« Sousse Nord » ne veut plus du Golf de Monastir

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Le Golf Flamingo de Monastir est mis en location. Sa société propriétaire (la STDG), relevant du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, cherche à le céder en gérance libre pour une période de 10 ans.

Depuis 2009, ce terrain de golf était exploité par la société « Sousse Nord » qui possède également son propre parcours à Port El Kantaoui. Initialement, le contrat de location portait sur 50 ans. Entre temps, la crise est passée par là et « Sousse Nord » ne serait plus en mesure d’assumer le coût du loyer.

Le parcours du Flamingo (Par 72, classé « Championship », long de 6402 m) et ses dépendances couvrent une superficie totale de 80 hectares. Totalement rénové, il a gardé sa conception d’origine, celle de l’architecte américain Ronald Fream.

Les travaux récents ont porté sur une nouvelle station de pompage et un nouveau système de gestion d’arrosage centralisé, de nouvelles variétés de gazon sur les Fairways et les Greens, la construction de nouvelles pistes de club cars et l’amélioration de l’état de celles existantes, la reconstruction et l’élargissement des Greens, la création de nouveaux départs…

Le Golf Flamingo de Monastir espère en conséquence trouver un repreneur avant le 31 mai courant, date limite de réception des offres.

D.T



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Festival Maghrébin du Couscous au M.I.T

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Le couscous, le plat national et favori de tous les Tunisiens et Maghrébins, sera à l’honneur à la 22ème édition du salon du tourisme M.I.T et à la quatrième édition du salon des équipements et services hôteliers « Horeca Expo », qui se tiennent du mercredi 6 au samedi 9 avril 2016 au Parc des Expositions du Kram.

En effet, l ‘Association Saveurs de mon Pays organise une suite du « Festival Maghrébin du Couscous »,  le samedi 9 avril 2016, de 12h30 à 14h30.

L’Association Saveurs de mon Pays, qui œuvre à la mise en valeur du patrimoine culinaire national, proposera à cette occasion 20 variétés de couscous en dégustation aux visiteurs.

L’invitation est ouverte à tous les amateurs de couscous.



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Des chefs tunisiens aux Journées culturelles tunisiennes de Toulouse

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 Du 25 au 27 mars dernier, les Journées culturelles tunisiennes se déroulaient à Toulouse. Organisées par l’Association des Etudiants Tunisiens à Toulouse (AETT) et soutenues par Nejla Ben Abdelhafidh, députée France Sud, ainsi que par plusieurs organismes (ministère du Tourisme – ministère de la Culture et de la Sauvegarde du PatrimoineONTT – ONAT – Tunisair – mairie de Toulouse – CEPEX – consulat de Tunisie à Toulouse – Attijari Bank…), ces trois journées avaient pour but d’installer un village tunisien au cœur de Toulouse où des exposants pouvaient faire découvrir leurs produits (poterie, huiles d’olive, pâtisserie tunisienne, produits d’artisanat, etc.) aux Toulousains venus nombreux.

Autour de ce village, s’articulaient plusieurs manifestations dont une soirée d’inauguration mettant en scène un spectacle de chant soufi Hadhra et un spectacle de danse moderne signé Sihem Belkhouja. Une conférence-débat était également organisée par le ministre de l’Education, Neji Jalloul, ainsi que diverses expositions et animations.

Abdellatif Hmam, directeur général de l’Office National du  Tourisme Tunisien, avait fait le déplacement pour soutenir l’évènement.

L’occasion de promouvoir une cuisine tunisienne authentique et différente

 Les chefs, Wafik Belaid et Bilel Wechtati, profitaient de ces Journées culturelles pour promouvoir les produits du terroir tunisien et sortir des incontournables clichés de la cuisine tunisienne, souvent réduite à l’étranger aux simples plats de couscous et de briks.

Voulant proposer des plats régionaux et originaux représentant l’authenticité et la variété de la cuisine tunisienne, les chefs orchestraient un brunch qui faisait la joie du nombreux public et des Tunisiens de Toulouse venus nombreux.

Café arbi, bsissa à boire, jus de dattes, miel, degla, figues, assida piquante, assida bil rob, assida bil fitoura, mbasses, gâteau droo, pains aux dattes, ojja merguez, lablabi, madmouja, mhalebia, zahlougua, mesfouf… pour ne citer qu’eux, prouvaient la différence de la cuisine tunisienne aux nombreux visiteurs dans ce brunch qui remportait un réel succès.

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«  Avec Bilel Wechtati, nous avons voulu proposer au public toulousain une cuisine tunisienne très éloignée de tous les clichés qui l’emprisonnent dans un concept de brunch qui, par essence, offre de la diversité. Non, la cuisine tunisienne ne se résume pas à du couscous et à des briks, mais englobe une réelle  variété régionale et authentique qui utilise les produits du terroir tunisien pas suffisamment mis en valeur. A chaque fois que nous le pouvions, nous devions mettre en valeur la différence et la richesse de notre cuisine tunisienne » déclarait le chef Wafik Belaid.



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Richard Soubielle : l’indéfectible soutien à la Tunisie

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C’est l’un des big boss du tourisme en France. Ancien directeur général de Travelplan France et de Directours, ex-directeur de production de Fram, co-fondateur du salon SPOT et actuel consultant pour Promovacances, Richard Soubielle est aussi et surtout un supporter inconditionnel de la Tunisie touristique. Il ne rate d’ailleurs jamais une occasion pour soutenir la destination dans un contexte qu’il juge lui-même « difficile, compliqué, complexe ».

Dans un récent post sur Facebook, il parle de Djerba en des termes très forts, avec des sentiments très profonds, des mots que même le publicitaire le plus inspiré n’aurait peut-être pas su choisir avec une telle pertinence : « un rayon de soleil éclaire mon bureau ce matin à Paris et des images me reviennent en mémoire. Celles de ces années bonheur où chaque été, quand les enfants étaient petits, nous revenions en famille à Djerba.

Au soleil couchant, après une balade en dériveur et avoir profité de la brise pour revenir à terre tout en douceur, j’attendais d’être enveloppé par la nuit, assis au bord de l’eau, dans le calme et la douceur de ces fins de journées estivales….

Scènes familières de plages infinies, d’ombres chinoises des palmiers qui se découpent sur l’horizon, de marchands ambulants, de cavaliers, de chameliers, de barques colorées, de vieux villages hors du temps, de menzels immaculés….. Le sablier du temps s’arrête quelques minutes quand le ciel se teinte de mille nuances de feu et un sentiment de bonheur vous submerge tandis que les oiseaux de mer, comme glissant sur le miroir des flots, s’appellent et se répondent en regagnant leurs nids.

Comment est-il possible de tourner le dos, aujourd’hui, à cette invitation au voyage à Djerba ? La barbarie, l’intolérance et l’obscurantisme ne doivent pas nous faire perdre cette liberté de circulation qui fait de nous des citoyens du monde. »

Un soutien que les Tunisiens savent apprécier, en ces temps où tout le monde ou presque fait le dos rond. Puissent ses confrères et ses concitoyens l’entendre et mesurer la portée de ce formidable message humaniste.

D.T

 



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Le ministère du Tourisme contraint de déménager, 3 hôtels sur Med V en sursis

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Le conseil municipal de la ville de Tunis s’est réuni hier jusqu’à tard dans la soirée afin de délibérer sur un nouveau projet portant sur le réaménagement du tronçon Ouest de l’avenue Mohamed V à Tunis, abritant notamment le ministère du Tourisme ainsi que plusieurs hôtels. En présence de représentants de divers ministères et institutions publiques, les débats ont porté notamment sur l’emplacement actuel du ministère du Tourisme qui ne serait plus adéquat.

Arguant du fait que le secteur était en crise et qu’il n’apportait plus à la ville le nombre minima de touristes pour stimuler le commerce de la capitale, le département n’aurait plus besoin d’occuper un site aussi stratégique. En conséquence, le ministère du Tourisme (ONTT y compris) sera appelé à déménager avant la fin de l’année en cours et se trouver de nouveaux locaux.

Nous croyons savoir que l’éventualité la plus probable sera de mettre le site à disposition des marchands ambulants qui pullulent dans les rues commerçantes alentours, ceux-ci générant plus de chiffre d’affaires que le secteur touristique dans sa totalité.

La décision, votée quasiment à l’unanimité, a été soutenue en connaissance de cause par l’actuel maire de la capitale qui est un spécialiste reconnu du secteur étant donné qu’il a occupé tout au long de sa carrière de hautes fonctions au sein de l’administration du Tourisme en Tunisie et à l’étranger.

Il a été par ailleurs estimé durant le conseil que cette rive droite de Med V était finalement une zone « frappée par le mauvais œil » car rien n’y fonctionne correctement. « Aucun touriste ne sollicite plus le bureau de l’ONTT dédié, l’hôtel du Lac est à l’abandon, l’ancien siège du RCD est inutilisé et même l’ex-hôtel Abou Nawas dont les travaux de rénovation s’éternisent est dans le collimateur de la mairie » nous a déclaré un membre du conseil municipal, qui a précisé que « celui-ci recevra un ultimatum pour ouvrir avant la fin de l’année au risque d’être confisqué et attribué à un autre opérateur hôtelier ».

Sur ce qui a été qualifié de « tronçon à problème », le conseil a décidé que l’hôtel du Parc, se situant plus haut sur la même avenue, appartenant à l’Espérance sportive de Tunis, sera également sacrifié, étant donné les mauvais résultats de l’équipe de foot Sang et Or ces derniers temps.

A noter que ces décisions ont été votées dans la nuit du 31 mars au 1er avril, quelques minutes après minuit, les membres du conseil s’étant ensuite congratulés s’échangeant mutuellement des poissons d’avril.

©Destination Tunisie

Lire notre poisson d’avril de 2015

 

 



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Heykel Megannem, handballeur

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Quadruple champion d’Afrique de handball, il a participé à 8 reprises à une Coupe du monde et 2 fois aux Jeux olympiques. Heykel Megannem est une grosse pointure du handball tunisien et international. Ses distinctions personnelles sont innonbrables : meilleur joueur du Championnat de France 2005-2006, meilleur demi-centre du Championnat de France 2004-2005 et 2005-2006 ou encore meilleur demi-centre du Championnat d’Afrique 2012. Ses ambitions aujourd’hui consistent à transmettre son expérience et sa passion du handball aux nouvelles générations à travers un projet qui lui tient à cœur, à savoir la création d’une académie ou d’un centre de formation. Heykel Megannem ne chôme pas, cherchant ainsi sa reconversion en lançant sa propre société spécialisée dans la promotion du sport. Il continue actuellement à voyager entre la Tunisie et le Qatar, en attendant son retour définitif. Cet ancien joueur de l’équipe nationale de handball aime le voyage et la découverte. Pour lui, voyager est l’équivalent d’une nouvelle expérience et d’un nouvel horizon permettant de forger sa personnalité et qui l’aspire à agir autrement.

Êtes-vous un voyageur passionné ?

Passionné ? (Petit moment de silence)… Oui sûrement, car le voyage est une occasion pour voir les gens, découvrir d’autres pays et d’autres mondes. Je suis toujours excité à l’idée d’aller découvrir de nouvelles destinations. Seulement,  je suis, aujourd’hui, un peu fatigué après toutes ces années de voyage et à cause de ce rythme accéléré de déplacements. A un moment donné, nous avons besoin de nous reposer un peu pour reprendre nos activités et pour que le voyage ne soit pas vidé de son sens, en faisant trop de déplacements entre les pays sans pouvoir réellement découvrir leurs cultures et leurs expériences.

Vous rappelez-vous de votre premier voyage?

Mon premier voyage était avec l’équipe nationale minime en Italie. C’était la première fois que l’équipe nationale me convoquait pour participer à un tournoi des jeunes à Teramo, parmi les meilleurs tournois de handball au monde. Franchement, je me souviens plus du côté sportif, compétitions et festivités que du volet voyage et ville.

Quel est votre meilleur souvenir  de voyage ?

La participation aux Jeux olympiques Sydney 2000 était un voyage inoubliable, plein d’émotions, de découvertes et d’aventures. Le fait de jouer face à des joueurs de très haut niveau m’a donné beaucoup d’ambitions. Cela a constitué une étape charnière dans ma carrière et m’a poussé à travailler davantage et à améliorer mon niveau. Sans oublier, par ailleurs, que l’Australie est un pays magnifique, paradisiaque. Malgré la contrainte de temps, j’avais essayé à l’époque de découvrir la ville, la culture locale et même leur cuisine. J’ai découvert, ainsi, le magnifique Aquarium de Sydney et le fabuleux zoo de la ville. En voyageant pour participer aux tournois, je faisais toujours face à un obstacle majeur face à la découverte : il s’agit du temps qui presse et le fait d’être préoccupé par la préparation des matches.

Quelle anecdote reste-t-elle dans votre mémoire ?

(Rires)… Mes voyages sont riches d’aventures. Je vais vous parler de mon premier voyage à Teramo. Nous sommes en train de jouer en plein air. Puis, nous avons perdu le ballon qui est entré dans un parking au sous-sol. Notre gardien est parti pour le ramener. Du coup, il a vu un chien venant vers lui. Il a pris la fuite. Heureusement, nous avons pu sauver le gardien. C’étaient des moments de frayeur, mais c’était aussi agréable. Je n’oublierai jamais cette histoire qui a marqué considérablement mon enfance.

 

Lorsque vous êtes dans l’avion, êtes-vous impatient d’arriver à votre destination, anxieux ou plutôt relaxé ?

Souvent, je m’endors pendant les premiers moments du voyage au décollage. Après un quart d’heure, je me réveille. En tout cas, je suis généralement à l’aise durant les voyages. Mais cela n’empêche que je suis impatient d’arriver vite à destination, surtout quand il s’agit de retourner en Tunisie. Bien que j’aie visité la plupart des pays du monde, j’ai gardé toujours un grand attachement à ma patrie.

Qu’est-ce que vous n’oubliez jamais de prendre avec vous en voyage ?

Je n’oublie jamais ma valise achetée lors du premier stage avec l’équipe nationale. Il y a aussi l’iPad dont j’ai besoin pour télécharger des documents et des magazines de sport et d’économie pour les lire pendant les voyages.

Quelle est votre destination rêvée ?

Actuellement, je suis passionné par l’Asie.  Je rêve de visiter, par exemple, Shanghai et Hongkong. Par ailleurs, j’aimerais bien passer mes vacances à New-York. Mais, si je devais choisir, j’opterai pour New-York sûrement.

Et en Tunisie, ce serait plutôt quelle destination ?

Je n’ai pas encore visité plusieurs régions en Tunisie. À titre d’exemple, je n’ai pas découvert tout le Sud du pays. Notre pays est magnifique. Il regorge d’extraordinaires régions et sites historiques qui méritent d’être visités, au moins, une fois dans la vie.

Que représente le voyage pour vous ?

Je dois préciser, d’abord, qu’il y a deux sortes de voyage pour moi. D’une part, il s’agit des voyages d’affaires qui s’inscrivent dans le cadre de mon travail, en tant que joueur ou conseiller sportif. D’autre part, il y a les autres types de voyages, comme le shopping, l’aventure et la découverte. Avant, tous mes voyages étaient des voyages d’affaires. Mais depuis que j’ai commencé à jouer au Qatar il y a trois ans, j’ai décidé d’en profiter pour découvrir les pays asiatiques comme la Thaïlande, Dubaï, les Maldives, etc. En famille, mes voyages sont orientés plutôt vers le shopping.

Quel genre de voyage préférez-vous ? Shopping ? Aventure ? Découverte ?

Je préfère les voyages pour découvrir d’autres mondes, mais aussi pour me détendre et changer d’horizon. J’ai eu la chance de voyager beaucoup, car cela m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses, m’a donné de l’ambition, m’a poussé à franchir le pas et faire des projets, en me donnant de nouvelles idées. Je vous donne un exemple : l’idée de ma première société, spécialisée en publicité, était inspirée de ce qui était développé à l’étranger en la matière. Et tout ce que je fais aujourd’hui est inspiré, quelque part, du voyage. J’étais dernièrement à Dubaï où j’ai visité quelques académies sportives et j’ai vu comment ils organisent les choses. En effet, je pense sérieusement à développer ma propre académie en Tunisie. Bref, le voyage te forge une personnalité et te pousse à agir autrement.

Combien de pays avez-vous visités jusqu’à maintenant ?

Tellement de pays visités qu’il serait, peut-être, plus facile de compter ceux que je ne connais pas encore. J’ai visité tous les pays d’Europe ainsi qu’un bon nombre de pays en Afrique et en Asie. Cela se justifie, bien évidemment, par le nombre important de compétitions auxquelles j’ai participé, avec 8 Coupes du monde organisées dans des pays différents, 2 Jeux olympiques, 7 ou 8 Coupes d’Afrique. Avec mon équipe de Montpellier, j’effectuais plusieurs déplacements lors des compétitions de Coupe d’Europe. Idem pour l’équipe qatarie qui m’a permis de visiter plusieurs pays asiatiques.

A part le handball, quelle est votre autre passion ?

Je suis passionné de sport en général. Donc, j’aime beaucoup pratiquer le football et le tennis. C’est vrai que je vais au théâtre et au cinéma pour voir les nouveaux films et les nouvelles pièces théâtrales, mais le sport reste ma première passion.

Projet ou rêve qui vous tient à cœur ?

Je rêve de mettre en place un centre de formation pour transmettre aux jeunes tout ce que j’ai appris dans le handball pendant toute ma carrière. Après 15 ans d’expériences, de voyages, d’idées inspirées par d’autres écoles, monter un centre de formation avec mes idées, selon ma propre conception, est un projet qui me tient beaucoup à cœur.

Où en êtes-vous dans l’avancement de ce projet ?

Presque en phase finale. Cela fait 3 ou 4 ans que j’ai commencé à préparer ce projet. Il sera dédié aux jeunes âgés de 5 à 12 ans. L’objectif est, d’abord, de former et préparer une future élite capable d’honorer la Tunisie lors des compétitions internationales. Mais cela n’est pas tout car je voudrais aussi transmettre aux jeunes la passion du handball et la pratique du jeu.

Vos projets actuels ?

Depuis 6 mois, j’ai décidé d’arrêter ma carrière en tant que joueur professionnel de handball. En effet, je me suis concentré sur ma reconversion vers les affaires puisque je suis en train de développer ma société qui est spécialisée dans la promotion du sport. En tout cas, je suis actuellement conseiller du club Al Jaysh Al Qatari et je travaille, en parallèle, avec d’autres clubs en Europe, en attendant que je m’installe définitivement en Tunisie. Mon retour définitif devrait se faire au début de la saison prochaine, sinon celle d’après.

Propos recueillis par Esser



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Tunisair confirme la date d’ouverture de sa ligne sur Montréal

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La compagnie Tunisair a confirmé hier le lancement d’un nouveau vol régulier direct sur Montréal qui débutera le 18 juin 2016. Il s’agit d’une desserte qui sera opérée au départ de Tunis à raison de deux fréquences par semaine les mercredis et samedis par ses nouveaux Airbus A.330 réceptionnés l’été dernier « équipés par des systèmes de divertissement de dernière génération et offrant un maximum de confort aux passagers » assure la compagnie.

Le transporteur public mise sur le secteur touristique pour assurer le remlissage de ses appareils ainsi que sur les résidents tunisiens au Canada.

En effectuant une simulation de réservation au départ de Tunis le 25 juin 2016 et un retour le 9 juillet, le prix du billet commence à 1732 dinars (classe économique, tarif Dunes) et à 3620 dinars (classe Business, tarif Golf).

Programme des vols Tunis-Montréal-Tunis:

  • Tous les samedis :
  • TU202 : Départ de Tunis à 10H15
  • Arrivée à Montréal à 14H10
  • TU203 : Départ de Montréal à 16H15
  • Arrivée à Tunis à 05H30 du matin (du lendemain dimanche).
  • Tous les mercredis :
  • TU202 : Départ de Tunis à 16H10
  • Arrivée à Montréal à 20H05,
  • TU203 : Départ de Montréal à 22H10
  • Arrivée à Tunis à 11H25 (du lendemain jeudi).



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Jazz à Carthage 2016 …haut en couleur

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Une nouvelle édition du festival Jazz à Carthage aura lieu cette année du 8 au 16 avril à Gammarth (hôtel Carthage Thalasso). Pour cette 11e édition, plusieurs artistes de renommée internationale et tunisiens participeront à cet événement culturel et artistique et animeront les différentes soirées.

Cette manifestation printanière, toujours organisée par Scoop Organisation, sera marquée par la présence de grands noms tels que Melody Gardot, Charlie Winston, Raul Midon , José James… Et le doyen de cette édition sera le grand artiste Terrence Blanchard tandis que Selah Sue sera le benjamine des soirées.

Du côé de la Tunisie, Omar el Ouaer, les frères Hamza et Amine M’raihi et aussi la talentueuse Amal Cherif proposeront des répertoires éclectiques teintés d’un genre musical qui fait le charme de la «Tunisianité ».

Billets Jazz à Carthage : où et comment

Les billets d’entrée à Jazz à Carthage sont disponibles à partir du 22 mars aux boutiques Ooredoo au centre Zephir la Marsa, Habib Bourguiba Store/Tunis et à l’Ariana ainsi que dans les agences Traveltodo et sur le site de traveltodo.com.

De plus, la vente en ligne est accessible via le site du festival www.jazzacarthage.com.

Programme 11e édition Jazz à Carthage :

Vendredi 8 Avril 2016 – 20h30

Selah Sue (Belgique)

Electro DeLuxe (France)

Samedi 9 Avril 2016 – 20h30

Amal Cherif – Ghodwa (Tunisie)

Charlie Winston (UK)

Dimanche 10 Avril 2016 – 19h00

Benjamin Siksou (France)

The Hillbilly Moon Explosion (Suisse)

Mardi 12 Avril 2016 – 20h30

Raul Midon (USA)

Terence Blanchard – featuring The E-Collective (USA)

Mercredi 13 Avril 2016 – 20h30

Tosca (Italie)

Amine & Hamza – The Band Beyond Borders (Tunisie)

Jeudi 14 Avril 2016 – 20h30

Omar El Ouaer – Another Perspective (Tunisie)

José James (USA)

Vendredi 15 Avril 2016 – 20h30

Kompost 3 (Autriche)

Okan Ersan & Istanbul Superband (Turquie)

Samedi 16 Avril 2016 – 20h30

Robyn Bennett & Bang Bang (USA)

Melody Gardot (USA)

 



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Nouvelair lance un vol régulier sur Nice

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La compagnie privée Nouvelair lance un nouveau vol régulier sur Nice à compter du 1er avril 2016 qui sera opéré à raison de 3 fréquences par semaine au départ de Tunis (les lundis, mercredis et vendredis), 1 fréquence au départ de Monastir (tous les mercredis) et 1 autre au départ de Djerba (tous les lundis).

Au départ de Tunis-Carthage, les vols du transporteur privé seront désormais opérés à partir du Terminal 1 au lieu du terminal 2 à compter de cette date.

« Ce changement de terminal d’opération sera effectué dans le but d’offrir d’avantage de proximité aux passagers et de mettre à leur disposition une large panoplie de services et commodités » a annoncé la compagnie dans un communiqué.

D’autre part et parmi les destinations qui seront desservies par la compagnie à partir du Terminal 1 de l’aéroport Tunis-Carthage, l’on compte d’abord la France (avec 5 villes programmées, dont Paris avec des vols quotidiens, Nantes, Lyon, Lille et Nice) et très prochainement Alger.



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Antalya, l’espoir du tourisme en Turquie

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Le 57 ième congrès de la Fédération Internationale des Journalistes et Ecrivains de Tourisme -FIJET – s’est tenu à Antalya, la grande ville séduisante du sud de la Turquie, sous la présidence de Tijani Haddad, président de la FIJET.

Une centaine des journalistes spécialisés en tourisme venus de 30 pays ont participé aux travaux de ce congrès ayant pour thème « La confrontation de l’industrie touristique face aux défis mondiaux ».

Les recommandations issues des travaux du congrès ont soutenu la nécessité des coordonner les efforts, de diversifier les programmes de développement touristique et de renforcer le dialogue, devenu dans le difficile contexte mondial, le seul moyen efficace capable de garantir le développement du tourisme pour la réalisation des objectifs du secteur touristique menacé aujourd’hui par les nombreux défis imposés par la conjoncture mondiale actuelle où les actes terroristes et les craintes sécuritaires freinent les envies d’évasion romantique et les voyages de rêve.

Une ville exception  

Certains lieux enchantés échappent à la règle par le renforcement des programmes créatifs dont Antalya. La ville vestige de l’ancien empire ottoman a été fondée au 4ième siècle et située au sud de la Turquie, avec une population recensée en 2014 à plus de deux millions d’habitants. Elle est considérée comme la capitale de la côte méditerranéenne turque et l’une des stations balnéaires les plus fréquentées au monde avec un tourisme très développé, concrétisé par la visite de plus de 15 millions de touristes par an dans un climat méditerranéen doux et souvent supportable.

Antalya

Cette ville offre aux visiteurs des scènes d’admiration, surtout les nombreuses maisons typiques en bois qui donnent sur la mer et qui ont résisté au temps et à la nature pour rester intactes bien qu’elles datent du 18 ième et 19 ième siècles, ainsi que les prestigieux monuments dont le temple romain, l’église byzantine, la mosquée au minaret tronqué, l’ancien port, la porte d’Hadrien, le musée archéologique et les remarquables chutes d’eau au bord des plages du parc aquatique.

Pour le divertissement, il y a un grand choix de plages, de baies et de parcs de loisirs, alors que pour le shopping, la ville dispose de complexes commerciaux et de marchés locaux où les produits en cuir, les tapis et les tissus de soie sont magnifiquement exposés.

Destination d’exception

Malgré les évènements qui ont causé l’instabilité touristique dans plusieurs régions du monde, y compris la Turquie, qui semble être influencée par le contexte politique de la région du Moyen-Orient à cause des actes terroristes et les craintes sécuritaires, Antalya a pu faire l’exception pour rester la destination préférée des touristes depuis plusieurs années sans enregistrer un recul considérable, au moment où plusieurs destinations touristiques ont été ciblées, provoquant la chute du nombre de leurs touristes.

Les congressistes-journalistes membres de la FIJET ont pu travailler dans  la conviction que le tourisme restera toujours le tremplin qui l’emportera avec la volonté de vivre vers un avenir meilleur où l’humanité, dans sa solidarité et son sérieux, finira par vaincre les maux pour faire du monde un berceau d’espoir et de vie. Ils ont été unanimes quant à leur efficace participation à l’amélioration du secteur touristique mondial.

                                   Ali Chemli



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Tunisair met un gros porteur sur Bruxelles

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La compagnie Tunisair a annoncé la mise en place d’un appareil  de plus grande capacité, en l’occurrence l’un de ses Airbus A.330, le jeudi 24 mars au départ de Bruxelles sur Tunis.

Il s’agit, selon la compagnie, d’une démarche destinée à transporter les passagers n’ayant pu voyager entre les deux capitales étant donné les événements qui se sont déroulés à l’aéroport de Zaventem le 22 mars.

Tunisair a annoncé dans un communiqué la reprise de ses vols sur la capitale belge à compter du 24 mars, sachant que ses vols TU 788/789 du 22 et 23 mars ont été annulés.



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Tunisair Express arrive à l’aéroport Paris-CDG en régulier

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La compagnie aérienne Tunisair Express a entamé à compter du 16 mars 2016 la desserte de nouvelles lignes régulières sur Paris CDG (Terminal 3) au départ de Tunis-Carthage (5 vols par semaine) et de Sfax-Thyna (2 vols par semaine). Les dessertes sont assurées en CRJ 900 et seront consolidées par des appareils de plus grande capacité en haute saison.



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Attentats de Bruxelles: les entreprises touristiques dans le rouge

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Journée noire en Belgique et conséquences fâcheuses pour les entreprises de tourisme et de transport en Europe.

Les attentats de Bruxelles ce matin ont en effet entraîné une chute des valeurs boursières de plusieurs opérateurs touristiques et de transport aérien.

Le site de La Tribune souligne par exemple que les valeurs les plus affectées sont logiquement celles liées aux transports et au tourisme, les investisseurs redoutant des retombées négatives pour des secteurs déjà très affaiblis par les attentats à Paris et la menace terroriste en Europe.

A Paris, les titres les plus touchés étaient ceux du groupe hôtelier Accor, en recul de 5,71% à 36,76 euros, de la compagnie aérienne Air-France-KLM (-5,11% à 8 euros), d’Aéroports de Paris (-3,09% à 108,15 euros) et d’Eurotunnel (-3,25% à 9,68 euros).

A Londres, IAG (compagnies British Airways et Iberia) chutait de 4,84% à 531 pence, EasyJet de 4,06% à 1.440 pence et Ryanair de 4,34% à 13,10 euros selon le même journal.

 Les T.O dévissent également

Parmi les voyagistes impactés, TUI perdait 3,49% à 968 pence et Thomas Cook 6,27% à 87 pence. Le groupe hôtelier InterContinental Hotels abandonnait pour sa part 2,88% à 2.734 pence et le spécialiste des croisières Carnival lâchait 3,08% à 3.404 pence.

A Francfort, Lufthansa occupait la dernière place du Dax, perdant 2,37% à 13,98 euros. A Stockholm, la compagnie aérienne scandinave SAS s’enfonçait aussi, de 3,26%. Au même moment à Oslo, le transporteur low cost Norwegian perdait près de 3% tandis qu’à Helsinki, Finnair cédait 2,2% selon les données récoltés par La Tribune.



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La ministre du Tourisme souhaite changer son fusil d’épaule à l’étranger

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« Un séminaire qui intervient cette année dans un contexte tout particulier marqué par la crise la plus grave de l’histoire du tourisme tunisien », rappelle la ministre en début de son discours.

La ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi Rekik, a dressé son constat relatif à la réalité et aux horizons du tourisme, à l’occasion du 45e séminaire des représentants de l’ONTT (Office national du tourisme tunisien) à l’étranger qui s’est déroulé la semaine dernière à Hammamet, en appelant les professionnels à se tenir debout face aux grands défis conjoncturels et structurels et à changer leur fusil d’épaule à l’égard des marchés étrangers.

Mais, cette conjoncture difficile aussi bien à l’échelle internationale que sur le plan national, est marquée par des problèmes de sécurité auxquels administration publique et professionnels privés doivent ensemble oeuvrer pour restaurer la confiance des partenaires et des touristes. Cette conjoncture impose, toujours selon la ministre, à toutes les parties prenantes à travailler ensemble en vue d’atténuer les effets négatifs de cette crise.

Pour pouvoir trouver les solutions qui doivent être apportées face à cette situation, les professionnels sont contraints de se rassembler davantage et de poursuivre l’effort conjoint dans l’innovation et d’être constamment à l’écoute du marché pour réagir à temps, tout en gardant espoir.

« Aujourd’hui, les défis sont d’une grande ampleur non seulement au niveau de la relance de notre secteur mais aussi au niveau des réformes qui doivent accompagner le développement futur du tourisme », a-t-elle avancé. Elle a, par ailleurs, constaté que le paysage touristique vit une reconfiguration profonde reflétée par un client inquiet, exigeant et surinformé, un grand mouvement de concentration des tour-opérateurs, une révolution spectaculaire des nouvelles technologies de l’information et de la communication et une concurrence ardue du fait de l’émergence de nouvelles destinations dans le monde.

Un effort supplémentaire

Devant ces défis, le rôle du représentant du tourisme à l’étranger revêt désormais une importance cruciale, surtout que plusieurs tour-opérateurs européens ont exclu la Tunisie de leurs programmes de cette année.

La ministre a, en effet, exigé un effort supplémentaire de leur part pour surmonter cette épreuve et d’être mobilisés sur tous les fronts, en recommandant que l’obligation des résultats guide désormais leur action. En contre-partie, elle s’est engagée à leur fournir les moyens nécessaires en vue d’aboutir à un contrat par objectifs qui doit être établi avec chaque représentant. « Vous êtes appelés à changer de stratégie au niveau des plans de promotion et du marketing, à quitter pour un temps vos bureaux pour être plus présents sur le terrain. La représentation à l’étranger est un métier qu’il faudrait parfaitement maîtriser» a-t-elle encore affirmé.

Profondes mutations

La ministre a indiqué, sur un autre plan, que le paysage touristique international vit au rythme de profondes mutations. Ces dernières se traduisent par la révision régulière des programmes et des méthodes d’actions de la plupart des destinations, en vue d’assurer le meilleur positionnement de leurs marchés touristiques.

« Le tourisme tunisien ne pouvait rester à l’écart de cette mouvance salutaire », a-t-elle souligné.  Sur les marchés émetteurs, les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont déjà intégrées dans le vécu quotidien des consommateurs. Cela requiert d’adapter les méthodes de travail aux nouvelles exigences de consommation et de communication.

« En terme de promotion, il serait judicieux d’adopter une approche qui privilégie la valorisation des mesures prises par le gouvernement qui ont permis l’amélioration des conditions de sécurité et à tous les niveaux de la chaîne touristique. Il serait aussi important de communiquer sur de nouveaux produits qui se sont développés et qui se sont affirmés tels que le tourisme saharien, le golf, le tourisme culturel, la chasse, la plaisance et le tourisme écologique », a estimé la ministre.

Elle a recommandé encore de maintenir le contact avec les partenaires (T.O, notamment tunisiens, compagnies aériennes et leaders d’opinions), de communiquer auprès de tous les acteurs, d’engager des actions et des démarches promotionnelles et de se rapprocher des associations, des comités d’entreprises et des amicales tunisiennes établies à l’étranger.

Elle a conclu ses propos en insistant sur la réelle volonté publique manifestée au plus haut niveau de l’État pour réussir l’action de relance et de réforme du secteur.

K.C.



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En un an, la Tunisie a perdu la moitié de ses touristes européens

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Sur la période comprise entre le 1er janvier et le 10 mars 2016, la Tunisie a enregistré l’arrivée à ses frontières de 78.407 touristes européens, contre 161.000 à la même époque de l’année 2015, ce qui représente une chute de 51,4%!

Le pourcentage des arrivées d’Européens ne représente désormais plus que 12,7% des arrivées globales de non-résidents en Tunisie (contre 22% en 2015).

Tous les marchés émetteurs sont en baisse, à commencer par les marchés dits classiques comme la France (-30,4%), l’Allemagne (-55,9%), la Grande-Bretagne (-89,9%), l’Italie (-35,4%) ou encore la Belgique (-69,7%).

Malgré ce constat alarmant, les touristes n’ont pas tous désertés le soleil d’hiver de la Tunisie puisque l’on a tout de même enregistré depuis le début de l’année la venue de près de 40.000 Français, 10.000 Allemands et 3000 Anglais en dépit des restrictions qui pèsent sur ce dernier marché. En définitive, une poignée d’irréductibles que les nouvelles considérations de la destination n’ont pas effrayé.

D.T



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Mégatour du russe Pegas à Djerba

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440 agents de voyages russes ont débarqué aujourd’hui à Djerba sur deux vols de la compagnie Nordwind Airlines en provenance de Moscou arrivés à 20 minutes d’intervalle dans le cadre d’un mégatour organisé par le voyagiste russe Pegas Touristik, premier opérateur touristique au départ de la fédération de Russie. Au programme, visite d’un trentaine d’hôtels et des principaux attraits touristiques et culturels de l’île.

Le ministère du Tourisme a annoncé à cette occasion le lancement à compter de la semaine prochaine de deux vols hebdomadaires en provenance de Russsie, avec des fréquences qui iront en augmentant à l’approche de l’été.

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Crédit photos: ministère du Tourisme.

Crédit photos: ministère du Tourisme.



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Coup de jeune pour les brochures touristiques

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L’ONTT (Office national du tourisme tunisien) a décidé de mettre à jour ses brochures promotionnelles. Une nouvelle ligne a été adoptée et consiste en la conception et la réalisation d’une quinzaine de brochures thématiques pour la promotion des régions et des produits touristiques, la création de brochures thématiques (produits) qui répondent aux besoins des salons spécialisés organisés dans le monde (chasse, golf, thalasso, etc.) et une brochure générale avec toutes les régions, ainsi qu’un reportage photos de qualité comprenant produits et régions.

L’ONTT a, en effet, mobilisé une enveloppe de 200.000 dinars pour  la conception de ces brochures via une agence sélectionnée sur appel d’offres dont la réalisation ne devra pas dépasser quatre mois à compter du mois de février 2016. L’adoption de cette nouvelle ligne de brochures a pour but de remédier aux lacunes et aux défaillances communicationnelles constatées avec les brochures actuelles.

 

D’après le constat dressé par l’Office, le contenu inscrit dans les brochures actuelles ne met pas en valeur la richesse et la diversité de l’offre touristique tunisienne quoiqu’il étale tous les atouts des régions. Il s’agit, par ailleurs, d’un manque de complémentarité entre les différents outils de promotion. Il nécessite, en effet, une mise à jour tant au niveau du texte que des images et un relooking de forme en vue de surprendre la clientèle.

 

Nouvelles orientations stratégiques

Valoriser les régions, c’est la principale orientation stratégique adoptée par l’ONTT à travers la labellisation des régions par des pictogrammes (signes distinctifs) qui spécifient leurs identités et la particularité de leur patrimoine et un repérage facile. Quant aux produits, une diversification du contenu est nécessaire reflétant la diversification réelle du produit touristique tunisien.

En outre, d’autres segments de clientèles seront ciblés avec le renforcement de l’effort de promotion par de nouvelles niches de produits et l’instauration du concept de Branding, en communicant et en véhiculant une image forte et originale reflétant l’identité réelle, suggérant les atouts de la destination et présentant l’image de la destination sous ses multiples facettes touristiques.

Il convient de rappeler, dans le même contexte, que les brochures qui seront remplacées sont les quatre brochures thématiques (golf, thalasso, culture et hiver) en 5 langues, une quinzaine de brochures régions en 15 langues, les quatre brochures thématiques (golf, thalasso, culture et hiver) en 5 langues et la brochure générale conçue en 5 langues. In fine, le contrat d’exécution des brochures a été signé, rappelle-t-on, au mois de janvier 2016 entre l’ONTT et la société MCM.

K.C



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Marché algérien, dernier recours pour sauver la saison touristique

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Le coup d’envoi de la campagne publicitaire touristique Algérie 2016 a été donné par l’Office national du tourisme tunisien. Après le succès inattendu de la campagne de 2015, un record de plus de 1,4 million de touristes algériens entrés en Tunisie, les concepteurs se sont décidés de capitaliser sur les clés de la réussite, en accentuant l’effort publicitaire pour maintenir cette part de marché (50% des départs en vacances des algériens) et sauver la saison touristique.

Notons, dans ce sens, que ce marché voisin a permis d’atténuer les résultats négatifs enregistrés l’année écoulée dans le secteur touristique. Convaincu qu’il ne faut pas changer une stratégie gagnante, mais plutôt la faire évoluer, l’ONTT (Office national du tourisme tunisien) a, sur ce principe, préparé sa stratégie de communication pour l’année en cours. Segmenter davantage le marché et investir plus dans les niches, c’est l’approche adoptée par les spécialistes du département du tourisme en vue d’inventer de nouvelles occasions pour consommer la Tunisie.

Autrement dit, les actions de communication se concentreront essentiellement sur des événements et des niches pouvant séduire le touriste algérien comme les festivals, le tourisme de santé, le shopping, la thalasso, le tourisme balnéaire et la fin d’année.

De ce point de vue, l’Office a reconduit la même signature que l’année précedente avec la multiplication d’occasions de consommation et une expansion de la campagne publicitaire sur le digital. L’approche se traduit par trois grandes vagues de communication à lancer sur trois périodes de l’année.

La première est prévue pour le mois de mars en cours en se focalisant sur la thalasso et le shopping, la deuxième vague sera lancée aux mois de mai et de juin avec un focus sur le balnéaire, alors que la troisième vague aura lieu au mois de décembre, en valorisant le bien-être et l’ambiance de fin d’année.

Plateforme Web dédiée aux Algériens

Le poids du marché algérien, de plus en plus important, fait que la création d’une plateforme web indépendante dédiée au marché en question est devenue une nécessité pressante pour pouvoir sauver la saison touristique. Le but est de privilégier et de valoriser les Algériens en leur offrant un espace spécifique pour consulter toutes les offres relatives aux produits touristiques tunisiens.

La plateforme mettra en valeur la diversité des produits dans un espace unique, permettra aux agences de voyages de poster leurs offres relatives à la Tunisie avec la possibilité d’adapter les offres à l’actualité média de la destination. La plateforme intègrera aussi des rubriques visant à mettre en avant la Tunisie via des photos, vidéos, articles, news…etc.

Un atout pour les agences de voyage

Les agences de voyages bénéficient d’un accès gratuit et sécurisé à la plateforme pour publier gratuitement leurs offres et produits autour de la destination Tunisie. Ces offres seront organisées sous différentes catégories et selon les produits.

Les internautes algériens bénéficient, pour leur part, d’une plateforme web gratuite leur permettant de se renseigner et de trouver des offres pouvant les intéresser. Ils pourront alors contacter directement les agences de voyages pour réserver leur séjour en Tunisie.

Outre cette plateforme web, l’Office compte miser sur les réseaux sociaux. Avec plus de 12 millions de profils, Facebook représente un important canal média digital permettant de cibler « efficacement » la population algérienne connectée. Dans cette optique, des campagnes Facebook ADS seront lancées afin d’optimiser au mieux les campagnes publicitaires.

Les spécialistes de l’ONTT ont choisi trois principales cibles, à savoir : les Algériens qui ont déjà visité la Tunisie, les Algériens qui voyagent souvent et les Algériens intéressés par un produit touristique spécifique, comme la thalasso ou autres.

K.C

 



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Le nouveau portail du tourisme sera lancé en juin

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L’ONTT se penche actuellement sur la préparation d’un nouveau portail pour le tourisme tunisien qui sera accessible à partir de l’adresse «discovertunisia.com ». Il devrait être lancé au mois de juin prochain.

il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie digitale globale exploitant les canaux web, mobile et réseaux sociaux visant aussi bien la promotion que de nouvelles cibles de clientèles. La stratégie porte,  selon l’ONTT, sur l’harmonisation et l’uniformisation à l’échelle internationale de toute communication liée à la promotion touristique de la Tunisie.

Les concepteurs du projet du portail ont établi 5 principaux objectifs, à savoir : améliorer la visibilité online de la destination Tunisie et ses produits touristiques, offrir un contenu riche, ergonomique, à jour, accessible par le web et mobile ou tablette et en phase avec les technologies actuelles, inspirer et fidéliser les voyageurs, atteindre de nouvelles cibles de clientèles et mettre en place un portail unique de la destination Tunisie.

Dans cette optique, diverses consultations ont été menées auprès d’experts tunisiens et étrangers ainsi qu’un benchmark de plusieurs portails et un travail collaboratif entre administration et professionnels.

Étapes du projet

Deux étapes primordiales sont prévues pour finaliser et peaufiner le nouveau portail. Il s’agit, avant tout, de définir le concept et le développement web via l’adoption d’un concept exclusif et personnalisé pour la promotion du tourisme tunisien, la proposition d’une expérience utilisateur qui inspire le voyageur, la conception d’une charte graphique et un schéma de navigation et le développement web, ainsi que l’intégration et l’hébergement.

La deuxième étape prévoit l’élaboration des contenus rédactionnel et photographique, de définir un style éditorial et d’établir un contenu adapté au web et au référencement (mots clés générateurs de trafic). Les concepteurs ont décliné le portail en plusieurs rubriques, comme celles relatives à la découverte (régions, produits), aux produits et aux activités touristiques, à la Tunisie vue par ces visiteurs et à la planification de son voyage (moteur à envies).

À cela s’ajoutent encore les rubriques : Prochainement en Tunisie, Réseaux sociaux et Media center (photos, vidéos, VV, brochures, …).

 Sept langues

Le contenu qui sera inscrit sur la nouvelle plateforme web sera publié en 7 langues, à savoir : l’arabe, le français, l’anglais, l’allemand, le russe, l’italien et le chinois. Pour conclure, il convient de rappeler que la communication sur le nouveau portail sera assurée par Medianet. Iheb Beji, CEO de l’entreprise, s’est fixé comme objectifs de marquer un positionnement différenciateur et innovant sur le web, de faire du web « le territoire » de la Tunisie par rapport à la concurrence et de faire aussi du site « discovertunisia.com » un espace communautaire qui permet aux internautes d’interagir.

Par ailleurs, Medianet oeuvrera pour que le portail devienne l’outil privilégié de la marque Tunisie, en mettant en place une plateforme technique parfaitement stable et évolutive.

K.C



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Les professionnels tunisiens du tourisme rentrent bredouilles de l’ITB Berlin

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L’édition 2016 de ce qui est considéré comme le plus grand événement de l’industrie touristique au monde ne restera certainement pas dans les annales côté tunisien.

Terrible sentiment d’amertume sur le stand Tunisie au salon ITB à Berlin. Malgré un stand new look réalisé par une société espagnole (Dylunio), malgré les moyens déployés par les équipes de la représentation de l’ONTT en Allemagne pour faire bonne figure, la déception a été au rendez-vous pour les professionnels qui espéraient sauver dans la capitale allemande ce qui peut être encore sauvé cette saison.

La sécurité encore et toujours

Comme de bien entendu, c’est sur le volet sécuritaire que la Tunisie a été épinglée. D’autant plus que la tenue du salon (9-13 mars) a coïncidé avec les événements terroristes de Ben Guerdane. Cela ne pouvait donc pas tomber pire pour les professionnels qui ont fait le déplacement en nombre (environ 150 hôteliers et agents de voyages notamment) avec l’espoir d’une reprise des affaires avec leurs partenaires allemands.

Les hostilités ont d’ailleurs commencé dès le premier jour. A la traditionnelle conférence de presse organisée par la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, les questions des journalistes n’ont tourné quasiment qu’autour de la situation qui prévaut dans le pays, car nul n’est dupe : les touristes ne reviendront que lorque le pays sera en mesure de leur offrir toutes les garanties sécuritaires.

Conséquence: les tour-opérateurs sont, eux, en manque de visibilité totale et l’affirment haut et fort : il n’y a pas de demande. La clientèle allemande se détourne de la destination, et encore plus les familles. Et dire qu’il y a encore quelques années, on se vantait d’être la destination famille par excellence au départ de l’Allemagne. Dans l’ensemble, les réservations sont actuellement en baisse de 70% par rapport à la même période de l’année dernière. Les grands T.O ne peuvent pas s’engager sur l’aérien car ils ne veulent prendre aucun risque. Que dire alors des petits.

Et pourtant, le nouveau mécanisme de soutien aux T.O mis en place par l’ONTT aurait dû les inciter à programmer des vols charters. Sauf que celui-ci est loin de faire l’unanimité. Se basant sur l’expérience des années passées, l’ONTT a en effet fait le choix d’opter cette année pour une nouvelle formule : soutenir à compter du 1er mars les T.O qui font du full charter et qui remplissent au moins 60% de la capacité de leurs avions avec un budget forfaitaire compris entre 3000 et 4000 euros par vol (selon la durée de vol). Les tour-opérateurs n’ont cependant pas tous accepté la formule.

Pourquoi les T.O ne veulent pas du soutien de l’ONTT

Ce nouveau programme de soutien à l’aérien, destiné à encourager les T.O à prendre « plus de risques », comme cela se dit dans le jargon, semble ne pas être adapté aux nouvelles conditions du marché. En effet, face à la situation qui prévaut, les voyagistes consultés par Destination Tunisie déclarent qu’ils auraient plutôt penché pour un système incitatif par siège occupé plutôt que le système forfaitaire proposé. En d’autres termes, leur préférence va plutôt vers une rétribution par passager et non par vol.

Autre facteur de rejet de la proposition de l’ONTT, les délais de paiement tardifs. En effet, les T.O semblent avoir été échaudés par l’expérience de l’année dernière. René Trabelsi, patron du T.O français Royal First Travel, présent à Berlin, n’en démord pas : « On ne nous a toujours pas payé nos factures de l’année dernière, certains T.O ont eu le temps de faire faillite car l’ONTT ne les a pas encore payés. Peut-on encore parler de soutien aux T.O dans ce cas ?».

Ce qui est cependant certain, c’est que Thomas Cook aurait carrément refusé la formule proposée par l’ONTT. S’agissant d’un programme de 300 vols sur la Tunisie, il se pourrait qu’une concession lui soit accordée (adoption de la formule par siège) eu égard au volume qu’il annonce sur la destination. Les petits opérateurs qui se contentent de blocs-sièges sur les vols réguliers se demandent pour leur part à quelle sauce ils seront mangés cette année. Et pour courroner le tout, Tunisair revendique également un soutien sur ses vols réguliers qui font majoritairement du transport touristique, notamment au départ de Djerba et de Monastir…

Question de survie

Pendant que l’on palabre sur le soutien aux T.O, les hôteliers et les agents de voyage ont un autre souci non moins important: leur survie à la lumière de la situation. Disons les choses telles qu’elles sont: à Berlin, la filière touristique était au bord du désespoir: le marché allemand ne décollera pas cette année et devrait rejoindre la longue liste des marchés émetteurs sinistrés. Pire encore, les hôteliers seraient en manque de liquidités même pour parer au plus urgent. Slim Zghal, patron de la chaîne des hôtels Thalassa, explique qu’habituellement à pareille époque de l’année, les hôtels reçoivent des avances de la part des T.O sur le early-booking, ce qui leur permet de procéder à des rénovations ou des rafraîchissements de leurs établissements avant la haute saison. « Aujourd’hui, les banques refusent d’octroyer des crédits aux hôtels même s’il s’agit de 10.000 dinars! »

L’ITB a donc confirmé que le secteur touristique tunisien était encore plus fragilisé que jamais. Mince lueur d’espoir cependant émanant de Michel de Blust, le secrétaire général de l’ECTAA (Confédération européenne des agents de voyages et des tour-opérateurs). Lors d’une rencontre avec les membres de la FTAV à Berlin (lire à ce sujet), le responsable a estimé que l’Europe du sud allait enregistrer une saturation des réservations et que la Tunisie pourrait en tirer avantages, moyennant « une politique de prix bien pensée ». Concrètement, à cause du trop plein attendu sur l’Espagne, la Grèce et autres, les T.O seraient acculés à rediriger leurs clients vers d’autres destinations où ils trouveront de la disponibilité.

Dans son malheur touristique, la Tunisie n’est pas seule. Ses concurrents directs ne sont pas mieux lotis qu’elle. Egypte et Turquie passent par une crise aigue tandis que le Maroc est à la peine. Les plus réalistes parmi les professionnels estiment qu’il faut d’ores et déjà oublier 2016 et préparer 2017 en tenant compte des leçons qu’il faut retenir. Du moins pour les entreprises touristiques tunisiennes qui auront survécu entre temps.

En photos, la présence tunisienne au salon ITB 2016

Hédi HAMDI

Reportage à Berlin



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A l’ITB Berlin 2016, les Tunisiens gardent le sourire malgré tout

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La présidente du groupe TUI reçue sur le stand Tunisie par la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik.

La présidente du groupe TUI reçue sur le stand Tunisie par la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik.

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Slim Zghal (Thalassa Hotels), Karim Kamoun (Voyages 2000) et Mohamed Daoud (One Resort).

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La ministre du Tourisme et le président de la FTAV.

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Délégation de l’ECTAA.

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Les présidents des fédérations des agences de voyage de Tunisie et de Hongrie.

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Selma Elloumi Rekik recevant Gerd Muller, ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, sur le stand Tunisie.

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Le directeur général de l’ONTT recevant le président du DRV.

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Qui se soucie du devenir des hôtels libyens en Tunisie ?

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Le dernier des soucis des politiciens libyens actuellement, c’est bien le devenir de leurs hôtels en Tunisie.

Le groupe libyen Lafico (à ne pas confondre avec Laico) possède en Tunisie (à travers une filiale locale créée en 1989 et dotée d’un capital de 40 millions US$) les murs de 7 hôtels dont 6 sont actuellement fermés.

A Tunis, il est propriétaire de l’hôtel du Lac qui tombe en ruines à deux pas de la principale avenue de la capitale. En 2013, les Libyens avaient annoncé 100 millions de dollars d’investissements pour démolir le bâtiment actuel et le remplacer par deux tours de 30 étages comprenant notamment un hôtel 5 étoiles. Silence radio depuis.

A Zarzis, l’hôtel Gektis (156 lits), en pleine zone touristique, a fermé ses portes depuis belle lurette.

A Djerba, l’un des fleurons de l’hôtellerie insulaire, le complexe Dar Jerba (appartenant à la société Tourgueness, rachetée  par la Lafico) et ses 5 établissements, ne sera plus loué par le groupe français Marmara en 2016. Fermé depuis septembre 2015, il semble lui aussi parti pour une longue traversée du désert.

Seul encore l’hôtel Dar Ezzahra en banlieue sud de Tunis continue de fonctionner cahin-caha.

Au-delà de l’aspect visuel des bâtiments, la cessation d’activité de ces hôtels interpellent sur le devenir de leurs employés, et en particulier ceux de Dar Jerba. Car il semble aujourd’hui difficile d’envisager un programme de rénovation de ces établissements par ce groupe public, tiraillé actuellement par les conséquences politiques d’une Libye dirigée par deux gouvernements, celui de « Fajr Libya », et celui dit « de Malte ».

 

D.T



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A l’ITB Berlin : rencontre tripartite FTAV/ECTAA/MT

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A l’initiative de la FTAV, une réunion s’est tenue hier à Berlin en marge du salon ITB. Mohamed Ali Toumi, son président, avait en effet invité son homologue de l’ECTAA (Confédération européenne des agents de voyages et des tour-opérateurs), Lars Thykier, accompagné de son secrétaire général, Michel de Blust, ainsi que plusieurs autres membres de la Confédération (dont les présidents de la DRV et de la MUISZ -fédération des agences de voyage hongroise), à venir rencontrer la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, en présence de Abdellatif Hmam, directeur général de l’ONTT.

La ministre a apporté un certain nombre d’explications concernant les mesures gouvernementales prises notamment en matière de sécurisation des zones et sites touristiques, ainsi que sur les procédures engagées à ce propos. Elle a par ailleurs saisi l’occasion de souligner que certaines zones en Tunisie étaient classées rouge de manière arbitraire, rappelant à ses hôtes que seule la zone frontalière avec la Libye était vraiment déconseillée aux voyageurs étrangers.

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Mohamed Ali Toumi a, pour sa part, annoncé le projet en cours entre la FTAV et l’ECTAA de faire de la Tunisie la « Destination préférée de l’Europe en 2017 ». Un slogan qui serait inscrit sur tous les documents et accompagnant toutes les manifestations de l’ECTAA l’année prochaine.

De plus, et toujours à l’actif de la FTAV, une demande a été émise pour que le comité « Destination » de l’ECTAA se penche sur le soutien de la Tunisie auprès des T.O mais aussi auprès de l’Union européenne pour lever les restrictions sur la zone du sud-ouest et même sur tout le pays (sachant que le siège de l’ECTAA se trouve à Bruxelles au même titre que celui de l’UE).

Michel de Blust a pour sa part estimé que les destinations du nord de la Méditerranée allaient vite arriver à saturation avant l’été étant donné la baisse très prononcée sur la Turquie actuellement. Il a donc recommandé à la partie tunisienne de saisir cette opportunité « avec une politique de prix bien pensée » a-t-il souligné.

L’ECTAA regroupe les principales associations et fédérations d’agences de voyages et tour-opérateurs européens et coopère activement avec les institutions de l’Union européenne et les organisations internationales à veiller à ce que leurs intérêts et leurs besoins particuliers soient pris en considération. Elle rassemble 26 Etats membres de l’Union européenne, 2 pays candidats à l’Union ainsi que la Suisse et la Norvège.

D’après communiqué

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Dans quel contexte le big boss de Der Touristik vient en Tunisie

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Sören Hartmann, président du groupe Der Touristik, l’un des principaux opérateurs touristiques allemands (N°2 depuis son rachat de Kuoni), sera en Tunisie les 17 et 18 mars 2016 à l’invitation du gouvernement tunisien.

Il rencontrera lors de sa venue la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, mais aussi le chef du gouvernement, Habib Essid.

Côté professionnel, un rendez-vous est également pris avec Karim Miled, PDG de la compagnie Nouvelair.

Der Touristik avait totalisé en 2015 près de 75.0000 touristes sur la Tunisie (55.000 en été et 20.000 en hiver). Il  enregistre actuellement (mars 2016) une baisse de réservation de 70% par rapport à l’année dernière à la même époque. Les deux compagnies aériennes allemandes Condor et Sun Express avec lesquelles Der Touristik opérait des charters sur la Tunisie ne programment plus la destination pour cause d’absence de garanties.

Par ailleurs, il était question d’organiser un éductour pour 380 revendeurs du T.O au mois d’avril en Tunisie. L’idée était de les ramener de Berlin et de Düsseldorf pour 24h dans le cadre d’une action de découverte de la vie tunisienne au quotidien. Il se trouve cependant que les organisateurs ont décidé hier de suspendre l’opération suite aux événements de Ben Guerdane.

© Destination Tunisie



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Les voyagistes hongrois ont choisi leur lieu de congrès: ce sera Sousse

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L’Association hongroise des agences de voyage (MUISZ), a décidé de tenir son congrès annuel à Sousse. 70 personnes sont attendues du 7 au 10 avril en présence du Dr Bàlint Erdei, son président actuel.

 

Il s’agit d’un congrès très symbolique pour la Tunisie dans le contexte actuel et surtout eu égard aux espoirs placés cette année dans les marchés des pays d’Europe centrale et de l’Est.



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Djerba : Playa Senator abandonne le navire

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Le groupe espagnol Playa Senator, qui avait pris en location l’hôtel Sidi Mansour à Djerba, a vite fait de jeter l’éponge. Tout juste un an après s’être installé sur l’île (lire notre article sur le sujet), l’opérateur vient de rompre officiellement le contrat le liant à la société propriétaire de l’hôtel (signé initialement pour une durée de 15 ans). La conjoncture touristique exceptionnelle qui prévaut sur la destination est la cause de ce départ précipité.

L’hôtel, qui avait été rebaptisé par les Espagnols Djerba Playa Club, avait déjà fermé ses portes dès le mois de septembre dernier, à peine la saison été terminée. Pour l’heure, il va retrouver son appellation d’origine, Sidi Mansour.

© Destination Tunisie



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Vincci: changements attendus sur ses hôtels en Tunisie

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Le groupe espagnol Vincci vogue à contre-courant.

Alors que plusieurs opérateurs étrangers annoncent leur départ de la Tunisie, Vincci s’est engagé aujourd’hui pour la prise en gestion pour compte de deux nouveaux établissements et ce pour une période de 5 ans.

Il s’agit de l’hôtel Marillia à Yasmine Hammamet (352 chambres) et El Mansour à Mahdia (307 chambres). Ce qui porte désormais à 6 le nombre d’hôtels exploités sous l’enseigne Vincci en Tunisie.

L’opérateur ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’il annonce être à la recherche d’un hôtel de ville à Tunis.

© Destination Tunisie



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Le ministère du Tourisme dément la fermeture des accès vers Djerba

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Suite à l’attaque terroriste à Ben Guerdane ciblant des postes militaires et sécuritaires, qui a débuté ce matin vers 4h00, des rumeurs ont été diffusées sur les réseaux sociaux et publiées par certains médias disant que tous les accès de et vers l’île de Djerba avaient été fermés par les unités sécuritaires.

Une information qui  a été catégoriquement démentie par le ministère du Tourisme qui soutient que la situation sécuritaire sur l’île est totalement  maîtrisée et que le passage des touristes est assurée sans aucune faille sécuritaire.



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Et pendant ce temps là à Djerba… les professionnels du tourisme travaillent

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La Tunisie a peut-être fait les grands titres de l’actualité dans les médias internationaux ce soir suite à l’attaque terroriste qu’a subi la ville de Ben Guerdane à la frontière avec la Libye, mais envers et contre tous, le tourisme continue.

A Djerba, ce sont une quarantaine de personnes qui ont entamé la convention Framissima avec les nouveaux propriétaires de la marque (Karavel-Promovacances du groupe LBO France) en présence des représentants de tous les Framissima du monde sous le patronage de Folco Aloisi, directeur général de Promovacances, Isabelle Cordier, toute nouvelle directrice générale de Fram, Abderrahmen Tebourbi, chef de Produit Promovac et Raouf Hanini, délégué général de Karavel en Tunisie.

Côté tunisien, outre Ahmed Kalboussi, le commissaire régional au Tourisme pour la zone Djerba-Zarzis, on aura noté au dîner offert au Grand Casino de Hamda Abdellaoui, président de la FRAV, Malek Boujbel, vice-président de la FRH, Lotfi Zarraa, agent de voyage et Farhat Ben Tanfous, secrétaire général de la FRH.

Une convention en toute quiétude et comme si de rien n’était. Une manière de faire un pied de nez à tous ceux qui ont prétendu que l’île était cloitrée et que nul ne pouvait y entrer ou en sortir.



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Tunisie destination-santé : les déboires d’un secteur pourtant performant

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En cette période de vaches maigres où les indicateurs du tourisme sont en continuelle régression et où plusieurs pays européens et américains ont coupé les ponts touristiques avec la Tunisie, le tourisme de santé constitue une lueur d’espoir dans ce sombre tableau. Hélas, tous les efforts fournis durant ces dernières années par les professionnels n’ont pas fait avancer les choses d’une semelle et n’ont pas pu forger cette image reflétant les performances réelles du secteur et des acteurs de la santé. Dans la liste des obstacles figurent surtout l’absence de coordination, les problèmes liés à l’obtention du visa, ainsi que les insuffisances liées aux liaisons aériennes entre la Tunisie et les pays africains.

Le 4 mars, à l’occasion du salon Tunisia Health Expo qui s’est déroulé au Parc des Expositions du Kram, le Cepex (Centre de promotion des exportations) a remis ce sujet sur le tapis en invitant les différents intervenants dans le secteur de la santé. En présence du ministre du Commerce, Mohsen Hassen, de la P-d.g. du Cepex, Aziza Htira, des représentants du ministère de la Santé et du secteur privé de la santé, ainsi que certains ambassadeurs africains, les intervenants ont essayé de mettre le doigt sur le mal et d’identifier les obstacles empêchant de faire de la Tunisie une destination santé et faire prévaloir ses compétences, notamment à l’échelle africaine.

Secteur performant, mais…

Le diagnostic de l’état du secteur de la santé délivré par Samar Samoud, conseillère auprès du ministre de la Santé, a démontré qu’il s’agit d’un domaine complet et performant en Tunisie qui occupe la 4e place dans le classement de la région MENA grâce à des services de médecine pointus (niches d’exportation), une industrie  pharmaceutique développée, un système de formation dans les métiers de la santé solide et réputé et une filière santé qui s’appuie sur une demande nationale vaste et sophistiquée.

A cela s’ajoutent des exportations de services en croissance. La Tunisie est le premier exportateur de services de santé sur l’ensemble Afrique et Moyen-Orient avec un volume d’affaires s’élevant à 490 millions de dinars en 2013. Cette position a été confirmée par le docteur Boubaker Zakhama, président de la Fédération nationale de la santé, qui a mis en exergue le niveau élevé du personnel qui y travaille. Cela se traduit par le nombre d’étudiants étrangers (26.000) choisissant la Tunisie pour y poursuivre leurs études en médecine et le taux de satisfaction élevé estimé à 94%.

En 2013, 400.000 patients étrangers ont choisi  la destination pour se faire soigner. Les revenus des prestations des services de tourisme liés à la santé enregistrés en 2013 ont atteint 1.062 millions de dinars.  Le secteur a contribué, en outre, à créer 23.500 postes d’emploi dans les services de tourisme.

Attractivité internationale déséquilibrée

A vrai dire, toutes ces performances cachent une réalité bouleversante : les recettes générées par les exportations des services de santé ou celles payées par les personnes qui viennent se faire soigner en Tunisie sont peu significatives par rapport au potentiel réel du secteur et aux opportunités existantes sur le marché africain. Tous les professionnels s’accordent à dire que les potentiels de développement sont énormes et qu’il y a encore du pain sur la planche pour pouvoir conquérir le marché africain.

Mais l’image véhiculée jusque-là ne sert pas un développement solide et d’avenir. Les raisons ? D’après Samar Samoud, cette défaillance se justifie, surtout par l’absence d’une stratégie d’attractivité internationale de la destination, une offre peu différenciée, une communication éparpillée, une concurrence régionale de plus en plus agressive, une communication non contrôlée et brouillée par de multiples intervenants non coordonnés, l’absence de structure de coordination et de politique publique dans le secteur et aux insuffisances qualitatives et quantitatives des services et prestataires complémentaires aux services de santé.

Evoquons, dans ce cadre, les liaisons aériennes directes avec les pays africains ayant besoin d’être renforcées et l’absence de services spécifiques de transferts, d’accueil et d’hébergement pour les patients étrangers. Il s’agit, encore, de réduire la dépendance au marché libyen, vu les risques qui entourent ce marché actuellement. En raison de la forte dépendance du marché libyen plaçant la Tunisie à la première place de destination en matière de service de santé, les intervenants ont préconisé de s’ouvrir davantage sur le marché africain selon une stratégie de partenariat, surtout que certains pays comme le Soudan et la Côte d’Ivoire sont prêts à accueillir les Tunisiens à bras ouverts. Chose confirmée par l’ambassadeur de Côte d’Ivoire et par le secrétaire général du Conseil national des Médicaments du Soudan, lors de la conférence.

Supprimer les complications liées au visa

Néanmoins, cette ouverture sur ces marchés requiert, avant tout, de renforcer le transport aérien et d’accorder plus facilement le visa d’entrée. Parmi les points soulevés aussi, la construction de liens pérennes et structurels entre le système de santé tunisien et des pays cibles, l’investissement dans le secteur de santé dans les pays d’Afrique et l’amélioration des services d’accueil et de transfert à l’aéroport, ainsi que la mise en place des services d’assurance-voyage.

Les services de séjour spécifiques représentent, pour leur part, un autre champ de bataille puisque l’image de la destination dépend non seulement de la qualité des soins, mais de la qualité de l’ensemble des composantes de la chaîne de valeur. En tout cas, pour arriver à des résultats performants et engager un processus optimal, les intervenants ont appelé à engager une démarche participative avec les différents intervenants qui doit impacter un partenariat public-privé et l’obligation de passer d’une logique d’exportation à une logique de compétitivité internationale de services de santé.

Kemel Chebbi



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Mot d’ordre de Tunisair à ses 48 chefs d’escales à l’étranger

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Ils sont 48 affectés aux aéroports à l’étranger desservis par Tunisair. Ce sont les chefs d’escales de la compagnie. Ils ont été réunis à Tunis hier le temps d’un séminaire d’une journée.

Sarra Rejeb, PDG de Tunisair, a présidé les deux séances de ce séminaire s’articulant essentiellement autour de « la satisfaction de la clientèle et la réponse à leurs attentes » a souligné la compagnie dans un communiqué, ajoutant que les travaux « ont été couronnés par des recommandations pertinentes et la mise en œuvre dans les plus brefs délais d’un plan d’actions, qui feront l’objet d’un suivi minutieux ».

Les chefs d’escales sont présents dans 23 pays dont 12 en Europe, 9 en Afrique et 2 au Moyen-Orient. Tunisair indique qu’elle « concrétise (à travers cet événement organisé dans un souci d’amélioration continue de la qualité du service rendue à sa clientèle), l’un des volets de son plan de redressement et mise sur l’expérience et le savoir-faire de son personnel, en agissant ainsi sur l’un des maillons les plus importants de la chaîne de la qualité de service ».

 



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L’ouverture de la ligne Tunis-Khartoum reportée à mi-avril

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Annoncée initialement pour le mois de janvier 2016, la réouverture de la ligne aérienne Tunis-Khartoum n’aura réellement lieu qu’à la mi-avril, a annoncé Narjess Bouraoui Triki, directrice des ventes Réseau Afrique & Moyen-Orient à Tunisair, lors de la troisième Matinale de l’export organisée aujourd’hui par le Cepex (Centre de promotion des exportations) en marge du salon Tunisia Health Expo. « Il y a une volonté de fixer une date précise, mais ce qui empêche de le faire, ce sont les problèmes d’ordre financier » a-t-elle précisé.

« Nous comptons, par ailleurs, augmenter le nombre de fréquences vers Dakar et Bamako. Vers Abidjan, les trois vols actuels seront renforcés bientôt par deux autres pour arriver à la fin 2017 ou au début de 2018 à un vol quotidien. Il s’agit, également, de l’ouverture d’une ligne sur Niamey, capitale du Niger ».

Toujours selon la directrice à Tunisair, des études sur les marchés du Bénin, du Togo et du Ghana ont été effectuées, montrant que là où il ya des Francophones, il y a une volonté de venir en Tunisie. Quant aux marchés anglophones, les Africains veulent être compris d’abord avant de venir. Changer nos méthodes de travail en mettant en avant les compétences anglophones est, donc, un impératif en vue de pouvoir conquérir ces marchés.

Nouveau salon pour le tourisme africain 

Narjess Bouraoui Triki a ajouté que Tunisair et le ministère du Tourisme se penchent actuellement sur la préparation d’un salon pour le tourisme africain qui sera lancé bientôt. « Nous allons renforcer notre participation aux salons. Il faut comprendre que les salons jouent un rôle primordial dans la promotion de notre destination. Il suffit de faire une petite comparaison avec le Maroc qui organise 45 salons par an, tandis que la Tunisie n’organise que 25 salons seulement par an, pour saisir la valeur de ce genre de manifestations dans la promotion économique des pays ». Elle a conclu ses propos en annonçant le lancement d’une campagne promotionnelle sur la Tunisie conjointement avec l’Office du Tourisme et le Cepex autour des trois aspects : santé, shopping et tourisme.

Kemel Chebbi



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Ce qui s’est dit à la réunion tourisme et transport ce matin

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Il n’y avait pas un seul ordre du jour mais au moins une bonne dizaine à la réunion qui s’est tenue aujourd’hui au ministère du Tourisme en présence de responsables publics et privés du secteur du transport aérien et des présidents des fédérations professionnelles du tourisme, FTH et FTAV.

Les participants à cette rencontre, présidée par les chefs de cabinets des deux ministères, tourisme et transport, ont notamment traité de l’état d’avancement des négociations actuelles pour ce qui concerne l’Open Sky avec un rapport présenté par le directeur général de l’Aviation civile.

Egalement au menu, la consolidation des lignes aériennes avec la Russie ainsi que la mise en place de dessertes entre l’Algérie et les aéroports de Monastir, Djerba et Tabarka. Il a également été question de l’exemption des compagnies tunisiennes opérant sur Tabarka et Tozeur des redevances aéronautiques et des frais de handling afin de les encourager à développer des lignes vers l’Europe. Ces sujets ont été débattus en présence du DGA de Tunisair et du PDG de l’OACA.

Le secteur des agences de voyage a également été abordé avec notamment une définition des prérogatives du ministère de l’Intérieur concernant le traitement des excursions des Tunisiens à bord des bus utilisés par les agences. Ceci outre une discussion concernant le parachèvement du cahier des charges relatif à l’activité de transport terrestre par les agences de voyages de catégorie A.

Enfin il a par ailleurs été décidé de mettre en place un programme conjoint de visites des postes frontaliers et notamment ceux avec l’Algérie dans la perpective des arrivées attendues lors de la prochaine saison été.

D.T



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Le pays basque, c’est toute l’année

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Entre océan et montagnes, Terre & Côte Basques est un territoire unique qui regroupe 12 communes au tempérament bien trempé, où les traditions sont ancrées dans le quotidien et les valeurs humaines sont un leitmotiv.

Lieu de vacances par excellence, Terre & Côte Basques aime à rappeler que son territoire vit toute l’année et que chaque saison possède son charme, séduisant toujours plus d’amateurs de nature, de sport, d’histoire et de gastronomie.

Séjours, week-end prolongés, escapades, ou city break, toutes les formules de vacances sont possibles en Terre & Côte Basques.



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Crise au Dar Jerba: rouvrira ou rouvrira pas en 2016 ?

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Alors que toute la presse s’extasie à l’annonce de la programmation par le voyagiste français Marmara de 4 hôtels sur Djerba pour la saison été 2016, la question du Dar Jerba a été totalement occultée.

Le complexe et ses 4 établissements (Dahlia, Narjess, Yasmine, Ezzahra – le 5e, El Manara n’étant plus opérationnel depuis longtemps) est en effet fermé, depuis le mois de septembre 2015, bien que ce même Marmara en soit le locataire depuis 2004 avec un contrat qui court théoriquement jusqu’au 31 mars 2016.

A un mois de la fin du bail, celui-ci n’a pas été renouvelé. En cause, le besoin absolu d’effectuer des travaux de rénovation étant donné l’âge du complexe et l’état de ses installations. On parle de 68 MD d’investissements nécessaires. Un montant que les propriétaires libyens du Dar Jerba, le groupe Lafico, ne seraient pas en mesure d’apporter.

Si Marmara a déjà lancé la commercialisation des deux Palm Beach de Djerba (le Palace labellisé Sensimar et le Club labellisé Marmara) ainsi que le Meridiana (ex-Club Med) et le Robinson Club (ex-Rimel), le Dar Jerba est totalement absent de ses brochures. Ce qui est de toute évidence un très mauvais signe pour le complexe. Pour les observateurs, le fait que Marmara soit déjà allée voir ailleurs est la preuve que le contrat ne sera pas renouvelé.

Si le scénario venait à se confirmer, on voit mal comment le Dar Jerba pourrait reprendre du service, la Lafico n’étant pas en mesure de le commercialiser pour son propre compte, ne possédant aucune structure commerciale digne de ce nom en l’état actuel des choses, ce qui laisse augurer d’une nouvelle traversée du désert pour le Dar Jerba.

H.H

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Dar Jerba va-t-il survivre à la crise du tourisme ?



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Tunisair envisage de se poser au Canada le 31 mai 2016

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L’information a fuité au Canada: la compagnie Tunisair a déposé une demande auprès des autorités aéronautiques canadiennes afin de pouvoir opérer des vols entre Tunis-Carthage et l’aéroport Pierre Elliott Trudeau de Montréal à compter du 31 mai 2016.

L’Office du Transport du Canada (OTC) a annoncé que Tunisair « a déposé une demande de licence internationale service régulier pour l’exploitation d’un service entre la Tunisie et le Canada, ;(…) qu’elle a l’intention de débuter ses activités commerciales au Canada le 31 mai 2016 et qu’elle a entamé les procédures requises auprès de Transports Canada visant la délivrance d’un document d’aviation canadien (DAC), document requis pour que la demande de licence soit considérée complète. »

Les autorités canadiennes rappellent dans un arrêté publié le 25 février courant, que Tunisair  » a fait l’objet d’une désignation de la part du ministère du Transport tunisien l’habilitant à exploiter un service aérien aux termes de l’entente entre le gouvernement du Canada et le Gouvernement de la République tunisienne énoncée dans un procès-verbal signé le 10 février 2010″.

Cet arrêté se veut rassurant puisqu’il stipule que  » l’Office est convaincu que la licence sera fort probablement délivrée avant la date prévue du début de l’exploitation du service le 31 mai 2016″.

Conditions en vigueur

Cependant, l’OTC exige de Tunisair que « toute publicité placée dans un média, qu’il soit écrit, électronique ou de télécommunications, doit s’accompagner d’un énoncé indiquant que le service aérien est assujetti à l’approbation du gouvernement, à moins que et jusqu’à ce que l’exemption de l’article 59 vienne à expiration après la délivrance d’une licence. Tous les passagers potentiels doivent être informés, avant qu’une réservation soit faite ou qu’un billet soit vendu, que le service aérien est assujetti à l’approbation du gouvernement ». En d’autres termes, la compagnie publique tunisienne devra souligner à toute personne achetant un billet que le risque que la ligne ne démarre pas soit clairement mentionné.

Tunisair doit par ailleurs « déposer ses tarifs auprès de l’Office avant de commercialiser ses services et, suivant le dépôt, elle doit appliquer ses tarifs publiés, qui sont versés au dossier de l’Office et qui sont en vigueur, aux ventes de transport pour chaque point d’arrêt prévu

L’arrêté précise pour finir qu' »au cas où la licence ne serait pas délivrée ou ne serait pas encore délivrée au moment où un service aérien vendu à un passager doit être fourni, la demanderesse (Tunisair) doit prendre des arrangements pour offrir un transport aérien de remplacement assuré par un transporteur aérien dûment licencié, sans frais supplémentaires pour tous les passagers ayant fait une réservation auprès de la demanderesse. Si de tels arrangements ne sont pas possibles ou acceptables pour les passagers, la demanderesse doit rembourser intégralement le prix des billets aux passagers ».

Donia Touihri



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Feu vert imminent du Canada pour la ligne Tunis-Montréal

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L’information a fuité au Canada: la compagnie Tunisair a déposé une demande auprès des autorités aéronautiques canadiennes afin de pouvoir opérer des vols entre Tunis-Carthage et l’aéroport Pierre Elliott Trudeau de Montréal à compter du 31 mai 2016.

L’Office du Transport du Canada (OTC) a annoncé que Tunisair « a déposé une demande de licence internationale de service régulier pour l’exploitation d’un service entre la Tunisie et le Canada, (…) qu’elle a l’intention de débuter ses activités commerciales au Canada le 31 mai 2016 et qu’elle a entamé les procédures requises auprès de Transports Canada visant la délivrance d’un document d’aviation canadien (DAC), document requis pour que la demande de licence soit considérée complète. »

Les autorités canadiennes rappellent dans un arrêté, publié le 25 février courant, que Tunisair «a fait l’objet d’une désignation de la part du ministère du Transport tunisien l’habilitant à exploiter un service aérien aux termes de l’entente entre le gouvernement du Canada et le Gouvernement de la République tunisienne énoncée dans un procès-verbal signé le 10 février 2010».

Cet arrêté se veut rassurant puisqu’il stipule que « l’Office est convaincu que la licence sera fort probablement délivrée avant la date prévue du début de l’exploitation du service le 31 mai 2016 ».

Conditions en vigueur

Cependant, l’OTC exige de Tunisair que « toute publicité placée dans un média, qu’il soit écrit, électronique ou de télécommunications, doit s’accompagner d’un énoncé indiquant que le service aérien est assujetti à l’approbation du gouvernement, à moins que et jusqu’à ce que l’exemption de l’article 59 vienne à expiration après la délivrance d’une licence. Tous les passagers potentiels doivent être informés, avant qu’une réservation soit faite ou qu’un billet soit vendu, que le service aérien est assujetti à l’approbation du gouvernement ». En d’autres termes, la compagnie publique tunisienne devra souligner à toute personne achetant un billet que le risque que la ligne ne démarre pas soit clairement mentionné.

Tunisair doit par ailleurs « déposer ses tarifs auprès de l’Office avant de commercialiser ses services et, suivant le dépôt, elle doit appliquer ses tarifs publiés, qui sont versés au dossier de l’Office et qui sont en vigueur ».

L’arrêté précise pour finir qu’« au cas où la licence ne serait pas délivrée ou ne serait pas encore délivrée au moment où un service aérien vendu à un passager doit être fourni, la demanderesse (Tunisair) doit prendre des arrangements pour offrir un transport aérien de remplacement assuré par un transporteur aérien dûment licencié, sans frais supplémentaires pour tous les passagers ayant fait une réservation auprès de la demanderesse. Si de tels arrangements ne sont pas possibles ou acceptables pour les passagers, la demanderesse doit rembourser intégralement le prix des billets aux passagers ».

Donia Touihri

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Tunisair nomme Mouelhi à Montréal



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Faute de touristes, «Le Château» acculé à la reconversion

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C’était l’une des escales incontournables des touristes en circuit dans la région du Cap Bon. « Le Château », centre d’animation touristique situé entre Bouargoub et Borj Hfaiedh, à moins d’une quinzaine de minutes de route de Hammamet, cherche aujourd’hui à se rabattre sur la clientèle locale pour maintenir son activité. « Le tournant, nous l’avons subi le 18 mars, puis, le virage a eu lieu le 26 juin et ce fut le KO » regrette amèrement Ridha Hichri, exploitant des lieux, faisant allusion aux deux attentats ayant visé des touristes en 2015.

Depuis l’année 2000, « Le Château » est en effet loué par des privés auprès de l’Etat (Coopérative Viticole de Bouargoub) qui en ont fait un restaurant pour recevoir les circuits passages-déjeuner lors des excursions organisées par les agences de voyage et les soirées folkloriques, mais pas uniquement. On leur y proposait également des dégustations de vins et des exposés sur la viticulture (en plusieurs langues), le lieu étant adossé à l’un des vignobles et l’une des caves les plus prisées de Tunisie.

« De plus, et lors de la fermeture des grottes d’El Haouaria, les circuits Cap-Bon s’étaient appauvris. L’offre du « Château » nous avait permis de garder un produit diversifié pour nos clients » explique de son côté Faouzi Rommène, agent de voyage et associé du « Château ».

Sauf que la crise touristique a bouleversé la donne. Pour préserver les emplois et la survie du site, Ridha Hichri se rabat désormais vers la clientèle locale. Grâce à la multiplicité des espaces sur tout le complexe, qu’ils soient en plein air ou couverts, il espère aujourd’hui attirer les Tunisiens pour des fins de journée de détente, pour l’organisation de mariages ou pour accueillir des séminaires, des séances de dédicaces de livre ou toute autre activité mêlant le touristique au culturel.

Ridha Hichri, gérant du "Château" de Bouargoub.

Ridha Hichri, gérant du « Château » de Bouargoub.

Les lieux sont en effet atypiques. Situés sur une colline, ils sont entourés de vignobles et de sites archéologiques alentours (site de Vina d’époque romaine). Historiquement, l’édifice a été bâti en 1903 par un dénommé Armando Garcia, un Italien d’origine espagnole. Il avait édifié sa résidence sur ces lieux surplombant un domaine de 500 hectares. Après la seconde Guerre mondiale, le site fut saisi puis, après l’indépendance, mis sous la tutelle de l’Etat tunisien. Dans les années 70, le bâtiment principal fut transformé en une maison d’hôtes et surtout en un restaurant gastronomique, nommé « Bacchus » qui connut ses heures de gloire auprès d’une certaine clientèle de notables de la capitale. On raconte qu’il fallait réserver au moins 15 jours à l’avance pour pouvoir y trouver une table.

Aujourd’hui, le restaurant est toujours fonctionnel sous l’appellation « Le Château », sauf qu’il ne peut servir de boissons alcoolisées qu’aux touristes étrangers. Cette restriction imposée aux exploitants des lieux peut paraître aberrante. Ridha Hichri ne veut pas aborder le sujet, subissant malgré lui cette décision administrative datant de l’avant 2011 et qui n’a pas changé depuis. Ce qui ne l’empêche pas de soutenir que « le meilleur vin de Tunisie est originaire de Bouargoub ». Avec ou sans touristes.

H.H



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Tunisair: nouveaux DGA et SG

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La compagnie Tunisair a annoncé aujourd’hui la nomination de Moez Ben Rejeb (photo ci-contre) en qualité de directeur général-adjoint.

Autre nomination, celle de Mohamed Riadh Nkouri au poste de secrétaire général en remplacement de Habib Toumi qui rejoint le ministère du Transport en tant que chargé de mission auprès du cabinet ministériel responsable du suivi des dossiers de restructuration des entreprises publiques de transport sous tutelle.



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Tunisair va réactiver la ligne Tozeur-Paris

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Tunisair renoue avec le tourisme saharien. Le transporteur public a annoncé aujourd’hui la reprise de la ligne Tozeur-Paris à compter du 14 avril prochain.

Dans un communiqué, la compagnie informe que cette réouverture intervient « dans le cadre des préparatifs de la saison été 2016 ».

Deux fréquences hebdomadaires seront assurées le mardi et le jeudi sur l’aéroport Paris-CDG.

La compagnie avait suspendu la desserte il y a un an faute de rentabilité.

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Deux nouveaux hôtels sous le label Concorde en Tunisie

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L’enseigne Concorde consolide sa présence sur la Tunisie.

En plus de ses deux hôtels en franchise à Tunis (Les Berges du Lac et Paris), Concorde se déploie sur le balnéaire à Yasmine Hammamet tout d’abord sur le Marco Polo et à Port El Kantaoui ensuite sur le Green Park sous le régime de la gestion pour compte.

Ces deux derniers établissements portaient jusqu’à une date récente l’enseigne RIU avant que celle-ci ne quitte le pays. Le Green Park, après des travaux de rénovation totale qui auront duré plus de 4 ans, va rouvrir ses portes au mois de mai 2016.

En réalité, ces 4 établissements appartiennent au même groupe, en l’occurence UFI de Abdelaziz Essassi, lequel a acheté le nom Concorde pour le marché tunisien.

H.H



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Tunisair Express s’envole pour Paris-CDG

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Tunisair Express étend son réseau de lignes internationales. La compagnie aérienne a annoncé aujourd’hui l’ouverture à compter du 16 mars 2016 d’une nouvelle route sur Paris, aéroport Charles-de-Gaulle (terminal 3).

Il s’agit de vols qui seront opérés au départ de Tunis (5 fois par semaine) et de Sfax (2 fois par semaine).

« La décision d’ouvrir cette nouvelle desserte régulière internationale répond à une demande du marché et notamment des passagers au départ de Sfax-Thyna » a expliqué la compagnie dans un communiqué publié aujourd’hui.

« Au départ de Tunis-Carthage, les jours et horaires d’opération des vols de Tunisair Express ont été programmés en parfaite complémentarité avec la compagnie Tunisair (qui opère sur l’aéroport de Paris-Orly) ».

Commentant l’ouverture de ces nouvelles routes aériennes, Béchir Ben Sassi, directeur général de Tunisair Express, déclare : « il s’agit pour notre compagnie de développer un trafic complémentaire à l’international en étroite collaboration avec Tunisair selon des horaires étudiés notamment pour permettre d’offrir à nos passagers, hommes d’affaires ou clientèle loisirs, de programmer des week-ends short-breaks ou courts séjours en Tunisie ou en France ».

Les vols seront assurés entre Tunis-Carthage et Paris-CDG 3 le lundi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche. Au départ de Sfax-Thyna, les deux fréquences hebdomadaires seront effectuées le mercredi et le dimanche.

Tunisair Express souligne par ailleurs que la desserte de ces lignes, qui se fera par un jet de type CRJ 900, permettra de multiplier les fréquences. De plus et dans le cadre des synergies avec le groupe Tunisair, elle pourra, en fonction de la demande du marché, consolider ses capacités par des appareils de plus grande taille qu’elle affrètera auprès de la compagnie nationale.

L’ouverture de Paris-CDG 3 constitue pour Tunisair Express un renforcement de son réseau international après Malte, Palerme et Naples, ses lignes internationales historiques.

Tableau horaires des vols sur Paris
Lundi, mercredi, samedi et dimanche Tunis / Paris 08:30
Jeudi Tunis / Paris 15:00
Lundi et samedi Paris /Tunis 11:35
Mercredi et dimanche Paris / Tunis 18:00
Jeudi Paris / Tunis 18: 05
Mercredi et dimanche Paris / Sfax 11:30
Mercredi et dimanche Sfax / Paris 14:45

 



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Wissem Arfa récompensé par Mövenpick wordlwide

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A l’occasion de la conférence biannuelle des hôtels de la chaîne Mövenpick qui s’est déroulée du 2 au 4 février 2016 à Istanbul, Wissem Arfa, DGA du Mövenpick Hotel Gammarth à Tunis, a été élu meilleur commercial de la chaîne Mövenpick wordlwide pour 2015, devançant ainsi les hôtels Mövenpick Europe, Asie et Moyen-Orient.

Cette consécration, intitulée «Excellence in Sales & Marketing Leadership », lui a été attribuée pour l’excellent travail achevé depuis l’ouverture qui a positionné le Mövenpick Hotel Gammarth de Tunis comme l’un des fleurons de l’hôtellerie en Tunisie.
Photo Mövenpick 2
Le trophée récompensant Wissem Arfa lui a été remis en présence de Jean Gabriel Peres, président de la chaîne Mövenpick, Paul Mulcahy, senior vice-président Commercial (de droite à gauche sur la photo), ainsi que de Maarten Vanden Nieuwenhuijsen, vice-président des Opérations pour l’Afrique et Teri Friesen, vice-président Sales & Marketing pour l’Afrique (de gauche à droite sur la photo).
A Istanbul, la chaine Mövenpick s’était réunie à l’échelle internationale, afin de définir notamment sa stratégie commerciale pour la période 2016-2020.



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Projet touristique Khomsa : rêve ou fantasme ?

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Surgie du jour au lendemain sur le web, la vidéo présentant un projet pharaonique intitulé « La Khomsa, perle de la Tunisie » destiné à s’implanter dans la région de Korbous a créé le buzz.

D’abord pour « l’énormité » du projet présenté (île flottante, aéroport, hôtels, parcours de golf, campus universitaire, hopitaux, complexe sportif, foire internationale, habitats…).

Ensuite, parce qu’il n’a pas été annoncé manière officielle et classique par les médias dans le cadre d’une conférence de présentation par exemple. De plus, l’homme d’affaires tuniso-luxembourgois, Chokri El Khal, qui se présente comme promoteur du projet, est totalement inconnu de la sphère économique tunisienne.

Ceci étant, le projet, par ses composantes fait rêver. Mais comme l’ont bien souligné les observateurs, avant de penser à se lancer dans la construction de nouveaux hôtels, commençons par remplir ceux qui existent déjà.

De plus, le début de polémique lancée par le promoteur avec le gouvernement nous renvoie à un autre projet pharaonique qui n’a toujours pas été entamé, celui de Tunisia Economic City.

Donc pour être lucide, disons que Chokri El Khal, malgré les bonnes intentions qu’il affiche, n’a de toute évidence pas encore saisi la profondeur de la bureaucratie tunisienne. Le chiffre de son investissement, 4 mille millions de dinars, laisse de toute façon dubitatif.

D.T



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Khaled Chelly, P-dg de l’OACA : « Des pourparlers pour donner en concession certains aéroports »

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Le P-dg de l’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports) parle dans cette interview exclusive à « destinationtunisie.info » des grands chantiers aéroportuaires ouverts actuellement, du casse-tête de la rentabilité des aéroports et des nouvelles mesures sécuritaires mises en place. Mais il annonce, surtout, la possibilité de donner en concession certains aéroports de l’intérieur du pays.

Il y a quelques jours, une séance de travail a été tenue au ministère du Transport en présence du ministre autour de l’amélioration de la fluidité d’accès à l’aéroport Tunis-Carthage. Plus d’éclaircissements sur cette rencontre ?

Deux points ont été abordés. Tout d’abord, comment transformer la partie Filtre police et le scanner pour les rendre plus fluides ? Nous avons présenté quatre variantes (conceptions architecturales). Puis, nous avons opté pour celle pouvant assurer plus de fluidité. Le choix sera discuté avec la douane et le ministère de l’Intérieur en vue de se décider. Il y a, donc, cette volonté de revoir certains aspects au niveau de l’aéroport Tunis-Carthage pour une meilleure fluidité et un meilleur service rendu au passager.

Le deuxième volet consiste à revoir les points de contrôle installés au niveau des portes d’entrée. L’idée est de trouver comment les préparer pour mieux accueillir les passagers durant toute l’année et les rendre plus sécurisés. La décision devra être prise très bientôt par les trois départements (OACA, douane et ministère de l’Intérieur) et la mise en vigueur ne dépassera pas le mois de juin, soit avant la haute saison.

Comment préparer le futur de l’aviation civile ?

À mon avis, en tant que représentant de l’aviation civile et des aéroports, je tiens à ce qu’une étude très approfondie concernant les perspectives de développement de l’aviation civile dans sa totalité à l’horizon 2035 soit entamée. Quel transport aérien ? Pour quelle demande ? Quelle offre ? Et quelle infrastructure ? Telles sont les questions à poser actuellement et sans tarder encore, car nous sommes tenus de résoudre les problèmes actuels et de préparer le futur, de front.

En termes d’infrastructures, ce sont des mégaprojets à préparer suffisamment à l’avance, tout en associant tous les demandeurs et les acteurs afin d’aboutir à un modèle d’aviation civile qui répondra aux exigences de 2035.

Quels sont les chantiers urgents ?

Il s’agit, avant tout, d’optimiser les facilités au niveau de l’aéroport Tunis-Carthage. Bien que l’activité soit en baisse, nous sommes contraints de répondre aux besoins des passagers qui, selon le feedback que nous avons, ne sont pas très satisfaits de la qualité des services dans sa totalité, même ceux qui ne concernent pas l’OACA.

En conséquence, nous œuvrons à inciter toutes les parties à améliorer leurs services. La priorité concerne les aspects sécurité-sûreté, fluidité et facilité d’accès des passagers vers la partie Airside.

À l’intérieur de l’aéroport, il y a eu un changement radical au niveau du Duty Free, de la restauration et des cafés. De plus, nous sommes en train de changer la climatisation. Ce sont des solutions rapides qui ne vont pas révolutionner, certes, l’aéroport, cela requiert une refonte totale de l’infrastructure, mais au moins, cela rend la vie du passager plus facile à l’aéroport Tunis-Carthage.

En même temps, nous sommes en train de chercher des solutions pour rentabiliser les aéroports de l’intérieur du pays. Nous avons contacté des investisseurs pour y monter des centres de maintenance ou des écoles de formation dans le but de réduire le coût et contribuer au développement économique de la zone. En l’absence du tourisme et du passager, il y a d’autres activités à y développer pouvant rapporter de l’argent.

Avez-vous reçu des échos positifs de la part des investisseurs contactés ?

Oui. Au niveau de l’aéroport de Tozeur, il y a le projet de stockage temporaire des avions. Il s’agit aussi de la possibilité d’y monter une école de formation et de maintenance. Quant à l’aéroport de Tabarka, les pourparlers sont en cours avec des investisseurs tunisiens pour y mettre en place un méga centre de maintenance et pourquoi pas des écoles de formation.

Il y a aussi des pourparlers pour donner en concession certains aéroports de l’intérieur, comme celui de Tabarka. Mais il faut préciser que nous sommes encore en phase de pourparlers. Il y a des Italiens, des Allemands et des Français qui sont intéressés, mais ils attendent la stabilité politique et plus de visibilité quant au climat des affaires. Une fois la stabilité là, il y aura énormément d’investissements, j’estime, avec une bonne dynamique.

A votre avis, combien de temps faut-il encore pour atteindre la satisfaction des passagers à l’aéroport Tunis-Carthage ?

A vrai dire, nous avons avancé beaucoup dans ce sens, en élargissant les parkings, en réorganisant l’activité des taxis, en fournissant 6 portes d’accès, en révisant le système de traitement des bagages au niveau de la réception et de l’enregistrement (qui sera appliqué prochainement) avec l’élargissement de la partie de réception des bagages, en améliorant la disponibilité des banques et des cafés et en lançant de grandes campagnes contre le tabagisme dans l’aéroport en concertation avec la police et la douane.

Depuis la mise en œuvre de ces mesures, nous n’avons pas eu de réclamations. Mais nous devons attendre encore pour tester ce dispositif durant la haute saison où les flux des passagers sont beaucoup plus importants.

J’ajoute qu’il y aura bientôt une réunion ministérielle avec tous les intervenants, y compris l’Intérieur et la douane, pour plus de coordination et afin que ce dispositif soit efficace pendant la haute saison, tout en soulignant que nos prévisions ne voient pas malheureusement de grands flux touristiques pendant la haute saison.

Entretien conduit par Kemel Chebbi    

 



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Yasmine Hammamet: le Taj Sultan change d’enseigne

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Après avoir été exploité pendant plusieurs années sous l’enseigne espagnole Vincci, l’hôtel Taj Sultan change de marque. Pour sa réouverture le 1er mars 2016 après des travaux de rénovation, l’hôtel de Yasmine Hammamet (5*, 516 lits) arborera la marque Golden Tulip.

golden tulip taj sultan yasmine hammamet tunisia

Il s’agit pour Golden Tulip d’un retour sur le balnéaire après avoir quitté Mahdia. La chaîne étend ainsi sa présence en Tunisie après Tunis (El Mechtel), Gammarth (hôtel et résidence) et Sfax.



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Qualité des infrastructures aéroportuaires et portuaires: le triste classement de la Tunisie

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Comparée au Maroc et à la Jordanie, la Tunisie a pris un retard considérable dans la mise à niveau de ses infrastructures aéroportuaires et portuaires depuis plus d’une décennie. C’est ce que les experts ont révélé, lors du séminaire consacré  à la présentation et à la discussion du Livre blanc relatif au secteur du transport, organisé le 12 février à Tunis.

En présence du ministre du Transport, Anis Ghedira, et des représentants de la Banque mondiale, ainsi que des représentants des établissements publics de transport, les intervenants ont jeté la lumière sur la performance médiocre de ces infrastructures. Se basant sur les indicateurs les plus récents publiés par le Forum économique mondial, un document distribué aux invités met avant une comparaison entre les infrastructures tunisiennes et celles du Maroc, de la Jordanie, de l’Egypte, du Chili, de la Malaisie, de la Roumanie et de la Turquie.

A première vue, on réalise que mis à part la Roumanie (105e place), les six pays cités précédemment devancent manifestement la Tunisie en matière de qualité des infrastructures aéroportuaires. Celle-ci occupe la 77e place mondiale, loin derrière son voisin marocain, classé 51e à l’échelle mondiale.

La Jordanie se positionne, pour sa part, au 55e rang, le Chili au 45e, la Malaisie au 19e et la Turquie au 34e rang. L’Egypte n’est pas en reste, devançant la Tunisie de 17 places (60e mondiale).

Idem pour les infrastructures portuaires, les ports de Tunisie sont classés au 83e rang à l’échelle mondiale, tandis que le Maroc occupe la 43e place. La Malaisie, la Turquie, le Chili, l’Egypte et la Jordanie se positionnent, respectivement aux 19e, 57e, 35e, 66e et 72e places à l’échelle mondiale. La Roumanie est juste derrière la Tunisie au 104e rang.

Les experts ont expliqué ce retard par rapport aux pays ayant en commun certaines similitudes socio-économiques par l’absence d’une volonté pour développer les infrastructures aéroportuaires et portuaires en Tunisie depuis plus d’une décennie, alors que le Maroc, la Jordanie, l’Egypte et la Turquie ont continué à améliorer intensivement leurs aéroports et ports, comme ils le font encore aujourd’hui.

Cet état des lieux désolant requiert l’intensification des investissements au cours dee la période à venir en vue de rattraper cet énorme retard enregistré durant les dernières années et pour que la destination Tunisie puisse rester compétitive.

La préparation du Livre blanc du transport et de la logistique s’inscrit, d’ailleurs, dans cette lignée et dans le but de préciser les réformes d’accompagnement du programme d’investissement inclus au sein du Plan quinquennal 2016-2020.

Kemel Chebbi



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Droit de Réponse de la Société Kélibia La Blanche

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« Le titre et le contenu du texte de l’article apparu sur Destination Tunisie.Info du 12 janvier 2016 transmettent un message non correct au lecteur national et international.

« La Station Touristique Kélibia La Blanche « , dont le Promoteur Général est la « Société Kélibia la Blanche SA « , continue le développement de son Projet compte tenu de la donne géopolitique.

Nous précisons que :

– Les deux composantes, l’hôtel H2 (en exploitation) et l’Hôtel H1 (en cours de construction), font partie du Plan d’Aménagement de La Station Touristique Kélibia La Blanche.

– Les Sociétés Propriétaires et les Sociétés exploitantes de l’Hôtel H2 et de l’Hôtel H1, sont complètement indépendantes du Groupe Kélibia la Blanche.

– Le retard de la réalisation de l’Hôtel H1 ne peut que nuire à notre Groupe et nous œuvrons auprès des autorités compétentes pour débloquer cette situation. »

ndlr: Notre article était axé sur la situation des deux hôtels de la station qui les abrite justement. Il n’était pas possible de parler des hôtels sans situer nommément la station sur lesquels ils sont implantés.



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Djerba: l’hôtel Golf Beach s’effondre dans le sillage de Fram

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Il n’y a désormais plus aucun client à l’hôtel Golf Beach de Djerba. Les touristes qui y résidaient encore ces derniers jours ont tous été délogés, bon gré mal gré, vers d’autres établissements de l’île. En tout, 152 personnes: 13 clients individuels, 10 clients d’un T.O allemand et le reste composé de Français.

La société propriétaire de l’établissement a fait savoir qu’elle n’était plus en mesure d’accepter des clients au-delà du 31 janvier 2016, n’ayant pas été payée par son principal pourvoyeurs de touristes, en l’occurence Jasmin Tourisme Tunisie, la société de droit tunisien, filiale du voyagiste français Fram, qui exploitait l’hôtel sous l’enseigne Framissima.

Et c’est là où réside toute la complexité de l’affaire : le T.O Fram, ayant déposé son bilan, a été racheté par le groupe Karavel/Promovacances. Mais ce dernier n’a pas intégré dans son plan de reprise les filiales tunisiennes et sénégalaises du T.O. Conséquence, Jasmin Tourisme Tunisie s’est retrouvée livrée à elle-même et n’a plus les moyens d’assumer ses engagements financiers.

Le Golf Beach de la famille Messaabi paye donc les pots cassés d’une affaire à l’origine franco-française.

Les clients de l’hôtel, priés de changer d’établissement, ont dans un premier temps refusé de s’exécuter en solidarité avec le personnel de l’hôtel menacé de chômage technique. Selon une source proche du dossier contactée par Destination Tunisie, les salariés de l’hôtel ont même perçu leur salaire du mois de janvier 2016.

Le geste des clients était beau mais insuffisant pour que l’hôtel puisse rester ouvert dans l’état actuel des choses.

Le groupe DocteGestio initialement intéressé par Jasmin Tourisme Tunisie

Il y a encore quelques jours pourtant, la société française DocteGestio se disait intéressée par la reprise des 3 anciennes filiales de Fram en Tunisie et au Sénégal. « L’hôtellerie fait partie des activités principales du groupe DocteGestio. La reprise de ces trois filiales qui exploitent des hôtels au Sénégal et en Tunisie nous permettrait de nous développer sur ce secteur », déclarait encore tout récemment le patron de DocteGestion, Bernard Bensaid, à nos confrères français de Tourmag. DocteGestion gère une centaine d’établissements commercialisés sous 9 marques dont il est le propriétaire.

Bensaïd avait manifesté son intention de reprendre l’ensemble du personnel des trois filiales qu’il souhaitait racheter. Le cas échéant, les 124 salariés en CDI de Jasmin Tourisme Tunisie auraient été sauvés. Un avocat aurait récemment été mandaté pour procéder à la liquidation judiciaire de la société.

Selon Tourmag, les salaires des employés ont été pris en charge par l’AGS en France (le Régime de garantie des salaires) en novembre et décembre 2015.

Rappelons, in fine, que Fram, entreprise toulousaine née en 1949, a déposé fin octobre 2015 son bilan auprès du Tribunal de commerce de Toulouse et a été placé en redressement judiciaire pour une période de six mois. Selon les médias français,  les difficultés de l’entreprise se justifient par le printemps arabe (qui a entraîné une désaffection du Maghreb), l’essor des vols low-cost et la montée en puissance d’Internet. Mais il y a eu aussi le combat fratricide des deux actionnaires majoritaires (chacun près de 40% du capital), Georges Colson et sa demi-soeur Marie-Christine Chaubet, conjugué à une valse de départs de dirigeants.

D.T

Lire aussi: Fram au bord du gouffre, quel impact pour la Tunisie ?

 



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Nebil Sinaoui et les 3 maux du tourisme tunisien

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C’est un professionnel du tourisme qui n’a pas sa langue dans sa poche. Nebil Sinaoui, directeur général de l’hôtel Regency à Gammarth, ne prend pas de gants quant il s’agit de pointer du doigt les maux du tourisme tunisien.

Il n’accuse ni les tour-opérateurs qui ne veulent plus programmer la destination, ni les hommes d’affaires qui ne viennent plus en Tunisie, ni les compagnies aériennes qui n’offrent pas assez de sièges au départ des marchés émetteurs, ni les ambassades étrangères qui déconseillent certaines zones à leurs ressortissants. Rien de tout cela. Nebil Sinaoui accuse les trois parties responsables selon lui de « la catastrophe touristique actuelle qui a débuté avant 2010 ».

Pour lui, l’administration du Tourisme est la première responsable, à cause de ses « méthodes archaïques ». Sinaoui ne comprend pas comment un secteur aujourd’hui à 100% privé est encore géré à 100% par l’Etat. En deuxième lieu, c’est aux banques qu’il fait porter le chapeau. Il considère en effet que celles-ci ont « donné des crédits à droite et à gauche sans assurer de suivi ». En troisième lieu, il accapare les propriétaires des hôtels pour leurs pratiques, « mis à part une poignée de visionnaires ».

Objectif 2018

Nebil Sinaoui ne critique pas juste pour critiquer. Il se veut réaliste et affirme que le tourisme d’affaires et le secteur du MICE par exemple, dont il connaît particulièrement bien les rouages, « seront rattrapables en 2018 si on commence aujourd’hui à les reprendre avec de vraies décisions politiques fermes ». Car pour lui, « 2016 est déjà mort, et 2017 sera une année très difficile ». Pour tirer ses conclusions, l’hôtelier s’est basé sur des faits et des constats. En matière de tourisme d’affaires, désormais, ceux parmi les étrangers qui osent encore venir en Tunisie réduisent au maximum leur durée de séjour. On est loin de l’époque où les hommes d’affaires venaient passer 5 à 6 nuitées. Second constat, les visioconférences remplacent aujourd’hui les déplacements. Ce qui affecte l’hôtellerie d’affaires.

A l’origine de cette situation, la conjoncture qui prévaut. D’après lui, les années 2011 et 2012 ont connu une certaine dynamique sur le plan hôtelier grâce aux innombrables ONG qui sont venues dans le pays et aussi grâce aux élections. Mais la donne sécuritaire a aujourd’hui tout bouleversé. « Déjà à la rentrée en septembre, nous avions constaté une chute des nuitées, chute qui s’est accentuée en décembre 2015 et janvier 2016 (suite à l’attentat de l’avenue Mohamed V ndlr). Citant en exemple l’hôtel qu’il dirige, Nebil Sinaoui souligne que le renforcement sécuritaire est devenu une priorité absolue. « Nous sommes passés de 21 à 37 personnes chargées de la sécurité ; nous avons multiplié par trois le nombre de caméras dans l’hôtel ; nous avons mis en place un portique de sécurité à l’entrée principale ».

Part de marché en régression

Formulant le vœu de voir un jour le ministère du Tourisme devenir un ministère de souveraineté, il ne peut que déplorer la part du tourisme mondial perdue par la Tunisie. « L’OMT confirme que nous sommes passés de 0,26% à 0,15% du marché international ».

Cependant, et malgré la chute d’activité, malgré les perspectives sombres, le Regency continue d’agir, notamment dans le caritatif. En partenariat avec Tunisie Telecom, du matériel médical a été acquis récemment au profit d’un dispensaire en état de délabrement avancé, situé dans la zone rurale de Ouled Helal, près de Aïn Draham. Nebil Sinaoui et ses équipes ont en effet « cassé leur tirelire » pour également participer à la rénovation du dispensaire dans le cadre d’une action de solidarité se voulant différente de ce qui se fait actuellement.

Hédi HAMDI



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Le T.O hongrois Taurus Reisen présente sa brochure 2016 à Sousse

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Dans le cadre de la promotion du tourisme tunisien sur les marchés émetteurs, plusieurs opérations ont été engagées. Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et le tour-opérateur hongrois Taurus Reisen ont ainsi organisé un éductour réunissant une centaine d’agents de voyages hongrois du 28 au 31 janvier 2016 en Tunisie ou ils ont découvert l’offre touristique tunisienne à Sousse, Hammamet et à Tunis.

Une occasion pour le T.O hongrois de présenter à Sousse ses brochures promotionnelles pour l’année 2016. Ses responsables ont indiqué que le choix de la Tunisie pour la réunion de ce conclave se veut une marque de confiance et de solidarité, d’autant plus que la destination Tunisie est bien perçue auprès des touristes hongrois. Ils ont également retenu des objectifs ambitieux sur la Tunisie qui a reçu en 2015 plus de 23 000 touristes hongrois.

Hanen M.

 



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La ministre du Tourisme reçoit des journalistes allemands

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La représentation de l’ONTT en Allemagne a organisé un voyage de presse en Tunisie pour vingt journalistes allemands de différents médias du 29 au 31 janvier.

A cette occasion, Selma Elloumi-Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat a tenu une conférence de presse avec les journalistes participants au voyage.

Cette opération intervient à la veille de la participation tunisienne au Salon mondial du tourisme (ITB Berlin) qui constitue le plus grand rendez-vous mondial du tourisme.

La participation de la Tunisie à l’ITB 2016 a déjà fait l’objet de plusieurs réunions de préparation afin de conférer à la présence de la Tunisie à cette manifestation l’efficacité requise.

Hanen M.



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Trois vols directs Tunis-Moscou à partir de mai

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Le ministre du Transport, Anis Ghedira, a révélé, lors d’une séance de travail avec une délégation d’hommes d’affaires russes, tenue hier au siège de son département, son intention de réactiver la ligne aérienne directe entre Tunis et Moscou afin de faciliter les déplacements et les échanges commerciaux entre les deux pays à raison de trois vols par semaine.

Ces vols devraient être assurés par Tunisair à partir du mois de mai 2016. Il est à rappeler, dans le même contexte, que Tunisair avait un vol direct sur Moscou qui a été arrêté depuis deux ans.

Lire aussi:

Tunisair nomme un russophone à Moscou

En 2016, Tunisair vise le Canada, la Russie et le Cameroun



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L’ONTT et la FTAV misent sur le web en japonais pour ramener les Asiatiques

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Pour casser la barrière de la langue, la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), représentée par son président, Mohamed Ali Toumi, et l’Office national du tourisme tunisien, représenté par son directeur général, Abdellatif Hammam, ont signé, aujourd’hui, une convention portant sur le lancement officiel d’un site web en langue japonaise (opérationnel depuis mai 2014) pour promouvoir toute la destination Tunisie.

Ce partenariat public-privé conclu en présence des représentants de l’ambassade du Japon en Tunisie et de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), de la FTAV et de l’ONTT s’inscrit dans le cadre du suivi et de la réalisation du projet tuniso-nippon baptisé : « Renforcement des capacités en matière de promotion touristique », entamé depuis avril 2013 et financé par la JICA.

jica FTAV 2

Le site web en question, dont le nom de domaine est ww.gotunisia.jp, dispose d’une base de données de 3.000 photos environ mettant en avant les produits touristiques tunisiens et transmettant une image optimisée de la Tunisie auprès des Japonais. Il met en valeur particulièrement la région du Sud, mais aussi les villes touristiques, comme Sidi Bou Saïd, les monuments historiques et culturels, à l’instar d’El Jem et de Carthage, ainsi que la gastronomie tunisienne et les produits artisanaux.

L’idée est de casser la barrière de la langue à travers la commercialisation des produits touristiques tunisiens en langue japonaise. Ce problème a constitué depuis longtemps un frein majeur devant la commercialisation de la destination touristique tunisienne au Pays du Soleil Levant. En tout cas, l’initiative a commencé à porter ses fruits en attirant l’attention des Japonais. La preuve ? Jusque-là, plus de 2.000 fans sont déjà  inscrits sur la page Facebook du site web et beaucoup de visites sont effectivement enregistrées sur le site web, lui-même, depuis son lancement, a-t-affirmé Asano Atsushi, représentant résident de la JICA en Tunisie.

Cette donne justifie encore que les Japonais accordent un intérêt particulier à la Tunisie et que le site web est bien parti pour rencontrer un succès considérable dans la période à venir.

jica ftav 3

Ouverture attendue aux professionnels

Aux termes de cette convention, « la FTAV et l’ONTT s’engagent à travailler ensemble sur la gestion et la promotion du site web dans le cadre d’une commission mixte. En effet, les Fédérations régionales des agences de voyages (FRAV) ainsi que les Commissariats régionaux au tourisme (CRT) joueront le rôle d’antenne et fourniront à la commission mixte les informations nécessaires sur toutes les régions de Tunisie et en particulier le Sud tunisien, comme les événements, les photos promotionnelles de sites, etc. ».

Par ailleurs, la commission mixte assurera l’envoi en langue anglaise des informations recueillies à l’ambassade de Tunisie à Tokyo pour validation, mise à jour et traduction en japonais. À partir de 2017, une éventuelle intégration du site web en question dans le cadre d’un portail général et/ou en sous-traitance avec une agence spécialisée devra être validée par la commission.

Il est à noter, dans cette lignée, que la version actuelle du site web est institutionnelle. Le passage donc vers une version commerciale sera achevé prochainement. Ce qui permettra aux clients de réserver leurs séjours en Tunisie directement sur ce site web et lui donner plus de visibilité. La convention prévoit une ouverture de la plateforme aux professionnels pour y mettre leurs produits à partir du mois de juin ou de juillet 2016.

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 Un marché stratégique par sa qualité

Selon Nadia Ketata, secrétaire générale de la FTAV, « l’accord signé est un exemple parfait d’un partenariat public-privé. Nous avons travaillé ensemble sur la gestion de la promotion de ce site web dans le cadre d’une commission mixte. Dans la conjoncture touristique actuelle, je pense que ce genre d’initiatives revêt un caractère fondamental.

Le marché japonais est pour nous un marché stratégique, non pas par le nombre de touristes, mais surtout par la qualité. Il s’agit d’une clientèle de très haut niveau qui apprécie notamment les produits culturels et sahariens.

Mohamed Ali Toumi considère, pour sa part, que cette initiative est très importante, car elle justifie que les Japonais n’ont pas encore abandonné la Tunisie. « Toutefois, il faut dire que les restrictions de voyage vers la Tunisie imposées sur les Japonais constitue un dilemme pour les opérateurs touristiques tunisiens. Pour cela, tout un effort diplomatique et de commercialisation devra être déployé pour lever cette restriction et bénéficier pleinement de ce site web.

Le tourisme a besoin aujourd’hui d’un soutien fort, d’une stratégie claire et d’une grande agressivité. C’est à nous de bouger plus, de déployer plus d’efforts, ainsi que de mettre le paquet et donnons le maximum de nous pour sauver le secteur » a-t-il lancé à l’occasion de la cérémonie.

Selon Daisuke Sato, conseiller à l’ambassade du Japon en Tunisie, il faudrait investir davantage dans la formation du personnel et pour valoriser la richesse de la Tunisie ainsi que son patrimoine dans le but de drainer plus de touristes asiatiques et de répondre à une demande particulière de leur part. Il a ajouté que le choix du Sud tunisien pour le projet lancé depuis trois ans a été fait pour créer de l’emploi dans cette région et contribuer à diminuer les disparités entre les régions.

japonais

Clôture du projet

Le projet intitulé : « Renforcement des capacités en matière de promotion touristique » a été clôturé avec le lancement du site web. La mise en place de ce projet de promotion du tourisme saharien, dans les gouvernorats de Tozeur et de Kébili, avait pour objectif de cibler les touristes japonais et asiatiques. Financé à hauteur de 5,4 millions de dinars par la JICA, sa vocation a été d’assister et d’aider la Tunisie dans sa démarche à mettre en œuvre une stratégie de marketing et de communication dans les zones du Sud tunisien en vue de faire connaître les richesses touristiques et naturelles de ces régions et d’accroître ainsi le nombre de touristes asiatiques et japonais. La réalisation du projet avait démarré en 2013 pour s’étaler sur trois ans.

Esser



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Tunisie Catering: un cadre de Tunisair reprend la direction

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Après avoir été dirigée pendant plusieurs années par des managers étrangers nommés par sa maison-mère Newrest, Tunisie Catering, la société spécialisée dans la fourniture de restauration notamment à bord des avions, sera désormais dirigée par un Tunisien.

Tunisair, en tant qu’actionnaire de référence de cette société avec 45% du capital, a nommé l’un de ses directeurs centraux, en l’occurence Faouzi Kaabachi, au poste de directeur général, « suite au jugement portant fin à l’administration judiciaire de cette société » a annoncé la compagnie publique dans un communiqué rendu public hier.

Depuis le 1er mars 2015, Tunisie Catering avait cessé de fournir Tunisair et Air France, ses principaux clients en catering aérien.

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« Cette nomination représente pour la compagnie un premier pas sérieux vers une solution radicale aux problèmes récurrents qu’a rencontrés l’activité du Catering, puisque le nouveau directeur général procédera à l’accélération du processus de retour de l’activité à la normale conformément aux critères d’hygiène et de qualité requis, notamment à la plateforme de Tunis-Carthage et ce, après le retour à la normale enregistré récemment au niveau des escales de Djerba et de Monastir » a également annoncé Tunisair.

Le retour à la normale de Tunisie Catering est prévu pour l’été 2016 selon les prévisions de la compagnie qui souligne son engagement à mettre « les moyens financiers et logistiques lui permettant d’assurer le retour de son activité dans les meilleures conditions ».



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Mohamed Frikha, l’homme qui encaisse désormais sans broncher

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Le patron de Syphax Airlines est-il en train de tenter le tout pour le tout pour se racheter une virginité ? Sinon comment expliquer la multiplication de ses passages à la TV ces dernières semaines et ses tentatives vaines de justifier la situation par laquelle passe sa compagnie aérienne ?

Mohamed Frikha a en effet effectué deux apparitions, d’abord sur la chaîne privée El Hiwar Ettounsi le 10 janvier 2016 et au cours de laquelle il n’a pas sourcillé face à un animateur qui ne l’a pourtant pas ménagé à plusieurs reprises, au point même de le ridiculiser dans certains cas sans qu’il n’en soit offusqué pour autant.

Second passage sur la Watania 2 le 25 janvier où il s’est fait malmener cette fois non pas par l’animateur mais par un invité comme lui sur le plateau, en l’occurrence l’expert économique Moez Joudi, qui a appelé en direct à ce que l’immunité parlementaire de Frikha soit levée « pour que la justice puisse le poursuivre pour malversations dans l’affaire du rachat du Falcon de Sakher El Matri » (confisqué après la révolution ndlr). L’intéressé était à deux doigts de quitter le plateau avant finalement de reprendre sa place comme si de rien n’était.

Au cœur de la tourmente

Ce qui est sûr, c’est que le député-homme d’affaires qui ne possède plus que 45% de la société n’a pas peur de se faire humilier et camper sur des positions défensives loin d’être convaincantes et encore moins pertinentes.

A l’arrêt depuis le mois de juillet, sa compagnie Syphax Airlines va reprendre ses activités si l’on en croit ses fantasmes. Mohamed Frikha se donne d’ailleurs 3 mois. Il indique à ce propos que ses deux Airbus A.319 ont été déplacés de l’aéroport de Sfax vers celui de Monastir pour être entretenus dans la perspective d’une reprise de service. Et quand on lui rappelle qu’il avait déjà promis une reprise de Syphax pour le 17 octobre dernier, il accapare Tunisair qui aurait dû lui louer des avions mais qui se serait rétractée à la dernière minute. Renseignement pris, la compagnie publique avait été en effet à deux doigts de lui louer deux appareils en septembre dernier mais n’aurait reçu aucune garantie financière en retour. Frikha aurait-il perdu la confiance de ses banques au point de ne plus pouvoir produire la moindre caution ?

Actuellement, ce sont ses 160 employés qui ne manquent pas une occasion pour médiatiser leur situation et dire tout haut qu’ils n’ont pas perçu leur salaire depuis le mois de juillet dernier. Réponse du fondateur de la compagnie : « la plupart de mes employés que vous avez vus à la TV exercent un second emploi ailleurs ».

Et pour ce qui concerne ses 5000 passagers lésés qui attendent d’être remboursés, Frikha se contente de dire qu’il s’est « excusé auprès d’eux ». «  On est en train de rendre l’argent : ceux qui ont payé par carte bleue ont été remboursés et pour les autres, le process de remboursement avec l’IATA a débuté en novembre pour ceux qui ont acheté auprès des agences de voyages ».

60 milliards de dettes

Mais ce ne sont pas seulement les passagers de la compagnie qui ont été lésés. Les fournisseurs l’ont été tout autant. Il reconnaît être endetté à hauteur de 40 MD en Tunisie et de 20 MD à l’étranger.

« Nos créanciers, nous allons leur rendre leur argent. Je suis un homme de réussite qui n’accepte pas les revers » s’est-il exclamé dans l’émission de Samir El Wafi. Ce dernier n’y est pas allé par 4 chemins et lui a rappelé qu’il incarnait désormais l’échec. Et Mohamed Frikha de rétorquer : « Dès le départ, on n’a pas accepté cette compagnie. Le 29 avril 2012, le premier vol sur Tozeur avait dû être encerclé par les forces de l’ordre (…) J’ai fait l’objet d’une campagne contre moi, je suis visé personnellement pour des raisons politiques (…) Je ne regrette pas d’être entré en politique mais je regrette « peut être » d’avoir racheté l’avion de Sakher El Matri car je ne pensais pas qu’il allait m’apporter tous ces problèmes (…) On m’a respecté à l’étranger plus que dans mon propre pays (… ) Syphax n’est pas la seule compagnie à avoir des problèmes mais on m’a visé car je me suis présenté aux élections sous la bannière Ennahdha mais je suis indépendant, je ne suis pas membre du parti.

L’animateur revient à la charge: « vous avez toujours refusé de servir de l’alcool à bord de vos avions pour des raisons morales mais quand vous ne payez pas les salaires, cela ne vous pose pas de problème de morale ?  » Réponse de Frikha: « j’ai payé les salaires de ma poche pendant 6 mois pour sauver la compagnie (…). Le chef PNC (qui serait à l’origine de la campagne de soulèvement des salariés), je sais qui est derrière ».

L’animateur insiste : « Monsieur Frikha, qui vous vise ? Des gens, des partis politiques ? Qui ? Dites-le une fois pour toutes ! »  Le concerné esquisse la réponse en baissant la tête.

Hédi HAMDI



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Grande Bretagne: au tour de Thomas Cook de lâcher la Tunisie

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Thomas Cook UK, filiale britannique du voyagiste allemand éponyme, a annoncé aujourd’hui avoir suspendu toute programmation de la Tunisie jusqu’au 31 octobre 2016 inclus.

Thomas Cook emboite ainsi le pas à son compatriote Thomson qui avait annoncé la même décision il y a quelques jours. Le voyagiste explique que ce choix est dicté par le maintien par le Foreign Office des restrictions sur la Tunisie.

« Chez Thomas Cook, la sécurité et le bien-être de tous ceux qui voyagent avec nous est notre priorité absolue et nous tenons à remercier nos clients pour leur patience et leur compréhension » a déclaré le groupe touristique dans un communiqué destiné à ses clients à qui il promet une remise de 30 £ pour toute autre alternative de voyage choisie à la place de la Tunisie.

 

 


				



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Suite au couvre-feu: quelle solution pour les passagers arrivant par avion ?

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Une dizaine de vols sont attendus à partir de 19h30 ce soir à l’arrivée à Tunis-Carthage (en provenance de Paris, Bordeaux, Madrid, Londres, Casablanca, Strasbourg, Djerba et Istanbul). Sans compter les vols prévus plus tôt qui pourraient arriver en retard.

A l’aéroport de Djerba, 4 vols sont attendus après 19h30 en provenance de Tunis, Enfidha, Paris et Strasbourg.

A Sfax, le seul vol prévu en début de soirée arrivera à 19h00 en provenance de Mitiga.

Sur Enfidha, 3 vols sont programmés en cours de nuit en provenance d’Allemagne.

A Monastir, le vol en provenance de Paris-Orly est attendu pour 21h50.

Les aéroports de Tozeur, Gafsa, Gabès et Tabarka n’ont aucun vol de prévu dans la soirée, ni au départ, ni à l’arrivée.

Etant donné la mise en place d’un couvre-feu de 20h à 5h00 du matin sur tout le territoire tunisien, il a été décidé de permettre aux passagers et à leurs accompagnateurs de rentrer chez eux quand ils habitent la même ville d’arrivée. Cependant, obligation de se conformer aux règles qui ont été décrétées: les feux de détresse de leur véhicule doivent être activés de même que la lumière du plafonnier doit être allumée. Le véhicule est tenu également de rouler à vitesse réduite.

Lors des contrôles pouvant survenir, les passagers devront être munis de leur billet d’avion et surtout présenter leur passeport avec le cachet des autorités attestant de leur arrivée à l’aéroport.

Pour les passagers habitant en dehors de leur ville d’arrivée, ils seront tenus de demeurer au sein de l’aérogare jusqu’à la fin du couvre-feu, soit jusqu’à 5h du matin.

Tunisair informe dans un communiqué que les horaires de ses vols sont maintenus. La compagnie publique a également publié un certain nombre de coordonnées téléphoniques permettant aux passagers de se renseigner sur la situation qui prévaut.

De la Tunisie: 81 10 77 77
De la Tunisie et de l’étranger : + 216 70 101 300
De la France: 0820 044 044
De l’Allemagne : 069 27 100 10
De la Suisse : 0840 07 07 07
Du Royaume Uni : + 442076600309
De l’Italie : + 390917682050



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Ministère du Transport: nouveau chef de Cabinet

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Lotfi Mhissen a été nommé aujourd’hui chef de Cabinet du ministre du Transport. Avant sa nomination, il occupait le poste de directeur général des stratégies des entreprises et des établissements publics au sein du même département.

Ingénieur en chef, il avait occupé notamment le poste de PDG de la SNTRI (Société nationale de transport interurbain) entre 2009 et 2011 et avait fait partie des personnes pressenties pour le poste de ministre du Transport après la révolution.



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« The Residence » swingue au rythme du jazz

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L’hôtel The Residence Tunis célèbre la musique, mais pas n’importe laquelle. Entrée libre à compter du 15 janvier 2016, tous les soirs entre 18h30 et 21h30, un spectacle de jazz de haute qualité est proposé aux clients dans le cadre du nouveau Jazz Club initié par la direction de l’établissement.

Le lancement de cette nouvelle animation a été assurée par le trio Omar El Ouaer avec, comme soliste invitée, la chanteuse Nesrine Jabeur. Pour les clients amateurs de Jazz, The Residence Tunis crée un espace de détente ; dans un cadre feutré et raffiné, ce nouveau lieu de plaisir partagé garantit une ambiance conviviale.

Nesrine Jabeur.

Nesrine Jabeur.

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La création de ce Jazz Club part du constat que le jazz est une musique très appréciée mais qu’elle n’est pas assez jouée dans les lieux publics en Tunisie.

Les artistes qui se produisent tout au long de la semaine sont exclusivement Tunisiens. Ils jouent soit en duo, soit en trio pour un mini concert, et même en plus grand nombre pour ce qui peut être assimilé à de véritables concerts. Une manière pour l’hôtel de proposer des soirées différentes, d’encourager également les jeunes talents et leur permettre de se faire connaître auprès d’un public averti.

Un public qui sait apprécier la bonne musique.

Un public qui sait apprécier la bonne musique.

Grâce au Jazz Club, le client peut aussi joindre l’utile à l’agréable sur place en profitant des différents restaurants de l’hôtel, le chinois ou le méditerranéen. Du dimanche au jeudi, les clients peuvent bénéficier d’un « Happy Hour ».

En parallèle, l’hôtel The Residence lance le « Sunday Zen » qui est une formule valable les dimanches qui permet de combiner – dans le cadre d’un package tarifaire unique – un brunch, un massage, et un club enfants pour les plus jeunes accompagnant leurs parents.



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Sessions de formation pour les pro de l’hôtellerie

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Le cabinet international Hospitality & Tourism Consulting HTC, opérant dans le conseil opérationnel du secteur hôtelier et présent à travers plusieurs bureaux de représentations (Tunis, Paris, Alger, Abidjan, Dakar et Marrakech) vient de publier sa brochure pour les sessions de formation à assurer pour l’année 2016.

Celles-ci seront assurées par des experts formateurs de haut niveau reconnus dans la profession à l’échelle internationale. Elles débuteront à partir du mois de février, la première date à retenir est celle du 1er avec pour thème : Le Yield Management en hôtellerie qui sera assurée par Emmanuelle Perdrix, experte depuis 14 ans dans le revenu management de l’industrie hôtelière.

Suivront ensuite des sessions qui traiteront de différents sujets dont l’hôtellerie tunisienne présente un réel besoin. Parmi les thèmes à programmer ; Hotelean : méthode structurée de management et gestion des projets dans l’hôtellerie Sécurité : Programme de certification portant sur les dispositifs de sûreté et l’aptitude à la gestion de crise.



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Yasmine Hammamet: les Beach Clubs des hôtels défoncés à la pelleteuse

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Les hôteliers de Yasmine Hammamet une nouvelle fois objet d’une descente musclée de la municipalité.

En présence de la force publique et après une plainte de l’Apal (Agence de protection et d’aménagement du littoral), de nombreux Beach Clubs appartenant aux hôtels, qui faisaient la joie des estivants, ont été démolis hier par des tractopelles.

Certes certaines constructions n’étaient pas aux normes, mais le fait est que les autorités ont décidé de sévir sans ménagement.

L’Apal explique qu’il s’agit de l’exécution de 4 décisions visant à mettre un terme aux dépassements constatés, à savoir la construction en dur sur le domaine public maritime, outre certaines constructions réalisées sans autorisation municipale et également des clôtures réalisées avec du bambou ou des arbustes.

Témoignage d’un hôtelier sur place : « de toutes les façons, avec ce que nous sommes en train de subir, nous ne sommes plus à une catastrophe près ».

Crédit photos: Apal Nabeul:

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L’ADR de l’hôtellerie en Europe s’envole aux dépens de celui de l’Afrique du Nord

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Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit l’adage. D’après Hotel Price Radar de HRS Global Hotel Solutions,  l’hôtellerie de l’ensemble des capitales européennes connait une croissance de son ADR (tarif moyen journalier) en 2015, sauf celle de Paris à cause des attentats terroristes enregistrés en janvier et en décembre. Cette hausse s’explique par « le renouveau du marché domestique de ces pays conjugué à un report des clients se rendant en Afrique du Nord », lit-on dans la note de HRS Global Solutions.

Selon la même source, la tendance haussière était enregistrée en particulier dans les villes du nord et de l’est de l’Europe qui affichent des croissances entre 3% et 8%, comme Budapest en raison de divers manifestations sportives. L’étude avance que les villes du Sud enregistrent également des hausses tarifaires à l’instar de Barcelone avec 3,7%, Bilbao avec 7%, Séville  avec 4%, Venise  avec 5% et  Naples avec 12%.

Ces villes bénéficient manifestement de la réorientation des clients se rendant en Afrique du Nord vers les pays européens. De plus, les auteurs de l’étude ont constaté qu’à la faveur de la Coupe du monde de rugby, Londres devient la ville européenne la plus onéreuse (189 euros) devant Zurich (170 euros), alors que Moscou, jadis sur le podium, s’effondre à 93 euros, soit une baisse de 25,6% par rapport à 2014.



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Grande-Bretagne: Thomson raye la Tunisie de son programme aérien

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La  compagnie aérienne britannique Thomson Airways a annoncé aujourd’hui sa décision de suspendre sa programmation aérienne de la Tunisie au moins jusqu’au 31 octobre 2016.

Les clients de la compagnie ayant déjà réservé pour la destination se sont vu proposer le remboursement intégral de leur billet sans pénalité.

Le transporteur explique sa décision par le fait que le ministère des Affaires étrangères britannique maintient ses restrictions de voyages sur la Tunisie, sauf pour les déplacements jugés essentiels.

Thomson Airways est la filiale charter du voyagiste britannique Thomson, filiale du groupe allemand TUI dont elle est le transporteur.



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Der Touristik: l’ultime avertissement à l’endroit de la Tunisie

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Le groupe allemand Der Touristik, qui comprend notamment les marques de voyage ITS, Jahn Reisen, Travelix et Dertour a annoncé à ses partenaires hôteliers tunisiens qu’il maintenait la programmation de ses plans de vols charters sur la Tunisie jusqu’au mois de mars. Une décision qui a été prise lors de la  « Strategy Meeting » annuelle élaborée au siège du groupe à Cologne.

Cependant, le voyagiste, qui a réalisé 136.000 clients sur la Tunisie en 2014, ne cache pas ses inquiétudes et souligne dans une correspondance que ses ventes sur la Tunisie sont « au niveau le plus bas et que c’est très alarmant ».

Der Touristik, considéré désormais comme N°2 en Allemagne depuis son rachat de Kuoni, n’y va pas par quatre chemins et prévient ses partenaires en ces termes : « après cette date (mars) et si le rythme de vente continue avec cette allure très faible, la décision d’annuler tous les vols charters sera plus qu’envisageable et ainsi pour l’été 2016 ne restera plus que la vente avec les sièges sur les vols réguliers (et dans le pire des cas, c’est toute la destination Tunisie qui sera annulée) ».

En des termes moins diplomatiques, le voyagiste allemand laisse entendre qu’il ne programmera plus d’avions et fera voyager sa clientèle sur les vols réguliers existant entre l’Allemagne et la Tunisie, ce qui lui permettrait de réduire tout risque commercial en prévision de très faibles réalisations. Second scénario et nettement plus grave, celui qui consiste à déprogrammer carrément la Tunisie.

Il n’est pas inutile de souligner que pour conclure sa correspondance, Der Touristik demande à ses partenaires tunisiens de faire des efforts, autrement dit, de réduire encore leurs tarifs. « Nous sommes certains qu’un effort énorme doit se faire et nous vous laissons le choix pour une réaction très rapide si vous l’envisagez ».



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L’hôtel Regency Tunis œuvre sur le caritatif

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En dépit de la période de vaches maigres que traverse le tourisme, l’hôtel Regency Tunis, situé à Gammarth, a procédé aujourd’hui à la remise d’un chèque destiné à l’acquisition de matériel médical au profit du dispensaire de la localité de Ouled Hellal à Aïn Draham.

Cette action sociale a été réalisée en partenariat avec l’opérateur téléphonique Tunisie Telecom qui a apporté son concours à la réussite de cette opération.

Nebil Sinaoui, directeur général de l’hôtel Regency, a déclaré à cette occasion : « malgré la crise qui frappe le secteur du tourisme en général et notamment le tourisme d’affaires, nous continuons de nous investir pour certaines bonnes causes et pour que les régions défavorisées puissent disposer d’un espace où ils pourront se faire soigner dans des conditions dignes ».

Les représentants des 3 entreprises intervenant sur l'action caritative: l'hôtel Regency, la société Atlas Médical et la Tunisie Telecom.

Les représentants des 3 entreprises intervenant sur l’action caritative: l’hôtel Regency, la société Atlas Médical et Tunisie Telecom.

Rym Akremi Ben Dhief, directeur commercial Grand Comptes à Tunisie Telecom, a affirmé pour sa part : « en tant qu’opérateur historique, nous sommes toujours disposés à aider par solidarité. Cette action avec l’hôtel Regency s’inscrit dans une relation de partenariat gagnant-gagnant ».

Le matériel acquis conjointement par l’hôtel Regency et Tunisie Telecom a été fourni par la société Atlas Médical, dirigée par M. Lotfi Abidi, qui a procuré les équipements à prix coûtant, sans aucune marge bénéficiaire.

Différents types d’équipements seront livrés cette semaine au dispensaire. Il s’agit par exemple de table d’examen gynécologique, de tensiomètre adulte, d’autoclave de paillasse, d’appareil aérosol pro, de toise murale, de pèse personne professionnel, etc.

L’hôtel Regency envisage de trouver des fonds complémentaires pour permettre des travaux de rénovation du dispensaire et fera appel pour ce faire à ses partenaires et clients.

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Aéroports de Monastir et Enfidha: bras de fer entre l’exploitant et les employés

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Un éventuel accord mettant un terme aux différends entre la société TAV Tunisie, gestionnaire des aéroports de Monastir et d’Enfidha, et la Fédération générale du transport (FGT) serait en passe d’être trouvé dans les prochains jours.

Cette déclaration a été faite par le ministre du Transport après la réunion entre des représentants de la TAV et de la Fédération générale du transport qui s’est tenue hier au siège du ministère en présence du ministre du Transport, Anis Ghedira, du gouverneur de Monastir et des députés qui représentent la région pour écouter les revendications sociales des syndicats de base et tenter de  parvenir à des solutions afin d’annuler la grève des agents de l’aéroport prévue le 23 janvier 2016.

Selon le communiqué publié par le ministère du Transport, M. Ghedira a mis en exergue, lors de cette réunion, les principaux problèmes des aéroports de Monastir Habib Bourguiba et Enfidha Hammamet, en essayant de persuader les deux parties de l’impératif d’instaurer un climat social sain à travers la relance du dialogue entre eux, tout en soulignant que « l’intérêt de la société n’est pas en contradiction avec les revendications légales des employés ».

Il est à rappeler, dans ce sens, que l’initiative de ministère du Transport pour regrouper les deux parties et rapprocher leurs points de vue intervient après la publication d’un communiqué par la TAV Tunisie sollicitant les autorités de soutenir ses efforts en vue de trouver un accord avec les syndicats de base, pouvant arrêter le blocage de ses activités.

Le gestionnaire des aéroports de Monastir et Enfidha s’est élevé par ailleurs contre « les accusations graves et aux propos diffamatoires qui ont récemment circulé sur les réseaux sociaux et relayés par certains médias au sujet de TAV Tunisie et de prétendus agissements qui auraient été commis à l’encontre de ses employés, en particulier les employés de l’aéroport de Monastir ».

Baisse considérable des activités

La TAV Tunisie ajoute dans ledit communiqué qu’elle n’a jamais manqué à ses engagements envers ses employés en termes de salaires, de primes et avantages sociaux, tout en soulignant la baisse de ses activités et les pertes subies depuis 5 ans. « Depuis 2011, le volume d’activité de la société a connu une baisse significative.

C’est ainsi que, comparé à 2010, le nombre de passagers en 2015 a baissé de 65% (en 2015, les deux aéroports ont enregistré, ensemble, 1.4 million de passagers contre 4 millions en 2010», lit-on dans le document. La société a indiqué, dans le même contexte, que les pertes considérables et accumulées ne l’ont pas empêchée de rechercher une solution viable pour la restructuration du projet.

« Il importe de souligner que depuis 2011, en plus des fonds investis pour la construction de l’aéroport d’Enfidha, TAV Holding, actionnaire principal de TAV Tunisie, a contribué avec près de 150 millions de dinars supplémentaires, à couvrir le déficit de la société et les dépenses d’exploitation, y compris les charges sociales », renchérit-elle.

En contrepartie, aucun des actionnaires n’a bénéficié de dividendes en retour de leurs investissements. Cet état de fait a affecté la trésorerie à court terme de la société qui se trouve davantage aggravée par les difficultés qu’elle rencontre de collecter ses créances échues auprès de certaines sociétés nationales.

En dépit de cette situation difficile, la société a continué à honorer ses engagements envers ses employés. De plus, la TAV a même consenti des augmentations de salaires et de primes et autres avantages sociaux additionnels représentant environ 6,5 millions de dinars par an, selon la même source.

Les primes seront servies en fin du mois

Quant au retard de paiement des primes habituellement servies en fin d’année, la société a précisé qu’une partie des primes a d’ores et déjà été payée en tout début du mois de janvier (600.000 dinars) et que l’autre partie sera réglée à la fin du mois (1.3 million de dinars), comme cela avait été annoncé au préalable à l’ensemble du personnel.

En ce qui concerne la baisse du niveau de la prime de rendement, la société a souligné qu’elle est déterminée, pour chaque employé, par les supérieurs hiérarchiques, sur la base de critères objectifs établis par la règlementation en vigueur. In fine, la TAV a lancé un appel aux autorités tunisiennes pour la soutenir, afin d’assurer un environnement équitable permettant le développement des deux aéroports de Monastir et d’Enfidha.

Il est à noter, dans le même registre, que le secrétaire général du syndicat de base de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) à l’aéroport de Monastir, Hatem Bouassida, a indiqué dans une déclaration à une radio privée de la place, aujourd’hui, 20 janvier, que la grève du samedi 23 janvier 2016 est maintenue, tout en menaçant de hausser le ton si les employés ne recevraient des échos favorables dans les prochains jours.

EZ



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Nouveau Label qualité tourisme tunisien appuyé par l’expertise franco-autrichienne

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C’est un nouveau « Label qualité tourisme tunisien » qui est en train d’être instauré, dédié à toutes les filières en rapport avec le secteur. Il est le fruit d’un projet de jumelage entre la Tunisie, la France et l’Autriche baptisé « Appui à la mise en place d’un dispositif de promotion de la qualité dans le secteur touristique » aux termes duquel les professionnels bénéficieront d’une assistance technique française et autrichienne. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à l’accord d’association entre la Tunisie et l’UE (P3A).

Les enjeux de ce programme est de repositionner la destination Tunisie sur les marchés, de concevoir un label attractif et lisible pour les professionnels, de structurer une démarche pérenne, fiable et reconnue et de concevoir un label lisible pour les clientèles. Le projet durera 24 mois et accompagnera 20 établissements tunisiens opérant dans le tourisme.

Ce jumelage mis en œuvre par le ministère français de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique et l’Agence de coopération et développement économique d’Autriche,  avec un budget de 1,4 million d’euros, est complémentaire avec le Programme d’appui à la compétitivité des services financé par l’UE. Ce programme, avec un volet d’appui aux PME tunisiennes, mis en œuvre par la BERD pour un montant de 10 millions d’euros, peut mobiliser d’une façon rapide et flexible l’assistance technique directe en faveur des entreprises de services touristiques afin d’améliorer la qualité de leurs services et, par conséquent, l’image de la Tunisie comme destination touristique de qualité. Il est à noter que l’obtention du label est une démarche volontaire.

Parties impliquées

Annoncé le 19 janvier lors d’un séminaire à Tunis en présence de la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Selma Elloumi Rekik, Laura Baeza, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, des représentants des ambassades de France et d’Autriche en Tunisie, de l’ONTT (Office national du tourisme tunisien) et du comité de pilotage du projet, le démarrage effectif a été entrepris depuis déjà le 7 septembre 2015.

Selon les parties impliquées dans le projet, ce programme concerne tous les acteurs liés au secteur du tourisme et les fournisseurs de services : depuis les douaniers à l’aéroport, les chauffeurs de taxi, les agences de voyage, les hôteliers, les restaurateurs et les organisateurs d’activités sportives et culturelles, allant jusqu’à la propreté des espaces publics (parcours du touriste).

À cela s’ajoutent les clients, les touristes qui sont exigeants et qui fréquentent les réseaux sociaux et les sites d’évaluation et de classification des hôtels, restaurants et autres lieux d’activités touristiques faites par les clients eux-mêmes et qui constituent, de plus en plus, leurs sources d’information lorsqu’ils préparent leurs vacances.

Composantes du projet

Le projet, qui est chapeauté par un comité de pilotage composé de Abdellatif Hammam, directeur général de l’ONTT et chef du projet tunisien, et deux chefs de projet français et autrichien,  s’articule autour de trois axes de travail. Le premier concerne tout ce qui est législation, réglementation et organisation. Il s’agit, en effet, d’« apporter une expertise à l’ONTT permettant de faire évoluer les textes législatifs et réglementaires encadrant le tourisme tunisien à partir du diagnostic de l’existant et d’un benchmark avec la France et l’Autriche », lit-on dans le document distribué lors du séminaire.

La deuxième composante du projet consiste à proposer un dispositif aux professionnels du tourisme qui prendra en compte des notions de qualité. Ce Label QTT contribuera à assurer aux clients (tour-opérateurs et touristes) une certaine qualité au niveau de l’accueil et des services proposés. Pour la troisième composante, c’est autour de la mise en place du Label QTT dans deux régions pilotes. En effet, la pertinence de ce nouveau dispositif sera examinée dans deux régions pilotes sélectionnées de façon objective.

Concrètement, il s’agira de tester la labellisation auprès de 20 établissements. Cette composante prendra en compte le volet formation qui accompagnera la mise en place et formalisera le plan d’action, permettant d’assurer sa pérennité au-delà de la période de mise en œuvre du jumelage.

Changement de mentalité

Selma Elloumi Rekik a précisé, lors de la rencontre, que ce projet vient pour poursuivre la mise en œuvre des programmes de réformes déjà annoncés. « Le défi de la qualité constitue le premier chantier à entreprendre par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, car il s’agit d’un axe intrinsèque et fondamental pour sauver le tourisme. L’implication des professionnels dans cette démarche est aussi importante pour les sensibiliser à l’importance de la formation du personnel dans l’amélioration des prestations de services », souligne-t-elle.

Cette implication dans ce programme est également essentielle pour pouvoir contrôler l’amélioration des prestations de services, mais aussi pour encadrer les acteurs touristiques. Dans cette optique, la ministre a indiqué qu’elle a, d’ores et déjà, ouvert les dossiers du classement des hôtels, la qualité des services, le sauvegarde du patrimoine et le respect de l’environnement.

Pour sa part, Laura Baeza a mis en exergue, lors de son intervention, l’importance de l’amélioration de la qualité des services touristiques dans le repositionnement de la Tunisie dans la sphère internationale. « Dans le cas de la Tunisie, la question de l’amélioration des services touristiques devient un incontournable pour résoudre la crise du secteur suite aux événements tragiques intervenus en 2015. La notion de qualité dans le tourisme est vaste et complexe, et à ce titre, elle doit être appréhendée de façon globale, tout en identifiant des « success stories » dans les différentes régions à mettre en exergue lors de toute nouvelle campagne de commercialisation de la destination Tunisie», avance-t-elle.

Et d’ajouter: « il est crucial d’informer et d’impliquer les clients tout au long du processus de façon transparente, sur la base que la critique est constructive et permet une amélioration des prestations. C’est un changement radical de mentalité ou le prestataire est guidé par celui qui consomme le service », estime-t-elle. De même, Anne Gueguen-Mohsen, ministre conseillère à l’Ambassade de France en Tunisie, a mis en valeur ce jumelage qui va renforcer l’image de la destination Tunisie auprès des tour-opérateurs, tout en permettant de préparer les créneaux d’avenir.

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TUI Belgium annule la vente de séjours touristiques vers la Tunisie

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La holding TUI Belgium, qui comprend 4 filiales dont notamment Jetair, premier voyagiste sur la Tunisie au départ de la Belgique ainsi que la compagnie aérienne Jetairfly, annonce la suspension de la vente de séjours sur la destination, y compris pour la prochaine saison estivale.

Dans un communiqué envoyé aujourd’hui à ses hôtels partenaires, l’opérateur touristique explique que « l’avis de voyage pour la Tunisie reste négatif. Nous notons également que la demande pour la destination dans les mois à venir ne s’améliore pas ».

En conséquence, TUI Belgium, filiale de TUI Travel Plc, premier groupe touristique au monde, n’accepte plus de réservations au moins jusqu’au 26 octobre 2016. Pour ses clients qui avaient déjà programmé des vacances en Tunisie, il leur sera proposé de « modifier leur réservation sans frais ou d’annuler leur voyage avec remboursement de l’intégralité du montant payé ».

Cette annonce est d’autant plus grave que jusqu’à présent, les reports de programmation portaient sur les quelques mois à venir dans l’espoir d’une levée des restrictions de voyage décrétées par le gouvernement belge depuis l’attentat de Sousse. Le fait pour le T.O de décider de supprimer la programmation de la saison été, y compris sur Djerba qui continuait d’être demandée, est un très mauvais signe pour la destination.

« Nous prenons cette décision aujourd’hui afin de donner à nos clients la possibilité de trouver une alternative pour leurs vacances pendant la période des réservations rapides. Ainsi, ils peuvent profiter des prix les plus avantageux » a annoncé le groupe dans le même communiqué.

Et comme pour remonter le moral des hôteliers tunisiens, le voyagiste conclut sa correspondance sur une note diplomatique mais qui ne trompe personne : « bien entendu, dès que l’avis de voyage changera, TUI Belgium réévaluera la situation. En cas de modification, nous vous enverrons immédiatement une nouvelle mise à jour ».



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Nouvelles initiatives en faveur du tourisme saharien

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Le tourisme saharien se dotera prochainement de sa propre structure qui sera chargée de promouvoir ce créneau, en apportant « un soutien total aux grands événements touristiques qui se tiendront dans le Sud tunisien », lit-on dans le communiqué publié fin de la semaine dernière par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat.

Cette décision a été prise lors d’une séance de travail tenue entre la ministre, Selma Elloumi-Rekik, et une délégation d’agents de voyage des régions de Tozeur, Kébili et Douz. La ministre a indiqué que la création d’une structure spécialisée dans la promotion du tourisme saharien devra être accompagnée d’un apport effectif et actif de la part des professionnels de la région afin qu’elle soit une force de propositions efficaces et porteuses.

Le débat entre les deux parties a porté essentiellement sur  les préoccupations et les difficultés que rencontre le secteur des agences de voyages qui opèrent dans le Sud, comme « le déficit de fréquentation touristique, l’endettement des agences de voyages, les charges patronales sociales et fiscales et les restrictions de voyages qu’imposent encore les pays émetteurs, notamment européens », indique le communiqué.

Les travaux se sont penchés également sur le sujet de l’accessibilité aérienne de la région et sur les tarifs du transport aérien. La ministre a expliqué que cette question fera l’objet d’une rencontre avec les responsables du ministère du Transport et de la compagnie Tunisair.

Quant au dossier des restrictions de voyages vers la région, la ministre a ajouté que des négociations sont en cours avec les ambassades des pays européens, en concertation avec le ministère des Affaires étrangères, en vue de les alléger surtout que la situation sécuritaire ne cesse de s’améliorer. Il a été convenu, par ailleurs, de tenir une nouvelle rencontre dans les prochains jours pour évaluer les mesures prises et examiner les perspectives de développement du secteur.



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Tunis-Tozeur par avion: l’aller et retour à moins de 100 dinars

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A compter du 19 janvier 2016, le billet Tunis-Tozeur-Tunis coûtera 99,200 dinars a annoncé aujourd’hui le ministère du Transport dans un communiqué. La ligne est assurée par la compagnie Tunisair Express.

Il s’agit d’une décision prise en faveur du soutien au tourisme saharien annoncée par le chef du gouvernement lors de sa visite dans la région le 25 décembre dernier.

L’objectif est d’inciter un maximum de touristes locaux et étrangers à se rendre à Tozeur. La mesure s’inscrit dans le droit fil des décisions engagées par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat au profit du sud-ouest et notamment les dernières démarches entreprises afin de lever les restrictions décrétées par les ambassades étrangères sur cette zone.

 



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En 2016, Tunisair vise le Canada, la Russie et le Cameroun

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Le transporteur public tunisien Tunisair ambitionne d’ouvrir de nouvelles destinations en 2016 sur des marchés porteurs.

Tunisair envisage tout d’abord de lancer deux fréquences hebdomadaires directes entre Tunis et Montréal à compter du mois d’avril 2016. Pour l’heure, la compagnie ne confirme pas officiellement cette ouverture mais son représentant nommé sur place (lire) aurait quasiment achevé les procédures administratives nécessaires avec les autorités de l’Aviation civile canadienne. Les vols devraient être assurés par les nouveaux Airbus A.330 que la compagnie a réceptionnés l’été dernier.

Deuxième destination prévue cette année, Moscou. Il s’agit en réalité d’une réactivation d’une ligne qui était déjà existante mais qui a été maintes fois ouverte et fermée au gré de la conjoncture touristique notamment. Sur ce marché prometteur en terme de potentiel touristique, Tunisair a de toute évidence une place à prendre. La nomination d’un représentant sur place (lire) est le signe de la volonté de s’installer désormais dans la durabilité et non pas sur des vols saisonniers. L’ambassadeur de Tunisie en Russie, Ali Goutali, vient de confirmer la reprise de la ligne dans une interview accordée à un média russe.

Troisième marché intéressant la compagnie nationale, celui du Cameroun. Tunisair serait en train d’étudier les modalités de mise en place de deux dessertes aériennes vers Douala tout d’abord (à raison de deux vols par semaine), puis Yaoundé dans une seconde étape, qui serait desservie une fois par semaine.

L’existence d’opportunités commerciales avec ce pays ainsi que l’offre de lignes en continuation au-delà de Tunis constituent les deux atouts majeurs sur lesquels s’appuie le transporteur. Toutefois, il est à souligner que les accords aériens entre les deux pays ne sont pas encore signés.

A signaler par ailleurs qu’une ligne Tunis-Khartoum est également en cours de préparation (lire les détails).

D.T



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Eden Viaggi quitte Djerba: ça se finit en queue de poisson

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C’est le énième opérateur touristique étranger sur le départ, mais cette fois pour une autre raison. Le 19 janvier 2016, Eden Viaggi quittera définitivement l’hôtel Eden Village Djerba Mare.

Depuis 2009, le groupe italien louait cet établissement de 284 chambres et suites (4 étoiles) connu initialement sous le nom de Dar Midoun (et qui constitue l’un des 3 hôtels que possède le groupe Taoufik Chaïbi à Djerba).

Il semblerait selon nos informations que ce départ ne va pas se faire à l’amiable. Eden Viaggi aurait reçu fin décembre une notification de résiliation de contrat lui ordonnant de quitter l’établissement bien que l’accord liant les deux parties coure jusqu’à 2018.

Les locataires assurent cependant avoir payé leurs dûs rubis sur ongle et que les négociations concernant les 3 années restantes étaient sur la bonne voie. La société propriétaire reprocherait donc autre chose à l’opérateur italien et que la justicie serait appelée à trancher. L’hôtel avait refermé ses portes après l’attentat de Sousse et n’avait pas rouvert depuis faute de clients.

L’hôtel avait été racheté lors de sa privatisation par le groupe Utic en 2001 qui lui attribua alors le nom d’Ithaque Palace. Il fut loué tout d’abord au groupe Magic Life avant d’être confié aux Italiens d’Eden Viaggi.

Ces derniers, qui ont également quitté le Mehari de Tabarka il y a quelques mois (lire notre article sur le sujet) affirment cependant rester en Tunisie et continuer l’exploitation des deux autres établissements qu’ils louent sous l’enseigne Eden Village, l’un à Hammamet et l’autre à Mahdia.

H.H

 

 

 



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Le Rallye de Tunisie annoncé pour juin 2016

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Le Rallye de Tunisie aura lieu du 11 au 15 juin 2016. C’est ce qu’a annoncé NPO, la société française qui possède les droits d’organisation de cette course autos-motos-quads-camions.

« Après une édition 2015 riche en émotions, l’équipe NPO Events est heureuse de vous présenter l’édition 2016 du Rallye de Tunisie qui se déroulera du 11 au 15 juin 2016. NPO Events, avec le soutien des fédérations nationales, du Nact et des autorités tunisiennes positionne l l’édition 2016 du Rallye de Tunisie à la portée de tous » a annoncé l’organisateur dans un communiqué.

Cependant, aucune prévision sur le nombre de participants estimé ni sur le parcours prévu, NPO se contentant de promouvoir l’événement en disant « Venez vivre votre passion dans un cadre exceptionnel et accueillant ».

En 2015, la course avait bien eu lieu mais avec un nombre de participants très restreint, loin des éditions de la première décennie des années 2000.



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Projet Kélibia la Blanche: l’italien Going plie bagage

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C’est la fin d’une époque à Kélibia. Le groupe touristique italien Going a rendu hier les clés de l’hôtel Kélibia Beach à son propriétaire initial. En cause, la chute des arrivées de touristes italiens qui constituaient l’essentiel de la clientèle de l’établissement.

Le groupe Going exploitait l’établissement depuis 2009 et avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur les conditions difficiles qu’il traversait sur le marché (lire notre article sur le sujet). Ce même groupe reste cependant à Djerba sur l’hôtel L’Iliade « grâce à un effort consenti par le propriétaire de l’établissement » a appris Destination Tunisie.

L’hôtel Kélibia Beach (4 étoiles, 800 lits) avait ouvert ses portes en 2001 dans le cadre du grand projet nommé « Kélibia La Blanche » qui devait comporter initialement un second établissement, en l’occurence l’hôtel Bleu Marin de 500 lits. Cependant, ses travaux sont à l’arrêt depuis 2009 et seuls 60% ont été réalisés.

Ces deux hôtels appartiennent en réalité à un fonds d’investissement italien qui, au vu de la situation qui prévaut, a prévu de tenir un conseil d’administration au mois de mars prochain pour décider de la stratégie à adopter pour tout le projet « Kélibia La Blanche ». Et toutes les alternatives seront envisagées, à savoir vente du projet à autrui, sa location, ou encore l’introduction d’un nouveau partenaire pour injecter les fonds nécessaires à l’achèvement de l’hôtel Bleu Marin (on parle de 20 MD encore nécessaires), etc.

En tout état de cause, l’hôtel Kélibia Beach, qui n’avait pas ouvert ses portes durant toute la saison 2015 faute de clients, pourrait rouvrir dès le mois d’avril 2016 à destination de la clientèle locale tout au moins, en attendant de trouver une solution durable. D’autant que sa société propriétaire avait injecté en 2013 et 2014 plus de 2MD dans la rénovation des chambres.

Hédi HAMDI

Voir le Droit de réponse de la Société Kélibia La Blanche à propos de cet article.

 



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La CTN veut 186.000 voyageurs sur la ligne France-Tunisie en 2016

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Face à la chute considérable enregistrée en nombre de passagers de la France vers la Tunisie sur la flotte de la CTN (Compagnie tunisienne de navigation) en 2015, les responsables ont décidé d’appliquer cette année les mêmes tarifs de l’année précédente.

Selon une déclaration à la presse de Néjib Bayoudh, délégué de la CTN à Paris, le nombre de voyageurs de la France vers la Tunisie a été de 158.000 en 2015 par rapport à 172.000 en 2014. Cela se justifie par une dégradation du pouvoir d’achat ainsi que le choix des voyageurs qui préfèrent de plus en plus prendre l’avion.

Par ailleurs,ce même responsable a fait savoir que l’évolution de l’activité de la CTN était instable durant ces dernières années à cause des problèmes qu’a connus l’armateur français, l’ex-SNCM (Société nationale Corse Méditerranée) avec lequel la compagnie partageait le marché. Il est à rappeler, à ce niveau, que la SNCM a cessé ses activités début 2016 avec le transfert des actifs de la compagnie maritime au transporteur corse Patrick Rocca, qui a repris l’entreprise avec l’aval de l’Union européenne. Néjib Bayoudh a ajouté que pour cette raison, la CTN n’a aucune visibilité pour 2017.

En tout cas, malgré ce bilan mitigé et la conjoncture difficile, la CTN demeure optimiste, estimant pouvoir enregistrer cette année 186.000 voyageurs sur la ligne France-Tunisie. Les billets de la saison estivale seront mis en vente à partir du 19 du mois en cours.

Dans le but d’augmenter les ventes des billets et de séduire le plus grand nombre possible de voyageurs à prendre les bateaux de la compagnie, des promotions seront lancées lors de la haute saison sur certains départs vers la Tunisie a-t-il assuré.



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Aéroport Enfidha : les responsables sur le qui-vive pour la grève

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Les responsables de l’aéroport d’Enfidha-Hammamet seront sur le qui-vive les 14, 15 et 16 janvier.

Pas pour fêter le 14 Janvier, mais plutôt parce que les employés de l’aéroport comptent entrer en grève, selon un préavis lancé par l’Union régionale du travail, pour protester le licenciement abusif de certains salariés de la société de restauration et catering, BTA, qui y opère.

À vrai dire, les mouvements de protestations ont été entamés depuis un bon bout de temps par les employés licenciés. Un sit-in de trente personnes environ est observé dans le hall de l’aéroport depuis plus de deux semaines. À partir du 5 janvier, les sit-inneurs sont carrément entrés en grève de la faim.

Il est à rappeler que la société en question a expliqué, dans un communiqué, les raisons pour lesquelles elle a pris la décision de réduire le nombre de son personnel: la baisse du trafic au niveau de l’aéroport depuis plusieurs mois  a poussé BTA à mettre au chômage technique un bon nombre d’employés.

La société a affirmé, par ailleurs, qu’elle compte indemniser ces employés selon la règlementation en vigueur. Quoi qu’il en soit, ces explications n’ont pas eu d’écho favorable auprès des employés qui continuent à bloquer les activités de la société.



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Basse saison oblige, les compagnies aériennes rasent les prix

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Les compagnies aériennes surfent sur la vague de l’hiver. Passés les pics de grands départs, elles profitent du creux de janvier pour pousser leurs passagers à partir en voyage ou à réserver dès à présent pour les mois à venir.

Tunisair a entamé sa campagne promotionnelle le 11 janvier avec des offres sur son site Internet mais aussi auprès de ses agences de voyage partenaires. Cette période de « soldes » s’étend jusqu’au 24 janvier. Les avantages découlant des billets achetés jusqu’à cette date donneront la possibilité de voyager jusqu’au 17 mars.

La compagnie publique met en relief son « tarif unique » de 369 dinars (hors frais de services) vers ses principales destinations européennes et le Moyen-Orient.

Cependant, ces offres sont soumises à condition. Par exemple, la période minimum de séjour est de 3 jours ou une nuit de samedi et dimanche sur place. De même que la durée de séjour ne peut excéder 15 jours à l’étranger. A souligner que ces billets ne sont pas remboursables et qu’ils sont soumis à des pénalités en cas de changements de date par exemple (100 dinars avant le départ de Tunis et 150 dinars si vous ne vous êtes pas présenté au départ. Dans le sens retour, la pénalité est respectivement de 60 et 100 euros).

Les promotions sont également valables au départ des principales destinations de Tunisair à l’étranger.

Des miles et des cadeaux pour séduire

Autre compagnie à faire des promotions au départ de Tunis, Qatar Airways. Les réservations faites avant le 17 janvier permettent des réductions en classes Economique et Affaires. La période de voyage s’étend du 19 janvier au 15 décembre 2016. Par exemple, un Tunis-Bangkok est proposé en classe Economique à 1426 dinars par personne et à 2452 dinars pour 2 passagers voyageant ensemble.

Le transporteur qatari fait miroiter la possibilité de gagner 3 fois plus de miles et promet 150 cadeaux (nuits d’hôtels, bons de réductions location de voiture…) par jour pendant 7 jours.

Chez Emirates, les « offres spéciales » ont débuté le 5 janvier et durent jusqu’au 18 du même mois. Les tarifs tout compris en classe Economique au départ de Tunis vers Doha sont proposés à partir de 932 dinars. Vers Dubaï ils sont proposés à partir de 943 dinars, vers Bangkok à 1541 dinars, vers Delhi à 1421 dinars, vers Guangzhou (Canton en Chine) à 1361 dinars, vers Hong Kong à  1397 dinars. Les billets sont aussi accessibles dès 1488 dinars vers Kuala Lumpur et à partir de 1547 vers Phuket. Pour bénéficier de ces tarifs, la période de voyage est limitée entre le 13 janvier et le 15 juin 2016.

D.T



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Nouvelair abandonne le Terminal 2 de Tunis-Carthage

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La compagnie privée Nouvelair a annoncé hier qu’elle avait pris la décision de changer de terminal à Tunis-Carthage. A compter du 19 janvier, tous ses vols se feront désormais sur le Terminal 1.

« Ce changement s’inscrit dans le cadre de la quête permanente de la compagnie Nouvelair à fournir toujours plus de proximité et de confort à ses passagers. Ceux-ci pourront ainsi profiter des différentes commodités tels que les banques, la poste, les boutiques, la restauration, le free-shop » a expliqué la compagnie dans un communiqué.

Cette décision a surpris plusieurs observateurs dans la mesure où Nouvelair avait fondé toute sa communication concernant ses vols réguliers sur le Terminal 2, mettant en avant la taille réduite de ce dernier, permettant des procédures rapides.

D.T



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Les agences de voyages votent le bras de fer contre l’administration

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Les agences de voyages laissent éclater leur colère face à ce qu’elles qualifient « d’inertie de l’administration ».

Lors d’une assemblée générale exceptionnelle qui s’est déroulée ce samedi sous la houlette de leur syndicat professionnel de tutelle, la FTAV, elles ont décidé de mener leur combat jusqu’au bout pour défendre leurs intérêts et utiliser tous les moyens légaux pour mettre la pression sur les autorités dans le but de sauver un secteur présenté comme « au bord de la faillite ».

Cette rencontre a vite affiché la couleur et a abouti sur une batterie de recommandations déterminant la nouvelle politique de la fédération à l’égard des différentes administrations publiques en général et de celle du Tourisme en particulier. En présence de 436 agents de voyage venus de toute la Tunisie, les travaux ont démarré en présence du directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Abdellatif Hammam, et de tout le bureau directeur de la FTAV.

Les interventions ont été houleuses. Au menu, les dossiers de l’Outgoing, les voyages de la Omra et du Hadj, les sociétés de services, la SNR (Sociétés nationale des Résidences ou « Montazah Gammarth »), les restrictions de la BCT face aux voyages de l’Outgoing, le circuit parallèle, l’image du tourisme tunisien à l’étranger, le rôle du ministère de tutelle, etc.

Le ministère du Tourisme pointé du doigt

Dès l’entame des travaux, la tension est montée d’un cran dans la salle qui a dénoncé « l’inertie du ministère du Tourisme face à certains dossiers urgents ». Les intervenants ont particulièrement mis l’accent sur les promesses non tenues de la ministre du Tourisme, concernant notamment les mesures de soutien annoncées au profil du secteur au lendemain des attentats de Sousse.

Pour les agents de voyage, la dernière décision prise en conseil ministériel concernant l’attribution de 50% des dossiers de Omra à la SNR a constitué la goutte ayant fait déborder le vase. « Les problèmes des agents de voyage sont nombreux et divers. L’absence d’une volonté politique permettant de faire sortir le secteur de l’ornière fait du tort aux agents de voyage. Il s’agit surtout de l’énorme gap entre la prise des décisions et leur application. On est en train de perdre du temps lors d’une conjoncture très difficile et très compliquée », ont-ils regretté.

La FTAV a considéré, ainsi, que les autorités étaient en train de tenter de faire avaler la pilule aux agents de voyage, en leur donnant des promesses sans les tenir réellement. Par ailleurs, les intervenants n’ont pas caché leur mécontentement face à l’absence physique de la ministre du Tourisme à cette assemblée générale. « La solidarité l’oblige normalement d’être présente lors de ce rendez-vous important afin de pouvoir comprendre les profonds problèmes des professionnels ».

L’organisation des voyages de Omra

Les agents de voyage ont expliqué que l’organisation des voyages de Omra est devenue vitale pour certains d’entre eux afin de pouvoir survivre. « A cause de cette crise qui frappe de plein fouet le secteur du tourisme, toutes les agences de voyage veulent travailler aujourd’hui le créneau de Omra. Des agences de voyage qui n’ont jamais pensé à enter dans ce créneau se trouvent aujourd’hui obligées de le faire. Certains agents ont dit qu’ils pourraient accepter la décision portant sur le partage des voyages de Omra entre les agences de voyage et la SNR à condition que les autorités libèrent aussi les voyages du Hadj.

Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV (à g.) et Abdellatif Hammam, directeur général de l'ONTT.

Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV (à g.) et Abdellatif Hammam, directeur général de l’ONTT.

Un quota supplémentaire, mais encore insuffisant

Concernant le sujet d’accorder aux agences de voyage un quota supplémentaire de devises pour l’organisation de voyages à l’étranger à l’intention des Tunisiens, la FTAV a considéré que le fait de refuser de le faire pousse les agences de voyage à travailler hors la loi. « La décision de la Banque centrale d’accorder un quota supplémentaire de 5 millions de dinars aux agences de voyage au titre de 2015 pour l’organisation des voyages dits Outgoing ne va pas résoudre le problème, puisque les agents ont des engagements à honorer d’environ 12 millions de dinars au titre de l’année 2015. D’ailleurs, la BCT a pris la décision d’accorder ces 5 millions de dinars supplémentaires depuis décembre 2015, mais rien n’a été avancé jusque-là », expliquent-ils.

Pour apaiser les esprits, Abdellatif Hammam a affirmé que le chef du gouvernement a décidé de tenir inchangée la procédure en vigueur et relative aux voyages de Omra adoptée en 2015. Cette décision a été jugée insuffisante par les agences de voyage « tant que le chef du gouvernement ne l’a pas signée ».

Feuille de route 2016

Le directeur général de l’ONTT a promis, par ailleurs, que l’année 2016 sera le début d’une relance du tourisme, tout en mettant en exergue les difficultés par lesquelles passent les pays émetteurs, surtout l’Union européenne, empêchant une relance rapide. « Les choses ne vont pas être faciles et la relance demandera de déployer beaucoup d’efforts. Certains pays européens exercent des politiques agressives pour développer le tourisme interne aux dépens de celui extérieur », avance-t-il.

Plus de 400 agents de voyages ont fait le déplacement de toute la Tunisie pour assister à l'assemblée générale exceptionnelle de leur corporation organisée à l'initiative de la FTAV.

Plus de 400 agents de voyages ont fait le déplacement de toute la Tunisie pour assister à l’assemblée générale exceptionnelle de leur corporation organisée à l’initiative de la FTAV.

A cela s’ajoute, selon ses propos, que le gouvernement a adopté une politique de promotion drastique, en réduisant le budget de 2016 à 53 millions de dinars seulement contre 70 millions de dinars en 2015. Pour lui, les priorités des réformes concernent principalement la restructuration du secteur et la résolution du problème de suremploi de l’ONTT. « Le nombre de ses employés est passé de 1100 en 2010 à 1400 actuellement pour des raisons bien connues et purement politiques », a-t-il dit. M. Hammam a ajouté que son département œuvre aussi à diversifier les produits destinés au tourisme interne et au tourisme d’affaires qui résistent encore aujourd’hui, en organisant chaque année un événementiel majeur permettant de promouvoir ce marché.

En parallèle, l’ONTT compte travailler davantage sur le marché algérien. Un accord avec l’Algérie pour renforcer le nombre de vols par semaine a été récemment signé, passant ainsi de 14 à 42 vols. L’idée est de donner la possibilité aux Algériens qui habitent à l’Ouest de l’Algérie de venir directement en Tunisie sans avoir besoin de passer d’autres villes. Il a rappelé, dans le même contexte, qu’une autre initiative a été lancée pour conquérir le marché chinois et celui irakien. Quant au sujet de la promotion de la destination tunisienne, le directeur général de l’ONTT a précisé que la communication sera réorientée plus vers le digital puisque l’affichage urbain n’a pas porté ses fruits. De plus, une décision a été prise pour réduire le nombre des marchés sur lesquels travaille l’ONTT.

Recommandations de l’AGE

In fine, les agents de voyage ont passé certaines revendications au vote. Il s’agit, d’abord, de faire appel auprès du Tribunal administratif à chaque fois où une décision risquerait de desservir le secteur. La FTAV a, en outre, revendiqué la libéralisation du Hadj, ainsi que la libéralisation totale de la Omra. De plus, les agences ont recommandé de militer pour que les dossiers de Omra ne soient signés que par le ministère du Tourisme. La révision du cahier des charges a été aussi recommandée, en vue de couper les ponts face aux sociétés de services qui constituent un circuit parallèle étouffant les agences de voyage.

Il s’agit également de boycotter la SNR et de radier de la FTAV tout agence qui travaillerait avec cette société, en justifiant cette décision par les services médiocres rendus par la société en question qui salissent l’image du tourisme et des professionnels. Après l’AGE, les agents de voyage se sont déplacés pour protester devant le ministère du Tourisme, annonçant ainsi qu’une nouvelle politique plus « agressive » sera dorénavant menée par la FTAV pour préserver les intérêts de la profession.

Esser

Ulcéréres par les conditions par lesquelles passe leur secteur, les agences de voyage sont allées manifester devant le siège du ministère du Tourisme ce samedi 9 janvier.

Ulcéréres par les conditions par lesquelles passe leur secteur, les agences de voyage sont allées manifester devant le siège du ministère du Tourisme ce samedi 9 janvier.



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Yacine Boularès : Embarquement immédiat pour le Jazzy-Land !

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Installé à New York, Yacine Boularès conjugue le jazz à l’improvisation de l’indicatif. Un jour, il écoute l’album « Crescent » de John Coltrane, et c’est la révélation. Alors étudiant en Philosophie (à la Sorbonne à Paris), il décide de faire ses gammes sur un instrument à vent au lieu du traditionnel sofa pour transmettre ses émotions. Il intègre le prestigieux Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSMDP) et la New School for Jazz à New York, entouré de musiciens virtuoses. La chance est au rendez-vous avec le saxophoniste Jacques Schwartz Bart qui aura un ascendant non négligeable et qui l’aidera beaucoup à synthétiser les influences africaines, orientales et jazzy de Yacine Boularès. En solo ou en combo, tout va crescendo pour ce Franco-Tuniso-saxo puisqu’il joue, compose et arrange pour le groupe mythique de la musique haïtienne Tabou Combo, Martino Atangana, Jojo Kuo, ou encore pour le dernier album de Placido Domingo. Ne craignant pas les trous d’air, il nous invite à élargir notre horizon musical en un souffle et sans bémol. Rencontre exclusive pour Tunisair Express.

Vous rappelez-vous de votre premier voyage ?
Je ne m’en souviens pas, mais mon premier voyage a été un Paris-Tunis à l’âge d’un mois (Rires)… En revanche, je me souviens de tous ceux qui suivirent. Et chaque été sonnait la libération d’avoir attendu un an avant de pouvoir passer deux mois de vacances en Tunisie. Retrouver mes meilleurs amis, ma famille. Je ne pouvais rêver mieux à cet âge là !

Pour vous, voyager représente quoi ?
Voyager, c’est une inévitable transformation. C’est accepter d’abandonner toutes préconceptions, de se laisser surprendre et d’apprendre de la culture locale. J’étais récemment à Praia au Cap Vert où ce fut une magnifique leçon de vie, de musique, de tolérance et de patience.

Le pays ou la ville qui vous a le plus marqué(e) ?
Le Japon. J’y suis allé cinq fois. En tournée ou avec ma femme. A chaque fois, c’est le dépaysement absolu ! Tout d’abord la langue, j’ai beau avoir quelques notions de japonais, je n’ai aucune idée de ce qui se dit autour de moi. La langue ne laisse aucun repère auquel je puisse me raccrocher. Cela crée une sorte de mur invisible qui me met dans une position d’étrangeté absolue, loin de tout, observateur. Ensuite, la notion de respect de l’autre. Au Japon, la communauté passe avant l’individu et c’est une chose merveilleuse. A ce sujet, j’ai une anecdote très anodine mais révélatrice: lors de mon premier voyage avec ma femme, nous avions pris l’avion depuis New York. Un couple, avec son nourrisson, s’était assis à côté de nous pour ce qui allait être un vol de 14 heures. Le père est allé voir tous les passagers de l’avion et s’est, à l’avance, excusé pour les futurs désagréments sonores que pourraient causer son bébé. Cela prouve à quel point le respect de l’entourage est primordial.
Enfin, il y a cette beauté propre à ce pays que l’on trouve dans tous les détails : rien n’y est jamais laissé au hasard. Les Japonais mettent toute leur fierté dans un geste bien accompli. La beauté d’une assiette bien présentée, d’une calligraphie, d’un jardin parfaitement pensé. Chaque individu, chaque objet est traité avec le respect qu’il mérite avec, toujours, ce même souci de perfection.

Une fois assis dans l’avion, que faites-vous pour vous occuper ?
Je me mets immédiatement à l’aise avec mes écouteurs antibruit pour écouter de la musique ou bien pour composer sur mon ordinateur.

Combien de pays avez-vous visité ?
Une quarantaine : Autriche, Belgique, Suisse, Allemagne, Espagne, Jersey, France, Royaume-Uni, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Suède, Vatican, Liechtenstein, Monaco, Canada, Costa Rica, Haïti, Porto Rico, USA, Aruba, Dominique, Curaçao, Surinam, Maroc, Cap Vert, Chine, Taiwan, Malaisie, Singapour, Japon, etc.
J’ai été particulièrement marqué par un concert au milieu de la forêt amazonienne au Surinam, par la joie de vivre des Capverdiens, par la diversité culturelle de Singapour, notamment leur fameux « food-courts » où, pour quelques dollars, on mange les meilleures spécialités d’Asie du Sud-Est.

Votre destination rêvée ?
Je rêve d’aller voir le grand Canyon pour son gigantisme, de visiter le Mali et le Cameroun où je puise beaucoup d’inspirations musicales, et d’observer la planète Terre depuis la Lune. Ce sera bientôt possible, non?

Quel genre de voyage préférez-vous? Shopping ? Aventure ? Découverte ?
Je suis clairement plus sensible à la découverte. La première chose que je fais en arrivant dans un nouveau pays est de me mettre à table (loin de l’hôtel) au propre comme au figuré. Discuter, échanger tout et n’importe quoi avec des inconnus autour d’un verre et d’une spécialité locale est la meilleure manière de découvrir leur culture.

Qu’est-ce que vous n’oubliez jamais de mettre dans votre valise ?
Un bon livre. En tournée, je passe 50% de mon temps dans les transports, 30% de mon temps à attendre et 20% sur scène ou en répétition. Il faut donc s’armer de patience et, à mon goût, seule la lecture procure le pouvoir d’arrêter ou d’accélérer le temps.

Votre plus beau souvenir de voyage ou anecdote ?
C’est difficile de choisir mais j’ai été particulièrement marqué par Kyoto et le Temple des 1001 Bouddhas, Sanjusangendo, dont le bâtiment s’avère être la plus longue construction en bois du Japon avec ses 120 mètres. Très impressionnant !

A part le saxo, quelle est votre autre passion ?
La cuisine! J’adore cuisiner français, tunisien, japonais… Un jour, j’espère pouvoir prendre part de près ou de loin à une aventure gastronomique.

Projet ou rêve qui vous tient à cœur?
J’ai la chance de vivre de ma passion et chaque jour est véritablement un don. J’espère que cela va continuer ainsi en multipliant les occasions de partager ma musique.



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La FTAV décide de saisir le Tribunal administratif

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La Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV) a décidé de faire appel auprès du Tribunal administratif pour annuler la décision du ministère des Affaires religieuses attribuant le droit à la société des Services nationaux et des résidences (SNR) [communément appelée « Montazah Gammarth »], de traiter 20.000 dossiers de pèlerins au détriment des agences de voyage privées.

La FTAV, qui milite pour la libéralisation totale du marché de la Omra et du grand pèlerinage, se retrouve par conséquent aujourd’hui face à une situation très délicate qui l’a ramenée à la case départ.

Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, a affirmé lors d’une déclaration à la presse, qu’aucun agent de voyage ne va accepter de travailler avec la SNR. « La décision du ministère des Affaires religieuses mettra en péril le sort des agences de voyage et va les étouffer, surtout que le secteur du tourisme et de voyages passe par une crise profonde !», s’est-il exclamé.

Le président de la FTAV a rappelé, dans le même contexte, que les agences de voyage appliquent la loi de 1973 et le cahier des charges des agences de voyage rectifié en 2006. L’intervention du ministère des Affaires religieuses dans l’organisation des voyages de Omra et du pèlerinage n’a aucun sens et est anticonstitutionnelle a-t-il affirmé.

Il est à rappeler que les autorités avaient chaque année accordé un quota supplémentaire aux agences de voyage privées leur permettant d’organiser des voyages vers les Lieux Saints sans devoir passer par la société publique SNR. Cette décision avait permis de réguler le marché d’une part et d’améliorer très nettement les conditions de voyage et de séjour des pèlerins tunisiens en Arabie Saoudite.

La décision du ministère des Affaires religieuses tombée aujourd’hui vient donc de tout remettre en question.



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Carnival Group exclut Tunis jusqu’à fin 2017

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Le géant mondial des croisières Carnival Group, comptant une quinzaine de compagnies dont Princess Cruises,  Aida Cruises et Costa Croisières, a annulé tous ses accostages au terminal des croisières de La Goulette pour les années 2016 et 2017. « Nous ne figurons pas dans leur programme de 2016 et 2017. Quant à 2018, les programmes ne sont pas encore établis », regrette Maha Ben Slimane, responsable marketing auprès de la société GSC (Goulette Shipping Cruise).

La responsable rappelle que cette décision a été prise suite à l’attentat au musée du Bardo qui a touché principalement Costa Croisières, mais aussi à cause des attaques terroristes récurrentes enregistrées cette année dans le pays.

La société Goulette Shipping Cruise (GSC), exploitante du terminal des croisières, a essayé de fournir toutes les assurances sécuritaires nécessaires pour le retour du groupe, mais en vain. « Ces compagnies cotées en Bourse ne veulent pas ternir davantage leur image en programmant la Tunisie dans leurs prochains itinéraires. Ces armateurs sont très rigoureux. Ils préparent leur programme deux ans en avance. Ainsi, le changement de ces programmes est très difficile », affirme-t-elle.

MSC croisières prévoit un retour en novembre 2016

Quant au croisiériste MSC, Maha Ben Slimane indique qu’en septembre 2015, « nous avons relancé les pourparlers avec eux. Nous avons essayé de les convaincre de revenir fin 2015 en les informant que nous avions établi une batterie de mesures sécuritaires exceptionnelles pour assurer leur sécurité.

Malheureusement, l’événement sanglant qui a touché le bus présidentiel ainsi que les attentats parisiens ont poussé MSC à repousser encore une fois son retour programmé en avril 2016 », dit-elle. L’armateur a informé GSC qu’il avait entamé la commercialisation de la destination tunisienne, mais que cela avait engendré beaucoup d’annulations.  Le retour de MSC Croisières serait toutefois prévu pour novembre 2016. « Cela n’est pas encore sûr, puisque tout demeure conditionné par la stabilité sécuritaire », souligne-t-elle.

Chérifa Ben Salem, directrice des relations extérieures à l’OMMP (Office de la marine marchande et des ports) a appelé pour sa part toutes les parties prenantes à renforcer la participation de la Tunisie sur les événements internationaux pour que la destination ne soit pas oubliée. « Les croisiéristes aiment la Tunisie et considèrent que leurs itinéraires ne sont rentables qu’en programmant une escale en Tunisie. Mais cela ne veut pas dire qu’ils vont risquer la vie de leurs clients », conclut-elle.

Esser

 



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Un architecte prend les rennes du ministère du Transport

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Dans le cadre du remaniement ministériel intervenu aujourd’hui au sein du gouvernement, Anis Ghedira a été nommé ministre du Transport en remplacement de Mahmoud Ben Romdhane qui a hérité du porte-feuille des Affaires sociales.

Anis Ghedira occupait jusqu’à présent le poste de secrétaire d’Etat chargé de l’Habitat auprès du ministère de l’Equipement.

Né à Monastir en 1974, il est architecte de formation et appartient au parti Nidaa Tounes.



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Le terminal de croisières de la Goulette sur le point de sombrer, on fait patienter le repreneur

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Goulette Shipping Cruise, la société qui gère le terminal de croisières de la Goulette, qui fait partie des sociétés confisquées après la révolution et actuellement sous la houlette d’Al Karama Holding, rencontre depuis l’attaque terroriste du Bardo de grandes difficultés financières. L’annulation de tous les accostages de navires de croisières depuis cette date a enfoncé la société dans une crise financière critique.

Pis encore, aucune issue ne se profile à l’horizon tant que les armateurs n’ont pas annoncé leur retour en Tunisie. Le sort de GSC demeure donc inconnu puisque ses activités sont totalement à l’arrêt. Cependant, Al Karama Holding continue à honorer les engagements financiers de la société mais avec l’argent du contribuable, sans tenter de trouver une solution sérieuse à la situation qui prévaut. D’ailleurs, Al Karama Holding s’engage actuellement à rembourser un crédit international obtenu par GSC.

La question que se pose actuellement est de savoir si la cession de la société à autrui n’aurait pas été la solution idoine. D’autant qu’une offre et non des moindres aurait été reçue.

Des Turcs intéressés

Le groupe d’investisseurs turc GPH (Global Ports Holding), qui gère plusieurs terminaux de croisière en Turquie et en Europe, dont notamment le terminal de Barcelone et celui de Lisbonne, est intéressé aujourd’hui par le Port de croisière de la Goulette dans le but de développer ses réseaux et diversifier ses produits offerts aux armateurs.

L’intérêt du groupe turc pour la Goulette ne date pas d’hier. En 2012, ce même GPH avait manifesté au gouvernement en place son ambition d’acquérir le port sous forme de concession. Le gouvernement avait alors rejeté l’offre jugée en deçà des attentes.

Depuis, le sujet n’a refait surface qu’en 2015 où, selon des sources bien informées à l’OMMP (Office de la marine marchande et des ports) et auprès de la société GSC, le groupe aurait réitéré son intention d’acquérir le terminal de croisières. Cette fois, les investisseurs turcs, pour convaincre Al Karama, aurait promis de persuader les armateurs de revenir en Tunisie.

Selon les mêmes sources, le gouvernement et Al Karama Holding auraient répondu qu’« ils allaient étudier la proposition des Turcs ». Cependant, aucun signe, jusque-là, ne prouve qu’ils comptent prendre au sérieux l’offre de GPH, surtout que la législation interdit de conclure des contrats de concession de gré à gré, les concessions ne pouvant être cédées que sous forme d’appels d’offres. En d’autres termes et en l’état actuel des choses, le terminal de croisières reste dans une situation d’enlisement total qui pourrait l’amener à sombrer totalement.

Esser  



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Daphne Hotels: fin de la mésaventure en Tunisie

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La chaîne Daphne disparait du paysage hôtelier tunisien. D’origine turque, elle s’était implantée à l’été 2014 sur le marché avec 4 hôtels qu’elle avait pris en location: le Bahia Beach à Yasmine Hammamet, le Miramar Golf à El Kantaoui, le Monastir Center et le Chiraz à Skanès Monastir (lire notre article lors de l’implantation de l’enseigne).

Dirigée par Mehmet Kaplan, la société Defne Hotels Management, créée en Tunisie pour la gestion des établissements en location, a cessé ses activités après avoir rétrocédé les hôtels à leurs sociétés propriétaires respectives non sans certains accrocs, s’agissant de ruptures de contrats avant l’échéance convenue.

Du côté de Daphne Hotels, on estime que la situation actuelle est consécutive à la conjoncture qui sévit sur le marché tunisien et à la chute des arrivées touristiques. La chaîne aurait été d’autant plus touchée qu’elle était adossée à un T.O turc opérant sur le marché hollandais mais dont les activités seraient aussi à l’arrêt.

© Destination Tunisie

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Dessole en Tunisie a commencé à plier bagages



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Aéroport Tunis-Carthage: le traumatisme avant d’embarquer

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Que ne ferait-on pas au nom de la sécurité ? 1h à 1h30 de queue par exemple rien que pour accéder à l’intérieur de l’aéroport Tunis-Carthage pour prendre son avion. La scène se répète à chaque période de pointe, au début ou à la fin des vacances.

Certes la sécurité n’a pas de prix, mais le passager doit-il subir tous ces tracas parce que seuls les accès au niveau du rez-de-chaussée sont ouverts ? Les queues interminables qui s’étendent jusqu’au niveau du parking sont la conséquence du peu de matériel de contrôle des bagages à l’entrée de l’aérogare.

Selon certains témoignages dignes de foi, plusieurs passagers, arrivés pourtant 2h avant le décollage de leur avion, ont raté leur vol car l’enregistrement était déjà terminé quand ils ont enfin pu rentrer dans l’aéroport et monter ensuite au premier étage.

Les 4 postes d’inspection filtrage (un 5e serait en préparation) sont donc, de loin, bien inférieurs aux besoins réels de l’aéroport et pour en fluidifier l’accès autant que possible, sans toutefois remettre en question les procédures de sécurité.

Beaucoup parmi les passagers ayant transité par Tunis-Carthage ce week-end ou celui marquant le début des vacances scolaires il y a 15 jours associent leur accès à l’aéroport comme un véritable traumatisme. Sans parler des enfants en bas-âge et des personnes âgées qui n’ont pas la capacité de rester debout longtemps.

Les autorités sont donc pointées du doigt pour n’avoir pas su anticiper sur la demande existante, sachant encore que le nombre de voyageurs demeure très restreint par rapport aux années passées pour cause de crise économique et de « disparition » des touristes étrangers.

L’OACA, exploitant de l’aéroport, est dans le collimateur. Mais la responsabilité de la sécurité ne lui incombe finalement pas. C’est le ministère de l’Intérieur qui a la charge d’assurer la sécurité des lieux. A défaut d’équipements disponibles en nombre suffisant (et certainement aussi de personnel qualifié), le résultat est à la mesure du spectacle qui s’offre désormais régulièrement devant le bâtiment: un non-sens organisationnel affligeant. De quoi vous dégouter de voyager à vie.

D.T



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Le soir du réveillon, le chef du gouvernement et le ministre de l’Intérieur au Mouradi Gammarth

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Visite surprise le soir du 31 décembre à l’hôtel El Mouradi Gammarth. Le personnel a eu droit à deux visiteurs inattendus, le chef du gouvernement, Habib Essid, et le ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli. Une visite d’inspection pour « s’enquérir des conditions adéquates offertes aux clients pour la soirée du nouvel an » a précisé la présidence du gouvernement au cours de la nuit. Mais une visite qui intervient au cours de l’une des nuits où tout le staff était mobilisé et les moyens sécuritaires déployés à leur maximum. En définitive, aucune surprise à l’horizon.

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Helmi Hassine nouveau DCP Tunisair

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Helmi Hassine a été nommé directeur central du Produit à Tunisair à compter du 4 janvier 2016.

Il succède à Béchir Ben Sassi nommé directeur général de la compagnie Tunisair Express.

Helmi Hassine occupait jusqu’à présent le poste de Directeur du Revenue Management au sein de la compagnie.



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Pour 2016, l’ONTT fait bouger ses commissaires régionaux

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L’Office national du tourisme tunisien a décidé un mouvement dans le corps de ses commissaires régionaux au Tourisme qui a touché 7 postes qui seront effectifs à compter de l’année 2016.

Tout d’abord pour la région Tunis-Nord, c’est Anissa Ramoundi El Euchi qui a été nommée commissaire en remplacement de Fayçal Jebari muté dans les mêmes fonctions à Bizerte (à la place de Besma Ben Hamida).

A Tunis-Sud, c’est Leïla Tekaya qui a été nommée (à la place de Lotfi Souissi).

A Nabeul, Ezzeddine Grami remplace Wahid Ben Youssef en tant que commissaire pour la zone Nabeul-Hammamet.

Dans le sud, Anouar Chetoui, commissaire à Kébili et Mohamed Essayem, commissaire à Tozeur, permuttent leurs postes respectifs.

A Tataouine, l’ONTT ouvre un nouveau commissariat régional et y nomme Yasser Souf (qui exerçait jusqu’à présent en tant qu’inspecteur au commissariat de Kébili).



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2015 : le désastre touristique en 4 actes

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Que retenir de l’année touristique 2015 ? Celle de l’avènement d’un nouveau gouvernement issu d’élections reconnues par la communauté internationale comme parfaitement transparentes ayant fait entrer la Tunisie dans le cercle des démocraties internationales?

Celle d’un Prix Nobel de la Paix attribué à la surprise générale mais qui aurait dû servir le tourisme et son image ? Il n’en est rien. Car la Tunisie aura finalement vécu le pire des scénarios pour une destination touristique : 3 attentats dont 2 visant directement des touristes.

Acte 1 : au musée

Dans l’argumentaire utilisé jusque-là dans la promotion touristique, on se prévalait d’être une destination « safe ». A partir de janvier 2011, on s’est rabattus sur la notion de révolution interne sans qu’un touriste étranger n’ait jamais été inquiété. Mais l’argument s’est effondré un certain 18 mars 2015, quand 21 malheureux croisiéristes ont payé de leur vie leur soif de découvrir l’un des hauts lieux de l’Histoire de la Tunisie, le Musée du Bardo, sous les balles de terroristes. Conséquence pour le tourisme : plus aucun bateau de croisières n’est revenu jeter l’ancre au port de la Goulette depuis ce jour funeste.

Acte 2 : sur la plage

A la suite de cela, on a brandi la thèse de l’acte isolé, en engageant dans la foulée une campagne de communication internationale très approximative reposant sur un message décliné dans toutes les langues : « cet été, je vais en Tunisie ». Durant 3 mois, le slogan a été utilisé à toutes les sauces, misant encore sur l’estime qui prévalait à l’égard du pays et de son tourisme… jusqu’à un certain 26 juin 2015 qui a ôté la vie à 40 touristes qui ne demandaient qu’à bronzer tranquillement au bord de la plage de leur hôtel à Sousse. Ce fut le coup de grâce pour le tourisme balnéaire.

Il n’en fallait pas plus en effet pour que la pyramide touristique bâtie pendant près de 6 décennies, en équilibre précaire depuis 2011, ne finisse de s’effondrer presque totalement.

Acte 3 : sur l’avenue

Le 3e attentat qui a frappé la Tunisie n’a pas touché directement des touristes mais c’est tout comme. Sur l’un des axes principaux de la capitale, il visait certes la garde présidentielle, mais il a également frappé de plein fouet le tourisme à Tunis dont le secteur du tourisme d’affaires se prévalait d’avoir été quelque peu épargné par la conjoncture.

Conséquence immédiate : annulation de nombre de congrès et séminaires, non seulement nationaux mais aussi internationaux, outre les innombrables annulations de réservation dans les hôtels du grand-Tunis. Sans parler de l’émoi provoqué dans le pays et bien au-delà pour les 12 vies ôtées injustement.

Acte 4 : la facture

Conséquence économique de ces actes, les arrivées touristiques en Tunisie ont chuté au cours de l’année 2015 de plus de 25% toutes nationalités confondues. Les chiffres officiels de l’ONTT (quasiment définitifs arrêtés le 20 décembre), révèlent que les Européens ont baissé de moitié par rapport à 2014 avec 1.288.891 touristes contre 2.770.290 en 2014 et 3.748.208 en 2010, dernière année de référence utilisée par le secteur.

Les marchés dits traditionnels se sont bien évidemment effondrés, notamment le marché français puisque les arrivées en provenance de l’Hexagone n’ont pas franchi la barre des 500.000 touristes, alors qu’elles avaient été à la même époque en 2010 exactement 1.358.000.

Le marché allemand a également reculé de 35,1% en un an avec à peine 217.000 touristes. Le marché anglais, après un très bon début d’année, a finalement régressé de 50% uniquement pour s’arrêter net à 207.000 touristes avant l’attentat de Sousse qui aura mis un terme aux voyages des Britanniques vers la Tunisie.

Ces chiffres sont toutefois loin de refléter la réalité puisqu’ils prennent en considération le premier semestre de l’année qui avait enregistré de très bons résultats malgré tout. A ce titre, ce qui s’est passé sur le marché italien est parfaitement révélateur de la tendance qui a prévalu lors de la seconde moitié de l’année. Connu pour être un marché presque exclusivement concentré sur les 3 mois d’été, les arrivées d’Italiens se seront effondrées de 67% avec, uniquement 82.000 touristes enregistrés toute l’année (après avoir été près de 350.000 en 2010)!

A la fin de l’année 2015, le constat est d’autant plus accablant que l’état du booking pour 2016 sur les marchés traditionnels est tout simplement dramatique à telle enseigne que certains professionnels du secteur ne donnent pas cher de leur peau pour la nouvelle année.

Hédi HAMDI



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A compter de 2016, la Russie en chasse contre les opérateurs touristiques turcs

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C’est un véritable coup de massue qui s’abat sur les opérateurs touristiques turcs et même les personnes physiques : les autorités russes ont officiellement annoncé le 29 décembre 2015 avoir décidé d’interdire « les organisations contrôlées par les citoyens turcs et/ou des organisations sous la juridiction de la Turquie à compter du 1er janvier 2016 ».

Parmi les secteurs concernés, figurent les « activités des agences de voyage et autres organisations, la fourniture de services dans le secteur du tourisme et l’activité des hôtels » et, de facto, les tour-opérateurs qui sont exclus du « Registre fédéral des voyagistes ».  Il s’agirait, selon un communiqué officiel, de « mesures pour assurer la sécurité nationale de la Fédération de Russie et la protection des citoyens russes contrer les activités illégales et criminelles (sic!)».

En tête des entreprises turques interdites, le groupe Pegas qui compte pas moins de 12 filiales en Russie. En tout, 18 tour-opérateurs turcs vont se voir bannis de toute activité sur le territoire russe.

Ces sanctions sont la conséquence de la destruction par l’armée turque d’un avion militaire russe à la frontière avec la Syrie.

La Russie était le deuxième marché émetteur de touristes pour la Turquie avec 4,3 millions de visiteurs en 2014. La Turquie aurait déjà perdu 4,4% des revenus provenant du tourisme, soit près de 12 milliards de dollars à la fin du troisième trimestre de 2015, selon des journalistes de France TV.

En attendant, plusieurs destinations touristiques ont mesuré l’importance d’une telle situation et ont déjà mis en œuvre plusieurs actions pour séduire le marché. En tête des pays qui pourraient récupérer le filon, l’Italie et Israël, voire également le Maroc qui a mis les bouchées doubles pour séduire les autorités russes.

D.T



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Pour la fin d’année, Tozeur brille de 1000 feux

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La ville de Tozeur ainsi que la palmeraie ont été éclairées de 1000 feux à l’occasion du Festival des Oasis, une animation qui sera maintenue pendant la période des vacances de fin d’année, dans cette région désertée par les touristes étrangers mais toujours prisée par les touristes locaux.00 1 2 2a 2b 2c 2e 4 5 6

 



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Les Yamakasi font le tour de la Tunisie

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Belle vidéo promotionnelle en faveur du tourisme que celle réalisée par les Yamakasi en Tunisie avec le soutien de l’ONTT.
Les Yamakasi sont un groupe de jeunes ayant fondé un nouvel « art du déplacement » très athlétique et qui ne laisse personne indifférent. Ils se sont fait filmer sous tous les angles à Sidi Bou Saïd, Carthage mais aussi sur plusieurs parmi les plus sites historiques du pays, du Kef à Tozeur.
L’initiative est à mettre à l’actif de Zied Chergui et la chorégraphie à Malik Diouf, l’un des co-fondateurs de Yamakasi.



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Voyages à l’étranger : la BCT refuse toute rallonge en devises

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La Banque Centrale de Tunisie (BCT) n’est pas disposée à accorder aux agences de voyage un quota supplémentaire de devises pour l’organisation de voyages à l’étranger à l’intention des Tunisiens. Dans un communiqué rendu public hier, la BCT est montée au créneau affirmant qu’« en application de l’article premier du code des changes interdisant toute prise d’engagement dont découle -ou pourrait découler- un transfert en dehors du cadre de la liberté, la BCT ne peut-elle autoriser des transferts irrégulièrement engagés ».

Cette réaction intervient suite à la dernière campagne médiatique engagée par les professionnels de l’out-going qui tiraient la sonnette d’alarme face au blocage par la BCT de leurs virements en devises destinés à régler leurs fournisseurs à l’étranger (lire notre article sur le sujet).

Affirmations et démentis

La Banque Centrale de Tunisie précise dans ce même communiqué que « tout en étant dans son rôle de gestionnaire des ressources en devises qui se font de plus en plus rares eu égard à la conjoncture difficile, elle ne fait que respecter la décision du conseil ministériel de décembre 2014 qui a relevé ledit quota à 20 millions de dinars au titre de l’année 2015 ».

Au niveau de la Commission chargée de l’out-going au sein de la FTAV, on se dit d’autant plus stupéfaits face à la réaction de la BCT que celle-ci a affirmé dans ce même communiqué l’avoir informée « contre toute prise d’engagements au-delà de l’enveloppe allouée ». Or, la FTAV se dit au contraire n’avoir jamais été tenue au courant du niveau de dépenses des agences de voyage depuis le début de l’année.

Un dialogue de sourd entre les deux parties qui pourrait prendre fin lorsque la fameuse étude engagée par le ministère du Tourisme concernant le dossier de l’outgoing sera achevée et rendue public. Mais dans les coulisses des agences, on ne cache pas son scepticisme quant à la pertinence des conclusions sur lesquelles elle débouchera.

D.T



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Traveltodo lance une nouvelle génération d’agences

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L’agence de voyages Traveltodo a inauguré hier son 30e point de vente en Tunisie situé au Centre urbain nord à Tunis. Il s’agit, selon Tarek Lassadi, directeur général de la société, d’une agence ultra-connectée qui inaugure une nouvelle génération de points de vente.

agence traveltodo

Sur 121 m², la nouvelle agence Traveltodo est équipée par exemple d’une table tactile connectée qui permet aux conseillères-voyages de présenter les différents produits à leurs clients.

table-connectée-traveltodo

 

Tarek Lassadi a souligné, lors de l’inauguration de la nouvelle agence, que pour ses 10 ans d’existence, Traveltodo allait terminer l’année avec une croissance significative et un chiffre d’affaires atteignant les 25 MD. « Nous voulons donner de l’espoir à ceux qui, éventuellement, n’en auraient plus dans le contexte actuel » a déclaré le patron de l’agence, soulignant qu’il avait choisi la voie « de l’innovation pour toujours aller de l’avant ».

Tarek Lassadi, fondateur et directeur général de Traveltodo.

Tarek Lassadi, fondateur et directeur général de Traveltodo.

Selon le même concept, Traveltodo terminera l’année par l’ouverture d’un 31e point de vente à Monastir « tout aussi moderne dans le design et coloré ».



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Aide européenne pour réduire les charges financières du tourisme

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La Commission européenne vient de valider la deuxième tranche de son programme d’aide 2015 à la Tunisie. En effet, elle a débloqué, le 21 décembre 2015, à Bruxelles, un financement d’environ 70 millions d’euros.

Cette action s’inscrit dans le cadre de l’instrument européen de voisinage pour « accompagner les réformes socioéconomiques et assurer la stabilité économique du pays à court et moyen termes, à travers notamment l’amélioration de l’efficacité et la qualité des dépenses publiques dans le contexte budgétaire actuel ».

Parmi les actions à mener grâce à cette enveloppe, on évoque, entre autres, des mesures spécifiques d’appui au secteur du tourisme qui rencontre de grandes difficultés depuis les attaques terroristes du musée du Bardo et de Sousse.

Il s’agit, particulièrement, d’une réduction des charges financières découlant de taxes et cotisations de sécurité sociale.

 

Cette initiative aura pour objectif d’aider les professionnels à minimiser leurs coûts sans avoir besoin de fermer leurs structures.



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Hôtels fermés : partie de ping-pong entre l’ONTT et la Conect, la FTH sur le banc de touche

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L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) a réagi aujourd’hui au récent communiqué du groupement Tourisme relevant de la Conect concernant la situation qui prévaut actuellement dans le secteur de l’hôtellerie et le nombre d’hôtels qui ont fermé leurs portes (lire notre article).

Dans son communiqué initial, le groupement Tourisme rapportait que « sur les 570 hôtels classés, 270 étaient fermés au 15/12/2015″. L’ONTT apporte ses précisions: « 573 hôtels sont fermés dont 62 depuis longtemps, certains depuis 2003″. L’administration du Tourisme souligne que ces fermetures sont consécutives à des raisons foncières, à des décisions de justice ou des décisions administratives.

« Sur les 511 établissements restants, et qui étaient en activité avant les attentats du Bardo et de Sousse, 71 ont fermé leurs portes à cause de la chute d’activités » souligne l’ONTT dans le même communiqué.

De plus, 44 hôtels parmi ceux qui sont actuellement fermés, auraient engagé des travaux d’entretien saisonniers tandis que 15 autres sont fermés pour rénovation ou agrandissement, indique encore l’ONTT qui affirme que leur réouverture est prévue pour le courant 2016.

A contrario, la Conect avait indiqué pour sa part que d’autres fermetures d’hôtels étaient attendues à compter de janvier 2016.

En définitive, conclut l’administration du Tourisme, dans ce qui paraît être un droit de réponse à l’intention du groupement Tourisme de la Conect, en prenant en considération toutes les raisons invoquées, seuls 192 hôtels ont réellement fermé leurs portes, soit 33% de la capacité hôtelière qui s’élève à 523 établissements classés et non pas 48% comme l’affirme la Conect.

Dans ce chassé-croisé, il est étonnant de constater que la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, première concernée par cette polémique, ne s’est pas encore exprimée.

Entre l’ONTT et la Conect, la FTH apportera peut-être une réponse plus convaincante.

D.T



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Chraiet à Carthage mais pas pour parler tourisme

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L’hôtelier-député de la région de Tozeur, Abderrazek Chraiet, a été reçu aujourd’hui par le président de la République Béji Caied Essebsi au Palais de Carthage.

Le député a exposé un ensemble de projets destinés à stimuler l’économie dans la région en s’adossant sur ses caractéristiques naturelles à des fins industrielles et agricoles.

A l’issue de sa rencontre, Chraiet a énuméré l’ensemble des propositions faites au chef de l’Etat sans qu’une seule d’entre-elles ne semble liée au secteur touristique.

 



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Ce qui va changer dans les aéroports tunisiens en 2016

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Les aéroports tunisiens se mettent au diapason de ce qui se passe partout ailleurs dans le monde : à compter du 1er janvier 2016, les voyageurs ne pourront plus transporter dans leur bagage à main les produits liquides (appelés LAG dans le jargon) de plus de 100 ml. Une mesure qui va entrer en vigueur tant sur les vols nationaux qu’internationaux. Seront néanmoins tolérés les médicaments et la nourriture pour bébés, dont le lait.

Le ministère du Transport a annoncé hier l’application de ces mesures « pour éviter des actes d’interventions illicites contre l’aviation civile et en application des décisions du comité national de la sûreté de l’aviation civile, des recommandations de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale ». Dans un langage plus direct, il s’agit de mesures pour éviter tout risque d’attentat et pour s’aligner sur les recommandations internationales en la matière qui n’étaient toujours pas appliquées en Tunisie jusqu’à présent.

Les autorités préviennent que tout liquide de plus de 100 ml sera rejeté même si le récipient n’est que partiellement rempli. Les liquides et gels transportés devront être placés dans un sachet en plastique, transparent avec fermoir de capacité max ne dépassant pas 1 litre.

« Chaque passager est autorisé à transporter un seul sachet contenant des LAG, lequel doit être présenté pour contrôle sûreté en dehors de son bagage à main » souligne encore le communiqué émis par le ministère du Transport.

Il est  à souligner que la mesure ne concerne pas seulement l’eau et les gels par exemple mais toutes les boissons, soupes, sirops, confitures, ragoûts, sauces et pâtes, plats en sauce ou à teneur élevée en liquide, crèmes, lotions, cosmétiques, huiles, parfums, produits en atomiseur, gels, y compris gels coiffants et gels douche, contenu de récipients sous pression, y compris mousse à raser, autres mousses et désodorisants, pâtes, y compris dentifrice, composés liquides-solides, rimmel, brillant à lèvres, baume pour les lèvres et tout autre article de consistance semblable.



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