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Qui se soucie du devenir des hôtels libyens en Tunisie ?

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Le groupe libyen Lafico (à ne pas confondre avec Laico) possède en Tunisie (à travers une filiale locale créée en 1989 et dotée d’un capital de 40 millions US$) les murs de 7 hôtels dont 6 sont actuellement fermés. A Tunis, il est propriétaire de l’hôtel du Lac qui tombe en ruines à deux pas de la principale avenue de la capitale. En 2013, les Libyens avaient annoncé 100 millions de dollars d’investissements pour démolir le bâtiment actuel et le remplacer par deux tours de 30 étages comprenant notamment un hôtel 5 étoiles. Silence radio depuis.

A Zarzis, l’hôtel Gektis (156 lits), en pleine zone touristique, a fermé ses portes depuis belle lurette.

A Djerba, l’un des fleurons de l’hôtellerie insulaire, le complexe Dar Jerba (appartenant à la société Tourgueness, rachetée  par la Lafico) et ses 5 établissements, ne sera plus loué par le groupe français Marmara en 2016. Fermé depuis septembre 2015, il semble lui aussi parti pour une longue traversée du désert.

Seul encore l’hôtel Dar Ezzahra en banlieue sud de Tunis continue de fonctionner cahin-caha.

Au-delà de l’aspect visuel des bâtiments, la cessation d’activité de ces hôtels interpellent sur le devenir de leurs employés, et en particulier ceux de Dar Jerba. Car il semble aujourd’hui difficile d’envisager un programme de rénovation de ces établissements par ce groupe public, tiraillé actuellement par les conséquences politiques d’une Libye dirigée par deux gouvernements, celui de « Fajr Libya », et celui dit « de Malte ».

Le dernier des soucis des politiciens libyens actuellement, c’est bien le devenir de leurs hôtels en Tunisie.

D.T

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