Tunisia Economic City
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« Tunisia Economic City », un projet qui donne le tournis

« Tunisia Economic City », un projet qui donne le tournis

Tunisia Economic City
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Difficile de croire, qu’un jour, il pourra exister en Tunisie un endroit comme celui-ci. Tout semble avoir été pensé à cet effet pour que « Tunisia Economic City » soit un lieu unique, susceptible de changer la vie de toute une région, voire de tout un pays.

Vertigineux. C’est le moins que l’on puisse dire sur le projet de mise en place, d’ici une dizaine d’années, d’une cité économique immense qui s’étendra sur 18 km du littoral Est et qui couvrira une superficie de 90 km² s’arrêtant aux limites de l’aéroport d’Enfidha. Une cité qui attirerait, à l’horizon 2030, quelque 2 millions de visiteurs par an et aurait créé près de 250 000 emplois. Sans parler des transferts de technologie ou des effets positifs attendus sur les fondamentaux de l’économie tunisienne et sur le développement économique et social.

Les composantes de «Tunisia Economic City »

Initié par le Tunisien résident en Arabie Saoudite Riadh Khalifa Toukabri (debout sur la photo) et dessiné par Hichem Abd El Ghani, un architecte égyptien devenu célèbre depuis des travaux titanesques réalisés à Dubaï, le « Tunisia Economic City », si l’on en croit ses promoteurs, abritera quatre pôles majeurs. Un pôle industriel et logistique, un pôle touristique et de services, un pôle universitaire et de recherche et un pôle résidentiel. A l’intérieur de ces pôles sont disséminées 14 villes avec des cités et des zones d’activités différentes : industrielle, commerciale, touristique, sportive, ludique et de loisirs, éducative, médicale, portuaire et aéroportuaire. C’est ce qui a officiellement été dévoilé lors de la conférence qui s’est tenue le 9 septembre 2014 à Gammarth. Un projet mondial et multidimensionnel dont le principal objectif sera de « servir l’économie locale dans une optique de développement durable sur le long terme », comme l’a expliqué l’éventuel futur bâtisseur de la ville.

Avec un investissement évalué à 55 milliards de dollars, « Tunisia Economic City » (TEC) ambitionne de devenir le portail économique le plus important en Méditerranée avec des projets innovateurs et à très forte valeur ajoutée. S’il se révèle démesuré, utopique et délirant pour certains, ce projet est ambitieux et tout à fait réalisable pour d’autres. Mustapha Ben Jâafar, président de l’ANC, fait partie de ces derniers et estime que « les capacités et les compétences requises pour réaliser ce projet existent » et que « la Tunisie a bien besoin d’un saut qualitatif tel que celui-ci pour se propulser vers l’avant et devenir un pays où il fera bon vivre », a-t-il souligné pour donner le ton au lancement de ce projet.

Et Riadh Khalifa Toukabri, président fondateur du TEC, de déclarer sereinement à son auditoire : « l’idée du projet est 100 % tunisienne et j’ai parfaitement confiance pour qu’il soit mené jusqu’au bout ». Tel qu’expliqué par M. Zammouri, président du cabinet d’études KPMG Tunis, « Tunisia Economic City » sera créé autour d’une Holding avec les avantages fiscaux, juridiques et financiers que nous connaissons à cette forme de société. Une structure avantageuse pour la création de plusieurs filiales d’autant plus que le projet réunit une cinquantaine d’entreprises multinationales venues de 30 pays différents.

Les atouts que la Tunisie affiche pour la réussite de ce projet

Les intervenants à cette conférence ont quasiment tous évoqué l’histoire et les spécificités géographiques de la Tunisie qui lui ont toujours permis de se distinguer sur le plan touristique et le l’Off-Shoring. Il a été rappelé que la Tunisie est le seul pays arabe qui a réussi à promouvoir le tourisme au début des années 60. Des arguments importants du passé pour affirmer à ce jour que nous sommes capables de concrétiser cette initiative et devenir « un Hub entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie », a martelé M. Zammouri. La Tunisie réunit des conditions encourageantes pour l’investissement privé : main d’œuvre qualifiée, moyens de communication dernières générations et fiscalité alléchante. « Ce pays est capable d’accueillir ce méga projet de zone franche en favorisant un marché gagnant-gagnant qui a tous les atouts pour devenir la caverne d’Ali Baba sur le plan international », a déclaré Hichem Abd El Ghani.

Un projet que le gouvernement précédent aurait approuvé les bras ouverts mais que l’actuel n’a pas encore validé malgré les multiples rencontres et présentations. Néanmoins, et même si le « Tunisia Economic City » est paré sur le plan financier, sa réalisation dépendra dans une large mesure du cadre législatif que les autorités mettront en place de manière appropriée pour que ce projet devienne réalité sans tomber dans les travers du passé qui ont fait capoter les précédentes initiatives du même genre même si « Tunisia Economic City » est, de très loin, nettement plus imposant que tous les projets qui l’ont précédés.

O.K

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