Un 4e hôtel en Tunisie pour le turc Daphne

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La chaîne d’origine turque Daphne Hotels continue son expansion sur le marché tunisien. Après le Bahia Beach à Yasmine Hammamet, le Miramar à Sousse et le Monastir Center, l’opérateur va exploiter  l’hôtel Chiraz à Skanès Monastir. Il s’agit d’une location pour une période de 10 ans. L’établissement va subir cet hiver des travaux de rénovation avant d’ouvrir ses portes en avril 2015 sous sa nouvelle enseigne.

La filiale tunisienne de Daphne Hotels est dirigée par Mehmet Kaplan. La chaîne  compte par ailleurs 3 hôtels en Turquie, 1 à Malte et 1 City Hotel à Bruxelles.



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Tourisme-enseignement supérieur : la FTAV prend pied à la FSEG de Nabeul

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C’est dans une joyeuse ambiance universitaire que la Faculté des sciences économiques et de gestion de Nabeul (FSEGN) et la Fédération tunisienne des agences de voyages et de Tourisme (FTAV) ont signé hier, jeudi 30 octobre 2014, une convention de partenariat visant à renforcer les liens de coopération entre les deux partenaires.

« Nous avons créé ce mastère en vue d’un meilleur rapprochement entre l’université, l’entreprise et l’environnement économique, notamment le milieu du tourisme », a annoncé Rached Bouaziz, professeur universitaire et doyen de la FSEG de Nabeul. « La formation et la recherche appliquée doivent désormais répondre aux besoins réels du secteur professionnel du tourisme, un secteur vital pour notre économie », a-t-il précisé en soulignant le côté impératif de cette initiative.

A travers cette convention, les deux parties s’engagent, moyennant leurs compétences respectives, à renforcer leur coopération et à collaborer dans un esprit de partenariat et de concertation pour servir un intérêt commun, celui de la valorisation de la filière et des métiers touristiques. « Nous devons désormais agir en amont, c’est-à-dire au niveau de la formation, pour créer des cadres compétents capables d’innover et de se détacher du schéma balnéaire classique qui devient lassant pour le touriste », a déclaré de son côté Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV. « Le tourisme est une filière d’avenir pour notre pays et aussi un secteur porteur où il y a énormément de choses à faire. Il ne faut surtout pas écouter les discours rétrogrades qui disent le contraire », a-t-il ajouté en s’adressant avec beaucoup d’enthousiasme aux nombreux étudiants présents dans la salle et en remerciant très chaleureusement Moez Kacem, enseignant universitaire et membre du WTEA (Association mondiale des experts en tourisme) d’avoir été derrière cette convention.

Les termes de la convention de partenariat

Dans les neuf articles que contient cette convention, les parties conviennent de se concerter mutuellement et dans la mesure du possible sur la sélection initiale des étudiants, l’affectation des enseignants, le contenu pédagogique, les modules et le plan d’études du mastère. La FTAV fera de son mieux pour faciliter l’accès aux stages pour les étudiants afin de leur garantir le meilleur encadrement possible, que ce soit dans des agences de voyages ou au sein d’établissements hôteliers. Ces articles stipulent que les parties sont tenues d’œuvrer conjointement pour organiser des manifestations comme les colloques ou les séminaires de recherche.

De même, sur le plan pratique, la FTAV permettra à des étudiants d’assister à ses réunions ou à ses assemblées générales afin de donner à la formation un aspect plus concret. Elle mettra également à la disposition de la bibliothèque de la FSEGN une copie de ses publications que les étudiants du mastère pourront consulter. Par ailleurs, un représentant régional de la FTAV sera systématiquement invité dans les réunions qui sont organisées par la FSEG de Nabeul lorsque celles-ci se rapportent au mastère. La FSEGN est également tenue d’afficher le logo de la FTAV sur son site web et sur toutes les publications externes rattachées au mastère.

Des accords qui, somme toute, s’appuient aussi bien les uns et les autres sur une entente mutuelle et un échange de bons procédés entre les deux signataires. La convention de partenariat entre la FTAV et la FSEG de Nabeul a été conclue pour l’année universitaire 2014-2015 et pourra être renouvelée par tacite reconduction. Cette initiative s’effectue dans une démarche volontaire et pragmatique avec comme principal objectif une meilleure professionnalisation du secteur touristique afin de l’aider à se moderniser et à sortir de son état léthargique.

L’outgoing s’invite

Les cosignataires ont profité de cette occasion pour manifester leur exaspération, voire leur désaccord total sur l’affaire de l’enveloppe dédiée à l’activité de l’outgoing plafonnée par la Banque centrale de Tunisie (BCT). « C’est une mesure scandaleuse et on espère l’annulation rapide de cette décision. Proportionnellement aux gains dégagés par l’activité touristique, il faudrait une enveloppe de pas moins de 35 millions de dinars pour répondre aux besoins de l’outgoing », a lâché de manière excédée Mohamed Ali Toumi. Et pour appuyer la position du président de la FTAV et affirmer davantage que la pilule a beaucoup de mal à passer, Rached Bouaziz, a présenté à l’auditoire une analyse économique pertinente, chiffres à l’appui, en expliquant que le gouverneur de la BCT tient un « discours littéralement destructeur pour l’économie tunisienne. L’Etat est en train de freiner l’activité du tourisme à travers cette mesure puisque l’outgoing est une niche très importante pour ce secteur. Nous allons carrément vers le protectionnisme », a déclaré sur un ton irrité le doyen de la FSEGN.

Et pour illustrer ses déclarations, il a ajouté que depuis 2011, le nombre de jours d’importations s’est stabilisé à 100 jours tout en sachant que nos réserves de change en devises, au 28 octobre 2014, s’élèvent à 13 089 millions de dinars. « Par conséquent, nous sommes bien loin de la situation catastrophique que le gouverneur de la BCT veut nous laisser croire »a encore ajouté le doyen.

K.M



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Zohra Driss sous la coupole du Bardo

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Elle a été élue dans sa circonscription de Sousse lors des dernières élections législatives. Zohra Driss va siéger à la nouvelle Chambre des Députés sous la bannière Nidaa Tounes.

Elle devient ainsi la seconde professionnelle du secteur à être députée (après Abderrazak Cheraiet) pour un mandat de 5 ans.

Zohra Driss est actuellement à la tête de 3 hôtels à Sousse, le Tour Khalef, l’Impérial Marhaba et le Diar El Andalous, outre ses activités dans d’autres domaines, notamment l’agronomie et au sein de l’UTICA (en tant que présidente du Comité Tunisie-France).

Issue d’une grande famille d’hôteliers (fille de M’Hamed Driss, fondateur entre autres de la chaîne Marhaba), elle sera à n’en pas douter l’un des porte-paroles et des porte-drapeaux de tout un secteur. Elle a d’ailleurs manifesté à plusieurs reprises son attachement à une politique fiscale moins rude à l’égard de l’hôtellerie.

Les professionnels attendent d’ailleurs beaucoup d’elle pour porter leurs messages aux autres élus du peuple.



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Kébili dans le vif de sa saison touristique

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Elle fait partie des destinations prisées par les touristes en automne : Kébili. Entre oasis et désert, elle représente un lieu phare et incontournable de toute la région du Sud-Ouest.

Seulement voilà, au démarrage de la saison touristique dans la région,  les agences de voyage à Kébili annoncent une régression importante au niveau des réservations. La clientèle française en est la plus concernée par ce désistement. 40 % de baisse de fréquentation entre septembre 2014 et septembre 2013.

Les raisons, dites et redites, sont désormais parfaitement bien assimilées… Ce qui ne veut pas dire que les professionnels du tourisme sont en train de baisser les bras ou de se laisser engloutir sous des perspectives fatalistes. Bien au contraire, la délégation régionale du tourisme de Kébili, et pour ne citer qu’elle, est en train de décupler d’efforts pour améliorer les conditions d’accueil et d’hygiène dans la région.

L’étroite collaboration avec les municipalités, l’augmentation des contrôles dans les hôtels et la sanction des dépassements sont de mise. Ne perdons pas à l’esprit que dans un mois le gouvernorat de Kébili accueillera le festival international des dattes et celui du Sahara qui se déroulera à Douz. Au mois de mars 2015, sera aussi célébré le festival du Printemps du Sahara à Ksar Ghilane.

Des événements qui sont supposés requinquer la fréquentation touristique dans cette région et dans un contexte où l’on a plutôt besoin de voir pour y croire.

Quelques chiffres du Sud-ouest… les Tunisiens en tête !

Selon les dernières statistiques fournies par le commissariat régional au tourisme, depuis le début de l’année 2014 et jusqu’au 20 septembre dernier, le nombre de nuitées enregistrées dans les hôtels de la région a été de 147 500 nuitées. 132 000 touristes s’y sont rendus durant cette période avec en tête des touristes tunisiens dont le chiffre s’élève à 27 000. Suivent par ordre décroissant les touristes russes (24 000), français (14 000), allemands (12 000) et italiens (10 000).

 



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MICE : le réseau Ovation s’implante en Tunisie

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Le réseau international Ovation, un des majors mondiaux dans le tourisme d’affaires, de congrès et d’incentives à travers ses bureaux et représentations dans 126 pays, vient d’ajouter la Tunisie à ses destinations en nouant un partenariat stratégique avec Iris Events, branche MICE d’Iris Tours.

Cette affiliation, précise le directeur général d’Iris Events et Iris tours Jamel Bel Haj Yahia, « ouvre de nouvelles perspectives non seulement pour Iris Events mais aussi pour la destination Tunisie qui démontre qu’elle n’a rien perdu de son attractivité sur le marché MICE mondial ».

Il est à signaler que la sélection d’Iris Events répondait aux nombreuses exigences d’Ovation dont notamment :

– le professionnalisme du management,

– une offre diversifiée de toutes les facettes du secteur MICE,

– la sécurité lors de l’accompagnement des projets,

– les réalisations des grands projets internationaux et les réponses aux divers cahiers des charges sur l’international pour la destination Tunisie,

– l’analyse des supports de communication, brochures, site web et publication sur l’international,

– la présence sur le marché international à travers des représentants, diverses publications et des participations aux salons spécialisés.

 



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Les fédérations professionnelles du tourisme surfent sur l’enthousiasme post-élections

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Les diverses réactions occidentales à l’égard de la Tunisie semblent redonner du baume au cœur des professionnels du tourisme tunisien.

Les deux fédérations professionnelles du tourisme, la FTH et la FTAV, par la voix de leurs présidents respectifs, Radhouane Ben Salah et Mohamed Ali Toumi, ont rendu public aujourd’hui un communiqué dans lequel ils se félicitent du « succès retentissant des premières élections législatives de l’histoire de la Tunisie ».

La FTH et la FTAV saisissent cette occasion pour « réinviter leurs chers partenaires du secteur touristique international à redonner confiance à un pays qui a toujours accueilli, à bras ouverts, les touristes des 4 coins du monde ». En d’autres termes, il s’agit d’un appel aux opérateurs touristiques internationaux mais aussi aux clients qui avaient délaissé la destination de revoir leur position à l’égard de la Tunisie.

« A l’orée de cette phase de transition, les professionnels tunisiens du tourisme souhaitent voir se raffermir de nouveau les liens de partenariat et de confiance et entamer une nouvelle ère de collaboration et d’échange fructueux » soulignent encore les fédérations professionnelles du tourisme dans le même communiqué.



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Un timbre à 1000 dinars pour les voyageurs fréquents

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[iSpeechWebReader text=’Le ministère des Finances a apporté de nouvelles explications hier par le biais l’un de ses cadres, Habiba Louati (directrice des Etudes et de la Législation fiscale au sein du ministère), au sujet du nouveau timbre de voyage. Intervenant sur les ondes de la radio Mosaïque FM,  Habiba Louati a officiellement confirmé qu’effectivement, dans le projet de loi de Finances 2015, il est question de la mise en place d’un nouveau timbre de voyage d’une valeur de 1000 DT pour les voyageurs fréquents (résidents en Tunisie).

Selon l’explication fournie, ces derniers ne seraient plus astreints à s’acquitter du timbre de 60 dinars à chaque sortie du territoire tunisien et pourraient bénéficier d’un timbre-forfait d’une valeur de 1000 DT par an.

Ce timbre serait donc rentable à partir de 16 voyages par an et dispenserait ses usagers de renouveler à chaque fois leurs passeports faute de pages vierges. La mesure touche en premier lieu les hommes d’affaires  et les professionnels du tourisme, aussi bien hôteliers qu’agents de voyages, appelés à voyager très régulièrement à l’étranger.’]

Le ministère des Finances a apporté de nouvelles explications hier par le biais l’un de ses cadres, Habiba Louati (directrice des Etudes et de la Législation fiscale au sein du ministère), au sujet du nouveau timbre de voyage. Intervenant sur les ondes de la radio Mosaïque FM,  Habiba Louati a officiellement confirmé qu’effectivement, dans le projet de loi de Finances 2015, il est question de la mise en place d’un nouveau timbre de voyage d’une valeur de 1000 DT pour les voyageurs fréquents (résidents en Tunisie).

Selon l’explication fournie, ces derniers ne seraient plus astreints à s’acquitter du timbre de 60 dinars à chaque sortie du territoire tunisien et pourraient bénéficier d’un timbre-forfait d’une valeur de 1000 DT par an.

Ce timbre serait donc rentable à partir de 16 voyages par an et dispenserait ses usagers de renouveler à chaque fois leurs passeports faute de pages vierges. La mesure touche en premier lieu les hommes d’affaires  et les professionnels du tourisme, aussi bien hôteliers qu’agents de voyages, appelés à voyager très régulièrement à l’étranger.



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Ils n’auront plus besoin de visa s’ils viennent en touristes en Tunisie

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Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rendu public mardi 28 octobre, les touristes chinois et indiens visitant la Tunisie dans le cadre de voyages organisés seront désormais exemptés de visa d’entrée.

Le communiqué précise que ceux-ci « doivent remplir deux conditions : avoir des documents de voyages en cours de validité et des réservations d’hôtels prépayées ». Selon la même source, seuls les voyages organisés seront concernés par cette mesure puisque les formalités d’entrée sur le territoire tunisien seront toujours appliquées pour les ressortissants des deux nationalités « désireux de visiter la Tunisie hors du cadre des voyages organisés ».

Le porte-parole du MAE avait indiqué que cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’encouragement du secteur touristique.

Il est à rappeler que la FTAV notamment avait formulé maintes demandes à sa tutelle aux fins de revoir les procédures d’entrée en Tunisie pour les ressortissants de nouveaux marchés (notamment le marché chinois). Une telle mesure ne manquera donc pas de profiter à  plusieurs voyagistes tunisiens et d’en encourager d’autres à viser ces deux marchés dont le potentiel est de toute évidence très  important.



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A l’approche du WTM, le marché anglais à l’ordre du jour

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A quelques jours du World Travel Market (WTM), le plus gros salon touristique professionnel en Grande-Bretagne qui se déroulera du 3 au 6 novembre 2014 à Londres, la Fédération tunisienne des agents de voyages (FTAV) a organisé hier une petite table ronde réunissant quelques professionnels du tourisme et du secteur aérien. L’objectif de ce workshop était d’analyser l’évolution actuelle du marché anglais, d’en relever les défaillances et, surtout, d’apporter les recommandations nécessaires pour y remédier.

Il a été rappelé lors de cette réunion que malgré un climat socio-économique trouble, le nombre de touristes anglais venus en Tunisie entre janvier et octobre 2014 a augmenté de 20,4 % par rapport à l’année précédente, dépassant ainsi le nombre de touristes allemands et laissant présager une belle saison pour l’été 2015. Le marché anglais est un marché très spécifique où les prix sont négociés beaucoup vers le bas et l’exigence en termes de qualité de service est très forte.

Cependant et malgré cette évolution favorable, les intervenants ont été unanimes sur le manque de notoriété de la Tunisie aux yeux des Britanniques. Une notoriété qui bat de l’aile à cause d’une image ternie suite à des événements endogènes et d’autres exogènes que la destination Tunisie a subis de plein fouet.

Il va sans dire qu’au niveau des recommandations prodiguées, le rétablissement de l’image de la Tunisie fut pour les intervenants la principale priorité sur laquelle il est nécessaire de travailler. Il faudrait, entre autres, améliorer la qualité de nos produits, assurer des conditions optimales de sécurité dans les hôtels et les circuits et résoudre le problème endémique du harcèlement dont se plaint la grande majorité des touristes anglais. L’organisation de méga-tours a été fortement conseillée et le développement de segments de marchés à haute valeur ajoutée (comme les séniors et le golf par exemple) vivement recommandé. Les agents de voyages devraient également inclure beaucoup plus de circuits dans leurs brochures et inciter le touriste à sortir de son lieu d’hébergement.

O.K



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Abderrazak Cherait : un hôtelier au Parlement

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Grâce à la victoire de sa liste indépendante « Pour la gloire du Djérid », aux élections législatives du 26 octobre, avec 13,6% de voix (2e derrière Ennahdha), Abderrazak Cherait, 77 ans, va théoriquement faire son entrée à la future Chambre des députés. L’inoxydable investisseur touristique à Tozeur et ancien maire de la ville (1995-2008) va donc faire partie des rares professionnels du tourisme à avoir décroché une place au Parlement et se fera sans aucun doute l’avocat de tout le secteur, tout au moins celui de la région du sud-ouest.

Dans son programme électoral, Cherait avait axé sa communication sur les volets social et économique avec la promesse de la relance de l’investissement via des décisions « courageuses et révolutionnaires ».

Le complexe culturel qui porte son nom à Tozeur, fermé depuis 2011, pourrait  rouvrir au mois de décembre prochain.



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En 24h, la France refait de la Tunisie une destination « fréquentable »

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24h à peine après les élections législatives tunisiennes qui ont enregistré la victoire d’un parti démocrate, le ministère français des Affaires étrangères a immédiatement réagi sur son site et totalement modifié sa position à l’égard de la Tunisie. « La transition démocratique et la stabilisation de la situation politique et sécuritaire en Tunisie créent un contexte favorable aux projets de déplacements touristiques ou professionnels dans le pays » a affirmé le Quai d’Orsay dans une mise à jour de son site aujourd’hui.

Plus tôt dans la journée, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, déclarait : « les Tunisiens ont franchi hier un cap historique. Ils offrent la preuve que la démocratie est possible sur tous les continents et dans toutes les cultures ».

Du côté des tour-opérateurs français, il semblerait également que les réactions favorables aient été nombreuses. La filière touristique tunisienne n’attend d’ailleurs plus qu’une chose: que le marché français reprenne au plus vite.

 



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Le premier Traveltodo Village voit le jour à l’Africa Jade

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Pour ses 10 ans, l’agence de voyages en ligne spécialiste du tourisme local ajoute une nouvelle corde à son arc.

C’est un nouveau label hôtelier avec lequel il va falloir désormais compter dans le paysage touristique tunisien. L’agence de voyages Traveltodo s’apprête à développer sa propre marque hôtelière qui s’appellera Traveltodo Village. Et le premier établissement à être labellisé sera l’hôtel Africa Jade à Korba à compter du 1er novembre 2014.

« Jusqu’à présent, les Tunisiens dans les hôtels étaient considérés comme des clients parmi d’autres, explique Tarek Lassadi, directeur général de l’agence Traveltodo. Désormais, il ne le sera plus étant donné que l’expérience client débutera à la réservation pour se poursuivre tout au long du séjour ». Le concept Traveltodo Village s’adresse donc à la clientèle touristique locale. Traveltodo commercialisera l’hôtel en exclusivité sur le marché tunisien. « Traveltodo Village est en fait la combinaison de tout ce que le client tunisien est en droit d’attendre de son séjour avec une obsession de notre part de le satisfaire en ne nous limitant plus à lui fournir une simple réservation hôtelière mais en participant activement à la confection de son séjour et à la nature du produit dont il bénéficiera ».

Pour ce faire, Traveltodo a élaboré un cahier des charges énumérant tout un ensemble de services et de produits que l’hôtel se devra de fournir pour pouvoir prétendre au label Traveltodo Village. Et le premier établissement à avoir su répondre aux conditions du cahier des charges est l’Africa Jade de Korba.

Plusieurs types de clientèles

Pour affiner son concept, Traveltodo a disséqué le comportement de sa clientèle en catégories : couples, enfants et séniors. Sur la base des attentes de chacun, le concept a été élaboré. « Nous avons confectionné pour chaque catégorie une chaussure à son pied, explique encore le patron de l’agence. « Nous avons mis en place une véritable stratégie pour les enfants avec des mini-clubs dirigés par de véritables professionnels d’une part et, d’autre part, avec des équipements haut de gamme tels que les consoles de jeux les plus modernes et des connections internet… ». Pour les adultes, les spectacles en soirée seront également personnalisés avec des shows d’humoristes et des concerts donnés par des artistes tunisiens. Pour les séniors, nous leur offriront par exemple des remises de 20% sur les tarifs de séjour en semaine, outre une offre de prestations qui leur sera spécialement dédiée : jeux de société, pétanque, bridge…et mise à disposition d’aide-soignante en cas de besoin, encadrement personnalisé pour les personnes à mobilité réduite, etc.

« Le Tunisien se sentira désormais dans les Traveltodo Village comme le serait un Allemand dans un club affichant un label allemand » souligne T. Lassadi, qui assure qu’un chef de village Traveltodo sera sur place H24 et 7j/7 qui se placera comme interface entre le client et l’hôtel. « Nous disposerons dans notre premier village de personnel dédié qui s’appelleront les ‘anges gardiens’ et qui seront à Traveltodo ce que par exemple les GO sont au Club Med ».

L’expérience Traveltodo Village sera développée dans une première étape uniquement sur l’Africa Jade à Korba. Mais pour Tarek Lassadi, il s’agit de faire réussir cette première expérience et d’en mesurer les résultats tout d’abord avant d’étendre le concept ailleurs.

Et quand on sait que le Tunisien aime être particulièrement cajolé quand il est en vacances, il est fort à parier que le concept plaise et  fasse des heureux.

Hédi HAMDI



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Le ministère du Tourisme réagit au dossier de l’outgoing

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Dans un communiqué ambigu publié sur sa page Facebook hier, le ministère du Tourisme a réagi à la manifestation organisée par les agences de voyages spécialisées dans l’outgoing devant le siège du département l’avant-veille (lire).

Dans ce communiqué, le ministère du Tourisme déclare que « suite à la décision de plafonner la prime de l’Outgoing à 20 millions de dinars par une décision émanant du CIM du 10 juillet 2014, un sit-in de contestation de certains représentant d’Agences de voyages et de membres de la Fédération Tunisienne des agences de voyages ( FTAV)  a été effectué devant le siège du ministère du Tourisme, mardi 21 octobre 2014 au cours de la matinée. Le ministère du Tourisme prend acte de cette contestation et invite tous les concernés à plus de dialogue et de concertation. 

Il est à noter que cette décision découle d’un Conseil Interministériel (CIM)  relatif à une meilleure gestion des flux de devises dans différents secteurs économiques du pays. Cette décision a été présentée et discutée lors d’une séance de travail entre la ministre du Tourisme et son équipe avec le Bureau Exécutif de la FTAV, le 18 juillet 2014 et en présence d’un représentant de la Banque Centrale de Tunis (BCT).

Bien que surpris de l’étonnement de la FTAV, le ministère du Tourisme est en train d’organiser une série de réunions avec  la BCT et la FTAV pour un meilleur dialogue. Il s’agit en fait de veiller pour une meilleure gouvernance s’agissant du respect de la situation monétaire en devises du pays et de l’intérêt des agences de voyages ».

 



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One Resort prépare un nouvel hôtel à Monastir

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La société de gestion hôtelière Our co Tourisme Services, qui exploite l’enseigne One Hotels & Resorts, s’apprête à ouvrir son 2e établissement à Monastir.

Il s’agit d’un hôtel appartenant à la société Dkhila (groupe STB) d’une capacité de 486 chambres réparties en bungalows. Mohamed Daoud, patron de la société, a annoncé avoir pris l’hôtel en location pour une période de 15 ans et qu’il va procéder à un investissement de 13,5 MD pour la rénovation des bungalows et faire passer l’hôtel en 4 étoiles.

Un parc aquatique sera également construit dans la perspective de la réouverture de l’établissement en mai 2015. L’hôtel s’appellera désormais One Resort Aqua Park & Spa et s’ajoutera à un autre établissement à proximité géré par la même société, le One Resort Monastir. Rappelons qu’avant sa fermeture il y a deux ans, l’établissement était exploité par la chaîne Thalassa sous l’appellation Thalassa Village.



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Mohamed Daoud, patron de la société, a annoncé avoir pris l’hôtel en location pour une période de 15 ans et qu’il va procéder à un investissement de 13,5 MD pour la rénovation des bungalows et faire passer l’hôtel en 4 étoiles.

Un parc aquatique sera également construit dans la perspective de la réouverture de l’établissement en mai 2015. L’hôtel s’appellera désormais One Resort Aqua Park & Spa et s’ajoutera à un autre établissement à proximité géré par la même société, le One Resort Monastir.

Rappelons qu’avant sa fermeture il y a deux ans, l’établissement était exploité par la chaîne Thalassa sous l’appellation Thalassa Village.



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myGo, le provider qui débarque en Tunisie en plein orage

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En pleine crise du secteur de l’outgoing, myGo est un nouveau provider qui fait son entrée sur le marché du voyage en Tunisie.

Lancé officiellement le weekend dernier, il s’agit d’un grossiste qui propose aux agences de voyages une panoplie de services allant du billet d’avion à la réservation d’hôtel en passant par les croisières et les transferts partout dans le monde avec mise à jour des tarifs et des disponibilités en temps réel.

« Nous sommes les moins chers parmi les comparateurs de 35 fournisseurs » assure Abderrahmane Saâdouni, PDG de myGo Worldwide. En tout, cette centrale BtoB uniquement destinée aux professionnels se dit en mesure de fournir des réservations dans plus de 460.000 hôtels situés dans 136 pays et traite environ 8000 réservations par mois.

Pour Mohamed Jamil Benzina, directeur général de myGo Tunisie, la problématique du blocage des transferts en devises ne se pose pas pour l’instant étant donné que la maison-mère de l’entreprise est basée en Belgique.

« Notre stratégie, c’est de proposer un produit international diversifié, avec des tarifs compétitifs et bien négociés, la disponibilité immédiate en ligne et une assistance client 24/24 et 7/7, tout en garantissant le meilleur rapport qualité-prix et la satisfaction totale de nos partenaires » assure de son côté Mohamed Zouaoui, contracting et Yield Manager MyGo Tunisie.

Les hôtels tunisiens ont été approchés pour intégrer leurs offres dans cette centrale, avec la promesse de « référencement et visibilité à l’échelle internationale, de paiement cash » etc.

« Après la signature du contrat de collaboration, l’hôtelier aura un login et un mot de passe sur notre plateforme et pourra à tout moment, via notre extranet, fermer ou ouvrir les ventes, augmenter ou diminuer les tarifs, activer ou désactiver les promotions; ce qui fait que l’hôtelier lui-même aura la responsabilité de la commercialisation et la vente de ses produits sur notre centrale ciblant plus de 2500 agences de voyages et tour- opérateurs autour du monde » souligne encore M. Zouaoui.



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La FTAV sort l’artillerie lourde contre le ministère du Tourisme

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Le divorce entre la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) et le ministère du Tourisme semble inéluctable. Dans un communiqué au vitriol publié aujourd’hui, la FTAV paraît très remontée contre la ministre du Tourisme. Sans la nommer explicitement, le communiqué cible de toute évidence Amel Karboul en usant de termes rarement vus dans les échanges entre la profession et l’administration du Tourisme.

Le communiqué de la FTAV intervient en réponse à un autre communiqué posté sur la page Facebook du ministère du Tourisme hier (lire) et dont le contenu a provoqué l’ire des agences de voyages. Pour mesurer le poids des mots, voici le communiqué dans son intégralité :

« La Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et de Tourisme (FTAV) a pris connaissance avec stupéfaction du contenu du communiqué de presse du ministère du Tourisme publié sur sa page officielle Facebook le 23 octobre 2014 relatif au dossier de l’outgoing et consécutif à la manifestation pacifique de protestation organisée le 21 octobre devant le siège du ministère du Tourisme par les agences de voyages pratiquant cette activité.

La FTAV se dit indignée par la nature des propos contenus dans le dit communiqué qui sont totalement erronés et destinés à induire en erreur l’opinion publique et les professionnels.

La FTAV confirme que suite à sa propre demande, il y a bien eu une réunion au ministère du Tourisme le 18 juillet 2014 mais que l’ordre du jour portait sur la présentation des membres élus au sein du nouveau bureau et à la discussion de problèmes touristiques des régions de l’intérieur en présence des présidents des fédérations régionales. Il se trouve que lors de cette réunion, le ministère du Tourisme avait bel et bien invité un représentant de la Banque centrale de Tunisie (BCT) mais que la question de l’outgoing a à peine été effleurée. A aucun moment, il n’y a eu concertation concernant l’enveloppe outgoing, à aucun moment, la décision du Conseil interministériel de plafonner cette enveloppe n’a été communiquée officiellement et aucune réunion de concertation n’a eu lieu avant le 16 septembre, date de l’annonce officielle de la décision via la BCT.

La FTAV se dit donc interloquée que l’administration du Tourisme, supposée être un modèle de droiture et de crédibilité, en arrive à tenter de déformer la réalité, oubliant au passage que les intérêts du tourisme tunisien sont communs à tous, administration et profession.

La consternation de la FTAV est d’autant plus grande que la réaction du ministère du Tourisme intervient suite à la manifestation pacifique et structurée organisée par les agences de voyages touchées et qui n’était que l’expression démocratique d’une inquiétude d’un secteur en détresse. De toute évidence, le ministère du Tourisme n’a pas mesuré cette expression démocratique à sa juste valeur et a préféré rejeter la responsabilité sur autrui  au lieu de tendre la main et d’écouter les doléances exprimées par ces professionnels dont le gagne-pain est actuellement menacé.

La FTAV souligne qu’elle a transmis 4 courriers (les décharges du bureau d’ordre central en témoignent)  adressés à la ministre du Tourisme dès lors qu’elle a été informée de la décision de la BCT.

Cette pseudo-amnésie qui semble toucher de plus en plus le ministère du Tourisme est aujourd’hui interprétée par les adhérents de la FTAV comme un refus de l’administration d’assumer les responsabilités qui lui incombent et d’un double-langage extrêmement déplacé dans une relation où le dialogue de haut niveau est supposé être de mise.

En désespoir de cause et face à l’accumulation des aberrations constatées ces derniers temps dans plusieurs affaires et dont le dossier de l’outgoing ne constitue qu’une goutte dans l’océan du tourisme tunisien, la FTAV regrette de devoir répondre au communiqué du ministère du Tourisme au lieu de consacrer son énergie à des problèmes plus stratégiques dans le contexte actuel de la Tunisie ».



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Vers quelles destinations les Français vont-ils partir ?

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Les réservations du mois de septembre en France sont quasi stables en passagers mais en baisse de 5% en volume d’affaires par rapport à septembre 2013, soit une tendance contraire à celle de septembre 2013, où les départs étaient globalement à la hausse par rapport à septembre 2012, de 4% en passagers et de 1% en volume d’affaires.

Le recul des réservations vers les destinations long courrier, qui se traduisent par des baisses de 14% en passagers et de 12% en volume d’affaires, contraste avec la bonne tenue de l’activité de distribution de voyages vers les destinations moyen courrier et la France, qui augmentent respectivement de 5% et 2% en passagers et de 2% et 1% en volume d’affaires.

La tendance des départs au mois de septembre est orientée à la baisse, de 8% en passagers et de -2% en volume d’affaires par rapport à septembre 2013, soit une tendance opposée à celle observée en septembre 2013, où les départs étaient globalement à la hausse de 1% en passagers, mais avec un volume d’affaires en recul de 2% par rapport à septembre 2012.

Cette tendance défavorable se vérifie en nombre de passagers, quel que soit le type de destination, plus nettement encore pour la France et le long courrier, que pour les destinations moyen courrier.

Moyen courrier

Seul parmi les principales destinations moyen courrier, le Maroc voit ses prises de commande orientées à la baisse, et très fortement puisque de 19% en passagers et de 17% en volume d’affaires. La Grèce par contre enregistre une forte hausse de +48% en passagers et 51% en volume d’affaires. Les réservations vers l’Espagne, l’Italie et la Tunisie sont également orientées à la hausse.

Les départs vers les destinations sud européennes, à savoir l’Espagne et l’Italie enregistrent une baisse sensible, respectivement de 9% et de 10% en passagers. La Grèce, quant à elle, tire son épingle du jeu, avec des départs quasi stables en passagers et un volume d’affaires en hausse de 5%. Pour les destinations nord africaines, la tendance des départs vers la Maroc est en baisse importante de 19% en passagers et -12% en volume d’affaires. L’activité de distribution de voyage vers la Tunisie est, par contre, stable en passagers, mais en hausse de 4% en volume d’affaires.

L’évolution de la structure des délais de réservation des départs de septembre va dans le sens d’une progression de 3 points de la part relative des réservations précoces à plus de trois mois du départ par rapport à septembre 2013. La structure des durées de séjour varie peu par rapport à celle des départs de septembre 2013, avec deux tiers de moyens séjours de 5 à 12 nuits.

France

Les réservations vers la France métropolitaine sont en hausse de 7% en passagers et de 12% en volume d’affaires. En ce qui concerne l’outre-mer, les prises de commande vers la Réunion sont orientées à la hausse, à la différence de celles à destination des Antilles Françaises et de la Polynésie Française qui sont orientées à la baisse, fortement pour les Antilles.

Les départs vers la France métropolitaine sont à la baisse de 12% en passagers et de 13% en volume d’affaires. Pour les autres destinations françaises, la Polynésie Française affiche une forte hausse de 48% en passagers et 55% en volume d’affaires. La Réunion est également en hausse de 3% en passagers, mais avec un volume d’affaires en baisse de 6%. À l’inverse, les Antilles Françaises enregistrent, quant à elles, une baisse de l’ordre de 21% en passagers, mais avec un volume d’affaires stable.

La structure des délais de réservation s’infléchit en faveur des réservations de dernière minute, qui gagnent 4 points par rapport à septembre 2013. La part des courts séjours se renforce par ailleurs, passant de 61% à 65%, au détriment des longs et moyens séjours.

Long courrier

Les réservations vers la République Dominicaine et le Mexique sont orientées à la hausse. À l’inverse, les États-Unis et la Thaïlande affichent une baisse des prises de commande, fortement pour la destination nord américaine avec -49% en passagers. Les réservations pour l’Ile Maurice progressent d’un point en passagers, mais avec un volume d’affaires en recul de 11%.

Les départs vers les principales destinations long-courrier sont orientés à la baisse en passagers et en volume d’affaires, à l’exception de l’Indonésie, qui affiche une stabilité de départs en passagers, et une hausse de 2% en volume d’affaires. Les États-Unis, première destination long courrier, constituent un cas atypique, avec une tendance opposée entre le recul sensible du nombre de passagers, et la tendance à la hausse en volume d’affaires.

La structure des délais de réservations des départs de septembre vers les destinations moyen courrier va dans le sens d’une anticipation accrue, avec 69% de réservations à plus de 3 mois du départ, contre 64% en septembre 2013. La part des longs et moyens séjours se renforce par ailleurs au détriment des courts séjours.

 Perspectives pour octobre

Le cumul à fin septembre des réservations vers la France métropolitaine pour le mois d’octobre est en hausse par rapport à 2013, de 25% en passagers et de 40% en volume d’affaires. Pour le moyen courrier, le cumul des réservations à fin septembre pour des départs en octobre est en hausse de 4% par rapport à 2013 en passagers et en volume d’affaires. A l’inverse, les perspectives sont moins favorables pour le long courrier. En effet, le cumul à fin septembre des réservations pour octobre est en baisse de 2% en passagers mais avec un volume d’affaires en hausse de 5%.

Toutefois, la tendance finale des départs d’octobre pourrait s’écarter sensiblement de ces chiffres, compte tenu de la part des réservations effectuées lors du mois de départ pour chaque type de destination, qui était en octobre 2013 de l’ordre de 44% pour la France métropolitaine, 17% pour le moyen courrier et 11% pour le long courrier.

 



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Ils découvrent les environs de Tunis en pédalant

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La compagnie MSC Croisières organise sa 6ème édition de l’opération Croisière de Cyclisme du 19 au 23 octobre 2014. Les croisiéristes participants découvrent les villes d’escales (Rome, Palerme, La Goulette et Valence) en pédalant sur leurs bicyclettes. Les groupes sont formés selon la longueur et la difficulté du circuit et une assistance technique est disponible durant toutes les excursions.

Dans ce cadre, 137 cyclistes participants ont fait escale au port des croisières de la Goulette le 21 octobre 2014. A 7h30, ils ont pris le départ en vélo à la découverte de la ville. Vêtus de maillots roses, ils se sont rendus à La Goulette (terminal de croisière), au Golf Résidence de Gammarth, à La Marsa puis Carthage avant de rejoindre au bout de deux heures le village touristique de croisière Goulette Village Harbor.

L’évènement a compté la présence de quatre cyclistes professionnels appartenant à l’organisation « Giro d’Italia Team Organization ». Cet évènement a été organisé conjointement par le magazine sportif italien La Gazzetta Dello Sport et l’agence de voyage en ligne Viaggi E Cultura.

 

 



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Tunisair Express dévoile les nouveautés de sa saison hiver

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La compagnie aérienne Tunisair Express, filiale du groupe Tunisair, a annoncé l’introduction de plusieurs nouveautés dans sa programmation hiver qui débute le 25 octobre courant.

Tout d’abord au niveau des vols intérieurs, Tunisair Express assure que « tous les efforts seront déployés pour répondre à la demande de ses clients, notamment sur son axe principal Tunis-Djerba (lequel a enregistré jusqu’à 7 fréquences quotidiennes au cours de l’été dernier) ».

Sur Tozeur, Tunisair Express maintient ses engagements avec un vol quotidien dans le cadre du soutien et des avantages accordés par le ministère du Transport (exonération de certaines redevances aériennes et aéroportuaires) et le ministère du Tourisme. Et pour encourager la clientèle touristique locale et internationale à se rendre dans cette région, la compagnie soutiendra la démarche des agences de voyages qui proposeront des packages (avion+transferts+hôtel+ excursions) à des prix très attractifs.

A l’échelle internationale, il a été décidé cet hiver de maintenir le même nombre de fréquences sur les destinations régulières Palerme et Malte que celles de l’été écoulé, à savoir 4 vols par semaine pour la première destination et 3 sur la seconde.

Mais c’est aussi sur le charter que la compagnie entend se développer (sur la France, l’Italie et certains pays d’Europe centrale et de l’Est) avec un ambitieux projet de vols au départ de Djerba notamment pour répondre aux besoins de certains tour-opérateurs.

Pour l’année 2015, Tunisair Express prévoit l’ouverture à partir du mois d’avril prochain d’une nouvelle ligne régulière Tunis-Catane qui sera opérée 2 fois par semaine et ce afin de consolider sa présence sur la Sicile.

« L’amélioration des services et des prestations ne seront pas en reste et demeure au cœur des priorités de la compagnie » souligne encore le communiqué. A ce titre, Tunisair Express s’apprête à déployer une nouvelle version de son site web qui offrira plus de services et plus de facilités à ses passagers pour la réservation et l’achat de leurs billets en ligne. De même qu’il sera bientôt possible d’effectuer son web-check-in avant de venir à l’aéroport, ce qui est de nature à faciliter les différentes étapes du voyage.

Tunisair Express opère avec une flotte composée d’appareils de types Bombardier CRJ 900 et ATR 72-500 qui répondent à la nature de son trafic, régulier international de proximité, charter et vols domestiques (Djerba, Sfax, Tozeur, Gafsa et Gabès).



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Sous les fenêtres de Karboul, elles crient leur indignation

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Les agences de voyages spécialisées dans l’organisation de séjours à l’étranger payables en dinars tunisiens sont révoltées et le font savoir. Le 21 octobre, plusieurs centaines d’entre-elles  se sont mobilisées devant le ministère du Tourisme pour signifier à Amel Karboul, ministre du Tourisme, leur mécontentement dans le dossier dit de l’outgoing.

Sur les banderoles qui étaient brandies par les protestataires, l’on pouvait lire « Nous n’avons pas de ministre qui prend notre défense », « Nous ne demandons pas plus de 2% de ce que le secteur du tourisme rapporte en devises », mais également « Des centaines de milliards dans le secteur parallèle et rien pour le secteur officiel » ou encore « Un millier d’emplois menacés ».

Cette mobilisation exceptionnelle des professionnels du secteur du voyage est le résultat des différentes péripéties vécues dans l’affaire de l’outgoing depuis le 16 septembre dernier. Ce jour-là, la Banque centrale de Tunisie (BCT) annonçait sa décision de mettre un terme immédiat aux autorisations de transferts de devises à l’étranger au bénéfice des agences jusqu’à la fin 2014 sous prétexte que l’enveloppe de 20 MD allouée au secteur était épuisée.

Prises de courts, les nombreuses agences de voyages opérant sur ce segment se sont retrouvées dos au mur. « Nous avons des dettes contractées auprès de nos fournisseurs étrangers que nous devons régler » s’insurge Nadaa Ghozzi, directrice générale de l’agence Select Travel & Tours et représentante officielle du provider GTA en Tunisie (voir la vidéo).

Plus qu’à l’égard de la BCT, les agences de voyages en veulent surtout à leur ministre de tutelle, Amel Karboul « qui ne prend pas la défense des agences qui relèvent de son département » a-t-on entendu dans les slogans scandés lors de la manifestation. Les agences reprochent en effet à la ministre du Tourisme d’avoir volontairement caché une décision adoptée en conseil des ministres en juillet dernier et finalement révélée par la BCT  en septembre. « Il est inconcevable que du jour au lendemain, on coupe l’herbe sous les pieds d’un secteur structuré, qui travaille en toute légalité et de le paralyser de la sorte » a souligné de son côté Tarek Lassadi, directeur général de l’agence Traveltodo.

La profession est en tout cas unanime à regretter que cette décision va au contraire profiter au secteur informel et pas aux agences de voyages qui opèrent dans la transparence et selon les critères réglementaires.

De son côté, la FTAV, après avoir évalué la situation, estime à un millier le nombre d’emplois menacés suite à la décision de la BCT. « Il est du devoir de la ministre du Tourisme de soutenir les agences de voyages et de faire le lobbying nécessaire auprès du gouvernement pour défendre un secteur qui relève de son département » a déclaré de son côté Nadia Ketata, secrétaire générale de la FTAV, ajoutant que « 4 courriers ont été adressés à la ministre à ce sujet mais demeurés sans réponse ».

Aux dernières nouvelles, une délégation du ministère du Tourisme et de l’ONTT était aujourd’hui en réunion au siège de la Banque centrale pour justement traiter de la question.

Bien qu’elles n’attendent rien de concret de cette énième rencontre, les agences de voyages sont bien décidées à ne pas se laisser faire et à défendre l’activité outgoing qui constitue pour beaucoup un substitut à la baisse des arrivées touristiques en Tunisie. Leur revendication principale porte sur le déblocage immédiat de 5,5 MD pour régler leurs encours ainsi que d’une rallonge de 10 MD pour pouvoir répondre aux engagements déjà contractés jusqu’à la fin de l’année auprès de prestataires étrangers et aux yeux desquels il est fondamental de devoir rester crédibles.

Que dire sinon de ces centaines de clients tunisiens qui prévoyaient de partir à l’étranger d’ici la fin de l’année -qui pour raison professionnelle, qui pour raison médicale, qui pour des loisirs – et qui ne pourront même pas -ni réserver et encore moins- payer leur hôtel avant de partir, leur agent de voyages n’étant plus en mesure d’assurer la prestation.

Hédi HAMDI

Lire aussi:

Tunisie: nouvelle menace sur les voyages à l’étranger

 



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L’hôtel « Le Palais Bayram » ouvre bientôt ses portes au cœur de la Médina de Tunis

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 Au terme d’une rénovation de grande ampleur ayant duré près de 6 ans, le Palais Bayram, un hôtel de luxe et de prestige situé au cœur de la Médina de Tunis, ouvrira ses portes le samedi 8 novembre 2014.

Le projet a fait appel à des architectes et de nombreux artisans connus pour leur sens du respect de l’histoire et du patrimoine. C’est ainsi que l’âme du palais datant du 17ème siècle a été conservée avec la restauration des décors d’origine entre boiserie, faïence, marbre et meubles d’époque. Tous les espaces du palais ont été revus.

L’hôtel affiche ses atouts avec 17 suites de très haut standing, un spa hammam et 2 restaurants dont un biologique. Le tout combinant authenticité, luxe et écologie à quelques pas de la grande mosquée de la Zitouna.

Le Palais Bayram servira aussi aux étudiants de Vatel Tunis, école internationale de management en hôtellerie et tourisme, de lieu d’application et de pratique et ce à partir de la rentrée 2014-2015.

 O.K     

 



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Le projet « Tunisia Economic City » survivra-t-il à l’assaut des critiques qui fusent ?

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L’association « Architectes citoyens » se déchaîne contre le projet présenté il y a un mois de Tunisia Economic City. Pendant ce temps, les investisseurs annoncés seraient en train de lorgner vers le Maroc. En effet, selon des informations obtenues par Destination Tunisie, parmi les entreprises prenant part aux projets, certaines auraient d’ores et déjà exprimé leur lassitude face à la position du gouvernement tunisien dans le dossier.

Depuis son annonce officielle le 9 septembre dernier, le mégaprojet Tunisia Economic City a fait l’objet d’un tapage médiatique sans précédent. Le projet évoque une nouvelle ville révolutionnaire  sur le littoral Est tunisien. Mais pour « Architectes citoyens », une association d’architectes tunisiens, Tunisia Economic City (TEC) n’est qu’un cadeau empoisonné pour le pays et ses intérêts.

Ambigüité sur la position du gouvernement

Lors d’une  conférence de presse tenue jeudi 16 octobre à Tunis, le président de l’association « Architectes citoyens », Elyes Bellégha, a indiqué que TEC n’est qu’une nouvelle version, améliorée, d’anciens projets présentés au gouvernement tunisien depuis 2004. Le projet initial étant celui du port en eaux profondes d’Ennfidha annoncé en 2004 et réapparu en 2007 avec une version plus développée.

Pour Bellégha, les gouvernements de l’après-révolution n’ont su maintenir une position claire vis-à-vis de ce projet nonobstant son envergure et l’importance de ses effets socio-économiques « alors que Riadh Toukabri, fondateur du projet Tunisia Economic City, affirme avoir eu l’accord du gouvernement de Jebali, le gouvernement de Jomaa est venu nier tout engagement dans ce projet et c’est cette contradiction qui nous a interpelés en premier lieu », dit Elyes Bellégha. Et de rajouter que « la présence du président de l’ANC, seule autorité légale dans le pays, le jour de la conférence de présentation de TEC n’a fait qu’attiser davantage nos doutes et soupçons ».

Le président de l’association a reformulé ses interrogations dans une lettre qu’il a adressée au Chef du gouvernement, au président de l’ANC et au ministre de l’Équipement sans réussir à avoir la moindre réponse. Un mutisme total qui a conduit ce groupe d’architectes à s’orienter vers un travail d’investigation dont les résultats méritent d’être profondément étudiés.

Incongruité des chiffres 

Le président de l’association, Elyes Bellégha, accompagné de son confrère, Elyes Zahaf ont parlé de  « l’incongruité des chiffres » dans le projet TEC.

Ayant fait leurs calculs sur la base de chiffres affichés sur le site internet officiel du projet, ces architectes ont constaté « un décalage flagrant » entre ces chiffres officiels et les normes et ratios nationaux et internationaux. A titre d’exemple, ils ont fractionné le coût total du projet, estimé à 90 milliards de dinars, par sa superficie globale équivalant à 180.000 m². Ils ont déduit que le coût de construction par mètre carré (y compris l’aménagement du terrain et l’équipement) ne dépasse pas les 500 DT dans Tunisia Economic City, soit donc la moitié de la moyenne nationale estimée à 950 dinars par mètre carré pour le moyen standing (construction hormis aménagement et équipement). Voilà qui semble donc surprenant !

L’association a relevé d’autres irrégularités. Selon Elyes Bellégha, cette incongruité des chiffres aurait été atténuée si l’équipe du projet avait pris le soin de préparer une étude d’impact. Le ministère de l’Équipement, seule autorité à avoir répondu présent à l’invitation de l’association à la conférence, a affirmé, à travers l’un de ses représentants, n’avoir reçu aucune étude de ce genre et a nié par conséquent tout engagement de sa part dans ce projet.

Risques à la pelle

En fouillant dans l’historique de Tunisia Economic City, l’association s’est procuré une étude qui a été recommandée par le ministère de l’Environnement  en 2007. Il s’agit d’une étude d’impact faite pour un projet baptisé à l’époque « Développement Industriel Ennfidha Tunisie ». Un projet similaire à TEC  mais de moindre envergure.  Le travail, confié au cabinet « Eco-Ressources International », laisse voir une large palette de risques environnementaux tels que la régression de la côte, la diminution de la densité des dunes de sable, la pollution de la mer par les résidus industriels et la perte de 200 ha de la flore maritime.

En dehors des risques environnementaux, Elyes Bellégha parle d’une réelle menace pour la souveraineté de l’Etat tunisien qui ne serait désormais qu’un simple actionnaire dans un « projet de promotion immobilière » basé sur une  « superficie égale au 1/6ème de l’île de Djerba ». Ceci étant, l’association entend saisir la justice en vue d’élucider cette affaire et d’en définir les tenants et les aboutissants.

Les « architectes citoyens » disent ne s’être pas  laissés bernés par l’architecture de Tunisia Economic City et sont allés au-delà des dessins. Néanmoins, pour ceux qui voient en ce projet une opportunité inouïe pour l’économie nationale, cette polémique ne pourrait être qu’une tempête dans un verre d’eau du moment où le gouvernement imposerait ses règles du jeu et à faire prévaloir les intérêts communs du pays. Toujours est-il que le silence du gouvernement actuel ne permet ni d’affirmer ni d’infirmer les craintes d’une société civile qui épie avec vigilance le moindre avancement de  cette affaire.

Fédia Abid

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« Tunisia Economic City », un projet qui donne le tournis

Annonce imminente d’un méga hyper projet en Tunisie

Quelle place pour le tourisme dans le projet «Tunisia Economic City» ?

 



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Air France annonce des changements sur son axe Paris-Tunis

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A partir du 26 octobre, Air France assurera 3 vols quotidiens vers Paris, et 5 vols par semaine vers Marseille. L’heure du premier vol du matin vers Paris est avancée à 7h10 pour permettre un aller-retour journée plus efficace (arrivée à Paris à 09h45, et retour de Paris sur le vol AF1784, qui part à 21h05).

Correspondances plus nombreuses et plus fluides

Avec un départ à 7h10, le vol quotidien AF1785 offrira davantage d’opportunités de correspondances vers de nombreuses destinations « long courrier » telles que La Havane et Bombay, ainsi que vers plusieurs villes d’Afrique comme Abuja, Douala, Lagos, Libreville, Niamey et Nouakchott.

Cet horaire avancé à 7h10 permettra par ailleurs aux passagers à destination de Montréal d’arriver à destination à 12h25 heure locale, leur permettant ainsi de profiter du reste de la journée. Il sera également possible aux passagers à destination des Etats-Unis de prendre un vol à Paris pour Atlanta, Détroit ou New York avec, une fois sur place, un grand choix de vols en correspondance vers plus d’une centaine de villes américaines comme Dallas, La Nouvelle Orléans, Las Vegas ou Orlando.

Dans un communiqué, la compagnie souligne qu’« au sein de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, Air France a œuvré, avec Aéroport de Paris, pour que les circuits de correspondances soient les plus fluides possibles. Par exemple, entre le vol d’arrivée de Tunis et le départ de la plupart des vols long-courriers, il ne sera pas nécessaire aux passagers de changer de Terminal ».



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Amel Karboul sous le coup d’un boycott ?

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La ministre du Tourisme, Amel Karboul préparerait actuellement une nouvelle campagne de communication intitulée « We are Energy » avec une nouvelle agence de relations presse étrangère.

Les fédérations professionnelles du tourisme, la FTH et la FTAV, auraient été écartées du projet et seraient sur le point de décider, dans le cas où la campagne était effectivement engagée, de boycotter définitivement la ministre du Tourisme et toutes ses activités jusqu’à la fin de son mandat.

Il semblerait toutefois que la décision de boycott n’est pas nouvelle mais que ce dernier dossier dans lequel les professionnels n’ont pas été impliqués (y compris le choix de l’agence) serait la goutte ayant fait déborder le vase.

Du côté des agences de voyages, nous croyons savoir que les dernières déclarations du gouverneur de la Banque centrale, Chedly Ayari, sur la radio Express FM le 17 octobre, n’ont pas non plus contribué à apaiser les tensions avec le ministère du Tourisme dans le dossier relatif au blocage des transferts en devises pour les voyages organisés à l’étranger.



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Christian Blanc: il prend les commandes d’une compagnie tunisienne

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Il a été désigné par le conseil d’administration de la compagnie Syphax Airlines en tant que nouveau président directeur général en remplacement de Mohamed Frikha. Christian Blanc a pris officiellement ses fonctions le jeudi 16 octobre 2014. Il sera basé 15 jours à Tunis et  15 jours à Paris au siège de la compagnie tunisienne avenue de l’Opéra.

Sa nomination à la tête de la plus jeune des compagnies aériennes privées tunisiennes a constitué une véritable surprise dans les milieux de l’aérien et du tourisme de manière générale. Cependant, au vu des difficultés évidentes de Syphax, Blanc est finalement apparu comme la meilleure chose qui puisse arriver au transporteur tunisien. Reste cependant à savoir quelles vont être ses méthodes et sa stratégie. Il est fort à parier que les autres compagnies tunisiennes, et notamment Tunisair, vont surveiller de très près ses actions.

Il semblerait par ailleurs évident que la nomination de Blanc soit le prélude à l’arrivée de nouveaux investisseurs étrangers dans le tour de table de la compagnie tunisienne.

Christian Blanc a dirigé Air France entre 1993 et 1997. Lorsqu’il était à la tête de la compagnie française, celle-ci traversait une grave crise. Il a participé à son redressement en faisant notamment adopter un plan de sauvetage par référendum interne. Il démissionne en 1997, suite à un désaccord stratégique avec le ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot, sur le rythme de la modernisation de l’entreprise aéronautique.

Suite aux recommandations de Jacques Chirac auprès du milliardaire Rafik Hariri, il devient conseiller du groupe aérien libanais Middle East Airlines en 1998-1999. Il s’investit également dans Action contre la faim dont il est administrateur entre 1999 et 2001, période pendant laquelle il préside deux start-ups, Skygate et Harmonie.

Il a été d’un autre côté président de la banque d’affaires Merrill Lynch France entre 2000 et 2002.



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La gastronomie tuniso-française à l’honneur

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Le repas gastronomique à la française, avec ses rituels, est inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Pour l’UNESCO, cette pratique renforce l’identité collective des Français et contribue à la diversité culturelle dans le monde.

Mais les enjeux de la nutrition ne se limitent pas uniquement à la dimension culturelle. Une alimentation saine et équilibrée est nécessaire pour favoriser le développement physique et mental des enfants. C’est également essentiel pour maintenir les adultes en bonne santé.  Il est donc important de sensibiliser le public dès le niveau scolaire à ce volet déterminant de l’hygiène de vie.

La cuisine représente enfin un secteur économique qui s’étend de l’agroalimentaire au tourisme, en passant par l’hôtellerie et la restauration, des filières qui pèsent dans le PIB et qui proposent de nombreux emplois aux qualifications infiniment variées.

L’objectif de cette nouvelle édition des Journées de la gastronomie franco-tunisienne consiste à favoriser les échanges dans un domaine qui concerne aussi bien le grand public que les professionnels. Une douzaine de grands chefs français et une chef venue du Maroc vont partager leur savoir faire pendant trois jours :

Jeudi 16 octobre

Conférence à l’Institut des hautes études touristiques de Sidi Dhrif, séquences de partage avec les chefs tunisiens et les partenaires de la manifestation et show cooking.

Vendredi 17 octobre

Ateliers dans un établissement scolaire : épices et aromates, chocolat, la glace et son histoire, la cuisine moléculaire, les sens, la malbouffe ou la nutrition, le métier de demain.

Les chefs prendront leur repas avec les élèves.

Samedi 18 octobre

Les hôtels Novotel et Ibis, situés avenue Mohamed V à Tunis, accueilleront le public de 10 heures à 13 heures pour une démonstration de confection d’entrées, de plats et de desserts, qui seront réalisés en direct. Les grands chefs cuisiniers tunisiens et français partageront leurs secrets pour le plus grand plaisir des personnes présentes qui pourront goûter les mets réalisés et donner leur avis.

 

 



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Facebook aussi efficace qu’une brochure d’agence de voyages ?

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Une étude réalisée par Facebook (via l’institut Sparkler) auprès d’internautes français a montré que le réseau social américain est une formidable source d’inspiration pour les voyages. Les photographies postées par les proches sur leurs comptes pendant leurs vacances ou leurs déplacements, sont en effet un moyen efficace susceptible d’influencer le choix de la destination à venir. En consultant les profils de leurs amis, les internautes se partagent des albums de voyage, des commentaires ou encore des anecdotes en temps réel. Ce qui permet de faire circuler l’information et d’en élargir la diffusion sur le réseau social grâce à l’effet boule de neige. 45 % des personnes interrogées affirment
que c’est grâce à ces informations partagées qu’elles ont choisi de se rendre dans un lieu auquel elles n’auraient pas pensé auparavant.

Partager de beaux clichés numériques sur la Toile via son Smartphones ou son PC peut susciter des envies de départ et se révéler aussi captivant ou efficace qu’une brochure d’agence de voyages.

O.K



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Djerba : le locataire de l’hôtel Sprinclub monte au créneau

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Mohamed Daoud, patron de Our Co Tourisme Services, société qui exploite l’enseigne One Hotels & Resorts notamment sur Monastir et Djerba, a réagi à notre article concernant le litige qui l’oppose au propriétaire de l’hôtel connu à l’origine sous le nom de Sprinclub Djerba Golf & Spa (lire). Exerçant son droit de réponse, M. Daoud tient à souligner à l’opinion publique et notamment aux milieux professionnels touristiques tunisiens et étrangers que la location de l’hôtel concerné porte initialement jusqu’à 2018 mais que son propriétaire, Jalel Hebara, a exigé la rupture du contrat avant terme arguant du fait que les dernières échéances du loyer n’ont pas été réglées.

Or, tient à préciser le patron de One Hotels & Resorts, les créances de la société propriétaire auprès de ses fournisseurs (avant l’entrée en vigueur de la location) s’élèvent à 3,64 MD et ont fait l’objet de saisies-arrêts sur décision de justice. De plus, et toujours selon M. Daoud, depuis octobre 2013, une facture de 914.000 euros relative à un contrat d’allottement (clients envoyés d’Italie par Med Invest, appartenant à la famille Hebara) n’a pas été réglée à ce jour et son montant est donc  déduit du loyer.

« Je tiens cependant à rappeler que je suis locataire depuis 10 ans de l’hôtel Jockey Club à Monastir et que jamais je n’ai failli à mes obligations ni morales ni contractuelles à l’égard du propriétaire » a-t-il souligné à Destination Tunisie, ajoutant qu’ « en juillet 2014, un accord à l’amiable avait bien été trouvé avec J. Hebara mais que ce dernier s’était au bout du compte rétracté malgré l’accord décidé en présence des avocats respectifs des deux parties ».

Mohamed Daoud confirme qu’une procédure d’arbitrage est actuellement en cours et qu’il s’en remettra à la décision de justice. « Aucune résiliation du contrat de location gérance n’est encore prononcée, ce qui conserve à notre société toute la qualité légale et exclusive de la gestion de l’hôtel » a-t-il conclu.



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La gastronomie franco-tunisienne à l’honneur

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Le repas gastronomique à la française, avec ses rituels, est inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Pour l’UNESCO, cette pratique renforce l’identité collective des Français et contribue à la diversité culturelle dans le monde.

Mais les enjeux de la nutrition ne se limitent pas uniquement à la dimension culturelle. Une alimentation saine et équilibrée est nécessaire pour favoriser le développement physique et mental des enfants. C’est également essentiel pour maintenir les adultes en bonne santé.  Il est donc important de sensibiliser le public dès le niveau scolaire à ce volet déterminant de l’hygiène de vie.

La cuisine représente enfin un secteur économique qui s’étend de l’agroalimentaire au tourisme, en passant par l’hôtellerie et la restauration, des filières qui pèsent dans le PIB et qui proposent de nombreux emplois aux qualifications infiniment variées.

L’objectif de cette nouvelle édition des Journées de la gastronomie franco-tunisienne consiste à favoriser les échanges dans un domaine qui concerne aussi bien le grand public que les professionnels. Une douzaine de grands chefs français et une chef venue du Maroc vont partager leur savoir faire pendant trois jours :

Jeudi 16 octobre

Conférence à l’Institut des hautes études touristiques de Sidi Dhrif, séquences de partage avec les chefs tunisiens et les partenaires de la manifestation et show cooking.

Vendredi 17 octobre

Ateliers dans un établissement scolaire : épices et aromates, chocolat, la glace et son histoire, la cuisine moléculaire, les sens, la malbouffe ou la nutrition, le métier de demain.

Les chefs prendront leur repas avec les élèves.

Samedi 18 octobre

Les hôtels Novotel et Ibis, situés avenue Mohamed V à Tunis, accueilleront le public de 10 heures à 13 heures pour une démonstration de confection d’entrées, de plats et de desserts, qui seront réalisés en direct. Les grands chefs cuisiniers tunisiens et français partageront leurs secrets pour le plus grand plaisir des personnes présentes qui pourront goûter les mets réalisés et donner leur avis



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Bravo Hotels accroche sa 3e enseigne à Djerba

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Et de 3 pour Karim Mzali. Le patron de Bravo Hotels & Resorts vient d’ajouter un 3e établissement à son porte-feuille. Après Yasmine Hammamet, c’est à Djerba que l’enseigne va faire son apparition, précisément sur l’hôtel connu sous le nom d’Al Kantara Thalassa situé à Aghir. L’établissement,  classé 4 étoiles et doté d’une capacité de 622 lits, sera exploité en location.



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Dix raisons de voyager à Oman en hiver

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Le sultanat d’Oman maîtrise comme nul autre l’art de la séduction, grâce à ses températures estivales en plein hiver. Oman est la destination par excellence pour un voyage en hiver, la période idéale pour profiter au maximum de ce pays.

Les faits sont là : la température moyenne à la mer, de novembre à mars, oscille autour des 30°C pendant la journée; les nuits sont délicieusement fraîches et affichent environ 18°C. Dans les montagnes, le thermomètre descend un peu plus bas et la température de l’eau de mer avoisine les 25°C. Le rêve ! Notre hiver est dès lors la meilleure période pour visiter Oman et jouir des autres atouts qui font d’un séjour à Oman une expérience inoubliable. Voici les dix raisons de voyager à Oman en hiver.

1. Des vacances à l’aise

Oman est une oasis de sécurité dans un Moyen-Orient parfois tumultueux. On peut même y voyager de manière individuelle sans problème : les habitants sont sympathiques et accueillants, la majorité d’entre eux parlent anglais.

2. Tourisme de qualité

L’infrastructure touristique d’Oman est connue pour sa qualité. L’infrastructure hôtelière est exceptionnelle et le service parfait. Doté d’une longue expérience du tourisme, Oman sait accueillir les vacanciers d’une manière sensationnelle.

3. Aisément accessible

A partir de l’Europe, OmanAir assure des vols directs entre Paris et Mascate. Au départ de Tunis, Emirates, Qatar Airways, Turkish Airlines, Lufthansa… proposent également de bonnes liaisons.

4. Circulation aisée

Oman possède un très bon réseau routier, tant le long de la côte que dans l’arrière-pays montagneux. Les hôtels proposent un large éventail d’excursions guidées et il est tout à fait possible de sillonner le pays en voiture de location.

CONSEIL : si vous voulez découvrir Oman de manière originale, suivez la route de l’encens en partant de Salalah. Vous passerez par de nombreux sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

5. Détente

Loin des frimas et de l’humidité belges, vous pourrez recharger vos batteries à Oman, vous détendre dans des hôtels de luxe, équipés d’installations de bien-être les plus modernes, tant à la mer que dans l’arrière-pays.

CONSEIL : choisissez un hôtel de luxe, à un jet de pierre de l’aéroport international de Mascate : Millennium Hôtel, Chedi, Crowne Plaza, Shangri La, Al Bustan, Sifawi…

6. Vacances actives

Pour les voyageurs actifs, Oman offre un éventail de possibilités, pas seulement pour les amateurs de calme mais aussi pour les touristes avides de sensations. En montagne, on peut entreprendre de fantastiques randonnées et profiter la nuit d’un hôtel de rêve.

CONSEIL : logez dans le tout nouveau Alila Jabal Akhdar, à deux mille mètres au-dessus du niveau de la mer, au cœur de l’impressionnant massif montagneux.

7. Soleil et mer

La côte d’Oman s’étend sur non moins de 3.160 km ! Au départ des hôtels, les excursions vers la capitale Mascate sont nombreuses. Des vacances le long de la mer d’Arabie, c’est bien plus que paresser au soleil car Oman est la destination par excellence pour la plongée, le surf, la voile et le kayak.

8. Nature et culture

Les programmes de voyage à Oman sont fascinants parce qu’ils combinent beautés naturelles et richesses culturelles. Oman est gâté à cet égard : mer, désert, montagnes, oasis côtoient une kyrielle de trésors historiques et culturels.

CONSEIL : visitez le Fort de Nizwa et plongez dans cinq cents ans d’histoire omanaise.

9. Gastronomie

Oman peut se targuer d’une cuisine particulièrement variée, empreinte d’influences du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique. Dégustez riz, poulet, poisson, agneau épicés à la cardamone, au safran et au curcuma. Vous aimez les fruiti et le requin.

10. Souvenirs fantastiques

Si vous souhaitez ramener un souvenir pour vos amis ou votre famille, vous n’aurez que l’embarras du choix à Oman. Voici quelques idées : paniers tressés, poignards (khanjar) et épées, bijoux en argent, tapis, eau de rose, encens, henné, dattes, tissus et halva (gourmandise sucrée).

CONSEIL : vous trouverez des souvenirs de bonne qualité à l’Omani Heritage Gallery dans le Fort de Nizwa et au Qurm Shopping Centre à Mascate.

 



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Avec Premium Economy Class, Lufthansa marche sur les traces d’Air France

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La compagnie aérienne allemande Lufthansa s’apprête à lancer sa nouvelle Premium Economy Class à partir du 10 décembre 2014.

Dans un premier temps sur ses destinations long-courriers. Sur sa ligne régulière Francfort-Tunis, le sujet n’est pas encore d’actualité. Ce sont donc uniquement les passagers à destination de Washington, Chicago, Sao Paulo, Mexico, Pékin, Buenos Aires et Bangalore qui seront concernés par cette nouvelle classe intermédiaire, supérieure à l’économique mais inférieure à la business.

Au départ de la Tunisie, seule Air France proposait à ce jour cette catégorie. Le transporteur allemand annonce que la classe sera ensuite étendue aux vols opérés vers Tokyo Haneda, Shanghai et Hong Kong le 28 janvier 2015 puis vers Séoul le 11 février.

Les passagers pourront enregistrer en soute 2 bagages de 23 kg chacun. La classe éco premium de Lufthansa est équipée de sièges supposés être plus confortables avec 50% d’espace en plus : réglage autonome avec accoudoirs individuels, tablette rétractable, dossier inclinable et repose-pieds promet la compagnie.



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Quand le tourisme est très Net

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Dubaï. On n’aime ou on n’aime pas. Mais force est de reconnaître qu’en matière de tourisme, l’émirat peut se targuer de donner des leçons aux autres destinations qui se reconnaîtront.

La municipalité de la ville vient de prendre une décision en apparence simple mais en réalité d’une portée telle que ses retombées ne seront que bénéfiques pour le tourisme.

Profitant de l’ouverture de Gitex Technology Exhibition Week 2014, le 12 octobre, Dubaï a annoncé fournir désormais le wifi gratuit sur ses plages et dans les parcs. En tout, 17 sites vont être équipés au cours du prochain semestre. Ceci en plus de la nouvelle application « Dubai Parks and Beaches » qui est désormais proposée pour tout savoir sur les sites à visiter.

Pendant ce temps, sous d’autres cieux que l’on dit touristiques, les hôtels ne sont pas encore tous capables d’offrir un débit Internet suffisant à leurs clients. Ne parlons même pas encore d’applications à des fins touristiques. Suivez mon regard.

 D.T



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Sousse : le Menchia cherche un repreneur

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Suite à une décision du juge commissaire auprès du Tribunal de première instance de Sousse le 1er octobre, l’appart-hôtel El Menchia (132 lits) va être cédé par voie d’appel d’offres. La société propriétaire a été assainie de toutes ses dettes et sa mise en vente résulte d’une procédure judiciaire remontant à l’année 2010 et confirmée en appel en 2013. Le commissaire à l’exécution a fixé au 8 novembre le dernier délai de remise des offres par d’éventuels soumissionnaires.



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Qatari Diar revient à la charge

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Les promoteurs du projet « Tozeur Desert Oasis » refont parler d’eux. Le groupe Qatari Diar vient en effet de lancer un nouvel appel d’offres pour sélectionner une entreprise dont la mission sera de métrer et gérer le coût de la phase post contrat du projet.

Rappelons qu’il s’agit de bâtir notamment un hôtel de 5 étoiles dans le désert « reflétant le meilleur de la culture et de l’hospitalité arabe » selon les promoteurs du projet et qui porterait le nom de Tozeur Desert Resort.

A la base, l’ouverture de cet établissement de 60 suites de grand-luxe avait été annoncée pour l’année 2015.



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Tunisie: nouvelle menace sur les voyages à l’étranger

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Pour les professionnels du secteur, cette décision a fait l’effet d’une bombe puisqu’elle a pris de court toute la filiale sans préavis malgré des dossiers en cours pour des départs proches de leurs clients.

L’annonce est tombée comme un couperet dans le rang des agences de voyages tunisiennes spécialisées dans l’outgoing, autrement dit dans l’organisation des voyages à l’étranger payables en dinars tunisiens : le 16 septembre dernier, la Banque centrale (BCT)  a annoncé la suspension des transferts en devises pour les agences de voyages à partir du 17 septembre 2014.

L’outgoing : une naissance difficile 

L’activité outgoing est née en 2006 après un long parcours de négociations entre la profession, l’administration et la BCT. Cette dernière avait alloué à l’époque un budget annuel de 10 millions de dinars. Ce montant fut largement controversé par les professionnels du métier car très insuffisant par rapport à ce que génère le tourisme en matière d’entrées de devises (3 milliards de dinars chaque année).

Entre 2006 et 2014, les négociations ont continué avec la BCT en vue de revoir à la hausse le budget outgoing  accordé aux agences. En  2014, ce montant a été doublé atteignant ainsi les 20 millions de dinars. Pour les agents de voyages, cette augmentation ne véhicule aucune valeur ajoutée puisqu’elle s’aligne simplement à une nouvelle réalité du marché : le nombre des agences de voyages a doublé entre 2006 et 2014 passant de 400 agences à peu près à plus de 800 en 2014.

Le conjoncturel et l’institutionnel

Depuis 2011, le secteur des voyages a connu une baisse drastique au niveau de l’incoming à cause de la conjoncture du pays. L’outgoing est venu donc porter au métier une bouffée d’oxygène et a permis d’amortir la crise qu’a connue le réceptif.

Pour les professionnels, ce qui est plus dangereux que la décision elle même, c’est son mode d’application. En annonçant la suspension de l’activité du jour au lendemain, la BCT s’est désengagée de toutes les opérations en cours malgré des dossiers en cours.  Pour la profession, il s’agit d’un acte de discrédit qui portera gravement préjudice aux agents de voyages et à la réputation du métier de façon générale.

Conséquences de la décision

Outre les dégâts moraux et financiers que vont subir  les voyagistes tunisiens, cette décision de la BCT risque au contraire de profiter à certaines parties et notamment au circuit parallèle. De toute évidence, certains voyageurs opteront pour « le noir », ce qui impactera directement les recettes publiques en impôts et en TVA. Dans le même temps, ce sont les agences légales qui vont devoir subir les conséquences de la situation en commençant par licencier du personnel.

Ce que les professionnels craignent également, c’est la crise de confiance que pourrait provoquer cette décision entre les prestataires tunisiens et leurs partenaires étrangers. Pour eux, le secteur a déjà payé assez de pots cassés. En plus de l’instabilité sécuritaire du pays et de la forte montée de la concurrence, le secteur payera encore cher la rançon de cette crise de crédibilité provoquée par les institutions officielles et la destination risque bien de faire l’objet d’un boycott dans le futur proche si les choses ne changent pas.

Doléances des professionnels

La position de la FTAV est claire à ce propos. Après concertation avec ses membres, le syndicat va devoir communiquer à la Banque centrale son refus pour la mise en exécution de cette mesure notamment en ce qui concerne les encours. En effet, il est catégoriquement inacceptable pour les agents de voyages que leurs engagements déjà pris ne soient pas honorés. Loin de se résigner, ils ont encore décidé de continuer leur lutte en réclamant davantage l’augmentation de l’enveloppe outgoing (la porter à 40 millions de dinars) et l’allégement des procédures de traitement des dossiers jusque là assez lourdes et contraignantes.

Alors que les professionnels du secteur touristique peinent à assurer la survie de leur métier et se démènent à trouver les substituts opportuns à une situation vulnérable, les détenteurs  du pouvoir dans le pays semblent avoir toute une autre position. Cette divergence risque de mener le secteur à sa perte si les deux parties ne parviennent pas à trouver un juste milieu garantissant à la fois l’intérêt public et le développement d’un secteur aussi primordial pour l’économie tunisienne.

Fédia Abid

 

 



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A quoi pourront ressembler les destinations touristiques de demain ?

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Avec l’explosion d’Internet et des technologies numériques qui lui sont associées, tous les secteurs d’activité ont été bouleversés. Un bouleversement qui s’est éminemment répercuté sur notre manière de planifier, de réserver et de vivre un voyage. Qu’en sera-t-il pour les touristes dans dix ans, c’est-à-dire en 2024 ?

Si tout le monde s’accorde à dire qu’on n’arrête pas le progrès, il n’en demeure pas moins surprenant, pour tout le monde également, d’apprendre que l’espace et les fonds marins seraient dans un avenir proche, très proche même, de nouveaux espaces plébiscités pour la détente et l’évasion. En effet, dans son dernier rapport « l’avenir du voyage en 2024 », et avec l’aide d’une myriade d’experts et de futurologues spécialisés dans le tourisme et les nouvelles technologies, le comparateur de voyage Skyscanner s’est penché sur le futur du voyage dans 10 ans. L’accent a été mis sur les technologies et les comportements qui vont guider les voyageurs du futur à l’horizon de 2024. Voilà ce qui en est sorti.

Des chambres d’hôtel tactiles et hyper-personnalisées

Pour répondre aux besoins spécifiques de leurs clients, les hôtels auront tendance à proposer des chambres hautement personnalisées avec tout ce que le client aurait souhaité trouver pour son confort et à portée de main. Entre literie massante, éclairage spécial anti-décalage horaire, draps lavés aux ultrasons, ou encore des douches à l’eau enrichie avec des produits de bien-être, les clients pourront désormais jouir de ce type de services intelligents à haute inventivité. Les murs des chambres, y compris pour les salles de bain, seront pour leurs parts, interactifs et complètement connectés. Pas de fausses notes non plus, même pour les clients les plus distraits qui ont souvent tendance à oublier leurs trousses de toilette par exemple. Des imprimantes 3D sont à leur disposition pour imprimer les petits objets manquants. Bref, selon l’étude de Skyscanner, il suffira de lever le petit doigt sur un mur digital pour obtenir tout (ou presque) ce que l’on désire.

Tourisme stratosphérique et séjours sous-marins

Dans une dizaine d’années, les stations spatiales, qui commercialisent d’ores et déjà des voyages en orbite autour de la terre, projettent de programmer des expéditions extra-terrestres et d’aller encore plus loin. Elles seront désormais à même à offrir aux clients tout le confort disponible dans les grands hôtels. Ces stations seront notamment équipées de spas ou de distractions que les clients pourront apprécier sous l’effet de l’apesanteur.

Un autre type de voyage fera aussi son apparition dans les dix prochaines années. Selon les prédictions de Skyscanner, le tourisme du futur jettera également son dévolu sur les profondeurs des océans. Les voyageurs pourront se détendre dans des Resorts subaquatiques dotés de grandes fenêtres aquarium et équipés en jardins, en centres de thalasso ou encore en piscines. Les touristes pourront ainsi sortir directement avec leurs équipements de plongée.  Le premier Resort de ce type est d’ailleurs en pleine construction à Dubai. Il s’agit du « Water Discus Hotel ». Ce dernier, érigé 9 mètres sous l’eau, sera décliné en 21 suites et proposera  une kyrielle de services dernières futures-générations. Certains hôtels proposent aujourd’hui cette option qui reste rare et chère, comme « l’Atlantis Hotel » à The Palm (encore Dubai) avec ses suites Neptunes et Poséidon.

Voyages dans la stratosphère autour de la Terre, hôtels sous-marins et personnalisation paroxystique de séjours. Voilà comment se révèlent les tendances du tourisme high-tech  du tout-digital dans une petite décennie. Ces destinations seront l’ultime frontière pour des voyageurs fortunés, jusqu’aux limites extrêmes de notre planète et de ce que la technologie pourrait nous offrir. Pour ce qui est des autres voyageurs, du moins pour les moins fortunés, ils se contenteront au mieux de rêver, sinon d’imaginer.



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La FIJET fête son 60e anniversaire

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La Fédération internationale des journalistes et écrivains de tourisme – FIJET – fondée par l’Union belge des écrivains du tourisme, l’Association française des journalistes et écrivains du tourisme avec des groupes des journalistes de la Grèce, de l’Italie et du Luxembourg le 2 décembre 1954 fête cette année ses 60 ans d’existence.

La commémoration de cet évènement a eu lieu récemment dans la capitale hongroise, Budapest, à l’occasion de la tenue du 56e congrès de cette fédération  avec la participation de plus de 150 membres originaires de 30 pays.

Des médailles commémoratives ont été offertes aux présidents des associations locales et à des responsables du domaine des médias et du tourisme. Le diner-gala organisé sur un bateau lors d’une promenade nocturne sur le Danube fut un merveilleux spectacle animée par la musique romantique et folklorique et sera gravé dans la mémoire par la nostalgie d’un anniversaire historique.

La FIJET, qui est  une organisation non gouvernementale composée des professionnels qualifiés dans les écrits et les reportages touristiques, compte aujourd’hui plus de 800 membres adhérents dans  57 pays de 5 continents.

Elle regroupe les associations nationales de journalistes et écrivains de tourisme en plus d’un certain nombre des journalistes qui ‘y adhèrent à titre individuel dans les pays où les associations locales font défaut.

Le but de la FIJET, qui est membre adhérent à l’Organisation mondiale de tourisme -OMT- et à l’UNESCO est d’œuvrer à la promotion du tourisme et à son développement en favorisant le dialogue entre les peuples. La participation à l’instauration de la paix et de la tolérance constitue l’un des principaux axes de l’activité de la FIJET qui s’intéresse aussi à la   consolidation du rôle de la culture et du tourisme dans le rapprochement des peuples à travers la mise en relief des spécificités civilisationnelles, culturelles et touristiques des différentes régions touristiques du monde.
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La FIJET, dont les adhérents sont des journalistes, des photographes ou des éditeurs professionnels spécialisés en tourisme, est officiellement enregistrée à Paris. Elle a été présidée depuis sa création en 1954 par des compétences internationales du domaine des médias et du tourisme originaires de plusieurs pays. L’actuel président est le Tunisine Tijani Haddad, élu depuis  1996 et  reconduit au vote à chaque congrès électif organisé toutes les quatre années dont le dernier a eu lieu en Egypte en 2012 et ce, grâce à sa riche expérience professionnelle dans le secteur touristique au triple niveau national, continental et international.

Sous la présidence de l’ancien ministre tunisien de tourisme 2004/2007 et l’actuel conseiller auprès de l’OMT dont il a présidé son conseil exécutif durant deux années consécutives 2005/2006, la FIJET  a pu  consolider les relations fructueuses entre ses membres et améliorer les domaines d’ouverture, d’échanges touristiques, culturels et journalistiques. L’un des créneaux adapté dans ce domaine est l’inscription de la composante environnementale parmi les préoccupations majeures de la fédération en accordant une importance particulière au tourisme respectant les droits de la nature, des richesses naturelles et de l’environnement terrestre et marin des régions et zones touristiques.

Autre créneau adapté par la FIJET,  l’intérêt particulier accordé à la dimension culturelle pour valoriser les richesses des multiples et diverses civilisations qui nous ont légué un patrimoine historique et archéologique d’une richesse inestimable. Les chevaliers de la plume se doivent de valoriser cette richesse et d’en faire un pont d’entente qui unit les peuples.

 Pomme d’Or et reconnaissance

La FIJET a créé en 1970 un trophée qui exprime sa plus haute reconnaissance aux efforts méritoires accomplis en vue du développement d’un tourisme de haute qualité. Cette distinction est attribuée chaque année à des cités, des villes ou des institutions qui œuvrent pour la sauvegarde du patrimoine culturel et civilisationnel et de faire du tourisme un pont d’entente et de rapprochement  entre les peuples et afin de faire du tourisme un vecteur de paix et de tolérance et de l’industrie du tourisme une source de bien-être.

 

Ali Chemli



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124 unités hôtelières adhèrent au PMN

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 124 établissements hôteliers ont adhéré au Programme de mise à niveau des unités touristiques (PMN) depuis son lancement en 2005.

L’information, relayée par la TAP, a été fournie par Mohamed Zied Ghannar, président du département de l’efficacité énergétique de l’Agence nationale de maîtrise d’énergie (ANME) qui a rajouté que le montant investi dans cette action a atteint à ce jour les 570 millions de dinars.



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124 établissements hôteliers ont adhéré au Programme de mise à niveau des unités touristiques (PMN) depuis son lancement en 2005.

L’information, relayée par la TAP, a été fournie par Mohamed Zied Ghannar, président du département de l’Efficacité énergétique à l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) qui a rajouté que le montant investi dans cette action a atteint à ce jour les 570 millions de dinars.



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ATU rafle la mise sur tous les free-shops des aéroports tunisiens

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On ne verra plus l’enseigne suisse Dufry dans les aéroports gérés par l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA).

À l’issue de l’appel d’offres public lancé il y a quelques mois, c’est finalement un consortium  turco-germano-tunisien constitué par ATU/ Gebr. Heinemann / Hamila qui a remporté définitivement le marché pour les aéroports de Tunis- Carthage, Djerba- Zarzis, Sfax-Thyna, Tozeur-Sfax et Tabarka-Aïn Draham.

En réalité, ATU gère déjà les duty-free des aéroports d’Enfidha et de Monastir étant donné qu’il s’agit d’une filiale du groupe turc TAV qui exploite ces deux aéroports. ATU dispose de 53 points de vente dans 12 aéroports dans le monde.

Quant au groupe tunisien Hamila, il est spécialisé dans la vente de produits hors taxes et assure la vente de ses produits à bord des appareils de toutes les compagnies aériennes tunisiennes, publiques ou privées (Tunisair, Nouvelair et Syphax).

Heinemann est, pour sa part, une société allemande exploitant 74 free-shops dans 37 pays.

4 groupes soumissionnaires avaient été retenus durant la phase de présélection, à savoir les joint-ventures Poulina- Lagardère, Hamila-Heinmann-ATU, le groupe World Duty Free et Dufry.



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Hammamet : tempête dans un verre d’eau

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L’affaire a été rapportée par nos confrères français du site Tourmag : Karavel-Promovacances a commercialisé l’hôtel Hammamet Village sous un faux nom, celui de Maxi Club Sun Garden Hammamet.

Une histoire qui a provoqué un débat sur la publicité mensongère et les pratiques de certains voyagistes français. « En cas de problème ou de contestation d’un client, le tour-opérateur peut-il être attaqué ? Est-il responsable juridiquement ? » s’interroge Tourmag qui affirme que « les dirigeants du groupe tunisien Saphir-Tourisme et Loisir, propriétaire de l’hôtel Hammamet Village sont en colère ».

Et le journaliste de citer Salwa Jaziri Arfa, assistante du Président-Directeur général (PDG) du groupe Saphir, qui lui aurait déclaré que « bien qu’appartenant au même groupe et étant mitoyens, le Sun Garden et le Hammamet Village sont entièrement séparés juridiquement et administrativement. »  Celle-ci a en effet considéré que cet agissement a eu de l’importance dans la baisse des notes attribuées à l’établissement par les retours clients.



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Vacances de la Toussaint : le marché français en pleine régression

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Jean-Pierre Mas, président du SNAV (Syndicat français des agences de voyages) a annoncé que la Tunisie et le Maroc enregistraient actuellement une baisse des réservations de l’ordre de 15% pour la période des vacances de la Toussaint (19 octobre, 2 novembre). Conséquence de l’appel du ministère français des Affaires étrangères à la vigilance dans une quarantaine de pays suite à l’assassinat en Algérie du ressortissant français Hervé Gourdel.

«  Les clients disent « j’ai peur, je ne veux pas y aller » et les opérateurs enregistrent entre 15 % et 50 % d’annulations sur les pays du Maghreb », a déclaré René-Marc Chikli, président du Seto à l’AFP.

De son côté, le fournisseur technologique Orchestra a affirmé que les réservations vers la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Turquie ont chuté d’environ 50% la semaine qui a suivi l’exécution de l’otage, par rapport à la semaine précédente.

Le directeur marketing de Transat France, Serge Laurens a confirmé également la tendance : « les ventes vers le Maroc et la Tunisie ont chuté de 50 % dans les jours suivants. Mais depuis 3-4 jours, ça remonte » a-t-il déclaré à la même source.



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Les Anglais privés de Zarzis, Sbeïtla et du Kef

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Dans une nouvelle mise en garde publiée sur son site Internet, le ministère des Affaires étrangères britannique a ajouté à la liste des villes tunisiennes déconseillées Nefta, Douz, Médenine et Zarzis.

Les touristes britanniques sont prévenus d’éviter tout le gouvernorat de Kasserine et désormais aussi la ville de Sbeïtla. Ce qui réduit considérablement les zones encore tolérées, notamment pour les excursions organisées par les agences de voyages.

Les environs de la frontière tuniso-algérienne ainsi que la ville du Kef sont également considérées comme zones à risque par le Foreign Office.



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Ex-Sprinclub Djerba : deux locataires pour un même hôtel

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L’hôtel est actuellement loué par la chaîne One Hotels & Resorts théoriquement jusqu’en 2018. Il s’agit de l’ex-Sprinclub Djerba (4*, 564 lits) propriété de Jalel Hebara, ancien patron du T.O Sprintours basé en Italie.

Hebara a annoncé à Destination Tunisie avoir passé un nouveau partenariat avec le groupe italien Uvet qui a loué l’hôtel pour un montant de 8 millions d’euros pour une période de 5 ans sans préciser le début de la date d’entrée en vigueur de l’accord. Pour ce faire, une société de droit tunisien, Uvet Resort Tunisie, devrait être créée et serait détenue à 25% par Jalel Hebara et à 75% par ses nouveaux partenaires italiens. L’hôtel s’appellera désormais Djerba Golf & Spa. « Cette joint-venture est importante pour tout le secteur touristique et confirme la confiance en notre pays » nous a déclaré Hebara.

Renseignement pris cependant à Djerba, l’actuel locataire de l’établissement ne semble pas disposé à quitter les lieux de sitôt. Entre les deux parties, des problèmes de factures de clients et de loyers impayés. Le dossier est actuellement soumis à l’arbitrage de la justice.



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« Creaart », une vitrine artistique pas comme les autres

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 Une exhibition inédite baptisée « La vitrine Creaart » se prépare pour présenter le travail d’une vingtaine de designers locaux et internationaux opérant dans plusieurs domaines artistiques en Tunisie et ailleurs. Cet événement concerne aussi bien les professionnels que le grand public et se propose de faire connaitre aux visiteurs une brochette d’artistes talentueux et de différentes générations avec une kyrielle de styles différents en peintures, sculptures, mobiliers, luminaires, architecture d’intérieur, arts décoratifs et design.

« La vitrine Creaart », conçue dans un esprit d’art de vivre, est une invitation à la découverte d’une nouvelle approche commerciale et marketing de l’art et de la création. Elle est à même de favoriser des échanges directs et d’établir des dialogues entre visiteurs et exposants de différentes spécialités. L’événement aura lieu le 17 et 18 octobre au Showroom Italcar, aux Berges du Lac I.

 

Programme :

VISITE DE PRESSE

Vendredi 17 octobre de 16H à 20H

VERNISSAGE

Vendredi 17 octobre de 17H à 20H

Table ronde et rencontres Be to Be

Samedi 18 octobre de 09 H à 13 H

OUVERTURE GRAND PUBLIC

Samedi 18 octobre de 13 H à 19H

LIEU

Showroom Italcar

Boulevard principal, les Berges du Lac I, Tunis



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L’Octobre musical s’annonce ardent à Tunis

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La 20ème édition de l’Octobre musical de Carthage va connaître cette année la participation d’une pléiade d’artistes internationaux. Se donnant pour vocation de favoriser l’échange culturel et artistique et de faire revivre la prestigieuse histoire de Carthage, la programmation de cette manifestation pour cet automne s’avère généreuse. Entre le 10 et le 30 octobre,  plusieurs musiciens et chanteurs de différentes nationalités (Tunisie, France, Italie, Espagne, Malte, Russie etc.) se produiront dans  les centres culturels des pays participants. A noter que l’évènement jouit du soutien et du partenariat du ministère de la Culture, du ministère du Tourisme et celui de la coopération internationale.



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1ère édition de « La nuit du cheval » à El Jem

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Sous l’égide du ministère de la Culture, l’USIC (Union syndicale interprofessionnelle du cheval), organise le premier spectacle équestre en Tunisie, le samedi 11 octobre 2014 au Colisée d’El Jem.

Ce spectacle, qui est une première en Tunisie, sera mis en scène par Manuel Bernard, figure internationale de l’art équestre et réunira près de 80 acteurs (et figurants), dont quinze cavalières tunisiennes et 35 chevaux.

Le spectacle sera accompagné d’animations de soutien à l’environnement socioculturel des artisans engagés dans la sauvegarde du patrimoine national.

L’entrée du Colisée sera animée par les artisans bénéficiaires du programme de soutien aux métiers du cheval et du savoir traditionnel.

L’arène du Colisée sera le théâtre d’une cérémonie de remise de trophées aux vainqueurs du tour de Tunisie d’équitation traditionnelle. Les galeries du Colisée abriteront une exposition d’arts rattachés au cheval.



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Séminaire ONTT : les journalistes indésirables

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Le séminaire annuel des représentants de l’ONTT à l’étranger se déroule le 7 et le 8 octobre à Tunis. Si les fédérations professionnelles du tourisme et les compagnies aériennes ont été invitées à prendre part aux travaux, les journalistes n’ont pas été conviés à cette grande messe annuelle du tourisme tunisien.

Les années précédentes, les séminaires étaient toujours ouverts aux médias lors des débats et fermés lors de la discussion des budgets annuels par marché. Il semblerait que désormais, la presse soit indésirable. L’ONTT aurait-il quelque chose à cacher à l’opinion publique ?



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Le site de Carthage sera-t-il privé de sa place au patrimoine mondial ?

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Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979, le site archéologique de Carthage est l’une des attractions culturelles, historiques et touristiques parmi les plus importantes du pays. Revers de la médaille, l’état du site ne cesse de se dégrader ces dernières années. Aujourd’hui, et selon des informations qui fusent çà et là, l’Unesco aurait menacé les autorités tunisiennes de retirer le site de Carthage de la liste du patrimoine mondial si cette situation venait à persister. L’hypothèse est effrayante mais des indices laissent penser que l’éventualité n’est pas à écarter.

Quand le présent souille le passé

Les causes du problème sont connues par tous et peuvent être résumées en seul mot : la cupidité humaine. Nul n’ignore que le site a fait l’objet de plusieurs vols. Certains vestiges disparaissent du jour au lendemain à cause de certaines défaillances au niveau de l’entretien et de la sauvegarde. S’y ajoute l’extension urbaine qui a fini par ravager des parties du site, occultant de la sorte d’autres parcelles de l’endroit, d’autres histoires de l’Histoire. Les problèmes ne sont donc pas des moindres.

Il n’en demeure pas moins que les autorités en sont parfaitement conscientes. Cette situation critique a été avouée par le ministère de la Culture qui, dans un communiqué rendu public mardi 7 octobre, a démenti toute information liée au retrait du site de Carthage du patrimoine mondial de l’Unesco.

Selon cette source, « plusieurs mesures ont été prises aux fins de préserver le site » et une commission nationale présidée par le ministère de la Culture et composée par les ministères de la Justice, de l’Intérieur, de l’Équipement et de l’Éducation aurait entamé ses travaux depuis 2011 en vue de lutter contre toutes les infractions constatées. Ladite commission aurait statué sur l’état du site et remis son rapport au chef du gouvernement après 3 ans de travail. Dans son communiqué, le ministère de la Culture indique avoir associé au traitement de ce dossier toutes les parties prenantes à commencer par l’AMVPPC (Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle) et les experts du patrimoine jusqu’aux municipalités concernées et représentants de la société civile.

Quelles issues ?

Quoique les problèmes du site soient multiples, le communiqué du ministère de la Culture ne traite que du problème foncier car considéré comme source majeure de la dégradation du site. Pour le reste des infractions (notamment les vols), on y fait à peine allusion. Après avoir évoqué « les efforts » déployés par les autorités dans la sauvegarde du site, le ministère de la Culture a publié dans son communiqué l’ensemble des mesures présumées garantes d’une meilleure protection des lieux. D’abord, des actions en justice auraient été intentées à l’encontre de certains propriétaires de constructions illégales. Le  texte parle de « 43 décisions de démolition » prononcées par la justice et du gel temporaire des permis de construction pour les titres fonciers appartenant au site, en attendant qu’une commission d’experts du patrimoine en délimite les contours et en définisse les composantes. La même commission serait appelée aussi « à créer, à coordonner et à superviser le modèle de protection et de mise en valeur du site ».

Les sources officielles démentent donc la rumeur qui circule. « L’Unesco n’a pas menacé de retirer le site de Carthage du patrimoine mondial et nos services font le nécessaire » insiste le ministère de la Culture.

Les mesures préconisées par l’administration semblent prometteuses mais faut-il que l’on passe à l’acte. Faut-il que l’on rompe avec les discours et que l’on fasse un vrai travail de terrain. Si la rumeur a réussi à se faire prendre pour une vérité, c’est qu’elle est vraisemblable et que le danger est bien là.

Fédia Abid



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Sofiène Safta, le magicien de la guitare

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Aune époque où la musique devient une industrie, où les impératifs lucratifs prévalent sur la valeur artistique, peu nombreux sont les artistes qui ont su nager contre ce courant.  SofièneSafta est un jeune musicien tunisien qui a su gagner l’admiration et le respect du public local et étranger. A 4 ans, Sofiène ressent des penchants pour les instruments de musique. Avec ses petits doigts d’enfant, il commence à toucher aux éclisses de la guitare. A 14 ans, Sofiène commence à jouer de la guitare en tant que professionnel.

Guitariste, compositeur, enseignant de musique et leader de plusieurs groupes, Sofiène Safta  devient sociétaire de la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique en France). Grâce à une formation musicale plurivalente  (jazz, musiques arabes et méditerranéennes) et un doigté exceptionnel dans le mixage des musiques et cultures orientale et occidentale, Sofiène a réussi à promener ses œuvres aux 4 coins du monde.

Durant sa carrière, Sofiène a réalisé 5 albums (La Voix de l’Océan, Aurore, Sidi Bou Saïd, Alem Jedid, et Miroir) de musique instrumentale métissée entre folklore, Jazz, rock et autres genres riches en mélodies inédites.  La musique de Sofiène mime une ouverture d’esprit et une culture artistique plurielle. Après ce parcours de labeur et d’excellence, SofièneSafta peut se targuer aujourd’hui d’avoir créé un style musical différent et une identité artistique qui lui est propre. Voyage en exclusivité avec lui à bord de Tunisair Express.

 

Quelle était votre toute première destination de voyage ?
C’était le Maroc. J’avais 9 ans à l’époque et j’y suis allé dans le cadre des colonies de vacances organisées au profit des fils des militaires (dont je fais partie).

Pour vous, voyager est-ce échapper à la monotonie ou est-ce une passion ?
C’est à la fois les deux. Je suis un passionné de voyages. En même temps, j’aime fuir la routine en partant à la découverte de nouvelles parcelles du monde. J’aime admirer l’architecture des pays que je visite. J’adore fouiller dans l’Histoire de ces pays en me déplaçant d’un coin à un autre. C’est un plaisir immense pour moi que de partir en quête d’inconnu au sens large.

Quel est le pays qui vous a le plus marqué ?
Paris car on ne se lasse jamais de s’y balader. Il y a toujours un coin à découvrir à Paris. Ce qui me plaît aussi dans cette ville, c’est l’effervescence artistique qui s’y retrouve tout au long de l’année.  Elle ne désemplit pas de concerts et d’évènements artistiques. Je n’oublierai pas aussi Amsterdam qui m’a fasciné  par son calme, l’architecture de ses bâtiments et le mode de vie de sa population.

Une fois sur votre siège dans l’avion, qu’aimez-vous faire ?
J’écoute de la musique sur les vols de courte durée. Pour les long-courriers, je préfère regarder un film sur mon Ipad ou lire un livre qui traite de la musique. Aussi, je ne rate pas l’occasion de feuilleter le magazine de bord qu’on nous offre.

Combien de pays avez-vous visités ?
Une trentaine de pays à peu près.

Quelle est votre destination rêvée ?
Je rêve d’aller à Cuba. Je rêve d’y savourer la musique latine que je consomme sans modération. Cuba me rappelle aussi le mode de vie des années 60. Je dirais en deux mots que, à mes yeux, c’est ce pays qui revêt le plus le sens du mot exotisme.

Quel genre de voyage vous préférez : shopping, aventure, découverte ?
J’aime les voyages d’aventure. Pour le shopping, je réussis souvent à trouver mon style en Tunisie. De plus, je n’admets pas qu’une personne puisse partir en voyage spécialement pour faire du shopping. C’est une activité que je considère comme subsidiaire.

Quel est le pays qui vous a le plus marqué ?
C’est le Congo, pays des paradoxes. J’y ai découvert le vrai visage de l’Afrique noire,  ce tas de terre fourmillant de richesses  de tous types mais où les gens souffrent d’une pauvreté atroce.

Chose que vous n’oubliez jamais de mettre dans votre valise ?
Sans doute ma guitare. Elle m’est indispensable là où je vais.

Voulez-vous dire que vous jouez de la guitare même lors de vos voyages de vacances ? Vous ne prenez jamais de répit ?
Entre ma guitare et moi, c’est toute une histoire d’amour.  Je ne peux pas m’empêcher de la porter surtout lorsque je suis en voyage. C’est mon meilleur compagnon.

Avez-vous un projet artistique en cours ?
Je suis en train de finaliser mon 5ème album qui s’inspire de la thématique de Carthage.

Et l’intitulé de cet album ?
Je ne me suis pas encore décidé par rapport au titre mais je crois que je le baptiserai « Tanit ». C’est une révélation que je fais exclusivement à Alyssa !

Comment définissez-vous le bonheur ?
Pour moi, le bonheur veut dire l’absence de problèmes ou, plus exactement, la capacité de les surmonter. Aussi, pour être heureux, j’aurai toujours besoin de voir ma famille et mes amis en bonne santé. Enfin, le bonheur est encore pour moi « le partage » car comme dit Paulo Coelho « Le bonheur est quelque chose qui se multiplie quand il se divise ».

Quelle est votre qualité principale ?
C’est ma volonté de fer. Je suis quelqu’un qui ne se résigne jamais. Et qui ne crois pas en l’impossible. Une fois un objectif fixé, je fais tout pour l’atteindre.

Votre défaut principal ?

Je suis indécis en ce qui concerne les petits détails de ma vie personnelle. Parfois, je mets des heures à choisir quoi porter ou où passer le weekend par exemple.

A part  la musique, avez-vous d’autres passions ?
Les voyages, le sport et la mer.

Quelle est votre couleur préférée ?
Le vert militaire.

Quel est votre style d’habillement préféré ?
J’aime m’habiller en sport que ce soit dans ma vie de tous les jours ou dans mes concerts. J’opte cependant pour le style classique dans les soirées. J’adore aussi les tenues militaires et les brodequins. J’ai failli même débuter une carrière de militaire avant que ma passion ne me guide vers l’Institut supérieur de Musique.

Votre succès et votre notoriété ont-ils changé votre comportement ou votre façon de voir les choses ?
Oui. Je deviens plus responsable à l’égard de mon public tant au niveau de mes choix musicaux qu’au niveau de mon discours ou mon comportement. Portant aussi la casquette de l’enseignant, je me dois de respecter l’image qu’ont mes élèves de moi.

Ceci ne pourrait se faire sans vous accabler ?
Oui, cela limite ma liberté, d’où les bienfaits des voyages d’ailleurs !

Y-a-t-il un projet ou un rêve qui vous tient à cœur ?
Ma plus grande ambition serait de faire, d’ici 4 ou 5 ans, une comédie musicale sur l’Histoire de Carthage. Évidemment, cela nécessite un budget important, une énorme équipe de travail et des effets de son et de lumière de la plus haute qualité.  D’ailleurs, j’entends me déplacer spécialement aux Etats-Unis pour faire une formation sur les comédies musicales.



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E-Tourisme : la Tunisie doit rattraper l’ascenseur de l’ère numérique

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« Pourquoi le Tourisme tunisien n’a-t-il pas encore sa plateforme Web ?! ». Voilà la question martelée avec étonnement par Maneesh Vengala, conférencier et éminent spécialiste indien en e-tourisme, tout au long d’une conférence organisée lundi 29 septembre à Tunis par la FTAV sur le thème de l’e-tourisme et le Branding. Selon cet expert, la Tunisie, qui est « un bijou caché pour le tourisme », doit au plus vite mettre en place sa propre plateforme digitale et rattraper l’ascenseur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC). « Il n’y a pas de raison pour que les Européens continuent à détenir tous les sites Web et qu’ils récupèrent les fonds sur la destination Tunisie » a déclaré l’intervenant. La plateforme digitale qu’il recommande doit regrouper tous les services que la Tunisie est en mesure de commercialiser. Il en va de soi qu’elle rende meilleure sa visibilité et son intégration dans le monde entier, et non pas seulement en Europe. « Car il y a beaucoup de gens du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine… qui ont beaucoup d’argent et qui ne connaissent pas encore la Tunisie. Il faut les faire venir », a-t-il souligné. Il recommande aux acteurs du tourisme d’être plus conscients de la portée d’une stratégie marketing orientée vers le net et de l’utilité qu’ils peuvent en tirer en devenant, ainsi, une marque forte grâce à une plateforme web interactive avec des partages, des visuels et des informations d’actualités sur la Tunisie.

Selon Maneesh Vengala, « tous les professionnels du tourisme tunisien doivent s’unir afin de pouvoir s’adresser directement au consommateur final et lui adresser des packages fixes sans passer par des intermédiaires souvent gourmands ». Ils pourront ainsi faire leur propre Yield Management, développer leurs programmes de fidélisation, avoir leurs forums d’évaluation pour échanger en temps réel et proposer leurs produits personnalisés. Pour lui, c’est aussi la meilleure façon de « faire du Branding pour la destination puisque cette plateforme servira en même temps de support promotionnel extraordinaire pour l’image de la Tunisie », a-t-il ajouté. Sa présentation doit être moderne et créative afin de susciter chez le consommateur des connexions émotionnelles. Elle doit présenter des produits qui se différentient des concurrents en portant une image forte et un label de qualité de la destination Tunisie.

Le point essentiel du paiement par carte bancaire et de la sécurité des transactions de paiements par internet a été également soulevé. Khaled Bettaïeb, directeur général de Monétique Tunisie et présent à cette conférence, a expliqué que toutes les mesures seront prises pour que les agences de voyage n’aient pas de problème à ce niveau et pour que la sécurité soit assurée de manière optimale. La FTAV s’est engagée, quant à elle, de négocier le meilleur commissionnement avec les banques.

An final, on peut parler d’un projet réaliste, optimiste et à l’air du temps. Un projet dont la réalisation sera d’autant plus formidable qu’il sera accompli par des compétences tunisiennes expertes en matière de commerce électronique et de nouvelles technologies.

K.M



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La Fijet en Hongrie

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Les multiples merveilles d’une destination

Le 56ème congrès de la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme Fijet s’est tenu au cours du mois de septembre 2014 en Hongrie avec la participation de 160 membres adhérents originaires de 30 pays.
La tenue du congrès fut l’occasion de célébrer le soixantième anniversaire de la Fijet créée en 1954 par la Belgique, la France et l’Italie. Une grande cérémonie a été organisée à bord d’un bateau luxueux sur le Danube. La soirée a été marquée par un dîner-gala et par un programme assez riche en variétés musicales folkloriques et dansantes.

Le président de la Fijet, Tijani Haddad, a remis des médailles commémoratives aux présidents des associations nationales et à des personnalités participantes à l’anniversaire de la Fijet et au congrès dont Andrea Nemes, la ministre locale de l’Industrie hongroise, Zoltan Somogy, le directeur exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme OMT et à d’autres personnalités du secteur du tourisme et des médias.

Un choix, une destination…

La Hongrie est un pays qui occupe le centre du bassin du Danube avec 10 millions d’habitants dont 2 millions vivent à Budapest, décrite comme la perle du Danube et l’une des plus belles capitales du monde. La beauté des paysages, la diversité des activités touristiques, les célèbres bains thermaux, la richesse de la vie culturelle et l’hospitalité des Hongrois sont des atouts qui attirent de plus en plus les visiteurs et les touristes vers le pays. Leur nombre ne cesse d’augmenter pour atteindre environ dix millions de touristes en 2013 avec une augmentation de 10 % par rapport à l’année qui la précède.

Les traditions solides du tourisme se font se sentir en hébergement, restauration, excursions ou encore dans les 100 centres d’animation en plein air que compte Budapest à elle seule.
Les occasions d’assister à des festivals ou à des concerts animés par des musiques folkloriques sont nombreuses en Hongrie sans oublier les démonstrations équestres présentées par des chevaliers en costumes traditionnels.

Le charme naturel et historique…

La Hongrie compte plusieurs lacs et rivières dont le nombre dépasse 1200. Le plus important est le lac Balaton considéré comme le plus grand lac d’eau douce en Europe centrale. Avec ses plages de sable fin et ses plaines fertiles, elle représente un endroit idéal pour les vacances.
Les bains thermaux alimentés par des sources naturelles d’eau chaude découvertes du temps des romains sont nombreux et sont réputés pour leurs bienfaits curatifs et relaxants.

Le pays renferme aussi neuf sites classés au patrimoine mondial par l’Unesco dont Budapest avec les rives du Danube, les vieux villages de la capitale, le parc national, le paysage culturel et historique et les sites archéologiques datant de l’époque romaine et de la période ottomane.

La Hongrie compte encore la plus grande synagogue d’Europe, le plus grand bain médicinal, le plus grand château baroque dans le monde et la plus vieille église qui date du 12ième siècle. Son Parlement qui est le deuxième palais le plus grand du monde après celui de Londres est considéré comme un trésor national avec ses styles architecturaux fascinants et ses sculptures merveilleuses. Les formalités d’entrée pour la visite de ce merveilleux monument ne diffèrent en rien de celles suivies lors du passage par n’importe quel aéroport international.

Porcelaine et valeurs historiques

La manufacture de porcelaine en Hongrie est très célèbre. Elle est connue comme l’une des meilleures en Europe et jouit d’une renommée mondiale grâce à sa qualité et aux motifs la décorant, des motifs peints à la main et inspirés de la tradition du pays. Dans le musée de porcelaine de Kalocsa, de très belles pièces de porcelaine sont exposées.

Excursions et admiration…

Les excursions dans plusieurs villes du sud ont permis d’admirer l’architecture traditionnelle des sites et de visiter quelques vestiges civilisationnels des temps romain et ottoman.
Dans la ville de Pécs élue capitale culturelle en 2010, l’occupation turque a laissé des traces. La mosquée de Pacha Hassen et les toits en tuiles rouges des maisons en témoignent. Dans la ville de Kalosca, considérée comme le berceau de l’art populaire, l’occasion est offerte aux visiteurs d’admirer de superbes programmes avec des démonstrations équestres et des spectacles originaux de musique folklorique. Ils peuvent aussi participer à la récolte et à la transformation du paprika et des piments rouges, épices très célèbres en Europe.

Pour conclure, bien que la Hongrie ait intégré l’espace Schengen depuis 2007, aucune date n’a pu être avancée pour le passage de l’unité monétaire locale « le Forint » à l’euro. Le voyage vers ce pays, rempli de charme, est pourtant très aisé grâce à la fréquence des vols Low cost offerts à des prix encourageants.

Ali Chemli



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Tunisia Awards 2014 : le ministère du Tourisme remporte le trophée de l’amateurisme

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N’est pas réalisateur d’événements prestigieux qui veut. A Yasmine Hammamet ce 27 septembre, coïncidant avec la célébration de la  Journée mondiale du Tourisme, le ministère du Tourisme organisait une opération de relations publiques de grande ampleur baptisée pompeusement « Tunisia Awards 2014 » afin de récompenser celles et ceux qui ont œuvré à la promotion de la destination (lire).

Sauf que les choses ne se sont pas déroulées tout à fait comme on s’y attendait. Ce même ministère du Tourisme avait annoncé quelques jours auparavant la présence de stars internationales à la soirée : Angelina Jolie et Antonio Banderas notamment. Excusez du peu ! (lire notre article à ce propos). Mais avant de provoquer cet effet d’annonce, le ministère aurait dû tourner sa langue 7 fois dans sa bouche car aucune des deux stars n’est finalement venue à Yasmine Hammamet. Angelina Jolie, que l’on disait pourtant en tournage à Malte, devait venir en avion privé pour assister à la cérémonie. « Elle est invitée au mariage de George Clooney à Venise » a finalement ironisé sur scène Dhafer El Abidine, l’un des co-animateurs de la soirée. Quant à Antonio Banderas, il est bel et bien venu en Tunisie mais uniquement lors de la matinée du 27 septembre où il s’est vu remettre son trophée par Mehdi Jomaâ, le chef du gouvernement. En définitive, le public (invité des 4 coins du monde par les représentants de l’ONTT à l’étranger) n’aura aperçu l’acteur espagnol que sur les écrans géants, délivrant un message d’excuse de n’avoir pas pu rester, puis s’étalant dans un long monologue grossièrement déguisé en interview qui a de toute évidence ennuyé tout le monde. Banderas a reçu un prix pour être resté en Tunisie en janvier 2011, malgré les circonstances de la révolution, pour les besoins du tournage de son film « L’Or noir » produit par Tarek Ben Ammar.

Faire la queue en smoking

A la base, l’événement « Tunisia Awards » devait se dérouler au sein de l’Empire Studios de Tarek Ben Ammar. A 24h du coup d’envoi, branle-bas de combat, le lieu de la cérémonie était modifié et le ministère du Tourisme se rabattait sur la grande salle de conférence de la Médina de Yasmine Hammamet. Risque météo a-t-on officiellement justifié. Risques sécuritaires nous a dit une autre source en off ! Et au niveau de la sécurité justement, Yasmine Hammamet avait, ce 27 septembre, les allures d’un camp retranché, ou presque, avec un déploiement de forces de l’ordre rarement vu.

Ensuite, à l’entrée de la salle, il y avait foule. En smoking et en robe de soirée, les invités ont dû longuement faire la queue pour que leur badge soit électroniquement identifié. Un lecteur de badge sur 2 fonctionnait mal, les agents se sont retrouvés débordés face à l’afflux d’invités. Première montée d’adrénaline. Ensuite à l’intérieur même de la salle, mises à part les premières rangées clairement réservées aux politiques et aux diplomates, les invités pouvaient s’assoir librement où bon leur semblait. Sauf qu’il y avait plus d’invités que de chaises. Cacophonie de nouveau.

Mais c’est sur scène que les dérapages organisationnels ont été les plus flagrants. Le ton a été donné par la ministre du Tourisme qui a parlé dans son speech introductif comme on s’adresserait à ses actionnaires dans une communication boursière : Amel Karboul a justifié sa méthode de travail et s’est félicitée des excellents résultats atteints par le tourisme tunisien cette année. Les opérateurs touristiques présents dans la salle n’en revenaient pas de ce discours bilan et de l’autosatisfaction affichée.

Des animateurs dépassés

Le concept de « Tunisia Awards » consistait à attribuer plusieurs trophées (lire). Dans les 7 catégories sélectionnées, trois nominés avaient au préalable été sélectionnés. Sauf que les deux animateurs de la soirée, le comédien Dhafer El Abidine et le mannequin Kenza Fourati, étaient de toute évidence mal préparés -ou bien avaient-ils été perturbés par des improvisations de dernière minute. Toujours est-il que leur prestation n’a pas été des plus brillantes. Les nombreux dérapages organisationnels n’ont échappé à personne. Amel Karboul a dû remonter sur scène de son propre chef interrompre les animateurs pour expliquer pourquoi tel prix avait été attribué à telle personne ou association. Tarek Ben Ammar lui-même est intervenu à maintes reprises micro en main pour replacer les événements dans leur contexte, ajouter des anecdotes et présenter certains VIP qui défilaient sur scène incognito.

Les animateurs de la soirée, eux, étaient bien incapables de dire qui était qui et qui faisait quoi. Et de toutes les façons, au fond de la salle, le son était tellement mauvais que les présents n’ont pu saisir ce qui se disait avec distinction. A la sortie, il est évident que le public était amer. « Même pas une image pour nous montrer les établissements récompensés, même pas une présentation du parfait inconnu qui a reçu le trophée Didon (remis à la personne ayant contribué à la promotion de l’image de la Tunisie), même pas un extrait du reportage qui a valu à une journaliste chinoise le prix Hasdrubal ».

Finalement, la plupart des trophées a été attribuée dans la précipitation. On aura retenu que le tour-opérateur Detur a été récompensé, de même que la chaîne hôtelière Hasdrubal et du gîte touristique de Tozeur Diar Abou Habibi. TripAdvisor, le site américain de notation touristique, représenté par son directeur pour l’Europe, a fait le choix d’attribuer à Houmet Souk le trophée de la meilleure zone touristique en Tunisie. Un choix qui a fait grincer des dents quand on sait que la veille, Houmet Souk était en grève et que des touristes avaient rencontré de grosses difficultés à prendre leur avion (lire). Amel Karboul, intervenant de nouveau sur scène, n’a pas manqué de souligner qu’il n’était pas question d’interférer dans les choix établis.

Heureusement que dans cette ambiance cacophonique, l’humoriste tunisien résident en France Nidhal Saâdi et le jeune illusionniste plein de talent Anis Gharbi ont égayé un tant soit peu l’atmosphère. Finalement, la cérémonie aura été à l’image du tourisme tunisien, bidouillée, bricolée, trop improvisée. Si le ministère du Tourisme envisage de renouveler l’expérience, il se devra de confier l’organisation à des professionnels dont c’est le métier. Sa seule bonne volonté est de toute évidence loin d’être suffisante.

Hédi HAMDI

 



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La compétitivité du tourisme tunisien, quel classement parmi les pays arabes ?

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Se basant sur le rapport mondial de Davos, l’Organisation Arabe du Tourisme a publié son rapport analysant le classement des pays arabes en termes de compétitivité touristique pour les années 2008, 2009, 2011 et 2013.

Le classement de la Tunisie parmi les pays arabes est venu comme suit : en 2008, la Tunisie a été classée 2ème après le Qatar puis 4ème à deux reprises (2009 et 2011) après les Emirats Arabes Unis, le Qatar et le Bahreïn, devançant ainsi le Maroc que l’on retrouve 7ème en 2008, 9ème en 2009 et 10ème en 2011. Pour l’année 2013, la Tunisie s’est abstenue de fournir les statistiques nécessaires à l’élaboration du rapport d’où son absence dans le classement.



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Djerba ou la descente aux enfers

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Le chaos a atteint son apogée à Djerba. Aujourd’hui, les touristes se dirigeant vers l’aéroport de Djerba-Zarzis ont été bloqués par des sit-inneurs en grève pour la 2e journée consécutive. Rien de plus affligeant que de voir des « séniors » (pour emprunter le jargon de la profession) venant chercher repos et quiétude sur l’île, astreints à traîner leurs bagages et à effectuer le chemin vers l’aéroport à pieds. Rien de plus triste que de voir l’île des rêves s’enliser de plus en plus dans l’anarchie. A l’image d’un volcan en pleine éruption, une certaine partie des habitants de Djerba continue de manifester sa colère, une colère qui risque de décimer tout ce qu’il y avait de plus beau dans l’île.

Crédit photo : tuniscope



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Répit dans le dossier de la SGA

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Alors qu’ils s’apprêtaient aujourd’hui à voter pour le projet de loi destiné à définir les prérogatives et missions de la future Société de gestion des actifs des hôtels (SGA), les députés de l’ANC ont finalement reporté leur vote jusqu’après les élections législatives. Pour cause, le quorum n’a pas été atteint. De plus, la présence d’hôteliers venant clamer leur indignation devant le siège de l’ANC n’aurait pas été sans effet. Depuis sa parution dans le projet de loi de Finance complémentaire, ce dossier continue de provoquer le courroux des hôteliers qui n’ont pas cessé pour autant de saisir toutes les autorités en vue de le réajuster de manière à leur garantir un minimum de protection contre les pouvoirs «démesurés » qu’octroie le projet dans sa version actuelle à l’éventuelle SGA.



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Dessole espère 130.000 clients sur la Tunisie

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La chaîne hôtelière d’origine turque Dessole voit grand sur le marché tunisien. Avec 8 hôtels répartis entre Nabeul, Hammamet, Sousse et Monastir, la chaîne devrait totaliser 130.000 clients d’ici la fin de l’année selon ses prévisions. Adossé au tour-opérateur d’origine russe Pegas qui réalise au moins deux vols par jour sur la Tunisie (tous marchés confondus), Dessole, qui exploite 26 autres hôtels dans le monde, compte poursuivre son développement sur le marché tunisien avec l’intégration d’au moins deux nouveaux hôtels dans son porte-feuille avant la fin 2014.



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Mövenpick va s’installer sur les Berges du Lac

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Après Gammarth et Sousse, la chaîne Mövenpick arrive à Tunis, précisément sur les Berges du Lac 2. Un nouvel hôtel est actuellement en construction et devrait ouvrir ses portes en 2016. Le contrat entre la société propriétaire et la chaîne d’origine suisse a été signé.



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IFTM Paris : le tourisme tunisien rattrapé par l’actualité internationale

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Les salons touristiques professionnels à Paris se suivent et se ressemblent… ou presque. Du moins l’IFTM Top Resa qui se déroule chaque année fin septembre dans la capitale française. Il y a deux ans, l’ambiance sur le salon avait été marquée par les conséquences de l’attaque de l’ambassade américaine de Tunis par des salafistes. En 2014, une autre actualité, dont le tourisme tunisien aurait bien pu se passer, est venue jeter un froid sur l’ambiance du stand Tunisie : le kidnapping puis l’assassinat d’un ressortissant français en Algérie. Wahida Jaïet, directrice générale de l’ONTT, reçoit les journalistes français à la chaîne et les questions sécuritaires prévalant en Tunisie reviennent comme un leitmotiv. C’est que l’opinion publique française est de toute évidence très marquée par ce fait divers dramatique et c’est tout le Maghreb qui se retrouve pointé du doigt.

Mais l’actualité n’a pas découragé pour autant les professionnels tunisiens à faire le déplacement à l’IFTM. Ni même les très mauvais chiffres du tourisme français sur la Tunisie. En l’absence de recensement fiable des participants, on peut estimer le nombre de professionnels présents entre 120 et 150. Ce qui a fait que le stand Tunisie n’a pas désempli. Car à l’IFTM Top Resa, c’est toujours l’occasion des retrouvailles après la saison. Même si les tour-opérateurs tunisiens sont de moins en moins présents sur le marché après plusieurs faillites ou mises en veilleuse de leurs activités. Face aux mastodontes du voyage, le marché français est de plus en plus soumis à la concentration des grands T.O. « Il fut un temps où quand je venais au salon Top Résa, il me fallait 2 à 3 jours pour rencontrer la trentaine de voyagistes qui programmaient la Tunisie, déplore Mohamed Ellouze, directeur commercial des hôtels Vincci en Tunisie. Aujourd’hui, une demi-journée me suffit puisque tout est détenu entre les mains de deux ou trois grands acteurs du secteur ».

Malgré les aléas conjoncturels, malgré la situation interne au pays, la filière touristique ne baisse pas les bras pour autant. Des événements comme « Djerbahood », « Pop in Djerba », « Les Dunes Electroniques 2 en février 2015 » ou encore l’événement « Tunisia Awards » apportent du baume au cœur d’une destination qui n’espère qu’une chose : « que tout redevienne comme avant sur le marché français » et que l’on renoue avec le million de touristes hexagonaux. En attendant, il faudra en garantir au moins la moitié d’ici la fin de l’année. Et pour l’instant, rien n’est encore acquis.

H.H



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Ben Amara-Gharbi : la paire qui va piloter la nouvelle compagnie aérienne Jasmin Airways

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Jasmin Airways a reçu son accord de principe de la part des autorités de tutelle. Il lui reste juste à trouver les deux avions recherchés.

Le premier est le président de la nouvelle compagnie aérienne privée tunisienne Jasmin Airways : Ali Ben Amara (à g.) est à la tête d’une école de formation aux métiers de l’aéronautique basée à El Manar 2 et à la Charguia. Dentiste de formation, il est également pilote de ligne. Le second s’appelle Mehdi Gharbi (à dr.), il sera le directeur général de la compagnie. Gharbi n’est pas un inconnu du secteur du transport aérien puisqu’il a occupé, pendant plusieurs années, la direction générale d’une autre compagnie aérienne privée tunisienne, Karthago Airlines.

Jasmin Airways a reçu son accord de principe de la part des autorités de tutelle. C’est ce qu’a confirmé Ali Ben Amara à Destination Tunisie dans un entretien exclusif. De fait, la compagnie pourrait voler dès le mois de mars 2015 selon ses promoteurs. Il reste juste à trouver les deux avions recherchés, des Airbus A320, qui seront loués en dry lease, pour permettre à la compagnie d’exploiter ses premiers vols. Jasmin Airways sera basée à l’aéroport d’Enfidha et fera exclusivement du charter.

« Avec le gouvernement qui a succédé à Béji Caied Essebsi, le dossier a stagné » explique Ali Ben Amara pour justifier du retard pris dans le démarrage des activités de cette compagnie née pourtant sur le papier en 2011. « Nous avons cependant préféré que la situation se calme avant de débuter ».

Mais dans une conjoncture maussade pour le tourisme, la question est aujourd’hui de savoir s’il y a encore de place pour une compagnie aérienne tunisienne supplémentaire. Réponse de Ben Amara : « il y a même de la place pour plusieurs autres compagnies. On nous pénalise, nous, jeunes compagnies, pour préserver toujours le monopole de Tunisair ; regardez maintenant les problèmes qu’elle a et elle ne veut pas changer d’attitude ».

Dans son business plan, la compagnie ambitionne de consolider sa flotte par deux nouveaux appareils chaque année. « La deuxième année, il s’agira d’avions en propriété » prévoit déjà Ben Amara. « Même si nous ne voyons pas le bout du tunnel concernant la situation touristique, le secteur l’été passé a explosé en Tunisie. Que les Européens le veulent ou pas, c’est la seule destination où les T.O peuvent y trouver leur compte sur le plan pécuniaire ».

En définitive, Ali Ben Amara définit Jasmin Airways comme une start up dans le domaine de l’aérien avec, dans son tour de table,  également un hôtelier en la personne de Raouf Laâmouri, vice-président de la chaîne Hasdrubal.
                                                                                                                                                                                                                                       

Hédi HAMDI

Lire aussi :
Jasmin Airways, compagnie aérienne tunisienne virtuelle



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Tunisia Awards, pas mieux pour fêter la journée mondiale du tourisme

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Le 27 septembre est la date de célébration de la journée mondiale du Tourisme. Une date universelle pour sensibiliser davantage la communauté internationale à l’importance du tourisme sur le plan économique, culturel et social.

C’est aussi la date qui a été retenue par le ministère du Tourisme pour organiser la première édition de l’événement «Tunisia Awards». Un événement dont l’objectif principal est de récompenser l’innovation, le talent et l’originalité dans le domaine touristique. Il ambitionne également d’établir une nouvelle dynamique compétitive en créant des synergies et des ponts nouveaux entre les différents secteurs de l’économie.

La présentation ainsi que le contenu du programme de « Tunisia Awards 2014 » ont été révélés aujourd’hui lors d’une conférence de presse tenue par la ministre du Tourisme, Amel Karboul, et Tarek Ben Ammar, cinéaste, homme d’affaires et homme de média qui sera le président du jury pour ces Awards. « Notre bataille principale est de redonner à la Tunisie son rayonnement et ce genre d’événement prouve que les réformes que nous avons engagées sont en train de marcher. Et ça marche, malgré les déchets » a solennellement déclaré Amel Karboul.

« Malgré les difficultés conjoncturelles, malgré cette période préélectorale, nous continuons à relever chaque jour de nouveaux défis pour engager la Tunisie sur de nouvelles voies d’ouverture dans une démarche que nous voulons holistique » a-t-elle ajouté. La ministre rappelle par ailleurs qu’en dépit des problèmes qui ont lieu en Tunisie et dans les pays voisins, le nombre de touristes s’élève aujourd’hui à 4,7 millions. Amel Karboul n’a pas dissimulé son optimisme et a déclaré qu’on pourrait même atteindre les 6 millions d’ici la fin de l’année. « Avec des événements comme les Dunes Electroniques, Djerbahood, Pop In Djerba et Tunisia Awards, nous faisons du Branding et réaffirmons notre ambition commune de promouvoir la Tunisie et de rétablir son image», a-t-elle ajouté.

Le 7ème art au service du tourisme

La cérémonie du « Tunisia Awards » aura lieu à Hammamet dans les prestigieux studios ‘’Empire’’ du producteur Tarek Ben Ammar. Ces studios ont déjà accueilli des stars planétaires du cinéma et recevront samedi prochain une pléiade de personnalités, de people, de journalistes, de PDG de grands tour-opérateurs et de grands acteurs du 7ème Art. « Oui, Angelina Jolie et Antonio Banderas sont bel et bien les invités d’honneur de cette cérémonie», a répondu Tarak Ben Ammar à un journaliste qui paraissait sceptique par rapport à la présence de ces deux stars. Et à lui d’ajouter : « on doit donner envie aux gens de venir en Tunisie. Chacun d’entre nous doit s’y mettre à sa façon pour rendre la Tunisie plus attrayante. L’art et la culture sont deux piliers importants qui doivent servir l’image de notre pays ». « En aucun cas, nous devons laisser des événements comme celui d’hier nous déstabiliser (ndlr, le Français assassiné en Algérie). Nous continuerons à faire du Business as Usual et nous ne baisserons jamais les bras » a-t-il dit.

La présentation de la soirée « Tunisia Awards » sera assurée par le duo Dhafer Labidine (acteur) et le mannequin Kenza Fourati. Un programme d’animation festif sera concocté en présence de l’humouriste Nidhal Saadi, la soprano Yosra Zekri et l’illusionniste Anis Gharbi.

A la fin de la conférence, l’auditoire a eu droit à la présentation de deux trophées qui seront décernés pendant la cérémonie : le trophée Tripadvisor qui sera attribué à la ville de Houmet Souk-Djerba comme étant la meilleure destination touristique en 2014 et le trophée « Amis de la Tunisie » qui sera décerné à des personnalités ayant soutenu la Tunisie durant les dernières années. Les 7 autres trophées qui portent tous des noms Carthaginois, seront décernés à un événement, une idée, une personnalité, un voyagiste, un hôtel, un média, un événement culturel ou artistique qui se sont distingués par leur originalité et leur dévouement pour servir la destination Tunisie.

©Destination Tunisie



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Ce que le parti Ennahdha a prévu pour le tourisme et le transport aérien

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C’est le premier parti politique à présenter son programme politique à l’opinion publique. Nous nous sommes intéressés à son volet touristique et aérien.

Dans son programme électoral révélé mardi 23 septembre, le mouvement islamiste Ennahdha a présenté sa stratégie pour le développement de l’économie nationale dans les 5 années à venir. Le programme révèle une avalanche de théories, de promesses et de mesures de réformes dans plusieurs domaines. Un programme économique assez ambitieux dans son apparence mais qui ne conçoit pour autant pas grand-chose de nouveau pour le tourisme.

Sentiers battus

Pour le volet touristique, le mouvement a effectué une présentation succincte de ce qu’il qualifie de stratégie de développement. Laquelle stratégie présente une forte similitude avec la vision 3+1 actuellement martelée par la ministre en fonction et n’apporte pas de nouveauté notable. Tel qu’il figure dans son programme, le développement du secteur touristique chez Ennahdha se base sur la diversification du produit, la recherche de nouveaux marchés, l’amélioration de la formation et de la qualité, le renforcement des rapports de l’administration avec les professionnels, le développement du tourisme saharien et la promotion du tourisme local. Le plan que dresse le mouvement politique pour la promotion d’un secteur aussi vital pour l’économie tunisienne s’avère à la fois classique et laconique, c’est le moins qu’on puisse dire au vu de ses axes directeurs qui omettent d’autres potentiels de la destination et d’autres potentialités de développement.

Quelle position par rapport à l’open sky ?

Le volet touristique du programme d’Ennahdha a omis, presque totalement, la composante aérienne que nous trouvons réduite à « l’amélioration des connections aériennes avec les nouveaux marchés ». Entend-t-on par « amélioration » l’ouverture du ciel tunisien ? Le programme du mouvement politique ne donne point de réponse et ne mentionne à aucun moment le terme « open Sky ».

Interrogé par Destination Tunisie sur la position du parti par rapport à l’ouverture éventuelle du ciel tunisien, Ridha Saidi, ex ministre auprès du Premier ministre (chargé du dossier économique dans les gouvernements de Hamadi Jebali et Ali Larayedh) et coordinateur général du programme électoral d’Ennahdha, nous a expliqué que « le mouvement soutient l’open sky dans la mesure où il permettra, dans le futur, de nous drainer plus de flux touristiques. Cependant, nous l’avons d’ailleurs dit lorsque nous étions au gouvernement, notre compagnie nationale n’est pas encore prête à s’adapter avec un tel contexte. L’entrée des Low Cost en Tunisie demeure donc tributaire de l’état d’avancement du plan de redressement de Tunisair et de l’amélioration de sa compétitivité. »

Fédia Abid
Crédit photo : Businesnws.com.tn



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Hammamet Sud : Saïd Boujbel réduit la voilure

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L’hôtelier Saïd Boujbel, patron des chaînes hôtelières Sunny Hotels et Carribean World, réduit ses capacités hôtelières dans la zone de Hammamet Sud.

Il va tout d’abord louer au groupe TUI l’hôtel Vénus (exploité à ce jour sous l’enseigne Carribean World). Déclassé à 2 étoiles par l’ONTT, l’hôtel devrait faire l’objet de travaux de rénovation cet hiver avant une réouverture au printemps 2015 sous une nouvelle enseigne.

Juste en face, l’ex hôtel Kilma a été revendu à un promoteur d’origine algérienne qui a donné un nouveau nom à l’établissement : la Couronne (photo ci-dessus).

A proximité immédiate, le Carribean World Hammamet Beach (Tanfous à l’origine) géré par Boujbel en location, va être restitué à sa société propriétaire le 30 septembre 2014.

Le groupe Boujbel continue cependant à exploiter 12 établissements en Tunisie sous les deux enseignes mentionnées pour un total situé entre 12 et 13.000 lits.



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« Pop in Djerba » fait son retour sur l’île cette année

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Pour sa deuxième édition, le festival musical Pop In Djerba fait de nouveau la part belle aux créateurs indépendants orientaux et occidentaux en mêlant les expériences artistiques : performances, concerts, Dj sets, danse et street-art viennent ainsi enrichir les différentes scènes du festival.

Trois jours durant et face à la mer de Djerba, les festivaliers assisteront à un programme varié. Le jeudi 23 octobre, dans le musée à ciel ouvert Djerbahood et, en hommage au travail exceptionnel des calligrapheurs invités du monde entier par la Galerie Itinérrance de Paris, la jeune artiste franco tunisienne Nawel Ben Kraïem ouvrira les festivités en initiant le public à des déambulations musicales au cours desquelles la danseuse Sandra Dachraoui, du collectif tunisien « Art Solution / Je Danserai Malgré Tout » et des breakdancers tunisiens s’adonneront à des performances publiques filmées.

Ce parcours interactif s’achèvera par 3 concerts gratuits avec l’électro Pop de Sun Jun, la pop orientale de Nawel et enfin la Drum & Bossa Nova de la chanteuse brésilienne Flavia Coehlo, accompagnée par la Dj et productrice Elisa Do Brasil.

Les deux soirées du vendredi 24 et du samedi 25 octobre se dérouleront dans des jardins avec une vue sur la mer et le phare de Taguermess.

Pop In Djerba programmera, avec Valentin Joliff du collectif parisien Blank, le producteur allemand Claptone, un set de deep house trippant pour la première fois en Tunisie. A ses côtés, Tiiki, membre fondateur du collectif tunisien Fabrika, distillera une tech-house.

Autre moment fort en prévision du week-end, le live du Canadien Marc Houle. Alice Lewis qui mélange épopées électro et balades oniriques présentera son live pour la première fois en Tunisie. Se produira également le duo électro le plus cool du moment : Tic&Tac. Dj Raf, résident de la radio tunisienne Mosaïque Fm, sera aussi de la partie, il prendra d’ailleurs les platines aux côtés de Loic Minel du collectif Blank.

La clôture du festival Pop in Djerba aura lieu la veille des premières élections législatives. Un bus citoyen reconduira les festivaliers tunisiens qui le souhaitent à leurs bureaux de vote respectifs le dimanche 26 octobre.



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Les touristes payeront bien 30 DT à la sortie du territoire

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La taxe de 30 dinars annoncée dans la nouvelle loi de Finances complémentaire pour l’année 2014 va entrer en application le 1er octobre 2014. La décision a été confirmée hier par la directrice générale des Etudes et de la Législation fiscale au ministère de l’Economie et des Finances, Habiba Louati. La FTAV avait pourtant milité pour un report de son entrée en vigueur au 1er janvier afin d’éclaircir les points en suspend, comme notamment l’âge à partir duquel les enfants étaient soumis à cette taxe, les croisiéristes -qui payent déjà une taxe de débarquement-, les personnes qui entrent avec leur carte d’identité, etc.

Toute personne physique non résidente, quelle que soit sa nationalité, sera soumise à cette taxe, exception faite des Tunisiens résidant à l’étranger. Le timbre sera vendu aux points de passage frontaliers terrestres, maritimes et aériens, dans les bureaux de recettes fiscales mais également par les agences de voyages et les hôtels qui bénéficieront d’une commission de 3% sur les ventes. L’objectif gouvernemental est de récolter 42 millions de dinars de recettes sur les 3 derniers mois de l’année 2014 et 120 millions en 2015.



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Djerbahood ou la reviviscence de l’ancienne Hara

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Le village d’Erriadh à Djerba, originellement connu par « El Hara », a accueilli cet été l’un des évènements artistiques les plus marquants au monde. En recevant plus d’une centaine d’artistes du street-art, cette vieille bourgade de Djerba s’est métamorphosée en quelques semaines en un vrai « musée à ciel ouvert ».

« Rien n’est capable de nous freiner »

A l’origine, l’idée de ce projet, qui a réussi à avoir le soutien du ministère du Tourisme, a été portée par le galeriste franco-tunisien Mehdi Ben Cheikh. Dans une conférence de presse tenue le jeudi 18 septembre au siège du ministère du Tourisme, Nabil Bziouech, chef de cabinet de la ministre du Tourisme a indiqué que toute une équipe avait été mobilisée par son administration pour soutenir cet évènement qui « rejoint toute une stratégie du ministère qui capitalise sur l’évènementiel et l’animation pour la promotion de la destination ». « Par une pareille action, nous avons voulu communiquer un message. Nous avons voulu dire que rien, rien n’est capable de nous freiner » dit Nabil Bziouch qui a rappelé que l’année 2014 fut l’année de l’évènementiel par excellence et que tout un budget a été mis en place pour le soutien des manifestations ayant un important impact sur le tourisme.

Le street-art dialogue avec l’histoire

Mehdi Ben Cheikh qui, lui, utilise le terme « Hara », connotant toute l’histoire des lieux, a souligné que le concept du projet, consistant à métamorphoser tout un village, constitue une première dans le monde et que le choix de Djerba, et de cet endroit en particulier, n’est pas le fruit du hasard. En débarquant sur l’île, les artistes du street-art ne cherchaient pas à apposer simplement leurs signatures sur des murs mais plutôt à revivifier cet endroit ancestral qui a perdu de son charme aux yeux des visiteurs de Djerba. « En se dirigeant vers la Ghriba, les bus ne tournaient jamais à droite pour entrer à El Hara, maintenant, ils commencent à tourner à droite » ; c’est ainsi que Mehdi Ben Cheick a choisi de décrire l’intérêt que commencent à manifester les touristes à ce village depuis que les fresques y ont vu le jour. « Il s’agit d’une nouvelle façon de mettre en valeur le patrimoine tunisien » ajoute-il.

Des retombées économiques importantes

Selon les déclarations du porteur du projet, Djerbahood se dote de toutes les caractéristiques du musée sauf qu’il s’agit d’un musée gratuit, ouvert à quiconque et à n’importe quel moment. Selon lui, il faut deux heures et demie de temps pour parcourir l’ensemble des fresques.

L’effervescence artistique du village n’a pas été sans effet économique. Aujourd’hui, les petits commerces de la bourgade marchent fort à force d’accueillir de nouveaux visiteurs. La bourgade semble aussi à ce jour destinée à accueillir de nouveaux commerces grâce aux flux de touristes et de fans du street-art qui l’animent.

Et si jamais les peintures s’effritent ?

En évoquant la question de la durée de vie des peintures, Mehdi Ben Cheikh a indiqué que celles-ci sont destinées à être durables. Par quels moyens ? L’initiateur du projet a rappelé que plusieurs mesures ont été mises en place aux fins d’assurer la durabilité des œuvres et d’en garantir la pérennité. Mis à part les détails techniques, dont la pose de vernis sur les fresques par exemple, deux associations se seraient portées volontaires pour protéger les œuvres. La première, présidée par Yosra Ben Ammar, a été spécialement créée à cet effet. La deuxième n’est autre que l’association « Ulysse », connue pour son engagement dans tout ce qui affère à la promotion de Djerba.

Quelle réaction des habitants ?

Dans un endroit où l’on s’attache à préserver des architectures ancestrales, il est évidemment difficile d’en imaginer les habitants céder leurs murs à des artistes de street-art. C’est ce qu’a avoué Mehdi Ben Cheikh qui a décrit la surprise des habitants au vu de la métamorphose de leurs maisons. Selon ses dires, cette surprise a cédé la place au soulagement dès que ces personnes se sont aperçues de la qualité des peintures. Le soulagement s’est transformé à son tour en un sentiment de « fierté » chez les propriétaires des maisons, a ajouté Ben Cheikh, au vu des foules venant chaque jour admirer les faits du street-art et de ses effets sur la Hara.

« Avant de commencer l’aventure, j’ai demandé aux artistes d’être conscients de l’endroit et d’en respecter les habitants », explique Mehdi Ben Cheikh. Maintenant, et eu égard aux réactions positives des gens de la bourgade, ce contrat semble parfaitement avoir été rempli par les artistes.

Pour ceux qui déplorent la situation environnementale de Djerba, Djerbahood n’a pas su choisir le bon moment. Pour d’autres, une telle action peut servir à dédramatiser la situation de l’île et à y substituer l’hideur nauséabonde des ordures par la beauté de l’art. En tout état de cause, Djerbahood est une belle expérience qui nous apprend que l’art peut parfois redonner vie à l’histoire puisqu’il suffisait de la touche d’un artiste pour ressusciter les souvenirs d’antan, ceux de l’ancienne Hara de Djerba.

Fédia Abid



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Amel Karboul annule son direct à la TV

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Elle était initialement invitée sur Ettounssia TV ce vendredi soir en direct avec Hamza Belloumi dans son émission « Le huitième jour  ».

Scrutée à la loupe depuis qu’elle est ministre du Tourisme, Amel Karboul, bien que très présente sur la scène politique nationale, n’avait jamais participé à un plateau télévisé sur une chaîne tunisienne en live.

La ministre s’est finalement désistée « pour des raisons familiales » alors que tout le monde l’attendait avec impatience. Elle aurait quitté Tunis depuis jeudi.

Cette annulation «live » vient s’ajouter à un « Tweet Chat » annoncé sur son compte tweeter et au cours duquel, elle répondrait en direct à toutes les questions des internautes.

Ce « Tweet Chat » également prévu pour vendredi 19 septembre a été reporté au lundi 22 septembre.



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Crise environnementale à Djerba: les hôteliers tranchent dans le vif

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La crise sanitaire et environnementale qui sévit à Djerba depuis la fermeture en 2012, et sans solution alternative, de la décharge de Guellala, atteint aujourd’hui son paroxysme. Et c’est un euphémisme que de continuer de parler – à ce stade – d’inquiétude ou d’urgence. La situation est devenue insoutenable. Apocalyptique même. Surtout qu’à l’horizon, aucun signe d’amélioration n’est décelé. Au contraire : l’île des rêves et de la douceur de vivre se transforme, de jour en jour, en l’île des immondices. Une déchetterie. Dans la nuit du dimanche 14 septembre, Houmet Essouk, centre névralgique de l’île, s’est transformée en incinérateur pour détritus ménagers à tous les coins de rue. Des fumées noires et toxiques émanaient de partout. Les habitants n’en peuvent plus et ne savent plus quoi faire face à la prolifération de micro décharges anarchiques et non contrôlées. La situation est hors de contrôle et dans cette confusion totale, les insulaires sont exténués.

Voilà un petit résumé de la situation affligeante telle qu’elle a été décrite par Jalel Henchiri, président de la Fédération régionale de l’hôtellerie du Sud-est et Farhat Ben Tanfous, son secrétaire général, lors d’une conférence de presse à Tunis.

« Mis à part les enjeux touristiques, nous avons aujourd’hui un problème de survie » a déclaré amèrement J. Henchiri. « C’est devenu tellement irrespirable, que les gens ne peuvent plus ouvrir leurs fenêtres et évitent de se déplacer. Ils ont vraiment peur pour leurs enfants » a ajouté avec le même désarroi, Farhat Ben Tanfous.

Plusieurs tentatives de la part de la société civile et des professionnels du tourisme pour faire pression sur les autorités gouvernementales et les organismes concernés par la gestion des déchets se sont révélées infructueuses. Aujourd’hui, le conseil régional de Djerba-Zarzis et la FTH passent à la vitesse supérieure. Ils lancent un appel aux hôteliers de l’île pour ne plus s’acquitter de la taxe hôtelière (TH : 2%) et de la taxe communale locative (TCL : 0,2%). Des redevances que les hôteliers versent aux collectivités locales et aux municipalités pour qu’elles soient allouées à l’assainissement collectif. L’ensemble de ces taxes représente jusqu’à 60 % du total des recettes municipales. « Avec cet appel, nous ne sommes pas dans la désobéissance civile mais plutôt dans l’action civique » a précisé Jalel Henchiri. Et à lui d’ajouter : « il ne s’agit pas d’un arrêt de paiement mais seulement de suspension qui se poursuivra tant que le gouvernement n’aura pas exécuté les solutions qu’il a promis pour résoudre ce problème ». Par ailleurs, il a appelé tous les professionnels du tourisme d’arrêter de vendre la destination Djerba tant que la crise environnementale n’est pas résolue. « Arrêtons de faire de la publicité mensongère et occupons-nous à résoudre ce problème et à opter pour une solution durable », a-t-il clarifié.

Dans un dernier communiqué ministériel, rendu public au lendemain des événements de Houmet Essouk, le gouvernement s’était engagé à mettre en œuvre des mesures urgentes pour débloquer la situation et éviter l’état de catastrophe sanitaire qu’on redoute.

Un délai d’une semaine a été proposé pour effectuer une opération rapide pour déployer de grands moyens afin de débarrasser l’île de tous ces immondices. Pour ce faire, l’ouverture, entre autres, de quelques points de décharges provisoires avait été préconisée. Sauf que, à l’heure où se déroulait la conférence, personne ne savait encore quels étaient les endroits destinés à servir de décharges. Encore plus inquiétant, l’opération prioritaire de nettoyage prévue dans Houmet Essouk n’avait toujours pas démarré.

©Destination Tunisie



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Quelle place pour le tourisme dans le projet «Tunisia Economic City» ?

Tunisia Economic City
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Tunisia Economic City (TEC) est un modèle de smart city qui a choisi d’élire domicile sur les côtes près d’Enfidha. Une aubaine pour l’aéroport international géré par les Turcs de la TAV et installé à proximité.

S’étendant sur 18 km du littoral est, dans la délégation d’Enfidha, ce projet semble tracer des plans très ambitieux pour le développement de l’industrie, du commerce, de la santé, de la recherche scientifique et bien d’autres domaines. Mais qu’a-t-il réservé à un secteur qui offre près de 2 millions d’emplois directs et indirects en Tunisie ?

Dans sa présentation du projet, l’Egyptien Hichem Abd El Ghani, architecte en chef de TEC et patron d’un grand cabinet d’architecture basé à Dubaï, a parlé du tourisme comme l’une des composantes majeures de la ville, voire l’une de ses bases économiques les plus solides. « Notre projet capitalise sur les atouts historiques, culturels, naturels, géographiques et humains qui peuvent faire de la Tunisie l’une des premières destinations touristiques au monde » a-t-il affirmé.

Quoique manquant de détails, le volet touristique, tel qu’il figure dans la présentation du projet, semble avoir fait l’objet d’études et de réflexions. La conception de ce volet parait basée sur un diagnostic des défaillances actuelles du secteur. Si la Tunisie n’arrive pas à ce jour à se débarrasser de ce stigmate la réduisant à une simple destination balnéaire de masse, Tunisia Economic City semble avoir trouvé le substitut car met l’industrie, le sport, le divertissement, la santé et la science au service du tourisme.

De par sa nature, Tunisia Economic City se veut un pôle mondial. L’envergure et la diversité des projets qu’il englobe sont hallucinantes. Il suffit d’imaginer que pour la première fois de son histoire, la Tunisie va disposer d’un port en eaux profondes, d’une zone franche de stockage et de libre échange commercial, d’un centre de ski couvert à l’image de celui de Dubaï (mais encore plus grand), des hôpitaux et des cliniques des plus modernes, un circuit de formule 1, des universités de renommée mondiale, etc.

Au vu de cette effervescence, nous pouvons envisager qu’une fois achevé, TEC pourrait rivaliser avec les premières destinations économiques et touristiques du monde puisqu’elle attirera des étudiants, des hommes d’affaires, des patients et des touristes des quatre coins du monde. « Nous allons consolider les atouts actuels du tourisme tunisien mais nous allons en créer d’autres. Nous allons miser sur le tourisme d’affaires, le tourisme de santé et le tourisme de luxe » a encore dit l’architecte en chef. « D’ailleurs, 20% du projet sont consacrés à l’activité touristique ».

Mis à part les centres de congrès, les foires permanentes, les unités hospitalières et les activités de divertissement qu’offre TEC et qui constituent de réelles attractions touristiques, le projet englobe aussi le lancement d’ «une ville touristique ». 200 unités hôtelières de 5 et de 4 étoiles, des resorts, des terrains de golf et des appartements de luxe y verront le jour d’ici quelques années si le projet arrive à son terme. La côte d’Enfidha devra accueillir alors l’une des zones touristiques les plus importantes de l’Afrique et du Moyen Orient. S’ajoute à l’envergure des établissements et la qualité des prestations, une architecture fascinante vraisemblablement inspirée de celle de Dubaï.

Ce projet s’est donné donc les moyens de faire de notre pays une vraie puissance économique. Mais est ce que le gouvernement s’est donné les moyens nécessaires pour l’accueillir ? Est-il disposé à mettre en place des législations et des règlementations qui serviront de garde-fou au projet mais aussi qui permettront de dépasser les écueils que les autres grands investisseurs ont rencontrés par le passé ?

Fédia ABID



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Le festival Mûsîqât fête son 9ème anniversaire à Sidi Bou Saïd

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Créé en 2006 par l’actuel ministre de la culture, Mourad Sakli, le festival Mûsîqât s’en trouve déjà à 9ème édition.

Cet événement spécialisé dans les musiques traditionnelles va accueillir cette année une panoplie de musiciens internationaux dont Mounir Troudi (Tunisie), Ragounath Manet (Inde), Abou Diarra (Mali), Luis De La Camasac (Espagne), Sana Moussa (Palestine) et Majid Derakhani (Iran).
Les amateurs de la musique traditionnelle et néo-traditionnelle se donneront rendez-vous au Palais Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Saïd entre le 25 septembre et le 2 octobre.

Il est à noter que l’intégralité du programme sera dévoilée lors d’une conférence de presse qui aura lieu le jeudi 18 septembre.



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Conférence sur le tourisme allemand vers la Tunisie

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La chambre tuniso-allemande du commerce et de l’industrie (AHK) organise, en collaboration avec le ministère du Tourisme, la quatrième édition de sa conférence périodique sur le tourisme tunisien et le marché allemand les 13 et 14 novembre 2014.
Des experts tunisiens et allemands animeront les travaux de cette conférence dont le débat portera essentiellement sur la stratégie de développement du tourisme tunisien selon la vision 3+1 et les attentes des touristes allemands. Plus encore, plusieurs personnalités allemandes et tunisiennes sont attendues à ce rendez-vous.



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Tunisia Awards : hôtel et T.O récompensés

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La cérémonie des Tunisia Awards qui va se dérouler le 27 septembre va récompenser plusieurs opérateurs de la filière touristique. Le Trophée Hannibal consacrera un hôtel ou une chaîne d’hôtels s’étant distinguée par son efficacité managériale tandis que le Trophée Sophonisbe sera attribué au T.O ayant consolidé ou développé sa présence sur le marché. A noter également que le Trophée Didon sera remis à une personnalité ayant contribué à la promotion de l’image de la Tunisie à l’étranger tandis que la TV, l’article ou le blog ayant participé à transmettre une bonne image de la destination se verra remettre le Trophée Hasdrubal.



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Plus de visa pour les Russes ?

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Les touristes russes venant en Tunisie pourraient être exemptés de visa. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, dans une interview accordée au journal arabophone Attounissia.
Cette décision intervient après la visite effectuée par le ministre en Russie début septembre où il a rencontré notamment son homologue russe Sergeï Lavrov lequel lui aurait déclaré que la suppression du visa permettrait d’augmenter le nombre de touristes russes vers la Tunisie de 50.000 par an. Mongi Hamdi a précisé qu’il avait reçu pour cela l’aval du chef du gouvernement et du ministre de l’Intérieur.



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L’ONTT va fermer son bureau de Lyon

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L’ONTT a pris la décision de fermer sa représentation régionale de Lyon pour des raisons budgétaires. Les équipes seront mutées à Paris pour consolider la représentation sur place. Pour ses opérations sur le terrain dans le sud de la France, l’ONTT a décidé de mettre en place des équipes mobiles qui partiront de Tunis en cas de besoin.



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Arrivées touristiques : la part des Européens baisse de 5 points

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Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la part des touristes européens en Tunisie est en pleine régression. Au cours du mois d’août 2014, le pourcentage des arrivées européennes n’a représenté que 50,1% des arrivées globales contre 55,2% en août 2013. Par rapport à l’année 2010, considérée comme année de référence par le secteur, la baisse est encore plus drastique puisque cette année là, 73,7% des non-résidents entrés en Tunisie étaient des Européens.



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L’UGTT solidaire de la FTH dans l’affaire de la SGA

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L’affaire du projet de loi destiné à définir les prérogatives et missions de la future Société de Gestion d’Actifs (SGA) des hôtels -ou AMC pour les anglicistes- est loin d’être terminée. Après avoir fait l’objet d’un refus unanime de la part des hôteliers, le projet de loi passe de nouveau à l’Assemblée nationale constituante (ANC) pour son éventuelle adoption avant la fin du mois courant.

Quelles positions de la FTH et de l’UGTT ?

Lors d’une conférence de presse tenue au siège de la FTH hier, et en présence des représentants de l’UGTT et de la FTAV, le président de la FTH a rappelé que le refus de ce projet de loi n’en concernait que le fond et pas la forme car la FTH ne s’oppose pas au principe de création d’une telle société. « Nous n’avons pas été associés à l’élaboration de ce texte qui touche intimement au sort de notre métier d’autant plus qu’il octroie des prérogatives abusives et des pouvoirs inconstitutionnels à cette société » a déclaré Radhouane Ben Salah qui n’a pas caché sa surprise de voir ce projet passer de nouveau à l’ANC. « La FTH a toujours milité en faveur de la mise en place d’une solution pour répondre au problème de l’endettement et la société de gestion des actifs peut constituer une partie de la solution. Néanmoins, il faut délimiter ses attributions et déterminer son périmètre d’action. Car si le projet de loi est adopté, tel qu’il a été conçu, cela peut engendrer des résultats désastreux pour l’hôtellerie tunisienne et un impact aussi grave sur le climat social. »

Exclue à son tour lors de l’élaboration de ce projet de loi, l’UGTT semble partager les mêmes positions et craintes de la FTH. Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de l’UGTT, présent à la conférence, a indiqué à la presse que ce projet de loi transcende les valeurs de la constitution et rompt avec le principe de transparence. Il a insisté sur le poids du secteur hôtelier dans l’économie tunisienne et sur les bonnes relations qu’entretiennent les deux organismes syndicaux. « Malgré ses difficultés, le secteur hôtelier offre un climat social sain et a toujours répondu aux revendications de l’UGTT, parfois même au détriment de sa rentabilité » a affirmé pour sa part Habib Berrejeb de l’UGTT.

Habib Bouslama, président de la Fédération Régionale de l’hôtellerie de Hammamet-Nabeul, a fait remarquer de son côté qu’il s’agit de la première fois que l’UGTT s’unit avec un syndicat patronal et en consolide la position. Les raisons de cette solidarité, en apparence contre nature, sont multiples.

Que se passe t-il dans les coulisses ?

S’il est approuvé que le capital de la SGA, estimé à 150 milliards de dinars, soit un capital étatique, les représentants des deux organismes ont mis en doute le reste du processus car cette société n’y serait qu’un simple intermédiaire. Une fois rachetés, à qui vont passer les actifs ? Comment seraient-ils revendus, à qui et à quelle valeur ? Le projet de loi qui passe actuellement au vote n’apporte aucune réponse à ces interrogations et laisse la porte ouverte aux interprétations. Le président de la FTH a indiqué que ce projet touche de plein fouet le droit à la propriété et que ni les banques, ni les hôteliers n’en tireront profit, ce qui suppose l’existence d’une tierce partie, jusque-là anonyme, mais qui continue à tirer les ficelles en coulisses.

Les représentants des deux corps syndicaux n’ont pas manqué d’avancer quelques hypothèses. Belgacem Ayari a indiqué qu’un montant de 7 millions de dollars demeure bloqué par la Banque Mondiale en attendant la validation de 5 projets de loi dont celui de la SGA. Wajdi Skhiri, secrétaire général de la FTH, a rappelé à son tour les déclarations de certains membres du gouvernement à ce sujet. Les deux parties n’ont pas manqué de rappeler que la FTH et l’UGTT n’apporteront pas de soutien aux hôteliers qui ont porté atteinte à la réputation du secteur et qui n’ont pas su honorer leurs engagements.

En tout état de cause, la FTH a identifié les manquements suivants :

1-La nature de la dette à prendre en charge par la société, à savoir les dettes carbonisées sont :
a. Les dettes ayant fait l’objet d’un jugement définitif au profit des banques
b.Les dettes impayées en totalité se rapportant aux hôtels fermés
c.Les dettes auprès des sociétés de recouvrement et qui n’ont pas trouvé de solutions avec le promoteur.
d.Plus généralement, les dettes classées « classe 4 » selon la définition de la BCT, et ce, 5 ans avant la date de la constitution de la Société de Gestion des Actifs.
2-Droit de préemption : le promoteur doit pouvoir racheter la dette ainsi que les actifs le cas échéant aux mêmes conditions que la Société de Gestion des Actifs ou tout acquéreur tiers.
3-En cas de contestation du montant de la dette, le promoteur doit pouvoir recourir à la justice ou à l’arbitrage.

Si ce projet de loi a réussi à semer la zizanie chez les hôteliers, le problème ne semble pas se limiter à ce stade. Au vu de la position de l’UGTT, il est possible d’imaginer le péril qui menace 400.000 salariés, abstraction faite des emplois indirects, si jamais une mainmise inconnue ou suspecte s’accaparait des unités hôtelières concernées. D’ailleurs, ce texte de loi omet la question de changement de vocation. Qui sait si nos hôtels se transformeront demain en de simples « chambres à louer », cliniques ou foyers universitaires ?

Fédia Abid



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Marché français : les professionnels du tourisme sur des charbons ardents

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A la veille du salon du tourisme et des voyages IFTM qui se tient à Paris du 23 au 26 septembre 2014, les professionnels du tourisme en Tunisie se mobilisent à l’initiative de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV). Ils s’efforcent de trouver de nouvelles recommandations pour sortir de la spirale dans laquelle se trouve la destination depuis 2011 au départ du marché français.

La Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV) a organisé mercredi 10 septembre un workshop réunissant un panel de professionnels opérant sur le marché français réunissant autour de la même table les présidents des fédérations professionnelles du tourisme (FTAV et FTH), la directrice générale de l’ONTT, la présidente du groupe Tunisair, les représentants des compagnies Nouvelair et Air France, aux côtés de plusieurs patrons d’agences de voyages pour débattre de la problématique épineuse de la baisse, sur les quatre dernières années, de la fréquentation touristique enregistrée au niveau du marché français. Une baisse drastique que certains qualifient même de « descente aux enfers ». Que se passe-t-il réellement et pourquoi le marché français, qui se comportait si bien, est-il frappé de plein fouet ? Quelles sont les solutions concrètes qui ont été proposées par nos professionnels pour contrecarrer cette baisse ?

Des statistiques inquiétantes

C’est saisissant lorsque l’on regarde les chiffres communiqués par l’ONTT sur l’évolution par nationalité de la fréquentation touristique sur les années 2010, 2013 et 2014, pendant le mois d’août, 2010 étant considérée comme année de référence. Il y a de quoi s’affoler – vraiment – quand on voit que les entrées européennes sur le sol tunisien ont toutes baissé sur la période 2010-2014. A part quelques petites exceptions. Citons-les quand même pour ne pas trop se saper le moral : la Grande Bretagne (+36,2 %), l’Ukraine (+119,7 %), la Russie (+39,2 %) et la Tchéquie (+28.6 %). Mais la vraie inquiétude, c’est la France qui boude la Tunisie. Pourtant, les deux pays sont historiquement et géographiquement si proches. Le nombre de touristes français a en effet baissé de 8,6 % entre août 2013 et août 2014 et de 34,5 % entre août 2010 et août 2014. Par ailleurs, et toujours selon la même source, nous avons enregistré une baisse de 46,8 % du nombre de touristes français entre 2010 et 2014 sur l’intervalle allant du 1er janvier au 31 août. Autrement dit, nous avons perdu presque la moitié de nos clients français de 2010 à 2014 qui venaient entre janvier et août. Ces chiffres ne sont guère encourageants et la situation est loin d’être rassurante.

Ça l’est aussi pour les opérateurs aériens dont les témoignages, toutes compagnies confondues, vont négativement dans le même sens. « Régression soutenue au niveau du trafic de et vers la France sur ces trois dernières années », selon Saloua Essghaier, PDG de Tunisair. « Un fléchissement au niveau du charter avec la France et une activité qui tend à disparaitre », d’après Faouzi Mouelhi, directeur central du Produit chez Tunisair ; idem chez Nouvelair depuis 2011, confirme Karim Dahmani, son directeur commercial. Pour Nicolas Delaporte, directeur d’Air France Tunis, « les chiffres de juillet et août 2014 sont très décevants et la vente de la Tunisie est un vrai casse-tête » a-t-il souligné. « Les confirmations des vols auprès de sa compagnie arrivent de plus en plus tardivement et c’est carrément anxiogène pour notre activité », a-t-il ajouté.

Les temps sont durs pour tout le monde : agents de voyages, tour-opérateurs et compagnies aériennes qui souffrent aussi bien les uns que les autres de la baisse d’activité du marché français que ce soit pour le tourisme de groupe, individuel ou itinérant. A la fois pour des vols charter ou réguliers. Certains TO, à l’instar de Thomas Cook France, se sont carrément détournés de la Tunisie pour partir investir ailleurs.

Les pourquoi de la baisse du marché français

Les raisons qui ont été évoquées lors de la réunion de la FTAV sont connues et à maintes occasions répétées et réentendues. A l’unanimité de ceux qui étaient présents à cette table ronde, les causes de l’amenuisement de la fréquentation des touristes français en Tunisie sont principalement les suivantes :

– Mauvaise qualité du produit touristique et son manque de diversification ;
– Dégradation de l’image de la Tunisie aux yeux des Français notamment ;
– Contraction des capacités d’offre au niveau des opérateurs (estimée à -30 %) ;
– Les études d’impact ayant révélé des résultats négatifs sinon décevants sur la Tunisie et qui ont été diffusés à travers les médias français ;
– Campagnes publicitaires désuètes, mal ciblées et parfois inutiles. D’où le choix contesté de Publicis, l’agence de communication engagée par l’ONTT ;
– Problèmes sécuritaires en Tunisie et dans les pays voisins ;
– Conditions d’hygiène déplorables et situation environnementale dramatique ;
– Augmentation des prix des billets d’avion et Open Sky qui tarde à être adopté.

Chacune de ces raisons citées peut être à elle seule suffisante pour dissuader un client à venir en Tunisie. Que dire alors lorsque toutes ces raisons se fédèrent…

Des actions à mener pour pallier la baisse de fréquentation

L’objectif de ce workshop de la FTAV était de récolter un maximum de suggestions de la part des différents professionnels. Certains n’ont pas hésité à rappeler qu’une panoplie de recommandations a été établie en 2013 mais qu’elle n’a jamais vu le jour. Voici en tout cas ce qu’il en est sorti de ce débat comme recommandations principales tout en espérant, qu’au moins, une partie d’entre elles pourraient être réellement appliquées par les autorités ou les organismes concernées :

– Relancer le dossier de l’Open Sky qui demeure en veille et que l’on sort du placard de temps à autre ;
– Changer la politique de promotion de la Tunisie sur le marché français en lançant des actions VIP et en créant des événements attractifs ;
– Aller sur place dans les régions pour se rapprocher du public ;
– Développer de nouvelles niches à forte valeur ajoutée : événements sportifs, circuits culturels, tourisme du 3ème âge, tourisme médical…
– Travailler sur les relations publiques et le relationnel ;
– Inviter des agents de voyage français en Tunisie pour mieux vendre la destination de visu ;
– Miser sur le digital et améliorer l’attractivité des portails internet de nos canaux de commercialisation ;
– Donner une image moderne et renouvelée de la destination Tunisie ainsi que de nos produits sur les salons à l’international ;
– Travailler sur la qualité de nos produits touristiques. Une qualité plancher a été suggérée par Saloua Essghaier qui a même parlé de « SMIG de qualité ».

Ces actions sont tout à fait plausibles et peuvent sûrement être réalisables si, bien sûr, on s’en donne les moyens. La vraie difficulté consiste non pas dans l’application de ces mesures mais plutôt dans la perception de la Tunisie aux yeux des touristes européens, en l’occurrence français. Si nous autres avons déjà une perception négative de notre pays à cause des problèmes actuels que nous sommes en train de vivre, sinon de subir au quotidien, entre le manque d’hygiène, l’absence de civisme et les problèmes d’environnement comment veut-on que des personnes, qui sont d’ailleurs beaucoup plus à cheval que nous sur ces convenances, aient l’envie de venir chez nous. Surtout lorsque à cela s’ajoutent les problèmes de sécurité et celui de l’islamisation galopante de notre société. Il est clair que le touriste européen ne veut pas de cela pour ses vacances. C’est tout à fait légitime. Il n’y a pas de solution miracle pour faire venir les français. Soignons d’abord notre comportement et le reste suivra. La vraie image de la Tunisie sera véritablement rétabli aux yeux des européens quand on aura remédié à ces problèmes. Aussi, lorsque nous-mêmes serons réellement convaincus d’avoir un pays où il fait bon vivre. Et comme disait le Général de Gaulle : entre possible et impossible, deux lettres et un état d’esprit. C’est avec l’état d’esprit qu’on pourra tout changer.

©Destination Tunisie



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« Tunisia Economic City », un projet qui donne le tournis

Tunisia Economic City
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Difficile de croire, qu’un jour, il pourra exister en Tunisie un endroit comme celui-ci. Tout semble avoir été pensé à cet effet pour que « Tunisia Economic City » soit un lieu unique, susceptible de changer la vie de toute une région, voire de tout un pays.

Vertigineux. C’est le moins que l’on puisse dire sur le projet de mise en place, d’ici une dizaine d’années, d’une cité économique immense qui s’étendra sur 18 km du littoral Est et qui couvrira une superficie de 90 km² s’arrêtant aux limites de l’aéroport d’Enfidha. Une cité qui attirerait, à l’horizon 2030, quelque 2 millions de visiteurs par an et aurait créé près de 250 000 emplois. Sans parler des transferts de technologie ou des effets positifs attendus sur les fondamentaux de l’économie tunisienne et sur le développement économique et social.

Les composantes de «Tunisia Economic City »

Initié par le Tunisien résident en Arabie Saoudite Riadh Khalifa Toukabri (debout sur la photo) et dessiné par Hichem Abd El Ghani, un architecte égyptien devenu célèbre depuis des travaux titanesques réalisés à Dubaï, le « Tunisia Economic City », si l’on en croit ses promoteurs, abritera quatre pôles majeurs. Un pôle industriel et logistique, un pôle touristique et de services, un pôle universitaire et de recherche et un pôle résidentiel. A l’intérieur de ces pôles sont disséminées 14 villes avec des cités et des zones d’activités différentes : industrielle, commerciale, touristique, sportive, ludique et de loisirs, éducative, médicale, portuaire et aéroportuaire. C’est ce qui a officiellement été dévoilé lors de la conférence qui s’est tenue le 9 septembre 2014 à Gammarth. Un projet mondial et multidimensionnel dont le principal objectif sera de « servir l’économie locale dans une optique de développement durable sur le long terme », comme l’a expliqué l’éventuel futur bâtisseur de la ville.

Avec un investissement évalué à 55 milliards de dollars, « Tunisia Economic City » (TEC) ambitionne de devenir le portail économique le plus important en Méditerranée avec des projets innovateurs et à très forte valeur ajoutée. S’il se révèle démesuré, utopique et délirant pour certains, ce projet est ambitieux et tout à fait réalisable pour d’autres. Mustapha Ben Jâafar, président de l’ANC, fait partie de ces derniers et estime que « les capacités et les compétences requises pour réaliser ce projet existent » et que « la Tunisie a bien besoin d’un saut qualitatif tel que celui-ci pour se propulser vers l’avant et devenir un pays où il fera bon vivre », a-t-il souligné pour donner le ton au lancement de ce projet.

Et Riadh Khalifa Toukabri, président fondateur du TEC, de déclarer sereinement à son auditoire : « l’idée du projet est 100 % tunisienne et j’ai parfaitement confiance pour qu’il soit mené jusqu’au bout ». Tel qu’expliqué par M. Zammouri, président du cabinet d’études KPMG Tunis, « Tunisia Economic City » sera créé autour d’une Holding avec les avantages fiscaux, juridiques et financiers que nous connaissons à cette forme de société. Une structure avantageuse pour la création de plusieurs filiales d’autant plus que le projet réunit une cinquantaine d’entreprises multinationales venues de 30 pays différents.

Les atouts que la Tunisie affiche pour la réussite de ce projet

Les intervenants à cette conférence ont quasiment tous évoqué l’histoire et les spécificités géographiques de la Tunisie qui lui ont toujours permis de se distinguer sur le plan touristique et le l’Off-Shoring. Il a été rappelé que la Tunisie est le seul pays arabe qui a réussi à promouvoir le tourisme au début des années 60. Des arguments importants du passé pour affirmer à ce jour que nous sommes capables de concrétiser cette initiative et devenir « un Hub entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie », a martelé M. Zammouri. La Tunisie réunit des conditions encourageantes pour l’investissement privé : main d’œuvre qualifiée, moyens de communication dernières générations et fiscalité alléchante. « Ce pays est capable d’accueillir ce méga projet de zone franche en favorisant un marché gagnant-gagnant qui a tous les atouts pour devenir la caverne d’Ali Baba sur le plan international », a déclaré Hichem Abd El Ghani.

Un projet que le gouvernement précédent aurait approuvé les bras ouverts mais que l’actuel n’a pas encore validé malgré les multiples rencontres et présentations. Néanmoins, et même si le « Tunisia Economic City » est paré sur le plan financier, sa réalisation dépendra dans une large mesure du cadre législatif que les autorités mettront en place de manière appropriée pour que ce projet devienne réalité sans tomber dans les travers du passé qui ont fait capoter les précédentes initiatives du même genre même si « Tunisia Economic City » est, de très loin, nettement plus imposant que tous les projets qui l’ont précédés.

O.K



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Les agences de voyages du sud élisent leurs représentants

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Les deux fédérations régionales des agences de voyages du sud-ouest ont élu cette semaine leurs nouveaux présidents.

Pour la région de Tozeur (FRAV sud-ouest 1), c’est Tahar Osma qui a été élu président. Son bureau est composé de Noureddine Bellil en tant que vice-président, Mouldi Sassi comme secrétaire général et Chawki Guetif comme trésorier général.

Dans la région de Kébili-Douz (FRAV sud-ouest 2), les élections ont porté Moncef Chettoui à la présidence de la fédération régionale. Les autres membres du bureau sont Tahar Ben Jalila, Ahmed Ben Abdelmoula, Béchir Ben Slimane et Zaied Ben Zaied.

Ces élections n’avaient pu être organisées avant les élections du bureau national de la FTAV pour vice de forme (dans un cas) et absence de candidats (dans le second cas).



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Pourquoi Angelina Jolie sera à Tunis le 27 septembre ?

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L’actrice américaine est attendue à Tunis le 27 septembre. Mais pas uniquement elle.

Outre Angelina Jolie, on parle également de la venue d’Antonio Banderas, le comédien et réalisateur espagnol. Ils feront vraisemblablement partie des invités de marque de l’événement Tunisia Awards organisé sous la tutelle du ministère du Tourisme le 27 septembre, date de la célébration de la Journée mondiale du tourisme.

Tunisia Awards s’annonce comme une cérémonie grandiose qui va avoir lieu dans les décors du studio de cinéma de Tarek Ben Ammar à Ben Arous. Elle consiste à attribuer des trophées à des personnalités s’étant distinguées en faveur de la Tunisie.

Les prix porteront des noms carthaginois. Le jury sera présidé par le même Tarek Ben Ammar. 300 invités nationaux et internationaux triés sur le volet seront conviés à l’événement qui verra la présence du chef du gouvernement Mehdi Jomaâ. La cérémonie sera retransmise en direct sur 3 chaînes dont Nessma TV pour la partie diffusion locale.



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30 mille observateurs européens en Tunisie : hôtel ou chambre d’hôtes ?

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Il a été décidé que les prochaines élections législatives et présidentielles, prévues successivement aux mois d’octobre et de novembre 2014, seront encadrées par une armada de 30 mille observateurs européens. Selon Chafik Sarsar, président de l’ISIE (Instance supérieure indépendante des élections), le déploiement de ces observateurs dans toutes les circonscriptions du pays s’effectuera eu égard a un protocole d’accord qui est en passe d’être signé entre le gouvernement tunisien et l’Union européenne (UE). La mission de ces inspecteurs-observateurs consistera à superviser le processus des élections dans toutes ses étapes, à partir même de la précampagne électorale. Ils vont devoir, entre autres, contribuer aux préparatifs logistiques, analyser la sensibilité des électeurs, contrôler le déroulement du scrutin et assister aux décomptes des voix. Un travail d’appui pour favoriser des conditions électorales conformes à la fois aux traités des instances internationales et aux lois juridiques internes.

Avec un nombre aussi remarquable d’observateurs qui vont venir de 28 pays différents de l’UE et hors UE, dont le Canada et la Norvège, on aura assisté au processus électoral le plus multi-culti jamais observé en Tunisie. De quoi jubiler. Ils seront répartis dans toutes nos régions et jusqu’aux coins les plus reculés du pays. Tout compte fait, nos 30 mille chargés de missions seront comptabilisés parmi les touristes présents à cette période. C’est presque une aubaine inespérée pour notre arrière saison touristique. Qui sait ? Peut être que grâce à eux, nous nous serions rapprochés du Graal. Je veux dire de l’objectif des 7 millions, ou du moins, des 6,4 millions de touristes tant attendus.

©Destination Tunisie



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Syphax Airlines annonce le maintien de ses vols sur Montréal

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Contrairement aux rumeurs véhiculées par certains médias, la compagnie aérienne Syphax Airlines informe qu’elle n’a pas l’intention d’annuler sa liaison entre Tunis et Montréal.

Syphax Airlines rappelle que pour faire face à l’afflux de passagers désireux de rentrer au Canada en cette période de fin de vacances, elle avait ajouté le 25 août dernier un vol supplémentaire vers Montréal, à bord de son Airbus A330 baptisé « Al Qods ».Un vol qui est venu s’ajouter au vol hebdomadaire régulier du jeudi.

D’un autre côté, Syphax Airlines annonce que dans un souci d’utilisation optimale de sa flotte, la compagnie est en train de procéder à la régulation de certaines dates de ses vols vers Montréal.

Des pourparlers avec d’autres compagnies aériennes sont en cours pour des accords commerciaux et particulièrement du code Share en basse saison sur l’axe Tunis-Montréal.

Il est à noter que durant ses cinq premiers mois d’exploitation (avril- août 2014), la ligne a connu une énorme rentabilité et a réalisé 40% de parts de marché sur l’axe Montréal-Tunis.

Ces dessertes constituent depuis quelque temps une source de rapprochement entre les deux peuples et une véritable aubaine pour les hommes d’affaires des deux pays qui n’auront plus à faire des escales longues et fastidieuses dans les aéroports, en attendant de rallier leur destination finale.

Communiqué



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Annonce imminente d’un méga hyper projet en Tunisie

Tunisia Economic City
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Oubliez Sama Dubaï, Bukhater ou encore Medinat el Wouroud, ce sont des bourgades par rapport à ce qui se prépare ! Dans quelques jours, l’annonce du méga hyper projet « Tunisia Economic City » va être faite en grandes pompes à Gammarth.

Le projet, que le gouvernement aurait approuvé, est sans aucun doute le plus flamboyant de tous les grands projets précédemment annoncés (mais qui n’ont jamais vu le jour en Tunisie).

Selon nos informations, « Tunisia Economic City », serait une nouvelle ville qui devrait voir le jour sur le littoral Est sur une longueur de 18 km, des deux côtés de l’autoroute A1 à moins de 100 km au sud de Tunis, le projet s’arrêtant aux limites de l’aéroport d’Enfidha. Il devrait couvrir 90 km² pour un investissement de 55 milliards de US $.

Il s’agit d’un projet initié par une cinquantaine d’investisseurs de plusieurs pays avec un chef de file tunisien résident entre l’Arabie Saoudite et Dubaï et serait unique en Afrique par son concept. Tout d’abord, le projet de « Tunisia Economic City » reprend à son compte l’ancien projet de port en eaux profondes d’Enfidha.

Ensuite, la ville qui sera bâtie sera dotée de cliniques off shore, d’hôtels de luxe, d’une zone franche, d’un circuit de formule 1 (lire notre article de 2012), d’universités et même d’une station de ski couverte identique à celle de Dubaï mais nettement plus imposante (385 m de haut !). Le tout sera couronné par une zone franche, des zones industrielles, une média-city…

En somme, un projet complètement fou mais que ses promoteurs promettent comme étant parfaitement fiable car reposant non pas sur un investisseur unique mais sur plusieurs grandes entreprises et fonds d’investissements internationaux. L’Etat tunisien détiendrait 20% dans le capital de la société de droit tunisien qui sera créée pour la mise en route du projet.

Le projet devrait être présenté lundi 8 aux participants à la conférence Invest In Tunisia organisée par le gouvernement et dévoilé dans tous ses détails mardi 9 septembre.

D.T



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L’Artisanat tunisien au salon Maison et Objet de Paris

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Devant se tenir au parc des expositions de Paris Nord Villepinte entre le 5 et le 9 septembre 2014, le Salon Maison et Objet de Paris va accueillir cette année une panoplie d’exposants tunisiens. En plus de l’Office National de l’Artisanat Tunisien (ONAT), 7 entreprises tunisiennes exerçant dans les différentes branches du secteur artisanal animeront le MIC Hall 1 du salon et y exposeront leurs meilleurs produits et créations.



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Un 3e hôtel dans le giron de Moez Boudali à Tunis

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L’hôtelier Moez Boudali, propriétaire à Tunis de l’hôtel La Maison Blanche et gestionnaire du Tunisia Palace (appartenant à l’Amen Bank), vient de prendre en main un 3e établissement.

Il s’agit de l’hôtel Le Pacha (3 étoiles, 192 lits) situé à l’avenue Kheïreddine Pacha. L’établissement appartient initialement au groupe Bayahi.

Cette 3e unité porte à 386 lits la capacité qu’exploite désormais Moez Boudali (avec Moncef Guitouni en qualité de vice-président du groupe) qui consolide sa position en tant qu’acteur majeur de l’hôtellerie à Tunis-ville avec une gamme d’hôtels 3, 4 et 5 étoiles.

Lire aussi :

Moez Boudali, hôtelier à Tunis : « c’est comme ça que l’on bâtira la nouvelle capitale touristique »

Moez Boudali à la présidence d’une FRH

La chaîne Golden Yasmin quitte le Tunisia Palace

 



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La Tunisie au salon de la croisière en Méditerranée

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Le salon des croisières « Seetrade Med » qui se déroulera du 16 au 18 septembre 2014 à Barcelone va accueillir cette année, pour la première fois, la Tunisie. Ce salon professionnel mondial de la croisière en Méditerranée est une belle occasion pour replacer la Tunisie au cœur d’un marché en pleine expansion : celui des croisières. Le terminal de croisière de la Goulette, l’autorité portuaire, l’ONTT ainsi que l’Agence de mise en valeur du patrimoine auront un stand commun au sein de ce salon. Plusieurs agences de voyages feront aussi le déplacement vers la ville Catalane en quête d’opportunités avec des armateurs du monde entier.



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Monastir : l’affaire du bateau pirate devant la justice

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L’affaire refait surface. Le propriétaire du bateau pirate Le Sultan qui s’est échoué sur la plage de Monastir après s’être totalement disloqué suite à son chavirage va de toute évidence devoir rendre des comptes.

C’est déjà au niveau international que les procédures ont été lancées. Le voyagiste français Fram par exemple, qui comptait 23 de ses clients à bord, a décidé d’intenter une action en justice. Une plainte va être déposée à Toulouse, où est installé son siège social, et vise conjointement la société organisatrice, « Jasmin tourisme » et l’armateur du bateau pour « manquement à la sécurité », a précisé le groupe à l’AFP.

Le 6 août dernier, l’embarcation comptait à son bord 147 touristes de diverses nationalités quand le moteur est tombé en panne en pleine mer. Les passagers avaient dû se jeter à l’eau et aidés par les baigneurs à proximité pour regagner le rivage. Aucune victime n’avait heureusement été à déplorer même si Fram déclare avoir mis en place une cellule psychologique pour assister ses clients choqués.

Le Tribunal de première instance de Monastir a été saisi de l’affaire mais n’a pas encore annoncé ses conclusions. Au-delà de l’avarie moteur, la polémique porte sur le nombre insuffisants de gilets de sauvetage et même du commandant qui aurait quitté le navire en premier. Un témoin parle également de la perte d’une ancre peu avant la panne.

Malgré des conditions météorologiques défavorables, le bateau pirate avait pris la direction des îles Kuriat pour une excursion organisée. L’embarcation, abandonnée par ses occupants, étaient ensuite venue s’échouer sur les récifs du rivage.

Le voyagiste français va exiger d’être « dédommagé pour les préjudices matériels subis ». Il est fort probable que d’autres T.O qui comptaient des clients à bord n’enclenchent aussi des procédures.

L’affaire relance le débat sur la nature et le sérieux des contrôles techniques et de sécurité effectués par les autorités sur ce genre d’embarcation qui ont proliféré de manière exponentielle dans les zones touristiques en Tunisie notamment après la révolution, les procédures d’octroi des licences d’exploitation étant devenues moins contraignantes.

Crédit photo: Amor Abadah Harzallah



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Timbre de sortie : vous pariez combien ?

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Le timbre fiscal de sortie du territoire tunisien exigé par les autorités pour les non-résidents entrera en vigueur le 1er octobre 2014. Cependant, les observateurs s’accordent à dire que la méthode choisie par le gouvernement est sans aucun doute la plus mauvaise qui soit !

Sinon comment imposer une taxe de sortie à un touriste –content ou mécontent de son séjour- sans lui laisser un goût amer au moment du départ ? Mais c’est surtout au niveau de l’organisation que cela risque de mal se passer, quand bien même on a dit que le ministère des Finances avait pris les dispositions nécessaires pour qu’il soit disponible partout. Mais imaginez un seul instant qu’à l’aéroport, à H-1 avant un vol, qu’il y ait une rupture de stock ? Imaginez qu’à un poste frontière comme celui de Babouch emprunté en masse par les Algériens n’en dispose plus à un instant T ?

C’est certain, la mise en place de cette taxe va créer un beau remue-ménage. Elle risque également de produire l’effet inverse auprès du touriste.

Vous pariez combien que ce timbre ne survivra pas une année ? Rendez-vous l’été prochain !

D.T



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Ils ont 1,4 million de US$ pour les maisons d’hôtes

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Les maisons d’hôtes en Tunisie sont de véritables « bijoux » et constituent l’épine dorsale du tourisme alternatif.

Partant de ce constat, et dans le cadre d’un programme tuniso-américain du coaching à l’export, un fonds de 1,4 million de dollars US a été dédié au développement des circuits touristiques des maisons d’hôtes et, parallèlement, à la mise en valeur des secteurs de l’artisanat et des produits bio.

Vue la synergie que ce projet entend créer entre ces différents domaines, cette mission a été confiée à toutes les parties prenantes des secteurs du tourisme, de l’artisanat et de l’agriculture à savoir le ministère du Commerce et de l’Artisanat, l’Office National de l’Artisanat, l’Office National du Tourisme Tunisien, le ministère de l’Agriculture et le Centre de Promotion des Exportations et l’International Executive Service Corps IESC.

En présence des représentants de l’ambassade américaine, un atelier de réflexion animé par l’expert américain Brian Chang s’est tenu le 25 août 214 à Tunis. Cet atelier visait à associer les différents acteurs de l’écotourisme en Tunisie, les maisons d’hôtes essentiellement, dans l’élaboration de circuits et de « packages » permettant de structurer les activités éco-touristiques et de les rendre plus accessibles et plus claires pour les touristes. En plus des organismes cités, il a été noté la forte présence des propriétaires des maisons d’hôtes venant notamment du Grand Tunis.

Cet atelier intitulé « les Maisons d’hôtes en Tunisie-Avoir un autre regard sur votre Dar » fut l’occasion, tant pour l’équipe du projet que pour les professionnels, d’identifier les difficultés que rencontrent ces derniers dans la commercialisation de leurs circuits. L’atelier fut surtout un moment de concertation et de réflexion sur les nouvelles stratégies permettant de mieux marketer les produits des maisons d’hôtes, de l’artisanat local, de l’agrotourisme etc.

4 grandes régions

4 grandes régions ont été identifiées par l’équipe du projet : Le Grand Tunis, le Nord-ouest, le Cap-bon et le Sud-ouest. Interrogés par Brian Chang sur les atouts et les défaillances que chacun des propriétaires des « dar » identifie dans sa région, ces derniers ont consenti sans peine que l’unique région où les circuits sont généralement bien commercialisés est celle du Grand Tunis vu les différents atouts et « attractions » dont elle bénéficie. Selon les professionnels, d’innombrables richesses et diversités écologiques et artisanales existent à l’intérieur du pays, tant au Nord qu’au Sud, mais se trouvent à ce jour « mal exploitées» ou carrément « inexploitées ». « On est contraint à vendre des produits stables et ces produits stables, nous en avons de moins en moins », a attesté l’un des agents de voyages présents en parlant de la situation de l’artisanat local qui ne cesse de perdre du terrain. Selon les personnes présentes, il faudrait créer tout un concept autour de l’artisan lui même et de sa « manière de faire ». Pour eux, il serait intéressant que le touriste puisse assister désormais à des scènes de fabrication de vin à Mornag par exemple, à la broderie des robes de mariage à Ras Jebel ou encore à la fabrication de poterie dans les différentes régions de la Tunisie.

Outre le problème de la dégradation de l’artisanat local, il a été signalé l’absence d’une infrastructure régionale appropriée aux circuits écologiques et le manque de communication et de coordination entre les maisons d’hôtes elles-mêmes.

Valoriser les spécificités locales artisanales et culinaires, booster les projets d’agrotourisme et les productions bio, « la mise en tourisme » de certaines richesses artisanales, naturelles et architecturales sont les grandes lignes d’une feuille de route que s’est constituée l’expert américain Brian Chang à l’issue de cet atelier. Ce dernier passera immédiatement à l’acte puisqu’il effectuera, à partir du mardi 26 août, une visite de terrain pour plusieurs maisons d’hôtes en Tunisie.

Le fruit de ce travail se concrétisera le 5 septembre 2014 puisqu’une réunion finale se tiendra au CEPEX au profit des propriétaires des « dar » pour leur faire bénéficier, désormais, d’une fiche de vente, d’itinéraires bien définis et d’une charte graphique. « C’est vrai que notre mission s’achève le 5 septembre mais nous sommes conscients que le chemin est encore long », dit la représentante de l’IESC et la gestionnaire du projet qui a clôturé l’atelier en invitant les professionnels présents à continuer à collaborer dans ce sens avec leur administration de tutelle.

Crédit photo : Dar Riadh Djerba



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Bientôt, la 2ème édition de Pop in Djerba

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Déjà à sa deuxième édition, le festival musical Pop in Djerba débarque cette année à Djerbahood, le nouveau musée à ciel ouvert de l’île.

S’étalant du 23 au 25 octobre, la programmation de cet évènement comprend des groupes de musique live et des Dj sets électro venus du Nord et du Sud de la Méditerranée.

Le jeudi 23 octobre, se tiendront des concerts pop-rock gratuits d’artistes Tunisiens, français et cambodgiens et des déambulations musicales dans Djerbahood.

Le vendredi 24 et le samedi 25 octobre le festival Pop In Djerba programmera une scène électronique.

Il est à noter que cet évènement est organisé en partenariat avec l’Office national du tourisme tunisien.



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Marquinhos passe un weekend à Djerba

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Malgré ce que diffusent les médias français sur la situation environnementale à Djerba, le joueur brésilien du Paris Saint Germain Marquinhos ne s’en est pas laissé influencer puisqu’il est venu passer un weekend dans l’île des rêves.

Cherchant à partager ce moment avec ses fans et amis, Marquinhos n’a pas manqué de publier les photos de ses vacances sur instagram. Illustrant ses charmes et la beauté de ses établissements hôteliers, ces photos ont crée le buzz autour de l’île de Djerba sur les réseaux sociaux.



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La Suisse célèbre la culture tunisienne

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« La Tunisie entre Soufisme et Jazz » est le nom d’une manifestation dédiée à la culture tunisienne.

Du 12 au 14 septembre, des spectacles de musique soufi, de Jazz, de Jazz oriental, de reggae, de rap et de musique Amazigh animeront la place du marché Montreux en Suisse.

Des ateliers de sculpture et d’animation pour enfants feront aussi part du programme de cette manifestation célébrant la Tunisie et ses cultures en plein cœur de la Suisse.



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Elections : le tourisme n’aime pas la politique ?

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A quelques mois des élections législatives, la polémique tourne actuellement autour des hommes d’affaires qui auraient rallié divers partis politiques, moins par conviction et par engagement que pour des raisons stratégiques.

Or il se trouve qu’à ce jour, à deux exceptions près dans tout le pays (M. Frikha à Sfax et Z. Driss à Sousse), aucun autre opérateur du tourisme, ni agent de voyage, ni hôtelier, ni transporteur aérien, ne semble être tenté par un siège à la députation.

Et pourtant ! Une présence significative de professionnels du tourisme à l’Assemblée nationale ne ferait que contribuer à la création d’un lobbying fort des gens du métier, ce qui leur a toujours fait grandement défaut.

On peut penser que les professionnels du tourisme ne sont pas très portés sur la chose politique, mais après, personne ne viendra faire entendre ou défendre leur cause quand ils en auront bien besoin.

D.T



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Djerba convie les Super Mamies françaises

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Le T.O Royal First Travel organise, pour la 6ème fois d’affilée, un séjour à Djerba pour les 12 finalistes du concours français Super Mamies 2014. Un concours dont la finale a eu lieu cette année le 29 juin à l’Opéra de Nice.

Avec la participation du Comité Super Mamie France, la compagnie Tunisair et le journal France Dimanche, ce séjour aura lieu du 31 août au 7 septembre 2014.

Près de 160 participants seront présents à cet événement joyeux et festif qui a pour but principal de réunir des personnes autour de valeurs fondamentales à savoir la générosité, le mérite, l’engagement, la diversité et la solidarité. Des valeurs qui ont pour vocation d’outrepasser des considérations sociales ou idéologiques comme l’âge, la couleur de peau, l’origine socioculturelle ou encore la religion.

Désormais ouvert à la francophonie, l’événement Super Mamie convie la Tunisie à s’inscrire au concours de l’année 2015 auprès du comité officiel. Ainsi, la Tunisie aura sa Super Mamie qui participera aux élections de la 1ère Super Mamie Francophone prévue en juin 2015 à Nice.

Super Mamie est un concours qui a été créé 18 ans en arrière par Fabienne Ollier pour sortir de l’ombre des grands-mères qui suscitent l’admiration de leurs familles que ce soit par leur engagement, leur dynamisme ou leurs actes de solidarité.



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Kélibia se dote d’un nouvel hôtel

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Le parc hôtelier de Kélibia se prépare à être consolidé par un nouvel établissement.

A compter de cet automne, l’hôtel Le Beau Soleil ouvrira ses portes. Il s’agit d’un nouveau 4 étoiles avec une capacité de 420 lits dont le promoteur est Kamel Mbarek qui est déjà propriétaire du village de vacances Club Mamounia également à Kélibia.



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Off to Tabarka, un avant-goût de ce qui pourrait devenir un rituel musical à Tabarka

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Connue à une époque donnée pour être une destination musico-touristique, la cité du Corail va accueillir, les 12 et 13 septembre, la première édition du festival Off to Tabarka organisé par Piknik Corporation.

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue mardi 26 août, les organisateurs de l’évènement se sont montrés enthousiastes quant au choix de la ville de Tabarka. « Après Hammamet et Djerba, c’est la cité du Corail qui accueille cette année un festival de musique électronique » ont-il expliqué pour justifier leur choix de la ville.

Devant réunir des DJ locaux de renommée tels que DJ Maroo ou DJ Rayhan et DJ Bach et des DJ internationaux au succès mondial comme Hector, Martin Buttrich ou encore Blondish, cette manifestation s’annonce déjà prometteuse pour ceux qui voudront vivre un weekend exceptionnel à Tabarka et joindre aux plaisirs et activités balnéaires la magie de la musique. L’incontournable duo tunisien, Kafon et Hamzaoui aura aussi sa part du programme puisqu’il animera, le 13 septembre, un concert public à Tabarka gratuit en face de la Basilique.

« Nous avons choisi de faire un évènement de qualité et pas de quantité » souligne Malek Mhedhbi, patron de Piknik Corportation, pour expliquer la courte durée du festival. Pour nous, il s’agit plus d’un évènement « promotionnel » que d’un èvènement « commercial ». Le but de l’événement dans sa première édition, serait donc essentiellement de ressusciter Tabarka en tant que ville touristique à vocation musicale. Cet évènement a aussi une vocation culturelle puisqu’il se veut ouvert à un public large et multinational allant de la population locale jusqu’aux touristes algériens et européens se trouvant sur les lieux.

Succinct mais remarquablement varié et concentré, le programme, dans sa première édition, semble offrir un avant-goût de ce qui nous attend dans les prochaines années.

F.A



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Tozeur : l’ASM et la GIZ secouent le palmier touristique

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L’ASM Tozeur (Association de Sauvegarde de la Médina), soutenue par la GIZ, a lancé le projet « Nos ressources, clé de nos emplois » qui a pour objectif de développer le tourisme local en diversifiant ses produits, en améliorant ses services et en mettant en valeur le patrimoine culturel et environnemental de Tozeur.

Le projet comportera quatre étapes. Une première qui porte sur la conception et la mise en place de nouveaux circuits thématiques culturels et d’écotourisme dans la région du Jérid pour diversifier l’offre locale et promouvoir un « tourisme des valeurs » et une « consommation exigeante » du territoire.

Une deuxième étape qui concerne 15 guides touristiques en activité qui formeront 25 jeunes diplômés sans emploi pour l’animation des futurs circuits et pour animer leurs structures. Ces guides seront dotés d’équipements et regroupés en coopérative pour garantir la complémentarité de leurs compétences et la durabilité du projet.

La fragile corporation des caléchiers sera consolidée en 3e étape afin d’améliorer l’outil de travail et la qualité des services. Deux jeunes sans emploi seront recrutés pour animer un nouveau bureau et parfaire la capacité de négociation avec les autorités régionales et locales.

En 4e lieu, le Syndicat d’Initiative de Tozeur sera réhabilité en termes de services et d’équipements. 3 jeunes diplômés sans emploi seront recrutés et de nouveaux outils de marketing et de promotion seront créés.

Pas moins de 25 acteurs dont le gouverneur de Tozeur, Mohamed Al Mansouri et les membres de l’ASM, soutenus par différents acteurs du secteur touristique et par la GIZ, sont en train de gérer ce projet.



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A El Jem, Peter Pan sur glace ne laisse pas de marbre

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Le show est d’une magie imparable lorsque Peter Pan, la fée Clochette et le capitaine Crochet tiennent la vedette sur la scène de l’amphithéâtre d’El Jem. Et pas de n’importe quelle façon. Car l’arène du Colisée s’est transformée dans la soirée du 26 août en une patinoire en glace pour « Le Cirque de Glace Peter Pan », une comédie musicale tournée par les Russian Ice Stars. Non, on ne veut pas grandir ! Voilà ce qu’on aurait répondu à la question favorite posée par capitaine Crochet à Peter Pan. Car en assistant à ce voyage imaginaire, on a tout de suite envie de replonger en enfance. Un voyage fantastique avec une vingtaine de patineurs talentueux réunis autour de chorégraphies changeantes et de costumes chatoyants et remarquables.

Des décors inédits pour ce lieu mythique où l’empreinte romaine a fait sans doute son effet. Sensations garanties tout au long du spectacle, même si la représentation reste assez conventionnelle et sans grande surprise. Aux adultes comme aux enfants, Peter Pan sur glace est un spectacle qui ne laisse pas de marbre.



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