Fil conso

Les maires francophones à Tunis pour rebooster un tourisme en berne

Les maires francophones à Tunis pour rebooster un tourisme en berne

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Pour sa 35ème assemblée générale, l’Association internationale des Maires francophones (AIMF), présidée par Anne Hidalgo, maire de Paris, a choisi Tunis pour cette réunion qui se déroulera du 7 au 9 octobre.

En attendant cet événement, le maire de Tunis, Saifallah Lasram, a tenu un point presse à la Kasbah pour parler, entre autres, du thème qui précèdera l’assemblée « L’innovation, une réponse au défi d’un monde plus urbain ». Les travaux seront organisés en 3 ateliers dont le fil conducteur tournera autour des questions d’actualité : quelles innovations urbaines en faveur des relations internationales, de la paix, des échanges et de la prévention des conflits ? Comment le maire d’une ville fait-il le lien entre la stimulation de l’entrepreneuriat féminin et des startups ? Quelle mise en œuvre du partenariat stratégique AIMF-Commission européenne pour plus d’autonomisation des villes ainsi qu’un développement durable et inclusif des territoires ?

Le maire de Tunis s’est dit réjoui de cette note de confiance et se dit prêt à accueillir ses homologues francophones du monde entier. Sont attendus : Alain Juppé, maire de Bordeaux, Christian Estrosi, maire de Nice, Denis Coderre, maire de Montréal, Khalifa Ababacar Sall, maire de Dakar, ainsi que les maires (ou leurs représentants) d’Afrique, d’Asie et des pays arabes.

Ces derniers seront reçus par le président de la République, Béji Caïd Essebsi.

3 questions à Saifallah Lasram, maire de Tunis.

 Qu’attendez-vous de cet événement ?

J’attends beaucoup d’informations, d’idées, des recommandations qui seront pour nous des éclairages mais surtout, je compte sur les contacts en marge qui s’établiront – d’ailleurs, c’est toujours la règle dans ce genre de colloque- avec la présence des experts ainsi que des personnalités influentes lors des workshops. Avec, bien sûr, des moments de libre pour permettre aux invités de découvrir ou redécouvrir notre belle capitale, un avant-goût, somme toute, pour revenir en Tunisie et rebooster un tourisme en berne. Ce sera aussi une occasion pour moi de rencontrer le nouveau maire de Montréal, de Casablanca, de Rabat, de Marrakech et, pour les autres membres de l’Association et les responsables municipaux tunisiens, de profiter de ce moment avec tout ce beau monde pour établir voire améliorer les relations avec eux.

En ce qui concerne la propreté et la sécurité, que comptez-vous faire ?

Pendant ces 3 jours, nous allons effectivement beaucoup apprendre des villes membres sur cette question. Le travail d’après congrès consiste aussi à se mettre en relation avec X et Y pour assurer une pratique de mise au point réelle et non fictive. Une collecte d’informations. Cela dit, beaucoup de campagnes ont eu lieu et il ne se passe pas un jour sans que le maire de l’Ariana, du Bardo, etc. ne rendent des comptes. Et j’ajouterai que la municipalité, là où elle est, n’est pas un petit émirat aux ordres de son émir mais c’est une partie de l’action commune qui touche l’environnement, la sécurité, la santé, etc. Tout est lié et s’il ya défaillance par-ci, il y a forcément un problème par-là.

La question sur la pollution sera-t-elle abordée lors des travaux, même si le ministre de l’Environnement n’assiste pas à ce congrès ?    

Il y aura le ministre des Technologies qui interviendra, sinon, des experts animeront des tables rondes sur ce sujet, donc nul doute que nous en apprendrons plus concernant la pollution des eaux, des sols et de l’environnement.

SBR

Partager sur :
 
 
  



ARTICLES ASSOCIÉS

About the author

Relative Posts

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.