A El Jem, Peter Pan sur glace ne laisse pas de marbre

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Le show est d’une magie imparable lorsque Peter Pan, la fée Clochette et le capitaine Crochet tiennent la vedette sur la scène de l’amphithéâtre d’El Jem. Et pas de n’importe quelle façon. Car l’arène du Colisée s’est transformée dans la soirée du 26 août en une patinoire en glace pour « Le Cirque de Glace Peter Pan », une comédie musicale tournée par les Russian Ice Stars. Non, on ne veut pas grandir ! Voilà ce qu’on aurait répondu à la question favorite posée par capitaine Crochet à Peter Pan. Car en assistant à ce voyage imaginaire, on a tout de suite envie de replonger en enfance. Un voyage fantastique avec une vingtaine de patineurs talentueux réunis autour de chorégraphies changeantes et de costumes chatoyants et remarquables.

Des décors inédits pour ce lieu mythique où l’empreinte romaine a fait sans doute son effet. Sensations garanties tout au long du spectacle, même si la représentation reste assez conventionnelle et sans grande surprise. Aux adultes comme aux enfants, Peter Pan sur glace est un spectacle qui ne laisse pas de marbre.



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Bukhater : hôtels et golf au programme

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« Tunis Sport City » pourrait être relancé par Boukhater.

Initié par le groupe Boukhater et annoncé en grandes pompes en 2008, le projet a été débattu lors d’une Commission des grands projets qui s’est déroulée sous la présidence du chef du gouvernement Mehdi Jomaâ le 22 août dernier.

Rappelons qu’au-delà de la composante immobilière, le projet, situé sur les Berges du Lac de Tunis, comprend un complexe hôtelier et un parcours de golf de 18 trous baptisé « Les Jardins de Tunis ».



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Monastir : nouvelle enseigne pour le Tropicana

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Exit la marque Marmara ! L’hôtel Tropicana à Monastir a adopté la nouvelle enseigne de sa maison-mère TUI Travel pour devenir SuneoClub. Il s’agit d’un concept d’hôtel-club se basant sur la gaité et la convivialité ciblant une clientèle familiale. L’hôtel avait subi des travaux de rénovation l’hiver dernier pour inaugurer sa nouvelle enseigne cet été. Il s’agit pour TUI de son 4e établissement du genre après la Costa d’El Sol (Espagne), Corfou et Kos (îles grecques).



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Parlementaires cherchent hôtel désespérément

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Malgré l’imminence de la fin de leur mandat à l’ANC, les députés sont à la recherche d’un hôtel pour leurs besoins en hébergement. Concrètement, il s’agit de sélectionner un établissement de catégorie 3 étoiles et plus dans les environs du Bardo où siègent les membres de l’ANC. Or dans un rayon de 3 km, seuls les hôtels situés à Lafayette pourraient faire l’affaire, à savoir le Golden Tulip El Mechtel, les Ambassadeurs, le Belvédère ou encore le Diplomat ou le Yadis Ibn Khaldoun. Afin d’éviter la polémique suscitée l’année dernière à ce sujet (lire), l’ANC a publié un communiqué pour appeler les hôtels ne l’ayant pas encore fait à retirer le cahier des charges avant le 29 août courant.



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Djerba : le Haroun change de main

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L’hôtel Haroun à Djerba (3 étoiles, 172 lits) de nouveau loué. Sa famille propriétaire, qui l’avait confié à un moment donné au T.O Royal First Travel (René Trabelsi), avant de le reprendre en gestion, vient finalement de le relouer de nouveau. Cette fois, c’est le groupe Mongi Loukil qui l’a repris. Dans le même temps, le même Mongi Loukil garde son hôtel Palm Beach 4 étoiles situé à proximité toujours fermé, tandis que c’est son club Palm Beach 3 étoiles qui fonctionne toujours à Djerba.



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Qui a racheté les hôtels tunisiens de FRAM ?

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Le groupe touristique français FRAM a revendu récemment ses deux hôtels en Tunisie en catimini.

Cette vente est sans aucun doute la conséquence des mauvais résultats du groupe de manière générale et sur la destination tunisienne en particulier. FRAM a donc cédé le Regency Monastir (4 étoiles, 406 lits) et la Palmeraie de Tozeur (4 étoiles, 212 lits) à un opérateur tunisien, en l’occurrence Kamel Drouche, propriétaire de l’hôtel Sousse Palace (lire).

Ce dernier établissement, actuellement en grands travaux de rénovation, était par ailleurs en passe d’être géré par le groupe Vincci mais les négociations n’ont finalement pas abouti et le projet de partenariat abandonné.



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Comment Tunisair a perdu sa poule aux œufs d’or

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Cette-fois, il n’y a plus aucun vol Tunisair opérant sur la Libye. Les deux dernières destinations encore desservies, Tobrouk et Labreg, ont été suspendues le 23 août « afin de revoir les contrats d’assurance » a annoncé le ministère du Transport dans un communiqué.

La situation sécuritaire prévalant désormais en Libye ne permet plus de garantir la sécurité des vols de Tunisair. Il y a quelques jours, la direction générale de l’Aviation civile tunisienne a également annoncé la fermeture de l’espace aérien aux vols en provenance de Mîtiga (2e aéroport de Tripoli), de Misrata et de Syrte. Quant aux vols sur Tripoli International et Benghazi, ils avaient été suspendus dès le début des troubles en Libye.

Cependant, le marché libyen constituait une véritable poule aux œuf d’or pour Tunisair qui avait annoncé dans son programme été l’ajout de 25 fréquences, portant à 66 le nombre de dessertes hebdomadaires entre la Tunisie et la Libye, sans parler des vols assurés par sa filiale Tunisair Express au départ de Monastir et de Sfax notamment. Pour le transporteur public, il s’agit de toute évidence d’un manque à gagner énorme qui ne va pas arranger sa situation financière déjà en grande précarité. La Libye constituait encore jusqu’à une date récente l’un des derniers marchés juteux pour Tunisair eu égard à l’énorme demande, notamment de la part de Libyens venant en Tunisie, à des tarifs très rentables pour le transporteur.

L’annulation des vols de Tunisair vers la Libye a atténué la pression sur les avions en plein trafic estival et a permis à la compagnie de disposer de toute sa flotte, mais cela n’a cependant pas amélioré pour autant la ponctualité de ses vols et notamment ses premiers vols au départ de Tunis-Carthage tous les matins avec une moyenne de 30 minutes de retard.

D.T



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La nouvelle taxe à 30 dinars sème la zizanie dans les milieux touristiques

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Le nouveau timbre fiscal auquel devront être soumis les touristes étrangers au moment de leur sortie du territoire tunisien, d’un montant de 30 dinars et décidé par le gouvernement dans la loi de Finances complémentaire de l’année 2014, est à l’origine d’une belle cacophonie dans les milieux touristiques.

Alors que tout le monde s’attendait à ce qu’elle entre en vigueur à l’automne, la nouvelle taxe sera finalement applicable à compter du 28 août 2014 « en vertu de l’article 36 de la loi de Finances complémentaire » a annoncé Habiba Louati, directrice générale des Etudes et de la Législation fiscale au ministère de l’Economie et des Finances lors d’une conférence de presse le 22 août.

Une annonce qui a pris de court notamment les agences de voyages qui n’avaient pas prévenu leurs clients actuellement en vacances en Tunisie. Première à monter au créneau pour dénoncer le choix de la date, la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV). Dans un communiqué rendu public le 24 août, le syndicat patronal a déclaré avoir « appris avec grande surprise la décision gouvernementale de mettre en application la nouvelle taxe de sortie de 30 dinars à compter du 28 août 2014 ». Les opérateurs touristiques s’attendaient en effet à ce que son entrée en vigueur se fasse le 1er octobre sur la foi d’une déclaration publique qu’aurait faite Amel Karboul, ministre du Tourisme, lors de sa visite à un poste frontière tuniso-algérien le 14 août dernier dans le gouvernorat de Jendouba.

La FTAV craint que l’entrée en vigueur de la loi cette semaine ne crée « d’énormes difficultés pour les centaines de milliers de non-résidents actuellement en vacances en Tunisie au moment où ils quitteront le territoire ». Son président, Mohamed Ali Toumi, a estimé à ce propos que « les touristes actuellement en Tunisie n’ont pas été informés de cette taxe lors de leur arrivée ; sa mise en application immédiate risque d’être mal assimilée, ce qui risque de nuire fortement à l’image de notre destination et créer de grands problèmes au moment de leur départ notamment pour ceux qui ne l’avaient pas prévue dans leur budget ».

Sauf que la loi ayant été publiée au JORT, elle se doit d’entrer en vigueur dans les 5 jours. Le ministre de l’Economie et des Finances, Hakim Ben Hamouda, intervenant sur les ondes de la radio Express FM ce matin, a confirmé que les Tunisiens résidents à l’étranger ne seraient pas concernés par ce timbre, mais a déclaré que pour les touristes « la mesure sera effectuée de manière souple ». Une phrase sujette à diverses interprétations…

Les banques seront-elles capables de gérer le flux ?

En attendant, les agences de voyages et les tour-opérateurs sont sous pression : comment informer la multitude de clients actuellement en vacances en Tunisie qu’ils vont devoir s’acquitter d’une taxe de 30 dinars à la sortie d’autant plus que la majorité a payé pour un séjour All Inclusive théoriquement sans surcoût. « Cela risque d’être interprété comme une prise d’otage » regrette un agent de voyage  de la région de Hammamet réceptif d’un grand voyagiste européen, qui prévient que « les clients n’ont pas tous de l’argent sur eux au moment du retour et peuvent avoir tout dépensé avant la fin de leurs vacances ».

Autre motif d’inquiétude, la disponibilité du timbre aux frontières : « le ministère de l’Economie et des Finances est-il à ce point efficace au point d’être capable d’imprimer et de distribuer des centaines de milliers de timbres dans tous les points de sorties, terrestres, maritimes et aériens en quelques jours ? Les banques aux aéroports sont-elles parées à gérer le flux de clients qui viendront réclamer un timbre de sortie ? Déjà qu’elles ont du mal à gérer le change au départ et l’arrivée, on voit mal comment elles s’en sortiront avec une tâche supplémentaire » continue notre interlocuteur. « Ce qui fait craindre que la mesure ne provoque aussi des retards sur les départs des avions ».

Et pour ajouter à la confusion, une dépêche de l’agence officielle TAP annonçait ce matin selon une source anonyme (sic !) que l’entrée en vigueur de la loi serait reportée au mois d’octobre ! Destination Tunisie croit savoir qu’une commission réunissant les différents intervenants a été créée pour tenter de trouver un moyen légal de reporter l’entrée en application de la loi mais rien n’a encore été décidé.

La FTAV elle, espère trouver les moyens de décaler cette échéance coûte que coûte. Elle considère que si cette taxe est appliquée le 28 août, elle « provoquera plus de tort à la Tunisie touristique que les recettes qu’elle générera au Trésor public ».

H.H



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L’OACA voit débarquer un nouveau PDG

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Salah Gharsallah (à droite sur la photo) n’est plus le PDG de l’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports).

Le ministère du Transport a annoncé aujourd’hui son remplacement par Mohamed Lassaâd Mrabet (à gauche sur la photo), qui occupait à ce jour le poste de chef de Cabinet du ministre du Transport.

A son poste, il est remplacé par Moez Mkaddem. Ce mouvement serait en rapport, selon certaines sources, avec la gestion de l’appel d’offres relatif au renouvellement de l’exploitant des free-shops des aéroports exploités par l’OACA.



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Syphax : vol supplémentaire vers Montréal et l’ambassadeur au départ

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La compagnie Syphax Airlines a organisé un vol supplémentaire Tunis-Montréal le 25 août 2014 en plus de son vol hebdomadaire tous les jeudis.

Il s’agit d’un vol destiné essentiellement aux nombreux étudiants, inscrits au Canada pour rejoindre la rentrée de septembre 2014.

L’Ambassadeur du Canada, Sébastien Beaulieu, et son équipe étaient présents à l’aéroport de Tunis-Carthage pour rencontrer les passagers afin de leur souhaiter un bon voyage, prodiguer quelques conseils aux nouveaux étudiants inscrits au Canada, ainsi que rassurer certains parents dont les enfants partent pour la première fois au Canada.

Comme 2014 est placée sous le signe de « l’Année du Canada en Tunisie », l’équipe de l’ambassade a distribué aux passagers des « tags » de bagage, avec le logo « Canada-Tunisie » et contenant des sites webs utiles pour les étudiants et voyageurs.

Le nombre de visas émis en 2013 aux étudiants tunisiens inscrits au Canada a augmenté de 42% par rapport à 2012. Cet engouement croissant pour effectuer des études au Canada s’explique notamment par des normes élevées en matière d’éducation, des qualifications reconnues dans le monde entier, un niveau de vie parmi les plus élevés du monde et une société multiculturelle et ouverte.

 



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Hotels.com décortique certaines tendances de voyageurs par nationalité

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Une étude mondiale réalisée par Hotels.com révèle que les touristes originaires d’Asie sont les plus accros à leurs smartphones et autres terminaux mobiles.

D’après une étude mondiale réalisée par Hotels.com, l’un des principaux sites de réservation d’hébergement avec plus de 325 000 propriétés à l’échelle mondiale, les touristes thaïlandais sont ceux qui acceptent le moins de voyager sans leur smartphone ou tablette. Ils sont 85 % à craindre des sueurs froides à l’idée de partir en vacances sans leurs gadgets favoris.

L’étude s’intéresse aux habitudes numériques des vacanciers de 28 nationalités différentes avec l’ambition d’identifier celles et ceux pour qui il est le plus difficile de déconnecter pendant les congés pour se rapprocher de l’équilibre tant recherché entre vie professionnelle et privée. La Thaïlande est talonnée de près par la Corée (à 78 %), puis le Japon (à 69 %).

A la 12ème place, ex-aequo avec la Russie, 40 % des Français rechignent à se séparer de leur téléphone pendant les vacances.

D’après l’étude, de retour chez eux, les Français sont seulement 1 sur 3 (33 %) à regretter avoir trop consulté leur terminal mobile durant leurs vacances. Ils sont plus de 1 sur 2 (67 %) à reconnaître passer 1h ou plus par jour à lire leurs e-mails de boulot en vacances et environ 54 % à souhaiter ne pas penser au travail et profiter de leurs congés.

L’étude de Hotels.com révèle également les dix éléments incontournables des Français qui partent en vacances. Si le smartphone arrive à la 6ème place, il est devancé par le passeport, priorité absolue des Français qui démontre qu’ils préfèrent les vacances à l’étranger aux charmes de leurs côtes ou campagnes. Tandis que le maillot de bain et le déodorant sont indispensables aux Français pour de bonnes vacances et arrivent à la 2ème position ex-aequo. Enfin, peu importante visiblement, l’assurance voyage termine bonne dernière, à la 10ème place.

Quant aux nationalités qui enjolivent le plus facilement leurs récits de vacances, les Chinois arrivent premiers, avec 67 % des sondés qui mentent volontiers à leurs proches et amis de retour chez eux. A la seconde place viennent les Allemands (64 %), suivis par les Coréens (48 %). Les Français arrivent 17ème, puisqu’ils sont un quart (25 %) à reconnaître tricher un peu sur la réalité de leurs aventures.



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Traveltodo un nouveau service intitulé “book now, paylater”

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L’agence de voyages en ligne Traveltodo, leader tunisien de la réservation hôtelière sur Internet, vient de lancer un nouveau concept intitulé ‘’book now, paylater’’, permettant à ses clients à partir de la Tunisie de réserver et garantir leur chambre d’hôtel à l’étranger via le site de Traveltodo et de procéder au paiement à l’arrivée sur place à l’hôtel. Pour accompagner ce nouveau service, l’agence élargit sa base d’hôtels et de destinations proposées à la clientèle tunisienne. Désormais, Traveltodo fournit sur son site une liste de 487.048 établissements dans le monde dont 164.581 locations de vacances vers 66.690 destinations et dans 202 pays avec accès sécurisé aux réservations effectuées par le client qui pourra facilement annuler, modifier ou envoyer sa demande directement à l’établissement. Pour garantir sa réservation, le client devra saisir les coordonnés d’une carte bancaire internationale (soit une carte voyage d’affaires, une carte d’allocution touristique ou une carte d’une banque internationale).
Grâce à ce service, Traveltodo offre désormais la plus large offre d’hôtels dans le monde au départ de la Tunisie et avec l’assurance des meilleurs prix du marché.

Partenariat avec Ooredoo

Traveltodo et l’opérateur privé de télécommunications en Tunisie Ooredoo viennent de signer un partenariat afin de donner la possibilité à tous les clients Ooredoo d’acheter grâce à leurs points du programme de fidélité « Merci » tous les produits qui figurent dans le catalogue de Traveltodo qui donnera accès aux 450.000 hôtels dans le monde mais aussi aux 200 packages de séjours touristiques à l’étranger, aux 300 hôtels en Tunisie et également aux concerts et spectacles tout au long de l’année ou encore des billets pour assister aux plus grandes rencontres de football en Europe. Cherchant à accorder des avantages de taille à ses abonnés, Ooredoo permettra à ses clients d’accéder aussi aux contenus exclusifs de Traveltodo, qu’il s’agisse de ventes flash, d’avantages en avant-première ou encore de produits spécifiques payables grâce aux points « Merci » uniquement.



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Reportage à l’aéroport Paris-CDG: l’étonnante mécanique du hub d’Air France

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A Paris-Charles de Gaulle (CDG), la compagnie Air France a réussi à développer le hub le plus puissant d’Europe. Pour le plus grand bonheur des passagers.

La bataille du ciel se joue également sur terre. Entre les compagnies aériennes, la concurrence s’opère sur les plates-formes aéroportuaires et leurs capacités à offrir le plus grand nombre d’opportunités de correspondances avec des délais les plus courts possibles grâce au système dit de hub.

Vous voulez vous rendre de Tunis à Londres à des horaires spécifiques que les lignes directes existantes n’offrent pas ? Une compagnie comme Air France est en mesure de proposer 19 fréquences par semaine entre les deux capitales avec des correspondances directes via l’aéroport Paris-CDG et ce grâce aux 4 dessertes quotidiennes Tunis-Paris combinées aux 8 vols par jour Paris-Londres. L’exemple est édifiant et reflète, à lui seul, la capacité concurrentielle des compagnies aériennes qui ont développé des hubs.

La puissance d’un hub ne s’affirme pas seulement sur les lignes moyen-courriers mais aussi sur les opportunités de correspondance entre le long-courrier et le moyen-courrier, ou vice-versa. La compagnie française a la capacité par exemple d’offrir plus de 25.000 opportunités de correspondance en moins de deux heures. A CDG, le programme de ses vols est organisé en 6 plages de rendez-vous, soit six vagues d´arrivées et de départs, étalées tout au long de la journée, pour permettre un maximum de correspondances dans un délai le plus court possible. Les plages de hub se construisent sur des durées de 2h30 entre le 1e avion arrivé et le dernier parti.

Voilà comment aujourd’hui certaines compagnies peuvent prétendre au titre de « compagnies de réseaux ». Pour Air France, son hub est non seulement alimenté par ses propres lignes mais également par les autres compagnies aériennes qui arrivent à CDG et qui lui apportent encore du trafic avec des passagers en continuation vers d’autres destinations. On imagine par conséquent l’atout concurrentiel énorme que cela représente pour une compagnie aérienne.

Chez Air France, on explique que « grâce au hub, l’aéroport a accueilli un nombre croissant d’avions gros porteurs et enregistré une croissance rapide du trafic intercontinental. Ce système permet l’utilisation d’avions plus gros, ce qui limite les nuisances et les émissions de CO2. Ce système permet aussi, lorsque la demande faiblit sur une destination, de compléter les flux directs manquants par des flux de correspondances ». Ce qui est par exemple le cas sur la Tunisie.

Comment le hub amortit la crise

Malgré la crise touristique ambiante qui sévit en Tunisie et la réduction de 50% des arrivées touristiques françaises dans le pays, la compagnie Air France a maintenu cet été ses 4 fréquences quotidiennes entre Paris et Tunis, ce qui permet au passager de ou vers Tunis de bénéficier de correspondances vers 103 pays. « La desserte de la Tunisie, ces dernières années, est un exemple de cette qualité ‘’d’amortisseur de crise’’ du hub » explique-t-on chez Air France.

« Nos clients tunisiens ont besoin d’un partenaire qui sait s’inscrire dans la durée » déclare Nicolas Delaporte, directeur d’Air France pour la Tunisie. « Notre hub de Paris-Charles de Gaulle est un atout essentiel et, grâce aux ouvertures régulières de nouvelles destinations, il nous permet d’accompagner le développement à l’international des entreprises tunisiennes » ajoute-t-il. Au départ de Tunis, il y a pour Air France deux catégories de passagers, ceux qui voyagent de point à point, c’est-à-dire que Paris est leur destination finale, et ceux qui sont en correspondance et qui ne font que passer par CDG.

Tous les matins par exemple sur la plate-forme, en 1 heure, on enregistre une trentaine d’arrivées de vols long-courriers tandis qu’au même moment, ce sont 60 moyen-courriers qui décollent. Et entre les deux, il y a le MCT. Dans le jargon, cela signifie le Minimum Connecting Time, autrement dit le temps minimum de correspondance nécessaire à un passager qui descend d’un avion pour monter dans un autre. Pendant 13 ans, le MCT à CDG était de 45 minutes.

Il a été rabaissé récemment de 15 minutes grâce aux IFU (inspections filtrage unique des passagers) qui ont été mises en place et qui réduisent le temps de correspondance au sein de l’espace européen. Concrètement, le procédé permet à un passager en provenance de Londres et en continuation sur Tunis de ne pas subir de contrôle de sécurité lors de son escale à Paris.

CDG est le 2e aéroport européen en termes de passagers (32 millions par an) et premier en termes de correspondances offertes. Celui de Londres-Heathrow, 1e, traite 80 millions de passagers mais offre uniquement 7000 opportunités de correspondances pour British Airways notamment à cause du niveau de saturation atteint par les infrastructures et par la limite de développement posée par ses deux seules pistes. Paris-CDG dispose de 4 pistes.

A Francfort, longtemps classé 2e en termes de passagers, le hub de la Lufthansa offre 14.000 opportunités de correspondances. Ces performances, les compagnies aériennes les doivent donc à une infrastructure aéroportuaire adaptée et développée conjointement dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

Pour le cas de Paris-CDG, il est clair que les performances atteintes n’ont pu se faire que grâce à un partenariat très étroit avec le gestionnaire public des aéroports français ADP qui a adapté ses installations aux besoins d’Air France et de ses partenaires de l’alliance SkyTeam en investissant pas moins de 580 millions d’euros ces dernières années. Résultat : Air France réussit aujourd’hui 97% de ses correspondances à CDG.

H.H



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Taha Voyages : entre succès et ambition

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En se lançant en août 2002 avec un seul agent pour se spécialiser d’emblée sur la destination Turquie, Taha Voyages avait déjà auguré de sa réussite au bout du chemin. Et l’avenir lui a parfaitement donné raison.

Elle fêtera bientôt ses douze ans d’activité en tant qu’agence de voyages et tour-opérateur à la fois. L’entreprise familiale, gérée par le fondateur et ses deux fils, tourne aujourd’hui avec un effectif de 75 personnes réparties sur 4 agences. Une à Ksar Helal, une à Monastir, une à Sousse et une à Tunis dans le quartier de Montplaisir. La clé de son succès ? « La transparence, la qualité, la disponibilité auprès des clients et des prix accessibles à tous », souligne Ismail El Oued, directeur général adjoint de Taha Voyages. A part cela, nous avons déniché d’autres raisons à ce succès fulgurant.

Des destinations conventionnelles mais fort attractives

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Les destinations phares sur lesquelles Taha Voyages s’est spécialisée, à savoir la Turquie et le Maroc, sont des destinations que l’on trouve ailleurs chez la concurrence. Mais c’est elle qui reste leader et qui se taille la part du lion vers ces deux pays. Elle est aussi dans le Top 5 pour la Omra où la demande se révèle toute aussi importante. Viennent après l’Andalousie, Malte, la Malaisie et la Thaïlande. C’est grâce à ces destinations Outgoing que Taha Voyages réalise presque 30 % de son volume d’affaires et qu’elle s’est construite une image solide avec une identité forte auprès de ses clients. Le marché interne occupe, quant à lui, près de 70% des ses activités. Dans sa stratégie commerciale, outre la publicité, ‘’outrancière’’ aux yeux des envieux, Taha Voyages a toujours accordé une importance primordiale au bouche à oreille. « C’est la meilleure façon de connaître vraiment la satisfaction ou pas du client », affirme Ismail El Oued. « Car la vraie réputation sort de la bouche des clients ». Et c’est pour cette raison que des questionnaires de satisfaction sont toujours mis à la disposition des voyageurs. Pour l’année 2015, Taha Voyages projette de diversifier ses produits en Europe alors que sur le long-terme, elle s’est fixée comme ambition de renforcer sa présence sur le continent asiatique.

La qualité des services, l’affrètement et la diversification, atouts majeurs de l’agence

Taha Voyages est aussi forte de son succès grâce à la diversification de sa clientèle, outre celle de ses produits. Des groupes de sociétés étrangères, des laboratoires, des organisateurs de congrès et d’événements font partie intégrante de son portefeuille clients. Depuis 2010, et pour faire face à une demande toujours plus forte, Taha Voyages s’est lancée dans l’affrètement d’avions en partenariat avec des compagnies aériennes tel que Nouvelair et Turkish Airlines.

Elle devient désormais à son tour fournisseur de produits et de circuits de voyages auprès d’autres agences. La société développe aussi le créneau du transport et devient créatrice d’événements dans le vaste monde des loisirs. Par ailleurs, et en misant toujours sur la transparence, la qualité et la bonne réputation, Taha Voyages obtient près de 97 % de satisfactions auprès de ses clients. Et ce n’est pas par hasard qu’elle réussit à obtenir un taux si élevé. En Turquie, elle dispose d’une plate forme permanente qui tourne avec une dizaine de guides sur place et met systématiquement, pour chaque voyage, des assistants qui sont à la disposition et aux petits soins de ses clients.

Au final, Taha Voyages, qui se veut « créateur de bonheur », se spécialise et en même temps propose à ses clients toute une offre de produits touristiques défiant toute concurrence : séjours, circuits, hôtels, packages avec des formules sur-mesure, week-ends, thalasso, location de voitures en Tunisie et à l’étranger. Une offre suffisamment diversifiée avec des prestations de services visant souvent la perfection et la proximité avec le client.



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Marrakech l’inimitable exotisme marocain

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Une âme exubérante, de la ferveur, du raffinement et de la joie de vivre. En toile de fond, des bâtis rouges en parfaite harmonie et une végétation si généreuse et abondante qu’elle vous réserve des coups d’œil inlassablement enchanteurs. Voici Marrakech. Et ce n’est pas tout. Ici on construit et on s’occupe de la nature. La diversité de ses quartiers et la magnificence de ses paysages font d’elle une ville envoûtante qui vous plonge dans une autre époque lorsque vous arpentez ses venelles ou les dédales de ses souks. Sa Médina si secrète cache dans ses entrailles d’incroyables palais avec des jardins d’une beauté exceptionnelle. En dehors de l’Histoire et des vestiges de son passé, Marrakech se révèle d’une modernité surprenante. Quartiers chics, terrains de golf, infrastructure de qualité et centres d’affaires dotés des dernières technologies, font d’elle une destination très prisée. Les cortèges de VIP avec leurs exigences en matière d’accueil et de prestations de luxe en sont bien les témoins. C’est aussi ça Marrakech. Trois jours d’escapade avec GTA et la RAM au cœur de la ville rouge pour s’imbiber de sa magie de jour comme de nuit. Car à tout point de vue, Marrakech est un émerveillement.

Place Jemâa el Fna, le cœur touristique de la ville

Quelque soit l’heure à laquelle on arrive à Marrakech, l’envie irrésistible d’aller explorer la place mythique de Jemâa el Fna nous saisit d’emblée. C’est le quartier le plus vivant et le plus populaire, mais aussi le plus touristique et le plus insolite de toute la cité impériale. Une place qui diffuse la joie et la bonne humeur et enseigne, à la perfection l’art de la mitoyenneté et de la cohabitation avec l’autre. Restaurants ambulants avec de la nourriture en surabondance sur les étals, groupes de musique folklorique, charmeurs de serpents avec leurs flûtes devant lesquels on ne peut que se laisser séduire, tatoueuses et diseuses de bonne aventure, guérisseurs, marchands de souvenirs et vendeurs de jus d’orange frais, sont les acteurs permanents et presque inamovibles de la scène. Dès 18h, l’animation omniprésente bat son plein, la foule est de plus en plus dense et la place bouillonnante de Jemâa el Fna devient noire de monde. Tout autour, les cafés-restaurants et leurs terrasses offrent de superbes angles de vues sur la place. Un haut lieu pittoresque et un espace qui ne désemplit pas sous le regard approbateur de la mosquée El Koutoubia (mosquée des libraires) qui s’érige fièrement dans les parages. Inscrite au patrimoine culturel de l’UNESCO, la place Jemâa el Fna est un excellent point de départ pour s’enfoncer dans les souks de la Médina.

L’âme historique de Marrakech : la Médina

A l’image d’un véritable centre névralgique, la Médina ou la ville historique de Marrakech s’entoure de remparts qui s’étalent sur 19 km dont la hauteur oscille entre 8 et 10 m. Majestueuse, cette muraille se dresse comme une lisière qui sépare la vieille ville des nouveaux quartiers de Marrakech, Guéliz et Hivernage. Entre musées, Medersa (école), jardins, palais, Riads et souks qu’elle abrite, la Médina a de quoi s’enorgueillir. Le musée de Marrakech est un lieu incontournable qui retrace l’histoire de la ville au cours des siècles. C’est aussi un lieu d’exposition de peintures et d’œuvres d’art contemporaines qui se frayent une place dans l’univers sublime de la céramique et de l’architecture arabo-andalouse. Jouxtant le musée, la Quoubba Almoravide vaut aussi le détour afin de découvrir sa coupole et ses arcades ingénieusement ciselées dans la pierre. A quelques pas du musée, la Medersa Ben Youssef, l’école qui a enseigné à plusieurs générations d’étudiants les versets du coran. Une immense bâtisse avec une grande cour intérieure, des paroles de Dieu magnifiquement gravées le long des murs, des bassins en faïence verte et des pièces à l’étage. Toutes petites et lugubres, elles servaient de dortoirs aux élèves. Une ambiance spartiate qui rappelle instantanément les lieux de culte. Une fois la visite culturelle achevée, on s’immerge dans les souks pour observer des artisans marteler le fer, ciseler le bois, tisser la laine ou tanner le cuir dans des ateliers typiques et ancestraux. L’occasion aussi de dénicher quelques bonnes affaires, à condition de bien maîtriser les techniques de la négociation et du marchandage. La visite au moins de l’un des nombreux Riads de la Médina s’impose pour admirer la beauté, le calme et la volupté qui émanent de ces lieux. Ces maisons d’hôtes sont l’emblème du raffinement, du savoir-faire et de l’art de vivre à la marocaine. La Médina est aussi l’endroit idéal pour découvrir au milieu de la foule la ferveur qui se dégage de la ville et l’humeur inaltérable et enjouée de ses habitants.

La palmeraie, une oasis d’Eden pour le promeneur

Elle est quasi-millénaire et s’étend sur une superficie de quelques 12 000 hectares. La palmeraie de Marrakech compte plus de 150 000 palmiers, symboles de vie et de fécondité. Elle fait partie du patrimoine naturel et touristique de tout le royaume du Maroc. Pour le plaisir des yeux et l’éveil des sens, d’autres arbres comme l’olivier ou le Jacaranda viennent compléter allègrement ce tableau verdoyant. Les caravanes, qui arrivaient de loin, venaient se poser ici pour se désaltérer. Cette merveilleuse palmeraie, malgré l’urbanisation galopante et le manque d’eau, est considérée comme l’une des plus belles oasis du monde. Un véritable jardin luxuriant qui remplit d’air pur les poumons de Marrakech. Font aussi partie du décor en bordant le royaume des palmiers : terrains de golf, parcs paysagers, piscines, villas de luxe et hôtels où on ne compte même plus les étoiles. On dirait que seuls les milliardaires y sont admis. Millionnaires s’abstenir. On peut arpenter la palmeraie en voiture, à moto ou en calèche sur des sentiers balisés et s’arrêter, si l’envie y est, pour un petit tour en caravane de chameau, sur les traces indélébiles des anciens maîtres des lieux. Au delà de la grande ceinture qui s’étend en véritable frontière, un autre type de décor se laisse à peine découvrir. Un décor dont il est impossible de faire abstraction. Ce sont les habitations insalubres destinées à une catégorie toute autre de population. Et ça fait aussi partie de Marrakech…

Vie nocturne à Marrakech

Quand la nuit tombe sur Marrakech, le charme continue d’opérer et on est toujours prêt à découvrir ou à déambuler dans la mystérieuse ville by night. Restaurants, bars Lounges, clubs, boîtes de nuit et Afters vous accueillent dans différents types d’ambiances branchées où rythmes orientaux, latino et occidentaux s’enchaînent dans une jubilation effrénée. La nuit à Marrakech est proprement associée à la fête. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Juste faire attention pour ne pas y laisser trop de plumes… Dans le quartier chic de l’Hivernage et son nombre impressionnant d’hôtels et de clubs de nuit, vous pouvez assister à des soirées animées par des DJ internationaux dans des décors orientaux au design ultra moderne. Marrakech, c’est aussi l’Orient et l’Occident qui ne se lassent pas de s’entrelacer. Pour les amateurs des ambiances de mille et une nuits et des palais, certaines attractions nocturnes, de type Fantasia, proposent des diners traditionnels marocains rythmés de fanfares folkloriques et suivis de spectacles équestres. Epoustouflants et de hautes voltige, ces spectacles sont conçus avec une très grande fantaisie et une extravagance qui frise parfois la démesure.



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Saint-Pétersbourg, un tsar, une ville

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Monastir-Saint-Pétersbourg, 4 heures de vol, mauvais temps, brouillard et nuages, pas d’atterrissage, annonce le pilote, l’avion vire sur Moscou, hôtel à proximité de l’aéroport. Au matin, les responsables nous annoncent l’heure du départ à Saint-Pétersbourg. Deux heures de vol, la ville sous le brouillard, une pluie fine empêche le regard d’aller loin. L’aéroport est en rénovation, une compagnie turque a gagné l’appel d’offres, nous apprend un passager de retour de Tunisie. Comment fut votre voyage ? « Impeccable… j’y reviendrai, les gens donnent l’air d’être heureux malgré la pauvreté » pauvreté ? « Nous avons remarqué beaucoup de mendiants », la discussion s’arrête là. Nous comprendrons, en fin de séjour, la remarque sur les mendiants, car nous n’en avons rencontré aucun, même dans les quartiers pauvres. Notre hôte, Lotfi Kebaïer, le patron tunisien du voyagiste local HTL, souriant, nous attend. Un bus « First class », la ville est illuminée, des fanfares, des orchestres sur les places, une demi-heure de route, un monument couronné d’une étoile, la gare centrale est voisine. Les bâtiments sont à hauteur humaine, pas de buildings, ni de gigantisme, nous traversons de jolis parcs entretenus. Arrivée à l’hôtel. Architecture constructiviste, personnel dynamique qui tente de répondre à toute question, peu d’entre les employés parlent une langue étrangère, mais l’envie de communiquer, de vous rendre service est visible. Un lustre monumental pend du haut plafond, personnel en uniforme impeccable, ascenseurs larges, longs couloirs, chambres à l’espace pratique, meubles en bois de tilleul, simple, de style d’avant-guerre mais d’une propreté irréprochable.

La ville qui ne dort pas

Le soir, sortie en ville, premières images : la propreté des trottoirs, aucun papier, ni mégot de cigarette, mon attention se fixera durant tout le séjour sur ce détail. Restaurant-spectacle pour touristes ; sur scène, toute la gamme des clichés sur la Russie sont là : de la vie rustique, batailles et sabre au clair, amours contrariées, retrouvailles, baisers. Applaudissements. Les clients sont tous étrangers, évidemment, des tablées de Suédois, de Norvégiens et des voisins finnois en goguette, des chants connus, des gestes de cordialité. Aucun signe de violence, une apparente gaieté. Saint-Pétersbourg est une destination prisée par les nordiques, avantage du cours de la monnaie aidant. A table, un concentré de la cuisine russe, zakouskis, syrniki (fromage blanc) et vodka de choix dans des carafes. Le restaurant est situé sur un canal de la Neva, près de l’église de la Résurrection du Christ, dite du Sauveur du sang versé. Tout autour, des touristes enchantés, appareils photos en main, la place est illuminée, il est passé onze heures du soir, il fait encore jour en ce mois de mai. Et la douceur est dans l’air. Promenade nocturne sur la Perspective Nevski, la plus grande avenue de la ville. Tout est illuminé, les habitants marchent vite, les femmes sont grandes, bien entretenues, pas de type défini, la ville date de trois siècles, elle a intégré tous les habitants des régions de Russie, de la Baltique, de la vieille Europe. Boutiques de marques internationales, relativement modestes, pas de gigantisme. Quelques restaurants italiens, japonais, un menu environ 15 euros, un sandwich coûte en moyenne 3 euros, un soda ou une bière 1 euro. Beaucoup de fleurs en main, des artistes sur les ponts, aquarelles, gouaches de dimension moyenne, 15 euros pièce, les vendeurs n’insistent pas, même dans les quartiers touristiques. Il y règne une sorte de fraternité, de paix dans l’air, née sans doute des épreuves uniques, des tragédies qu’a connues le peuple de cette ville. Quelques exemples : la ville a subi 3 catastrophes historiques qui se répétèrent comme par fatalité, en 1724, 1824 et 1924. Ajoutons le plus terrible blocus jamais vu dans l’histoire de l’humanité qui dura 872 jours du 8 septembre 1941 au 27 janvier 1944.
Il est passé minuit, il fait jour, les rues grouillent de monde, demain, plutôt dans quelques heures, c’est férié, galeries marchandes ouvertes, parcs animés, on rendra visite au Parc Pouchkine (1799-1837), sa statue en bronze est dressée au milieu des fleurs posées sur le socle, des ivrognes chantent, des vieilles dames papotent, le poète de la ville veille. Demain nous irons lui rendre visite dans sa maison.

La cité de Pierre le Grand

La ville de Saint-Pétersbourg doit sa création, son nom et son rayonnement à un homme : Pierre le Grand. Aussi, un culte particulier lui est voué, qui reste visible en ville ; ne vous étonnez pas de rencontrer différents monuments à sa gloire dont « Le Cavalier d’airain », statue équestre sur la place des Décembristes (actuel Sénat), ou dans les endroits éminemment touristiques. Là, des animateurs habillés en costumes du tsar réformateur, accompagné de sa femme, vous inviteront, courtoisement à une pause photo (contre une modique somme d’argent). Pierre fut charpentier, menuisier, stratège militaire, moderniste, patriote et ambitieux. Il entreprit un long voyage d’étude qui le mena à Amsterdam où il visita et découvra les chantiers de « La Compagnie des Indes ». A Londres, il visita les musées, fut reçu par les Académies, visita les laboratoires, se rendit en Allemagne et en Autriche. L’homme curieux, ouvert, voulait accélérer l’évolution de la société russe.
Pierre le Grand avait un dessein principal, l’accès à la mer Baltique. Il entre en lutte contre la Suède et s’installe sur la Neva, le grand fleuve sur lequel, le 27 mai 1703, et autour duquel il construisit Saint-Pétersbourg, sa future capitale. La première ville en Europe à être bâtie en suivant une planification préalable.
La ville, érigée autour de la forteresse Pierre et Paul, marécageuse, constamment enveloppée dans le brouillard, devient l’occupation principale du tsar visionnaire. Elle constitue « une fenêtre de la Russie sur l’Europe », sur laquelle déferlent non seulement les eaux de la Baltique, mais aussi les bouleversements historiques de l’Europe. Les chantiers sont entamés, les urbanistes disposant de grands espaces de terre, les cours serpentins de la Neva, plus de 500 canaux forment les éléments de base de l’urbanisme. On n’élevait pas des bâtiments dans la ville, on y dessinait des paysages. Saint-Pétersbourg est aujourd’hui la plus grande cité de la Baltique, plus de 5 millions d’habitants, elle est cosmopolite, changea deux fois de nom, Petrograd, puis Léningrad avant de récupérer son nom d’origine. Joseph Brodsky (1940-1996), Prix Nobel de littérature, décrit ainsi sa ville de naissance : «c’est si calme qu’on peut presque y entendre le tintement d’une cuillère tombant en Finlande». Qu’ajouter à cela ? Une ville plein de charme, à la fois tranquille et industrieuse, la circulation y est relativement fluide, les habitants sont très disciplinés, froids, respectueux des codes de la vie, ils ne flânent pas, c’est compréhensible dans une ville où le soleil brille moins de 45 jours par an. Il pleut plusieurs fois par jour, il fait gris, un gris métallique, avec des ciels bleutés. Les couleurs du ciel sont tamisées par les brouillards de la Baltique, le froid, la grisaille… Il n’en faut pas plus pour inciter les habitants à boire et la vodka fait office de religion. Un adage dit : « Si la vodka t’empêche de travailler, alors, arrête de travailler ». Leur cuisine est simple, pas très élaborée, des grillades, des fromages et forcément les poissons marinés, saurés, fumés, etc. Pas de marchandage dans les boutiques, la jeunesse n’est pas provocante, apparemment sage, pas d’ostentation vestimentaire, juste un brin de modernisme, visible dans les grandes artères.
La meilleure période pour visiter Saint-Pétersbourg se situe entre mai et juillet : en juin, les nuits sont blanches, un festival du même nom « Nuits blanches » se tient dans la ville, la musique classique y est à l’honneur. Après des années de musique russe, cette saison, Valéry Gergiev, le nouveau tsar de la musique classique, programme dans son antre, le Théâtre Mariinsky, Les Troyens de Berlioz.



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Kerkennah : du tourisme vert sur des gisements d’hydrocarbures ?

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©Destination Tunisie- Depuis le lancement par le ministère du Tourisme d’un appel à manifestation d’intérêt pour la mise en place d’une station touristique écologique à Sidi Founkhal sur l’archipel de Kerkennah, tout le monde s’excite. Ça a l’air d’être merveilleux. Mais seulement pour ceux qui n’ont pas vu encore, par leurs propres yeux, ce qui se passe réellement sur cette petite île située au large de Sfax. Le constat est à la fois accablant et affligeant. Aussi bien sur le plan écologique que touristique. En cause, les industries gazières et pétrolières qui ont élu domicile au large de l’île.

Des dégâts considérables et un mutisme consternant des autorités

Plusieurs sonnettes d’alarme y ont été tirées pour dire stop à ces industries mortelles qui sont en train de détruire tout un écosystème où l’homme et la nature ont vécu, de tout temps, dans une symbiose parfaite. Des cris de détresse ont été lancés par les habitants de l’île et par des associations environnementales au gouvernement actuel en l’invitant à intervenir pour arrêter le danger. Un danger qui rôde sous le spectre d’un désastre qui se profile. La faune et la flore sont déjà bien affectées par ces activités de forage destructrices de fonds marins. Alors que la pêche représente la principale ressource sur l’île, des bancs de poissons asphyxiés en sont au quotidien de tristes témoins pour des pêcheurs de plus en plus désemparés. Et ce n’est pas tout. Les tour-opérateurs boudent l’île et s’interdisent presque définitivement d’envoyer des touristes admirer les ballets incessants des bateaux et les installations des trois sociétés gazières et pétrolières qui opèrent sur place. Nuisances sonores et pollution visuelle sont omniprésentes sur l’île. Elles sont le plus visibles entre les stations de forage et la zone touristique de Sidi Frej, où les bateaux chargent et déchargent le personnel ou le matériel sur le ponton qu’ils se sont appropriés.

Malgré cela, les cris retentissants sont restés sans appel. Seulement voilà qu’un appel à candidature surgit d’un coup. Un drôle d’appel. Le ministère du Tourisme et l’Agence foncière du Tourisme (AFT) ont annoncé le lancement d’un projet d’écotourisme insulaire à Sidi Founkhal, une zone de l’île qui s’étale sur une superficie de près de 90 hectares. Entourée par la mer Méditerranée côté Nord, Est et Ouest, elle est bordée côté Sud par de grands domaines agricoles. Ledit projet touristique a pour ambition de créer une véritable dynamique économique durable avec des résidences hôtelières et des espaces d’animation à caractère écologique implantés au milieu de palmeraies sauvages. Selon le communiqué du ministère, ce projet se veut « respectueux de la réglementation d’urbanisme et de la fragilité de l’écosystème et se limitera à des constructions R+1, en parfaite harmonie avec le site ». Toute modestie mise à part, Mme Karboul auto-qualifie ce projet, avant même son commencement, de « véritable tournant » du simple fait, semble-t-il, qu’il incarne la sacro-sainte stratégie 3+1, sans doute si chère à Madame la ministre. Par ailleurs, si le projet s’inscrit parfaitement dans le cadre de la diversification et la mise en valeur des régions, n’y a-t-il pas des critères auxquels il doit absolument se soumettre pour pouvoir bénéficier du label écologique ou écotouristique ?

Sans avoir besoin d’être expert dans ce domaine, ou encore moins un chevronné de l’environnement, on peut clairement affirmer que, jusqu’à nouvel ordre, hydrocarbures et écologie n’ont jamais fait bon ménage. Loin s’en faut. Alors, comment peut-on penser à la réalisation d’un projet de tourisme vert en plein milieu de forages, d’hydrocarbures et d’essais actifs par fracturations hydrauliques, à la recherche permanente de nouveaux gisements ? D’autant plus que le dernier gisement de gaz découvert par une entreprise britannique et baptisé « Chargui 6 », date seulement de quelques mois. De ce fait, essayons d’imaginer, tant bien que mal, les péripéties qui pourront succéder à ce lancement d’appel à candidatures.

Les deux scénarios principaux à envisager

Un premier scénario consisterait à ce qu’une société ou un groupe hôtelier réponde à cet appel pour asseoir la zone de Sidi Founkhal telle qu’elle a été définie et programmée. De la sorte, on aurait assisté à une première mondiale : la mise en place d’un projet de tourisme écologique au milieu d’une plateforme d’exploitation de gaz et de pétrole. Toutefois, et au vu de ce qui a été décrit précédemment, on se demande qui oserait s’engager avec plus d’un milliard de dinars dans une telle entreprise en prenant le risque de parier sur avenir écologique radieux dans cette région. Même si on a le goût de l’aventure et du challenge, ça reste tout de même un pari proche de la roulette russe avec toutes les conséquences qu’on pourra supposer.

Un deuxième scénario, tout aussi probable, nous amène à imaginer une réticence totale des professionnels du tourisme à répondre à une telle offre. Un autre appel à candidature pourrait éventuellement suivre en bonne et due forme. Si la réticence des investisseurs du secteur touristique se perpétue, une réponse favorable de la part de l’une des sociétés pétrolières (ayant déjà révélé sa convoitise pour le site) ne serait pas exclue pour autant. Omnipotente y compris sur le plan financier, et sûrement en parfaite connaissance des cartes géologiques de l’archipel, cette société aurait de fortes chances pour s’emparer de la poule aux œufs d’or. Des œufs de gros calibre qui pourraient éclore de nouveaux gisements.

Entre le premier scénario Kamikaze et le deuxième qui ferait détourner complètement le projet de sa vocation de départ au profit des industries gazières et pétrolières, le pronostic vital de l’activité touristique et de l’environnement écologique de Kerkennah reste engagé. Si nos décideurs politiques sont incapables d’y remédier, ils devraient toutefois arrêter de nous miroiter des projets mirobolants qui, au final, s’avèrent farfelus et complètement éloignés de la réalité. Et puis, à un moment donné, ne faudrait-il pas arrêter de prendre systématiquement les gens pour des… simples d’esprit ?

©Destination Tunisie



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Le Cigale officiellement ouvert

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Le nouvel hôtel La Cigale à Tabarka a été officiellement inauguré le 14 août 2014 en présence d’Amel Karboul, ministre du Tourisme. Une pléiade de chanteurs a été conviée à l’occasion ainsi que plusieurs visages tunisiens opérant dans la presse sportive au Qatar. Il s’agit en fait de l’ancien hôtel Tabarka Beach vendu par feu Aziz Miled à un groupe du Qatar.

Lire aussi :
La Cigale, nouveau fleuron hôtelier à Tabarka



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La ministre Karboul siffle la première mi-temps de son mandat

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La ministre du Tourisme dresse le bilan de son parcours à la tête de son département.

Amel Karboul a une nouvelle fois tenu une conférence de presse le 12 août, « rendez-vous qui coïncide avec la fin de [ma] première mi-temps à la tête du ministère », a-t-elle déclaré d’emblée, annonçant au passage que son mandat s’achèvera en janvier 2015. La ministre du Tourisme a choisi de faire le bilan de « son chantier » durant les six mois écoulés revenant inévitablement sur la fameuse stratégie 3 + 1 qui semble lui tenir énormément à cœur.
Selon ses dires, ladite stratégie serait la quintessence des trois études effectuées durant les 10 dernières années respectivement par la Banque Mondiale, la JICA et le cabinet Roland Berger. « Quoique faisant le même diagnostic du secteur, ces études n’ont pas quitté les tiroirs du ministère puisque aucune d’entre-elles n’a été véritablement actualisée » a-t-elle ajoutée.

La présentation de l’état d’avancement des projets de la vision 3+1 fut surtout pour Mme Karboul l’occasion d’exposer les obstacles qu’elle a rencontrés depuis son arrivée au ministère. Lenteurs administratives, anachronisme des méthodes de travail, défaillance dans le système des nominations, insuffisance du budget promotionnel sont les principaux travers qu’a révélés la ministre et auxquels elle a essayé de remédier. D’abord en essayant de mettre en place des procédures allégées permettant de mieux gérer le « volume vertigineux du quotidien de l’administration », dira-t-elle ; ensuite en révisant les méthodes de recrutements et de nominations via une concertation plus poussée avec les professionnels et une ouverture plus importante sur les écoles du Tourisme (s’agissant notamment du choix des représentants de l’ONTT à l’étranger) pour finir avec la modernisation des stratégies de communication misant essentiellement sur le digital et la promotion de l’évènementiel.

Pollution et instabilité sécuritaire

Au-delà des questions administratives, la ministre n’a pas manqué de rappeler les principaux fléaux rongeant le secteur dans la conjoncture actuelle. Allant de la pollution et de l’instabilité sécuritaire et arrivant jusqu’au problème de l’endettement du secteur et de l’absence d’investissement, la ministre a indiqué qu’une vraie relance du tourisme demeure tributaire d’un climat politique stable et d’un traitement efficace du problème de l’endettement qui s’avère des plus lourds et des plus freinants pour l’amélioration de la qualité des prestations de services, gage principal d’un tourisme solide tel que perçu par la ministre.

Mme Karboul est revenue aussi sur le dossier de la publicité institutionnelle et les résultats du test d’impact effectué par l’agence TNS Sofres, opération lancée pour la première fois de l’histoire du ministère du Tourisme. Selon la ministre, ces résultats furent « choquants » puisqu’ils ont révélé un déficit d’image alarmant sur les deux premiers marchés émetteurs pour la destination à savoir la France et l’Allemagne.

« Nous avons sous-estimé cet effet de l’image », avoua-t-elle comme pour justifier la vague d’optimisme qui l’a emportée au début de sa mission et son objectif à atteindre 7 millions de touristes pour l’année 2014. Brisé sur l’incontournable rocher de la réalité et des chiffres, cet optimisme n’était plus le même, Mme Karboul reconnaissant que les problématiques du secteur nécessitent un énorme travail de fond et un long souffle. « Il n’en reste pas moins que les 6,4 millions de touristes demeurent atteignables » a-t-elle affirmé si les efforts de la tutelle et ceux des professionnels convergèrent conjointement vers l’amélioration continue du produit et la déconcentration de l’offre touristique vers le reste des saisons et des régions.

Les nouveaux marchés

Pour finir, la ministre du Tourisme a admis s’être concentrée sur les marchés classiques durant la première moitié de son mandat annonçant la nécessité de cibler de nouveaux marchés dans le futur proche « étudier la possibilité de conquérir les pays de l’Amérique du Sud, de l’Asie et de l’Afrique ferait l’essentiel de mon travail pour le temps qui me reste », a-t-elle fini par déclarer.

F.A



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Aéroport de Djerba : bilan d’une journée noire

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Ils sont passés à l’acte. Les agents de Tunisair Handling ont décrété une grève de trois jours à l’aéroport de Djerba-Zarzis à compter du 14 août, en pleine haute saison touristique, provoquant aujourd’hui une pagaille sans pareille dans l’organisation des vols charters, réguliers et domestiques.

Entre Djerba et Tunis tout d’abord, Tunisair Express n’a finalement pu assurer qu’un seul vol en fin de soirée après que la grève fut finalement levée.

Le vol de Tunisair à destination de Lille qui devait décoller à 6h30 du matin n’est finalement parti qu’à 19h50, soit avec plus de 13h de retard. Le vol vers Nice programmé à 7h10 du matin a décollé à 22h30. Les charters assurés par Jet Air Fly et Luxair ont été tout bonnement annulés ou déroutés sur d’autres aéroports tandis que les vols du matin vers Paris devant être assurés par Tunisair, Transavia et Syphax Airlines n’avaient toujours pas décollé en début de soirée. Le vol Djerba-Malte d’Air Malta mis en place pour aider à l’évacuation des personnes en provenance de Libye a également subi 8h00 de retard. Seule la compagnie Nouvelair a  réussi à tirer son épingle du jeu grâce à son autonomie sur le plan du handling.

Le ministre du Transport, Chiheb Ben Ahmed, accompagné de Saloua Sghaïer, PDG De Tunisair et de Hatem Motemri, directeur général de l’Aviation civile, ont tenu une conférence de presse dans le courant de la journée (photo ci-dessous) pour préciser la position officielle des autorités par rapport à la situation prévalant à l’aéroport de Djerba. Le ministre a souligné qu’il était inacceptable que la grève des employés de Tunisair Handling engendre la fermeture de l’aéroport et que le syndicalisme ne pouvait pas s’exercer en portant atteinte aux intérêts nationaux et à ceux des entreprises. Il a affirmé que les journées de grèves seront déduites du salaire des grévistes.
Chiheb Ben Ahmed a déclaré par ailleurs que les aéroports de Sfax, Gabès et Tozeur allaient servir de base de redéploiement pour les avions qui ne pourront pas atterrir à Djerba.

De son côté, Amel Karboul, ministre du Tourisme, dans une déclaration à Mosaïque FM, a affirmé qu’elle songeait à faire appel à des intervenants extérieurs pour le traitement des bagages à l’aéroport de Djerba.
En tout état de cause, ce sont plusieurs milliers de touristes qui ont dû être transférés par la route vers d’autres aéroports ou de nouveau hébergés par les T.O  sur l’île.

D.T



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Comment Tunisair va trouver l’argent pour payer ses avions ?

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Avec le retrait de l’exploitation de ses derniers Airbus A.300-600 et Boeing 737-500, la compagnie Tunisair exploite actuellement une flotte réduite à 27 appareils. Parmi eux, 21 sont totalement payés et 6 en cours de paiement. Dans le cadre de son plan de flotte à l’horizon 2017, le transporteur public va procéder à l’achat de nouveaux avions sur la période à venir.

Un appel d’offres national et international a été lancé récemment pour le financement de ces futurs appareils pour un montant de 250 millions d’euros et ce pour le paiement tout d’abord d’un Airbus A.320 qui sera livré en novembre 2014 et de deux Airbus A.330 dont l’arrivée est prévue respectivement en mai et juillet 2015.

La compagnie aurait reçu un nombre élevé de propositions de financement émanant d’institutions étrangères et, qui plus est, à des conditions très favorables, signe d’une confiance retrouvée aux yeux de la communauté financière internationale.

A titre de comparaison, pour financer les 2 Airbus A.320 livrés en février et avril 2013, Tunisair avait levé 74 millions d’euros de crédits avec des conditions jugées déjà très favorables malgré le contexte global que traverse le pays sur le plan économique. Il est également à souligner que l’Etat, dans le cadre du plan de redressement, s’est engagé à garantir les crédits contractés par la compagnie nationale.

Résultats négatifs

Ceci étant, les résultats prévisionnels des 6 premiers mois de l’année de la compagnie seront négatifs. Cependant, il s’agira de résultats améliorés grâce à l’abandon de la dette de l’OACA d’un montant de 149 MD décidée dans le cadre du plan de restructuration.

Depuis 2011 et suite aux difficultés conjoncturelles rencontrées, Tunisair a eu recours auprès des banques locales à des crédits de fonctionnement d’un montant de 102 MD. A ce jour, 92 MD ont déjà été remboursés tandis que les 10 MD restants le seront d’ici le mois d’août.

Malgré les difficultés financières qu’elle traverse, Tunisair n’a jamais fait l’objet d’incidents de paiement, ni avec ses fournisseurs locaux ou étrangers, ni avec ses bailleurs de fonds, tous ses engagements ayant été honorés.

Vis-à-vis de la SNDP et de l’OACA, Tunisair a pu entamer le remboursement de ses dettes selon un échéancier pour apurer les anciennes factures tout en honorant les factures en cours. Les facilités de paiement ont eu pour avantage de permettre un retour à l’équilibre en matière de liquidités.

La compagnie a par ailleurs réussi à rapatrier récemment 8 millions de dollars provenant de ses recettes en Mauritanie. Un autre montant de 8 millions d’euros reste bloqué en Algérie pour des raisons de règlementation sur le change mais le problème est actuellement sur la bonne voie et les négociations avec les autorités de ce pays laissent entrevoir un règlement prochain de la question.

D.T



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Moez Ben Rejeb, directeur général de Tunisair Handling : « des saisonniers pour éviter les retards et les vols de bagages »

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Tunisair Handling est la filiale du groupe Tunisair qui est chargée notamment du traitement des bagages au départ et à l’arrivée, du salon Business au départ ou encore de l’enregistrement des passagers. Elle emploie 2800 personnes au total (dont 1270 à Tunis-Carthage) et a été pointée du doigt ces derniers temps. Entretien carte sur table avec son directeur général à propos de plusieurs sujets qui fâchent.

La question du vol d’effets personnels dans les bagages à Tunis-Carthage est un motif d’inquiétudes pour les voyageurs. Pouvez-vous nous expliquer les causes de ce fléau ?

Le phénomène de spoliation existe malheureusement partout dans le monde sauf qu’à Tunis-Carthage, le taux est un peu plus élevé depuis quelque temps. Nous évoluons dans un contexte délicat. Il faut souligner que Tunisair Handling ne fait partie que d’une chaîne, un milieu dans lequel évoluent plusieurs intervenants et sur lesquels nous n’avons pas d’emprise.

Le problème, c’est que la marchandise volée dans les bagages n’est jamais retrouvée, donc il n’y a pas de preuve et même les autorités ont du mal à trouver les responsables. Des cas ont cependant été conduits devant la justice. Mais là où nous sommes défaillants, c’est au niveau du manque de manutentionnaires.

Ce manque d’effectif provoque une désorganisation dans les procédures de traitement des bagages, ce qui fait que nous ne pouvons plus suivre le personnel et la tâche à laquelle il est affecté. On ne peut plus vérifier les équipes. Vous allez me dire, où sont les superviseurs ? Eux-mêmes mettent la main à la pâte et deviennent ouvriers pour charger et décharger les bagages. Les voleurs connaissent les défaillances du système et en profitent.

Disposez-vous de statistiques permettant de quantifier le phénomène ?

Il est difficile d’avoir des chiffres pour deux raisons majeures : d’abord, parce que certains passagers spoliés ne déclarent pas le préjudice. Ensuite, parce que d’autres passagers exagèrent au contraire la nature du vol subi. Je souligne qu’à chaque fois que nous avons reçu une réclamation pour vol de la part d’un passager, systématiquement, nous avons déposé plainte contre X. La norme internationale pour la perte de bagages est de 3 pour 1000.

Mais pour le vol, elle doit être de 0. Sinon, je rappelle au passage que dans la réglementation des compagnies aériennes, tout objet de valeur enregistré dans le bagage en soute doit être déclaré et assuré.

On suppose que vous n’êtes pas restés les bras croisés face à la situation ?

C’est l’un des soucis majeurs de Tunisair Handling et nous avons engagé plusieurs actions : nous avons dédié des équipes à certains vols délicats objets de tentation. Nous avons procédé à des mouvements de personnel pour éviter qu’ils restent au même endroit. Nous avons cassé les rotations horaires. Cela a donné des résultats mais pas comme espéré. Il y a malheureusement une loi du silence au sein du personnel qui fait que personne ne dénonce personne.

De plus, nous ne disposons pas de système de surveillance adéquat avec caméras qui pourrait faciliter la tâche du contrôle et de l’observation. Et si on devait mettre des gardiens, faudrait-t-il en mettre un derrière chaque agent ? La solution à ce fléau passe par l’organisation de nos procédures.

Depuis le mois de juin, nous avons procédé à des renforts de personnel pour stabiliser les équipes et opérer selon les standards du secteur de la manière la plus optimisée. Nous avons 140 saisonniers pour cet été, ce qui va nous permettre de mettre en place un système de traçabilité.

L’autre préoccupation des voyageurs porte sur le retard dans la livraison de bagages. Pouvez-vous nous expliquer quelle en est la cause ?

Il y a tout d’abord le manque de personnel évoqué. Les renforts de cet été vont nous permettre d’éviter les retards constatés par le passé dans le chargement et le déchargement des bagages. Il y a aussi un facteur qui ne dépend pas de nous mais de l’infrastructure aéroportuaire : le nombre de tapis de livraison de bagages à Tunis-Carthage ; il n’y en a que 6. Quand vous avez 7 vols qui arrivent en même temps et notamment des gros porteurs en provenance d’Arabie Saoudite, de Qatar ou de Dubaï, la situation devient très compliquée. Tunisair Handling a également un problème d’équipements techniques puisque depuis 2008, aucun investissement n’avait été réalisé.

Notre matériel a atteint un taux d’immobilisation (inutilisable) de 39%. Ce taux est retombé à 21% grâce à des mesures et des décisions efficaces qui ont été prises. Nous avons acquis pour 2,3 MD de matériel qui sera en service fin juillet 2014 dans le cadre d’un crédit consenti par Tunisair. Il s’agit d’un premier lot qui sera consolidé par un second à la fin de l’année pour un montant de 5 à 6 MD.

Ce montant sera apporté par l’OACA dans le cadre de son entrée dans le capital de Tunisair Handling tel que décidé lors du conseil des ministres qui s’est tenu début avril dernier. Il s’agit de tapis convoyeurs de bagages, de tracteurs à bagages, de vides toilettes, de bus, de voitures légères de service, de camion monte-charges pour les handicapés, de chariots, de porte-conteneurs et porte-palettes ainsi que des escabeaux.

Au départ, on se pose également la question de savoir pourquoi les comptoirs d’enregistrement n’ouvrent pas suffisamment tôt pour éviter de voir des queues de passagers se créer ?

Durant la haute saison, nous ouvrons l’enregistrement 2h30 avant le vol, 3h00 quand c’est un gros porteur. Encore une fois, nous ne disposons pas de comptoirs suffisants pour ouvrir plus tôt. En ouvrant très tôt, vous bloquez un comptoir et des ressources pour un minimum de passagers. Car en effet, si les passagers venaient, ne serait-ce que 2h30 à l’avance, beaucoup de difficultés seraient réglées. Mais encore une fois, notre aéroport ne permet pas d’évoluer favorablement, comme par exemple par la mise en place de comptoirs qui acceptent d’enregistrer n’importe quel vol car les salles de tri bagages sont étroites et ne permettent pas cette procédure qui est en vigueur dans plusieurs grands aéroports.

Le salon Business au niveau départ de Tunis-Carthage n’a pas évolué depuis longtemps. Les passagers Affaires ont-ils été oubliés ?

Le salon vient tout juste de faire l’objet de travaux de rénovation. Il a été relooké avec de nouveaux meubles, de nouveaux rideaux, un éclairage modifié, de même que le sol a subi un ponçage en règle. Nous allons également essayer d’améliorer nos menus et avons lancé un appel d’offres pour retenir un nouveau traiteur. Au niveau de l’Internet, nous avons acquis des clés Wifi pour offrir un meilleur débit que le précédent. Nous souhaitons inciter les passagers qui ne voyagent pas en Business Class ou qui ne disposent pas de cartes de fidélité (Fidelys Silver ou Gold) à l’utiliser moyennant un supplément de 50 dinars ou 25 euros à payer sur place.

Hédi Hamdi



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Ils sont la cause de nouveaux soucis pour les hôteliers

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Les hôteliers tunisiens prennent l’opinion publique à témoin. A travers leur fédération professionnelle, la FTH, ceux-ci viennent de lancer un nouveau cri d’alarme concernant leurs préoccupations majeures au nombre de 3 actuellement : la sûreté du pays, la situation environnementale des villes et des zones touristiques et la création annoncée d’une société de gestion d’actifs (SGA) que le ministère des Finances a programmé dans son projet de loi de Finances complémentaire pour l’année 2014. Radhouane Ben Salah, président de la FTH, s’est exprimé hier lors d’une conférence de presse à Tunis pour souligner que les derniers événements tragiques survenus en Tunisie (assassinat de 15 soldats ndlr) avaient été relayés par de nombreux médias étrangers et notamment dans plusieurs pays émetteurs de touristes sur la Tunisie. « C’est le secteur du tourisme qui a été le plus touché par ce qui s’est passé » a-t-il déclaré pour mesurer la portée internationale de l’attaque du mont Chaâmbi. Cependant, M. Ben Salah a estimé que l’événement n’aurait pas d’incidences sur l’activité touristique du mois d’août mais plutôt sur l’arrière-saison. « En août, il y aura 100% de remplissage des hôtels. Ce qui nous inquiète, ce sont les mois de septembre et octobre sur lesquels nous comptions pour améliorer nos résultats de 2014. Dans le meilleur des cas, les réalisations de l’année actuelle seront au même niveau que l’année 2013 » a estimé le président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie.

La SGA au centre des inquiétudes

Le projet de création d’une société de gestion d’actifs (SGA) fait partie des inquiétudes majeures des hôteliers actuellement (lire). Ce qu’a déploré Radhouane Ben Salah lors de sa rencontre avec les médias, c’est tout d’abord le fait que les hôteliers n’aient pas été consultés dans la préparation de ce projet. « Nous avions essayé d’apporter une solution au problème de l’endettement des hôtels à travers une commission que nous avions créée ; sauf que le projet de création de cette société de gestion d’actifs a marginalisé le travail de la commission ». Mais le plus inquiétant selon la FTH, ce sont les pleins pouvoirs dont jouira la SGA vis-à-vis des entreprises quelque soit leur niveau d’endettement. M. Ben Salah a estimé que le simple fait de priver les sociétés concernées de recours juridique dans le cas de saisie était anticonstitutionnel. « Si la loi passe telle quelle à l’ANC, les conséquences seront désastreuses tant pour le tourisme que pour l’économie et aussi par rapport au climat social pour lequel nous avons tant œuvré depuis la révolution » a encore dit le président de la FTH.

En définitive, les hôteliers entendent faire passer un message à l’ANC et dire leur refus d’accepter le projet de SGA dans sa formulation actuelle, soulignant que la défense des intérêts des banques ne devait pas se faire au détriment de celui des hôtels. Plus encore, les professionnels du tourisme se demandent quel intérêt y a-t-il eu à inclure le projet de création d’une SGA dans le projet de loi de Finances complémentaire pour l’année 2014 vu qu’il n’a aucun impact sur le budget de l’Etat pour l’année en cours. « Je propose une loi ‘’normale’’ qui serait adoptée après réajustement du projet actuel en préservant les intérêts des hôteliers qui contribueraient aux décrets d’application » a dit M. Ben Salah, laissant entendre que les hôteliers auraient recours, le cas échéant, au tribunal administratif et au conseil constitutionnel pour faire valoir leurs droits.

Jalel Henchiri, président de la Fédération régionale de l’hôtellerie du sud-est, a souligné pour sa part que des solutions concernant l’endettement des hôtels avaient été trouvées avec les banques privées. Mais ce sont les banques publiques qui seraient moins souples dans le traitement des dossiers « pour des raisons de gouvernance » a-t-il indiqué. Et quand on sait que 80 à 90% des créances des hôtels sont détenues par les banques publiques, on mesure toute la profondeur du problème.

L’environnement en question

Pour Wajdi Skhiri, hôtelier à Monastir et membre du bureau exécutif de la FTH, la situation environnementale actuelle et la gestion des ordures ménagères donne lieu à tous les dépassements. « La mer polluée à certains endroits et qui se rapproche des hôtels, les dépôts d’ordures sauvages sont autant de menaces qui pèsent sur nous » a-t-il déclaré au cours de la même rencontre de presse. « En tant qu’hôteliers, on nous demande des comptes sur l’endettement et sur les résultats, c’est à nous aujourd’hui de demander des comptes sur la situation environnementale du pays au gouvernement qui avait promis d’apporter des solutions ».

Mais c’est de Djerba que vient essentiellement l’appel de détresse. Jalel Henchiri déplore qu’après « avoir été le pays star qui a adopté une constitution après la révolution, nous sommes devenus le pays star en matière de saletés », citant un journal allemand qui évoquait le risque de « crise sanitaire » à Djerba. L’hôtelier s’est dit indigné par le fait que les poubelles n’avaient pas été ramassées sur l’île depuis 2 à 3 semaines et que certains en étaient poussés à jeter leurs ordures dans les puits. « Ceci est la résultante de chicanes politiques et de la non-application de la loi par le gouvernement ». En conséquence, Jalel Henchiri a brandi la menace d’une grève générale à Djerba si aucune solution n’était trouvée à cette question qui fait suite à la fermeture de la décharge contrôlée de Guellala et au refus des habitants de Médenine de voir les ordures de Djerba déversées dans ‘’leur’’ décharge !

H.H



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Air France récompensé par Skytrax pour son salon La Première

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Air France a reçu deux des plus hautes distinctions venant récompenser la qualité de son salon La Première à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Celui-ci a été jugé le meilleur salon de première classe au monde. Le restaurant du salon et sa carte signée par le chef Alain Ducasse ont également remporté le prix de la meilleure offre gastronomique d’un salon de première classe.

Ces prix ont été remis à la compagnie le 15 juillet 2014 à l’occasion des « World Airline Awards » organisés par Skytrax à Londres.

A cette occasion, Frédéric Gagey, Président-directeur général d’Air France, a déclaré : « Je me réjouis de ces récompenses venant saluer les efforts des salariés de la Compagnie qui chaque jour, mettent tout en œuvre pour délivrer un service d’excellence à nos clients. Ce classement démontre que notre stratégie de montée en gamme porte ses fruits et nous encourage à poursuivre nos efforts dans tous les domaines, au sol, comme en vol, pour atteindre le meilleur niveau mondial. »

Chaque année, l’organisme Skytrax délivre un classement très réputé faisant référence dans le domaine de l’aérien.

A Paris-Charles de Gaulle, un salon d’exception

A Paris-Charles de Gaulle, avant ou après un voyage long-courrier en cabine La Première, Air France propose à ses clients un espace qui leur est totalement réservé. A l’arrivée à l’aéroport, le client est pris en charge intégralement et accompagné au salon La Première s’il le souhaite. Les passagers en correspondance à Paris-Charles de Gaulle sont accueillis à l’ouverture de la porte de l’avion pour rejoindre en voiture de prestige le salon La Première. Air France est la seule compagnie à offrir ce service de façon systématique.

Dessiné par l’architecte Didier Lefort, le salon La Première offre aux passagers plus de 1 000 m2 d’espace pour se restaurer, se détendre, travailler ou se reposer. Un espace bien-être permet aux clients de se rafraîchir dans de spacieuses douches. Un Spa de la marque « Biologique recherche » propose également des soins personnalisés. Une bibliothèque présente une offre de presse et de livres. Des écrans de télévision permettent de suivre l’actualité à chaque instant.



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Les super pouvoirs de la SGA inquiètent les hôteliers tunisiens

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Branle-bas de combat dans les milieux hôteliers tunisiens. La future société de gestion des actifs (SGA) des entreprises en difficultés proposé dans le projet de loi de Finances complémentaire pour l’année 2014 provoque un vent de révolte dans le secteur de l’hôtellerie. Le projet n’a certes pas encore été adopté par l’ANC mais les propriétaires d’hôtels sont résignés à ne pas le laisser passer en l’état. Les hôteliers de Nabeul et Hammamet vont se réunir à ce sujet jeudi soir tandis que la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) tiendra une conférence de presse vendredi pour dénoncer le projet et mobiliser l’opinion publique contre les super pouvoirs que la SGA détiendra. Il faut savoir en effet que les hôteliers ne sont pas contre le principe de la création de cette société de gestion d’actifs mais sont contre les pouvoirs que le ministère des Finances veut lui attribuer. Car le conseil d’administration de la SGA dépassera même celui de la Justice puisque les entreprises confisquées n’auront même pas droit à un recours. « Les pouvoirs que l’on veut attribuer à cette société sont anticonstitutionnels » estiment les hôteliers qui considèrent comme aberrant le fait qu’une entreprise publique outre-passe les pouvoirs de la justice.

Le projet de SGA n’est pas nouveau et avait déjà été évoqué sous la Troïka. On avait alors parlé d’un financement étranger pour le capital de la société, ce qui avait alors ouvert la porte à toutes sortes de supputations, certains y voyant une occasion pour faire entrer des Qataris de plein-pied dans l’hôtellerie tunisienne. Désormais, dans le nouveau projet, il est question d’une société détenue à 100 % par l’Etat tunisien et dotée d’un capital de 150 MD qui sera chargée de recouvrer les créances des banques auprès des entreprises tous secteurs confondus en revendant leurs actifs et en premier lieu desquels les hôtels dont beaucoup sont énormément endettés. L’article 9 du projet souligne que les membres du conseil d’administration de la SGA se doivent tous de posséder la nationalité tunisienne.

« Nous ne sommes pas dupes, il s’agit d’une société créée sur mesure pour les hôtels mais l’on fait croire qu’elle concerne tous les secteurs économiques » avoue un hôtelier dépité qui estime qu’il s’agit d’un « précédent très grave » dans l’histoire de la Tunisie, s’agissant d’une société qui s’immisce dans les rouages de la justice. La SGA pourra également avoir accès à toutes les informations relatives aux entreprises endettées auprès des entreprises publiques et même celles sous le sceau du secret professionnel.

Les entreprises dans le viseur de la SGA seront sous la tutelle d’un administrateur nommé par le conseil d’administration (de la SGA). Et si par malheur un hôtelier avait la mauvaise idée de vendre un bien appartenant à son entreprise mise sous tutelle, de cacher certains documents ou s’opposerait au travail de la SGA, il encourrait 2 ans de prison ou 10 à 50.000 dinars d’amende.

La durée d’existence de la société de gestion d’actifs a été fixée à 12 ans, délai jugé suffisant pour assainir la situation selon le ministère des Finances. En définitive, son rôle sera de permettre aux banques de récupérer leurs dettes. Mais comme le rappellent certains hôteliers, il s’agit pour beaucoup d’intérêts sur les intérêts alors que le principal, lui, a été remboursé depuis longtemps. Mais le secteur bancaire ne l’entend pas de cette oreille et veut de toute évidence en finir avec les hôteliers mauvais payeurs. Mais la vague risque d’emporter tant ceux qui payent leurs dettes cahin-caha que ceux qui ont profité du laxisme passé de l’Etat.

H.H



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Libye : l’avion tunisien rescapé du bombardement

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Un Airbus A.320 appartenant à la compagnie tunisienne Nouvelair est actuellement bloqué à l’aéroport de Tripoli fermé depuis plusieurs jours suite à la chute de 4 obus et à des échanges de tirs entre milices. Si 90% des appareils présents sur le tarmac de la capitale libyenne ont été détruits, l’avion tunisien n’a été touché que par des impacts de balles. L’équipage tunisien serait rentré en Tunisie par la voie terrestre si l’on en croit les dernières nouvelles communiquées par la radio Cap FM.

L’Airbus de Nouvelair était loué en ACMI (équipage compris) à la compagnie Libyan Airlines. Ce n’est pas la première fois que la compagnie privée a maille à partir avec la Libye. Après la révolution qui avait conduit à la chute de Kadhafi, Nouvelair avait, in extremis, pu rapatrier l’un de ses avions loué à l’époque à Afriqyah Airways (lire). Le sort de l’A.320 actuellement à Tripoli reste indéterminé dans la situation actuelle.

Pour les compagnies tunisiennes, la fermeture des aéroports de Benghazi et aujourd’hui de Tripoli constitue un manque à gagner énorme, sachant qu’à elle seule, Tunisair avait programmé 66 vols hebdomadaires vers ce pays. Avant la saison été, la compagnie nationale annonçait sa volonté d’ajouter une 4e fréquence par jour sur la ligne Tunis-Tripoli ainsi que 2 fréquences de plus sur la ligne Tunis-Benghazi, portant à 4 les dessertes quotidiennes entre les deux villes. De même, Tunisair avait programmé de nouvelles fréquences hebdomadaires au départ de Tunis vers Misrata (1 vol de plus), Labreg (1 vol de plus) et Tobrouk (2 vols de plus), soit un total de 25 nouvelles fréquences sur ce marché.

De son côté, Tunisair Express avait prévu 6 vols hebdomadaires entre Monastir et Tripoli et autant entre Sfax et Tripoli. La compagnie privée Syphax Airlines avait, quant à elle, suspendu tous ses vols à destination de la Libye dès l’annonce des premiers troubles à Benghazi.

Bilan du bombardement

La flotte libyenne a été quasiment décimée suite à la chute d’obus sur l’aéroport de Tripoli. Parmi les avions touchés partiellement ou détruits complètement, 3 Airbus A.320, 1 Airbus A.330 et 1 CRJ 900 de la compagnie Libyan Airlines. De son côté, la compagnie Afriqyah compte 7 appareils touchés : 2 A.319, 2 A.320 et 3 A.330. Al Buraq a perdu de son côté un Boeing 737-800. Un Avro RJ 1000 de la compagnie Air Libya a également été touché, outre un Falcon 900 utilisé par les membres du gouvernement libyen, un Dash 8 et deux hélicoptères. Par ailleurs, 12 autres appareils civils de la Libyan Airlines qui n’étaient pas en exploitation mais stationnés sur place ont été touchés ainsi que des Iliouchine 76 de transport de fret selon les informations obtenues par Destination Tunisie auprès d’une source au sein de la Libyan Airlines. Plusieurs véhicules au sol ont également été détruits tels que des camions de ravitaillement en carburant, un dépôt de la douane ainsi que le hangar technique d’entretien des avions.

Les autorités libyennes tentent actuellement de reprendre le contrôle de l’aéroport et de procéder à la réouverture du trafic aérien dans les plus brefs délais. Dans un communiqué publié hier, le cabinet du chef de gouvernement demandait aux deux milices en conflit de s’éloigner au minimum de 20 km de l’aéroport dans un délai d’une semaine sous peine d’arrêter et de traduire en justice tout dirigeant qui ordonnerait des attaques contre des objectifs civils (y compris l’aéroport) ou qui n’empêcherait pas ses hommes de le faire. A noter par ailleurs que l’aéroport de Labreg continue de travailler normalement.

D.T



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Humeur : nos touristes, balai à la main

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Une photo qui se passe de tout commentaire : des touristes impliqués par le voyagiste Thomas Cook et son réceptif local TTS dans une opération de nettoyage de la ville de Sousse. Etant donné que nos municipalités n’ont pas été capables d’assurer un minimum d’entretien de leurs villes, il faut que ce soit des étrangers qui le fassent à leur place. On ne peut que saluer les délégations provisoires des mairies pour leur échec retentissant face à la situation qui prévaut dans quasiment toutes les régions du pays. Et, par ailleurs, d’applaudir des deux mains les éboueurs, que tout le monde respectait par le passé eu égard à la tâche difficile qu’il leur incombait et qui, après avoir obtenu certains droits après la révolution, sont aujourd’hui l’une des professions les plus revendicatrices et qui a réussi à prendre le pays en otage.



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Dar El Jeld se met à l’hôtellerie

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Le plus huppé des restaurants de la Médina de Tunis élargit ses activités. Dar El Jeld, qui exploite également Le Diwan (espace culturel et de restauration), va étendre ses activités à l’hôtellerie. Sa société propriétaire, détenue par la famille Abdelkafi, procède actuellement à la construction d’une résidence hôtelière qui portera le nom de Résidence Dar El Jeld située dans le même périmètre que le restaurant. Et à compter du mois de septembre 2014, Dar El Jeld reprendra l’exploitation d’un autre espace symbolique de la médina, le Foundouk El Attarine récemment rénové et qui fait également office de restaurant et d’espace culturel et de spectacles.



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Daphne Hotels vise 10 hôtels en Tunisie

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La toute nouvelle chaîne hôtelière turque arrivée sur le marché tunisien, Daphne Hotels, est actuellement en négociations pour la location de 2 hôtels supplémentaires en Tunisie en plus des 3 qu’elle exploite déjà (le Bahia Beach à Yasmine Hammamet, le Miramar Golf à El Kantaoui et le Monastir Center). A terme, la nouvelle chaîne s’est fixée la barre des 10 établissements en Tunisie d’ici 3 ans selon les déclarations de son directeur général, Mehmet Kaplan, en marge d’une rencontre de presse le weekend dernier à Yasmine Hammamet.



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Il y a concours et concours

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Le ministère du Tourisme projette l’organisation d’un concours national de la meilleure photo des régions tunisiennes, a annoncé hier Amel Karboul, ministre du Tourisme. Un concours tout d’abord qui a pour ambition de mettre en relief les multiples richesses naturelles, touristiques et culturelles dont disposent les régions du pays. Une page spéciale sur les réseaux sociaux a été dédiée à cet à ce concours qui retiendra les meilleures photos qui seront utilisées en cartes de vœux des responsables du ministère du Tourisme. Par ailleurs, il est également prévu l’organisation d’une « Nuit des Oscars du Tourisme tunisien » à la rentrée.



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Seabel cherche encore des hôtels

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La chaîne Seabel Hotels, propriétaire de 2 établissements à Djerba et un 1 à Sousse, cherche à étendre son champ d’activité.

La chaîne que préside Mohamed Belajouza se dit prête à louer des hôtels aussi bien à Djerba qu’à Sousse-El Kantaoui qu’à Hammamet.

Cette décision vient en réponse à la demande des partenaires T.O du groupe qui souhaiteraient voir Seabel Hotels étendre et diversifier son produit.



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La ministre du Tourisme déçue par l’état du fort de Kélibia

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Le patrimoine culturel et archéologique ainsi que le potentiel touristique du Cap Bon (Kélibia, El Haouaria et Kerkouène) sont loin d’être valorisés. Le constat a été réaffirmé par nombre de professionnels et de promoteurs de la région lors de la visite travail effectuée hier par Amel Karboul, la ministre du Tourisme dans cette région.

En visitant le fort de Kélibia, la ministre n’a pas caché sa déception à l’égard de l’état de délabrement et des défaillances d’entretien d’un site aussi prestigieux pouvant contribuer à faire de la région un grand pôle touristique. Il convient de noter que le ministère du Tourisme a affecté un budget de 300.000 dinars, imputable sur le Fonds de protection des zones touristiques, pour l’aménagement de l’esplanade du fort et de l’amélioration de ses accès extérieurs.

« L’animation du site pose un grand problème » s’accordent à dire les opérateurs de la région qui indiquent que pour lancer un projet, ne serait ce qu’une buvette, il faut attendre des autorisations d’au moins 6 départements ministériels présents sur le site ». « Ce n’est pas de cette manière, a répondu la ministre, que l’on peut faire avancer la valorisation des sites tunisiens ».

D’où la nécessité, a ajouté Amel Karboul, pour toutes les structures institutionnelles, de se rapprocher davantage pour faciliter la tâche aux initiatives privées en vue de lancer des projets innovants autour et sur les sites culturels et archéologiques.

Au cours d’une séance de travail tenue à Kélibia avec les professionnels de la région, le débat a particulièrement porté sur le blocage des projets d’investissements, sur l’endettement du secteur et sur les contraintes surtout d’ordre règlementaires qui entravent la promotion du tourisme alternatif, celui des gites ruraux , des maisons d’hôtes et des hôtels de charme.

Concernant la fermeture des grottes d’El Haouaria, motif d’inquiétude et de mécontentement des professionnels de la région, une source au gouvernorat de Nabeul a précisé que la réouverture de ces grottes à l’exploitation touristique fait actuellement l’objet d’une étude déjà soumise à l’examen des ministères de la Culture et du Tourisme.



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Le Saf Saf renoue avec la tradition des « Layali » ramadanesques

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Les fameuses soirées musicales au sein du café légendaire Saf Saf de la Marsa reviennent cet été pendant le mois de Ramadan. Au fil du temps, et de génération en génération, le Saf Saf est quasiment devenu la mémoire vive de cette ville. Un espace de distraction incontournable, de jour comme de nuit.

Le Saf Saf propose avec l’agence ADCom et en partenariat avec la mairie de la Marsa, un programme avec des soirées concoctées autour de registres musicaux différents entre Malouf, Hadhra Aissaouia, chants Soufie, concerts, percussions, musiques traditionnelles tunisiennes et musiques du monde. Faouzi Chkili et quelques représentations théâtrales et de Comédie Show font aussi partie du programme.

Ayant débuté le 6 juillet avec, dans un premier temps, quelques projections de films tunisiens, « Layali El Saf Saf » se poursuivent jusqu’au 25 juillet pour égayer les veillées ramadanesques et raviver les mémoires avec les souvenirs du passé. Les organisateurs projettent de réitérer ces soirées décontractées et si particulières dans les années à venir.

O.K



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ONTT : nominations à Prague et à Stockholm

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L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) a sélectionné, suite à un concours interne, de nouveaux représentants à l’étranger.

A Prague, Oussama Ben Yedder prend les rennes de la représentation locale pour le marché tchèque en remplacement de Tarek Aouadi muté à Londres (lire). A Stockholm, Walid Jaziri aura la charge des marchés scandinaves. Il sera secondé par Amel Elloumi.



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Amel Karboul, ministre du Tourisme : «7 millions de touristes, chiffre débile»

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Entretien à bâtons rompus pour Destination Tunisie avec la ministre du Tourisme sur les questions qui font l’actualité du secteur actuellement et sur son devenir.

Question d’actualité tout d’abord : dans la nouvelle Loi de finances complémentaire pour l’année 2014, il est question d’un timbre de 30 DT pour les non-résidents sortant du territoire. Votre département a-t-il été impliqué dans la réflexion ? Quelle est votre position à ce sujet et par rapport à l’idée de mettre en place une taxe pour les touristes ?

C’est une question intéressante, d’autant plus que c’est moi qui suis derrière ce timbre. On a fait cela de manière très participative et consensuelle en consultant les différents professionnels du milieu touristique entre hôteliers, agents de voyages et tour-opérateurs. Ce qui en est sorti, c’est que tout le monde s’est accordé à dire que c’est une bonne chose pour le pays qui a besoin de ressources et de nouvelles recettes fiscales. La première difficulté, c’est comment le faire d’une manière psychologiquement acceptable et la moins contraignante possible. Nous avons alors opté pour une taxe à la sortie car au retour, les gens ont toujours des dinars sur eux et ont aussi le temps de s’en occuper avec moins de stress qu’à l’arrivée. La deuxième chose est d’ordre procédural. Aujourd’hui, les Tunisiens résidents payent un timbre de 60 dinars à la sortie. Pourquoi ne pas reprendre la même procédure et l’appliquer aux touristes et aux Tunisiens résidents à l’étranger ? Ils auront la possibilité d’acheter ce timbre à l’avance, dans les bureaux de tabac et dans les hôtels. De cette façon, tout le monde y participe de manière équitable et on aura ainsi remédié au problème de personnes non résidentes qui louent des maisons ou des appartements non agréés et qui échappent à la taxe hôtelière. Personnellement, j’aurais voulu qu’il y ait un timbre fiscal unique de 30 dinars pour tout le monde, mais malheureusement, ce n’était pas possible au vu de la situation actuelle qui ne permet pas de faire des cadeaux. En tout cas, j’espère que cette mesure passera à l’ANC.

Seconde question d’actualité : il s’avère aujourd’hui que la situation environnementale et des déchets ménagers constituent l’une des préoccupations majeures des opérateurs du tourisme. Vous avez donné le ton à Djerba et à Sousse mais il se trouve que la situation demeure bloquée. Quel commentaire la situation vous inspire-t-elle ?

La situation que nous vivons est très complexe et c’est devenu carrément une guerre, comme moi je l’appelle. Une guerre que nous ne sommes pas en train de gagner, malheureusement. La politique est en train de gérer le problème des déchets ménagers alors que ça ne devrait pas l’être. Elle est sensée être indépendante. Mais étant donné que les municipalités souffrent de plusieurs choses à la fois, nous étions obligés d’intervenir face aux difficultés : le manque de ressources humaines, de ressources financières et d’équipements, le manque de contrôle par une police municipale dont le nombre s’est amenuisé après la révolution, le problème des décharges devenu totalement politisé et le manque de civisme des citoyens. Il faut le plus vite possible organiser des élections municipales. Sinon, il y a aussi l’exagération des médias qui dramatisent la situation pour la rendre encore plus catastrophique. Il faut aussi voir qu’il y a une évolution par rapport aux deux dernières années et parler des choses positives qui ont été faites. Les plages sont plus propres et les citoyens sont plus impliqués. Mais c’est vrai que ce n’est pas suffisant. Jusqu’à maintenant, on a utilisé le dialogue mais aujourd’hui, on arrive à la limite de ce dialogue. Nous allons devoir passer à la force, malheureusement.

Vous étiez confiante au début de votre mandat sur un objectif réalisable de 7 millions de touristes. Or, vous venez de revoir ce chiffre à la baisse. Qu’est-ce qui a changé entre-temps ?

Au début, ce chiffre de 7 millions, j’ai trouvé que c’était débile. Je suis désolée de le dire. Car pour moi, ce chiffre n’était basé sur aucune donnée réelle. Mais j’ai joué le jeu avec tout le monde, sans grande conviction. Nous avons fait récemment une étude d’impact auprès de 4 pays émetteurs pour mesurer l’image de la Tunisie qui s’est révélée nettement négative. Même notre agence de communication Publicis a été choquée par le résultat de cette étude. Aujourd’hui, j’ai plein de projets qui sont susceptibles de nous donner des chiffres réels sur lesquels nous pouvons nous baser en toute objectivité. Concrètement, on va travailler cet été avec des étudiants qui vont faire des enquêtes avec de vrais questionnaires auprès des touristes dans les aéroports.

J’ai revu ce chiffre à la baisse suite donc à ce problème d’image, compte tenu de la situation sécuritaire, environnementale et aussi par rapport à la qualité de nos services hôteliers. Les statistiques disent qu’un client content ramène 2,6 clients alors qu’un client mécontent en dissuade 13. L’audition de l’ANC au sujet des Israéliens a beaucoup nuit à l’image de la Tunisie à l’étranger. Le New York Times a écrit que j’étais moi-même prise en otage dans cette histoire. Moi personnellement, je suis sortie gagnante… L’attentat commis contre le domicile du ministre de l’Intérieur a aussi beaucoup aggravé la situation. Nous étions donc obligés de revoir ces chiffres à la baisse. Pour résumer : image basse de la Tunisie, problème de sécurité, problème de propreté et mauvaise qualité des services. Voilà le tableau. C’était bien de partir optimiste mais si j’avais eu toutes ces données à l’avance, je n’aurais jamais approuvé l’objectif de 7 millions. Et d’ailleurs, ça serait déjà bien si on arrive à 6,4 millions !

Lors de votre nomination, le gouvernement vous a-t-il tracé des objectifs chiffrés ? Sont-ils atteints et quelle est la stratégie que vous avez adoptée pour les réaliser ?

Nous étions bon au niveau des réalisations des objectifs quantitatifs qui nous ont été donnés par le chef du gouvernement et ce, indépendamment de l’effet de la dévaluation du dinar. Les objectifs qualitatifs consistent à travailler sur l’image de la Tunisie avec des campagnes publicitaires différenciées par pays. En septembre, nous allons avoir une très grande conférence pour instaurer un label qualité national et avec l’UTICA, nous travaillons sur le développement digital pour améliorer la communication à ce niveau. Par ailleurs, il faudrait distinguer entre ministère du Tourisme et professionnels du Tourisme. Il y a souvent une grande confusion à ce niveau. Notre ministère n’est pas le ministère des hôtels ou des agences de voyages. Il faut donc considérer le tourisme dans une optique holistique liée à la culture, à la nature et à l’environnement.

A part l’image et la qualité, nous travaillons dans notre stratégie sur la diversification des produits touristiques par région. C’est justement la stratégie « 3+1 ». Le 3 c’est image, qualité et diversification et le +1 c’est la gouvernance derrière. Nous avons en cours un très grand projet de modernisation et de restructuration de l’administration du Tourisme, on doit résoudre le problème de l’endettement pour assainir le secteur et aussi, nous allons créer un Observatoire du Tourisme pour 2016. Voilà les composantes essentielles de notre stratégie.

Estimez-vous avoir atteint –totalement ou partiellement- les objectifs que vous vous étiez fixés lors de votre nomination ?

Quand je suis arrivée à ce poste, j’ai travaillé dans la continuité de ce qui a été bâti avant moi. J’ai même repris la stratégie « 3+1 » de Roland Berger qui n’est pas nouvelle et que nous avons un peu adaptée à la situation. Et c’est normal qu’un ministre reprenne le travail de son prédécesseur surtout quand celui-là a fait un bon travail et qu’il constate que les choses avancent. On ne peut que garder le même cap et aller de l’avant.

Le prochain travaillera sûrement sur les mêmes priorités qui sont l’image de la Tunisie, la qualité du produit et la diversification des produits et des régions. J’aimerais bien qu’on avance encore un peu sur le projet de la restructuration pour qu’on puisse la soumettre à la présidence de la République.

L’endettement aussi sera d’actualité et il vaut mieux résoudre ce problème avant qu’il ne soit trop tard. Donc la feuille de route c’est la continuité des chantiers en cours.

La situation du marché français est jugée dramatique par toute la filière touristique tunisienne, y compris les compagnies aériennes. Ne pensez-vous pas qu’il faille aujourd’hui revoir la stratégie de communication sur ce marché de toute urgence au vu des 500.000 touristes perdus par an ?

Les Français, pendant 3 années de suite, après la révolution, sont allés ailleurs, en Turquie, en Grèce, au Mexique… et ils ont apprécié. Les T.O ayant investi beaucoup d’argent dans des campagnes publicitaires, ont du mal à réinvestir dans de nouvelles campagnes pour les faire retourner en Tunisie, un pays qui souffre aujourd’hui d’une image négative, il faut le dire clairement. Quand l’image est détériorée, il lui faut beaucoup de temps pour reprendre du poil de la bête.

Une journée suffit pour faire baisser l’image d’un pays qui aura besoin de 2 ou 3 ans pour y remédier. Après la révolution, il fallait carrément stopper la publicité sur le marché français. Elle ne servait absolument à rien. La pub doit être ciblée et non pas systématique. Dans certains pays, on doit faire de la pub et dans d’autres, il faut faire autre chose car il y a d’autres moyens de communication marketing à part la pub. On peut faire des relations publiques, du digital, du PR ou du Storytelling par exemple. Je suis favorable à ce qu’on investisse beaucoup d’argent dans la bonne communication. De toute façon, pour le marché français, c’est tout le marché qui est en baisse partout. Aujourd’hui, on peut faire un peu de pub sur ce marché mais de manière étudiée, dosée et différenciée.

Le ministère du Tourisme et l’ONTT ont-ils pris des mesures particulières pour cet été afin d’assurer la bonne marche de la saison sur le plan hygiène et respect des normes notamment ?

Oui on a fait beaucoup de choses concernant la sécurité en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, des Workshops dans toutes les régions et dans les hôtels en termes de sécurité. On a fait 3 770 contrôles d’hygiène, d’accueil et de qualité pour les hôtels, les restaurants et les agences de voyages. On travaille beaucoup sur l’événementiel bien sûr. A Djerba, nous avons un projet grandiose de « Street Art Festival » similaire à celui de la Tour 13 à Paris.

Une tour qui était destinée à la démolition et qui est devenue un lieu d’exposition ouvert grâce à des artistes du Street Art. Les mêmes artistes vont venir à Djerba pour taguer les maisons et ça été bien accepté par la population malgré leur conservatisme. On a fait quelques essais et ce sont les gens maintenant qui demandent de faire taguer leurs maisons. En septembre, Djerba sera transformée en un musée à ciel ouvert. Même si le nombre de visiteurs ne sera pas très important, ce qui compte, ce sont les retombées médiatiques et l’impact qu’il va y avoir sur l’image. Cet événement fera parler, à coup sûr, de la Tunisie à l’étranger.

De quelles natures sont vos relations avec les professionnels et les fédérations professionnelles notamment et les nuages se sont-ils estompés dans vos relations avec la FTH ?

Nous sommes en comité de pilotage avec la FTAV et la FTH pour la stratégie « 3+1 », entre autres. On essaie d’élargir ensemble l’offre des produits touristiques comme pour les maisons d’hôtes ou encore améliorer le trafic aérien pour les compagnies aériennes. Elles sont désormais avec nous pour choisir des représentants de l’ONTT à l’étranger, ce qui est une première en Tunisie. Le choix des représentants se fait maintenant avec un appel à candidatures.

D’habitude, c’est le ministre qui nomme les représentants car c’est très intime de choisir soi-même ses cadres. Ce sont les mesures plus ou moins institutionnelles que nous avons mis en place avec les fédérations. Pour ce qui est des tensions avec la FTH, sincèrement, je ne les ai jamais comprises. Quand ils viennent au ministère, ils montrent qu’ils approuvent tout ce qu’on fait comme travail avec des éloges et des remerciements. Et après, les mauvaises langues se délient. Est-ce de l’hypocrisie ou est-ce par rapport au nombre de contrôles qui a augmenté ou encore par rapport au problème de l’endettement ? Je ne sais pas et je ne cherche plus à comprendre.

J’aime la critique constructive mais lorsque ça devient comme cela, il vaut mieux ne pas y prêter attention et garder son énergie pour des choses plus importantes. Donc, je continue à travailler et j’ignore tout ça. Dommage parce que ces polémiques nuisent aussi à l’image du tourisme et montrent qu’il y a un manque d’union et de solidarité entre les différents acteurs du secteur.

Une fois vous aurez quitté votre poste, le tourisme ne vous manquera-t-il pas ? Vous n’aimeriez pas continuer à travailler dans ce secteur ? Seriez-vous tentée d’y revenir ?

Le problème du tourisme, c’est qu’il est très fragile et on est toujours dans le court terme. Mais quand on sait travailler, on peut très bien s’en sortir, construire une bonne image et se développer sans endettement même. Malheureusement les gens qui travaillent comme ça restent minoritaires, entre 10 et 15 % et représentent principalement les propriétaires des maisons d’hôtes, qui n’ont aucun souci. Moi, comme professionnelle, je suis plutôt Stratégie long terme et c’est ça qui me plait.

Je viens de l’industrie et seul ce secteur le permet. Mais pourquoi pas un jour à titre personnel et lorsque j’avancerai dans l’âge, ne pas monter un projet de maison d’hôtes ou un petit hôtel de charme. J’arrêterai de voyager pour accueillir chez moi des gens du monde entier dans un cadre vert avec beaucoup de nature. Oui, ça me plairait de faire ça !

Et si cette expérience de ministre était à refaire ?

Oui bien sûr que je referai la même expérience. C’est fascinant et c’est même un moment historique pour moi d’avoir participé à la construction de la première démocratie du monde arabe. Qu’est ce qu’on peut avoir de plus excitant ? C’est très gratifiant et c’est vraiment un honneur pour moi d’avoir occupé ce poste. Le travail que je fais est très motivant et je suis tous les jours contente quand j’arrive au bureau. Et ça, c’est une chance énorme.

J’ai une belle équipe qui travaille avec moi, qui est très motivée malgré le manque de ressources et les faibles salaires. Mon premier salaire quand j’ai commencé à travailler à Londres était de 6 200 euros. J’avais de la chance. Et là, quand je vois ce que gagnent ces gens, je ressens vraiment beaucoup d’estime pour eux. Notre équipe gouvernementale est aussi très solidaire et on travaille ensemble avec beaucoup de motivation et de plaisir malgré les problèmes et les difficultés que nous avons au quotidien.

Propos recueillis par
Hédi HAMDI



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Trois nouveaux commissaires au Tourisme

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L’ONTT vient de procéder à la nomination de nouveaux commissaires régionaux au Tourisme. Tout d’abord à Djerba, c’est Taoufik Gaïed qui vient d’être nommé en remplacement de Faouzi Basli qui a atteint l’âge de la retraite. A Monastir, Mohamed Mehdi Haloui a été nommé en remplacement de Mohamed Jerbi muté au siège de Tunis. A Gabès, le poste de CRT a été attribué à Adel Ali Sbita. Il est à noter que l’ONTT procède désormais par voie de concours interne pour l’attribution de ces postes.



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Ramadan au Corail Suites Hotel

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Le Corail Suites Hotel, sur les Berges du Lac 2 à Tunis, invite ses clients, résidents ou clientèle de passage, à célébrer le mois saint du Ramadan dans une ambiance conviviale et dans un cadre enchanteur. Des soirées ramadanesques y sont organisées sur fond de musique orientale, de la rupture du jeune jusqu’au S’Hour.

Le restaurant du Corail Suites Hotel propose en effet un menu alliant à la fois l’exigence et l’imagination. Le chef et sa brigade ont élaboré une carte gastronomique avec un éventail d’hors d’œuvres, de plats et de desserts préparés à partir de produits frais.

Le menu intitulé « Les Délices de l’Iftar » présente, à la rupture du jeune, et comme le souhaite la tradition, des dattes farcies accompagnées de lait chaud. La première partie du menu consiste en une dégustation d’un assortiment de 3 entrées variées composées d’une soupe, brik avec une pâte fait maison et entrée chaude du jour. Ensuite, le chef suggère des plats traditionnels faisant partie du terroir tunisien. Agneau aux fruits secs, agneau au four, veau du Cap-Bon ou complet de poissons grillés sont les plats parmi lesquels l’on peut choisir au gré de ses envies. Pour les desserts, le client a droit à une palette de fruits avec une boule de glace et une crème aux fruits secs suivis du traditionnel thé à la menthe. Le prix de ce menu est de 55 dinars, hors boissons.



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L’ONTT ferme 19 agences de voyages et déclasse 8 hôtels

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Les inspecteurs de la qualité de l’ONTT ont, depuis le 1er janvier 2014 jusqu’à fin juin, procédé à plus de 3770 opérations de contrôle de la qualité dans toutes les régions touristiques et au niveau des établissements touristiques toutes catégories confondues. Bilan : 8 hôtels déclassés pour non-conformité aux normes de classement et de gestion des hôtels et 19 décisions de fermeture d’agences de voyages pour non-conformité aux clauses du cahier de charges qui régit ce secteur.

Pour la haute saison, et bien avant son avènement, un dispositif de contrôle et d’inspection renforcé a été étudié et mis en œuvre pour être déployé dans plusieurs directions. Les inspecteurs ont ainsi retenu des priorités portant notamment sur la sécurité au sein des hôtels, les conditions d’hygiène alimentaire, les piscines et la qualité de l’accueil des clients ainsi que le contrôle des centres de thalassothérapie…

Pour le mois de Ramadan, qui coïncide avec la haute saison et selon Asma Najjar, responsable de l’élaboration des procédures de l’inspection, de la formation et la qualité au sein de l’ONTT, des notes circulaires ont été adressées aux établissements hôteliers invitant le personnel opérationnel à s’investir dans l’effort pour assurer les meilleures conditions d’accueil et de qualité des prestations tout au long de la journée et particulièrement à l’heure de la rupture du jeûne.

Aujourd’hui les inspecteurs se mobilisent pour procéder à des visites d’évaluation sur le terrain avec, indique-t-on, des opérations ciblées se rapportant notamment au déroulement du mois de Ramadan, à la qualité des buffets proposés aux touristes, des petits déjeuners… Cette mobilisation, souligne Mme Najjar, se poursuivra tout au long de la haute saison et l’arrière-saison avec, en cours de route, des bilans périodiques qui seront analysés et traités en concertation avec les professionnels du secteur et d’une manière approfondie en vue d’anticiper sur les défaillances et d’apporter les mesures nécessaires en temps opportun.



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La FTAV renouvelle son bureau directeur pour 4 ans

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Les agences de voyages adhérentes à la FTAV ont plébiscité dans la nuit du 6 au 7 juillet 2014 la liste conduite par Mohamed Ali Toumi à la présidence de la FTAV pour un nouveau mandat de 4 ans.

En effet, les nouveaux statuts adoptés récemment stipulent que les mandats du conseil d’administration sont désormais de 4 ans (et non plus de 3 ans) et désormais limités à 2. Autrement dit, il s’agira du dernier pour Mohamed Ali Toumi et pour une partie de l’équipe qui l’accompagne.

Le nouveau bureau a été marqué par de nouveaux entrants. La répartition des tâches a donné lieu aux fonctions suivantes:

Mohamed Ali Toumi : Président

Nadia Ktata : Secrétaire générale

Raouf Jaïem : Vice-président chargé des relations avec l’administration

Dhafer Letaïef : Vice-président chargé des commissions techniques

Walid Hnid : Vice-président chargé des fédérations régionales (FRAV)

Sonia Sayah : Vice-présidente chargée des relations internationales et des salons

Mohamed Mejri : Secrétaire général-adjoint

Jabeur Ben Attouche : Trésorier général

Ismaïl El Oued : Trésorier général-adjoint

Présidents élus des Fédérations régionales des agences de voyages (FRAV) :

Hatem Mejlissi : Djerba (sud-est)

Achraf Barkia : Sfax (centre-sud)

Hamouda Belhouane : Sousse (Sahel)

Fathi Guizani : Hammamet (Cap-Bon)

A noter que les élections au sein des deux fédérations régionales du sud-ouest seront organisées incessamment.

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30 dinars pour pouvoir sortir de Tunisie

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La Loi de finances complémentaire pour l’année 2014 confirme l’annulation de la taxe hôtelière qui était prévue. Cependant et pour compenser ce manque à gagner, les non-résidents devront s’acquitter d’un timbre d’un montant de 30 dinars à la sortie du territoire. L’Etat compte à travers cette nouvelle taxe récolter 75 MD. Il semble donc évident que ce montant ne sera pas reversé au profit de la promotion touristique à l’étranger comme le demandaient depuis longtemps les fédérations professionnelles du tourisme qui avaient émis le vœu de mettre en place une taxe de 10 euros à l’arrivée pour les touristes. Le timbre de 30 dinars devrait donc concerner non seulement les touristes mais également les Tunisiens résidents à l’étranger, les hommes d’affaires de passage, etc.



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Agences de voyages du sud : l’ardoise CNSS allégée

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Bouffée d’oxygène pour les agences de voyages installées dans les gouvernorats de Tozeur et de Kébili. L’Etat se propose en effet de prendre en charge les arriérés de CNSS pour la période comprise entre le premier trimestre 1999 et le quatrième trimestre 2008 pour une enveloppe maximum de 1,2 MD. La décision figure dans la Loi de finances complémentaire pour l’année 2014.



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FTAV : élections confirmées

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L’Assemblée générale élective de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) aura bien lieu ce dimanche. La justice a en effet rejeté aujourd’hui un recours présenté par un groupe d’agences de voyages de la région de Douz destiné à empêcher une nouvelle fois la tenue de ces élections. L’AGE aura lieu à l’hôtel El Mouradi Gammarth après la rupture du jeûne.



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Djerba : quand l’immobilier se met à l’air du Mall

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Voilà que sur l’île de Djerba, un gigantesque complexe immobilier, s’étalant sur quelque quatre hectares, est en train de jaillir à la sortie de Midoun.

Situé à proximité du site archéologique de Bourgo, et en direction de Houmt Souk, « Bourgo Center » est le nom qui a été donné à ce complexe dont les travaux ont été entamés depuis avril 2013. Avec la BNA et la BIAT comme principaux partenaires financiers, ce projet comprend une résidence d’habitation de 78 appartements de haut standing, baptisée « Le Phénix », un espace de vie et de loisirs pour enfants et, sur deux niveaux, un centre commercial dernière génération nommé « Bourgo Mall ». Un projet jusque-là unique, qui combine shopping, restauration, détente, loisirs, divertissement et hébergement.

« Bourgo Mall » est tout sauf un centre commercial étouffant, impersonnel, froid ou distant. Il a été conçu avec soin et avec une architecture qui s’inscrit parfaitement bien dans le paysage de l’île. En conservant le design ancestral des arcs et des voûtes, le Mall est resté fidèle au style architectural emblématique de Djerba. En même temps, c’est un lieu d’une modernité de première grandeur. Un haut lieu « nouvelle tendance » qui associe ingénieusement l’utile à l’agréable.

43 boutiques

C’est d’abord le paradis des emplettes qui, avec une superficie de 19 000 m², offre un large éventail de magasins dont deux grands supermarchés. L’enseigne Carrefour Market et le grossiste Cash & Carry s’y étalent, à eux seuls, sur un espace de 4 500 m². Les mordus du lèche-vitrine pourront, pour leur passe-temps favori, parcourir sans retenue les 43 boutiques de 40 à 500 m², abritant des commerces de grandes marques et des enseignes à la mode, les accessoires, l’ameublement et les services. « Bourgo Mall » propose aussi deux grandes surfaces commerciales de 1 127 et 1 310 m².

Par ailleurs, ceux qui veulent se restaurer, s’offrir des pauses gourmandes ou alors des coffee break, des espaces de restauration de différentes spécialités gastronomiques, allant du traditionnel au fast-food, seront légion à toute heure et pour tous les goûts, pour régaler les palets et désaltérer les gosiers.

Le Mall inclut aussi une très grande salle polyvalente de 1 380 m² hautement équipée et dédiée pour tous types de fêtes et d’événements, aussi bien personnels que professionnels : séminaires, congrès, animations, spectacles, mariages ou autres célébrations. Il dispose également d’un espace culturel pour des expositions, d’une salle de cinéma 7 D et de nombreux espaces aménagés pour des services de banque, de pharmacie ou des stands d’information toujours utiles pour les clients. Une terrasse de 700 m² en plein air vient parfaire cette riche palette de prestations haut de gamme.

Espace Happy Kids

Pour ce qui est espace de vie et de loisirs pour les enfants, un « Happy Kids » s’est fait une place, une grande place de 7 000 m², pour accueillir les gamins dans un espace hautement sécurisé pourvu d’un grand manège et d’une aire de jeu spacieuse pour ceux qui ont l’envie de se dépenser. La gamme de services pour enfants inclut, pour le bonheur des parents, une garderie scolaire et un jardin d’enfants conventionnés. Et enfin, pour sécuriser leurs voitures, les clients auront à leur disposition un grand parking moderne de plus de 300 places.

« Bourgo Mall » offre donc, pour le plus grand plaisir des visiteurs, un service complet en termes de commodités et d’activités ludiques et culturelles pour petits et grands. Tout, jusqu’au moindre détail, a été minutieusement pensé pour satisfaire le client et créer une nouvelle dynamique commerciale et économique dont l’ile a tant besoin aujourd’hui dans ce contexte difficile. Avec ce potentiel remarquable, « Bourgo Center » pourrait ainsi devenir une attraction pour le shopping touristique et stimuler de la sorte le rayonnement local voire international de la destination Djerba. Ce méga projet ouvrira ses portes au public au cours du deuxième trimestre de l’année 2015.

 

D.T



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Aéroport Tunis-Carthage : les visites de ministres se suivent et se ressemblent presque

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Alors que la haute saison touristique est déjà bien entamée, la situation de Tunis-Carthage demeure toujours préoccupante.

Bienvenue à l’aéroport international de Tunis-Carthage, la première vitrine de la destination Tunisie. Mais à vos risques et périls. Car les incidents bagages et les pillages persistent, les services sont à tous les niveaux limités et médiocres, la qualité des prestations laisse souvent à désirer, le problème épineux des taxis non seulement ne se résout pas mais empire, et pour ne pas trop noircir le tableau, on complètera la liste juste avec la prolifération des réseaux de contrebande et des transactions parallèles occultes qui gagnent du terrain au vu et au su de tout le monde.

Et ce n’est sûrement pas par coïncidence que les inspections de nos responsables politiques s’enchainent et se multiplient ces derniers jours au sein de l’aéroport. Entre la visite inopinée effectuée lundi 30 juin par Chiheb Ben Ahmed, ministre du Transport, et la visite de la ministre du Tourisme, Amel Karboul, mardi 1er juillet dans le cadre d’un suivi quelle devait accomplir suite à une visite antérieure datant du mois d’avril dernier, il n’y a pas photo.

Mais où en sont les anciens constats et les propos mielleux qui promettaient de réformer, pour cette saison, le premier maillon de notre chaîne touristique ?

C’est justement l’objet de cette dernière visite de la ministre du Tourisme qui, accompagnée par quelques membres de son cabinet, était attendue par un grand nombre de journalistes pour la couverture médiatique de cette virée – un peu musclée – au sein du terminal principal de l’aéroport. Une visite guidée d’à peu près une heure qui a parfois pris des allures de bousculade…

Le circuit des « réalisations remarquables et des avancées »

Le circuit a commencé avec un passage par la douane, au départ, où des installations sont en train de se mettre en place pour canaliser les voyageurs dans une seule et unique file en suivant une trajectoire avant de bifurquer vers les différents postes douaniers. « C’est une avancée que nous réalisons car ce système permettra de désengorger les files de voyageurs et de gagner en rapidité », a expliqué Amel Karboul. Rappelons juste que cette mesure avait été déjà proposée par les professionnels du tourisme depuis des années. Pour les voyageurs de la Business Class, un Fast Track est mis à leur disposition pour leur éviter les longues files d’attente avec Monsieur et Madame tout le monde. Voilà une autre avancée mirifique, réalisée par rapport à la dernière visite effectuée par la ministre.

C’est la salle VIP qui a ensuite été investie pour être rapidement inspectée. La visite s’enchaîne avec un nouveau passage par la douane, aux postes d’arrivées cette fois-ci, puis cheminement vers l’espace de livraisons des bagages. Devant le bureau des réclamations et des litiges, plusieurs voyageurs en attente de réponses et une dame complètement excédée par la perte de sa valise depuis 21 jours. Elle s’est précipitée vers la ministre pour vider son sac car, visiblement, elle en avait gros sur le cœur. La dernière étape du circuit s’est passée devant le box de l’ONTT, où la ministre s’est faite interrogée par les journalistes, après avoir distribué des brins de jasmins pour « leur faire oublier le stress du travail », a-t-elle dit en plaisantant.

En ce qui concerne la sécurité des bagages, elle a déclaré qu’« il y a eu beaucoup de progrès dans la mesure où plusieurs caméras ont été installées pour limiter les vols et les intrusions ». En précisant par ailleurs que « la perte ou la disparition des bagages est un problème qui existe partout dans le monde et qu’elle aussi a subi une fois ce problème ».

Les chantiers à la traine

Interrogée sur le problème inextricable de la gestion de la station des taxis accaparée par une pseudo-mafia et des pagailles généralisées qui nuisent à l’image du pays, Amel Karboul a déclaré « qu’aucune mesure n’est encore prise de manière concrète ». Cela voudrait dire, explicitement, que nous sommes encore au même point en ce qui concerne ce problème majeur. « Nous devons aussi résoudre le problème du tabac dans l’aéroport », a-t-elle brièvement rajouté, sans trop s’étaler sur ce sujet, bien qu’il soit évident que les premiers fumeurs dans l’enceinte de l’aérogare sont en général ceux qui y travaillent, tous corps confondus. La ministre a précisé la nécessité de s’attaquer « bientôt » à ces problèmes et que « nous y arriverons ». Des déclarations d’ores et déjà faites, sur les mêmes lieux, lors de sa dernière visite. Mais nos hommes et nos femmes politiques ont souvent tendance à oublier que les murs sont dotés de grandes oreilles…

En définitive, il y a matière pour affirmer sans aucune équivoque aujourd’hui que l’administration tunisienne a été incapable de résoudre les vrais dysfonctionnements qui sévissent à l’aéroport Tunis-Carthage. Des dysfonctionnements qui gangrènent l’image de tout le pays. La première vitrine de la Tunisie n’est pas tout à fait prête encore, comme cela avait été miroité, pour accueillir les 6,4 millions de touristes attendus pour cette saison (au lieu des 7 millions initialement promis par Madame Karboul qui revoit ses ambitions à la baisse). Rendez-vous dans quelques mois avec la ministre du Tourisme pour un autre suivi de ce suivi…

©Destination Tunisie

 



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Torremolinos, destination et inspirations

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Du 3 au 5 juin 2014, et à l’occasion de l’organisation de l’Euroal 2014, la merveilleuse ville de Torremolinos en Andalousie, à côté de Malaga dans le sud de l’Espagne, s’est totalement convertie en capitale mondiale de l’activité touristique, artistique et culturelle. C’est incontestablement l’un des plus importants événements dédiés à l’industrie du tourisme. Cette 9ème édition de ce salon international, dirigée par le directeur général Luis Callejon, s’est déroulée au sein du palais des congrès et des expositions de la Costa Del Sol à Torremolinos, la ville pionnière du tourisme de masse en Europe.

Considérée aujourd’hui comme l’une des plus importantes références en matière de tourisme international, Torremolinos a accueilli un grand nombre de professionnels, de représentants de destinations touristiques, de tour-opérateurs et de compagnies de transport aérien et maritime, européens et latino-américains, pour la promotion du marché international du tourisme. Des tables rondes, des ateliers techniques et des conférences ont été organisés en présence d’experts pour débattre des défis concurrentiels du tourisme, de la consolidation des marchés internationaux de ce secteur et du développement de nouveaux produits touristiques.

Le tourisme, une révolution mondiale…

Présidée par le maire de Torremolinos, Pedro Fernandez Montes, la cérémonie d’ouverture de l’Euroal 2014 s’est tenue au palais des congrès dans une ambiance de fête en présence de Taleb Refai, secrétaire général de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT). Ce dernier a décrit, dans son allocution d’ouverture, le tourisme comme la deuxième grande révolution de la société moderne. La première étant la révolution technologique. Cette seconde révolution, selon lui, a mis le secteur touristique au devant de la scène sur le plan international pour qu’il ne soit plus considéré aujourd’hui comme une nécessité mais plutôt comme un droit. Ce secteur représente 9 % du PIB et 30 % des exportations à l’échelle mondiale grâce à la permanente évolution du nombre de déplacements de touristes enregistrés annuellement. Celui-ci dépasse 1 milliard et 87 millions d’individus. Aucune destination touristique n’échappe actuellement à la curiosité des voyageurs, affirme M. Refai.

Initiative et évènement…

Le maire Pedro Fernandez Montes a rappelé qu’en 1977 et 1979, Torremolinos a abrité la deuxième ainsi que la troisième assemblées de l’OMT. C’est pendant l’assemblée tenue en 1979 qu’a été instituée pour la première fois la célébration de la journée mondiale du tourisme. Il a été décrété à cette occasion, que le 27 septembre de chaque année, une région touristique du monde célèbre cet événement. La commémoration du 35ème anniversaire de cette journée a été l’évènement marquant de la séance d’ouverture de l’Euroal 2014.

Taleb Refai et Pedro Fernandez ont dévoilé à cette occasion une plaque commémorative de cet évènement. Plusieurs délégations, dont celle de la Fédération internationale de journalistes et écrivains de tourisme (FIJET), conduite par son président Tijani Haddad qui est aussi conseiller spécial auprès de l’OMT, ont participé aux travaux de l’Euroal 2014.

Prestations et qualités…

Durant ce salon international, le palais des congrès et des expositions de Torremolinos a offert une gamme complète de prestations de qualité où toutes les salles du palais ont été équipées de data show. Les journalistes ont pu, grâce à l’encadrement de Ricardou Mena, directeur de la communication, découvrir les atouts naturels, touristiques et culturels de l’Andalousie, berceau des civilisations millénaires.

 

Ali Chemli



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Voyage avec Wahiba ARRES Miss Tunisie 2014

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Elle est la digne représentante de la beauté à la tunisienne. Elue Miss Tunisie 2014, Wahiba Arres nous accompagne cet été à bord de Tunisair Express pour nous dévoiler ses goûts, ses envies, ses ambitions ainsi que les causes nobles qu’elle veut défendre à bras le corps.

La gagnante de Miss Tunisie 2014 a tout juste vingt ans. Originaire de Menzel Bourguiba (gouvernorat de Bizerte) et grande d’1,81m, Wahiba Arres est étudiante en première année Anglais à l’université Bourguiba School. Elle est aussi une vraie passionnée de la mer et ses hobbies sont la musique et la danse. Pour elle, l’envie de participer au concours de Miss Tunisie ne date pas d’aujourd’hui ni d’hier. L’idée, par conséquent, ne pouvait être ni soudaine ni farfelue. Bien au contraire, devenir reine de beauté lui trottait dans la tête depuis belle lurette. Avec les encouragements et la connivence de ses parents, elle a tout fait pour venir s’installer à Tunis après son bac. Etape incontournable pour se rapprocher de la couronne et de la lumière des projecteurs. Parallèlement à ses études, Wahiba Arres finit par réaliser son rêve de petite fille et décroche en avril 2014 le titre de la 9ème édition de Miss Tunisie, succédant ainsi à Hiba Telmoudi, tenante du titre en 2013.

Pourquoi elle ?

Avant d’arriver sur le podium, la reine de beauté tunisienne a suivi un stage de formation avec toute une série d’épreuves. Condition sine qua non posée par l’organisateur de ce concours, l’Association culturelle et artistique « TEJ » présidée par Aïda Antar. Ce stage comprenait une formation sur le savoir-vivre, le savoir-faire ainsi que des évaluations sur le caractère et le comportement de chaque candidate. Car il ne suffit guère d’être jeune, belle, souriante et glamour. Il faut aussi de la grâce, de la délicatesse, de la vertu et de l’allure. Wahiba a non seulement réuni ces critères pour remporter la couronne face à 17 autres candidates, mais elle en possède d’autres. Elle a la tête sur les épaules, elle est simple, naturelle et spontanée. De plus, son regard doux et pétillant à la fois, laisse échapper une expression de pudeur associée à un sentiment intrahissable de calme et de quiétude. C’est probablement grâce à cela qu’elle a réussi à convaincre le jury dans ce prestigieux concours…

Des engagements nombreux et des causes nobles

Notre Miss séduit par ses engagements caritatifs et les causes nombreuses qu’elle défend. Des causes nobles liées à l’environnement et qu’elle soutient corps et âme de manière enthousiaste. Marraine d’une association pour l’environnement, elle œuvre pour la réhabilitation de la plage « Rondeau » de Menzel Bourguiba. Se trouvant en bordure du lac de Bizerte et communiquant avec le lac Ichkeul (patrimoine mondial de l’UNESCO) cette plage fut jusqu’aux années 70 un lieu exceptionnel de villégiature pour les Menzéliens. Infestée par les rejets industriels, elle est aujourd’hui un terrain en friche dont la baignade y a plusieurs fois été interdite. En dehors de sa ville natale, Wahiba est également engagée dans la lutte contre la pollution dans la région de Gabès. Avec les Rotariens, elle s’associe à leurs actions pour collecter des fonds qui seront destinés à l’achat de matériels pour handicapés. Ainsi, Miss Tunisie met en avant son image en multipliant rendez-vous et rencontres susceptibles d’aider à la réalisation de ces projets. Et ce n’est pas tout, WahibaArres a été invitée par la communauté tunisienne aux Etats-Unis pour participer à leur symposium annuel qui s’est déroulé à San Francisco du 29 mai au 2 juin 2014.

Vous rappelez-vous de votre premier voyage ?
La Toscane, en Italie, quand j’avais 17 ans. J’étais invitée chez ma tante qui habite à Masseto.

Voyager, pour vous, est-ce échapper à la monotonie, un plaisir, un fardeau ?
Pour moi, voyager c’est très intéressant. C’est aussi le plaisir de découvrir et de connaître d’autres gens et d’autres cultures.

Le pays qui vous a marqué le plus et pourquoi ?
J’ai beaucoup aimé San Francisco. Je rentre des USA où j’étais à l’occasion d’une soirée organisée par la communauté tunisienne sur place et dont j’étais l’invitée d’honneur.

Une fois assise à bord, quelle est votre activité: lecture, musique, conversation avec le voisin, etc. ?
J’écoute de la musique et je regarde par le hublot.

Combien de pays avez-vous visités ?
Le premier c’est l’Italie et le dernier les Etats-Unis (San Francisco).

Votre destination rêvée ?
J’aimerais bien aller à Hawaii pour découvrir les couleurs de ce pays, le climat et voir à quoi ressemble la mer autour des îles lointaines.

Vous êtes shopping ou découvertes, musées et autres endroits culturels ?
Musées et shopping, les deux. La nature aussi m’intéresse.

Chose que vous n’oubliez jamais de mettre dans votre valise ?
Ma trousse de maquillage. Je ne m’en sépare jamais.

Ce qu’on risque de ne jamais trouver dans votre valise ?
Une bombe (rires…).

Préférez-vous voyager seule ou en famille ?
Les deux. Chaque type de voyage a son charme !

Le plus beau souvenir ou anecdote de voyage ?
En Italie, au pied d’une source thermale où les couleurs de l’eau étaient d’un bleu tellement foncé que j’ai trouvé ça surprenant. J’ai fini par y mettre les pieds seulement après beaucoup d’hésitation et d’appréhension.

Et vos études, vous voulez aller jusqu’au bout ?
Oui je tiens à terminer mes études d’Anglais, puis j’ai envie d’enchainer avec des études en Marketing.

Le bonheur parfait selon vous ?
Le bonheur c’est l’espoir de vivre, quelque chose d’essentiel, qui se partage et sans laquelle on ne peut pas vivre. C’est indescriptible le bonheur…

Et votre qualité principale ?
Je suis patiente, persévérante et de nature calme et tranquille.

Votre principal défaut ?
Je donne trop confiance aux gens.

Vous êtes plutôt thé ou café ?
Café au lait !

Votre couleur préférée ?
Le rouge. C’est une couleur féminine et aussi parce que c’est la couleur du drapeau de la Tunisie.

Maintenant que vous êtes connue, votre comportement a-t-il changé ?
Je suis consciente que je dois faire attention et, en même temps, je dois rester naturelle. Quoi qu’il en soit, il faut rester soi-même et ne pas faire l’hypocrite.

Pour vous habiller, vous êtes plus classique ou sport ?
Chic et classique en soirée et pour les occasions ; sport et décontracté dans la vie de tous les jours pour me sentir à l’aise.



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Djerba souhaite son vol régulier annuel sur l’Italie

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48.000 mille touristes italiens ont choisi Djerba pour leurs vacances en 2012, chiffre qui a grimpé à 70.000 en 2013, soit une augmentation de 44%. Sur les 5 premiers mois de l’année 2014, 14.000 Italiens ont séjourné sur l’île. Des arguments qui plaident en faveur de la mise en place de vols directs Milan-Djerba sur toute l’année et qui pourrait être mieux rentabilisés en basse saison en y rajoutant un double touché avec Tozeur. C’est l’une des recommandations émanant de l’ONTT Italie pour l’année prochaine.



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Allemagne : une Tunisie bon marché n’intéresse plus

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Le tourisme allemand vers la Tunisie reste toujours loin des performances attendues. Le produit a en effet perdu en attractivité. « Ni le prix, ni les campagnes publicitaires n’arrivent à convaincre les Allemands de passer leurs vacances en Tunisie » reconnaît-on du côté de l’ONTT Francfort. « Avec un prix moyen de moitié inférieur à la dépense moyenne par tête pour les vacances en Allemagne, soit 1100 euros, l’argument ne fait plus recette en Allemagne. Pour les Allemands, les vacances à trop bon marché ne peuvent pas être de bonne qualité ».



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Kébili : des Italiens lancent un projet touristique

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A l’occasion du jumelage entre Kébili et la ville touristique d’Ascoli, à l’Est de l’Italie, un protocole de partenariat dans les secteurs du tourisme et de l’action municipale a été signé hier entre les deux villes.
Pour la circonstance, une délégation tunisienne de responsables de la région de Kébili a effectué une visite à Ascoli. Figurent parmi la délégation le gouverneur, le maire de Kébili et le commissaire régional au Tourisme.
Ce dernier, Anouar Chetoui, a mentionné l’intérêt de plus en plus observé des investisseurs italiens à l’égard de Kébili, évoquant le projet d’un complexe touristique engagé actuellement par un promoteur italien moyennant un investissement global de huit millions de dinars. Et c’est le centre ville de Kébili qui abritera ce complexe ayant déjà connu un avancement à hauteur de 30% après l’acquisition du terrain. Un autre projet Italien dans la même ville est actuellement en cours d’étude avancée et qui serait accompagné d’une école de formation dans le secteur touristique.



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Eté 2014 : le marché français à la peine

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Les arrivées touristiques françaises sur la Tunisie ne décollent pas. L’été 2014 va encore enregistrer un recul de 4% par rapport à 2013 avec un total estimé à 585.000 clients si l’on tient compte de la capacité aérienne programmée. Par rapport à l’été 2012, le recul est de 49% (soit 133.200 clients en moins).
Et pour l’arrière saison, la situation n’est guère meilleure. Selon l’ONTT France, « les restrictions sécuritaires figurant sur la carte du Quai d’Orsay sont une contrainte pour les comités d’entreprises et les sociétés en quête de destinations pour les voyages d’incentives d’arrière saison qui assurent habituellement 25 à 35% du flux touristique annuel ».



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Slim Riahi, nouvel actionnaire d’un hôtel

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Le président du Club Africain, Slim Riahi, a racheté au promoteur historique de l’hôtel Solymar à Soliman, Hédi Ben Ismaïl, 50% du capital de la société propriétaire de cet établissement. Selon le journal Al Khabir qui a rapporté l’information, l’objectif de cette opération serait de transformer le site pour en faire un complexe sportif qui s’étendrait sur des terrains adjacents à l’hôtel inclus dans la transaction. Toujours selon la même source, le montant de la vente serait de 25 MD.



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Six nouveaux membres au sein de Leading Hotels of the World

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Le portfolio de la collection hôtelière de luxe Leading Hotels of the World se développe en Europe, en Asie et en Amérique latine. Six nouvelles adresses rejoignent la prestigieuse collection:

 Andorre: le The Sport Hotel Hermitage & Spa est le premier et unique Leading Hotel en Andorre. Il se trouve à 1850 mètres d’altitude et dispose de 135 suites et suites junior. De par sa situation, il constitue un bon point de départ pour les sports alpins, tant en été qu’en hiver.

 Ushuaia: l‘Arakur Ushuaia Resort & Spa se trouve dans la région naturelle de la Reserva Natural Cerro Alarken en Argentine. L’établissement n’est qu’à quelques minutes du centre d’Ushuaia et dispose de 131 chambres et suites.

 Amsterdam: au coeur du quartier des musées, à un jet de pierre du Royal Concertgebouw, le Conservatorium Hotel reçoit ses hôtes sur le terrain du Sweelinck Music Conservatory. L’hôtel comprend 129 chambres et suites.

 Cartàgena: récemment rénovée, la Casa San Agustin est un hôtel boutique de 30 chambres et suites, situé au cœur de la vieille ville de Cartàgena (Colombie), classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 Jakarta: au cœur de l’arrondissement de Menteng, l’immeuble de la compagnie téléphonique néerlandaise, bâtiment de style Art Déco datant de 1923 et nommé «Telefoongebouw», abrite l’hôtel Ther Hermitage. Les principaux éléments de design des 90 chambres et suites qui composent l’hôtel ont été soit reçus, soit reproduits.

 Bodrum: le Golden Savoy est situé sur la côte Egéenne de Bodrum. L’ensemble des 110 suites et villas ont une vue sur la mer et disposent de terrasses spacieuses.



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Mehmet Kaplan, directeur général de Daphne Hotels Tunisie: «nous sommes disposés à acheter des hôtels»

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C’est une nouvelle enseigne d’origine turque qui vient de faire son apparition dans le paysage hôtelier tunisien et qui a de grosses ambitions sur le marché pour la décennie à venir au moins.

Pourquoi le choix de la Tunisie pour vous installer ?

Je crois que c’est d’abord un choix émotionnel. Je suis Turc et j’ai vécu 22 ans à Amsterdam. J’ai été contracting chez Thomas Cook et c’est là que je suis tombé amoureux de la Tunisie. Après des études de prospection, j’ai constaté qu’il y avait une baisse du tourisme tunisien et j’y ai vu des opportunités à saisir. En Tunisie, il y a beaucoup de choses à faire alors qu’en Turquie, c’est le début de la fin, il n’y a plus de possibilité d’augmenter les capacités, il n’y a plus rien à faire.

Qui est Daphne Hotels ?

Nous sommes une chaîne avec 3 hôtels en Turquie, 1 à Malte et 1 City Hotel à Bruxelles. En Tunisie, nous avons déjà loué 3 établissements qui sont tous opérationnels : le Miramar Golf à Port El Kantaoui, le Monastir Center et le Bahia Beach à Yasmine Hammamet. Pour ce qui concerne les actionnaires, nous sommes 6 dont notamment le propriétaire de nos hôtels en Turquie, un tour-opérateur hollandais, une entreprise de construction et notre partenaire tunisien.

Quelles sont vos perspectives immédiates sur le marché tunisien ?

Nous sommes intéressés par tous les marchés émetteurs dans nos hôtels y compris la clientèle locale. Le mois de juillet sera difficile mais pour le reste de la saison, nous sommes confiants. L’essentiel, c’est de faire 5 pas en avant et ne pas en faire 3 en arrière. Nous avons comme projet de ramener à Hammamet un DJ hollandais de gros calibre de même que nous comptons ramener un acteur turc de gros calibre dans la perspective d’une grande opération sur la plage de Yasmine Hammamet au mois de septembre prochain.

Vous avez loué des hôtels mais vous n’avez pas de projets d’investissements ?

Il ne s’agit pas pour nous de prendre des hôtels pour en prendre tout simplement. Notre objectif, c’est d’avoir de bons hôtels. Nous avons déjà investi sur l’hôtel Miramar Golf où nous avons changé la piscine et fait d’importantes transformations sur l’un des blocs d’hébergement avec de nouveaux équipements, de nouvelles TV, l’introduction du Wifi dans les chambres, des changements également sur le spa et la piscine intérieure. L’hôtel se veut désormais être un établissement « vert » car il est justement bordé par le parcours de golf. Nous voulons aussi en faire un hôtel pour les sportifs grâce au terrain de football et aux cours de tennis. L’année prochaine, l’établissement sera commercialisé en Adult Only pour les 18 ans et plus. Nous avons également un important programme de loisirs avec discothèque tenue par un DJ hollandais et un Lounge sur l’emplacement du casino. Etant donné que nous avons parmi nos associés une entreprise de construction, au Bahia Beach, nous allons redessiner les chambres, la réception, les couleurs, etc. A Monastir, nous allons préserver la vocation de notre établissement en tant qu’hôtel de ville et d’affaires. Nous y avons déjà investi avec des changements de mobilier et de minibar dans les chambres et installé le Wifi.

Sur le moyen-terme, nous voulons grandir. Le risque, s’il existe, est partagé entre nous puisque nous sommes plusieurs. Mais nous allons investir. Nous sommes d’ailleurs à la recherche d’autres hôtels, avec une capacité minimale de 300 lits, de préférence en bord de mer. Nous étudierons toute proposition à Hammamet et même à Djerba. Nous louons les hôtels pour 10 ans mais nous sommes disposés à acheter.

Propos recueillis par H.H

Lire aussi:

Daphne Hotels: fin de la mésaventure en Tunisie



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Sidi Bou Saïd : l’Armée à la rescousse avant que le port de plaisance ne chavire

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Le constat est alarmant : le port de Sidi Bou Saïd, supposé être l’un des fleurons du tourisme de plaisance en Tunisie, recevait encore en 2010 entre 500 et 600 bateaux par an. En 2013, il n’en a reçu que 220. Aujourd’hui, 30% du port ne sont pas exploitables et 60% de la capacité d’exploitation des bateaux est bloquée.

Ce port de plaisance, qui s’étend sur plus de deux hectares et demi, vient de faire l’objet d’un plan de mise en valeur et de réhabilitation qui tend à lui conférer une nouvelle configuration digne de son emplacement et de sa notoriété au sein du bassin méditerranéen.

Sarra Titay, PDG de la Société des loisirs touristiques (SLT), relevant du ministère du Tourisme, qui gère le port, a précisé que ce plan de réhabilitation devrait commencer par une opération de dragage, action qui doit être assurée tous les 6 ans et qui a nécessité un investissement d’un million de dinars. C’est l’Armée tunisienne qui se chargera de cette mission et qui durera 3 mois pour élaguer quelque 20 000 m3 de sable.

D’autre part, le port de Sidi Bou Saïd fait l’objet d’une étude en cours menée par le bureau d’études international Maritec portant sur la réhabilitation des ouvrages et la protection du port et dont les conclusions de la première phase seront connues début juillet 2014.

L’action est à l’urgence et l’étude actuellement en cours vise à faire du port de Sidi Bou Saïd un projet pilote pour la création d’un nouveau label pour les ports de plaisance tunisiens. Le projet vise à faire accompagner le développement du port par des commerces, des structures d’animation ou encore un hôtel de charme.



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Alitalia va devenir à moitié arabe

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Après des mois de négociations, Alitalia et Etihad Airways ont confirmé qu’elles avaient convenu des principaux termes et conditions d’une transaction, selon laquelle Etihad Airways, compagnie aérienne d’Abu Dhabi, prendra une participation de 49% dans la compagnie italienne.

Les deux transporteurs doivent maintenant finaliser les documents transactionnels, incluant l’accord sur les conditions, dès que possible. La conclusion de l’investissement est soumise aux approbations règlementaires finales.

La transaction avec Etihad est considérée comme la dernière chance de survie d’Alitalia, qui n’a été bénéficiaire qu’à quelques reprises au long de ses 68 années d’existence, ayant été renflouée à plusieurs reprises par l’Etat avant d’être privatisée en 2008.
L’administrateur délégué d’Alitalia, Gabriele del Torchio, cité par le journal français Le Monde, avait prévenu début juin qu’Alitalia, en grandes difficultés financières, allait affronter un processus de restructuration « complexe, fatiguant et douloureux », et « sans alternative ». Il avait évoqué « 2 200 suppressions d’emplois structurelles » sur un effectif de 12 800 personnes.

Alitalia opère sur la Tunisie au départ de Rome et de Milan. Par contre, Etihad Airways est absente du marché tunisien ayant cédé sa place à sa grande sœur Emirates.



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L’enquête qui révèle les faiblesses de la publicité touristique tunisienne en Europe

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L’Office national du tourisme tunisien veut connaître l’impact de ses campagnes publicitaires sur ses principaux marchés touristiques. Passée la première grande vague d’investissements, qui a mobilisé 80% du budget en prévision de l’été, l’ONTT a commandé au cabinet spécialisé TNS une étude d’évaluation sur 4 de ses principaux marchés émetteurs de touristes : la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne et l’Italie, tandis que la Russie suivra dans une 5e étape. « Chaque millime dépensé doit être évalué » explique Wahida Jaïet, directrice générale de l’ONTT. L’objectif de ce test d’impact que nous avons engagé est de savoir s’il est nécessaire pour nous de continuer nos investissements publicitaires ou pas, en d’autres termes de nous remettre en question ». Cette approche est une première dans l’histoire de l’ONTT. Les résultats communiqués par le cabinet vont permettre d’ajuster les investissements publicitaires réalisés à l’étranger pour le second semestre 2014 mais surtout de préparer un plan d’action pour l’année 2015 à la lumière des différentes recommandations arrêtées définissant les priorités à accorder dans la stratégie future.

A chaque marché ses surprises

Les 23 et 24 juin à Tunis, l’ONTT a organisé un mini-séminaire de ses représentants à l’étranger (issus des 5 principaux marchés) pour la présentation des résultats de l’enquête de TNS en présence de l’agence de communication Publicis chargée de la gestion de la communication publicitaire du tourisme tunisien en Europe ainsi que de plusieurs représentants de la profession. Et alors que l’on aurait pu s’attendre à ce que cette enquête soit le reflet de la situation touristique de chaque marché, Wahida Jaïet a, au contraire, fait remarquer qu’« il n’y avait pas de corrélation entre le taux de visibilité de la campagne et le nombre d’arrivées de touristes sur la Tunisie ».

Les campagnes publicitaires paneuropéennes engagées s’accordaient à présenter une Tunisie au-delà de ses plages et de son soleil. Aux dires de la directrice générale de l’ONTT, l’objectif aurait été atteint. Cependant, elles n’ont pas été perçues de la même manière dans chacun des 4 pays prospectés. Tout d’abord en Grande Bretagne, l’enquête a montré que la Tunisie touristique avait plus un problème de notoriété que d’image. Idem en Allemagne où la nécessité de se mettre au digital a été mise en avant, tandis que c’est sur l’Italie que les résultats semblent avoir été les meilleurs avec des taux de mémorisation satisfaisants, ce qui incite à la poursuite de l’approche publicitaire déjà engagée. Quant à la France, dont les arrivées touristiques sont en chute constante depuis 3 ans, l’enquête de TNS a mis au jour un problème de confiance à l’égard de la destination Tunisie. De même, le marché aurait grandement besoin d’actions sur le digital en s’adressant à tous types de clientèles.

« Si cette étude avait été faite plus tôt, elle aurait permis d’affermir notre campagne et de nous éviter de trop focaliser sur l’image » a estimé Leïla Tekaya, représentante de l’ONTT pour la France. Cette même enquête a par ailleurs mis à nu la faiblesse de la communication orientée vers les séniors bien que le segment de clientèle soit fondamental pour une destination comme la Tunisie. Dora Ellouze, directrice de l’ONTT pour l’Italie, confirme de son côté le besoin d’œuvrer à renforcer la notoriété de la Tunisie touristique après avoir travaillé sur l’image.

Finalement, si les résultats de l’enquête commandée par l’administration du Tourisme n’ont pas apporté de véritables surprises, ils ont au moins eu le mérite de confirmer ce qui n’avait jamais été mesuré scientifiquement. De quoi regretter presque de ne pas avoir institué cette formule depuis plusieurs années.

Hédi HAMDI



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Expériences culinaires à l’aéroport de Doha

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L’aéroport International Hamad (HIA), nouveau hub de Qatar Airways, qui dessert Tunis par un vol quotidien, vient de dévoiler une sélection unique de points de restauration gérés par Qatar Duty Free (QDF).

Avec plus de 30 cafés et restaurants répartis sur 15 000 m², les passagers peuvent désormais profiter d’une sélection somptueuse de cuisine internationale et régionale dans une série de points de vente exclusifs.

L’offre de restauration au HIA est aussi innovante que variée, combinant un mélange de marques développées et détenues par Qatar Duty Free, mais aussi des points de vente basés sur des joint-ventures et des franchises.

Le Jamocha Café en est un exemple parfait

Le Jamocha Café offre une sélection séduisante de gastronomie haut de gamme, permettant aux passagers de profiter d’une tasse de café expresso bio ou d’une glace crémeuse, en passant par un croissant qui sort du four. Tout est préparé à base des meilleurs ingrédients, comme par exemple le café, issu de l’agriculture biologique en Amérique du Sud, et méticuleusement récolté et moulu pour le bien-être des clients.

Le Jamocha Café peut également adapter sa sélection de snacks et de boissons très rapidement, faisant des ajustements entre les vols en se basant sur le nombre et l’origine des passagers voyageant par HIA.

Le restaurant Marché de Qatar Duty Free est un autre exemple d’offre axée sur les besoins des passagers. Ouvert 24h/24, le Marché peut accueillir jusqu’à 560 passagers en même temps, et a été conçu pour satisfaire les goûts de chacun avec un large éventail de cuisine internationale préparée avec les ingrédients les plus frais.
De même, le Caviar House and Prunier, le restaurant de fruits de mer de QDF, est le seul restaurant au monde qui produit son propre caviar et saumon. Tout est préparé devant les clients, créant une destination culinaire unique pour tous les amoureux de fruits de mer.

Les amateurs de sucreries apprécieront Farggi, le premier producteur de glace et de gâteaux de Barcelone, qui fournit de délicieuses friandises depuis 1957. Désormais, les passagers de HIA peuvent profiter des meilleurs crèmes glacées de Farggi, avec un café latte, et de délicieuses recettes de crêpes et de gaufres en attendant leurs vols.

De plus, l’aire de restauration d’HIA, appelée “Eat Street”, possède de nombreux points de vente, comme par exemple Camdem Food Company (des repas et des snacks sains), Negroni (cuisine italienne) Yum Cha (cuisine asiatique), Azka (cuisine orientale et asiatique), Burger King (burgers), Red Mango (yaourt glacé, café et pâtisseries) et SOHO (café organique).



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Séniors et personnes à mobilité réduite : des niches à développer pour le tourisme en Tunisie

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©Destination Tunisie- Comment rendre les services touristiques accessibles aux personnes à mobilité réduite, aux handicapés et aux séniors ? Des associations représentant la société civile et les professionnels du tourisme paraissent plus que jamais sensibilisés et même convaincus de l’exigence de prendre en considération les besoins spécifiques des personnes âgées ou en situation de handicap. Car d’une part, ces personnes ont parfaitement le droit d’accéder, comme tout le monde et malgré leurs déficiences physiques, au tourisme et aux loisirs, et d’autre part, ce créneau pourrait constituer une manne formidable pour le secteur touristique en Tunisie.

C’est dans ce sens que l’initiative de l’Association canadienne SOLIDEVE International (Solidarité pour le Développement International) et l’Association tunisienne CUASDD (Club UNESCO ALESCO pour le Savoir et le Développement) qui, dans le cadre d’un partenariat avec l’agence de voyages Orbitravel et la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), ont organisé mardi 24 juin un workshop autour du thème « Accessibilité Pour Tous ».

Le thème est en effet complexe et les enjeux sont de taille du fait, entre autres, des opportunités que l’exploitation de ce créneau pourrait créer en termes de synergies, de rentabilité, d’emploi et de valeur ajoutée dans le tourisme et à l’échelle de tout le pays. Par ailleurs, le manque accablant en matière de structures pour handicapés en Tunisie a rendu le débat plus délicat, surtout par rapport aux défenseurs des droits des personnes en situation de handicap qui peinent à sensibiliser la société civile et les pouvoirs publics autour des difficultés de leur intégration dans la vie publique, à l’instar de Maoudoud Lotfi, président de l’Association RIHEN, qui œuvre depuis quarante ans en faveur des personnes handicapées.

Le tourisme pour tous : une poule aux œufs d’or

Avec le vieillissement croissant de la population et le nombre considérable de personnes à mobilité réduite, qui s’élève aujourd’hui à 850 millions dans le monde, le tourisme en Tunisie a assurément du pain sur la planche pour peu qu’il s’intéresse à ce segment. L’intérêt pour développer le créneau de « l’Accessibilité Pour Tous » et d’élargir le spectre potentiel du marché touristique est incontestablement important que ce soit d’un point de vue commercial, économique ou social. « La coopération associative, notamment avec SOLIDEVE, et la consolidation des ponts entre le Canada et la Tunisie ne peuvent que s’en trouver améliorées » a souligné Sébastien Beaulieu, ambassadeur du Canada en Tunisie, présent au workshop. « D’autres ponts de coopération verront certainement le jour », a-t-il ajouté, en lançant une invitation à son auditoire pour participer au premier sommet mondial « Destinations Pour Tous » qui se tiendra au mois d’octobre à Montréal.

« Le développement de l’accessibilité doit toucher toute la chaîne touristique et cette notion devrait être intégrée dans une politique nationale de tourisme durable de façon à ce que cela devienne un droit généralisé », a relaté par ailleurs Dorra Jaloul, présidente de SOLIDEVE International, en rappelant que les recommandations de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) de 2013 arguent toutes dans ce sens. Et, à Dorra Jaloul de nous révéler que 11 % des touristes en Australie sont des personnes à mobilité réduite et 12 % au Royaume Uni. Par conséquent, le touriste étranger ou tunisien, âgé ou à mobilité réduite, doit trouver, tout au long de son séjour et depuis sa descente de l’avion ou du bus, un accueil adapté à son âge (ou à sa déficience) et des prestations à disposition en autonomie maximale. « N’oublions pas que les personnes de plus de 60 ans représentent un segment important pour le tourisme du fait qu’ils disposent d’un pouvoir d’achat important et qu’ils se déplacent à n’importe quelle période de l’année », a encore confié Dorra Jaloul.

Tout laisse donc entendre que les plus de 60 ans constituent un formidable créneau pour lutter contre la saisonnalité dont souffre le secteur du tourisme. Dans le même enchainement d’idées, et pour appuyer davantage les précédents intervenants, Nadia Ketata, directrice générale d’Orbitravel, n’a pas hésité à mettre l’accent sur l’aspect rentabilité de ce projet en soulignant « qu’il s’agit d’un créneau porteur qui nous permettra d’avoir des saisons touristiques plus longues, avec bien entendu, plus de visiteurs ». « Nous devons tous saisir cette opportunité et la développer sur le plan commercial » a-t-elle ajouté. « Nous devons appréhender le projet comme étant une alliance entre le business et l’humain, dans une optique gagnant-gagnant », a-t-elle aussi déclaré, pour rassurer ceux qui réduisent cette initiative à une vulgaire exploitation commerciale de l’handicap…

Des propositions concrètes pour la mise en œuvre du projet

La perspective de mettre en œuvre en Tunisie un projet pilote en matière d’accessibilité aux services touristiques pour tous a fini par séduire tout l’auditoire. Pour la concrétisation rapide de ce projet, et de manière plus pragmatique, Boubaker Houman, président du CUASDD, a lancé un appel à propositions à tous les participants qui, d’ailleurs, n’ont pas trop tardé à y répondre. Parmi les suggestions qui ont été avancées, nous avons principalement retenu qu’il faudrait :

– Une meilleure adhésion entre les différents partenaires touristiques notamment la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie), l’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports) et la FTAV.
– Créer un véritable support promotionnel autour de ce projet et constituer, sur le court terme, un comité d’organisation qui veille à la bonne coordination du projet.
– Impliquer davantage les prestataires de services publics, privés ainsi que les services d’assistance en améliorant le partenariat entre le public et le privé.
– Mobiliser le maximum d’associations dans le cadre d’une stratégie nationale de conscientisation de toute la société civile.
– Assurer un suivi régulier de toutes les actions dans tous les ministères concernés : Transport, Aménagement, Tourisme, Affaires sociales, Développement, etc.
– Favoriser et renforcer l’application des mesures qui existent déjà au niveau de la convention internationale relative aux droits des personnes handicapées.
– Lancer des pages médiatiques et organiser des journées d’information dans les villes et les villages pour permettre une diffusion optimale de l’information.
– La mise en circulation de 24 bus équipés pour handicapés dans les 24 gouvernorats et faire en sorte qu’ils desservent des circuits incluant des établissements hôteliers.
– Equiper de manière urgente les plages pour qu’elles soient désormais accessibles aux chaises roulantes.

Avec un peu d’enthousiasme et de bonne volonté, ces mesures devraient indéniablement faciliter l’ancrage logistique de « l’Accessibilité Pour Tous » à travers ce premier projet pilote et garantir aux différents partenaires concernés une meilleure implication au niveau de toute la chaîne touristique et de toute l’économie du pays. Puisse l’avenir proche montrer que le tourisme tunisien sera capable de relever tous ces défis pour créer la dynamique espérée et devenir réellement une locomotive à laquelle pourront s’amarrer tous les autres domaines.

©Destination Tunisie



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Travelport rachète Hotelzon

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Le GDS Travelport, représenté en Tunisie par l’agence Select Travel & Tours, a annoncé avoir racheté Hotelzon, un fournisseur clé de technologies de distribution hôtelière B2B, à son ancien propriétaire, Esa Karppinen. Cet investissement s’inscrit dans le cadre de la stratégie actuelle de Travelport visant à redéfinir et renforcer son offre hôtelière en ajoutant 30 000 hôtels dans la plate-forme de commerce de Travelport, pour les multinationales et les sociétés de gestion de voyages (TMC), aisni les clients d’entreprise d’Hotelzon.

Ce rachat répond en particulier à la volonté de Travelport de simplifier les réservations d’hôtels indépendants pour les voyageurs d’affaires, ansi fournir aux multinationales et aux agences de voyages connectées à Travelport un outil de réservation de pointe et enrichi d’informations détaillées sur des hôtels indépendants.



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Festival de Carthage 2014: choses promises, choses non dues!

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A trois semaines seulement de l’ouverture de la 50ème session du Festival international de Carthage, le rideau a été enfin levé sur la programmation qu’on nous promettait exceptionnelle et exclusive. C’est dans l’enceinte du Théâtre romain de Carthage que s’est tenue une conférence de presse pendant laquelle Sonia Mbarek, présidente du Festival, a présenté le programme détaillé de cette 50e édition, après un rappel révérencieux de l’histoire de cette manifestation, devant une foule essentiellement constituée de journalistes, de sponsors et de personnalités artistiques. « Le festival de Carthage doit devenir un label reconnu dans le monde entier », a-t-elle solennellement déclaré.

Du 10 juillet au 16 août, l’amphithéâtre de Carthage accueillera donc toute une pléiade d’artistes, nationaux et internationaux, de gros calibres de la musique, de la danse, de la chanson et du théâtre pour assurer des présentations diverses et variées à l’occasion de cette édition. De grands noms certes, comme Anouar Brahem, Georges Benson, Marcel Khalifa, Yanni ou Stromae, mais rien vraiment d’inédit, ou presque. Cela reste surtout bien loin du rare et de l’exceptionnel qui était supposé enflammer l’arène mythique du prestigieux théâtre pour son 50ème jubilé. Il y a un an déjà, on nous promettait la venue d’Adele (finalement, elle aurait un problème de santé) et de Shakira (qui préparerait un nouvel album et ne pourra pas venir). La grande désillusion pour certains, la déconvenue pour d’autres.

Plus concrètement, cette édition prévoit, pour la première fois, comme l’a souligné Sonia Mbarek lors de cette conférence, des présentations thématiques sous le nom de « Carthage hors les murs ». Celles-ci vont se dérouler au Musée national de Carthage avec, entre autres, Nabiha Karaouli, la Dabka palestinienne et la chanson engagée. Par ailleurs, une surprise pour petits et grands a été réservée spécialement pour cette édition : le Cirque de Glace qui présentera « Peter Pan sur Glace » le 19 et le 20 août. Côté cinéma, trois grands films exclusifs et inédits sont programmés pour les cinéphiles qui se feront un réel plaisir d’admirer les dernières réalisations du 7ème art sur les vestiges du passé romain : « Printemps tunisien » (21 août), « Mandela un long chemin vers la liberté » (22 août) et, en hommage, le film palestinien « Omar » (23 août).

Il a été aussi relaté, par Sonia Mbarek, que, pour la première fois dans l’histoire du Festival de Carthage, des projections de différents spectacles sont prévues dans plusieurs villes pour faire profiter ceux qui sont loin ou qui n’ont pas les moyens d’y assister. Des projections sur écrans géants auront lieu sur les grandes places pour créer une plus grande proximité avec les gens et pour les faire rêver avec l’art et la musique. « C’est Carthage qui va vers les gens cette année », a-t-elle ajouté. Les projections de ces spectacles auront lieu en différé, a-t-elle néanmoins oublié de préciser de prime abord. On croise les doigts en espérant que cette fois-ci, les promesses seront bien tenues tout au long de cette édition.

O.K

Le programme officiel du Festival :

Anouar Brahem (ouverture, 10 juillet) ; Bollywood Express ( 11 juillet) ; Message de paix (12 juillet) ; Age d’or de la chanson tunisienne (14 juillet) ; George Benson (16 juillet) ; Nancy Ajram (19 juillet) ; Yanni (22 juillet) ; I’A.M (23 juillet) ; Mohamed Jebali & Carole Samaha (24 juillet) ; République pour tous/Chokri Bouzaïene (25 juillet) ; Mille et une danses du monde (26 juillet) ; Chimène Badi & Natacha St Pierre (27 juillet) ; Richard III (29 juillet) ; Aladin (30 juillet), Marcel Khalifa (31 juillet) ; Youssou N’Dour (1er août) ; Nour Chiba & Cheb Mami (2 août) ; Ana Moura & Tomatito (3 août) ; Riadh Fehri (4 août) ; Nawel Skandrani (5 août) ; Saber (7 août) ; Ballet chinois (8 août) ; Shirine (9 août) ; Mounir Troudi & Erik Truffaz (10 août) ; Stromae (11 août) ; El Mensia (13 août) ; Mohamed Mejri (14 août) ; Lamine Nahdi (15 août) et enfin, pour la clôture du festival, Mozart Opéra Rock, le 16 août.



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Air France élue « meilleur service médias sociaux en relation client d’Europe »

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Air France a été élue meilleur service médias sociaux en relation client d’Europe par un jury indépendant. Ce prix distingue le centre de service d’Air France médias sociaux en relation client basé à Wembley (ESSC) au Royaume-Uni. « Une reconnaissance pour la compagnie et ses équipes qui s’engagent à une réponse en moins d’une heure, 24/24h auprès des clients qui les contactent sur les réseaux sociaux : @airfrance, @airfranceFr et sur Facebook » a souligné le transporteur français dans un communiqué.

Avec Montreuil, Wembley, Canton, Santiago du Chili et Sydney c’est une couverture assurée en 9* langues 7j sur 7, et 24h sur 24 en français et en anglais qu’Air France offre à ses clients, partout dans le monde.

Ce titre prestigieux, décerné chaque année, vise à reconnaitre et récompenser les entreprises les plus talentueuses dans le secteur des centres de contacts et de la relation client en Europe. L’ESSC Wembley remporte le titre devant quelques 80 services client médias sociaux.

Le jury a souligné : « Air France a compris que voyager était une véritable expérience émotionnelle, et s’efforce en permanence à faire de chaque voyage une expérience positive à travers ses médias sociaux ». Jean-Michel Mathieu, Vice Président Digital de la Compagnie a déclaré : « Les médias sociaux sont au cœur de nos préoccupations et de notre stratégie commerciale. Nous sommes fiers de ce prix qui récompense nos efforts quotidiens sur le digital auprès de nos clients. »



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GTA déguise ses partenaires pour son anniversaire

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La centrale de réservation hôtelière et touristique GTA, représentée en Tunisie par l’agence de voyages Select Travel & Tours, a organisé le 10 juin le 7e anniversaire de son implantation sur le marché tunisien en présence Rami Mashini, VP de GTA international, Néjib Ghozzi, PDG de Select Travel ainsi que Nadaa Ghozzi, sa directrice générale.

L’occasion pour GTA de récompenser son réseau de vente local à travers des trophées et des diplômes remis à ses 15 meilleurs revendeurs de la place. Au-delà de l’aspect purement professionnel et sous un angle plus ludique, la soirée était organisée sous le thème du déguisement.

Les partenaires et amis de GTA avaient été appelés en effet à prendre part à la cérémonie en arborant un accoutrement original et la créativité a été au rendez-vous puisque la majorité des convives s’est prêtée au jeu.

D’ailleurs, les 10 meilleurs costumes ont été primés par des cadeaux offerts par des sponsors allant de séjours dans des hôtels en Tunisie et des billets de voyages avec séjours tout compris. Le ton avait été donné en amont par toute l’équipe de GTA Tunisie qui arborait une tenue carthaginoise prestigieuse.



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L’ONTT affecte de nouveaux représentants à l’étranger

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L’Office national du tourisme tunisien a procédé hier à la nomination de nouveaux représentants à l’étranger.

Tout d’abord à Londres, le poste vacant de représentant pour la Grande-Bretagne a été attribué à Tarek Aouadi qui était jusqu’à présent en poste à Prague. Il sera secondé par Mounira Derbal Ben Chérifa.

En Italie, Dorra Ellouze a été promue d’adjointe à représentante générale. Elle sera secondée par Myriam Souissi Belhoula.



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Les compagnies aériennes tunisiennes autorisées à opérer vers la Chine

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C’est officiel. Désormais, les avions des compagnies aériennes tunisiennes pourront ouvrir des liaisons directes entre la Tunisie et la Chine. L’accord vient d’être conclu entre la direction générale de l’Aviation civile tunisienne et la direction de l’Aviation civile de la République Populaire de Chine.

Cet accord de partenariat a été paraphé lors du récent voyage à Pékin, effectué par une délégation tunisienne présidée par le nouveau général de l’Aviation civile, Hatem Motemri.

Cette délégation était composée de Larbi Naffouti de l’OACA, du directeur central du Produit de Tunisair, Faouzi Mouelhi et du directeur de Syphax Airlines, Charfeddine Ben Nassr.

L’accord autorise officiellement les compagnies tunisiennes Tunisair et Syphax Airlïnes à assurer des vols commerciaux entre la Tunisie et la Chine à raison de 21 vols hebdomadaires.

Ces vols pourront rallier la Tunisie aux villes de Pékin, Shanghai et Ghangzhou. L’accord conclu a représenté l’ultime étape d’un long processus entamé depuis presque une année pour assurer l’ouverture de lignes aériennes direct entre la Tunisie et la Chine.

Cet accord permettra dans un premier temps à la compagnie aérienne Syphax Airlines, qui est déjà dotée d’un Airbus A330 capable d’assurer les vols longs courriers, d’ouvrir comme prévu sa nouvelle ligne entre Tunis et Pékin à la fin du mois d’octobre 2014.



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Une chaîne hôtelière turque s’installe en Tunisie

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Une nouvelle enseigne hôtelière vient de faire son apparition dans le paysage touristique tunisien. Il s’agit de la chaîne Daphne Hotels dirigée par le Turc Mehmet Kaplan, qui exploite trois établissements sous cette même enseigne en Turquie ainsi qu’un petit tour-opérateur au départ de la Hollande. Daphne Hotels en Tunisie a loué pour une période de 10 ans trois hôtels : le Monastir Center, le Bahia Beach à Yasmine Hammamet et le Miramar Golf à Port El Kantaoui. Ces deux derniers devraient rouvrir leurs portes dans les prochains jours après des travaux de rafraîchissement.



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Changement à la tête de l’INP

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L’Institut national du patrimoine (INP) a un nouveau directeur général en la personne de Nabil Kallala. Le ministère de la Culture a confirmé sa nomination aujourd’hui en remplacement de Adnène Louhichi.



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Traveltodo sur le terrain aux Emirats

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L’agence de voyage Traveltodo se consolide sur les destinations Dubaï et Abu Dhabi. Avec son partenaire local l’agence Dubai Link, une équipe commerciale de Traveltodo est allée sur le terrain du 2 au 4 juin pour découvrir le produit de visu. Pendant 3 jours, ils ont eu la possibilité de découvrir le charme et le luxe de la cité à travers ses endroits prestigieux et ses hôtels Rixos, Atlantis, Gloria Hotel, Rose Rayhan, Emirates Grand, Ocean View, St Regis Abu Dhabi et Sofitel The Palm. Par ailleurs, elle a également testé le produit excursion safari au sein de paysages désertiques sublimes.
L’équipe de Traveltodo a également pu découvrir le parc Ferrari World situé à Yas Island à l’entrée d’Abu Dhabi qui offre des sensations fortes à ses visiteurs.
L’objectif de ce voyage était de permettre aux vendeurs de Traveltodo de conseiller leurs clients de la meilleure des manières en connaissance de cause après l’avoir eux-mêmes testé au préalable.



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Festival réel ou virtuel ?

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Chaka Khan, Michael Buble, Norah Jones, Randy Crawford, Tracy Chapman. Excusez du peu mais il s’agit de la liste avancée des artistes qui se produiront dans le cadre du festival de Jazz de Tabarka ! L’info a été reprise par certains médias sans que l’on sache exactement qui a eu la capacité de réunir autant de sommités internationales ?! Autant donc dire que pour l’instant, et en l’absence de confirmation officielle, cette info est à prendre avec beaucoup de réserves. D’autant que sur les sites des artistes concernés, les dates de leurs concerts ne mentionnent toujours pas Tabarka. Donc, de toute évidence, encore un pétard mouillé.



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La Cigale, nouveau fleuron hôtelier à Tabarka

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L’ancien hôtel connu sous le nom de Tabarka Beach, devenu La Cigale depuis son rachat par un groupe du Qatar, va ouvrir ses portes le 1er juillet en soft opening avant une ouverture effective le 1er août.

L’hôtel, fermé depuis un an et demi pour travaux, a subi plusieurs transformations, notamment au niveau de la réception et des points de vente. Le 2e étage a également été transformé pour devenir un étage Executive. Le centre de thalasso a été totalement transformé et modernisé. Les chambres n’ont pas encore été renouvelées mais devraient subir des travaux par étape dans le proche avenir. L’hôtel sera commercialisé en formule LPD uniquement (logement-petit-déjeuner).



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Karboul, une ministre au port de la Goulette

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Le terminal de croisière de la Goulette a abrité le premier Conseil des ports de plaisance tunisiens qui s’est tenu le 10 juin 2014 au village de croisière de la Goulette en présence de la ministre du Tourisme, Amel Karboul.

Deux navires de croisière étaient accostés aux quais au même moment, MSC Musica et Aida Blu, avec près de 5400 passagers à bord, ce qui a constitué une occasion pour la ministre de visiter le village en pleine activité.



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Le Bardo passe au numérique

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Le musée du Bardo se met aux nouvelles technologies. Bientôt, il sera en effet possible de bénéficier d’une visite numérique. Le projet sera officiellement lancé le 17 juin par les ministres du Tourisme et de la Culture et par la directrice exécutive d’Orange, groupe qui a développé la technologie.



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Golden Tulip va gérer l’hôtel du méga projet touristique « Ice Mall », à la sortie de Tunis

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Un nouveau projet touristique grandiose est en train de voir le jour sur la route de Bizerte et plus précisément au niveau de la zone commerciale Borj Touil dans le gouvernorat de l’Ariana (près du centre commercial Tunis City/Géant).

Baptisé Ice Mall, ce projet prévoit la construction d’un complexe intégré avec différentes composantes à vocations touristique, ludique et culturelle. « Nous sommes en train de réaliser un projet hors du commun, qui sort du schéma balnéaire classique, pour un tourisme familial, culturel et de loisirs. Ce projet innovant servira toute l’année et ne dépendra surtout d’aucun facteur climatique » a déclaré Mohamed Lamine Kaouech, promoteur du projet Ice Mall et président du groupe industriel Bifecta, spécialisé dans la fabrication de cuves de stockages en inox, de citernes routières et de cuves réfrigérées. L’idée qu’un industriel puisse s’intéresser à un projet touristique et de loisirs peut paraître, pour le moins, insolite. Mais sans laisser spéculer trop longtemps son auditoire, Lamine Kaouech nous a révélé que « l’idée de se lancer dans un tel projet remonte à bien loin et aujourd’hui, cette idée est bien murie dans ma tête. A un moment donné, il faut arrêter de rêver et passer à l’action » a-t-il dit.

Les composantes du site

Le complexe Ice Mall comprendra un hôtel 4* avec une capacité de 250 lits, un SPA et plusieurs salles de conférences pour les meetings et les séminaires. La gestion de cet hôtel a été confiée au groupe hôtelier Golden Tulip (Louvre Hôtels qui compte 1000 hôtels dans 43 pays sous ses 8 marques ; classé 2ème en Europe et 10ème dans le monde) sous la dénomination Golden Tulip Utique. Un pôle de détente et de loisirs sera conçu avec une patinoire de 1 600 m² qui sera gérée par la société française Oxform, des espaces culturels de très grandes capacités, un espace de jeux pour les enfants, des restaurants avec des spécialités culinaires différentes pour tous les goûts et bien sûr des espaces commerciaux pour le shopping d’un design ultramoderne et spécifique au concept du Mall. « Avec notre architecte italien, nous avons imaginé un concept architectural inédit avec un design audacieux et innovant » a souligné Lamine Kaouech. Il a été précisé que le site sera doté de façades lumineuses et attractives et, pour le divertissement du client, l’animation et l’ambiance seront largement garanties.

Site éco-responsable et projet durable

« Le site assurera la production de 60% de sa consommation en électricité et près de 40% de l’eau qui sera utilisée proviendra de la récupération des eaux usées rejetées. Tout a été conçu dans une optique d’utilisation optimale des ressources, dans un souci d’économies d’énergies et pour un développement durable sur le long terme », nous a souligné Lamine Kaouech, pour répondre à la question que nous lui avons posée concernant la dimension écologique du projet, en marge de la conférence de presse qui a été tenue jeudi 12 juin sur le lieu du site. Cette conférence a eu lieu à l’occasion du lancement des travaux de construction de l’hôtel Golden Tulip Utique. Le contrat de gestion a été signé à la fin de la conférence entre les deux partenaires. Amine Moukarzel, président de Golden Tulip-MENA, a déclaré lors de cette inauguration : « l’hôtel, avec ses facilités, sera une destination de loisirs et d’affaires ». Et de rajouter : « avec ce projet, nous confirmons notre objectif de croissance en Tunisie ».

Ice Mall a été évalué à 60 millions de dinars dont près de la moitié sera assurée par des capitaux étrangers. Les concepteurs du projet estiment que les travaux seront finis d’ici à la fin de l’année 2016 et que le projet sera pourvoyeur de près de 1 000 postes d’emplois directs.

©Destination Tunisie



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FTH – ministère du Tourisme : à peine déterrée, la hache de guerre de nouveau enterrée

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Le 9 juin, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie faisait paraître un communiqué dans les médias accusant l’administration du Tourisme de n’avoir pas su donner au secteur un souffle nouveau (lire). Ce communiqué, largement repris par les médias, a donné du grain à moudre aux TV et aux radios qui ont saisi l’occasion pour relancer le débat sur la situation touristique en Tunisie et notamment depuis la nomination d’Amel Karboul à la tête du ministère.

Le 10 juin, c’était au tour du ministère du Tourisme de publier son communiqué, non pas pour réagir à la prise de position de la FTH, mais pour annoncer qu’une réunion venait de se tenir entre les différentes parties concernées comme si de rien n’était. Mais entre les lignes, il est clair que la réunion avait pour objectif d’aplanir les dissensions entre les hôteliers et l’administration. Le ministère du Tourisme a expliqué dans ce même communiqué que « dans un souci d’associer tous les acteurs du secteur touristique dans sa vision stratégique et promotionnelle, le ministère du Tourisme a, depuis janvier 2014, instauré des réunions périodiques thématiques et sectorielles avec les professionnels. Ces réunions mixtes en commissions et en workshops ont eu pour ambition majeure de venir ensemble à la rescousse d’un secteur affecté à la fois par une conjoncture économique internationale déjà en crise et une transition démocratique post-révolution avec les difficultés y afférentes.

La réunion s’est donc tenue entre Amel Karboul, ministre du Tourisme, et les membres du bureau exécutif de la FTH au siège du ministère. Il est donc évident que la stratégie de la ministre a été, non pas de monter au créneau pour se défendre ou pour répondre du tac au tac aux accusations portées contre elle par les hôteliers, mais de privilégier le dialogue.

« Cette réunion, programmée depuis déjà une semaine, a été l’occasion d’échanger des visions sur la perception et la gestion de certains problèmes propres au secteur de l’hôtellerie, mais aussi une occasion de débattre du déroulement de la saison touristique et d’explorer les meilleurs moyens à même d’assurer la relance du secteur touristique et la réussite de la saison 2014 » a encore souligné le ministère.

Des efforts que l’on veut souligner

Lors de la réunion, la ministre a tenu à rappeler « l’effort » fourni par les autres intervenants dans le secteur touristique tels que les ministères du Transport, de l’Intérieur, de l’Environnement, de la Culture et du Commerce. « Ce sont ces efforts conjugués avec les opérateurs privés qui permettront la relance de notre industrie touristique et il incombe à chacun de nous de faire ce qu’il est nécessaire pour veiller à la qualité des services et des produits qu’il offre aux touristes aussi bien étranger que local ». Dans le même sens, la ministre a précisé que c’est pour la première fois que la profession est associée, d’une manière effective, dans la prise de décision concernant le volet promotionnel, mais aussi dans le choix des représentants du tourisme tunisien à l’étranger, ajoutant que les professionnels sont impliqués dans toutes les réunions consacrées à la stratégie 3+1 et celle du développement du secteur à l’horizon 2020.

Selon le ministère du Tourisme, « les membres du bureau exécutif de la FTH ont réitéré leur confiance en l’avenir » alors que la ministre, à son tour, aurait mis en relief la nécessité d’instaurer un partenariat entre l’administration et la profession qui s’appuie sur la confiance et l’efficacité et qui s’inscrit dans l’action plutôt que dans la polémique ». Sic !

Revirement de situation ?

Selon le compte rendu de la réunion effectué par le ministère du Tourisme, Radhouane Ben Salah, président de la FTH, a fait remarquer lors de cette rencontre, que la profession est associée à toutes les réunions et autres cercles de dialogue et que certaines défaillances persistent encore, notamment pour ce qui est de la propreté et la sauvegarde de l’environnement, de l’endettement du secteur et des problèmes d’ordre social au sein des hôtels. Wajdi Skhiri, secrétaire général de la fédération, a indiqué que « ces défaillances ne relevaient pas de la compétence du ministère du Tourisme et qu’il appartient à d’autres ministères de s’impliquer davantage dans la relance du secteur et la pérennité de ses entreprises hôtelières ».

De son côté, Hichem Driss, vice-président de la fédération nationale et président de la fédération régionale de Sousse, aurait « salué les efforts du ministère engagés sur plusieurs fronts, particulièrement pour ce qui est de la propreté, soulignant que la récente journée de la propreté à Sousse parrainée par le ministère du Tourisme a été un succès ». Il a en outre ajouté que « pour la crédibilité de l’image du secteur et de la destination, il est nécessaire pour l’administration et la profession d’être constamment unis et solidaires ».

Cependant, des membres du conseil ont tout de même exprimé leurs inquiétudes sur la baisse des flux touristiques sur certains marchés émetteurs et se sont faits l’écho des difficultés que rencontrent les régions du sud, de Tabarka ou encore de Monastir.

Autre sujet, celui de la perception de la taxe de séjour, source d’inquiétude des professionnels. La ministre a précisé que ce dossier est encore en débat entre les ministères concernés et que des propositions ont été formulées et sont en cours de traitement. Les hôteliers, rappelle-t-on, ont demandé à ce que cette taxe soit perçue aux postes frontaliers et non pas dans les hôtels.

Quant à la gestion du Fonds de compétitivité du secteur touristique (FODEC), la ministre a rappelé que toutes les décisions sont prises d’une manière collégiale entre l’administration et la profession.



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La FTH sort de son mutisme et accuse

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La Fédération tunisienne de l’hôtellerie s’inquiète de la situation touristique ambiante. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le syndicat patronal pointe du doigt l’administration du Tourisme. Voici l’intégralité du communiqué signé par le bureau exécutif de la FTH :

« Au début de 2014, le mouvement de sympathie quasi unanime suscité dans le monde par la promulgation de la Constitution et le changement de gouvernement levait l’hypothèque sur la mauvaise image créée par trois années d’instabilité. La FTH était convaincue que le tourisme tunisien allait renouer avec la croissance escomptée. Force est de constater que cinq mois après, nous avons gaspillé ce capital puisque les résultats ne sont pas là. Jugez-en:

Au 31 mai 2014, les nuitées des touristes européens ont diminué de 2% par rapport à 2013 et de 21,3% par rapport à 2010, les entrées sont à -2% par rapport à 2013 et à 32,2% par rapport à 2010 et les recettes en euros sont à -0.8% par rapport à 2013 et à -14,6% par rapport à 2010.

Les prévisions annoncées par le gouvernement deviennent impossibles à réaliser d’autant plus qu’aux régions sinistrées de Tozeur et Tabarka vient s’ajouter la région de Monastir.

La FTH a pourtant pris les devants pour proposer une série d’actions susceptibles de garantir le bon déroulement de la saison (amélioration de l’environnement, de la qualité du produit, les facilités de trésorerie et la dette structurelle etc.).

A force d’hésitation, de manque de concertation et de promesses non tenues, l’administration a raté l’occasion qui se présentait à notre secteur de trouver un souffle nouveau.

Pire encore, notre administration s’évertue à priver l’économie nationale d’entrées en devises dont elle a le plus grand besoin. Il en est ainsi de la réticence incompréhensible à imposer la signature des contrats d’allotement en devises étrangères. Il en est de même concernant la taxe de séjour de 2 dinars: elle sera finalement perçue au niveau des hôtels, alors qu’une taxe de 10 euros perçue aux frontières aurait été plus simple d’application et plus bénéfique au Trésor public (doublement de la recette).

De plus, les campagnes de propreté, dont le lancement a été largement médiatisé, sont loin de donner les résultats escomptés. La situation dans les aéroports ne semble pas s’améliorer (files d’attente et retards croissants avec l’augmentation du trafic). Last but not least, l’utilisation du Fonds de compétitivité (alimenté par l’argent des professionnels) ne respecte ni la réglementation ni l’usage. Aucune concertation sur l’utilisation du Fonds de l’environnement.

Manifestement, notre ministère semble réduire sa mission à communiquer des objectifs qu’aucune action sérieuse ne vient conforter. Comme si l’efficacité se mesurait au nombre d’apparitions médiatiques et non pas au nombre de décisions en faveur du secteur. Notre ministère semble avoir renoncé à l’essentiel pour se contenter du superflu ».



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D’un hôtel à l’autre

D’un hôtel à l’autre
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Dans la perspective de la haute saison, les hôtels tunisiens ont enregistré ces derniers temps l’arrivée de nouveaux cadres pour renforcer leurs équipes.

Au Laico Hammamet tout d’abord, Adel Ben Mabrouk vient d’être nommé directeur général. Au sein de la même chaîne, Wafa Jarboui occupe désormais le poste de Group Revenue Manager.

Au Nesrine à Hammamet Sud, Anis Ben Saâd est nommé directeur général. La direction du Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse a annoncé par ailleurs la promotion de Hassen Chaouache au grade de Resident Manager.

A Sousse également, Chaker Lahouel atterrit à l’hôtel Houria Palace en tant que directeur commercial. Au sein du groupe Les Orangers, Rafik Meghirbi est nommé Sales Manager de la chaîne.

A Djerba, Sami Ounalli est promu Executive Assistant Manager I/C of Sales & Marketing de l’hôtel Radisson Blu Ulysse and Thalasso.



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Tunis-Carthage va être agrandi

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L’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) a engagé des études d’agrandissements de l’aéroport Tunis-Carthage qui a atteint ses capacités maximales avec 5 millions de passagers par an. Cette étude prévoit à terme le doublement de la capacité de l’aéroport avec des travaux qui pourraient démarrer en 2015 et qui verront la construction notamment de nouvelles passerelles pour relier les avions au terminal.



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Bientôt, un nouvel hôtel à Tunis

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Il devrait ouvrir ses portes en septembre 2014 à Tunis à Montplaisir. Baptisé Business Hotel, cet établissement a une capacité de 36 chambres et 4 suites avec un lounge au premier étage. Hmaïda Ben Amor, (propriétaire de l’Eden Club à Monastir) en est le promoteur.



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France : 3000 agences affichent la Tunisie

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Une vitrophanie portant la mention « Cet été, je vais en vacances en Tunisie » a été envoyée par le Snav (syndicat français des agences de voyages) à 3000 de leurs adhérents. Il s’agit d’une opération conjointe destinée au soutien de la reprise de Tunisie au départ du marché français et dans laquelle sont impliqués le Snav, l’APST et le Seto (syndicat des T.O français) mais aussi avec l’ONTT, les transporteurs Tunisair, Syphax Airlines, Transavia et le magazine Tunisie Plus de Hosni Jemmali. Selon le NAV, cette vitrophanie permet « à chaque professionnel d’être directement engagé dans cette démarche et d’en informer le public tout en le sensibilisant ».



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Le marché touristique français vers la Tunisie en phase de reconstruction en attendant 2015

Le marché touristique français vers la Tunisie en phase de reconstruction en attendant 2015
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En dépit des rebondissements marquant l’actualité tunisienne, le marché français poursuit la construction du retour à la confiance du prescripteur et du consommateur.

Aujourd’hui, en terme d’image, nous assistons à un regain d’intérêt. La tendance – clairement plus positive- évolue favorablement depuis l’adoption de la nouvelle constitution et l’arrivée du gouvernement de Mehdi Jomaa. Mais les volumes souhaités ne sont pas encore annoncés pour la saison 2014. Outre les raisons endogènes liées à la destination (sécurité, environnement, qualité, revendications sociales, etc.), des facteurs exogènes expliquent les faibles performances escomptées:

  • Les engagements des grands TO avec des risques maitrisés pour l’année 2014 ont été arrêtés au mois de décembre 2013.
  • Les principaux T.O généralistes habituellement en mesure de réviser et d’augmenter leur programmation à la veille de l’été, sont essoufflés et/ou pris dans la tourmente d’une restructuration interne ou internationale (Fram, TUI, Thomas Cook…).
  • L’offre aérienne est en recul par rapport à l’été 2013. En effet, compte tenu des retraits d’une dizaine d’appareils de Tunisair et de Nouvelair, actuellement en mode entretien, on enregistre près de 250.000 sièges avion de moins pour les mois de juillet et août par rapport à l’an dernier. Ces sièges permettaient de répondre aux attentes d’une clientèle individuelle et de correspondre aux demandes supplémentaires des TO spécialisés.
  • A cela, il convient d’ajouter la crise économique, politique et morale qui oblige les T.O à adapter leur production en fonction du potentiel des départs en vacances.

Cependant, comme la Tunisie continue à bénéficier d’une image de destination méditerranéenne proche offrant le meilleur rapport qualité/prix, les efforts de soutien à la commercialisation se poursuivent pour satisfaire les ventes de dernière minute.

C’est dans ce contexte, qu’une action immédiate a été enclenchée en partenariat avec le SNAV pour promouvoir les départs en vacances d’été des français vers la Tunisie.

Economie et éthique en action

Une campagne de soutien à la commercialisation de la Tunisie auprès des 5000 agences de voyages françaises vient d’être lancée avec la collaboration du SNAV. « Cet été je pars en vacances en Tunisie », tel est le slogan qui sera affichée sur les vitrines des agences en mode bandeau adhésif. Cette action vient seconder les déclarations de Laurent Fabius qui a annoncé ses prochaines vacances en Tunisie cet été, d’une part, et d’autre part, elle permet de rafraîchir l’engagement du réseau de distribution vis-à-vis de la Tunisie et de leur client. La Tunisie, qui leur a permis d’assurer une belle part de leurs affaires au cours des dernières décennies, a aujourd’hui besoin d’être soutenue et accompagnée dans sa nouvelle étape. Un geste qui porte un message digne de toute action économique et éthique.

Et comme l’heure est aux préparatifs de la relance du flux touristique vers la destination, une rencontre avec les principaux T.O programmant la destination est organisée pour aborder les enjeux.

Et si on commençait à préparer la saison 2015 ?

La Tunisie accueille les 4 et 5 juin les principaux membres du Syndicat des Entrepreneurs du Tour Operating (SETO) pour la tenue de leur Comité Exécutif. Au total, une trentaine de T.O français, présidé par René Marc Chikli, se réunissent à l’hôtel Moevenpick Gammarth pour débattre avec les deux Fédérations de l’hôtellerie et des agences de voyages des sujets d’intérêt commun.

Ces opérateurs, qui assurent près de 80% du volume des ventes packages vers la Tunisie, auront également l’occasion de rencontrer Amel Karboul, ministre du Tourisme, qui leur annoncera principalement et conformément à leurs attentes :

  • les dispositions adoptées par les autorités tunisiennes pour veiller au bon déroulement de la haute saison (accueil, environnement, social, sécurité, la qualité…) ;
  • les mesures prévues pour les prochaines saisons touristiques ;
  • la vision 3+1 et ses incidences sur le principal marché émetteur de touristes français.

Il est à rappeler que certains T.O disposent de leurs propres établissements (hôtels, clubs) tel que TUI France, Fram, Jet Tours, Club Med et que l’une des questions les plus épineuses depuis la révolution concerne la crise sociale (grèves ponctuelles, négociations infructueuses, dégradation des prestations de services, etc.).

Alors que les entretiens avec la profession tunisienne seront privés, les partenaires tour- opérateurs représentés au plus haut niveau seraient disponibles pour des entretiens individuels.

Sachant que la programmation de l’été est déjà bouclée, cette visite de travail vise à la fois de consolider le regain de confiance qui s’est rétabli depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement de compétences, de rassurer les partenaires sur le déroulement de la haute saison et de préparer la saison 2015.



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Tunisair Express et la DGAC ont de nouveaux DG

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Khaled Chelly a officiellement été nommé aujourd’hui directeur général de la compagnie Tunisair Express en remplacement de Ali Miaoui.

K. Chelly occupait le poste de directeur général adjoint de Tunisair. Tunisair Express est une compagnie qu’il connaît bien puisqu’il y avait assuré l’intérim de la direction générale de septembre 2012 à avril 2013.

Au niveau de la direction générale de l’Aviation civile, c’est finalement Hatem Motemri qui conduira le 3e round des négociations avec l’Union européenne concernant l’Open Sky puisqu’il a été nommé à la tête de ce département en remplacement de Kamel Ben Miled. Ingénieurs des Arts & Métiers •Mécanique d’Aix-en-Provence et diplômé de l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs, H. Motemri occupait à ce jour le poste de directeur de la sécurité des vols et de la gestion des crises à Tunisair, compagnie qu’il a intégrée en 1989 en qualité d’ingénieur « Moteurs avions ».

Pendant 10 ans, il a opéré dans le domaine très pointu des moteurs, de l’engineering et de la gestion de flotte. Après une brève expérience chez Nouvelair en tant que responsable de l’Entretien des appareils puis chez sa filiale Sogerma Tunisie en tant que directeur Logistique, il revient à Tunisair en 2003 avant d’intégrer la direction générale de l’Aviation civile en 2004 à la direction de la Sécurité aérienne en qualité de responsable de la Sécurité, de l’Entretien et des Opérations.

Il a par ailleurs travaillé dans le groupe de travail « Aviation » au sein du projet EuroMed Transport qui consiste, entre autres, à accorder les différentes réglementations internationales et européennes régissant l’aviation civile entre l’Europe et les pays de la Méditerranée. Il a également dirigé la compagnie Tunisair Express pendant près d’un an entre octobre 2011 et septembre 2012.



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Le premier vol de Tunisair est arrivé à Erbil

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La nouvelle ligne de Tunisair Tunis-Erbil est désormais opérationnelle.

Le premier vol vers Erbil est parti dimanche après midi de Tunis-Carthage avec à son bord une délégation comprenant notamment la nouvelle présidente de la compagnie mais aussi le PDG de l’OACA, le chef de cabinet du ministre des Transport et le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages. L’Airbus A.320 de Tunisair a effectué le parcours en moins de 4h après avoir notamment survolé la Grèce et la Turquie et contourné l’espace aérien syrien.

A l’atterrissage dans la capitale du kurdistan irakien, l’avion a eu droit sur la piste au traditionnel cérémonial d’arrosage comme cela se fait pour l’arrivée d’une nouvelle compagnie, tandis que la délégation tunisienne s’est vue recevoir un accueil protocolaire à l’aéroport en présence de nombreux responsables de l’aéronautique et de médias locaux.

Les vols de Tunisair sur Erbil seront effectués deux fois par semaine : les jeudis et dimanches à l’aller et les vendredis et lundis au retour en Airbus A.320 bi-classes (8 sièges Business et 150 économiques). « L’objectif de l’ouverture de cette ligne est le renforcement des échanges touristiques et commerciaux entre les deux pays avec des perspectives de rentabilité sur le court-terme » souligne Tunisair.

Pour assurer la gestion de ses services dans cette région du kurdistan irakien, le transporteur national a signé un accord de partenariat avec Fly Miran. Cette société a été mandatée par Tunisair pour représenter ses intérêts dans la région en qualité de GSA (Global Sales Agent). Etant donné qu’elle opère également en tant que T.O, Fly Miran s’est d’ailleurs à assurer le remplissage de 60 à 90 sièges sur chaque vol tout au moins durant les 3 premiers mois desserte. Et ce sera d’ailleurs le défi à relever : assurer un remplissage optimal pour assurer la viabilité de la ligne.

H. Hanachi



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Hammamet pourrait être envahie par 1800 coureurs

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La municipalité de Hammamet et l’association Carthage pour le tourisme sportif, avec son président Azdine Ben Yacoub, organisent la 10ème édition du semi-marathon international de Hammamet. L’événement aura lieu samedi 7 juin 2014, avec un départ prévu à 17 h, du vieux port de Hammamet.

Plus de 5000 participants (spectateurs, bénévoles, supporters…) sont attendus dont 1800 marathoniens en provenance de plus de dix pays différents comme le Canada, le Japon, le Maroc, ou l’Allemagne. Digne d’un vrai festival, et sous le slogan « courir pour la Tunisie qu’on aime, relançons le tourisme », le marathon se déroulera sur un parcours entre Hammamet, Bir Bouregba, Latrech et Mzira’a. Des petits villages de l’arrière-pays plein d’authenticité et de charme qui méritent d’être découverts.

Un « cross pour tous » de 10 km sera conjointement associé au semi-marathon. L’évènement est certes, par essence, sportif mais le message qu’il véhicule a une portée multidimensionnelle et beaucoup plus significative. Elle est sportive, culturelle et touristique dans la mesure où l’événement aspire surtout à « promouvoir l’image touristique de la destination Tunisie à travers le sport, dans un esprit de rassemblement, d’amitié, de fraternité, d’amour et de tolérance » comme l’a souligné Azdine Ben Yacoub, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue pour annoncer l’événement en présence de Jalel Tekaya, président de la Fédération tunisienne du sport pour tous et de Moëz Fhima, champion de boxe poids moyens (en titre pour la WBO Europe), invité d’honneur de cette conférence.

Ce marathon est soutenu par le Comité national olympique tunisien, la Fédération tunisienne de l’athlétisme, la Fédération tunisienne du sport pour tous et l’Office national du tourisme.



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Pour ses 10 ans, Traveltodo sur un petit nuage

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Dix années d’existence et des résultats plus que satisfaisants pour Traveltodo, le pionnier et le leader aujourd’hui sur le marché tunisien des agences de voyages en ligne. Avec un effectif de 120 personnes et un réseau de 22 agences, Traveltodo a déjà totalisé un portefeuille de quelques 210 000 clients « satisfaits par une offre diversifiée sans cesse renouvelée et par un rapport qualité-prix défiant toute concurrence » selon son directeur général Tarek Lassadi.

Outre sa fonction principale d’agence de voyages, Traveltodo est aussi créatrice d’événements. Rien que cette année, l’agence a contribué à la promotion de l’image de la Tunisie jusqu’à l’extérieur des frontières tunisiennes et ce à travers de grandes campagnes de communication. Traveltodo s’est offert le mannequin de renommée internationale Kenza Fourati comme ambassadrice, a organisé la première journée destinée à l’e-tourisme en Tunisie sous le patronage de la ministre du Tourisme, Amel Karboul et, pour couronner le tout, a été partenaire exclusif dans la commercialisation du festival « Les Dunes Électroniques » qui s’est déroulé à Ong Jmel et grâce auquel la région de Tozeur a enregistré une hausse de 20% au niveau de la fréquentation touristique par rapport à la même période de l’année précédente.

A la veille de la haute saison touristique et des festivités d’été qui approchent, Traveltodo a concocté à ses clients une programmation très selecte, qu’elle présente d’ailleurs dans la 15ème édition de sa nouvelle brochure été 2014 à paraître dans quelques jours. Pas mieux pour augurer aux amoureux des voyages et de la découverte, de très bonnes vacances d’été !

 O.K



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Rapprochement entre les villes de Bizerte et Saint-Pétersbourg

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Une charte de jumelage entre la ville de Bizerte (Tunisie) et la ville de Saint-Pétersbourg (Russie) a été signée jeudi 29 mai 2014 entre les maires des deux villes (photo).

Dans le cadre de cet accord, une coopération fructueuse a été annoncée sous le signe du développement des échanges entre les deux villes et dans plusieurs domaines. Etant donné les liens historiques qui unissent les deux partenaires, les échanges culturels y seront largement favorisés.

C’est aux années 1920 que remontent les liens entre Bizerte et Saint-Pétersbourg lorsqu’une communauté russe s’est réfugiée à Bizerte lors de la révolution bolchévique. En effet, toute une flotte impériale de 6 500 officiers russes et les membres de leur famille, avec une majorité originaire de Saint-Pétersbourg, y ont jeté l’ancre. Les vestiges et les monuments datant de cette époque sont les témoins d’une forte interaction culturelle encore présente jusqu’à aujourd’hui à Bizerte. Une interaction qui sera désormais mise en valeur lors de ce jumelage.

Un événement à même de créer de nouveaux liens de coopération et de consolider l’amitié déjà existante entre les deux peuples et les deux pays dont le tourisme sera très certainement le principal bénéficiaire.



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Saloua Sghaier, première femme nommée PDG de Tunisair

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Après la nomination par le ministère du Transport mardi 27 mai 2014 de Saloua Sghaier à la tête de Tunisair, une cérémonie de passation entre la nouvelle responsable et son prédécesseur Rebah Jrad s’est tenue mercredi 28 mai au siège de la compagnie aérienne.

La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre du Transport, Chiheb Ben Ahmed, du directeur général de l’Aviation civile, Kamel Ben Miled et bien sûr des principaux concernés, la nouvelle PDG, Saloua Sghaier, et lePDG démissionnaire, Rebah Jrad. Etaient aussi présents, Ali Dridi, nommé au poste de directeur général adjoint (en remplacement de Khaled Chelly), et Habib Toumi, désigné secrétaire général (en remplacement de Néjia Gharbi). Rappelons que Saloua Sghaier occupait le poste de directrice générale de la tutelle des entreprises au ministère de l’Industrie, de l’énergie et des mines.

Le ministre du Transport a pris le premier la parole et à peine avait-il souhaité la bienvenue à la nouvelle présidente de la compagnie qu’il abordait immédiatement la situation difficile par laquelle passe la compagnie Tunisair en soulignant « l’urgence de passer très rapidement à une vitesse de croisière pour la concrétisation du plan social qui a été décidé ». Il a également cité les dossiers importants en cours de réalisation (OACA, aéroport Enfidha, audit financier) en disant que « c’est seulement en traitant ces dossiers jusqu’au bout et comme il a été convenu que nous pourrons sortir la compagnie de cette crise pour qu’elle redevienne de nouveau le fleuron de la Tunisie ».

Le PDG sortant, Rebah Jrad, après avoir présenté ses remerciements à son équipe et félicité son successeur, a déclaré : « j’ai fait de mon mieux pour exercer cette responsabilité et j’appelle aujourd’hui chacun d’entre vous à coopérer pour aider Mme Saloua Sghaier dans ses nouvelles responsabilités ». Ensuite, à Saloua Sghaier d’ajouter : « nous avons un programme et nous devons tous œuvrer pour vaincre la crise et sauver notre compagnie ». La nouvelle présidente a appelé à l’union entre toutes les forces pour que Tunisair puisse retrouver son rayonnement. « On doit tous, et sans exception, travailler et coopérer dans le respect et la transparence pour un avenir meilleur » a-t-elle rajouté à la fin de son discours.

Enfin, des excuses de la part du ministre du Transport ont été présentées à l’ancien PDG, Rebah Jrad, tout en déclarant d’un air grave : « ce qui s’est passé fut une atteinte à la fois à la personne de Mr Jrad et à l’image de notre compagnie ». « Les personnes qui ont fait cela en toute impunité ne sont pas dignes de Tunisair » a-t-il souligné.

O.K

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Les restaurateurs tunisiens se fédèrent

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La Fédération tunisienne des restaurants touristiques est née. La nouvelle structure s’est assignée plusieurs missions portant essentiellement sur la promotion de la gastronomie tunisienne, la qualité des services et l’organisation du secteur jugé longtemps marginalisé par les membres de la nouvelle fédération.

Mohamed Kouka, président de la nouvelle fédération a reconnu que cette initiative a certes mis du temps pour voir le jour mais sera d’un grand apport dans l’assainissement du secteur et l’organisation des métiers du tourisme. Il a, en outre indiqué que la marginalisation dont souffre le secteur des restaurants depuis des années n’a pas manqué d’impacter négativement l’investissement dans le secteur et plus encore ses capacités d’employabilité. Sachant, a-t-il dit encore, que le secteur est capable de fournir cinquante mille emplois outre ses répercussions sur l’image globale de la destination tunisienne. Il convient de noter le paysage touristique tunisien compte aujourd’hui environ 500 restaurants touristiques classés qui font actuellement l’objet d’une révision de leur classement.



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Retour en force des Algériens

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Après avoir quelque peu boudé la destination au lendemain de la révolution tunisienne, les Algériens confirment leur retour. A la date du 20 mai 2014, leur nombre a progressé de 31,9% par rapport à 2013, passant de 261.000 à 344.000. Les Algériens restent cependant moitié moins nombreux que les Libyens qui sont venus en Tunisie depuis le début de l’année et dont le nombre a atteint 748.000 (malgré une légère baisse de 1,1% par rapport à 2013). Il est à noter que la part des Maghrébins dans le total des arrivées touristiques en Tunisie est actuellement de 62,7%.



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Le marché français pire qu’en 2013

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Alors que certaines études parlent d’une reprise évidente du marché touristique français sur la Tunisie, les statistiques officielles des entrées de non-résidents disent tout le contraire. Entre le 1er janvier et le 20 mai 2014, ce sont 208.923 Français qui ont été comptabilisés aux frontières tunisiennes, soit 10,4% de moins qu’à la même période de 2013. Le constat est encore plus effarant si l’on se réfère aux réalisations de l’année 2010 sur la période correspondante où l’on avait déjà enregistré 415.833 Français en Tunisie, ce qui revient à un recul de 49,8%. Il n’est pas inutile de souligner que les 5 premiers mois représentent en général 30% des réalisations globales de l’année.



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Toujours moins de touristes européens en Tunisie

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Malgré le retour de la stabilité politique, depuis le début de l’année 2014, les touristes européens sont encore moins nombreux en Tunisie. A la date du 20 mai, leur nombre a baissé de 3,7% par rapport à la même période de 2013, passant de 636.000 à 612.000. La part de marché des Européens dans le total des arrivées de visiteurs étrangers a également reculé, passant de 37% à 34,6%. A titre de comparaison avec l’année 2010, demeurée comme l’année de référence pour le secteur, les Européens avaient été 905.000 à venir séjourner dans le pays (toujours sur la même période correspondante) représentant 45,9% du total des arrivées de non résidents.



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Open Sky en Tunisie : à quand le dénouement ?

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La Tunisie est-elle prête aujourd’hui pour l’Open Sky ? C’est la question phare et récurrente autour de laquelle s’est tenu un grand débat à l’occasion de la conférence internationale sur le sujet qui vient d’avoir lieu à l’initiative de la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV) qui fêtait son 50e anniversaire.

La Tunisie est déjà en pleines négociations avec l’Union européenne sur la perspective de la libéralisation de ses services aériens, plus communément connue sous le nom d’Open Sky, qui concerne non seulement le transport des personnes mais également des marchandises. Mais l’ouverture du ciel tunisien aux compagnies aériennes étrangères et notamment les low cost inquiète non seulement la compagnie Tunisair mais aussi les agences de voyages qui s’interrogent si l’Open Sky leur sera finalement bénéfique ou, au contraire, chargé de risques. « Doit-on se réjouir de l’ouverture du ciel aux compagnies aériennes low cost ou bien au contraire doit-on y voir un déluge qui risque d’emporter notre profession, tant ceux qui exercent dans la billetterie que les réceptifs de T.O ? » a délcaré Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, à l’ouverture de la conférence. « Les agents de voyage sont dans l’expectative et l’Open Sky est pour eux un grand saut dans l’inconnu » a ajouté à ce propos Ahmed Smaoui, expert en Tourisme, ancien ministre des Transports et ancien PDG de Tunisair et de l’ONTT.

Un anniversaire et une occasion

Il a fallu que la FTAV provoque un débat sur l’Open Sky pour que les autorités de tutelle sortent de leur mutisme et apportent de nouveaux éclaircissements sur la question. Ainsi, pour célébrer son cinquantième anniversaire, la fédération a organisé une conférence réunissant experts nationaux et internationaux aussi bien dans le domaine du tourisme que celui du transport aérien et de l’aviation civile. L’évènement a été marqué par la présence de la ministre du Tourisme, Amel Karboul, et de son homologue au Transport, Chiheb ben Ahmed. Les participants y sont tous allés de leurs analyses autour de la libéralisation des services aériens avec l’Union Européenne (UE). Certains y voient de réelles opportunités pour le tourisme et l’économie dans sa globalité, alors que d’autres, plus méfiants et beaucoup plus sceptiques, y voient des menaces arriver au galop. Les avis étaient donc partagés entre les réticents, qui jouent la carte de la prudence, et les impatients qui veulent faire aboutir rapidement ce projet dont les négociations passeront le 26 et 27 juin 2014 au 3ème round à Tunis. Pour ce passage imminent au 3ème round, la FTAV a justement recommandé que « le processus de négociations Tunisie – UE soit soutenu et accompagné dans un élan solidaire par tous les organismes nationaux et professionnels du secteur du tourisme et des voyages ».

Encore le flou artistique pour un calendrier précis

Même si, des deux côtés, la problématique est parfaitement bien cernée, un résultat chiffrable de l’impact de cette libéralisation sur le secteur du tourisme fait toutefois défaut. Les variables sont multiples et nous sommes loin d’une simple relation de cause à effet. De surcroît, une réponse claire avec une date définitive sur l’entrée en vigueur de l’Open Sky en Tunisie était impossible à divulguer lors de cette conférence. « Nous avançons dans les négociations avec l’UE mais nous n’avons pas encore de date précise » a affirmé le ministre du Transport, Chiheb ben Ahmed, suite à la question explicite qui lui a été posée par la directrice générale de l’ONTT : « existe-t-il aujourd’hui un agenda précis pour l’Open Sky ? ». D’ailleurs, le directeur général de l’Aviation civile a déclaré que pour préserver les intérêts de la Tunisie, les négociations prendraient s’il le faut 5 ou 6 rounds !

Le ministre du Transport a pris ensuite de nouveaux accents pour annoncer sa décision « d’associer les opérateurs du secteur au sein d’une task force pour contribuer au débat et l’enrichir au mieux des intérêts des opérateurs du tourisme et des voyages afin d’en tenir compte lors des négociations avec l’UE lors des rounds suivants ». Décision dont s’est félicitée la FTAV. Par ailleurs, les bilans d’autres pays qui ont tenté l’expérience de l’Open Sky notamment la France, le Maroc et la Jordanie, ont servi tout au long de la conférence, à aiguiller les arguments des uns et des autres et à les conforter dans leurs positions.

Tunisair entre craintes et appréhensions

Force a été de constater que la compagnie nationale Tunisair est restée au centre du débat. Plusieurs intervenants ont abordé le positionnement de l’opérateur aérien avec beaucoup de tact et de diplomatie. « Tunisair est le vivier du développement touristique en Tunisie » a souligné Michel de Blust, secrétaire général de l’ECTAA (l’Association européenne des agences de voyages et des tour-opérateurs), avant de lâcher : « en Europe, l’Open Sky a pris dix ans de négociations et de préparations du marché », comme pour légitimer l’inquiétude de l’opérateur historique. Il a été rappelé qu’une panoplie de mesures a été mise en œuvre pour préparer le marché tunisien à cette libéralisation. Formation des ressources humaines, augmentation de la capacité d’accueil de l’aéroport Tunis-Carthage, amélioration de la sécurité et restructuration financière des compagnies aériennes locales sont les principales mesures en cours de réalisation. Khaled Chelly, directeur général-adjoint de Tunisair, s’est tout d’abord inscrit en faux contre ceux qui prétendent que Tunisair est à l’origine du blocage de l’Open Sky en Tunisie. Il a par ailleurs admis que des mesures devaient être entamées et finalisées, autrement, « l’impact de l’Open Sky sera douloureux pas seulement pour Tunisair. Il pourra aussi être mortel pour notre pavillon national et l’économie de notre pays » a-t-il estimé. Et de rajouter que « ce n’est pas l’Open Sky qui va résoudre les problèmes du tourisme car, même s’il s’agit d’un facteur important, son impact n’est pas évident ». Il faudrait donc plus de temps pour se préparer davantage à l’ouverture totale et irréversible du ciel tunisien. Enfin, le haut responsable de Tunisair a évoqué « le bilan discutable du Maroc » en matière d’Open Sky et celui de la Jordanie « qui n’a obtenu aucune retombée de la libéralisation de son ciel » a-t-il révélé à son auditoire pour argumenter son point de vue.

Le leitmotiv des partisans de l’Open Sky : il faut y aller

Les grands gagnants de ce projet sont supposés être les hôteliers et bien sûr les usagers du transport aérien, c’est-à-dire les passagers. Avec une concurrence plus importante, les prix des billets d’avions seront nivelés par le bas et la tentation de venir plus fréquemment en Tunisie, pour des séjours brefs en vols secs et avec des compagnies low cost, sera plus grande. Par conséquent, les experts européens sont unanimes quant à la levée des contraintes handicapantes et restrictives pour libéraliser le trafic ainsi que les investissements dans le secteur du transport aérien en Tunisie. La destination Tunisie étant géographiquement proche de l’Europe, « il y aura la relance d’une nouvelle demande et la création de grandes opportunités pour le tourisme grâce aux effets catalytiques attendus de l’Open Sky » a déclaré Narjess Abdennebi, Chef de section de l’analyse et de la politique économiques à l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à Montréal.

De plus « chacun doit retrouver ses intérêts dans le cadre d’un accord intelligent gagnant-gagnant » a relaté par la suite Kamel Ben Miled, directeur général de l’Aviation civile en Tunisie. Pour Richard Soubielle, vice-président du Syndicat national des agents de voyage (SNAV) en France, « il ne faut pas avoir peur de l’Open Sky et une stratégie défensive ne sert à rien » a-t-il dit. « Au contraire, il faut préparer le projet avec pugnacité et adopter une stratégie offensive » a-t-il martelé. Il a également estimé que « les compagnies aériennes doivent mettre la main dans le cambouis » et que « les agents de voyages doivent s’organiser désormais autour de cette réalité ». Dans le même ordre d’idées, la FTAV appelle les opérateurs touristiques tunisiens, en premier lieu les agents de voyages, à faire de l’Open Mind et de l’Open Data leur credo lorsque l’Open Sky entrera en vigueur. Pour les rassurer davantage, elle les qualifie de « créatifs, innovants et capables de trouver des produits de niche » pour faire face à la concurrence.

Aide et assistance technique

A l’issue des deux précédents rounds de négociations, un protocole de coopération et de soutien au développement de l’aviation civile en Tunisie a été signé avec l’Union européenne qui s’est engagée à apporter une aide et une assistance technique à l’aviation tunisienne. Le troisième round connaîtra sûrement des avancées vers un accord global qui doit aboutir à l’ouverture totale et complète du ciel tunisien. Quoi qu’il en soit, et de l’avis même de nombreux intervenants à la conférence, malgré un contexte caractérisé par une crise économique profonde, nos compagnies aériennes doivent s’adapter à cette nouvelle donne concurrentielle et faire preuve d’une meilleure compétitivité face à l’arrivée de ces nouvelles compagnies low cost. L’administration du Tourisme se doit de son côté de contribuer à l’effort collectif pour permettre de consolider l’attractivité de la destination Tunisie, comme l’a préconisé la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme pendant cette conférence. Plus facile à dire qu’à faire.

©Destination Tunisie

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Changements dans le Top Management de Tunisair

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Le ministère du Transport a confirmé aujourd’hui la nomination de Salwa Sghaier en qualité de PDG de la compagnie Tunisair en remplacement de Rebah Jerad démissionnaire.

Salwa Sghaier arrive du ministère de l’Industrie où elle était directeur général de la tutelle des entreprises.

Par ailleurs, Ali Dridi, commandant de bord qui occupait à ce jour le poste de directeur central des Opérations aériennes a été nommé directeur général-adjoint en remplacement de Khaled Chelly et Habib Toumi, directeur au Premier ministère, secrétaire général à la place de Néjia Gharbi.



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Qui pour diriger le bureau de l’ONTT Londres ?

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Depuis le départ de Wahida Jaïet, l’ONTT Londres demeure sans représentant pour la Grande-Bretagne. Un concours interne a été organisé pour sélectionner les potentiels candidats.

Il se trouve cependant que les 4 personnes auditionnées ont toutes été recalées. Affaire à suivre d’autant plus que le marché britannique, qui n’avait pas subi les contrecoups de la révolution tunisienne, vient de connaître son premier fléchissement avec un recul de ses réalisations de 4,8% depuis le début de l’année par rapport à 2013.



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Changements chez Tunisair Express

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La compagnie Tunisair Express s’apprête à changer de directeur général. Ali Miaoui, son dirigeant actuel, ayant été nommé à la tête de la représentation de Tunisair à Nice, cèdera son poste en juillet à un successeur qui n’a pas encore été désigné à ce jour. Par ailleurs, Zoubeïr Ben Attia a été nommé en qualité de représentant à Malte à compter du 1er juillet 2014 en remplacement de Mohamed Lamouz qui a atteint l’âge légal de la retraite. Tunisair Express a par ailleurs affecté Montassar Jelili à Tripoli en qualité de représentant.



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Attribution de la « Pomme d’Or » à la grotte de Postojna

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Le président de la Fijet -Fédération internationale des journalistes et écrivains de tourisme- Tijani Haddad, a remis le 15 mai 2014 la « Pomme d’Or », haute distinction de la Fijet, équivalent d’un oscar, à Marjan Batagelj, président gestionnaire de la merveilleuse grotte de Postojna située dans la région Karst en Slovénie.
Une exceptionnelle cérémonie a été organisée à cette occasion à laquelle ont assisté plusieurs personnalités dont Marjan Hribar, directeur général du Tourisme et Jernej Verbic, maire de la municipalité de Postojna, ainsi qu’un important nombre des journalistes membres de la Fijet représentant plusieurs pays .

Impressionnante grotte

La grotte de Postojna est située à 50 km à l’Ouest de la capitale slovène Ljublijana, dans la région karstique du pays. Elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et révèle des trésors naturels fascinants ; elle est considérée comme l’une des merveilles du pays et l’un des patrimoines spéléologiques les plus impressionnants en Europe et dans le monde souterrain.
Vieille de plus de deux millions d’années et étendue sur une superficie de 20 km, la grotte de Postojna est la plus visitée d’Europe. Elle reçoit aujourd’hui plus de 500 mille visiteurs par an et a enregistré depuis son ouverture au public en 1819 35 millions de personnes dont des chefs d’Etats, des princes, des scientifiques, des athlètes, des artistes et des touristes de toutes les nationalités.
Le monde souterrain, splendide dans cette grotte, les galeries admirables scintillent comme des diamants et ne font que développer l’admiration du visiteur pour la nature créatrice d’un superbe art que, même l’imagination humaine, rêveuse ou réaliste, ne peut se permettre que de l’attribuer au légendaire et à l’imaginaire.

Visite fascinante

La grotte de Postojna est accessible en train électrique aménagé pour une merveilleuse visite de plus d’une heure et demi du monde souterrain mystérieux et impressionnant guidée par des spécialistes qui utilisent pour leur explication les langues slovène, italienne, allemande et anglaise. La température à l’intérieur de la grotte varie entre 8 et 10 degrés, d’ou la nécessité de porter des vêtements épais même en plein été. La visite est facilitée par l’installation et l’utilisation des voies ferrées à l’intérieur et par son illumination électrique multicolore séduisante aux attraits romantiques et poétiques.

Le programme varié réservé aux participants à la cérémonie de l’attribution de la « Pomme d’ Or » bien élaboré par Drago Bulc, président de la Fijet Slovénie, leur a permis d’admirer la merveilleuse nature et les séduisants paysages d’un pays qui ne cesse de se développer et d’ouvrir de larges horizons surtout dans le domaine de la consolidation du secteur touristique et culturel pour devenir parmi les destinations touristiques mondiales privilégiées.

Vers des nouveaux horizons

La « Pomme d’or », un prix déjà attribué depuis plusieurs années pour des destinations, des régions ou des monuments et des actions touristiques, récompense les efforts déployés pour la conservation du patrimoine culturel et de l’environnement et pour la consolidation du secteur touristique et le rapprochement entre les peuples.
Le choix de la Fijet et de son président, Tijani Haddad, d’attribuer le Trophée à la ville Byblos au Liban et à la grotte de Postojna en Slovénie pour l’année 2014 s’inscrit dans la volonté d’ouvrir des nouveaux horizons pour l’exploitation des destinations touristiques mondiales et la mise en relief des nouveaux moyens d’animation et d’attraction touristique nécessaires à la relance du tourisme international.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Ali Chemli

 



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La FTAV honore ses anciens présidents

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En marge des célébrations de son 50e anniversaire, la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a rendu hommage le 23 mai à ses anciens présidents.

Des trophées ont été remis à l’occasion par l’actuel président de la fédération, Mohamed Ali Toumi, à la fille de feu Naceur Mallouche, fondateur de la FTAV, et aux autres présidents qui se sont succédé, Slaheddine Glenza, Adel Boussarsar et Tahar Saïhi. La cérémonie s’est déroulée en présence d’Amel Karboul, ministre du Tourisme et Chiheb Ben Ahmed, ministre du Transport.



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La Maison Russie, un marché prometteur pour la Tunisie

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Palace Nevski, un 5 étoiles situé dans la perspective du même nom à Saint-Pétersbourg, la plus belle avenue de la Venise du nord. Une journée d’information suivie d’une conférence de presse s’y sont tenues le 13 mai. Lotfi Kebaïer, T.O tunisien, directeur de HTL, installé dans la ville impériale, a mis les petits plats dans les grands. Invité de marque pour répondre aux questions des journalistes russes et tunisiens, Ali Goutali, l’ambassadeur de Tunisie à Moscou.

Salle pleine, forêt de micros et une palanquée de caméras, le sujet semble démesurément intéresser les médias. Même saisonnier, le marché russe est en constante progression. Entre 2013 et 2014, il a grimpé de près 10%, passant de 310 mille à 350 à mille arrivants, renouant avec les réalisations de 2010, l’année de référence et ce, curieusement, sans promotion particulière, ni efforts singuliers. Un marché qui avance à pas de géants, comme un automate, sans aide. C’est la récente visite de Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de Russie en Tunisie, pensions-nous, qui a motivé la présence massive des médias. « Ce n’est pas la raison essentielle, nous répond, un journaliste local, nous sommes à l’approche des vacances, tout le monde est curieux des nouveautés, et en ce moment, la Tunisie tient une place considérable chez les vacanciers ». Les autorités en ont-elles conscience ? M. Kebaïer nous répond : « le marché russe est un gisement, il suffit de peu pour qu’il se développe davantage ; il me semble que l’ONTT néglige ce marché au profit d’autres marchés traditionnels. Cela fait plus de 22 ans que nous trainons 300 mille clients or, logiquement à ce jour, nous aurions dû avoir beaucoup plus, il n’y a pas à mon sens de stratégie concertée entre le tour-opérateur et l’Etat. Personnellement, je ne demande pas d’aide, mais je souhaiterais tout de même qu’il y ait au moins une campagne de promotion, c’est le moins qu’on puisse demander. Naceur Boughamoura, manager de Voyages 2000 à Sousse et ancien résident à Saint Petersburg, enfonce le clou : « alors que le marché est en progression, la durée de la saison se réduit. Quelques années plus tôt, la saison s’étalait de mars à novembre, aujourd’hui, elle dure de mai à septembre. Incompréhensible ! »

Ali Goutali donne des éclairages sur la Tunisie, l’Histoire, la géographie, les produits naturels, les civilisations, l’accueil, la tolérance, la révolution, les rapports russo-tunisiens, avant de se plier aux feux des questions.

La Russie, un gisement pour le futur

Les prévisions sont rassurantes, optimistes ; l’ambassadeur annonce une progression considérable pour cette saison. Et, ajoute-t-il, « en 2018, nous atteindrons le chiffre d’un million de touristes russes ». La résonnance de la révolution semble avoir atteint la curiosité des Russes qui suivent l’évolution de la transition démocratique ; les échanges entre les hauts responsables se multiplient, les citoyens veulent en savoir encore plus sur les modes de vie, les offres touristiques. L’ambassadeur a mentionné les intérêts des visiteurs au premiers rang desquels la thalassothérapie ; il faut signaler que les Russes ont une longue tradition dans ce domaine. Des villes comme Odessa ou Yalta sont connues pour le thermalisme et la thalasso. Les nouveautés ? Des conventions vont être signées entre les caisses de retraites russes, les vétérans de la guerre et des hôtels tunisiens. Mieux : des équipages de cosmonautes vont séjourner dans des stations de thalasso en Tunisie. Ce qui constitue une plus-value appréciable pour la destination.

D’autre part, M. Goutali a annoncé la signature d’un jumelage entre les villes de Bizerte et Saint-Pétersbourg. Fin de la conférence de presse. Un dîner tunisien est servi aux hôtes -trio salade-couscous-dattes- suivi d’un agréable spectacle animé par des ensembles russes et accessoirement par une troupe folklorique tunisienne. Et en guise de scoop, l’ambassadeur de Tunisie annonce le projet d’un film relatant l’épopée de la flotte qui a quitté la Mer noire en direction de Bizerte et l’installation des marins et officiers russes dans cette ville. Le réalisateur, qui a été approché, n’est pas moins que Nikita Mikhalkov, l’un des grands réalisateurs du cinéma russe (« Les yeux noirs », oscar du meilleur film étranger et prix du jury à Cannes pour « Soleil trompeur »). Tarek Ben Ammar serait sur la liste pour la production du film. L’histoire de cette flotte est palpitante à tel point que M. Goutali a comparé les péripéties de ce film à celles du Titanic. En moins dramatique bien sûr puisque dans la réalité, les Russes exilé à bord des bateaux ont fini par s’installer en terre tunisienne.

Hamma Hanachi



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La TV suisse en terre tunisienne

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L’ONTT Suisse va inviter l’équipe de tournage de l’émission « Les Estivales des coups de cœur » de la chaine de télévision RTS (Radio Télévision Suisse) à tourner une émission en Tunisie du 24 au 28 mai 2014.

Cette émission TV, réalisée par Alain Morisod, animateur de la chaîne TV publique suisse RTS, jouit d’une très grande popularité en Suisse romande. M. Morisod présentera au cours de ce reportage la Tunisie comme une destination touristique sous son meilleur aspect en faisant participer des personnalités du monde du tourisme, des arts ou des affaires.

L’émission aura le titre “Bienvenue en Tunisie” ; elle sera programmée sur la RTS 1 (programme national) le 9 ou le 16 août 2014 à 20h10. Elle durera 95 minutes et sera diffusée vers environ 1,93 million de téléspectateurs et retransmise également sur certaines chaînes TV locales de la Suisse.



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Une grande conférence internationale sur l’Open Sky à Tunis à l’initiative de la FTAV

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La Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et de Tourisme (FTAV) célèbre ses 50 années d’existence. A cette occasion, elle organise une grande conférence internationale sur le thème « Open Sky en Tunisie : opportunités ou menaces pour l’agent de voyages ? » le vendredi 23 mai 2014.

M. Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, explique le choix de ce thème par « la nécessité pressante d’être fixés sur les perspectives de l’Open Sky en Tunisie et l’échéance de son entrée en vigueur afin d’anticiper ses retombées sur le consommateur tunisien, les opérateurs du tourisme en général et les agences de voyages en particulier ».

Cette conférence sera marquée par la présence des ministres du Transport, M. Chiheb Ben Ahmed, et du Tourisme, Mme Amel Karboul, aux côtés de plusieurs responsables et experts du transport aérien et du tourisme.

De même, la FTAV a invité pour l’occasion plusieurs personnalités étrangères à prendre part à cette conférence pour un échange d’expériences avec des pays ayant vécu l’Open Sky avec l’Europe et d’autres qui ont décidé de ne pas l’intégrer.

A ce titre, prendront part à l’événement une représentante de l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) qui viendra de Montréal, les présidents des fédérations des agences de voyages marocaines et algériennes. De même que le Seto (syndicat des tour-opérateurs français) sera représenté par son président, et l’ECTAA (l’Association européenne des agences de voyages et des tour-opérateurs) par son secrétaire général.

La conférence se déroulera sous forme de panels tout au long de la journée avec des rencontres interprofessionnelles.

Célébrations dans les régions

La Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV) clôture les festivités relatives à ses 50 ans d’existence par une conférence internationale sur l’Open Sky.

Des festivités ont été organisées depuis le mois d’avril dans toutes les régions tunisiennes avec la participation des fédérations régionales des agences de voyages et en impliquant à chaque fois les touristes résidents : à Djerba le 30 avril 2014 avec une « Journée du patrimoine culinaire djerbien » ; à Sfax avec un programme de visites du patrimoine de la ville le 3 mai et, le 10 mai, par la tenue d’un colloque à Borj Kallel sur le thème « Sfax, pôle touristique… Pourquoi pas ? ». A Sousse, le 50e anniversaire de la FTAV a été marqué par une visite des principaux points de la médina le 3 mai. Le 4 mai, le Cap Bon a marqué les festivités avec l’organisation d’un semi-marathon et l’animation du centre ville de Hammamet (par des expositions notamment). Le 17 mai, ce fut au tour de la région du Djérid de célébrer l’anniversaire de la FTAV sous le thème « Sahara sans frontières… Sahara pour tous ». Troupes folkloriques, courses de vélos, joutes poétiques et autres expositions de plats de cuisine traditionnelle ont agrémenté l’événement marqué également par l’invitation des touristes résidents dans les hôtels à cette date.



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La Pologne place la Tunisie dans le rouge

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A l’orée de la haute saison, le marché touristique polonais vers la Tunisie risque d’être sérieusement compromis. Sans préavis et sans qu’il n’y ait eu le moindre signe avant-coureur, le ministère des Affaires étrangères polonais a actualisé ses données de voyage sur son site en déconseillant désormais les régions de Bizerte-Tabarka, Hammamet, Tunis, Sousse et Djerba. Ces zones viennent s’ajouter aux zones frontalières déjà déconseillées depuis un moment.

« Le problème, c’est que nous n’arrivons pas à trouver de raison valable et nous n’avons reçu aucune réponse officielle à notre demande » explique Raja Ammar, représentante de l’ONTT à Varsovie.

Une situation qui embarrasse également les tour-opérateurs et qui risque de perturber le flux touristique attendu qui s’annonçait très positif en 2014.



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Attribution de la « Pomme d’Or » à la ville de Byblos

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Le président de la FIJET, (Fédération internationale de journalistes et écrivains de tourisme), Tijani Haddad, a remis la semaine dernière à Ziad Haouat, président de la municipalité de la ville libanaise de Byblos, la « Pomme d’Or », haute distinction équivalent d’un oscar de la FIJET, lors d’une cérémonie exceptionnelle qui a eu lieu sur la place de l’UNESCO de la ville en présence de Michel Pharaon, ministre libanais du Tourisme, et d’une délégation des journalistes membres de la fédération représentant plusieurs pays.
A cette occasion, Tijani Haddad et la délégation qui l’accompagne ont été reçus au palais présidentiel de Baabada par le président de la République libanaise Michel Souleyman qui a remercié la Fijet et son président pour le choix de la ville de Byblos pour lui attribuer cette distinction. « Ce prix participera certainement à la consolidation de l’activité touristique et son développement touristique et culturel » a affirmé le président libanais.

La délégation de journalistes a eu l’occasion de visiter les vestiges culturels et l’héritage civilisationnel de la ville de Byblos lors d’un programme bien élaboré par Georges Younès, président de l’Association libanaise des journalistes et écrivains de tourisme.

Byblos, la meilleure destination arabe. .

L’attribution de la « Pomme d’Or « de la Fijet vient honorer la ville de Byblos qui a été dernièrement choisie comme la meilleure ville du tourisme arabe pour l’année 2013 par l’Organisation mondiale de tourisme en collaboration avec l’Académie des prix d’excellence arabe.

Byblos, histoire et nostalgie…

Fondée depuis plus de 7000 ans, Byblos est située à moins de 40 Km au nord de Beyrouth et représente aujourd’hui un centre commercial actif. Elle se caractérise par son antique port de pêche et les cafés-restaurants qui les bordent, ce qui lui donnent, selon certains visiteurs, l’allure de la lumineuse ville française Saint-Tropez. Byblos est classée patrimoine de l’humanité depuis 1984 ; elle est jumelée avec des villes en France, Espagne,Grèce, Malte et Turquie.

Byblos, soleil et loisirs…

Sur le plan tourisme,les plages de la ville sont ensoleillées durant plus de 250 jours par an. De grandes variétés des loisirs s’offriront aux visiteurs et les nombreux sites archéologiques et monuments historiques garantiront l’enchantement des touristes amateurs du tourisme culturel. Un séduisant programme varié leurs seront réservé lors du Festival international de Byblos durant chaque été.

ALI CHEMLI



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