La nouvelle « Première » d’Air France envoie ses passagers au 7e ciel

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‘’La «Première», c’est une suite haute couture, un résumé de ce qui se fait de mieux en France (…), un mélange d’intimité, de luxe, de bon goût ’’ a expliqué à ce propos Frédéric Gagey, PDG d’Air France, lors d’une conférence de presse à Shanghai.

L’art de vivre en altitude adopte une nouvelle dimension. En dévoilant la semaine dernière en Chine sa nouvelle «Première» classe, la compagnie Air France a apporté la preuve que le grand luxe était un produit d’avenir dans le transport aérien.

Le transporteur français a investi 50 millions d’euros dans le projet de renouvellement de cette première classe dénommée «La Première». Un investissement qui a démarré par la consultation des passagers, comme l’a confirmé Bruno Matheu, directeur général délégué d’Air France (Activités passage long-courriers) : ‘’elle a été conçue avec nos clients pour nos clients’’. Cette nouvelle «Première» va être introduite progressivement sur des Boeing 77-300 long-courriers. En tout, ce sont 76 suites qui équiperont 19 appareils à compter du mois de septembre 2014 sur des lignes vers New York et Singapour. Au maximum, les cabines seront équipées de 4 sièges. Dans une seconde étape, il est probable également que les futurs 787 et A.350 en soient équipés.

Concrètement, il s’agit d’une véritable suite de 5 m3 de volume qui comprend un fauteuil de 58 cm de large. Ce siège se transforme en lit de 2 m de long et 77 cm de large après avoir rabattu les accoudoirs. Le passager «Première» a face à lui un écran TV privatif haute définition de 61 cm avec télécommande tactile. En tout, 1000 heures de programmes y seront stockés (200 films et 150 heures de télévision notamment). Selon ce que le passager désire, l’espace peut demeurer fermé par un rideau pour une privatisation totale ou ouvert pour s’adapter à des voyages à deux. Une vaste tablette peut être déployée et servir pour les repas ou pour travailler à 10.000 m d’altitude. Le voyageur se voit offrir une trousse de toilette Givenchy et un pyjama (avec une déclinaison masculine ou féminine pour chacun). Même les hublots peuvent être ouverts ou fermés électriquement à distance. Et au moment du repas, ce sont des mets concoctés par de grands chefs qui seront servis dans une vaisselle spécialement dessinée et réalisée pour la «Première». Fait significatif de l’investissement dans le prestige, Bruno Matheu a annoncé «le retour du caviar en octobre prochain sur les vols au départ de Paris».

Une montée en gamme qui se poursuit

La nouvelle «Première» d’Air France s’inscrit dans une logique de continuité qui a touché toutes les classes de voyages depuis 2012 : l’Economy, la Premium Economy, la Business et maintenant la Première qui marque une étape essentielle dans la montée en gamme engagée par la compagnie ces dernières années, ce qui lui donne désormais les moyens de rivaliser avec ses concurrentes du Golfe entre autres. C’est d’autant plus vrai pour les passagers au départ de Tunis voyageant vers l’Asie qui ont souvent à faire le choix entre trois ou quatre transporteurs aériens. Le luxe à la française, qui ne laisse jamais insensible la clientèle tunisienne de manière générale, pourrait être un atout stratégique dans le choix de la compagnie pour le voyage.

A propos de concurrence justement, les responsables d’Air France présents à Shanghai pour la présentation de la «Première» ont été interpellés sur le positionnement de la compagnie notamment par rapport à Etihad (qui présentait quelques jours avant Air France sa First Class comme étant la plus luxueuse au monde). Réponse sans ambages du PDG d’Air France : ‘’ce sont nos clients qui jugeront, nous sommes extrêmement confiants, c’est une montée en gamme qui touche tous nos passagers (…). Nous sommes, j’en suis sûr, dans le top des compagnies aériennes en matière de créativité, de dimension’’. Bruno Matheu, lui, ne se laisse pas démonter face aux arguments de la concurrence : ‘’la largeur de notre fauteuil est de 11 cm de plus que celle d’Etihad’. De plus, Air France annonce de nouvelles offres en vols, notamment sur ses A.380 mais également des services au sol. «La Première» ne marque pas l’arrêt d’un projet a souligné le responsable français. D’ailleurs, il est question qu’Air France s’associe à une compagnie d’avions taxis (Wijet) pour l’acheminement des passagers arrivant à Roissy CDG vers des villes de province ne recevant pas de moyen-courriers traditionnels.

80 vols vers la Chine

Le fait qu’Air France ait choisi la Chine pour y présenter ce qui sera sa future «Première» classe n’est pas anodin. La France est tout d’abord la première destination touristique des Chinois. Ensuite, parce qu’Air France-KLM est le groupe européen qui a le plus de sièges entre l’Europe et la Chine (80 vols par semaine). Des capacités aériennes qui profitent de toute évidence aux passagers au départ de Tunis qui, via les 4 vols quotidiens sur Paris-CDG, gagneront aussi à profiter des services disponibles sur ces lignes d’autant que les prix ne subiront pas d’augmentation malgré les nouveaux aménagements de la «Première» a assuré Frédéric Gagey.

Hédi HAMDI (à Shanghai)



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Réouverture des couloirs aériens entre l’Irak et la Tunisie

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Après 23 années de trêve aérienne entre la Tunisie et l’Irak liée à l’embargo qui a frappé l’Irak dans les années 90, l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) et l’autorité de l’aviation civile irakienne se sont décidés de rétablir les liaisons directes entre les deux pays.

$Deux jours de négociations bilatérales, le 11 et le 12 mai 2014, ont abouti à la signature d’un commun accord qui, selon le chef de l’autorité de l’aviation civile irakienne Nasser Bandar « va permettre aux compagnies aériennes tunisiennes et irakiennes d’assurer des vols directs entre les deux pays et de réactiver la ligne aérienne suspendue depuis 1990 ». Outre l’amélioration attendue du trafic et de la fréquentation touristique entre la Tunisie et l’Irak, cet accord vise également à développer les opportunités commerciales et à favoriser les échanges d’expertise et de technicité entre les compagnies aériennes respectives.

La ligne directe que Tunisair se prépare à mettre en place entre Tunis et Erbil, capitale du Kurdistan, sera inaugurée le 1er juin prochain. L’événement est loin d’être banal. Une centaine de personnes, entre hommes d’affaires et agents de voyage se déplaceront pour célébrer cette inauguration et promouvoir les relations socio-économiques entre le Kurdistan d’Irak et la Tunisie.

D’entrée de jeu, deux vols hebdomadaires seront mis en place, puis quatre vols prendront le relais pour la suite. Une demande de la part des agences de voyages irakiennes a été d’ores et déjà enregistrée rien qu’à l’annonce de ce vol où « 80 touristes irakiens sont attendus sur le trajet Erbil-Tunis » a confirmé Khaled Chedly, directeur adjoint commercial de Tunisair. Dans l’expectative et comme prochaine étape, le rétablissement de vols directs entre les capitales Tunis et Baghdad parait imminent.

O.K



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Dr Jilani Daboussi s’en est allé sans achever son rêve pour Tabarka

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Il s’est éteint d’une crise cardiaque alors qu’il venait, à peine quelques heures auparavant, d’être libéré de prison après 30 mois de détention. Dr Jilani Daboussi, 67 ans, est mort dans la nuit du 7 au 8 mai 2014.

Au-delà des considérations politiques, des raisons et des conditions de son incarcération dans la Tunisie post-révolutionnaire, sur le plan touristique, il est indéniable que le défunt restera comme l’un des plus fervents défenseurs de la cause touristique de Tabarka, sa région d’origine dont il n’était pas peu fier.

Docteur en médecine mais également titulaire d’une maîtrise en Droit et d’une autre en Sciences économiques, Dr Jilani Daboussi a occupé la fonction de président de la Fédération régionale de l’hôtellerie du Nord-Ouest, outre un poste de maire de la Cité du Corail plusieurs années durant. C’est d’ailleurs durant son mandat d’élu de Tabarka qu’il a ressuscité le Festival de Jazz de la ville et créé d’autres festivals thématiques. Il caressait le rêve de faire construire un théâtre de plein air pour donner à cette manifestation une envergure internationale. Par manque d’argent, seules les fondations auront été bâties sur la colline de la cité avec vue sur mer. Le défunt ne réussit pas à ramasser les fonds nécessaires à la finition de l’ouvrage laissé depuis à l’abandon.

Durant les périodes où avaient lieu les festivals, il communiquait à tout bout de champ sur les plateaux radios et TV, face à la presse nationale et internationale, n’hésitant pas à affirmer haut et fort que SA ville n’avait d’autre alternative que de se spécialiser dans le tourisme festif.

N’en déplaise à ses détracteurs, le défunt était un orateur hors pair, un communicateur percutant, que ce soit en français ou en arabe. Il était également audacieux, à une période où les personnalités publiques avaient un devoir de réserve. A ce propos, il n’hésitait pas à dénoncer le régionalisme dont était victime sa ville et avait le courage d’évoquer déjà l’exclusion régionale et la marginalisation. Ce qui ne plut pas à tout le monde, loin s’en faut.

N’en déplaise à ses ennemis avérés, Dr Jilani Daboussi avait réussi, du temps où il bénéficiait du soutien de l’administration du Tourisme dans l’organisation du Festival de jazz, à faire de Tabarka The place to be où l’on accourait de toute la Tunisie pour venir assister à la manifestation. Et les festivaliers de l’époque n’ont pas oublié qu’il fallait alors se lever tôt pour réussir à retenir une chambre d’hôtel durant les week-ends de festivals.

A ses heures perdues, il était également journaliste et correspondant local, toujours prompt à communiquer sur sa région et sa ville et rendre-compte des événements qui s’y déroulaient ou qui s’y préparaient. Sous le pseudonyme de Hakim Jebali, il écrivait notamment sur les colonnes de L’Hebdo Touristique, journal demeuré plusieurs années durant comme la référence en matière d’information touristique en Tunisie.

L’autre grand rêve de feu Jilani Daboussi, c’était également la construction d’un hôtel de santé pour accueillir des touristes ayant des problèmes sanitaires et nécessitant un accompagnement permanent. Il se proposait justement de leur offrir la possibilité de venir en vacances à Tabarka en leur garantissant une assistance médicale poussée.

Dr Jilani Daboussi s’en est allé sans avoir réalisé ses objectifs. La vague révolutionnaire qui sévit dans le pays a finalement eu raison de lui. Mais passées les ardeurs populistes, il est fort à parier que le défunt sera rétabli dans ses droits. Des hommes sages et raisonnables, notamment à Tabarka, sauront sans aucun doute rendre les honneurs à celui qui s’est tant investi pour sa ville et sa région.

H.H



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Le français FRAM annonce des résultats qu’il juge positifs

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Le groupe FRAM, qui possède l’hôtel Regency à Monastir et qui loue le Golf Beach à Djerba sous l’enseigne Framissima, a présenté, le 5 mai courant en Conseil de Surveillance, ses résultats financiers 2013 avec un chiffre d’affaires qui s’établit à 408 millions d’euros, en baisse de 10,2% par rapport à 2012.

Dans un marché jugé toujours difficile, l’EBITDA, valeur indicative de la performance opérationnelle du groupe, revient à l’équilibre en 2013 après avoir atteint -13 millions d’euros en 2012. Après avoir enregistré des pertes record en 2012 de -35 millions d’euros, le Résultat net Groupe opère un redressement spectaculaire et affiche une légère perte de -1.8 millions d’euros en 2013.

« L’ensemble de ces indicateurs financiers illustre la dynamique de redressement positive engagée par le groupe » considère FRAM dans un communiqué transmis à Destination Tunisie. « Celle-ci a été rendue possible par une adaptation de l’offre catalogue, des frais de structure revus mais aussi un retour à l’équilibre de l’activité Tour Opérating du groupe. En outre, le groupe a amélioré sa structure financière en 2013 grâce notamment à la cession d’hôtels en Espagne opérée en décembre 2013 et une diminution également de sa dette financière nette de 4 millions d’euros ».

En 2014, le groupe maintient ses objectifs d’un retour à la rentabilité. Le succès confirmé de l’Espagne, des îles grecques, de la Croatie ainsi que l’ouverture de Chypre, le maintien du Maroc et la reprise de l’activité tunisienne participeront activement en 2014 aux retours à un EBITDA et un résultat net positifs.

Le groupe entend également maintenir ses efforts de maîtrise des coûts et de réduction de frais de structure. Les projets de cessions d’actifs et d’ouverture de capital à de nouveaux investisseurs sont maintenus pour 2014 et soutenus par les actionnaires.



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Sur le macadam des Berges du Lac

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Fidèle à une tradition ancrée dans le paysage sportif tunisien et très attendue par les amateurs de course à pied, la 10ème édition des foulées du lac aura lieu cette année le 11 mai sur l’esplanade Miami. Organisée par le Rotary Club Tunis Belvédère en étroite collaboration avec le Comité National Olympique Tunisien, cette grande manifestation constitue le rendez-vous de référence dans le calendrier national de course sur macadam. Que ce soit pour les champions, ou les amateurs de course, ou les personnes voulant partager un moment de sport, les Foulées du Lac constituent l’épreuve phare du Rotary mettant en exergue les valeurs de joie, de paix et de sociabilité.

Cette année, pour cette édition 10ème anniversaire, il y aura tout d’abord la course phare du semi marathon de 21km100 (21.1Km) qui regroupera les meilleurs spécialistes tunisiens et étrangers. Avec des prix pour les 3 premiers hommes et femmes, allant de 1.000 à 600 dinars pour les meilleurs, des prix spéciaux seront décernés aux vétérans et une médaille à tous les participants.

Mais cette édition va connaitre une nouveauté à traverse la course de 5km appelée la «Happy Run» ou «course des couleurs» et qui sera une véritable épreuve ouverte à tous et venant célébrer dans la joie, la fête et la bonne humeur autour de la course à pied.

Sous le signe des couleurs olympiques symbolisant le sport, l’entente et la joie, chaque coureur passera lors de chaque point kilométrique sous un nuage de poudre d’amidon coloré 100% naturelle. L’objectif de la course ne sera pas d’être rapide mais d’être le plus coloré à l’arrivée et de participer à la grande fête 10ème anniversaire des Foulées du Lac.

Les plus chanceux pourront repartir avec des lots offerts par nos sponsors et donateurs lors d’une grande tombola.



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La FTAV entame les festivités de son 50e anniversaire à Djerba

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La Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV) fête ses 50 ans d’existence. A cette occasion, un programme de festivités est organisé dans toutes les régions tunisiennes, programme qui s’achèvera par une conférence d’envergure internationale dont les détails seront annoncés dans les prochains jours par le président de la FTAV, M. Mohamed Ali Toumi.

Le coup d’envoi des manifestations a été donné à Djerba le 30 avril 2014 avec une « Journée du patrimoine culinaire djerbien ». Des touristes résidents dans les hôtels ont été conviés par la Fédération régionale des agences de voyages du sud-est à la visite du Musée des arts et traditions populaires de Houmet Souk et du Fort espagnol Ghazi Mustapha au sein duquel les participants ont pu prendre part à une séance de dégustation de plats traditionnels authentiquement djerbiens pour la mémoire de l’art culinaire.

La deuxième étape des festivités ont lieu à Sfax avec un programme de visites du patrimoine de la ville le 3 mai et, le 10 mai, par la tenue d’un colloque à Borj Kallel sur le thème « Sfax, pôle touristique… Pourquoi pas ? ».

A Sousse, le 50e anniversaire de la FTAV sera marqué par une visite des principaux points de la médina le 3 mai. Le programme se terminera par un spectacle de fantasia.

Le 4 mai, le Cap Bon entrera à son tour dans le cycle des festivités avec l’organisation d’un semi-marathon et l’animation du centre ville de Hammamet (par des expositions notamment). En soirée au fort de la ville, sera organisé un défilé de mode suivi par un spectacle musical soft.

Le 17 mai, ce sera au tour de la région du Djérid de célébrer l’anniversaire de la FTAV sous le thème « Sahara sans frontières… Sahara pour tous ». Troupes folkloriques, courses de vélos, joutes poétiques et autres expositions de plats de cuisine traditionnelle agrémenteront l’événement marqué également par l’invitation des touristes résidents dans les hôtels à cette date.



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Le festival international du court-métrage débarque dans six lieux de projection en Tunisie

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Démarrage aujourd’hui du festival international des courts-métrages dans sa 16ème édition. Tunis (cinéma Amilcar El Manar), Carthage (cinéma Madart), Sfax (Théâtre municipal), Gafsa (Centre des arts dramatiques et scéniques), Le Kef (théâtre de poche) et Mahdia (Maison de la Culture) accueillent ce festival du 2 au 11 mai où une sélection de films très courts (moins de 3 minutes) et en provenance du monde entier est proposée au public tunisien.

Cet événement est initié par le « Très Court International Film Festival » auquel s’associe pour sa deuxième année consécutive l’Institut français de Tunisie (IFT), de nombreux cinémas et des associations partenaires locales qui vous entrainent durant neuf jours vers des horizons lointains et des univers diversifiés. La programmation cinématographique de cette année comprend une compétition phare : compétition internationale entre 44 films dont celui du jeune cinéaste tunisien Ahmed Hermassi : « le mur demande : ça va ? ».

Ce festival, c’est aussi des programmes thématiques comme la compétition « paroles de femmes » où 19 films de femmes de toutes origines confondues sont à l’affiche. Les enfants de plus de 6 ans peuvent quant à eux apprécier un assortiment de courts métrages en marge de la compétition. Une centaine de villes dans 24 pays célèbrent simultanément ce festival qui s’achèvera par un « Prix du public » lequel prix sera attribué au meilleur film pour chacune des deux compétions. Une occasion cruciale pour le cinéma mondial du court-métrage où des réalisateurs, confirmés ou pas, ont la chance de s’exprimer, de se produire et de se faire connaître.

O.K



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Frédéric Vanhoutte, témoin et acteur du e-tourisme tunisien

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C’est une figure emblématique du e-tourisme en Europe. Frédéric Vanhoutte, président de level.com (l’association française des agences de voyages en ligne) n’en est pas moins un acteur et un témoin privilégié du e-tourisme en Tunisie. Il y a 10 ans déjà, il contribuait à la fondation de Traveltodo, première agence de voyage tunisienne en ligne, aux côtés de Tarek Lassadi, parfaitement convaincu du potentiel et de l’évolution de l’Internet dans l’environnement touristique tunisien. Une décennie après, on peut dire que la paire franco-tunisienne avait vu juste.

Frédéric Vanhoutte a plus de 20 ans d’innovation technologique dans le tourisme : il a créé et présidé la première agence pure players francaise, Travelprice, présidé la 1ère association d’agences en ligne level.com, la commission internet du syndicat français, et siège en tant que membre du conseil national du tourisme en France. « Ce qui ne me rajeunit pas mais, toujours sous l’angle tech ! » déclarait-il récemment à Tunis lors de la première journée e-tourisme qu’il présidait.

« La technologie, c’est comme la vie, dit-il… ça ne s’arrête jamais, ça trouve toujours un chemin, ça soulève des questions, ça exalte quand on trouve des réponses, ça projette, ça rassemble, ce sont des joies et des déceptions, c’est demain, c’est la croissance, c’est l’innovation, donc…c’est la vie ». Pour lui, ceux qui ont choisi la voie du e-tourisme en Tunisie ont choisi la vie !

En guise de recommandations aux opérateurs tunisiens qui sont convaincus que l’avenir passe par la data et le média mobile, il leur dit : « montrez au monde vos secrets, vos richesses, vos merveilles…votre dynamisme, vos sourires, votre climat, votre culture, votre histoire, votre authenticité et votre technologie. Pensez média : web d’abord, et appuyez vous sur le mobile et les réseaux sociaux.

Pensez Data : la NSA peut vous donner des idées… Stockez, croisez, faites vivre vos données. Elles sont une richesse exceptionnelle. Songez que chacun d’entre-vous dispose, aujourd’hui, de la même force de frappe et de communication qu’une multinationale ! ! ! Votre marque : La Tunisie : mondialement connue.

Votre offre produit : hétérogène : couple, famille, sportifs, culturels, aventure, thalasso… Votre accessibilité : totale web, mobile, et physiques avec Tunisair, notamment.

Et en guise de clin d’œil à l’administration du Tourisme tunisien, il lui suggère de réaliser un portail d’information, d’échanges et de contenu mutualisé (public, privé) ; une apps pour le mobile dès l’arrivée des visiteurs ; d’offrir le wifi gratuit et la 3 G dans les lieux publics et touristiques ; de favoriser l’éclosion des projets par la création d’incubateurs ; de fédérer les acteurs en ligne au sein d’une association ; de créer une newsletter bilingue pour y inscrire clients et visiteurs sur les sites marchands et institutionnels ; d’établir un fonds d’investissements touristiques et d’innovation».

Tout un programme sur lequel les décideurs du tourisme tunisien devraient probablement se pencher avec beaucoup plus d’intérêt car il s’agit moins d’un conseil que d’une véritable feuille de route proposée à ceux qui ne voudraient pas rater le train de l’innovation technologique au profit du tourisme tunisien.

D.T



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Syphax Airlines inaugure son premier vol régulier vers Montréal

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Syphax Airlines a inauguré jeudi 24 avril 2014 une ligne aérienne hebdomadaire Tunis-Montréal, devenant ainsi la première compagnie tunisienne à assurer un vol transatlantique vers la plus grande ville du Québec sans escale.

La cérémonie d’inauguration de ce premier vol commercial s’est déroulée à l’aéroport Tunis-Carthage au pied de l’Airbus A330-200 baptisé El Qods en présence de Mohamed Frikha, le PDG de Syphax, Sébastien Beaulieu, l’ambassadeur du Canada en Tunisie, Kamel Ben Miled, le directeur général de l’Aviation civile, Férid Fetni, dirigeant au sein de Syphax et Amel Hachani, représentant l’ONTT. Les treize membres de l’équipage et les quatre vingt-dix passagers, dont une dizaine de journalistes chargés de la couverture du voyage, ont assisté avec exaltation à cette cérémonie. Le ruban d’inauguration bicolore a été coupé pour rendre officiel cet événement tant attendu. « Il s’agit d’une journée historique » a réitéré avec beaucoup d’émotion le PDG de la compagnie. « C’est un grand défi que nous avons relevé face au scepticisme de certaines personnes qui martelaient que nous ne serions jamais capables de réaliser notre objectif » a-t-il rajouté.

Après 8 heures et 20 minutes de vol et pour respecter la coutume, l’A330-200 a été, sur la piste de l’aéroport Montréal-Trudeau, accueilli et arrosé par des jets d’eau des sapeurs pompiers.

Encore un grand moment qui a été suivi par une petite conférence de presse en présence de Riadh Essid, l’ambassadeur de Tunisie au Canada, du directeur de l’Office de l’aéroport de Montréal (ADM) et de quelques journalistes et photographes canadiens venus célébrer cet événement important autour d’un grand gâteau-maquette de l’Airbus posé sur une piste d’atterrissage.

L’accueil et le professionnalisme de l’équipage

De prime abord, le personnel navigant de Syphax Airlines donnait l’impression d’avoir déjà apprivoisé l’engin. L’équipage était souriant et l’accueil à bord très chaleureux et professionnel. Pendant toute la durée du vol, l’équipage a placé les clients au centre de ses préoccupations. Chefs de cabines, hôtesses et stewards sont tous restés disponibles et ont assuré avec fermeté et vigilance la sécurité en cabine face au comportement parfois indiscipliné et insouciant de certains voyageurs. Ils se sont distingués par leur gentillesse et leur réactivité. Cette expérience dans le long-courrier devrait sûrement leur permettre de parfaire leurs capacités à offrir le meilleur service possible et atteindre un niveau plus élevé de compétence et de savoir-faire.

Le confort et la distraction à bord

La plupart des vols intercontinentaux (sinon la totalité) offrent aujourd’hui à leurs clientèles des divertissements interactifs et variés qu’ils mettent à leur disposition depuis le moment où ils sont installés à bord jusqu’à leur débarquement : revues ; films ; vidéos ; documentaires thématiques ; news internationales ; musique ; stations de radio ; livres audio ; jeux et parfois même des cours de langue pour faire passer le temps. Car à 10 000 mètres d’altitude et durant huit heures de vol, il faut bien occuper les passagers, petits et grands. Autrement, le voyage devient ennuyeux et finit même par ressembler à « une éternité » comme l’a laissé entendre une passagère sur le vol retour : « C’est le plus long voyage que j’ai jamais eu dans ma vie » a-t-elle dit. En effet, aucun divertissement n’était encore disponible à bord de l’A330-200 ni en classe affaire ni en classe économique.

Même si l’avion était équipé d’écrans individuels, ces derniers ont servi de tableaux d’affichage qui laissaient désespérément défiler en boucle la position de l’avion à chaque instant.

Par ailleurs, les sièges étaient relativement confortables même si leur inclinaison restait limitée vu le manque d’espace entre les rangées. En classe affaire, le confort était comme de bien entendu meilleur. Pour rendre le voyage plus confortable, les passagers auraient souhaité voir la compagnie leur distribuer des petits kits-confort spécifiques, voire indispensables pour les vols long-courriers comme cela se fait sous d’autres cieux : trousse de toilette pour rester frais, chaussons ou chaussettes, masque pour dormir, bouchons d’oreilles, oreiller et couverture polaire. Ces accessoires sont de toute évidence encore absents et les passagers ont eu seulement droit à une couverture à l’aller, puis un coussin a été rajouté au retour. Pas de siège bébé (ou de berceau) non plus. Une maman en classe affaire (encore plus surprenant) était contrainte de tenir son enfant de moins d’un an durant tout le vol. Ce sont probablement des détails, mais c’est souvent les détails qui font la différence…

Le service de restauration à bord

Pendant ce vol inaugural, a été servi un repas principal sous forme de menu unique suivi d’une collation, le tout à trois heures d’intervalle. Ces repas étaient bons et équilibrés avec des petites entrées à base de légumes grillés, viande, poulet, crevettes, fromage et fruits frais. Un choix de boissons chaudes et froides non alcoolisées a été aussi présenté. Les spiritueux ne sont pas servis à bord car Syphax se veut une compagnie 100% halal et ces boissons sataniques y sont même exclues de la vente des produits hors taxes. Paradoxalement, la compagnie a autorisé les passagers qui souhaitent consommer de l’alcool à ramener leurs boissons désirées.

Résultat des courses : nous avons assisté à quelques apparitions de canettes de bière et de bouteilles de vin parfois dissimulées dans des sacs en plastique.

Sûrement pas élégant mais on aurait donné l’occasion à certains passagers de se dire qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même… Pour ces mêmes prestations, un passager en classe affaire a été surpris de ne pas trouver le repas qu’il avait commandé en réservant son billet par internet. « Mon régime alimentaire ne m’autorise à consommer ni viande ni poulet, je l’ai pourtant bien spécifié auprès de la compagnie » a-t-il souligné. L’organisation du service de nourriture à bord n’était donc pas tout à fait au point et un décalage existe bel et bien entre ce qui a été donné comme information sur le site et ce qu’il en était réellement au niveau de ce service.

Consciente de devoir remédier à ces lacunes, Syphax devrait s’engager à améliorer ses équipements et à offrir à ses passagers un service de meilleure qualité pour faire du voyage un moment de plaisir avec moins de tracasserie possible. A l’aune des grandes compagnies aériennes, elle a mis des programmes de formations régulières à disposition de ses équipages qu’ils seront amenés à suivre pour améliorer leur performance aussi bien sur les aspects techniques que commerciaux du métier.

L’ouverture de cette nouvelle liaison hebdomadaire et directe à des prix compétitifs entre la Tunisie et le Canada est réellement une opportunité qui devrait être d’un apport considérable.

Les liens de coopération entre les deux pays vont s’en retrouver renforcés et les échanges commerciaux, économiques et touristiques intensifiés. Toujours dans la même veine et sous le slogan « Demain le Monde » la compagnie Syphax Airlines ambitionne et projette de desservir New York et Pékin comme prochaines destinations.

©Destination Tunisie



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Traveltodo s’offre deux ministres pour sa journée e-tourisme

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L’agence de voyages Traveltodo, organisatrice de la journée e-tourisme avant-hier à Gammarth, a réussi à drainer deux ministres pour la clôture de ses travaux. Tout d’abord la très médiatique Amel Karboul, ministre du Tourisme. Celle-ci a estimé, lors de son intervention, que le monde entier était à un moment historique et que « tout ce qui est autour du e- va changer le monde ». La ministre a reconnu qu’au niveau de son ministère, ses équipes avaient peu de moyens et que les technologies employées étaient encore archaïques. Elle a également évoqué la nécessité d’améliorer les infrastructures des TIC et notamment le débit trop faible de l’Internet.

Parlant de sa page Facebook non officielle réalisée par des inconnus, la ministre a annoncé qu’elle comptait plus de 150.000 fans. « C’est un potentiel sur lequel on peut bâtir notre communication » a-t-elle ajouté.

Pour Amel Karboul, le e-tourisme est indéniablement une priorité malgré l’absence jusqu’à présent d’un véritable portail pour le tourisme tunisien. « On ne veut rien promettre pour le portail ; dans ce gouvernement, on ne dit pas on va faire mais on a fait ». La ministre a annoncé que 10 à 15% du budget marketing sera consacré au digital en 2014.

L’autre ministre ayant répondu présent à l’événement, c’est Taoufik Jelassi, ministre de l’Enseignement supérieur et des TIC. Très sensible également à la question du tourisme digital, le ministre a estimé que « l’avenir ne se prévoit pas mais qu’il se prépare ».

Tarek Lassadi, directeur général de Traveltodo et instigateur de l’événement, a saisi l’occasion de la présence des deux responsables gouvernementaux pour appeler à exonérer provisoirement de TVA les transactions sur Internet afin de les stimuler et encourager tous les commerçants à se mettre en ligne . « Si on le fait ne serait-ce que pendant 2 ans, l’Etat récupèrera ensuite au moins 10 fois le manque à gagner provisoire ». Tarek Lassadi a également plaidé en faveur de l’initiation du public à la cyberconsommation.

D.T



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La Cité Ennasr s’équipe en hôtels de luxe

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Deux hôtels sont actuellement en cours de finition à  la Cité Ennasr à  Tunis. Tout d’abord un premier établissement qui portera le nom de Samarons. De catégorie 5 étoiles, il est doté de 27 chambres, d’un restaurant gastronomique et de 4 salles de conférences dont la plus grande a une capacité de 100 places.

Mohamed Chérif, promoteur de cet hôtel de ville qui se situe au bout de l’avenue Hédi Nouira, estime que l’ouverture se fera au mois de juin 2014.

Le second établissement en cours de préparation s’appelle le Penthouse et est implanté au niveau approximativement de la mosquée du quartier. Lancé par l’homme d’affaires Khaled Kobbi, sa construction a démarré à  la base en 2007 sous forme d’immeuble d’habitation avant de voir sa vocation modifiée. Le Penthouse, dont l’ouverture est également prévue pour l’été 2014, est en réalité un appart-hôtel de luxe avec 30 appartements au total, deux ayant une capacité de 4 personnes et les autres pouvant accueillir 6 personnes et plus, avec même une chambre prévue pour la bonne ! La suite royale au dernier étage de l’hôtel couvre toute la superficie de la bâtisse et dispose de sa propre piscine privative.

Au rez-de-chaussée, il est question d’ouvrir un bowling et plusieurs restaurants. Une grande tente d’une capacité de 400 personnes servira à  accueillir tous types d’événements. Talha Husseini a été chargé de l’ouverture de l’établissement.



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Les Berges du Lac 2 : un autre hôtel se prépare

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Dans le quartier des Berges du Lac 2 à  Tunis, le projet d’un nouvel hôtel vient d’être lancé. Il s’agit d’un immeuble en construction dont la vocation va être transformée en hôtel. C’est le groupe Chabchoub, qui est déjà  actionnaire dans l’hôtel Lella Beya à  Yasmine Hammamet et l’hôtel Essiyaha (ex Club Med) à  Djerba qui a repris l’affaire. L’ouverture ne devrait cependant pas intervenir avant 18 mois au minimum.

Rappelons que ce même quartier a enregistré tout récemment l’ouverture d’un premier hôtel de luxe, le Corail Suite Hotel



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Jumelage entre Hammam-Lif et Castelvetrano

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La municipalité d’Hammam-Lif vient de signer un protocole de coopération et de partenariat stratégique avec la municipalité de Castelvetrano (Sicile, province de Trapani).

Les rapports de collaboration entre les deux municipalités ont été initiés à  l’occasion du projet MEDCOT pour la réhabilitation de la plage d’Hammam-Lif qui sera soutenu par la Commune de Castelvetrano, sous l’égide de l’Union Europénne.

Ce protocole de partenariat paraphé par le maire d’Hammam-Lif Samir Mouelhi et son homologue de Castelvetrano, Felice Jr Errante.

Ce protocole a pour objectif de mettre en place une planification conjointe pour le développement des municipalités respectives dans les différents secteurs (touristique, culturel, économique et sportif) et ce à  travers l’activation d’une série de réunions entre les deux communes afin de définir des mesures à  prendre dans chaque secteur.

Le but du protocole d’accord est l’adhésion des communes d’Hammam-Lif et de Castelverano à  la prise d’initiatives et la mise en œuvre de mesures, visant à  la promotion des échanges dans les domaines du tourisme, de la culture, du développement économique et de la promotion du territoire et des sports, ainsi que d’activer un jumelage selon les procédures et les possibilités de financement offertes par la Communauté européenne.



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Un Ibis sortira bientôt de terre à Sfax

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L’opérateur hôtelier numéro un au monde, le groupe Accor, a signé hier à  Tunis un protocole d’accord pour l’exploitation d’un troisième établissement en Tunisie.

Après le Novotel et l’Ibis de Tunis ouverts en février 2012 sur l’avenue Med V, le grouoe hôtelier français Accor s’apprête à  gérer un Ibis à Sfax. Il s’agit d’un établissement totalement nouveau qui sera construit par la BIAT à  travers l’une de ses filiales avec certains de ses partenaires pour un montant de 30 MD.

« Les résultats économiques et les excellents taux d’occupation des hôtels Ibis et Novotel à  Tunis, toujours en bonne progression, sont autant de raisons de franchir cette nouvelle étape de développement et de poursuivre cette dynamique » a souligné le groupe Accor dans un communiqué conjoint avec son partenaire tunisien.La cérémonie de signature s’est déroulée jeudi soir au Novotel Tunis en présence d’Ismaïl Mabrouk côté tunisien et Antoine Guigou du côté français.

Où et comment

Le futur Ibis Sfax comptera 187 chambres, 1 restaurant, 2 bars, 1 fitness, 1 piscine et 5 salles de réunion. Il se situera sur un lieu stratégique et facilement accessible, avec une façade donnant sur l’avenue Boulila à  proximité du stade et sur les voies de circulation principales conduisant vers l’autoroute du sud et vers l’aéroport Sfax-Thyna.

L’établissement sera bâti sur un terrain de 2620 m² et couvrira au total 9470 m² sur 6 niveaux. L’Ibis Sfax sera doté de 4 salles de réunion de 30 m² et d’une autre de 64 m². Les travaux de construction devraient démarrer en septembre 2014 pour une durée de 2 ans. Les premiers clients devraient être reçus à  l’automne 2016 si le calendrier est maintenu.

2e ville de Tunisie avec 500.000 habitants, Sfax est avant tout un pôle économique stratégique avec 2500 entreprises dont 600 totalement exportatrices. La Foire de la ville reçoit également 300.000 visiteurs en moyenne annuelle lors de ses différentes manifestations. Mais la capitale du sud est également un pôle de tourisme de santé avec pas moins de 2600 médecins répertoriés et une dizaine de cliniques qui traitent majoritairement des clients venus du Maghreb.



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Syphax Airlines : les photos de son premier départ de Tunis vers Montréal

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C’est dans une ambiance festive que la compagnie aérienne tunisienne privée, Syphax Airlines, vient de fêter le jeudi 24 avril, son premier vol commercial régulier vers le Canada.

En présence du directeur général de l’Office de l’aviation civile et des aéroports, du très dynamique ambassadeur du Canada en Tunisie, Sébastien Beaulieu, des représentants des médias, ainsi que des pilotes, du personnel de bord et les clients, le PDG de Syphax Airlines, Mohamed Frikha, était aux anges lors de la cérémonie avant le départ à  l’aéroport de Tunis-Carthage à  l’occasion du lancement officiel de cette première ligne directe entre la Tunisie et le Canada.

Avec une centaine de passagers à  bord, l’Airbus A 330 baptisé Al Qods a quitté Tunis à  14h30. Il est arrivé à  Montréal après huit heures vingt de vol.

Lire aussi :

Syphax Airlines : comment elle est arrivée au Canada 



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Le « M.I.T» fidèle au rendez-vous

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Le salon du tourisme M.I.T ou « Marché International du Tourisme » a ouvert ses portes aujourd’hui au Parc des Expositions de Tunis au Kram pour sa 20ème édition sous le slogan « Tourisme durable, Tourisme responsable ». L’inauguration du salon a été faite par la ministre du Tourisme, Amel Karboul. Ce salon, devenu tradition annuelle, réunit chaque année les acteurs du tourisme et du voyage qui viennent présenter leurs nouveautés en matière de vacances avec des thématiques autour des voyages et de l’évasion. Agences de voyages, compagnies aériennes et offices de tourisme ont répondu présent à  ce salon et exposent leurs produits du mercredi 23 au samedi 26 avril 2014 dans un espace qui se veut international et ouvert sur le monde.

La manifestation profite cette année du déroulement simultané de quatre autres salons qui sont sensés améliorer sa fréquentation par une clientèle plus large et plus diversifiée : « Tunisia Boat Show », « Tunisia Spa Expo », « Tunisia Golf Show » et « Tunisia Horeca Expo ». En marge et pour l’animation du salon, mais sans grande surprise, sont programmés des séminaires et des Workshops.

 O.K



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Carthage Travel & Events commercialise le « Holi Festival »

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C’est l’agence de voyages Carthage Travel & Events qui a obtenu l’exclusivité pour gérer les circuits de distribution et de commercialisation des billets d’entrée au « Holi Festival of Colors » (HFC) qui débarque pour la première fois en Tunisie. Le 14 juin 2014, l’Inde et le Népal seront accueillis aux couleurs de l’arc-en-ciel au Yasmine Golf Club de Hammamet. Ce festival a déjà  une renommée mondiale et un succès retentissant. Il s’agit d’un événement musical et festif (crée à  l’origine en Inde pour fêter le printemps) qui associe modernité et tradition dans une ambiance qui se veut à  la fois jeune et familiale. Né en 2012 à  Berlin, le festival des couleurs par excellence ou la fête « Holi» nous invite à  oublier, dans la joie et la bonne humeur, « les différences entre les castes, les religions ou les origines » et à  bannir « les bornes entre les couches sociales, entre les âges et les richesses ». Holi nous véhicule des valeurs essentielles émanant de la philosophie bouddhiste et un esprit de tolérance, de liberté et d’ouverture inspiré de la culture hindou. Pour ceux qui désirent participer à  ce festival, les billets sont disponibles en ligne sur le site internet de l’agence Carthage Travel & Events (à  compter de 40 dinars) ou alors dans les différentes maisons de jeunes.

O.K



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AGO de la FTAV : quand l’œuvre vote pour l’architecte

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Elle a eu lieu cette assemblée générale qui était à  l’heure des bilans, celui des 3 ans sous le mandat de Mohamed Ali Toumi, désormais Team leader de la corporation, et les quelques éléments fidèles et actifs du bureau, dont la secrétaire générale Nadia Ktata, le trésorier général Jabeur Attouche et le président de la Commission « Omra » Dhafer Letaief…

Il n’était pas facile ce mandat entamé en pleine débandade des spasmes de la révolution et le legs lourd d’une fédération plombée, voire sclérosée, depuis quelques décennies… Voyons ça de près :

1. Priorité à  la réforme et à  la restructuration interne, avec notamment des statuts modernes, adaptés aux mutations profondes du métier de la distribution… On notera que les nouveaux statuts on réduit de près de moitié les membres du bureau (9 au lieu de 20) et ont surtout défini le rôle et fonctions de chaque membre au sein du conseil ; ce qui revient à  inviter avec élégance certains « figurants » à  quitter la table…

2. La réorganisation administrative et le renforcement du staff administratif, ce qui a créé de nouveaux postes d’emplois pour les jeunes diplômés, mais aussi et surtout, pour cadrer les activités sectorielles (Omra, tourisme, agences accréditées, projets stratégiques…) et les rendre plus fonctionnels et rapprocher les services de la Fédération de ses membres.

3. La rigueur en matière de gestion financière a été de mise. La création d’un département comptable et le recours à  un commissaire aux comptes sous l’œil vigilant du trésorier général avaient, pour la première fois dans l’histoire de la Fédération, procuré deux valeurs ajoutées : l’assainissement d’une situation financière jusque-là  très approximative, et l’optimisation des ressources de la Fédération par l’apport de nouvelles ressources.

4. Les relations avec l’administration et les organes gouvernementaux n’a pas été facile, pour au moins deux raisons :

– Le franc parler de Mohamed Ali Toumi et son apolitisme et sa non allégeance aux seigneurs, ne plaisent pas souvent au cortège de ministres sous les gouvernements successifs (4 ministres à  ce jour), car il préfère réaffirmer les intérêts prioritaires de la corporation à  la complaisance.

– L’instabilité de la tutelle à  la tête d’un secteur sinistré et l’absence de vision n’a pas contribué à  privilégier des mesures d’accompagnement au secteur de la distribution en Tunisie, abandonné à  son sort.

Partenaire agissant

En tout état de cause, la FTAV s’est imposée comme un partenaire incontournable auprès des autorités gouvernementales et contribué de manière agissante à  apporter sa conception et ses idées audacieuses sur plusieurs dossiers brûlants (transport, Omra, assurances, projet de nouveaux cahiers des charges, stratégie promotionnelle, sécurité).

4. La bataille de la Omra : casser le monopole d’Etat n’est pas chose commune, qui a donné à  la communauté des agences de voyages spécialisées un bol d’air en cette période de vaches maigres, et diversifié en l’optimisant une activité étranglée par une société héritée des années noires de la dictature. Mais la FTAV – dans la stratégie de Mohamed Ali Toumi – n’entend pas s’arrêter en si bon chemin et cible aussi le marché du pèlerinage à  l’instar de sa consœur la FNAVM (la Fédération marocaine

5. Sécuriser les membres et asseoir leur crédibilité par un réseau et formules d’assurance qui garantissent la pérennité de leur profession.
6. Sur le plan international, la FTAV s’est affirmée au cours de ces quelques dernières années, passant du statut de membre passif au sein de la Confédération mondiale des associations d’agences de voyages UFTAA (se contentant de régler des cotisations annuelles) à  une partie active d’avant-garde jusqu’à  être sollicitée pour occuper un siège au sein du Conseil UFTAA et faire de la Tunisie un bureau de liaison UFTAA sous zone Maghreb-Afrique.
7. En termes de relations avec l’IATA, la FTAV a repositionné les agences accréditées IATA qui subissaient jusque-là  le diktat de l’association internationale… Déboutée en 2012 sur la question des garanties bancaires, l’IATA modifie en 2014 (Conférence de Dublin 2013) la réglementation internationale régissant les cotisations (IATA).

Changer de président ?

8. Quoi dire, sauf que les nombreux acquis réalisés dans une conjoncture aussi défavorable sont positifs et, s’il m’était donné d’en évaluer l’impact économique, il se traduirait en maîtrise et rationalisation des coûts, par une optimisation des ressources de près de 2 millions de dinars, si l’on ajoutait le million de dinars que devrait procurer l’économie en agios des 200 garanties bancaires fournies à  l’IATA par les membres (30 millions de dinars), du méga projet PGS, en cours de validation avec l’IATA.

9. So What… ? Qui parle de changer le président ? Au cours des dernières semaines précédant l’assemblée générale, Mohamed Ali Toumi était formel, rappelant à  son équipe qu’il s’agissait d’une assemblée générale et non d’une pré-campagne électorale, et que l’événement devra être un miroir objectif des fruits de labeur inlassable 3 ans durant, sans triomphalisme aucun …Rien n’y fit, l’assemblée générale a plébiscité le président Toumi malgré lui, et les nombreux intervenants (y compris membres de l’ancien bureau) en apportant leur adhésion à  son registre ont peut-être fait passer d’un manière anticipée et claire un message très fort aux détracteurs et….probablement aux futurs perdants des prochaines urnes…

M. BEN KHEMAIS



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Syphax Airlines entame le Canada et place Pékin et New York en ligne de mire

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La compagnie aérienne privée tunisienne confirme ses ambitions sur les destinations lointaines.

A compter du 24 avril 2014, Syphax Airlines entame la desserte régulière de la ligne Tunis-Montréal désormais tous les jeudis au départ de la Tunisie et tous les vendredis dans le sens retour. Le billet moyen au départ de Tunis est de 1600 dinars avec une offre promotionnelle de 2000 dinars pour un couple.

La politique bagage sur la ligne portera sur 2 bagages de 23 kg chacun en classe économique. Mohamed Frikha, PDG de la compagnie, a annoncé hier en conférence de presse (photo ci-dessus) que la démarche était conforme au business plan dévoilé lors de l’entrée en bourse de la compagnie sous le slogan « Demain le monde ».

« Les compagnies aériennes tunisiennes sont très concentrées sur l’Europe mais ne sont pas présentes ailleurs contrairement à  la RAM ou à  Air Algérie qui ont de nombreux vols sur le Canada » a-t-il souligné, avant d’ajouter : « c’est un travail de fond que nous avons effectué pour arriver à  Montréal, avec deux vols promotionnels réalisés pour la certification ».

Allusion faite à  la première desserte réalisée en octobre dernier (lire) et à  la seconde en avril 2014 entre Tunis et Montréal. Le premier responsable de Syphax n’a pas manqué de rappeler que sa compagnie avait obtenu la certification IOSA (première norme mondiale pour la vérification de la sécurité des procédures d’exploitation des transporteurs aériens), était devenue membre de l’IATA (l’Association internationale du transport aérien) et avait migré vers le système de réservation mondial Amadeus, le tout en deux ans, « ce que les compagnies réalisent en général en cinq ans » a-t-il tenu à  souligner.

Flotte en devenir

C’est avec son Airbus A.330 que Syphax va desservir la ligne sans escale Tunis-Montréal. Cette année, le transporteur se contentera de ses deux autres Airbus A.319 pour assurer ses autres lignes régulières, notamment sur la Libye (au départ de Sfax) et sur Paris. Car c’est en 2015 que ses nouveaux avions vont être livrés. « Nous allons recevoir nos nouveaux Airbus A.320 CEO respectivement en avril et juin 2015 et avant cela, en mars 2015, un A.330 supplémentaire.

Mohamed Frikha a annoncé son objectif d’ouvrir une ligne directe sur Pékin dès le mois de novembre 2014. Plus encore, le transporteur vise les Etats-Unis parmi ses futures destinations. « Suite à  notre dernière visite avec le gouvernement aux USA, nous avons pris un cabinet d’avocat dans la perspective de l’ouverture d’une ligne sur New York ». Syphax Airlines a transporté 140.000 passagers lors de sa première année d’exploitation (2012), 500.000 (en 2013) et ambitionne d’atteindre 850.000 passagers (en 2014).

« Nous allons nous renforcer sur l’Allemagne, la Belgique, la Suisse et la France » a déclaré Mohamed Frikha. « Nous pensons également au Golfe avec des lignes sur Riyad, Abu Dhabi, Bahreïn en partenariat avec des compagnies de ces pays » a-t-il souligné.

Résultats satisfaisants

Pour le premier responsable de la compagnie, les résultats sont satisfaisants et conformes à  ce qui avait été annoncé lors de l’introduction en bourse avec un déficit la première année et des bénéfices en 2014. « Je peux vous dire que nous allons rentabiliser nos activités cette année parce qu’en 2013, la situation du pays ne nous a permis de réaliser que 70% de notre business plan ». Et pour rentabiliser la nouvelle ligne Tunis-Montréal, Mohamed Frikha mise sur le fret et annonce que 30 tonnes seront emportées sur le premier vol régulier qui comptera une centaine de passagers tandis qu’au retour, ce sont déjà  200 touristes qui prendront part au vol retour pour des vacances en Tunisie avec également, 10 tonnes de fret à  bord.

En matière de transport touristique justement, Syphax Airlines ne semble pas disposée à  renouveler l’expérience de l’été 2013. « Nous attendons la livraison de nos propres avions » a répondu Mohamed Frikha à  une question posée par Destination Tunisie pour expliquer son absence du trafic charter cet été.

L’été dernier (2013), Syphax avait procédé à  la location de 3 Airbus A.320 pour le compte de tour-opérateurs en ACMI mais l’expérience n’a pas été concluante à  cause des nombreux problèmes techniques rencontrés et l’accumulation de retards. « Nous allons être amenés à  effectuer des vols de nuit même si les T.O n’aiment pas ça » a-t-il déclaré sur le sujet.

Le sujet épineux de Tunisair

Le PDG de Syphax Airlines, a de toute évidence joué la carte de l’apaisement dans le dossier qui le lie à  la compagnie publique Tunisair. « Nous sommes d’accord sur le principe d’une collaboration mais nous attendons son application » a –t-il déclaré, laissant entendre que la direction générale de l’aviation civile va « servir de relais » entre les deux transporteurs qui se regardent en chiens de faïences depuis 2 ans.

Malgré tout, Frikha rappelle que Syphax réalise entre 10 et 15 millions de dinars en chiffre d’affaires avec les filiales du groupe Tunisair que ce soit dans le handling, le catering ou le technique. « Avec nos vols long-courriers, nous allons apporter une complémentarité avec des passagers en provenance du long-courrier qui continueront leur voyage sur Tunisair ».

Hédi HAMDI



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Sfax à la rescousse de ses forts en péril

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Les 26 et 27 avril 2014 sont les dates qui ont été choisies par l’Association des amis des arts plastiques de Sfax pour visiter et découvrir en bus les 13 Borj de la capitale du Sud.

Cette initiative est une première et a pour but de sensibiliser la population et les autorités publiques à  la dégradation de certains de ces monuments historiques carrément à  l’abandon et qui encourent le délabrement définitif. L’état pitoyable de ces forts est provoqué par l’absence d’entretien et l’urbanisation sauvage et galopante que connaît la ville de Sfax.

Cet évènement est un appel au secours pour dire que la sonnette d’alarme est tirée et qu’il est indispensable d’agir au plus vite pour sauver ces monuments en détresse. Plusieurs représentations artistiques (photos, chansons, théâtre, exposés) seront au rendez-vous pour animer ce circuit culturel.

Le message est clair et l’événement « SOS Borj en péril » est lancé en plein Mois du patrimoine où le mot d’ordre est la sauvegarde de notre patrimoine.



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L’association Tunisia Ecotourism Network obtient 10.000 $ de financement

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Dans le cadre du programme de subventions FIRE (Fund for Internet Research and Education) la Tunisie est sélectionnée parmi les 11 meilleurs lauréats africains choisis pour la pertinence de leurs programmes dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) autour de la thématique du développement durable en Afrique. C’est l’association Tunisia Ecotourism Network (TEN) qui, grâce à  son projet de plateforme « SmartEco », a passé avec succès cette épreuve et a pu obtenir un financement de 10 000 dollars de la part d’AFRINIC (African Network Information Centre), l’organisme fondateur du projet. La plateforme SmartEco se présente comme une base de données communautaire destinée à  l’écotourisme et qui a pour objectif majeur d’améliorer et de renforcer les techniques de communication marketing auprès des professionnels du tourisme afin de promouvoir la destination Tunisie. A partir du 1er mai 2014, débutera ce projet innovateur qui est susceptible de rendre plus efficients les systèmes de communication, les capacités techniques et les forme d’organisation existants.



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Soirées clubbing All Inclusive à  Djerba

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Tunisie Impact et envie-de-tunisie.com organisent du 15 au 18 mai 2014 une virée spécial Clubbers à  Djerba en formule all inclusive à  l’hôtel One Resort Djerba Golf & Spa. Des vols directs de Paris, Lyon, Nice ou Marseille seront assurés par la compagnie Tunisair. Toujours fidèle à  ses objectifs, la 3ème édition de cet événement à  but non lucratif aura pour mission de développer et de promouvoir les échanges entre la France et la Tunisie sous la bannière de l’amitié et de la tolérance. L’organisation d’évènements à  vocation humanitaire, scientifique, politique, sociale, sportive, culturelle ou encore touristique entre les deux pays sera aussi d’actualité. 100 places seulement sont disponibles avant le 26 avril.



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Djerba : de nouveaux charters arrivent cet été

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A l’approche de l’été et à  la demande des tour-opérateurs, plusieurs compagnies aériennes ont intégré la programmation de l’île de Djerba pour des vols saisonniers supplémentaires.

Au départ de Lille-Lesquin tout d’abord, Transavia-France vient de démarrer le 19 avril une desserte hebdomadaire tous les samedis via un Boeing 737-800 de 189 sièges (et ce jusqu’au 25 octobre prochain). Il s’agit du 3e vol Transavia à  atterrir sur l’île, la compagnie desservant également la ligne Paris-Djerba et Nantes-Djerba, outre la ligne Amsterdam-Djerba assurée par Transavia-Hollande.

« L’île de Djerba correspond parfaitement aux attentes des familles ou des groupes d’amis souhaitant profiter d’un séjour au soleil au bord de la Méditerranée. A moins de 3h de Lille, Djerba est la destination vacances par excellence : détente, farniente, thalasso et sports nautiques sont au programme ! » argumente la compagnie dans un communiqué.

De même, la compagnie allemande Condor, filiale de Thomas Cook, a lancé un vol hebdomadaire en Airbus A.320 au départ de cette même ville du nord de la France. «Thomas Cook Airlines a fait le choix de l’aéroport de Lille, dont la position unique permet aux habitants des Flandres, du Hainaut et du nord de la France de partir en vacances depuis un aéroport proche de chez eux», indiquait la compagnie lors de l’annonce de son arrivée à  Lesquin.

 Au départ de Leipzig, Condor a démarré un vol hebdomadaire tous les lundis depuis le 14 avril qui atterrit à  7h30 du matin pour repartir une heure plus tard avec l’Allemagne.



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Karboul va chercher des fonds dans le Golfe

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Amel Karboul, ministre du Tourisme, s’apprête à  partir aux Emirats Arabes Unis. Elle s’y rend afin d’aller chercher des fonds pour « investir dans le tourisme en Tunisie ». Au micro de la radio française RFI le 18 avril, elle répondait à  une question du journaliste qui évoquait « 150 hôtels au bord de la faillite ». La ministre a estimé que les fonds proviendraient « de différents pays, entre autres du Moyen Orient, où je vais avoir mon prochain voyage, à  Dubaï et Abu Dhabi » a-t-elle déclaré.



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Dar Jerba en réouverture progressive

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Le groupe TUI vient d’annoncer la réouverture du Club Marmara Yasmine pour l’été. Il s’agit du second établissement du complexe Dar Jerba à  rouvrir ses portes après le Dahlia déjà  opérationnel et en attendant le Zahra en juin prochain.
« Nous jouons sur la flexibilité de nos capacités notamment sur les ailes de saison, mais nous n’avons jamais quitté la destination « , souligne Thomas Crespy, le directeur du développement produits de TUI France dans une déclaration à  Tour Hebdo. « Nous avons profité de ces fermetures pour réaliser de gros investissements afin de rafraîchir et moderniser nos hôtels« , ajoute-t-il.



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France : la Tunisie sur la courbe ascendante

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Selon le dernier baromètre des voyages réalisés conjointement par le Syndicat français des agences de voyages (SNAV) et Atout France (Agence de développement touristique de la France), « seule la Tunisie, dans les destinations moyens courriers, affiche une croissance significative des prises de commande, à  +11% en passagers et de +27% en volume d’affaires, consolidant ainsi la forte reprise constatée le mois précédent ».

Ce baromètre rend compte depuis début 2011 des tendances de l’activité des distributeurs français de voyages de toute nature. Il porte à  la fois sur les réservations et les départs de chaque mois. Il permet selon les pays de destination de connaitre l’évolution du marché en volume d’affaires comme en nombre de passagers.



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Testour fière de porter l’oriflamme des festivités du Mois du Patrimoine

Testour fière de porter l’oriflamme des festivités du Mois du Patrimoine
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C’est la ville la plus espagnole de toutes les tunisiennes qui a été élue pour donner le coup d’envoi des festivités de l’édition 2014 du Mois du Patrimoine.

Le 18 avril Testour s’est encore fait des jaloux. Du moins des envieux. Surtout que depuis quelques temps, elle n’arrête pas d’attirer l’attention et de faire parler d’elle : l’histoire de l’horloge de sa grande mosquée ; la ferveur de ses habitants et leur incroyable implication pour faire connaître et mettre en valeur leur ville ; la mobilisation entre associations, institutions culturelles et autorités publiques pour la restauration de ses monuments. Et voilà  que vendredi, de manière plus ciblée et plus précise, le ministre de la Culture, Mourad Sakli, parle ouvertement d’un « plan de valorisation matérielle et immatérielle de la ville de Testour » et appelle à  ce que ce plan soit « une mission à  laquelle doivent participer toutes les parties concernées » a-t-il déclaré.

Le choix de Testour n’a certainement pas été fait de manière fortuite car dans toute la région du nord-ouest, c’est la ville du Malouf qui détient le palmarès des édifices du patrimoine culturel et architectural entre mosquées, mausolées et bâtisses andalouses. C’est par conséquent elle qui est plus à  même à  donner l’exemple pour servir de locomotive à  d’autres villes en matière de redynamisation des activités artisanales, valorisation du savoir-faire local et transmission de nos coutumes pour les générations futures.

Durant cette journée d’ouverture, la visite de quelques monuments emblématiques a été effectuée et une exposition a été organisée pour porter un éclairage concret sur l’art de la mosaïque andalouse, la calligraphie arabe, la fabrication de la Chéchia et la broderie. Les personnes présentes ont pu aussi découvrir le circuit touristique andalou qui aura bientôt son centre d’accueil pour touristes et visiteurs.

Les retombées économiques et socioculturelles estimées de ce plan sont telles qu’un réseau régional de « centres des savoirs traditionnels » a été mis en place. Ces centres auront un rôle essentiellement informationnel et permettront d’identifier les produits du patrimoine spécifiques à  chaque région afin de stimuler l’activité touristique et culturelle globale de notre pays.

Crédit photo: Nicolas Fauqué
O.K



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Une journée dédiée au e-tourisme à  l’initiative de Traveltodo

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L’agence de voyages Traveltodo, leader et précurseur du tourisme en ligne en Tunisie, organise la première grande journée consacrée au e-tourisme en Tunisie sous le patronage de Madame Amel Karboul, ministre du Tourisme, et en présence d’experts nationaux et internationaux du secteur.

Cette première édition aura lieu le jeudi 24 avril 2014 à  l’hôtel Le Palace Gammarth et débattra de la place des nouveaux modèles économiques autour de l’économie collaborative, des ruptures technologiques et des évolutions des pratiques d’achats. M. Tarek Lassadi, directeur général de Traveltodo et organisateur de l’événement, estime « qu’étant donné que le e-tourisme, plus que jamais, est au centre des challenges des décideurs touristiques, nous avons voulu aborder tous les sujets en rapport avec le e-tourisme, mais aussi les dernières tendances qui préfigurent de son futur afin de les commenter, les analyser, les décrypter et, surtout, voir comment positionner la Tunisie dans cette dynamique incontournable ».

A l’issue de la conférence principale, différents ateliers seront proposés en complément afin de débattre plus en profondeur des problématiques posées pour permettre aux participants d’être au cœur de l’actualité et des innovations directement avec les experts invités.

Ce premier rendez-vous annuel des décideurs de l’e-tourisme vise à  réunir l’ensemble de l’écosystème e-tourisme : le privé comme le public, les grands groupes et les start-up, le produit, les services mais aussi les technologies.

Des experts d’envergure :

Pour cette première journée e-tourisme en Tunisie, Traveltodo a invité des sommités nationales et internationales, dont notamment Frédéric Vanhoutte qui sera le président d’honneur de cette première édition et qui est l’expert incontesté du tourisme digital en France maîtrisant surtout les métiers de GDS, d’agence en ligne après une très longue expérience professionnelle dans le secteur. Il est actuellement président de l’Association des agences de voyages en ligne Level.com.

Autre invité de taille, Yahya Fetchati, le Marocain le plus connecté d’Europe. Anciennement responsable partenariat chez lastminute.com et Directeur Europe de hotels.com, il est co-actionnaire et responsable Business & Operations monde chez Bookassist basé à  Dublin.

Egalement présents les experts suivants : Romain Chaumais, directeur des opérations chez Ysance France, Kaïs Sellami, président de la Fédération nationale des TIC à  l’UTICA et PDG de Discovery Informatique, Mohamed Bridaa, Country Manager Microsoft en Tunisie, Zied El Kadhi, consultant manager chez Key Consulting ou encore le Libanais Bilal Kabbani, directeur des marchés émergents du voyage pour la région Mena chez GOOGLE.

 Pour plus d’informations, www.etourismetunis.com ou sur la page Facebook de l’événement e-tourisme Tunis.



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Chiffres à  l’appui, la FTAV dresse le bilan de son action sur le terrain

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La Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) vient de tenir son assemblée générale ordinaire relative à  son exercice 2013. Il s’agissait en réalité de la dernière rencontre de ce type avant les élections qui auront lieu en juin prochain. Au 31 décembre dernier, ce syndicat patronal comptait 632 adhérents, soit certainement un record depuis sa création. De l’avis même de nombreux agents de voyages et autres opérateurs du secteur, « si l’actuel bureau a réussi à  fédérer autant de membres, c’est sans aucun doute parce qu’il a placé la structure sur une nouvelle orbite ». Raouf Jaiem, membre du conseil d’administration de la fédération reconnait que « la FTAV a effectué un saut qualitatif déterminant ces dernières années », autrement dit depuis 2011, date de sa reprise en main par l’actuel bureau présidé par Mohamed Ali Toumi. Rien qu’au cours de l’année 2013, la FTAV, à  travers son président, ou représentée par l’un des membres de son conseil, a totalisé exactement 182 réunions avec le ministère du Tourisme ou l’ONTT et 52 autres avec d’autres structures ! Des statistiques révélées lors de l’assemblée générale ordinaire pour, quelque part, prendre à  contre-pied tous ceux qui continuent de prétendre que la fédération n’agit pas assez pour la cause du secteur.

2013, l’année du positionnement effectif

Dans un message écrit délivré à  ses adhérents, Mohamed Ali Toumi explique que 2013 a été l’année du positionnement effectif de la FTAV. « Les années 2011 et 2012 ayant été marquées par les difficultés politiques et conjoncturelles que tout le monde connaît (ainsi que par les changements successifs de ministres du Tourisme), les grands dossiers n’avaient pas pu être débattus en profondeur. La relative stabilisation de la situation au cours de l’année écoulée nous a permis de mettre sur la table les vrais sujets qui concernent notre corporation » a-t-il expliqué.

Le bureau de la fédération estime en tout cas avoir été au four et au moulin pour traiter la masse de dossiers qui entravent le bon développement des activités des agences de voyages. Celui de la Omra semble être la plus grande réussite à  mettre à  l’actif de l’actuel bureau qui a réussi non seulement à  libéraliser partiellement cette activité mais également à  augmenter le quota de voyageurs accordé aux agences privées. Autre grand chantier, celui du transport touristique. La FTAV s’est en effet opposée au projet du ministère du Transport portant création de sociétés de transport touristique moyennant un simple cahier des charges. Par ailleurs et selon les statistiques avancées, le nombre de véhicules (bus, minibus et 4X4) qui ont bénéficié de privilège en 2013 a atteint les 108 unités, « ce qui a permis de générer une économie minimale de 5,4 millions de dinars pour les professionnels » souligne Mohamed Ali Toumi.

Autre grand dossier, celui des relations entre les agences de voyages billettistes et la toute puissante IATA (l’Association internationale du transport aérien). Le PGS, ou Programme de Garantie Solidaire élaboré par la FTAV et destiné à  soulager les agences des énormes cautions bancaires qu’on exige d’elles (20 milliards actuellement et qui entraînent 1 milliard d’agios annuellement), a finalement été adopté par l’IATA. « Nous pouvons aujourd’hui affirmer que l’IATA, qui n’était pas d’accord sur le principe du PGS que nous proposions, a finalement été convaincue par notre formule à  tel point que le principe pourrait être exporté à  d’autres marchés » a affirmé Mohamed Ali Toumi.

Cependant, malgré cette notoriété consolidée et cette nouvelle image d’une FTAV agissante et très impliquée dans la cause touristique nationale, ce sont tout juste 146 voyagistes qui ont pris la peine d’assister à  l’assemblée générale ordinaire de leur corporation. Dans le même temps, le secteur n’a pas retrouvé son rythme de croisière, malgré les perspectives très positives de la saison été qui s’annonce. Premiers concernés par les effets de la crise touristique, les agents de voyages de la région du sud-ouest. Ali Abdelmoula en sait d’ailleurs quelque chose. Sur le terrain, ce spécialiste du tourisme saharien ne voit toujours pas sa clientèle revenir et continue de mener la lutte. « Notre bataille, c’est de réussir à  retirer le sud de la zone rouge qui nous a été imposée, la sécurité y est assurée » martèle-t-il à  qui veut bien l’entendre. Mongi Gueddas, de son côté, en vieux routier du tourisme, veut barrer la route à  certaines mauvaises langues. « Les gens accusent les agences de voyages de faire sortir des devises du pays à  travers la billetterie, l’outgoing et la Omra. Nous devons au contraire montrer ce que notre secteur apporte au pays comme devises à  travers les touristes que nous ramenons » s’est-il exclamé. Ce qui, de toute évidence, démontre que l’agent de voyages est encore l’un des maillons mal compris de la chaîne touristique, malgré tous les efforts que sa fédération de tutelle a entrepris pour prouver le contraire. Vaste chantier pour les trois mois qui restent à  l’actuel bureau avant que les urnes ne se prononcent sur sa reconduction ou son remplacement.

 H.H



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Un groupe hôtelier mondial à Sfax ?

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Un groupe hôtelier de renommée internationale aurait l’intention de s’installer à Sfax prochainement. On parlerait du groupe Accor avec la BIAT.

Il s’agit d’un projet d’hôtel qui sera construit par son partenaire tunisien et dont l’exploitation se fera sous un label de dimension internationale. La confirmation du projet devrait être annoncée avant la fin du mois en cours lors d’une visite de hauts responsables de ce groupe international.

A noter qu’à Sfax, la seule enseigne hôtelière mondiale présente actuellement est Golden Tulip.



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Comment Marriott International est devenu N°1 sur le continent africain

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Marriott International est devenu la plus grande entreprise hôtelière d’Afrique et a presque doublé sa présence sur ce continent ainsi qu’au Moyen-Orient. En effet, après avoir acheté le groupe sud-africain Protea Hospitality Group (PHG) et ses 116 hôtels, l’entreprise possède désormais plus de 160 établissements et 23 000 chambres. À l’échelle mondiale, Marriott totalise plus de 4 000 hôtels dans 79 pays, établissements gérés en propre ou sous franchise.Parallèlement, Marriott indique que, en incluant Protea, 65 établissements et 14 300 chambres sont en projet en Afrique et au Moyen-Orient, dont plus de 20 hôtels et 3 000 chambres en Afrique subsaharienne.
Le nouveau portefeuille Protea de Marriott comprend 10 148 chambres dans sept pays d’Afrique, dont l’Afrique du Sud. Les 103 établissements de la marque Protea, gérés enpropre, sous franchise ou en location de bail, font partie d’une large gamme qui comprend des hôtels, des resorts, le boutique hôtel primé Protea Hotel Fire & Ice!(2 établissements) et l’enseigne de luxe African Pride Hotels (11 établissements). En plus de ses 79 hôtels leaders en Afrique du Sud, le portefeuille Protea acquis par Marriott compte également 37 adresses au Malawi, en Namibie, au Nigeria, enTanzanie, en Ouganda et en Zambie.

Arne Sorenson, président et directeur général de Marriott International, explique :« Pour nous, c’est le début d’une nouvelle ère. Nous pouvons désormais dire “molweni!” {xhosa}, “sawubona !” {zoulou} et “hello !” à  l’Afrique du Sud, et souhaiter la bienvenue à  nos quelques 15 000 nouveaux associés, issus des hôtels que nous gérons et franchisons dans tout le portefeuille Protea. Nous avons hâte d’intégrer lasuperbe équipe Protea dans la famille Marriott International. Ensemble, nous allonspouvoir saisir les opportunités de croissance et de progression en Afrique du Sud et sur tout le continent. »Alex Kyriakidis, président et directeur général de Marriott International Moyen-Orient et Afrique (MEA) ajoute : « Cette acquisition vient couronner plusieurs mois de collaboration hautement productive entre les équipes de Protea et de Marriott International. Nous sommes ravis d’accueillir au sein de la famille Marriott International une équipe aussi dévouée, talentueuse et efficace, et son président directeur général Arthur Gillis. Grâceaux connaissances, à  l’expertise et à  l’infrastructure de Protea dans la région, nous bénéficions d’une position extrêmement avantageuse pour continuer à  nous développersur l’un des marchés économiques à  la croissance la plus rapide au monde. »
À noter que selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne devrait connaître unecroissance de plus de 5 % jusqu’en 2015.
M. Kyriakidis précise que M. Gillis deviendra président non-exécutif du développementafricain au sein de Marriott International. À ce poste, il sera chargé d’étudier lesopportunités de croissance hôtelière pour toutes les marques du groupe. Par ailleurs, Mark Satterfield, actuel directeur des opérations de Marriott International au sein de la région MEA, travaillera désormais depuis le siège de Protea au Cap, où il superviseral’intégration des deux entreprises. Son supérieur restera M. Kyriakidis.
Comme révélé précédemment, hors frais de transaction, Marriott a versé environ 2,02 milliards de rands, soit environ 200 millions de dollars US au taux de change actuel, c’est-à -dire environ 10 fois l’EBITDA (recettes avant les intérêts, impôts et taxes, dévaluations et amortissements) prévu pour 2014.
Dans le cadre de cette acquisition, les anciens propriétaires de Protea Hospitality Group ont créé une société indépendante de propriété immobilière qui continue de détenir les hôtels PHG qu’elle possédait au moment de la transaction. Pour ces établissements, ils ont également conclu des accords de gérance et location à  long terme avec Marriott. Enfin, cette société conserve un certain nombre de participations minoritaires dans d’autres hôtels Protea. Sur le nombre total de chambres Protea, environ 45 % sont gérées par Marriott, environ 39 % sont franchisées et environ 16 % sont en location à  bail.
Les hôtes devraient pouvoir réserver les établissements Protea sur le site Marriott.com ou via les centrales de réservation mondiales de Marriott International vers la fin mai.Ces établissements intégreront le programme de fidélité de Marriott ultérieurement, à  une date indéterminée. Marriott estime que l’acquisition de Protea ne devrait pas avoir d’impact significatif sur son chiffre de 2014.



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Béni Khédache sur la voie du tourisme authentique entre Ksour et Jessour

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©Destination Tunisie- Bien loin des sentiers battus, à  25 kilomètres de Médenine dans le sud-est de la Tunisie, nichée dans un paysage ocre et rocheux entre Ksour et Jessour, Béni Khédache se met au tourisme authentique et solidaire, lentement mais sûrement. Rappelons que le tourisme authentique est celui qui préserve le patrimoine et l’identité locale dans une optique de développement durable et participatif de la population.
C’est justement dans le cadre d’un programme de développement durable et solidaire qu’est né en 2008 un projet pilote intitulé « tourisme authentique autour de Béni Khédache ». Un projet qui est le fruit d’une longue coopération initiée depuis 1995 entre le département de l’Hérault (France) et le gouvernorat de Médenine (Tunisie). Les partenaires de ce projet-pilote sont le Commissariat régional au Tourisme (CRT), l’Association pour le développement durable (ADD), le Syndicat mixte du Pays Haut Languedoc & Vignobles (PHLV France). Le Conseil général de l’Hérault et le gouvernorat de Médenine soutiennent évidemment de très près cette initiative.

Ce projet a pour principal objectif la restauration et la réhabilitation du patrimoine culturel et architectural de la région afin de pouvoir l’exploiter à  des fins économiques et touristiques. Une exploitation qui doit se faire impérativement de manière consciente et intelligente compte-tenu des spécificités écologiques et environnementales de la région. Pour ce faire, le tourisme, l’artisanat et le patrimoine ont été choisis comme leviers principaux à  ce programme. Les champs d’action quant à  eux sont nombreux et impliquent tous et directement les différents acteurs économiques locaux qui doivent coopérer et œuvrer pour faire aboutir ce beau projet porteur de nombreux espoirs.

Loger chez l’habitant

L’hébergement et le patrimoine sont les premiers pôles essentiels dans ce programme qui incite à  la création de maisons d’hôtes à  partir des habitats traditionnels existants. Des initiatives en la matière font déjà  leurs premiers pas et offrent au visiteur la possibilité de loger chez l’habitant. Dar Yasmine, Dar Lamia, Dar Saber, Dar Jaddi et Dar Hayet sont des exemples concrets d’hébergements qui ont vu le jour grâce aux aides octroyées par les différents partenaires du projet. En cours de réalisation, la réhabilitation de Ksar Jouâmaa, habitations sous forme de greniers coffrés dans la pierre avec des Ghorfas (chambres), où les amateurs de sites berbères voulant vivre en mode bédouin entourés de paysages aux allures quelquefois lunaires, peuvent se loger.

Diversifier les activités

La diversification du produit touristique est aussi essentielle voire indispensable pour améliorer l’attractivité de l’endroit et faire venir touristes et visiteurs qui ont aujourd’hui besoin de bien plus qu’une simple excursion en 4×4. En effet, et pour occuper le touriste et rendre son séjour plus intéressant, de nouvelles activités culturelles et ludiques sont en train de se développer. Des circuits de randonnées pédestres et géologiques sont déjà  en place pour les adeptes de ces activités. Mais ceci n’est guère suffisant. Devraient aussi être développés : des circuits VTT, des randonnées à  dos d’ânes, des journées découvertes de plantes aromatiques et médicinales très présentes dans cette région, des stages culinaires que les propriétaires de maisons d’hôtes peuvent proposer aux visiteurs (curieux de découvrir les spécialités régionales et les produits du terroir) et, pourquoi pas, que des séances de méditation soient organisées puisque l’endroit se prête parfaitement bien à  cette pratique spirituelle en vogue.

Promouvoir la « Maison de l’Artisan »

L’artisanat est également une manne importante pour la région. Les activités artisanales sont en en train d’être redynamisées et le savoir-faire des artisans valorisé. La zone de Béni Khédache est particulièrement connue pour le travail de la laine, à  savoir le tapis, Margoum, Klim et Battania. A ce titre, la « Maison de l’Artisan » a été créée en 2010 pour valoriser et promouvoir le savoir-faire local. Six ateliers thématiques sont déjà  opérationnels et commercialisent leurs produits : chaussures traditionnelles, maroquinerie, tissage (bédouins et berbères) et bijouterie. Ce grand atelier de l’artisanat a vu le jour grâce au financement du ministère des Affaires étrangères français et à  l’initiative de l’ADD, du Conseil régional de Médenine et de l’ambassade de France. Une extension de cette maison est prévue pour augmenter la capacité de production des artisans.

Ainsi, et dans un contexte socio-économique difficile, Béni Khédache fait le pari d’un tourisme authentique, conscient et coopératif. Un tourisme qui se veut solidaire avec la population et responsable face à  l’environnement. La Tunisie, qui est en phase de repenser sa politique touristique et de reconsidérer ses choix précédents, a plus que jamais besoin de ce genre d’initiative pour sortir le secteur de l’emprise du tourisme de masse souvent insouciant de l’environnement. L’écologie, le respect de la nature et la proximité à  la population locale sont aujourd’hui d’excellents arguments de vente et des ingrédients indispensables pour un tourisme durable.

©Destination Tunisie



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Eden Viaggi cherche un hôtel d’affaires sur Tunis

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Le groupe touristique italien Eden Viaggi veut étoffer sa présence sur le marché tunisien. Après Tabarka, Hammamet, Djerba et Mahdia, l’opérateur a l’intention de s’installer à  Tunis. Il est actuellement à  la recherche d’un hôtel qu’il souhaiterait exploiter en gestion pour compte.

Eden Viaggi est présent en Tunisie avec des hôtels en location labellisés Eden Village et exploités par ses deux sociétés de gestion hôtelière, Mediterraneo et Glamour Tourisme. La première exploite le Mehari de Tabarka (200 chambres), le Borj de Mahdia (228 chambres) et le Djerba Mare (281 chambres). La seconde, créée en janvier 2014, loue le Yadis Hammamet (226 chambres), lequel vient de faire l’objet de rénovations au niveau des chambres et dont la réouverture est imminente.

En 2013, Eden Viaggi a réalisé 35.000 clients sur la Tunisie. En 2014, les perspectives portent sur 42.000 clients, majoritairement italiens (à  90%).

Eden Village Tunisie est dirigée par Slim Chakroun (DG) et Ahmed Ben Khalifa (DGA).



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Amen Bank perd le marché de la billetterie aérienne

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L’IATA (l’Association internationale du transport aérien), dont la mission est notamment de collecter -pour le compte des compagnies aériennes- les recettes de ventes de billets d’avion par les agences de voyages en Tunisie, a décidé de ne plus collaborer avec l’Amen Bank.
Désormais et à  compter d’avril 2014, les agences tunisiennes devront tous les mois reverser le montant de leurs ventes (dites BSP dans le jargon) soit à  la City Bank soit dans les bureaux de poste et plus à  l’Amen Bank. Le montant des ventes se chiffre en centaines de milliers de dinars chaque mois. La décision de l’IATA serait due à  des défaillances répétées ayant eu pour conséquence d’affecter les relations commerciales entre l’IATA et les agences tunisiennes.
Par ailleurs, l’IATA aurait, selon certaines sources, réclamé auprès de la Banque centrale de Tunisie le virement de ses dûs en devises qui cumuleraient ces derniers temps d’importants retards.



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Voyages 2000 va ramener 180 Polonais à Djerba

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Près de 180 invités de marque vont être conviés à  cette opération, entre agents de voyages, journalistes et VIP.

Dans le cadre de la promotion de la Tunisie sur le marché polonais, l’agence Voyages 2000 et le T.O. Sun&Fun Holidays Pologne organisent conjointement une opération de charme à  l’île de Djerba appelé « Mega Fun Tour » et ce du 13 au 17 avril 2014.

« Notre choix s’est porté cette année sur l’Ile de Djerba et le sud tunisien, des produits valorisant notre destination et faisant partie aussi de notre programme commercial de cette année. à‰galement, l’objectif de cet évènement est de faire découvrir à  nos hôtes la richesse et la culture de ces régions, ainsi que de développer des relations durables avec nos partenaires polonais » souligne le management de l’agence Voyages 2000.



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Passation à  l’AFT

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Réuni en session extraordinaire, le conseil d’administration de l’Agence foncière touristique (AFT) a validé le 10 avril la nomination de Khaled Trabelsi en tant que nouveau président directeur général en remplacement de Habib Ferchichi nommé PDG de la Société des golfs de Tunisie. La cérémonie de passation a été présidée par Nabil Bziouech, chef de cabinet du ministère du Tourisme au siège de l’Agence en présence des membres du conseil dont Wahida Djait, directrice générale de l’ONTT et Hachemi Besbes, PDG de l’Agence foncière de l’habitat, tous deux nouveaux membres du conseil.



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Croisiéristes sportifs

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Un trail de 10 km a été organisé par l’agence Castilya Voyage en collaboration avec l’ONTT pour 150 allemands qui ont débarqué du navire de croisière MSC Splendida, le 9 avril 2014 durant son escale au port de croisière de la Goulette. En effet, après avoir effectué une excursion à  Carthage et dans la Médina de Tunis, les 150 participants ont débuté leur course du terminus du train de la banlieue Nord (Tunis Marine) à  11h et avait pour ligne d’arrivée le village de croisière Goulette Village Harbor (situé dans l’enceinte du port de croisière de la Goulette). Les coureurs, amateurs dans leur majorité, ont longé le lac de Tunis. Les organisateurs les attendaient sur la placette centrale du village avec des souvenirs d’artisanat comme prix pour tous les participants et une ambiance festive 100% tunisienne.



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Lotfi Kebaeir, PDG de HTL « La clientèle russe est considérée comme une roue de secours pour le tourisme tunisien »

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Lotfi Kebaeir fait partie de ces Tunisiens qui ont choisit la Russie pour leurs études supérieures. Mais il change son destin en ouvrant en 1992 un tour-opérateur nommé HTL à  Saint-Pétersbourg. Cette expérience n’a pas été de tout repos dans une société où le voyage n’était pas une tradition, en plus d’un manque énorme de vols reliant la Russie avec la Tunisie.
En 1995, les conditions commencent à  s’améliorer suite à  la mise en place de vols charters. HTL déploie tous ses efforts pour la promotion du tourisme de la Tunisie sur un marché un peu spécial.

Qu’est-ce qui caractérise le marché russe ?
D’un point de vue global, le marché russe est un marché instable vu plusieurs facteurs économiques et politiques. Ce n’est qu’après les années 90 que les Russes ont commencé à  s’intégrer dans le monde du voyage. C’est pour cela que le client russe n’était pas très exigeant au départ. Mais peu à  peu, il a commencé à  juger les prestations en visitant d’autres destinations comme la Turquie, l’Egypte, la Grèce… C’est pour cela qu’il est primordial d’améliorer aujourd’hui la qualité de nos services, surtout dans les établissements hôteliers et essentiellement côté linguistique pour le staff qui doit maîtriser la langue. Le client russe a besoin d’être rassuré, c’est très important d’améliorer l’image de la Tunisie du point de vue sécurité.

Comment se présente la Tunisie par rapport aux concurrents au départ du marché russe ?
Le marché russe est très demandeur de voyages mais, malheureusement, la Tunisie ne reçoit que 300 mille visiteurs, ce qui est très peu par rapport à  d’autres marchés qui ont les mêmes caractéristiques. Parfois même, la Tunisie dispose de plus d’avantages comme le confort aérien, la nature des plages…
Le marché égyptien a su recevoir cette catégorie de clientèle qui la considère comme clients majeurs tandis qu’en Tunisie, cette clientèle est considérée comme une roue de secours : lorsqu’il y a une baisse sur d’autres marchés, on fait appel aux Russes.
Ce qui est plus grave, c’est que le client russe est un client orienté vers la destination Tunisie car la grande masse ne connaît pas très bien cette destination vu le manque de promotion. Celle-ci ne doit pas être limitée aux foires qui réunissent seulement les professionnels lorsqu’ils constatent un manque de clients sur la destination.

Qu’attendez-vous par exemple de l’ONTT ?
C’est essentiellement une stratégie sur le long-terme qui trace la démarche sur les cinq années à  venir et cela doit se faire dans le cadre d’un partenariat touristique composé des différents intervenants dans le domaine.
Le plan de travail doit être structuré pour atteindre des objectifs bien déterminés qui visent la promotion de la Tunisie et non pas du gouvernement. De même, une étude sociale du marché russe est primordiale pour définir notre place sur le marché. L’institution étatique doit jouer un rôle dans la création de la demande qui ne doit pas être limitée aux foires et salons ou aux affiches, mais essayer de transmettre une nouvelle image de la nouvelle Tunisie par des actions PR en invitant des journalistes, par des spots télévisés,…

Propos recueillis par
Janet Rayouf

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Réunion de la Commission transport aérien de la FTAV (CTA)

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Réunion de la Commission transport aérien de la FTAV (CTA) La CTA (Commission transport aérien) qui a tenu ses travaux le 3 avril 2014 au siège FTAV, est l’organe chargé des relations Transport Aérien et Affaires IATA, traitant les dossiers des membres de la FTAV accrédités par l’Association internationale dans le cadre du Programme IATA des agences.

On notera la participation à la réunion de Tunisair, principal partenaire de la Fédération nationale, représentée par une importante délégation commerciale et financière. La compagnie nationale traduit ainsi la constance de sa stratégie vis-à-vis de la communauté des agences de voyages en Tunisie et l’intérêt qu’elle porte à ses relations avec son canal de distribution.

La CTA a examiné une série de questions, dont les relations avec l’IATA et la problématique de la communication avec le Hub IATA – Amman ; l’acceptation par l’IATA du projet FTAV relatif au « Programme de garantie solidaire » (« PGS ») appelé à remplacer les cautions bancaires individuelles coûteuses (la FTAV vise à faire économiser aux agences 1 million de dinars en agios) ; les résultats du forum organisé par l’UFTAA (Genève, 24 mars 2014) ; les pratiques abusives des ADM par certaines compagnies aériennes ; le changement de la banque de compensation IATA en Tunisie, à laquelle la FTAV a réagi par une note de clarification adressée à l’IATA ; la double caution bancaire (compagnie aérienne en-sus de la garantie BSP ), mesure adoptée par la Conférence IATA de Dublin (oct. 2013) ; les relations commerciales et financières TU – FTAV, et sur lesquelles les responsables de Tunisair assurent donner la priorité (ces dossiers feront l’objet d’une réunion conjointe TU/FTAV) ; l’éligibilité de la FTAV à un siège au conseil d’administration de l’UFTAA ; la possibilité de voir l’UFTAA confier à la FTAV l’ouverture d’un bureau de liaison UFTAA pour la région Maghreb – Afrique et l’accès d’un autre GDS sur le marché.

Il est à noter que la CTA est composée de Mohamed Ali Toumi (président de la FTAV), Nadia Ketata, secrétaire général de la fédération, Abdelaziz Ben Aïssi, président de la commission (agence Carthage Tours), Fethi Ellouze, vice-président de la commission (agence Prestige Voyages), Mohamed Dhaouadi, secrétaire et rapporteur (consultant affaires IATA), Lassaâd Zorgati, directeur de la délégation générale pour la Tunisie, Riadh Trabelsi (direction centrale financière (TU), outre les 3 membres issus de la profession, Mehdi Cheniti (agence Syrine Tours), Ali Hanfi (agence Voyageair) et Mohamed Hédi Ben Kaddour (agence Vaga Tours).



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ONTT : nominations en cascade en Tunisie et à l’étranger

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L’intérim du directeur général de l’ONTT aura finalement duré moins de deux mois. Khaled Trabelsi a été remplacé aujourd’hui par Wahida Jaïet (photo ci-contre), jusqu’à  présent représentante de l’ONTT à  Londres.

Elle sera secondée par Nizar Slimane qui accède au poste de Directeur général-adjoint. Trabelsi atterrit pour sa part à  l’Agence foncière touristique (l’AFT) en qualité de PDG et où il remplace Habib Ferchichi.

Ce dernier a été nommé PDG des sociétés de golf. A noter également l’arrivée de Sarra Titay au poste de PDG de la Société des loisirs touristiques (SLT), entreprise publique créée en 1977 relevant du ministère du Tourisme et chargée de la gestion de l’hôtel Sidi Dhrif et du port de Sidi Bou Saïd.

De même, Riadh Dkhili a été nommé directeur des marchés touristiques à  la direction centrale de la promotion de l’ONTT tandis qu’Anissa Ramoundi est désormais chef de division chargée de la publicité et de l’édition.



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Voyage avec Sonia Mbarek une diva aux sommets

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Ce n’est pas une chanteuse qu’on découvre mais une icône qu’on retrouve. Il n’y a rien qu’on ne sache déjà sur Sonia Mbarek, cette chanteuse discrète qui a creusé sa carrière à force de patience et d’endurance : le travail et le sérieux semblent la guider. Une carrière qui commence à petits pas sûrs ; elle débute par des chansons pour des théâtres musicaux, séduisant au passage public et professionnels ; elle est invitée par la suite à des festivals internationaux, participe à des opérettes et des musiques de films. Il est loin le temps où elle se produisait au Centre culturel international de Hammamet avec le concert « Musiques sans frontières ». Depuis, elle a gravi les marches pour arriver au Festival international de Carthage dans le cadre de la présentation du concert « Voyage en Méditerranée ». Puis, elle se produit au Théâtre municipal de Tunis, à l’occasion de la clôture de l’année nationale de la Traduction. Son travail s’inscrit dans une démarche de création autour de la musique arabo-andalouse et du Tarab, entamée dès son plus jeune âge. Sonia Mbarek régit sa carrière artistique avec doigté. Pourtant, le « genre » de sa musique semble apparemment atypique. Jusque-là, aucun faux pas dans sa longue ascension : elle monte rapidement sur les hauteurs de la gloire, elle est admirée par le public et les musiciens. Plusieurs tournées la mènent dans le monde arabe, en Europe et aux Etats-Unis. Avec succès. Elle décroche le diapason d’or en France en 2000, pour son CD Takht (Harmonia Mundi).

Du chant et des lieux de mémoire

Comment perçoit-elle sa musique ? Elle dit : « communiquer par le chant et la musique en choisissant des lieux de mémoire ». Aussi, elle monte sur la scène de l’Amphithéâtre de Carthage, passe à la Fondation Cartier à Paris, suit des concerts et le succès est à la clé : Radio France Internationale, Studio 104, Café de la Danse, Festivals des Suds à Arles, Maison de l’Opéra du Caire, Salle Klaus Von Bismarck, Radio Cologne « WDR », Maison des Cultures du monde –Berlin, Centre national des arts Ottawa, Académie de musique Bâle (Suisse), Kennedy Center (Washington), siège des Nations-Unies à New York… Bref, un catalogue de réussites. Un secret ? Une voix déliée, alerte, un style sans esbroufe, une virtuosité qui lui permet d’aller loin dans l’expression des sentiments ; en concert, elle suscite des émotions douces, sans gros éclats. Les amateurs sont frappés par l’aspect technique et le rendu des chansons. Elle s’est même aventurée à chanter des chansons étrangères avec le même souci de faire surgir la vérité du texte (Jacques Brel). Aux images des phrases, elle ajoute une interprétation maîtrisée, une forme d’osmose entre paroles, composition et exécution.
Tout en menant de front sa carrière musicale internationale, notre invitée de ce numéro de Alyssa est assistante à l’Institut supérieur de musique de Tunis, enseigne les Droits de l’Homme et le Droit d’auteur ainsi que les techniques de chants arabo-andalou et tunisien. Elle a été présidente et directrice du Festival de la musique tunisienne de 2005 à 2008. Elle a été désignée membre et ambassadrice de bonne volonté de l’ATCC (Association tunisienne de lutte contre le cancer) de 2006 à 2008 ; elle est conseillère artistique de l’ONG (américano-arabe) « Al BustanSeeds of Culture » et a été récemment désignée ambassadrice du tourisme saharien pour l’année 2014. Sonia Mbarek pense pouvoir contribuer à la valorisation du Tourisme écologique et culturel de la Tunisie et estime que pour pouvoir convaincre, les tunisiens doivent eux-mêmes être convaincus de la beauté et de la richisse culturelle de leur pays. Et pour couronner le tout, Sonia Mbarek vient d’être nommée par le ministère de la Culture présidente de la 50e édition du Festival international de Carthage qui aura lieu au cours de l’été 2014.

Vous rappelez-vous de votre premier voyage ?
C’était avec mes parents, à l’âge de 8 ans à Paris, pour la première fois à la découverte de la Tour Eiffel.

Voyager pour vous, est-ce échapper à la monotonie, un devoir professionnel, un plaisir, un fardeau ?
Ce n’est surtout pas un fardeau car j’adore voyager. C’est une découverte de l’autre, un plaisir et surtout la communication et le partage de ma musique et mon chant avec différents peuples.

Le pays qui vous a marqué le plus et pourquoi ?
Il y en a beaucoup, mais je choisirais les Etats-Unis, particulièrement la ville de New-York car cette ville représente un patchwork des cultures du monde entier.
Une fois sur votre siège en avion, quelle est votre activité : lecture, musique, conversation avec le voisin?
Musique et lecture.

Combien de pays visités ?
Au moins 40.

Vous êtes shopping ou découvertes, musées et autres endroits culturels ?
Si j’ai le temps, je préfère les musées et les endroits insolites.

Le contenu idéal de votre valise ?
Des CD de musique.

Le plus beau souvenir de voyage ?
L’un des plus beaux souvenirs : une rencontre avec une chorale aux Etats-Unis pour une tournée. C’était émouvant, le Keystone State Boychoir. Ils ont, pour la première fois, chanté des textes de mon répertoire en arabe pour m’accompagner dans des concerts.

Votre musicien préféré ?
KhemaiesTernane, RiadhSombati, Mikis Theodorakis, ZiedRahbani, Paco de Lucia.

Et votre parolier ?
Aboulkacem Chebbi, MnaouarSmadah, Lorca, NizarQabani.

L’instrument de musique que vous aimez le plus ?
Le luth.

La chanson que vous aimez chanter, de vous et des autres ?
Tyr el miniar et Ya zahraten.

Le bonheur parfait selon vous ?
Partir en vacances en famille dans le désert tunisien, être sur scène.

Votre principal défaut ?
Réservée et timide.

Et votre qualité principale ?
La franchise.

Vous êtes plutôt thé ou café ?
Café.

Votre couleur préférée ?
Le bleu, dans toutes ses nuances.

Quels sont vos héros aujourd’hui ?
Les mères et les femmes des martyrs tunisiens, Gandhi, Mandela.

Hamma HANACHI



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Carnaval de Malte à  Yasmine Hammamet

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On estime à  plus de 10.000 le nombre de personnes ayant assisté le 29 mars au Carnaval international de Malte qui s’est déroulé dans la station touristique de Yasmine Hammamet.

Plus de 620 artistes maltais et 200 musiciens des groupes d’animation du Montazah Chott Ezzouhour de Menzel Temime ont pris part à  l’événement.

Le carnaval, annonciateur de l’avènement du printemps, a enregistré la présence d’Amel Karboul, la ministre du Tourisme.

Photos : Rached Berrazagua



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Tunis-Carthage, dans le Top Ten africain des meilleurs aéroports régionaux

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L’aéroport Tunis-Carthage a été classé 5e Meilleur aéroport régional d’Afrique par Skytrax, l’organisme de notation des compagnies aériennes et des aéroports dans le monde, qui établit annuellement des classements sur la foi du jugement de passagers de 160 pays différents.

De même, l’aéroport de la capitale tunisienne est classé 7e dans la catégorie « Meilleur staff d’aéroport en Afrique », laquelle catégorie est dominée aux 5 premières places par des aéroports sud-africains et par Maurice à  la 6e place.

Paradoxalement, Tunis-Carthage ne figure pas dans le classement des 10 Meilleurs aéroports africains également dominé par les aéroports sud-africains suivis par celui de Port-Louis (Maurice), Le Caire, etc.

Dans son classement international, Skytrax a attribué la palme du Meilleur aéroport du monde à  celui de Changi (Singapour) tandis que Tokyo Haneda (Japon) a été choisi Meilleur aéroport domestique au monde. La palme du Meilleur terminal aérien au monde a été attribuée au T5 de Londres-Heathrow (GB), tandis que l’aéroport de Doha (Qatar) a remporté celle du Meilleur service Premium.

Le titre de Meilleur aéroport européen a été attribué à  l’aéroport de Munich (Allemagne), suivi d’Amsterdam (Hollande) et Zurich (Suisse).

Dans le classement des aéroports au Moyen Orient, celui d’Abou Dhabi arrive en tête, suivi de celui de Dubaï puis par celui de Bahreïn.

En Amérique du nord, le trophée du Meilleur aéroport a été attribué à  celui de Vancouver (Canada) suivi par ceux de Cincinnati et Denver (USA).

Skytrax a également attribué des prix aux aéroports dans d’autres catégories : Meilleur shopping pour Londres-Heathrow (GB), Meilleures procédures de sécurité pour Copenhague (Danemark), Meilleurs services d’immigration pour Séoul-Incheon (Corée du sud) et aéroport le plus propre pour Tokyo Haneda (Japon).

L’aéroport de Hong Kong a été élu pour sa part Meilleur aéroport au monde pour diner et pour la livraison de bagages.

D.T



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Le maire de Tunis, lui-même ancien DG de l’ONTT, sensibilisé à  la propreté de la ville

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La propreté de la ville, l’amélioration et la sauvegarde de l’environnement ainsi que l’animation de Tunis et de sa médina ont été abordés au cours d’une rencontre hier entre la ministre du Tourisme, Amel Karboul et Seïfallah Lasram, maire de Tunis et ancien directeur général de l’ONTT. A cette occasion, la ministre a fait remarquer que la capitale, et à  l’instar de toutes les villes tunisiennes, se doivent de s’ériger en vitrine attrayante pour le tourisme.

L’absence de la qualité au niveau de l’accueil, de la propreté, de la sauvegarde de l’environnement et de l’animation ont, un effet négatif sur l’attractivité de la destination au double plans des flux et de l’investissement a souligné la ministre.

Elle a, à  ce propos, insisté sur la nécessité d’affiner davantage les actions communes engagées par le ministère du Tourisme et la municipalité de Tunis notamment à  travers les interventions du Fonds de protection des villes touristiques.

Pour ce qui est de l’animation, les deux responsables ont traité du Festival de la médina qui se tiendra au cours du mois de Ramadan et ont examiné les moyens d’étaler les manifestations culturelles tout au long de l’année.

Le maire de Tunis a, en outre, donné un aperçu des projets en cours dont le réaménagement des places Maakel Ezzaim et de la Monnaie, l’extension du circuit touristique et culturel de la médina de Tunis et l’éclairage de Bab Bhar dont l’investissement est de 2,6 millions de dinars. Au terme de cette rencontre, il a été convenu de tenir une autre séance de travail élargie avant la fin du mois d’avril pour évaluer les actions en cours et pour explorer les moyens de les enrichir et de la concrétiser dans les meilleurs délais.



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Tunisair reporte le Canada, ouvre l’Irak et le Ghana et pourrait fermer Dubaï

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La compagnie Tunisair a annoncé sa décision d’ouvrir deux nouvelles destinations cet été. Tout d’abord l’Irak avec une ligne prévue pour démarrer le 29 mai qui desservira deux fois par semaine Erbil, la capitale du Kurdistan irakien.

Les vols seront opérés de nuit les jeudis et dimanches à  l’aller et dans le sens retour les vendredis et lundis. L’étude conduite aurait démontré que la rentabilité de la ligne pourrait se faire dès la première année d’exploitation. C’est en tout cas ce que confirme Khaled Chelly, directeur général-adjoint de la compagnie, qui parle d’une clientèle à  70% touristique et à  30% en transit qui continuera sur le Maroc ou l’Europe du sud. « Ce sont les T.O irakiens qui nous ont sollicités depuis une année pour ouvrir une ligne, sachant que déjà , des Irakiens viennent en Tunisie via la Turquie » a-t-il ajouté.

Le transporteur national a également intégré dans sa programmation estivale la ville d’Accra au Ghana. Il s’agit d’une nouvelle desserte qui sera combinée avec celle d’Abidjan (Côte d’Ivoire). En tout, 4 fréquences hebdomadaires seront assurées, deux qui effectueront le parcours Tunis-Abidjan-Accra-Tunis et deux autres dans le sens Tunis-Accra-Abidjan-Tunis.

Des renforts sur la Libye et l’Allemagne

La consolidation de la présence de Tunisair sur la Libye confirme la très bonne santé de ce marché. A compter de son programme été 2014, la compagnie va ajouter une 4e fréquence par jour sur la ligne Tunis-Tripoli, ainsi que 2 fréquences de plus sur la ligne Tunis-Benghazi, ce qui portera à  4 les dessertes quotidiennes entre les deux villes. De même, Tunisair a programmé de nouvelles fréquences hebdomadaires au départ de Tunis vers Misrata (1 vol de plus), Labreg (1 vol de plus) et Tobrouk (2 vols de plus), soit un total de 25 nouvelles fréquences sur ce marché qui comptera désormais 66 vols hebdomadaires.

Vers l’Allemagne, Tunisair va injecter une 6e fréquence hebdomadaire entre Tunis et Francfort tous les jeudis. De même qu’elle va consolider la ligne Munich-Tunis par un 3e vol par semaine le mercredi qui s’ajoutera aux vols du lundi et du vendredi.

Pas de vols vers le Canada

Finalement, Tunisair a une nouvelle fois reporté l’ouverture de sa ligne vers Montréal contrairement a ce qui avait été annoncé à  l’automne dernier (lire). En cause, la non application d’un partenariat pourtant signé avec la compagnie libyenne Afriqiyah qui stipulait l’immatriculation de deux de ses Airbus A.330 en Tunisie pour les exploiter conjointement sur des lignes-long-courriers. «L’accord avec les Libyens ne s’est finalement pas concrétisé suite à  un changement au niveau du management de cette compagnie.

Il n’est donc plus possible en l’état actuel des choses d’ouvrir de ligne long-courrier durant l’été 2014 en l’absence d’appareils» a officiellement confirmé le PDG de Tunisair, Rebah Jerad. La nouvelle échéance annoncée est l’année 2015, correspondant à  la réception de ses futurs A.330 commandés neufs auprès d’Airbus Industrie (initialement prévus pour être livrés en 2012 mais qui ont finalement été reportés suite aux difficultés financières que la compagnie traverse depuis 2011). »Nous avons demandé à  recevoir le premier avion de ce type en février 2015 au lieu de mai ou juin » a annoncé Rebah Jerad.

La non concrétisation du projet de partenariat avec Afriqiyah aura un impact sur une autre ligne de Tunisair, celle de Dubaï, concernée à  l’origine par l’accord tuniso-libyen (lire). Fortement déficitaire, l’axe Tunis-Dubaï pourrait finalement être cédé dans sa totalité à  Emirates à  compter d’octobre 2014 dans le cadre d’un code share entre les deux transporteurs, « ce qui [nous] permettrait de [nous] retirer de l’exploitation de la ligne tout en demeurant présente sur le plan commercial » explique encore le transporteur national dont la flotte actuelle a été réduite à  27 appareils suite à  la mise à  la retraite de tous ses vieux Airbus A.300-600 et Boeing 737-500. « Le retrait de ses appareils de l’exploitation va permettre de réduire le nombre de pannes techniques et alléger la charge de l’unité de maintenance des avions » précise la compagnie.

Sauf que la réduction du nombre d’avions en exploitation ne s’est pas accompagnée d’une réduction de personnel. Le ratio de salariés par appareil s’en retrouve naturellement augmenté, ce qui n’est pas pour arranger les affaires de Tunisair qui demeure en attente du feu vert de l’Etat pour se délester de 2000 personnes dans l’espoir d’alléger un tant soit peu l’énorme charge salariale qui pèse sur elle et qui met en péril ses équilibres budgétaires. Rebah Jerad s’attend à  ce que le gouvernement donne son aval concernant l’entrée en application du plan de redressement proposé d’ici la semaine prochaine ou celle d’après. Mais cela suffira-t-il à  régler d’un coup de baguette magique tous les maux de Tunisair ?

H.H



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Air France : une nouvelle approche publicitaire à  méditer

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La compagnie Air France va dévoiler le 2 avril sa nouvelle campagne de publicité « Air France, France is in the air » en presse, affichage dans 12 pays (France, Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Espagne, Etats-Unis, Italie, Japon, Russie, Sénégal et Suisse) ainsi que sur internet, les médias sociaux et en radio.

Créée par l’agence BETC, la nouvelle campagne se compose de 6 visuels décrivant les services proposés par Air France : le confort de l’A380, la nouvelle La Première, la nouvelle Business, la gastronomie, le réseau et SkyPriority (parcours prioritaire dans plus de 1000 aéroports). Elle est complétée par 12 visuels illustrant des destinations emblématiques des¬servies par la Compagnie (Paris, New York, Brésil, Chine, Japon, Afrique, Italie, etc).

« Air France, France is in the air » joue la carte de l’audace et du renouveau pour porter les ambitions du plan Transform 2015. Les visuels, signés par les photographes argentins Sofia & Mauro, créent la surprise en mêlant racines et modernité, tout en faisant écho au passé d’affichiste de renom de la Compagnie. Le plaisir, la fraîcheur et le dynamisme se dégagent de clins d’oeil au Moulin Rouge, à  la Révolution Française, au Roi-Soleil, aux grands chefs ou à  la haute couture.

Le caractère éminemment français de la Compagnie et la notion du plaisir du voyage avec Air France y sont transmis dans un message joyeux, vivant, enthousiasmant qui s’accorde avec l’hédonisme et l’art de vivre à  la française. Le ton, décalé et léger, crée une forme de connivence et de proximité avec le public.

Une nouvelle signature

Quinze ans après « Faire du ciel le plus bel endroit de la terre », Air France adopte une nouvelle signature « Air France, France is in the air ». En anglais, elle dit la France de manière ouverte et internationale et revendique les valeurs universelles positives associées à  la France : l’art de vivre, un certain esprit français, les marques de luxe ou les chefs étoilés qui ont le vent en poupe dans et hors des frontières de l’hexagone. Cette nouvelle signature vient renforcer la promesse client d’Air France de bénéficier d’un « petit morceau » de France en voyageant avec la Compagnie.

Des tests clients sur les principaux marchés

Pour créer cette nouvelle campagne, Air France a pris le soin d’écouter et de dialoguer avec ses clients et ses équipes sur ses différents marchés. La nouvelle campagne a ensuite été testée par des cabinets indépendants en France, en Italie, aux Etats-Unis, au Brésil, en Chine et en Côte d’Ivoire auprès de clients, ayant voyagé avec Air France ou d’autres compa¬gnies, pour des motifs affaires ou loisirs. Enfin, des études qualitatives ont permis d’affiner la démarche.

Le client au cœur du dispositif digital

La campagne intègre toute la stratégie digitale d’Air France et se déclinera sur ses sites internet ainsi que sur les médias sociaux en mettant le client au cœur du dispositif. Depuis le 17 mars, la nouvelle signature a été diffusée sur Instagram via le #franceisintheair. Des animations-jeux sur les comptes Facebook,Twitter, Instagram et Pinterest dévoileront, en avant-première aux fans et followers, les visuels de la campagne à  partir du 28 mars. Ce dispositif sera animé par les équipes ‘service client’ présentes 24h/24 sur les médias sociaux.

« 2014 est l’année de l’offensive commerciale d’Air France, avec la montée en gamme de nos produits et services, l’ouverture de nouvelles destinations, une ambition accrue dans le digital ainsi que des efforts sur l’accessibilité des tarifs avec les prix Mini. Cette nouvelle campagne constitue un investissement majeur dans notre marque. Elle a été conçue pour soutenir nos ventes et s’inscrit dans les objectifs du plan Transform 2015 » a déclaré Frédéric Gagey, président-directeur général d’Air France.



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Transavia le vent en poupe vers la Tunisie cet été

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La campagne lancée par le magazine Tunisie Plus auprès des professionnels français du tourisme et intitulée « Cet été je vais en Tunisie » n’a pas laissé insensible Antoine Pussiau. Le PDG de Transavia France déclare que « tous les collaborateurs de la compagnie se rallient avec enthousiasme à  l’appel. Pour contribuer de manière concrète à  la relance touristique, nous venons de décider de renforcer notre programme de vols vers la Tunisie cet été ».

Transavia confirme en tout cas avoir enregistré un plus de 20% de réservations sur ses vols entre Paris et Tunis pour la prochaine saison estivale. La filiale low cost d’Air France-KLM rajoutera 6 fréquences supplémentaires entre Orly et Tunis dès le 3 juillet 2014 passant d’une liaison quotidienne à  une liaison bi-quotidienne. Un vol supplémentaire sera également mis en place entre Paris-Orly Sud et Djerba à  partir du 6 juillet, et jusqu’à  4 vols supplémentaires en période de pointe passant ainsi de 6 à  10 vols par semaine.

« Depuis la signature de la constitution le 27 janvier dernier, la demande est clairement repartie à  la hausse » affirme la compagnie citée par Le Quotidien du Tourisme.



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La Thaïlande se prépare pour le nouvel an

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L’apogée d’un voyage en Thaïlande, c’est de pouvoir assister à  une fête traditionnelle. Le Nouvel An thaïlandais, Songkran, le 13 avril, est un événement à  ne pas manquer. Il sera célébré par un fantastique festival de trois jours, du 13 au 15 avril.

Songkran, mot thaï qui vient du sanscrit et signifie « déplacer », fait ici référence au changement de position du soleil. Pour les touristes qui séjournent en Thaïlande ou s’y rendent expressément à  ce moment-là  – ce qui est conseillé – ces festivités de trois jours constituent une occasion unique de découvrir l’authentique Thaïlande.

Chez nous, on ne connaît du Nouvel An thaïlandais que la coutume des batailles d’eau. Partout, les passants sont arrosés au moyen de seaux d’eau, de pistolets à  eau et de tuyaux d’arrosage. Mais il y a bien d’autres choses à  vivre durant la fête thaïlandaise du Nouvel An.

Songkran est un festival bouddhiste ; vous avez donc la possibilité, partout dans le pays, de vous rendre dans un « Wat » ou cloître bouddhiste pour y prier et donner de la nourriture aux moines. Les statues de Bouddha, dans les temples et les maisons, sont aspergées d’eau parfumée durant le Nouvel An thaïlandais. Un autre rituel, considéré comme une des plus belles traditions de Thaïlande, est Rod-Nam-Dum-Hua : les aînés sont bénis avec de l’eau en signe de respect et l’on demande pardon pour ce qui s’est mal passé durant l’année écoulée.

À Bangkok, des centaines de Thaïlandais se rassemblent autour des temples historiquesWat Phra Kaeo, Wat Suthat et Wat Arun pour voir les moines laver les bouddhas. Des oiseaux sont lâchés, symboles de bonheur à  venir. Pour participer à  une bataille d’eau traditionnelle à  Bangkok, vous devez aller à  Khao San Road où Thaïlandais et touristes fraternisent dans une ambiance bon enfant.

Songkran du nord au sud

On fête Songkran dans presque toutes les villes thaïlandaises et même dans les lieux touristiques. On peut admirer des processions constituées de figurants en costumes traditionnels et d’éléphants qui crachent de l’eau à  Chiang Mai (12-16/04), entre autres,Pattaya et Chonburi (11-20/04), Patong (Île de Phuket, 12-13/04) et Ko Samui (13/04).

De nombreuses festivités dans le nord de la Thaïlande mettent l’accent sur l’identité culturelle des différents groupes de population. À Nakhon Phanom, on fête un nouvel an thaï et lao, un festival culturel empreint des différences ethniques (12-15 avril). À Nong Khai aussi, une fête culturelle similaire a pour thème l’amitié entre la Thaïlande et le Laos (6-18 avril).

Le concours de châteaux de sable sur la plage de Chonburi (16-17 avril) compte parmi les festivités Songkran les plus spectaculaires. Dans l’ancienne capitale Ayutthaya (13-15/04) et à  Samut Prakan, les spectateurs sont étroitement impliqués dans les festivités et invités à  rencontrer la population locale (6-18/04).

Au sud de la Thaïlande, la procession Nang Dan, un hommage fantastique à  Bouddha à Nakhon Si Thammarat (12-14 avril), est un événement incontournable.

Grand intérêt

Il n’est pas étonnant qu’avril soit un mois apprécié par les touristes en Thaïlande. Les festivités organisées à  l’occasion de Songkran attirent des visiteurs des quatre coins du monde. En avril 2013, on a dénombré plus de 2 millions de touristes étrangers. Ils seront au moins aussi nombreux cette année. Car le Festival Songkran est vraiment un événement exceptionnel.



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Interview Khaled Trabelsi, DG de l’ONTT (par intérim)

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Interview Khaled Trabelsi, DG de l’ONTT (par intérim) : « maintenir les 18% d’évolution du marché russe, c’est déjà  bien »

Lors du salon MITT Moscou, Khaled Trabelsi, le directeur général de l’ONTT, a tenu plusieurs séances de travail avec les principaux voyagistes russes opérant sur la destination Tunisie. Ces entretiens ont dégagé des indicateurs positifs notamment pour 2014. L’occasion de faire le point avec lui.

Quelle est la stratégie de l’ONTT pour promouvoir la destination Tunisie sur le marché russe ?

Malgré une rude concurrence de la Turquie, de l’Egypte et du Maroc, l’ONTT bouge en rehaussant l’image touristique du pays sur un marché russe qui est en plein développement et qui commence à  trouver sa vitesse sur les marchés touristiques. Donc, notre stratégie se base essentiellement sur l’amélioration de la qualité des services au niveau de l’hôtellerie, en promouvant la diversité et la richesse du produit touristique et par la promotion d’autres catégories de tourisme, culturel ou de croisière… également en mettant l’accent sur la qualité de l’infrastructure et la propreté de l’environnement. Reste un important facteur qui est la maîtrise de la langue russe pour le staff hôtelier qui constitue une condition essentielle pour encourager le client russe. On essaye de présenter un produit convenable pour nos touristes pour que notre destination soit compétitive et que l’on se positionne sur le marché.

Quelles sont les échos des T.O russes ?

Après plusieurs rencontres avec les T.O, nous les sollicitons pour qu’ils nous aident à  mieux comprendre la clientèle russe. On est partenaires entre administration et T.O pour être à  l’écoute des attentes de la clientèle. Ce travail de groupe nous aide certainement à  nous repositionner, à  changer notre produit ou à  le rectifier pour qu’il satisfasse les besoins de notre clientèle.

Quelles sont les perspectives de l’année 2014 ?

En 2014, on essayera d’atteindre le chiffre de 7 millions de touristes ; bien-sûr on souhaiterait voir évoluer chaque marché, notamment le marché russe. Entre 2012 et 2013, il y avait une évolution de 18% ; maintenir ce chiffre ou le faire évoluer, c’est déjà  bien. On essaye d’avancer calmement sereinement et sûrement.

Propos recueillis par 
Janet Rayouf
Lire aussi:

Marché russe en 2014 : mêmes attentes, mêmes soucis



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Syphax Airlines entame la vente des billets Tunis-Montréal

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Ses vols relieront les aéroports internationaux des deux villes, Tunis-Carthage et Montréal-Trudeau.

La compagnie aérienne Syphax Airlines a annoncé aujourd’hui le démarrage des ventes des billets pour les vols Tunis-Montréal qui commenceront le 25 avril 2014.

Syphax, première compagnie tunisienne à  assurer des dessertes long-courriers et plus précisément vers Montréal, effectuera ses vols à  bord de son avion A330-200, un appareil configuré pour accueillir 278 passagers en deux classes : 251 en classe économique et 27 en Business Class.

Le vol sera effectué initialement avec une fréquence hebdomadaire : chaque vendredi, selon les horaires ci-dessous (en heures locales de chaque ville) :

De Tunis vers Montréal :
Départ de TUNIS (TUN) : 12h45 / Terminal 1
Arrivée à  Montréal (YUL) : 17h30

De Montréal vers Tunis :
Retour de Montréal : 19h30
Arrivée à  Tunis : 09h55 (+1) (Samedi) / Terminal 1

Les billets sont mis en vente, dans toutes les agences commerciales Syphax Airlines de Tunis, Sfax, Paris et Montréal ainsi que dans les agences de voyage et représentants agréés, et ce selon les prix (hors frais de dossier) comme suit:

Au départ de Tunis :
Aller-retour : à  partir de 1601.5 TND
Aller-simple : à  partir de 900 TND

Au départ de Montréal :
Aller- retour : à  partir de 1002.28 CAD
Aller-simple : à  partir de 651.4 CAD.



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Marché russe en 2014 : mêmes attentes, mêmes soucis

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Lors du salon MITT (Moscou International Travel & Tourism) qui s’est tenu du 19 au 22 mars 2014, la Tunisie touristique a été présente en force à  cet événement qui a enregistré une importante présence de professionnels et, du coté de l’administration, celle du directeur général de l’ONTT, Khaled Trabelsi.

L’ambition de l’ONTT était de profiter d’avantage du fort potentiel du marché russe qui connait une dynamique importante en termes de flux touristiques et nouer des contacts avec les partenaires locaux pour la promotion de la Tunisie.

Le MITT est l’un des plus grands salons touristiques du monde avec une superficie de 55.000 m², 8 pavillons d’exposition et 1800 participants venant de 198 pays (chiffres de 2013).

A cette occasion, des réunions ont été tenues entre la partie tunisienne et les TO programmant la destination. Ainsi les prévisions pour l’année en cours sont de 350.000 clients.

La participation tunisienne s’est matérialisée par un stand se caractérisant par une conception moderne et contemporaine avec deux artisans (parfumeur et caligraphe).

Sur le stand tunisien, les nouvelles confirment que le marché se développe bien depuis ces dernières. La Tunisie, grâce à  ses fortes potentialités touristiques, répond à  la demande de la clientèle russe qui cherche le balnéaire et la découverte d’autres cultures. Reste aux responsables du tourisme d’encourager la programmation des T.O russes par un bon accompagnement linguistique notamment pour des guides parlant le russe et également pour le staff hôtelier. C’est une condition essentielle pour recevoir les clients russes pour conforter la notion d’hospitalité tunisienne.

Profil et attentes des Russes

Ces dernières années, la demande en loisirs et en vacances n’a cessé de s’exprimer d’une manière ascendante au sein de la société russe qui recherche les destinations balnéaires.

Sur un total de 18 millions de Russes qui voyagent 2 à  3 fois par an, la Tunisie n’en accueille que 300.000 qui fréquentent essentiellement les zones de Sousse, Nabeul et Hammamet. On note aussi les voyages pour d’autres produits tels que la thalassothérapie et le golf.

La plupart de la clientèle russe provient de Moscou alors que Saint Pétersbourg fournit un taux moins élevé.

A noter que les principales préoccupations du touriste russe portent sur la rareté des informations en russe pendant leurs séjours en Tunisie et le manque de personnel russophone.



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Khaled Hafsia laisse Your Travel orphelin

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C’était un militant du tourisme tunisien, l’un des rares parmi les tour-opérateurs nationaux basés à  l’étranger ayant réussi à  se maintenir jusqu’au bout de sa passion et de ses convictions.

Khaled Hafsia, fondateur du tour-opérateur belge Your Travel, s’est éteint le 21 mars 2014. Ancien de Tunisair, il avait monté son agence à  Waterloo en 1988. Originaire de Msaken, il avait, ces dernières années, passé le flambeau à  son fils Hédy qu’il avait reconverti au tourisme alors que celui-ci se destinait initialement à  une carrière de pilote de ligne.

Spécialiste de la Tunisie, Your Travel s’était diversifié vers l’Afrique (Sénégal, Cap Vert, Cameroun) mais aussi vers certains pays d’Asie et même l’Amérique du sud. Récemment encore, il reprenait une partie des affaires d’un autre Tunisien, celles de Lotfi Belhassine (touché par un drame personnel), faisant ainsi fusionner Your Travel et Escape.

Habib Ben Zakour, directeur de l’ONTT Bruxelles au début des années 2000, pour avoir côtoyé le disparu, apporte son témoignage : « C’était un homme de parole, correct, discret, qui a tout fait, malgré des moyens quelques fois modestes, pour promouvoir son pays ».

De son côté, le média belge Pagtour, spécialisé dans le tourisme, dans un hommage au défunt, le décrit ainsi : «c’était un homme qui, bien que Tunisien, avait réussi à  s’adapter dans ce drôle de pays qu’est la Belgique. Sans le faire exprès, il démontrait à  tous ceux qui n’apprécient pas trop l’émigration que, oui, il est possible de devenir plus Belge que n’importe lequel d’entre nous». C’est dire toute l’estime dont Khaled Hafsia jouissait dans sa seconde patrie.

La grande famille touristique tunisienne s’incline à  sa mémoire.

D.T



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Mejid Kahlaoui, représentant de l’ONTT pour la Russie : «objectif : 350.000 touristes en 2014»

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Comment se présente la saison 2014 au départ de la Russie vers la Tunisie ?

Sur le plan théorique, les prévisions sur le marché russe ne sont pas très fiables car c’est un marché qui dépend essentiellement de la programmation aérienne qui est jusqu’à  présent pas encore finalisée; mais globalement, il devrait y avoir un taux de croissance de 10 à  15%. Sur le plan réel, la question reste posée : est-ce que la programmation prévue va répondre aux objectifs des T.O?

Sur un autre plan, la Tunisie reste une destination concurrentielle sur le marché russe compte-tenu que c’est une destination sans visa et sans frais de visa. Sur le plan tarif, la Tunisie est compétitive et offre un rapport qualité-prix privilégié par rapport à  ses concurrents, ce qui peut nous aider à  atteindre les 340 ou 350 mille touristes en 2014.

Quelle sont les actions engagées sur le marché russe cette année ?

Pour l’année 2014, la stratégie le l’ONTT sera dans la continuité de celle de 2013. Ainsi, nous comptons poursuivre nos actions qui reposent sur 3 grands axes :

– La publicité institutionnelle (TV, Internet et affichage métro) ; cette action débutera au mois de mai 2014.
– Des actions de relations publiques à  travers la participation aux salons et foires et l’organisation de voyages de presse pour une trentaine de journalistes russes au mois de juin pour créer une base médiatique à  nos clients.
– La promotion des ventes des T.O pour la création de la demande.

La Tunisie est-elle une destination sollicitée spontanément par les clients ou pas ?

A part le fait que la Tunisie soit une destination sans visa et sans parler de la sécurité du pays, le client russe choisi la Tunisie selon les recommandations des amis ou de la famille. Ainsi, il y a un taux de fidélisation très élevé. Deuxième raison du choix de la destination Tunisie, c’est le rapport qualité-prix. Et en troisième position, on trouve l’intervention de l’agent de voyages ou du revendeur.

Quels rapports entretenez-vous avec les T.O locaux ?

Nous essayons de suivre la stratégie de l’Office de tourisme mais adaptée à  notre marché ; on maintient les bonnes relations avec nos T.O et on essaye toujours de les informer sur les programmes de l’ONTT à  travers la multiplication des réunions pour la préparation des plan médias et échanger les idées et les expériences. On essaye toujours d’être à  l’écoute.

Propos recueillis par
Janet Rayouf

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Marché russe en 2014 : mêmes attentes, mêmes soucis

 



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La Tunisie, destination d’hiver pour les retraités russes

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Une délégation de parlementaires russes vient d’effectuer une visite en Tunisie. Objectif : la prospection d’un partenariat tuniso-russe qui tend à  promouvoir le tourisme des seniors et des retraités russes en Tunisie.

La Russie compte aujourd’hui plus de soixante millions de retraités dont 2,5 millions à  Moscou, la capitale. Ayant en charge des dossiers d’ordre social et des retraités et des vétérans russes au sein de la Douma (parlement russe) les parlementaires russes ont, au long de leur séjour en Tunisie (19-24 mars 2014) visité plusieurs zones touristiques et ont eu des contacts aves les opérateurs du secteur ainsi que les transporteurs aériens.

Ils ont été reçus par Nabil Bziouech, chef de cabinet de la ministre du Tourisme qui a pris connaissance du projet de loisirs et des vacances des retraités russes en Tunisie dont le financement est assuré par la fédération de Russie et qui sera étalé au cours de la période allant du mois d’octobre à  avril. Il a en outre souligné la volonté des autorités tunisiennes a apporter le concours nécessaire pour entourer cette démarche de toutes les conditions de succès.

Pour leur part, les députés russes ont précisé que les retraités russes ayant déjà  résidé en Tunisie ont exprimé leur satisfaction de leur séjour et qu’il existe une forte demande à  l’égard de la Tunisie. Ils ont également indiqué que leur séjour en Tunisie leur a permis de constater que la Tunisie est à  même d’offrir un service qui répond aux attentes spécifiques des retraités russes et de découvrir la qualité des infrastructures d’hébergement, celle des cliniques et des médecins tunisiens spécialisés en gériatrie.

Ils ont indiqué que la première étape du projet va concerner les retraités de la vile de Moscou et sera élargie, dans une seconde étape aux autres villes russes sollicitant dans le même sillage la contribution des intervenants tunisiens dans le choix des hôtels ou encore dans la confection d’un package global avec le concours des professionnels tunisiens du secteur.



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Yasmine Hammamet : imbroglio à l’hôtel Laico

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Durant cette période de vacances scolaires, l’hôtel Laico Hammamet prévoyait 550 à  600 clients par jour en moyenne ; des touristes mais aussi une importante clientèle locale et des amicales comme c’est souvent le cas à  pareille époque de l’année.

Après deux mois de disette (janvier et février), les caisses de l’hôtel Laico à Yasmine Hammamet avaient grandement besoin d’être renflouées. Mais c’était, semble-t-il, sans compter sur le syndicat de base qui a choisi précisément les vacances du printemps pour décréter une grève générale des employés jusqu’au 27 mars inclus au prétexte que la direction de l’hôtel entravait l’action syndicale, l’accusant de surcroît de mauvaise gestion financière et même de mauvaise approche commerciale.

Il se trouve cependant que les 200 employés du Laico Hammamet (120 titulaires et 80 contractuels actuellement) n’ont pas tous adhéré au mouvement de grève. Mal leur en a pris puisqu’ils ont finalement tous été obligés de cesser leur travail, par la violence dans certains cas, comme l’attestent des séquences vidéos prises par des caméras de surveillance de l’hôtel que Destination Tunisie a pu visionner en partie. Même les fournisseurs de l’hôtel se sont vu refuser l’accès par les grévistes. Conséquence : tous les clients délogés vers d’autres hôtels de la zone et un manque à  gagner estimé à  800.000 DT pour la société propriétaire.

Une décision radicale de la direction

La direction centrale du groupe Laico n’a semble-t-il pas apprécié ce comportement de la part de ses employés, d’autant plus que plusieurs réunions de conciliation avaient été organisées préalablement, mais sans résultat. Abasourdie par les revendications jugées «farfelues» du syndicat, le management de la chaîne a tout bonnement décidé de faire jouer l’Article 376 du Code du Travail qui stipule que la direction est en droit de prononcer un lock-out. Autrement dit, à  la fin de la grève des employés, c’est la direction qui refusera la reprise des activités et ce pour une période de 3 mois comprise entre le 28 mars et le 25 juin 2014 ! Dans un courrier adressé aux autorités régionales et nationales, la direction de l’hôtel Laico souligne «l’ingérence du syndicat dans les affaires internes de l’administration de l’hôtel» et «l’utilisation exagérée et disproportionnée du droit de grève par les employés». Durant cette période, les salaires ne seront plus versés.

«Ce lock-out peut être levé à  tout moment» souligne cependant un haut responsable du groupe Laico au siège de Tunis. «Mais à  condition que le syndicat signe clairement son intention de cesser ses demandes injustifiées». La direction générale tient à  indiquer –à  toute fin utile- que les employés ont tous perçu non seulement leurs salaires dans les temps mais ont également reçu leurs primes de rendement et même des avances sur salaires. Cette décision de fermeture administrative est donc de toute évidence le signe d’un ras-le-bol du groupe Laico qui, rappelons-le, est une chaîne hôtelière à  capitaux publics libyens et compte 11 établissements en Afrique (2200 chambres sous les enseignes Laico ou Ledger) dont 2 en Tunisie (en l’occurrence à  Yasmine Hammamet et à  Djerba).

L’affaire du Laico Hammamet est d’autant plus embarrassante qu’elle touche à  l’image d’un secteur qui a pourtant besoin d’investissements et notamment étrangers. Chez Laico, on rappelle à  qui veut bien l’entendre que depuis 3 ans, les 217 salariés de l’ex-Abou Nawas Tunis qu’elle a racheté perçoivent toujours leurs salaires sans travailler (puisque l’établissement est en travaux de rénovation), ce qui revient à  4 MD de masse salariale par an.

H.H



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Temel Kotil,Turkish Airlines : «Cherchez le succès dans la force de la nature»

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Rencontre avec Temel Kotil, président de l’Association européenne du transport aérien (AEA) et P-dg  de la compagnie Turkish Airlines.

Pourquoi autant d’assurance dans l’avenir du transport aérien ? «Dans 20 ans, le transport aérien va tripler. Il y a maintenant 22.000 avions qui transportent 4,7 billions de passagers par an. Les constructeurs Boeing et Airbus estiment qu’en 2025, il y aura 40.000 appareils dans le ciel et que l’on passera alors à  10 billions de passagers par an», explique-t-il. «Il ne faut pas oublier non plus que les gens voyagent d’abord et, ensuite, font du business», souligne-t-il. «Il ne faut pas oublier non plus que chaque million supplémentaire de passagers génère mille emplois directs et deux mille emplois indirects», d’où l’importance de cette industrie, rappelle-t-il.

Une compagnie au huitième rang mondial

Ceci dit, il met en garde contre la politique fiscale de certains pays qui pénalise en quelque sorte le transport aérien, comme la prolifération des taxes aéroportuaires. En effet, il assure que «la contribution du transport aérien à  l’économie d’un pays est de cinq fois plus importante que les taxes».

Pour baliser la voie du succès à  une compagnie aérienne, l’homme -qui a su propulser sa compagnie au huitième rang mondial en quelques années- exhorte les managers à  puiser dans la sagesse parentale les quelques consignes de la réussite. «Si vous révisez bien vos cours, vous ferez bien vos devoirs et vous allez sûrement réussir». C’est le conseil que font généralement les parents à  leurs enfants et nous ne devons jamais l’oublier même adultes, car le succès dans les affaires en reste toujours tributaire, assure Temel Kotil, P.-d.- g de Turkish Airlines.

Ce manager d’une exceptionnelle vision n’est pas le genre directeur-dictateur. Pour cet ancien professeur d’université, la communication managériale n’est pas «je le dis, tu l’exécutes», mais plutôt «qu’on le fasse ensemble». «Si l’on aligne les idées dans la même direction, c’est comme semer un grain et l’arroser d’eau. L’écosystème va réagir positivement et permettre l’éclosion et la croissance», affirme-t-il. M. Kotil, qui met à  l’aise ses interlocuteurs avec son large sourire, a pu ainsi réaliser un tour de force et propulser sa compagnie au rang des transporteurs aériens les plus importants dans le monde, grâce à  cette philosophie du développement qui puise dans la force de la nature tous ses secrets.

«Dans le monde, tout est naturel — les plantes, les entreprises, les personnes. Si deux arbres poussent l’un à  côté de l’autre, l’un peut aller plus haut, l’autre moins. Mais avec le temps et la croissance, ils vont s’équilibrer. Les compagnies aériennes ont aussi leur taille naturelle. Vous pouvez utiliser la «force musculaire» pour grandir, mais, à  un certain moment, les concurrents et leurs marchés naturels interviendront.

Transporter 59,5 millions vers 260 destinations

La taille naturelle de notre compagnie est beaucoup plus élevée que celle d’aujourd’hui. Lorsque Turkish Airlines a commencé sa restructuration en 2003, nous avions 10,4 millions de passagers. Cette année, nous allons en transporter 59,5 millions vers 260 destinations. Notre objectif dans cinq à  dix ans est de 300 destinations. C’est la taille à  laquelle nous sommes censés arriver. C’est pourquoi nous allons continuer notre croissance», assure M. Kotil. C’est d’ailleurs la raison qui explique le plan de flotte très ambitieux de Turkish Airlines. «Nous avons maintenant environ 1 300 vols par jour et 267 appareils. Si nous doublons nos vols, nous devrons avoir deux fois plus d’avions. Nous avons fixé un nombre total de 375 appareils en exploitation en 2020, mais nous allons très bientôt annoncer combien d’Airbus seront achetés dans un proche avenir», assure-t-il. «Il faut être dans la capacité et non en sous-capacité pour pouvoir résister à  la concurrence», ajoute notre interlocuteur.

Tunis, comme Istanbul, est un hub naturel

En effet, cette année, la compagnie ajoute un nombre record de nouvelles destinations comme Buenos Aires, Novossibirsk et Samara en Russie, Bilbao et La Coruña, Abidjan, Aalborg et Billund, Brême et Leipzig, Edimbourg, Ulan Bator, Kinshasa, Abuja et Kano en Afrique. Ceci dit, la position géographique joue-t-elle en faveur du développement des compagnies aériennes ? «Absolument», répond M. Kotil. «Tunis, comme Istanbul, est un hub naturel.

Il y a des pays qui peuvent être considérés comme des ponts entre les continents. Le recours aux petits porteurs pour des trajets qui ne dépassent pas trois heures de vol est un facteur de compétitivité qui agit sur les prix. Istanbul est de ce fait le centre naturel de l’Europe pour un voyage en Asie et en Afrique», déclare-t-il. Pourquoi l’Afrique ? « Pour nous, l’Afrique est un nouveau marché, un faiseur d’argent. Si l’on augmente le trafic vers l’Afrique, par exemple de 10 %, nous attirerons 10 % de passagers européens en plus. C’est aussi simple que cela».

Le plus grand aéroport d’Europe après HeathrowEt voilà  qu’un nouvel aéroport viendra à  la rescousse. «Cet aéroport sera plus grand que tout autre en Europe, et le troisième plus grand au monde après Atlanta et Pékin. Notre emplacement est tout simplement parfait. A Istanbul, nous sommes assis sur une mine d’or. Nous sommes à  l’ouest de l’est et à  l’est de l’ouest, aux portes du Proche-Orient, non loin de l’Afrique et de la Russie, une situation idéale. Nous avons maintenant des parts de marché de 66 % pour les passagers en transit entre l’Europe, l’Extrême-Orient, le Moyen- Orient et l’Afrique.

Le nouvel aéroport va conforter notre position en tant que «hub» naturel. Il sera spacieux, moderne et pratique pour les allées et venues des passagers. Istanbul-Atatürk, l’actuel aéroport du côté européen, sera déjà  le plus grand d’Europe après Heathrow à  la fin de cette année par le nombre de vols par semaine», souligne M. Kotil, qui ne craint point le défi des compagnies concurrentes, notamment celles du Golfe. «La réalité est sur la carte : nous veillons à  attirer davantage de passagers vers notre plateforme et les compagnies du Golfe font la même chose. En tant que compagnie européenne, nous sommes le plus gros transporteur vers l’Extrême- Orient, le Moyen-Orient, l’Afrique», assène-t-il.

 C.B.N



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Istanbul, une métropole qui fascine

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Istanbul. Voilà  une ville qui sait accueillir le tourisme. Elle le prend par la main et l’emmène glisser sur les eaux du Bosphore qui rampent et qui susurrent autour de ses principaux quartiers.

C’est une ville au caractère unique. On y découvre à  la fois le cachet typique de l’Orient et les traits d’une ville dynamique, les yeux rivés sur la modernité. On se laisse bercer par l’ambiance particulière jusqu’à  suivre le mouvement entraînant de cette ville qui flotte et dérive sur l’air du temps.
Istanbul est une métropole qui fascine, qui a toujours quelque chose d’intime et de secret à  offrir, mais qui livre chichement ses secrets. Le soir, la noirceur lui apporte un petit quelque chose de spécial. Elle est porteuse de mystère, de possibilités, d’aventures et peut transformer l’ambiance urbaine du quotidien en une atmosphère de fête. Nuit et jour, sans interruption, la ville est en mouvement.

140.000 Tunisiens à  bord de Turkish Airlines

Le voyage de presse organisé par la Turkish Airlines fut une occasion pour redécouvrir un pays qui ne cesse d’étonner, un pays dont les aspirations vers un futur prometteur rivalisent avec les splendeurs de son passé, un pays disposant d’une fabuleuse richesse naturelle, culturelle, historique et archéologique, un pays dont les atouts touristiques et les efforts consentis au tourisme expliquent et justifient son attrait grandissant en tant que destination touristique.
Et voici que les Tunisiens, tels des découvreurs des temps modernes, retrouvent, par milliers, la magie de l’Orient grâce aux multiples séries telles que Harim Essoltane. Grâce aux nouvelles dessertes régulières entre la Tunisie et la Turquie et que les compagnies des deux pays ne cessent d’étoffer, ils sont de plus en plus prompts à  voler au-dessus des eaux salées qui ont engendré les mondes, ravis ainsi de humer à  peu de frais un parfum d’exotisme et d’aventure grâce à  la démocratisation de ces liaisons aériennes.

Selon Metin Gözüaçik, directeur général de Turkish Airlines pour la Tunisie, ils sont plus de 140.000 passagers à  avoir volé à  bord des avions de la compagnie à  destination d’Istanbul. Une grande partie des passagers se compose de couples en voyage de noces. Parmi ces dizaines de milliers de Tunisiens qui se rendent chaque année en Turquie, plusieurs d’entre eux se rendent en groupes, en voyage organisé ou en voyage culturel.
Et pour cause, de jour comme de nuit, de cette cité historique au patrimoine protégé, village cosmopolite à  la croisée des chemins des vacanciers, qui se veut une ville plus belle, plus conviviale, plus accueillante, plus respectueuse de l’environnement et des générations futures, baignée dans les couleurs du soleil, émane un appel envoûtant à  l’escapade. Ici le pouls du temps bat à  un rythme mystérieux, celui du rien vacancier qui nargue le visiteur et le pousse au farniente limace. Voilà  une ville singulière qui brave le temps, défie l’âge et conserve jalousement les traces de sa splendeur passée.

Un pays ouvert

Ouverte sur quatre mers qui sont la mer Noire, la mer de Marmara, la mer Egée et la Méditerranée, la Turquie a su fructifier cet atout en édifiant de nombreux ports de plaisance fréquentés non seulement par des étrangers, mais également par un grand nombre de plaisanciers originaires du pays. La vaste ouverture du pays sur les quatre mers précitées a tout naturellement engendré un peuple de grands marins et inculqué aux Turcs l’amour des vagues.
Il y a à  peine un siècle, l’Empire Ottoman était à  l’agonie ; après des siècles d’hégémonie et de conquêtes qui ont permis à  la Turquie ottomane de tenir tête aux superpuissances d’antan, les guerres l’ont saignée à  blanc au point de ne plus pouvoir assumer le fardeau de son empire. Naguère désignée par l’expression «Porte Sublime», elle fut réduite au qualificatif de «l’Homme malade» qui illustre la fin d’un règne. Objet de toutes les convoitises, son vaste empire devait être déchiqueté en vertu des accords de «Sykes Picot» qui ont scellé le partage de cet héritage entre la Grande Bretagne et la France.
Aujourd’hui, l’époque de la faiblesse est bien révolue et «l’Homme malade» a su se forger une nouvelle santé grâce à  l’opiniâtreté du peuple turc, à  son labeur et à  la volonté de bâtir un avenir qui fait oublier les vicissitudes du passé et qui confère à  la Turquie un statut honorable parmi les nations.

Une ville musée

Bénéficiant d’un emplacement idyllique sur les berges du Bosphore et d’une situation géographique qui en fait l’une des rares villes, sinon l’unique, à  cheval entre deux continents, Istanbul est une cité chargée d’histoire ; ancienne capitale de l’Empire Ottoman, elle ne cesse d’alimenter la curiosité des voyageurs et d’exercer son attrait sur les touristes de toutes nationalités, grâce à  la beauté de son site naturel et à  la richesse de ses trésors historiques. Décrétée Capitale culturelle de la Méditerranée en 2010, la ville d’Istanbul est un véritable musée à  ciel ouvert où le visiteur ne risque point l’ennui de la monotonie : outre les gracieux minarets filiformes et les somptueuses demeures ottomanes merveilleusement conservées et dont certaines ont été transformées en hôtels dignes d’arborer sept étoiles, nombreux sont les centres d’intérêt et les sites historiques qui méritent d’être visités, comme la fameuse cathédrale Ayasofya devenue musée après avoir été dédiée au culte musulman, la Mosquée Bleue ou Mosquée Sultan Ahmed, l’incontournable musée Topkapi et le fabuleux Palais Dolma-bahçe, sans oublier le célèbre Bazar aux mille couleurs, faisant étalage d’un richissime artisanat prisé pour son authenticité et son degré de créativité et toujours fourmillant de touristes de tous bords qui ne font l’objet d’aucun harcèlement. Le soir venu, le visiteur aura l’embarras du choix entre d’innombrables cafés, restaurants et autres établissements de loisirs, à  terre ou à  bord d’embarcations touristiques dont les lumières décuplent les charmes du Bosphore. Une ville qui compte environ vingt millions d’âmes doit normalement connaître d’énormes problèmes pour les déplacements de ses habitants ; néanmoins, l’intérêt accordé à  cette question a permis de réaliser des progrès spectaculaires en matière de transport public.

Le plaisir de la visite

Outre la profusion des taxis et taxis collectifs, les usagers ont à  leur disposition un cocktail de réseaux de métros, tramways, bus et métrobus ; formé d’une succession de trois bus reliés entre eux, ce dernier moyen de locomotion dispose ainsi d’une grande capacité de transport et, durant les heures de pointe, ses navettes deviennent particulièrement fréquentes avec un passage presque chaque minute. Celui qui a déjà  visité ce pays trouvera certainement un plaisir particulier à  le revisiter en constatant les étapes franchies et les efforts consentis sur la voie du progrès économique et social.

La première constatation se situe au niveau de l’hygiène publique et il faut reconnaître que les Turcs sont d’une propreté remarquable, ce qui est en parfaite harmonie avec les préceptes de l’Islam qui est la religion de la grande majorité de la population. Partout dans les cafés, restaurants et autres lieux communs, l’état des toilettes publiques illustre parfaitement ce constat de propreté.

La Turquie a, par ailleurs engagé et continue d’engager des réformes politiques, institutionnelles et économiques qui confirment sa volonté de progrès et qui doivent lui conférer dans les faits le statut d’une nation évoluée avec laquelle il faut compter. Comme pour se préparer à  une éventuelle intégration à  l’Europe, le pays s’est mis en harmonie avec plusieurs normes européennes ; c’est ainsi que la monnaie nationale, la lire, ressemble curieusement à  l’euro, aussi bien dans la forme qu’en ce concerne les décimales ; les plaques d’immatriculation des voitures et la signalisation routière sont un autre exemple de mise à  niveau par rapport aux normes européennes. Rien que dans sa sphère géopolitique, la Turquie d’aujourd’hui est consacrée en tant que puissance régionale et en tant que partenaire de poids, non seulement en raison de la masse de ses échanges commerciaux avec les pays voisins ou de l’importance de son réseau de transport aérien et maritime, mais également en raison de son influence grandissante sur les affaires politiques de la région.

 C.B.N.



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Voyage avec Néjib Belkadhi, réalisateur de cinéma

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Le fameux « Sid Ahmed » de la cultissime série de la des années quatre vingt dix, « El KhottabAalBeb », est désormais un réalisateur confirmé. Un talent d’acteur découvert par la réalisatrice Salma Baccar pour le premier rôle masculin dans le film « HbibaMsika » en 1992. Mal à  l’aise avec son image de bourreau des cœurs et de premier de la classe, NéjibBelkadhi intègre Canal Horizon, l’ancienne filiale tunisienne de Canal+. Il y réalisera pendant deux ans « ShamsAlik », une émission satirique sur fond social. Un concept unique en son genre dans le paysage audiovisuel tunisien qui rencontrera un succès jamais égalé ; mais qui malheureusement ne fera pas de révolution à  la télé car, à  l’époque, on n’osait pas. Il fondera ensuite « Propaganda Production », une société de production qui survit surtout grâce aux commandes publicitaires, mais qui produira des films et des séries qui resteront emblématiques pour toute une génération comme la série « Dima Lebess » ou le documentaire « VHS Kahloucha », qui fera soixante festivals dans le monde dont Cannes, qui aura le Premier prix documentaire à  Dubaï et dont Néjib est le réalisateur. Aujourd’hui, avec « Bastardo » il réalise son premier long métrage de fiction, qui a été encensé par la critique en Tunisie et de par le monde et dont les premiers signes de succès commercial (à  l’échelle tunisienne) se font sentir. Le film à  jusque-là  été en compétition au TIFF de Toronto, à  Abu Dhabi et à  Palm Springs (USA).

Votre actualité ?
Toujours en train de promouvoir « Bastardo». La promotion du film inclut les régions en Tunisie où je me déplace souvent avec les acteurs pour débattre avec le public et les voyages à  l’étranger pour défendre le film dans les festivals. Sinon, je vais commencer l’écriture d’un nouveau film.

Vous voyagez plus dans un contexte professionnel où en vacances ?
Cela fait 3 ans que je n’ai pas voyagé pour des vacances, mais je voyage beaucoup dans le cadre de mon travail : post-production, festivals… mais j’arrive toujours à  trouver le moyen de joindre l’utile à  l’agréable.

Le dernier voyage que vous avez effectué ?
Je vous écris ces mêmes lignes de Los Angeles où je suis arrivé ce matin pour passer 2 jours de détente après avoir participé au Palm Springs Film Festival avec mon dernier film Bastardo.

Quelle est votre destination préférée et pourquoi ?
J’en ai plein. Tout dépend de mon état d’âme. J’adore être à  Paris, à  Rome, à  Barcelone, à  Tokyo… Mais ma destination préférée reste New York. Cette ville a une énergie incroyable, c’est la quintessence du concept de la ville moderne ; en plus, le mythe est dans chaque coin de rue. Bref, une ville fascinante.

Votre meilleur souvenir de voyage ?
La sensation que j’ai eue en voyant le Manhattan Skyline la première fois où j’ai visité New York en traversant le Manhattan Bridge, c’était tellement beau et impressionnant !

Et le pire souvenir de voyage ?
Quand j’ai dû traverser la frontière canado-américaine à  pieds par une température de -40° à  cause d’une sordide erreur de visa. La neige était haute de 1 mètre et j’ai dû marcher pendant plus de 1 kilomètre en pleine tempête pour aller au poste frontalier américain de l’autre côté. C’était horrible.

En avion, vous êtes plutôt dormeur, anxieux, impatient d’arriver ?
Prendre l’avion est pour moi une des expériences les plus stressantes qui soient. Je n’aime pas les aéroports, et encore moins l’avion. J’ai toujours de la musique sur moi pour me détendre, mais quand il s’agit d’un long-courrier, je prends un somnifère pour dormir.

Vous avez l’habitude de voyager léger ou pas ?
Cela dépend de la destination et du motif du voyage, mais j’essaie toujours de voyager léger.

Quel objet dont vous ne vous séparez jamais trouve-t-on dans votre valise ?
Ma trousse de toilette.

Quel objet ne trouvera-t-on jamais dans votre valise ?
Un chapeau ou bien une casquette. Je n’en porte jamais même si ma destination est un pays chaud et ensoleillé.

Votre compagnon de voyage : livre, MP3, lecteur DVD, ordinateur portable ?
Mon lecteur MP3 et mon casque à  réduction de bruit qui me permet de m’isoler dans l’avion. Sinon, j’ai toujours mon ordinateur portable et des magazines pour passer le temps.

Le must du voyage pour vous, est-ce en solo, en famille, avec des amis ?
Je voyage généralement seul. Mais j’aime bien être accompagné par des amis quand l’occasion se présente.

Pour vos déplacements professionnels, vous exigez la First, la Business ou vous contentez-vous de la classe économique ?
Je ne suis pas exigeant en voyage, bien que voyager en classe business pour les longs-courriersest tellement plus confortable.

Votre look vestimentaire en voyage : jean et basket ou costard-cravate ?
Jean et basket. C’est tellement plus confortable que d’être en costard-cravate. D’ailleurs, je porte très rarement une cravate.

Combien de pays déjà  visités ?
Je n’ai jamais compté, une trentaine peut-être.

Le prochain voyage déjà  prévu ?
Tout dépendra du prochain festival sur la liste. Très probablement Paris pour préparer une éventuelle sortie de Bastardo en France.

Le voyage ou la destination dont vous rêvez ?
L’Inde. Ce pays me fascine et je compte m’y rendre bientôt, si le travail me laisse du temps bien-sûr.

Propos recueillis par 
Khaled Hafi



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Saveurs tunisiennes au congrès culinaire international de Bucarest

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L’association culturelle Euro-east alternative de Roumanie a organisé une manifestation gastronomique intitulée le congrès mondial des traditions culinaires et ce du 12 au 17 mars 2014 à  Bucarest. Trente deux pays étaient présents à  cette manifestation dont la Tunisie.

Chaque pays devait concocter un menu typique (hors d’œuvre, suite et dessert) pour deux personnes (une portion pour l’exposition et une autre pour la photo) et faire un exposé sur la cuisine locale, la préparation et le contenu de ces plats. Les recettes et les photos de ces plats vont être présentées dans une encyclopédie des traditions du monde culinaire à  Luxemburg cette année.

Le chef tunisien Rafik Tlatli, avec son collègue Fethi Kahlaoui, étaient invités à  cet évènement pour présenter des plats de la cuisine traditionnelle tunisienne. Ils ont concocté pour l’occasion le menu suivant : brick au thon, calamar farci et Borghol, Bouza au sorgho grains de sésame, noisettes et Halwa.

L événement a permis aux deux chefs tunisiens de représenter leur pays et de mieux le faire connaître à  travers sa gastronomie. Pour Rafik Tlatli, la cuisine est un élément fondamental dans la promotion touristique : « nous souhaiterions participer, avec l’aide de notre ministère du Tourisme, à  d’autres manifestations culinaires de ce genre dans un but bien précis : le tourisme à  travers la gastronomie » a-t-il déclaré à  l’issue de la manifestation.



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Les banques n’entraveront pas la saison touristique 2014

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Une séance de travail a eu lieu aujourd’hui sous la présidence d’Amel Karboul, ministre du Tourisme, avec des représentants du ministère des Finances, les présidents-directeurs généraux de l’Amen Bank et de la STB ainsi que le directeur général-adjoint de la BIAT afin d’examiner les difficultés financières conjoncturelles des entreprises touristiques et d’étudier les moyens d’y faire face.

Les représentants des banques se sont engagés à  continuer de soutenir les entreprises pour assurer le meilleur déroulement de la saison 2014. Ils ont, par ailleurs, évoqué la nécessité d’accélérer la réflexion portant sur le problème structurel du financement du secteur.

Il a été convenu qu’une journée de débat sera consacrée à  cette question réunissant la profession, les représentants des bailleurs de fonds et les départements administratifs concernés en vue de collecter les recommandations des partenaires et des professionnels.



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Le tourisme au Kef et à  Jendouba dans le collimateur d’Amel Karboul

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Après Tozeur et Kébili, Amel Karboul, ministre du Tourisme, effectue une visite de travail dans les gouvernorats du Kef et de Jendouba les 25 et 26 mars. Deux régions qui regorgent d’importantes potentialités touristiques, culturelles et naturelles qui demeurent jusqu’ici sous exploitées au plan touristique.

En prévision de cette visite, la ministre du Tourisme a tenu hier une séance de travail avec Néjib Khabbouchi et Tahar Matmati, respectivement gouverneurs de Jendouba et du Kef. L’occasion de débattre de l’état des lieux touristiques prévalent dans ces régions et des moyens à  mettre en œuvre pour relancer l’activité touristique et de l’inscrire dans une option durable.

Pour la région de Tabarka-Ain Draham, le secteur a, au cours des dernières années, connu une crise grave du fait de la désaffection des tour-opérateurs étrangers et du déficit de flux touristiques, ce qui a engendré la fermeture de plusieurs établissements hôteliers et la sous exploitation de l’aéroport de la région.

Pour ce qui est du Kef, l’accent a été particulièrement mis sur la nécessité d’exploiter au mieux les richesses écologiques et culturelles dont regorge la région.



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Au cœur du catering de Turkish Airlines

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Jetez un coup d’œil sur le menu avant de choisir votre vol car, prendre l’avion est, pour certains, une expérience angoissante, ou tout simplement ennuyeuse.

L’argument culinaire devient donc à  bord un sujet important de divertissement. C’est un bon moyen de tromper sa peur ou son ennui. Lorsqu’ils sont concentrés sur le menu ou sur leur plateau, les passagers oublient leur peur panique d’être dans les airs. Dès lors, la qualité des prestations à  bord devient l’un des critères de choix des compagnies aériennes. Au point que des compagnies comme la Turkish Airlines embarque sur ses long-courriers des chefs pour veiller au grain et à  la qualité des repas.

C’est la nouvelle consigne des compagnies aériennes qui tablent sur la qualité de leur gastronomie pour séduire davantage de passagers. Sur le podium des sociétés de catering, DO & CO figure en pole position. Toujours à  la recherche d’innovation pour se différencier de ses concurrentes, elle a misé sur la culture ottomane pour donner plus de saveur à  ses menus.

Les plats s’inspirent largement de la cuisine turque et méditerranéenne, la compagnie servant par exemple des mezzés turcs ou de la soupe de lentille en entrée. Les plateaux et les couverts également : tout en prenant en considération les contraintes liées à  l’exploitation aérienne (qui amènent la compagnie à  servir les plats dans des assiettes de 80g), Turkish Airlines a conservé le samovar pour servir le thé et un service d’inspiration turque.

Mais elle n’oublie pas non plus de se laisser influencer par la cuisine des destinations qu’elle dessert et de proposer des plats d’inspiration internationale.

Le transporteur turc a une appartenance culturelle et géographique très marquée, mais agit à  un niveau qui dépasse largement son territoire. Les repas servis ne sont donc pas une combinaison évidente à  trouver pour satisfaire la clientèle. Il y a les goûts et les couleurs qui changent d’un pays à  l’autre, et puis il y a les interdits alimentaires : pas de bœuf en Inde, pas de porc au Moyen-Orient, ainsi de suite.

 CBN



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Des journalistes européens sur les traces tunisiennes des peintres Klee, Macke et Moilliet

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L’Office national du tourisme tunisien, en collaboration avec Goethe-Institut, les ambassades d’Allemagne et de Suisse ainsi que l’Office allemand d’à‰changes Universitaires rendent hommage aux peintres mondialement connus Paul Klee, August Macke et Louis Moilliet à  l’occasion du centenaire de leur voyage tunisien du 7 avril 1914, à  la recherche de la lumière, de la sérénité et de l’inspiration, et ce en proposant un programme artistique et culturel qui a débuté au mois de mars 2014 et qui se poursuivra au cours de l’année.

Pour Paul Klee, le voyage en Tunisie incarna la grande percée artistique, pour August Macke, son accomplissement. Louis Moilliet fut tellement épris de l’atmosphère tunisienne qu’il retourna plusieurs fois dans la région pour y installer son chevalet.

A cette occasion, un important voyage de presse sera organisé du 9 au 14 avril 2014 destiné à  des journalistes spécialisés en culture (France, Suisse et Allemagne) afin d’assurer une couverture médiatique à  l’étranger à  la hauteur de l’événement, avec la tenue parallèlement d’une série de manifestations culturelles à  Tunis à  l’attention du public tunisien et international, dont des colloques et vernissages.



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Sidi Bou Said : l’hôtel Amilcar débloqué

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Le conseil municipal de Carthage a décidé, hier d’octroyer l’autorisation de restauration de l’hôtel Amilcar à  l’UGTT, actuel propriétaire de l’établissement. Les travaux qui avaient été entamés fin 2011 vont donc de toute évidence pouvoir reprendre puisque la Compagnie Tunisienne de Développement Touristique (C.T.D.T), dirigée par Omar Jenayah, compte en faire un Ritz-Carlton (lire) avec ouverture prévue en 2015, voire 2016 à  cause du retard provoqué par l’autorisation de bâtir de la municipalité.

Lire aussi sur le sujet :

Affaire Amilcar : les vrais dessous du dossier 



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Amadeus Tunisie à  la rencontre des agences du sud

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Après Sousse au mois de février dernier, Amadeus Tunisie, filiale du groupe Tunisair spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques dans le domaine du voyage, a organisé le 12 mars 2014 à  Djerba une réunion professionnelle intitulée « solution forum » rassemblant près de 25 agences de voyages billettistes opérant dans la région du sud (Djerba, Médenine, Kébili, Douz..).

Cette rencontre est organisée périodiquement par Amadeus dans les différentes régions de la Tunisie dans le but de se rapprocher de ses partenaires (agences de voyages) et leur présenter les nouveaux produits Amadeus les plus performants permettant ainsi aux agences une meilleure compétitivité sur le marché.

Parmi les solutions présentées par Amadeus lors de ce workshop, on citera Amadeus All Fares, un service qui existe déjà  mais présenté avec des modifications et des améliorations ainsi que d’autres solutions et de nouvelles applications (Amadeus Tickets Changer, Amadeus PSM+, AIMO, Epower…)

Cette réunion a constitué une occasion pour le staff d’Amadeus Tunisie d être à  l’écoute des besoins des agences de voyages qui ont bénéficié également lors de cette rencontre d’ateliers pratiques pour une meilleure maitrise des solutions du GDS et poser des questions d’ordre technique aux cadres d’Amadeus lesquels ont apporté des réponses aux problématiques ou difficultés rencontrées dans la manipulation des outils.

A noter qu’Amadeus Tunisie va poursuivre l’organisation d’événements et le prochain sera probablement de grande envergure puisqu’il devrait rassembler toutes ses agences adhérentes.

Janet Rayouf

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Amadeus Tunisie toujours proche de ses partenaires agences de voyages

Amadeus va faciliter encore la billetterie aérienne en Tunisie 



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Air France annonce 4 vols quotidiens entre Tunis et Paris

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La compagnie Air France a annoncé qu’elle assurera au départ de Tunis 4 vols quotidiens vers Paris et 5 vols par semaine vers Marseille durant la saison été qui démarre le 30 mars pour s’achever le 25 octobre. L’heure du premier vol du matin sur Paris est avancée à  6h45 pour permettre un aller-retour dans la journée (arrivée à  Paris à  10h20 et retour vers Tunis sur le vol AF1784, à  21h05) et pour garantir davantage de correspondances.

Le vol AF1185, qui décollera à  14h55 de Tunis, arrivera dans la nouvelle plage de rendez-vous dédiée au moyen-courrier, permettant des correspondances vers de nombreuses villes européennes, en particulier vers Londres, l’Allemagne, la Suède et la Suisse.

Toutes destinations confondues, l’offre du groupe Air France-KLM sera en croissance de +1,7% par rapport à  l’été 2013. Cette croissance de l’offre, portée par les pays émergents, est particulièrement ciblée sur l’Amérique Latine et l’Asie du Sud-Est, où la compagnie prévoit d’inaugurer deux nouvelles lignes : Brasilia (Brésil) et Jakarta (Indonésie). Les fréquences des vols seront augmentées vers Bangkok, Lima, Mexico, Montevideo, Singapour, Kuala Lumpur, et Punta Cana. La desserte de Panama City, inaugurée cet hiver, est maintenue.

La desserte de Tokyo est modifiée, avec un vol quotidien sur Tokyo Narita, et l’ouverture de Tokyo Haneda avec deux vols quotidiens. Proche du centre-ville et très apprécié des voyageurs d’affaires, Tokyo-Haneda facilite les correspondances des passagers vers le réseau domestique japonais de Japan Airlines, partenaire d’Air France.

Air France inaugure par ailleurs la desserte de la ville pétrolière de Stavanger, en Norvège, à  raison de deux fréquences quotidiennes. Les dessertes de Londres et Erevan (Arménie) sont renforcées par de nouvelles fréquences.



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Ils ne payeront pas de taxe sur les nuitées

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Jalel Henchiri, président de la Fédération régionale de l’hôtellerie de Djerba-Zarzis, a déclaré aujourd’hui lors d’une intervention sur la station Express FM qu’il avait été décidé d’exonérer la clientèle locale de la fameuse taxe sur les nuitées d’hôtels décidées dans la Loi de Finances 2014.Cette décision aurait été prise lors d’une rencontre ayant réuni le chef du gouvernement avec le ministre des Finances, son homologue au Tourisme et Jalel Henchiri lui-même.



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Les aéroports tunisiens s’équipent

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Les aéroports gérés par l’opérateur public OACA semblent se préparer pour le pic estival. C’est ainsi qu’il a été décidé de procéder à  l’achat de 2150 nouveaux chariots à  bagages dédiés aux passagers. 1500 seront mis à  la disposition des voyageurs à  l’aéroport Tunis-Carthage, 300 à  celui de Zarzis, 150 à  Sfax, 100 à  Tozeur et 100 à  Gafsa. Par ailleurs, l’OACA consent également à  procéder à  des améliorations dans les toilettes des aéroports et a approuvé le remplacement des distributeurs muraux de savon liquide, de papier hygiénique, des sèche-mains, des poubelles extérieures des aérogares, etc.



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23% des créances bancaires concernent le tourisme

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Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Chedly Ayari, a pris part le 10 mars à  une séance d’audition de la Commission de la réforme administrative et la lutte contre la corruption à  l’Assemblée nationale constituante. Il a déclaré à  l’agence officielle TAP que la valeur des créances classées des banques tunisiennes s’est établie à  hauteur de 12,5 milliards de dinars au 6 mars 2014, ce qui représente 20% du total des engagements de ces banques. Chedly Ayari a précisé que 23% du total de ces créances sont relatives au secteur du tourisme, ce qui est à  même d’inciter à  trouver une solution au problème persistant de l’endettement des entreprises hôtelières.



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Tunisair affûte ses lignes charters de l’été 2014

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La compagnie Tunisair établit actuellement sa programmation charter pour l’été 2014 au départ des régions. La compagnie va mettre en place un ensemble de vols saisonniers notamment vers les provinces des marchés émetteurs pour répondre à  la demande des tour-opérateurs. C’est ainsi qu’elle opèrera au départ de Djerba à  raison d’un vol par semaine vers Lille-France (10 juillet-4 septembre), vers Ljubljana-Slovénie (27 mai-21 octobre), vers Friedrichshafen-Allemagne (16 juillet-22 octobre), vers Madrid-Espagne (1er juillet-26 août), vers Prague-République tchèque (26 juillet-14 octobre), Cologne-Allemagne (7 juillet-20 octobre), Nuremberg-Allemagne (28 mai-22 octobre), Saint-Pétersbourg-Russie (7 juin-25 octobre) et vers Turin-Italie (16 juin-8 septembre).

Au départ d’Enfidha, la compagnie nationale a prévu d’assurer des vols hebdomadaires vers Berlin Tegel-Allemagne (16 avril-19 octobre), Katowice-Pologne (24 avril-23 octobre), Lille-France (29 juin-31 août), Lisbonne-Portugal (4 juin-22 octobre), Newcastle-Angleterre (19 juillet-25 octobre), Poznan-Pologne (24 avril- 9 octobre), Wroclaw-Pologne (29 mai-2 octobre) et Varsovie-Pologne (24 avril-23 octobre).

Au départ de l’aéroport de Monastir, Tunisair a prévu par ailleurs la desserte une fois par semaine de Debrecen-Hongrie (17 juin-16 septembre), Francfort-Allemagne (28 juin-25 octobre), Kiev Borispil-Ukraine (27 mai-21 octobre), Katowice-Pologne (24 avril-23 octobre), Bratislava-Slovaquie (5 juin-25 septembre), Kosice-Slovaquie (19 juin-11 septembre), Porto-Portugal (8 juin-14 septembre), Rome-Italie (16 juin-22 septembre) et Ljubljana-Slovénie (23 avril-22 octobre).

A noter qu’elle assurera par ailleurs un vol Tunis-Porto (durant la période 24 juin-2 septembre) de même qu’elle assurera un vol régulier ouvert au public entre Monastir et Moscou Sheremetyevo du 27 mai au 21 octobre 2014 en Airbus A.320.

D.T



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Maradona pour faire quoi ?

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Une information circule depuis hier : l’ancienne gloire du football Diego Maradona aurait été invitée par l’ONTT pour une visite en Tunisie à  compter du 13 mars courant. Cette information, qui n’a pas été confirmée par la partie concernée, laisse pantois : qu’est-ce que la destination a à  gagner en invitant un ancien footballeur qui est loin d’être blanc comme neige ? Et son voyage (dans le sud si l’on en croit le journal qui a rapporté l’information), dans quelles conditions se fera-t-il ? Qu’est-ce que la destination y gagnera concrètement ? Et y a-t-il finalement si peu de célébrités sportives pour qu’on ait recours à  un Maradona dont le déclin a commencé non par hier mais en 1991 ? Pour une fois, on espère qu’il s’agit d’une vraie rumeur sans lendemain.

D.T



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Le groupe Mehari apporte une nouvelle formule hôtelière à Tunis

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Le groupe hôtelier Mehari, qui possède l’établissement éponyme à  Djerba ainsi que la résidence Le Corail à  Yasmine Hammamet, vient d’ouvrir un 3e établissement à  Tunis dans la zone des Berges du Lac 2.

Il s’agit du Corail Suites Hotel, un établissement au concept totalement différent des deux autres puisqu’il s’agit d’une unité orientée vers l’hôtellerie de ville et d’affaires et qui propose un concept de suites et de chambres toutes équipées de cuisine. Selon Ahmed Kamoun, directeur général du groupe, Le Corail Suites Hotel est destiné à  une catégorie de clients qui recherchent un produit différent pour les séjours courts ou longs, dans un quartier d’affaires en plein devenir situé à  proximité immédiate de plusieurs sièges de grandes entreprises mais aussi d’ambassades occidentales (Canada, Etats-Unis et Suisse notamment) ainsi que du Parc des expositions du Kram.

Concept adapté à la demande

L’hôtel dispose de 100 suites et 34 chambres (dont la superficie est comprise entre 28 et 87 m²), dans une bâtisse de 7 étages sur l’un des principaux boulevards du quartier, la rue de la Feuille d’Erable. Bien qu’ouvert seulement depuis le 6 janvier dernier, le Corail Suites Hotel semble ne pas avoir laissé insensibles les entreprises grâce au concept proposé qui répond finalement à une demande évidente que l’hôtellerie du grand-Tunis n’était pas en mesure de proposer à  ce jour. Adossé à  l’hôtel, un commerce indépendant permet aux clients d’acquérir les produits nécessaires. La cuisine qui équipe chacune des suites et des chambres dispose de réfrigérateur, four électrique et micro-ondes, ustensiles…

Affaires et restauration

Pour la clientèle Affaires, l’hôtel a prévu des salles de sous-commission et un business center. Les clients, qui peuvent accéder au parking au sous-sol, bénéficient systématiquement de l’Internet gratuit dans les espaces communs et dans les chambres.

Sur le plan de la restauration, si le petit déjeuner est servi en buffet dans une salle individuelle, un restaurant à  la carte qui donne sur la rue propose déjeuners et dîners avec une touche espagnole très prononcée grâce à  l’expérience en la matière du chef qui officie derrière les fourneaux mais aussi grâce au suivi personnel du maître des lieux…

Le Corail Suites Hotel offre de toute évidence un excellent compromis de séjour entre la résidence de luxe et les services hôteliers de haut standing et élargit la palette d’offres de la capitale en manque de capacité et de diversité hôtelières.

 D.T



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Le tourisme tunisien à l’ITB Berlin 2014

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Une présence inégalée des professionnels tunisiens toutes régions confondues, un intérêt particulier des opérateurs et de la presse ont fait du salon ITB Berlin un événement à la réussite quelque peu inattendue.

Mais le fait le plus marquant, qui a permis certainement de capitaliser sur les prédispositions, a été la présence active d’Amel Karboul, ministre du Tourisme, sur tous les fronts : conférences de presse, réunions avec les premiers responsables des T.O, avec les hommes politiques et avec les professionnels tunisiens. Son franc-parler, sa force de conviction, ainsi que sa maîtrise des différents dossiers du tourisme tunisien (programme d’actions à  court terme, environnement, qualité, promotion, mise en place de politiques sur le moyen et long terme, diversification des produits, valorisation des composantes culturelles du tourisme saharien, golfique et de bien-être, etc.) ont suscité l’intérêt du monde allemand de la presse et du voyage. Des retombées inégalées ont été enregistrées sur les différents médias, notamment sur RTL, Euronews, Radio Berlin Brandenburg, FVW Daily, ITB Newsroom, Süddeutsche Zeitung.

La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie représentée par son président, Radhouane Ben Salah, a répondu présente à  ce grand rendez-vous professionnel qui a attiré cette année 172 000 professionnels venus de 180 pays et territoires et dont la couverture médiatique était assurée par plus de 7000 journalistes. Profession et administration ont œuvré ensemble d’arrache- pied pour transmettre un message rassurant sur la situation en Tunisie et sur les efforts qui seront déployés pour assurer les meilleures prestations aux hôtes de la Tunisie. Ils ont fait preuve de leur volonté de reconquérir le marché allemand.

Le marché donne l’impression de bien répondre aux efforts déployés par les différents opérateurs et la destination Tunisie peut espérer une évolution à  deux chiffres pour cette saison. Des perspectives on ne peut plus encourageantes !

Lire aussi:

200 professionnels tunisiens à  l’ITB pour 480.000 touristes allemands escomptés

 



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L’espagnole Vueling va venir en Tunisie

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La compagnie espagnole Vueling, filiale low cost du groupe IAG (réunissant British Airways et Iberia), a annoncé avoir planifié la Tunisie pour la saison été avec une série de vols programmés 2 fois par semaine du 20 juin au 16 septembre. Il s’agira d’une ligne entre Barcelone et Tunis qui sera assurée les mardis midis en Airbus A.320 et les jeudis en fin d’après-midi en A.319.

Cette programmation s’intègre dans le cadre des développements de la base de Vueling pour 2014 qui prévoient l’ouverture de vols sur Dakar, Bastia, Porto, Belgrade, Leipzig, Varsovie, Budapest, Cracovie, Donetsk, Kharkov, Kaliningrad, Kaza et Jerez.

Vueling a effectué ses premiers vols le 1er juillet 2004, avec deux Airbus A.320. Sa stratégie repose sur un équilibre entre les différents modes de distribution, Internet et agences de voyages. Le voyage d’affaires représentait, en 2013, 40% du total des passagers transportés par la compagnie qui dispose d’une flotte de 59 avions (57 Airbus A320 et 2 Airbus A319). Elle offre plus de 1.200 connexions possibles entre toutes ses destinations desservies, via l’aéroport de Barcelona-El Prat, son « hub » principal.



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Hôtellerie: l’annonce choc de Adel Boussarsar

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La stupeur dans les milieux du tourisme en général et de l’hôtellerie en particulier est à  la mesure de l’annonce parue dans un média de la place.

Adel Boussarsar, patron de l’une des plus grandes chaînes hôtelières en Tunisie, la chaîne Golden Yasmin, avec un parc de 9 hôtels, a fait publier une annonce portant sur la mise en vente de la totalité de ses établissements situés de Tabarka jusqu’à  Douz en passant par Hammamet, Sfax, Kairouan et Tozeur.

J’avais personnellement eu l’occasion de m’entretenir avec lui le 13 février dernier et il m’avait confié son envie de tout liquider, mais qu’il se retenait de le faire craignant pour le devenir de ses « enfants ». En fait, par le terme « enfants », il parlait de ses employés dont certains, m’avait-il dit, lui étaient fidèles depuis plus de 30 ans.

Finalement, moins d’un mois après, il semblerait que la lourde décision ait été prise : Adel Boussarsar jette l’éponge car écrasé par les conséquences de la crise touristique et surtout par le poids des conditions bancaires qu’il se doit de supporter actuellement. C’est justement sur ce sujet qu’il s’était attardé en me détaillant des procédures du système bancaire qu’ils jugeaient intolérables, inacceptables.

Que M. Boussarsar m’excuse d’avoir dévoilé les grandes lignes d’une discussion privée, mais j’estime que l’opinion publique est en droit de comprendre la détresse de ce géant du tourisme tunisien qui préfère aujourd’hui céder son patrimoine, bâti pierre par pierre à  la sueur de son front, plutôt que de mettre sa santé déjà  fragile en péril.

Quand bien même l’aventure Golden Yasmin pourrait se terminer bientôt, l’œuvre de son promoteur restera malgré tout dans les annales du tourisme tunisien qui se devra aussi de retenir les leçons de cette expérience qui en dit long sur la situation de certains hôteliers car, malheureusement, Golden Yasmin n’est pas un cas isolé.

Hédi HAMDI



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200 professionnels tunisiens à l’ITB pour 480.000 touristes allemands escomptés

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Plus de 200 professionnels tunisiens du secteur touristique prennent part au plus grand salon mondial du tourisme, l’ITB Berlin qui tient sa 48ème édition du 4 au 8 mars 2014 en Allemagne. U

n rassemblement qui réunit 172 000 professionnels venus de 180 pays et territoires et dont la couverture médiatique est assurée par plus de 7000 journalistes.

L’importance de la participation tunisienne aussi bien sur le plan officiel qu’au niveau professionnel se justifie au regard de l’importance stratégique du marché allemand pour le tourisme tunisien. Ce marché a, en 2013, enregistré une légère hausse de 3% des arrivées puisque au cours de la même année 425 000 touristes ont choisi la Tunisie contre 458 600 en 2010.

 Rencontre avec les T.O

Au cours de l’ITB, la Tunisie a été porteuse d’un message rassurant sur la situation qui prévaut en Tunisie. Il s’agit en fait, comme l’a souligné Amel Karboul, ministre du Tourisme, de rassurer le consommateur final, les médias, les tour-opérateurs et les réseaux de vente. Les entretiens que la ministre a tenus avec les voyagistes allemands tels que FTI Touristik, Thomas Cook, DER Toutistik et le groupe TUI, N°1 mondial et dont le président Fritz Joussen a été reçu par Amel Karboul, ont fait ressortir un engagement de la part des voyagistes allemands pour soutenir la relance du tourisme tunisien mais aussi une reprise sur le marché allemand au regard de l’état de réservation qui se situe sur une tendance encourageante.

D’ailleurs, selon la représentation de l’ONTT en Allemagne, les prévisions pour  2014 portent sur 480 000 touristes allemands, soit une évolution de 10%.

Rencontres protocolaires

Sur un autre plan, la ministre du Tourisme s’est entretenue avec Taleb Rifaii, Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), et a pris connaissance de l’état d’avancement des projets de partenariat entre la Tunisie et l’OMT. Elle a, par ailleurs, rencontré plusieurs responsables politiques allemands dont Ernest Burgbacher, secrétaire d’Etat allemand chargé du Tourisme et des PME et Heike Brehmer, présidente de la Commission du tourisme au Bundestag (Parlement allemand).

Au cours d’une conférence de presse ayant réuni les représentants de la presse allemande et en présence des responsables des fédérations professionnelles du tourisme tunisien, Amel Karboul a indiqué que la reconquête du marché allemand est l’une des priorités de l’administration du tourisme et de la profession. Elle a également traité de l’amélioration des conditions sécuritaires en Tunisie et des objectifs retenus pour le développement du secteur, particulièrement au niveau de la qualité des services et de l’environnement, de la formation et de la diversification de l’offre.

Il convient de noter que les concurrents directs de la Tunisie n’ont cessé d’exprimer de grandes ambitions sur le marché allemand. La Turquie avait reçu en 2013 plus de 6 610 000 touristes allemands, l’Egypte un million et le Maroc 319 000.

Lire aussi:

La Tunisie à  l’ITB Berlin 2014



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Tourisme en zone rouge : le sud tunisien vous salue bien

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Un convoi d’une trentaine de 4×4 s’ébranle en cortège à  la sortie de Tozeur. Direction, le Grand Sud, celui-là  même que les chancelleries occidentales ont décidé de décréter zone rouge.

La caravane franchit le Chott Djérid, sans manquer d’effectuer une petite pause photos en cours de route. Elle traverse ensuite Souk Lahad, Kébili, puis Douz. Là , on met pied à  terre pour se dégourdir les jambes, pour se rafraîchir dans l’un des [quelques] hôtels qui résiste encore tant bien que mal à  la crise touristique ambiante en ville. Après ce brin de toilette, on rembarque pour affronter les pistes.

La boussole affiche plein sud. A bord des véhicules, un groupe de 67 journalistes de 13 pays européens invités par l’ONTT dans le cadre d’une opération de relations publiques. Sauf que cette fois, il ne s’agit pas d’une action traditionnelle, mais d’une «action coup de poing» que l’administration du Tourisme avait prévue initialement pour le mois de janvier, mais qu’elle avait dû reporter à  cause des développements sécuritaires et politiques dans le pays. Inviter des journalistes et des leaders d’opinion pour les emmener là  où ils ne devraient théoriquement pas poser le pied : en pleine zone rouge, sur le territoire présumé des vilains terroristes à  la barbe hirsute qui menaceraient à  tout moment de traverser la frontière ouest tunisienne pour venir déranger les gentils touristes en quête d’exotisme saharien.

Mais à peine engagé sur la piste, le ton est donné: le convoi croise deux véhicules tous-terrains avec une plaque d’immatriculation hollandaise émergeant tout juste des profondeurs du désert. «Des passionnés comme on en voit régulièrement» commente notre chauffeur qui connaît la région dans ses moindres recoins. « Nous recevons encore régulièrement des rallyes autos-motos, et d’ailleurs, nous en avons un très important dans quelques jours » renchérit Anouar Chettoui, commissaire régional au Tourisme de Kébili.

Armés de leurs caméras, appareils photos, micros et dictaphones, les journalistes de TV5 Monde, du Nouvel Observateur France, du journal autrichien Society, ou encore du Neue Zürcher Zeitung suisse, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, en espadrilles ou en chaussures de marche, scrutent les immenses étendues de sable, les magnifiques dunes qui sinuent sous les rayons du soleil. Certes, l’encadrement est significatif.

La Garde nationale escorte les véhicules touristiques, comme pour dire qu’en leur présence, il n’y a rien à  craindre. La Protection civile de Douz a même réquisitionné une ambulance 4×4 qui ne redoute ni le sable ni l’ensablement. «C’est un acquis pour nous et pour la zone car avant la révolution, nous n’étions pas équipés» nous avoue un agent. Maintenant, nous pouvons intervenir en cas de problème». Car dans cette immensité naturelle, les «mordus» du désert n’ont pas totalement fui la zone et continuent de l’arpenter en long et en large. C’est plutôt la clientèle traditionnelle des agences MICE et les excursionnistes qui ne viennent plus.

Où sont les vilains terroristes ?

Ali Abdelmoula, patron de l’une des plus anciennes agences de voyages de la région, n’en démord pas : «le fait d’avoir placé la région en zone rouge nous a fait beaucoup de tort. Nous savons tous ici que c’est impossible que quelqu’un traverse la frontière sans se faire repérer. Le terrain est plat, il n’y a ni montagnes ni forêt où [ils] pourraient se cacher. Et c’est la même chose de l’autre côté, en Algérie, c’est aussi le désert.

Tous les jours, un avion de l’Armée nationale effectue un vol de reconnaissance et serait capable de repérer immédiatement même un sachet en plastique au sol» explique-t-il. Plus encore, on sait que dans les environs de Douz, les hommes de la région connaissent tous les secrets du désert. Ils confirment qu’il n’est pas donné au premier venu de se déplacer sur ces terres hostiles. Eux connaissent les pistes et les accès ; au moindre mouvement suspect, ils donneraient tout de suite l’alerte. D’ailleurs, les postes de contrôle de la Garde nationale dans la région sont établis à  intervalles réguliers.

Le parc national de Jebil: situé lui aussi en plein désert, est occupé en permanence par des agents du ministère de l’Agriculture. Et dans notre chevauchée vers Timbaïne, destination finale des journalistes invités de l’ONTT, on aperçoit au loin des véhicules blindés de l’Armée nationale, postés au pied d’une dune, en toute discrétion. Dans cette zone frontalière, leur absence nous aurait au contraire surpris.

Au pied du mont Timbaïne, le Camp Mars. Riadh Mnif, propriétaire des lieux, en a fait un campement pour les touristes sur un site parfaitement inédit ; non pas pour ceux qui ne peuvent se passer de leur petit confort quotidien mais pour ceux qui aiment l’aventure et qui ne craignent pas de dormir avec du sable dans leurs chaussettes. «Nous sommes ouverts de septembre à  mai de manière générale et malgré ce qui s’est passé, nous n’avons jamais fermé, à  part en janvier 2011.

Nous continuons de recevoir des clients et nous répondons à  leurs demandes spéciales pour des prestations ici ou ailleurs» (en pointant du doigt l’immense dune qui surplombe le camp). Si les clients sont encore là , c’est plutôt leur nombre qui a énormément baissé. Les entreprises européennes, qui faisaient auparavant de ces contrées leur terrain favori pour leurs incentives professionnels, ont totalement disparu.

Heureusement qu’il reste encore des irréductibles et surtout des revenants que le diktat des chancelleries occidentales n’impressionne guère. Car du rouge, ils n’en auront finalement vu que sur les tenues qu’arborent les troupes de musique folklorique locale.

 Hédi HAMDI



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La JICA offre un site web en japonais

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Le tourisme tunisien bénéficiera d’un nouveau site web en langue Japonaise destiné à  promouvoir la destination tunisienne au Japon. Il sera, dans une première étape, opérationnel en avril prochain pour mettre en relief la diversité touristique du Nord du pays et sera complété en juin 2014 avec une présentation exhaustive sur le potentiel touristique du sud tunisien.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un projet de promotion du tourisme tunisien initié par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).



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Fin de la grève dans les écoles hôtelières

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Les enseignants des 8 écoles hôtelières et touristiques, ont finalement repris hier les cours.

Apres cinq semaines de grève, les enseignants des 8 écoles hôtelières et touristiques, ont repris hier les cours au terme d’une série de négociations entre les syndicats des écoles relevant de l’UGTT et les responsables du ministère du Tourisme et de l’Office national du tourisme tunisien. L’accord conclu entre les deux parties a, en effet, stipulé la reprise des cours et la poursuite des négociations après l’engagement de l’administration à  trouver des solutions aux revendications des syndicats. Celles-ci portent notamment sur la régularisation des situations administratives des enseignants et des employés des écoles, sur les conditions de travail et la révision du dispositif de formation dans les écoles et sur les modalités relatives à  l’organigramme et les dispositions particulières au statut des écoles.

Il a été convenu également de constituer un comité réunissant les représentants de l’administration et ceux des syndicats qui devrait, à  partir du 12 mars prochain, démarrer un nouveau cycle de négociations.



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Musée du Bardo : fermeture exceptionnelle

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Le Musée du Bardo fermera ses portes exceptionnellement à  14h00 le mercredi 5 mars. A cet effet, les agences de voyages ont été prévenues d’éviter de programmer des visites touristiques cet après midi là .



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50.000 DT pour l’Ecole hôtelière de Tozeur

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Le gouvernement japonais a décidé d’allouer une subvention de 50 000 dinars destinée au projet de rénovation de l’Ecole hôtelière de Tozeur au niveau de la modernisation de sa cuisine.



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Egypte : Sharm Echeïkh en zone rouge

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Rien ne va plus pour le tourisme égyptien. Alors qu’elle semblait jusque-là  préservée, la région de Sharm Echeïkh est désormais formellement déconseillée par les chancelleries occidentales : l’Allemagne, la Hollande et la Belgique déconseillent à  leurs ressortissants de se rendre dans la région «suite à  des menaces graves». La France, quant à  elle, explique que «dans un contexte intérieur qui demeure imprévisible et dans lequel se produisent régulièrement des événements affectant l’ordre public (notamment manifestations et rassemblements souvent non annoncés), les voyageurs sont invités à  tenir compte strictement des mentions et conseils de précaution pour les différentes régions du pays et à  se tenir informés de l’actualité en Egypte à  l’approche de leur déplacement». Le Club Med a de son côté également décidé de fermer son village de Taba jusqu’au 29 mars courant suite aux attentats qui ont frappé des touristes sud-coréens dans le Sinaï le 16 février dernier.



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Air France installe un « cocon » en plein ciel

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Le transporteur Air France poursuit sa dynamique de montée en gamme et a dévoilé récemment son nouveau fauteuil Business, pour une expérience de voyage totalement renouvelée. Au total, 2 102 sièges seront installés entre juin 2014 et l’été 2016 sur 44 Boeing 777, cœur de la flotte long-courrier de la compagnie.

Ce fauteuil a été remodelé dans les moindres détails, lui procurant un design unique. Elégant, tout en courbes gracieuses, il s’habille de couleurs douces et enveloppe les clients instantanément. Ce véritable cocon aux finitions particulièrement soignées (cuir, choix des tissus, surpiqûres) offre un confort de voyage idéal pour un sommeil irréprochable.

Le nouveau fauteuil Business a été développé autour du concept des 3 « F » :

• Full flat – le fauteuil devient un lit parfaitement horizontal pour traverser les fuseaux horaires sans fatigue ;

• Full access – un accès direct à  l’allée, quel que soit l’emplacement du siège dans la cabine ;

• Full privacy – un espace préservé grâce aux courbes du siège enveloppantes, une véritable bulle privée en plein ciel.



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Tunisair satisfaite de son mois de février 2014 grâce à  la Omra et aux Libyens

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Avec 146 680 passagers transportés du 1er au 20 février 2014, la compagnie Tunisair annonce avoir enregistré une augmentation de 7.6% du trafic passagers global par rapport à  la même période de février 2013 (136 368 passagers) et une hausse de 11.5 % par rapport à  la même période de l’année 2012 (131 539 passagers).

Cette augmentation s’explique par une bonne performance du trafic régulier qui affiche une progression de 6.8% par rapport à  février 2013 ainsi qu’a la reprise relative de l’activité charter dont le nombre des sièges offerts a plus que doublé avec 4860 sièges.

Le coefficient de remplissage global a grimpé de 7.8 points, affichant un niveau record pour le mois de février de 73.3%.

Les principaux marchés qui ont enregistré une amélioration durant cette période sont l’Arabie Saoudite avec 9190 passagers transportés soit une forte augmentation par rapport à  la même période en 2013 (2576 passagers transportés) dûe essentiellement au lancement de la saison Omra 2014 ; le marché libyen qui a affiché une évolution de 15.4 % (31 640 passagers) par rapport à  la même période en 2013 (27420 passagers; le marché italien a enregistré une augmentation de 19.3% avec 12 137 passagers transportés contre 10 202 durant la même période en 2013 ; l’Algérie avec 5699 passagers soit + 42.9 % par rapport à  la même période en 2013 ; -le marché turc a montré une bonne performance avec 4518 passagers soit +32.8 % par rapport à  la même période en 2013 et le marché anglais qui a enregistré une hausse de 38.2% avec 2787 passagers transportés contre 2016 durant la même période en 2013.

Sur le principal marché de Tunisair, la France, la compagnie a réalisé une performance inférieure à  celle effectuée en février 2013 soit -6.1 % avec 47 297 passagers transportés contre 50 350 en 2013.
Bien que ces résultats soient provisoires, la compagnie publique estime qu’ils annoncent un bon démarrage de l’année 2014 avec une progression de 8.6 % en termes de nombre de passagers transportés par rapport à  2013 pour la période du 1er janvier au 20 février 2014.



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Les « Dunes Electroniques » à  Nefta : un pari de folie musicale réussi

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Jamais le désert tunisien n’a attiré autant l’attention et la curiosité du monde qu’en ces derniers jours du mois de février. Le cœur de cette audience a été la région de Tozeur-Nefta, plus précisément dans la zone communément appelée Ong Jmal. En plein décor singulier de la plus atypique des sagas cinématographiques américaines, « Star Wars », un chef d’œuvre de George Lucas, les amoureux de la musique électronique, de tout bord, se sont donné rendez-vous au festival des « Dunes Electroniques » dans sa première édition qui s’est tenue du 21 au 23 février 2014.

La route menant vers le sud de la Tunisie a rassemblé des centaines de jeunes et de moins jeunes qui se sont rués vers l’événement d’une manière inattendue. C’est ce que d’ailleurs ont expliqué les organisateurs de ce festival, comme Raya Ben Guiza, qui se dit « agréablement surprise » de voir tout ce beau monde débarquer de différentes provenances. Bien qu’il n’en soit qu’à  sa première édition, le festival « Dunes électroniques », de part l’originalité de son concept, a fédéré des foules immenses, notamment de l’étranger. Et c’est le choix de la musique comme celui du décor qui a apporté la touche distinctive de l’événement.

Le vendredi soir, le coup d’envoi a été sonné par une prestation puisant ses origines du soufisme de la région et des traditions musicales bien colorées de Tozeur. Une troupe de musiciens et chanteurs soufis s’est produite en première partie face à  un public qui n’a pas hésité à  se mêler aux musiciens et danseurs pour faire partie du tableau artistique. La soirée « virée soufisme » a poursuivi avec une troupe de Stambeli qui a mis, carrément, le feu avec des notes bien dansantes et vibrantes sur des rythmes animés en crescendo jusqu’à  la transe. Bien que les artistes aient fini leurs numéros, le public, tout excité, a réclamé encore ce genre d’animation, qui contre toute attente a hautement charmé les jeunes dont les habitudes musicales sont toutes différentes du soufisme et du Stambeli. Il faut noter que les musiciens eux-mêmes se sont bien pris au jeu, en se mélangeant au public pour n’en faire qu’une seule scène artistique qui allie le spectateur et le prestataire d’arts.

Autre univers musical

La soirée du vendredi a changé de raille vers le coup de minuit, pour transporter le public dans un nouvel univers musical à  l’opposé de celui donné en premier partie. La scène se passe dans un lieu fermé, de la fumée enrobant l’espace et des jeux de lumière à  donner, par moment, le tournis. Et cela a été sans grande surprise, que de voir le jeune public se bousculer aux portes de la salle de spectacle pour faire bouger le pas sur les rythmes du collectif tunisois FRD & Friends pour un set jusqu’à  tard dans soirée.

Samedi au début de l’après-midi, des voitures, des 4*4, des bus ont emprunté la route de Nefta pour investir le village Star Wars transformé en une gigantesque piste de danse en plein désert. De Pachanga Boys, en passant par les Sound Pellegrino Thermal Team, les Para One, les Acid Arab, et notamment Nicolas Masseyeff, les « Dunes » se sont enflammées pendant des heures non stop en la présence d’un public ébloui et charmé.

L’événement a été, de même, rehaussé par la présence de la ministre du Tourisme, Amel Karboul, le ministre de la Culture, Mourad Sakli, de François Gouyette, ambassadeur de France à  Tunis et Jack Lang, ancien ministre de la Culture français. Ces invités de marque ont pris part aux « Dunes électroniques » de part l’idée de promouvoir le secteur touristique dans la région du Sud qui a été envahi par des milliers de visiteurs locaux et étrangers. Le chiffre officiel s’est, en effet, établi à  4000 personnes. Les unités hôtelières ont affiché, dans l’ensemble, complet avec un taux d’occupation à  100%. Certains participants ont, d’ailleurs, dû recourir au camping sur les lieux de l’événement par manque de places dans les hôtels.

Parmi la foule présente en masse, quelques-uns se sont pris au jeu du lieu mythique en se déguisant en personnages de la saga de Star Wars et en défilant tout au long de la soirée. Aussi, des exposants d’articles d’artisanat étaient présents sur les lieux afin de promouvoir les produits traditionnels de Tozeur.

Par ailleurs, l’aspect sécuritaire a été assuré de bonne main. Une présence des agents de l’ordre dans les quatre coins des « Dunes » a été remarquée, un hélicoptère de l’Armée nationale sillonnant aussi le ciel en faisant, par moment, des loopings amusant ainsi les participants qui le saluaient.

Les villes de Tozeur et de Nefta et même des environs étaient submergées par les invités des « Dunes Electroniques » qui ont, l’espace de trois jours, ravivé la région sur le plan économique. Il faut souligner, à  ce titre, que l’organisation de pareil événement contribue de manière significative à  la promotion du tourisme régional. Cette action devra être suivie par d’autres un peu partout dans différentes régions du pays, des actions bien salutaires pour le secteur touristique en l’occurrence dans des régions du Sud fortement lésées depuis la révolution du 14 janvier.



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Mahmoud Baroudi veut ramener le Tour de France en Tunisie

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Le président de la Commission Tourisme à  l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mahmoud Baroudi, a de grandes ambitions en matière de marketing touristique. Le député a l’intention d’utiliser le Tour de France cycliste en tant que vecteur de communication et d’image au profit du tourisme tunisien.

Son idée porte sur une action à  organiser sur deux années consécutives : tout d’abord au cours de l’édition 2014, Baroudi propose d’intégrer la caravane publicitaire du Tour, qui est une composante commerciale et marketing essentielle de la manifestation sportive. « Il s’agirait d’un bus aux couleurs de la Tunisie avec, à  son bord, des jeunes des 24 régions du pays qui parleront à  chaque étape de leur pays avec la population et les spectateurs. De même, et à  l’image des autres intervenants à  la caravane, des cadeaux labellisés Tunisie, des flyers, etc. pourraient être distribués aux milliers de spectateurs qui se placent en général sur les bords des routes plusieurs heures avant le passage du peloton.

Dans une deuxième phase, le député souhaiterait faire de Tunis la première étape du Tour de France 2015. Il compte à  ce propos inviter prochainement les organisateurs à  venir sur place et à  leur proposer tout un ensemble d’avantages à  même de les encourager à  programmer le Grand départ de la course à  partir de la Tunisie (de la même manière que cela s’est déjà  fait avec l’Espagne, la Grande-Bretagne, la Belgique ou autre).

« Il s’agit d’une initiative personnelle basée sur un constat et une expérience déjà  vécue sur le Tour de France que je propose en tant qu’idée qui sera soumise au ministère du Tourisme. L’événement pourrait donner une autre visibilité au pays » a précisé Mahmoud Baroudi.

Le Tour de France est considéré comme le 3e événement sportif le plus médiatisé au monde après la Coupe du Monde de Football et les Jeux Olympiques. Par ailleurs, une étude réalisée auprès du public du Tour révèle que 47 % des spectateurs viennent en priorité pour voir la caravane publicitaire.

 D.T



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Le gouvernement va-t-il sauver Tunisair ?

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La nomination récente de l’ex –DGA de Tunisair au poste de ministre du Transport a rapidement donné des résultats. Comme cela était prévisible, Chiheb Ben Ahmed a fait du dossier de la compagnie nationale l’une de ses priorités dès sa prise de fonction. Un conseil ministériel consacré à  la situation de la compagnie nationale Tunisair s’est tenu le 20 février 2014 au palais de la Kasbah. Le conseil a décidé de créer une équipe de travail restreinte sous l’égide du ministère de l’Economie et des Finances afin de préciser les demandes prioritaires et urgentes de la compagnie pour assurer ses besoins durant l’année 2014.

L’équipe de travail doit soumettre les résultats de ses travaux à  l’approbation du gouvernement dans un délai ne dépassant pas la fin de la semaine prochaine. Par ailleurs, il a été demandé au ministère du Transport autorité de tutelle d’élaborer avant la fin du premier semestre 2014, un plan stratégique global définissant les options concernant les perspectives du transporteur national, les moyens de son développement et ses exigences matérielles et financières.



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La Tunisie au Salon international du Tourisme de Nantes

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Le Salon international du Tourisme de Nantes s’est déroulé du 14 au 17 février. Considéré par la profession comme l’un des meilleurs salons régionaux du tourisme en France, le salon enregistre un taux de satisfaction de 98,81% de la part des exposants. En 2013, plus de 38000 visiteurs en provenance de toute la Bretagne et des Pays de Loire étaient venus visiter le SIT Nantes.

La Tunisie était présente à  l’événement. Représentée à  la fois par l’Office National du Tourisme Tunisien (Maher Klibi, directeur régional), le Comissariat Régional au Tourisme de Mahdia (Mohsen Mostfa), la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (Ridha Taktak) et par Tunisair (Naoufel Ben Youssef du Service des Ventes à  Paris), la Tunisie et son stand attiraient de nombreux visiteurs.

Un tour opérateur régional, Envie de Tunisie, avait concocté spécialement pour ce salon de multiples offres qui mettaient en avant la pluralité de la destination Tunisie en invitant les visiteurs à  découvrir la thalassothérapie, le trekking, des formules de longs séjours, de nouveaux circuits à  thèmes ou des offres spéciales longs weekends au départ de Nantes.

 » Je suis particulièrement impressionné par l’accueil chaleureux que nous a réservé le département de Loire Atlantique qui nous avait invité à  ce salon tellement important pour la Tunisie. La Bretagne et les Pays de Loire représentent un bassin émetteur important pour la destination. Les échanges très enrichissants que j’ai eus avec les représentants du Conseil Général nous ont, entre autres thèmes, orienté vers la possibilité d’organiser de longs séjours en Tunisie pour les personnes du troisième âge à  l’image du marché allemand. Les relations privilégiées qui existent entre la Loire Atlantique et la région de Mahdia faciliteront ces réflexions  » commentait Ridha Taktak, vice-président et président de la région de Mahdia à  la FTH.

Sur le stand, beaucoup de visiteurs soulignaient l’importance pour Tunisair d’organiser des vols fréquents entre Nantes et Monastir, direct ou via Tunis.  » Nous voulons connaître les destinations de Mahdia et de Monastir avec Tunisair et si votre compagnie nationale organisait une rallonge de vol vers le Sahel à  partir de Tunis, je pense que beaucoup de Nantais en seraient heureux » demandait un visiteur amoureux de la Tunisie. Des vœux qui ne sont pas passés inaperçus pour les représentants de Tunisair et du tourisme tunisien !

Les destinations concurrentes (le Maroc et l’Espagne) avaient également leur propre stand, à  côté de destinations plus nouvelles telles que la Croatie. L’Espagne, s’affichant sur la quatrième de couverture de la brochure du salon, et le Maroc, omniprésent sur le dossier de presse remis aux journalistes et bien visible sur le ticket d’entrée qui servait de bon de participation à  un concours faisant gagner une semaine de séjour en pension complète dans le royaume chérifien à  l’heureux gagnant, avaient su s’imposer dans le SIT Nantes… Une leçon à  tirer pour la Tunisie pour l’édition 2015 afin de se faire encore plus remarquer. (Communiqué)



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Syphax confirme l’ouverture de son vol transatlantique

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La compagnie Syphax Airlines semble vouloir balayer les rumeurs de difficultés financières qui circulent à  son sujet dans les milieux du transport aérien.

Le transporteur confirme son intention d’ouvrir un vol direct régulier Tunis-Montréal à  compter du 25 avril 2014 tous les vendredis au départ de la Tunisie et les samedis au départ du Canada. La desserte sera opérée en Airbus A.330. Par ailleurs, nous croyons savoir qu’un investisseur du Golfe serait sur le point de prendre une participation dans le capital de Syphax Airlines pour consolider son assise financière.

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Tourisme et culture : rapprochement de raison

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A tous ceux qui regrettaient de ne pas avoir vu se créer un ministère unique du Tourisme et de la Culture afin de mettre en commun les synergies souhaitées entre les deux secteurs, les deux nouveaux ministres annoncent la couleur : Mourad Sakli, ministre de la Culture, a reçu hier son homologue au Tourisme, Amel Karboul pour parler logiquement de… tourisme culturel. Il a été souligné lors de la rencontre la nécessité de mettre en place une stratégie commune de développement du tourisme culturel à  court et à  moyen-terme. De même, il a été question de donner aux festivals d’été de Carthage et de Hammamet une dimension touristique cette année.



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Passage de témoin à la direction générale de l’ONTT

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Une cérémonie s’est déroulée hier après midi au siège du ministère du Tourisme en présence d’Amel Karboul, ministre du Tourisme, pour la passation entre le nouveau et l’ancien directeur général de l’ONTT. De même, au cours de la cérémonie, le chef de cabinet sortant a cédé sa place au nouveau venu nommé officiellement hier.



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Moez Boudali, hôtelier à Tunis : « c’est comme ça que l’on bâtira la nouvelle capitale touristique »

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Plongé dans les affaires touristiques de Tunis et de ses environs depuis deux décennies, actuellement à  la tête de deux établissements hôteliers du centre de la capitale (La Maison Blanche et le Tunisia Palace), président de la Fédération régionale de l’hôtellerie de Tunis-Les Côtes de Carthage et Bizerte, Moez Boudali bouillonne d’idées à  même de stimuler l’activité hôtelière et touristique de la capitale.

Que vous inspire tout d’abord la nomination d’Amel Karboul à  la tête du ministère du Tourisme ?

Je ne connais pas la personne mais je pense que Mehdi Jomaâ, le chef du gouvernement, a bien vu en prenant une personne spécialisée dans les stratégies de changement. C’est ce dont nous avons essentiellement besoin aujourd’hui. Il faut que quelqu’un vienne pour repenser la profession touristique. Simplement, j’aurais aimé que soit nommé un (ou une) ministre du Tourisme et de la Culture car les deux secteurs doivent agir en symbiose. Nous vendons 3000 ans d’Histoire finalement.

Certains professionnels estimaient qu’il fallait quelqu’un du secteur. Etes-vous du même avis ?

Pas nécessairement. Mais pour réussir, il faut qu’elle prenne des gens du secteur avec elle. Elle s’est en tout cas démarquée de ses prédécesseurs en allant elle-même à  la rencontre des fédérations et cela démontre une attitude positive. Il faudrait aussi que les professionnels apportent des solutions concrètes aux problèmes existants. Elle aidera à  trouver des solutions aux problèmes que l’on connait.

Venons-en au tourisme à  Tunis-ville et à  ses environs qui ne connaissent pas la crise malgré la conjoncture. Quelle est votre position par rapport à  la situation globale et comment voyez-vous les choses à  l’avenir ?

Le tourisme d’affaires a deux composantes : le voyageur d’affaires et le MICE. A Tunis, nous ne recevons que le voyageur d’affaires qui ne vient pas faire du tourisme mais qui vient travailler. Cette catégorie n’est pas la plus intéressante, c’est le MICE qui est plus intéressant. Mais où les multinationales organisent leurs congrès et leurs voyages de récompense ? Dans des endroits où il y a des choses nouvelles. Pour qu’un pays soit classé touristique, il faut que la capitale ait une notoriété touristique. C’est ce qui manque à  Tunis. Comment la construire ? Par la création d’un grand projet touristique à  Tunis down town. Depuis 3 ans, nous aurions dû penser à  un mégaprojet dans ce sens. Et nous n’avons pas besoin d’argent pour le faire ; il faudrait un appel d’offres international d’idées avec un investisseur privé qui crée un projet totalement nouveau. A Carthage par exemple, il y a un terrain de libre de 12 à  15 hectares appartenant au ministère de l’Agriculture avec une bâtisse centrale relevant du ministère de la Culture. Avant 2011, il était question d’en faire un simple restaurant. L’endroit est stratégique et l’on pourrait y reconstruire Carthage par exemple. Construire le plus grand jasmin au monde vu de la lune ! Ce ne sont que des idées au hasard mais c’est à  l’Etat d’élaborer un cahier des charges, de laisser aux architectes le soin de trouver une idée et ensuite, laisser les investisseurs étrangers financer le projet. La réalisation d’un tel projet va tout de suite provoquer un enchaînement : les médias vont en parler, les gens vont vouloir venir. A Dubaï par exemple, la stratégie marketing est basée sur le « never seen before ». Le plus grand feu d’artifice au monde qui a été tiré le 31 décembre dernier va donner lieu à  des réservations hôtelières incroyables l’année prochaine à  la même date.

Peut-on comparer Tunis à  Dubaï ne serait-ce qu’au niveau des moyens disponibles ?

Ce n’est pas une question de moyens seulement, c’est une question de volonté. Il faut créer quelque chose qui attire les gens, que l’on ait quelque chose à  montrer au monde. On sait que le tourisme emploie aujourd’hui en Tunisie 1 million de personnes entre directes, indirectes et induites. Il est capable d’en créer des centaines de milliers d’autres pour peu que l’on s’occupe à  le développer. Si l’on adopte l’Open Sky, si l’on modifie les horaires d’ouverture des commerces pour le shopping, que cela bouge le dimanche, c’est comme cela que les choses bougeront.

La capacité hôtelière de Tunis-Les Côtes de Carthage est-elle selon vous en mesure de répondre à  la demande de la clientèle touristique ?

Tout d’abord, parlons de cette appellation « Les Côtes de Carthage » ; qui la connaît ? Demandez au commun des Tunisiens, demandez aux taxis, personne ne sait où la zone commence ni où elle se termine. Ensuite, parlons des hôtels. Qu’est ce qui a changé depuis 20 ans ? Les hôtels sont les mêmes, à  quelques exceptions près avec la dizaine de nouvelles ouvertures tout au plus, alors que normalement, on devrait avoir une capacité qui augmente de 10 hôtels en une année et non pas en 20 ans.
Ce qu’il faudrait également développer fondamentalement, c’est le tourisme de salons et de foires à  Tunis. Je ne pense pas qu’il faille nécessairement organiser des événements mais miser sur la délocalisation ; je pense aux salons qui se déroulent en Chine et en Inde. L’idée consisterait à  prendre attache avec un grand organisateur de salons internationaux, de mettre à  sa disposition un terrain de plusieurs centaines d’hectares et lui offrir la possibilité d’y organiser des salons délocalisés.

Je pense concrètement à  la zone à  la sortie de Tunis vers Bizerte, qui reste proche de l’aéroport et qui dispose de vastes terrains. Je rappelle qu’il y a quelques années par exemple, la tenue du SMSI à  Tunis avait drainé 25.000 personnes qui avait énormément apporté au tourisme et à  la capitale pendant 4 jours. Je vous laisse imaginer les retombées si l’on organise chaque mois un salon ou une foire grandiose à  Tunis. Je vous laisse imaginer le nombre d’hôtels qui se créeront et les chaînes internationales qui suivront. On pourrait même songer à  créer une zone franche dans les environs. C’est de cette manière que l’on bâtira le nouveau Tunis touristique. Aux grands problèmes, il faut de grandes solutions.

Propos recueillis par H.H



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Nominations au ministère du Tourisme

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Le ministère du Tourisme annonce la nomination de Nabil Bziouche en qualité de chef de Cabinet de la ministre du Tourisme en remplacement de Hassan Ghnia qui sera appelé à  d’autres fonctions.
Par ailleurs, Amel Jaiet a été nommée Chargée de mission auprès de la ministre du Tourisme en charge de la Communication.



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Jamel Gamra, le ministre éclair

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Il a occupé le poste de ministre du Tourisme pendant un peu plus de 10 mois (8 mars 2013-27 janvier 2014). Jamel Gamra se plaisait à  rappeler qu’il avait appris sa nomination à la télévision alors qu’il était PDG de la CTN comme pour dire qu’il n’avait aucune appartenance politique et qu’il n’avait milité pour aucun parti pour obtenir cette «promotion».

D’ailleurs, sa nomination était intervenue dans le cadre de la constitution d’un gouvernement de technocrates apolitiques. Et pourtant, certaines parties n’avaient pas hésité à  l’époque à  avancer le fait que c’était un proche d’Abdelkarim Harouni, le ministre du Transport d’Ennahdha, sans finalement en apporter la preuve.

Qu’à  cela ne tienne ; Jamel Gamra a, durant son [court] mandat, été de toutes les manifestations nationales et internationales. Nationales avec une présence régulière dans les régions et les réunions avec les différents intervenants du secteur ; internationales avec une participation remarquée aux salons touristiques internationaux par exemple. A ce propos et selon certaines sources dignes de foi au sein de son cabinet, il aurait totalisé 15 déplacements à  l’étranger en 10 mois dont deux déplacements en Afrique pour assister à  des manifestations de l’OMT, avec escales en Afrique du sud à  chaque fois. Les mauvaises langues ont affirmé que ces passages dans ce pays n’avaient pas été choisis sans raison…

Sur un plan purement professionnel, Jamel Gamra a pris du plaisir à  être ministre du Tourisme. Il l’a d’ailleurs souligné le jour de la cérémonie de passation avec celle qui lui a succédée : «j’ai apprécié chaque instant passé au ministère durant toute cette période durant laquelle j’ai occupé le poste, que ce soit avec mes collaborateurs ou avec les professionnels» déclarait-il en substance.

Jamel Gamra n’a certainement pas eu la partie facile durant les 10 mois en tant que ministre du Tourisme. La conjoncture globale qu’a traversée le pays ne lui a pas rendu les choses aisées. D’ailleurs, lors de ses nombreuses sorties publiques, il martelait que sa mission consistait avant tout à  sauver la saison 2013. En fin de compte, le fait d’avoir dépassé la barre des 6 millions de touristes a été pour lui une forme de satisfecit. Or, sur ce point, Gamra est loin d’avoir fait l’unanimité puisque tout le monde sait que le déficit d’Européens a été compensé par les Libyens notamment.

Mais c’est essentiellement la mise en place de la Stratégie 2016 qui a constitué son cheval de bataille. Pour son pilotage, Gamra a préféré faire appel à  un bureau d’études étranger estimant que le personnel de l’ONTT n’avait ni le temps ni la motivation pour le faire. Autre fait d’arme, la carte touristique de la Tunisie à  l’horizon de 2020 et celle des circuits touristiques qu’il n’a peut-être pas eues le temps d’expliciter mais dont il revendique fièrement la paternité. Sauf que dans certains milieux professionnels, on a estimé qu’il s’agit de dossiers théoriques qui n’aboutiront jamais.

En tout état de cause, Jamel Gamra a été un homme «droit dans ses bottes», jamais hautain (comme le fut par exemple son prédécesseur), toujours cordial, quelque soit son interlocuteur. Et ces qualités, peu de ministres au sein du gouvernement auquel il a appartenu pouvaient s’en prévaloir. Elles resteront donc indiscutablement l’empreinte Gamra.

 D.T



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Première action « d’envergure » d’Amel Karboul: elle limoge le DG de l’ONTT

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La collaboration n’aura pas duré plus de 15 jours : Amel Karboul, la nouvelle ministre du Tourisme, a signifié hier après midi à  Habib Ammar, le directeur général de l’ONTT, la fin de sa mission à  la tête de l’Office.

Comble de l’ironie, cette annonce a été faite par téléphone dans la mesure où Habib Ammar est actuellement en mission en Italie dans le cadre de la participation de la Tunisie au salon touristique professionnel BIT Milan.

L’annonce du limogeage de Habib Ammar a cependant suscité de nombreuses interrogations : pourquoi l’avoir envoyé en Italie pour ensuite l’informer qu’il était démis de ses fonctions ? Pourquoi n’avoir pas attendu quelques jours afin de lui annoncer la nouvelle à  son retour à  Tunis ? La décision était-elle si urgente au point qu’il fallait mettre un terme à  ses fonctions le 13 février au soir ?

Selon certaines sources généralement bien informées, la décision de limoger Habib Ammar aurait été prise au niveau du gouvernement et pas par Amel Karboul elle-même. Or, il se trouve que le chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ, se trouve justement au Maroc en ce moment. Ce qui laisse penser que la décision n’est pas nouvelle.

Amel Karboul elle-même se rend aujourd’hui à  Milan à  l’occasion d’une conférence de presse organisée en marge du salon BIT.

Habib Ammar occupait la fonction depuis le mois d’avril 2010. Il avait auparavant occupé le poste de chef de cabinet du ministre du Tourisme et celui de directeur du Bureau de la mise à  niveau des hôtels encore avant. Des rumeurs annoncent sa mutation à  la tête du Cepex.

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Qui va remplacer Habib Ammar ?



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Qui va remplacer Habib Ammar ?

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Khaled Trabelsi a été informé qu’à  compter du 14 février 2014, il aura la charge de la direction générale par intérim de l’Office en remplacement de Habib Ammar, limogé hier par la ministre du Tourisme, Amel Karboul (lire). Khaled Trabelsi occupait à  ce jour le poste de directeur général-adjoint de l’ONTT.

 



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6 ministres tunisiens du Tourisme pour célébrer «l’année de la gastronomie»

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Pour annoncer une série d’événements en rapport avec la gastronomie et notamment l’opération « The world cooks tunisian » [Le monde cuisine tunisien], ce sont pas moins de 6 ministres du tourisme tunisien qui ont répondu favorablement à l’invitation des organisateurs de l’opération le 13 février à  Gammarth :

Amel Karboul, l’actuelle ministre, mais aussi plusieurs de ses prédécesseurs : Elyès Fakhfakh, Slim Tlatli, Tijani Haddad, Abderrahim Zouari et Ahmed Smaoui. Manquaient seulement à  l’appel les deux derniers titulaires du porte-feuille, Jamel Gamra et Mehdi Houas (et Mondher Zenaidi si l’on remonte plus dans le temps).

L’opération « The world cooks tunisian » est une action initiée par Zouhaïr Ben Jemaâ, ancien hôtelier et passionné de cuisine tunisienne, qui envisage d’organiser trois grandes opérations thématiques dans le domaine de la gastronomie en collaboration avec la chaîne Telvza TV : le sahara, le romain (avec une action qui se déroulera au Colisée d’El Jem) et l’andalou (avec une opération qui se déroulera dans la médina de Tunis). Cette opération de promotion s’inscrit dans la volonté de faire de la cuisine tunisienne un atout de commercialisation touristique et d’encourager les agences de voyages à  inclure le sujet dans leurs programmes.



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Seabel Hotels va s’installer à  Gammarth

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La chaîne Seabel Hotels vient d’acquérir auprès de l’Agence foncière touristique (AFT) un terrain de 4 hectares en bord de mer dans la nouvelle zone touristique de Gammarth (située entre les hôtels Le Palace et El Mouradi), à  proximité immédiate du nouveau port de plaisance. « L’objectif de cette acquisition est de faire un établissement de très haut de gamme pour le tourisme d’affaires mais aussi pour le tourisme balnéaire que nous maitrisons » explique à  ce propos le président de la chaîne, Mohamed Belajouza. L’établissement devrait compter 450 lits et pourrait éventuellement arborer une grande enseigne hôtelière internationale. L’ouverture est théoriquement prévue pour 2017.



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Adel Boussarsar « désespéré » par le tourisme saharien

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Le président de la chaîne des hôtels Golden Yasmin, Adel Boussarsar, se dit totalement « désespéré par la situation qui prévaut dans la région du sud-ouest ».

L’hôtelier a annoncé son intention de céder son hôtel Sun Palm à Douz. En cause, « l’absence totale de touristes dans la région à  cause de la suppression de tous les vols internationaux sur Tozeur qui a affecté le tourisme saharien » a-t-il expliqué à  Destination Tunisie.

« Mon objectif est de préserver avant tout les emplois et mon personnel dont certains me sont fidèles depuis des décennies, mais la situation devient trop grave et les pratiques des banques intolérables » a-t-il ajouté. Adel Boussarsar n’exclut pas de se désengager de ses autres hôtels dans les régions difficiles telles que le sud-ouest et Tabarka.

Pour ce qui concerne le Sun Palm, son propriétaire serait ouvert à  toute proposition de location, de gestion pour compte ou carrément de rachat. Golden Yasmin compte actuellement 9 hôtels.



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Tunisair : La Saint Valentin mérite bien la classe Affaires

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La compagnie Tunisair annonce qu’elle met en place à  partir du 12 février 2014 une « offre Saint Valentin » sur sa classe Affaires disponible vers certaines de ses destinations et exclusivement sur le site web www.tunisair.com.

L’achat des billets doit se faire durant la période du 12 au 28 février 2014 pour voyager jusqu’au 29 mars 2014, selon la destination souhaitée.

Les bébés de moins de 2 ans bénéficieront d’une réduction de 75% sur les tarifs affichés. Les prix affichés sont en TTC hors frais de service internet



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