministère du Tourisme vient en effet de le nommer PDG de la société Sousse Nord qui gère notamment Port El Kantaoui et le parcours de golf auquel il appartient.



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6 mois de salaires pour les travailleurs du secteur touristique au chômage

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Les travailleurs du secteur touristique qui se sont retrouvés au chômage continueront à percevoir leurs salaires pendant les 6 prochains mois de la part du ministère des Affaires sociales et bénéficieront également d’une couverture sociale, a annoncé aujouird’hui la ministre du Tourisme, Salma Elloumi-Rekik.

La ministre a souligné que cette période de 6 mois pourrait être prolongée, si la conjoncture ne s’améliore pas.

D’un autre côté, Salma Elloumi a précisé que la restructuration de la dette des propriétaires des entreprises touristiques ne concerne que celle de l’année 2015.



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La Marina de Monastir a son nouveau PDG

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Le ministère du Tourisme a annoncé la nomination de Mohamed Hédi Reguig en qualité de président-directeur général de la Compagnie touristique arabe (qui gère la Marina Cap Monastir). Il remplace à ce poste Chiheb Trimech.



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Ce que le patron d’Eden Viaggi a décidé pour ses hôtels en Tunisie

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Une annonce qui intervient suite à la visite en Tunisie les 14 et 15 juillet du président d’Eden Viaggi, Nardo Filippetti, au cours de laquelle il a rencontré, en compagnie de son directeur général pays, Slim Chakroun, les propriétaires des hôtels indiqués.

Le groupe touristique italien Eden Viaggi a pris la décision d’ouvrir à compter du 20 juillet courant les 4 établissements qu’il exploite à Djerba (Djerba Mare), Hammamet (Yadis), Tabarka (Mehari) et Mahdia (El Borj), tout au moins pour l’actuelle saison été.

Nardo Filippetti entend, à travers ces réouvertures, soutenir la Tunisie malgré l’annulation de tous les affrètements aériens d’Eden Viaggi sur la destination cette année. Les hôtels seront ouverts à l’intention de la clientèle locale et du marché algérien avec des tarifs attractifs.

L’objectif de cette décision est de sauvegarder les emplois au sein des ces hôtels traditionnellement commercialisés en exclusivité sur le marché italien sous la marque Club Eden Viaggi.

Mis à part celui de Djerba qui est habituellement opérationnel 12 mois sur 12, les 3 autres établissements devaient rouvrir leurs portes en mai dernier. La suspension des charters italiens vers la Tunisie au lendemain de l’attentat du Bardo n’avait pas permis leur réouverture avant le 1er juin avant de devoir une nouvelle fois refermer suite à l’attentat de Sousse.



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Tourisme local : une réunion sans langue de bois

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Aujourd’hui, au ministère du Tourisme, et en présence de la ministre Selma Elloumi Rekik, se sont réunies toutes les parties agissant dans le tourisme local, représentants d’hôtels, d’agences de voyages, d’amicales et autres comités d’entreprises, banques, etc, afin de trouver des solutions au tourisme local en cette année 2015 qui s’annonce particulière au vu du déficit en touristes étrangers.

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Certes, le marché local s’est développé ces dernières années, avec une hausse de +46% de 2009 à 2015, néanmoins, beaucoup de problèmes subsistent, le plus souvent dus à un manque de communication entre les différents acteurs du secteur. Il était donc temps que ces derniers se retrouvent pour mettre cartes sur table en exposant tour à tour quels sont les couacs qui empêchent le développement serein de l’activité. Et comme pour tout, le maître-mot est rigueur. Car, à entendre les allégations des agences de voyage, celles-ci trouvent que les amicales (qui profitent à 400.000 personnes) ou autres associations ne respectent pas le décret ministériel stipulant que tout groupe doit automatiquement passer par une agence de voyage (2 fois par an) et envoyer cela au ministère du Tourisme pour validation. Or, ce qui se passe, c’est que beaucoup font fi de cette obligation et préfèrent passer leurs réservations directement avec l’hôtel, ce qui crée par conséquent bon nombre de complications qui se répercutent sur le Tunisien.

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Au même prix que les touristes

D’autre part, les doléances des amicales et autres associations ont surtout tourné lors de la réunion autour des prix. En effet, au jour d’aujourd’hui et se référant à l’après Sousse, de l’avis général, il serait aberrant, voire suicidaire, de ne pas accorder au Tunisien les tarifs dont bénéficient le touriste. A ce titre, beaucoup de propositions ont fusé: au lieu de dépenser ses sous à l’étranger, pourquoi ne pas mettre sur le passeport du tunisien la somme en euro de son séjour hôtelier. De cette manière, il paye le même tarif qu’un touriste ; recourir au chèque touristique (déjà mis en pratique lors de la Guerre du Golfe) ; baisser les prix des billets des liaisons internes (Djerba, Tabarka, etc.) ; améliorer les prestations de services; penser aux retraités comme le fait déjà l’Autriche avec le printemps des Autrichiens ; s’occuper et octroyer les mêmes services pour les jeunes partant en colonie et avoir un bon feedback pour que les parents fassent confiance et laissent leur enfant partir plus facilement ; redorer l’image de l’hôtelier aussi bien que du Tunisien qui se sent lésé dans son propre pays ; réformer la tarification pour que cette dernière soit par chambre et non plus par lit ; réviser le calendrier scolaire pour qu’il ne tombe pas systématiquement avec les pics d’affluence touristique ; les crédits de campagne accordés par les banques sont une solution pour avoir des prévisions quant à la saison à venir (chaque organisme passant par une agence de voyage demande tant de lits pour telle période) ; revoir les fondamentaux de l’infrastructure touristique ; acquérir le réflexe de passer par une agence de voyage ; faire en sorte que les hôtels, après les 30% de remise annoncée, s’alignent maintenant sur les prix des TO, etc.

Bref, vous l’aurez compris, beaucoup d’idées pour améliorer ce secteur- on ne peut plus à l’agonie-qui, comme l’a annoncé la ministre, verra cette année 3 campagnes publicitaires (juin, septembre et décembre) pour booster le tourisme local et pour inciter le Tunisien à prendre ses vacances à l’hôtel. Après tout, ce dernier, au fond, ne demande qu’à, lui aussi, voir et connaître son pays dans de bonnes conditions car l’important c’est de revenir !

Samantha Ben-Rehouma

 

 



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Dr Boutheïna Ezzine : 1000 bougies pour Fêter l’Aïd à Sousse

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Les maires de Nice et de Marseille à Sousse pour passer l’Aïd en soutien au tourisme tunisien.

Le 26 juin date du carnage perpétré à Sousse, qui a coûté la vie à 40 touristes étrangers, correspond malheureusement désormais à la date où la Tunisie a sombré dans l’horreur. Des milliers de séjours touristiques annulés, l’état d’urgence décrété dans la foulée, des ressortissants britanniques, danois, irlandais appelés à quitter le territoire… Après, qu’en est-il du tourisme aujourd’hui ? Que faire pour sauver les meubles ? C’est ce à quoi ont voulu répondre les associations de la société civile avec l’opération « Tous pour un Aïd à Sousse, tous pour un été à Sousse ». Aussi et histoire d’en savoir plus, nous avons demandé au Docteur Boutheïna Ezzine, porte-parole de cette opération, de revenir en détails sur cette fête qui illuminera le cœur des Soussiens et des Tunisiens.

En quoi consiste cette manifestation ?

L’alliance tunisienne contre le terrorisme a quatre associations : Association Utile, Tunisiennes contre le terrorisme, l’Organisation tunisienne de protection des journalistes et le Centre de développement des médias. Nous savons tous que la Tunisie a reçu un grand coup pour le tourisme après l’attentat du Bardo, toutefois les meubles ont pu être sauvés grâce notamment à une bonne communication de sorte à dire « faites nous confiance et vous allez voir ». Cela voulait dire « on va mettre en place ce qu’il faut pour les touristes etc. » Or, ce peu de confiance après l’attentat du Bardo a été complètement détruit et « la cerise sur le gâteau » a été quand le ministre des Affaires étrangères britannique a dit de quitter le territoire tunisien aux 3000 touristes britanniques et à des centaines de résidents à Tunis. Suite à ce coup là, nous avons compris que nous n’aurions plus de touristes et les experts du tourisme disent que dans quelques semaines, nous aurons zéro réservations de l’étranger ; alors nous nous sommes dits, « nous, que peut-on faire ? » Et surtout, nous devons faire quelque chose ! L’idée est claire : « comment sensibiliser le Tunisien par rapport aux dangers qui guettent le pays ? » C’est un vrai danger mais en même temps, « comment aussi lui transmettre de l’espoir ; on se dit « allez main dans la main, nous pouvons faire quelque chose pour le pays ! Commençons par cette saison, sauvons ce que nous pouvons sauver ». Et c’est pourquoi nous voulons que les gens se mobilisent en allant dans les hôtels pour y passer leurs vacances. Disons que l’opération « Tous pour un Aïd à Sousse, Tous pour un été à Sousse » est une action pilote.

Les trois jours s’appellent une action pilote, mais comptez-vous faire d’autres manifestations dans le même style ?

Nous comptons sur les médias pour prendre la relève après ces 3 jours, nous sommes  en train de la mettre en place. Et pourquoi il faut réussir cette action, parce que si nous la réussissons, les autres hôteliers vont suivre.

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Donc, cela concerne juste un hôtel ?

Oui, c’est juste un hôtel, nous ne le connaissions pas. Nous sommes partis à Sousse juste à côté de l’Impérial Marhaba que nous n’avons pas choisi parce que le Tunisien ne va pas se rendre là bas, il est encore choqué 

Aujourd’hui, nous écoutons plus les hôteliers qui font des promotions pour les Tunisiens parce qu’il ne faut pas se mentir, même les Tunisiens ont un malaise : le Tunisien qui va à l’hôtel est mal accueilli. Il faut que les hôteliers tunisiens fassent tout pour que les Tunisiens passent leurs vacances dans les hôtels. Comme ça, non seulement ils réduisent les tarifs etc. mais en plus ils changent un peu cette stratégie en préparant des tarifs abordables, des plats qui calquent mieux à notre culture…

Ainsi, la vision du Tunisien vis-à-vis de l’hôtel changera, il faut que les Tunisiens soient heureux d’aller à l’hôtel sans cette appréhension d’être stigmatisé « arbi ». D’autre part, il y a aussi nos voisins les Algériens qui font pas mal de pub pour la Tunisie, les Marocains aussi d’ailleurs. Il y a un lycée marocain qui veut venir passer ses vacances ici pour sauver la saison, mais il y a autre chose quand on parle de nos voisins : les Libyens ! Et quoi qu’on dise aujourd’hui, les Libyens, sur le plan géopolitique, sont omniprésents.

Que se passera-t-il le soir de l’Aïd ?

Sousse, c’est la perle du Sahel, c’est le joyau de la Tunisie, c’est une ville magnifique, lumineuse qui, sans le vouloir, est devenue triste. Donc, nous voulons fêter l’Aïd là-bas pour transmettre la joie et véhiculer un message pour les gens du Sahel : « je suis Sousse et tous ensemble solidaires ». De plus, 2600 employés du secteur du tourisme ont perdu leur travail et pas que les personnes de l’hôtel. Il y a les artisans, les jardiniers, les épiciers, les glaciers, etc. Toute la roue s’est arrêtée, à qui ils vont vendre ? Les plages sont désertes.

Considérant tout cela, nous allons essayer de sauver un maximum de postes d’emplois et c’est ça l’idée : nous ne voulons pas laisser Sousse qui est la plus belle ville de la Tunisie (et je le dis même si je ne suis pas de Sousse !). De Bizerte à Tozeur, il faut que les Tunisiens partent dans les hôtels et aussi, il faut que l’hôtel fasse un effort pour que cette vision du tourisme de deux poids deux mesures change.

Au programme donc du chant Soufi le jour de l’Aïd, de l’animation pour les enfants et les grands. Nous allons planter mille bougies au bord de la plage où pratiquement s’est passé l’attentat avec du jasmin en message d’espoir et les bougies pour illuminer la ville qui ne sombrera pas dans l’obscurantisme tant que les Tunisiens seront là !

Qui participe à cet événement ?

L’ambassadeur de Grande-Bretagne, l’ambassadeur du Koweït et l’ambassadeur des Etats-Unis, il y aura des artistes comme Raouf Ben Amor, Kaouther Bardi, Imen Chérif et plein d’autres viendront allumer les bougies le deuxième jour de l’Aïd samedi soir. Et autre scoop, le maire de Nice, Christian Estrosi, et le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, seront à Sousse avec nous pendant l’Aïd et participeront aux plateaux radios pour lancer un message de soutien aux Tunisiens.

Est-ce vous qui avez opté pour cet hôtel ?

Oui car il se situe juste à côté de l’Impérial Marhaba et que c’est la même plage pour la symbolique. Le propriétaire du Soviva Resort (Raouf Ghadhab ndlr) nous a ouvert grand ses portes, il est formidable, il nous a dit « l’hôtel est pour vous, faites ce que bon vous semble ». Il possède une grande salle où il est prévu de faire un plateau-radio avec IFM, Express Fm et Cap Fm qui vont diffuser ensemble sur la même fréquence pour couvrir l’événement et j’espère que la télé fera un effort et viendra filmer !

Vous n’avez pas peur qu’après les trois jours, tout redevienne comme avant et que le Tunisien, quand il part à l’hôtel, trouve les mêmes tarifs, le même accueil, les mêmes conditions, etc. ?

Toutes les radios nous ont invités et nous ont écoutés et nous comptons sur vous les médias pour le matraquage et pour prendre la relève parce que tous les jours, le Tunisien doit écouter à la radio: « Va passer tes vacances à l’hôtel ». Les hôtels, quant à eux, que vont-il faire ? Ils vont appeler les radios pour leur dire qu’il y a un hôtel à Bizerte, par exemple, qui fait une promotion de tel pourcent…etc. La société civile fait tout ce qu’elle peut, mais c’est aux médias de diffuser les annonces des hôteliers et de sensibiliser les Tunisiens à sauver le tourisme et le pays !

Propos recueillis par Samantha Ben-Rehouma



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La Russie ne va pas désavouer le tourisme tunisien

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Oleg Sofanov, directeur de l’agence fédérale russe du tourisme (équivalent du ministère du Tourisme), a déclaré ce samedi à l’ambassadeur de Tunisie en Russie, Ali Goutali, que son pays soutenait le tourisme tunisien. Sous-entendu qu’il ne déconseillera pas la destination à ses concitoyens.

Cette annonce est intervenue lors d’une réunion tenue en marge de la foire du tourisme de plein-air Media Travel à Yaraslav Olbast (à 150 km de Moscou) entre les deux responsables en présence du tour-opérateur Elite Travel et de son représentant pour la Tunisie Leptistours.

Par la même occasion, le responsable russe a accepté l’invitation qui lui a été faite de convier son attaché de presse ainsi qu’un groupe de journalistes à venir effectuer un éductour dans le pays.

Le diplomate tunisien a saisi l’occasion de cette foire pour tenir une conférence de presse se voulant rassurant à l’égard des touristes russes désireux de venir en vacances en Tunisie.

 



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23 hôtels ont déjà fermé à Djerba

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Plage quasi-déserte à Djerba le 11 juillet 2015. Photo: Mourad Gharbi.

Plage quasi-déserte à Djerba le 11 juillet 2015.
Photo: Mourad Gharbi.

Le nombre d’hôtels fermés dans la zone touristique de Djerba et Zarzis est de 23, ce qui correspond à une capacité de 11.000 lits. Le chiffre a été confirmé hier par le commissaire régional au Tourisme, Taoufik Gaïed, à l’occasion de la réunion du conseil régional de Médenine.

Selon la même source, le nombre de réservations annulées au cours des 6 premiers mois de l’année a été de 3180, générant une régression de 27% des arrivées et de 29% des nuitées. Ces annulations sont consécutives aux deux attentats terroristes enregistrés en Tunisie, le 18 mars au Bardo et le 26 juin à Sousse.

Malgré cette tendance négative, Taoufik Gaïed a tenu à souligner que l’aéroport Djerba-Zarzis continuait à enregistrer l’arrivée en moyenne de 800 à 1000 touristes quotidiennement.



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Combien d’hôtels déjà fermés à Djerba ?

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Le nombre d’hôtels fermés dans la zone touristique de Djerba et Zarzis est de 23, ce qui correspond à une capacité de 11.000 lits. Le chiffre a été confirmé hier par le commissaire régional au Tourisme, Taoufik Gaïed, à l’occasion de la réunion du conseil régional de Médenine.

Selon la même source, le nombre de réservations annulées au cours des 6 premiers mois de l’année a été de 3180, générant une régression de 27% des arrivées et de 29% des nuitées. Ces annulations sont consécutives aux deux attentats terroristes enregistrés en Tunisie, le 18 mars au Bardo et le 26 juin à Sousse.

Malgré  cette tendance négative, Taoufik Gaïed a tenu à souligner que l’aéroport Djerba-Zarzis continuait à enregistrer l’arrivée en moyenne de 800 à 1000 touristes quotidiennement.



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Face à face entre députés et professionnels du tourisme hier à l’ARP

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Rencontre importante que celle qui a eu lieu hier à l’Assemblée des représentants du peuple. Les professionnels du tourisme -fédérations professionnelles en tête- ont en effet tenu une réunion en présence du président de l’ARP, Mohamed Ennaceur, et de plusieurs députés et présidents de commissions parlementaires dont notamment celles des Finances et de l’Agriculture en présence de représentants de divers secteurs (Fédération des restaurants touristiques, UTICA, Fédération de l’Artisanat…).

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Le tableau brossé par les professionnels n’était pas reluisant avec énumération des milliers d’annulations de réservations touristiques européennes et évaluation des conséquences des décisions de certains pays qui ont déconseillé formellement à leurs ressortissants de se déplacer en Tunisie à l’image de la Grande-Bretagne, de l’Irlande, du Danemark et de la Belgique.

La président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Mohamed Ali Toumi, a mis le doigt sur la question soulignant que d’autres annonces similaires étaient à prévoir par d’autres pays, avec les conséquences qui en découleront sur l’économie tunisienne et les recettes en devises.

Mohamed Ali Toumi, qui a une nouvelle fois appelé à la création d’un Conseil supérieur du tourisme, a mis l’accent sur la nécessité d’une meilleure coordination entre le gouvernement et les professionnels afin de trouver des solutions urgentes pour renforcer le secteur.

Radhouane Ben Salah, président de la FTH, a demandé au cours de la rencontre que le gouvernement clarifie les contours des mesures prises au lendemain de l’attentat de Sousse en faveur du secteur de l’hôtellerie, notamment pour ce qui concerne la baisse des taux d’intérêt, le rééchelonnement des dettes et le report de paiement des taxes.

Le président de la FTAV a demandé à ce sujet que par l’emploi du terme « établissements financiers » dans les mesures annoncées, il soit bien spéficié que cela implique les banques mais aussi les sociétés de Leasing.

ARP 3

Le député et vice-président de la commission des finances à l’ARP, Mohsen Hassen (UPL), a souligné que les mesures annoncées par le gouvernement figureront dans la Loi de finances complémentaire de l’année 2015.

La députée Zohra Driss (Nidaa Tounès), qui est aussi propriétaire de l’hôtel touché par l’attentat, a estimé que, non seulement la saison 2015 était perdue, mais que 2016 était aussi compromis étant donné que les T.O sont en train de planifier l’année prochaine dès à présent et que la Tunisie est actuellement déconseillée.

Marché algérien: savoir gérer les choses

Pour tenter de sauver ce qu’il reste à sauver, les professionnels du tourisme attendent beaucoup du marché algérien qui devrait se déclencher au lendemain des fêtes de l’Aïd, soit à compter du 19/20 juillet environ. Cependant, tous les participants à la réunion à l’ARP se sont accordé à dire qu’il fallait pour cela leur offrir des conditions de séjour incitatives avec, notamment, l’acceptation du dinar algérien par les banques tunisiennes.

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Sans se faire annoncer, le chef du gouvernement débarque à l’aéroport

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Visite d’inspection inopinée aujourd’hui du chef du gouvernement, à l’aéroport Tunis-Carthage. Habib Essid est sorti sur le tarmac pour s’enquérir de la bonne marche de la gestion des bagages par la société Tunisair Handling. Il s’est également entretenu avec les employés de Tunisie Catering leur promettant d’ accorder l’intérêt qu’il faut à leur société en cessation d’activité depuis le 1er mars dernier.

On a vu également le chef du gouvernement emprunter les circuits habituellement suivis par les passagers sous-douane et s’entretenir avec des agents de l’ordre, le tout en présence du PDG de l’OACA, Lassaâd Mrabet dont une photo en particulier révèle que la visite n’a pas été une partie de plaisir pour lui (voir photo ci-dessous).

LA VISITE  EN PHOTOS

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100.000 agents pour sécuriser les zones touristiques

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Ce sont finalement 100.000 agents de sécurité qui ont été affectés à la protection des zones touristiques et des lieux sensibles.

C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui Kamel Jendoubi, ministre chargé des relations avec les institutions constitutionnelles et la société civile.

Parmi ces 100.000 agents, on compte des policiers, des garde-nationaux, mais aussi des pompiers et des agents de sécurité dont la mission sera de surveiller, outre les zones touristiques, les espaces commerciaux, les ports et les aéroports.

Sur les plages des hôtels et les sites archéologiques, ce sont par exemple 1977 agents armés qui ont été déployés, en plus du renforcement des patrouilles permanentes et mobiles.



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Sur la plage de Sousse, Ennahdha dénonce le terrorisme

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Le leader du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi, a effectué aujourd’hui une visite à l’hôtel RIU Imperial Marhaba de Sousse, victime de l’attentat qui a coûté la vie à 40 touristes le 26 juin 2015.

Rached Ghannouchi était à la tête d’une importante délégation de son parti. Il a été reçu par la propriétaire des lieux, Zohra Driss et par le président de la Fédération régionale de l’hôtellerie, Hichem Driss.

hichem zohra driss ennahdha

Sur la plage où a eu lieu le carnage, Rached Ghannouchi a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a fustigué l’acte terroriste.

Il a par ailleurs signé le Livre d’Or de l’hôtel dans lequel il a tout d’abord souligné sa « solidarité avec la famille Driss dans son drame qui est en fait le drame de toute la Tunisie », indiquant ensuite « la tristesse ressentie par rapport à ce que les invités de la Tunisie ont subi avec l’attaque ».

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La Grande-Bretagne modifie ses conseils de voyages vers la Tunisie

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Les Britanniques ont payé un lourd tribut lors de l’attentat de Sousse avec 30 morts et plus d’une vingtaine de blessés. 15 jours après, le ministère des Affaires étrangères britannique a recommandé à ses ressortissants de quitter la Tunisie et déconseillé tout voyage « non essentiel » dans le pays, arguant de dispositions locales insuffisantes face à la « forte menace terroriste ».

Malgré la bonne collaboration avec le gouvernement dans le cadre de l’enquête et jugeant qu’une « nouvelle attaque terroriste est hautement probable », le Foreign Office ne croit pas que « les mesures mises en place (par le gouvernement tunisien) soient suffisantes pour protéger actuellement les touristes britanniques », a indiqué le ministère.



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L’Afrique, nouveau pôle d’intérêt du gouvernement pour sauver Tunisair

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Le gouvernement se rabat sur l’Afrique pour sauver Tunisair

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Mahmoud Ben Romdhane, ministre du Transport (au centre sur la photo), Selma Elloumi-Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, et Touhami Abdouli, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires arabes et africaines, ont tenu aujourd’hui une réunion en présence notamment de la présidente de Tunisair, du PDG de l’OACA et du DG de l’Aviation civile pour préparer la grande réunion « Afrique » qui doit se dérouler à Tunis samedi prochain pour examiner toutes les possibilités qui s’offrent à la Tunisie de se développer vers le sud du continent.

Il semblerait que pour le gouvernement, le développement du réseau de Tunisair vers l’Afrique soit désormais érigé en priorité étant donné l’énorme manque à gagner que la compagnie aérienne publique va enregistrer cette année suite à l’attentat de Sousse.

Le ministère du Transport a confirmé aujourd’hui que tout l’intérêt doit être accordé au continent africain « étant donné le potentiel de voyageurs africains susceptibles de venir en Tunisie pour des raisons touristiques, commerciales, d’études ou de santé » dans un contexte marqué par une forte baisse des arrivées européennes.

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« Un coup de massue pour les musées »

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« L’attaque de Sousse a été un coup de massue pour les musées » a déclaré le directeur général de l’Agence de mise en valeur du patrimoine (AMVPCC), Ridha Kacem.

Dans une interview accordée aujourd’hui au quotidien La Presse, le responsable a précisé que « depuis l’attaque du Bardo, les recettes de l’agence ont baissé de 52% », ajoutant que le tourisme de croisière représente 15% du chiffre d’affaires de l’AMVPCC ».

Autre donnée avancée par Ridha Kacem: la baisse du budget de l’Agence qui était de 15 à 17 millions de dinars par an avant la révolution et qui n’est plus aujourd’hui que de 9 millions de dinars par an à cause de la réduction du nombre de visiteurs dans les musées.

Concernant l’attentat de Sousse, il a estimé qu’il était trop tôt pour en chiffrer l’impact sur les musées et les sites archéologiques.



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3 ministres et beaucoup d’ambassadeurs pour parler sécurité touristique

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Les ministres des Affaires étrangères, Taïeb Baccouche, de l’Intérieur, Najem Gharsalli et du Tourisme, Selma Elloumi-Rekik, ont tenu hier une grande réunion avec les ambassadeurs de plusieurs pays étrangers pour parler de sécurité.

Les ministres ont en effet exposé les différentes mesures qui ont été prises afin de sécuriser les sites touristiques et les installations vitales du pays contre les potentiels actes de terrorisme.

Cette rencontre intervient suite à l’attentat de Sousse et à ses conséquences sur le plan économique et touristique.

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Le para-touristique veut « les mêmes avantages que les hôteliers »

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Les restaurateurs, artisans, loueurs de voitures et taxis touristiques estiment être devenus des laissés-pour-compte après les mesures prises par le gouvernement en faveur du secteur de l’hôtellerie au lendemain de l’attentat de Sousse.

Hier au siège de l’UTICA, les représentants de ces corps de métiers ont laissé éclater leur grogne, à commencer par le représentant de la Fédération nationale de l’Artisanat, Salah Amamou, qui a estimé que le secteur de l’artisanat allait connaître de grandes difficultés suite à la crise touristique.

Naceur Jeljeli, de l’UTICA, a déploré pour sa part que le débat soit focalisé sur les difficultés du secteur de l’hôtellerie et non pas sur le para-touristique.

En substance, les acteurs du para-tourisme ont demandé à ce que le gouvernement leur octroie les mêmes avantages fiscaux que ceux dont vont bénéficier les hôteliers, estimant être eux-mêmes des acteurs stratégiques dans la boucle du tourisme et être directement impactés par la situation qui prévaut.



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FTH: cellule de crise élargie et mode de gouvernance modifié

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La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) a tenu aujourd’hui un conseil national afin de faire le suivi de la situation qui prévaut dans le secteur du tourisme face aux conséquences découlant de l’attentat du 26 juin à Sousse et de se pencher sur la question de la prochaine création de l’UTMT (Union tunisienne des métiers du tourisme) destinée à renforcer le lobbying du secteur touristique sur la scène nationale.

Parmi les sujets abordés, il a été question des attaques dont font l’objet les hôteliers sur le plan moral de la part de certaines parties (et certains partis).

Il a été décidé suite à cette réunion de modifier le mode de gouvernance de la FTH et d’accorder un pouvoir plus élargi à un collège qui compte désormais 5 membres que sont Radhouane Ben Salah (président de la FTH), Slim Dimassi, Jalel Henchiri, Wajdi Skhiri et Moez Boudali.



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Le FTDES n’aime pas les décisions prises en faveur du tourisme

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Dans une déclaration rendue publique le 2 juillet courant et signée par son président, Abderrahman Lehdhili, le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), ONG créée en 2011 « dans le but de défendre les droits économiques et sociaux des populations sur le plan national et international », a pointé du doigt les décisions prises par l’Etat en faveur du secteur touristique au lendemain de l’attentat de Sousse.

Mesures déplorables

Le FTDES estime dans son communiqué « déplorable que les récentes mesures gouvernementales ne proposent que des solutions contextuelles à court terme sans aucune distinction quant aux instituions touristiques sérieuses, soucieuses des normes sectorielles ainsi que du respect de leurs engagements auprès de leurs différents partenaires et ce, dans un réel souci, de développer de meilleurs produits. Ces instituions, même, attendent d’avantage de mesures d’encouragements à travers certaines aides financières, des allégements fiscaux ainsi qu’une éventuelle annulation de la dette sectorielle. »

Le Forum considère que « ces mesures ne feront que transférer les difficultés du secteur vers les institutions et les secteurs partenaires comme le Trésor Public, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les Sociétés de Transport Aérien et Terrestre, etc. »

Compte tenu de ces différentes données, le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux propose un ensemble de mesures que nous reproduisons dans leur intégralité :

  • La réalisation d’une étude sérieuse sur l’état du secteur touristique en mettant à contribution les différents acteurs et intervenants liés directement ou indirectement au dit secteur, ainsi que la mise en place d’une stratégie, à long terme, de soutien et de valorisation de son avantage concurrentiel, basée sur des relations partenariales et une définition des responsabilités et obligations de chaque acteur ;
  • La réalisation d’une évaluation objective, de la rentabilité du secteur, de la gestion des coûts, des avantages accordés et des concessions que supporte la collectivité pour la promotion du tourisme tunisien ;
  • La mise en place d’une aide afin de soutenir et d’encourager les institutions touristiques sérieuses caractérisées par une bonne gouvernance, veillant à respecter, scrupuleusement, leurs engagements financiers et l’amélioration de leurs situations par opposition, à celles qui ne font que bénéficier des aides, des avantages à des fins d’enrichissement personnel au dépend de la collectivité ;
  • Le recours à des mesures ayant des conséquences monétaires déplorables sur les différentes institutions étatiques partenaires qui souffrent, de leur côté, de difficultés financières ;
  • La prise en charge, à court terme, de la gestion des ressources humaines relative au secteur en développant un programme de formation, de parrainage et d’encadrement, en donnant la priorité à l’amélioration des services touristiques, de l’aspect des institutions en terme de propreté, d’esthétique, de maintenance et de sécurité ;
  • L’adoption du Plan d’action de restructuration sectorielle et de mise en place de relations de coopération et de solidarité importantes entre les différents intervenants locaux, en réduisant les relations de pression et de dominance étrangères que subit le secteur touristique.



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Un ex-président commémore le 7e jour de l’attentat

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Sur la plage de l’hôtel Imperial Marhaba de Sousse, l’ex-président provisoire de la République, Moncef Marzouki, s’est recueilli à la mémoire des victimes une semaine jour pour jour après l’attentat.

Auparavant, Marzouki avait déposé une gerbe de fleurs au bord de l’eau.

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Sécurité sur les plages : faut-il rire des dernières scènes ou en pleurer ?

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Pour alimenter un bêtisier, on n’aurait pas fait mieux. Le déploiement des forces sécuritaires sur les plages tunisiennes a donné lieu à des scènes cocasses qui se passent de tout commentaire.

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La crise pousse à l’aboutissement de l’Union des métiers du tourisme

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A l’initiative de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie, une importante réunion vient de regrouper dans la matinée de ce vendredi 3 juillet 2015 les représentants des bureaux de cette Fédération, avec ceux des bureaux de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyage et de Tourisme (FTAV) et la Fédération Tunisienne des Restaurants Touristiques (FTRT).

Le directeur exécutif de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques entre la SG de la FTAV et le président de la Fédération de l'hôtellerie du sud-est.

Le directeur exécutif de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques entre la SG de la FTAV et le président de la Fédération de l’hôtellerie du sud-est.

Cette réunion a représenté une opportunité pour les professionnels du tourisme afin d’évaluer les conséquences catastrophiques de l’attentat terroriste de Sousse sur ce secteur sinistré.

La réunion a, d’un autre côté, servi à débattre des mesures d’urgence décidées par le gouvernement pour venir en aide au secteur du tourisme après les retombées catastrophiques des attentats de Bardo puis de Sousse.

Cette rencontre a également permis de présenter les derniers préparatifs pour la création de l’Union Tunisienne des Métiers du Tourisme (UTMT), une nouvelle instance qui sera prochainement lancée.

Débat entre hôteliers et agents de voyages arbitrés par le conseiller juridique.

Débat entre hôteliers et agents de voyages arbitrés par le conseiller juridique.

L’Union Tunisienne des Métiers du Tourisme est un groupement syndical qui sera ouvert à l’ensemble des métiers du secteur du tourisme. Il sera composé de 19 membres parmi les actifs au sein des trois fédérations.

Le bureau constitutif sera constitué de 10 membres de la FTH, 7 de la FTAV et 2 de la FTRT.

L’assemblée constitutive sera prochainement annoncée après la réunion, le 11 juillet prochain, du bureau exécutif de la FTH pour approuver les statuts de l’UTMT.

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Le chef du gouvernement à l’Imperial Marhaba

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Une semaine après l’attentat qui a frappé l’hôtel Imperial Marhaba de Sousse, le chef du gouvernement, Habib Essid, s’est rendu sur place afin de rendre hommage au personnel de l’établissement pour son comportement exemplaire lors de l’attaque terroriste qu’il a subie.

Les témoignages des survivants et les articles de la presse britannique notamment ont confirmé effectivement que le personnel de l’hôtel a fait ce qui était en son pouvoir pour tenter de protéger les clients.

Le chef du gouvernement était accompagné pour la circonstance du ministre de la Santé et de celle du Tourisme et de l’Artisanat.

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En Tunisie et au Royaume-Uni, une minute de silence partagée

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Une minute de silence a été observée aujourd’hui à midi au même moment dans les hôtels tunisiens notamment et dans plusieurs endroits au Royaume Uni en hommage aux 38 victimes de l’attentat de Sousse,  30 britanniques, 3 irlandaises, 1 belge, 1 russe, 1 portugaise et 2 allemandes.

Sur les lieux du drame à Sousse, le chef du gouvernement avec, à ses côtés, la ministre du Tourisme, l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Tunisie et la propriétaire de l'hôtel.

Sur les lieux du drame à Sousse, le chef du gouvernement avec, à ses côtés, la ministre du Tourisme, l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Tunisie et la propriétaire de l’hôtel.

Hôtel Les Orangers à Hammamet.

Hôtel Les Orangers à Hammamet.

Sur la plage de l'hôtel Sentido Phenicia à Hammamet.

Sur la plage de l’hôtel Sentido Phenicia à Hammamet.

Minute de silence de la Reine d'Angleterre en hommage aux victimes de l'attentat de Sousse.

Minute de silence de la Reine d’Angleterre en hommage aux victimes de l’attentat de Sousse.

Devant l'ambassade de Tunisie à Londres.

Devant l’ambassade de Tunisie à Londres.

Sur la plage de Monastir aujourd'hui.

Sur la plage de Monastir aujourd’hui.

Sur le circuit du Grand Prix de Grande Bretagne avec le pilote Nico Rosberg.

Sur le circuit du Grand Prix de Grande Bretagne avec le pilote Nico Rosberg.

Sur la plage de Mahdia

Sur la plage de Mahdia

 

Sur la plage de Sousse.

Sur la plage de Sousse.

Lors du tournoi de tennis de Wimbledon.

Lors du tournoi de tennis de Wimbledon.

Sur la plage de Port El Kantaoui.

Sur la plage de Port El Kantaoui.



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Festival de Hammamet : demandez le programme de la 51e édition !

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Fidèle à ses traditions, le Festival de Hammamet satisfait tous les goûts et honore tous les genres puisqu’il s’ouvrira le 9 juillet avec le théâtre et se terminera en musique le 20 août.

C’est avec la pleine lune comme décor qu’hier soir Dar Sebastian a accueilli la conférence de presse où accompagné de Abdelghani Ben Tara, de Noureddine El Béji et de Nour Chiba, Kamel Ferjani, directeur du Festival qui, comme il l’a précisé, « a coûté 3 millions de dinars et dont les cachets d’artistes vont de 4500 DT à 64.000 DT et qui se veut avant tout conforme à l’identité historique de ce prestigieux évènement et à même de répondre aux attentes d’un public fidèle, habitué à trouver dans ce festival une occasion pour étancher sa soif de culture et de divertissement, de créations locales, mais aussi  arabes et internationales. »

Cette année, le festival consacre une place de choix au Quatrième Art avec cinq pièces de théâtre- l’ouverture se fera, en avant-première nationale, avec la pièce Allah Yonsor Sidna du  dramaturge tunisien Ezzeddine Madani- mais aussi avec de la danse contemporaine avec le spectacle d’Imed  Jomaa Houssa.

Pas moins de 20 soirées seront consacrées à la musique qui continue à être l’art de la scène qui draine le plus de public. De l’hommage à Om Kalthoum (dont on commémore le 40ème  anniversaire de sa disparition) à la Hadhra de Fadhel Jaziri, aux musiques du Maghreb et du Monde de Cheikh Sidi Bémol au groupe Gnaoua mêlant rythmes jazzy, rap ragga et reggae, en passant par Nour Chiba et le Tarab de Nour M’hanna, la musique arabe sera bien là !

Côté international, le festival proposera une soirée nostalgie des 70’s et des 80’s avec Umberto Tozzi, la chanteuse et compositrice Ayo nous présentera son nouvel album Ticket to the world, mélange de folk-rock et country folk. Le quatuor à cordes féminin Bond promet une soirée très glamour et enfin, cerise sur le gâteau, les deux légendes du reggae, le Jamaïquain Jimmy Cliff et l’Ivoirien Alpha Blondy qu’on ne présente plus, fouleront la scène de ce fameux théâtre qui domine la mer, conçu sur le modèle antique (néo-grec) par l’architecte et urbaniste français Paul Chemetov et pouvant accueillir jusqu’à 1100 spectateurs !

Bref, une 51ème édition haute en couleurs et diversités qui promet un formidable voyage sans visa, ni frontières…

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Vue de la conférence de presse du Festival de Hammamet.

Programme et prix :

Jeudi         09/07 : Pièce de théâtre Allah Yonsor Sidna. Prix 20 DT

Vendredi  10/07 : Voix du Maghreb chantent Om Kalthoum. Prix 25 DT

Dimanche 12/07 : Safar d’Imed Alibi. Prix 15 DT

Lundi        13/07 : Ayo. Prix 25 DT

Mercredi  15/07 : El Hadhra de Fadhel Jaziri. Prix 30 DT

Lundi        20/07 : Bakat de Wannes Khlijène et Sur l’aile de la Corde d’Anis Klibi  Prix15 DT

Mercredi   22/07 : Pièce de théâtre Plateau de Ghazi Zaghbani. Prix 20 DT

Jeudi         23/07 : Bond Quatuor féminin. Prix 25 DT

Samedi     25/07 : Nour M’Hanna. Prix 30 DT

Dimanche 26/07 : Mwatini de Chafi Garfi. Prix 20 DT

Mardi        28/07 : Umberto Tozzi. Prix 30 DT

Jeudi         30/07: New York Gipsy All Stars. Prix 25 DT

Samedi     01/08 : Pièce de théâtre Solwen de Leïla Toubel. Prix 20 DT

Dimanche 02/08 : Jimmy Cliff. Prix 40 DT

Mardi        04/08 : Pièce de théâtre Borj Loussif de Chadli Arfaoui. Prix 20 DT

Mercredi   05/08 : Indila. Prix 50 DT

Vendredi   07/08 : Gnawa Diffusion. Prix 30 DT

Samedi     08/08 : Quartet Fawzi Chekili en invité Jerry Popolo. Prix 20 DT

Lundi       10/08 : Spectacle danse Houssa d’Imed Jomâa. Prix 15 DT

Mardi       11/08 : Alpha Blondy. Prix 40 DT

Samedi     15/08 : Pièce de théâtre Kaâb El Ghazal d’Ali Yahyaoui. Prix 20 DT

Dimanche 16/08 : Nour Chiba en invité Belgacem Bouguena. Prix 25 DT

Mardi       18/08 : Cheikh Sidi Bémol. Prix 25 DT

Mercredi  19/08: Chico and the Gipsies. Prix 30 DT

Jeudi        20/08 : Clôture avec Dhafer Youssef. Prix 40 DT

 

Samantha Ben-Rehouma



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Appel à une minute de silence ce vendredi

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Le Groupement professionnel du tourisme, relevant du syndicat patronal CONECT, appelle à observer une minute de silence.

« En solidarité avec le peuple et les autorités britanniques qui observeront une minute de silence ce vendredi 3 juillet 2015 à 12h en hommage à toutes les victimes de l’acte barbare perpétré à Sousse, auquel les Britanniques ont payé le plus lourd tribut, nous appelons à une minute de silence en Tunisie, au même moment » a proposé Houssem Ben Azouz, président du groupement.

La proposition consiste à ce que cette minute de silence soit observée par tous les établissements touristiques, en particulier les hôtels, ainsi que par les autorités publiques, l’Assemblée des représentants du peuple et les citoyens.

A Londres, c’est la  communauté tunisienne qui a décidé de se mobilier en masse pour exprimer sa forte solidarité avec les familles des victimes et le peuple anglais en particulier qui compte le plus grand nombre de victimes (30 sur 38).

Au nom de la Tunisie, les Tunisiens du Royaume-Uni prendront part aux différentes cérémonies de commémorations qui seront organisées par les autorités locales.



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Ennahdha débarque chez les hôteliers

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La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) a reçu aujourd’hui à son siège de Tunis la visite d’une délégation bien singulière composée des principaux leaders du parti islamiste Ennahdha avec, à leur tête, Rached Ghanouchi.

Rached Ghanouchi et Radhouane Ben Salah, président de la FTH.

Rached Ghanouchi et Radhouane Ben Salah, président de la FTH.

« Cette visite est venue exprimer le soutien du parti Ennahda aux hôteliers, ainsi qu’à tous ceux qui travaillent dans le tourisme dans l’épreuve que connaît le secteur après la lâche attaque terroriste de Sousse survenue le vendredi 26 juin 2015 » a expliqué la FTH dans un communiqué.

Rached Ghannouchi, qui était accompagné d’une délégation de son parti composée de Riadh Bettaieb, Lotfi Zitoun et Adel Daadâa, a exprimé la solidarité de son parti et celle de tous les Tunisiens à la grande famille du tourisme.

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Lors de ce rendez-vous, les professionnels présents et les représentants d’Ennahdha ont débattu des solutions vitales à préconiser en urgence pour sauver le secteur.

Ils ont d’un autre côté exprimé leurs intentions d’encourager toutes les initiatives pour faire face aux retombées catastrophiques du terrorisme sur le secteur sinistré du tourisme afin d’assurer la pérennité des centaines de milliers d’emplois qu’il génère.

Présence à la réunion du président la FTAV, Mohamed Ali Toumi (à dr.). A g., Lotfi Zitoun, dirigeant du parti Ennahdha.

Présence à la réunion du président la FTAV, Mohamed Ali Toumi (à dr.). A g., Lotfi Zitoun, dirigeant du parti Ennahdha.



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Un charter Stockholm-Tunis assuré par Syphax Airlines

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Syphax mettra à disposition d’Almena Travel un avion de type Airbus A 319 d’une capacité de 150 sièges pour effectuer cette liaison.

Le tour-opérateur suédois Almena Travel a annoncé hier l’introduction d’une nouvelle ligne aérienne charter Stockholm /Tunis /Stockholm avec la compagnie Syphax Airlines.

Cette liaison se fera à raison d’un vol hebdomadaire chaque mardi, qui a débuté hier et qui se poursuivra jusqu’à fin octobre 2015.

 



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Le site de Chemtou déconseillé

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Le site ainsi que le musée archéologique de Chemtou dans le gouvernorat de Jendouba sont désormais déconseillés à la visite.

Le gouverneur de la région vient de transmettre au ministère du Tourisme une note stipulant de ne plus intégrer Chemtou dans les excursions touristiques des agences de voyages et ce jusqu’à nouvel ordre.

Si la raison de cette annonce n’est pas clairement mentionnée dans le courrier, on comprend aisément qu’il s’agit de raisons sécuritaires.



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Le médical impacté par l’attentat de Sousse

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Le PASCAR, ou Pan African Society of Cardiology, Société panafricaine de cardiologie, a annoncé que son congrès médical africain de cardiologie, qui devait se tenir en Tunisie du 3 au 7 octobre 2015, vient d’être délocalisé a annoncé l’agence de voyages tunisienne chargée de son organisation aujourd’hui.

Ce congrès, préparé conjointement avec la Société tunisienne de cardiologie, devait rassembler entre 1000 et 1200 participants ainsi que plusieurs laboratoires pharmaceutiques étrangers attendus en tant qu’exposants.

Le comité d’organisation du PASCAR a estimé que la Tunisie n’offrait plus les conditions sécuritaires requises et a décidé de déplacer l’événement à l’Île Maurice.



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La FTAV plonge les députés dans le bain à remous du tourisme

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A demi-mots, il l’a avoué : « nous n’imaginions pas tous les problèmes du secteur touristique ». Déclaration du député d’Ennahdha Mohamed Frikha lors d’une rencontre tenue lundi soir à Sousse à l’initiative de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV). Au menu, la situation des opérateurs touristiques suite à l’attentat du 26 juin 2015.

La FTAV avait en effet convié pour la circonstance plusieurs députés toutes étiquettes politiques confondues (9 d’entre-eux avaient répondu présents d’Ennahdha, de Nidaa et du Front populaire) afin de les sensibiliser sur la vraie situation du tourisme. Et en la matière, ils ont été servis. Les hôteliers et les représentants des compagnies aériennes ont listé pour eux le pourcentage d’annulations enregistrées à peine 4 jours après le drame. Rafik Garrachi, Commercial chez RIU en Tunisie (l’hôtel visé par l’attentat est géré par RIU) a indiqué par exemple avoir enregistré une perte de 15% des ventes en 3 jours et s’attend à une baisse de 33% d’ici la fin de la semaine actuelle. Garrachi a estimé que la programmation aérienne se décidera chez les T.O d’ici la fin de la semaine et permettra de mieux évaluer les baisses des ventes qui devront être autour de 40 à 50%, soulignant qu’il s’agissait d’estimations subjectives.

Quant à Kamel Zahra, représentant du T.O Primatours, spécialisé sur l’Europe de l’Est, il a considéré pour sa part que la situation était nettement plus grave puisque son groupe a enregistré des annulations jusqu’au mois de septembre. « Plusieurs T.O ont annulé leur programmation sur toute la saison » a-t-il annoncé dépité, citant des voyagistes hongrois et polonais notamment, exception faite de Sun& Fun.

De dr. à g.: Hichem Borji, Foued Lejmi, Rafik Garrachi et Kamel Zahra.

De dr. à g.: Hichem Borji, Foued Lejmi, Rafik Garrachi et Kamel Zahra.

Marché allemand en mauvaise posture

Le marché allemand n’est pas épargné par la vague d’annulations. Foued Lejmi, représentant de Der Touristik, a déclaré que son groupe a dû rembourser 2 millions d’euros en frais d’annulations pour ses clients sur la Tunisie. Durant le week-end ayant suivi l’attentat, ce sont un cinquième des réservations qui ont été annulées, citant en exemple une arrivée prévue pour le 30 juin qui devait comprendre 1000 personnes et qui ne comptera finalement plus que 190 touristes. « Je conseille à beaucoup d’hôteliers de fermer » a-t-il lancé  à l’assistance.

Autre inquiétude, celle du marché algérien. Hichem Borgi, directeur Commercial de la chaîne Daphne Hotels, a fait part de sa crainte d’enregistrer des annulations sur un marché algérien « déjà traumatisé par le terrorisme » a-t-il rappelé.

De son côté, Makram Halloul, directeur commercial de l’hôtel Riadh Palms à Sousse, a rafraîchi la mémoire de tous les présents à la rencontre en rappelant que c’était le 3e attentat qui visait le tourisme, le premier, survenu le 30 octobre 2014 sur la plage de l’hôtel Riadh Palms justement, n’avait pas fait de victimes, sauf le terroriste qui s’était fait exploser. Halloul a considéré qu’il y avait finalement trois types de réactions des T.O après l’attentat de Sousse : annulation totale de la programmation de la Tunisie, rapatriement de clients avec arrêt temporaire de la programmation et, en plus des annulations, des no shows, autrement dit des touristes qui étaient attendus et qui ne sont finalement pas venus. Plus grave encore selon le même hôtelier, des annulations ont déjà été enregistrées pour le mois de décembre prochain.

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A Monastir, situation peu brillante

Sur Monastir, les répercussions sont également importantes. Akram Chérif, directeur général de l’hôtel Rosa Beach, a assimilé l’attentat à « une cartouche qui abrégé les souffrances du tourisme tunisien ». Il a prévenu que la crise qui s’annonçait dans le secteur était les prémices d’une explosion sociale. A l’échelle internationale, Chérif a également précisé que c’était l’image de la destination qui avait été atteinte et qu’il sera difficile de s’en relever car « nous sommes les champions du monde de la non-communication » s’est-il insurgé, blâmant dans ce sens les dirigeants de l’Office du Tourisme.

Slim Dimassi, propriétaire de l’hôtel Helya Beach à Monastir, a souligné que « le point noir réside dans les plages qui ne peuvent pas être contrôlées ». En sa qualité de membre de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, Dimassi a déclaré que le 12 mai dernier, les autorités avaient été prévenues du risque que cela pouvait présenter.

Mohamed Ali Miled, directeur général de la chaîne Houda Hotels, qui possède deux hôtels à Monastir et un à Yasmine Hammamet, a suggéré d’investir dans l’environnement « au lieu de dépenser de l’argent en promotion actuellement » et en renforçant la sécurité.

Karim Dahmani, directeur Commercial de la compagnie aérienne Nouvelair, a également reconnu être « dans une situation catastrophique », avec un arrêt net de certains marchés comme la Scandinavie et le Portugal. « Notre vol en provenance de Porto aujourd’hui est revenu vide. Nous ne devrons plus compter sur les Anglais cette année, nous allons donc devoir placer nos avions ailleurs » a-t-il rapporté en substance.

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Pessimisme ambiant

Néjib Bouzidi, directeur Commercial de la chaîne RIU en Tunisie, est pour sa part tout aussi pessimiste. D’abord, parce qu’il considère que « l’image de marque de la destination est au plus bas », ensuite parce que « le plus grave, ce sont les années à venir et les programmes de 2016 et 2017 » estime-t-il. Bouzidi n’a pas manqué de rappeler que le marché britannique était celui qui se portait le mieux et qui « tombe à l’eau », sachant que la majorité des victimes sont anglaises.

Idem pour Anis Sehili, directeur Commercial de la chaîne El Mouradi qui compte 15.000 lits et emploie 4000 personnes qui a évoqué l’arrêt du booking au départ d’une multitude de marchés. « Que va-t-on faire pour nous hôtels ? » s’est-il interrogé, se demandant comment faire en l’absence de remplissage des différentes unités. De son côté, Mossaab Battikh, directeur général de Magic Hotels pour l’Afrique du Nord, a indiqué que dans les 12 hôtels du groupe en Tunisie, un millier de clients avaient décidé de rentrer et 11.000 autres avaient annulé leur réservation. Battikh a appelé les autorités tunisiennes à revoir la réglementation sur les produits de sécurité tels que les détecteurs de métaux et autres scanners qui devraient être exonérés de taxes à l’achat.

Dans cette longue litanie d’annulations, la commissaire régionale au Tourisme, Salwa Kadri, a rejeté une partie de la responsabilité de la sécurité sur les hôteliers eux-mêmes « qui ne respectent pas les normes », citant en exemple l’hôtel visé par l’attentat qui ne disposait même pas de caméras de surveillance a souligné la responsable. « S’il y a une baisse des arrivées touristiques, c’est aussi à cause de la qualité, pas uniquement à cause de la sécurité » a-t-elle encore accusé.

Mais dans cette opération initiée par la FTAV, ce sont les députés qui ont été certainement sensibilisés à la réalité du terrain touristique. « C’est le moment de regarder le secteur vers l’avenir et de voir comment le restructurer » a proposé le député Mongi Rahoui (Front populaire). Son collègue Khemaïs Ksila (Nidaa Tounes), a « assuré la profession du soutien des députés pour convaincre le gouvernement dans le cadre de décisions à prendre et pas seulement dans l’hôtellerie ». Quant à la sécurité, Ksila a estimé que c’était le sujet numéro 1 à traiter mais qu’il fallait que cela se fasse à huis-clos. Car effectivement, vu comment le dossier a été géré depuis l’attentat du Bardo, il y a lieu de devoir revoir les fondamentaux sécuritaires du pays. Aujourd’hui, les professionnels du tourisme se demandent si l’on peut encore parler de ramener des touristes alors que les autorités ne sont pas encore en mesure d’assurer leur protection.

© Destination Tunisie

Autour du président de la FTAV, organisateur de l'événement, des députés ainsi que des représentants de la Fédération tunisienne de l'hôtellerie.

Autour du président de la FTAV, organisateur de l’événement, des députés ainsi que des représentants de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie.

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Ce que le big Boss du groupe TUI est venu faire en Tunisie

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Fritz Joussen est au tourisme mondial ce qu’un chef d’Etat est à une nation: un Top VIP qui dirige le numéro un européen du voyage avec 77.000 salariés et plus de 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, que l’on ne voit jamais dans les manifestations publiques, dont les minutes valent de l’or et que seule une poignée de personnes peuvent réellement approcher.

Aujourd’hui 1er juillet 2015, Fritz Joussen s’est recueilli sur la plage de l’hôtel Impérial Marhaba à Sousse, établissement géré par l’une de ses filiales hôtelières, RIU, et qui a enregistré la mort de 38 touristes, dont essentiellement des vacanciers ayant voyagé avec plusieurs de ses filiales tour-operating, Thomson Holidays, First Choice et Jet Air notamment.

Arrivé en avion privé à l’aéroport de Monastir, le président de TUI était accompagné de membres du conseil de son groupe, David Burling, Sebastian Ebel et Thomas Ellerbeck, pour déposer une gerbe de fleurs et observer une minute de silence là où sont tombés la semaine dernière pour l’amour de la destination Tunisie 30 Britanniques, 3 Irlandais, 2 Allemands, 1 Belge, 1 Russe et 1 Portugais.

La délégation s’est ensuite réunie avec les employés de l’hôtel afin de discuter des événements qui se sont déroulés.  « Je les remercie pour leurs efforts inlassables et le travail acharné qu’ils ont fourni a dit Fritz Joussen. Nous sommes fiers d’avoir une équipe autour de nous qui a fait de son mieux pour nos clients et pour notre groupe TUI dans des conditions émotionnelles très difficiles. Nos employés ont représenté notre marque d’une manière excellente » a encore ajouté le patron du groupe.

Dans l’après midi, Fritz Joussen a eu des entretiens avec le président de la République, Béji Caïd Essebsi et le Premier ministre, Habib Essid et a clairement demandé aux autorités tunisiennes des éclaircissements sur les initiatives qu’elles comptent prendre afin d’améliorer rapidement les conditions de sécurité.

© Destination Tunisie



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Voyage en musique avec Mounir Troudi…A chaque voyage «sufi» sa peine !

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Diplômé de musique arabe, Mounir Troudi vole de tournées en tournées : de Jérusalem Est pour le Festival des chants de la liberté, des USA au Canada, de l’Afrique du Sud à la Grèce, etc. Il est un vrai globe-singer !

Multipliant les collaborations avec des artistes internationaux, il foule les scènes des festivals les plus renommées aux quatre coins du monde.

Dès son plus jeune âge, le chant classique arabe (Mohamed Abdelwaheb, Oum Kalthoum, Salah Abdelhay, entre autres) n’a plus de secret pour lui. Il s’est ensuite concentré sur la Sufi Music, le chant soufi, en s’inspirant de ses origines arabo-berbères et andalouses.

Comme un commandant de bord qui transporte ses passagers dans le ciel, Mounir Troudi nous porte et nous emporte- comme dirait Piaf- vers un univers musical où chaque son, chaque note de sa voix forte et puissante est un appel à un embarquement immédiat pour des horizons lointains.

De sa révélation au grand public grâce à Fadhel Jaziri (acteur et réalisateur tunisien) et son spectacle Hadhra en 1994- spectacle musical et chorégraphique soufi- à la formation de son groupe Nagouz début 2000, de l’opéra lyrique avec l’italien Antonio Maiello aux collaborations avec le musicien turc Mercan Dédé (alliant musique de tradition soufie et musique électronique), sans oublier une des plus belles collaborations de sa carrière avec le célèbre trompettiste de jazz français Erik Truffaz (Mantis en 2001 et Saloua en 2005), Mounir Troudi est un « open sky » à lui seul.

Son métissage des genres (jazz, électro-pop, reggae, blues, rock, influences bédouines, soufies, etc.) est la preuve qu’il est de ces artistes qu’on ne peut enfermer dans un seul registre… Avec lui, perturbations garanties !

 

Vous rappelez-vous de votre premier voyage ?

C’était en Italie. A Naples, plus précisément. J’avais 18 ans. J’y étais invité pour aller jouer de la musique dans une fête. J’ai le souvenir d’une grande salle avec pas mal de Tunisiens, tous très contents d’écouter les classiques tunisiens et de se croire, le temps d’une soirée, au pays.

 

Pour vous, voyager représente quoi ?
Pour moi, voyager c’est utiliser mes ailes pour voler, c’est avant tout poétique. Voyager est synonyme de découvrir, de respirer et surtout de réaliser mon rêve qui était de voler. A 11 ans, j’ai fait un avion en carton et je me suis lancé du toit de la maison familiale tant voler était mon rêve absolu. Résultat : juste une entorse et de simples égratignures !! Je dois avouer que j’avais déjà tout calculé : il y avait un chantier chez les voisins, j’ai donc atterri sur… le tas de sable que les ouvriers avaient laissé.

 

Le pays ou la ville qui vous a marqué le plus ?
Sans hésitation l’Afrique du Sud. Il y a de tout dans ce pays : la savane, la mer, les montagnes, les îles, etc. Paradisiaque ! Magnifique ! La chose qui m’a le plus marquée, c’est le safari dans le Parc national Kruger avec les animaux en liberté (hippopotames, girafes, crocodiles, lions, jaguars, phacochères).

A Cape Town, j’ai même eu la chance de nager avec les pingouins dans l’eau glacée, avec des algues géantes de 20 mètres !! C’est surprenant comme sensation, tu as l’impression de nager dans une jungle. En fait, ces algues géantes sont la cachette des pingouins qui se cachent des phoques qui, eux-mêmes, se cachent des requins blancs. Le cercle de la vie. Impressionnant !

Une fois assis dans l’avion, que faites-vous pour vous occuper ?
Généralement, je dors car j’ai toujours du sommeil en retard à cause des tournées qui s’enchaînent à un rythme infernal (une ville tous les jours, un concert toutes les nuits)…

 

Combien de pays avez-vous visités ?
Je dirai plutôt combien de pays je n’ai pas visités, comme ça, ce sera plus simple. (Rires)

 

Votre destination rêvée ?
La lune. Et sinon, d’un point de vue terrestre, l’Australie. Pour découvrir les aborigènes et aussi pour voir le dingo, le plus grand prédateur terrestre d’Australie.

 

Quel genre de voyage préférez-vous ? Shopping ? Aventure ? Découverte ?
Les deux derniers. Je voyage pour découvrir et toujours en mode « aventure ».

Qu’est-ce que vous n’oubliez jamais de mettre dans votre valise ?
Ma brosse à dents.

Votre plus beau souvenir de voyage ?
Une fois, alors que je me rendais en Suisse, à Genève, j’avais complètement oublié de faire mon visa. C’est l’époque où la Suisse ne faisait pas partie de l’espace Schengen. Une fois arrivé, les douaniers m’ont refusé l’entrée sur le territoire. Il était impossible pour moi de repartir, du coup j’ai fait demi-tour côté français et je suis passé par les bois, comme un résistant en période de guerre. Et c’est comme ça que je suis arrivé à Lausanne où j’ai pu faire mon concert. Une fois sur scène, j’ai tout avoué au public qui a adoré cette anecdote !

Votre qualité principale ?
L’oubli, comme ça je suis tranquille. Je ne me rappelle plus des méchancetés des gens et j’ai la paix.

A part le chant, quelle est votre autre passion ?
J’en ai plein des passions. Déjà j’en ai deux : l’agriculture et prendre soin des animaux sauvages. Et mon autre passion : la mer. Je ne conçois pas la vie sans la mer. Ce qui implique aussi la pêche qui me rend zen, heureux de sentir une vraie connexion avec la nature.

Quelle est votre couleur préférée ?

Orange. En revanche je n’aime pas les oranges !

Quel est votre dress-code ?
Free style. Baba cool. J’adore les couleurs vives. Je trouve ça énergisant !

Projet ou rêve qui vous tient à cœur ?
Une communauté. Une grande maison où chaque artiste, chaque jeune aurait la possibilité de se produire et ce, sans aucune censure. Avec, bien-sûr, une scène pour accueillir des concerts, des spectacles et découvrir des nouveaux talents. Puisque je n’ai pas eu la chance d’avoir eu ce moyen pour être reconnu, je veux vraiment le faire pour les autres. Il existe beaucoup de talents cachés qui, faute de moyens financiers, ne peuvent exister et se réaliser. En réalité, je veux construire une maison pour enlever toutes les barrières qui font obstacle à la création.

Si vous aviez une doléance à faire à Tunisair Express ?
Voyager gratuitement ! Et si possible… En Business class !



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La ministre du Tourisme annonce la suppression de la « taxe Karboul »

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Les touristes n’auront plus à payer une taxe de sortie du territoire tunisien de 30 dinars. Selma Elloumi-Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, l’a annoncé hier lors d’une conférence de presse.

Cette taxe, en vigueur depuis le mois d’octobre 2014, avait été proposée et défendue bec et ongles par la ministre du Tourisme sortante, Amel Karboul.

Au vu de la polémique provoquée lors de son institution, les TRE puis les Maghrébins avaient été exemptés de ce timbre à coller dans les passeports et payable à la sortie du territoire.

L’attentat de Sousse a finalement eu raison de cette taxe jugée dès le départ inapropriée dans son mode d’exécution, bien qu’elle ait été surnommée « taxe de solidarité ».

Reste maintenant à savoir quand cette suppression sera effectivement en vigueur car en l’absence d’«instructions», les autorités aux postes frontières continueront de l’exiger des voyageurs en partance.

 



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Nouvelles mesures en faveur du tourisme : oui mais, pour qui, et pour quand ?

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La ministre du Tourisme, Selma-Elloumi Rekik, a annoncé hier soir les mesures décidées par le gouvernement en faveur du secteur touristique suite à la nouvelle conjoncture découlant de l’attentat de Sousse.

Si dans l’ensemble, les mesures sont de nature à soutenir le secteur touristique dans la perspective de la grande crise qui se profile à l’horizon, la question est de savoir si ce sont les hôtels qui en bénéficieront ou également les agences de voyages.

Deuxième question : quand ces mesures seront-elles en vigueur ? Car il sera nécessaire pour le gouvernement de les soumettre au Parlement avant de pouvoir publier un décret d’application. Les professionnels craignent qu’il ne s’agisse juste que de décisions verbales destinées à calmer la profession mais qui ne pourront pas, dans la réalité, être mises en application.

Ceci étant, voici les principales décisions annoncées :

-report du remboursement des prêts pour les années 2015 et 2016 avec rééchelonnement selon la capacité de remboursement

-octroi de nouveaux crédits exceptionnels remboursables sur sept ans, dont deux ans de grâce avec garantie de remboursement prise en charge par l’Etat. Les prêts étant alloués pour financer les activités de chaque institution touristique pour les années 2015 et 2016.

– réduction du taux de la TVA qui passe de 12% à 8%.

-rééchelonnement des créances fiscales des institutions touristiques.

-rééchelonnement des créances des institutions touristiques auprès de la STEG et de la SONEDE.

-annulation du timbre fiscal imposé aux étrangers lors de leur départ du territoire tunisien (30 dinars payables à la sortie du territoire).

-réduction de 30% sur les tarifs de transport (aérien et maritime) pour les Tunisiens résidents à l’étranger. (Le taux de réduction pris en charge à 50% par l’Etat et 50% par Tunisair ou CTN).

-prise en charge par l’Etat de la CNSS des institutions touristiques qui maintiendront leurs employés en activité.

-octroi d’une prime aux employés au chômage technique suite à la fermeture ou pas de l’institution touristique à laquelle il est rattaché.

-octroi d’un visa d’entrée sur le territoire tunisien automatique aux pays suivants: La Chine, L’Inde, l’Iran et La Jordanie.

-octroi d’un visa à multiples entrées sur le territoire tunisien pour une durée d’une année aux hommes d’affaires, aux investisseurs des pays cités (Chine, Inde, Iran, Jordanie).

-annulation du visa d’entrée sur le territoire tunisien pour l’Angola, le Burkina-Faso, le Botswana, la Biélorussie, le Kazakhstan et Chypre.

 

 



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L’UGTT rend visite à la FTH pour lui témoigner son soutien

UGTT-tourisme
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Une délégation de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), présidée par le Secrétaire Général Houcine Abassi et composée de Mouldi Jendoubi, Kamel Saad, Kacem Iffa, Abdelkrim Jrad, Sami Tahri et Habib Rejeb, s’est rendue dans la matinée de ce lundi 29 juin 2015 au siège de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie.

« Cette visite entre dans le cadre du soutien de l’UGTT aux hôteliers  dans l’épreuve que connaît notre pays et particulièrement le secteur touristique après la lâche attaque terroriste de Sousse survenue vendredi 26 juin 2015 » a déclaré la FTH dans un communiqué.

Houcine-Abassi

Houcine Abassi (à g.) et Radhouane Ben Salah lors de la rencontre.

La délégation de l’UGTT a indiqué pour sa part qu’elle « s’associe humblement à la douleur des familles des victimes et exprime son soutien aux blessés et tous ceux qui ont été témoins de ces événements tragiques ».

Les représentants de l’UGTT et de la FTH ont exprimé leur solidarité et celle de tous les Tunisiens face au terrorisme. Ils ont aussi exprimé leur intention de poursuivre et d’intensifier leur coopération pour faire face aux retombées catastrophiques de ce fléau sur le secteur sinistré du tourisme afin d’assurer la pérennité des centaines de milliers d’emplois qu’il génère.

FTH UGTT 3



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A partir de lundi, la police touristique portera des armes

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La sécurité des zones et des unités touristiques a fait l’objet d’une séance de travail tenue dans la soirée du samedi sous la présidence de Najm Gharsalli, ministre de l’Intérieur, et Selma Elloumi-Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, en présence de Rafik Chelli, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur et des présidents des fédérations de l’hôtellerie, des agences de voyages et des restaurants touristiques.

La ministre du Tourisme a indiqué que cette séance de travail fait écho aux récentes mesures prises par le gouvernement relatives à la sécurité dans les zones touristiques et tend à approfondir la réflexion avec les professionnels du secteur pour leur mise en œuvre.

De son côté, le ministre de l’Intérieur a précisé qu’à partir de lundi, les unités de la police touristique seront armées et opérationnelles dans toutes les régions touristiques, exhortant les professionnels du secteur à s’impliquer davantage dans la sécurisation de ces zones afin d’épauler l’effort que mène l’Etat dans cette démarche.

De gauche à droite, présents à la réunion: le DG de l'ONTT, le président de la FTH, celui de la FTAV, la SG de la FTAV et le président de la FRH du sud-est.

De gauche à droite, présents à la réunion: le DG de l’ONTT, le président de la FTH, celui de la FTAV, la SG de la FTAV et le président de la FRH du sud-est.



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Djerba : où est l’Etat ?

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Une visite à Djerba cette semaine m’interpelle sur la présence de l’Etat et me fait tirer les constats suivants :

1/ Sur la route principale qui mène vers la zone touristique de la région la plus visitée du pays, des petites baraques proposent du gasoil libyen (vous pouvez imaginer le spectacle). Ces contrebandiers vendent en toute liberté et en toute impunité sur une route par laquelle transitent tous les jours tous les touristes venant passer leur séjour à Djerba : quelle belle image on donne déjà !

2/ Ces contrebandiers n’ont pas peur d’exposer leurs marchandises aussi proche que possible du bitume grâce à certaines complicités qui laissent faire.

3/ En passant devant, moi, le simple citoyen, sans être expert en sécurité, j’ai pensé au danger de telles baraques sur les centaines de bus touristiques qui passent tous les jours par cette route: un terroriste n’aurait besoin que d’un briquet et non d’une kalash pour provoquer un drame.

4/ Des constructions clandestines sont apparues dans tous les coins de l’Île de manière si moche que l’on a l’impression d’être à El Fallouja et non à Djerba ! Où sont les mairies ?

5/ Pendant deux jours, je viens de faire le tour des hôtels et je n’ai pas été arrêté une seule fois, même pour un simple contrôle. Pas de contrôle non plus de mon véhicule avant de visiter un hôtel.

Et à la fin, on s’étonne de la catastrophe survenue à Sousse.

Marwen Maraoub

(Professionnel du Tourisme)

 



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Cellule de crise: les numéros de contacts

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A la suite de l’attentat de Sousse le 26 juin 2015, le ministère du Tourisme a annoncé la mise en place de plusieurs numéros de téléphone pour l’obtention des informations nécessaires.

-N° vert: 80 100 333

-Salle des opérations: (+216) 71 105 403

-Collecte des statistiques sur les victimes: (+216) 22 504 504

-Accueil aux aéroports de Tunis, Enfidha et Monastir (+216) 98 483 387

-Suivi du parcours des victimes dans les hôpitaux: (+216) 98 542 424

-Hébergement à Sousse: (+216) 98 372 116

-Hébergement à Tunis: (+216) 96 012 821

-Transport et logistique : (+216) 97 512 091

-Communication externe : (+216) 98 371 179

-Guides et traducteurs: (+216) 98 683 383



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Attentat de Sousse : ce que le Seto et le SNAV recommandent aux professionnels français

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Le Syndicat français des entreprises de tour-operating (SETO) ainsi que le Syndicat national des agences de voyages (SNAV) ont demandé à leurs membres d’accepter les demandes de report de leurs clients ayant réservé un séjour en Tunisie entre le 10 juillet et le 31 octobre et ce sans frais. « Ces reports seront valables pour les 12 prochains mois vers la Tunisie ou dans toute autre destination programmée par le tour-opérateur » précisent-ils.

Concernant les clients sur place en Tunisie, le SETO et le SNAV ne recommandent pas de rapatriement immédiat mais sous-entend que cela est possible. « Les professionnels du tourisme renforcent leur assistance, se tiennent à la disposition de leur clientèle afin de répondre à leurs interrogations et aménagent le cas échéant des programmes en collaboration avec les réceptifs en fonction de la situation sur place ».



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Thomas Cook UK va mettre un avion pour rapatrier ses clients

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Le voyagiste Thomas Cook UK a indiqué hier qu’il allait programmer la mise en place d’un appareil pour rapatrier ses clients actuellement en Tunisie et qui désirent rentrer.

Thomas Cook UK souligne cependant que, ne programmant pas l’hôtel visé par l’attentat, aucun de ses clients n’a par conséquent été touché.

Le voyagiste informe par ailleurs ses clients devant voyager vers la Tunisie, y compris pour les départs du 4 juillet, qu’il leur est possible d’annuler ou de modifier gratuitement leurs vacances. Et pour ceux qui devaient voyager à partir du 5 juillet, le T.O leur offre la possibilité de modifier leurs réservations vers la Tunisie gratuitement jusqu’au 31 juillet.


				



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Aéroport d’Enfidha : 13 vols dans la nuit de vendredi à samedi

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Les tour-opérateurs européens ont engagé un vaste processus de rapatriement de leurs clients en vacances en Tunisie suite à l’attentat sanglant de Sousse qui a coûté la vie à 39 touristes hier.

Un ballet de bus touristiques a été constaté tout au long de la nuit à l’aéroport Enfidha-Hammamet qui a enregistré pas moins de 13 vols entre 23h15 et 05h40, affrétés le plus souvent spécialement pour la circonstance.

Les vols ont décollé à destination de Londres, Manchester, Bruxelles, Amsterdam et Saint-Pétersbourg. Selon les chiffres avancés, 2500 Britanniques et 600 Belges ont quitté le pays.

Dans la matinée du 27 juin, ce sont également 13 autres départs sont prévus mais nombre d’entre- eux font partie d’un programme préalablement établi.



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Ils faisaient partie de notre famille touristique

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Je suis hôtelier, je vis de ce secteur depuis 1992, j’y ai gagné de l’argent, aujourd’hui je me fous de perdre ce que j’ai gagné. Que je sois mis en faillite, que les banques vendent jusqu’à mon slip, je pense à ces touristes qui ont fait partie de notre vie, qui faisaient notre bonheur quand ils venaient en nombre et notre tristesse quand ils ne venaient pas et boudaient notre destination.

Assister à travers les télévisions à leur exécution pour la simple raison qu’ils alimentent les caisses du pays, c’est dramatique et révoltant.

Certains, qu’on appelle des revenants, faisaient presque partie de notre famille, notre famille « touristique ».  J’ai assisté à plusieurs mariages d’employé(e)s avec certain(e)s de nos visiteur(se)s. Des liens d’amitiés se sont noués.

Perdre la vie parce qu’ils étaient venus en Tunisie, confiants qu’il ne leur arriverait rien, parce que les Tunisiens étaient différents des « autres », m’est insupportable et me blesse profondément.

Mes sincères condoléances à ceux qui ont perdu l’être cher et parfois plusieurs êtres chers.

L’hôtellerie tunisienne perd plus que, comme disent certains, du chiffre d’affaires, elle perd sa raison d’être…des êtres chers…

Sami MOUSSA



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Festival de Carthage 2015…Une 51ème édition mi-figue mi-raisin

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Le Festival de Carthage, l’événement culturel incontournable de la saison estivale, allumera ses projecteurs le 11 juillet 2015 – avec une opérette dédiée à Oulaya «Dhalamouni Habaybi» de la Troupe de la ville de Tunis- et les éteindra avec le chanteur tunisien Lotfi Bouchnak.

C’est donc lors de la traditionnelle conférence de presse- qui s’est tenue jeudi soir au sein même du théâtre antique- que la directrice du Festival, Sonia M’Barek, a dévoilé le programme, mettant l’accent encore une fois sur l’importance d’un festival extra-muros, entendez une programmation dans d’autres lieux comme Sidi Bouzid, Siliana, Tozeur où des transmissions live en streaming à travers des écrans géants sur les places publiques sont prévues ou, autre exemple, la pièce de Leïla Toubel « Solwen » qui aura lieu à la basilique Saint Cyprien.

« Le Festival de Carthage est aussi une occasion de promouvoir d’autres sites de la ville, c’est pourquoi un programme de promotion des monuments de la ville a été mis en place en partenariat avec les ministères du Tourisme et de l’Environnement, pour la réhabilitation de plus de 13 monuments ignorés du  public. Ainsi, nous voulons que les gens visitent le Port Punique, déjeunent dans les petits restos et terminent leur soirée ici à Carthage » a déclaré Sonia M’Barek.

Cette édition verra aussi la possibilité pour les jeunes de se faire une place au soleil avec la nouvelle rubrique « Découverte » consacrée aux jeunes talents, mais aussi à la musique du monde.

4 millions de budget

Avec un budget qui avoisine les 4 millions de dinars (une partie subventionnée par le ministère de la Culture et une autre venant de différents sponsors), force est de constater que le Festival s’élargit géographiquement parlant mais se rétrécit question qualité et l’organisation de la conférence de presse avec son   retard sur l’heure déjà tardive, sur le monologue interminable de sa directrice – tant et si bien que Mouna Nourredine, Lotfi Bouchnak, Abdelaziz Meherzi,  assis à côté d’elle, ont fait dans la figuration- sur les sempiternelles questions des journalistes « Combien a coûté ? Pourquoi untel ne figure pas au programme ? Pourquoi refusez-vous les dossiers de certains artistes ? » …J’en passe et des meilleures qui font qu’au final, on s’épanche sur la forme sans s’attaquer au fond.

SBR

Vue de la conférence de presse avec la présidente du Festival, Sonia Mbarek (à l'extrême gauche).

Vue de la conférence de presse avec la présidente du Festival, Sonia Mbarek (à l’extrême gauche).

Programme et prix :

Samedi 11 juillet (Ouverture): Oulaya «Dhalamouni Habaybi»

Prix gradins: 20 DT. Prix chaises : 50 DT

Dimanche 12 juillet: Wael Kfouri (Liban)

Prix gradins: 30 DT. Prix chaises : 70 DT

Mardi 14 juillet: Qawwali-Flamenco (Pakistan-Espagne)

Prix gradins: 20 DT. Prix chaises : 50 DT

Mercredi 15 juillet: Intercal, spectacle Danse et peinture.

Prix gradins: 20 DT. Prix chaises : 50 DT

Samedi 18 et dimanche 19 juillet: Afrika ! Afrika ! Le cirque magnifique d’Afrique

Prix gradins: 15 DT. Prix chaises : 40 DT

Mardi 21 juillet: Lauryn Hill (USA)

Prix gradins: 60 DT. Prix chaises : 100 DT

Jeudi 23 juillet: Le Bolchoï Polonais Mazowsze (Pologne)

Prix gradins: 35 DT, Prix chaises: 60 DT

Samedi 25 juillet: Hadhra 3 (Tunisie)

Prix Gradins: 25 DT

Dimanche 26 juillet: Mohamed Assaf (Palestine)

Prix Gradins: 25 DT. Prix chaises: 60 DT

Mardi 28 juillet: Orchestre Symphonique de Pau (France)

Prix gradins: 40 DT. Prix chaises : 80 DT

Jeudi 30 juillet: Jasser Haj Youssef (Tunisie) Prix gradins: 20 DT.

Prix chaises : 50 DT

Vendredi 31 juillet: Amal Meher (Egypte) Prix gradins: 30 DT.

Prix chaises : 70 DT

Samedi 1er août: Tamayouth – Hina yaktamilou al kamar (Tunisie)

Prix gradins: 15 DT. Prix chaises : 50 DT

Dimanche 2 août: La diva africaine Oumou Sangare (Mali)

Prix gradins: 25 DT. Prix chaises : 70 DT

Mardi 4 août: Ben l’Oncle Soul – Indila (France)

Prix gradins: 60 DT. Prix chaises : 100 DT

Mercredi 5 août : Charlie Winston – Nathalie Imbruglia (Royaume Uni-Australie)

Prix gradins: 60 DT. Prix chaises : 100 DT

Samedi 8 août: Omar Faruk (Turquie -USA)

Prix gradins: 35 DT. Prix chaises : 70 DT

Dimanche 9 août: Akon (USA)

Prix gradins: 60 DT. Prix chaises : 100 DT

Jeudi 13 août: Foussay Foussah (Tunisie)

Prix gradins: 15 DT. Prix chaises : 40 DT

Samedi 15 août: Marco Polo – La roue de la soie (Grèce-Inde- Chine-Tunisie-Italie) Prix gradins: 30 DT. Prix chaises : 70 DT

Dimanche 16 août: Rap Tunisien avec Kafon, Balti, Zied Nigro, Art Masta.

Prix gradins: 15 DT. Prix chaises : 20 DT

Mardi 18 août : Soirée de Clôture – Lotfi Bouchnak (Tunisie)

Prix gradins: 20 DT. Prix chaises: 50 DT

 



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Thomson Holidays propose des alternatives à la Tunisie

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Le voyagiste britannique Thomson Holidays (groupe TUI) a annoncé au cours de la nuit avoir décidé d’affréter 10 appareils aujourd’hui et demain pour rapatrier en Angleterre ceux parmi ses clients résidents à Sousse qui désirent rentrer.

Thomson Holidays et sa filiale First Choice, qui comptent des clients dans l’hôtel touché par l’attentat, a également déclaré avoir pris la décision de suspendre sa programmation de la Tunisie jusqu’à la semaine prochaine.

« Les modifications de séjour en Tunisie sont possibles jusqu’au 24 juillet » a indiqué le groupe touristique qui a informé ses clients qu’il programmait en remplacement 3 vols supplémentaires vers le Cap Vert, Rhodes et les Canaries.


				



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La déclaration surréaliste de l’ambassadeur de Tunisie en France

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L’ambassadeur de Tunisie en France, Mohamed Chihi, était sur le plateau de la chaîne française iTELE hier.

Lors d’une intervention invraisemblable par la teneur de son contenu quelques heures après l’attentat qui a fait 39 morts parmi des vacanciers étrangers à Sousse, l’ambassadeur a déclaré :« on est en train de montrer que la Tunisie peut assurer la sécurité des touristes »!

Mohamed Chihi a ajouté: « nous allons être plus sévères qu’auparavant et une stratégie, je crois, sera nécessaire pour combattre ce fléau, et aussi pour donner des solutions et pour assurer ces touristes ».

Et pour justifier l’attentat, le diplomate avait utilisé en amont l’argument du « terrorisme qui frappe dans beaucoup de pays, même les pays touristiques, il a frappé l’Espagne, il frappe la France aujourd’hui «  a-t-il déclaré alors qu’il était invité en direct.

Lien pour voir la séquence:

http://www.itele.fr/monde/video/mohamed-ali-chihi-la-tunisie-peut-assurer-la-securite-des-touristes-129412



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La presse internationale devant l’hôtel visé par l’attentat

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Photo prise ce samedi matin à Sousse.

Moins de 24 h après l’attentat, la presse internationale a accouru en Tunisie. Les journalistes se sont installés face à l’hôtel attaqué hier à Port El Kantaoui, en bout de zone touristique.

Beaucoup de témoignages et de compte-rendus à l’horizon.



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Les Français en Tunisie, ceux qui restent et ceux qui partent

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Le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, a déclaré aujourd’hui qu’aucune victime de nationalité française n’avait été recensée en Tunisie pour le moment dans l’attentat de Sousse qui a fait 38 morts et 39 blessés hier.

Au Quai d’Orsay, une réunion a eu lieu entre les autorités françaises et les principaux tour-opérateurs concernant la situation des 3000 touristes français actuellement en vacances en Tunisie.

Laurent Fabius a demandé aux T.O de rapatrier ceux qui le désirent. Selon les informations communiquées par ces mêmes T.O, seules 2 personnes auraient manifesté leur souhait de rentrer en France et prendront un vol régulier.

A Sousse, à l’hôtel visé par l’attentat, 18 Français y étaient résidents.



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Les nouvelles recommandations de l’ambassade de France en Tunisie

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Suite à l’attentat survenu dans un hôtel à Sousse, l’ambassade de France en Tunisie a appellé ses ressortissants en Tunisie à « observer la plus grande vigilance et à limiter leurs déplacements ». L’ambassade et le Consulat général de France à Tunis indiquent être mobilisés et avoir ouvert une ligne téléphonique d’urgence en France et en Tunisie qui peuvent être jointes respectivement au +33 1 43 17 56 46 et au +216 31 31 50 65.

A l’heure actuelle, les autorités aussi bien françaises que tunisiennes ne sont pas en mesure de dire s’il y a des Français parmi les victimes de l’attaque.



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Suite à l’attentat de Sousse: cellule de crise au ministère du Tourisme

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Suite à l’attaque terroriste perpétrée ce matin dans un hôtel à Sousse  faisant, selon le dernier bilan dressé par les ministère de l’Intérieur et de la Santé publique 39 victimes de différentes nationalités,  le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a mis en place deux  cellules de crise et de suivi de la situation à Tunis et à Sousse .

Des cellules qui ont  réuni les responsables du ministère et les présidents des fédérations professionnelles du secteur touristique et qui ont aussitôt mis en place un dispositif d’échange d’informations et de coordination avec les différents départements ministériels dont les ministères de l’Intérieur, de la Santé Publique, du Transport et les autorités régionales à Sousse.

Par ailleurs et dans un souci d’assurer les meilleures conditions d’encadrement médical et psychologiques des blessés et des familles des victimes, des équipes médicales spécialisées ont été dépêchées  sur le lieu de l’attentat.

Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a également mobilisé des équipes supplémentaires dans les hôpitaux et les cliniques ainsi que les aéroports de Tunis-Carthage et de Monastir.

Les deux cellules ont examiné  d’autres dispositions à mettre en œuvre pour les prochains jours en fonction de l’évolution de la situation et qui portent notamment sur les conditions de prise en charge médicale, de l’hébergement des familles des victimes, le transport et toute autre éventualité issue de la situation.



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Tunisair : les vrais dessous du week-end noir

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Une trentaine de vols totalement annulés le week-end du 20 et 21 juin 2015. Tel est le bilan affiché par Tunisair suite à l’absence au même moment d’une quinzaine de ses pilotes qui devaient prendre leur service. Certains ont parlé d’une grève du zèle, mais en fait, s’agissait-il d’une vraie grève ? Non puisque les pilotes absents, tous au même moment comme par enchantement, ont justifié cette absence par des certificats médicaux, n’ayant pas été soutenus par leurs syndicats.

Au sein de la direction de la communication de Tunisair, on informait, par voie de communiqué samedi que « les passagers des vols sur Paris TU 716/7 et TU720/1 ont été protégés sur les vols TU 718/9 et 722/3 de manière à ce que tous puissent regagner leur  destination de et vers Paris. Pour tous les autres vols, des solutions ont été trouvées », soulignait encore le communiqué qui ajoutait que « la compagnie a dû même avoir recours à l’affrètement, cependant ces vols subiront des retards. Seuls les vols de Londres et Jeddah ont dû être annulés, et les passagers seront acheminés le 21 juin ». Sauf que le 21 juin, le même scénario s’est reproduit.

En définitive, l’absence des pilotes a eu pour conséquence l’annulation d’une trentaine de vols aller et retour. Samedi, Tunisair a enregistré l’annulation de 16 vols : deux vols sur Paris (TU 716 et 720), de même qu’elle a annulé ses deux fréquences sur Istanbul (TU 214 et 216). De plus, ont été supprimés les quotidiens sur Londres (TU 790), Milan (TU 796), Casablanca (TU 711), Jeddah (TU 713) et le Djerba-Paris (TU 734).

Le dimanche 21 juin, même scénario avec l’impossibilité pour la compagnie d’assurer 14 vols : vers Alger (TU 374), Barcelone (TU 514), Bordeaux (TU 628), Nantes (TU 208), Rome (TU 752), Casablanca (TU 711) et Venise (TU 472).

Bizarreries en tous genres

Ceux qui est surprenant dans la gestion de cette crise, c’est que Tunisair n’a pas utilisé les possibilités de « rerouting » comme cela est en vigueur en général chez les compagnies aériennes. En d’autres termes, Tunisair n’a pas donné la possibilité à ses passagers d’emprunter d’autres compagnies aériennes pour arriver à destination, à quelques rares exceptions si l’on en croit certains témoignages recueillis sur place à l’aéroport Tunis-Carthage.

Mais le plus ridicule dans l’affaire, c’est certainement aussi ce porte-parole syndical qui, pour se dédouaner, déclarait au plus fort de la crise à l’agence officielle de presse TAP que l’absence des pilotes était due à une coïncidence de leur journée de repos !!

Les vraies raisons de la crise

Passé l’orage, les langues se délient et certains pilotes prétendent qu’il s’agissait d’un premier avertissement à la direction de la compagnie pour dire que les PNT ne revendiquent pas d’augmentations salariales, mais une amélioration des relations avec leur direction, et pour également dénoncer l’absence de catering à bord des appareils depuis le 1er mars 2015. Mais à y voir de plus près, Destination Tunisie a appris d’une source proche de l’affaire que ce débrayage a été décidé par les pilotes ayant demandé récemment des autorisations de coopération technique de 3 ans pour aller travailler à l’étranger, chose qui leur aurait été refusée par la direction générale de la compagnie qui leur aurait rétorqué qu’ils n’avaient d’autre choix que de démissionner s’ils voulaient partir ailleurs.

Nous croyons en effet savoir que la compagnie Saudi Airlines, dans le cadre d’une politique d’expansion pour contrer les Emirates et autre Qatar Airways, serait en pleine campagne de recrutement et aurait approché plusieurs pilotes et co-pilotes tunisiens avec des offres allant jusqu’à 15.000 US$ de salaire mensuel. Le refus d’obtenir des autorisations de détachement serait donc la seule et unique cause de la crise provoquée le week-end dernier et qui laisse craindre le pire pour cet été sur le plan social pour Tunisair.

Donia Touihri



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Les chiffres qui prouvent que la campagne #TUNISIEmoijyvais a juste été de l’argent jeté par les fenêtres

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Qu’ils sont beaux les sourires affichés sur la campagne engagée par l’ONTT au lendemain des attentats du Bardo pour soutenir la relance de la Tunisie et créer un mouvement de solidarité en faveur de la destination. Trois mois plus tard, les statistiques des arrivées touristiques sur la Tunisie démontrent que les objectifs n’ont pas été atteints et qu’au contraire, ces chiffres font froid dans le dos.

Depuis le début de l’année et jusqu’au 20 juin 2015, les touristes européens ont baissé de 23,5% par rapport à la même période de 2014 (qui était déjà une très mauvaise année) avec 738.000 arrivées. Et si l’on se réfère à la même période de 2010, dernière année de référence pour les opérateurs du tourisme, le recul des entrées de non-résidents européens est de 45,2% (1.346.072 européens enregistrés au 20 juin 2010).

Autrement dit, la Tunisie touristique pourrait, d’ici la fin de l’année en cours, perdre la moitié de ses touristes européens, qui représentaient il y a encore 5 ans 50% du total de ses visiteurs étrangers. Constatation d’autant plus grave que les chiffres baissent d’année en année alors que l’on croyait que la crise s’estomperait avec le temps.

Exception faite du marché anglais qui fait un invraisemblable + 16,6% par rapport à l’année dernière, tous les autres marchés émetteurs de touristes sur la Tunisie sont en baisse.

En tête de liste des nationalités ayant déserté le pays, les Scandinaves dont le nombre a baissé de 72% depuis 2010 (11.000 touristes contre 39.000 en 2010), mais aussi et surtout les Français (-24% par rapport à 2014 et -62% par rapport à 2010) et les Italiens (respectivement -48% et -62%). La chute de ces deux derniers marchés, qui comptent parmi les plus importants, est essentiellement liée aux conséquences de l’attentat du Bardo.

Quant au marché espagnol, affecté par la crise interne de ce pays, il n’a également pas retrouvé son rythme sur la Tunisie, loin s’en faut, avec une baisse cumulée de 70% en 5 ans. Idem pour le marché russe sur lequel tous les espoirs étaient fondés : il s’est effondré de près de 70% en un an ! En d’autres termes, la campagne de relance #Tunisiemoijyvais initiée soit disant par une grande agence de communication internationale n’aura peut-être servi qu’à dépenser de l’argent.

Au total, à la date du 20 juin 2015, la Tunisie a enregistré l’entrée sur son territoire de 1.901.865 non-résidents étrangers toutes nationalités confondues, soit un recul de 21,9% par rapport à 2014.

©Destination Tunisie



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Aves sa reprise de Kuoni, DER Touristik conforte sa place de N°2 allemand du tourisme

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Le groupe allemand de supermarchés Rewe renforce sa branche voyages DER Touristik en reprenant les activités de tour-opérateur en Europe du voyagiste suisse Kuoni. L’opération  va permettre à la branche tourisme du groupe allemand de passer de 4,9 milliards à près de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, lui permettant de consolider sa place de numéro deux du secteur en Allemagne, encore loin derrière TUI, mais devançant désormais Thomas Cook avec une belle longueur d’avance.

Rewe, qui compte déjà plus de 6 millions de clients, veut capter un éventail plus large de voyageurs à la source. Kuoni lui apporte un portefeuille de 1,5 million de clients supplémentaires à travers ses représentations en Suisse, au Royaume-Uni, en Scandinavie et en Finlande ainsi qu’au Benelux. Des marchés où Rewe était à ce jour peu ou pas présent. D’après Les Echos, le groupe de Cologne met la main sur un concurrent pesant 2 milliards de francs suisses (1,9 milliard d’euros) et employant 2.350 salariés. « Entre Kuoni et nous, on peut parler de gènes communs. Vendre des vacances au rabais ne nous intéresse pas », a déclaré un porte-parole de DER Touristik, la filiale voyage de Rewe qui réalise l’acquisition.

Kuoni vend des forfaits standards pour des destinations au soleil, tant en ligne qu’à travers des agences de voyages. La qualité des bureaux de vente de l’enseigne semble avoir impressionné l’acquéreur. Rewe en compte de son côté 2.100 en Allemagne, qui contribuent pour 80 % des ventes, le reste étant réalisé en ligne.

Le groupe se dit en mesure de peser parmi les acteurs européens, en croyant dans un modèle qui concilie sa forte présence dans les agences traditionnelles avec le boom du commerce en ligne. L’acquisition de Kuoni doit générer des synergies, avec une informatique commune et proposer des volumes d’achat plus importants aux compagnies aériennes et aux chaînes hôtelières.

Pour le suisse Kuoni, il s’agit d’une nouvelle étape vers la sortie de l’organisation de voyages, son métier historique. Après avoir cédé en 2013 sa filiale française à un pool de managers et désormais son pôle européen à Rewe, reste à trouver un acquéreur à ses filiales en Inde et à Hong Kong. Kuoni se recentre sur des prestations de services destinées aux professionnels du voyage, comme la vente de formules d’hébergement et les démarches administratives pour l’obtention de visas. (D’après Les Echos).



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El Mechtel, 3 décennies de tourisme d’affaires dans la capitale

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Si les murs de l’hôtel El Mechtel à Tunis pouvaient parler, ils raconteraient sans aucun doute tout un chapitre de l’histoire de la cité et de son tourisme.

En 30 années d’existence, combien de centaines de personnalités sont-elles passées par le mythique hôtel El Mechtel ? Combien de milliers de clients l’établissement n’a-t-il accueilli ? Combien de dizaines de cadres hôteliers n’a-t-il formé en son sein ?

Ouvert le 1er juin 1985 sous son enseigne d’origine Abou Nawas, l’hôtel compte aujourd’hui parmi les établissements mythiques dans le paysage touristique et hôtelier de la capitale.

Initié par le CTKD (Consortium tuniso-koweïtien de développement), le Mechtel fit partie du grand projet de développement, notamment hôtelier, engagé par le groupe au milieu des années 80 et qui vit l’émergence de 19 établissements sous le label Abou Nawas.

Aujourd’hui, dans le sillage de la mutation profonde qu’a connu l’hôtellerie tunisienne, l’hôtel El Mechtel arbore une enseigne non moins prestigieuse, celle de Golden Tulip, et ce depuis le 1er octobre 2009 dans le cadre d’un accord de gestion pour compte avec le CTKD.

Le management de l'hôtel. De droite à gauche, Adel Gam, Amine Moukarzel, Karima Noureddine et Paul Z. Diab

Le management de l’hôtel. De droite à gauche, Adel Gam, Amine Moukarzel, Karima Noureddine et Paul Z. Diab

En 30 ans d’existence, l’hôtel a bien évidemment fait l’objet de rénovations en tous genres, pour effacer les rides du temps et s’aligner aux nouvelles exigences de l’hôtellerie moderne. Ses 344 chambres (dont 21 suites) ont subi des rénovations totales dans le cadre d’une première vague engagée en 1999 et 2000. En 2009, ce sont les salles de conférences qui ont été remises au goût du jour sans pour autant que le bon fonctionnement de l’hôtel ne s’en retrouve perturbé. Car, faut-il le signaler, le Mechtel est le seul établissement qui a gardé ses portes ouvertes sans fermer ne serait-ce qu’un seul jour pendant ses 30 années d’existence, que ce soit durant les phases de travaux ou dans les situations exceptionnelles traversées comme la révolution de janvier 2011 ou encore la première Guerre du Golfe en 1991.

Aujourd’hui, le Golden Tulip El Mechtel compte parmi les principaux établissements de tourisme d’affaires et de congrès grâce à un emplacement stratégique au cœur de la ville, mais aussi grâce aux équipements et facilités qu’il offre aux hommes d’affaires et aux entreprises, avec notamment 10 salles de conférences répondant aux besoins des clients.

LOGO 30e anniversaire

Aux côtés d’un hébergement aux normes des grands établissements hôteliers internationaux et de son expertise en matière d’organisation d’accueil des congrès et des séminaires, le Mechtel a bâti sa réputation sur la gastronomie. On se souvient que son restaurant-spectacle au 9e étage faisait les beaux jours du Tunis by Night de nombreuses années durant.

Le Golden Tulip El Mechtel est toujours un temple pour les plaisirs du palais avec un ensemble de restaurants à thèmes tel que le Peppino, restaurant italien, ou encore l’Afandi, restaurant libanais aligné sur le concept de  restaurants identiques existant dans les hôtels Golden Tulip situés à Dubaï, Beyrouth ou encore Bahreïn. A Tunis, le concept va encore plus loin puisque le chef libanais officie également dans les jardins de l’hôtel pour un « Afandi plein air » qui permet de jouir du climat pendant la belle saison et pour dire qu’au Mechtel, il fait surtout bon vivre. C’est certainement pour cette raison aussi que l’hôtel sera bientôt doté d’un tout nouveau centre de spa… histoire de conserver son éternelle jeunesse.

© Destination Tunisie



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Mohamed Lassaâd Mrabet, PDG de l’OACA : “nous allons doubler la capacité de Tunis-Carthage”

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L’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports (OACA) a sous sa coupe 7 des 9 aéroports tunisiens et emploie 4200 personnes, y compris pour la gestion et le contrôle du trafic aérien. Sous le feu des critiques ces dernières années, l’aéroport Tunis-Carthage veut se refaire une santé.

On a constaté ces derniers temps quelques petites améliorations au niveau de l’aéroport Tunis-Carthage, comme par exemple la suppression des barrières en bois au niveau des départs et des arrivées. Quel est votre programme de travail actuellement ?

Les améliorations que nous avons réalisées au niveau de l’aéroport Tunis-Carthage entrent dans le cadre du programme de travail gouvernemental en rapport avec le transport aérien. Il y a un ensemble de mesures qui ont été définies pour améliorer le flux des passagers, améliorer les services, outre la lutte contre certains comportements dans l’aérogare.

Pour ce qui concerne les mesures d’amélioration des mouvements des passagers, elles portent sur les banques d’enregistrement qui seront toutes opérationnelles, en plus de l’entretien de tous les équipements destinés au traitement des bagages. Par ailleurs, les guichets au niveau du passage frontière (25 au départ et 23 à l’arrivée) seront également tous fonctionnels et ont été équipés d’ordinateurs. De plus, un 5e point de fouille a été ajouté au niveau départ.

Pour garantir des niveaux de qualité, nous avons entrepris des démarches pour supprimer le tabac et nous avons réussi à l’éradiquer à hauteur de 99% grâce à des contrôles engagés avec les autorités. Nous étions l’un des rares aéroports dans le monde où tout le monde fumait de manière normale. Nous avons également amélioré la propreté. Nous avons supprimé les serpentins et nous allons les remplacer par un système conforme aux normes en vigueur en matière de sûreté et de qualité.

Les autres actions portent sur l’amélioration de l’aspect extérieur de l’aéroport ainsi que son aspect intérieur. Tout le monde a remarqué que nous avons procédé à la peinture de la façade de l’aéroport et amélioré son aspect.

L’aéroport a une capacité de 4,5 millions de passagers qui a été dépassée. En tant qu’exploitant, qu’avez-vous entrepris pour remédier à la situation ?

Bien évidemment, il faut prendre en considération que Tunis-Carthage a 43 ans et que sa capacité d’accueil a été dépassée. C’est pour cette raison que nous avons réalisé un ensemble d’améliorations pour qu’au moins, l’on maintienne un certain niveau dans la qualité des prestations en attendant son extension. Nous avons finalisé les études préliminaires dans ce sens et nous allons nous pencher sur les lots spéciaux. Nous allons procéder à l’agrandissement de l’aérogare car l’extension doit se faire au niveau de sa capacité d’accueil avec ce qui s’en suit, les zones d’enregistrements, les filtres police et les zones de fouille. Ce programme permettra de doubler sa capacité en passagers de 5 millions à 10 millions de passagers avec une amélioration des prestations à la pointe de la technologie, avec un espace VIP, etc. L’extension va se faire en deux étapes. La première va durer entre deux ans et deux ans et demi à partir de la date des débuts des travaux qui permettront de passer à 7,5 millions de passagers. Les travaux pourraient démarrer dans 18 mois, après avoir achevé les études techniques et les appels d’offres. Le budget devrait être de 500 MD et nous sommes en train de voir le mode de financement à travers les banques d’investissements européennes ou autres.

Est-ce que les deux pistes actuelles seront suffisantes pour accompagner l’accroissement de passagers ?

Les deux pistes, depuis un an, font déjà l’objet de rénovation pour un coût total de 60 MD. Elles sont suffisantes pour recevoir jusqu’à 30 millions de passagers.

La question de développer un nouvel aéroport pour décongestionner Tunis-Carthage est-elle encore d’actualité ?

 L’expérience a démontré que pour pouvoir réaliser un nouvel aéroport, l’exécution ne peut se faire qu’après 10 ans. La capacité actuelle de l’aéroport ne permet pas de patienter encore 10 autres années, nous devons raisonner sur le très court-terme. Il faut en tout cas réfléchir à un autre aéroport pour les 20 ou 30 prochaines années, et penser aux questions foncières qui nécessitent beaucoup de temps. Les 2 réflexions peuvent aller de pair : l’extension sur le court-terme et la création d’un nouvel aéroport sur le long-terme.

Il y a quelque temps, vous aviez parlé d’une solution au problème des taxis et de leur attitude à l’égard des voyageurs. Où en êtes-vous avec eux ?

 La solution que nous avons trouvée, c’est de mettre en place des barrières automatiques et ne permettre l’accès aux véhicules que via des cartes électroniques. Nous avons entamé les négociations avec les syndicats des taxis pour définir les procédures de fonctionnement. Nous espérons que cela sera opérationnel rapidement car tout le monde se plaint effectivement des taxis.

Comment se présentent les choses sur les autres aéroports ?

A Djerba, en 2015, nous allons rénover la piste pour une enveloppe de 30 MD et en 2016, la même chose pour la piste de l’aéroport de Tozeur. A Tozeur et Tabarka, malgré la baisse du trafic et même s’ils n’apportent pas de recettes, les investissements sont toujours de mise sur les aéroports, cela fait partie de notre mission, en espérant la reprise du trafic sur les aéroports de l’intérieur.

Propos recueillis par Hédi HAMDI



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Le premier vol de Vueling arrive aujourd’hui à Djerba

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Vueling continue son expansion sur la Tunisie  en programmant la ligne directe  Barcelone-Djerba-Barcelone à raison de 2 vols/semaine (vols réguliers) dont l’inauguration est prévue pour le samedi 20 juin 2015. L’arrivée du vol inaugural à l’aéroport Djerba-Zarzis est prévue à 20h50.

C’ est la première compagnie aérienne espagnole qui programme la Tunisie depuis l’année 2011.

En 2014, elle avait lancé la ligne Barcelone-Tunis-Barcelone pendant la période du 20 juin jusqu’à fin septembre à raison de 2 vols par semaine.

La compagnie a renouvelé  l’expérience en  2015  en renforçant la programmation cette ligne au cours de la période allant du 1er avril jusqu’à fin octobre 2015 à raison de deux vols par semaine à l’exception des mois de juillet, août et septembre où le nombre de vols hebdomadaire est porté à quatre vols.

 

Considérée comme l’année de redémarrage du marché espagnol cette programmation aérienne ne manquera pas de renforcer davantage les flux espagnols en direction de la Tunisie d’autant plus que la représentation de l’ONTT en Espagne a déjà engagé un programme de promotion et de marketing ambitieux.



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Croisières : même le ministère du Tourisme est tombé dans le piège de l’intox

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La compagnie de croisières MSC ne reviendra pas en Tunisie cet été, n’en déplaise à la page officielle Facebook du ministère du Tourisme qui a relayé cette information dénuée de tout fondement, mais qui a réussi à récolter 1094 « J’aime » et 295 « partages ».

Et contrairement à ce qui a été publié dans plusieurs pseudo-sites Internet se présentant comme des webmagazines faisant du grand journalisme, MSC n’a à aucun moment annoncé la reprise de ses escales en Tunisie, annulées depuis les attentats du Bardo le 18 mars dernier.

L’effet boule de neige est parti de la publication sur Facebook d’une information annonçant la reprise des escales de MSC à la Goulette. Sauf que celle-ci datait de … 2011. Sans prendre la peine de vérifier son authenticité, tout le monde l’a partagée, en se réjouissant de la nouvelle, y compris l’administrateur de la page officielle du ministère du Tourisme.

Sauf que la réalité est tout autre. Pas un seul navire de croisières n’est attendu en Tunisie pour les prochains mois. Certes, des parties tunisiennes travaillent à faire revenir les bateaux, mais pour l’instant, c’est le néant. Qu’on se le dise pour stopper les ragots.

Hédi HAMDI



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Lufthansa veut taxer tous ses billets d’avion de 35 dinars supplémentaires, les agences tunisiennes indignées

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La compagnie aérienne allemande Lufthansa a décidé d’imposer une taxe supplémentaire de 35 dinars sur tous les billets d’avion émis par une agence de voyages.

© Destination Tunisie- Lufthansa a décidé de procéder à l’échelle internationale à une augmentation de 16 euros sur ses billets qui touche également le marché tunisien et qui entrera en vigueur à partir du 1er septembre 2015.

La Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a réagi à cette décision en demandant à se réunir avec les responsables de Lufthansa en Tunisie. Une délégation de la FTAV conduite par son président, Mohamed Ali Toumi, a rencontré Nils Reichardt, directeur général de Lufthansa pour la Tunisie, le Maroc, la Libye et Malte pour débattre de la question.

Le président de la FTAV a estimé que cette décision était discriminatoire à l’égard des agences de voyages (qui passent par des GDS) dans la mesure où les billets achetés directement sur Internet n’étaient pas concernés par cette taxe supplémentaire. « En canalisant les ventes directes, Lufthansa mettait ipso facto hors circuits les agences membres de la FTAV contraintes de vendre plus cher » a expliqué la Fédération dans un courrier interne destiné à ses adhérents.

Le responsable de la compagnie allemande a justifié la décision par « des facteurs coûts inhérents à des changements de contrats avec les GDS ».

Nous croyons savoir qu’une nouvelle réunion doit avoir lieu le 17 juin entre la FTAV et la Lufthansa avec des contre-mesures que pourraient décider les professionnels tunisiens du voyage.

En Europe également, cette taxe a provoqué un véritable tollé dans le milieu des agences de voyages à telle enseigne qu’en France par exemple, le SNAV (Syndicat des agences de voyages) a publié un communiqué à l’intention de ses adhérents dans lequel il estime que « Lufthansa prend en otage et pénalise les voyageurs en les privant de la possibilité de comparer les prix avec les compagnies concurrentes et de bénéficier de la part des agences de voyages d’une offre neutre ».

Plus encore, les 4 réseaux volontaires d’agences de voyages françaises, Cediv, Manor, Selectour Afat et Tourcom en sont même arrivés à demander à leurs adhérents d’éviter de vendre le groupe Lufthansa.

La FTAV va-t-elle recommander à ses agences de boycotter Lufthansa ? Réponse très bientôt.

A noter par ailleurs que la décision de taxer les billets achetés en agences concerne toutes les compagnies du groupe, à savoir Lufthansa, Austrian, Swiss et Brussels Airlines.

D.T



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33ème édition du Festival de la Médina…Cap sur la musique tunisienne !

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Le Festival de la Médina est devenu l’événement incontournable des soirées ramadanesques. Pour cette 33ème édition, c’est un retour aux sources puisque sur une programmation de 21 spectacles, plus d’une quinzaine est dédiée au chant et à la musique tunisienne.

Le groupe Attarab ouvrira le bal, au Théâtre municipal, la veille de la Fête de la musique, le 20 juin, avec un panel des répertoires musicaux arabes allant des Muwashahat aux plus grandes voix de la musique arabe (Om Kalthoum, Fairouz, Sayed Darwish, Mohamed Abdelwaheb, etc.). Puis, au tour de Sofiene Safta le 21 juin, à la Médina pour découvrir ses nouveaux arrangements musicaux.

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Le 23 juin à Dar Lasram, rendez-vous avec Monia Bejaoui- pour un pot-pourri de chansons orientales et tunisiennes- qui aura comme 1ère partie Afifa Aouini dont le répertoire régalera tous les amoureux de Saliha et d’Ali Riahi. Le 25 juin, place aux fans de Hédi Kallel avec un concert de la Troupe Khémaies Hanafi.

Le 26 juin, un concert célèbrera la Mémoire de la Médina et sera joué par une troupe exclusivement féminine à Dar Lasram. Les 27 et 28 juin seront l’occasion d’ouvrir les frontières musicales au Théâtre Municipal puisque ces 2 soirées seront consacrées aux musiques de l’Orient, de l’Inde et de l’Afrique (27) et à l’art du Flamenco avec le spectacle « Sons Blancs ». Le 30 juin marquera le retour de Nabiha Karaoui avec une soirée spéciale grandes dames de la chanson tunisienne : Oulaya, Fathia Khaïri, Saliha, etc.

Au Club Tahar Haddad le 1er juillet, ce sera place aux jeunes avec Zied Fatnassi côté musique et Imène Khayati côté chant et place aux anciens à Dar Lasram pour retrouver le pur Maalouf tunisien.

Le 02/ 07, du pur « Tarab » à la rue El Becha, le 03/07 Meriam Azizi revisite l’esprit andalou à Dar Lasram, le 04/07 c’est Reggae Night avec Ras Victory, le 05/07, au Théâtre Municipal qui accueillera le 06/07 une troupe de musiciens amateurs qui dépoussière les joyaux de la musique arabe pour les offrir aux puristes.

Le 07 juillet, Soulaf, Safoua, Mohamed Ahmed et Mohsen Erraïes nous feront revivre les années 70 et 80 à Dar Lasram. Pour les amoureux de la musique du désert aux influences arabes et targui (touareg), rendez-vous le 08/07 à Rue El Becha. Puis le 09/07, Salsa, Rumba avec le groupe cubain Okila Kua, le 10/07, plaisir des yeux et des oreilles avec la fameuse Hadhra de Fadhel Jaziri et le 11/07 Leila Hjaiej jouera de ses vocalises, et tout cela se passera au Théâtre Municipal. La soirée d’antan se tiendra le 14/07 avec un hommage à la gent féminine. Et enfin, pour clôturer ce festival, qui d’autre que Najet Attia pour incarner la chanson tunisienne.

Cette année, le festival a prévu, le 14 juillet, une surprise pour les enfants (et pour les grands !) puisque il s’associe avec l’ATA Show (Artistes Tunisiens Associés) en donnant une chance à des jeunes des arts du cirque de montrer leur talent devant le Théâtre Municipal à 21heures car, comme l’a expliqué Zoubeir Lasram, président du Festival de la Médina, cet événement sert à divertir le public mais surtout à ouvrir la voie à de jeunes talents…

La musique adoucit les mœurs dit-on, espérons qu’il en va de même pour les cœurs à la veille du mois sacré !

SBR 

Vue de la conférence de presse organisée pour annoncer le programme du Festival de la Médina.

Vue de la conférence de presse organisée pour annoncer le programme du Festival de la Médina.



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Gammarth: exit le Touring Club, voici l’Ardjan Hotel

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Le Touring Club n’existe plus. Du moins sous son ancienne appellation. Cet hôtel mythique parmi les plus anciens de la zone touristique de Gammarth, situé directement en bord de mer, a changé de mains. Ses nouveaux gestionnaires, Patrick Sebag et Julien Sella, l’ont métamorphosé entièrement et lui ont donné le nom d’Ardjan Hotel.

L’établissement a vu ses 80 bungalows totalement rénovés, ainsi que les lieux communs. Son ouverture est prévue pour cet été avec un concept reposant sur des restaurants à thèmes et une animation nocturne de haute facture, Patrick Sebag étant connu dans le mileu des nuits tunisoises pour avoir dirigé pendant plusieurs années le lounge « Les Jasmins » à La Goulette.

Par le passé, l’hôtel a connu plusieurs vies sous différentes gestions avec des appelations différentes: La Noria, Les Boucanniers ou encore Club Henry Village jusqu’en 2011, date de sa fermeture suite à son abandon par son ancien locataire, Douraïd Ammar.

Photos: Sémia Benzarti

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Musées: horaires très spéciaux pendant Ramadan

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Les horaires d’ouverture et de fermeture des musées et sites historiques pendant le mois de Ramadan vont subir des changements.

A Kairouan tout d’abord, tous les sites et monuments seront ouverts à partir de 8h00 du matin jusqu’à 14h00. Le Musée du Bardo accueillera pour sa part ses visiteurs de 9h30 à 16h30. Ce même horaire sera également en vigueur pour accéder aux sites de Neapolis (Nabeul), Pupput (Hammamet), Lamta, Le Kef, Zarzis ou encore Dar Jellouli à Sfax.

A Sousse, la Mosquée sera accessible aux touristes de 8h00 à 15h00. C’est le même horaire choisi par le Musée de Douz.

Les sites aréchéologiques de Chemtou, Bulla Régia et Utique garderont leurs portes ouvertes de 8h30 à 17h00.

Les sites de Carthage, Sbeïtla, de même que Dougga et les Ribat de Sousse et Monastir seront ouverts de 8h00 à 17h00 tandis que le site d’Oudhna sera ouvert de 9h00 à 16h00.

Enfin, les Bordj de Hammamet et Djerba (Ghazi Mustapha), le Musée de Sousse ainsi que le Musée des Arts et Traditions populaires de Djerba seront accessibles de 9h00 à 17h00.

 

 



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L’hôtellerie tunisienne pourrait perdre 600 milliards cette année, la FTH tire son énième signal d’alarme

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La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) a tenu aujourd’hui une réunion exceptionnelle à Tunis qui a vu la participation non seulement des membres de son bureau exécutif.

Outre la FTH, étaient également présentes plusieurs figures historiques du secteur telles que Mohamed Laâmouri (chaîne Hasdrubal ), Adel Boussarsar (Golden Yasmin Hotels) ou encore Mohamed Belajouza (Seabel Hotels), aux côtés entre autres de Karim Milad (groupe TTS).

A l’ordre du jour, la crise qui perdure depuis 4 ans qui a été jugée comme « sans précédent » et une année 2015 « qui augure de résultats encore plus négatifs ». Dans un communiqué rendu public, la FTH parle d’une « situation qui risque de mettre un grand nombre d’hôteliers dans des positions insoutenables ».

Les participants à la rencontre étaient tous d’accord pour dire que « si un soutien exceptionnel n’est pas accordé avant la fin de ce mois pour que les hôteliers puissent faire face à leurs engagements les plus élémentaires et répondre aux exigences minimales d’une gestion normale, des centaines de milliers de postes d’emploi seront menacés avec des conséquences sociales très importantes ».

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Les hôteliers ont établi une panoplie de mesures exceptionnelles qui seront soumises au gouvernement pour tenter de sauver ce qu’il reste à sauver.

Radhouane Ben Salah, président de la FTH, a affirmé lors d’une autre rencontre ce midi avec des représentants de la Fédération tunisienne des directeurs de journaux, en présence de la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, que les pertes pour l’année 2015 sont évaluées à 600 MD pour l’hôtellerie si l’on estime que la baisse des nuitées sera de 20% cette année. La FTH appelle à la mise en place d’une stratégie pour les années 2016-2017 et envisage l’organisation d’Assises du tourisme fin septembre.

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« Nous ne demandons pas d’argent au gouvernement » a tenu à préciser Radhouane Ben Salah, « nous demandons juste des reports ». Autrement dit, des reports d’échéances sur le plan fiscal, au niveau des charges sociales, des échéances de crédit, etc. qui leur permettront de s’acquitter des dépenses urgentes, notamment les salaires de leur personnel.

 



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Moncef Zouari, victime,10 ans après, d’une justice à deux vitesses

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Alors que tout le monde croyait le dossier de l’accident d’avion de l’ex-Tuninter clos, voilà que près de 10 ans après, Moncef Zouari, directeur général de la compagnie à l’époque, aujourd’hui à la retraite, se fait arrêter à l’aéroport de Vienne le weekend dernier suite à un mandat d’arrêt international émis à son encontre.

Le vol UG 1153 de l’ex-compagnie aérienne Tuninter vient de faire une nouvelle victime, en l’occurrence son premier responsable, Moncef Zouari, directeur général de la société à l’époque des faits. Il faut en effet savoir qu’en 2008, soit trois ans après l’accident, le tribunal de Palerme avait décidé de condamner à de lourdes peines de prison ferme 7 membres de la compagnie tunisienne : son directeur général, son directeur technique, le commandant de bord et le pilote du vol ainsi que plusieurs responsables techniques au sol. Retour en détail sur une regrettable affaire mais aussi sur un verdict inadmissible, reflet d’une justice loin d’être équitable.

Rappel des faits

Samedi 6 août 2005. Un ATR 72 de l’ancienne compagnie Tuninter s’apprête à effectuer un vol charter Djerba-Bari-Djerba pour le compte d’un tour-opérateur. Avant le départ, la jauge à carburant de l’appareil est remplacée par une nouvelle extraite du stock de pièces de rechanges de la compagnie dûment consignée selon les procédures en vigueur d’un système mondial de magasinage aéronautique, l’Amasis. La nouvelle jauge indique au commandant (qui prend son poste pour son premier vol de la journée) la présence dans les réservoirs de 3800 kilos de carburant, soit une quantité suffisante pour effectuer le trajet aller et retour.

L’arrivée en Italie se fait sans problème. Toutefois, le commandant de l’appareil ayant suspecté une anomalie sur la consommation de carburant, demande, à titre préventif, un complément de 240 litres de kérosène pendant l’escale de Bari. Le vol repart vers Djerba avec, à son bord, 32 passagers, tous de nationalité italienne, et 5 membres d’équipages tunisiens (2 pilotes, 1 hôtesse, 1 steward et 1 technicien de maintenance).

Arrêt des moteurs

15h24 au large de la Sicile. Coup de théâtre en plein vol, les moteurs de l’avion perdent tout à coup de leur puissance. Dans le cockpit, le pilote et son copilote gardent leur sang-froid, effectuent la check-list d’urgence pour tenter de déceler la panne et lancent un May-day (SOS en anglais) au contrôle aérien italien. Toutefois, le contrôleur de service ne semble pas saisir l’ampleur du message à cause de sa pratique d’un anglais très approximatif. Aucune instruction utile, aucune indication sur un éventuel parcours alternatif pour rejoindre l’aérodrome le plus proche… Il ne sera d’aucun apport.

Les deux moteurs étant arrêtés, les instruments de bord ne sont plus utilisables et l’avion plane en perdant de l’altitude. Le pilote fait connaître sa position exacte, signale l’existence d’un bateau navigant dans la zone, avant d’effectuer un amerrissage d’urgence sur les eaux, ce jour-là tumultueuse, de la Méditerranée avec, de surcroît, un vent fort. Malgré une manœuvre correcte (angle compatible de 9° selon le rapport officiel d’accident) 14 passagers italiens et deux membres d’équipage tunisiens (le steward et le technicien) y perdent malheureusement la vie puisque l’avion se brise en deux au contact de l’eau. Les 23 autres personnes seront sauvées.

La piste du carburant

Très vite, l’enquête s’oriente vers le carburant de l’appareil. Les inspections se succèdent et la partie italienne ordonne plusieurs expertises très poussées au sein même de la compagnie en Tunisie. La partie tunisienne montrera sa totale disponibilité et sa coopération pour faire avancer les choses. Au bout du compte, il s’avèrera finalement que l’accident a été provoqué par un arrêt des moteurs faute de carburant. Or, pourquoi la jauge de l’avion a-t-elle affiché des données erronées qui ont induit en erreur les pilotes ? Pour la simple et bonne raison que celle-ci, pourtant  nouvelle (puisque remplacée avant le départ à Djerba) n’était pas la bonne !

C’est en fait la jauge d’un avion de type ATR 42 et non ATR 72 qui a été installée par erreur. A y voir de plus près cependant, toute la différence entre les deux jauges réside dans un simple trait d’union figurant sur le numéro de référence de la pièce. Celui-ci est exactement le même pour les deux types d’appareils (même couleur, même taille).

Pour tenter d’y voir plus clair, nous avons sollicité l’avis d’un spécialiste en maintenance aéronautique qui nous a expliqué que la jauge remplacée aurait dû être rejetée par un système de contrôle électronique supposé relever l’anomalie. C’est le cas sur tous les avions. Or, ce système de sécurité n’a pas fonctionné pour la simple et bonne raison que l’avionneur franco-italien ATR ne l’avait jamais installé sur ses appareils à l’époque.

Toujours selon notre expert, il y a lieu de relever l’absence sur les ATR de tout dispositif d’alarme connu sous le nom de « low level system », supposé avertir les pilotes de la baisse du niveau de carburant. Ce qui est tout bonnement impensable.

Les leçons de l’accident

Suite à cet accident et à deux  recommandations des autorités de la sécurité aéronautique italienne (l’ANSV), la faille a  ensuite était comblée sur tous les avions de ce type. La même erreur avait d’ailleurs été commise sur un appareil de la Lufthansa mais heureusement sans issue dramatique. Mais c’est Tuninter qui a de toute évidence subi les conséquences de ces défaillances.

Dans un rapport du bureau Veritas réalisé à  l’époque et dont nous avons obtenu une copie (référence : TOB/480/05/CC), des experts venus de France pour réaliser un diagnostic de l’organisation de la direction technique de la compagnie fin 2005, il est mentionné en conclusion que « les personnels techniques impliqués dans les processus d’entretien, possèdent les formations et expériences des métiers compatibles avec les exigences européennes en matière de personnels ». Exit donc l’argument selon lequel les compétences de la partie tunisienne auraient pu être mises en cause.

Pas de black-list

Au cours de notre enquête à l’époque, un tour-opérateur italien habitué de la destination Tunisie nous avait avoué en aparté que « Tuninter détenait un niveau de compétence et de sécurité bien supérieur à certaines compagnies aériennes italiennes ». D’ailleurs et pour étayer ce témoignage, la compagnie avait obtenu en mars 2006 (soit moins d’un an après l’accident) un blanc-seing de la part de la Commission Transport de l’Union européenne à Bruxelles qui avait tout de suite accordé à Tuninter le droit de revoler vers l’Italie, brisant ainsi le souhait de certains de la « black-lister ».

Entre temps et au niveau de la compagnie, on avait indemnisé les victimes (22 millions d’euros selon nos sources) en un temps record tant pour marquer sa totale solidarité avec elles que pour tenter d’atténuer leur malheur.

Un procès et beaucoup d’ambiguïtés

Janvier 2009. Le tribunal de Palerme ravive les plaies de l’accident. Le procureur requiert des peines de prison allant jusqu’à 12 ans fermes à l’encontre des membres de l’ex-Tuninter ! Du côté tunisien, on est évidemment stupéfaits par les excès du réquisitoire. « On se croirait dans un mauvais polar avec, en toile de fond, un homicide volontaire » nous avait alors déclaré un responsable de la compagnie !  L’un des avocats de la partie tunisienne aurait même lâché le mot au tribunal, estimant « qu’il ne fallait pas confondre justice et vengeance de la part des familles des victimes ».

Mars 2009. Le juge se range totalement du côté du procureur et prononce de très lourdes peines de prison ferme à l’encontre des Tunisiens. Du côté de l’ex-Tuninter, on est estomaqués par la nature de ce jugement partial car aucune circonstance atténuante n’a été prise en compte comme le prévoit la loi. Même l’Association internationale des pilotes de lignes (IFALPA), à travers le Herald Tribune de Londres, était montée au créneau à l’énoncé du verdict. En toute objectivité, la fédération avait souligné que « l’équipage avait réagi à la perte de puissance en appliquant les procédures en vigueur effectuant avec succès un amerrissage forcé. En vertu des règles internationales régissant les enquêtes sur les accidents d’avions, de telles circonstances ne doivent pas donner lieu à des poursuites pénales ».

Soutien de l’IFALPA

Cette même fédération n’avait pas hésité à « exhorter le gouvernement italien à agir sans délai en vue de modifier les lois en vigueur qui continuent d’avoir un effet néfaste sur la sécurité aérienne et, ce faisant, améliorer la sécurité des passagers ». Aujourd’hui encore, cette même IFALPA vient de dénoncer publiquement l’arrestation de Moncef Zouari.

Ce qu’il faut par ailleurs savoir, c’est que les victimes ayant été indemnisées, les peines auraient déjà dues être réduites d’au moins un tiers. Or, ni le procureur ni le juge italiens n’ont de toute évidence pris en considération les rapports techniques des trois experts (italiens aussi) mandatés par le tribunal et qui disculpe en partie l’ancienne compagnie tunisienne.

S’agissant d’un système judiciaire complexe, les médias et une partie de l’opinion publique italienne avaient de toute évidence exercé une pression sur la justice l’acculant à se prononcer sur des critères subjectifs et « en se faisant conditionner par des implications psychologiques et émotionnelles » (pour reprendre l’expression de l’un des avocats de la défense durant l’une des plaidoiries).

Et dans cette affaire, le constructeur aéronautique ATR, ou son sous-traitant Intertechnique qui fabrique les jauges, n’ont-t-ils pas à endosser une part de responsabilité qui est apparue sans équivoque lors de l’enquête ? Mais en tant qu’entreprise à moitié italienne, il n’était pas séant pour la justice de ce pays de pointer du doigt l’un des fleurons industriels nationaux !

Le pilote, héros condamné à 10 ans

Autre paradoxe affligeant : considéré dans un premier temps comme un héros par la presse italienne pour avoir réussi un amerrissage parfait et sauvé une grande partie des passagers, le commandant de l’appareil a vu d’un seul coup le vent tourner contre lui. Il a été condamné en première instance, avec son copilote, à dix années de prison ferme ! Il n’est pas inutile de rappeler au passage qu’au moment des faits, le commandant comptait exactement 5582 heures de vol et son copilote 2130 sur des appareils de ce type (ATR 72 et 42), autrement dit, des pilotes chevronnés et dotés d’une solide expérience.

Les statistiques internationales démontrent que le taux de survie des passagers dans ce genre de situation n’est pas très élevé. Or, dans le cas de l’ATR 72 de l’ex-Tuninter, ce sont les 2/3 des passagers qui ont été sauvés. Il y a quelques années, un autre accident d’avion autrement plus grave eut lieu en Italie sur l’aéroport de Milan Linate (collision entre deux appareils au sol due à des erreurs humaines bien plus évidentes) et avait entraîné la mort de 118 personnes le 8 octobre 2001.

Or, les peines prononcées par la justice dans cette affaire avaient été nettement plus légères (4 à 5 ans et 4 mois de prison malgré les fautes graves établies) que celle de l’affaire de Tuninter. On serait presque tenter de parler d’une justice italienne à deux vitesses, voire même d’une forme de « racisme judiciaire ».

Les questions qui se posent

Même s’il est légitime pour les familles des victimes d’obtenir justice et réparation, certaines questions restent posées. Comment se fait-il que personne ne savait qu’un mandat d’arrêt avait été lancé à l’encontre de Moncef Zouari ? Mais avant d’en arriver là, le tribunal de Palerme était-il compétent pour juger un accident ayant eu lieu dans les eaux internationales et non pas dans les eaux territoriales italiennes ? Et à quoi les rapports des experts ont-ils servi s’ils n’ont pas été pris en considération ? Est-ce que des hauts cadres de la compagnie ont-ils à être condamnés à de la prison ferme, eux qui exerçaient leur fonction dans leur bureau au moment de l’accident ?

Maintenant, il s’agit pour les autorités tunisiennes de mettre tout en œuvre pour que Moncef Zouari puisse rentrer au pays et déchargé des accusations qui pèsent sur lui. Aux dernières nouvelles, il a été libéré sous caution mais le risque d’être extradé vers l’Italie plane sur lui. Et vu comment la justice italienne a traité l’affaire, il apparaît fondamental de saisir la justice européenne au plus vite pour lui apporter les preuves qu’un pays de l’Union se permet au 21e siècle des jugements emprunts d’un populisme intolérable.

Hédi HAMDI

 

 



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Hilton en passe de gérer 3 hôtels en Tunisie

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Hilton va-t-il revenir en Tunisie par la grande porte ? Le groupe hôtelier d’origine américaine envisagerait de prendre en gestion pour compte 3 hôtels, 2 à Tunis et 1 à Djerba.

Sur la capitale, il s’agit de l’hôtel Africa (groupe El Mouradi) en plein centre ville qui devrait être exploité sous l’enseigne Double Tree by Hilton, ainsi que La Palace de Gammarth (confisqué par Al Karama Holding).

A Djerba, Hilton pourrait prendre en gestion pour compte un nouvel établissement qui sera construit dans zone touristique d’Aghir (en fin de zone touristique). Le projet, initié par Mehdi Trabelsi, devrait comprendre un complexe à la fois hôtelier et immobilier.



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Tunisair nomme deux nouveaux représentants à l’étranger

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La compagnie Tunisair vient de procéder à la nomination de deux nouveaux représentants à l’étranger.

Il s’agit tout d’abord de Chokri Wallani, actuel directeur du Revenue Management, qui a été promu en qualité de représentant pour l’Allemagne.

A Moscou, c’est Faouzi Mouelhi, actuel directeur central du Produit (DCP) qui a été nommé représentant avec pour mission de réactiver les vols au départ de ce marché.

A noter que la représentation de Tunisair à Jeddah devrait également être attribuée prochainement de même que le poste de DCP qui va devenir vacant avec le départ de Mouelhi.



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Ce que pense Mahmoud Ben Romdhane, ministre du Transport, de l’Airbus A.330 de Tunisair

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A l’arrivée du nouvel Airbus A.330-200 de Tunisair à l’aéroport Tunis-Carthage, le ministre du Transport, Mahmoud Ben Romdhane, s’est exprimé lors d’un speech organisé pour la circonstance.



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Airbus dévoile les étapes de fabrication de l’Airbus A.330 de Tunisair

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L’avionneur européen Airbus a livré le 9 juin 2015 son premier Airbus A.330 à Tunisair. Pour la circonstance, un petit film retraçant les grandes étapes de la fabrication de l’appareil a été réalisé.



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Sarra Rejeb, PDG de Tunisair, parle de son nouvel Airbus A.330

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Lors de son speech donné à l’occasion de l’arrivée à Tunis du nouvel Airbus A.330, la présidente-directrice générale de Tunisair expose la portée de la nouvelle acquisition et son impact sur la compagnie.



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Avec son nouvel Airbus A.330, Tunisair veut tourner la page de la crise et entamer une montée en gamme

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L’introduction dans sa flotte de son premier long-courrier semble redonner du baume au management de Tunisair.

La compagnie nationale s’est vu remettre, le 9 juin à Toulouse, un Airbus A.330-200, premier d’une commande de 3 appareils du même type, dont le 2e exemplaire sera livré dès le mois de juillet prochain, tandis que le 3e est prévu pour l’année prochaine. Ce nouvel avion a une capacité de 266 sièges dont 24 en Business Class et 242 en classe économique répartis en deux cabines.

La business class sur le nouvel Airbus A.330 de Tunisair. © photo: Destination Tunisie

La business class sur le nouvel Airbus A.330 de Tunisair. © photo: Destination Tunisie

La classe économique à bord de l'A.330 de Tunisair.

La classe économique à bord de l’A.330 de Tunisair.

Baptisé « Tunis », l’Airbus A.330 de Tunisair a eu droit à une livraison en grande pompe au siège de l’avionneur européen à Toulouse. Pour la circonstance, toute une délégation officielle tunisienne a  fait le déplacement pour découvrir le nouvel avion : le ministre du Transport, avec la présidente de Tunisair, le directeur général de l’Aviation civile, le PDG de l’OACA, la moitié des hauts cadres de la compagnie, le directeur général de l’ONTT, mais aussi plusieurs députés (toutes couleurs politiques confondues), notamment les présidents des commissions en rapport avec le transport. Car pour Tunisair, il s’agit désormais de séduire et convaincre les élus de la Nation étant donné que pour l’acquisition de chaque nouvel avion, elle a besoin de l’aval des députés vu que l’Etat est désormais le garant des crédits qu’elle contracte. La compagnie en est à son 7e nouvel appareil acquis dans le cadre de son plan de flotte décidé en 2008 qui porte sur un total de 13 Airbus (10 A.320 et 3 A.330). Pour les 6 avions qui lui reste à acheter, l’accord des députés sera inévitable.

Les députés de l'ARP invités par Tunisair à la cérémoine de livraison de l'Airbus A.330 à Toulouse. © photo: Destination Tunisie

Les députés de l’ARP invités par Tunisair à la cérémoine de livraison de l’Airbus A.330 à Toulouse. © photo: Destination Tunisie

La présidente de Tunisair, Sarra Rejeb, semblait de toute évidence fière de cette acquisition. « Je suis très heureuse de pouvoir accueillir l’A.330-200 au sein de notre flotte, sa rentabilité hors pair et ses coûts d’exploitation inégalés nous permettront de développer nos opérations et gagner de nouvelles parts de marchés » a-t-elle affirmé. Car chez Tunisair, on estime que la crise fait désormais partie du passé et que l’avenir sera plus serein, grâce au plan de restructuration engagé et grâce aussi aux nouveaux avions. « Ce premier long-courrier va surtout nous donner les moyens de nos ambitions stratégiques » a-t-elle ajouté.  Autrement dit, le transporteur public estime qu’avec ce nouvel appareil, il va pouvoir enfin rivaliser avec la concurrence. « L’A.330 est un avion qui, depuis sa conception, a fait ses preuves durant les dernières décennies avec des améliorations continues qui lui ont attribué des prouesses techniques le positionnant confortablement dans l’univers concurrentiel du segment des gros porteurs long-courriers bi-couloirs » a également déclaré la première responsable de Tunisair.

Sarra Rejeb, PDG de Tunisair, à la cérémonie de livraison de l'Airbus A.330 à Toulouse.

Sarra Rejeb, PDG de Tunisair, à la cérémonie de livraison de l’Airbus A.330 à Toulouse.

Cependant, malgré les capacités de l’avion à effectuer d’une traite un Tunis-Montréal par exemple ou un Tunis-Pékin, il ne sera opérationnel que sur les lignes conventionnelles de la compagnie, notamment Paris, Istanbul, Dakar, Nouakchott et Dubaï. Certains observateurs seraient tentés de se demander à quoi cela sert-il de disposer d’un appareil à long rayon d’action pour le faire voler sur des destinations classiques. Chez Tunisair, on répond d’emblée qu’il s’agit d’améliorer les conditions de vol grâce à des cabines plus confortables et des offres de divertissement à bord équivalentes aux autres transporteurs.

Système de divertissement à bord de l'A.330 de Tunisair, disponible également en classe économique. © photo: Destination Tunisie

Système de divertissement à bord de l’A.330 de Tunisair, disponible également en classe économique. © photo: Destination Tunisie

Cependant, l’idée d’une ligne Tunis-Montréal ne semble pas être abandonnée. L’échéance d’avril 2016 paraît la plus probable. Tunisair opèrera à raison de deux fréquences par semaine selon ses prévisions. Mais pour l’heure, la priorité est de développer les flux vers Tunis-Carthage en se basant sur la stratégie du hub. Autrement dit, faire de l’aéroport de la capitale un point de ralliement des passagers venant d’Afrique et se rendant vers l’Europe du sud ou le Moyen-Orient grâce au réseau de la compagnie.

L'équipage du premier vol de l'A.330 de Tunisair posant aux côtés du ministre du Transport et de la présidente de Tunisair.

L’équipage du premier vol de l’A.330 de Tunisair posant aux côtés du ministre du Transport et de la présidente de Tunisair.

L'équipage du premier vol de l'A.330 de Tunisair. © photo: Destination Tunisie

L’équipage du premier vol de l’A.330 de Tunisair. © photo: Destination Tunisie

Un avion idéal selon Airbus

Pour conforter la thèse de Tunisair, l’avionneur européen Airbus confirme que l’A.330-200 est un appareil idéal pour les lignes de point à point, d’autant plus qu’il est capable de couvrir tous les types de vols, du court au véritable long-courrier. D’ailleurs, et toujours selon Airbus, un nombre croissant d’utilisateurs de monocouloirs A.320 découvrent les avantages de passer à la catégorie supérieure avec le bi-couloirs A.330-200 « qui représente une alternative incontestable aux avions long-courriers de plus grande capacité, et leur permet de se développer ». Une théorie qui semble donc s’appliquer parfaitement à Tunisair qui dispose d’une flotte de monocouloirs A.320 et B737-600 après avoir retiré de sa flotte les vieux A.300-600 acquis d’occasion à la fin des années 90 et qui ont continué à voler jusqu’en 2014.

A l'usine Airbus à Toulouse, le 2e Airbus A.330 de Tunisair est déjà peint aux couleurs de la compagnie. Il sera livré en juillet 2015.

A l’usine Airbus à Toulouse, le 2e Airbus A.330 de Tunisair est déjà peint aux couleurs de la compagnie. Il sera livré en juillet 2015.

Quant à la motorisation choisie, il s’agit également d’une nouveauté pour Tunisair puisqu’elle opte pour le motoriste Rolls-Royce qui équipera tous ses A.330-200 de réacteurs Trend 700, réputés pour leur fiabilité, leurs performances et leur faible coût opérationnel. Chez Rolls-Royce, on avance que ce moteur équipe 650 appareils et a déjà totalisé 32 millions d’heures de vol sur les A.330 avec des performances environnementales et sonores exceptionnelles.

Tunisair a équipé ses nouveaux Airbus A.330 de moteurs Rolls Royce Trend 700.

Tunisair a équipé ses nouveaux Airbus A.330 de moteurs Rolls Royce Trend 700.

Pour la petite histoire, en 1961, les Caravelle de Tunisair étaient équipées de moteurs Rolls-Royce. Mais ensuite, la compagnie s’était rabattue sur un autre motoriste, en l’occurrence CFM. Quant à savoir combien a coûté l’Airbus A.330 de Tunisair, la discrétion sur ce point est en général de mise. Au prix catalogue, l’appareil vaut environ 250 millions de dollars, mais selon une source bien informée, Tunisair aurait réussi à négocier un prix très attractif. Impossible d’en savoir plus car une clause de confidentialité est signée dans ce genre de transaction entre l’acquéreur et son fournisseur. L’essentiel sera que Tunisair rentabilise son investissement.

H.H

Cérémonie d'accueil pour l'A.330 lors de son arrivée à Tunis-Carthage. © photo: Destination Tunisie

Cérémonie d’accueil pour l’A.330 lors de son arrivée à Tunis-Carthage. © photo: Destination Tunisie

Cérémonie d'accueil pour l'A.330 lors de son arrivée à Tunis-Carthage. © photo: Destination Tunisie

Cérémonie d’accueil pour l’A.330 lors de son arrivée à Tunis-Carthage. © photo: Destination Tunisie

Comité d'accueil sur le tarmac de l'aéroport Tunis-Carthage à l'occasion de l'arrivée du premier Airbus A.330 de Tunisair.

Comité d’accueil sur le tarmac de l’aéroport Tunis-Carthage à l’occasion de l’arrivée du premier Airbus A.330 de Tunisair.



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حوار: الطيار سامح الحفني, رئيس الشركة القابضة لمصر للطيران

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كم عدد الرحلات التي تؤمنها مصر للطيران بين تونس و القاهرة؟
ركزت مصر للطيران في الموسم الصيفي الجديد على زيادة تردداتها إلى منطقة الشرق الأوسط وأفريقيا، حيث تسير الشركة نحو21 رحلة أسبوعية إلى منطقة المغرب العربي تونس والجزائر والمغرب من بينهم 7 رحلات أسبوعيًا إلى تونس وفقاً لجدول العمل في الموسم الصيفي الحالي

متى تكون فترة الذروة في الرحلات بين تونس و مصر؟
تشهد الحركة الجوية الخاصة بالشركة فترة بينية على بعض الخطوط والنقاط ومن بينها الرحلات بين مصر وتونس و يكون ذلك في الأغلب خلال فترات العطل سواء كانت فى منتصف العام الدراسي ورأس السنة الميلادية فضلاً عن عطلات الموسم الصيفي، حيث الاجازات السنوية ونهاية العام الدراسي، وعودة المصريين العاملين بالخارج

نوعية المسافرين عبر مصر للطيران هل أغلبهم من السياح أو رجال الأعمال؟
تختلف نوعيات المسافرين على رحلات مصرللطيران المتجهة والقادمة من وإلى تونس ما بين سائحين مصريين يزورون تونس والعكس سائحين تونسين يزورون مصر كما تحظى الجالية المصرية العاملة في الوظائف والمهن المختلفة في تونس ومن بينهم المدرسين بنصيب كبير في نوعيات المسافرين على رحلات مصرللطيران ، أيضا يسافر على رحلات الشركة الكثير من رجال الأعمال المصريين والتونسيين الذين لديهم علاقات تجارية بين البلدين

ما حجم اسطول مصر للطيران وعدد الخطوط التي تعمل بها الشركة في الوقت الحالي ؟
تمتلك مصر للطيران حالياً 81 طائرة من مختلف الانواع، ونسعى في الخطة المستقبلية للوصول بالإسطول الى 127 طائرة بحلول عام 2025 وذلك بما يتناسب مع خطط التشغيل ومعدلات الإمتلاء وعدد الترددات سواء على شبكة خطوط الشركة حالياً أو بما يتوافق مع الخطوط الجديدة التى تبرمج الشركة إفتتاحها خلال الفترة القادمة
هذا وتقوم الشركة حاليا بتشغيل رحلات إلى نحو 70 نقطة اي ما يقرب من 60 دولة حول العالم بالإضافة إلى شبكة تحالف ستار العالمي التي تقوم بتشغيل أكثر من 18500 رحلة يومياً إلى 1321 مطاراً في 193 دولة حول العالم وهو ما يضيف ميزة لحرفاء مصرللطيران للإستفادة من شبكة تحالف ستار

ماهو نصيب مصر للطيران من إجمالي الرحلات المؤمنة بين تونس و القاهرة باعتبار وجود الخطوط التونسية على نفس الخط؟
يمثل نصيب مصرللطيران من إجمالي الرحلات بين مصر وتونس حوالي 56% مقابل 42% للخطوط الجوية التونسية

بخلاف مطار تونس قرطاج، هل تطرحون فكرة استغلال مطارات داخلية تونسية مثل مطار نفيضة او مطار جربة؟
غير مبرمج في الوقت الراهن تشغيل رحلات إلى مطارات داخلية أخرى في تونس غير مطار قرطاج

على غرار بعض شركات الطيران الأخرى هل تفكرون بالاضطلاع بمهمة توفير الفيزا لعملائكم؟
توفر مصر للطيران خدمة الدفع الفوري عن طريق بطاقات الإئتمان المختلفة ( الفيزا كارت ) وذلك عند حجز الرحلات أو عمليات تغيير الحجز وغيرها من خدمات السفر عن طريق الموقع الإلكتروني لمصر للطيرانegyptair.com وكذلك من خلال تطبيق مصر للطيران الموجود علي الهواتف المحمولة وذلك لجميع الحرفاء الموجودين حول العالم. أيضا يمكن للحرفاء المتواجدين بالقاهرة دفع تذاكرهم عن طريق مركز الخدمة الهاتفية 1717 والذي من خلاله يقوم موظف الحجز في مركز النداء بتحويل الحريف إلى خدمة الدفع عن طريق الفيزا والذي يقوم بنفسه بإدخال رقم حسابه مع الحفاظ على كل عناصر السرية والخصوصية و مصر للطيران حاليا بصدد تفعيل موقع لتونس على موقعها الالكترونى www.egyptair.com

نلاحظ غياب تام للحملات الإعلانية و التسويقية للشركة في السوق التونسية هل هذه إستراتجية الشركة أم أنكم لا تعتزمون تطوير خدماتكم بهذه السوق؟
أؤكد أن الفترة القادمة ستشهد طفره كبيرة في مجال التسويق والإعلان الخاص بالشركة، حيث قامت مصر للطيران مؤخراً بالتعاقد مع وكالة إعلانات عالمية
– JWT –
كما تم التعاقد مع شركة سيبر للإستشارات العالمية والتي تقوم حالياً بعمل دراسة شاملة على شبكة خطوط الشركة وما يتضمنها من نقاط هامة بالمغرب العربي وبناءًا عليه سيتم اطلاق حملات إعلانية وتقديم عروض وبرامج تسويقية مكثفة في العديد من المدن الهامة على خارطة العالم السياحية

ماهو تقييمكم للسوق التونسية مقارنة بالوجهات الأخرى التي تعمل عليها مصر للطيران؟
تعد السوق التونسية من أهم الأسواق التي تحرص الشركة على تعزيز تواجدها بها، ونحن بالفعل نسير 7 رحلات أسبوعياً إلى تونس، ولا تزال الشركة تعكف على دراسة امكانية زيادة عدد الرحلات أو تدشين خطوط طيران جديدة إلى بعض النقاط الهامة بتونس. فتونس تعتبر من الوجهات الهامة بمنطقة المغرب العربي، كما يعمل بتونس عدد لا بأس به من المواطنين المصريين والذي قد يدعم من استراتيجية الشركة في فتح و تدشين خطوط جديدة إلى هناك

هل يمكن أن يكون مطار القاهرة محطة عبور بالنسبة للتونسيين القاصدين وجهات أخرى؟
بالتأكيد، يعد مطار القاهرة الدولي مطاراً محورياً ومحطة عبور للمسافرين فهو يربط بين افريقيا والشرق الأوسط وأوروبا، وذلك لتجميع ركاب الترانزيت والانطلاق بهم إلى جميع المطارات حول العالم. ولا يخفى على الجميع الموقع الجغرافي الذي تنفرد به جمهورية مصر العربية بين دول القارة الأفريقية، مما يتيح للمسافرين من دول القارة ومن بينها بالطبع دول المغرب العربي الفرصة والسفر إلى عدة وجهات هامة داخل افريقيا وخارجها إلى الشرق الأوسط مثل جدة والمدينة والكويت وبيروت والرياض وبعض النقاط في الشرق الاقصى مثل بومباى و بانكوك و كوالالمبور و جاكرتا
وحقيقيةً إن قطاع الطيران المدني المصري الذي يعمل تحت مظلة وزارة الطيران المدني لا يدخر جهداً في تطوير كافة المطارات المصرية وتحويل جميعها إلى مطارات محورية وبوابات عبور إلى العديد من النقطات الهامة حول العالم

بخصوص علاقتكم مع وكالات الأسفار التونسية، هل تطرح فكرة تطوير العمل بينكم بقصد تدعيم الرحلات بين البلدين في إطار الرحلات السياحية المنتظمة؟
مما لا شك فيه أن كلا البلدين – مصر وتونس – شهدا أحوالا وظروفا سياسية متشابهة إلي حد ما ، الأمر الذي يدفع كلا الجانبين وحكوماتهما بإتخاذ خطوات وإجراءات من شأنها تعزيز حركة السفر من وإلى كلا البلدين واستعادة حركة السياحة لمعدلاتها الطبيعية مرة الأخرى. وهذا بالطبع ما تعكف عليه الحكومة المصرية من خلال استراتيجية يقوم بتنفيذها قطاعي السياحة والطيران المدني. وهناك العديد من بروتوكولات التعاون التي تم ابرامها مع عدد من الدول في هذا الصدد لتشجيع حركة السفر والسياحة الوافدة من وإلى مصر، ومما لا شك فيه أن تتضمن هذه الإستراتيجية منطقة المغرب العربي وعلى رأسها تونس
ويستهدف هذا التعاون في المقام الأول تنشيط حركة السفر من وإلى جمهورية مصر العربية خاصة وأن الفترة الحالية تشهد حركة سفر كبيرة للمسافرين خاصة موسم قضاء العطلات والتي تتيح لنا الفرصة لتقديم عروض وبرامج تسويقية وترويجية بأسعار تشجيعية تناسب جميع الشرائح وهو أيضاً ما يدفعنا للتعاون مع العديد من الجهات التي تدعم هذا الشأن. وبالطبع تونس سيكون لها نصيب كبير في هذا التعاون واعتقد ان الحملة التي اطلقتها وزارة السياحة بعنوان مصر قريبة سيكون لها مردود إيجابي على حركة السياحة التونسية الوافدة إلى مصر

الاستشارى العالمى سيبر للحلول التقنية و التى تم التعاقد معه منذ 4 شهور تقريبًا، هل توصل لأي مقترحات حتي الأن أو بدأ يضع توصيات أم مازال في مرحلة الدراسة ؟
كما ذكرت وقعت مصر الطيران نهاية شهر ديسمبر الماضي عقد مشروع خطة التطوير لشركتي مصر للطيران للخطوط الجوية وأكسبريس مع شركة  » سيبر  » العالمية للحلول التقنية لشركات الطيران ، إحدى الشركات العالمية المتخصصة فى مجال اعادة هيكلة الشركات ، ومن المقرر أن يستغرق تنفيذ هذه الخطة نحو خمس سنوات بداية من شهر ديسمبر2014 وحتى نهاية العام المالي 2020/2019 ، وينقسم المشروع إلى ثلاث مراحل؛ المرحلتين الأولى والثانية من بداية المشروع ويتم تنفيذها بالتعاون بين فريق عمل من مصر للطيران وفريق عمل من بيت الخبرة (Sabre)، على أن تبدأ المرحلة الثالثة مع بداية العام المالي 2017/2016 وتنتهي بنهاية العام المالي 2020/2019 ويقوم بتنفيذها فريق عمل مصر للطيران
ويعتبر فريق عمل سيبر فى مرحلة الإنتهاء من جمع المعلومات والبيانات اللازمة من خلال اللقاءات المختلفة مع الإدارات المعنية ، و إصدار التوصيات قصيرة المدى

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