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Mouna Allani Ben Halima : cette hôtelière de 2e génération

Mouna Allani Ben Halima : cette hôtelière de 2e génération

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18 mois. C’est le temps qu’il lui a fallu pour totalement métamorphoser le vieux Sultan Beach familial et le substituer par La Badira, son nouvel hôtel qui ouvre tout juste ses portes ces jours-ci à Hammamet Nord.

Pour Mouna Allani Ben Halima, cet établissement est sans aucun doute l’aboutissement d’un rêve, le couronnement professionnel d’un parcours de 30 ans dans une famille d’hôteliers dont elle est issue.

En réalité, La Badira n’est pas vraiment le premier hôtel qu’elle construit mais le second étant donné qu’elle avait déjà piloté de bout en bout le chantier d’un autre établissement appartenant au groupe familial, le Tej Sultan à Yasmine Hammamet.

Forte de cette expérience et après une quinzaine d’années sur le terrain, elle peut sans aucun doute se prévaloir de connaître les rouages de l’hôtellerie tunisienne sous toutes ses coutures. Et si elle a un constat à faire de prime abord, c’est le manque de compétences en matière de finition sur les chantiers en Tunisie, chose qui, selon elle, constitue un frein à l’hôtellerie de luxe.

Si après la révolution et pendant deux ans, elle a milité dans la vie associative, elle s’est accordée une petite parenthèse ces derniers temps pour se consacrer pleinement à l’achèvement de La Badira pour lequel elle a pensé et soigné tous les détails mêmes les plus infimes.

Avec son nouvel établissement, elle rêve aujourd’hui d’attirer une clientèle individuelle éprise de luxe et de volupté. Elle espère que le produit qu’elle a mis en place réussira à drainer cette fameuse clientèle individuelle qui fait tellement défaut à la destination, à créer de nouvelles habitudes par exemple chez les hommes d’affaires qui descendent à Tunis en semaine et qui pourraient prolonger leur séjour le weekend à Hammamet.

Mouna Allani Ben Halima avoue être impatiente de voir les grandes enseignes hôtelières internationales telles que Ritz-Carlton et autre Four Seasons s’implanter sur le marché, convaincue que seule la multiplication des établissements de luxe permettra de tirer vers le haut cette hôtellerie tunisienne trop souvent associée à l’image des resorts en béton alignés sur le bord de mer.

Ce qui est certain, c’est qu’avec La Badira, elle grave son nom dans le livre d’or de l’hôtellerie tunisienne, marchant dignement sur les traces de feu son père Mohamed Allani, lui aussi hôtelier visionnaire en son temps.

HH

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