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Hammamet : La Badira, tout juste ouvert et déjà parmi les meilleurs hôtels du monde

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La Badira. Ne cherchez pas le sens du terme dans un dictionnaire, vous ne le trouverez pas. Il signifie « aussi lumineuse que la pleine lune ».

Cette luminescence, c’est à Hammamet Nord que vous la découvrirez, sur ce nouvel hôtel qui ouvre tout juste ses portes en soft opening : 5 étoiles, 120 chambres de 45 m² et 10 suites de 160 m² (avec piscines privatives) dont la majorité sont tournées vers la mer. Non pas qu’il faille se déplacer jusqu’au balcon pour admirer le Golfe de Hammamet, mais tout simplement en restant allongé sur son lit. Le travail architectural est admirable. Les chambres sont en open space : pas de parois et une totale ouverture dès l’entrée qui vous plonge dans une autre dimension.

L’impression qui ressort quand on pénètre dans cet hôtel est celle d’un palais des mille et une nuits en version moderne. Une grande baie vitrée qui permet, d’emblée quand on arrive, d’admirer la grande bleue. Le lobby ne s’inscrit pas dans le classicisme des hôtels tels qu’on les connaît. Des segmentations murales discrètes, résolument intimes s’étendent sur tout le long du hall principal. Le blanc sous plusieurs nuances est la couleur dominante des lieux, avec des ruptures ici et là avec du noir, créant des effets de clair- obscur par intermittences.

L’hôtel La Badira n’a pas encore reçu son premier client que déjà, il dispose du fameux label international qui le classe dans le cercle très fermé des « Leading Hotels of the World –LHW » qui compte tout juste 420 hôtels sur la planète triés sur le volet et pouvant réellement prétendre aux normes les plus exigeantes en matière d’hébergement, de service, de gastronomie, de fonctionnement des installations, etc.

Fait rarissime en tout cas pour un établissement que d’être accepté dans cette classification avant même son ouverture. La maîtresse des lieux, Mouna Allani Ben Halima, s’en explique : « nous avons été audités 2 fois sur les 800 points exigés et dès le deuxième audit, nous avons obtenu un score de 90% ».

Quels clients pour un hôtel de si grand luxe ?

La question qui vient tout juste à l’esprit quand on découvre le niveau de luxe de La Badira est la suivante : pour quelle clientèle ? Mouna Allani Ben Halima rapporte qu’avant d’entamer la construction de son hôtel, elle a fait appel à un cabinet français qui a effectué une étude de marché dont les résultats ont confirmé l’existence d’une clientèle en quête de ce type de produit. « Nous voulons démonter qu’il n’y a pas de contradiction entre la Tunisie et le haut de gamme, que le mauvais service n’est pas une fatalité » souligne-t-elle.

Cependant, la commercialisation de La Badira ne se fera pas par les canaux traditionnels de l’hôtellerie tunisienne mais à travers le digital et les agences spécialisées dans le haut de gamme dont certaines l’ont déjà référencé. De plus, être membre des Leading Hotels of the World est déjà en lui-même un acquis de taille qui permet de toucher une catégorie de clients qui ne résident que dans les hôtels portant ce label.

A noter cependant que La Badira est un hôtel « Adult Only » pour offrir aux clients une garantie de quiétude et de calme par opposition aux hôtels clubs qui pullulent dans les parages. C’est aussi un établissement où l’interdiction de fumer dans les lieux communs sera de mise.

Un élégant mélange entre tradition et modernité

« L’hôtel se veut être le porte-drapeau du patrimoine tunisien » revendique MABH. Dans cette ambiance de luxe et de modernité, des pièces du patrimoine et de l’artisanat tunisiens ont été placées, tantôt sur un mur, tantôt à l’entrée d’une salle. Une manière de marier subtilement le moderne avec le traditionnel. « C’est un hôtel contemporain mais dans lequel on se sent toujours en Tunisie ; nous essayons de transmettre une petite part de notre culture car des touristes viennent en Tunisie pendant 15 jours et ne voient rien du pays ».

Et partout dans l’hôtel, des évocations de voyageurs, d’artistes, de penseurs : André Gide, Jean Cocteau, Arletty, Oscar Wilde ou encore Claudia Cardinale, déjà venus en villégiature à Hammamet et à qui l’on a attribué le nom de certaines suites. Car pour Mouna Allani Ben Halima, La Badira, c’est aussi une manière de célébrer un siècle d’Hammamet. Un engagement bien au-delà de l’hôtellerie.

Hédi HAMDI

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