Eté 2015 : TUI Fly et easyJet vont atterrir en Tunisie

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C’est à n’en pas douter une bonne nouvelle dans le sens du développement du trafic aérien vers la Tunisie : deux compagnies aériennes –et non des moindres- ont intégré la destination dans leur programmation de l’été 2015. Tout d’abord TUI Fly, filiale du géant du tourisme allemand TUI, va mettre en place un vol hebdomadaire entre Hanovre et Enfidha à compter du 29 juin et jusqu’au 9 octobre 2015.

De son côté, easyJet a programmé un vol Londres (Stansted)-Monastir (Habib Bourguiba) à compter du 2 juin à raison de deux fréquences par semaine le mardi et le samedi avec départ à 7h05 locale et arrivée en Tunisie à 10h25) opéré par un Airbus A.320 de 180 sièges . Dans un communiqué, François Bacchetta, directeur général d’easyJet pour la France et le Maghreb, a déclaré que « 2015 marque pour easyJet l’intégration d’un nouveau pays dans son réseau : la Tunisie ».

Dans les deux cas, ces dessertes saisonnières ne bouleverseront pas de manière fondamentale les résultats du tourisme tunisien en 2015, mais il s’agit de compagnies très symboliques. L’absence d’easyJet hantait les nuits de nombreux hôteliers frustrés de devoir attendre l’avènement de l’open sky pour enfin voir la compagnie toucher le sol d’un aéroport tunisien. TUI Fly ensuite qui, ces 3 dernières années, a conditionné sa programmation de la Tunisie par un soutien financier de la part de l’ONTT, s’est finalement résolu à le faire par ses propres moyens.



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Rallye de Tunisie : NPO prétend le retour de l’épreuve

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La société française NPO, détentrice de la licence officielle pour l’organisation du Rallye de Tunisie, revient à la charge. Après avoir annulé les 3 dernières éditions (2014, 2013 et 2012), elle annonce la reprise de l’épreuve. « Après 3 ans de mise en veille, il tenait à cœur à l’équipe de NPO Events de relancer la légende «du Tunisie », cette épreuve sportive plébiscitée par tous les compétiteurs » annonce NPO sur son site officiel.

Les dates du Rallye de Tunisie 2015 sont prévues du 25 au 30 mai. « Connu et reconnu par tous les compétiteurs internationaux, le Rallye de Tunisie bénéficiera du soutien des autorités, du ministère de la Jeunesse et des Sports et des différents ministères tunisiens, notamment le ministère du Tourisme » soutient NPO qui met en avant « une épreuve ouverte à tous les véhicules tout-terrains, motos, quads, autos, camions, SSV et buggy ».

Reste à savoir comment le NACT (National automobile Club de Tunisie) réagira à cette annonce, lui qui avait annoncé en 2012 que le droit d’organiser la course avait été retiré à NPO accusé d’avoir failli à ses engagements. Sauf que l’opinion publique se souvient également que le même NACT avait mis sur le devant de la scène un certain Cyril Neveu, présenté comme le messie capable de reprendre la relève sur NPO avec l’organisation d’un Rallye de dimension internationale immédiatement en 2012.

Mais depuis cette date, les Tunisiens n’ont vu passer de rallyes-raids professionnels que sur leur écran TV. En conséquence, l’annonce de NPO est à prendre avec des pincettes.

HH



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Djerba: les Palm Beach sous pavillon allemand

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Les deux hôtels Palm Beach de Djerba, le Palace (5 étoiles, 546 lits) et le Club (3 étoiles, 562 lits) vont être exploités à compter du mois d’avril 2015 sous de nouveaux labels relevant du groupe touristique allemand TUI.

Tout d’abord le Palm Beach Palace va passer sous l’enseigne Sensimar (qui signifie pure détente), nouvelle marque du groupe TUI qui regroupe des établissements balnéaires 4 et 5 étoiles axés sur l’offre de produits bien-être.

Le Palm Beach Club passera pour sa part sous l’enseigne Club Marmara mais sous une gestion totalement séparée des autres Club qui portent la même marque sur l’île (hôtels du complexe Dar Jerba).

Rappelons que le groupe TUI est par ailleurs présent à Djerba avec son autre marque RIU (2 établissements) et qu’il a annoncé par ailleurs son retour avec sa marque Robinson pour la gestion de l’hôtel connu sous le nom de Club Rimel Djerba.



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Dans quel contexte la Tunisie va-t-elle accueillir ses touristes allemands cette année ?

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425.000 touristes allemands sont venus en Tunisie au cours de l’année 2014. Combien seront-ils en 2015 ? Là est la grande question car beaucoup de facteurs nouveaux ont fait leur apparition. Dans les rangs des opérateurs, on attend vivement le prochain salon touristique ITB qui va se dérouler début mars à Berlin afin de prendre le pouls exact de ce marché dont les réservations sont en recul de 15% actuellement tous T.O confondus. Une situation qui n’est pas sans inquiéter les professionnels et notamment la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) qui a organisé aujourd’hui à Tunis une table ronde sur l’état du marché allemand et ses perspectives, rassemblant autour d’une même table agences de voyages, représentants des compagnies aériennes Tunisair et Nouvelair et hauts responsables à l’ONTT. Tous ont été unanimes sur la nécessité de préserver les parts de la Tunisie sur un marché qui respire la santé et qui ne connaît pas de contraction de pouvoir d’achat. « Il faut absolument récupérer ce qui est récupérable car tout n’est pas noir » préconise Wahida Jaïet, directrice générale de l’ONTT.

L’aérien freiné par des dispositions dépassées

Tunisair, qui a connu ses heures de gloire sur le marché, a programmé cette année 15.000 sièges sur l’Allemagne, autrement dit autant que la capacité mise en place en 2010, selon les chiffres avancés par Helmi Hassine, directeur des Ventes de la compagnie publique. Mais il est un constat qui ne passe pas inaperçu : le géant du voyage Thomas Cook a réduit ses engagements de 60% avec Tunisair. Helmi Hassine justifie cette situation en expliquant que le T.O s’est rabattu sur sa propre compagnie aérienne Condor pour assurer une partie de ses affrètements vers la Tunisie, la crise touristique -notamment sur l’Egypte- ayant « créé de la disponibilité chez Condor ».

Mais là où le bât blesse, c’est sans aucun doute les accords aériens existants entre la Tunisie et l’Allemagne datant de 1998 et qui limitent à 19 le nombre de fréquences hebdomadaires entre la Tunisie et l’Allemagne en hiver et à 23 en été. Des restrictions qui irritent Karim Dahmani, directeur des Ventes et du Marketing de la compagnie privée Nouvelair, qui estime qu’il s’agit là « d’accords d’un autre âge qui s’appliquent au 21e siècle ». Car effectivement, ces limitations empêchent les compagnies aériennes de se développer vers d’autres villes allemandes et notamment sur l’Est du pays où il existe un potentiel de touristes extrêmement important. « Nous avons fait part de nos doléances aux autorités de donner leur chance aux opérateurs pour créer plus de trafic, mais nous nous heurtons à un attentisme incompréhensible » ajoute dépité le responsable de la compagnie privée.

Une situation qui, malgré tout, n’empêche pas les compagnies aériennes allemandes de développer leurs capacités sur la Tunisie dont notamment TUI Fly qui a décidé de programmer des vols entre Düsseldorf et Enfidha (4050 sièges) tout au long de l’été selon une information confirmée par Riadh Dkhili, directeur des Marchés touristiques à l’ONTT. La capacité aérienne globale au départ de l’Allemagne vers la Tunisie en 2015 est en progression de 7% d’après les estimations de Néji Ben Othman, directeur central du Marketing à l’ONTT.

Dans quelles conditions arriveront les touristes allemands

Les problèmes inhérents à l’environnement ont causé du tort au tourisme tunisien et notamment sur Djerba, qualifiée d’ « île poubelle » par les médias allemands qui ont été impitoyables dans la description de la situation qui a prévalu l’été dernier. Les nombreux articles de presse à ce sujet n’ont certainement pas contribué à pousser les Allemands à venir en Tunisie. La situation en Libye n’est également pas sans générer certaines inquiétudes et surtout certains amalgames. De même que l’insécurité (assassinats de policiers et de militaires dans certaines régions tunisiennes) sont également des facteurs à même de dissuader les candidats au voyage. D’autant que le touriste allemand, dans le choix de sa destination de vacances, n’a que l’embarras du choix.

Ce qui va changer avec la Turquie

Sans se voiler la face, la Turquie est l’un des principaux concurrents touristiques de la Tunisie au départ du marché allemand. Touchée par les événements politiques que l’on sait à ses frontières ainsi que par l’effondrement du tourisme en provenance de Russie, la Turquie a engagé une campagne de baisse de ses tarifs hôteliers de 10 à 25%, se positionnant sur le même segment tarifaire que la Tunisie, mais avec de meilleurs produits. Car c’est là aussi l’une des autres faiblesses tunisiennes : le produit touristique en général et hôtelier en particulier n’a pas su évoluer et s’adapter aux nouvelles attentes du consommateur allemand. Cependant, l’annonce du retour de Robinson à Djerba avec un nouvel hôtel constitue pour Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, un signe très positif sur lequel il est possible de communiquer pour rassurer d’éventuels réticents.

H.H



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« Plages propres » : une campagne qui a fait mouche

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La campagne institutionnelle lancée l’été écoulé par l’opérateur téléphonique public Tunisie Telecom et l’agence de communication Mindshare Tunisie « Gardons nos plages propres » a reçu de nouveaux grands prix à l’échelle de la zone MENA.

Cette campagne a décroché 8 nouveaux  prix dont 5 en or, 2 en  argent et 1 en bronze au cours du dernier « Mena Cristal Festival » tenu les 10 et 11 février à Dubaï.

L’action « Gardons nos plages propres » est une campagne citoyenne visant à sensibiliser les baigneurs sur la protection du littoral tunisien et le nettoyage des plages à travers une idée technologique très originale qui permet de transformer les déchets en connexion Wi-Fi gratuite. Sur chaque kilo de déchets ramassé et mis dans le convertisseur, les baigneurs  profitent d’un Go d’internet mobile 3G++.

A travers cette  campagne, Tunisie Telecom a voulu confirmer  de nouveau son positionnement comme une entreprise citoyenne fortement engagée dans la sauvegarde de l’environnement, incitant indirectement les baigneurs à plus de civisme.

Pour rappel, cette campagne a reçu au total 17 prix dont 7 en Or, 7 en argent et 3 en bronze.

 



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Les compagnies aériennes tunisiennes se mobilisent pour les salons touristiques

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Les deux compagnies aériennes tunisiennes, la publique Tunisair et la privée Nouvelair, vont mettre en place des vols spéciaux à l’occasion de deux grands salons touristiques internationaux qui vont avoir lieu au mois de mars.

Tout d’abord et dans la perspective de la forte participation tunisienne attendue au salon ITB Berlin (4-8 mars 2015), Tunisair va assurer une desserte spéciale au départ de Tunis vers la capitale allemande pour faciliter le déplacement des professionnels du tourisme tunisien. Le vol programmé pour la circonstance est prévu pour le 3 mars avec escale préalable à Bruxelles. Le retour est prévu le 7 mars.

De son côté Nouvelair a également programmé un vol direct sur la capitale russe à l’occasion du salon MITT Moscou (18-21 mars) qui partira de Monastir à 9h00 du matin le 17 mars. L’ONTT Moscou a prévu un stand de 150 m² pour la circonstance et espère une forte mobilisation des professionnels tunisiens pour tenter de sauver ce marché qui a réussi l’année dernière plus de 250.000 touristes mais qui pourrait être affecté cette année par des considérations extérieures. Le retour du vol de Nouvelair est prévu le 21 mars avec un décollage de Moscou à 5h55 du matin et une arrivée à Monastir à 8h25 heure locale.



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Politique bagages : ce qui va changer chez Tunisair en 2015

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C’est une décision qui ne va certainement pas plaire à tout le monde : Tunisair a décidé de modifier sa politique bagages à compter du 1er mars 2015. Fini en effet la possibilité d’enregistrer en soute (en classe économique) deux valises de 10 kg par exemple. Une seule et unique pièce sera désormais tolérée. Fini également les excédents de bagages au kilo.

Désormais, la compagnie publique s’aligne sur les transporteurs européens et passe au système connu sous le nom de « Piece Concept ». Concrètement, les passagers ne pourront emmener qu’un seul bagage de 23 kg en classe économique. Pour enregistrer un second bagage en soute, celui-ci sera payant moyennant un forfait fixe (qui variera en fonction de la destination). En classe business, les passagers pourront emporter un bagage de 32 kg tout au plus. Le dépassement de poids sera facturé au minimum 50 dinars et au maximum 300 dinars selon le parcours effectué par le passager.

Si ce principe existe depuis longtemps sur les principales compagnies étrangères, sur Tunisair, son introduction et sa vulgarisation pourraient s’avérer plus difficiles qu’il n’y paraît à cause de vieux réflexes qui ont généralement la vie dure sur certaines destinations.

D’ailleurs, Tunisair a anticipé sur la question et fera des exceptions sur certaines lignes et notamment la Turquie, le Moyen-Orient et l’Afrique de l’Ouest avec 2 pièces de 23 kg tolérées en classe business et 1 de 32 kg en classe économique. Pour les passagers transitant par Tunis, ils auront droit à 2 pièces de 23 kg en économique et 2 de 32 kg en business.

En cabine, les passagers de Tunisair pourront continuer d’emporter deux pièces en business (pour un maximum de 10 kg) et une pièce en économique (maximum 8 kg).

Le choix du « Piece Concept » permettra à Tunisair de s’aligner sur les méthodes des plus grandes majors, mais cela lui donnera surtout l’occasion de générer des recettes supplémentaires.

H.H



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Salon MITT Moscou : ce qui attend les professionnels tunisiens

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Le salon MITT à Moscou se déroule cette année du 18 au 21 mars avec la présence annoncée de 2056 exposants répartis sur 9 halls. Ces dernières années et au vu de la montée en puissance du marché russe, les professionnels tunisiens se déplacent par dizaines à cette manifestation.

Cependant, et malgré la baisse de 11,5% (262.764 touristes) enregistrée sur le marché au cours de l’année 2014 et des perspectives difficiles de l’année 2015 au vu de la situation du rouble et de la disparition de certains T.O du marché, il faut s’attendre encore une fois cette année à un engouement sans pareil pour le salon.

A Moscou, HTL, le T.O d’origine tunisienne que dirige Lotfi Kebaier, a mis les petits plats dans les grands pour faciliter la venue de ses partenaires tunisiens au MITT. En collaboration avec la compagnie aérienne Nouvelair, HTL propose des packages aux professionnels leur permettant d’alléger leurs soucis organisationnels dans un pays réputé difficile.

Au niveau de l’aérien, la compagnie Nouvelair met en place le 17 mars un vol direct qui allègera les problèmes inhérents aux escales européennes, avec un départ de Monastir (vol BJ 400) qui décollera à 9h00 du matin pour atterrir à 15h25 (heure locale) à l’aéroport de Moscou-Domodedovo. Un représentant de HTL sera mandaté sur place pour l’accueil des professionnels tunisiens et leur transfert vers leurs hôtels respectifs.

Le package proposé par HTL comprend non seulement le billet d’avion, l’hébergement et les transferts (bagages compris) mais aussi les frais d’invitation pour l’obtention du visa, les badges d’accès au salon et un dîner gala. Les hôtels proposés se situent tous dans une zone géographique proche de l’Expocenter et vont du 3 au 5 étoiles avec des prix démarrant à 995 dollars au Baikal jusqu’à 1475 dollars au Crown Plaza en formule LPD. De plus, une excursion pour la découverte du Moscou touristique est également comprise et qui inclut un tour de ville de 4h avec guide francophone.

Pour le retour, la compagnie Nouvelair a prévu un vol le samedi 21 mars à 5h55 locale au départ de Moscou et arrivée à Monastir à 8h30.

A noter qu’au vu de la forte demande au niveau de l’hébergement à Moscou, HTL recommande fortement de procéder aux réservations dans les meilleurs délais, voire même avant le 1e mars courant.

Les professionnels tunisiens pourront payer leur package en dollar sur place à Moscou ou en dinar tunisien auprès de l’agence HTL de Sousse lotfi@htl.ru ou par téléphone (+791 192 00 348).



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Belgique : 300 000 vacances en plus comparé à 2014

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À l’occasion de l’ouverture, le Salon des Vacances et ABTO ont présenté le Baromètre des vacances: un aperçu des intentions des vacanciers belges pour les mois à venir.

Le marché des vacances belge prévoit une croissance

La conclusion primordiale de la recherche est que le marché de vacances belge va grandir. Pas moins de 300 000 vacances de plus sont prévues entre avril et décembre 2015 comparé à la même période l’année passée (12 millions au lieu de 11,7 millions en 2014). Pour deux raisons : plus de Belges partent en vacances cette année et ils partent plus fréquemment. En effet, plus de Belges planifient de partir deux ou plusieurs fois cette année.

60% n’a pas encore réservé

La recherche a montré que 60% des vacanciers belges n’ont pas encore réservé leur voyage. Bien que cette année il y ait moins de pression sur le budget que l’année passée, le Belge attend plus souvent des promotions et des last minutes. Parmi les vacances planifiées mais pas encore réservées, 43% seront réservés avant fin avril.

La France reste la destination favorite

En ce qui concerne les destinations, la France reste la grande favorite des Belges et augmente jusqu’à 23,8%. L’Espagne et la Grèce connaissent également une grande progression, mais les vacances en Belgique sont en baisse.

 À propos du Baromètre de vacances

Ce baromètre donne une projection des intentions des vacanciers belges pour la période d’avril jusqu’à décembre 2015. Cette année, il sera possible pour la première fois de faire une comparaison avec l’année précédente.

 

 



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Au ministère du Tourisme : des larmes et de l’amertume chez Karboul, le flou artistique chez sa remplaçante

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Nommée le 2 février 2015 sans controverse ministre du Tourisme au sein du nouveau gouvernement de Habib Essid, Selma Elloumi-Rekik  s’est vu remettre le 6 février les clefs de son nouveau département par Amel Karboul, qui l’a précédée au même poste durant toute l’année écoulée.

La traditionnelle cérémonie de passation s’est déroulée au siège du ministère du Tourisme en présence d’un nombre important de cadres et agents du département, toujours curieux de venir découvrir la personnalité de leur nouveau supérieur hiérarchique, outre la présence de nombreux professionnels et notamment du président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH).

Après une projection vidéo muette exposant le bilan du mandat touristique de la ministre sortante, sur fond de chuchotements par-ci, et de médisances venant de quelques vieilles commères par là, Amel Karboul a pris la parole (avec son nouveau look, cheveux courts et sans lunettes), pour remercier toute son équipe, ses collègues et le Premier ministre sortant Mehdi Jomaâ « pour la confiance qu’il lui a accordée ». Elle a également remercié sa famille, son mari et ses deux filles, soulignant que « ce n’était pas plus mal s’ils n’étaient pas très proches [de moi] vu les moments difficiles par lesquels je suis passée », avant de lâcher : « j’ai eu droit tout au long de ma mission à des critiques très acerbes, notamment de la part des journalistes ».

En présentant Selma Elloumi-Rekik comme « la personne idéale » pour occuper ce poste, tout en rappelant ses compétences et son background notamment sur le plan business, Amel Karboul a déclaré : « je peux dire que je suis vraiment chanceuse de laisser ma place à une personne qui incarne l’audace, la responsabilité et l’innovation », en ajoutant en larmes et sans avoir pu retenir son émotion : « je laisse aujourd’hui le bébé entre de bonnes mains ».

La nouvelle ministre donne le ton mais ne livre ni programme ni priorité

Après avoir remercié la ministre sortante et déclaré qu’elle était très honorée par cette nomination, la nouvelle locataire du N°1 avenue Mohamed V a expliqué à son auditoire, dans une brève intervention, qu’il est d’abord nécessaire d’effectuer un état des lieux avec les professionnels du secteur du tourisme avant de livrer quelques bribes de programme. « Nous rentrons aujourd’hui dans une ère de stabilité. Nous ne pouvons plus prétendre être dans le provisoire, nous avons 5 ans pour continuer à réformer et à faire progresser le secteur », a déclaré sur un ton ferme  la nouvelle ministre tout en ajoutant : « il y  a beaucoup de choses à faire et la porte est grand ‘ouverte à tous ceux qui veulent travailler ».

A noter que la nouvelle ministre aura en charge en plus du Tourisme le secteur de l’Artisanat qui a été réaffecté à ce département après plusieurs années de rattachement au ministère du Commerce.

©Destination Tunisie



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Accueil de la nouvelle ministre du Tourisme

Accueil de la nouvelle ministre du Tourisme
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Bilan du mandat touristique 2014 de la ministre Amel Karboul

Bilan Ministère du Tourisme 2014
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Fitur Madrid 2015 : le meilleur stand est tunisien !

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Parmi les 165 pays ayant participé au Fitur 2015, l’une des plus importantes foires internationales du tourisme qui se déroule tous les ans à Madrid, c’est la Tunisie qui s’est distinguée dans le concours du meilleur stand. En effet, l’ONTT (Office national du tourisme tunisien) s’est vu attribué le prix du meilleur stand international en se faisant couronner en marge de la 35ème édition de ce salon. Un prix que la Tunisie n’avait plus obtenu depuis 2006. Le design, la communication et le professionnalisme des exposants étaient les principaux critères de sélection pour le jury de ce concours.

Un pavillon tunisien sur son 31

Depuis l’ouverture, le stand tunisien de cette 35ème édition a connu une forte affluence par rapport aux années d’avant. Aménagé sur une superficie de 150 m2 à côté du stand du Maroc et celui de l’Egypte, le stand Tunisie a eu cette année le privilège de recevoir le roi d’Espagne Felipe et la Reine Letizia le jour de l’inauguration. Etant donné l’intérêt que porte la Tunisie au marché espagnol, et pour renforcer la visibilité de la destination auprès du marché touristique ibérique, la délégation tunisienne a œuvré pour réunir un grand nombre de responsables nationaux opérant dans le secteur du tourisme et celui de l’aérien sur un espace attrayant, embelli d’une décoration alliant authenticité et modernité. La FTAV (en présence de son président, l’ONTT (représenté par sa directrice générale) et la compagnie Tunisair (avec sa présidente) ont  participé pour donner du poids à la présence tunisienne. Des séances de travail ont été organisées et ont manifestement permis de multiplier les rencontres entre les responsables tunisiens du tourisme et les tour-opérateurs étrangers.

Même si le Prix du meilleur stand reste honorifique, Fitur 2015 a en revanche offert l’occasion à la délégation tunisienne d’avoir des contacts avec les opérateurs d’autres pays dans un événement phare du monde du tourisme. Surtout dans un moment où la Tunisie en a amplement besoin et qu’elle essaye de retrouver un rayonnement touristique réduit, ces dernières années, à une peau de chagrin. D’où l’importance accordée par les professionnels tunisiens à ce salon qui draine un nombre considérable de professionnels de plusieurs pays émergents, notamment d’Asie et d’Amérique latine.

Fitur 2015 en quelques chiffres

Plus de 9 mille entreprises provenant de 165 pays et régions différents ont participé à ce salon qui s’est déroulé du 28 janvier au 1er février 2015.  Plus de 200 mille visiteurs dont 120 mille professionnels sont venus, 5 jours durant, au parc des expositions d’IFEMA à Madrid découvrir les nouveaux produits touristiques, prospecter ou conquérir de nouveaux marchés, créer de nouveaux partenariats et guetter de nouvelles opportunités, dans l’une des plus grandes exhibitions du tourisme mondial.

O.K

 

 



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Euro en baisse, dollar en hausse vis-à-vis du dinar

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Le dinar a enregistré une appréciation de 3,3% face à l’euro, contre une dépréciation de l’ordre de 4% vis-à-vis du dollar, le 29 janvier courant et par rapport à la fin de 2014, pour atteindre respectivement, 2,1908 dinars et 1,9384 dinar selon la Banque centrale de Tunisie.



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La situation du tourisme inquiète la BCT

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La Banque centrale de Tunisie (BCT) le dit ouvertement, elle est inquiète par la situation du tourisme et du transport aérien. Le conseil d’administration, réuni le 2 février,  « a exprimé ses inquiétudes concernant la situation du secteur des services qui a vu ses principaux indicateurs d’activité poursuivre leur repli en décembre dernier, surtout dans les secteurs du tourisme et du transport aérien ».

Malgré ces difficultés, le taux de croissance économique, pour l’ensemble de l’année 2014, a été légèrement révisé de 2,4% à 2,5%, tandis que le taux de croissance prévu pour l’année 2015 devrait se limiter à 3%, « soit un taux qui demeure modeste compte tenu de l’importance des défis en matière de relance de l’investissement et de l’emploi » a indiqué la BCT.



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C’est la nouvelle ministre du Tourisme

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Selma Elloumi-Rekik a été officiellement nommée aujourd’hui ministre du Tourisme. Militante de la première heure au sein du parti Nidaa Tounes, elle est âgée de 58 ans. Elle administre des sociétés du groupe familial dans un secteur très masculin, le câblage.

Après un diplôme de management à l’Institut supérieur de gestion de Tunis, en 1979, elle fait carrière dans l’entreprise paternelle.

Mère de trois enfants et mariée à un ophtalmologue, elle s’est très tôt intéressée à l’agro-business. Son entreprise est basée à Korba.

En 2011, la révolution lui donne goût à la politique. «S’engager est un devoir de citoyenne», dit celle qui a participé, avec son frère Faouzi, à la création du parti Nidaa Tounes.



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Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV : « les partis politiques n’ont pas tenu leurs promesses à l’égard du secteur touristique »

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[highlight][/highlight]Quand il s’agit de défendre le secteur du tourisme, il est toujours le premier à monter au créneau. Et quand le secteur des agences de voyages est lésé, il sort littéralement ses griffes. En près de 4 ans à la présidence de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Mohamed Ali Toumi aura réussi à donner un coup de pied non seulement dans la fourmilière des agences de voyages mais également dans la relation régissant l’administration avec la profession.

Avec le secteur hôtelier, il aura réussi à surmonter les divergences de toujours et se rapprocher dans la perspective de créer une confédération syndicale professionnelle de la dimension de l’UTICA par exemple.

Bien que revendiquant la non-appartenance de la FTAV à aucun parti, il ne manque pas de pointer du doigt les politiques  qui continuent à reléguer le tourisme au rang des activités de seconde zone et à réclamer la nomination d’un ministre qui ne soit pas en total déphasage avec la réalité du secteur.

Vous rentrez tout juste du salon Fitur à Madrid. Avec quels sentiments ?

Ce fut une édition différente des autres puisque le stand Tunisie a eu le privilège de recevoir la visite du roi d’Espagne Felipe et de la reine Letizia. Par ailleurs, le stand a été élu Meilleur stand du Fitur 2015. Sinon, comme vous le savez, le marché est en crise depuis 2008 à cause de la crise intérieure, aggravé par la révolution tunisienne. Il y a eu certes une amélioration en 2014 par rapport à 2013 et les prévisions parlent d’une amélioration de 22% en 2015. Pour nous agents de voyages, le marché espagnol est particulièrement important puisqu’il s’agit d’une clientèle de circuits qui vient souvent dans le Sud. Nous avons d’ailleurs enregistré la présence d’une cinquantaine de professionnels tunisiens à ce salon, en nette augmentation par rapport à 2014.

La question de la faiblesse des dessertes aériennes est souvent évoquée sur ce marché. Le sujet a-t-il été débattu ?

Je signale la présence au Fitur de la présidente de Tunisair, ce qui est le signe de l’intérêt que porte la compagnie nationale au marché espagnol. En plus de Tunisair, la compagnie Vueling envisage d’ouvrir une ligne 100% touristique entre Barcelone et Djerba cet été. J’espère qu’elle trouvera le soutien nécessaire auprès des autorités tunisiennes pour concrétiser ce projet.

Quelle était la tendance auprès des T.O que vous avez rencontrés ?

Je dois d’abord reconnaître les efforts de la directrice générale de l’ONTT, Wahida Jaïet, présente tout au long du salon. Ensemble, nous avons tenu plusieurs séances de travail très constructives avec les T.O. Je cite l’exemple de l’un d’entre-eux qui envisage de programmer Djerba en hiver. Je lui ai proposé d’étendre à Tozeur, ce qui ne lui a pas déplu. Toutefois, il n’a pas été possible de s’engager avec lui sur un quelconque soutien à l’aérien en l’absence de ministre du Tourisme. Un T.O qui ne reçoit que des promesses verbales sur le stand Tunisie risque d’aller sur un autre stand comme le Maroc ou la Turquie et se voir offrir des engagements fermes immédiatement, ce qui peut le faire changer d’avis et de destination.

Nous avons également discuté avec un très grand T.O sud-américain qui nous a révélé que la Tunisie avait une très bonne notoriété sur le marché brésilien et qu’il avait l’intention de mettre en place des voyages via le Maroc ou le Portugal. Là encore, personne n’était en mesure de lui fournir des assurances de soutien. Avec nos procédures administratives, il est difficile d’avancer.

Au niveau de la FTAV, quel bilan tirer de l’année 2014 et quelles perspectives pour 2015 ?

J’estime que la FTAV a désormais la place qu’elle mérite dans le paysage touristique tunisien et qu’elle est désormais respectée. Depuis 4 ans, nous avons des principes clairs et des objectifs de valorisation du métier d’agent de voyages. Nous allons d’ailleurs vers une labellisation de la profession.

Nous avons en 2014 organisé plusieurs actions avec la GIZ et l’USAID notamment pour la formation ou encore pour la création d’un projet pilote pour le transport à Djerba. Nous préparons également un portail pour faire connaître les produits du terroir. Donc, notre ambition, c’est de restituer la vraie vocation de l’agent de voyages qui est à la base un architecte du voyage.

Par ailleurs, à chaque fois qu’il y a eu des réunions avec des instances administratives la FTAV a été représentée. Je signale que le projet de création de l’UTMT (Union tunisienne des métiers du tourisme) avec la fédération de l’hôtellerie et celle des restaurants touristiques est sur la bonne voie.

Deux sujets reviennent souvent à l’ordre du jour, celui de l’enveloppe out-going et celui de la Omra. Où en êtes-vous sur ces deux dossiers ?

Pour ce qui est de l’out-going, un conseil inter-ministériel récent nous a accordé une enveloppe de 20 MD pour le premier trimestre 2015. Cependant, on nous a demandé de réaliser une étude conjointe (FTAV, BCT et ministère du Tourisme) afin d’étudier le dossier de la subrogation (qui consiste à utiliser l’allocation touristique des clients qui partent en voyage organisé à l’étranger). Mais étant donné la situation au niveau gouvernemental, nous n’avons pas de vis-à-vis en ce moment.

Pour la Omra, je tiens à balayer d’une main les différentes accusations que portent ça et là certaines personnes dans les médias. Je rappelle qu’en 2014, la saison du petit pèlerinage à la Mecque avait débuté le 23 février. Cette année, elle a débuté le 27 décembre et permis à 6000 pèlerins d’effectuer déjà le voyage.

Par ailleurs, le principe de libéralisation de la Omra que nous avons obtenu a permis de baisser les prix à 1600 et 1700 dinars. Ce n’est pas du bradage comme le soutiennent certains mais une démocratisation de ce type de voyage et surtout à la réduction du nombre d’intermédiaires non agréés qui sévissent dans les mosquées et sur les marchés.

Je souligne que sur le site de la FTAV, il existe un contrat-type (à télécharger) que les pèlerins doivent faire signer par l’agent de voyages qui les emmène aux Lieux saints. Cela engage l’agent de voyages à respecter tous les détails de son offre et permet au client d’avoir un recours le cas échéant.

Combien y a-t-il d’agences de voyages qui exercent actuellement ?

Selon l’ONTT, il y a actuellement 1004 agences de voyages en Tunisie dont 70 sont fermées. Au niveau de la FTAV, nous avons 685 adhérents. Il manque donc environ 250 agences dont nous ne savons rien (et l’ONTT non plus). Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas suffisamment de coordination avec l’administration qui attribue des autorisations pour la création de nouvelles agences de voyages sur la base de cahiers de charges sans que nous n’en soyons informés, sans que nous ne soyons consultés, ce qui n’est pas normal. Le constat est qu’il y a trop d’agences de voyages dans le pays et j’en appelle à un moratoire sur l’attribution des autorisations d’exercice pour le moment.

Récemment, les professionnels et les fédérations ont émis des réserves face à la nomination de Mohsen Hassen au poste de ministre du Tourisme. Quelle était votre position à ce sujet ?

Je dois d’abord souligner que j’ai fait part de mon désaccord sur la nomination de ce ministre uniquement dans une interview que j’ai accordée à l’Economiste Maghrébin. Ni moi en tant que personne, ni la FTAV, sommes responsables de ce qui s’est écrit sur les réseaux sociaux ; il n’y a pas lieu de nous attribuer les propos qui y ont été débités. Ensuite, nous n’avons pas de problème avec Mohsen Hassen en tant que personne, au contraire, nous avons eu un premier entretien téléphonique dès sa nomination.

Je rappelle à ceux qui ne le sauraient peut-être pas qu’avant même les élections législatives, nous avons, avec le président de la FTH, rencontré la plupart des dirigeants des partis politiques pour les sensibiliser à l’importance de nommer une personne qui soit au fait des problématiques touristiques et de ses mécanismes. Partout, nous avons été acceptés, bien accueillis et reçu la promesse de répondre à notre principale doléance. Evidemment, à chaque fois, nous avons plaidé la cause du secteur touristique, de son importance dans l’économie nationale, des problèmes du secteur, etc.etc. La nomination de Mohsen Hassen a été pour nous le signe que les promesses que nous avions reçues n’ont pas été tenues.

On a entendu dire que la nomination d’un professionnel du tourisme au poste de ministre n’était pas envisageable à cause du risque de conflits d’intérêts pouvant survenir.

Ce qui est valable pour le tourisme n’est pas valable pour les autres secteurs !! Encore une fois, cet argument n’a servi que de prétexte pour barrer la route aux potentiels candidats issus de la profession. Si le gouvernement de Habib Essid (version 1) s’était basé sur des compétences politiques uniquement, nous n’aurions pas réagi et respecté les choix arrêtés. Mais ce qui nous a encore une fois touchés, c’est que certains ministères ont eu droit à des technocrates et/ou des personnes du domaine, mais pas le tourisme. Pensez-vous que le premier venu parmi les ministres serait en mesure de traiter du Fodec ou encore de maîtriser dès le départ les enjeux du soutien à l’aérien par exemple ? Le tourisme ne peut pas se permettre une 5e année de crise et d’absence de réformes.

Justement, qu’attendez-vous concrètement du prochain ministre du Tourisme ?

Le bilan d’un ministre se mesure à partir du JORT et du nombre de lois et de décrets qu’il aura réussi à faire passer dans son domaine en vue de l’améliorer et le mettre au goût du jour. J’estime donc que le nouveau détenteur du porte-feuille de ministre du Tourisme devra s’atteler à se pencher sur les lois et les règlementations régissant le secteur. Ensuite, il est nécessaire de redonner confiance aux investisseurs tunisiens et étrangers. De même qu’il faudra procéder à la restructuration du secteur. Enfin, les rapports entre la profession et l’administration devront également être revus et corrigés. Il ne suffit pas que les présidents des fédérations s’entendent bien avec le ministre ou le DG de l’ONTT, il faut aussi que les hôteliers et les agents de voyages aient de bons contacts avec les commissaires régionaux au tourisme par exemple. Chacun devra jouer son rôle dans le cadre d’un partenariat public-privé efficace. Le rôle de l’administration est de faciliter le travail des professionnels et non le contraire. Dernier point : la faiblesse du budget de promotion qui devra être étudié et notamment cette question de timbre de 30 dinars dont le tourisme devrait profiter au moins à 50 ou à 25%.

Propos recueillis par Hédi HAMDI



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Changement à la tête de Tunisair Handling

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Mohamed Faouzi Kaabachi (à dr.) a été nommé directeur général de Tunisair Handling en remplacement de Moez Ben Rejeb (à g.) qui occupait le poste depuis octobre 2013.



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La culture et la gastronomie chinoises s’invitent au «Residence» à Gammarth

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L’hôtel The Residence à Gammarth se met à l’heure de la Chine. A l’occasion du Nouvel an chinois, une semaine gastronomique chinoise sera organisée du 7 au 14 février au restaurant Li Baï de l’hôtel en étroite collaboration avec l’ambassade de Chine en Tunisie.

David Sierra, directeur général de l’établissement, a confirmé la tenue de cet événement qui intervient après d’autres opérations similaires qui ont rencontré beaucoup de succès.

Et pour faire les choses dans les règles de l’art, c’est un petit (mais vraiment petit) morceau de la Chine qui se déplace en Tunisie : 6 chefs de cuisine et une troupe de 8 musiciens et 4 danseurs seront sur place. Les premiers pour veiller à la confection des menus dans la plus pure tradition chinoise de Canton et du Sichuan (ils apporteront dans leurs bagages les ingrédients nécessaires, vin et bière chinois en sus), tandis que les seconds exécuteront tous les soirs la fameuse danse du lion.

Le directeur général du Residence a souligné que l’objectif finalement n’était pas de s’adresser à la clientèle résidente de l’hôtel mais de s’ouvrir à la clientèle tunisienne locale.

Les menus, au nombre de 3, seront proposés à 98 dinars, boissons comprises. Une manière d’aller visiter (ou revisiter) ce pays et partager un tant soit peu la Fête du printemps qui est la plus importante pour les communautés asiatiques. La nouvelle année chinoise débutera réellement le 19 février 2015 et sera celle du mouton.
conférence de presse

La Fête du Printemps chez les Chinois

Cette semaine gastronomique chinoise organisée par l’ambassade de Chine est également une occasion pour les Tunisiens de faire plus ample connaissance avec la culture chinoise et notamment la Fête du Printemps. Celle-ci tombe le premier jour de la première Lune. C’est donc le Nouvel An chinois. De toutes les fêtes traditionnelles en Chine, elle est la plus importante et la plus animée. Le nom de la fête est dû au fait que le Nouvel An lunaire est toujours célébré vers la fin de l’hiver et au début du printemps.

De nombreuses traditions existent pour célébrer la Fête du Printemps. On commence à préparer les festivités dès le 23e jour de la dernière lune. Il faut nettoyer la maison, faire les achats, décorer les fenêtres avec des papiers découpés, accrocher au mur les estampes de Nouvel An, écrire les sentences parallèles, préparer les gâteaux de Nouvel An et d’autres aliments. En un mot, les gens se tiennent prêts à « dire adieu à l’année passée et saluer le Nouvel An ».

La veille de la Fête du Printemps est l’occasion d’une grande réunion familiale. Après un copieux dîner, on commence à shousui (veiller toute la nuit à la veille du Nouvel An): les membres de la famille veillent ensemble, en bavardant et plaisantant, jusqu’au lever du soleil. Quand les coups de minuit sonnent, on mange des raviolis. Autrefois, la période allant de 23h jusqu’à 1h du matin était appelée zi. Zéro heure se disait zizheng, littéralement « minuit pile », moment où la nouvelle année remplace celle passée. C’est donc pour marquer la relève de l’année passée qu’on mange les raviolis, en chinois jiaozi, qui signifie « la relève du temps ».

La veillée terminée, se lève le premier jour de la nouvelle année. C’est le moment d’aller rendre visite aux parents et amis et de se souhaiter une bonne fête. Il est coutume de souhaiter aux amis et parents bonheur et santé.

Faire claquer des pétards est une activité favorite des enfants. La légende dit que le bruit chasse les diables et les mauvais esprits. Lors de la Fête du Printemps, dès la veille du Nouvel An, on entend partout les claquements des pétards, ce qui avec les feux d’artifices contribue à créer cette ambiance de réjouissance.
Les foires sont également organisées pendant la fête. On y vient admirer les spectacles de danses du dragon et du lion, acheter les objets d’art et goûter les spécialités des arts culinaires de différentes religions.

Les mœurs ont beaucoup changé pendant les dernières dizaines d’années. Pourtant la Fête du Printemps reste pour tous les descendants de la nation chinoise, qu’ils se trouvent en Chine ou à l’étranger, la fête la plus importante, dont les pétards et les raviolis sont toujours les deux éléments essentiels.

La danse du lion, un classique de la culture chinoise

La danse du lion remonte à l’époque des dynasties du Nord et du Sud (début de l’essor du bouddhisme en Chine). Sous la dynastie des Tang, cet exercice est devenu un spectacle grandiose au cours duquel plus de cent artistes chantent et dansent.

La danse du lion est à la fois une activité artistique et un programme sportif. Dans le Nord comme dans le Sud, dans les villes comme à la campagne, elle est pratiquée à l’occasion des fêtes ou d’autres événements importants. Cette activité permet à la population d’exprimer pleinement sa joie et de créer une ambiance de réjouissance. La province du Guangdong est la région où la danse du lion est la plus pratiquée. Les lions cantonais au mieux de leur forme peuvent faire des mouvements spectaculaires et prennent des expressions vives et variées : on les surnomme dans la région les « lions qui se réveillent ».

En Chine, le lion est vénéré d’une manière presque totémique. Beaucoup de légendes lui sont consacrées. Le lion occupe la deuxième place sur la liste des animaux divins, immédiatement après le dragon, ce qui explique le côté mystérieux de la danse du lion. Cette danse est exécutée lors des fêtes et d’autres célébrations pour souhaiter chance et bonheur, le lion, animal faste, étant censé porter chance. De génération en génération, les Chinois ont transmis cette tradition et ont fait de ce divertissement populaire un sport intéressant. Comme la danse du dragon, la danse du lion est aussi une scène courante dans les films chinois.



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Pourtant cotée en bourse, Tunisair laisse le soin à son ministère d’annoncer ses résultats

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Le ministère du Transport a-t-il oublié que la compagnie Tunisair était cotée en bourse et qu’elle était soumise aux règles de la communication financière avant annonce de tout résultat ?

Et pourtant, hier, un communiqué plein de réjouissances émanant de ce département annonçait que Tunisair « terminerait l’année 2014 par un résultat net bénéficiaire, après quatre ans de déficit » et ce à la veille de l’annonce officielle des résultats de la compagnie.

« Cette évolution vient suite à l’avancement enregistré au niveau de la mise en place du plan de restructuration de Tunisair, approuvé en 2014, et qui s’étalera jusqu’à 2018, outre l’exécution du plan d’action de compression des coûts à travers l’amélioration de la rentabilité des lignes commerciales et la réduction de ses coûts d’exploitation », ajoute le même communiqué du ministère.

Et le ministère du Transport de dévoiler également que « les dépenses en carburants, durant l’année 2014, ont enregistré une baisse de 7% par rapport à l’année 2013, due à la progression dans l’application du plan d’économie de l’énergie et à l’effet combiné de la baisse des tarifs du carburant et du nombre d’heures de vol ».

Par ailleurs, « le transporteur national a enregistré sur l’activité régulière et supplémentaire une évolution de sa recette moyenne par passager de 6% par rapport à l’année 2013 en raison essentiellement de l’effet change et des actions d’optimisation des vols », d’après les données fournies par ce communiqué.

Passagers en baisse

Toutefois, et pour nuancer ce communiqué glorieux, il est admis que « le nombre de passagers de Tunisair a baissé de 5% en 2014 pour atteindre 3,523 millions de voyageurs sur ses  34.153 vols contre 3,712 millions de passagers transportés en 2013 ». Cette baisse du nombre de passagers est justifée, d’après le même communiqué, par la chute de 3,2% des entrées touristiques en Tunisie et la suspension des activités de Tunisair sur la Libye et la Russie.

Le coefficient de remplissage annoncé (régulier+supplémentaire) a progressé de 1,3 point, passant de 70, 5% en 2013 à 71,8% en 2014.

De même, le résultat d’exploitation probable de Tunisair pour l’année 2014 enregistrerait une amélioration notable de 38% par rapport à l’année 2013.

A la bourse de Tunis, le 30 janvier, les indicateurs d’activité au 31 décembre 2014 de Tunisair étaient révélées et annonçaient un chiffre d’affaires annuel (provisoire) de 1 077,124 MD, contre 1 068,421 MD à fin 2013, soit une faible hausse de 0,81%.



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Air France propose d’emmener les supporters tunisiens à la CAN

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La compagnie Air France se met à l’heure du football africain. A l’occasion des quarts de finale de la CAN, le transporteur français offre aux supporters tunisiens la possibilité de se déplacer eu Guinée Equatoriale pour assister à (ou aux) prochaine(s) rencontre(s) des Aigles de Carthage.

La desserte de Malabo, en Guinée Equatoriale, est assurée tous les jours au départ de Tunis, via Paris-Roissy, en 12h de trajet (temps de correspondance inclus).

Air France propose aux passagers tunisiens des réductions de 10% sur sa classe « Business » ou encore un « siège plus » qui offre plus d’espace en classe « Economy ».

La compagnie souligne que cette offre est valable dans la limite des places disponibles, auprès de toutes les agences de voyages agréées Air France, ou directement auprès d’Air France, en appelant le 71 137 700 entre 8h00 et 17h00 du lundi au vendredi et samedi de 8h00 à 12h00.

 Exemples d’horaires au départ de Tunis:

Vol aller :

Départ de Tunis à 07h10, arrivée à Paris-Charles de Gaulle à 09h45 – départ de Paris-Charles de Gaulle à 11h00, arrivée à Malabo à 19h10 le même jour.

Vol retour:

Départ de Malabo à 21h35, arrivée à Paris-Charles de Gaulle à 6h30 le lendemain – départ de Paris-Charles de Gaulle à 07h55, arrivée à Tunis à 10h30.



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Ministre du Tourisme : retour à la case départ

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Mohsen Hassen n’occupera finalement pas le poste de ministre du Tourisme dans le nouveau gouvernement. Slim Riahi, président du parti UPL dont est issu Hassen, l’a laissé entendre lors d’une intervention aujourd’hui sur la radio Mosaïque FM, tout en soulignant que son parti conservera 3 porte-feuilles.

La pression médiatique exercée par les professionnels du Tourisme aura donc porté ses fruits.

Mohamed Jegham, ex-ministre du Tourisme au milieu des années 90 et actuel membre du parti Al Moubadara, pressenti pour se voir proposer le poste, aurait également décliné l’offre qui lui a été faite par le Chef du gouvernement.

Le nom qui circule désormais est celui de Selma Elloumi Rekik (pourtant nommée ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle dans ce même gouvernement). En d’autres termes, la course au poste est relancée.

 



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Pourquoi cet attroupement devant le ministère du Tourisme ?

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Encore des revendications devant le ministère du Tourisme. Les employés de la SLT (Société des loisirs touristiques relevant du ministère du Tourisme qui gère le Port de Sidi Bou Saïd et l’hôtel du même nom) sont en effet venus crier leur colère lundi 26 janvier contre « la non application des dernières conventions sociales » selon leurs dires et crier « dégage » à l’adresse de leur PDG.



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Tunisia Economic City: présentation de la future ville près d’Enfidha

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Nadaa Ghozzi, directrice générale GTA Tunisie: pourquoi les agences de voyages out-going sont en colère

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Les agences de voyages agissant dans le secteur des voyages à l’étranger sont en colère. Leur secteur est en pleine crise suite aux dernières dispositions.

Nadaa Ghozzi, directrice générale de l’une des principales agences de voyages touchées par les nouvelles décisions administratives s’exprime sur la question:



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René Trabelsi PDG de RFT: bilan du marché touristique français sur la Tunisie

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L’ex-Club Med Hammamet va être ressuscité

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Sur 25 hectares, ce village de vacances de 1080 lits situé dans la zone de Jinène El Hammamet, était fermé depuis le départ à la fin de l’été 2013 de son dernier exploitant, le Club Med.

A compter d’avril 2015, l’établissement va rouvrir ses portes sous l’appellation Mirage Beach Club Hammamet. Il a en effet été loué auprès de sa société propriétaire (la Société d’Etudes et de Promotion Touristique de Hammamet) pour une période de 10 ans par l’hôtelier Moez Driss (Hana Beach et Chams El Hana à Sousse –prévus pour devenir des Radisson en 2017).

La direction générale du Mirage Beach a été confiée à Mehdy Farhat (qui dirigeait ces dernières années l’Eldorador Salammbo mitoyen).



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M. le ministre du Tourisme, on vous a donné un cadeau empoisonné

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Le nouveau ministre du Tourisme, Mohsen Hassen, nommé le 23 janvier 2015 dans le nouveau gouvernement Essid, n’a certainement pas intérêt à entendre ce qui se dit à son sujet dans les milieux touristiques professionnels, ni même à lire ce qui s’écrit à son propos sur les réseaux sociaux actuellement.

La communauté touristique est déchaînée contre la nomination du nouveau ministre du Tourisme. Les critiques fusent et sont d’une rare virulence. Deux raisons principales à cet état de fait : les fédérations professionnelles, échaudées par des relations très difficiles avec les derniers ministres du Tourisme qui se sont succédé depuis 2011, tenaient à ce que soit nommée au poste une personne au fait des rouages du secteur afin qu’elle soit immédiatement opérationnelle pour mettre en place les réformes tant attendues.

L’autre inquiétude était de voir le porte-feuille du tourisme attribué suite à des tractations politiques. Les craintes des opérateurs touristiques se sont finalement avérées exactes puisque l’UPL, arrivé 3e des dernières élections législatives, s’est vu offrir en récompense le ministère du Tourisme et y a placé l’un de ses principaux cadres et porte-parole.

La dichotomie Karboul-Hassan

Il y a un an quasiment à la même date, Amel Karboul faisait une entrée en fanfare au ministère du Tourisme devenant la coqueluche du gouvernement tunisien (pas pour longtemps cependant). Avec Mohsen Hassan, le scénario est à l’exact opposé : le ministre va de toute évidence faire une entrée par la toute petite porte.

On parle déjà de le siffler lors de son arrivée au 1, avenue Mohamed V, siège du ministère du Tourisme, bien que les reproches fusent tout autant en direction du président de la République et du chef du Gouvernement qui ont cautionné sa nomination.

Car Mohsen Hassan ne serait finalement qu’une victime collatérale du jeu politique qui s’est tramé dans les coulisses des partis ces dernières semaines. Militant au sein de l’UPL et reconnu comme l’un des bras droit de Slim Riahi (président de ce parti), il a hérité d’un porte-feuille ministériel comme consécration légitime pour son engagement.

Une consécration qui pourrait lui coûter cher s’il pense avoir été nommé pour faire du tourisme.

Hédi HAMDI



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Mohsen Hassen au poste de ministre du Tourisme

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Mohsen Hassen a été nommé le 23 janvier 2015 ministre du Tourisme dans le nouveau gouvernement présidé par Habib Essid.

Membre du parti UPL (Union patriotique libre) qui le présente comme son expert en économie, Mohsen Hassen est né en 1970 et est originaire de la ville de Souassi (gouvernorat de Mahdia).

Issu du milieu des affaires (il est PDG du groupe GMH), il a étudié à l’Institut de financement du développement du Maghreb arabe puis à Paris (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne).



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Raouf Ben Slimane veut se mesurer à Donatello

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Le tour-opérateur français Euro Services voyages Donatello, spécialiste du voyage sur mesure vers une trentaine de pays, est en difficultés financières. Afin de sauver les emplois (116 salariés) et la marque, son propriétaire recherche un repreneur. Et au moment où personne ne s’y attendait, le Tunisien Raouf Ben Slimane, patron du T.O Thalasso N°1 basé à Paris, s’est présenté comme potentiel candidat.

Le hic, c’est que cette proposition de reprise n’a pas été prise au sérieux par le secteur, ni même par certains médias français qui ont raillé la déclaration d’intention de Raouf Ben Slimane. En Tunisie, l’information a donné lieu à deux réactions contradictoires dans les milieux professionnels, certains applaudissant l’initiative, d’autres au contraire estimant qu’il s’agissait tout simplement « d’un coup de bluff ».

Loin d’être décontenancé, Raouf Ben Slimane a déclaré au magazine spécialisé Tour Hebdo « avoir mandaté un cabinet d’audit, Linkers Capital, afin d’obtenir les informations nécessaires de la part de la direction de Donatello et de l’administrateur judiciaire, avant d’éventuellement déposer un dossier ».

Ces dernières années, Thalasso N°1 aura misé sur plusieurs marchés tels que les Canaries (125.000 clients), l’Espagne, Madère et la Grèce tandis que sur la Tunisie, sa destination d’origine, il n’aura totalisé que 25.000 clients en 2014 contre 80.000 en 2010. « Nous préparons une campagne de publicité avec l’ONTT pour soutenir nos ventes sur la Tunisie en 2015 sur laquelle nous espérons réaliser 40.000 clients » a-t-il encore déclaré à la presse française comme pour se donner bonne conscience.

Et dans le dossier Donatello, le fin mot de l’histoire devrait intervenir dans les quelques jours à venir et nous apporter les éclaircissements nécessaires sur la capacité de Thalasso N°1 à lever des fonds ou pas.

D.T



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Le ministre du Tourisme semble avoir été choisi

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Après plusieurs jours de palabres, de pronostics, de rumeurs, de théories farfelues, de ballons d’essai, il semblerait que finalement, un consensus ait été trouvé concernant le titulaire du prochain porte-feuille du Tourisme dans le gouvernement Essid.

Finalement, ce ne sera ni Slim Chaker, ni Saïd Aïdi. Ce ne sera pas Noamane Fehri, ni Habib Ammar. Ni même les quelques professionnels du tourisme dont le nom avait été évoqué par certains lobbies.

A la date du vendredi 23 janvier, et selon une source digne de foi, le porte-feuille du tourisme aurait été finalement attribué à l’UPL (Union patriotique libre) qui a choisi Mohsen Hassen pour occuper le poste. L’intéressé lui-même aurait confirmé à son entourage sa nomination imminente.

Malgré la fiabilité de notre source, nous publions malgré tout l’information avec toutes les réserves d’usage.

Rappelons que les opérateurs touristiques, leurs fédérations professionnelles en tête, ont milité ces dernières semaines pour que soit nommée au poste de ministre du Tourisme une personne ayant les compétences requises et au fait des problématiques touristiques du moment eu égard à l’urgence d’entamer les réformes que le secteur attend avec impatience.

La nomination de Mohsen Hassan, bien que reconnu comme un éminent expert en matière économique, risque donc de provoquer des grincements de dents. Car plus encore, la crainte des professionnels était que le porte-feuille du tourisme ne soit attribué suite à des transactions politiciennes. Ce qui, de toute évidence, semble avoir été le cas au vu des péripéties politiques des derniers jours.



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Le Conect veut élire un nouveau bureau pour le tourisme

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Le deuxième syndicat patronal tunisien, la Conect (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie), va organiser l’assemblée générale élective de son Groupement professionnel du tourisme le 5 février prochain.

La Conect appelle les chefs d’entreprises du tourisme (hôteliers, agents de voyages, restaurants touristiques et animation) à envoyer leurs candidatures à ces élections ou à retirer leur demande d’adhésion.

Le Groupement professionnel du tourisme, critiqué lors de sa naissance parce qu’il créait un doublon avec les fédérations professionnelles historiques (FTH et FTAV) n’a finalement pas brillé sur la scène touristique nationale depuis sa création.



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Vueling prépare un nouveau vol direct sur Djerba

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La compagnie aérienne espagnole Vueling a confirmé aujourd’hui la programmation d’un vol régulier Barcelone-Djerba-Barcelone qui entrera en exploitation à compter du 20 juin 2015 à raison de deux fréquences hebdomadaires.

Ce vol, qui sera opéré tout au long de l’été, va permettre à la clientèle touristique espagnole de renouer avec Djerba dont elle était coupée ces dernières années à cause d’absence de ligne aérienne directe.

L’ONTT Madrid, dirigé par Rami Jebali, a confirmé la mise en place de cette future desserte et souligne les efforts qui vont être déployés désormais pour encourager les tour-opérateurs ibériques à confectionner des packages sur Djerba.

Le prochain salon du tourisme Fitur prévu pour se dérouler à Madrid du 28 janvier au 1er février prochains constituera par conséquent une occasion pour les opérateurs touristiques de Djerba de commercialiser leurs offres, sachant que le stand édifié par l’ONTT couvrira 150 m². L’ONTT Espagne a également programmé l’organisation prochaine à Barcelone d’un workshop sous le thème « Djerba été 2015 ».

Vueling, filiale low cost du groupe IAG (réunissant British Airways et Iberia),  s’était déjà essayée à la programmation de la Tunisie au cours de l’été 2014 avec un vol saisonnier entre Barcelone et Tunis. L’expérience sera renouvelée dès le 2 avril 2015 avec la mise en place d’une desserte Barcelone-Tunis qui sera opérationnelle jusqu’au mois d’octobre à raison de deux vols par semaine avant de passer à quatre à partir de juillet.



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Ces petits manèges bancaires à l’aéroport Tunis-Carthage

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C’est un triste spectacle qui n’est pas nouveau et qui ne semble pas être sur la voie de l’amélioration : à n’importe quelle heure de la journée, à l’aéroport Tunis-Carthage, le nombre de guichets de banques fermés est plus nombreux que ceux qui sont ouverts.

Le comble, c’est qu’il y a bien un employé derrière chaque comptoir, mais qui aura apposé un écriteau sur lequel il est griffonné à la main « fermé » même s’il n’est encore que 9h00 du matin.

Certes, il y a des heures de repos légitime pour ceux qui travaillent, mais allez voir de plus près, vous constaterez qu’il y a de toute évidence des abus et de l’excès de zèle. Mais ce qui est le plus consternant, c’est le comportement des préposés à ces guichets qui sont particulièrement agressifs à l’égard des passagers, pour ne pas dire carrément hargneux.

Cette situation entraîne un spectacle affligeant, tant au niveau des guichets à l’arrivée (au rez de chaussée) qu’à celui des départs au 1e étage. Les queues sont longues et les clients souvent dépités par si peu de considération. A l’arrivée, les voyageurs ayant besoin de dinars pour sortir hors de l’aéroport sont obligés de prendre leur mal en patience. Bel accueil pour ceux qui rapportent des devises au pays qui en a tellement besoin.

Au départ, et notamment durant les flux matinaux, les Tunisiens qui changent de l’argent, qui cherchent des timbres ou même des non résidents mal informés de l’obligation du « timbre de solidarité » ont également intérêt à s’y prendre suffisamment tôt pour ne pas rater leur vol.

Face à ces spectacles quotidiens qui s’offrent au vu et au su de tout le monde, il y a lieu tout d’abord de se demander s’il y a une moindre autorité qui contrôle ces banques.  Sinon, comment imaginer que leurs directions générales acceptent de tels agissements et de tels comportements.

Par ailleurs, l’organisation des pauses, des ouvertures et des fermetures des guichets ne répond à aucune logique. Est-il normal qu’aux heures de pointes par exemple, seuls 2 ou 3 guichets soient ouverts tandis que la dizaine d’autres est fermée ?

Sur un autre plan, si l’on comprend que les banques ne peuvent disposer de toutes les monnaies convertibles, on s’étonnera toutefois de s’entendre dire que certaines ne sont pas en mesure de fournir des euros ou des dollars US. Et le comble, pas de timbres de voyages !!

Nous ne pouvons par ailleurs passer outre les pratiques de copinages  avec ces employés de l’aéroport qui, flanqués de leur badge, passent directement le nez derrière la porte avec un dossier à la main pour privilégier un parent ou une connaissance qui s’apprête à partir en voyage pendant que le petit peuple fait la queue.

Il n’y a pas à dire, un rappel à l’ordre et une révision des procédures s’avère fondamental car ce qui se passe à l’aéroport Tunis-Carthage est tout simplement une honte pour la qualité des services bancaires et se répercute sur la crédibilité du secteur tout entier.

C’est certainement à la BCT et à l’APTBEF de mettre fin à ces petits manèges qui relèvent plus d’un cirque que d’un secteur supposé être intransigeant avec la fiabilité.

Hédi HAMDI



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Après sa suspension en Bourse: que se passe-t-il réellement chez Syphax Airlines ?

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Les mauvaises nouvelles se suivent et ne se ressemblent pas pour Syphax Airlines. La dernière née des compagnies aériennes privées tunisiennes semble avoir traversé une période de fortes turbulences ces derniers temps.

Au niveau de sa flotte tout d’abord, Syphax devra se passer de son Airbus A.330 [Al Qods] qui faisait sa fierté et avec lequel elle avait entamé la desserte de Montréal en direct à partir de Tunis. L’appareil a finalement été récupéré par son propriétaire d’origine, Airbus Leasing, qui en a repris possession sur l’aéroport de Jeddah où il était immobilisé depuis le mois d’octobre dernier suite à une grave panne de moteur. Cette rupture de contrat aura coûté 1,2 million de US$ au transporteur tunisien, montant correspondant à la garantie qu’il avait déposée auprès de la filiale du constructeur aéronautique européen.

Cependant, Syphax Airlines aurait signé un contrat d’affrètement de deux ans pour l’un de ses deux Airbus A.319 pour le compte d’une compagnie africaine (dont le nom n’a pas été révélé) pour 60 millions de dollars -dont 15 millions d’euros au comptant- qui devrait lui permettre de disposer de nouveau de cash-flow et de régler ses fournisseurs.

Dans la foulée, il est déjà question de relouer un Airbus A.320 pour maintenir son programme de vols notamment sur l’axe Tunis-Paris et Sfax-Paris. « Le programme de nos vols pour la saison été qui commence fin mars sera incessamment intégré sur les systèmes de réservation » confirme une source au sein de la compagnie.

Mais du côté de la Bourse de Tunis, on ne semble pas l’entendre de cette oreille. Dans un communiqué diffusé hier, il est dit que « la société Syphax Airlines sera retirée des échantillons de l’indice Tunindex et des indices sectoriels « 5000- Services aux Consommateurs » et « 5700 – Voyage et Loisirs » à partir du mercredi 21 janvier 2015, compte tenu du fait que la durée de suspension de ladite société a dépassé 2 mois.

Il est en effet à rappeler que la Bourse de Tunis a suspendu la valeur du titre depuis le 18 novembre 2014 pour « irrégularité dans la comptabilité », ce que dément formellement la compagnie : « le traitement comptable a été fait d’une manière tout à fait normale sans aucune irrégularité et le retard dans la transmission des données est dû à la complexité des opérations comptables des compagnies aériennes en général et pour une récente compagnie aérienne en particulier » s’est-elle expliquée dans un communiqué .

Malgré tout, chez Syphax Airlines, on balaie toute rumeur de cessation d’activité. « Le plus dur est passé » nous dit-on. Mais les regards vont sans aucun doute être focalisés sur les prochaines semaines qui seront sans nul doute décisives.

D.T



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Karboul va-t-elle faire son bilan ?

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La ministre du Tourisme, Amel Karboul, va présenter le bilan de l’année touristique 2014 au cours d’une conférence cette semaine. C’est ce qu’a annoncé son bureau de presse. Les entrées touristiques en Tunisie au cours de l’année écoulée sont en recul par rapport à ceux de 2013. Dans les milieux professionnels du secteur, on attend avec impatience de voir sous quel angle la ministre va évaluer son mandat quelques semaines avant son départ.



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A Paris, les hôtels désemplissent après les attentats

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Les attentats subis à Paris du 7 au 9 janvier ont déjà une répercussion sur la fréquentation touristique et hôtelière de la capitale, note ce 14 janvier le cabinet spécialisé MKG Hospitality. D’après son baromètre quotidien, les taux d’occupation des hôtels ont chuté de plusieurs points dès le 9 janvier.

Même si la période est traditionnellement assez calme, l’année avait pourtant démarré avec une fréquentation plutôt soutenue par rapport à l’an passé. Mais les terribles événements de la semaine dernière ont fait fuir les touristes. Le 9 janvier, le taux d’occupation global chutait de 3 points, jusqu’à 4,7 points le 12 janvier.

Cette baisse est encore plus marquée dans les établissements haut de gamme (4 et 5 étoiles et les palaces), avec jusqu’à -5,8 points noté le 12 janvier. Ces hôtels accueillent essentiellement une clientèle internationale, « plus sensible aux événements géopolitiques », commente le cabinet.

« L’émotion est naturelle et la crainte des visiteurs étrangers justifie le report ou l’annulation de séjour dans ces circonstances. L’expérience – malheureuse – des attentats de Londres ou de Madrid, il y a seulement quelques années, montre que les effets négatifs s’estompent plus rapidement que dans les décennies précédentes », ajoute Georges Panayotis, président du MKG Group.

L’organisme spécialisé dans l’hôtellerie prévoit ainsi une reprise prochaine de l’activité. « Sans minimiser l’impact sécuritaire, notamment sur les clientèles asiatiques et moyen-orientales, très présentes dans l’hôtellerie haut de gamme, c’est bien le dynamisme économique qui va d’abord orienter le niveau d’activité hôtelière sur l’année 2015 », précise Vanguélis Panayotis, le directeur du développement du groupe. D’autant que les mesures sécuritaires devraient s’intensifier dans de nombreux pays, et pas seulement à Paris.



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Au 31 décembre 2014, la Tunisie a perdu un quart de ses touristes européens et la moitié de ses touristes français

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Le cru touristique 2014 en Tunisie ne restera pas dans les annales. Il y a eu en effet encore moins de touristes que les années précédentes ; exactement 3,2% de moins qu’en 2013 qui n’était déjà pas une année de référence. Du 1er janvier au 31 décembre 2014, les frontières tunisiennes auront comptabilisé exactement 6.068.593 de non résidents, soit 12,1% de moins qu’en 2010, dernière année de référence, selon les derniers chiffres officiels compilés par le ministère de l’Intérieur et traités par l’ONTT. Sur ces 6 millions, 2,8 millions étaient Européens (46,3%) et 3,1 millions Maghrébins (51,1%). Mais en revanche, les recettes, elles, se sont améliorées.

Touristes européens : 3% de baisse en un an

Le total des arrivées européennes a baissé de 3% entre 2013 et 2014. Par rapport à 2010, l’écart est de 26% ! En d’autres termes, le tourisme tunisien a perdu le quart de ses touristes européens depuis la révolution.

Le marché touristique français sur la Tunisie est certainement celui qui se porte le plus mal avec une régression de 6,1% en 2014 et de 48% par rapport à 2010, soit presque la moitié des arrivées traditionnelles en provenance de l’Hexagone, passant de 1,385 million à 720.175 arrivées. Malgré tout, les arrivées touristiques françaises sur la Tunisie demeurent les plus importantes car il y a longtemps que le marché allemand s’est effondré et n’arrive pas à dépasser la barre des 430.000 touristes. Les Belges ont également été moins nombreux avec 143.000 touristes (-8,1%) ; idem pour les Russes avec 262.000 (-11%) et les Tchèques avec 87.000 (-9,2%).

Lueurs d’espoir

Dans ce marasme quasi-généralisé, il y a lieu toutefois de souligner que certains marchés ont réussi à se maintenir sur la Tunisie, notamment le marché anglais qui continue de progresser à contre-courant d’année en année jusqu’à atteindre les 425.000 touristes en 2014, en progression de 3,9% par rapport à 2013 et de plus de 20% par rapport à 2010 !

L’autre bonne nouvelle provient du marché italien dont la courbe s’est inversée pour renouer avec la croissance en 2014 (+9% avec 252.000 touristes). Mais les Italiens continuent de bouder la Tunisie si l’on se réfère à 2010, année qui avait enregistré plus de 350.000 touristes de ce pays.

Le marché touristique polonais a, lui aussi, retrouvé de la vigueur avec une croissance de 23 % en un an passant à 108.000 touristes.

29 millions de nuitées

Au cours de l’année 2014, le total des nuitées comptabilisées toutes régions et toutes nationalités confondues ont été de 29,107 millions (-3%) pour une capacité hôtelière en exploitation de 177.501 lits. Les zones de Djerba, Sousse, Hammamet et Monastir s’accaparent la majorité des nuitées totalisées tandis que le taux d’occupation moyen relatif a été de 44,9% avec un pic à 59,9% dans la région de Monastir-Skanès. Les  hôtels de Gabès et environ n’ont guère dépassé 14% d’occupation.

Recettes : +10,7% en un an

Au cours de l’année 2014, les recettes globales provenant du tourisme se sont élevées à 3575,6 millions de dinars, soit 10,7% de mieux qu’en 2013. Les recettes en devises ont augmenté de 6,2% à 1587 millions d’euros. Par rapport à la monnaie européenne, il est important de souligner que le dinar tunisien a glissé de 4,3% en 2014 et de 18,8% par rapport à 2010.

Concrètement, la recette touristique à la nuitée a été évaluée à 139 dinars et à 62 euros en 2014 tandis que la recette par visiteur a été 589 dinars (+14,4% en un an) et 261 euros (+9,7% par rapport à 2013).

D.T



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Skanès El Hana : nouvelle tentative de vente

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Le feuilleton relatif à la vente de l’hôtel Skanès El Hana vient de connaître un nouvel épisode.

Le Tribunal de première instance de Monastir a chargé le 16 décembre dernier une nouvelle fois un administrateur judiciaire de procéder à la mise en vente de la société propriétaire apurée de ses dettes pour un montant de 17,127 MD. En octobre 2012, la mise à prix du même établissement était de 26 MD puis réduite de 10% à 23 MD en août 2013 toujours sur décision de justice mais sans pour autant trouver de repreneur.

Le Skanès El Hana, propriété de la « Société le Complexe Touristique et Foncier Skanès El Hana », dirigée par Raouf Mhenni, est classé 3 étoiles et une capacité de 736 lits.

Lire aussi:

Monastir : le Skanès El Hana aux enchères



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Le SPOT démarre sa 3ème édition en début février

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Le Salon professionnel online du tourisme (SPOT), a montré lors des deux premières éditions qu’il a la côte et prévoit cette année pour son édition 2015, la participation de 3 000 visiteurs. Les 3 et 4 février, ce salon sans frontières et 100 % digital démarre sa 3ème session, avec une plateforme 3D interactive plus puissante et une navigation plus fluide, plus ergonomique et beaucoup plus confortable. Un événement où des professionnels de l’hôtellerie et du tourisme du monde entier viennent rencontrer ceux qui ne se déplacent pas sur les salons traditionnels faute de temps ou de moyens.

Représenté pour la 1ère fois en Tunisie par Tourism View, ce salon B to B dédié exclusivement aux métiers du tourisme, est un outil innovant, interactif et facile à utiliser. Conçu pour être complémentaire aux salons physiques, SPOT a pour objectifs d’optimiser les relations commerciales, de réduire les coûts, d’avoir une meilleure visibilité ainsi qu’une plus grande notoriété à travers la dynamisation de sa marque. Fréquenté par de grands opérateurs du tourisme mondial, il s’adresse aux agents de voyage, aux TO, aux offices du tourisme, aux hôteliers, aux maisons d’hôtes, aux centres thalasso ainsi qu’aux Marinas et aux terrains de golf, etc. Des réseaux sociaux comme Viadeo et Linkedin seront aussi présents sur ce salon pour offrir des opportunités de recrutement.

En faisant évoluer des avatars à travers les allées, d’une halle d’exposition à une autre, le SPOT permet également de programmer des chats, des conférences, des formations, et des ateliers en ligne pendant 48 h non-stop.

Pour plus d’information sur les modalités d’inscription à ce salon, contacter : redaction@tourism-view.com



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Emirates lance des tarifs promotionnels pour le premier semestre 2015

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Emirates Airline, la compagnie aérienne des Emirats Arabes Unis qui opère sur Tunis à raison d’un vol quotidien, annonce le lancement de tarifs promotionnels sur sa classe Affaire et la classe Economique vers plusieurs villes du monde.

Ces promotions sont cependant assorties de certaines conditions. Les réservations doivent être effectuées avant le 24 janvier 2015 pour pouvoir voyager à partir du 1er février jusqu’au 30 juin 2015.

« Nombreux sont ceux qui souhaitent avoir l’opportunité de voyager davantage au cours de cette nouvelle année. Puisque chez Emirates notre mission est de rapprocher les peuples et les continents à travers le monde, nous voulons aider nos clients à réaliser tous leurs rêves de voyage cette année », a déclaré Walid Bouzgarou, directeur du bureau Emirates Tunisie.

« Emirates propose un vaste réseau de destinations sur tous les continents, une expérience de vol incomparable, et pour une période limitée des tarifs exceptionnels. Que ce soit pour découvrir une nouvelle ville, tenter une expérience inédite, ou tout simplement effectuer cette visite promise depuis si longtemps à ses amis ou à sa famille, il s’agit du meilleur moment pour concrétiser ses projets de voyages avec Emirates. Nous nous attendons à accueillir plus de passagers, des fervents amateurs ou des clients qui prennent l’avion pour la première fois, à bord de nos avions A380 car nous continuerons d’ajouter des services A380 dans notre réseau », ajoute-t-il.

Les tarifs promotionnels vers l’Afrique, le Moyen Orient, l’Asie et l’Extrême Orient commencent à partir des montants indiqués ci-dessous :

Classe Economique: Dubaï 894 DT; Doha 866 DT; Delhi 1350 DT; Bangkok 1440 DT; Johannesburg 1411 DT; Nairobi 1387 DT; Kuala Lumpur 1454 DT; Séoul 1440 DT; Shanghaï 1400 DT et Tokyo 1548 DT.

Classe Affaires: Dubaï 3345 DT; Doha 3366 DT; Delhi 3620 DT; Bangkok 4577 DT; Johannesburg 4688 DT; Nairobi 4118 DT; Kuala Lumpur 4574 DT; Séoul 4584 DT; Shanghaï 4602 DT et Tokyo 4580 DT.

Emirates Airlines dessert aujourd’hui 147 villes dans 84 pays. En 2014, la compagnie a ajouté de nouvelles destinations à son réseau mondial, dont Taipei, Boston, Abuja, Chicago, Oslo, Bruxelles et Budapest.

Le transporteur développe également sa flotte qui compte aujourd’hui 232 appareils en service parmi lesquels 55 Airbus A380 qui desservent actuellement 33 destinations.



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Les experts allemands encore au chevet du tourisme tunisien

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Difficile de ne pas s’enthousiasmer lorsque l’on apprend que 45 millions d’Allemands, c’est-à-dire plus que la moitié de la population, voyagent pour le balnéaire et que 25 milliards d’euros constitue le chiffre d’affaires généré par les touristes allemands en 2013. Un montant en nette progression selon les experts allemands du tourisme qui ont animé le 12 et le 13 janvier une rencontre tuniso-allemande sur le tourisme. Organisée par l’AHK (Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce) en partenariat avec le ministère du Tourisme et la FTAV, cette rencontre annuelle portait sur l’analyse du comportement du touriste allemand, d’une part, et sur le positionnement de la Tunisie sur le marché des voyages en Allemagne, d’autre part. Tout au long de cette conférence qui s’est voulue interactive, des représentants de l’industrie touristique en Tunisie ont pu apporter leurs réflexions autour de ces thèmes et interagir sur plusieurs problématiques comme la desserte aérienne, la diversification de l’offre touristique et des régions, la qualité de la chaîne de valeurs touristiques et la qualité de l’environnement touristique.

Profil du touriste allemand : décryptage

Il est de toute évidence plus opportun de parler d’abord des tendances comportementales des touristes allemands et de mettre en évidence leurs principales exigences, leurs attentes et leurs motivations quand ils partent en vacances. Même si nous en connaissons une grande partie, il a été confirmé que ces derniers voyagent beaucoup et réservent leurs destinations jusqu’à 6 mois avant le départ. Les Allemands ont un pouvoir d’achat relativement élevé en Europe et sont par conséquent disposés à dépenser plus, pour des prestations de qualité. Bien entendu. « Le segment des voyages dont le budget dépasse les 3 000 euros a augmenté de 10 % sur les deux dernières années » a déclaré Dirk Inger, expert et président de la Fédération allemande du voyage. Les Allemands sont aussi « très à cheval sur les règles d’hygiène et sur la propreté », a-t-il dit et répété à maintes reprises. A bon entendeur salut. Il est à noter également, que par rapport à la moyenne européenne, les Allemands sont considérés comme les plus sensibles aux problèmes écologiques. Ils sont également de grands consommateurs de croisières et le marché allemand reste fortement tourné vers la Méditerranée, comme l’a indiqué Roland Gassner, expert chez GFK SE Travel & Logistics. D’ailleurs, « 85 % des touristes allemands qui viennent en Tunisie sont principalement intéressés par le soleil, le sable et la mer », a-t-il  souligné en ajoutant « mais ceci ne veut pas dire qu’ils se contentent de se dorer au soleil pendant une semaine sans rien faire ». Ces derniers veulent bouger, trouver des activités comme le VTT, la randonnée, le golf, la thalasso, le bateau, les excursions, le shopping, visiter des sites archéologiques, etc. A juste titre, pour Dirk Inger, « la Tunisie doit renforcer ses atouts pour lesquels elle a déjà un avantage compétitif comme la thalassothérapie et doit attirer plus de monde vers ses sites exceptionnels, classés patrimoine mondial de l’humanité ».

Brise d’optimisme ou léger regain de confiance ?

Une étude de 2013 a révélé que seulement 49 % des touristes allemands qui se sont rendus en Tunisie ont été satisfaits de leurs séjours, que 54 % ont l’intention de revenir et que 32 % uniquement ont la volonté de recommander la destination à des amis ou des proches. Des chiffres pas très réjouissants même si l’on constate que sur cette même année, les entrées de touristes allemands ont augmenté de 3 % par rapport à l’année 2012. Ce qui représente un peu plus de 400 000 touristes. Sur les 45 millions qui ont voyagé pour le balnéaire à travers le monde, cela est complètement dérisoire. Surtout pour un pays qui peut se vanter d’avoir 1 300 km de littoral méditerranéen. Certes, pendant ces dernières années, l’image de la Tunisie s’est retrouvée amplement détériorée et la confiance totalement ébranlée pour des raisons telles que l’instabilité politique, les tensions sociales, les services hôteliers de mauvaise qualité, l’insécurité ou encore les problèmes d’hygiène qui ont scandaleusement atteint leur paroxysme.

Mais aujourd’hui, la Tunisie est en train d’envoyer des signaux positifs qui peuvent de nouveau faire rétablir a confiance auprès des touristes et des investisseurs dans le secteur du tourisme. « La Tunisie est maintenant un pays stable, fiable et démocratique. Nous sommes prêts à vous apporter notre soutient et à regarder avec vous l’avenir avec optimisme », a annoncé Dirk Inger. « Personne ne peut aujourd’hui prétendre ne pas visiter la Tunisie pour des raisons géopolitiques car la transition est faite. Le tourisme doit retrouver désormais son rôle moteur dans la croissance économique de notre pays », a annoncé Amel Karboul, la ministre du Tourisme, dans son allocution où elle a appelé les professionnels du secteur à se débarrasser des vieux réflexes et de rompre avec l’attentisme en soulignant que sur le moyen terme, la Tunisie sera gagnante des efforts qui ont été déployés à travers la stratégie « 3+1 ».

A la reconquête d’un paradis perdu

Les intervenants ont été tous unanimes quant aux mesures que la destination Tunisie doit appliquer pour rehausser son image et redevenir désirable aux yeux des Allemands. « La Turquie a réussi à le faire pendant ces dernières années, pourquoi pas la Tunisie ? », s’est interrogée Petra Dachtler, Chargée d’affaires à l’ambassade d’Allemagne en Tunisie. Voici la synthèse de ces mesures : la diversification des produits et des régions ; des prestations de services (hôteliers et para-hôteliers) de meilleure qualité ; la formation du personnel ; une politique plus efficace pour la gestion des déchets ; développer des niches à forte valeur ajoutée (tourisme agraire, tourisme événementiel, tourisme culturel, tourisme vert, tourisme résidentiel avec les longs séjours pour les séniors ; les maisons d’hôtes) en parallèle avec le balnéaire. D’après Dirk Inger, il est aussi impératif de donner « un profil clair » à la Tunisie à travers lequel elle pourra véhiculer une image et une identité forte qui la différencie des autres destinations balnéaires qui lui sont substituables. Par ailleurs, celui-ci a déclaré en présence de Mme Karboul, que le timbre de sortie est une mesure pénalisante qui, selon lui, n’est pas du tout adaptée à cette conjoncture difficile. Toujours selon cet expert, la destination est appelée à améliorer la visibilité de ses produits en développant sa politique de communication sur des supports utilisateurs de nouvelles technologies pour plus de transparence. Des agents allemands de voyages sont recommandés pour être sur place et tester les produits pour qu’ils puissent par la suite mieux les conseiller et plus facilement les commercialiser aux clients. Un meilleur positionnement de la Tunisie dans les circuits de la vente directe a été également préconisé étant donné que les Allemands sont encore des partisans de la billetterie classique même s’ils choisissent leurs séjours en ligne.

Le tourisme tunisien est comme un corps malade qui n’arrive pas à se soigner seul, avec ses propres moyens. La médication prescrite par les experts allemands du tourisme n’est pas quelque chose de vraiment nouveau. C’est presque une rengaine puisque tout le monde connait la recette. La vraie difficulté réside, comme toujours, dans l’application concrète de ces batteries de mesures et de recommandations. En faisant abstraction de se qui se passe en Libye entre belligérants islamistes et de la  crainte par certains de contamination (rappelons-le tout de même), l’aboutissement de ces mesures va dépendre des choix stratégiques du prochain gouvernement, de sa volonté à assainir l’environnement économique du pays et de sa capacité à favoriser des conditions de sécurité optimale. Cela dépendra aussi du degré d’implication des parties prenantes qui interviennent sur toute la chaîne de valeurs touristiques, à laquelle il revient d’assurer des services de bonne qualité au client et de lui garantir un plein d’émotions et d’impressions positives depuis son arrivée à l’aéroport. Seulement, et rien qu’en prononçant le mot aéroport, on s’aperçoit que le chemin de la guérison risque d’être un peu long…

K.M



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Fram consolide Djerba au départ de la province française

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Le voyagiste français Fram a dévoilé sa nouvelle programmation aérienne pour la saison printemps-été 2015. Le T.O annonce la mise en place d’une chaîne charter Clermond-Ferrand-Auvergne/Djerba.

Fram a également indiqué consolider de 500 sièges l’axe Deauville-Djerba.



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Fram consolide Djerba au départ de la province française

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Le voyagiste français Fram vient de dévoiler sa programmation pour la saison printemps-été 2015.

Sur la Tunisie, le T.O annonce la consolidation avec 500 sièges de l’axe Deauville/Djerba.

Par ailleurs, Fram ouvre une nouvelle liaison hebdomadaire Clermond-Ferrand/Djerba qui sera opérée tous les samedis par Tunisair du 11 avril au 24 septembre 2015.



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La FTH et l’ONTT veulent faire de 2015 l’année de la formation touristique

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La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie et l’Office national du tourisme tunisien ont signé récemment une convention visant le développement des compétences des ressources humaines dans le domaine de l’hôtellerie.

Cette convention, qui vient consolider le partenariat entre l’administration du tourisme et la profession hôtelière, vise à garantir une meilleure adéquation entre l’emploi et la formation.

Le Président de la FTH, Radhouane Ben Salah, a affirmé à cette occasion que « la baisse du niveau de qualité de service dans le secteur est essentiellement liée au manque de compétences, beaucoup d’efforts doivent être réalisés en matière de formation, tant sur le contenu des programmes que sur leur qualité ».

La FTH a tenu à signer, en même temps que la convention, un programme d’exécution riche en actions et projets concrets qui portent essentiellement sur:

– l’actualisation des méthodes et des programmes de la formation en se basant sur des normes internationales et sur l’évolution du métier;

-la mise  en place d’un programme de communication et de sensibilisation autour des métiers du secteur du tourisme orienté vers les jeunes et leurs familles pour attirer de meilleurs profils vers les formations touristiques;

-l’encouragement des établissements touristiques à adopter une politique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC);

-l’incitation des établissements touristiques à signer des conventions avec les centres de formation émanant de l’Office national du tourisme tunisien pour créer le lien entre le dispositif de la formation et l’entreprise.

Un comité de pilotage mixte se chargera officiellement du suivi et de l’évaluation de la réalisation des différents projets afin de garantir la réussite de ce programme triennal et ce dès la première quinzaine du mois de janvier 2015.

Radhouane Ben Salah a également déclaré : « nous espérons que le fruit de ce partenariat avec l’ONTT nous permettra d’avoir de meilleures compétences et donc de pouvoir offrir une qualité de service premium à notre clientèle ».

La FTH tient à souligner par ailleurs « son grand intérêt pour toutes les questions ayant trait à l’emploi et la formation professionnelle ainsi que de sa volonté de contribuer à l’amélioration et l’enrichissement de la qualité des services offerts dans le secteur touristique ».

 



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Le Club Med bientôt sous contrôle chinois

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50 ans après sa création, le groupe touristique français Club Med, qui possède notamment un établissement en Tunisie en partenariat avec la Banque de Tunisie  (Village Djerba La Douce, 1235 lits)  s’apprête à passer sous domination chinoise.

Le groupe Fosun a effet remporté l’Offre publique d’achat (OPA) face au groupe italien Global Resorts. En effet, après six mois de bataille financière acharnée entre Fosun et Global Resorts, ce dernier jette l’éponge et déclare dans un communiqué rendu public le 3 janvier 2015 qu’après analyse attentive de la situation, la société italienne n’était plus en mesure de surenchérir face aux niveaux de valorisation atteints par l’action Club Med, jugés trop élevés.

Suite à une enchère de 45% de plus par rapport à sa 1ère offre, Fosun remporte facilement l’OPA et a désormais le champ libre pour prendre le contrôle de Club Med à hauteur de 37,18 % en sachant que Global Resorts est prêt à lui céder ses parts dans le gâteau.

Les perspectives du futur déjà tracées

Rien n’est laissé au hasard puisque les nouveaux investisseurs chinois ont d’ores-et-déjà une stratégie en vue ! Ils projettent d’orienter le développement du Club Med à l’international de manière plus ciblée vers des marchés porteurs comme la Chine, l’Inde ou encore la Colombie. Ils briguent également d’investir dans le haut de gamme pour sortir les 18 000 villages de vacances disséminés dans le monde de leur marasme persistant. Sur les dix dernières années, le Club Med a en effet perdu plus de 200 000 clients et se retrouve avec un cumul colossal de pertes financières. La dernière chance du Club serait peut-être venue de l’Empire du Milieu.



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Le prix des billets d’avion va-t-il baisser ?

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Avec un baril de pétrole à 52 dollars actuellement, les compagnies aériennes du monde entier respirent à telle enseigne que l’IATA (l’Association internationale du transport aérien qui réunit 84% des transporteurs mondiaux) parle de bénéfices records pour le secteur et envisage la suppression prochaine des surcharges carburant.

Il s’agit en réalité de ces taxes supplémentaires qui ont été introduites au fur et à mesure que les cours du pétrole augmentaient ces dernières années et qui n’ont de toute évidence plus leur raison d’être aujourd’hui.

Mais ce qui est valable pour les compagnies aériennes internationales de l’est pas forcément pour les tunisiennes Tunisair, Tunisair Express, Nouvelair et Syphax Airlines. Pour les trois premières, leur modèle économique reposant en grande partie sur le tourisme, leur situation financière en 2015 dépendra plus de la reprise du tourisme sur la Tunisie que des prix du pétrole.

Le transporteur public Tunisair en particulier, qui traverse une période de fortes turbulences financières, voit en tout cas d’un très bon œil la chute de plus de 40 % des cours du pétrole qui va lui permettre d’alléger ses coûts et d’atténuer ses pertes abyssales.

Concrètement, le prix moyen d’un billet d’avion aller-retour pourrait baisser de 5,1% par rapport à 2014 selon les estimations de Brian Pearce, économiste en chef de l’IATA, avancées lors de la conférence de presse annuelle de l’organisation à Genève. L’autre raison avancée par l’association pour expliquer cette nette progression est une « forte croissance économique sur le plan mondial ».

En espérant que la baisse des billets d’avion soit un motif incitant les touristes européens à partir cette année en vacances notamment vers le bassin méditerranéen.

D.T

 



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Voyage de Star, avec Ons Jabeur Championne de tennis

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Elle débute le tennis alors qu’elle n’a que 3 ans. OnsJabeur, qui vient de souffler sa 20ème bougie en août dernier, avait une envie précoce de tenir une raquette la conduisant à faire de ce sport sa plus grande passion. En choisissant la filière sportive comme orientation pour ses études au lycée sportif de Tunis, la native de Ksar Hellal se fait vite repérer par la FTT, la Fédération tunisienne de tennis. Celle-ci remarque aussitôt sa motivation, son énergie et sa combativité et met désormais à sa disposition les moyens nécessaires pour faciliter ses déplacements à l’étranger. Ce qui lui permet de s’adonner entièrement à son sport favori. Et les résultats ne se font pas attendre. En 2008, ayant obtenu le statut de joueuse professionnelle, la jeune lycéenne devient double championne d’Afrique des moins de seize ans, collectionne les titres et commence à briguer les tournois du Grand Chelem.

En 2010, elle se qualifie pour la finale de Roland-Garros junior et remporte la médaille d’or lors des premiers Jeux africains de la jeunesse à Rabat. En 2011, en simple junior, elle gagne la finale de Roland-Garros. Elle s’impose en 2012 au tournoi de DubaiDuty Free Tennis Championships. L’année d’après, en 2013, elle gagne le Nana Trophy Tour au Tunis Open et remporte par la suite le Tournoi international de Fukuoka au Japon. Toujours la même année, OnsJabeur est vainqueur du championnat Challenger de Saguenay qui s’est déroulé au Québec. Plus récemment, en mai 2014, la joueuse a réussi à conserver son titre du Nana Trophy. Elle assure par la suite, et pour la première fois, sa qualification à l’US Open qui se déroule fin août 2014 sur terre battue à New York. Mais malheureusement, ce tournoi ne lui portera pas chance puisqu’elle en est sortie dès le 1er tour.

Le dernier classement WTA (Women’s Tennis Association) du 6  octobre 2014 attribue  aujourd’hui à notre championne nationale la 162ème place mondiale. Une championne qui, à l’orée de ses vingt ans, est déjà victorieuse de plusieurs trophées. Elle est la première joueuse Nord-Africaine dont le nom a été inscrit au palmarès d’un tournoi du Grand Chelem et la première joueuse de tout le continent africain à avoir gagné un tournoi majeur d’une telle importance. OnsJabeur nous a faits vibrer. Et davantage rêver. Et le rêve n’est pas fini puisque de belles années de tennis l’attendent encore. En attendant, nous partons en voyage avec elle à bord de Tunisair Express pour un entretien exclusif.

 

Vous rappelez-vous de votre premier voyage, c’était où, comment et avec qui ?
Mon premier voyage était en France, à Paris. Nous sommes partis toute une équipe pour jouer un tournoi pour les  12-14 ans.

Pour vous, voyager est-ce échapper à la monotonie, un plaisir, un fardeau ?
C’est plutôt un plaisir. J’ai de la chance grâce au tennis de découvrir le monde et de connaître des personnes différentes. Donc j’aime bien voyager même si parfois, cela peut être fatiguant.

 

Le pays qui vous a marqué le plus et pourquoi ?
Il n’y a pas un seul pays qui m’a marqué. J’ai adoré tous les pays que j’ai visités et je trouve que chacun a son charme. C’est pour cela qu’à chaque fois, je tombe amoureuse d’un nouveau pays !

Une fois sur votre siège, comment vous occupez-vous ? Lecture, musique ou conversation avec le voisin ?
Cela dépend du vol. Pour un vol long-courrier je regarde des films, je marche un peu, j’écoute de la musique, je dors. Dans un vol de moins de 3 heures, j’écoute souvent de la musique et puis si mon voisin (ou voisine) est gentil et qu’il veut parler, cela ne me dérange pas de discuter, je l’ai déjà fait pas mal de fois !

Combien de pays avez-vous visités ?
J’ai visité plusieurs pays ; plus que 20 en tout cas.

Votre destination rêvée ?
Un endroit pour me relaxer surtout. Je dirais les Maldives.

Quel genre de voyage vous préférez : shopping, aventure, découverte ?
Je ne suis pas très shopping. J’aime les aventures. Ceci dit, je préfère un beau voyage où je peux faire des massages, me relaxer et profiter de la plage ou de la piscine.

Chose que vous n’oubliez jamais de mettre dans votre valise ? 

Je n’ai pas un truc spécifique à mettre dans ma valise. Je mets toujours le nécessaire.

Vous préférez voyager seule ou en famille ?
Les deux ; cela dépend de l’occasion. Mais en général, je préfère voyager avec la famille et être bien entourée de gens que j’aime.

Votre plus beau souvenir (ou anecdote) de voyage ?
Je dirai la surprise faite par mes amis pour mon anniversaire de 13 ans. Je me rappelle, c’était en Libye et je devais jouer le premier tournoi junior de ma vie. Mes amis ont tout organisé avec la complicité du coach. Du coup, il m’a appelée pour me retenir au téléphone le temps que les autres préparent tout. Je rentre dans ma chambre et boom, tout le monde crie et chante. Il y avait une quinzaine de personnes à peu près alors que la chambre était un peu petite. Mais c’était super !

Il vous arrive de ne pas toucher une raquette pendant que vous êtes en vacances ?
Bien sûr car c’est les vacances !!! C’est pour se détendre et oublier un peu le tennis.

Vos études, vous en êtes où ?
Je fais une pose en ce moment. J’ai eu mon bac l’année dernière et je compte continuer pour faire management de sport ou un truc de ce genre.

Le bonheur selon vous ?
Le bonheur pour moi c’est d’être entourée par des gens qui m’aiment, qui m’encouragent et qui ne me laissent jamais tomber. C’est aussi d’avoir une famille formidable comme la mienne. J’ai de la chance d’avoir la famille que j’ai et que j’adore.

Votre qualité principale ?
Je préfère ne pas parler de mes qualités. Je laisse le choix aux gens pour les définir.

Votre principal défaut ?
Je suis un peu trop nerveuse.

Avez-vous d’autres passions à part le sport ?
J’aime la musique et j’adore Eminem !

Votre couleur préférée ?
Le rouge.

Le succès a-t-il changé votre comportement ou votre façon de voir les choses ?
Un peu quand même. Je dirais que le tennis a changé ma façon de voir les choses et m’a appris beaucoup de choses utiles pour ma vie privée.

Pour s’habiller, quel est votre style préféré: sport, classique, BCBG ?
J’aime le sport-chic et aussi le style classique pour les occasions spéciales.

Un projet ou un rêve qui vous tient vraiment à cœur ?
Je veux être la numéro une mondiale et avoir ma propre académie de tennis en Tunisie.



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La course au poste de ministre du Tourisme est lancée

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C’est un phénomène récurrent lors de changement de gouvernement ou à chaque annonce de remaniement ministériel : la course aux pronostics et aux analyses concernant la personne qui se verra attribuer le poste de ministre du Tourisme. Pour ne pas faillir à cette tradition, les spéculations battent leur plein en cette fin d’année 2014, notamment dans les milieux concernés.

Du côté du siège de Nidaa aux Berges du Lac à Tunis, les lobbyings se sont mis en branle et les jeux d’influence battent leur plein dans les coulisses. Dans les couloirs, se croisent les prétendants aux C.V en béton, les militants qui, légitimement, aspirent à une reconnaissance pour le travail accompli et les naïfs qui vivent d’espoir et d’eau fraîche. Certains parmi les noms qui circulent déjà feraient peut-être de très bons ministres du Tourisme. D’autres au contraire conduiraient ce qui reste du secteur droit vers l’apocalypse, surtout après une année 2014 faite d’atermoiements et de gestion très approximative de la chose touristique.

Mais tout ceci n’est finalement que supputation car Nidaa a sans aucun doute ses raisons que la raison ne sait pas.  Ce qui est certain, c’est que le futur ministre du Tourisme, pour réussir à changer les choses, devra être un superman doté de super-pouvoirs que devra lui conférer le chef du gouvernement.

L’espoir est en effet de penser que les futurs dirigeants feront du tourisme l’une de leurs priorités absolue, voire l’un des fondements de leur politique économique. Car en définitive, le tourisme ne représente-t-il pas une solution immédiate au problème endémique du pays, le chômage ?

Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a plus lieu d’avoir un ministre nommé pour sauver la saison ; encore moins d’un ministre n’ayant aucune connaissance du secteur et à qui il faudra un an pour se mettre dans le bain.

En définitive, le futur ministre du Tourisme devra disposer d’une marge de manœuvre appréciable et être en mesure de frapper sur la table du Conseil des ministres pour imposer ce qui est bon pour le tourisme. Car ce qui est bon pour le tourisme, l’est forcément aussi pour tout le pays.

Bonne année 2015.

Hédi HAMDI

 

 

 



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En 2015, Alitalia sera officiellement une compagnie à moitié arabe

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Etihad Airways complète son investissement et acquiert une participation de 49% dans la nouvelle Alitalia.

La nouvelle société sera totalement opérationnelle au 1er janvier 2015.

Alitalia et Etihad Airways ont annoncé le 24 décembre 2014 la finalisation de toutes les formalités liées au transfert des opérations de transport aérien d’Alitalia CAI à la nouvelle Alitalia SAI.

Etihad Airways a souscrit et versé une augmentation de capital de 387,5 millions d’euros pour l’acquisition d’une participation de 49% de parts dans Alitalia SAI.

Le solde de 51% du capital est détenu par Alitalia CAI à travers MidCo, qui a réglé les actifs et passifs convenus pour que la compagnie aérienne poursuive son activité.

La transaction sera effective le 31 décembre 2014 et Alitalia SAI – Società Aerea Italiana – débutera ses opérations le 1er janvier 2015.



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En 2015, le M.I.T aura lieu en mai

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Créé en 1995, le salon du tourisme tunisien M.I.T 2015 (Marché International du Tourisme) confirme sa vocation nationaleSelon ses organisateurs, « il sera la vitrine du tourisme tunisien, avec tous ses produits et ses composantes, et de la Tunisie touristique avec toutes ses régions et ses villes. M.I.T est le promoteur du tourisme intérieur : donner au Tunisien l’occasion d’avoir un panorama complet de l’offre, de réserver et de bénéficier de tarifs avantageux, comme de prendre connaissance de l’importance du secteur en tant que moteur de l’économie, grâce à ses effets d’entraînement et multiplicateurs ».

MIT  aura lieu au Parc des Expositions de Tunis au Kram, du jeudi  28 au dimanche 31 mai 2015, sous le thème : « le tourisme pour tous». Il abritera  quatre autres salons à thème, à savoir : « Tunisia Boat Show », « Tunisia Spa Expo », « Tunisia Horeca Expo » et «Tunisia Golf Show» dans l’enceinte même du  M.I.T 2015.

TUNISIA HORECA EXPO 2015

La restauration sera mise en valeur lors du salon  » TUNISIA HORECA EXPO 2015″ parallèlement au MIT. Les restaurateurs et les professionnels  des métiers de bouche y trouveront  tout ce dont ils ont besoin comme équipements, petit matériel d’exploitation, produits alimentaires, ameublement, formation et personnel et tous services au service de l’hôtellerie, la restauration et les cafés et salons de thé, des pâtisseries et boulangeries. « C’est un salon qui accompagne et assiste les professionnels, les aide et les éclaire dans leurs choix et leurs décisions »souligne le comité d’organisation de l’événement.

TUNISIA BOAT  SHOW 2015

La 3ème édition du salon de la plaisance et des croisières TUNISIA BOAT SHOW 2015 aura lieu du jeudi 28 au dimanche 31 mai 2015 au Parc des Expositions de Tunis au Kram, sous le thème : « la plaisance pour tous». « C’est un lieu d’échange entre les acteurs de la filière nautique, les professionnels et les amateurs de la plaisance ». C’est ainsi qu’est présentée cette manifestation qui aura lieu dans le cadre du MIT. « C’est la vitrine et le showroom des équipements et services et des industries de la mer au service de la plaisance, des activités et sports nautiques, ainsi que les croisières.  C’est un salon qui accompagne et assiste les professionnels, les aide et les éclaire dans leurs choix et leurs décisions ».

 



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Air France récompense ses meilleurs vendeurs tunisiens de l’année 2014

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La représentation tunisienne de la compagnie Air France a organisé le 18 décembre à Gammarth une réception destinée à récompenser les agences de voyages ayant réussi les meilleures performances au cours de l’année 2014.

En présence notamment de Jérôme Salemi, directeur général de la compagnie pour l’Afrique du Nord, et Nicolas Delaporte, directeur pour la Tunisie, plusieurs agents de voyages ont été récompensés, que ce soit pour leurs ventes de groupes (via un logiciel spécialisé baptisé « Tigre »), leur nombre de connexions sur l’Extranet dédié aux professionnels du voyage (site www.agentconnect.biz), ou la croissance de leurs ventes sur les destinations européennes ou africaines, via le « hub » de Paris-CDG.

L’un des « clous » de la soirée a été l’annonce des gagnants du Challenge de ventes sur l’Asie : en partenariat avec la centrale de réservation d’hôtels GTA, cinq responsables d’agences tunisiennes vont pouvoir partir à Shanghai et découvrir ainsi, en avant-première, les nouveaux services proposés par la compagnie sur ses lignes long-courriers ; ces services seront progressivement proposés sur toutes les destinations desservies avec des Boeing 777.

Les autres prix ont été attribués aux meilleurs vendeurs sur l’Afrique, sur l’Europe et sur l’Asie.

Une soirée marquée par la présence de Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) ainsi que par celles de tout le staff tunisien de la compagnie française.

 

Meilleur vendeur Europe

Meilleur vendeur Europe

Agence de voyages gagnante tombola Crescendo

Agence de voyages gagnante tombola Crescendo

Meilleur vendeur Groupes

Meilleur vendeur Groupes

Meilleur vendeur sur l'Asie

Meilleur vendeur sur l’Asie



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Le Ramada Plaza Tunis annonce 5 certifications

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L’hôtel Ramada Plaza Tunis annonce son obtention de 5 certificats: Room Check, Food Check, Safety Check, Aqua Check et Pool Check pour cette année.

Check Safety First, organisme certificateur dans le secteur hôtelier, de la mise en œuvre de moyens efficaces pour le contrôle continu de l’environnement, de la santé et de la gestion des risques liés à la sécurité des clients vient de décerner au Ramada Plaza Tunis 5 certificats à savoir Room Check, Food Check, Safety Check, Aqua Check et Pool Check pour cette année.

Dans un communiqué, la direction de l’hôtel déclare que le « Ramada Plaza Tunis est la seule unité de la région de Gammarth à avoir remporté la totalité de ces certifications tant prisées et qui dénotent de son zèle et son engagement à respecter les standards de qualité les plus élevés dans le cadre de ses opérations en matière de la propreté des chambres, de la gestion des aliments, du système de sécurité de ses installations, de la propreté de l’eau et de la piscine ».

Le même communiqué ajoute que «  cette reconnaissance décernée par E-Cristal Tunisie, est basée sur les notes accumulées lors d’inspections surprises régulièrement réalisées dans les établissements gérés mondialement via Check Safety First (CSF). E-Cristal Tunisie effectue des audits minutieux en suivant les règles de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), de la FAO et de la Fédération Internationale des Tours Opérateurs (FTO) ».



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Tunis : Adel Gam à la tête de l’hôtel Mechtel

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Adel Gam est titulaire d’une maîtrise en Gestion de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Sfax (promotion 1994).

Après cinq années passées en tant que directeur général adjoint de l’hôtel Golden Tulip El Mechtel, Adel Gam vient d’être promu au poste d’Operation Manager (fonction équivalente à celle de directeur général) de cet hôtel de la capitale, en remplacement du Français Christian Quemener.

Gam a travaillé avec de nombreuses chaînes hôtelières aussi bien locales qu’internationales à l’instar d’Abou Nawas et Accor, avant de rejoindre Golden Tulip en 2010.

Avant cette récente promotion, Adel Gam a assisté à de nombreuses formations avec le Golden Tulip à Paris, Dubaï et Amman, en les couronnant par une formation à l’Emirates Academy à Dubaï (filiale de l’Académie de Lausanne).



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Que s’est-il réellement passé lors de la dernière réunion avec Mehdi Jomaa sur le tourisme ?

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C’est une réunion à huis-clos qui se serait déroulée mercredi dernier (17 décembre) à la Kasbah sous la présidence du Chef du gouvernement Mehdi Jomaa qui a réuni une grande partie du conseil d’administration de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) en présence de la ministre du Tourisme, Amel Karboul.

Cependant, de cette réunion, rien n’a filtré officiellement, quoique certaines informations nous ont laissés entendre qu’elle a été exceptionnelle pour le secteur touristique. Mais ni la présidence du gouvernement ni le ministère du Tourisme n’ont communiqué  dessus. Nous nous sommes donc tournés vers la 3e partie en présence pour en savoir un peu plus, à savoir la FTAV. Son président, Mohamed Ali Toumi, a bien confirmé l’existence d’une réunion mais s’est refusé à tout autre commentaire, indiquant seulement qu’elle a duré près d’1h30 alors qu’elle était prévue au départ pour ne pas dépasser les 30 minutes. Interrogé sur les sujets abordés, le président de la FTAV s’est borné à ajouter  que le Chef du gouvernement a demandé à tous, dès le début de la réunion, « de jouer la carte de la franchise, ce qui a été fait ».

Des thèmes d’une actualité brûlante

Hier, une note interne de la FTAV diffusée à ses adhérents et dont nous avons obtenu une copie a permis d’en savoir un peu plus sur les thèmes débattus : « l’outgoing, l’appui au tourisme saharien, le problème de l’hygiène sur l’île de Djerba, les problèmes des agences de voyages du sud avec la CNSS, l’implication des professionnels du secteur pour soutenir les efforts déployés par le gouvernement au niveau sécuritaire, la relation entre les agences de voyages billettistes et l’IATA, les problèmes de procédures de visa pour certaines nationalités venant en Tunisie, l’endettement du secteur, la nécessité de créer un Code du tourisme et le projet de création de l’UTMT (Union tunisienne des métiers du tourisme) ».

La note interne, signée par la secrétaire générale de la FTAV, Nadia Ktata, souligne en conclusion que « le Chef du gouvernement a promis de maintenir une communication continue avec la Fédération durant la période restante de la transition afin de pouvoir agir en profondeur  pour la relance du secteur touristique ». Une annonce que la filière touristique tunisienne aurait plutôt aimé entendre il y a de cela plusieurs mois et qui intervient alors que la mission du gouvernement actuel touche à sa fin.

Il est cependant des signes qui ne trompent pas : un Premier ministre qui annule la suite de ses rendez-vous pour s’approfondir sur la question touristique et des promesses de résoudre au moins certains problèmes dans les semaines qui lui restent à la tête du gouvernement sont déjà en soi une petite victoire pour le secteur.

Mais selon certaines indiscrétions, la réunion s’est quelque peu transformée en une évaluation de la feuille de route de la ministre du Tourisme. A ce propos et selon un recoupement de témoignages convergents, le Chef du gouvernement était de toute évidence assez mécontent de la situation et l’aurait signifié clairement à qui de droit durant la rencontre.

D.T



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Walid Trabelsi, directeur général de l’hôtel The Russelior: «nous sommes les premiers en Tunisie à obtenir la certification RoomCheck»

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A Yasmine Hammamet, l’hôtel The Russelior vient d’obtenir l’attestation RoomCheck Deluxe attribuée par l’organisme Cristal International Standards, pour sa conformité aux normes du système de management de l’hygiène des chambres et la réduction des risques de maladies.

Tout d’abord, pourquoi avez-vous engagé cette certification avec Cristal ?

Tout d’abord, Cristal est une multinationale, leader mondial dans le domaine de gestion des risques, et nous sommes partenaires  depuis l’ouverture et après quelques mois de collaboration, nous avons obtenu le certificat Cristal « Food Check », preuve du respect des bonnes pratiques d’hygiène au niveau de la chaîne alimentaire et du service restauration selon les standards Cristal. Par la suite, et comme toute chose qui évolue, nous nous sommes mis à rechercher pour l’hébergement une certification qui réconforte davantage l’hôtelier et surtout le client. Pour les restaurants, il y a la certification HACCP, puis ISO 22000 qui existent depuis longtemps, mais il y a  aussi le produit  « Cristal » qui a beaucoup plus de poids et qui garantit des produits frais, bien conservés et bien préparés, qui assure la promotion des bonnes pratiques d’hygiène au sein de l’équipe de la cuisine et de la restauration, renforce l’organisation et l’assiduité et garantit un produit salubre. Un tel label nous réconforte dans le produit que nous offrons à nos clients et nous permet d’avoir une traçabilité parfaite. En cas de souci, nous pouvons savoir exactement d’où cela provient et quand a eu lieu le problème ou l’avarie. Comme la plupart des hôtels en Tunisie, nous avons  énormément confiance en l’organisme Cristal, réputé pour son sérieux et ses méthodes scientifiques et ses consultants expérimentés. Notre collaboration avec Cristal  inclut aussi les modules de prévention de la légionellose et d’ entretien des circuits hydriques, qui est aussi un module très important, qui assure la mise en place d’un programme préventif anti-légionelle, qui est  une bactérie qui peut se développer dans les circuits hydriques et de climatisation et causer des maladies respiratoires notamment chez les personnes âgées, surtout  en absence d’une démarche préventive… avec également le module de la sécurité incendie.

Depuis quelques années, et sous la pression des T.O et des agences de voyages, Cristal a lancé un nouveau module intitulé « RoomCheck » qui apporte plus de réconfort et de sécurité par rapport au client. Le risque de tomber malade dans un restaurant existe,  mais aussi dans une chambre d’hôtel où il y a beaucoup de germes et de parasites qui se transmettent à travers la manipulation des objets. Lorsqu’un l’hôtel fonctionne bien (comme le nôtre), vous avez un client qui sort et un autre qui rentre régulièrement. Donc, ce label de RoomCheck est garant de la bonne application des procédures d’entretien des chambres par le service House Keeping pour que le produit soit en définitive plus rassurant. Pour le certificat RoomCheck, les hôtels qui obtiennent des scores supérieurs à 70 se voient remettre des certificats RoomCheck et sont listés dans le site web qui est consulté par la plupart des T.O, à savoir : www.room-check.com … mais ceux dont les résultats des écouvillons (tests de surface) sont tous  Green (satisfaisants) obtiennent des certificats Deluxe. Pour notre cas, nous sommes le premier hôtel en Tunisie à avoir le niveau Deluxe pour le module RoomCheck en plus des scores supérieurs à 70.

Nous sommes fiers d’être le 1ier hôtel en Tunisie à l’obtenir. C’est la résultante d’un travail d’équipe, d’une bonne organisation et d’une rigueur inégalée de la part de tout le monde.

Comment cela s’est-il  passé pour sa mise en place ? Y a-t-il un cahier de charges qui vous a été imposé ?

Exactement ; il y a un cahier de charges qui a été mis en place. Il peut être vu même sur le chariot de chaque femme de chambre.  Nous ne nettoyons pas avec les mêmes accessoires les WC,  les bureaux ou les lavabos. Donc, chaque poste de travail en hébergement a sa  propre procédure de travail et son matériel adéquat. Parallèlement à cela, et dans le souci d’avoir la meilleure prestation de service, il y a tout ce qui est procédures de travail, c’est-à-dire par où on commence et par quoi on termine et quel produit utiliser. Et d’une manière générale, Il y a certains germes que l’équipe de l’étage de n’importe quel hôtel ne voit pas, comme les microbes, les parasites, les puces ou les acariens mais qui peuvent être détectés au cours des visites Cristal par les torches UV utilisées par les consultants, avec les prélèvements qui nous confirment leur existence ou leur absence, et vu les efforts que déploie notre équipe, c’est toujours absent chez nous. Voilà à quoi sert cette procédure.

Dans le cas de départ et d’arrivée de clients sur la même chambre dans un laps de temps très court, êtes-vous en mesure de préparer la chambre à temps en respectant les procédures du RoomCheck ?

Bien sûr, c’est à nous de gérer justement au niveau du timing. Et comme les check-out se font à midi et les remises des clés, c’est à dire les check-in à 15h, nous avons donc 3h pour préparer les chambres, sachant qu’il y a plusieurs techniques selon que la chambre est recouche (le client est encore à l’hôtel) ou à blanc (le client est parti de l’hôtel). Pour une chambre recouche, il faut 15 min pour la préparer, alors qu’une chambre à blanc demande à peu près 45 min pour être correctement faite. Une fois la chambre prête, elle doit être contrôlée par la gouvernante qui donne son accord pour qu’elle soit mise en vente.

Pour revenir à notre certificat, celui-ci apporte la garantie des choses qu’on ne peut pas voir à l’œil nu : des bactéries sur une table, dans un lavabo ou dans une armoire. Donc, grâce à ce certificat, de nombreux contrôles sont effectués par Cristal lesquels viennent régulièrement avec des outils pointus, des torches UV et un ATP-mètre pour effectuer des prélèvements. En fait, cela est très scientifique et cela fait beaucoup penser aux séries TV où l’on voit des enquêtes et des scènes de crime. C’est ainsi qu’ils peuvent nous dire si la télécommande a été essuyée par le chiffon qui a servi pour le lavabo ou s’il y a encore des taches sur les draps qui montrent que la température de lavage n’a pas été respectée, etc. C’est assez minutieux comme travail mais une fois le rythme pris, cela va plus vite. C’est pour cela que Cristal demande un an de pratique.

Les préparatifs en vue de l’obtention du certificat ont demandé combien de temps ?

Il a fallu 6 mois pour les préparatifs et la mise en place de la procédure sur le plan matériel. Il faut un matériel adéquat avec des chiffons en microfibres et des techniques de stérilisation des accessoires de travail. Après, le temps a été consacré à former le personnel et à la mise en place de tout ce qui est partie pratique avec les femmes de chambres. Il faut qu’elles s’habituent par quoi on commence, par quoi on finit, avec quoi on nettoie ceci plutôt que cela.  Nous sommes les premiers à l’avoir obtenu et, à ma connaissance, nous sommes le seul à avoir ce certificat Deluxe,  puisque pour avoir ce label, il faut passer plusieurs épreuves. Ce sont 5 examens et il faut qu’ils soient tous positifs, sinon, tout est à reprendre dès le début. On peut le réussir en quelques mois, en un an, en plusieurs années ou aussi ne jamais l’avoir et abandonner en milieu de chemin.

Cette nouvelle façon de faire a-t-elle été bien acceptée par le personnel ? Cela n’a pas constitué une charge de travail supplémentaire pour lui ?

Cela a été bien accepté même si les 3 trois premiers mois ont été laborieux. Ce qui est normal puisqu’au début, nous n’avions pas la technicité. Et puis, les consultants de Cristal ne contrôlent pas en une fois les 237 chambres que nous avons. Ils viennent de manière inopinée faire des prélèvements et à chaque fois, c’est une chambre différente (ou un couloir différent), donc une femme de chambres différente qui est contrôlée. Pour que cela soit bien suivi, ils contrôlent les chambres dans différents états : vide ou avec des clients, et à partir de là, ils font leurs rapports. Nos femmes de chambres ont toujours le souci du travail bien fait et veulent que leur travail soit apprécié. Et le fait que cela se passe bien avec l’auditeur de Cristal  les motive les unes par rapport aux autres. Résultat : elles ont bien accepté ce changement et elles sont félicitées pour leur travail bien accompli. C’est surtout grâce à elles que nous pouvons nous vanter aujourd’hui d’avoir cette distinction.

Cette procédure ne génère-t-elle pas de surcoût pour l’hôtel ?

Il y a un surcoût au niveau du matériel uniquement. Il faut savoir qu’un chiffon en microfibres coûte vers 12 dinars et qu’il a une durée de vie de 60 jours, pas plus. Sur le nombre de femmes de chambres, cela chiffre puisque chacune est responsable de son propre matériel. Donc, oui, il y a un petit surcoût mais qui vaut vraiment la peine. De même, leur module prévoit des procédures d’économie d’énergie qui se répercutent sur la gestion de notre établissement. Vous savez, lorsque vous tombez malade dans un restaurant, c’est généralement 48 h pour s’en remettre, mais si vous avez une piqûre ou une morsure d’insectes dans un hôtel, ou une infection causée par une bactérie ou surtout des virus, cela devient beaucoup plus compliqué. Parfois dans certains hôtels, et par souci d’économie, c’est le même chiffon qui sert à tout nettoyer : la table, la tête de lit, la fenêtre, le lavabo et même la cuvette des toilettes. Il arrive que certains utilisent les nappes du restaurant pour nettoyer les chambres.

Puisque la masse de travail a augmenté, n’avez-vous pas par conséquent un problème de rendement du personnel qui vous oblige à renforcer vos équipes ?

Non, parce que dès le début, le produit hébergement a été standardisé. Puisque nous avons un produit assez délicat, nous n’avons pas voulu compresser la masse salariale. Au contraire, nous avons plutôt investi dans du personnel. Aujourd’hui, le produit hôtelier est partout très standardisé. Dans tous les hôtels, nous retrouvons quasiment les mêmes choses à savoir un lit, des chaises, une télé, etc. Ce qui différencie un hôtel d’un autre et ce qui incite le client à revenir, c’est la qualité des services que nous offrons. Nous avons été les premiers à Hammamet à instaurer le service du « Turn Down Service ». C’est un service supplémentaire qui consiste à passer dans la chambre du client le soir quand il sort pour diner pour ouvrir le lit, changer les serviettes et vider la poubelle. C’est un service très appréciable car le client est content lorsqu’il rentre la nuit dans sa chambre et qu’il voit que quelqu’un est passé pour aérer et donner un coup de propre. Ce service a évidemment un coût supplémentaire qui se répercute sur le prix de vente.

Quelle est la durée de validité de ce certificat ?

La validité est de 3 mois, Cristal continue leurs contrôles et peuvent vous le retirer en cas de non-conformité. Ce qui nous engage à rester en permanence rigoureux et c’est en définitive bien motivant. Car il ne suffit pas d’être le premier mais il faut le rester, et c’est un vrai challenge. Et par rapport à Cristal, ils ont un site internet qui est de plus en plus contrôlé chez les anglophones avec des procédures très américanisées. Vous savez que les voyageurs anglo-saxons consacrent beaucoup de temps à lire les commentaires sur TripAdvisor ou sur booking.com. Pour l’hygiène, ils regardent de plus en plus s’il y a la certification Cristal ou pas, que ce soit au niveau de la restauration ou de l’hébergement.

Donc, vous envisagez forcément un impact positif  au niveau de votre activité ?

Tout à fait, c’est un label qui me semble primordial aujourd’hui. Quand vous vendez votre produit à l’étranger, cette certification qui est une sorte de démarche qualité qui vous rapporte beaucoup plus de crédibilité au niveau de votre produit. Et c’est d’autant plus important que nous sommes envahis de publicité mensongère et de photos montées. Avec ce label, nous prouvons que nous n’avons rien de mensonger. Et lorsque nous présentons notre produit certifié Cristal, en plus des autres labels que nous avons également comme « Preferred Hotel » ou « Saint Barth » au niveau du Spa, cela apporte bien sûr beaucoup plus de crédibilité.

Propos recueillis par Hédi HAMDI



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Un nouveau PDG à la barre de la CTN

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Le ministère du Transport a annoncé aujourd’hui la nomination d’un nouveau PDG au sein de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN).

Il s’agit d’Ali Belgacem qui dirigera désormais l’entreprise publique de transport maritime en remplacement de Karem Mansouri qui occupait le poste depuis le 3 avril 2013.



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Le Festival de Tozeur, agitateur touristique de la région du Sud-Ouest

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Pour sa 36ème édition tant attendue, le festival international des oasis de Tozeur nous dévoile enfin sa programmation 2014. Une programmation résolument originale et renouvelée qui s’étalera sur 5 jours de fête non stop au cœur du Djérid. Au menu, des spectacles, des expositions, des ateliers artistiques, du théâtre, et même des courts-métrages et animations pour enfants. Bien évidemment, des concerts de musique seront là et se succèderont sur une scène aux normes acoustiques et visuelles internationales.

Une programmation ouverte

Pour un festival qui s’inscrit depuis plus de 30 ans dans la vie culturelle de la Tunisie, les organisateurs ont opté cette année pour un vrai saut qualitatif, avec une édition tournée vers la modernité et les autres cultures en respectant en même temps nos racines.  Ainsi, notre patrimoine artistique sera mis en avant avec la volonté de l’enrichir et de le faire rayonner au-delà de nos frontières. C’est pour cela que la programmation de cette édition s’est voulue plus ouverte et plus diversifiée que d’habitude. Les principaux objectifs consistent à embellir et faire connaître durablement la ville de Tozeur, à promouvoir la destination du Djérid et du Sud-ouest aussi bien auprès des Tunisiens que des étrangers par le biais du tourisme culturel, et à lancer des partenariats culturels avec des institutions et des médias internationaux pour qu’ils deviennent des amis pour la Tunisie. Les organisateurs ambitionnent de mettre désormais en place un calendrier garni d’une multitude de manifestations avec moult événements tout au long de l’année.

 Un patchwork d’animation

Cinq jours durant, le festival se propose d’offrir aux visiteurs la quintessence de la culture oasienne agrémentée de soirées animées qui donnent de la place aux jeunes talents de la movida de la nouvelle Tunisie. Des jeunes artistes turcs et maghrébins seront aussi invités à se produire sur une même scène. Tous les espaces de la ville de Tozeur vivront au rythme d’animations de quartier, d’arts de rues, de démonstrations artistiques, d’ateliers gastronomiques et d’expositions des artisans locaux. Petits et grands pourront profiter de cette ambiance exceptionnelle et admirer une fontaine de lumière ou encore le village Mos Espa sous un autre jour. Même les lieux les plus insolites de la région seront investis par des spectacles nocturnes et de musique actuelle et électronique.

Du 22 au 27 décembre, et avec  une programmation éclectique et de qualité, le festival des oasis de Tozeur nous promet une ambiance particulièrement festive et distrayante.

 O.K



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L’administration du Tourisme repense son dispositif de formation professionnelle

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A l’occasion du cinquantenaire de la formation hôtelière et touristique au sein de l’administration du Tourisme, l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) organise, à partir d’aujourd’hui, une consultation régionale portant sur l’évaluation du parcours déjà accompli au cours des cinquante dernières années et sur les perspectives de développement de cette filière-clé de la stratégie de développement du tourisme tunisien à l’horizon 2020.

Au delà du caractère festif de cet anniversaire, la consultation régionale qui démarre aujourd’hui dans la région de Nabeul-Hammamet a pour ambition de procéder à un diagnostic des réalisations mais aussi d’assoir les meilleures conditions à une reforme efficace et qui répond au mieux aux évolutions du secteur touristique tunisien. C’est ce que  déclare Wahida Jaiet, directrice générale de l’ONTT, qui ouvrira la première session de cette consultation engagée avec une implication directe et agissante de toutes les organisations professionnelles du secteur.

La consultation s’étendra, dans une deuxième étape, à toutes les régions touristiques du pays, pour être couronnée par une journée nationale de réflexion  qui guidera la prochaine réforme du dispositif de la formation touristique du secteur.

Pour Mohamed Jerbi, directeur central de la Formation hôtelière et touristique au sein de l’ONTT, cette réforme  se doit d’être une émanation des différentes régions mais aussi des véritables besoins du secteur qui seront exprimés par les professionnels du secteur eux-mêmes.

Jerbi devait par ailleurs préciser qu’outre la contribution des hôteliers et autres représentants des métiers du tourisme, cette consultation a associé nombre de compétences tunisiennes relevant des secteurs public et privé afin qu’ils apportent une contribution forcément enrichissante à ce débat.

Il convient de noter que le dispositif public de formation hôtelière et touristique compte actuellement huit écoles et un institut supérieur, celui de Sidi Dhrif.

 



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Marché touristique russe: pourquoi les professionnels tunisiens sont inquiets

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Le marché touristique russe vers la Tunisie pourrait connaître en 2015 des soubresauts si la situation qui prévaut actuellement perdure d’ici là.

En effet, la monnaie locale russe, le rouble, a enregistré hier une baisse inquiétante de 8% par rapport au dollar US et à l’euro, ce qui va inéluctablement impacter le pouvoir d’achat des touristes russes voyageant à l’étranger et certainement les inciter à réfléchir à deux fois avant de partir.

Du côté des professionnels tunisiens, on craint que cette situation ne pousse les T.O russes à vouloir renégocier leurs contrats. Plusieurs témoignages confirment par ailleurs avoir constaté ces derniers temps une baisse des vols initialement programmés et des contingents sous garantie, ce qui est de toute évidence de mauvaise augure pour le tourisme tunisien.



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Booking.com s’engage à modifier en partie ses conditions tarifaires vis à vis des hôteliers

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La plate-forme de réservation hôtelière en ligne Booking.com s’est engagée à renoncer en partie à la clause de « parité tarifaire », qui obligeait les hôteliers à pratiquer les mêmes tarifs sur toutes les plateformes de réservation en ligne, a annoncé le 15 décembre 2014 l’Autorité de la concurrence en France.  La France, l’Italie et la Suède avaient lancé, sous l’égide de la Commission européenne, une enquête sur les pratiques du géant de la réservation hôtelière en ligne, à la suite de plaintes de plusieurs syndicats hôteliers, l’accusant de pratiques anticoncurrentielles.

En France, l’Umih (l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) avait ainsi déposé une plainte à l’Autorité de la concurrence en juillet 2013 qui visait Booking, mais également les deux autres leaders du secteur, les groupes Expedia et HRS.  Dans leur viseur: les clauses dites « de parité » et de « disponibilité » figurant dans les contrats conclus entre les plates-formes de réservation en ligne (OTA) et les hôtels. Elles obligent les hôtels à proposer leurs chambres sur les OTA à un prix au moins aussi avantageux, et dans un nombre au moins égal, à celui proposé sur tous les autres canaux de distribution en ligne et hors ligne.

A la suite de négociations avec les Autorités de la concurrence française, italienne et suédoise, Booking.com a pris l’engagement de ne plus obliger les hôteliers à pratiquer les mêmes tarifs sur toutes les plateformes de réservation en ligne. En revanche, la clause de « parité tarifaire », continuera de s’appliquer vis-à-vis des sites de réservations des hôtels eux-mêmes, qui ne pourront donc toujours pas proposer à leurs clients des tarifs moins chers que sur les plateformes de réservation en ligne. La « clause de disponiblité » reste également applicable.

Menace de contentieux

Cet engagement de Booking.com fait l’objet d’un « test de marché » jusqu’au 31 janvier 2015, au cours duquel les hôteliers et les autres OTA des trois pays concernés pourront faire connaitre leurs commentaires. En cas de non-respect par Booking.com de cet engagement, une procédure contentieuse pouvant conduire à des sanctions financières pourrait être engagée. S’il est validé, l’engagement s’appliquera ensuite au niveau de l’ensemble des pays de l’UE. L’Autorité de la concurrence française considère qu’avec cet engagement de booking.com, « un verrou important est levé pour établir une vraie concurrence au bénéfice des hôteliers, et in fine du consommateur ». En effet, les hôteliers pourront désormais mieux faire jouer la concurrence entre les différents sites, a-t-elle expliqué lundi lors d’un point de presse.

En pouvant fixer un tarif de nuitée moins cher sur un site plutôt qu’un autre, ils disposeront d’un pouvoir de négociation renforcé sur le montant des commissions que prélèvent les plateformes, estime-t-elle. Cela devrait conduire à terme à une baisse du montant de ces commissions, actuellement située entre 10 et 20% du montant de la nuitée.

Le consommateur pourra quant à lui davantage faire jouer la concurrence entre les différentes plateformes de réservation pour bénéficier de meilleures offres. La Commission européenne a également estimé que cet engagement permettra l’émergence de nouvelles plateformes de réservation. De son côté, Booking.com a déclaré être « convaincu que ces engagements auront des conséquences positives pour nos partenaires hébergeurs et les consommateurs ». « Nous espérons (…) que cela ouvrira la voie à une solution pour tout le secteur de la réservation en ligne à travers l’Europe », a-t-il ajouté.

Booking.com est le leader européen de la réservation d’hôtels en ligne. La société enregistrée aux Pays-Bas a été rachetée en 2005 par le géant américain Priceline.com.

Source : AFP

DOCUMENT OFFICIEL DE L’AUTORITE DE LA CONCURRENCE FRANCAISE A PROPOS DE BOOKING

 

Test de marché du 15 décembre 2014

 

Dans le cadre de l’instruction des saisines déposées par les principaux syndicats hôteliers français, Booking.com a transmis à l’Autorité une proposition d’engagements visant à limiter le champ d’application des clauses de parité tarifaire aux seuls canaux de distribution directs des hébergements

L’Autorité de la concurrence les publie sur son site à l’attention des tiers potentiellement intéressés.
L’Autorité de la concurrence dispose de la faculté, en application du I de l’article L. 464-2 du code de commerce, d’ « accepter des engagements proposés par les entreprises ou organismes de nature à mettre un terme à ses préoccupations de concurrence susceptibles de constituer des pratiques prohibées visées aux articles L. 420-1, L. 420-2 et L. 420-5 » selon les modalités fixées par l’article R. 464-2 du même code.

Par courriers datés du 3, 26 juillet et 1er octobre 2013, enregistrés sous les numéros de saisine 13/0045F et 13/0071F, les principaux syndicats hôteliers français (soit l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie – l’UMIH, le Groupement National des Chaînes Hôtelières – le GNC, la Confédération des Professionnels Indépendants de l’Hôtellerie – la CPIH, le Syndicat National des Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers et Traiteurs – le SYNHORCAT et la Fédération Autonome Générale de l’Industrie Hôtelière Touristique – la FAGIHT), ont saisi l’Autorité de la concurrence de pratiques mises en œuvre par les principales plateformes de réservation hôtelière, dont le groupe Booking.com, à l’encontre des établissements hôteliers.

Les parties saisissantes leur reprochent notamment d’imposer aux hôteliers des clauses contractuelles dites « de parité », en vertu desquelles les plateformes exigent des hôteliers de bénéficier d’un tarif, d’un nombre de nuitées et de conditions d’offre (conditions de réservation, inclusion ou non du petit-déjeuner, etc.) au moins aussi avantageux que ceux proposés sur les plateformes concurrentes ainsi que sur l’ensemble des autres canaux de distribution (en ligne et hors ligne), parmi lesquels les canaux de distribution propres à l’hôtel (site internet, téléphone, e-mail, comptoir de l’hôtel, etc.).

Booking.com s’est rapproché des services d’instruction afin d’envisager le traitement de cette affaire par la voie d’une procédure d’engagements.

Le secteur de la réservation hôtelière

Première destination touristique mondiale pour le nombre de séjours de touristes internationaux, la France compte environ 17 000 hôtels réalisant un chiffre d’affaires de près de 16 milliards d’euros.

La distribution de nuitées sur internet a connu un essor remarquable au cours de la dernière décennie, à tel point qu’aujourd’hui, la quasi-totalité de la clientèle hôtelière utilise ce canal pour rechercher un hôtel. En Europe, les plateformes de réservation hôtelières représentent le principal canal de réservations en ligne, soit environ 70% des réservations d’hôtels en ligne.

Booking.com est susceptible de détenir une position dominante sur le marché concerné.

Les clauses de parité

A l’instar de l’ensemble des plateformes de réservation hôtelières qui ont des liens contractuels directs avec les hôtels, Booking.com soumet ses hébergements partenaires à des clauses de parité tarifaire, de disponibilités et de conditions telles que décrites supra.

Selon Booking.com, la clause de parité viserait à limiter le parasitisme, garantir le meilleur prix et réduire les coûts de recherche pour les internautes et enfin, limiter les distorsions de concurrence entre les grands hôtels et les petits hôtels.

Par ailleurs, Booking.com s’assure du respect de ces clauses par les hôteliers au moyen de divers mécanismes contractuels et comportementaux.

Les préoccupations de concurrence exprimées

Les clauses de parité visées par la présente procédure apparaissent de nature à produire deux principaux types d’effets anticoncurrentiels :

  • En premier lieu, les clauses de parité mises en œuvre par Booking.com à l’égard des hôtels implantés en France réduisent la concurrence entre Booking.com et les plateformes concurrentes. En effet, quel que soit le niveau des taux de commission pratiqués par Booking.com, les hôteliers, s’ils veulent proposer leur hôtel à la réservation sur Booking.com,  sont dans l’obligation de lui octroyer, du fait des clauses de parité, des tarifs de nuitées, un nombre de nuitées disponibles à la réservation et des conditions de vente au moins aussi avantageux que ceux proposés sur les plateformes concurrentes. Ainsi, en pratique, quand bien même Booking.com pratiquerait des niveaux de commission supérieurs à ceux de ses concurrents, les hôtels seraient contraints de lui consentir des conditions commerciales au moins aussi favorables qu’à ses concurrents. Booking.com serait dès lors en mesure de proposer des offres aussi avantageuses que ses concurrents aux consommateurs. Il en résulte que les taux de commission élevés pratiqués par Booking.com aux hôteliers n’auraient en définitive aucune incidence sur le nombre de réservations réalisées sur son site. La mise en œuvre de clauses de parité est donc de nature à réduire la pression concurrentielle exercée par les plateformes concurrentes sur Booking.com, notamment s’agissant du niveau des commissions pratiquées envers les hôteliers.

En deuxième lieu, cette pratique comporte des risques d’éviction. En effet, la clause de parité ne permet pas aux concurrents de Booking.com d’attirer des internautes en proposant des commissions inférieures, lesquelles seraient ensuite répercutées aux consommateurs au travers de prix de détail inférieurs et d’un nombre de nuitées disponibles plus important.

En outre, il apparaît que les effets anticoncurrentiels associés aux clauses de parité mises en œuvre par Booking.com sont renforcés par le fait que des clauses similaires sont mises en œuvre par l’ensemble des opérateurs du secteur. Les hôtels doivent donc consentir à chacune de leurs plateformes partenaires des conditions commerciales au moins aussi avantageuses que celles consenties aux plateformes concurrentes et se retrouvent dès lors contraints de pratiquer des prix, des disponibilités et des conditions identiques sur toutes les plateformes.

Les clauses de parité mises en œuvre par Booking.com, parce qu’elles sont de nature à restreindre la liberté des hôtels dans la définition de leur politique commerciale et notamment dans leur capacité à fixer librement le prix des nuitées sur les différents canaux, pourraient constituer dès lors une restriction de concurrence prohibée par les articles L.420-1 du code de commerce et 101§1 du TFUE.

De plus, la mise en œuvre par Booking.com des pratiques litigieuses pourrait être considérée comme étant constitutive d’un abus de position dominante, pratique contraire aux articles L.420-2 du code de commerce et 102 du TFUE selon les saisissants.

Les engagements proposés

Booking.com est disposée à proposer des engagements visant à limiter le champ d’application actuel des clauses de parité tarifaire aux seuls canaux de distribution directs des hébergements.

Booking.com s’engage à ne plus imposer aux hébergements, expressément ou par la mise en œuvre de mesures incitatives, une obligation de parité tarifaire vis-à-vis des autres plateformes et tous autres tiers fournissant un service de réservation. A ce titre, Booking.com :

(i) ne pourra pas conclure et mettre en œuvre des obligations imposant aux hébergements de proposer des tarifs de nuitée sur le site internet de Booking.com identiques ou inférieurs à ceux offerts à un tiers quelconque fournissant un service de réservation (incluant les canaux de distribution en ligne ou hors ligne), y compris via les sites de méta-moteurs de recherche (ci-après les « canaux indirects ») ;

(ii) ne proposera pas aux hébergements des taux de commission ou autres mesures incitatives qui soient conditionnés par l’octroi par ces derniers à Booking.com de tarifs de nuitée identiques ou inférieurs à ceux proposés sur les canaux indirects.

En revanche, Booking.com pourra offrir aux hébergements un taux réduit de commission et/ou d’autres mesures incitatives (telles qu’un meilleur classement et/ou autres avantages marketing) fondés sur des critères commerciaux objectifs tels que le taux de conversion et les volumes de vente.

Booking.com pourra en outre offrir aux clients une garantie du meilleur tarif et, pour se faire, identifier les hébergements pour lesquels il offre cette garantie (par exemple, par le biais d’un icône), dès lors qu’il n’exige pas des hébergements qu’ils remboursent les consommateurs en cas de constat par ces derniers qu’un meilleur tarif est disponible sur un canal indirect.

Par ailleurs, Booking.com maintiendra l’obligation de parité tarifaire vis-à-vis des canaux de distribution directs des hébergements. A cet égard, Booking.com pourra conclure et mettre en œuvre des obligations imposant aux hébergements de proposer sur le site internet Booking.com des tarifs de nuitées identiques ou inférieurs à ceux disponibles sur les canaux de distribution directs des hébergements (incluant les canaux de distribution en ligne ou hors ligne), y compris via les sites de méta-moteurs de recherche.

Les engagements ont vocation à s’appliquer à toute réservation faite par des consommateurs, quelle que soit leur localisation, auprès d’hébergements situés dans l’EEE.

Booking.com s’engage à mettre en œuvre les engagements dans un délai de 6 mois suivant la date de notification de la décision d’acceptation par l’Autorité desdits engagements. Les engagements resteront en vigueur pour une période de trois ans à compter de cette date.

Suite de la procédure

Si les engagements proposés par Booking.com, éventuellement complétés et amendés, sont de nature à répondre aux préoccupations de concurrence exprimées dans le cadre de la procédure, l’Autorité de la concurrence constatant qu’il n’y a plus de raison d’agir, procédera à la clôture de l’affaire, en prenant acte des engagements qui prendront alors un caractère obligatoire.

Les tiers intéressés sont invités à présenter leurs observations sur cette proposition d’engagements en faisant référence au numéro de dossier 13/0045F et 13/0071F, au plus tard le 31 janvier 2015 à 17h00.



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Miss Tunisie à Londres: après l’effort, le réconfort

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Dîner à la résidence de l’ambassadeur de Tunisie en Grande-Bretagne le 15 décembre 2014 en l’honneur de Miss Tunisie.

Après une participation honorable au concours Miss Monde, Wahiba Arres et tout son comité de soutien, Aïda Antar en tête,  se sont retrouvés entre compatriotes pour  faire retomber la pression après plusieurs semaines d’intenses préparatifs et d’espoirs. L’essentiel était de participer. L’ONTT Londres s’est également démené pour médiatiser la participation tunisienne à ce concours qui s’est soldé par la victoire de la candidate sud-africaine.



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Tunisair se dote d’un code de conduite et de déontologie

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Dans le cadre des efforts engagés pour la lutte contre la corruption dans le secteur public, la compagnie aérienne nationale Tunisair a pris les devants et a adopté, le vendredi 12 décembre, lors d’une cérémonie présidée par le ministre du Transport, Chiheb Ben Ahmed,  un nouveau code de conduite et de déontologie. Un code qui prêche en faveur des principes de la transparence, de la bonne gouvernance et de la lutte contre les abus de pouvoir et la corruption.

« Nous devons assainir notre environnement de travail, soigner notre comportement et lutter de manière acharnée contre la corruption dans tous les secteurs, sans exception », a déclaré Chiheb Ben Ahmed. « Ces principes ne peuvent que servir le développement de notre secteur et celui de tout le pays », a-t-il précisé.

Pour Saloua Essghaier, PDG de Tunisair, cette charte est importante car elle envisage de « mettre en place une gestion participative entre les salariés et leurs dirigeants, de favoriser l’égalité et le sérieux au travail ». « C’est en respectant ces règles que nous allons pouvoir revaloriser le travail, consolider les fondements du dialogue social au sein de l’entreprise et y assainir le climat et obtenir par conséquent de meilleurs rendements », a ajouté Saloua Essghaier.

Et pour féliciter la compagnie aérienne de cette initiative, le secrétaire d’Etat auprès du chef du gouvernement chargé de la gouvernance et de la fonction publique, Anouar Ben Khélifa, a souligné que « Tunisair et le ministère du Transport ont d’ores et déjà effectué des réalisations importantes (et en un laps de temps très court) en matière de bonne gouvernance et de transparence au niveau de leur gestion ». « Espérons que les autre secteurs suivent cet exemple pour que la bonne gouvernance devienne une norme générale dans notre pays », a-t-il déclaré.

Après ces déclarations, la charte qui porte sur l’usage de l’agent public a été distribuée aux directeurs généraux des filiales et aux directeurs centraux de la compagnie qui l’ont signée individuellement et solennellement en présence du ministre du Transport et du secrétaire d’Etat. Les employés de la société, qui ont du recevoir par la suite cette charte, sont tenus de soutenir leurs dirigeants dans le cadre d’un dialogue social soutenu pour concrétiser les principes édictés par ce nouveau code déontologique.

Un code adopté dans le vif de l’actualité puisque dans son dernier classement 2014, Transparency International, l’organisation anti-corruption, place la Tunisie à la 79ème place dans l’indice mondial de perception de la corruption. Un classement pas du tout honorable surtout quand on voit que deux places ont été perdues par rapport à l’année 2013. La corruption, une gangrène qui ronge les valeurs sociales, décrédibilise les institutions économiques et politiques et menace la règle de droit.

Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement a promis la mise en place de systèmes de gestion basée sur la gouvernance ouverte et participative (Open Gov) avec une réglementation financière et des contrôles plus stricts au sein des institutions publiques de l’Etat.

K.M

 

 



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BCE veut faire une fleur aux touristes maghrébins

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Le candidat au 2e tour à l’élection présidentielle, Béji Caïd Essebsi, a annoncé aujourd’hui dans le cadre de son programme électoral son intention d’«exonérer les ressortissants des pays du Maghreb de la taxe de 30 Dt imposée en quittant la Tunisie ».

Cette décision, si elle venait à être appliquée, ouvrirait la porte à une nouvelle polémique dans la mesure où seuls les ressortissants européens (et les quelques américains et asiatiques) y seraient désormais astreints, ce qui ne sera certainement pas du goût des concernés et encore moins des T.O qui les ramènent.

Par ailleurs, la vocation initiale de ce timbre consistait à consolider les caisses de l’Etat. Or, en exonérant les Algériens et les Libyens, qui totalisent à eux seuls plus de 2 millions d’entrées en Tunisie, cela reviendrait à priver le Trésor public de 60 MD de recettes.

 



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Où vont aller les Français à petits budgets après s’être détournés de la Tunisie et du Maroc ?

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Hostelworld, spécialiste des hébergements à petit prix, a récemment mené un sondage pour en savoir un peu plus sur les voyages des Français. Les questions portaient sur leurs voyages effectués en 2014, ce qu’ils en avaient pensé (quelle a été leur destination préférée, aussi bien pour sa gastronomie que sa culture et son histoire, etc.), et sur ceux qu’ils comptent entreprendre en 2015. Certains résultats sont plutôt surprenants et démontrent si besoin est que des destinations traditionnelles comme le Maghreb – Tunisie et Maroc en tête- n’ont plus la cote.

Les destinations en vogue en 2015

1. New York

Bien que toujours dans les destinations les plus prisées (n°2 en 2014), New York arrache cette fois-ci la première position à Barcelone. Que ce soit pour sa gastronomie, son architecture, sa vie nocturne, son statut de capitale des arts, sa statue de la Liberté ou pour bien d’autres choses encore, « la ville qui ne dort jamais » ne devrait pas voir son lot de touristes français diminuer l’année prochaine.

2. Londres

Comme New York, Londres fait partie du top 3 des destinations des Français depuis plusieurs années, et ça n’est pas près de changer : à seulement 2h30 de Paris en train, Londres est une ville proche tout en étant dépaysante.

3. Berlin

Berlin fait une entrée fracassante dans le top 3 des destinations de vacances des Français et gagne 6 places par rapport au classement de 2014. Rien d’étonnant à cela puisque Berlin constitue désormais – et de plus en plus – un acteur majeur sur les scènes artistique et musicale, sans compter son histoire récente qui a été mise à l’honneur en novembre à l’occasion des 25 ans de la Chute du mur de Berlin.

4. Amsterdam

Que ce soit pour son côté sulfureux, ses allures de Venise, ses musées ou ses bicyclettes, Amsterdam fait une fois de plus partie du top 5 des destinations des Français.

5. San Francisco

San Francisco est une destination qui fait un des sauts les plus spectaculaires dans le classement en gagnant 18 positions. Golden Gate Bridge, les cable cars ou encore Alcatraz : toutes les raisons sont bonnes pour aller à San Francisco.

Du changement dans les destinations de vacances des Français

Certaines destinations, en revanche, risquent de voir leur nombre de touristes français chuter l’an prochain, dont Rio de Janeiro qui souffrira du contrecoup de la Coupe du monde de football. Il semble qu’Istanbul soit, quant à elle, victime de la situation politique de ses pays voisins, passant de la 6e position à la 13e dans le classement des destinations 2015. Enfin en Europe, Paris perd 10 positions (destination n°6 pour l’année prochaine) et Barcelone 11 : en première position en 2014, il semble que les Français en ont assez vu de la ville espagnole. En revanche, Stockholm fait sa grande entrée dans le top 10 alors qu’elle était en queue du peloton du top 50 l’année dernière.Dublin aussi, qui passe de n°17 à n°9 et Lisbonne de n°19 à n°7. En effet, Lisbonne connaît de plus en plus d’engouement de la part des Français, notamment grâce à son regain d’énergie suite à la crise financière.

Un quatuor des destinations pour faire la fête bien défini

Si les Français n’ont pas l’intention de retourner à Barcelone en 2015, ce n’est pourtant pas parce que la ville les a déçus : plus de 12% des sondés pense que Barcelone est la meilleure ville pour faire la fête, devant Londres qui totalise un bon 10,5% de votes, Amsterdam et Berlin (ex-aequo à environ 7%).

Paris, capitale de l’amour, Paris, capitale de la gastronomie

Paris connaît un destin similaire à celui de Barcelone : ce n’est pas parce que les Français ne prévoient pas de séjour dans la capitale qu’ils ne lui reconnaissent pas ses qualités et ils en sont même fiers. Son titre de ville la plus romantique a été remis en jeu, et elle le remporte à nouveau haut la main devant Venise (16% contre 10% à peine). De même côté gastronomie : Paris récolte près de 14% des suffrages contre 9% pour Rome, qui arrive ainsi en 2e position. En revanche, la tendance s’inverse entre Rome et Paris dans la catégorie « culture et histoire » : avec à peine 0,3%, Paris cède la première place à la capitale italienne.

Hostelworld Hostelworld.com qui est à l’origine de ces résultats est l’un des leaders dans le domaine des sites de réservation d’hébergements économiques en ligne. Il propose plus de 35 000 établissements dont des auberges de jeunesse, des Bed&Breakfast, des appartements, des campings et des hôtels dans plus de 180 pays à travers le monde. Le site lancé en 1999 est le plus important du portefeuille de marque que possède le groupe Web Company International (WRI). Le site est disponible en 19 langues.



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Nidaa Tounès invite la FTAV pour parler tourisme

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La Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a été conviée le 12 décembre par le parti Nidaa Tounès à une rencontre pour débattre du tourisme en présence de Béji Caïed Essebsi, président de ce parti et candidat au 2e tour de l’élection présidentielle.

Du côté des agences de voyages, tout le bureau directeur de la fédération a pris part à cette réunion au cours de laquelle, Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, a évoqué plusieurs sujets de premier ordre relatifs à la situation du tourisme en général et des agences de voyages en particulier.

Le thème de la sécurité dans le pays et ses incidences sur l’activité touristique notamment dans les régions du sud a constitué l’un des points cruciaux du débat.

Par ailleurs, le sujet de la création de la future Union tunisienne des métiers du tourisme et ses implications entre les 3 fédérations concernées, celle des agences de voyages, celle de l’hôtellerie et celle des restaurants touristiques a également été abordé.



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Le Seto déclare la Tunisie en baisse de 22%

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Le Syndicat français des entreprises du tour-operating (Seto) a annoncé que les ventes de forfaits touristiques au départ de la France vers la Tunisie avaient enregistré une baisse de 22% au cours de l’exercice compris entre le 1er novembre 2013 et le 31 octobre 2014, précisant que ses membres avaient vendu précisément 230.466 voyages à forfait vers la destination cette année.

Le Maroc et la Turquie ont également enregistré un recul sur le marché français avec respectivement -11,5% et -15%, tandis que l’Egypte semble être passée dans le camp des destinations sinistrées avec une chute en un an de 74,7%.

Les destinations moyen-courrier qui ont eu les faveurs de la clientèle française sur la même période sont l’Espagne, les Canaries, les Baléares et la Grèce.

Commentaire de René-Marc Chikly, président fraîchement réélu du Seto : « cet exercice a été largement marqué par un engouement de la clientèle pour les destinations phares de l’Europe du sud  au détriment des destinations historiques du Maghreb et du Moyen-Orient ».



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Air France à la conquête des voyageurs d’affaires sur le réseau moyen-courrier

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Un parcours rapide en aéroport, un nouveau siège revêtu de cuir à bord, des attentions gourmandes inédites, une offre plus flexible pour les déplacements professionnels, … Air France entend remporter la bataille du moyen-courrier au départ ou à l’arrivée à Paris-Charles de Gaulle, en proposant la meilleure offre du marché.

Après avoir dévoilé l’ensemble de sa nouvelle offre long-courrier, la compagnie poursuit sa dynamique de montée en gamme sur son réseau moyen-courrier grâce à un investissement de 50 millions d’euros. La compagnie française explique avoir écouté ses clients, interrogé des gestionnaires de voyage et a recueilli près de 10 000 témoignages pour construire sa nouvelle offre.

 » Gagner la préférence de chaque client au départ de l’Europe en remettant Air France sur le podium mondial  des compagnies aériennes en termes de produits et de services est une priorité stratégique du plan Perform 2020″ a déclaré Frédéric Gagey, président-directeur général d’Air France.

Un nouveau fauteuil pour plus de confort

Dès avril 2015, Air France introduira progressivement un siège entièrement revu sur sa flotte moyen-courrier. Habillé de cuir de haute qualité dans toutes les cabines, il offrira un confort de voyage optimal, idéal pour travailler, se reposer ou se restaurer avant l’arrivée à destination.

Ce nouveau siège fera son apparition à bord de 24 Airbus A319 au cours du premier semestre 2015. Il équipera également 25 Airbus A320 dans le courant du premier semestre 2016. Au total, 7 800 fauteuils seront installés.

Une offre de restauration plus gourmande

En cabine Business, même sur les vols les plus courts, un petit déjeuner complet sera proposé le matin (café, thé, jus de fruit frais, pain et viennoiserie), une collation ou un repas froid sera servi le reste de la journée. Sur les vols les plus longs, le service s’inspirera d’un vol long-courrier. Boisson d’accueil, choix de plats chauds, café gourmand et digestif seront offerts. Sur tous les vols, les viennoiseries et pains seront chauds, tout juste sortis du four.

En Economy, sur les vols courts, croissants plus généreux, mélanges sucré ou salé, ou encore sandwichs plus qualitatifs seront offerts selon l’heure. Sur les vols les plus longs, les passagers pourront déguster une prestation chaude. A tout moment du voyage, un large choix de boissons sera disponible dans toutes les cabines.

Restez connectés à bord !

Surfer sur internet, lire ses emails, regarder la TV en direct ou profiter d’une série, c’est la promesse à laquelle répondra bientôt Air France, en partenariat avec Orange, en proposant un service de connectivité en plein ciel. Dès l’été 2015 et pendant une phase de test de trois mois, Orange et Air France proposeront un accès Wi-Fi payant à bord de deux Airbus A320 des réseaux court et  moyen-courriers.

 Les voyageurs d’affaires au cœur de toutes les attentions 

Côté tarifs, Air France a spécialement conçu pour les voyageurs d’affaires  « Economy Flex », une nouvelle offre disponible dès janvier 2015, pour des voyages à compter d’avril 2015. Au programme, rapidité, flexibilité et efficacité :

  • billets remboursables et modifiables sans frais ;
  • possibilité de prendre un vol plus tôt qu’initialement prévu dans la même journée, sans frais supplémentaires ;
  • Accès au parcours SkyPriority assurant un service rapide à l’aéroport ;
  • Positionnement systématiquement à l’avant de la cabine Economy, permettant d’embarquer et de débarquer de façon prioritaire ;
  • Une nouvelle offre totalement combinable avec les autres tarifs disponibles. Par exemple, les clients peuvent réserver un tarif « Economy Flex » à l’aller et effectuer leur retour avec un prix « Mini ».
  • Un bagage de 23 kilos maximum transporté gratuitement en soute. En cabine, un bagage et un accessoire (sac à main, ordinateur portable, appareil photo) autorisés pour un poids total de 12 kilos ;
  • Cumul de Miles dans le cadre du programme de fidélité Flying Blue.

Vaste réseau, large choix d’horaires, services innovants, Air France entend faire jouer plus que jamais ses nombreux atouts pour devenir le partenaire privilégié des déplacements professionnels.



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Faut-il en rire ou en pleurer ? Les hôtels de Hammamet, les moins chers de la planète

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Selon un classement publié par GoEuro, les hôtels les plus abordables au monde dans la catégorie comprise entre 1 et 4 étoiles se trouvent à Hammamet en Tunisie ! Avec une chambre d’hôtel vendue en moyenne à 28 euros, Hammamet est moins chère que Tirana, la capitale albanaise ou encore que le Caire en Egypte.

La méthode réalisée pour cette étude a porté sur le calcul des prix médians des hôtels de la catégorie indiquée sur une année complète. Les tarifs sont ceux fournis directement par les hôtels ou indiqués sur leurs sites web. L’étude a porté sur un total de 150 villes et 60.000 établissements sans prendre en considération le pouvoir d’achat local afin de refléter les prix réels. A noter que dans la catégorie des hôtels 5 étoiles, Hammamet figure également en bonne place à la 4e position (derrière Antalya, Varsovie et Faro) avec une moyenne de 66 euros la nuitée.

Pire encore, sur les 150 villes objet de l’étude et toutes catégories confondues, la très touristique Hammamet arrive à la 149e place juste avant… Tirana.

GoEuro, qui vient de publier les résultats de cette étude, est un groupe de voyage basé à Berlin qui opère dans 7 pays en Europe, dessert 20 510 gares, 10 011 stations de bus et 207 aéroports dans les pays sur lesquels il est implanté, soit 32 959 destinations différentes.



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Hammamet : La Badira, tout juste ouvert et déjà parmi les meilleurs hôtels du monde

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La Badira. Ne cherchez pas le sens du terme dans un dictionnaire, vous ne le trouverez pas. Il signifie « aussi lumineuse que la pleine lune ».

Cette luminescence, c’est à Hammamet Nord que vous la découvrirez, sur ce nouvel hôtel qui ouvre tout juste ses portes en soft opening : 5 étoiles, 120 chambres de 45 m² et 10 suites de 160 m² (avec piscines privatives) dont la majorité sont tournées vers la mer. Non pas qu’il faille se déplacer jusqu’au balcon pour admirer le Golfe de Hammamet, mais tout simplement en restant allongé sur son lit. Le travail architectural est admirable. Les chambres sont en open space : pas de parois et une totale ouverture dès l’entrée qui vous plonge dans une autre dimension.

L’impression qui ressort quand on pénètre dans cet hôtel est celle d’un palais des mille et une nuits en version moderne. Une grande baie vitrée qui permet, d’emblée quand on arrive, d’admirer la grande bleue. Le lobby ne s’inscrit pas dans le classicisme des hôtels tels qu’on les connaît. Des segmentations murales discrètes, résolument intimes s’étendent sur tout le long du hall principal. Le blanc sous plusieurs nuances est la couleur dominante des lieux, avec des ruptures ici et là avec du noir, créant des effets de clair- obscur par intermittences.

L’hôtel La Badira n’a pas encore reçu son premier client que déjà, il dispose du fameux label international qui le classe dans le cercle très fermé des « Leading Hotels of the World –LHW » qui compte tout juste 420 hôtels sur la planète triés sur le volet et pouvant réellement prétendre aux normes les plus exigeantes en matière d’hébergement, de service, de gastronomie, de fonctionnement des installations, etc.

Fait rarissime en tout cas pour un établissement que d’être accepté dans cette classification avant même son ouverture. La maîtresse des lieux, Mouna Allani Ben Halima, s’en explique : « nous avons été audités 2 fois sur les 800 points exigés et dès le deuxième audit, nous avons obtenu un score de 90% ».

Quels clients pour un hôtel de si grand luxe ?

La question qui vient tout juste à l’esprit quand on découvre le niveau de luxe de La Badira est la suivante : pour quelle clientèle ? Mouna Allani Ben Halima rapporte qu’avant d’entamer la construction de son hôtel, elle a fait appel à un cabinet français qui a effectué une étude de marché dont les résultats ont confirmé l’existence d’une clientèle en quête de ce type de produit. « Nous voulons démonter qu’il n’y a pas de contradiction entre la Tunisie et le haut de gamme, que le mauvais service n’est pas une fatalité » souligne-t-elle.

Cependant, la commercialisation de La Badira ne se fera pas par les canaux traditionnels de l’hôtellerie tunisienne mais à travers le digital et les agences spécialisées dans le haut de gamme dont certaines l’ont déjà référencé. De plus, être membre des Leading Hotels of the World est déjà en lui-même un acquis de taille qui permet de toucher une catégorie de clients qui ne résident que dans les hôtels portant ce label.

A noter cependant que La Badira est un hôtel « Adult Only » pour offrir aux clients une garantie de quiétude et de calme par opposition aux hôtels clubs qui pullulent dans les parages. C’est aussi un établissement où l’interdiction de fumer dans les lieux communs sera de mise.

Un élégant mélange entre tradition et modernité

« L’hôtel se veut être le porte-drapeau du patrimoine tunisien » revendique MABH. Dans cette ambiance de luxe et de modernité, des pièces du patrimoine et de l’artisanat tunisiens ont été placées, tantôt sur un mur, tantôt à l’entrée d’une salle. Une manière de marier subtilement le moderne avec le traditionnel. « C’est un hôtel contemporain mais dans lequel on se sent toujours en Tunisie ; nous essayons de transmettre une petite part de notre culture car des touristes viennent en Tunisie pendant 15 jours et ne voient rien du pays ».

Et partout dans l’hôtel, des évocations de voyageurs, d’artistes, de penseurs : André Gide, Jean Cocteau, Arletty, Oscar Wilde ou encore Claudia Cardinale, déjà venus en villégiature à Hammamet et à qui l’on a attribué le nom de certaines suites. Car pour Mouna Allani Ben Halima, La Badira, c’est aussi une manière de célébrer un siècle d’Hammamet. Un engagement bien au-delà de l’hôtellerie.

Hédi HAMDI



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Mouna Allani Ben Halima : cette hôtelière de 2e génération

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18 mois. C’est le temps qu’il lui a fallu pour totalement métamorphoser le vieux Sultan Beach familial et le substituer par La Badira, son nouvel hôtel qui ouvre tout juste ses portes ces jours-ci à Hammamet Nord.

Pour Mouna Allani Ben Halima, cet établissement est sans aucun doute l’aboutissement d’un rêve, le couronnement professionnel d’un parcours de 30 ans dans une famille d’hôteliers dont elle est issue.

En réalité, La Badira n’est pas vraiment le premier hôtel qu’elle construit mais le second étant donné qu’elle avait déjà piloté de bout en bout le chantier d’un autre établissement appartenant au groupe familial, le Tej Sultan à Yasmine Hammamet.

Forte de cette expérience et après une quinzaine d’années sur le terrain, elle peut sans aucun doute se prévaloir de connaître les rouages de l’hôtellerie tunisienne sous toutes ses coutures. Et si elle a un constat à faire de prime abord, c’est le manque de compétences en matière de finition sur les chantiers en Tunisie, chose qui, selon elle, constitue un frein à l’hôtellerie de luxe.

Si après la révolution et pendant deux ans, elle a milité dans la vie associative, elle s’est accordée une petite parenthèse ces derniers temps pour se consacrer pleinement à l’achèvement de La Badira pour lequel elle a pensé et soigné tous les détails mêmes les plus infimes.

Avec son nouvel établissement, elle rêve aujourd’hui d’attirer une clientèle individuelle éprise de luxe et de volupté. Elle espère que le produit qu’elle a mis en place réussira à drainer cette fameuse clientèle individuelle qui fait tellement défaut à la destination, à créer de nouvelles habitudes par exemple chez les hommes d’affaires qui descendent à Tunis en semaine et qui pourraient prolonger leur séjour le weekend à Hammamet.

Mouna Allani Ben Halima avoue être impatiente de voir les grandes enseignes hôtelières internationales telles que Ritz-Carlton et autre Four Seasons s’implanter sur le marché, convaincue que seule la multiplication des établissements de luxe permettra de tirer vers le haut cette hôtellerie tunisienne trop souvent associée à l’image des resorts en béton alignés sur le bord de mer.

Ce qui est certain, c’est qu’avec La Badira, elle grave son nom dans le livre d’or de l’hôtellerie tunisienne, marchant dignement sur les traces de feu son père Mohamed Allani, lui aussi hôtelier visionnaire en son temps.

HH



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Suspension de la ligne Tunis-Montréal: Syphax présente sa version

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De nombreuses informations de presse ont fait état hier de la suspension par les autorités aéronautiques canadiennes de la licence d’exploitation de la ligne aérienne Tunis-Montréal accordée à Syphax Airlines.

La compagnie privée tunisienne est vite montée au créneau expliquant que pour « des raisons d’optimisation de l’exploitation de ses lignes commerciales, elle a délibérément demandé, en septembre 2014, à l’Office des Transports du Canada (OTC), de suspendre provisoirement sa ligne régulière Tunis – Montréal – Tunis et ce dans l’objectif de reprendre l’activité sur la destination Canada au printemps 2015″.

Le transporteur ajoute à ce propos que « les autorités canadiennes ont totalement adhéré à cette démarche et que Syphax Airlines travaille d’arrache-pied en vue de la reprise imminente des vols sur Montréal. Une destination sur laquelle la compagnie a d’ores et déjà fidélisé une clientèle aussi bien tunisienne, canadienne qu’internationale et réalisé un taux de remplissage important dès sa première année d’exploitation » ajoute la compagnie dans un communiqué.

Et pour démentir certaines rumeurs qui laissaient entendre la fin imminente de ses activités, la compagnie déclare être « un acquis national et demande aux médias de bien vouloir vérifier auprès de sa direction de communication avant de publier des articles qui peuvent lui porter préjudice ainsi qu’au pays » (sic!).

Rappelons  que la suspension de la cotation de Syphax Airlines à la Bourse de Tunis le 17 novembre dernier a alimenté la rumeur. Le Président du Conseil du marché financier, Salah Sayel, avait alors expliqué, à l’Agence Tunis Afrique Presse, que la suspension de la cotation des actions Syphax Airlines était une mesure préventive due à la non publication par la compagnie de ses états financiers intermédiaires au 30 juin et de ses indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre 2014.

Contactée par le CMF, la compagnie a justifié ses retards de publication par des défaillances du système informatique, a ajouté Salah Essayel, qui a insisté sur la nécessité pour les autorités du marché financier de connaître l’ampleur des engagements effectifs de la compagnie.

Le coordinateur général de Syphax Airlines a pour sa part indiqué que les états financiers au 30 juin 2014 ont bien été arrêtés mais non publiés car révélant des dépenses non justifiées, raison pour laquelle Syphax Airlines a demandé un audit approfondi, a rapporté pour sa part le site Tustex spécialisé dans l’analyse boursière.

A ce jour (9 décembre), la cotation de la compagnie à la Bourse de Tunis n’a cependant toujours pas repris.

D.T



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Vivre l’ambiance de Noël en Alsace

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La capitale alsacienne Strasbourg n’est qu’à deux heures environ de Tunis. Elle est desservie tous les vendredis par la compagnie Tunisair via des vols réguliers et directs. 

Il est des destinations en Europe qui deviennent de véritables cartes postales l’hiver. Parmi elles, l’Alsace dans le Nord-est de la France. Et ce n’est sûrement pas une coïncidence si cette région accapare un très grand nombre de touristes et de visiteurs pendant les fêtes de fin d’année. A cette période, l’Alsace donne chaud au cœur malgré le froid. Par milliers, petits et grands viennent festoyer Noël et s’imprégner de sa féerie dans une ambiance si particulière où tout se met, aussi bien du côté du Bas-Rhin que du Haut-Rhin, à l’heure de la fête et du divertissement.

Noël en Alsace c’est tout simplement magique. Partout, que ce soit dans les villes ou dans les petits villages, se met spontanément en place, un décor pittoresque, intime et chaleureux. Il faut dire que le patrimoine architectural de la région, allant du moyen âge au 19ième siècle et parfaitement bien préservé, sert de formidable écrin à la fête. Un écrin unique qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Les efforts déployés par les habitants sont décuplés à cette période de l’année.

Là où le regard se pose, c’est pour admirer vitrines scintillantes, jardins généreusement décorés et maisons incroyablement illuminées. Les traditionnels marchés de Noël s’y installent partout sur les places principales des villages où les artisans proposent gourmandises locales, idées cadeaux et décorations pour le réveillon du jour de l’an. Des crèches de Noël font souvent partie de ce décor.

Il va sans dire qu’à cette période de Noël, les odeurs omniprésentes de la cannelle, de l’orange et du pain d’épices embaument les rues des villages et rendent l’atmosphère encore plus typique. Il n’y a pas mieux pour nous donner un avant-goût des spécialités culinaires régionales. Les sentiers de la gastronomie alsacienne et de la gourmandise y sont bien nombreux !

Si vous y êtes seulement pour un week-end ou une visite de courte durée, voici quelques endroits incontournables pour régaler vos sens et vous charger d’émotions. Dans le Haut-Rhin et à proximité de Colmar: Kaysersberg, Riquewihr et Ribeauvillé, des villages fortifiés au charme inégalé que l’on peut visiter en une journée du fait de leur proximité.

Du côté du Bas-Rhin c’est évidemment Strasbourg qui est un des plus grands marché de Noël en Europe. Elle se préconise d’ailleurs capitale de Noël et déploie fièrement son marché autour de sa majestueuse cathédrale qui sublime le tout. A 25 km au sud de Strasbourg, aux pieds des Vosges, la petite ville médiévale d’Obérnai où Noël est une fête profondément ressentie. A cette période toute la ville vit au rythme de l’Avent dans un cadre enchanteur pour enfants et adultes.

Si au contraire, vous avez programmé une visite plus prolongée en Alsace, vous avez la possibilité d’assister à des manifestations culturelles ou des animations ludiques telles que des promenades nocturnes et sorties aux flambeaux, des concerts de musique classique, des chorales ou encore des expositions qui se font nombreuses.

Les enfants quant à eux pourront choisir entre plusieurs animations : contes, ateliers, spectacles et croisières sur le Rhin sont organisés pour les faire rêver et les plonger dans l’univers fantastique de Noël. Les amateurs de ski et de neige, quant à eux, pourront se diriger vers les pistes et admirer de superbes vues sur les Vosges en skiant ou simplement en se baladant.

Les marchés de Noël en Alsace sont ouverts tout le mois de décembre pour ceux qui veulent découvrir la région et se laisser surprendre par la richesse de son patrimoine dans des décors scintillants dont ils se rappelleront longtemps.

 K.M



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Chinois sur 2 roues en Tunisie

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A l’invitation de l’ONTT Pékin, un groupe de 25 cyclistes chinois effectuent un tour de Tunisie à vélo et ce du 6 au 15 décembre 2014 en collaboration avec l’agence Exotic Tunisia. Le coup d’envoi de la manifestation a été donné le 7 décembre 2014 devant la coupole d’El Menzah à Tunis.



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Lancement du regroupement d’anciens de l’Ecole hôtelière de Lausanne

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C’est à Tunis qu’a eu lieu, le 28 novembre dernier, le lancement officiel du stamm Maghreb-Est de l’Ecole hôtelière de Lausanne, regroupant trois pays du Maghreb : la Tunisie, l’Algérie et la Libye.

C’est dans une atmosphère conviviale que se sont retrouvés  les anciens et plusieurs figures du tourisme tunisien et algérien autour du comité du stamm Maghreb-Est, présidé par Sofiane Ghorbel. Le Réseau des anciens de l’Ecole hôtelière de Lausanne était représenté par Valérie De Corte, directrice AEHL, et Anne Treacy-Pelichet, directrice adjointe AEHL.

Une vingtaine d’anciens de Tunisie et d’Algérie ont fait connaissance au cours de cette soirée orchestrée par le Réseau des anciens, en présence de l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Rita Adam, du président de la Fédération Régionale de l’Hôtellerie Tunis-Bizerte,  Moez Boudali, de son homologue de Djerba, Jalel Henchiri, qui ont souligné l’importance et la portée de cette initiative unique en son genre dans la région.

L’ESHRA-Alger était représentée  par son directeur général et ancien de l’EHL, Xavier Chlapowski.

«Nous visons à créer de la valeur et rechercher l’excellence pour nos anciens »

Le Réseau des anciens de l’EHL (AEHL) est le réseau professionnel et social le plus vaste et le plus actif au monde parmi les écoles hôtelières existantes. Il compte 25’000 anciens répartis dans 120 pays, sur les 5 continents. Les 68 stamms sont les ambassadeurs dans le monde. Ils sont la référence pour les anciens et étudiants dans une région, une ville ou un pays donné. L’esprit EHL est un lien indélébile qui relie tous les anciens qui partagent les mêmes valeurs communes que sont le respect, la recherche de l’excellence, l’éthique, la solidarité, la rigueur, la flexibilité, l’empathie et le plaisir.

« Nous fonctionnons comme un outil de développement et de rayonnement de l’EHL »

Les stamms sont animés par « un stammvater » ou une « stammlady », entouré(e) de son comité. La mission du Réseau des anciens est celle d’accompagner l’EHL dans son rayonnement international de leader dans le secteur de l’accueil. Le Réseau des anciens joue le rôle d’Alma Mater pour ses anciens en leur garantissant les meilleures ressources de développement et «d’employabilité» durant leurs carrières professionnelles grâce notamment à ces stamms et à leurs rayonnements internationaux.

Le but premier des stamms est de promouvoir les relations entre les anciens de l’EHL et les professionnels du secteur (networking) de manière objective et désintéressée. Cet engagement permet le développement d’un réseau de qualité en constante évolution dont les parties prenantes échangent connaissances, ressources, expériences et bénéficient d’opportunités pour d’accroître leur visibilité.

Les stamms jouent un rôle clé lorsqu’il s’agit de maintenir des relations saines entre les parties prenantes, d’attirer des talents à l’EHL et de soutenir les étudiants en stage dans leur région, ville ou pays.

Le Réseau des anciens de l’EHL collabore étroitement avec les stamms afin qu’ils puissent garantir l’intérêt quant à l’organisation de leurs rencontres et événements.

Les membres du stamm sont les ambassadeurs des valeurs de l’EHL : engagement, communauté, passion, éducation.

 

 

 



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Partenariat FTAV-USAID: ce que les agences de voyages vont y gagner

FTAV-USAID
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L’accord a été paraphé par Mohamed Ali Toumi pour le compte de la FTAV et par Paul Davis représentant l’USAID.

La Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a signé hier un protocole d’accord avec l’USAID  (Agence des Etats-Unis pour le développement international) dans le cadre de son projet de Réforme des Affaires et de Compétitivité des Entreprises (BRCP).

Ce partenariat ambitionne d’apporter un appui logistique et organisationnel aux agences de voyage adhérentes à la FTAV afin qu’elles puissent améliorer leur image et celle de tout le secteur touristique tunisien à l’échelle mondiale, et ce, à travers des services de conseil technique et managérial que le BRCP se propose de prodiguer.

Cet accord vise également à soutenir les membres de la FTAV pour qu’ils disposent de leur propre plateforme Web avec tout ce que cela suppose comme assistance et encadrement en  matière de nouvelles technologies numériques. Les agences de voyages tunisiennes pourront ainsi bénéficier de conseils et d’échanges d’expériences lors du prochain salon du tourisme prévu pour le mois d’avril 2015.

L’accord stipule également la création, pour les agences adhérentes, d’un label qualité qui sera le garant de leur meilleure percée sur le marché international. Par ailleurs, ce protocole d’accord préconise une meilleure responsabilisation du système éducatif et de formation par un ensemble de réformes qui seront adoptées pour améliorer la qualification de la main d’œuvre et la préparation des enseignants via des formations plus ciblées.

Lors de la cérémonie de signature de cet accord, Paul Davis a déclaré qu’« il s’agit d’un programme ambitieux qui va contribuer à améliorer le Branding de la Tunisie et aider les agences de voyages à mieux commercialiser leurs produits sur le marché international ». « Promouvoir la formation et innover dans le système d’éducation est un levier important pour dynamiser le secteur touristique et répondre aux nouvelles exigence du marché », a-t-il ajouté.

Christopher Crowly, consultant sénior au BRCP, a fait remarquer pour sa part que « la Tunisie est aujourd’hui devant de grands challenges depuis la révolution et que les Etats-Unis sont prêts à resserrer les liens et d’accorder les appuis nécessaires pour une meilleure collaboration entre les deux pays ».

En marge de la cérémonie, Mohamed Ali Toumi a été interrogé sur l’aide financière que ce partenariat envisage d’octroyer à la fédération. Sa réponse était d’affirmer qu’il n’y aurait pas d’aide financière à travers ce projet. « Le plus important, et ce dont nous avons besoin, c’est l’échange d’expérience et de savoir-faire qui va nous préparer à explorer de nouveaux marchés comme l’Inde ou la Chine », a précisé le président de la FTAV.

O.K



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Les Dunes électroniques, épisode 2 : 10 000 personnes sont attendues

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Suite au succès éclatant de sa première édition, les Dunes électroniques font leur retour cet hiver à Nefta, dans le village d’Ong Jmel, autour des décors mythiques de la Saga Star Wars. Du 20 au 22 février 2015, les fans de la musique techno sont invités à revivre une nouvelle expérience aux portes du Sahara mêlant les charmes du désert aux fortes sensations de la musique électronique.

Lors de la conférence de presse qui a eu lieu mercredi 3 décembre, l’équipe du festival a présenté le programme de cette 2ème édition. Celui-ci s’annonce pluridisciplinaire et propose de nouvelles passerelles artistiques reliant les deux rives de la Méditerranée. Des artistes de renommée internationale sont invités à ce rassemblement où 10 000 personnes seront attendues.

Les festivaliers auront à leur disposition un plus grand espace pour planter leurs tentes et pourront bénéficier de plusieurs installations de mapping, visuelles et sonores. Des projections cinématographiques sont également prévues au cœur de la palmeraie de Nefta où habitants et festivaliers pourront assister à des films documentaires et de fiction.

Le festival est organisé par l’agence « Hapax » et « Panda Events » en partenariat avec le ministère du Tourisme tunisien. Les pass pour les 2 jours sont disponibles depuis jeudi 4 décembre et coûtent deux fois plus cher que l’an dernier, soit la somme de 95 dinars par personne.



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L’ICE soutient l’ONTT dans sa démarche qualité en faveur du secteur du tourisme

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L’amélioration de la qualité des prestations touristiques en Tunisie pour mieux recevoir les touristes, demeure toujours d’une actualité brûlante. Hôtels, restaurants, transports, offices de tourisme sont tous concernés par cette problématique où leur mise à niveau et la diversification de leur offre doit désormais faire partie d’une démarche qualité à l’échelle nationale.

Rappelons qu’à travers la stratégie « 3+1 », adoptée par le ministère du Tourisme, ce dernier a orienté sa volonté principalement dans ce sens. La qualité et la durabilité des services touristiques moyennant une gestion meilleure des ressources matérielles et humaines y sont, dans cette stratégie, les deux axes fondamentaux.

Le séminaire qui a été organisé mercredi 3 décembre par l’Agence italienne pour le commerce extérieur (ICE) en collaboration avec l’Office national du tourisme tunisien avait, à juste titre, pour objet la gestion de la qualité des services et la révision du classement – en terme d’étoiles –  des établissements touristiques.

Wahida Jaiet, directrice générale de l’ONTT, y a souligné « l’importance de rassembler toutes les énergies pour éradiquer les défaillances dont souffre le secteur du tourisme depuis maintenant plusieurs années ». Selon elle, la mise en place d’un cadre réglementaire stricte et adéquat est plus que jamais nécessaire pour faire aboutir ce projet.

Asma Najjar, chef de ce projet à l’ONTT, a axé son intervention sur l’obsolescence du système de classement actuel des établissements hôteliers qui ne reflète guère la qualité réelle du service fourni. « Nous devons aujourd’hui opter pour un système plus pertinent d’évaluation via un dispositif d’appui basé sur la formation du personnel et une meilleure communication » a précisé Asma Najjar, en s’adressant aux nombreux responsables du secteur touristique présents à cette rencontre.

Des projets d’investissement en stand by

Dans son allocution d’ouverture, Raimondo De Cardona, l’ambassadeur  d’Italie à Tunis, a rappelé le poids important de la coopération économique qui a toujours eu lieu entre les deux pays voisins, la Tunisie et l’Italie. « L’Italie est aux côtés de la Tunisie dans tous les domaines », a-t-il déclaré en ajoutant qu’« avec le nouveau gouvernement, 2015 sera l’année d’une nouvelle coopération avec le lancement de nouveaux projets d’investissement notamment dans le domaine du tourisme ».

L’ambassadeur d’Italie a également rappelé que la grande concurrence touristique avec d’autres pays et à laquelle dois faire face la Tunisie, l’oblige à être plus compétitive. « Intégrer une démarche qualité rigoureuse qui vise l’amélioration des services rendus est un impératif majeur pour satisfaire une clientèle touristique qui cherche toujours plus de confort et de qualité d’accueil et qui souhaite accéder à des offres touristiques originales et différenciées », a-t-il encore estimé.

Le séminaire s’est achevé par une présentation-débat sur les systèmes de Management de la qualité dans le tourisme animé par Umberto Trulli. Le consultant et formateur italien a axé son exposé sur l’importance de la mémorabilité émotionnelle au niveau du service touristique.

A bien des égards, les établissements touristiques doivent faire preuve d’une meilleure implication et s’engager dans une démarche qualité avec une gestion plus efficace des ressources pour devenir plus compétitif et attirer de nouveaux investissements et une nouvelle clientèle toujours plus exigeante.

O.K



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Djerba en régulier sur Rome-Milan en 2015

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Un vol régulier Rome-Milan vers Djerba est en cours de préparation chez Tunisair, a annoncé Habib Ben Slama, représentant général de la compagnie nationale pour l’Italie au cours d’une soirée dédiée au tourisme tunisien organisée conjointement avec l’ONTT le 27 novembre dernier à Milan. Ce vol devrait démarrer au mois d’avril 2015 et opérer jusqu’au mois d’octobre à raison d’une fréquence hebdomadaire opérée tous les lundis. La desserte a pour objectif de soutenir et stimuler les tour-opérateurs italiens à programmer l’île de Djerba durant la saison été 2015.

Ce nouveau vol s’ajoute aux autres lignes déjà existantes au départ de Tunis sur le marché italien sur Rome, Milan, Venise et Bologne assurées par Tunisair et sur Naples, Palerme et bientôt Catane par Tunisair Express, outre les vols charters sur Pise et Bari.

Du côté de l’ONTT Milan, l’objectif est de renouer avec les 500.000 touristes italiens sur la Tunisie sur les 3 prochaines années, chiffre qui n’avait plus été atteint depuis le milieu des années 2000, a déclaré pour sa part Dora Ellouze, représentante de l’ONTT en Italie au cours du même événement.



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Ras Engela : un premier pas vers la concrétisation d’un projet touristique innovant

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Si vous êtes amateur de nature sauvage et qu’une certaine solitude vous comble, mettez le cap sur Ras Engela (ou Cap Engela), l’endroit le plus au nord de la Tunisie et même de tout le continent africain. L’approche du site est prodigieuse entre ciel, terre et mer. Au sommet de la pointe, son phare balise la côte et s’impose dans un paysage nu dominé par une mer bleu azur qui s’étend vers l’infini.

C’est le panorama qui a été admiré par tous ceux qui ont fait partie de la journée d’excursion organisée le 1er décembre, par le ministère du Tourisme pour faire connaître sinon promouvoir le site de Ras Engela auprès d’une délégation de chefs de missions diplomatiques, de professionnels opérant dans le secteur touristique et de plusieurs représentants de la société civile. Une stèle métallique commémorative dessinant la carte de l’Afrique a été inaugurée à cette occasion faisant solennellement de Ras Engela le point le plus septentrional du continent africain.

« Ce site est idéal pour mettre en place un projet de tourisme écologique qui répond à un besoin de développement régional et de répartition plus équitable », a déclaré Amel Karboul, la ministre du Tourisme. « Il s’agira d’un tourisme qui associe à la fois l’agricole et le rural en consolidant le balnéaire dans une dynamique de développement durable », a-t-elle ajouté.

La première phase du projet consistera d’abord dans la mise en place d’une signalétique appropriée afin de faciliter l’accès au site qui se trouve à 17 km de Bizerte. A juste titre, le ministre de l’Equipement, Hédi Larbi, a souligné la détermination de son département à faire aboutir ce projet : « Nous allons déployer tous les moyens pour valoriser ce site et ses environs à travers les aménagements et les infrastructures nécessaires », a-t-il révélé. « Pour la période 2015-2016, nous commencerons par l’aménagement de la piste qui mène à Cap Engela et ça sera une priorité », a-t-il précisé dans ce sens.

Par ailleurs, Amel Karboul a appelé tous les agents de voyages pour qu’ils intègrent le site dans leurs circuits touristiques. « L’aboutissement de ce projet sera accompli grâce à un travail collaboratif entre l’administration centrale, l’administration régionale et la société civile », a également estimé la ministre. Quant à Driss Chérif, président de l’Association de protection et de sauvegarde de la Médina et du littoral de Bizerte, aussi présent parmi les invités, il a surtout mis l’accent sur l’emplacement et les spécificités géographiques exceptionnelles du site qui constituent un atout formidable pour toute la région, voire pour tout le pays. « Ras Engela  pourra donner à la Tunisie une attractivité à l’échelle mondiale », a fait remarquer le président de l’association.

K.M

 



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Une vingtaine de nationalités exemptées de visa pour entrer en Tunisie

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Selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, les ressortissants des pays suivants peuvent désormais entrer sur le territoire tunisien sans visa : la Namibie, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Guinée Bissau, l’Afrique du Sud, l’Australie, Singapour, la Nouvelle-Zélande, la République des Comores, le Cap Vert, l’Iran, le Costa Rica, la Russie, la République tchèque, l’Estonie, le Monténégro, la Lituanie, la Lettonie, la Slovaquie et la Moldavie.

La suppression des visas concerne les séjours qui ne dépassent pas une durée de trois mois.

En facilitant l’accès à la destination Tunisie, les retombées sur les flux économiques et commerciaux devraient s’en trouver améliorées. Le tourisme devrait également connaître une amélioration substantielle de la fréquentation touristique issue de ces pays.



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Tunisair : 128 milliards pour un nouvel avion et deux gros porteurs à l’horizon

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La compagnie publique a réceptionné le 27 novembre 2014 à l’usine Airbus de Toulouse son nouvel A.320, le 6e de sa commande passée en 2008, ce qui porte désormais à 15 le nombre d’appareils de ce type dans la flotte du transporteur national qui compte désormais 28 avions au total.

Et de 6 pour Tunisair. La compagnie a reçu un nouvel Airbus A.320 baptisé du nom du syndicaliste-martyr Farhat Hached et porte l’immatriculation IMW. La cabine n’a pas été densifiée à son maximum, bien au contraire. Grâce à un espacement très appréciable entre les 162 sièges, les conditions de confort en voyage s’en retrouvent nettement améliorées. Les  8 premières rangées peuvent par ailleurs être modifiées et reconfigurées en classe business grâce à des sièges convertibles en fonction de la nature des vols effectués.

Pour réceptionner ce nouvel appareil, Tunisair a fait les choses en grand. A Toulouse, le ministre du Transport, Chiheb Ben Ahmed, a fait le déplacement en compagnie de Saloua Essghaier, présidente-directrice générale de la compagnie. L’occasion pour le ministre de signer un accord avec le constructeur sur la création d’un centre de formation Airbus à Tunis qui permettra aux instructeurs tunisiens de l’aéronautique de délivrer des diplômes homologués et reconnus par l’avionneur européen.

Et comme le tourisme n’est jamais très loin quand il s’agit de transport aérien, le vol inaugural parti de Toulouse s’est dirigé vers Tozeur en soutien au tourisme saharien et à cette région désertée par les touristes ces dernières années. Une action certes à forte valeur symbolique mais qui ne contribuera malheureusement pas à faire revenir les touristes en masse dans le sud-est tunisien en l’état actuel des choses.

Sur le tarmac de l’aéroport international Tozeur-Nefta, l’appareil a eu droit au traditionnel arrosage comme le veut la coutume dans le transport aérien lorsqu’un appareil arrive pour la première fois. Le jet d’eau, jailli des deux camions de pompiers placés spécialement pour l’occasion de part et d’autre de la piste, a donné à l’événement une dimension festive comme l’aéroport n’en avait plus vécu depuis bien longtemps.

Coût et conditions d’achat de l’avion

Pour Tunisair, il est évident que la réception d’un appareil totalement neuf représente non seulement une fierté mais constitue une occasion de dire à ses détracteurs qu’elle ne se porte finalement pas si mal que ça financièrement parlant. L’Airbus A.320 est proposé au prix catalogue à 80 millions de US $. Sauf que dans ce genre de transactions, l’on sait pertinemment que les ristournes sont d’usage.

Le ministre du Transport a annoncé un prix d’achat de 70 millions de US $, soit environ 128 milliards de millimes si l’on se réfère au cours du dollars par rapport au dinar tunisien le jour de la transaction (27 novembre). Mais s’agissant d’une grosse commande d’avions décidées en 2008 et entrée en vigueur à partir de 2010, Tunisair a réussi à négocier un prix encore meilleur que celui annoncé officiellement au vu de sa fidélité au constructeur européen, mais qui n’a pas été révélé par souci de confidentialité.

Ce qui est par contre avéré, c’est que la compagnie a contracté un prêt auprès d’un organisme financier international à des conditions extrêmement avantageuses. Signe donc que la communauté financière internationale considère que Tunisair ne présente pas de risques financiers importants sur le moyen-terme.

Le crédit contracté porte sur 12 ans, avec un apport en fonds propres de 15%. En d’autres termes, en considérant que l’avion a véritablement été facturé 70 millions de US $, Tunisair a tout de même déboursé 10 millions de US$ cash dans les délais qui avaient été fixés au préalable.

Pourquoi s’agit-il d’un avion plus économique

Le constructeur européen Airbus propose désormais en option sur les appareils récemment livrés des Sharklets qui permettent une économie de carburant de 4%, un rayon d’action étendu ou alors une augmentation de la charge utile emportée de 450 kg. Il s’agit en fait d’ailerons de 2,4 m disposés en bout d’ailes qui génèrent une optimisation des coûts d’exploitation non négligeables.

Sur le continent africain, Airbus confirme que Tunisair est la première compagnie à exploiter un appareil doté de cette option. De plus, cette réduction de consommation permet une réduction de CO2 émis dans l’atmosphère et répond par conséquent aux normes les plus strictes imposées notamment dans la région Europe qui constitue justement le principal marché de la compagnie tunisienne. Tunisair a par ailleurs fait le choix d’équiper son nouvel A.320 de moteurs CFM-56 dans la lignée de ses autres appareils.

Le transporteur national ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son plan de flotte entamé en 2010 est prévu pour se poursuivre jusqu’en 2017.  4 autres A.320 sont commandés et devraient normalement être livrés en 2016 et 2017. Mais avant cela, en 2015, Tunisair devrait recevoir pour la première fois deux gros porteurs Airbus A.330 d’ici le mois de mai ou juin 2015. Les commandes sont confirmées et les avions en cours de construction à l’usine Airbus à Toulouse.

L’arrivée de ces nouveaux avions marquera une nouvelle phase dans l’histoire de la compagnie qui ambitionne d’ouvrir des lignes sur le Canada et la Chine, quand bien même elle se refuse encore à confirmer avec précision ses projets futurs.

Peut-être par superstition, certainement par précaution car on a appris au sein de la compagnie à ne plus vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Mais il est certain que l’optimisme est de mise malgré une conjoncture maussade sur le plan économique en général et touristique en particulier.

Hédi HAMDI



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Tunisair va inaugurer son nouvel avion sur Tozeur

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La compagnie Tunisair s’apprête à recevoir en grandes pompes son nouvel appareil, un Airbus A.320 qui sera livré le 28 novembre courant au siège du constructeur aéronautique européen Airbus à Toulouse.

Le premier vol décollera vers Tozeur et à bord duquel se trouveront des partenaires français de la compagnie, invités de la présidente-directrice générale de Tunisair, Saloua Essghaier. Le ministre du Transport, Chiheb Ben Ahmed, serait également du voyage selon nos informations.

Le nouvel appareil a été baptisé Farhat Hached et peut transporter jusqu’à 162 passagers en configuration économique. La cabine peut être modulable pour transformer les 8 premières rangées en classe business.

L’acquisition de ce nouvel avion flambant-neuf s’inscrit dans le cadre du plan de flotte de la compagnie Tunisair pour la période 2010-2017. Il s’agit en fait du 6e appareil qui lui a déjà été livré, tandis qu’elle devrait également recevoir deux Airbus A.330 au courant de l’année 2015 et avec lesquels elle devrait ouvrir des lignes long-courriers (Canada, Chine…).

Avec l’arrivée de ce nouvel A.320, la flotte de Tunisair compte désormais 28 avions.



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Tourisme familial : les 15 destinations les plus prisées en Europe

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Où partir en famille ? La réponse peut être un vrai casse tête chinois pour les parents quant au choix de la destination. Plusieurs facteurs entrent en jeu et peuvent se révéler décisifs lorsque les bambins font partie du voyage.

House Trip, un site de location de maisons de vacances entre particuliers, s’est penché sur cette question et a réalisé une enquête sur les villes européennes les plus accueillantes et les plus faciles à vivre pour les familles. Les facteurs qui ont été pris en compte dans la réalisation de cette enquête sont principalement le niveau de pollution, le nombre d’espaces verts, le taux de criminalité (sécurité), les activités et les prix.

Voici le Top 15 de ce classement :

15ème place : Rome (Italie)

A part le charme historique dont elle peut se vanter, la capitale italienne offre un bon nombre d’activités familiales, telles que le parc de la Villa Borghese, parfait pour des pique-niques et des balades à vélo.

14ème place : Stockholm (Suède)  

Elle arrive en 14ème position bien qu’elle soit la première en matière de faible taux de pollution et que les espaces verts qu’elle offre représentent 55 %  de sa superficie. Il y a beaucoup de restaurants familiaux et les parents trouvent toujours des occupations pour leurs enfants.

 13ème place : Dublin (Irlande)

Elle est certes plus connue pour ses pubs et la Guinness qui y coule à flot, mais il n’en reste pas moins que Dublin reste parfaite pour des activités d’intérieur et d’extérieur pour des enfants en tous âges. Ces derniers peuvent, par exemple, sillonner la ville sur l’eau comme sur la terre, en portant un casque de Viking grâce au « Viking Splash Tour ».

 12ème place : Bruxelles (Belgique)

C’est la capitale de la Belgique et c’est aussi la capitale mondiale de la bande dessinée (BD). Cette ville est également renommée pour son chocolat. Avec ces deux attractions principales, les amateurs de chocolat et de BD peuvent trouver, ainsi que leurs enfants, leur bonheur aussi bien chez les bouquinistes ou les libraires spécialisés que dans les chocolateries locales.

11ème  place : Paris (France)

Paris remporte le titre de la ville la plus culturelle dans ce classement, avec le plus grand nombre d’activités, comprenant monuments, musées, galeries et parcs d’attractions. La Tour Eiffel attire beaucoup les enfants.

10ème place : Athènes (Grèce)

Si les ruines et des sites archéologiques sont les attractions principales de la ville, celle-ci peut aussi offrir aux enfants de vastes espaces de jeu, comme le Jardin national d’Athènes où ils peuvent très bien s’amuser.

 9ème place : Londres (Angleterre)

Il y a de quoi faire en famille dans cette grande ville qui abrite le plus grand magasin de jouets au monde avec ses sept étages (Hamleys),  le London Eye, le musée de la science et le musée de Cire Madame Tussaud.

 8ème place : Hambourg (Allemagne)

La deuxième plus grande ville d’Allemagne, offre de nombreux espaces de découverte pour les enfants. Elle possède le troisième plus grand port du monde, ce qui laisse facilement envisager des promenades en bord de mer. Et si les enfants aiment les bateaux, il faut penser à faire un tour au musée nautique « Rickmer Rickmers », bâti en 1896.

7ème place : Barcelone (Espagne)

Rien qu’avec ses plages et ses musées, les activités familiales n’en manquent pas dans cette ville culturelle. Il y a aussi le « Font Màgica » qui fait partie des immanquables, avec son spectacle son et lumière où enfants et parents sont toujours ravis.

6ème place : Amsterdam (Pays-Bas)

Parmi les activités les plus populaires, il y a la croisière sur le canal, l’idéal pour découvrir la ville. Les enfants aiment faire un passage par le « Kinderkookkafé », où ils peuvent s’habiller en grand chef pour apprendre à cuisiner de bonnes petites recettes. Sinon le soir, quand les enfants sont couchés, les parents peuvent profiter des bars et des restaurants dont regorge la ville.

 5ème place : Madrid (Espagne)

Madrid accueille de célèbres musées qui intéressent enfants et adultes. Elle abrite également un grand zoo et aquarium qui existe depuis 1770, et qui renferme plus de 500 espèces différentes, pour le plus grand plaisir de toute la famille.

 4ème place : Lisbonne (Portugal)

Dans cette ville superbe et chargée d’histoire, enfants et parents apprécieront des activités telles que la tour de Belém, où les enfants peuvent se défouler en courant le long des remparts. Le château de Saint Georges, à Alfama, ne manque jamais d’impressionner, que ce soit par son prestige que par le nombre de paons qui s’y promènent librement.

 3ème place : Budapest (Hongrie)

Budapest est la ville la plus économique du classement, et ça doit bien plaire aux parents de ce côté-là. L’activité la plus populaire de Budapest demeure le château Buda.

 2ème place : Valence (Espagne)

Elle a de quoi rassurer les parents qui veulent voyager avec leurs enfants : C’est la ville la plus sûre avec le taux de criminalité le plus bas de ce classement. L’aquarium « l’Oceanogràfic », situé en plein cœur de la cité des arts et des sciences, est l’idéal pour une sortie familiale. La plupart des endroits sont faciles à rejoindre en voiture ou en transports en commun.

 1ère place : Berlin (Allemagne)

Berlin est la grande gagnante de ce classement avec le plus faible niveau de pollution, un grand nombre de musées et d’attractions, et un taux de criminalité plutôt bas. Les enfants adorent la « Kollwitz Platz », où se trouvent les plus grandes aires de jeu. Il y a aussi un célèbre marché où les parents pourront trouver les meilleurs produits locaux du coin.



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Hamadi Ghelala prend les commandes de Syphax Airlines

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Le conseil d’administration de la compagnie aérienne Syphax Airlines s’est réuni le 25 novembre 2014 suite à la convocation faite par son président directeur général.

A cet effet, et faisant suite à une correspondance de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), parvenue à la compagnie le 21 novembre 2014, concernant la nomination récente du Français Christian Blanc aux fonctions de PDG, il a été procédé au remplacement de Blanc par Mohamed (dit Hamadi) Ghelala au poste de PDG de la compagnie privée tunisienne.

Ghelala a occupé durant sa carrière plusieurs postes de direction et présidé des organismes internationaux du secteur de l’aérien. Il a notamment été directeur général de la compagnie aérienne Air Burkina, membre du conseil de surveillance du groupe CELESTAIR, président de l’AFRAA (l’Association des Compagnies Aériennes Africaines) et vice-président de l’ATAF (l’Association des Transporteurs Aériens Francophones).

Syphax Airlines  a expliqué s’être retrouvée dans l’obligation de se séparer de Christian Blanc pour des raisons purement réglementaires. En effet, la DGAC requiert à toute société tunisienne exerçant une activité commerciale et dirigée par un PDG étranger  d’acquérir une carte de commerçant étranger. La compagnie n’est toutefois pas de cet avis et a contesté le décret loi n°14 de l’année 1961, évoqué par la DGAC, qui s’appliquerait aux sociétés commerciales et non pas aux compagnies aériennes.



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Cap Engela, future attraction touristique

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Et si Cap Engela devenait une nouvelle attraction pour le tourisme en Tunisie ? C’est en tout cas ce que projette le ministère du Tourisme à travers la journée promotionnelle touristique qu’il organise à la date du 1er décembre 2014 sur le site de Cap Engela (Ras Engela), à 17 km de Bizerte.  Parmi les participants à cette journée, des membres du gouvernement actuel, des professionnels du secteur touristique, une délégation de chefs de missions diplomatiques, des représentants de la société civile et des journalistes de la presse nationale et étrangère pour assurer la couverture médiatique de l’événement.

Géographiquement, Cap Engela représente le point le plus au nord – le plus septentrional – de la Tunisie et aussi de tout le continent africain. Doté d’un littoral préservé et peu fréquenté, ce site est superbement délimité par la mer Méditerranée d’un côté et par des forêts, des collines verdoyantes et de magnifiques panoramas naturels de l’autre. Des atouts intéressants qui peuvent, à travers un projet touristique adéquat, créer une dynamique importante à l’échelle de toute la région et drainer des investissements qui peuvent donner au site un rayonnement touristique mondial à l’instar de Cap Aghula, en Afrique du Sud.



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Yasmine Hammamet : Le Royal sacré Meilleur Hôtel pour le golf

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L’hôtel Le Royal à Yasmine Hammamet a remporté le trophée du Meilleur hôtel de golf en Tunisie (Tunisia’s best golf hotel 2014) décerné lors de la première cérémonie des « World Golf Awards » (trophées mondiaux de golf) qui s’est déroulée le 15 novembre 2014 au Portugal.

Les trophées attribués récompensent les acteurs du tourisme golfique dans le monde selon plusieurs catégories : hôtels, parcours, sites web, tour-opérateurs spécialisés, médias, etc., sur la base de votes effectués par des professionnels qui opèrent dans l’industrie golfique dans le monde entier. Sont également pris en considération les avis exprimés par les joueurs de golf internationaux.

Le golf de Port El Kantaoui a par ailleurs été sacré Meilleur parcours de golf en Tunisie pour l’année 2014.

Les organisateurs des  « World Golf Awards » soulignent l’impartialité et l’indépendance des choix effectués pour récompenser les vainqueurs. Pour l’édition de l’année 2015, la collecte des votes s’étendront du 1er mars au 29 septembre sur la base du même panel de professionnels.



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Les dessous du tourisme dans la Médina de Tunis

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Si l’on voulait résumer l’Histoire d’une ville en un seul endroit, on ne pourrait que penser à sa Médina. Chez les Occidentaux, le terme Médina ou Kasbah est souvent associé aux charmes de l’Orient, à l’authenticité arabo-musulmane et à l’exotisme dans ses illustrations les plus mirifiques. Le potentiel touristique de la Médina n’a donc nullement besoin d’être prouvé. Toutefois, en Tunisie, les choses semblent diverger de ces standards. Il suffit de faire le tour de la Médina de Tunis pour s’apercevoir que le nombre de touristes ne fait qu’y baisser. Destinationtunisie s’est déplacée sur le terrain pour tenter de percer les raisons de cette dégringolade. Les résultats de notre enquête dépassaient de loin nos attentes.

Qu’en pensent les habitants de la Médina ?

Selon les témoignages que nous avons recueillis, nous pouvons conclure que la communauté logeant  dans la Médina est assez hétérogène. Alors que les anciens y habitent par choix et par amour, d’autres y ont débarqué pour des raisons de proximité ou de commerce.  Entre les deux catégories, les opinions s’opposent curieusement et une tension semble rôder entre les deux « clans ». Les anciens, manifestement très jaloux de leurs quartiers, accusent les nouveaux d’être trop « pragmatiques » aux dépens de la spécificité architecturale de la Médina : « le commerce à tout gâté ! Les plus belles maisons de la Médina sont vendues à des commerçants qui, par ignorance et par indifférence, les démolissent et y implantent des boutiques ». Les autorités, et notamment la municipalité de Tunis, sont inculpées de complaisance à cet égard puisqu’elles ne veillent pas à l’application du cahier des charges conçu aux conditions de construction dans la Médina. Vu de haut, le paysage de la Kasbah nous a attristés : des briques rouges ça et là, des constructions anarchiques, des ordures ménagères et des bouteilles d’urine balancées sur les toits et entre les ruelles. En bref, le paysage de la Kasbah est à fendre le cœur.

Quelle position des guides touristiques  et hommes de culture ?

Les guides touristiques sont des gens qui connaissent les entrailles de la Médina autant que ses natifs. Nous avons choisi d’aller vers certains vétérans de ce domaine pour entendre ce qu’ils peuvent nous offrir comme analyse à la situation actuelle du tourisme culturel dans la Kasbah. Les guides touristiques pointent du doigt à la fois les autorités locales et la population dans ce qu’ils appellent « le déni social de la Médina ». Pour eux, il existe une défaillance au niveau du rôle joué par la municipalité aussi bien que l’AMVPPC (Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle). Aussi, ils considèrent que la réhabilitation de cet endroit est tributaire en premier lieu du comportement de ses habitants qui se doivent de « se réapproprier la Médina » et contribuer activement à la sauvegarde de son patrimoine matériel et immatériel.

Dans une table ronde récente organisée par le journaliste et écrivain Hatem Bouriel, nous avons appris que les deux musées phares de la Médina de Tunis, à savoir le musée de « Sidi Bou Khrissène » et celui de « Dar Abdallah »,  sont fermés à ce jour. Aussi,  nous avons su que les plus belles Kasbah de la Tunisie, notamment celles de Sfax et de Tozeur, sont presque livrées à l’abandon (absence de circuits balisés, de signalétique, de toilettes, etc.).

Les commerçants de l’artisanat de la Médina

Les soucis des commerçants des souks de la Médina étaient tout autres que ceux du reste de nos intervenants. Abdelmajid, propriétaire d’une boutique d’accessoires de décor traditionnels nous a parlés de « la mort de l’activité touristique dans le souk » car « seuls les clients tunisiens » font  vivre son projet et ce en dépit de la qualité de sa marchandise. Maher, un jeune-homme qui gère une grande boutique d’artisanat nous a parlés des difficultés que rencontrent les commerçants de la Médina telles que les tarifs élevés de la location des fonds et les factures exorbitantes de la Steg (nous avons vu de visu des factures de 1200 DT et plus).

S’agissant des produits chinois, notre surprise fut grande d’entendre la majorité écrasante des commerçants nous dire que « même le touriste plébiscite les produits chinois parce qu’ils sont moins chers ! ». Ceci sous-entend que la dégradation de l’artisanat tunisien puise ses raisons dans des facteurs encore beaucoup plus profonds tels que la catégorie des touristes que reçoit la destination et leur pouvoir d’achat.

Béchir nous explique encore que le « all inclusive » a rendu le touriste plus passif à l’égard de la destination et que la qualité et la compétitivité de l’artisanat turc ou marocain prennent de plus en plus le dessus sur l’artisanat tunisien.

Le problème des commissions pour les touristes de croisières

Ce problème n’est pas nouveau. Toujours est-il qu’il continue de provoquer l’ire de plusieurs commerçants de l’artisanat. Ceux-ci n’admettent toujours pas le système des commissions monopolisant le marché chez 4 ou 5 grandes boutiques. D’aucuns nous ont appris que certaines boutiques n’ouvrent leurs portes qu’exclusivement pour les clients des croisières. Nous sommes allés le vérifier sur place et avons découvert que, effectivement, l’une des grandes boutiques  était fermée. Pour enfoncer le clou, nous sommes allés discuter avec l’un des directeurs d’un grand magasin « accusé » par ce système d’oligopole. Contrairement à ce que nous pensions trouver, la boutique était vide de clients et les problèmes dont le jeune-homme (qui a préféré rester anonyme) nous a fait part ne différaient en rien de ceux de ses confrères. Quoiqu’il reconnaisse le recours au système de commissions, ce denier nous a expliqués que ce système est employé partout dans le monde et qu’il ne cause pas de préjudice au reste des boutiques qui sont, de par leur emplacement et leur proximité de la mosquée Zitouna, plus favorisées à recevoir les touristes venant en dehors du cadre des croisières.

La problématique du tourisme dans la Médina s’est avérée donc labyrinthique. Plusieurs facteurs s’y croisent et y  interagissent de manière à éliminer toute possibilité de dénouement dans le futur proche. Le manque de vigilance des autorités dans la sauvegarde du patrimoine et le contrôle de l’application de la loi, l’attitude de la population locale, les aléas du secteur de l’artisanat et les conflits entre commerçants et l’absence de circuits bien balisés constituent les principales menaces à la survie du tourisme dans la Médina. Face à cette avalanche de problèmes, au fléau de la dégradation de la situation environnementale et au spectre hideux de l’abandon, le degré d’implication de certaines associations civiles dans ce problème atténue, un tant soit peu, son acuité. Reste à savoir si cette  communauté va pouvoir mener sa lutte à son terme avec le peu de moyens et de soutien dont elle bénéficie.

Fédia Abid



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Tozeur fête son 36ème festival du 22 au 27 décembre

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C’est l’un des événements culturels majeurs du sud tunisien. A chaque fin d’année, le Festival international des oasis de Tozeur transporte le visiteur au cœur de l’identité, de la culture et des traditions des autochtones du Sud-ouest. Une occasion immanquable pour se régaler de la gastronomie généreuse de la région et se laisser imprégner de son ambiance typique.

Pour sa 36ème édition, qui se déroulera du 22 au 27 décembre, le festival des oasis de Tozeur nous promet cette année un contenu varié dans une atmosphère qui s’annonce particulièrement divertissante. A part les représentations folkloriques populaires, cette édition nous propose des joutes de poésie, des animations de quartier, des séances de contes, des ateliers de chants traditionnels ainsi que des défilés vestimentaires.

Après l’ouverture qui aura lieu au souk des dattes, les festivaliers pourront admirer une parade aérienne de l’armée nationale et un spectacle qui sera présenté par les majorettes de Sousse. Pendant 6 jours de fêtes ininterrompues, tous les endroits de la ville y compris les établissements hôteliers participeront à cette manifestation tant attendue.



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Djerba en 2015 : 45% de la capacité hôtelière sera contrôlée par des étrangers

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De plus en plus de labels hôteliers étrangers s’intéressent à la destination Djerba pour s’implanter avec leurs marques.

Qui a dit que les T.O étrangers se désintéressaient de Djerba ? Quelques semaines à peine après l’annonce de l’arrivée sur l’île du groupe touristique espagnol Playa Senator (lire), c’est désormais le retour annoncé de l’allemand Robinson (groupe TUI) qui peut être interprété comme une grande nouvelle pour le tourisme insulaire.

Robinson vient en effet de prendre en location l’hôtel Club Rimel Djerba (propriété de Moncef El Arem) pour une période de 10 ans. Cependant, l’hôtel ne va pas rouvrir ses portes de sitôt. Pour aligner ses chambres aux normes de la marque hôtelière premium de TUI, de grands travaux seront entrepris pour élargir notamment les chambres existantes, ce qui fait que l’établissement n’ouvrira pas ses portes avant l’automne 2015.

Pour mémoire, Robinson avait exploité pendant plusieurs années un hôtel à Djerba (Athénée) et un autre à Tabarka (El Mansour) avant de se retirer totalement de la Tunisie au début des années 2000.

L’arrivée de Robinson sur Djerba pourrait être également annonciatrice du retour de vols charters totalement affrétés par le groupe TUI, ce qui n’était plus le cas depuis ces dernières années.

L’autre nouvelle consolidation hôtelière étrangère à Djerba est à mettre à l’actif de Magic Life (groupe TUI également). La chaîne va en effet exploiter un second établissement sur l’île à partir de 2015, en l’occurrence le Palm Beach Palace (propriété de Mongi Loukil) fermé depuis 2 ans.

Toujours concernant Magic Life, la société va transposer son concept Suneo Club sur l’hôtel Aladin Djerba (propriété de Mohamed Belajouza). L’Aladin était jusqu’à une date récente labellisé Eldorador.

Différents sons de cloche

Cependant, cette consolidation des labels hôteliers appartenant à des tour-opérateurs n’est pas perçue de la même manière par tout le monde. Si certains y voient une marque de confiance à l’égard du tourisme djerbien, d’autres au contraire estiment que ce n’est pas forcément la meilleure chose qui puisse arriver au tourisme tunisien, l’expérience ayant démontré que les T.O n’avaient que des objectifs commerciaux et ne privilégiaient souvent que leurs hôtels.

Les T.O, pour leur part, expliquent que la location ou la gestion d’hôtels à Djerba ou ailleurs est pour eux tout d’abord une manière de maîtriser la qualité du produit et, ensuite, de garantir la gestion des chambres notamment en période de pointe.

Par contre, pour ce qui concerne les grandes chaînes hôtelières internationales, supposées apporter une plus-value à la destination grâce à leur notoriété et à leur savoir-faire, elles se font toujours attendre à Djerba (exception faite de Radisson).

Ceci étant et selon un décompte effectué par Destination Tunisie, sur les 76 principaux hôtels de Djerba, 25 sont totalement exploités par des groupes étrangers sous 19 labels différents totalisant 16.322 lits.
Les 51 autres hôtels indépendants totalisent 19.914 lits (appart-hôtels, 1* et établissements fermés non comptabilisés). En définitive, c’est donc plus de 45%* de la capacité hôtelière de Djerba qui sera sous la coupe de groupes touristiques étrangers en 2015.

 

 

*Nous n’avons pas pris en considération que l’hôtel Ksar Djerba est loué par le tour-opérateur tunisien basé en République tchèque Blue Style ni même que le Sprinclub (loué par One Resort), est à l’origine propriété d’un T.O tunisien établi en Italie.

Les hôtels de Djerba totalement exploités sous labels étrangers (5*-2*)

Nom de l’hôtel

Label

Etoiles

Capacité en lits

Athénée

Radisson Blu

5

566

Palm Beach Palace

Magic Life Couples

5

546

Royal Garden

RIU

5

600

Ulysse Palace

Radisson Blu

5

528

Yadis Djerba

Vera Club

5

676

Atlantide

Aldiana

4

828

Club Rimel

Robinson

4

350

Djerba Beach

Sentido (franchise)

4

500

Djerba Resort

Vincci

4

832

Helios Beach

Vincci

4

684

Iliade

Going

4

632

Ithaque Palace

Eden Village

4

562

Laico

Laico (propriété)

4

888

Palm Azur

RIU

4

782

Penelope

Magic Life

4

598

Sidi Mansour

Playa Senator

4

580

Dahlia/Dar Jerba

Marmara

3

598

Garden Park

Minotel

3

623

Golf Beach

Fram

3

496

Mehari

Iberostar

3

600

Yati Beach

Calimera

3

666

Dar Narjess/Dar Jerba

Marmara

2

722

Dar Yasmine/Dar Jerba

Marmara

2

560

Dar Zahra/Dar Jerba

Marmara

2

705

Djerba La Fidèle

Club Med

village

1200

Total : 25 hôtels

Total : 19 labels

Total : 16.322 lits

Les hôtels de Djerba indépendants (5*-2*)

Nom de l’hôtel

Etoiles

Capacité en lits

Hasdrubal Thalassa Prestige

5

517

Hasdrubal Thalassa & Spa

5

430

Bravo Al Kantara

4

622

Castille

4

564

Caribbean World

4

1120

Djerba Plaza

4

630

El Mouradi Djerba Menzel

4

1262

Fiesta Beach

4

570

Green Palm

4

200

Isis

4

494

Joya Paradise

4

200

Les Sirènes Thalasso

4

352

Miramar César Thalasso

4

224

Miramar Djerba Palace

4

486

One Resort/Sprinclub

4

564

Palais des Îles

4

922

Quatre Saisons

4

700

Seabel Rym Beach

4

724

Télémaque

4

414

Welcome Méridiana

4

468

Cedriana

3

345

Djerba Holiday

3

622

Les Alizés

3

140

Dar Bhar

3

46

Dar Dhiafa

3

30

Diar Yassine

3

132

Djerba Orient

3

56

Djerba Palace

3

486

Djerba Saraya

3

64

Djerba Sun Club

3

786

El Jazira

3

550

Flamingo Beach

3

30

Ksar Djerba

3

268

Riad Meninx

3

846

Miramar Le Petit Palais

3

234

Olympic

3

68

Palm Beach Club

3

562

Seabel Club Aladin

3

678

Venice Beach

3

314

Dar Salem

2

47

Les Dunes

2

140

Midoun

2

71

El Machrek

2

70

Haroun

2

172

Le Grand Bleu

2

44

Les Sirènes

2

592

Rais

2

140

Sangho Village

2

586

Villa Azur

2

32

Homère

2

300

Total : 51 hôtels

Total : 19.914 lits



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Le gendarme de la Bourse de Tunis suspend Syphax Airlines

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Le Conseil du marché financier a décidé de suspendre la cotation de la valeur Syphax Airlines.

Le Conseil du Marché Financier a publié aujourd’hui un communiqué dans lequel il « porte à la connaissance des actionnaires de la société Syphax Airlines et du public qu’il a eu connaissance d’informations se rapportant aux anomalies comptables et organisationnelles de ladite société qui pourraient, éventuellement, avoir un impact sur la situation financière de la société et sur le cours de la valeur ».

Face à ces doutes et « afin de  préserver les intérêts des actionnaires de la compagnie aérienne Syphax Airlines et du public » le gendarme de la bourse de Tunis a « décidé de suspendre la cotation de la valeur Syphax Airlines à partir du mardi 18 novembre 2014, jusqu’à nouvel ordre ».

Un décision qui tombe alors que le nouveau PDG, Christian Blanc, a pris son poste il y a tout juste un mois et que le fondateur de la compagnie, Mohamed Frikha, est en pleine course électorale pour la présidence de la République.



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Le Canadien Traditours revient en Tunisie

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Après une absence qui a duré 7 années, le voyagiste canadien Traditours relance la programmation de la Tunisie sur le marché avec le lancement d’une page web spécialement conçue pour les voyageurs désireux de s’y rendre. « Un signal positif pour la destination » a commenté le représentant de l’ONTT à Montréal, Issam Kheireddine.

Le premier package mis en place par le voyagiste porte sur un séjour de 17 jours en Tunisie à partir du 28 avril 2015 commercialisé à partir de 3495 $ canadiens qui consiste en un circuit du nord au sud baptisé « enfin tout un pays réuni ».

 



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Le Club IHEC Events se penche sur la problématique du tourisme événementiel

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Tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire que la compétitivité touristique d’une destination ne peut plus reposer seulement sur son offre de base en matière d’hôtellerie, de gastronomie ou de transport.

Ce que propose une destination en matière d’événements, que ce soit dans le sport, la musique, le cinéma, les carnavals, les festivals  ou encore les congrès internationaux, sont plus que déterminants pour dynamiser l’activité touristique et favoriser des retombées positives à l’échelle de l’économie tout entière.

C’est le thème principal qui a été débattu hier à l’Institut des hautes études commerciales de Carthage (IHEC) autour d’une table ronde, organisée par le club IHEC Events, et réunissant certains acteurs de la communication et de l’événementiel touristique en Tunisie. Les invités ont tous porté leurs analyses sur les contraintes et les opportunités de cet outil de marketing qui est en passe de devenir une nouvelle tendance dans le tourisme tunisien.

Selon Raya Ben Guiza Verniers, co-fondatrice de l’agence Hapax, spécialisée en stratégie et en communication éditoriale pluri-média, « le tourisme événementiel est un formidable levier pour l’économie créative et aussi un véritable stimulant de l’intelligence stratégique collective impliquant tous les acteurs économiques et territoriaux ». Elle a également souligné l’importance pour la Tunisie de créer des événements spécifiques qui reflètent son histoire et sa propre identité culturelle et environnementale. « Il ne s’agit pas de copier et coller des événements qui viennent de l’extérieur. Il faut être créateur de ses propres événements comme cela été le cas pour les festivals Dunes électroniques ou Pop in Djerba dont le succès est patent », a-t-elle déclaré en ajoutant « qu’un pays peut carrément repositionner sa place sur le marché mondial du tourisme grâce à l’événementiel ».

20% du potentiel

Quant à Riadh Kooli, directeur à B-Event, il a qualifié l’événementiel de poids lourd de la communication vu qu’il constitue pour un pays l’un des meilleurs retours sur investissement en termes d’images et de notoriété. « En Tunisie, nous sommes à 20 % seulement de notre potentiel réel », a-t-il précisé en soulignant qu’il reste beaucoup à faire dans ce domaine. Il a également relaté que « l’événementiel est une activité très sensible et tributaire de la conjoncture nationale et de ce qui se passe aussi au niveau international », en rappelant quelques événements qui ont été, pour le tourisme tunisien, et pour tous les professionnels du secteur, des coups très durs à supporter. D’ailleurs c’est dans ce sens que Tarek Lassadi, PDG de Traveltodo, a appelé tous les étudiants du mastère professionnel en Gestion hôtelière et touristique (GHT) présents à la rencontre, a être patients et surtout persévérants pour réussir dans leurs projets. « Pour travailler dans l’événementiel – surtout en temps de crise – il faut du courage, de l’audace et avoir le goût du risque », a-t-il dit. « Pour les Dunes électroniques, nous étions à 4 000 personnes en 2014 et nous tablons sur 10 000 personnes pour l’année prochaine » a-t-il fièrement ajouté.

De manière à améliorer les retombées touristiques liées aux événements, Yazid Turki, directeur général de YAZ Production, a proposé la diversification de l’offre événementielle en appelant les étudiants à être désormais plus créatifs et plus imaginatifs. « Nous sommes bien en retard en Tunisie, par exemple en matière de festivals. Ils sont toujours les mêmes ! », a-t-il lâché avant de parler des contraintes financières et budgétaires qui pèsent sur cette activité. « Au Maroc, par exemple, c’est le royaume qui finance les grands événements et leur médiatisation pour promouvoir l’activité touristique. En Tunisie, nous ne sommes pas encore là », a ajouté Yazid Turki.

Parcours du combattant

Et à Riadh Kooli d’ajouter, pour parler aussi des difficultés rencontrées dans ce métier : « les autorisations sont très difficiles à obtenir ; parfois plus difficiles que la création de l’événement lui-même. Un vrai parcours du combattant alors que les événements peuvent très bien financer l’entretien et les travaux de rénovation des musées ou des sites archéologiques pour qu’ils deviennent rentables ».

Par ailleurs, et pour améliorer davantage les retombées touristiques et contourner le côté éphémère du tourisme événementiel, les professionnels doivent proposer une offre de services suffisamment alléchante et diversifiée afin d’amener le touriste à revenir dans un autre contexte.

Il est donc indéniable que le tourisme événementiel contribue à améliorer la notoriété d’un pays. Il a pour conséquence l’assurance d’une image dynamique, moderne et innovante. De plus, les événements renforcent les liens territoriaux et créent des synergies, voire des ponts entre les différents secteurs économiques. D’ailleurs, le tourisme événementiel a été la problématique principale du dernier sommet ministériel OMT/WTM qui s’est tenu début novembre à Londres à l’occasion du dernier salon touristique.

K.M



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Association des compagnies aériennes africaines : Tunisair à la vice-présidence

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La compagnie nationale Tunisair a été élue, pour les 3 prochaines années, vice-présidente de l’Association Africaine des Compagnies Aériennes (AFRAA) en marge de sa 46ème Assemblée générale annuelle tenue  du 9 au 11 novembre 2014 à Alger sous le thème « Gagner ensemble grâce à l’innovation et la collaboration ». Tunisair y a été représentée par son directeur général-adjoint, Ali Dridi (à l’extrême droite sur la photo).

Fondée en 1968, l’AFRAA a pour mission de servir les compagnies aériennes africaines, promouvoir et préserver leurs intérêts communs. Elle a été à l’origine de grandes initiatives dans le domaine du transport aérien en Afrique pour la sensibilisation des compagnies aériennes à prendre des mesures concrètes pour la coopération dans les domaines opérationnels, commerciaux, techniques et de la formation.

L’AFRAA a joué aussi un rôle pour la sensibilisation des gouvernements africains à travers la commission africaine de l’aviation civile et d’autres organisations sur les mesures à prendre pour le développement d’un système de transport aérien efficace. Elle a été le catalyseur pour toutes les décisions politiques majeures relatives au transport aérien sur le continent.



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Association des compagnies aériennes africaines : Tunisair à la vice-présidence

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La compagnie nationale Tunisair a été élue, pour les 3 prochaines années, vice-présidente de l’Association Africaine des Compagnies Aériennes (AFRAA) en marge de sa 46ème Assemblée générale annuelle tenue  du 9 au 11 novembre

2014 à Alger sous le thème « Gagner ensemble grâce à l’innovation et la collaboration ». Tunisair y a été représentée par son directeur général adjoint, Ali Dridi (à l’extrême droite sur la photo).

Fondée en 1968, l’AFRAA a pour mission de servir les compagnies aériennes africaines, promouvoir et préserver leurs intérêts communs. Elle a été à l’origine de grandes initiatives dans le domaine du transport aérien en Afrique pour la sensibilisation des compagnies aériennes à prendre des mesures concrètes pour la coopération dans les domaines opérationnels, commerciaux, techniques et de la formation.

L’AFRAA a joué aussi un rôle pour la sensibilisation des gouvernements africains à travers la commission africaine de l’aviation civile et d’autres organisations sur les mesures à prendre pour le développement d’un système de transport aérien efficace. Elle a été le catalyseur pour toutes les décisions politiques majeures relatives au transport aérien sur le continent.



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Piscine Globale, salon de la Piscine et du Spa du 18 au 21 novembre 2014 à Lyon Eurexpo

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Pour son édition 2014, Piscine Global, salon biennal des professionnels de la piscine et du spa, sera à l’image des nouvelles tendances du secteur et de l’évolution de certains marchés et notamment celle du marché du bien-être et du spa.

Entre le 18 et 21 novembre, 600 exposants internationaux vont proposer, dans les halls de Lyon Eurexpo, une offre globale sur la construction, l’entretien et la rénovation des piscines et spas à usage résidentiel, des piscines publiques, des centres aquatiques et espaces de bien-être aussi bien que des living pool (outdoor et environnement du bassin : décoration, ameublement etc.)

18 000 visiteurs de 90 nationalités seront au rendez-vous. Il s’agit essentiellement de constructeurs/installateurs (piscine, sauna, hammam, spa- entreprises d’entretien, entreprises de bâtiment, fabricants, distributeurs de matériels et accessoires), d’architectes, de décorateurs, de bureaux d’études, de promoteurs immobiliers, de paysagistes et d’ingénieurs. Seront aussi présents des centres de loisirs, des centres de bien-être, des hôtels, des centres thermaux aussi bien que des collectivités territoriales et des piscines municipales. Seront aussi organisées en marge de ce salon des soirées d’animation et des remises de trophées.



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Ces Chinois qui raffolent de l’hôtellerie de luxe à l’occidentale

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Depuis la montée en puissance des pays émergents comme la Chine ou le Brésil, le secteur du luxe affiche un état de santé insolent qui semble résister, même aux soubresauts de la crise mondiale. Selon des études réalisées en 2012, plus de 25 % des achats de luxe dans le monde serait imputable aux Chinois. Plus fraîchement et selon AFP-Relaxnews, le rapport « World Luxury Index Hotels 2014 » confirme cette tendance et montre que les riches touristes chinois sont devenus cette année une force motrice pour le marché du luxe, en l’occurrence pour les hôtels occidentaux haut de gamme et très haut de gamme. Leur intérêt pour les chaînes hôtelières de cette catégorie, mesuré en termes de recherche et de réservation sur le web, a ainsi augmenté de près de 40% par rapport à l’année 2013.

D’après ce rapport, cette frénésie croissante des Chinois s’explique en partie par le nombre ascendant des groupes hôteliers occidentaux qui viennent s’installer à travers toute la Chine avec des enseignes avant-postes. Et lorsque les Chinois tentent l’expérience d’une chaîne dans leur pays, ils rechercheront la même en dehors de leurs frontières quand ils voyagent.

Touristes de luxe

Toujours selon ce rapport, la Chine, en gagnant du terrain sur le Royaume Uni, est en passe de devenir le 2ème plus gros marché touristique amateur d’hôtels de luxe, juste derrière les Etats-Unis qui conservent leur place de leader. A contrario, les touristes allemands enregistrent un recul de 9% par rapport à l’année 2013 pour ce type d’hôtels. Sinon, à l’échelle mondiale, les analystes affirment qu’en 2014, l’intérêt pour l’industrie du tourisme de luxe a augmenté de près de 8% par rapport à l’année d’avant.

Les constatations qui ressortent de cette étude sur le marché chinois rejoignent parfaitement les résultats des études antérieures qui démontrent qu’en Chine, les chiffres d’affaires des boutiques de luxe en ligne caracolent et sont en nette progression d’une année à une autre. Force est aussi de constater que les riches Chinois, qui sont si friands de produits et de services de luxe, sont plus jeunes que la moyenne des riches occidentaux consommateurs de ces mêmes biens et services.

Avec une demande chinoise de plus en plus importante en matière de luxe, et grâce aux quelques 10 millions de nouveaux consommateurs qui entrent d’emblée chaque année sur le marché mondial du luxe, ce phénomène d’engouement pour les griffes de prestige devrait en toute logique s’amplifier. Face à cela, l’hôtellerie haut de gamme pourra davantage continuer à se frotter les mains au cours des années à venir.



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Ouverture du salon WTM à Londres : la Tunisie espère 460.000 touristes anglais

WTM-london
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La 35ème édition du salon World Travel Market (WTM) de Londres a ouvert ses portes hier avec une présence tunisienne significative en termes de professionnels réunis sur un stand de 150 m² réalisé par l’ONTT. Présence qui se justifie par la bonne santé du marché touristique britannique sur la Tunisie même au plus fort de la crise.

Cette bonne santé s’est confirmée cette année puisque du 1er janvier au 20 octobre 2014, le marché britannique a enregistré une croissance de 2,6% par rapport à la même période de l’année 2013, soit 379.380 touristes.

Pour 2015 et selon les estimations de la représentation de l’ONTT pour la Grande-Bretagne, les objectifs portent sur une croissance du marché de 8,74% par rapport à 2014, ce qui porterait à 460.000 le nombre de touristes britanniques en Tunisie.

Ces estimations sont basées sur les capacités aériennes mises en place. L’année 2015 connaîtra en effet une croissance de 14% des vols charters et réguliers par rapport à 2014 avec un total de 542.453 sièges programmés en dépit du retrait du marché de British Airways depuis octobre 2013.

5 compagnies aériennes charters programmeront la Tunisie en 2015 : Tunisair (pour le compte du T.O du groupe El Mouradi Just Sunshine), Thomas Cook Airways, Thomson Airways, Monarch et Jet2.com. Tunisair est par ailleurs la seule compagnie aérienne à opérer des vols réguliers entre la Tunisie et la Grande-Bretagne.

Au salon WTM, les organisateurs prévoient, du 3 au 6 novembre courant, plus de 50.000 visiteurs professionnels. L’édition 2014 enregistre 4933 exposants de 186 pays et la présence de 2776 journalistes.

Hanen Mejri

 

 



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Djerba : un groupe espagnol remplace René Trabelsi

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L’hôtel Sidi Mansour Djerba (4*, 580 lits) change d’exploitant. A compter du 10 janvier 2015, c’est la chaîne espagnole Playa Senator (appartenant à José María Rosell) qui reprend la gestion de l’établissement sous une nouvelle appellation : Djerba Playa Club.

Le contrat a été signé avec la société propriétaire pour une période de 15 ans. Il s’agit de la première implantation de Playa Senator dans un pays étranger. Le groupe prévoit de mettre en place ses propres standards au niveau de la gastronomie et de l’animation d’ici le mois de mai prochain.

Playa Senator, créée en 1989, exploite actuellement 31 établissements en Espagne continentale mais aussi aux Canaries et aux Baléares.

Le Sidi Mansour était loué depuis 6 ans par René Trabelsi, patron du T.O Royal First Travel. Ce dernier restera cependant pourvoyeur de clients français sur cet hôtel même après son retrait.



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Un réveillon en Russie sur mesure pour les Tunisiens

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Profitant des vols directs opérés par la compagnie Nouvelair, HTL, le T.O tunisien opérant au départ de la Russie, met en place un package pour la fin de l’année 2014 et le réveillon à l’intention de la clientèle tunisienne avec deux types de séjours, l’un sur Saint-Pétersbourg et l’autre combinant Moscou et Saint-Pétersbourg. Le tout pouvant être réglé au préalable en dinars tunisiens.

Le tour-opérateur tunisien opérant sur le marché russe HTL organise à l’occasion du réveillon 2014-2015 des séjours impériaux au pays des Tsars. Pour faire vivre au voyageur un nouvel an inoubliable, deux programmes ont été concoctés pour les deux destinations Moscou et Saint-Pétersbourg. Palais de l’Hermitage, ballets populaires russes, cirques mythiques, « Water-ville », Hammam russe, visite de provinces populaires typiques et diners folkloriques font partie de ces programmes.

Entre féérie hivernale et ambiance festive, Moscou, la capitale russe, scintille de mille feux en cette période de l’année. C’est aussi l’occasion d’aller à la rencontre d’une culture riche d’histoire et de traditions et découvrir, au rythme des chants populaires, une ville magique sous un manteau neigeux couvrant la Place Rouge, les ruelles du vieux Moscou ou encore la Moskova.

Le charme est tout aussi envoûtant pour célébrer le nouvel an à Saint-Pétersbourg. Avec ses innombrables palais majestueux, ses jardins pittoresques et ses paysages d’exception, la ville a tout pour subjuguer le visiteur. L’hiver et l’ambiance festive de fin d’année ne font qu’accentuer la magnificence des lieux en rendant la ville encore plus somptueuse et plus magique.

HTL propose donc pour le nouvel an en Russie deux programmes différents : un programme spécial Saint-Pétersbourg baptisé « Nouvel an Russe 2014-2015 » au départ de l’aéroport Enfidha, ou alors, un séjour combiné entre Moscou et Saint-Pétersbourg intitulé « Tsar parmi les Tsars » au départ de Monastir. Pour chacun des deux programmes, les vols sont directs et sont assurés par la compagnie Nouvelair. Les 2 séjours ont la même durée (9 jours et 8 nuits) payables à la convenance du voyageur, que ce soit en dinars tunisiens ou en dollars USD.

Pour le programme de Saint-Pétersbourg, les prix sont compris entre 1 184 USD et 1 677 USD selon la catégorie de l’hôtel qui varie entre 3 et 5 étoiles. Pour ce qui est du séjour combiné, les prix sont entre 1 446 USD et 1 756 USD. Les tarifs s’entendent sur la base d’une chambre double avec petit déjeuner. Les clients prendront à leur charge le supplément single, les frais de visa, certaines excursions en option, les transferts individuels, le timbre de voyage, les déjeuners et les diners ainsi que les pourboires.

 

 



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