Proclamation de l’année 2017 « Année internationale du tourisme durable »

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L’Organisation mondiale de tourisme OMT, dont le siège est à Madrid, a publié un communiqué de presse informant que l’assemblée générale des Nations-Unies a approuvé le 4 décembre 2015 de proclamer l’année 2017 Année internationale du tourisme durable pour le développement vu « l’importance attachée au tourisme international pour favoriser la compréhension entre tous les peuples, faire mieux connaître le riche héritage des différentes civilisations et faire apprécier davantage les valeurs inhérentes aux différentes cultures, ce qui est de nature à contribuer au renforcement de la paix mondiale. »

Selon Taleb Rifai, Secrétaire général de l’OMT, « la proclamation de l’année 2017 Année internationale du tourisme durable pour le développement représente une opportunité unique d’accroître la contribution du secteur du tourisme aux trois piliers de la durabilité, l’économique, le social et l’environnemental, tout en attirant l’attention sur les véritables dimensions d’un secteur qui est souvent sous-évalué ».

Rifai a affirmé que l’OMT a hâte de commencer à organiser et à mettre en œuvre cette année internationale et ce, en collaboration avec les gouvernements, les organisations onusiennes concernées et d’autres organisations internationales et régionales ainsi que toutes les parties prenantes intéressées ».

                                                              Ali Chemli



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Des photos de Yann Arthus-Bertrand au Palais Kheireddine

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L’AFD (Agence française de développement), en partenariat avec le ministère de l’Environnement tunisien, propose une exposition photographique « 60 Solutions face au changement climatique » sur la base de 21 clichés de Yann Arthus-Bertrand (GoodPlanet), du 1er au 30 décembre au Palais Kheireddine à Tunis.

A l’occasion de la COP 21 de Paris, l’AFD et GoodPlanet mettent en lumière et en images des solutions innovantes et efficaces associant lutte contre le dérèglement climatique et développement économique.

L’exposition est composée de 21 photographies de Yann Arthus-Bertrand, issues de sa célèbre série « La terre vue du ciel », présentant des initiatives concrètes dans quatre domaines : la ville, l’agriculture, la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique.

Parmi les initiatives présentées dans cette exposition par des acteurs du Nord comme du Sud, 15 sont soutenues par l’AFD et illustrent des financements variés sur l’ensemble des pays où intervient l’AFD. L’exposition est enrichie de photographies de projets et solutions concrètes expérimentées en Tunisie, présentant des projets de transport, d’énergie renouvelable, de solutions face à l’érosion des sols, etc.

 



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L’ex-Abou Nawas Tunis sous pavillon français ?

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Selon un témoignage digne de foi, le co-fondateur du groupe hôtelier français Accor, Gérard Pélisson, a été aperçu il y a quelques jours à Tunis. Pélisson visitait le chantier de l’ex-Abou Nawas Tunis, racheté par le groupe libyen Laico et fermé pour des travaux de rénovation qui s’éternisent.

Cette visite s’ajoute aux négociations qui auraient actuellement lieu entre le groupe français Accor et le libyen Laico pour la prise en gestion de certains hôtels en Afrique.

Alors, le Laico Tunis deviendra-t-il un Sofitel ou un Pullman, enseignes de luxe de l’opérateur français ? Affaire à suivre dans la mesure où l’on sait que ce dernier a engagé deux chantiers en Tunisie, celui d’un Mercure en construction sur les Berges du Lac à Tunis et d’un Ibis à Sfax, s’ajoutant au Novotel et à l’Ibis à Tunis déjà opérationnels.



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La Conect confirme l’hécatombe dans l’hôtellerie balnéaire

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« Sur les 570 hôtels classés, 270 étaient fermés au 15/12/2015, soit presque 48%, représentant 116 000 lits sur un total de 206 793 lits ». C’est ce qu’a annoncé le groupement Tourisme de la Conect (Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie) dans un communiqué publié hier portant sur la situation des établissements touristiques actuellement.

Le groupement explique avoir mis en place un observatoire de suivi du secteur touristique et de ses opérateurs (hôtels, agences de voyages, hébergements alternatifs…) et récolté ces données sur la base d’une enquête sur le terrain, réalisée en direct ou par téléphone, et ce suite aux divers chiffres contradictoires annoncés de part et d’autre sur la situation des hôtels et de l’hébergement en Tunisie.

L’enquête conduite révèle que ce sont les régions touristiques balnéaires et sahariennes qui sont les plus touchées par la vague de fermeture. Selon les résultats présentés, dans certaines régions, plus de la moitié de la capacité est fermée : Mahdia 71%, Sud 64%, Monastir 62%, Djerba- Zarzis 58 %, Cap Bon 58%, Sousse 43%, Tabarka 42%. La région du grand Tunis est la région qui souffre le moins dans la mesure où 7 hôtels sur 73 sont fermés.

Le groupement Tourisme souligne également que sur les 253 hébergements non classés, 61 étaient fermés au 15/12/2015, soit 24 %, représentant 11 407 lits sur un total de 24 297 lits.

« Certains hôtels classés vont rouvrir provisoirement la deuxième moitié du mois de décembre pour bénéficier de l’activité des vacances d’hiver et du nouvel an mais refermeront leurs portes début janvier 2016 » souligne le communiqué qui précise qu’il faut s’attendre à davantage de fermetures d’hôtels à partir de janvier 2016.

Selon les données de l’organisme, la Tunisie compte 823 hébergements touristiques, dont 570 hôtels classés et 253 hébergements alternatifs tels que maisons d’hôtes, gîtes, résidences touristiques, hôtels de charme…



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Amadeus Tunisie: Team Building au coeur du Djérid

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Amadeus Tunisie a organisé du 11 au 13 décembre un éductour destiné à son réseau d’agences de voyage à Tozeur et ses alentours. Ce sont environ 150 agents de voyage issu de toutes les régions tunisiennes qui ont répondu présents et qui ont pris part au programme qui leur avait été concocté par la GDS. Il s’agissait, d’une part, de se retrouver entre partenaires, dans un environnement différent du cadre professionnel habituel et, d’autre part, de faire encore mieux découvrir le produit saharien qui traverse une crise touristique aigue actuellement.

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Visite des invités d’Amadeus Tunisie au complexe Sahara Lounge. L’occasion de diversifier les activités ensemble pour souder les agences avec leur partenaire.

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Visite des oasis de montagne. Ici Chebika et l’ancien village devenu une attraction touristique de premier plan.IMG_1767 IMG_1779

Tout le management d’Amadeus Tunisie a fait le déplacement pour accompagner ses agences partenaires lors de l’éductour.IMG_1789 IMG_1812 IMG_1814 IMG_1815 IMG_1841



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Khaled Farah, directeur général d’Amadeus: « la concurrence ne freine pas notre progrès et notre évolution »

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Amadeus Tunisie est une société qui offre une large gamme de solutions pour soutenir les stratégies de croissance de ses clients directs et partenaires, tel que les agences de voyages, les compagnies aériennes et les hôteliers. La société est aussi une filiale d’un groupe international qui se place en tête des ventes mondiales en la matière. Khaled Farah, son directeur général pour la Tunisie, ne recule pas face à la concurrence. Avec ses équipes, il continue à travailler sur la même lancée pour « dessiner le futur du voyage ».

Comment se fait-il qu’Amadeus Tunisie soit parmi les rares filiales bénéficiaires du groupe Tunisair ?

Nous sommes aussi une filiale d’un groupe international. Nous représentons une marque qui est sur le toit du monde. Nous continuons toujours sur notre stratégie commerciale et sur la même lancée. C’est vrai qu’il y a une conjoncture économique défavorable au niveau de la Tunisie. D’ailleurs, nous avons constaté une baisse de l’activité en général. Mais cela n’a pas impacté les résultats de notre société. Comment ? Si la société est bénéficiaire, c’est, évidemment, que les revenus sont supérieurs aux charges.

Pour nous, nous avons pu établir une sorte de loyauté avec notre clientèle, qui est due essentiellement à la confiance qu’ils ont dans nos produits, la valeur technologique supérieure et à la plus-value que nous apportons. Nous avons un slogan qui dit : « Your Technology Partner » (Votre partenaire technologique). C’est-à-dire que les agences de voyage sentent réellement qu’Amadeus apporte, pour eux, les solutions techniques qu’il faut et leur est d’un soutien indéniable lorsqu’ils en ont besoin. En outre, elles trouvent qu’Amadeus Tunisie, en tant que conseiller pour tous les aspects technologiques, les aident à donner du sens à l’outil informatique et aux instruments de gestion et d’optimisation de leurs activités, etc.

Cette proximité avec nos agences, nos clients et nos partenaires les laissent intimement liés à nous et ne pensent pas changer du jour au lendemain. Ces activités viennent conforter notre position et créer davantage d’opportunités de rencontres et tisser les liens aussi bien entre nous et nos clients qu’entre les clients eux-mêmes. Car n’oublions pas que nous travaillons tous dans le même secteur, celui du voyage de façon générale et du tourisme en particulier. En dépit de la conjoncture défavorable, le secteur technologique garde cet avantage qualitatif  dans la mesure où nous faisons toujours appel à ces solutions, même en situation de crise, parce que parfois, et paradoxalement, lorsque l’activité baisse, il est temps de revoir sa stratégie, ses outils de travail, optimiser et passer à l’organisation. Cela justifie que notre activité reste constante, malgré la baisse de celle des ventes au client final.

Par rapport à ce qui se passe dans le monde, les solutions proposées par Amadeus sont-elles mises à jour ?

C’est une évidence pour deux raisons. Primo, Amadeus Tunisie doit être au niveau, aussi bien du marché tunisien qu’au marché mondial. Secundo, Amadeus n’a pas intérêt à gérer plusieurs versions du système, tous produits confondus. Nous nous poussons, à la limite, à migrer lorsqu’une nouvelle version est sortie, car si un agent de voyage a un problème sur une solution qui est assez ancienne, pour la corriger, il faut plus d’investissement, compte tenu du fait que les techniciens sont généralement formés sur les nouveaux produits.

Nous sommes, donc, up to date, toujours au niveau mondial. Nous proposons la même solution qui tourne en Europe, aux USA, en Asie qu’en Afrique. Il s’agit de noter, par ailleurs, qu’il y a quelques solutions qui ne sont pas adaptées au marché tunisien, comme certains produits de gestion des chaînes de voyage ayant jusqu’à 500 points de vente. Ces produits ne sont pas, nécessairement, compatibles avec la dimension de notre marché.

Vous avez un nouveau concurrent qui a débarqué sur le marché tunisien. Pensez-vous que cela pourrait vous déranger ?

Nous ne pensons pas que cela va nous déranger. C’est vrai que la concurrence demande, peut-être, plus d’efforts, mais Amadeus est, généralement, habituée à avoir de la concurrence au niveau mondial. J’ajoute encore qu’Amadeus est le dernier des GDS (Global Distribution System) créé. Donc, c’est lui qui est considéré comme concurrent par rapport aux autres. Toutefois, Amadeus, étant le dernier, il bénéficie par conséquent des dernières nouveautés et c’est lui qui investit le plus en R&D, il est ainsi le premier technologiquement et au niveau des ventes internationales. Cet état de fait, ce n’est pas pour les beaux yeux d’Amadeus, mais parce que nous présentons, réellement, des offres et des solutions techniques meilleures. Donc, on se fait prévaloir avec nos produits. Ainsi, la concurrence, quand elle existe, peut être, pour nous, une source de motivation.

Quid du marché tunisien du voyage ?

J’ai parlé du marché mondial pour extrapoler aussi sur le marché tunisien. Si Amadeus, stratégiquement parlant, est soumise à la concurrence partout dans le monde, alors pourquoi pas en Tunisie ! Pour nous, en Tunisie, nous avions une situation de quasi-monopole, cela ne nous empêchait pas d’être au top au niveau des services et des produits proposés. Aujourd’hui, il y a une concurrence, cela mettra, probablement, plus de piment au niveau de mes équipes pour qu’elles puissent être plus « agressives », mais cela ne va pas freiner notre progrès et notre évolution.

Propos recueillis par Ezzer



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Tozeur : ces professionnels qui ne larguent pas les amarres !

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Le GDS Amadeus Tunisie a organisé, du 11 au 13 décembre, un éductour pour ses agences de voyage partenaires.

L’organisateur a, cette année, choisi Tozeur pour deux principales raisons. D’abord, il a voulu montrer aux représentants des agences de voyage et au monde que le terrorisme ne devait pas constituer une menace majeure pour le tourisme. Il fallait, ainsi, véhiculer un message qui rassure, surtout les étrangers qui aiment notre pays, notre patrimoine et notre richesse culturelle. L’équipe d’Amadeus a, par ailleurs, voulu honorer cette région qui regorge de sites historiques, de patrimoine culturel et d’extraordinaires paysages naturels où l’on observe le mariage exemplaire entre l’antique et le moderne, ainsi qu’entre les dunes et les oasis.

L'oasis de montagne de Midès.

L’oasis de montagne de Tameghza.

Le programme de l’éductour établi par Amadeus était riche, assurant en effet le divertissement, l’apprentissage et l’aventure. Au cours de cette aventure pleine de suspense, nous avons pu rencontrer les professionnels du tourisme opérant dans la région qui ont parlé de leurs préoccupations et de leur apport au tourisme dans la région.

Contre vents et marées

Quelques professionnels seulement ont décidé de ne plus larguer les amarres, ni laisser leurs employés finir en queue de poisson. Ils ont résisté et résistent encore pour laisser la porte de l’espoir ouverte aux habitants de la région. On parle de certains propriétaires d’hôtels, d’agences de voyage et de palmeraies de loisir qui continuent d’assurer leurs activités, alors qu’un bon nombre de professionnels ont fermé, d’ores et déjà, les portes de leurs structures. À titre indicatif, seulement 3 ou 4 hôtels de luxe sont ouverts aujourd’hui parmi environ 17 au total à Tozeur. Ce bilan prouve suffisamment les grandes difficultés qu’ils rencontrent.

Difficultés du tourisme qualitatif

Imed Lagha, patron de Sahara Lounge, est parmi ces rares résistants qui ne lésinent pas sur les moyens pour développer le tourisme oasien et saharien. Le natif de la région de Kram à Tunis s’obstine, en effet, à faire de la région un pôle touristique important offrant des produits touristiques de bonne qualité. « Sahara Lounge a ouvert ses portes en 2009 pour offrir aux habitants de la région et aux visiteurs tunisiens et étrangers un nouveau produit de qualité qui repose sur des activités sportives et de divertissement. Cette palmeraie est très connue, puisqu’elle est la seule ayant un back-office et un front-office.

Imed Lagha

Imed Lagha

Le visiteur en calèche pourrait, ainsi, entrer d’un côté pour sortir de l’autre. Un avantage qui lui offre un agréable moment de balade et de découverte », dit M. Lagha. « Le parcours d’aventure est le premier créé en Tunisie. Et il est certifié. Chaque année, une société spécialisée en jeux de plein-air vient pour vérifier le matériel, les palmiers, les poulies, afin de nous donner l’homologation », affirme-t-il. M. Lagha nous a fait savoir que les touristes étrangers sont presque absents. « C’est rarement qu’on voit des touristes étrangers venir passer quelques jours ici. Nous travaillons plus avec les Tunisiens. Même ceux-ci ne dépensent pas comme avant. Pour le tourisme de masse, on ne le vise pas réellement, car les excursions programmées ne durent que deux jours et une nuit. Donc, les touristes n’ont pas le temps pour profiter du tourisme qualitatif», regrette-t-il.

Engagement moral

Le Palm Beach est parmi les hôtels qui résistent encore aujourd’hui, malgré une conjoncture extrêmement difficile.

L'hôtel Palm Beach Tozeur

L’hôtel Palm Beach Tozeur

Souheil Merkhi, directeur de l’hôtel, a affirmé que le nombre de touristes étrangers a fait une chute vertigineuse depuis la révolution. « Nous ne travaillons presque qu’avec les Tunisiens. Et pourtant, nous n’avons pas fermé, même pendant l’été  », avance-t-il. Selon Mohamed Essayem, commissaire régional au Tourisme, les responsables de l’hôtel le font pour le pays et la région. « La fermeture du fleuron de la région serait un coup dur pour le tourisme ici. Il s’agit, en fait, d’un engagement moral qui empêche quelques hôteliers à fermer leurs unités aujourd’hui », souligne-t-il. Le mal réside, selon leurs propos, dans l’absence de communication ou la mauvaise communication. « Le Sud est malheureusement vu comme une région très lointaine. Les discours dans les médias confirment bien cette tendance. Il est important aujourd’hui d’agir afin de changer les mentalités et aider à bien commercialiser la région qui offre des produits touristiques de grande qualité par rapport aux autres régions du pays », estime-t-il. Outre les hôtels et les palmeraies, les agences de voyage spécialisée dans le transport touristique rencontrent les mêmes difficultés. Certaines professionnels ont, bel et bien, fermé leurs agences. Les autres essaient de survivre malgré la grande souffrance, surtout que ce genre d’activités nécessite un grand nombre de main-d’œuvre. La baisse énorme enregistrée en termes de recettes financières complique davantage la situation de ces acteurs touristiques.

Esser



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Voyages à l’étranger des Tunisiens : les agences légales menacées par la bureaucratie

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Branle-bas de combat dans les rangs des agences de voyage spécialisées dans l’organisation de séjours à l’étranger, connus sous l’appellation ‘outgoing‘:

l’année 2015 risque de se terminer encore plus mal qu’elle n’avait commencé pour les agences de voyages en Tunisie. Pas seulement parce que leurs activités ont baissé de 50% par rapport à 2014, mais parce qu’elles voient se profiler à l’horizon des licenciements en masse de leur personnel et des ruptures de partenariat avec leurs fournisseurs étrangers. En cause, des atermoiements dans le traitement des dossiers de leurs clients et des blocages de factures au niveau des trois administrations chargées de la tutelle de cette activité, l’ONTT, le ministère du Tourisme et la Banque centrale de Tunisie (BCT).

C’est en fait la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) qui vient de monter au créneau. Par la voix de la présidente de sa Commission outgoing, Nadaa Ghozzi, les professionnels expriment leur désarroi face à une situation qui parait inextricable en l’état actuel des choses. « Nous avons actuellement un total de 10 à 12 MD que nous devons à nos fournisseurs de prestations à l’étranger mais qui n’ont pas été honorés à cause du blocage par la BCT des virements bancaires » explique la responsable.

Les professionnels tunisiens du voyage à l'étranger s'insurgent contre les freins administratifs qui entravent leur profession. De gauche à droite, Aziz Benelfoul (propriétaire d'une agence), Dhafer Letaief (vice-président de la FTAV), Nadaa Ghozzi (présidente de la Commission outgoing), Nadia Ketata (secrétaire générale de la FTAV) et Lamia Jebali (représentante d'une centrale de réservation).

Les professionnels tunisiens du voyage à l’étranger s’insurgent contre les freins administratifs qui entravent leur profession. De gauche à droite, Aziz Benelfoul (propriétaire d’une agence), Dhafer Letaief (vice-président de la FTAV), Nadaa Ghozzi (présidente de la Commission outgoing), Nadia Ketata (secrétaire générale de la FTAV) et Lamia Jebali (représentante d’une centrale de réservation).

Ces impayés vont avoir plusieurs conséquences sur le secteur. Ce sont d’abord une vingtaine d’agences de voyage qui risquent de cesser leurs activités entrainant dans leur chute environ 2400 employés. Ensuite, il y va également de la crédibilité des opérateurs du tourisme tunisien aux yeux de leurs partenaires étrangers qui n’ont pas été payés. « Nous avons certains dossiers qui datent du mois de mars 2015, nos clients sont partis en voyage, sont rentrés, nous avons versé l’argent à la BCT, mais celle-ci n’a toujours pas payé notre fournisseur à l’étranger qui a effectué les prestations » s’insurge Lamia Jebali, représentante d’une centrale de réservation internationale en Tunisie.

1,2 million de Tunisiens en voyage

En réalité, ces blocages sont la conséquence du dépassement du budget alloué par la BCT au secteur des voyages en Tunisie, qui s’est élevé  cette année à 20 MD. « C’est un budget très inférieur aux besoins réels des 1,2 million de Tunisiens qui voyagent à l’étranger et qui payent leurs prestations en dinars avant de partir » souligne encore Nadaa Ghozzi.

Nadaa Ghozzi, présidente de la Commission outgoing à la FTAV.

Nadaa Ghozzi, présidente de la Commission outgoing à la FTAV.

 

Historiquement, la décision de permettre aux Tunisiens de pouvoir payer leur hôtel ou tout type de prestations touristiques, en dinars tunisiens, remonte à 2006. A l’époque, l’enveloppe allouée était de 10 MD (7,5 M$ selon le cours d’alors). Sauf que 8 ans plus tard, la conjoncture a totalement changé et les 20 MD accordés (9,6M$ au cours actuel) sont loin de couvrir les besoins réels du secteur. Tout d’abord, parce que le dinar tunisien s’est totalement effondré face au dollar et à l’euro notamment. Ensuite, parce qu’il y a eu doublement du nombre des agences de voyage agissant dans le secteur de l’outgoing (étant donné que les autres activités plus traditionnelles comme le réceptif de clients étrangers ou encore l’organisation d’excursions pour les touristes sont quasiment à l’arrêt vu la conjoncture). Mais ce qui est à souligner aussi, c’est que la légalisation de l’outgoing a permis à certains opérateurs qui travaillaient dans une semi-illégalité d’entrer dans les rangs et d’officialiser tout leur business.

Voyager en toute sérénité

« Depuis le démarrage de l’activité outgoing, jamais il n’y a eu plainte de nos clients qui voyagent avec toutes les garanties » rappelle Nadaa Ghozzi. « S’il fallait faire un bilan de notre secteur depuis 8 ans, nous avons créé une dynamique économique, des compétences ont vu le jour, nous avons créé de l’emploi et avons également fait participer d’autres secteurs à notre croissance comme les avocats pour les contrats et les assurances ». Toutefois, ce qui est valable pour les agences qui travaillent dans la légalité ne l’est pas pour les parties qui travaillent dans l’illégalité. La FTAV pointe du doigt les sociétés de services qui n’ont pas d’agrément pour exercer la profession d’agent de voyage mais qui s’improvisent organisateurs de séjours à l’étranger.

Pis encore, il n’est pas rare de découvrir sur les réseaux sociaux des offres de voyages à des prix défiant toute concurrence mais qui, en réalité, sont organisés par des non-professionnels, avec tout ce que cela peut générer comme risques pour les voyageurs.

« Ce blocage que nous subissons ne va pas empêcher le touriste tunisien de partir en voyage  fait souligner Nadaa Ghozzi. Il va voyager avec les gens non déclarés ». Mais le plus inquiétant à entendre dans les revendications de la FTAV, c’est qu’il n’y aurait aucune volonté de la part des autorités de contrôler les illégaux. « En tant qu’agences de voyage légales, nous sommes parfaitement favorables à ce que les autorités nous contrôlent à postériori » propose la présidente de la Commission outgoing.

Etude en cours

Face à ces revendications, le ministère du Tourisme s’est résigné à commander une étude sur l’impact économique du secteur. Celle-ci a pour objectif de définir le montant réel de l’enveloppe outgoing qui doit être allouée aux voyages à l’étranger. Sauf que cette étude n’a été entamée qu’en septembre 2015 et ne présentera ses résultats que début 2016. Ensuite, il s’agira aussi d’accepter ses résultats et ses recommandations. Et quand on sait que la FTAV évalue à 60 MD la somme nécessaire à la bonne marche des activités de l’outgoing, on doute que les autorités acceptent sans rechigner un tel montant.

Cette étude devra toutefois avoir l’avantage de dessiner le portrait-robot des Tunisiens qui voyagent, hommes d’affaires ou citoyens de la classe moyenne supérieure. A ne pas confondre avec les voyages des Tunisiens qui se rendent aux Lieux Saints pour les petits ou grands pèlerinages. Nadia Ketata, secrétaire générale de la FTAV, se dit pour sa part consciente de la réalité de la conjoncture et de la situation du pays. « Nous sommes patriotes, mais nous avons besoin d’une bouffée d’oxygène pour respirer. Nous nous attendions à un conseil interministériel avant la fin de l’année qui décide de nous accorder une rallonge dans le budget, mais il n’a pas eu lieu et ne semble pas être prêt de se tenir ».

Nadia Ketata, secrétaire générale de la FTAV.

Nadia Ketata, secrétaire générale de la FTAV.

En dépit de cette situation, la demande pour des voyages à l’étranger, que ce soit en individuel ou en groupe, continue. Paris et Istanbul demeurent les deux destinations préférées des Tunisiens.

Mais comment avancer quand les fournisseurs des agences attendent leurs dus. Aziz Benelfoul, propriétaire d’une agence située à Tunis, a trouvé un semblant de solution : « je stoppe mes activités en septembre/octobre parce que je sais qu’à chaque fin d’année, les problèmes avec la BCT sont récurrents ».

Et quand on apprend qu’une agence de voyage passe en moyenne 4 jours par mois à la BCT pour des raisons de procédures, il y a lieu de se demander comment le secteur réussit à survivre face à de telles contraintes administratives.

Hédi HAMDI



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Tozeur revalorise ses circuits touristiques

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À l’initiative de la Chambre de développement du tourisme oasien et saharien (CDTOS), un grand travail a été entamé depuis trois ans et commence, aujourd’hui, à porter ses fruits. Il s’agit d’un effort commun pour la mise en valeur de la région de Tozeur, à savoir  Chebika, Tamaghza et Midès. Selon Imed Lagha, membre de la CDTOS et patron de la palmeraie Sahara Lounge, la Chambre a reçu des alpinistes habitant en Tunisie qui font des parcours extrêmes. L’objectif est de faire un repérage pour la région de Tozeur.

Ces alpinistes ont commencé le repérage des oasis de Chebika, Tamaghza et Midès. « Ce sont des itinéraires de randonnée existant déjà et que nous allons revitaliser grâce à un financement sous forme de subvention de la Banque mondiale (BM). Cela va nous permettre de mettre en place de microprojets visant à promouvoir le tourisme à travers des activités, comme la tyrolienne, les mûrs d’escalade, etc. Chaque microprojet va créer entre 4 et 5 emplois.

Par ailleurs, un pont d’une longueur de 35 mètres sera aussi construit au niveau de l’ancien village de Midès en vue d’aider les visiteurs et les randonneurs à mieux apprécier la ville. En outre, nous avons procédé à éclairer toute la ville de Tozeur pour donner une nouvelle image et un spectacle magnifique et agréable aux visiteurs, pendant la nuit », confie Imed Lagha.

Grâce à ces efforts, la CDTOS espère mettre en valeur toute la région. « Même ceux qui connaissent Tozeur vont y revenir  parce qu’il va y avoir de la nouveauté. Ce repérage de la ville et des palmeraies, ainsi que le lancement de ces microprojets vont constituer un atout majeur permettant de revaloriser la zone, de créer de l’emploi et de l’événementiel en organisant régulièrement des événements pour justement donner de la matière aux visiteurs pour qu’ils reviennent à Tozeur.



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Tunisia Mall: un atout pour le tourisme de shopping ?

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Le nouveau centre commercial Tunisia Mall est ouvert. La ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Selma Elloumi Rekik, a procédé à son inauguration le 11 décembre aux Berges du Lac 2 à Tunis. Sur une superficie de près de 6000 mètres carrés au sol (37 000 m² couverts), ce nouvel espace s’étend sur quatre niveaux et compte 80 commerces dont plusieurs enseignes internationales en franchise (dont une quinzaine qui ouvrent leurs portes pour la première fois en Tunisie).

La ministre du Tourisme inaugurant le Mall.

La ministre du Tourisme inaugurant le Mall.

 

Une  zone de restauration (food-court), située au dernier niveau du Mall, propose aux clients des spécialités culinaires en tous genres (pizzas, grillades, sandwiches, burgers, glaces, spécialités tunisiennes, spécialités libanaises etc.).

500 places de parking en sous-sol sur deux niveaux sont également au programme dans une deuxième étape de réalisation.

Derrière ce projet, qui a coûté 150 MD, la Sélection de Promotion Immobilière, une société dirigée par l’homme d’affaires Maher Chaabene. « Cette société a eu recours aux meilleures compétences en matière de bâtiment, a fait appel à l’expertise de plus de 40 entreprises tunisiennes spécialisées, pour un coût total  de 90 millions de dinars ; s’est ajoutée à ce montant la somme de 40 millions de dinars environ en aménagements et équipements spécifiques pour les commerces » souligne le communiqué de presse diffusé à l’occasion de l’inauguration. 1000 emplois directs seront créés si l’on en croit les chiffres avancés.

Maher Chaabene, promoteur de Tunisia Mall.

Maher Chaabene, promoteur de Tunisia Mall.

Côté sécurité, tout le centre  a été équipé des dernières technologies de surveillance, de l’intérieur comme de l’extérieur, de caméras de grande précision et d’un système de vidéosurveillance en IP. Détails importants pour la clientèle par les temps qui courent.

Tunisia Mall-Lac 2 a égalemement annoncé avoir procédé à l’installation de stations d’informations digitales et de tables tactiles directionnelles à tous les étages, en plus des murs d’écran disposés à l’entrée et dans le food-court. C’est aussi le 1er centre commercial qui met à la disposition de ses clients gratuitement la connexion WIFI.

Maher Chaabene ne compte pas s’arrêter à Tunisia Mall-Lac 2. Deux centres commerciaux semblables ouvriront leurs portes prochainement : il s’agit de Tunisia Mall–Ennasr et Tunisia Mall–Sfax dont les travaux seront entamés au 1er semestre de l’année prochaine.

Dans son speech officiel à l’occasion de l’inauguration de l’espace, la ministre du Tourisme a estimé qu’il s’agissait d’un nouvel atout pour le tourisme de shopping, notamment pour la clientèle moyen-orientale et algérienne.

Reste à se demander sur ce plan si un jour, la vente en détaxe pour les touristes pourra réellement être mise en place. En attendant, inutile de prétendre être une destination de shopping, on se contentera de la clientèle locale qui ne se fait traditionnellement pas prier pour remplir les allées des centres commerciaux.

Soirée inaugurale

Soirée inaugurale

 



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Ils sont les nouveaux porte-drapeaux du tourisme au CJD

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Le Centre des jeunes dirigeants d’entreprises (CJD) a élu le 11 décembre un nouveau bureau exécutif national pour la période 2015-2017.

Le CJD voit arriver une nouvelle femme à sa présidence en la personne de Wafa Laamiri.

Parmi les membres qui composent le bureau, il est à souligner l’élection en qualité de membres de deux dirigeants agissant dans le secteur touristique, Nadaa Ghozzi, directrice générale de l’agence Select Travel et représentante de la centrale de réservation GTA pour la Tunisie, et Mehdi Allani, vice-président de l’hôtel le Sultan à Hammamet.



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Rapprochement touristique avec l’Iran : prometteur, mais…

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Un programme de coopération triennal signé entre le ministère du Tourisme et le vice-président iranien pour renforcer les flux touristiques entre les deux pays.

En ces moments de crise qui frappe de plein fouet le tourisme, les malheurs du secteur ne viennent pas uniquement de la question sécuritaire. La dépendance démesurée au marché européen constitue, bien entendu, un autre maillon faible empêchant l’envol du secteur dans notre pays.

Le ministère du Tourisme est, aujourd’hui, tenu de changer son fusil d’épaule, en diversifiant les marchés cibles et ses produits, ainsi que de prospecter les marchés lointains, en mettant en place de nouveaux ponts facilitant l’échange et les déplacements.

Dans cette optique, le ministère du Tourisme a pris l’initiative de se rapprocher du marché iranien. En présence du vice-président iranien chargé du tourisme, Massoud Soltani-Far, la ministre du Tourisme, Salma Elloumi Rekik, l’ambassadeur iranien en Tunisie, Mustapha Bouroujerdi, le président de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyage), Mohamed Ali Toumi, le président de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie), Radhouane Ben Salah, ainsi que des représentants des deux départements du Tourisme, les deux parties, tunisienne et iranienne, ont signé aujourd’hui à Tunis un programme de coopération triennal comptant 11 articles portant sur l’investissement dans le tourisme, l’amélioration des flux touristiques dans les deux sens, l’accompagnement des agences de voyage dans l’élaboration de programmes touristiques communs, l’échange d’expertise et la participation aux manifestations et salons du tourisme se déroulant dans les deux pays. Ce programme de coopération a été signé à l’occasion de la 5ème session de la commission mixte tuniso-iranienne.

Vols directs Tunisie-Iran à partir de la deuxième moitié de 2016

Selon Mme Rekik, en 2015, 1.500 touristes iraniens sont entrés en Tunisie, contre 5.000 en 2010. « Nous espérons que ce nombre atteindra 10.000 en 2016 », ajoute-t-elle. Pour sa part, le vice-président iranien a considéré que le principal problème à résoudre dans la prochaine étape, c’est l’absence de vols directs entre les deux pays. Les ressortissants des deux pays doivent passer par la Turquie pour aller en Tunisie ou en Iran. Pour cela, les deux parties sont déterminées à créer une ligne aérienne directe. « Nous allons inciter les compagnies aériennes iraniennes et tunisiennes à mettre en place leurs vols directs, en leur facilitant toutes les autorisations et les procédures requises. De ce fait, nous pensons que le premier vol direct sera lancé à partir de la deuxième moitié de l’année 2016 », estime-t-il.

Le touriste iranien aime la vie et la culture

Pour Mohamed Ali Toumi, les Iraniens sont ouverts et aiment la vie et la culture, contrairement à ce que pensent certains parmi nous. Autrement dit, ils représentent une haute gamme de touristes. Ce qui requiert de leur offrir un service de bonne qualité avec un prix abordable. « Cela ne signifie en aucun cas qu’on devrait tomber dans le bradage, mais il faut, quand même, préserver un rapport qualité-prix attrayant et raisonnable. Je pense, par ailleurs, que ce marché regorge d’opportunités, non seulement pour les professionnels du tourisme, mais aussi pour les échanges commerciaux », développe-t-il.

Quant aux agences de voyage iraniennes qui travaillent sur la Tunisie, le président de la FTAV a souligné qu’elles ne sont pas nombreuses. Il s’agit de quatre ou cinq agences seulement. De ce fait, notre pays n’est pas connu sur le marché iranien. Ce qui nécessite un grand travail de communication pour y faire connaître la destination tunisienne.

Le touristique rime avec le commercial

En parallèle des travaux de la 5ème session de la commission mixte tuniso-iranienne, un workshop a été organisé entre les agences de voyage tunisiennes et celles iraniennes dans le but d’échanger les informations relatives aux deux destinations et d’établir des partenariats entre les deux parties.

Ce premier contact a permis aux représentants des agences de voyage tunisiennes de se faire une idée sur le profil du touriste iranien et les problèmes à résoudre.  Selon Ramine Benzakour, patron de Malik Voyages, un Iranien qui vit en Tunisie a considéré que le premier frein devant l’arrivée des Iraniens en Tunisie, c’est l’absence de vols directs entre les deux pays.

« Les agences de voyage iraniennes espèrent, aussi, recevoir des touristes tunisiens. Ce qui est difficile, puisque le Tunisien n’a pas les moyens pour y aller. Dans le meilleur des cas, nous pourrions mobiliser entre 100 et 200 voyageurs par an. Par contre, les agences de voyage iraniennes ont la capacité d’envoyer 40 ou 50 charters par an en Tunisie. Avec ce déséquilibre, il serait difficile d’établir des vols directs entre les deux pays, car pour que le vol soit rentable, il faut éviter les retours à vide des avions. Sinon, il sera nécessaire de développer le commercial, afin de pouvoir remplir les avions», explique-t-il.

Le Nouvel an perse, la période où les Iraniens voyagent plus 

Il est à noter, par ailleurs, que la fête de Norouz, nouvel an perse, à partir du 21 mars de chaque année, est la période où les Iraniens voyagent plus. En effet, les acteurs du tourisme tunisiens, intéressés par ce marché, sont tenus de se mobiliser durant cette période-là, afin de faire venir le plus grand nombre possible de touristes iraniens. De ce point de vue, le lancement de vols après le mois de mars serait injustifié et irréfléchi, selon certains représentants des agences de voyage tunisiennes. Certains d’entre eux préfèrent lancer les vols directs entre les deux pays avant le mois de mars.

©Destination Tunisie

 

 

 

 



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Création de la fondation méditerranéenne de tourisme

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La constitution de la Fondation méditerranéenne du tourisme a été annoncée le 4 décembre 2015  lors du forum méditerranéen du tourisme organisé à Malte par l’Association maltaise des hôtels et restaurants MHRA et ouvert par la présidente de la République, Marie Louise Coleiro Preco, en présence de plusieurs professionnels et journalistes de plusieurs pays.

Tony Zahra, président de la fondation, a annoncé à cette occasion la désignation de l’ancien ministre du tourisme tunisien, Tijani Haddad, au poste de vice-président de la fondation.

Ce choix s’explique, selon Toni Zahra, par l’importance de la Tunisie en tant que destination touristique exceptionnelle capable de surmonter les difficultés qui lui ont été causées par les derniers actes terroristes et de  redevenir la destination favorite des touristes et ce avec la collaboration et le soutien de la nouvelle fondation dont l’objectif principal est la promotion de la région méditerranéenne unifiée puisqu’elle accueille annuellement plus du tiers des touristes dans le monde.

L’Association maltaise a très bien réussi ce forum 2015 grâce à la bonne organisation menée par Andrew Agius Muscat, le chef exécutif de l’association, et l’excellente coordination de Caroline Sammut dont les résultats constituent une solide base pour la consolidation du secteur touristique des pays du bassin méditerranéen et l’unification d’une vision partagée pour le développement des destinations touristiques dans ces régions afin de leur garantir l’amélioration de la compétitivité.

La remise des Trophées du tourisme de la Méditerrannée à des cadres et professionnels du secteur par le Premier ministre de Malte, Dr. Joseph Muscat, était un signe de reconnaissance pour les efforts déployés afin de contribuer à la croissance du tourisme durable dans la région et de l’exploiter comme potentiel influent dans la création d’emplois, la croissance économique et la stabilité dans la région méditerranéenne.

                                                    Ali Chemli

 



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Tunisia Balloons Festival renouvelle son rendez-vous en 2016

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Après avoir fait beaucoup parler de lui au cours de la première édition, le festival des montgolfières, Tunisia Balloons Festival, donne un autre rendez-vous, du 17 au 24 mars 2016, à tous les passionnés de voyage en montgolfière. La deuxième édition va connaître certains changements, selon Mohamed Raji, organisateur de l’événement.

Il s’agit, d’abord, des lieux où se déroulera le festival. Pour l’édition de 2016, elle va avoir lieu à Tunis et à Sousse au lieu de Hammamet et Sousse l’année dernière. « Nous comptons organiser deux soirées, l’une à Sousse et l’autre à Tunis. Cela n’empêche qu’il y aura probablement un vol libre sur Hammamet », explique M. Raji.

En outre, la deuxième édition enregistrera la participation des représentants de tous les pays européens, ainsi que des participants venants des États-Unis et du Canada. « Les participants ont tous confirmé leur participation, certifiant ainsi le succès inattendu de la première édition », affirme-t-il.

Tunisia Balloons est en fait un rassemblement de montgolfières qui paradent dans le ciel en offrant la possibilité au public d’effectuer un vol libre, outre une compétition entre les participants.



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La FTH outrée par les propos d’Amel Karboul

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La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) a réagi suite à la dernière intervention de l’ancienne ministre du Tourisme, Amel Karboul, à l’occasion du TEDxBerlin, et ce le 25 novembre dernier.

Dans un communiqué, le syndicat patronal des hôteliers « tient à exprimer son étonnement et sa stupéfaction quant au contenu de l’intervention mentionnée et dément la version que donne l’ex-ministre du Tourisme du pèlerinage de la Ghriba, notamment sa prétendue persécution et le fait d’avoir été obligée d’évacuer ses enfants du pays. Elle fait remarquer que la famille de Madame Karboul n’a jamais résidé en Tunisie ».

Dans ce même communiqué, la FTH dénonce ce qu’elle considère comme « l’inacceptable tentative d’appropriation par l’ancienne ministre du Tourisme de l’organisation de ce pèlerinage qui se déroule depuis des décennies dans les mêmes conditions et dans la même harmonie et signifie son refus de tout amalgame visant à ternir l’image d’une Tunisie qui incarne la modernité, l’ouverture et la tolérance, comme vient de la qualifier à juste titre Joseph Haïm Sitruk, Grand Rabbin de France de juin 1987 à 2008, à l’issue d’un entretien avec l’ambassadeur de Tunisie à Paris ».



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Tunisair nomme un russophone à Moscou

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Dans la perspective de la réactivation de sa ligne sur Moscou, Tunisair a nommé Mohamed Zaalouni au poste de représentant en Russie.

Parfait russophone, Mohamed Zaalouni a effectué ses études supérieures à Odessa dans les années 80. L’essentiel de sa carrière s’est déroulé au sein de Tunisair Handling avant d’effectuer un passage de quelques mois au siège de Tunisair en qualité de directeur de Gestion des Stocks.



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Vente du Dar Naouar: tempête dans un verre d’eau !

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Le rachat de l’hôtel Dar Naouar à Gammarth par le groupe qatari La Cigale a provoqué un début de polémique qui a enflammé la Toile et certains médias pendant quelques jours, jusqu’à ce que l’attentat de Tunis ne détourne l’attention et fasse oublier l’affaire, si affaire il y a eu vraiment.

En toute transparence, le prix d’acquisition a été communiqué par les nouveaux propriétaires ayant remporté l’appel d’offres: 18,2 MD. Certains ont vite sauté sur leur calculette et en ont déduit qu’avec un terrain de 15 ha, le prix du mètre carré a été vendu à 121 malheureux dinars, dans une zone touristique par excellence (Gammarth) et de surcroit en front de mer. Du pain béni pour ceux qui adorent polémiquer sans avoir aucune notion économique !

Le pire dans l’affaire, c’est que même un ancien ministre de la Troika est sorti sur une radio pour crier au scandale et contester le montant de la vente. Un animateur TV connu pour adorer jeter de l’huile sur le feu a publié un pamphlet sur les réseaux sociaux dans lequel il était à deux doigts d’appeler au soulèvement populaire pour dénoncer la transaction.

La vérité, c’est qu’il a fallu 3 ans pour que l’hôtel trouve preneur. Personne durant tout ce temps n’a osé racheter une société lourdement endettée. Et c’est justement ce détail (de taille) que tout le monde a occulté. Les Qataris ont racheté les actifs mais aussi le passif de l’entreprise.

Depuis 2013 en effet, plusieurs tentatives de ventes de la SNVV (la société propriétaire) avaient été engagées, sans résultat probant. On pourrait se demander où étaient les investisseurs tunisiens pendant toute cette période, ceux-là même qui affirment aujourd’hui être disposés à offrir plus que 18,2MD.

Personne n’a malheureusement interprété cette reprise comme une aubaine pour le tourisme tunisien en cette période de vaches maigres où l’attractivité de la destination est à son plus bas niveau historique. Personne ne s’est réjouit à l’idée de penser que l’établissement allait s’aligner sur le standing de la zone touristique de Gammarth (voir ce qu’est devenu La Cigale à Tabarka). Personne n’a osé dire que le Dar Naouar, tel qu’il se présentait, était ni plus ni moins qu’une honte en terme de produit dans une zone faite de 4 et 5 étoiles de dimension internationale qui cherchent à tirer l’image de la station vers le haut. Nul n’a pensé aux emplois qui ont été préservés dans le cadre de cette reprise.

Maintenant que l’hôtel a trouvé preneur, on trouve à redire et à être médisant. Avec un peu moins de langues de vipères, l’image du tourisme tunisien se porterait certainement un peu mieux.

Hédi HAMDI

Lire notre article à ce sujet:

Le groupe qatari La Cigale débarque à Gammarth



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A Sidi Bouzid, un nouvel hôtel pour un nouveau souffle touristique local

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C’est un tout nouvel hôtel qui ouvre à Sidi Bouzid. Son nom: Ksar Dhiafa by Plaza Hotels qui n’est autre que l’enseigne hôtelière développée par le promoteur Mourad Jellali qui prépare par ailleurs un hôtel à Sfax.

De catégorie 3 étoiles, il a une capacité de 40 chambres, 1 suite Impériale et 4 suites Prestige.

En termes d’équipements, l’établissement disposera d’une salle capable d’accueillir entre 800 et 1200 personnes pour des congrès et autres séminaires avec les équipements de circonstances et notamment le wifi gratuit généralisé.

Le restaurant à la carte de l’hôtel se mettra notamment aux saveurs locales avec, au menu, la spécialité de la cuisine de Sidi Bouzid, le coucous Mislène préparé avec la viande de mouton, le couscous à l’andouille, le plat de viande au romarin, l’agneau à la Golla, la viande de chameau ainsi que des produits de la région: miel, beurre artisanal, etc.

L’hôtel se situe en plein centre ville de Sidi Bouzid, à 1 heure de l’aéroport de Sfax et à 25 minutes du site archéologique de Sbeïtla. Son ouverture ouvrira sans aucun doute de nouvelles perspectives touristiques en tous genres dans cette ville qui ne disposait que d’un établissement 1 étoile de 32 lits.

D.T



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Le Golf Citrus récompensé « Meilleur parcours de golf de Tunisie »

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Lors de la grande cérémonie des «World Golf Awards», évènement qui célèbre et récompense l’excellence dans le tourisme de golf, qui s’est déroulée récemment à l’hôtel Conrad Algarve à Quinta do Lago au Portugal,  le Golf Citrus s’est vu remettre le prix du «meilleur parcours de golf en Tunisie» à travers son parcours « la Forêt ».

Les « World Golf Awards » sont attribués après le vote des professionnels du tourisme de golf et des amateurs de ce sport présents dans 130 pays. Affiliés aux « World Travel Awards », les «Oscars» de l’industrie touristique, les « World Golf Awards » récompensent l’excellence et la détermination de leurs bénéficiaires considérés comme leaders dans leur catégorie.

Une distinction pour le Citrus qui arrive après avoir remporté 3 années de suite (2013-2014-2015)  le certificat d’excellence Tripadvisor et le  certificat du meilleur parcours de Golf -2015- sur la plateforme internationale  « Leading Courses »  qui recense les meilleurs parcours de Golf dans le monde.

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Le Golf Citrus, 1er complexe golfique de 45 trous en Tunisie, situé à quelques minutes de Hammamet, est souvent présenté comme une référence dans cette discipline. Imaginé par l’architecte Ronald Fream, il se différencie par ses deux parcours 18 trous, l’un s’articulant au beau milieu des oliviers avec de larges Fairways (Les Oliviers)  et l’autre au cœur d’une vaste forêt de pins sur un terrain vallonné (La Forêt) au cœur de 173 hectares d’une nature luxuriante.

(d’après communiqué)



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Hôtel El Shems Monastir: fin de l’aventure et entrée en résistance de certains clients

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 C’était l’un des hôtels symboles de la zone touristique de Skanès à Monastir. Inauguré en 1969, El Shems a fermé ses portes définitivement le 15 novembre 2015.

Ce village de vacances de 1200 lits était exploité par la CNRO française (Caisse nationale de retraite ouvriers du bâtiment), organisme de protection sociale et de retraite -devenu Pro BTP en 1993 (qui gère 11 villages de vacances en France et dans d’autres pays).

Situé en bord de mer, il était l’image même du modèle touristique tunisien classique qui a séduit des millions de vacanciers français durant des décennies, avec un produit élaboré sur mesure pour cette clientèle. Il était particulièrement connu pour être le fief des retraités durant l’hiver et des familles (de revenants fréquents) durant les périodes de vacances scolaires à des tarifs réputés très attractifs dans le cadre des actions sociales de l’organisme.

Le terrain sur lequel est construit l’établissement (rétrogradé ces dernières années en catégorie 2 étoiles), appartient au gouvernorat de Monastir qui l’avait cédé à l’époque dans le cadre d’une concession de 99 ans accordée à la CNRO (puis à Pro BTP de facto) qui l’avait construit et qui continuait de l’exploiter jusqu’à la semaine dernière. Officiellement, cette fermeture est due d’abord à la conjoncture qui sévit dans le pays et en second lieu à cause de l’état de l’établissement qui nécessite des rénovations en profondeur malgré quelques améliorations constatées l’été dernier. Officieusement, on parle de mauvaise gestion et d’une situation de faillite de la société. Informations impossibles à faire confirmer. Le personnel a en tout cas été informé de son licenciement.

Actes de résistance

Cependant, une poignée de clients nostalgiques adhérents à Pro BTP tente tant bien que mal de faire revenir l’organisme sur sa décision. « C’est honteux de fermer ce village El Shems … « Le soleil »… Je pense à tout ce personnel si sympathique et convivial avec tous les clients…. La meilleure réponse aux actes terroristes est de le rouvrir et à nous, clients, d’y retourner le plus souvent possible… J’ai une pensée émue pour tous nos amis tunisiens…. » déclare par exemple Hervé Poulain sur la page Facebook dédiée à l’hôtel. « C’est un peu nous « gens du bâtiment » qui l’avons construit avec nos cotisations sociales …. et on nous le prend !!!! dur » déplore une autre membre, Michèle Pacalon.

L’affaire secoue donc le petit monde de ce groupe qui compte tout de même 3,5 millions d’adhérents et  208 000 entreprises. Une pétition en ligne a même été engagée par tous les nostalgiques qui espèrent pouvoir revenir y séjourner (https://www.change.org/p/laura-contre-la-fermeture-du-village-btp-vacances-el-shems?source_location=petitions_share_skip). Le commentaire qui accompagne la pétition est le suivant : « nous avons fermement condamné le collège patronal et la CGC qui ont signé la mise à la casse d’un magnifique outil de tourisme social. Des usagers d’El Shems déplorent la fermeture de ce centre de vacances sociales, familles de salariés du BTP qui y passaient leurs vacances, retraités qui goûtaient enfin un peu de douceur de vivre ».

Emily Famery, autre inconditionnelle de l’hôtel, a lancé pour sa part un appel aux « retaités, salariés et enfants du BTP », leur demandant de « continuer la lutte et de ne pas laisser tomber ». « Une réunion a eu lieu. Les dirigeants continuent de souhaiter la fermeture malgré les propositions apportées par les syndicats; j’ai eu le vice-président de Pro BTP VAC au téléphone. A sa demande, écrivez toutes et tous une lettre contre la fermeture du village, et proposez une solution à apporter afin de pouvoir rouvrir notre village, écrit-elle. Je les transmettrai à monsieur le vice-président ».

« S’il y a au moins 500 réservations sur 6 mois, le cas sera peut être revu, mais il faut des demandes de séjour, c’est le manque de réservations qui fait que l’on en est là aujourd’hui » s’indigne une autre supportrice de l’hôtel, Sylviane Burel.

Mais le témoignage le plus touchant reçu par la direction de Pro BTP est certainement celui-ci, il résume en réalité le lien qui unit cette communauté à l’hôtel (fac similé ci-dessous) : « Le village a plus de 40 ans et a vu passer une multitude de vacanciers. Certains y vont en famille depuis des générations. Personnellement, cet été étaient mes premières vacances au village sans ma famille. Nous venions à plus de 10 quasiment chaque été depuis 2000. Comprenez notre désarroi. Certains retraités y passent plusieurs mois par an. Ce village est le nôtre. Nous y avons nos repères. Chaque année nous pensons à notre retour au village, nous y avons amis et famille. Petit rappel. Certains travaillent au village depuis 27 ans, voire plus. Quel est leur avenir? En Tunisie, l’allocation chômage n’existe pas. Si nous comptons les salariés à l’année et les saisonniers, savez-vous au moins combien de personnes vous venez de mettre au chômage? Ou n’avez-vous pensé qu’à l’aspect « rentabilité du village »? Avez-vous songé à d’autres alternatives ? ».

Difficile en tout cas d’imaginer dans la conjoncture qui sévit que la direction de Pro BTP revienne sur une décision sûrement mûrement réfléchie. Mais la réaction des clients est tout à l’honneur de l’établissement et de la destination. Maigre consolation.

©Destination Tunisie

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M. le ministre du Transport, votre ennemi caché, le copinage

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M. le ministre du Transport, l’ensemble des mesures de sûreté adoptées par votre département dans les aéroports tunisiens au lendemain du crash de l’avion russe en Egypte puis le soir de l’attentat de l’avenue Med V sont certainement censées. Mais malgré toute votre bonne volonté, malgré la pertinence de vos décisions et votre réactivité, ces mesures ne s’apparentent qu’à un coup d’épée dans l’eau tant que vous n’aurez pas supprimé le fléau qui ronge notamment l’aéroport Tunis-Carthage et qui s’appelle le copinage.

De quel droit en effet, ceux qui travaillent au sein même de l’aéroport, tous corps de métiers confondus, bénéficient-ils de privilèges qu’ils se sont auto-octroyés entre « zoumella » ? Pourquoi ne sont-ils pas soumis aux procédures de contrôles au même titre que les passagers lambda aux portes principales d’accès par exemple ?

Cela va du bagagiste qui va et qui vient avec son chariot, en passant par le PNC pressé et irrité d’être mêlé à la foule, à certaines personnes inconnues et en civil qui ne subissent ni fouille corporelle ni passage dans le scanner de leur paquetage (quand ils en ont).

Votre premier ennemi M. Ben Romdhane, c’est cette mentalité ambiante à Tunis-Carthage qui fait que ceux qui y travaillent se comportent comme s’ils circulaient entre leur cuisine et leur cabinet de toilettes avec tous les privilèges dûs à leur rang d’employé de l’aéroport.

Au vu de tous les événements tragiques que vit la Tunisie, il n’y a plus lieu aujourd’hui ni de se taire ni de laisser faire. Les terroristes ont démontré que le choix de leurs cibles était bien étudié. Je ne vous apprends rien en vous disant que l’aéroport Tunis-Carthage est certainement pour eux « un gros gibier ».

Alors pour couper court à toute velléité, le ménage s’impose M. le ministre, avec vos collègues des autres départements concernés, sans hésiter à faire usage d’un Karcher si besoin est !

Hédi HAMDI



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Malte au cœur du tourisme méditerranéen

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Dans le but de consolider l’industrie touristique et unir les promoteurs des hôtels et restaurants afin qu’ils puissent participer à la prospérité de cette industrie et réaliser les objectifs du secteur du tourisme, l’Association maltaise des hôtels et restaurants MHRA,  créée en 1958, a pour mission d’encourager les propriétaires, les gérants des hôtels et restaurants à améliorer la qualité de service et à diversifier les produits touristiques pour la consolidation des destinations touristiques.

Cette association a, surtout depuis 1964, fortement participé à l’augmentation de nombre des restaurants gastronomiques et hôtels et à la création des chaines alimentaires touristiques, ce qui a permis à Malte de devenir une excellente destination de vacances aux produits touristiques diversifiés appréciés par de nouveaux marchés.

La MHRA, considérée comme la principale association du secteur touristique, a pu assurer une croissance remarquable à l’activité touristique et lui garantir une gamme concurrentielle qui lui a permis de batir une industrie touristique durable et ce en collaboration avec les départements des ministères, le conseil de développement économique et les syndicats des employeurs.

Depuis 2013 et à l’initiative du sécretaire général Andrew Agius Muscat, l’Association a réuni les professionnels du secteur public et privé du tourisme lors du premier forum méditerranéen du tourisme dont les résultats obtenus sur le plan de la croissance du tourisme méditerranéen ont encouragé les responsables de l’Association à organiser le forum de 2014 qui a réuni plus de 1000 délégués venus de 16 pays et les a encouragés à réunir à partir du 4 décembre prochain les représentants de 30 pays dans un colloque qui sera organisé sous le haut patronage de la présidente de la République de Malte, Marie Louise Coleiro Preca, en présence de Taleb Rifai, le Secrétaire général de l’OMT et Tijani Haddad, président de la Féderation Internationale des Journalistes et Ecrivains de Tourisme –FIJET.

Le thème du colloque sera « Soutenir demain le potentiel du tourisme dans la croissance économique, la création de l’emploi et la stabilité dans la région méditerranéenne ».

Les principaux thèmes du forum traiteront de l’importance du dialogue dans la réalisation des objectifs du secteur touristique et de la promotion des évènements culturels et économiques qui améliorent le produit touristique méditerranéen.

L’évènement sera l’annonce de la création de la Fondation méditerranéenne de tourisme dont le rôle sera primordial dans les études en tourisme méditerranéen ainsi que la collaboration et la coopération entre les différentes destinations touristiques méditerranéennes.

Ali Chemli

 



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Des professionnels soumettent leurs soucis à Afek Tounes

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Une réunion  sur la situation du secteur du tourisme a réuni des professionnels du métier avec des membres du bureau local du parti Afek Tounes Hammamet  dimanche dernier à Yasmine Hammamet.

Ce débat avait pour objectif principal d’échanger sur les préoccupations et les solutions avec les professionnels du secteur du tourisme avec ses différents acteurs (hôteliers, agents de voyages, restaurateurs, créateurs d’animation, loueurs de voitures, artisans, guides touristiques, etc.).

Il ressort unanimement des discussions que le secteur vit les jours parmi les plus difficiles qu’il a connus depuis plusieurs années et ses horizons sont loin d’être clairs.

Le débat a permis de discuter des différents points de vues et de faire une synthèse des différentes propositions que le parti Afek Tounes va adopter et défendre en les transmettant aux autorités concernées.

Sélim Ismaïl



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Expedia : « juste à cause de l’aérien, la Tunisie est une petite destination »

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Le leader mondial de la vente de séjours et de voyages en ligne (280.000 hôtels, 400 compagnies aériennes référencées et 70 millions de visiteurs par mois sur l’ensemble de ses marques qui comprennent plus de 10.000 sites) reconnaît enregistrer une croissance sur la Tunisie mais qui n’est pas aussi rapide que sur les autres destinations. Principale lacune pointée du doigt par Expedia, l’absence d’Open Sky et de vols bon marché qui permettraient de drainer une clientèle qui aurait confectionné elle-même son package dynamique.

Malgré une conjoncture en apparence pas très favorable, malgré un modèle touristique figé et dominé par le tour-operating de masse, Expedia continue de croire en la Tunisie. Le N°1 mondial du voyage online entend bien faire décoller la destination à partir de ses différentes plates-formes à travers le monde pour peu que certaines initiatives soient engagées. Une délégation de hauts responsables régionaux du groupe était récemment à Tunis avec l’objectif de sensibiliser ses différents interlocuteurs aux avantages de faire mieux figurer le «produit Tunisie» sur Expedia.

D’abord au niveau gouvernemental avec une demande auprès du ministère du Tourisme d’engager une campagne de publicité institutionnelle en faveur de la Tunisie sur les différents sites du groupe afin de permettre une meilleure visibilité de la destination et pousser ainsi les ventes. Au niveau hôtelier ensuite avec l’incitation des professionnels à bien positionner leurs offres sur Expedia.

« Nous sommes un outil marketing, c’est aux hôteliers d’utiliser Expedia pour optimiser leurs ventes. Nous leur offrons de la visibilité dans plus de 150 pays, nous leur traduisons leurs pages dans 40 langues. Nous avons des services clientèle dans chaque pays, nous ramenons des Chinois, des Japonais, des Mexicains, des Canadiens, ça vient du monde entier. C’est à l’hôtel de faire le travail : qu’il aie des tarifs corrects en ligne, qu’il aie de l’inventaire, un contenu correct (descriptif), c’est important pour le client qui veut savoir ce qui est proposé » estime Christophe Bazille, directeur pour la région Afrique d’Expedia.

Plusieurs types d’hébergement

Sur la Tunisie actuellement, Expedia référence quelque 300 hôtels et maisons d’hôtes. « Nous sommes quand même regardants au niveau hygiène et sécurité et nous utilisons les mêmes boîtes de consulting que Thomas Cook et TUI » insiste le responsable, comme pour dire qu’Expedia n’est finalement pas ouvert aux quatre vents.

De son côté, Rami Yangui, Associate Market Manager pour l’Afrique francophone, ne manque pas de souligner à chaque fois aux hôteliers tunisiens l’avantage « d’avoir tout sous la main pour gérer l’hôtel du point de vue tarifs, disponibilités et du point de vue commentaires clients également ».

Mais la Tunisie aux yeux d’Expedia, malgré toute la bonne volonté affichée de ses professionnels, reste « une petite destination à cause de l’aérien ». En comparant le parcours des deux destinations, Expedia affirme qu’au départ, les réalisations de la Tunisie et du Maroc étaient plus ou moins équivalentes pour ce qui concerne la vente en ligne. Puis l’Open Sky est arrivé au Maroc, rendant accessibles certaines régions autrefois difficile d’accès.

« Pour venir dans ces pays, il faut un siège et qui ne soit pas trop cher, s’insurge Christophe Bazille. Parce que les gens aujourd’hui, pour 2h d’avion, ils préfèrent dépenser un peu moins sur le vol et dépenser un peu plus dans la destination. Si vous laissez 500 euros dans le vol, vous allez chercher l’hôtel le plus bas de gamme, vous n’allez pas au restaurant, vous restez dans un hôtel all inclusive, vous n’allez pas dépenser de l’argent. Si vous avez un vol correct, vous pouvez quand même acheter votre hôtel à un tarif abordable et vous pouvez sortir, dépenser, faire des activités et faire vivre la destination ».

En définitive, Expedia est aussi un peu tour-opérateur, mais qui n’impose pas de vols tel jour à telle heure. Grâce au package dynamique sur mesure, le client peut acheter le type de formule qui lui convient le mieux, soit le séjour sec, soit le séjour associé à un vol et même le package complet avec activités en extra. Sur la région Méditerranée, c’est d’ailleurs sur ces packages dynamiques qu’est enregistrée la plus grosse partie des ventes.

L’interactivité en temps réel

Dans sa relation avec ses clients, Expedia va encore plus loin. Pantelis Chatziathanasiou, Area Manager du groupe pour l’Afrique francophone, explique le principe du « real time feedback » ou la réaction en temps réel du client: « beaucoup de sites permettent aux voyageurs de donner leur avis mais après coup. Dans ce cas, l’hôtelier ne peut pas engager d’action corrective et ne peut que remercier ou s’excuser quand il y a eu défaillance. Nous venons de lancer le «real time feedback». Dès le check-in, le client, qui a des applications pour communiquer, reçoit une notification d’évaluation. Une fois dans sa chambre, s’il a besoin de serviettes, la réception est notifiée. Le client satisfait laisse finalement un commentaire positif. Nous sommes les seuls à avoir ces outils ». Ce qui fait dire à Christophe Bazille que « les hôteliers doivent être préparés à utiliser ces outils car Internet, ce n’est plus le futur, c’est même déjà du passé dans beaucoup de pays ».

«Que ce soit en Tunisie ou dans l’ensemble des pays, nous recherchons des partenaires. Nous sommes là pour les aider à revoir leur stratégie tarifaire. Surtout en Tunisie où les hôteliers sont habitués à travailler avec des T.O depuis 40 ans, avec des contrats à l’année, avec des tarifs nets. Avec Expedia, quand la nuitée vaut 110 euros, le Revenue Manager doit mettre ce tarif. C’est un nouveau métier que d’être OTA (online travel agent) pour augmenter les tarifs quand il y a de la demande. Au Maroc, il n’y a plus un hôtel où il n’y a pas un e-Commerce Manager et un Revenue Manager avec la formation qui faut. Les hôtels ont compris qu’il fallait placer quelqu’un pour ce segment. Au final, nous avons plus de 60% des ventes en ligne par exemple pour Marrakech » ajoute encore le responsable.

Et quand on évoque l’impact que peut avoir la crise du tourisme et les attentats sur une destination comme la Tunisie, la réponse d’Expedia est cinglante: « malgré ce qui se passe, nous sommes en croissance. Si l’on regarde juillet et août, nous avons fait des chiffres exceptionnels en terme de nuitées parce qu’il y avait de l’inventaire, parce que les hôteliers n’ont pas tout donné aux T.O et ont laissé un peu pour le online, ce qui fait que nous avons vendu et nous avons prouvé que l’on pouvait vendre ».

En clair, il s’agit donc de révolutionner tout le business-modèle du tourisme et tout le comportement du client. « Le jour où il y aura de l’aérien vers la Tunisie, le jour où il y aura des tarifs abordables, des vols 7 jours, c’est sûr que nos ventes vont vraiment décoller et même en basse saison » promet Christophe Bazille.

H.H

 



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Le groupe qatari « La Cigale » débarque à Gammarth

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Après son rachat de l’ex-Tabarka Beach, rebaptisé « La Cigale », c’est à Gammarth qu’il va s’installer après avoir été déclaré adjudicataire de l’appel d’offres relatif à la vente du Club Dar Naouar a appris Destination Tunisie auprès d’une source proche du dossier.

Le groupe hôtelier qatari étend sa toile en Tunisie. Situé en front de mer, ce village de vacances historique de la banlieue de Tunis, construit sur  un terrain de 15 hectares, appartenait à un consortium de banques dont la BTEI (Banque tuniso-émiratie) qui détenait 87,43% du capital social de la société propriétaire, la SNVV. Selon des informations non confirmées par les nouveaux acquéreurs, le montant de l’offre a été de 18,2 MD.

Le Club Dar Naouar était entré en exploitation en mai 1986. Il dispose d’une capacité de 426 bungalows répartis en 10 blocs d’hébergement (1064 lits au total). L’hôtel est loué depuis 1997 et jusqu’au 31 décembre 2015 par la société Cosmotel (sous l’enseigne Caribbean World de Saïd Boujbel).

Nous croyons par ailleurs savoir qu’au moins deux autres soumissionnaires tunisiens ont également participé mais hors délais, le lancement du dernier appel d’offres étant intervenu au mois de mai 2015, en pleine tourmente touristique post-attentat du Bardo (le premier appel d’offres jugé infructueux remonte à novembre 2013).

Les deux autres hôtels qui portent l’enseigne « La Cigale » hors Tunisie se trouvent à Doha et à Beyrouth.

©Destination Tunisie

Lire notre chronique sur le sujet:

Vente du Dar Naouar: tempête dans un verre d’eau



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Les ambitions de Grimaldi Lines avec les passagers tunisiens

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On n’y pense pas toujours mais partir en voyage en bateau au départ de la Goulette a aussi des avantages que l’avion n’est pas en mesure de proposer.

L’armateur italien Grimaldi Lines veut jouer un plus grand rôle dans le trafic maritime au départ de l’Italie vers la Tunisie. Avec 3 ports desservis (Civitavecchia, Salerne et Palerme) vers la Goulette avec son navire Zeus Palace, l’opérateur se positionne actuellement comme l’un des acteurs majeurs du transport combiné de passagers et de marchandises entre les deux pays, en concurrence directe avec les deux autres opérateurs du marché, la CTN et GNV.

Côté passagers, la clientèle actuelle de Grimaldi Lines est dominée par les Tunisiens résidents en Italie. Une clientèle très hétéroclite faite à la fois de personnes qui rentrent simplement en vacances par voie maritime avec leurs voitures et qui privilégient le confort à bord, et de commerçants qui vivent de petits trafics plus ou moins légaux entre les deux pays, profitant de leur statut de résident italien (pas de visa d’entrée en Italie et pas de timbre de sortie de Tunisie) et qui sont très peu exigeants en termes de prestations à bord, se contentant d’effectuer la traversée dans un fauteuil et se nourrissant d’un sandwich et d’une boisson apportés dans un couffin.

Au port de Palerme, embarquement des véhicules des Tunisiens résidents en Sicile à bord d'un navire de Grimaldi Lines en partance pour la Goulette. ©Copyright photo : Destination Tunisie

Au port de Palerme, embarquement des véhicules des Tunisiens résidents en Sicile à bord d’un navire de Grimaldi Lines en partance pour la Goulette. ©Copyright photo : Destination Tunisie

Indépendamment du type de passagers transportés, l’armateur italien entend jouer la carte de la proximité, mais aussi celle de la qualité. Proximité tout d’abord avec l’importante communauté tunisienne résident dans la moitié sud de l’Italie, et notamment celle installée en Sicile. La traversée entre Palerme et Tunis par exemple dure en général entre 10 et 12h selon les conditions météorologiques à une vitesse de 32 nœuds.

Qualité ensuite avec une offre à bord qui n’est pas sans rappeler celle des bateaux de croisières, l’animation en moins. Le navire avec lequel la compagnie dessert la Tunisie est en effet équipé de 202 cabines, qui peuvent contenir jusqu’à 4 personnes, équipées d’air conditionné, de douche et de WC. Elles se déclinent en trois catégories : cabines intérieures (sans hublot), extérieures (avec vue mer) et luxe (avec un véritable lit à deux places, un salon et une TV satellite).

Cabine standard pouvant accueillir jusqu'à 4 personnes.

Cabine standard pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes.

Cabine de luxe avec grand lit, coin salon et TV.

Cabine de luxe avec grand lit, coin salon et TV.

Et pour ceux qui sont moins regardants sur l’hébergement, Grimaldi Lines met à leur disposition 151 fauteuils identiques à ceux que l’on peut trouver dans un avion, dans une salle climatisée équipée d’écran TV et d’espace de rangement pour les bagages. En tout, le navire est en mesure de transporter 1528 passagers et une centaine de voitures.

A bord, les passagers ont également l’embarras du choix en termes de restauration et de divertissements proposés. Au niveau de la restauration, le navire Zeus Palace propose plusieurs formules. Tout d’abord un restaurant à la carte dans un salon feutré avec des mets de la gastronomie italienne d’une qualité de plats exceptionnelle et avec un service digne des plus grands restaurants. Les passagers peuvent également se restaurer au self-service situé au même niveau (pont 5) avec, là aussi, une grande variété de mets proposés, allant de l’inévitable antipasti italien au dessert qui ravit le palais des plus gourmands. Ceci outre les différents bars répartis sur plusieurs niveaux qui proposent boissons en tous genres, sandwiches et autres pâtisseries légères. Autant donc dire que l’offre disponible est en mesure de s’adapter aux différents budgets.

En termes de loisirs, le bateau est équipé d’un casino, d’une discothèque, d’une piscine (ouverte en été), d’une salle de jeux pour enfants, d’un espace bien-être et d’une petite salle de conférence.

Côté tarifs, Grimaldi Lines propose une large palette d’offres et un certain nombre de remises attractives, par exemple pour enfants, sur les billets aller et retour ou encore sur les réservations d’early-booking.

Packages touristiques par voie maritime

Sur le plan touristique, Grimaldi Lines propose également des formules de packages permettant à ses clients de se rendre en Tunisie avec un combiné bateau+séjour hôtelier. Sur sa brochure tour-opérateur, trois hôtels tunisiens sont sous contrat avec la compagnie. Cependant, la conjoncture touristique actuelle fait que ce produit est très peu demandé. Et pourtant, en l’absence d’offres des compagnies aériennes charter, le transport de touristes par voie maritime constituerait une alternative originale au développement du tourisme au départ du marché italien.

Autre créneau touristique tout à fait apte à être développé avec l’apport d’une compagnie comme Grimaldi Lines, celui des rallyes et des expéditions dans le sud tunisien en auto et moto. Sur ce plan malheureusement, la crise du tourisme et les restrictions de voyage décrétées au long de la frontière algérienne font que cette activité ne peut pas être développée pour le moment.

Au niveau billetterie, l’armateur est représenté en Tunisie par l’agence de voyages Carthage Tours à travers laquelle les agences de voyages tunisiennes peuvent vendre les billets de bateau de la compagnie.

Abdelaziz Ben Aïssi, directeur général de l'agence Carthage Tours, recevant un prix décerné par Grimaldi Lines pour les très bons résultats commerciaux enregistrés en Tunisie par le réseau revendeur de l'offre Grimaldi.

Abdelaziz Ben Aïssi, directeur général de l’agence Carthage Tours, recevant un prix décerné par Grimaldi Lines pour les très bons résultats commerciaux enregistrés en Tunisie par le réseau revendeur de l’offre Grimaldi.

Mais au-delà des lignes entre l’Italie et la Tunisie, Grimaldi Lines propose également des traversées vers d’autres destinations, comme Salerne, Barcelone, Corfu ou Trieste dans un esprit croisières à des prix très compétitifs comparées aux compagnies de croisières classiques. Autre idée qui pourrait être développée à l’intention des entreprises, celle qui consiste à organiser des voyages professionnels ou de groupes alliant réunion de travail à bord et excursions au sol.

Autant donc de formules à même d’inciter des Tunisiens à partir en voyage avec sans aucun doute un rapport qualité-prix difficile à battre.

Hédi HAMDI

Lire aussi: Grimaldi Lines récompense son réseau de vente tunisien

 



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Grimaldi Lines récompense son réseau de vente tunisien

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La compagnie maritime italienne Grimaldi Lines a récompensé ses meilleurs vendeurs sur la Tunisie. Au cours d’une cérémonie organisée à bord de son navire Zeus Palace, les agences de voyages ayant réalisé les meilleures résulats commerciaux se sont vu attribuer un prix et des cadeaux.

La compagnie est représentée en Tunisie par Carthage Tours. Elle dispose également d’un point de vente au port de la Goulette.

Grimaldi Lines assure des traversées vers la Goulette en partance de Civitavecchia, Salerne et Palerme à bord du Zeus Palace qui peut contenir jusqu’à 1528 passagers et une centaine de voitures.

Lire notre article sur le sujet: Les ambitions de Grimaldi Lines avec les passagers tunisiens

Salakta Voyages, meilleur vendeur Grimaldi Lines sur la Tunisie.

Salakta Voyages, meilleur vendeur Grimaldi Lines sur la Tunisie.

 

Horizon Voyages, 2e meilleur vendeur Grimaldi Lines en Tunisie.

Horizon Voyages, 2e meilleur vendeur Grimaldi Lines en Tunisie.

Miza Voyages, 3e meilleur vendeur Grimaldi Lines en Tunisie.

Miza Voyages, 3e meilleur vendeur Grimaldi Lines en Tunisie.

Prix attribué à Kerkouane Voyages.

Prix attribué à Kerkouane Voyages.

Prix attribué à Globe Voyages

Prix attribué à Globe Voyages

Les participants tunisiens au Famtrip organisé par Grimaldi Lines et son représentant Carthage Tours, à Palerme au pied du navire Zeus Palace.

Les participants tunisiens au Famtrip organisé par Grimaldi Lines et son représentant Carthage Tours, à Palerme au pied du navire Zeus Palace.

carthage tours

salakta kerkouane



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Tunisair va réactiver la ligne Tunis-Khartoum

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25 ans après avoir supprimé le Soudan de son réseau, la compagnie Tunisair s’apprête à remettre en place une ligne régulière entre Tunis et Khartoum à compter du mois de janvier 2016.

Un accord a été signé aujourd’hui à Tunis entre le directeur général de l’Aviation civile tunisienne, Habib Mekki, et deux de ses homologues soudanais, Ahmed Setti Abderrahman Bajouri, directeur général de l’Autorité de l’Aviation civile, et Azhari Abdelmagid Mohamed, directeur du Transport aérien. Le tout en présence du ministre du Transport, Mahmoud Ben Romdhane et de la présidente de Tunisair, Sarra Rejeb.

L’accord signé entre les deux parties permettra à Tunisair de jouir de la 5e Liberté de l’Air sur le Soudan, à savoir qu’elle aura la possibilité de débarquer et de réembarquer des passagers vers d’autres points de l’Afrique de l’est en continuation.

A noter également qu’au terme de cet accord, la compagnie privée Nouvelair a été désignée en tant que 2e transporteur tunisien habilité à assurer des vols entre les deux pays.

En définitive, les compagnies désignées bénéficieront d’une liberté de trafic entre les deux pays avec autant de dessertes souhaitées et avec n’importe quel type d’appareil pour le transport des passagers, du fret et du courrier.



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L’hôtelier Béchir Sfar n’est plus

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Enorme émotion à Mahdia. Béchir Sfar, propriétaire notamment de l’hôtel Primasol El Mehdi, inconditionnel de la ville, féru de sport et principalement de handball, est décédé samedi 14 novembre dans un stupide accident de la circulation sur l’autoroute de la Marsa.

Ses proches, ses amis et ses collaborateurs pleurent aujourd’hui l’homme au grand coeur, jovial, bon vivant, mais aussi l’entrepreneur chevronné, entre autres dans le secteur du tourisme (il était également membre du Conseil national de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie), parti trop tôt.

A sa famille et à toute la grande famille mahdoise, nous présentons nos condoléances les plus attristées.



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Marriott rachète Starwood et devient le N°1 mondial de l’hôtellerie

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Le groupe hôtelier Marriott International a annoncé aujourd’hui le rachat de son concurrent Starwood Hotels & Resorts Worldwide pour 12,2 milliards de dollars (11,4 milliards d’euros).

Cette fusion, qui doit être bouclée à la mi-2016, détiendra en propre ou en franchise plus de 5.500 hôtels et 1,1 million de chambres dans le monde entier. Désormais, seront réunies les marques de Mariott (Ritz-Carlton, Renaissance, JW Marriott) et celles haut de gamme de Starwood (St Regis, W, Westin, Le Méridien et Sheraton).

Aujourd’hui, les trois quarts des chambres dont Marriott est propriétaire sont aux Etats-Unis  tandis que Starwood réalise près des deux tiers de son chiffre d’affaires ailleurs.

La fusion entre les deux chaînes d’hôtels Marriott et Starwood va créer « un portefeuille plus complet » et permettra des économies de coûts évaluées à 200 millions de dollars par an à partir de la deuxième année suivant le bouclage de l’opération, grâce aux synergies qui seront créées en back-office selon les affirmations des deux groupes.

Marriott:  4200 hôtels dans  80 pays et territoires, 19 enseignes: The Ritz-Carlton, Bvlgari Hotels & Resorts, Edition, JW Marriott, Autograph Collection Hotels, Renaissance Hotels, Marriott, Delta Hotels & Resorts, Marriott Executive Apartments, Marriott Vacation Club, Gaylord Hotels, AC Hotels, Courtyard, Residence Inn, Springhill Suites, Fairfiels Inn& Suites, Towne Place Suites, Protea Hotels et Moxy.

Starwood: 1180 hôtels dans 100 pays, 11 enseignesSt Regis, The Luxury Collection, W Hotels, Design Hotels, Sheraton, Westin, Le Méridien, Tribute Portfolio, Four Points, Aloft et Element.

 



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« Le Royal » décroche le trophée de « Best Golf Hotel in Tunisia »

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Les « World Golf Awards » sont attribués après le vote des professionnels du tourisme de golf et des amateurs de cette discipline de 130 pays.

A l’occasion de la cérémonie annuelle des  «World Golf Awards», évènement qui célèbre et récompense l’excellence dans le tourisme de golf, qui s’est déroulée le 7 novembre dernier à l’hôtel Conrad Algarve à Quinta do Lago au Portugal, l’hôtel Le Royal Hammamet s’est vu remettre le prix du «meilleur hôtel de golf en Tunisie» et ce, pour la deuxième année consécutive.

Affiliés aux « World Travel Awards », les « Oscars » de l’industrie touristique, les « World Golf Awards » récompensent l’excellence et la détermination de leur bénéficiaire d’être les leaders dans leur catégorie.

Anis-Suissi---Le-Royal-Hammamet---World-Golf-Awards Portugal 2015

Le Royal Hammamet, représenté pour l’occasion par Anis Suissi, Executive Assistant Manager in Charge of Sales and Marketing, s’est dit « particulièrement fier de cette reconnaissance internationale qui vient renforcer la notoriété de l’hôtel et féliciter l’engagement et la passion de toute une équipe qui assure un service exceptionnel à sa clientèle ».

Il a ajouté : « nous sommes ravis d’avoir été sélectionnés comme étant le  meilleur hôtel de golf en Tunisie pour la seconde année consécutive. C’est une très belle reconnaissance, une distinction d’autant plus importante qu’elle nous encourage à présenter davantage une meilleure qualité de service aux golfeurs. Le Royal souhaite continuer ce travail sur l’axe tourisme-golf, qui se révèle être un marché porteur pour lequel nous continuerons de proposer des offres avec les meilleurs parcours de golf en Tunisie et ce, pour répondre aux attentes des adeptes de ce sport ».

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Le tourisme golfique constitue un segment fondamental sur le marché mondial du voyage et du tourisme. Il a été estimé à 60 millions le nombre de visites de golfeurs pour l’année 2015 pour 32.000 terrains de golf et de stations à travers le monde.

(Communiqué)



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Joe’s Pizza, une nouvelle approche dans la restauration rapide en Tunisie

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Ils sont trois. Deux frères et un associé. Walid et Khalil Chérif d’une part et Julien Lisbona d’autre part. Depuis 2 ans, ils sont partis à l’assaut de la restauration rapide en Tunisie et notamment la vente de pizzas avec l’ambition de devenir N°1 du marché.

khalil walid cherif julien lisbona

Le trio est loin de faire dans l’amateurisme. Son expérience des affaires pour l’un et du secteur pour l’autre fait que la marque qu’ils ont lancée il y a trois ans, Joe’s Pizza, commence à s’installer sérieusement dans le paysage de la pizza à Tunis avec déjà 4 points de vente opérationnels, à La Marsa, à Ennasr, à El Menzah, et tout récemment au cœur du quartier des affaires, le Centre urbain nord.

Walid apporte son savoir-faire en matière de gestion et de stratégie. Gérant d’un fonds d’investissement basé à Dubaï, il revient régulièrement à Tunis pour s’assurer des bonnes marches de l’affaire. Khalil a pris la responsabilité de la gérance de l’entreprise tandis que Julien apporte ses connaissances et son expérience dans le domaine de la pizza.

Façade du nouveau point de vente au Centre urbain nord à Tunis.

Façade du nouveau point de vente au Centre urbain nord à Tunis.

Premier cheval de bataille de la marque, les procédures d’hygiène. Dans un secteur souvent pointé du doigt pour les risques alimentaires qu’il présente et les méthodes archaïques employées, Joe’s Pizza tire de toute évidence son épingle du jeu. Pour ce faire, il a choisi la voie suivie par les entreprises qui se respectent, comme les hôtels et les restaurant de qualité, à savoir l’application de procédures d’hygiène et de sécurité alimentaires (HACCP) des plus strictes en engageant un cabinet spécialisé et indépendant qui effectue des contrôles inopinés réguliers de ses différents points de vente afin de s’assurer que les clients se voient offrir des produits en parfaite conformité avec les normes en vigueur. « Il ne s’agit pas d’arborer une grande enseigne internationale franchisée pour offrir des produits aux normes, indique Khalil Chérif, gérant de l’entreprise. Nous voulons apporter la preuve qu’une marque tunisienne avec des compétences tunisiennes est parfaitement en mesure de se défendre avec des produits qui répondent aux règles les plus exigeantes ».

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Le staff managérial de Joe’s Pizza.

Car effectivement, Joe’s Pizza n’est pas une enseigne étrangère entrée en Tunisie par le biais d’un accord de franchise. Il s’agit bien d’une marque 100% tunisienne, gérée par des Tunisiens, et qui utilise des produits exclusivement tunisiens. L’enseigne a déjà créé 60 postes d’emploi (entre encadrement et exploitation). Les salariés jouissent de cycles de formation continue et bénéficient de promotions internes, ce qui leur permet de disposer d’un plan de carrière dès leur recrutement. Walid Chérif, co-fondateur de la société, souligne que « Joe’s Pizza a fait le choix d’être une entreprise durable à caractère sociétal. Pour cela, nous nous sommes engagés à appliquer une politique de ressources humaines qui respecte la législation en vigueur à la lettre. De même que sur le plan fiscal, nous sommes parfaitement transparents car il est fondamental que tous les aspects du management de Joe’s Pizza s’inscrivent dans une démarche professionnelle normalisée ».

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L’entreprise a aujourd’hui des objectifs de croissance clairs avec l’ambition de devenir N°1 de la restauration rapide en Tunisie. Elle compte ouvrir deux à trois points de vente par an pour atteindre 10 restaurants avant 2018. Il est également question de développer des franchises pour la marque qui seront octroyées à des employés qui auront bénéficié de promotions internes en leur donnant les moyens d’ouvrir un ou plusieurs points de vente dans le cadre d’une politique d’essaimage.

 

Les responsables de Joe’s Pizza estiment être déjà les N°1 de la vente de pizzas sur le marché avec 300.000 unités vendues par an, 50 tonnes de mozzarella utilisée et l’emploi de produits exclusivement locaux. L’investissement déjà consenti est de 1 million de dinars. L’aventure ne fait que commencer puisque une extension en région est à l’ordre du jour.

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Foreign & Commonwealth Office: deux poids, deux mesures

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Par Mohamed Maknine *: La nouvelle vient de tomber: le voyagiste britannique Thomas Cook vient d’annuler tous les vols qu’il proposait à compter du 23 mars 2016 et jusqu’au 30 avril 2016 inclus. Nul doute que les autres voyagistes britanniques lui emboîteront rapidement le pas.

Au-delà de cette décision, motivée par l’évaluation pessimiste de nos efforts en matière de sécurité perçue par le ministère des Affaires étrangères britannique, se pose également celle du deux poids, deux mesures pratiqué par le FCO.

Les décisions des voyagistes se basent, officiellement du moins, sur l’avis aux voyageurs édité et régulièrement mis à jour par le FCO. Pour des considérations d’assurance entre autres, les voyagistes se refusent à engager avions et clients sur une destination qui est d’une couleur autre que le vert. La Tunisie arbore, depuis juin dernier, l’orange avec des teintes rouges sur certaines zones frontalières ou de l’extrême sud.

Mais si l’on peut comprendre cette classification, on ne peut que se demander pourquoi l’Egypte, pays qui se débat encore dans une enquête plus qu’incertaine sur les causes de ce que nous appellerons le crash de l’Airbus russe (faute d’avoir les éléments nécessaires pour requalifier cela comme attentat), bénéficie d’un traitement plus favorable de la part de ce même FCO.

 

La sécurité des aéroports tunisiens (et Tunis-Carthage en premier lieu) est mise à mal, mais c’est également le cas des aéroports égyptiens (et de lourds soupçons pèsent sur le personnel au sol de l’aéroport de Charm El Cheikh). La Tunisie, à l’instar de l’Egypte, fait face au fléau de Daesh et autres formations terroristes.

Alors au nom de quel principe, au nom de quelle logique, les conseils du FCO épargnent-ils la Vallée du Nil, le Caire, la zone côtière nord jusqu’à Marsa Matrouh et surtout Charm El Cheikh qui vient d’être si durement touché?

Egypt FCO Advice

Toutes ces zones sont encore en vert et permettent donc aux voyagistes de présenter ces destinations à la vente en toute quiétude, aux voyageurs d’obtenir une assurance voyage à un prix correct et aux avions de continuer à desservir ces destinations. Cela permet surtout à tous nos amis égyptiens vivant du tourisme de continuer, du moins pour le moment, à gagner leur pain.

Tout en nous réjouissant pour l’Egypte, une comparaison entre les deux situations nous amène à rêver d’une carte de la Tunisie qui, tout en recommandant la vigilance là où il le faut, ne pénaliserait pas Tunis, Hammamet, Sousse, Monastir, Mahdia, Djerba,Tabarka, Tozeur, Nefta et Douz, toutes ces zones où une telle sévérité dans l’évaluation du risque sécuritaire contribue à l’arrêt d’activité d’hôtels, mais également de restaurants, de transporteurs touristiques, d’artisans, de commerçants, etc.

Tunisia FCO Advice

Ne voyant pas de différence fondamentale entre les situations respectives de l’Egypte et de la Tunisie, de prime abord du moins, peut-être est-ce révélateur des carences de notre diplomatie, de notre communication officielle et de nos lobbyistes -si nous en avons.

La Tunisie fait face à de grands défis sécuritaires, nous en convenons. Les efforts qu’elle fournit doivent parfois rester secrets pour le succès de la lutte anti-terroriste? Nous le comprenons. Mais ce qui doit être occulté au public peut être partagé avec les autorités britanniques et autres pour les convaincre de l’amélioration du climat sécuritaire. Et c’est là qu’interviennent les réseaux, les cercles d’influence, ces décideurs au niveau des gouvernements britannique, belge, néerlandais, suédois, danois, allemand, etc. pour les amener, à force de persuasion, à reviser cette position, à changer ces quelques mots qui décident du sort de familles entières dans une destination telle que la nôtre.

Sun Tzu dit que « la guerre est un combat moral qui se prépare dans les temples avant même d’être combattue ». C’est cette bataille morale qui doit être livrée dans les Temples de Whitehall et c’est cette victoire, politique et médiatique avant tout, que le tourisme tunisien doit remporter pour survivre.

*Mohamed Maknine
Cadre hôtelier

 

 



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Mohamed Jamil BenZina, directeur général myGo Tunisie: Interview business

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Mohamed Jamil BenZina, directeur général myGo Tunisie: « Paris, Istanbul et Barcelone, Top 3 des destinations des Tunisiens »

myGOWorldwide est une centrale de réservations exclusivement B2B, destinée aux agences de voyage, et dont le siège social est à Bruxelles. Hormis son bureau situé à Tunis (Montplaisir), l’entreprise est également implantée à Alger, Casablanca, Barcelone et, comme projet pour 2016, Istanbul. myGOWorldwide dispose d’un comparateur de prix incluant 60 fournisseurs internationaux. L’agence de voyage affiliée peut choisir le meilleur tarif, le paiement se fait en dinars tunisiens avec une facturation transparente.

Quels sont les types de services que vous offrez ?

En premier, je dirais notre vaste réseau d’hôtels : plus de 460.000 établissements dans plus de 136 pays avec un contingent de plus d’un million de chambres et ce, quelque soit la catégorie de l’hôtel. Le voucher est instantané et l’on s’occupe des transferts, activités, excursions, vols, appartements, croisières privées, déplacements trains (TGV, Thalys, Eurostar, etc.). Le client paye en dinars tunisiens son voyage via son voucher sans que cela ne soit déduit de son allocation touristique et son vis-à-vis est Tunisien, ce qui signifie que s’il lui arrive un imprévu, qu’il n’est pas satisfait de sa chambre (par exemple il avait demandé vue sur mer ou grand lit), nous sommes là pour lui donner satisfaction, en prenant en charge tous les problèmes qu’il peut rencontrer.

Concernant l’Incoming , nous avons plus de 25 000 Algériens qui viennent en Tunisie chaque année (myGo Algérie achète via myGo Tunisie).

Quelle est votre stratégie pour fidéliser le client ?

 Notre stratégie est d’avoir un système facile, rapide,le moins cher possible avec le meilleur service. Nous avons deux volets : l’Outgoing et l’Incoming. Le bureau de Tunis gère en général l’Outgoing et, d’ici la fin d’année, nous allons ouvrir un bureau à Hammamet pour l’Incoming.

En quoi votre centrale de réservation se démarque-t-elle des autres ?

Nous disposons de plusieurs fournisseurs et des contrats directs les plus compétitifs le montant est affiché en monnaie locale, le voucher est instantané avec facture selon la réglementation en vigueur.

L’autre avantage vient aussi du fait que grâce à nos bureaux de Casablanca, Alger et Barcelone, le travailse fait directement.
De plus, myGoWorldwide, ce sont quand même plus de 400 agences de voyage affiliées en Tunisie, 1000 agences en Algérie,  400 agences en Maroc et plus de dix OTA « Online Travel Agencies » en XML qui achètent les produits myGO.

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Le Tunisien a-t-il des destinations phares ?

La destination numéro 1, c’est Paris. En 2, Istanbul et en 3, c’est Barcelone. Avec une durée de voyage moyenne qui tourne autour d’une semaine.

 Pour quel profil de clientèle ?

 Nous travaillons exclusivement avec les agences de voyage. Nos clients sont agences de voyage A ou B et ces dernières ont une clientèle essentiellement corporate, à savoir les entreprises, les laboratoires, les amicales, etc.

Comment voyez-vous l’agence du futur ?

 Plus de desk et exclusivement du on-line. Il n’y a qu’à voir le boom des réservations en ligne, des pages Facebook consacrées aux agences de voyage pour se faire une idée. Et puis, il y a aussi l’open-sky qui, une fois en place, changera complètement la stratégie de l’agence de voyage. Prenez le cas d’un client européen, il pourra venir en Tunisie quand il le voudra, sans passer par un T.O. Avant cela, il faudra aussi réviser le cadre juridique qui régit les quotas imposés par la Banque Centrale aux agences de voyage, ou la paperasse administrative. Mais en ce qui nous concerne et pour parler d’un futur proche, ce que nous souhaitons, c’est de développer au mieux l’incoming.

Propos recueillis par Samantha Ben-Rehouma

 

 

 

 

 

 

 

 



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Les vols entre Tunis et Paris maintenus aujourd’hui

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Les 4 compagnies aériennes opérant entre Tunis et Paris ont assuré aujourd’hui de manière tout à fait normale leurs liaisons au lendemain des attentats sanglants qui ont frappé la capitale française.

La déclaration du président François Hollande, dans la nuit du 13 au 14 novembre, avait laissé supposer que les frontières avaient été fermées.

La compagnie Air France a commencé par confirmer que l’ensemble de ses vols de et vers la France était maintenu. Au départ de Tunis, les vols ont tous décollé à l’heure malgré les craintes de la compagnie française qui avait prévenu ses passagers des risques de retard suite aux renforcement des contrôles aux frontières par les autorités.

Air France a demandé à ses passagers d’anticiper leur arrivée à l’aéroport et d’être en possession d’une pièce d’identité valide.

« Air France est en lien permanent avec les autorités afin d’assurer les hauts standards de sécurité et de sûreté de ses clients et personnels » a-t-elle souligné dans un communiqué.

De son côté, Tunisair n’a pas officiellement communiqué mais a maintenu ses vols qui sont même partis et revenus quasiment à l’heure (le vol TU 723 n’était pas encore revenu à l’heure de la mise en ligne du présent article).

La compagnie aérienne Nouvelair a indiqué pour sa part que les vols entre la France et la Tunisie étaient maintenus normalement, aucun retard ni annulation n’étaient prévus suite aux événements survenus à Paris.

Seule Transavia est arrivée puis repartie avec plus d’une demi-heure de retard dans sa rotation entre Orly et Tunis-Carthage.



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Tunisair nomme Mouelhi à Montréal

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C’est finalement à Montréal que Faouzi Mouelhi, précédemment directeur central du Produit à Tunisair, a été nommé en tant que représentant de la compagnie aérienne publique.

Pressenti en juin dernier pour s’installer dans la capitale russe afin de réactiver la ligne Tunis-Moscou, c’est en fin de compte au Canada qu’il a été affecté et ce afin de préparer l’ouverture d’une ligne Tunis-Montréal qui devrait être opérationnelle à compter d’avril 2016.

La ligne serait opérée à raison de deux fréquences par semaine assurée par les nouveaux Airbus A.330 que Tunisair a acquis récemment.



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Tunis: ambiance à l’ouverture de la conférence de l’OMT « tourisme et médias »

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La 4e conférence de l’OMT (Organisation mondiale du tourisme) s’est ouverte hier à Tunis sous la présidence de Selma Elloumi Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, et de, secrétaire général de l’OMT.

Crédit photos: ministère du Tourisme

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Tunis-Carthage : l’aéroport cause-t-il du tort au tourisme ?

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Mais que se passe-t-il à l’aéroport Tunis-Carthage ? Du côté des autorités, on ne semble rien laisser transparaître. Et pourtant, deux indicateurs récents laissent deviner que la situation ne serait pas tout à fait sous contrôle.

Tout d’abord le communiqué du ministère du Transport au lendemain du crash aérien de Sharm El Cheikh qui se voulait initialement rassurant. En réalité, c’est l’effet inverse qui s’est produit puisque les mesures annoncées par le ministre suite à une réunion sécuritaire de haut niveau laissent sous-entendre que d’importantes failles sécuritaires existent bel et bien au sein du principal aéroport de Tunisie. Jugez-vous-même : décision tout d’abord d’élever le niveau de fouilles du personnel agissant sous-douane. Autrement dit, il y avait auparavant des fouilles strictes et des fouilles moins rigoureuses. Deuxième mesure : renforcement des accès aux avions de façon permanente. Doit-on comprendre que jusqu’alors, il était donné au premier venu de monter à bord ?

Autres décisions prises par les autorités : la fouille sécuritaire des marchandises et des équipements de nettoyage des appareils. Egalement, renforcement du contrôle des bagages en soute avec l’aide des brigades canines jusqu’à leur chargement à bord. Fouille de tous les employés dans la zone de fret. Les autorités se sont également résignées à renforcer l’inspection du fret aérien par l’utilisation d’appareillages à rayon X. De même qu’il a été décidé de procéder à la fouille de tous les appareils après le départ des employés et avant d’en permettre l’accès aux passagers.

Côté passagers justement, annonce du renforcement de la fouille des bagages à mains. Quoique cette décision ne semble pas avoir changé grand-chose dans les procédures à l’aéroport Tunis-Carthage au niveau départ selon le constat fait par des voyageurs ces derniers jours.

Dans un contexte de terrorisme et de risques accrus à l’échelle nationale et internationale, il est surprenant d’apprendre par voie de communiqué que de telles mesures n’étaient pas en vigueur dans nos aéroports depuis bien longtemps déjà.

Les Britanniques s’en mêlent

Les conséquences du crash de l’avion russe dans le Sinai a été considérable sur le tourisme égyptien et son impact a sans aucun doute touché indirectement d’autres destinations. D’où l’importance capitale pour les autorités tunisiennes de montrer rapidement patte blanche et de démontrer que toutes les mesures sécuritaires sont en vigueur.

Sauf que l’annonce par le ministère britannique des Affaires étrangères (encore lui) ne va pas arranger la situation du tourisme tunisien déjà sous le joug de restrictions de voyage au départ de la Grande-Bretagne. En effet, le Foreign Office a établi une carte des aéroports internationaux jugés dangereux. Celui de Tunis-Carthage fait partie des 9 aéroports pointés du doigt ! Ce qui laisse craindre qu’une fois encore, la psychose ne s’installe dans l’esprit des candidats au voyage qui se détourneront certainement des pays jugés à risque, au plus grand dam du tourisme.

Donia Touihri

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Thomas Cook UK décale encore la programmation de la Tunisie

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Le groupe touristique Thomas Cook en Grande Bretagne a annoncé hier sa décision de reporter d’au moins deux mois la programmation de la Tunisie.

Le voyagiste, qui avait initialement annoncé la reprise de ses vols en mars 2016, a finalement annulé ses chaînes charter prévues initialement du 23 mars au 30 avril sur l’aéroport d’Enfidha.

Cette décision, explique Thomas Cook, est consécutive au maintien des restrictions de voyages vers la Tunisie émises par les autorités britanniques.

Les clients du voyagiste ayant déjà réservé se verront proposer une autre destination de remplacement moyennant une remise de 50£ si le prix du nouveau séjour est plus cher que celui de la Tunisie.

Pour le tourisme tunisien, il s’agit d’une annonce particulièrement grave puisqu’elle affecte une période supposée être celle de la reprise post-hivernale. Elle intervient après celle de la filiale Thomas Cook Belgique qui, elle, a supprimé la Tunisie de toute sa programmation été 2016.

Par ailleurs, il est à rappeler que le Foreign Office a établi hier une liste des 9 aéroports les moins sûrs au monde parmi lesquels figure Tunis-Carthage.



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La FTAV signe une convention avec les Canadiens

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La Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a signé aujourd’hui une convention avec l’ACTA (l’Association canadienne des agences de voyages).

Il s’agit essentiellement d’un accord d’échanges d’informations relatives au bon fonctionnement des deux structures professionnelles.

Concrètement, chaque partie fournira des informations, des statistiques ainsi que son savoir-faire en matière de management, de gouvernance et de système d’information dans le tourisme.

Les logos mutuels de la FTAV et de l’ACTA seront partagés sur leurs sites web mutuels.



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Convention de coopération touristique entre la Tunisie et l’Algérie

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Une convention dans le domaine du tourisme a été signée aujourd’hui entre les ministres du tourisme tunisien et algérien. Celle-ci porte sur le produit touristique, la formation, la commercialisation et l’investissement dans le secteur. Autre volet, un accord de jumelage a été conclu entre l’Agence nationale du tourisme algérien et l’Agence foncière touristique de Tunisie.



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Un visiteur inattendu à l’Ecole hôtelière de Tozeur

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Sans se faire annoncer, la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, s’est rendue aujourd’hui à l’Ecole hôtelière  de Tozeur où elle a inspecté les différentes installations et s’est entretenu avec les responsables de l’établissement, des enseignants, mais aussi avec certains élèves pour s’enquérir de leurs conditions d’enseignement.

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« Tunisair ne sera pas privatisée et va faire l’objet d’un nouveau plan de restructuration »

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Le ministère du Transport a réagi aujourd’hui à une déclaration d’un homme politique, en l’occurrence Ahmed Néjib Chebbi, qui demandait au gouvernement de privatiser la compagnie Tunisair, l’accusant de porter atteinte à l’économie nationale et d’être la cause du retard pris dans le développement de la région du Jérid notamment.

Première précision du ministère et elle est de taille : le gouvernement « nie toute intention de privatiser, ne serait-ce que partiellement, la compagnie Tunisair, laquelle continuera à s’acquitter de son rôle stratégique au service de l’économie nationale ». Voilà qui coupe-court aux supputations qui circulent depuis 2011.

Le ministère du Transport ajoute dans le même communiqué avoir effectué une opération d’évaluation approfondie des différents services et filiales de Tunisair  ayant abouti à un programme de restructuration qui sera soumis aux autorités de tutelle pour approbation avant de le mettre en application afin que la compagnie retrouve ses équilibres financiers et sa compétitivité.

Et pour éviter toute polémique régionaliste, le ministre du Transport rappelle que la compagnie Tunisair Expres opère à raison de 5 fréquences par semaine sur l’aéroport de Tozeur-Nefta malgré le manque de rentabilité de la ligne.

©Destination Tunisie



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Conférence internationale sur le tourisme et les médias à Tunis

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L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) organisera en Tunisie sa 4ème conférence internationale sur le « Tourisme et les médias: créer de nouveaux partenariats » les 12 et 13 novembre 2015.

Après la Jordanie, la Croatie et l’Égypte, c’est au tour de la Tunisie d’accueillir cette 4ème édition avec  plusieurs participants qui viendront de différents pays. Des ministres du Tourisme de plusieurs pays  sont également attendus à Tunis à cette occasion.

Organisée conjointement  par la Tunisie et l’Organisation mondiale du tourisme, cette conférence sera marquée par la présence de Taleb Rifaï, secrétaire général de l’OMT ainsi que de plusieurs autres personnalités officielles et professionnelles tunisiennes et étrangères.

Le contenu de la conférence portera, outre les messages de la ministre du Tourisme et du SG de l’OMT, sur des  panels qui seront animés par des experts de l’OMT et leurs homologues tunisiens.

Ces  panels traiteront notamment de la communication de crise et sur les relations entre le secteur du tourisme et celui des médias.

La couverture médiatique sera assurée par nombre de journalistes étrangers et tunisiens.

Il convient de rappeler que l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) est l’institution des Nations Unies chargée de la promotion d’un tourisme responsable, durable et accessible à tous.

Organisation internationale, chef de file dans le domaine du tourisme, l’OMT assure la promotion du tourisme en tant que moteur de la croissance économique, du développement et de la durabilité environnementale.

Elle gère actuellement des  projets d’assistance technique dans plus de 100 pays dans le  monde. L’OMT compte aujourd’hui 157 pays, 6 membres associés et plus de 450 membres affiliés représentant le secteur privé, des établissements d’enseignement, des associations de tourisme et des autorités touristiques locales.



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Emirates inaugure ses nouveaux bureaux à Tunis

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La compagnie Emirates Airline a inauguré aujourd’hui ses nouveaux bureaux à Tunis aux Berges du Lac, au coin de la rue Ghar El Melh. L’inauguration s’est déroulée en présence de Adil Al Gaith, vice-président senior chargé des Opérations Commerciales pour la région Afrique du Nord et de l’Ouest de la compagnie, venu spécialement de Dubaï pour assister à cette cérémonie, et Walid Bouzgarrou, directeur du bureau d’Emirates à Tunis.

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L’évènement a été aussi marqué par la présence de responsables du gouvernement, notamment le directeur général de l’Aviation civile tunisienne, Habib Mekki, d’invités opérant dans le domaine aéronautique, d’agences de voyage, ainsi que de représentants des médias tunisiens.

Emirates souligne dans un communiqué que ses «nouveaux bureaux répondent aux hauts standards de la compagnie, primés de plusieurs prix internationaux, ce qui permet à ses clients en Tunisie de faire leurs réservations dans un environnement confortable avec plusieurs guichets de réservation et de renseignements».

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A cette occasion, Adil Al Ghaith a déclaré: « nous sommes déterminés à offrir à nos clients des services de haute qualité et à faciliter leurs réservations pour des voyages d’affaires ou de tourisme. Nos nouveaux bureaux reflètent notre volonté soutenue à offrir à nos clients le meilleur des expériences au sol comme à bord. Nos employés en Tunisie déploient tous leurs efforts afin de rendre notre bureau un des outils qui mettent en avant l’excellence de nos produits et services ».

Equipés d’écrans TV LCD, les nouveaux bureaux  offrent une vaste salle d’attente. Les employés qualifiés maîtrisent plusieurs langues pour faciliter la communication avec les clients de différentes origines culturelles.

Les bureaux d’Emirates Airline sont ouverts à partir de 8h00 jusqu’à 16h00 du lundi au vendredi et de 8h30 jusqu’à 12h00 tous les samedis.

Il est à rappeler que la compagnie dessert la Tunisie par 5 vols hebdomadaires et emploie  environ 600 Tunisiens dans les différents départements d’Emirates Group.

Emirates Airline, l’une des compagnies aériennes au développement le plus rapide au monde, a reçu, depuis son lancement en 1985, plus de 500 récompenses internationales pour l’excellence de ses services. Basée à Dubaï, elle dessert actuellement 145 destinations dans 79 pays sur les six continents. Elle est également la plus grande compagnie au monde en matière de kilomètres parcourus par siège.

La flotte d’Emirates dispose actuellement 241 avions Airbus et Boeing dont 67 appareils super jumbo à deux étages A380. La compagnie aérienne a également des commandes confirmées de 267 nouveaux avions pour une valeur qui dépasse les 128 milliards de dollars américains.

(d’après communiqué)

 

 



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FRAM en redressement, en attendant sa reprise par Karavel

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Le tribunal n’a pu que constater la cessation de paiement des quatre entreprises du groupe (Voyage Fram, Fram Agence, Plein Vent Voyages et Fram Nature) qui emploient 651 personnes.

Le voyagiste FRAM a été placé, le 30 octobre, en redressement judiciaire jusqu’au 30 avril 2016 par le tribunal de commerce de Toulouse. La veille, l’entreprise toulousaine avait déposé le bilan dans le but de faciliter sa reprise par le seul intéressé, Karavel-Promovacances.

Le Printemps arabe, qui a entraîné une désaffection du Maghreb, où il était fortement implanté, l’essor des vols low cost et la montée en puissance d’Internet, mais aussi le combat fratricide des deux actionnaires majoritaires, conjugué à une valse de dirigeants lui ont été fatal rappelle le magazine Le Point dans sa version électronique.

Karavel-Promovacances, qui se revendique comme le numéro un français de la vente de séjours sur Internet, promet « un redressement économique pérenne de FRAM » avec une reprise de 356 CDI et 137 « contrats non permanents ». Au total, cette reprise devrait lui coûter autour de 50 millions d’euros, dont moins de 10 millions d’euros pour le prix d’achat, selon une source proche du dossier également citée par Le Point.

C’est en tout cas la fin d’une saga familiale. FRAM, acronyme de Fer Route Air Mer, est né après-guerre en 1949, fondé par Philippe Polderman. Cette marque emblématique, qui a participé à la démocratisation des vacances au soleil, avait commencé avec quatre salariés en achetant des autocars pour relier Toulouse à Barcelone.

FRAM a été pendant longtemps l’un des fleurons du tour-operating français. A Toulouse, beaucoup jugent cette chute comme « un beau gâchis », « une folie » ou encore « une honte » estime pour sa part le site Les Echos.

Le groupe Karavel, qui revendique la place de numéro un français de la vente de séjours sur Internet, a racheté en 2001 l’agence de voyage en ligne Promovacances. Il détient aussi les marques PartirPasCher, Un Monde à Deux, AB Cruises et PromoCroisière. En 2013, le groupe, contrôlé à 75% par LBO France, a dégagé un volume d’affaires de 430 millions d’euros.



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Tunisair : nouveau représentant en Italie

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La compagnie Tunisair a nommé Ali Miaoui en tant que représentant général pour l’Italie. Il remplace à ce poste Habib Ben Slama qui fera valoir son droit à la retraite au cours du mois de novembre courant.

Ali Miaoui occupait jusqu’à présent le poste de représentant régional de la compagnie à Nice.

 



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Multiplier par 10 les arrivées de Chinois, réalité ou utopie ?

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Le potentiel touristique chinois intéresse l’administration du Tourisme tunisien à telle enseigne que la ministre du Tourisme, Selma Elloumi-Rekik, vient d’effectuer une visite de travail qui l’a conduite à Pékin et Shanghai afin de prospecter le terrain et signer des conventions avec les autorités locales.

A la tête d’une délégation composée de professionnels du secteur, des présidents des deux fédérations professionnelles, FTH et FTAV, ainsi que d’un cadre de Tunisair, la ministre a, tout d’abord, rencontré le ministre chinois du Tourisme avec lequel il a été question de formation, d’investissements et de flux touristiques.

Interviewée au téléphone par la radio Express FM, la ministre a annoncé que le centre touristique de Aïn Draham allait être dédié à la formation dans la culture et le tourisme chinois.

La ministre a également déclaré avoir rencontré les tour-opérateurs chinois les plus importants et parlé des moyens de développer des circuits combinés avec l’Europe et la Tunisie dans une première étape, ensuite des circuits propres à la destination, sachant que le produit balnéaire actuel ne répond en aucune manière aux attentes d’un touriste chinois dont l’âge se situe entre 50 et 60 ans et qui privilégie une offre de tourisme culturel et de visites haut de gamme.

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D’autres réunions ont eu lieu également avec des compagnies aériennes privées et publiques chinoises pour débattre de la problématique des liaisons aériennes entre les deux pays déjà liés par une convention bilatérale qui permet la mise en place de dessertes.

L’objectif annoncé par l’administration du tourisme est d’atteindre 50.000 touristes chinois contre 5000 en 2014.

Pourquoi cet optimisme ?

Pour beaucoup d’observateurs dans le tourisme, le déploiement en force sur le marché chinois ne répondrait à aucune logique du secteur. Karim Jatlaoui, directeur du bureau de l’ONTT en Chine, souligne pourtant que les grands T.O chinois ont manifesté, suite à la visite de la ministre et de la délégation l’accompagnant, un grand intérêt et une confiance à l’égard de la destination.

Conférence de presse à Pékin.

Conférence de presse à Pékin.

Le cas de la Turquie est d’ailleurs régulièrement cité en exemple : en moins de 10 ans, le pays est passé d’un vol par semaine avec double touché sur Pékin et Shanghai avec un taux de remplissage de 20% à 21 vols hebdomadaires actuellement.

Le directeur de l’ONTT Pékin se dit « sûr que cette visite a convaincu les participants tunisiens des potentialités du marché chinois et de l’obligation de se mettre d’urgence autour d’une table à leur retour en Tunisie pour tracer une stratégie à court, moyen et long termes pour conquérir une place dans ce marché à l’instar des autres pays ».

Air Algérie, l’autre voie de développement

La compagnie Air Algérie opère à l’heure actuelle 3 vols par semaine entre Alger et Pékin. Certes, il s’agit majoritairement de passagers chinois employés dans les grands projets algériens, toujours est-il que le représentant d’Air Algérie à Pékin se dit totalement disposé à travailler avec la partie tunisienne sur la mise en place de synergies aériennes.

L’été dernier, le président de la Fédération des agences de voyages, Mohamed Ali Toumi, et le directeur de l’ONTT Pékin, Karim Jatlaoui, avaient tenu une rencontre avec le représentant d’Air Algérie sur place lequel avait manifesté toute sa disponibilité à contribuer à la mise à disposition de sièges pour les T.O ou même pour organiser des éductours à l’intention des agences de voyages ou des journalistes chinois en Tunisie.

A Pékin, rencontre entre le directeur de l'ONTT en Chine, le président de la FTAV et le représentant sur place d'Air Algérie.

A Pékin, rencontre entre le directeur de l’ONTT en Chine, le président de la FTAV et le représentant sur place d’Air Algérie.

D’autre part, l’entrée en service chez Tunisair d’Airbus A330 dont le rayon d’action permet de relier la Tunisie à la Chine d’une seule traite est aussi un atout de plus, même s’il est difficile pour l’heure de présager de taux de remplissages suffisant pour assurer la rentabilité d’une telle ligne.

En définitive, au-delà des déclarations d’intentions, le marché chinois est à créer de toutes pièces. Reste  aussi à savoir si le tourisme tunisien a l’énergie nécessaire pour un nouveau déploiement d’efforts ailleurs que sur ses marchés classiques sur lesquels il a déjà tant de mal.

©Destination Tunisie



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ONTT avenue de l’Opéra : une bougie va s’éteindre !

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Suite à une décision ministérielle, l’Office du Tourisme Tunisien serait en train de renoncer à sa prestigieuse vitrine située à Paris au 32, avenue de l’Opéra. Toute l’équipe se regrouperait au 2ème étage à la même adresse pour continuer sa mission de promotion.

Il est vrai que cette vitrine a son coût et qu’à l’origine, sa vocation était de donner des renseignements sur la Tunisie, en plus de véhiculer une image de prestige sur notre pays à l’instar d’autres destinations concurrentes. Internet avec ses moteurs de recherche sont passés par là pour apporter à tout un chacun des encyclopédies entières gratuites et à portée de main 24 heures/ 24.

Les responsables tunisiens auraient estimé que le coût d’une telle présence avec une vitrine ayant pignon sur rue à cette adresse n’avait plus sa raison d’être ! Ceci, bien que discutable et regrettable, reste compréhensible en cette période de vaches maigres par laquelle passe le tourisme tunisien.

L’agence de l’avenue de l’Opéra, l’une des artères les plus prestigieuses au monde, dispose d’une belle vitrine linéaire d’environ 10 mètres qui aurait pu, avec une animation appropriée notamment numérique avec des écrans géants, continuer à envoyer des messages au public français sur nos évènements, nos sites, nos régions, notre artisanat et faire rayonner pour longtemps encore notre chère et belle Tunisie.

Une bougie, et pas des moindres, va s’éteindre et si la démarche s’avère irréversible espérons que des phares entiers viendront la remplacer pour que le rayonnement de la Tunisie en France continue à promouvoir le tourisme et l’amitié entre les deux peuples. Il ne faut surtout pas que cette décision rime avec découragement démission et repli sur soi.

Hakim TOUNSI



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Bientôt, de l’immobilier sur les terrains touristiques

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Les hôteliers auront bientôt le droit d’ajouter une composante immobilière sur les terrains dont la vocation était jusqu’à présent exclusivement touristique.

L’information, qui circulait déjà depuis un moment, a été confirmée aujourd’hui par la ministre du Tourisme, Selma Elloumi-Rekik sur la radio Express FM.

Une convention devrait être signée incessamment entre les ministères du Tourisme, de l’Intérieur et de l’Equipement afin de définir les critères de cette nouvelle extension d’activité.

On sait déjà que la composante immobilière bâtie sur les terrains des hôtels ou des parcours de golf ne devra pas dépasser 30% du COS (coefficient d’occupation des sols) et que les services proposés aux résidents devront être équivalents à ceux des hôtels.

La ministre a expliqué que cette mesure était destinée à dynamiser l’économie d’une part et aider, d’autre part, les hôteliers endettés à alléger le fardeau de leurs emprunts.



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Tunisair Handling nomme un nouveau DG

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Réuni le 11 septembre dernier, le conseil d’administration de la société Tunisair Handling a décidé de nommer Raouf Khelil en qualité de nouveau directeur général par intérim. Il occupait jusqu’à présent le poste de directeur de l’Exploitation à Tunisair.

R. Khelil remplace à ce poste Faouzi Kaâchi nommé à Tunisair.



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France : Fram au bord du gouffre, quel impact sur la Tunisie ?

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Ce fut, pendant plusieurs années, l’un des tour-opérateurs français les plus performants sur la Tunisie avec, lors de ses années les plus fastes, plus de 100.000 clients sur la destination (115.000 en 2005, meilleur exercice).

Fram s’était même offert le luxe d’investir dans l’hôtellerie tunisienne avec l’acquisition de deux établissements, sans compter les nombreux clubs labellisés « Framissima » avec une offre sur mesure pour sa clientèle.

Ces réalisations relèvent désormais de l’histoire ancienne puisque le voyagiste toulousain était déjà sur une pente raide ces dernières années avec des chiffres en baisse constante, tout d’abord à cause de difficultés internes, ensuite à cause de la régression de la demande sur ses destinations phares « à cause du printemps arabe » comme il est avancé lors de chaque déclaration officielle pour justifier la situation du voyagiste. En 2010 (soit avant les événements), sur la Tunisie, le voyagiste avait déjà chuté à 78.000 clients, puis 33.189 en 2011 et tout juste 20.000 clients en 2014).

Désormais au bord du dépôt de bilan, Fram, qui a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 373 millions d’euros pour l’exercice 2014, en baisse de 8% par rapport à 2013, recherche un repreneur qui soit intéressé par son porte-feuille de 400.000 clients et pour sauver ses 600 employés. Aux dernières nouvelles, le groupe Karavel-Promovacances serait sur les rangs pour reprendre ses activités.

Sur le marché tunisien, les réalisations de Fram en 2014 et 2015 sont à l’image d’un marché français en total déclin. L’été dernier, en catimini, le voyagiste avait vendu ses deux hôtels, le Regency Monastir (4 étoiles, 406 lits) et la Palmeraie de Tozeur (4 étoiles, 212 lits) à un opérateur local (en l’occurrence Kamel Drouch, propriétaire de l’hôtel Sousse Palace).

Départs de province 

Mais Fram en Tunisie, c’était aussi un très bon produit et des départs de la province française pour une clientèle réputée de qualité, accueillie sur place par une agence de voyages réceptive (Orange Tour Tunisie) dont la gestion était (et est toujours) confiée à Tahar Saïhi mais dont les résultats sont grandement impactés par les résultats de sa maison-mère et principal fournisseur de clients. Par ailleurs, Fram était l’un des principaux partenaires de Tunisair à qui il confiait ses vols charter et auprès duquel il prennait d’importants blocs-sièges sur certains de ses vols réguliers.

« C’est un gros coup pour l’Espagne, la Grèce, le Maroc, l’Égypte et bien-sûr la Tunisie » commente René Trabelsi, patron du T.O RFT, spécialiste de la Tunisie au départ de la France, allusion faite aux différentes destinations desservies par Fram.

Une éventuelle reprise de cette entreprise en difficultés par Karavel-Promovacances permettrait d’assurer la continuité de son activité. Actuellement, Fram aurait besoin d’une vingtaine de millions d’euros pour renflouer sa trésorerie selon la presse française.

Si cette reprise venait à se confirmer, cela conduirait à modifier de nombreux contrats avec les hôteliers tunisiens et notamment ceux qui, jusqu’alors, étaient commercialisés sous les labels du T.O,  «Framissima» et «Club Olé» lui garantissant l’exclusivité du marché français. C’est le cas notamment du Golf Beach à Djerba géré par le T.O dont le contrat est cependant maintenu. « Notre hôtel est toujours labellisé Framissima et notre contrat est toujours valable » confirme Issam El Messabi, PDG de la société propriétaire de l’établissement.

Par ailleurs, une reprise par Karavel-Promovacances permettrait théoriquement à ce dernier -déjà très présent sur la destination Tunisie- de réaliser un grosse opération de croissance externe et d’élargir sa base commerciale au départ de la province. Mais au départ d’un marché français qui ne semble pas vouloir redémarrer, tout n’est encore que supputations.

©Destination Tunisie

Lire aussi:

Le Français Fram conteste les rumeurs tunisiennes

Fram consolide Djerba au départ de la province française

Interview: Oliver de Nicola, président de Voyages Fram

Fram reste en Tunisie mais se serre la ceinture



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Bruxelles: la Tunisie à l’honneur aux «Plaisirs d’Hiver»

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La Tunisie sera cette année l’invitée d’honneur des «Plaisirs d’Hiver», le grand marché de Noël qui se tient au centre historique de Bruxelles, durant cinq semaines à partir du 27 novembre.

Pour sa 15ème édition, les organisateurs, de manière symbolique, ont fait appel à la Tunisie après l’attribution du Prix Nobel de la Paix.

Plaisirs d’Hiver constitue la plus grosse manifestation de fin d’année dans la capitale belge et a même été couronné en 2013 troisième meilleur marché de Noël d’Europe juste après ceux de Strasbourg et de Dresden selon le site belge Pagtour. « Les Plaisirs d’Hiver attirent chaque année de plus en plus de visiteurs, et notamment de touristes étrangers.»



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Taxe de voyage en 2016: ce que le gouvernement prépare

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Beaucoup de flou a régné ces dernières semaines autour de la question du timbre de voyage et des nouvelles dispositions de la Loi de Finances pour l’année 2016 à ce propos.

Tout d’abord pour ce qui concerne le timbre de 60 dinars que les Tunisiens et les résidents dans le pays sont dans l’obligation de s’acquitter à la sortie du territoire, rien n’a changé. Le projet de Loi de Finances 2016 n’apporte aucune modification à cette disposition. Toutes les informations  relayées dans certains médias sont sans fondement.

Le timbre de sortie supprimé est celui de 30 dinars qui était imposé aux touristes quittant le territoire. La mesure avait été abolie fin août, les attentats du Bardo et de Sousse ayant finalement eu raison de cette taxe décriée car imposée au moment du retour et source de nombreux problèmes dans son application.

Cependant, la suppression de cette taxe touristique n’était que provisoire puisque le ministère des Finances revient à la charge dans le projet de Loi de Finances pour l’année prochaine. Désormais, il est question d’un montant de 8 euros qui sera intégré au billet d’avion. Ce sont donc les compagnies aériennes qui devront l’imputer aux titres de transport pour ensuite le reverser à l’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports) qui le collectera au profit du Trésor public.

Cette nouvelle disposition devra cependant être approuvée par l’Assemblée des représentants du peuple avant de pouvoir entrer en application.

Du côté des fédérations professionnelles du tourisme, on se satisfait de cette décision car il s’était avéré impossible pour le ministère des Finances de mettre en place un timbre d’entrée dans le pays pour les visiteurs étrangers.

Toutefois, il est à craindre que le montant de cette taxe ne soit utilisé à des fins autres que celle de la promotion touristique, d’autant que le budget du secteur pour 2016 sera probablement revu à la baisse étant donné que la contribution des professionnels, et notamment celle des hôteliers (qui y participent à hauteur de 1% de leur chiffre d’affaires), sera forcément en recul au vu de la chute des réalisations du secteur.

D.T

 



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Pourquoi Tunisair va faire ses adieux à Dubaï ce week-end

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Dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 octobre, Tunisair opèrera son dernier vol aller et retour vers Dubaï (TU 834/835). Ensuite, il disparaîtra des systèmes de réservation du transport aérien international.

La compagnie publique s’est donc résignée à supprimer cette ligne qu’elle assurait depuis un peu plus d’une dizaine d’années avec l’espoir de la voir devenir un jour rentable. Mais face à la concurrence exacerbée, notamment des transporteurs du Golfe, Tunisair a toujours rencontré d’énormes difficultés pour maintenir un coefficient de remplissage de ses apapreils qui soit optimal et ce malgré l’utilisation d’un avion de petite capacité, en l’ocurrence un Airbus A.319 ER.

Sur le plan tarifaire également, la compagnie tunisienne était sans aucun doute la plus compétitive, mais ne pouvait faire le poids notamment face à Emirates qui assurait jusqu’à une période récente un vol quotidien Dubaï-Tunis et qui offrait une très large panoplie de vols en continuation, notamment vers l’Asie.

Tunisair ne pouvant aller au-delà de Dubaï avait tenté de combiner sa desserte avec celle de Koweït, au grand dam de ses passagers qui voyaient la durée d’un vol déjà suffisamment long (5h50) s’étendre de près de 2h00 supplémentaires. La compagnie  avait bien essayé de négocier un partage de codes et de fréquences avec la compagnie Emirates, mais sans résultat.

Elle avait également misé à un moment donné sur le trafic de 6e liberté, à savoir celui des passagers en provenance de Nouakchott et Dakar notamment que Tunisair faisait transiter par Tunis-Carthage. Là aussi les résultats n’ont pas été au rendez-vous, certains vols étant partis quelquefois avec tout juste une trentaine de passagers à bord.

Puis vint le temps des espoirs générés par l’entrée en service à l’été 2015 des nouveaux Airbus A.330 qui aurait permis à Tunisair d’offrir un meilleur produit et de meilleures conditions de voyage à ses passagers. Mais finalement, la suppression systématique de l’attribution des visas par les autorités des émirats aux ressortissants tunisiens aura finalement eu raison de la desserte.

Pour stopper l’hémorragie, la direction de Tunisair a donc pris la décision de stopper la ligne, pas seulement pour cet hiver, mais de manière définitive. Du moins, tant que le marché demeurera en l’état.

D.T



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Pour le groupement professionnel Tourisme de la CONECT, la crise vient du marasme administratif

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« En Tunisie, qui dit tourisme dit hôtel + agence de voyage ou comment faire le plein des hôtels à prix bradés alors qu’il existe d’autres formes de tourisme (médical, alternatif, sportif, etc.) » dixit, Houssem Ben Azouz, président du GP Tourisme CONECT- qui rassemble, entre autres, des opérateurs importants du secteur ne voulant être membre ni de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie ni de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages- lors d’une conférence de presse où le GP Tourisme CONECT a dit, via ses présentations, apporter sa pierre à l’édifice « tourisme » tout en mettant au pied du mur l’administration tunisienne.

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Le GP Tourisme de la CONECT, deuxième syndicat patronal après l’UTICA, tire la sonnette d’alarme : « la gravité de la crise traversée par le secteur a prouvé l’extrême fragilité du produit touristique tunisien tel que développé dans les années 90 et 2000 et basé quasiment sur un mono produit, à savoir le tourisme balnéaire qui dépend à 80 % de la programmation des tour-opérateurs occidentaux. »

 

Aussi, et d’après le président du GP Tourisme CONECT, Houssem Ben Azouz, le meilleur moyen de sortir de cette crise du tourisme est de développer le Partenariat Public-Privé via des contrats programmes avec les autorités de tutelle : ministère du Tourisme et ONTT, ministère de la Santé, ministère du Transport, ministère de la Culture, etc.

D’autre part, le GP Tourisme de la CONECT affirme que la diversification et la régionalisation sont les conditions sine qua none pour booster le secteur et générer, par là-même, une remontée des prix qui aura des effets bénéfiques en continu sur la qualité de service, la formation professionnelle et l’animation touristique.

Des mesures pour contrecarrer la crise du tourisme

 Quatre grandes mesures préconisées par le GP Tourisme de la CONECT peuvent améliorer le secteur. Tout d’abord, maîtriser l’offre hôtelière : reconvertir les hôtels fermés dans des activités non touristiques mais fortement rentables comme l’immobilier, la santé et l’enseignement, miser sur d’autres formes d’hébergement (maisons d’hôtes, chez l’habitant, gîtes, etc.). Secundo, régionaliser : donner des moyens pour réussir la gouvernance de l’activité touristique locale et pour promouvoir et commercialiser le produit touristique propre à la région. Tertio, garantir la sécurisation du tourisme et, enfin, dernier point : l’Open Sky comme avantage considérable.

 Mieux vaut seul que mal accompagné    

Force est de constater que l’ensemble des intervenants s’est accordé à souligner le marasme administratif, la lourdeur de l’administration au point où la question d’avoir un ministère du Tourisme s’est posée, c’est dire ! Chedly Zouiten, président du National Automobile Club de Tunisie, a même été jusqu’à dire qu’il pouvait amener un milliard de touristes (sic !), chiffre correspondant aux membres des clubs automobiles à travers le monde, mais que pour cela, il faut revoir les lois et la lourdeur de l’administration qui demande trop de formulaires et qui, de ce fait, fait fuir tout investisseur ou toute tentative de vouloir organiser de grandes manifestations sportives. D’autres anecdotes sur les rouages administratifs qui entravent le secteur ont été citées pour mettre en exergue la lourdeur et l’immobilité administrative. Lâcher du lest, pourquoi pas ? Toutefois, la lourdeur existe partout et pas que dans l’administration !

Samantha Ben-Rehouma

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Les métiers de bouche à l’honneur de la 4e édition du salon SEHRAMED

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La société Méditerranéenne de Commerce et de services d’expositions MED EXPO, spécialisée dans l’organisation de salons professionnels et grand public en Tunisie, organise du 4 au 8 novembre 2015, la 4e édition du SEHRA MED et ce à la Foire internationale de Sousse.

Placée sous le thème « Développement Algérie », cette 4e édition sera largement consacrée à la consolidation des relations entre Tunis et Alger. Le Centre de Promotion des Exportations CEPEX  et son bureau à Alger, en collaboration avec MED EXPO et la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Centre CCIC de Sousse ont, en effet, prévu un programme de visites professionnelles au salon SEHRA MED  et des Rencontres d’Affaires B2B avec des professionnels algériens du secteur du tourisme et de l’hôtellerie qui seront présents à cet événement.

Véritable carrefour d’échanges qui regroupent tous les acteurs des équipements de l‘hôtellerie, de la restauration et de la caféterie, ce salon attendu par les professionnels du secteur touristique sera, également, une occasion incontournable pour découvrir les dernières nouveautés et innovations ayant marqué le secteur Horeca à l’échelle internationale. L’objectif étant d’apporter aux acteurs du marché une réponse qui concorde avec leurs besoins spécifiques et favorise la dynamisation de leurs activités et le développement de leur compétitivité. Le SEHRAMED présente, à chaque édition, les nouvelles tendances en terme d’équipement Horeca, de linge, bracelet, badge de consommables et services nécessaires aux différents métiers du secteur.

Par ailleurs, dans la volonté de confirmer la tradition et l’art de bien manger ancrés dans la culture et l’identité de la Tunisie, cette 4e édition du SEHRAMED accueillera, en partenariat avec l’ATPAC, plusieurs concours de cuisine, de pâtisserie et de boulangerie, à savoir : le concours phare ; Le Tunisian Gastronomy Awards (concours de présélection des éliminatoires du concours de cuisine N° 1 mondial Le Bocuse d’Or), le Concours inter-écoles hôtelières, la Coupe de Tunisie des écoles, le Concours du Meilleur Cuisinier, une compétition de Carving et une compétition de cuisine rapide revisitée.

D’après communiqué

 

 

 

 

 



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Sami Debbiche: un Tunisien dans le ciel de Bahrein

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Il vient de poser ses bagages à Manama pour un nouveau défi professionnel à relever. Sami Debbiche a intégré la compagnie aérienne Omanair en qualité de Country Manager pour Bahrein.

Ce nouveau poste, il le décroche après une décennie passée chez Qatar Airways aux mêmes fonctions, à savoir directeur pour le pays, d’abord à Casablanca, puis à Nairobi, sa dernière affectation au sein de la compagnie qatarie.

Sami Debbiche a déjà une longue carrière à son actif dans le transport aérien. Après un DEA en Banques et Finances décroché à l’Université d’Aix-en-Provence suivi par deux masters en droit aérien et management du transport aérien, il débute son parcours en France chez Air Liberté en 1995 en qualité de directeur pour le marché africain (Tunisie, Maroc, Sénégal et Côte d’Ivoire).

Cette connaissance de l’Afrique attire l’attention des chasseurs de tête de Cameroon Airlines qui le débauchent deux ans après pour lui offrir un poste de directeur pour la France. Les grandes responsabilités ne l’effraient pas, bien au contraire. Sami Debbiche exercera pendant 4 ans au sein de la compagnie camerounaise avant que l’appel du pays ne se fasse trop fort.

En 2001, il décide de rentrer en Tunisie et intègre en toute logique Tunisair au département Pricing et Revenue Management. Cependant, l’expérience ne sera pas à la hauteur de ses attentes dans un contexte marqué par l’après 11 Septembre et ses conséquences sur l’industrie du transport aérien. Surtout que dans le même temps, on annonce la création d’une nouvelle compagnie aérienne privée en Tunisie. Sami Debbiche ne se fait pas prier car il voit à l’horizon un nouveau défi professionnel. Il intègre alors Karthago Airlines en tant que directeur Marketing et Ventes. L’expérience est tout à fait enrichissante dans la mesure où, à ses débuts, il s’agit d’une compagnie totalement charter riche en perspectives. Mais Karthago Airlines s’avère être une société où personne ne peut faire de vieux os et Sami Debbiche le comprend très vite.

En 2005, la Tunisie voit arriver un nouvel opérateur sur le marché: Qatar Airways qui ouvre alors une ligne régulière Doha-Tunis. Sami Debbiche y passera 10 ans de sa vie et ne la quittera qu’en août dernier pour Omanair.

Cette longue expérience, Sami Debbiche souhaiterait pourtant la mettre au profit de son pays et de sa compagnie nationale. Car quelquefois, il ne cache pas son étonnement face à l’approche qu’elle préconise en matière de restructuration et de réorganisation. Une approche totalement à contre-courant de ce qui se fait ailleurs souligne-t-il, quand bien même il demeure conscient que Tunisair a ses propres spécificités et difficultés.  Il aurait effectivement tant de choses à donner au pavillon national, mais dans un pays où la fonction publique ne recrute plus au-delà de 40 ans, l’espoir d’y revenir un jour pour y faire carrière est bien mince.

Hédi HAMDI



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Encore une chaîne hôtelière qui quitte Tabarka

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Le groupe italien Eden Viaggi quitte Tabarka.

L’hôtel Mehari (4*, 400 lits), qu’il louait depuis plusieurs années, a été rétrocédé à son propriétaire, Adel Boussarsar. Ce dernier a confirmé l’information à Destination Tunisie et a déclaré « comprendre cette décision étant donné la situation qui prévaut ». Le Mehari demeurera cependant ouvert à la clientèle tunisienne et algérienne pour préserver les emplois, souligne A. Boussarsar.

Quant au maintien d’Eden Viaggi dans les autres régions, des négociations sont actuellement en cours concernant les 3 autres hôtels qu’il exploite à Djerba (Djerba Mare), Hammamet (Yadis) et Mahdia (El Borj).

 

Lire sur le même thème:

Ce que le patron d’Eden Viaggi a décidé pour ses hôtels en Tunisie

Eden Viaggi cherche un hôtel d’affaires sur Tunis

Hammamet : le Yadis loué à  un tiers

Les clubs italiens toujours fermés



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Un nouveau pilote aux commandes de Tunisair Express

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Sur décision du conseil d’administration de Tunisair Express, Béchir Ben Sassi a officiellement été nommé hier directeur général de la compagnie en remplacement de Khaled Chelly –qui avait été nommé le 3 septembre dernier PDG de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA).

Au siège de la compagnie à la Charguia à Tunis hier, une  cérémonie de passation (photo ci-dessous) a eu lieu entre le nouveau directeur général et son prédécesseur.

Béchir Ben Sassi a effectué toute sa carrière au sein de Tunisair, que ce soit en tant que représentant à l’étranger (notamment Paris et Genève) ou au siège de la compagnie. Il y occupait jusqu’à sa nomination le poste de directeur central du Produit.

directeur général Tunisair Express

 

 

Khaled Chelly (à g.), nommé PDG de l'OACA, cède sa place de DG de Tunisair Express à Béchir Ben Sassi.

Khaled Chelly (à g.), nommé PDG de l’OACA, cède sa place de DG de Tunisair Express à Béchir Ben Sassi.



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Vincci Hoteles prennent leur décision concernant la Tunisie

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La  chaîne hôtelière espagnole Vincci vient de confirmer sa décision concernant la Tunisie. Dans un communiqué dont Destination Tunisie a reçu copie ce matin, Vincci argumente que « le terrible attentat de Sousse du 26 juin a paralysé totalement l’activité touristique, empêchant l’exploitation normale des hôtels et provoquant de lourdes pertes dans le secteur ».

Cependant, la chaîne espagnole souligne qu’« en dépit de ces incidences et grâce à la compréhension et au support des partenaires-propriétaires de ses hôtels, Vincci Hoteles poursuit ses activités en Tunisie et demeure soucieuse du maintien des postes d’emploi ».

Il semblerait que cette décision de maintien soit le fruit d’âpres négociations entre l’opérateur espagnol et les propriétaires des hôtels tunisiens exploités sous l’enseigne Vincci.

Par ailleurs et suite au départ annoncé de son ancien directeur général, Ridha Attia, Vincci annonce aujourd’hui la nomination de Abdennaceur Labassi au poste de directeur général de la chaîne pour la Tunisie. M. Labassi fait partie de l’équipe fondatrice de la filiale tunisienne de Vincci et y occupait jusqu’alors le poste de directeur Administratif et Financier.

Et pour faire taire les rumeurs qui ont circulé ces derniers temps, Vincci déclare que « Mohamed Ellouze, aussi l’un des fondateurs de Vincci Tunisie, continue d’assumer ses responsabilités en tant que directeur Commercial de la chaîne ».

Vincci souligne dans le même communiqué qu’elle «  démontre une fois de plus son engagement pour la Tunisie où elle développe son activité hôtelière depuis l’année 2001, et compte se développer d’avantage, ce qui confirme la confiance de Vincci Hoteles envers cette destination ».

Le groupe hôtelier indique disposer actuellement de 6 hôtels dans le pays dont 4 dans la zone de Hammamet (Flora Park 4*, Taj Sultan 5*, Lella Baya 4*, Nozha Beach& Spa 4*) et 2 à Djerba (Helios Beach 4* et Djerba Resort 4*).

 



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Des centres de thalasso certifiés ISO 17680 en Tunisie : cela va-t-il booster le tourisme ?

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Organisé par l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie (ONTH) et l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), en collaboration avec l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi), le séminaire «La norme ISO 17680 : vers la certification des centres de thalassothérapie» organisé aujourd’hui à Gammarth a été l’occasion pour les professionnels tunisiens et étrangers du secteur de faire le point sur le rôle de la Tunisie qui occupe le second rang après la France.

En route pour la certification ISO 17680

Saïd Aïdi, ministre de la Santé, qui a ouvert le bal de ce colloque, a souligné que « cette norme ISO 17680 est avant tout l’aboutissement d’un processus puisqu’en mars 2015, alors que je venais de prendre mes fonctions depuis peu, j’avais alors manifesté l’importance de s’engager dans ce secteur. Nous sommes dans une phase de constitution du plan 2016-2020 de réformes de santé et la thalassothérapie y a une place privilégiée, c’est pourquoi nous devons continuer dans cette démarche de qualité. »

Le ministre Saïd Aïdi récompensé pour son implication dans le processus ISO 17680.

Le ministre Saïd Aïdi récompensé pour son implication dans le processus ISO 17680.

 Puis, ce fut le tour d’Abdelhakim Griri, directeur des études à l’ONTH, de débattre sur le secteur de la thalasso en Tunisie en expliquant qu’une mise à niveau- quelle soit institutionnelle (renforcement du cadre législatif et institutionnel, développement de la recherche, financement et mise en place de mesures incitatives à la remise à niveau des centres de la thalassothérapie, création d’un centre de formation initiale et continue spécialisé dans le domaine de la thalassothérapie), médicale (entretien des équipements et locaux de soins, hygiène et sécurité), commerciale, technique ou environnementale (protection de l’environnement, rejet des eaux)- était nécessaire pour que chaque centre ou spa puisse répondre aux normes exigées. A ce propos, la création d’un comité de pilotage pour l’examen des dossiers des programmes de mise à niveau spécifiques à chaque centre de thalassothérapie ainsi que l’octroi des primes sur le suivi et l’évaluation des opérations de mise à niveau est encore en pourparlers. En attendant, toutes les dispositions transitoires seront mises en place avec l’ONTT en charge des dossiers de mise à niveau du secteur hôtelier.

Le directeur de l'ONTT et de l'ONTH ont avoué à Saïd Aïdi avoir partagé les dépenses de ce séminaire 50-50. Après l'effort, le réconfort.

Le directeur de l’ONTT et de l’ONTH ont avoué à Saïd Aïdi avoir partagé les dépenses de ce séminaire 50-50. Après l’effort, le réconfort.

L’enjeu de cette certification ISO 17680

Comme l’a fait remarquer Mejda Ben Sedrine, directrice de la Promotion de la Qualité à l’ONTT, la certification ISO 17680 va changer la donne puisqu’il s’agit de « proposer une expérience unique et nouvelle d’une offre thalasso de qualité tunisienne aux touristes nationaux et étrangers. En d’autres termes, une certification internationale du produit thalassothérapie procurera une qualité unique en son genre pour la Tunisie. Et ici, l’enjeu est à tous les niveaux : économique (diminution des coûts, optimisation de l’efficacité, augmentation de la valeur ajoutée), commercial (fidéliser les clients, conquérir de nouveaux clients, augmenter la valeur perçue, diminuer les réclamations), stratégique (améliorer l’image de marque, renforcer sa position concurrentielle, assurer sa pérennité, et humain  (amélioration des relations humaines, motivation du personnel, travail de qualité). » En somme, tout un programme qui concerne, comme l’a souligné un TO français tous les maillons d’une chaîne. En effet, quel intérêt d’avoir une ISO 17680 si le curiste n’est pas satisfait des prestations de l’hôtel. Et pour cela, il y a encore du pain sur la planche !

Une note d’optimisme

 Rzig Oueslati, directeur général de l’ONTH, a interrompu le débat qui battait son plein pour faire part, et non sans émotion, à l’assistance d’une très bonne nouvelle à savoir que la Tunisie venait de recevoir le Prix Nobel de la Paix. L’enthousiasme et l’émotion ont alors pris place et c’est d’un seul corps que tout le monde s’est levé pour entamer l’hymne national. La ministre du Tourisme et de l’Artisanat, venue pour clôturer ce séminaire, s’est dite réjouie d’une telle nouvelle et a tenu à féliciter les femmes sans qui rien ne serait possible.

Instant de vive émotion avec l'hymne national en l'honneur du Prix Nobel de la Paix qui revient cette année à la Tunisie.

Instant de vive émotion avec l’hymne national en l’honneur du Prix Nobel de la Paix qui revient cette année à la Tunisie.

Toutefois, le mot de la fin revient non pas à un officiel mais à Lutz Lungwitz, président de Deutscher Medical Wellness (Fédération Allemande de Bien-être médical) qui – très fair-play (Angela Merkel était dite favorite) a tenu à féliciter la Tunisie pour son travail sur la démocratie- a remarqué que la Tunisie a vraiment tout à gagner avec cette certification ISO 17680 puisque les caisses sociales de maladie en Allemagne (c’est déjà le cas en Hongrie) se disent prêtes à intégrer dans leur convention les hôtels tunisiens. « Un bon plan pour les TO et le public allemand, non ? » a-t-il rajouté. A bon entendeur donc !

SBR

Giovanni Gurnari, vice-président de la Fédération Mondiale du Thermalisme et du Climatisme, a dit envisager un partenariat avec l'OMS et la thalasso.

Giovanni Gurnari, vice-président de la Fédération Mondiale du Thermalisme et du Climatisme, a dit envisager un partenariat avec l’OMS et la thalasso.



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Nobel et tourisme: ce que la FTAV a souligné

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L’attribution du Prix Nobel de la Paix 2015 à la Tunisie va sans aucun doute avoir des répercussions sur le tourisme estime la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV).

Celle-ci a d’ailleurs été prompte à réagir aujourd’hui et surtout à lancer un message qui n’est pas dénué de sens, espérant « que les pays émetteurs de touristes réviseront leurs positions, notamment par la levée des restrictions de voyages, mais aussi par une relecture de la situation dans le sud-ouest dont le classement en tant que zone rouge a mis tous ceux qui tirent leurs ressources du tourisme dans la région dans une situation économique extrêmement préoccupante ».

Dans un communiqué, le syndicat patronal des agences de voyages n’a pas manqué de considérer que « cette distinction prestigieuse est une fierté pour toutes les Tunisiennes et les Tunisiens et rejaillira sans aucun doute favorablement sur le pays dans son ensemble et son tourisme en particulier ».



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Les agences de voyages reportent leur « opération escargot »

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La Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a annoncé aujourd’hui sa décision de surseoir à l’ «opération escargot » qui avait été décidée en assemblée générale exceptionnelle le 22 septembre 2015.

Le syndicat patronal professionnel estime en effet que les pourparlers avec les autorités concernant les revendications du secteur ont été engagés et semblent être sur la voie de la résolution.

Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, a déclaré dans un communiqué avoir reçu les assurances nécessaires de la ministre du Tourisme et de l’Artisanat concernant les mesures d’appui gouvernemental au profit des agences de voyages et notamment pour ce qui concerne un report de paiement des charges sociales et des échéances avec les compagnies de leasing ».

Cette « opération escargot » avait été approuvée à une large majorité des adhérents à la FTAV afin d’attirer l’attention des autorités sur la nécessité de mettre en application les mesures annoncées en faveur du secteur du tourisme au regard de la crise qui touche le secteur.

Elle consistait à faire sortir un maximum de véhicules en tous genres dans les rues de Tunis aux alentours du ministère du Tourisme notamment pour exercer une pression sur ce département.

« Notre patriotisme nous dicte de ne pas engager d’actions qui pourraient porter atteinte à l’activité économique de notre pays » a ajouté le président de la FTAV. « Nous sommes confiants que les dernières tractations avec notre ministère de tutelle et les promesses que nous avons reçues concernant nos doléances aboutiront avant le 15 octobre » conclut Mohamed Ali Toumi dans le communiqué.

En d’autres termes, si les mesures d’accompagnement souhaitées n’étaient pas prises avant cette date, la FTAV pourrait relancer son action revendicatrice.



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Tunisair Express obligée de chambarder tous ses vols

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La fermeture de l’aéroport Tunis-Carthage pendant près de 3 jours laisse présager d’énormes perturbations dans le trafic aérien de et vers la capitale.

Les compagnies aériennes annoncent les unes après les autres les ajustements qu’elles ont dû effectuer pour tenter de réduire autant que possible la suppression de leurs vols entre le 14 octobre à 16h00 jusqu’au 16 octobre à 22h00, période de l’arrêt du trafic décrété par l’OACA pour procéder à la réparation de l’intersection des deux pistes.

Tunisair Express, qui assure la totalité des vols intérieurs mais aussi plusieurs vols internationaux vers Malte, Palerme et Naples notamment, vient d’annoncer sa décision de supprimer tous ses vols les 15 et 16 octobre, exception faite du vol vers Malte le 16 octobre qui quittera Tunis à 23h00, soit après la réouverture de l’aéroport, et reviendra à 1h45 (départ de Malte en heure locale).

Quant à la journée du 14 octobre, Tunisair Express a avancé le départ de ses deux vols Tunis-Djerba (UG008) à 12h15 et le retour Djerba-Tunis (UG009) à 14h00.

Ses autres dessertes le même jour vers Djerba, Gabès et Tozeur dans les deux sens seront supprimées.

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, la compagnie s’excuse auprès de ses passagers pour les désagréments causés et assure « qu’elle a dû procéder à un réaménagement de ses vols et réduit autant que possible les annulations ».



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L’agence Traveltodo réprimende le mannequin Rim Saïdi

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Mais quelle mouche a donc piqué Rim Saïdi sur une station radio ce weekend ? Le mannequin basé à Milan et qui défile sur les podiums du monde entier a en effet déclaré qu’elle n’encourageait pas ses connaissances à venir en Tunisie à cause de la situation qui y prévaut.

Il n’en fallait pas plus pour que les internautes se déchaînent contre elle sur les réseaux sociaux, quand bien même la concernée s’est défendue par un post sur Facebook affirmant que ses paroles avaient été sorties de leur contexte. En tout état de cause, le mal était déjà fait, la Toile et les médias s’étant enflammées suite à cette attitude.

Comble de l’affaire, Rim Saïdi est sous contrat pour deux ans avec l’agence de voyage Traveltodo qui a fait appel à ses services pour illustrer les photos des campagnes publicitaires utilisées en faveur du tourisme tunisien.

La prise de position du mannequin a donc fait réagir l’agence de voyage qui a souligné dans un communiqué rendu public aujourd’hui que « ces déclarations ont été faites par la concernée à titre personnel et non pas au nom de l’agence ».

Sans vouloir accabler pour autant son « ambassadrice », Traveltodo, par la voix de son directeur général, Tarek Lassadi, a estimé être « convaincu que Mademoiselle Saïdi a tenu les propos qui lui sont reprochés pour attirer l’attention des Pouvoirs publics sur la situation sécuritaire qui continue de susciter l’inquiétude des citoyens qui souhaitent que le pays retrouve toute sa sérénité. Toutefois, je regrette que cela ait été étalé sur la place publique ».

Cependant, face à l’ampleur de la polémique, Traveltodo était de toute évidence tenue de prendre position: « la direction générale de l’agence considère que les déclarations de Rim Saïdi sont inconvenantes car elles portent atteinte à la réputation touristique de la Tunisie et à son image à l’échelle internationale. En conséquence, l’association de l’image de l’intéressée avec Traveltodo est désormais remise en question ».

En voilà une qui aurait peut être dû tourner sa langue dans sa bouche plusieurs fois avant de se lâcher sur les ondes. Un exemple type de ces personnages publics mal conseillés en termes de communication et qui font des déclarations à la presse sans préparation préalable.

D.T



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Le remaniement va-t-il toucher le tourisme ?

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Les rumeurs concernant un remaniement ministériel vont bon train. D’autant que la démission aujourd’hui du ministre auprès du chef du gouvernement, chargé des relations avec l’Assemblée des représentants du peuple, Lazhar Akremi, ne fait que consolider les soupçons relayés par la presse.

Parmi les porte-feuilles ministériels concernés, le tourisme figurerait en bonne place.

Selon le journal Echourouk, il est même probable que certains ministres du gouvernement Mehdi Jomaâ reprennent du service.

Verra-t-on de nouveau Amel Karboul au 1, avenue Mohamed V ?

D.T



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La Suède allège ses restrictions vers la Tunisie

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Les autorités suédoises viennent de lever les restrictions de voyage sur la Tunisie. L’annonce a été confirmée par l’ambassadeur de Suède à Tunis Fredrik Florén.

Cependant, les avertissements sont maintenus concernant la zone de Chaâmbi et les zones frontalières.

Le ministère du Tourisme a confirmé l’information, indiquant que « cette décision revient au fait qu’aucun incident majeur n’est survenu durant les trois derniers mois et que la Tunisie a entrepris les mesures nécessaires pour la sécurité des visiteurs ».



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La faillite de Transaero va-t-elle profiter à Tunisair ?

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La deuxième compagnie aérienne russe Transaero est en situation de faillite. Ce transporteur privé assurait, entre autres vols réguliers, le gros des contingents touristiques russes vers les destinations étrangères dont la Tunisie.

Sur son site officiel, Transaero a annoncé aujourd’hui avoir transféré le transport des passagers du T.O Biblio Globus à la compagnie publique Aeroflot. Selon des informations parues dans la presse russe, le sort des autres vols charters déjà vendus se décidera cette semaine lors d’une réunion qui impliquera l’Agence fédérale du tourisme et l’Association des tour-opérateurs russes.

Il s’agirait d’une nouvelle favorable si l’on en croit le point de vue de Kaïs Ben Fredj, opérateur touristique tunisien sur le marché russe. « Depuis 10 ans, Transaero bloquait la Tunisie à cause de sa politique de dumping » estime-t-il.

Selon lui, la porte est désormais ouverte pour un retour de Tunisair par la grande porte. Le transporteur public tunisien aurait laissé une très bonne impression de son passage sur le marché avec des vols opérés sur Moscou, Saint-Pétersbourg et Rostov.



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René Trabelsi : sa croisade contre l’Open Sky

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Infatigable militant en faveur du tourisme tunisien en général et de son île natale, Djerba, en particulier, René Trabelsi est sur tous les fronts et de tous les combats. Le patron du tour-opérateur français Royal First Travel n’en démord pas quand il s’agit de défendre les causes qu’il estime justes et favorables à la destination.

Un pied à Paris, un autre à Djerba, René Trabelsi monte une nouvelle fois au front pour entrer cette fois dans le sempiternel débat qui agite la sphère touristique tunisienne concernant l’ouverture ou pas du ciel aux compagnies aériennes européennes et notamment aux low cost.

René Trabelsi n’y va plus par 4 chemins et manifeste publiquement son opposition à l’Open Sky estimant qu’il représente une menace pour le tourisme tunisien. « C’est une grande erreur de penser que l’Open Sky va résoudre les problèmes du secteur comme le pensent les hôteliers » s’insurge-t-il. Il cite pour cela la situation du Maroc « qui a eu des dégâts suite à l’ouverture du ciel ».

Menaces sur Tunisair

Deuxième raison, la situation de Tunisair qui pourrait s’aggraver « même si Tunisair ne fait pas d’efforts et qu’elle aurait dû développer une structure indépendante » estime René Trabelsi.

« Cela risquerait aussi de tuer les agences de voyages tunisiennes qui ne feront plus de réceptif, les clients qui viendraient individuellement ne feraient plus appel à leurs services pour les excursions par exemple ».

Et quand on lui dit que l’Open Sky est justement envisagé pour se désengager de l’emprise des tour-opérateurs sur le tourisme, il répond à celui qui veut bien l’entendre qu’au contraire, en tant que T.O, l’arrivée de low cost lui permettrait de réduire ses risques de chartérisation grâce à la multiplication des compagnies aériennes. « Un T.O, s’il trouve son bonheur sur la Tunisie, il mettra le budget qu’il faut et y posera même des 747 ». Sauf que le problème réside dans la demande sur la Tunisie.

« Je rappelle qu’il y a déjà plusieurs années, on avait décrété l’Open Sky sur Tozeur et Tabarka, mais cela n’a pas ramené pour autant des compagnies aériennes nouvelles, c’est la preuve que l’Open Sky n’est pas une solution ».

Et René Trabelsi d’estimer que seule Tunis intéresse les low cost qui ne viendront que si l’Open Sky impliquera le trafic de et vers la capitale. « Je suis le premier à utiliser les prix de Nouvelair et de Transavia, c’est nous les T.O qui avons ramené les touristes cet été et personne d’autre », comme pour signifier que le modèle sur lequel repose le tourisme tunisien ne peut finalement pas se passer des tour-opérateurs. Le débat est loin d’être clos.

H.H



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L’hiver touristique certainement le plus glacial se prépare

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Avalanche de mauvaises nouvelles pour le tourisme tunisien. A la fermeture des portes du salon IFTM qui s’est tenu cette semaine à Paris, les professionnels tunisiens faisaient grise mine, et pour cause : aucune embellie sur le front des réservations pour cet hiver. Les T.O étaient tous unanimes à dire que la demande en faveur de la destination était extrêmement faible. Le client français, particulièrement frileux par rapport aux événements qui ont touché le pays avant l’été, ne semble toujours pas disposé à reprendre le chemin de Hammamet, Sousse ou Djerba. Et pourtant, le Seto (Syndicat des entreprises françaises du tour-operating) estime que le niveau de réservation constaté actuellement est encourageant puisqu’il est en augmentation de 5,8%, mais sur d’autres destinations.

Tendance de l’hiver

« Les Français sont plus enclins à voyager cet hiver ». La confirmation vient de René-Marc Chikly, le président du Seto, qui explique qu’il y a plusieurs raisons à cela : un calendrier de vacances scolaires favorable et une situation économique des Français qui serait meilleure (carburant et impôts en baisse, taux d’intérêt en hausse). Cependant, cette propension au voyage exclut de facto les destinations victimes des amalgames du moment : la Tunisie en premier lieu, l’Egypte au même titre, mais également le Maroc et la Turquie (cette dernière payant les conséquences de la guerre chez son voisin syrien). Conséquence, les T.O ont intégré dans leurs programmes de nouvelles destinations (Cuba, Haïti) pour compenser le manque à gagner avec la région MENA (et même bien au-delà puisque des pays comme les Maldives et l’Indonésie sont également en baisse de 20% au départ de la France).

IFTM : les Tunisiens au rendez-vous

L’ONTT n’a pas dérogé à la règle au salon IFTM Paris avec un stand de 150 m² au design et à l’aménagement résolument modernes et qui a vu le passage des deux principaux responsables de l’administration du Tourisme, la ministre Selma Elloumi-Rekik et le directeur général de l’ONTT, Abdellatif Hmam, qui ont reçu T.O et autres responsables français à tour de bras. A l’ordre du jour, des demandes de soutien, d’opérations conjointes, de subventions. Bref, des sollicitations à tout va sans aucune assurance de réalisations ni d’objectifs chiffrables en l’absence de visibilité non seulement sur l’hiver mais aussi sur la saison été 2016.

Côté professionnels également, le salon a été l’occasion d’une mobilisation significative qui démontre si besoin est que personne ne baisse les bras malgré les mauvais jours qui s’annoncent. Cependant, nombre d’hôteliers n’ont pas manqué de souligner que les T.O continuaient d’exercer une pression sur les prix, exigeant des actions spéciales, des exclusivités mais sans offrir la moindre garantie en retour ! Offusqué, un directeur commercial d’hôtel nous interpelle : « on me demande des chambres à bloquer mais en retour, aucune garantie ni écrite et encore moins financière. Et de toute façon, ils n’ont pas de clients à nous envoyer ».

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Pays musulman, l’amalgame en vogue

Autant donc dire que la Tunisie est dans l’œil du cyclone sur le marché français. Sur les 9 premiers mois de l’année, il a baissé de 35% par rapport à l’année dernière à la même époque et de 65,5% par rapport à 2010. Concrètement, les arrivées de Français sont passées de 1.134.000 en 2010 à 390.901 en 2015 (période comprise entre le 1er janvier et le 30 septembre), selon les derniers chiffres officiels. En cause, la crainte de se rendre dans un pays musulman, mais aussi les infos relayées régulièrement par la presse concernant les cellules terroristes démantelées et les risques d’attentat souvent évoqués par le ministère de l’Intérieur. Face aux médias, Wahida Jaïet, représentante de l’ONTT pour la France, n’est pas en manque d’arguments : « quand on me dit qu’il y a des arrestations régulières de terroristes présumés, je réponds que c’est le signe que le pays travaille à faire améliorer les choses » !  Mais la trilogie des reproches à l’encontre de la Tunisie demeure immuable : sécurité, environnement et services. Et ce n’est malheureusement pas la campagne de publicité engagée actuellement par l’ONTT sur la chaîne M6 qui fera grandement bouger les choses. Elle participera tout au plus à atténuer la mauvaise image qui colle à la peau du pays. Maigre consolation.

Hédi HAMDI

(Reportage à Paris)

Sur le salon IFTM à Paris, Djerba a eu droit à son propre stand indépendant (25 m²) rassemblant les opérateurs de l'île. Sur la photo,Khaled Rojbi (Tunisie Booking).

Sur le salon IFTM à Paris, Djerba a eu droit à son propre stand indépendant (25 m²) rassemblant les opérateurs de l’île. Sur la photo,Khaled Rojbi (Tunisie Booking).

Le stand Djerba à l'IFTM Paris.

Le stand Djerba à l’IFTM Paris.

Visite guidée du stand assurée par le DG de l'ONTT pour l'ambassadeur de Tunisie à Paris.

Visite guidée du stand assurée par le DG de l’ONTT pour l’ambassadeur de Tunisie à Paris.

La ministre du Tourisme, Selma Elloumi-Rekik, sollicitée par les médias.

La ministre du Tourisme, Selma Elloumi-Rekik, sollicitée par les médias.

Les tablettes tactiles font leur entrée sur le stand de l'ONTT.

Les tablettes tactiles font leur entrée sur le stand de l’ONTT.

 

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Marché français : la Tunisie la tête sous l’eau, les touristes partis ailleurs et la ministre sur la défensive

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Les derniers chiffres communiqués par le Seto concernant la Tunisie sont accablants. Ils démontrent que les touristes français sont quand même partis en vacances quitte à avoir payé leur séjour plus cher pour aller ailleurs. Quant à la ministre du Tourisme, elle tente, tant bien que mal, de défendre l’image d’une destination très mal en point.

René-Marc Chikly vient de le confirmer : au Top 5 des flop de l’année chez les tour-opérateurs français, la Tunisie est la destination qui a enregistré la plus forte baisse avec 55% de moins en un an. Le président du Seto, le Syndicat français des entreprises de tour-operating, a présenté les chiffres de son secteur sans ambages ni détour lors d’une conférence de presse mardi dernier à Paris en présence de Selma Elloumi-Rekik, ministre du Tourisme, Mohamed Chihi, l’ambassadeur de Tunisie à Paris, et Radhouane Ben Salah, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie. Une manière de dire les choses aux concernés droit dans les yeux. Cette conférence de presse, organisée en marge du salon professionnel IFTM, était de toute évidence une occasion rêvée pour les T.O français de confirmer une tendance qui n’est finalement une surprise pour personne. Mais qui n’arrange personne également.

L’impact de la chute de la demande

Les touristes français se sont détournés de la Tunisie cette année mais cela ne les pas empêchés de partir en vacances. René-Marc Chikly a souligné que les destinations arabes de manière générale avaient régressé. Au final, le Seto a constaté une baisse du nombre de clients chez les T.O de 2,5% à la date du 31 août. Dans le même temps, le volume d’affaires des voyagistes n’a reculé que de 0,5%.

En d’autres termes, les résultats des T.O n’ont pas été affectés outre mesure par la chute de la demande sur l’Afrique du Nord (Maroc -30%) et la Turquie (-36%) car les touristes sont quand même partis, mais ailleurs. En tête des destinations moyens-courriers prisées par les touristes français, le Portugal en premier lieu, suivi par les Canaries, les îles grecques et la Sardaigne qui occupent le Top 5 des voyages à forfaits.

Les attentats n’ont pas le même impact

Sur le long-courrier, le Seto a enregistré depuis le début de l’année une augmentation de 18% des voyages à forfaits vers la Thaïlande, pays qui a pourtant subi un attentat meurtrier en cours d’année. « Quand on est surinformés, on devient fragiles » considère R-M Chikly. Allusion faite à la sur-médiatisation des événements qui ont touché la Tunisie en mars et en juin 2015 mais aussi à la situation de la Turquie qui souffre de « l’amalgame Turquie=Syrie » pour de nombreux Français.

En tout, ce sont 750.000 clients qui auront été perdus par les tour-opérateurs français membres du Seto à partir de 2010-2011, tandis que le poids de la région dans l’ensemble des départs s’est réduit de 18 points.

Même moins chère, la Tunisie n’attire pas

Selon les données présentées par le syndicat professionnel, la recette unitaire par client sur la Tunisie a été cette année de 746 euros en juillet, soit moins que les Baléares (829 euros), les Canaries (806 euros), tandis que l’Espagne affichait un prix moyen de 746 euros également. Preuve donc que les clients ont accepté de payer plus cher mais ont privilégié des « destinations sécurisantes ». Même scénario en août avec une recette unitaire par client s’élevant à 825 euros pour la Tunisie, 909 euros pour les Baléares et 892 euros pour les Canaries. Seule l’Espagne s’est vendue pour moins cher que la Tunisie avec un forfait moyen de 760 euros.

Selma Elloumi au micro face au Seto et aux médias

Dans une salle archi-comble, l’intervention de la ministre du Tourisme Selma Elloumi-Rekik était très attendue par les journalistes sur place. En présence des membres du Seto (dont Pascal Izaguirre, président directeur général de TUI France), la ministre a jugé nécessaire de rappeler à cette assistance de professionnels aguerris que « la Tunisie est un pays riche de 3000 ans d’histoire ». On ne sait pas si le scoop a plu aux présents, mais cela n’a pas empêché Mme Elloumi-Rekik d’enchaîner sur les os de dinosaures retrouvés à Tataouine ainsi que sur l’ancien fort dans lequel étaient emprisonnés les officiers déserteurs de l’armée française qu’il fallait visiter.

Dans un registre plus politique, elle a rappelé qu’elle appartenait au parti qui avait gagné les dernières élections et qui avait composé avec trois autres partis pour obtenir une majorité lui permettant de gouverner. « Quand on parle de printemps arabe, la Tunisie est le seul pays qui a réussi » a-t-elle dit après avoir souligné au passage que « la Tunisie est passée par 4 années difficiles à cause de gouvernements successifs ».

La ministre du Tourisme est ensuite montée à la charge, arguant que la France avait également « eu plusieurs attentats mais a fait des chiffres records » en termes d’arrivées touristiques. « Je fais appel à la solidarité internationale » a dit Selma Elloumi-Rekik. « Avant de penser aux restrictions, il faut penser aux peuples et à l’impact réel de ces décisions ».

Pour évoquer les attentats, la ministre a préféré le terme « phénomène » lors de son speech. « Le phénomène doit être traité au niveau régional et collaborer sur la sécurité pour mettre la Tunisie au même niveau sécuritaire que d’autres villes » avant de reconnaître qu’il y avait effectivement « un travail à faire au niveau de certaines institutions » et d’ajouter : « la Tunisie passe par une situation conjoncturelle, on en profite pour faire des réformes ». Les journalistes n’ont pas jugé bon de lui poser la moindre question à l’issue de son intervention.

Hédi HAMDI
Reportage à Parisconférence de presse ministre



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Les maires francophones à Tunis pour rebooster un tourisme en berne

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Pour sa 35ème assemblée générale, l’Association internationale des Maires francophones (AIMF), présidée par Anne Hidalgo, maire de Paris, a choisi Tunis pour cette réunion qui se déroulera du 7 au 9 octobre.

En attendant cet événement, le maire de Tunis, Saifallah Lasram, a tenu un point presse à la Kasbah pour parler, entre autres, du thème qui précèdera l’assemblée « L’innovation, une réponse au défi d’un monde plus urbain ». Les travaux seront organisés en 3 ateliers dont le fil conducteur tournera autour des questions d’actualité : quelles innovations urbaines en faveur des relations internationales, de la paix, des échanges et de la prévention des conflits ? Comment le maire d’une ville fait-il le lien entre la stimulation de l’entrepreneuriat féminin et des startups ? Quelle mise en œuvre du partenariat stratégique AIMF-Commission européenne pour plus d’autonomisation des villes ainsi qu’un développement durable et inclusif des territoires ?

Le maire de Tunis s’est dit réjoui de cette note de confiance et se dit prêt à accueillir ses homologues francophones du monde entier. Sont attendus : Alain Juppé, maire de Bordeaux, Christian Estrosi, maire de Nice, Denis Coderre, maire de Montréal, Khalifa Ababacar Sall, maire de Dakar, ainsi que les maires (ou leurs représentants) d’Afrique, d’Asie et des pays arabes.

Ces derniers seront reçus par le président de la République, Béji Caïd Essebsi.

3 questions à Saifallah Lasram, maire de Tunis.

 Qu’attendez-vous de cet événement ?

J’attends beaucoup d’informations, d’idées, des recommandations qui seront pour nous des éclairages mais surtout, je compte sur les contacts en marge qui s’établiront – d’ailleurs, c’est toujours la règle dans ce genre de colloque- avec la présence des experts ainsi que des personnalités influentes lors des workshops. Avec, bien sûr, des moments de libre pour permettre aux invités de découvrir ou redécouvrir notre belle capitale, un avant-goût, somme toute, pour revenir en Tunisie et rebooster un tourisme en berne. Ce sera aussi une occasion pour moi de rencontrer le nouveau maire de Montréal, de Casablanca, de Rabat, de Marrakech et, pour les autres membres de l’Association et les responsables municipaux tunisiens, de profiter de ce moment avec tout ce beau monde pour établir voire améliorer les relations avec eux.

En ce qui concerne la propreté et la sécurité, que comptez-vous faire ?

Pendant ces 3 jours, nous allons effectivement beaucoup apprendre des villes membres sur cette question. Le travail d’après congrès consiste aussi à se mettre en relation avec X et Y pour assurer une pratique de mise au point réelle et non fictive. Une collecte d’informations. Cela dit, beaucoup de campagnes ont eu lieu et il ne se passe pas un jour sans que le maire de l’Ariana, du Bardo, etc. ne rendent des comptes. Et j’ajouterai que la municipalité, là où elle est, n’est pas un petit émirat aux ordres de son émir mais c’est une partie de l’action commune qui touche l’environnement, la sécurité, la santé, etc. Tout est lié et s’il ya défaillance par-ci, il y a forcément un problème par-là.

La question sur la pollution sera-t-elle abordée lors des travaux, même si le ministre de l’Environnement n’assiste pas à ce congrès ?    

Il y aura le ministre des Technologies qui interviendra, sinon, des experts animeront des tables rondes sur ce sujet, donc nul doute que nous en apprendrons plus concernant la pollution des eaux, des sols et de l’environnement.

SBR



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Laurent Abitbol, le patron qui mouille sa chemise pour la Tunisie

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C’est l’un des rares capitaines de l’industrie du voyage français qui prend la peine de venir sur le stand de la Tunisie à chaque grand salon professionnel et se mêler dans la masse des professionnels tunisiens.

Au dernier IFTM de Paris, Laurent Abitbol n’a pas dérogé à la règle en s’installant au milieu même de ses partenaires hôteliers, tantôt debout débattant de la conjoncture, tantôt assis écoutant les avis des uns et des autres. Comparé à ses confrères qui daignent tout juste rencontrer les officiels dans l’espace feutré spécialement aménagé par l’ONTT pour recevoir discrètement les VIP, Abitbol est un « extra-terrestre » dans le monde du tour-operating français.

Car le président du groupe Marietton (qui possède notamment les T.O « Voyamar » et « Ailleurs », qui a racheté récemment « Préférences » à Nantes et « Auchan Voyages » et qui se prépare surtout à grandir depuis son rachat récent de « Havas Voyages ») est un vrai passionné de la Tunisie. Malgré les résultats de l’été qu’il juge « catastrophiques », il ne baisse pas les bras et continue de programmer la destination. « Actuellement (30 septembre, date de notre rencontre avec lui), c’est un peu calme mais nous sentons des frémissements. Pour le mois de septembre, nous avons fait 2000 clients, mais une clientèle de bonne qualité ». Toutefois, Laurent Abitbol n’en demeure pas moins soucieux pour la destination. « Je n’ose rien dire car il suffit qu’il y ait un autre coup dur pour que ça tombe ». Preuve que les inquiétudes chez les prescripteurs de voyages demeurent de mise.

Un hiver très frileux

Avec son partenaire réceptif de toujours, Mongi Barbouchi (Leader Tours), Laurent Abitbol planche sur l’hiver 2015-2016. « L’hiver n’a jamais été très bon, même dans les années 2010, donc ce sera forcément mauvais. Par ailleurs, un autre problème existe : 90% des hôtels ferment » souligne-t-il à Destination Tunisie. Et pour expliquer le pourquoi des choses, il évoque clairement ce qui est reproché. « Encore une fois, on a un problème avec tous les pays arabes. Soyons clairs, c’est un mélange de tout : Daech, etc. Tout le monde mélange tout, résultat : une panique monumentale. Il faut que la mentalité change et cela prend du temps. »

Laurent Abitbol et Mongi Barbouchi.

Laurent Abitbol et Mongi Barbouchi.

Et quand on lui demande son avis sur l’approche qu’il préconiserait en matière de communication, Laurent Abitbol ne cache pas son point de vue : « toute la stratégie de la communication doit être basée sur les vacances et sur la famille et non sur des sites de Sidi Bou Saïd et des sites de je-ne-sais-quoi. Il n’y a pas de honte à être une destination de masse. Or, nous avons l’impression que la Tunisie est frustrée de cela. Après tout, c’est ce qui a fait les beaux jours de la Tunisie. Je pense qu’elle doit continuer dans la destination de masse, ce n’est pas honteux, et investir dans la communication par rapport au grand public sur les vacances, la bonne bouffe, les clubs, les hôtels, les plages, etc. Parce que franchement, il n’y a pas plus beau que la Tunisie.

Actuellement, nous vendons la Grèce, l’Espagne mais cela n’a aucun rapport. Les clients qui allaient en Tunisie et qui vont maintenant en Grèce ou en Espagne sont un peu déçus. Les plages tunisiennes sont les plus belles du monde ! C’est exceptionnel ! L’accueil, les hôtels, etc. Et trouver des chambres de 40 m2 dans un 3 étoiles, il n’y a qu’en Tunisie que vous trouvez ça ! La Tunisie a tout pour réussir. Maintenant, ce n’est pas de leur faute, c’est le côté politique qui veut ça ».

Prévisions 2016

Laurent Abitbol assure que tout le nécessaire a été fait pour réussir l’été 2016. « Nous avons prévu des stocks comme l’été 2014, donc on verra, je ne suis pas devin et j’espère que ça marchera. Nous avons tout organisé pour 50.000 pax et il faut savoir qu’en 2010, nous faisions 100 000 pax ».

Sur la partie transport aérien, le groupe a la particularité d’opérer avec le pavillon tunisien comme le confirme Laurent Abitbol. « Nos partenaires resteront toujours Tunisair qui ont été très très réglo et très sérieux durant ces 4 ans. Il faut dire la vérité, Tunisair a été vraiment exceptionnelle, toujours avec nous, toujours proche de nous. On a besoin d’eux, ils étaient là et Nouvelair aussi qui a été une bonne compagnie ».

Le 23 avril 2015, il organisait une soirée de soutien à la Tunisie à Lyon au lendemain de l’attentat du Bardo. « « Je fais la Tunisie pas pour la rentabilité car il n’y en a aucune, mais pour le cœur. J’ai créé Voyamar grâce à la Tunisie, donc je reste et je m’en occupe personnellement ». On ne peut pas être plus reconnaissant.

H.H

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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Mourad El Kallal, nouveau prétendant à la présidence de la FTH

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Effet d’annonce ou volonté réelle d’aller au bout de son objectif ? Mourad El Kallal a déclaré son ambition de partir à la conquête de la présidence de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) lors de la prochaine assemblée générale élective prévue pour le mois de janvier 2016.

Basé à Paris depuis près de 25 ans, à la fois tour-opérateur (avec Gamma Travel, spécialisé sur la Tunisie au départ de la France), agent de voyage (Alpha Travel) et hôtelier (hôtel Les Dunes à Djerba), Mourad El Kallal a la réputation d’être un professionnel qui n’a pas la langue dans sa poche.

« Je compte me présenter aux élections de la FTH  » a-t-il confirmé à Destination Tunisie. Et quand on lui demande quel est son programme, il répond que sa priorité sera de « revoir les choses avec l’administration du tourisme ».

Cette annonce intervient dans le sillage de celle de l’actuel président de la FTH, Radhouane Ben Salah, qui a déclaré récemment qu’il envisageait de présenter sa démission le 7 octobre prochain.



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Médina de Tunis: « The Knowledge » expulsé de l’hôtel Palais Bayram

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La lune de miel n’aura pas tenu une année. La société de gestion hôtelière « The Knowledge Hotels & Resorts Group » a été mise à la porte de l’hôtel Palais Bayram situé dans la médina de Tunis.

Une source auprès de la société propriétaire de l’établissement a déclaré à Destination Tunisie qu’il a été mis fin au contrat liant les deux parties et l’affaire portée devant la justice, ce qui laisse penser qu’un grave différent est survenu.

Appartenant à Fathi Bouzouita, le Palais Bayram a ouvert ses portes en novembre 2014 et sa gestion confiée à la société « The Knowledge » représentée par Abderraouf Tebourbi, connu dans les milieux touristiques pour être également le responsable en Tunisie de l’école hôtelière Vatel. D’où d’ailleurs l’annonce qui avait été faite de faire du Palais Bayram un hôtel d’application pour les étudiants de l’école.

Pour l’heure, c’est une nouvelle équipe commerciale qui a été engagée pour assurer la continuité des activités de cet établissement qui compte parmi les joyaux touristiques de la médina de Tunis.



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Ce que Syphax Airlines prépare dans les coulisses

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Syphax Airlines semble ne pas être totalement morte et enterrée. Du moins pas encore. La compagnie aérienne privée, dont le fondateur avait annoncé la reprise des vols pour le 17 octobre, bouge en coulisses.

Les responsables de la compagnie seraient actuellement sur deux fronts. Tout d’abord, le fondateur, Mohamed Frikha, qui aurait trouvé de nouveaux investisseurs, apparemment koweïtiens si l’on s’en tient aux indiscrétions émanant de la compagnie.

Un plan de recapitalisation en 3 étapes consistant en l’injection de 60 milions d’euros en 3 tranches aurait été arrêté avec les nouveaux partenaires.

Sur le plan opérationnel, Hatem Chebchoub, PDG de Syphax, était à Paris ces derniers jours notamment en quête d’avions. La compagnie veut deux appareils qu’elle se dit prête à louer immédiatement. Tunisair aurait même été approchée pour lui céder 2 Airbus A.319 mais les négociations n’auraient pas encore abouti pour des raisons de cautions exigées par la compagnie publique a appris Destination Tunisie.

Quant aux 2 Airbus A.319 que Syphax Airlines exploitait et qui avaient été placés à Sfax au lendemain de la cessation des vols le 30 juillet dernier, ils devraient être restitués à leur propriétaire d’origine en dépit d’un différent sur des mois de loyers impayés.

Le nouveau plan de sauvetage de la compagnie aurait été adopté par le ministère de l’Industrie tandis que le personnel a reçu la promesse de percevoir ses arriérés de salaires en deux tranches, la première pour la fin octobre et la seconde fin novembre.

Reste désormais à savoir si le projet de redémarrage arrivera ou pas à son terme à la date fixée et surtout si les passagers accepteront de reprendre Syphax en toute confiance après les déboires subis. D’autant que jusqu’à présent, la question du remboursement des passagers lésés ne semble pas figurer à l’ordre du jour.

©Destination Tunisie



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Le cliché du jour : RIU plie bagage et quitte la Tunisie

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Démantèlement de l’enseigne RIU sur le toit d’un hôtel en Tunisie. La chaîne espagnole s’en va sans laisser de traces ?

Crédit photo: Chokri Jabnoun

 

Lire notre article à ce sujet:

Après 16 ans en Tunisie, RIU Hotels s’en vont bel et bien

 

 

 



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TUI Belgique ne viendra pas en Tunisie cet hiver

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Le tour-opérateur TUI Belgium décale une nouvelle fois la reprise de ses activités sur la Tunisie.

Dans un communiqué transmis hier à ses partenaires, le voyagiste indique avoir décidé la suppression de tous ses vols vers la Tunisie, y compris Djerba et ce jusqu’au 24 mars 2016.

La filiale belge de TUI justifie cette décision par le fait que « l’avis de voyage pour la Tunisie n’est toujours pas positif ». Comprendre par là que les autorités belges n’ont toujours pas levé les restrictions sur la destination. Autre raison invoquée par TUI Belgium, « une diminution de la demande pour les mois à venir ».

En d’autres termes, il n’y aura donc pas l’ombre d’un touriste belge cet hiver en Tunisie étant donné que TUI Belgium rejoint la position des autres voyagistes belges qui ont suspendu toute programmation aérienne jusqu’au printemps au moins.

Lire aussi:
Restrictions de voyage: la Belgique, cette semaine ou jamais



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Hergla: les Emiratis intéressés par le projet de station touristique

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Les représentants du Fonds d’investissement d’Abu Dhabi et de l’Arab International Bank (AIB), membres du conseil d’administration de la Société d’études et développement de Sousse Nord ont exprimé la volonté de leurs institutions à investir en Tunisie.

L’annonce a été faite ce matin au cours d’un entretien qui les a réunis avec Nabil Bziouech, chef de cabinet du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, et de Habib Ammar, PDG  de la Société Sousse Nord (Port El Kantaoui).

Déjà actionnaires à hauteur de 40% dans le capital de la Société Sousse Nord, les deux institutions ont porté un intérêt pour la nouvelle station touristique de Hergla dont les études ont déjà atteint un stade avancé.



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Dar Jerba va-t-il survivre à la crise du tourisme ?

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 Le complexe de 4 hôtels qui portent depuis le 1er avril 2004 l’enseigne française Club Marmara (Etapes Nouvelles à l’époque de son arrivée sur l’île) pourrait connaître des bouleversements très prochainement. Sa femeture pour l’actuelle saison hiver 2015-2016 et sa déprogrammation commerciale sont des signes qui ne trompent pas.

Que va-t-il advenir de Dar Jerba en 2016 ? Tout d’abord au niveau de l’enseigne Club Marmara en elle-même qui pourrait être modifiée étant donné la reprise de l’entreprise par le groupe touristique mondial TUI et pour laquelle Marmara devient l’une de ses lignes de produits.

Mais avant cela, il faudra que le groupe libyen Lafico, à qui appartient Dar Jerba (il avait racheté en 2001 la société Tourgueness, propriétaire d’origine), trouve un terrain d’entente avec la TUI. En effet, depuis mars 2015, il était question qu’un important programme de rénovation des hôtels vieillissants de Dar Jerba (ouvert en 1979) soit engagé. Or, à ce jour, aucun investissement n’a été consenti.

En conséquence, il se trouve que le groupe TUI pourrait se désengager du complexe à cause de la vétusté des installations.

Certains signes laissent penser que l’opérateur serait déjà dans cette optique étant donné sa prise en gestion depuis l’été dernier de 2 nouveaux établissements sur l’île sous différents labels, le Palm Beach Palace (Sensimar) et le Palm Beach Club (Club Marmara) qui s’ajoutent au Penelope (Magic Life).

Selon certains observateurs proches du dossier, le départ de Marmara/TUI signifierait sans aucun doute la fermeture du Dar Jerba pour une longue période, d’autant que le groupe Lafico est également impacté au niveau décisionnaire par la situation prévalant en Libye.

Pour mémoire, Dar Jerba est composé des 5 hôtels suivants : Dahlia (3 étoiles, 598 lits), Dar Narjess (2 étoiles, 722 lits), Dar Yasmine (2 étoiles, 560 lits), Dar Zahra (2 étoiles, 705 lits) ainsi que l’appart-hôtel Dar El Manara (340 lits fermé depuis plusieurs années).

©Destination Tunisie

Lire aussi:

Dar Jerba en réouverture progressive

Marmara ferme le Dar Jerba

Affaire Dar Jerba : le ministère du Tourisme apporte sa version des faits



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Vincci en Tunisie: partira, partira pas ?

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La chaîne hôtelière espagnole Vincci étudie actuellement les différents scénarii relatifs à son maintien ou pas sur le marché tunisien.

Vincci a déjà quitté l’hôtel Lella Beya qu’elle exploitait à Yasmine Hammamet à l’échéance de son contrat la liant au propriétaire de l’établissement.

Autre établissement au coeur des négociations, le Tej Sultan également à Yasmine Hammamet qui pourrait ne pas rester sous l’enseigne Vincci.

A Djerba, l’hôtelier espagnol aurait trouvé un terrain d’entente avec la société propriétaire de l’Helios et devrait donc continuer l’exploitation de l’établissement au moins pour une année encore.

Selon Vincci Méditerrannée, société de gestion hôtelière tunisienne filiale de Vincci Espagne, on cherche malgré tout à maintenir sa présence sur le marché tunisien en dépit de la baisse de la demande.

Au niveau administratif, le directeur général de Vincci Tunisie, Ridha Attia, a quitté l’entreprise au courant du mois de septembre écoulé.



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Les agences de voyage du sud-est ont un nouveau président

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La Fédération régionale des agences de voyage du sud-est vient d’élire son nouveau président. Sur les deux listes qui se sont présentées lors du scrutin du 18 septembre organisé à Djerba, c’est celle conduite par Hamda Abdellaoui qui a été plébiscitée. Ce dernier présidera donc aux destinées du nouveau bureau régional (en remplacement de Hatem Mejlissi démissionnaire) avec Béchir Zamouri, Samir Lemsi, Faouzi Twejni et Walid Moussa (sur la photo ci-dessous).

Les membres du nouveau bureau de la FRAV sud-est.

Les membres du nouveau bureau de la FRAV sud-est.

 



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Mohamed Ali Toumi : le pourquoi d’une assemblée générale extraordinaire de la FTAV

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La Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV) a tenu le 22 septembre une assemblée générale extraordinaire pour débattre de la situation de la profession dans un contexte marqué par des tensions entre les agences de voyages et le ministère du tutelle.

En cause, le flou entourant la mise en application des mesures de soutien en faveur des agences de voyages annoncées par le ministère du Tourisme au lendemain de l’attentat de Sousse.
Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, explique la portée de la réunion et ses conclusions.



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La situation des agences de voyages vue par Mohamed Ali Toumi

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Le président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV) considère que la situation des agences de voyages en Tunisie est particulièrement difficile au vu de la conjoncture qui prévaut. A la suite de l’assemblée générale extraordinaire organisée le 22 septembre 2015, il expose la stratégie proposée pour tenter de faire pression sur le ministère du Tourisme pour activer la mise en place des décisions de soutien au profit de la profession annoncées le 28 juin et demeurées en instance à ce jour.



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Après 16 ans en Tunisie, RIU Hotels s’en vont bel et bien

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C’est la fin d’une époque pour l’hôtellerie tunisienne. La chaîne espagnole RIU Hotels & Resorts confirme sa décision de quitter la Tunisie.

Officiellement, le départ de RIU a été fixé au 30 septembre 2015. Cependant, les 9 hôtels portant l’enseigne (à Mahdia, Djerba, Port El Kantaoui et Yasmine Hammamet) pourront la maintenir jusqu’à la fin de l’année pour des raisons commerciales.

Le 10e établissement, le Green Park de Sousse, en travaux de rénovation complète, n’ouvrira finalement plus sous cette marque.

Le départ de RIU du marché tunisien n’est pas dû à à la baisse de la demande mais à des questions d’image. Le management a en effet estimé que la Tunisie constituait une destination à même de porter atteinte à la notoriété de RIU, considérant de surcroît que le risque d’attentat y était toujours présent.

La décision de RIU est surtout consécutive à l’attentat de Sousse sur l’Imperial Marhaba, hôtel qui portait justement leur enseigne.

RIU était sur le marché depuis 1999 à travers une société de gestion hôtelière locale dénommée Tunisotels. « Les salariés contractuels recevront des compensations financières pour la période qui couvre la fin de leur période contractuelle » nous a déclaré une source au sein de RIU en Tunisie. « Les autres salariés titulaires recevront des indemnités de licenciements comme le stipule la règlementation tunisienne en la matière ».

H.H



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OMT: le spot qui a fait gagner la Tunisie

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La Tunisie a remporté hier le prix de la Meilleure vidéo promotionnelle de tourisme suite à sa participation à une compétition organisée par l’Organisation mondiale du tourisme OMT. Cinq autres pays ont remporté des prix pour cinq régions différentes (la Palestine, la Colombie, Macao, les Maldives et la Hongrie).

La cérémonie de remise de cette distinction internationale s’est déroulée à l’occasion de la récente assemblée générale de l’OMT tenue en Colombie du 12 au 17 septembre 2015.

Ce concours a connu la participation de plus de cinquante pays dont notamment l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, Monaco, la Hollande, l’Afrique du Sud, le Qatar et l’Algérie.

La vidéo tunisienne primée s’est distinguée par la qualité des images et la richesse de son contenu qui a mis en relief la diversité de l’offre touristique tunisienne. D’une durée de quatre minutes, la vidéo a mis l’accent sur plusieurs produits qui conjuguent authenticité et modernisme de la destination tunisienne.



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Air Marin initie un weekend de solidarité suisse

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A l’initiative du voyagiste suisse Air Marin, de l’association « Le Pont Genève », du député Raouf El May, et en partenariat ave l’ONTT et Tunisair, un groupe de personnalités suisses du monde du tourisme et des voyages, du tissu associatif et de la société civile, des journalistes et des représentants des médias, des hommes politiques et des députés, conseillers municipaux et des adjoints aux maires, des hommes d’affaires et chefs d’entreprises, des avocats et des syndicalistes effectueront, du 18 au 20 septembre 2015.

Il s’agit d’un séjour de découverte et d’agrément en Tunisie en signe de solidarité avec le peuple tunisien après les attentats terroristes survenus en mars et juin derniers.

La délégation suisse se rendra compte de visu de la situation réelle en Tunisie et portera un message de soutien et d’encouragement aux Tunisiens.

De retour en Suisse, ces personnalités livreront à l’opinion publique suisse un témoignage vrai sur la vie quotidienne paisible en Tunisie et la forte volonté des Tunisiens de dépasser cette phase difficile et qui mérite le soutien et la solidarité de la Suisse.

L’objectif de ce voyage est d’inciter les familles suisses à venir passer leurs vacances en Tunisie en toute quiétude et sérénité.



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Djerba: élections en vue chez les agences de voyages

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L’élection du nouveau bureau directeur de la Fédération régionale des agences de voyages du Sud-Est a été fixée au 18 septembre à Djerba.

La FTAV a validé deux listes candidates constituées de 5 membres qui seront départagées lors du scrutin qui se déroulera au siège de la FRAV à partir de 10 h du matin. Elle en appelle donc aux professionnels de la région à venir élire leurs représentants.



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Pourquoi la FTAV en appelle à la mobilisation des agences ?

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La Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV) appelle à la mobilisation de tous ses adhérents. Le 22 septembre prochain, elle organise à Hammamet une assemblée générale exceptionnelle pour débattre de l’un des sujets polémiques du moment au sein de la corporation, à savoir la non application des décisions gouvernementales en faveur du secteur touristique pourtant annoncées à corps et à cris par le ministère de tutelle au lendemain de l’attentat de Sousse afin de soutenir les opérateurs du secteur.

Plus grave encore, ces annonces de soutien, initialement destinées à tous les acteurs du tourisme, ne concerneraient finalement pas les agences de voyages qui estiment pourtant être plus impactées par la conjoncture qui sévit. « Les hôtels ont réussi à sauver la saison été avec la clientèle locale et algérienne tandis que les agences de voyages réceptives de tour-opérateurs n’ont quasiment pas travaillé de tout l’été et l’hiver s’annonce encore pire pour nous » a déclaré un agent de voyage interrogé par Destination Tunisie.

Ce sont donc des agences de voyages très remontées qui vont se retrouver pour décider des actions ou des démarches à entreprendre pour faire entendre leur cause et défendre les intérêts de leur profession.



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Fermeture de Tunis-Carthage : le grand casse-tête des compagnies et des voyageurs

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L’annonce de la fermeture durant presque 3 jours de l’aéroport Tunis-Carthage donne du fil à retordre aux compagnies aériennes et pose de sérieux problèmes en perspectives à des milliers de passagers. Tunisair a été la première à annoncer sa décision : tous ses vols opérés sur la période concernée seront déroutés sur l’aéroport de Monastir. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le transporteur public « informe son aimable clientèle que ses vols de et vers Tunis, du 14 octobre à partir de 17h00 jusqu’au 16 octobre 2015 à 22h00, seront reprogrammés sur l’aéroport de Monastir ».

Tunisair précise cependant qu’afin de « parer à tous désagréments, en collaboration avec l’OACA, elle mettra à la disposition de ses passagers des navettes pour leurs transferts aux aéroports de départs et d’arrivées de leurs vols. Les passagers qui souhaiteraient modifier leurs dates de voyage auront la possibilité de le faire sans paiement de frais supplémentaires » souligne encore la compagnie dans le même communiqué.

Les compagnies aériennes étrangères opérant sur Tunis ne se sont pas encore exprimées mais il semblerait que plusieurs d’entre-elles aient décidé de supprimer carrément leurs vols durant ces 3 jours.

Autre casse-tête, celui auquel devra faire face la compagnie Tunisair Express. Desservant principalement l’intérieur, et notamment l’axe Tunis-Djerba-Tunis, une éventuelle délocalisation de ses vols sur Monastir doublerait le temps de voyage de ses passagers si l’on sait que la distance en bus entre Monastir et Tunis est sinon plus longue qu’un Tunis-Djerba en avion.

La décision de fermeture de l’aéroport a été rendue nécessaire par les travaux de réfection des pistes de l’aéroport qui sont au nombre de deux et qui sont croisées (la 01/19 et la 11/29). Et ce sont justement les travaux de rénovation de l’intersection entre les deux pistes qui acculent l’OACA à prendre une telle mesure puisque les avions ne seront plus en mesure ni de décoller, ni d’atterrir.

Cependant, vue sous un autre angle, cette fermeture aura certainement un coût pour le trafic aérien et les secteurs qui en découlent. Tout d’abord sur le plan ressources humaines, ce sont des milliers d’employés à l’aéroport Tunis-Carthage qui vont se retrouver en congé forcé pendant au moins 2 jours, tous corps de métiers confondus.

Ensuite, ce sont des milliers de passagers qui vont devoir subir le déplacement à Monastir car en cette période de l’année, ce sont aussi des passagers d’affaires qui sont tenus par des engagements de voyages à date fixe qui alimentent le trafic aérien.

Par ailleurs, seront également impactés les taxis, les porteurs de bagages et autres commerces de l’aéroport qui enregistreront un manque à gagner non négligeable. Ce qui fait dire à certains que le coût de rénovation de l’intersection des deux pistes aura finalement des conséquences fâcheuses.

La question qui fâche aussi : pourquoi faut-il 3 jours pour rénover un simple tronçon de piste ?

 H.H



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Restrictions de voyage: la Belgique, cette semaine ou jamais

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Taïeb Baccouche, ministre des Affaires Etrangères, a rencontré hier Didier Reynders, vice-Premier ministre et ministre des Affaires Etrangères de Belgique.

Le ministre tunisien a appelé à cette occasion le gouvernement belge à revoir « l’alerte aux voyageurs » qui déconseille aux ressortissants belges de se rendre en Tunisie.

Il a avancé comme argument que le gouvernement tunisien mène actuellement une action vigoureuse pour démanteler les réseaux terroristes et a indiqué que la situation sécuritaire dans le pays s’est nettement améliorée.

Taïeb Baccouche a par ailleurs renouvelé les condoléances du gouvernement et du peuple tunisien suite au décès d’une touriste belge lors de l’attentat de Sousse.

Réponse de Reynders: « le gouvernement belge va réviser l’avis émis par ses services quant à l’interdiction de voyage en Tunisie afin de favoriser les échanges économiques et touristiques ». Sans précision de date.

Or, il se trouve que les professionnels du tourisme tunisien sont pressés par le temps car la programmation aérienne des tour-opérateurs pour la saison hiver est en cours d’élaboration. Si la levée des restrictions n’intervient pas au cours de cette semaine, c’est toute la saison hiver qui pourrait être compromise.

Depuis le début de l’année et à la date du 21 août 2015, la Tunisie a enregistré l’entrée sur son territoire de 48.934 touristes belges, en baisse de 53,4% par rapport à la même période de 2014.



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Le Club Med ferme mais ne quitte pas la Tunisie

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Le Club Med Djerba La Douce va fermer ses portes à compter du mois de novembre et ce suite à la faible demande sur la destination.

Cependant, une source au sein du groupe touristique français confirme que le Club Med rouvrira ses portes au printemps.

La fermeture prématurée à l’automne a été rendue nécessaire par la conjoncture qui prévaut. Pour la première fois donc, le Club Med Djerba n’accueillera pas de clients pour les fêtes de fin d’année.

Concernant le personnel de l’établissement, la même source a indiqué que « des aménagements » avaient été trouvés et que les salariés reprendront leur poste à la réouverture du village au printemps 2016.



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Syphax menace la DGAC et fixe une date pour la reprise de ses activités

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Syphax Airlines va-t-elle reprendre ses activités ? Affirmatif si l’on en croit ses deux principaux dirigeants. Son fondateur, Mohamed Frikha, et son président-directeur général, Hatem Chebchoub, ont tenu hier à Sfax une conférence de presse au cours de laquelle ils ont annoncé la reprise des vols de la compagnie.

Un plan de sauvetage aurait été mis en place et un montant de 20 MD (provenant des différents déposits chez ses partenaires) devrait être injecté dans le capital du transporteur privé afin de rouvrir ses vols et rembourser ses créanciers, ses passagers lésés par la suspension des vols le 30 juillet dernier et également le paiement du personnel de la compagnie qui n’a toujours pas perçu son salaire de juillet (250 personnes en Tunisie et 8 en France).

Syphax Airlines s’est fixée la date du 17 octobre pour la reprise de ses activités, notamment vers Istanbul et sur l’Arabie Saoudite avec des vols pour la Omra, ce qui laisserait entendre que les autorités de tutelle lui aurait accordé l’autorisation d’effectuer des vols pour le petit pèlerinage.

Cependant, au cours de la conférence de presse, Mohamed Frikha a insinué qu’il ferait porter la responsabilité de l’effondrement de Syphax Airlines à la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) pour non respect de la décision gouvernementale de sauver la société (accord pour un rééchelonnement de ses dettes sur 9 ans avec 2 premières années de grâce).

Les analystes pas d’accord

Les déclarations du management de Syphax Airlines ont fait bondir les analystes du secteur du transport aérien qui estiment que les 20 MD qui vont être injectés ne permettront même pas d’assurer deux mois d’activité et, avant cela, ne permettront même pas de payer ses créances.

Sur un autre plan, la DGAC aurait suspendu depuis le 26 août l’AOC (l’autorisation officielle d’exploitation d’une compagnie aérienne) de Syphax. Autre problème, la question des deux Airbus A.319 qui appartiennent à une société allemande qui aurait entamé des procédures de récupération de ses appareils étant donné qu’elle n’aurait pas perçu le montant du loyer de ces avions. Du côté de la DGAC, des procédures de radiation de ses deux avions du registre d’immatriculation des aéronefs civils à la demande de la partie allemande sont déjà en cours. Mais selon le fondateur de la compagnie, la justice lui aurait donné raison le 17 août dernier en annulant toute la procédure.

Somme toute, un incroyable imbroglio qui ne semble pas finir. Mais pour s’être fixé comme objectif le 17 octobre, Mohamed Frikha joue son va tout. En cas de non respect de l’échéance, il aura épuisé sa dernière carte, si carte il a encore car même du côté des passagers, la compagnie aura du mal à redorer son blason après ce qu’elle aura fait endurer à plus de 5000 d’entre eux au cours de l’été.

Donia Touihri



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Nomination de nouveaux directeurs chez Tunisair

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La compagnie Tunisair vient de nommer (avec effet le 7 septembre) deux nouveaux directeurs centraux, en l’occurrence Béchir Ben Sassi, en tant que directeur central du Produit (commercial) et Faouzi Kaâbachi, en tant que directeur central Support Produit (Catering, exploitation et fret). Ce dernier quitte son poste de DG de Tunisair Handling.

Par ailleurs, ont été nommés les directeurs suivants :

-Karim Gueddiche, Ventes

-Kaïs Besbes, Planification et Stratégie

-Helmi Hassine, Revenue Management, Distribution et E-commerce

Aïcha Mehiri, Relations clientèle et Call-Center

– Sami Blidi, Inspection



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Saison touristique : ces chiffres qui donnent froid dans le dos

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Les dernières statistiques de l’ONTT ne sont une surprise pour personne. Mêmes si elles sont affligeantes, elles permettent tout au plus de mesurer l’ampleur de l’effondrement des arrivées touristiques sur la Tunisie et confirment le très mauvais été 2015.

Les chiffres disponibles des 3 premières semaines du mois d’août (qui, traditionnellement, correspondent au pic de haute saison) apportent la preuve que les arrivées européennes sur cette période se sont effondrées de 74% par rapport à la période correspondante de 2014. Le marché anglais est -sans surprise- le plus affecté par la chute avec –96%. Cependant, malgré ces résultats catastrophiques, l’on a tout de même enregistré au cours de cette période l’entrée en Tunisie de 1960 titulaires de la citoyenneté britannique en Tunisie. Preuve, si besoin est, qu’il demeure une poignée d’irréductibles qui continue de venir en vacances malgré les restrictions dictées par leurs pays.

Autre gros marché à s’être effondré, celui en provenance de Russie avec 89% de chute et seulement 5468 visiteurs comptabilisés entre le 1er et le 21 août, contre 51.000 sur la même période de 2014. Le marché belge ne se porte pas mieux non plus avec un recul de 89% des arrivées et seulement 2170 touristes en provenance de ce pays.

Maigre consolation

Autre donnée révélatrice : la part de marché des touristes européens en Tunisie est passée de 73,7% en 2010 à 19,6% en 2015.

Cependant, ces mêmes statistiques permettent de relever que la destination tunisienne n’a pas été totalement désertée par les Européens puisque l’on a tout de même compté 66.000 Français, 19.000 Allemands, 6500 Tchèques et près de 8000 Italiens. Maigre consolation.

En tout, ce sont 124.000 Européens qui auront foulé le sol tunisien (toujours sur les 3 premières semaines d’août), correspondant à une baisse de près de 80% si l’on se réfère à la période correspondante de l’année de référence 2010.

A contrario, le boom des entrées touristiques a été enregistré au niveau du marché algérien avec une croissance de 25,2% par rapport à 2014 et surtout de 291% par rapport à 2010. Les 3 premières semaines d’août ont en effet été marquées par l’entrée en Tunisie de 355.000 visiteurs algériens, contre 284.000 il y a un an. A noter qu’en général seul un tiers des Algériens réside dans les hôtels. La conjoncture exceptionnelle de cette année aura peut-être permis d’augmenter ce taux.

La mauvaise saison été, consécutive aux événements vécus en mars et juin, a entraîné une baisse des arrivées de 24% toutes nationalités confondues et ce entre le 1er janvier et le 21 août 2015, avec 3.850.000 non résidents recensés. Des résultats qui se répercutent également sur les recettes en devises qui ont chuté de 52,3% depuis le début de l’année.

D.T



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Un nouveau patron pour les aéroports nationaux

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Le ministère du Transport a annoncé aujourd’hui la nomination de Khaled Chelly en qualité de PDG de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA). Cette entreprise publique gère tous les aéroports du pays sauf ceux d’Enfidha et de Monastir (sous la tutelle de TAV).

Khaled Chelly est un éminent spécialiste du transport aérien et un connaisseur reconnu des rouages du secteur à l’échelle aussi bien nationale qu’internationale. Il occupait avant sa nomination le poste de directeur général de la compagnie  aérienne Tunisair Express (depuis juin 2014). Il avait également occupé le poste de directeur général adjoint de Tunisair (avril 2012-mai 2014) et de directeur de l’IATA (l’Association internationale du transport aérien) pour l’Afrique du nord avec siège au Maroc (2009-2012).

Khaled Chelly remplace à ce poste Lassaâd Mrabet qui occupait le poste depuis le 25 août 2014.

Lassaâd Mrabet, le PDG sortant.

Lassaâd Mrabet, le PDG sortant.

 



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Ecoles hôtelières: nomination de nouveaux directeurs

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L’ONTT a annoncé la nomination de nouveaux directeurs pour certains centres et écoles hôtelières à compter du 7 septembre 2015 suite à un concours interne dont l’ouverture avait été annoncée dans une note administrative de la direction générale le 23 juillet dernier. Il s’agit de:

-Chédia Baccouche, école hôtelière El Kantaoui à Sousse Nord.

-Besma Dargham Zine el Abidine, centre de formation touristique de Nabeul

-Othman Wakdi, école hôtelière de Aïn Draham

-Béchir Touhami, école hôtelière de Tozeur.

 



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Régions: les commissaires au Tourisme bougent

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L’ONTT a procédé à un mouvement partiel dans le corps de ses commissaires régionaux au Tourisme effectif à compter du 1er septembre 2015 et en foi duquel ont été nommés:

-Foued El Oued, commissaire régional au Tourisme Sousse.

-Ahmed Kalboussi, commissaire régional au Tourisme Djerba/Zarzis.

-Taoufik Gaied, de Djerba, passe commissaire régional au Tourisme Sfax.

-Mohamed Boujdaria, de l’ONTT Vienne, passe commissaire régional au Tourisme Yasmine Hammamet.

-Mohamed Mehdi Haloui, de Monastir passe commissaire régional au Tourisme Mahdia.

-Salwa Guedri, de Sousse passe commissaire régionale au Tourisme Skanès-Monastir.



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La diplomatie enfin à la rescousse du tourisme tunisien

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Le ministère des Affaires étrangères tunisien se penche enfin sérieusement sur le dossier du tourisme. Au siège de son département hier, Taïeb Baccouche a reçu Selma Elloumi Rekik, son homologue au Tourisme, accompagnée des présidents des fédérations professionnelles du tourisme, Radhouane Ben Salah pour la FTH et Mohamed Ali Toumi pour la FTAV, en présence du directeur général de l’ONTT, Abdellatif Hmam (photo ci-dessus).

A l’ordre du jour, ce que la diplomatie tunisienne peut apporter pour aider le tourisme à sortir du carcan infernal des restrictions de voyages dictées par plusieurs ambassades étrangères à l’égard de leurs compatriotes et qui empêchent les touristes, notamment britanniques, belges et autres danois par exemple, à pouvoir se rendre en Tunisie.

La réunion a abouti sur plusieurs décisions, notamment celle de mettre en place une grande campagne diplomatique auprès des principaux marchés émetteurs pour tenter des redonner confiance à ces marchés. Une réunion de préparation, impliquant également le ministère du Transport, devrait avoir lieu prochainement. Autre décision, celle de se pencher sur de nouveaux marchés, notamment le marché chinois, mais en fournissant les facilités à même d’aider à leur développement serein, notamment pour la question d’attribution des visas.

La création d’une commission entre les ministères des Affaires étrangères et du Tourisme a également été décidée afin de permettre une coordination des efforts qui vont être déployés en faveur du secteur touristique.

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Crédit photos: ministère du Tourisme et de l’Artisanat.

 



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