El Kantaoui : qui a racheté le Diar El Andalous ?

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Le Consortium Tuniso Koweïtien de Développement (CTKD) vient de céder son hôtel Diar El Andalous (4*, 297 chambres et 4 suites juniors) exploité actuellement par la chaîne espagnole Iberostar en gestion pour compte.

L’établissement, situé à  El Kantaoui, a été racheté par Zohra Driss, hôtelière à  Sousse qui possède notamment l’Impérial Marhaba (RIU) et le Tour Khalef (en tant que directrice générale de l’établissement qui appartient à sa famille).

Le partenariat avec Iberostar sera maintenu avec la nouvelle société propriétaire. L’hôtel devrait toutefois fermer ses portes en novembre 2014 pour d’importants travaux de rénovation et surtout d’extension puisqu’il est question que 120 nouvelles chambres soient construites.



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Yasmine Hammamet : et de deux pour Bravo Hotels

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La société de gestion hôtelière Bravo Hotels & Resorts, appartenant à  Karim Mzali, vient d’intégrer dans son giron un nouvel hôtel dans la zone de Yasmine Hammamet. Il s’agit de l’hôtel L’Ecrin (Sandra Club) qui vient d’être loué pour une période de 5 ans. L’établissement a une capacité de 200 lits en catégorie 3 étoiles. Il portera désormais le nom de Bravo Garden et s’ajoute au Bravo Hammamet situé à  proximité immédiate.

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Dernier délai pour les guides agréés

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Les guides touristiques ont jusqu’à  la fin du mois de mars 2014 pour renouveler leurs documents professionnels pour l’année en cours. L’ONTT a en effet annoncé que toutes les catégories de guides doivent, entre le 1er et le 30 mars, déposer leurs dossiers auprès des commissariats régionaux au tourisme comprenant notamment leur ancienne carte professionnelle, leur ancien badge et leur livret individuel.



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El Mouradi recherche des animateurs

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La chaîne El Mouradi veut engager de nouveaux animateurs pour ses hôtels. Elle organise pour cela un séminaire de formation et de recrutement à  leur intention qui se déroulera du 8 au 22 mars courant à  El Kantaoui suite à  un casting. Pour pouvoir postuler, les candidats doivent être diplômés en animation d’une école ou faculté spécialisée, être déjà  moniteur (ou monitrice) de sport et/ou d’enfants diplômé(e). Sont également recherchés des DJ spécialistes en spectacles (mais pas de DJ de boîte de nuit souligne la chaîne El Mouradi). Autre condition de recrutement : parler au moins deux langues étrangères.



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Hamadi Chérif : Djerba se souviendra de son sourire

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Hamadi Chérif nous a quittés lundi 11 février 2014, mort comme il a vécu en toute discrétion. Il avait 67 ans. Enfant de Sidi Bou Saïd, des études au lycée de Carthage, éveillé à  la vie, ouvert au monde, il part en Suisse pour étudier l’histoire de l’art ; féru de nouveautés, il est pris en charge par les grands collectionneurs. Il affinera ses études à  l’Ecole du Louvre à  Paris. De retour en Suisse, il s’installe à  Lausanne : une galerie, une clientèle de choix, des collectionneurs, des amitiés, il se fait un nom et devient le marchand de peintres célèbres. Léonor Fini fait partie de son écurie ; il achète, vend des Picasso, des Pascin, des Braque, les surréalistes, Magritte, Max Ernst. Il est au sommet et fréquente tout ce qui compte dans le gotha des arts mondiaux. Nombreux voyages, l’art européen commence à  décliner au profit de l’Amérique ; on le retrouve aux Etats-Unis où il fréquente de grands collectionneurs. Retour en Europe, voyages fréquents, Paris, Stockholm, Vienne, Bruxelles, Amsterdam, etc. Il tisse des fils avec les marchands du Moyen-Orient, ouvre une galerie à  Beyrouth ; des clients du Golfe, nouvellement acquis à  l’art.

En 1979, retour à  Tunis où il transforme la maison familiale à  Sidi Bou Saïd en galerie. Parmi ses premiers exposants, des artistes confirmés tel Mahmoud Sehili et de nouveaux venus sur la scène. Sa galerie devient un lieu de rendez-vous prisé : artistes, journalistes, amateurs, critiques, écrivains, collectionneurs… bref, son espace devient une agora incontournable de la vie intellectuelle. Le succès. On ne pourra pas aligner la liste des artistes découverts par Hamadi, il nous faudrait un annuaire téléphonique. Mais citons tout de même son attachement à  la liberté. Pendant les années de plomb, quand les artistes algériens étaient menacés, quelques-uns parmi-eux et pas des moindres se sont réfugiés en Tunisie, évidemment sans ressources. Hamadi les a encouragés, les a aidés, leur a acheté du matériel. Au final, des expositions, du succès et l’espoir à  l’horizon. Beaucoup de plasticiens marocains aussi ont exposé chez lui. Ses choix ? Essentiellement de l’art moderne. Une école ? Sur ce chapitre, Ice n’était pas une mécanique intellectuelle, c’était un sensuel, un intuitif qui fonctionnait au pif, et quel pif il possédait ! Son œil, nourri par l’expérience du métier, la lecture, les centaines de participations aux ventes, les contacts, lui permettaient de séparer le bon grain de l’ivraie. Exemples ? Dans les années 80, des artistes, encore inconnus au bataillon, qu’il a lancés, leur côte sans valeur estimée a grimpé à  des hauteurs inestimables. Beaucoup d’entre-eux se reconnaîtront. Il faut ajouter que Hamadi avait le don de bien s’entourer : à  chaque vernissage, les critiques, les journalistes, les amateurs et collectionneurs, tunisiens et étrangers se bousculaient au portillon de Cherif Fine Art, cocktails, discussions et débat au menu. Hamadi Chérif ou l’homme multiculturel.

A la conquête de Djerba

On le croyait installé, stabilisé, tranquille à  Sidi Bou Saïd. On se trompait sur son compte ; l’homme était en transit permanent, il avait d’autres rêves, une autre ambition. Vivre et finir à  Djerba. Il achète un terrain, loin de la zone touristique, loin de la foule moutonnière, à  Sidi Jmour, un endroit encore vierge, pas loin d’une mer rocheuse, algueuse. Il y construit un centre d’art et de culture qu’il nommera Dar Chérif.

Architecture traditionnelle de Djerba, murs blancs chaulé, lignes épurées, arcs et terrasse qui ouvrent sur des champs d’oliviers, de figuiers et un coucher de soleil unique. Des chambres d’hôte, simples mais luxueuses ; les murs sont garnis de tableaux de goût (fatalement). Le centre comprend une salle polyvalente, des ateliers, un patio de spectacles en plein air et l’essentiel, c’est-à -dire une âme.

2010. Ouverture en grandes pompes, une exposition Paris-Tunis, des invités connus dans le monde de l’art, étrangers et tunisiens, des ministres, des amis, des sommités intellectuelles. Succès et larmes de joie. Les œuvres de haute valeur : on y voit des Picasso, des Fujita, des Modigliani, des Léonor Fini, des Max Ernst, des Zoubeir Turki, des Hédi Turki, des Yahia, des Sehili, des Mifsud, bref, un trésor. La presse nationale et internationale ne tarit pas d’éloge. Le sommet est atteint. Suivent des expositions de groupe, des concerts de musique classique, du jazz, de la danse.

Années post révolution. Alors que tant de promoteurs ont baissé les bras, l’optimisme en bandoulière, Hamadi ignorait la crise, il continuait à  organiser des concerts, des expositions, il donnait un souffle de vie à  Djerba, une île qui se souviendra de son sourire.

Hamma HANACHI



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Amadeus réunit les agences du Centre à  Sousse

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Amadeus Tunisie a rassemblé aujourd’hui à Sousse près de 70 agences de voyages billettistes opérant dans la région duSahel et du Centre (Kasserine, Sidi Bouzid…). Il s’agit en fait d’une réunionprofessionnelle s’inscrivant dans le cadre des « Solutions Forum » quele GDS organise périodiquement à  Tunis mais aussi dans les régions dans le butde se rapprocher des opérateurs de province.

Cette réunion a constitué une occasion pourAmadeus de présenter ses nouveaux produits et services aux agences en mettanten exergue tous les avantages qu’ils offrent à  la profession. Outre unepremière partie théorique, les participants ont ensuite bénéficié d’atelierspratiques durant lesquels ils ont pu s’exercer aux solutions du GDS et profiterde la présence de tous les cadres d’Amadeus Tunisie sur place, -y compris sondirecteur général- pour poser un ensemble de questions d’ordre technique.

La prochaine rencontre du même type est prévuepour le mois de mars prochain et se déroulera à  Djerba à  l’intention desagences de voyages de la région du sud-est.



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Croisières : le retour en grâce de l’escale de la Goulette

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Avec 202 paquebots et 515.000 passagers comptabilisés sur les quais du port de la Goulette au cours de l’année 2013, le secteur des croisières en Tunisie semble avoir retrouvé quelques couleurs après des exercices 2012 et 2011 en dents de scie. Principal motif de satisfaction chez Goulette Shipping Cruise, la société exploitant le terminal des croisières de la Goulette, le retour de Costa. Le croisiériste d’origine italienne avait en effet déserté la destination au lendemain de la révolution pour finalement y revenir timidement en 2013. En 2014, Costa et sa filiale Ibero ont déjà  programmé 40 escales en Tunisie, avec notamment l’accostage toutes les semaines dès le 12 février du Costa Serena, l’un des plus grands paquebots de sa flotte. Cette arrivée coïncidera le même jour avec celle d’un autre géant des mers, le MSC Splendida, qui vient régulièrement à  Tunis et qui créera sans aucun doute une dynamique exceptionnelle.

Selon les prévisions de Goulette Shipping Cruise pour l’année 2014, ce sont pas moins 250 navires de croisières qui feront escale en Tunisie pour un total estimé de 600.000 passagers. Ce retour en grâce est certes dû à  la stabilisation de la situation globale en Tunisie, mais aussi très certainement aux actions entreprises par l’exploitant du terminal. A ce titre, Goulette Shipping Cruise, en étroite collaboration avec l’ONTT et le l’OMMP, vont participer en tant qu’exposants au salon des croisières de Miami (30e Cruise Shipping) qui se déroule du 10 au 13 mars au Etats-Unis, puis un peu plus tard en septembre prochain (16 au 18) au Sea Trade Med qui aura lieu à  Barcelone. Il s’agit de deux grands rendez-vous internationaux pour le tourisme de croisières auxquels se joindra l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle, partie-prenante dans le tourisme de croisière étant donné la forte propension des croisiéristes à  visiter les sites archéologiques et les musées durant leur escale tunisienne.

Autre signe qui augure d’un retour en grâce de l’escale de la Goulette dans le programme des croisières en Méditerranée, les 9 escales qu’a prévues le croisiériste américain Norwegian Cruise Lines en 2014. Chez Goulette Shipping Cruise, on estime qu’il s’agit d’un signe qui ne trompe pas : « les armateurs américains étant très (trop) prudents sur le choix des escales qu’ils proposent en Méditerranée, leur programmation de la Tunisie est un excellent présage pour l’avenir ». En 2015, le même armateur devrait même ramener l’un de ses plus gros navires en Tunisie avec, à  son bord, 4000 passagers.

En attendant, Goulette Shipping Cruise multiplie les actions de marketing et de relations publiques auprès des armateurs en ne manquant sous aucun prétexte par exemple les réunions professionnelles de l’Association des ports de croisières car c’est là  où tout se discute et tout se décide généralement.

H.H



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Parc roulant Toyota : la garantie étendue à  3 ans en Tunisie

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Le constructeur automobile japonais Toyota, leader mondial du secteur, a annoncé sa décision de prolonger la durée de garantie de ses véhicules vendus en Tunisie à  travers son concessionnaire officiel local, la société BSB. Cette garantie concerne non seulement les véhicules particuliers mais également ceux utilisés par les agences de voyages, bus, minibus et 4×4.

Concrètement, tout véhicule Toyota neuf acheté dans le réseau officiel bénéficiera désormais d’une garantie de 3 ans ou 100.000 km. Jusqu’à  présent, la garantie était limitée à  2 ans et à  50.000 km.

”Cette décision fait suite aux efforts déployés par la société BSB pour obtenir cet avantage supplémentaire dans le cadre de ses démarches plaçant la satisfaction clientèle au cœur de ses priorités” a déclaré BSB dans un communiqué.

La garantie constructeur de la marque japonaise couvre toute défectuosité qui pourrait être attribuée à  une erreur de fabrication ou d’assemblage et qui apparaîtrait lors d’un usage normal du véhicule durant une période de 3 années ou 100.000 km.



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La nouvelle ministre du Tourisme réserve ses premières sorties aux fédérations professionnelles

Avec toute l'équipe de la FTAV
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Pour sa première journée pleine en tant que ministre du Tourisme, Amel Karboul a déjà  brisé un rite protocolaire : ce ne sont pas les fédérations qui sont venues à  elle mais elle-même qui a tenu à  faire le déplacement aux sièges des deux fédérations professionnelles du tourisme, la FTH et la FTAV.

A la FTH, elle a été reçue par le président Radhouane Ben Salah qui a déclaré : « cette visite catalyse nos énergies et nous motive encore davantage à  réaliser tous les objectifs que nous avons fixés avec les professionnels de notre secteur« .

Ensuite, c’est au siège de la FTAV qu’elle s’est rendue où elle a été reçue par Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération, et Nadia Ketata, secrétaire générale. Amel Karboul a signé à  cette occasion le Livre d’Or de la FTAV (message manuscrit ci-dessous), de même qu’elle a posé en toute spontanéité avec le personnel pour une photo souvenir. « Madame Karboul nous a dit sa disposition à  travailler ensemble » a déclaré Nadia Ketata à  l’issue de la rencontre avec la ministre.



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Passage de flambeau au ministère du Transport

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Chiheb Ben Ahmed a pris ses quartiers hier au ministère du Transport en remplacement d’Abdelkarim Harouni. Selon le rite traditionnel, l’ancien et le nouveau ministre se sont réunis en tête à  tête avant de retrouver les hauts cadres du ministère pour les saluer après les traditionnels speeches du ministre sortant et du ministre entrant.



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Un méga-projet touristique à Mahdia

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4 milliards de dinars : c’est le montant de l’investissement en faveur d’un méga-projet touristique à Mahdia.

Annonce réelle ou farfelue ? C’est en tout cas ce qu’a déclaré Habiba Lejmi, présidente du bureau tunisien de la Chambre de partenariat Euro-Afrique de Belgique (CPEAB) à l’occasion de la signature hier d’un accord avec le gouvernorat de Mahdia.

Il s’agirait d’un projet de réalisation d’un complexe de plusieurs hôtels, d’un port de plaisance à  la Sebkha Ben Ghayada, avec des villas de haut standing ainsi qu’un complexe médical et soins curatifs (on parle du plus grand centre du pays), aux côtés d’un centre commercial et de loisirs.

La Chambre de partenariat Euro-Afrique de Belgique (CPEAB) est une structure d’intervenants privés et d’hommes de terrains. Elle assure le partenariat et le développement des relations économiques entre l’Europe et l’Afrique. Son objectif est d’apporter ses compétences au niveau commercial, juridique, fiscal, social et financier aux pays africains.



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Les premiers pas d’Amel Karboul en tant que ministre du Tourisme

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Amel Karboul s’est officiellement installée hier au 1, avenue Mohamed V à  Tunis. Malgré la controverse qui a entouré sa nomination au poste de ministre du Tourisme, elle a débarqué peu avant 15h00 au siège de ce qui est désormais son nouveau département, pour être conduite au premier étage où l’attendait Jamel Gamra, le ministre sortant.

A peine une quinzaine de minutes plus tard et après un bref entretien, elle est redescendue aux côtés de son prédécesseur pour une cérémonie de passation protocolaire en présence des cadres du ministère et de l’ONTT ainsi que de plusieurs professionnels, notamment les présidents de la FTH et de la FTAV ainsi que des membres de fédérations régionales (photo ci-dessus).

Amel Karboul a d’abord avoué que dans son entourage, on lui a dit que dans le tourisme, elle avait la chance de débarquer car il y avait une bonne équipe et une bonne ambiance. Commentant les remarques concernant son inexpérience en matière de tourisme, elle a déclaré : « si j’ai réussi, c’est parce que j’ai travaillé avec des gens dont l’expertise était meilleure que la mienne ». Elle a par ailleurs reconnu que les «2 ou 3 jours passés n’ont pas été faciles mais que l’équipe gouvernementale était extra et très soudée». «J’ai un objectif clair : je ne vais pas faire de la politique, je n’ai rien à  perdre», même si elle ne manque pas de révéler sans un pincement au cœur qu’elle a laissé à  Londres ses deux filles de 5 et 10 ans.

Priorités fixées

Déjà , l’on sait qu’aujourd’hui 30 janvier, elle va s’entretenir en tête-à -tête dès le matin avec les présidents des deux fédérations professionnelles du tourisme, après avoir rencontré hier les directeurs du ministère et de l’ONTT. Au cours de son speech, elle déclaré qu’elle s’occupera en priorité du sud, non pas parce qu’elle est elle-même originaire de Djerba mais parce qu’il s’agit d’une zone sinistrée. «Nous allons travailler sur le court-terme et sauver la saison mais aussi le moyen-terme (…). Nous n’allons pas réaliser d’études sur le secteur mais passer à  l’action directement».

Polémique de départ

Avant même d’être confirmée dans ses fonctions, Amel Karboul a dû faire face à  une levée de bouclier pour le moins brutale à  l’Assemblée nationale constituante, notamment de la part d’un député qui l’a accusée d’être allée en Israël. Lors de la cérémonie de passation au ministère du Tourisme, elle a souhaité évoquer le problème d’elle-même : «je n’ai pas démissionné, mais pour mettre à  l’aise le chef du gouvernement, je lui ai remis une démission écrite et s’il trouve une tache dans mon parcours, qu’il l’utilise» a-t-elle déclaré pour jeter toute la lumière sur une polémique qui a entaché ses débuts de ministre. Mais Amel Karboul semblait en ce premier jour en tant que ministre avoir les épaules solides, malgré une petite larme à  l’œil : «je vais être loin de ma famille, mais ça va être vous ma famille ! » a-t-elle lancé à  l’assistance.

D.T

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Qui veut la peau d’Amel Karboul ?

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Décidément, le mandant d’Amel Karboul en tant que ministre du Tourisme ne démarre pas comme elle l’aurait souhaité. Tout d’abord, des critiques ont fusé sur le fait qu’elle n’appartenait pas au secteur qu’elle est appelée à  diriger contrairement à  ses confrères de la Culture, du Transport, de la Justice, de l’Economie, etc. Qu’à  cela ne tienne, personne dans les rangs des professionnels du tourisme ne lui aura tenu rancœur pour ce «défaut de formation».

Ce sera ensuite à  l’Assemblée nationale constituante (ANC) le 28 janvier de la placer en porte à  faux avec une révélation portant sur un voyage effectué par la concernée en Israël. Le chef du gouvernement lui-même, Mehdi Jomaâ, montera au créneau pour prendre sa défense et devoir expliquer qu’il y a quelques années, Amel Karboul avait bien voyagé 24h dans ce pays mais dans le cadre d’une formation au profit de Palestiniens et qui n’avait finalement pas pu se faire.

Pour bien enfoncer le clou, on étalera sur la place publique le nom de son époux, un Allemand que l’on accusera de ne pas s’être converti à  l’islam avant d’épouser dame Karboul.

C’est à  se demander qui en veut après cette femme pourtant au parcours professionnel irréprochable et à  une vie privée qui ne la regarde qu’elle et elle seule.

D.T

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Des stars de la musique en Tunisie ?

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Selon une information relayée par la radio Mosaïque FM, une pléiade de stars de la chanson internationale devrait se produire en Tunisie au cours des prochains mois. Sur la base des déclarations du manager d’une société se faisant appeler VIP Music Group South Africa, la station a annoncé la tenue d’un concert du groupe One Direction en décembre 2014. De même, il serait question d’un spectacle qui sera donné par la chanteuse américaine Britney Spears en novembre 2014. Quant au Festival de Carthage, on savait déjà  que le ministère de la Culture était en négociations avancées avec les chanteuses Shakira et Adèle. Le responsable de la société a encore ajouté un nom, celui de Rihanna. En espérant qu’il ne s’agisse pas de projets farfelus comme cela a déjà  été le cas par le passé.

D.T



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La FTH veut cerner le coût de la nuitée

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La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) veut engager une étude sur le coût de la nuitée touristique pour définir son seuil de rentabilité. Elle a, pour cela, engagé une grande consultation auprès des hôteliers en leur demandant tout un ensemble de données portant notamment sur les taux d’occupation par saisons pour les années 2012 et 2013. Le formulaire que les hôteliers sont appelés à  rédiger porte également sur les salaires et charges du personnel, les impôts et taxes, les primes d’assurance, les intérêts des emprunts, etc.



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Harouni fait ses adieux au Transport

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Abdelkarim Harouni, ministre du Transport sortant, a fait ses adieux hier au siège de son département. Il quitte en effet son poste au profit de Chiheb Ben Ahmed. Les cadres et le personnel du ministère ont organisé hier une cérémonie pour marquer son départ.



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Des photographes de Carthage exposent à  Aix-en-Provence

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Dans le cadre du jumelage de la ville française d’Aix-en-Provence avec la ville de Carthage en Tunisie, du 15 au 28 février 2014, l’association des Jumelages présente une exposition de photographies dans le Hall de l’Office de Tourisme de la ville, avec la participation de Rabeb Garbouj, présidente de l’association Club photos de Tunis – Carthage.
L’occasion de faire découvrir des sites emblématiques de cette Tunisie accueillante à  travers ces « regards croisés » entre nos deux villes et contribuant ainsi au rapprochement des deux rives de la Méditerranée qui reste essentiel pour les échanges et la connaissance des cultures.
François Di Caro, responsable du jumelage Aix – Carthage invitera à  poursuivre cette rencontre dans une ambiance conviviale et fraternelle autour d’un couscous le 21 février à  19H30 au restaurant le « Dar Malek » au cours d’une soirée animée par de la musique et des chants orientaux.
« S’il est un pays où ce mot prend tout son sens, c’est bien la Tunisie ! L’accueil y est toujours chaleureux, le verre de thé et le brin de jasmin sont toujours prêts à  nous être offerts. Le sentiment le plus fort qui est ressenti en arrivant en Tunisie, c’est d’être chez soi » déclare François Di Caro, président du Jumelage Aix – Carthage.



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Air France récompensé pour son salon Business à  Paris-Charles de Gaulle

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La compagnie Air France et l’agence Brandimage viennent de recevoir le prix « Janus du Commerce » qui consacre les meilleures réalisations en termes de design dans divers secteurs.

Le prix a été remis pour son salon Business situé dans le hall M à  l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et consacre le positionnement haut de gamme de cet espace, ainsi que son design novateur. Le jury a particulièrement apprécié l’espace divisé en îlots (détente, restauration, espace multimédia…) et son inspiration végétale.

« Nous sommes très fiers de recevoir ce prix qui illustre les premiers résultats de notre stratégie de montée en gamme. Grâce à  ce type de projets de transformation qui font la part belle au design et à  la création, nous entendons offrir ce qui se fait de mieux à  nos clients. » a déclaré Bruno Matheu, directeur général délégué de l’activité long-courrier d’Air France.

Plus de 3000m2 dédiés au bien-être

Dans son salon Business Hall M, Air France dispose du plus grand espace de son réseau à  Paris-Charles de Gaulle dédié aux clients Business voyageant sur des vols long-courriers. Avec plus de 3 000 m², ce nouveau salon permet aux passagers de profiter pleinement du temps dont ils disposent de façon sereine avant un vol ou pendant leur correspondance. Dans ces lieux, une offre de restauration chaude vient compléter les collations froides et les boissons déjà  offertes dans tous les salons Air France. Un accès Wi-fi, des tablettes tactiles et des ordinateurs en libre-service permettent de travailler au calme tandis qu’un espace de soins Clarins permet de se relaxer et à  se détendre avant son vol.



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Quand les étudiants font la promotion de la gastronomie pour la bonne cause

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Le club japonais Esprit organise le samedi 1er février 2013, à  l’heure du déjeuner, au laboratoire d’anglais dans les locaux de l’à‰cole Supérieure Privée d’Ingénierie et de Technologies (ESPRIT) El Ghazela, son premier événement de l’année qui consiste en un repas mixte : tunisien et japonais.

Ce rendez-vous culinaire a pour but de faire connaître la cuisine japonaise auprès des Espritiens et aussi de mettre en avant la cuisine tunisienne comme un mélange de plusieurs apports civilisationnels. Le déjeuner sera pimenté d’animations telles que la musique traditionnelle tunisienne (le malouf) chantée et jouée par de jeunes musiciennes et la danse ancestrale nipponne ; le tout avec la promesse d’une ambiance conviviale, énergétique et chaleureuse. De même, un espace sera dédié aux fans de la Japanimation dans lequel ils pourront s’exprimer librement par le biais de Cosplay show, calligraphie, etc.

Les fonds récoltés (5 DT par plat) seront reversés à  l’association « Lions Club Bizerte Hippo Zaritus ». Celle-ci œuvre activement au secours et à  l’aide des familles nécessiteuses dans la région du nord-ouest de la Tunisie.
La récupération des tickets se fait à  partir du stand à  ESPRIT.



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Ministère du Tourisme : une femme meneuse d’Hommes ?

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Non seulement c’est une première dans la mesure où jamais une femme n’avait occupée ce poste en Tunisie, mais en plus, sa désignation le 26 janvier 2014 a pris à  contre-pied tous les pronostiqueurs : Amel Karboul sera la nouvelle ministre du Tourisme dans le gouvernement Mehdi Jomaâ dévoilé officiellement hier (et s’il est approuvé par l’ANC). Bien qu’elle ne soit pas issue de la sphère touristique comme le souhaitaient les professionnels du secteur, Amel Karboul semble bénéficier de préjugés favorables, en attendant de la juger sur ses premières actions. Son profil, inattendu à  ce poste, laisse penser que le chef du gouvernement ne l’a certainement pas placée là  sans un objectif précis, celui de revoir à  la base les process du secteur et la manière avec laquelle il est abordé depuis toujours dans le pays et dont le modèle s’effrite de toute évidence d’année en année.

Née en 1973, Amel Karboul est consultante en développement organisationnel. Elle est à  la tête de « Change, Leadership & Partners », un cabinet qu’elle a créé en 2007 (après une longue expérience professionnelle en Europe et aux Etats-Unis), qui agit entre Tunis, Londres et Cologne et qui est spécialisé dans la mise à  niveau du leadership, la mise en place de stratégies de changements et la conception de politique innovatrice et optimisation du travail d’équipe. Dans la fiche de présentation de sa société, on la décrit comme « fascinée par les mouvements mondiaux et la culture universelle ainsi que par les grands courants qui influent sur le leadership ».

Va-t-elle donner un grand coup de pied dans la ruche touristique pour remettre toute la filière à  l’œuvre ? On peut en tout cas l’espérer, d’autant plus que son CV est bien garni et qu’elle parlerait au moins 4 langues parfaitement (français, arabe, anglais et allemand), outre de bonnes notions d’espagnol et de grec, ce qui va sans aucun doute favoriser un contact direct plus percutant avec les prescripteurs du voyage qui font la pluie et le beau temps sur la Tunisie touristique.

Titulaire d’une maîtrise en Génie Mécanique de l’Université de Karlsruhe, en Allemagne, elle a ensuite effectué son 3e cycle aux Etats-Unis dans le domaine de l’économie.

A l’annonce de sa nomination, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux dans laquelle on la voit dans ses œuvres au cours d’une formation au profit d’une compagnie aérienne européenne, où elle s’adresse à  son auditoire dans un anglais parfait et dans un style qui confirme que cette femme est de toute évidence une meneuse d’Hommes.

En attendant, ce sont sans aucun doute ses deux filles Chedlya et Leïla qui doivent être fières de leur maman.

Son prédécesseur, Jamel Gamra, aura occupé le poste 10 mois et demi.



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Au ministère du Transport, un spécialiste de l’aérien

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Alors qu’il était pressenti pour occuper le poste de PDG de Tunisair, Chiheb Ben Ahmed, DGA de la compagnie aérienne nationale, s’est vu littéralement promu ministre du Transport. A 47 ans, né à  Sfax mais originaire de Kerkennah, cet ingénieur en Génie Electrique (puis DEA en Télécommunication puis doctorat dans le même domaine) formé à  l’ENIT, a intégré la compagnie Tunisair en 2008 pour rapidement y gravir les échelons en étant tour à  tour directeur de l’Exploitation, du Catering et du fret, représentant en Egypte, directeur général des filiales Handling et AISA puis DGA depuis le 1er mas 2012. Inutile de dire que sous sa houlette, le dossier du transport aérien constituera sans aucun doute l’une de ses priorités. Avec certainement une meilleure marge de manœuvre, il se pourrait qu’il réussisse finalement à  débloquer les gros dossiers qui plombent la compagnie aérienne publique bloqués faute de volonté et de courage politiques.



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La thalasso profite de la remontée de la Tunisie dans l’opinion publique française

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Le salon Thermalies, spécialisé notamment dans la thalassothérapie et le thermalisme, a refermé ses portes hier à  Paris avec une participation tunisienne remarquée. L’Office du Thermalisme avait en effet édifié un stand pour permettre aux professionnels du secteur de mettre en avant leur offre. De l’avis même de ces professionnels, les résultats de leur participation étaient pour le moins encourageants, voire même très satisfaisants avec des commandes directes effectuées sur les stands pour des séjours thalasso en Tunisie. Le constat était général : la Tunisie ne semble plus inquiéter le consommateur français comme cela a été le cas au cours de l’année 2013. Pour expliquer ce retour de la confiance, l’adoption de la nouvelle constitution, véhiculée par les médias français sous un angle favorable, a tout de suite changé la donne et inversé la tendance. La stabilisation de la situation politique et la nomination d’un nouveau gouvernement non islamiste a donc de toute évidence influencé l’opinion française pour le plus grand bonheur des opérateurs de la thalassothérapie dans un premier temps et sans aucun doute de l’hôtellerie si la lune de miel perdure.

H.H

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Les vrais candidats au poste de ministre du Tourisme

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Dans les annales du tourisme tunisien, jamais le secteur n’aura occupé une telle place dans les médias et n’aura fait autant couler de salive.

Dans la course qui a précédé à  la formation d’un nouveau gouvernement en Tunisie en janvier 2014 sous les auspices de Mehdi Jomaâ, le tourisme a, pour une fois, occupé les devants de la scène, au même niveau que le ministère de l’Intérieur (objet lui aussi d’une énorme controverse).

Avant d’arrêter son choix sur un ministre précis, le chef du gouvernement a consulté à  tour de bras. Il a effectivement rencontré plusieurs dizaines de candidats et notamment des personnes issues de la profession : Mounir Sahli, Mohamed Ali Toumi, Tarek Lassadi ou encore Wahida Jaïet, représentante de l’ONTT à  Londres et Wahid Ibrahim, ancien directeur général de l’ONTT.

Une info parue dans le journal « La Presse » quelques jours avant l’annonce de la formation du gouvernement a fait état de la possibilité de voir nommer Moez Karoui au poste.

Ce qui est intéressant à  signaler, c’est le nombre élevé de candidats convoqués par le chef du gouvernement. Autant donc imaginer que le choix n’a pas été facile pour lui. Finalement, sa préférence aura porté sur une personne n’ayant aucun lien avec le tourisme pour –justement- éviter tout conflit d’intérêt avec les professionnels du secteur (lire).

Au-delà  de cette liste, on retiendra dans l’affaire que plusieurs autres prétendants se voyaient déjà  ministres du Tourisme et ont laissé entendre (pour de vrai ou pas ?) qu’ils avaient été reçus par le chef du gouvernement pour consultation. Des histoires souvent à  dormir debout et quelques fois montées de toutes pièces par certaines personnes en mal de notoriété.

Hédi HAMDI



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Tunisair Express revient sur Gabès et Gafsa et se renforce sur Tozeur

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La compagnie Tunisair Express revient sur deux aéroports qu’elle n’avait plus desservis depuis septembre 2012. A partir du 21 janvier, elle va reprendre ses rotations sur ces deux destinations au départ de Tunis à  raison de deux vols par semaine, les mardis et jeudis sur la ligne Gafsa, les mercredis et jeudis sur la ligne Gabès.

La compagnie avait fermé ces axes par manque de rentabilité. Il se trouve que pour l’année 2014, le ministère du Transport ainsi que celui des Finances se sont engagés à  subventionner les vols afin de soutenir l’activité économique dans ces régions. Grâce au nouveau programme de vols établi, l’aéroport de Tozeur verra également le nombre de vols intérieurs renforcés avec 5 vols hebdomadaires au lieu de 3 jusqu’alors.



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Futur ministre du Tourisme : arrêtons l’hypocrisie !

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Assez de cette polémique qui part dans tous les sens dans les milieux politique et touristique concernant le futur titulaire du porte-feuille du Tourisme dans le gouvernement Mehdi Jomaâ ! Les lobbyings instrumentalisent l’opinion et les propositions de candidats affluent. Mais les vraies compétences sont-elles réellement celles qui ont été étalées sur la place publique ?

Quel serait le « job description » du futur ministre ? Il faudrait tout d’abord qu’il s’agisse d’une personne qui connaisse fondamentalement les tour-opérateurs. Car ne nous voilons pas la face, nous savons tous que le tourisme tunisien dépend d’eux. Si le futur ministre n’est pas un habitué des contacts et des procédures avec ces gens-là , s’il ne maîtrise pas leurs méthodes et leur métier, s’il n’a jamais traité avec eux, qu’il reste chez lui à  faire de la broderie.

Le tourisme tunisien a besoin d’une personne qui connaisse les véritables problématiques du moment. S’il ne baigne pas dans le secteur au moins depuis ces dernières années, s’il n’a pas été de tous les combats récents, s’il n’a pas mouillé sa chemise sur les salons touristiques internationaux, s’il est retiré des affaires ou bien qu’il vive de ses rentes, s’il n’est plus habitué à  travailler 16h par jour, sa place n’est pas au 1, avenue Mohamed V ; qu’il reste dans son hôtel ou dans ses bureaux à se limer les ongles.

Si le futur ministre du Tourisme ne maîtrise pas les rouages du transport aérien, s’il n’a jamais traité du dossier du charter, s’il n’a jamais approché les dirigeants des compagnies aériennes, qu’il utilise l’avion rien que pour ses déplacements de loisirs ou professionnels, qu’il laisse le siège à d’autres plus compétents que lui.

Last but not least : si le futur ministre du Tourisme n’a même pas son bac, qu’il ne sait même pas nouer sa cravate correctement et qu’il est incapable d’aligner deux mots d’anglais, alors M. le chef du gouvernement, vous commettrez une bévue monumentale dans le choix de celui qui sera à  la tête de ce ministère.

Vous pensez que ce portrait-robot n’existe que dans les rêves de l’auteur de ces lignes ? Détrompez-vous, deux personnes au moins répondent aux critères requis et sont parfaitement capables de faire l’affaire. Si j’étais Mehdi Jomaâ, j’en placerai un au Tourisme et l’autre au Transport. Mais comme je ne suis pas Mehdi Jomaâ, je me contente de caresser le rêve de voir un jour ces deux technocrates (et patriotes) mettre leurs compétences au service de la Nation.

Les opérateurs touristiques attendent de leur côté de la part de leur futur ministre qu’il ne vienne pas pour sauver la saison mais pour sauver leur secteur. Pour cela, il se devra d’avoir les coudées franches au sein du gouvernement et avoir le pouvoir et l’audace de frapper sur la table en Conseil des ministres pour défendre les intérêts du tourisme. Les professionnels du secteur ne sauraient une fois encore accepter de voir à  la télé leur ministre assis à  l’autre bout de la salle comme un invité indésirable à  la table gouvernementale !

Hédi HAMDI
en co-édition sur Businessnews.com.tn



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Tunisair dresse son bilan 2013

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Avec 3 709 814 passagers transportés du 1er janvier au 31 décembre 2013, Tunisair annonce avoir enregistré une baisse de 2,9% du trafic passagers global par rapport à  2012 (3 819 653 passagers), une augmentation de 16,6% par rapport à  2011 (3 180 750 passagers) et une augmentation de 0,3 % par rapport à  2010 (3 698 365 passagers).

Cette baisse de 2013 par rapport à  2012 s’explique par la grande chute de l’activité charter (moins 177 911 passagers, soit -30.8%) liée directement au transport des touristes dont le nombre a chuté, et ce malgré la bonne performance enregistrée sur le régulier (plus 72 821 passagers, soit +2,3%). En effet, l’activité régulière s’est bien comportée pendant tous les mois de l’année 2013 à  l’exception des mois d’avril (-6,3%) et de juillet (- 19,5%). Le mois de juillet, qui constitue avec le mois d’août, la période de super pointe a connu une forte baisse conjuguée par la coïncidence avec le mois de ramadan et le recul important des touristes européens, notamment les Français.

Le coefficient de remplissage global des appareils s’est établi à  72%, en recul de 2 points par rapport à  la même période de 2012 et ce suite aux développements réalisés.

Les principaux marchés qui ont enregistré une amélioration en 2013 sont : – la Libye avec une évolution de +54,7%, générée par la multiplication des fréquences combinée avec l’évolution des entrées touristiques en hausse de +17.7% ; l’Algérie, avec + 15.5% par rapport à  2012. -Et la Russie avec +26% par rapport à  2012.

Sur le principal marché de la compagnie, la France, et en dépit d’une chute de 22,4% des entrées touristiques, Tunisair a réalisé de bons résultats avec 1 299 914 passagers transportés (soit -9.3% par rapport à  2012), mais au détriment de la recette moyenne par passager qui a légèrement diminué afin de se maintenir sur le premier marché de Tunisair qui connaît une rude concurrence aussi bien nationale qu’étrangère.



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Les horizons prometteurs du tourisme égyptien

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Un groupe de 42 journalistes, originaires de 23 pays, présidé par Tijani Haddad, président de la Fédération internationale de journalistes et écrivains de tourisme -FIJET- et conseiller auprès de l’Organisation mondiale du tourisme -OMT- s’est rendu récemment en Egypte pour prendre connaissance de la situation dans les régions touristiques et des programmes de relance du tourisme égyptien affecté par la conjoncture politique du pays après la révolution. C’est dans le but de contribuer à  la promotion de la destination égyptienne et au soutien du tourisme qui représente un secteur vital pour l’économie du pays que les représentants des différents médias spécialisés s’y sont rendus dans le cadre d’un programme de grande envergure établi par les autorités compétentes relatif à  la relance du secteur touristique.

Animation et espoir

Lors du parcours des rues animées de la capitale, le Caire, ou durant les déplacements dans les régions touristiques comme Luxor, Safagha ou Hurdagha, rien ne semble représenter un danger pour les touristes ou pour les visiteurs. Selon les responsables égyptiens, l’un des indices du retour à  la normale de l’activité touristique, surtout dans les régions à  vocation touristique, est la récente décision du gouvernement russe de la levée d’interdiction de voyage vers l’Egypte pour ses concitoyens, ce qui porte à  22 le nombre de pays qui ont opté pour la même décision ces derniers jours.

Ces même autorités ont exposé leur stratégie dont le but est le rétablissement des taux normaux des arrivées touristiques en Egypte et garantir l’évolution des statistiques qui indiquent que le nombre des touristes visitant le pays est en nette amélioration car la baisse de 95 pour cent enregistrée au mois de septembre 2012 s’est rétrécie pour se fixer à  moins de 50 pour cent au mois d’octobre 2013, ce qui confirme que le mouvement des touristes qui choisissent l’Egypte pour leurs vacances est sur la bonne voie.

D’autre part et dans le contexte de l’encouragement du tourisme inter-pays arabes et asiatiques, les premiers vols d’un grand nombre de touristes arabes ont atterri au mois de décembre dernier dans la région de la Mer rouge avec des représentants d’agences de voyages indiennes qui ont visité l’Egypte pour l’inauguration du vol direct liant Le Caire à  New Delhi dans le cadre d’un programme de visite de trois millions de touristes indiens sur une période de trois ans.

Aviation et tourisme

Le trafic aérien s’est nettement amélioré après la baisse enregistrée suite aux évènements de la révolution et son redressement se poursuit rapidement en se référant aux taux de remplissage des avions qui atteint aujourd’hui plus de 60 pour cent. Plusieurs offres aux compagnies aériennes qui organisent des vols vers la destination égyptienne ont été établies dont la réduction des frais d’atterrissage de 50 à  70 pour cent dans les aéroports de Sharm el Cheïkh, Hurdagha, Luxor et Assouan.

Sécurité et divertissement

La visite des régions touristiques de Luxor, Hurdagha et Safagha a permis de constater la sécurité qui y règne, le fairplay des gens et du personnel hôtelier. Les touristes semblent ravis et enchantés par les bonnes conditions d’hébergement, l’animation, les croisières sur la Mer rouge ou la superbe promenade maritime en sous-marin et lors d’excursions pour la découverte du célèbre héritage culturel de l’Egypte et de l’imposante histoire des prestigieuses civilisations millénaires.

Innovation

A Hurghada et à  ciel ouvert,-la ville des sables- constitue une innovation dans le domaine du développement touristique et de la création artistique. Ce projet unique en son genre est un musée en plein air ou sont sculptées uniquement en sable durci par un produit chimique spécial des personnalités légendaires du monde de l’art et des héros des films de sciences fiction tels que les pharaons, le Sphinx, King Kong, Tom et Jerry, Néro et autres personnalités célèbres du monde de l’art et du cinéma hollywoodien. Trente cinq artistes et sculpteurs dont dix sept originaires de plusieurs pays du monde ont réalisé ce projet amusant dont les caractéristiques imposent la distraction.

Tourisme et paix

Le voyage des journalistes de la Fijet en Egypte s’inscrit dans le cadre de leur important rôle dans la contribution à  la promotion des destinations touristiques et au soutien au secteur du tourisme qui représente un vecteur de paix, de tolérance, de compréhension et de rapprochement entre les peuples en toutes circonstances.

 Ali CHEMLI



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Yasmine Hammamet : L’Ecrin cherche un locataire

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L’hôtel L’Ecrin, connu également sous le nom de Sandra Club et situé à  Yasmine Hammamet cherche d’urgence un locataire afin d’éviter la banqueroute. Ainsi en a décidé le conseil d’administration de la société propriétaire réuni le 6 janvier 2014. Classé 3 étoiles, l’hôtel, situé en deuxième zone par rapport à  la mer, a une capacité de 200 chambres (426 lits) réparties en 3 blocs. Le dernier délai pour les intéressés a été fixé au 15 janvier.



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Monastir : qui veut de la Résidence Club Skanès ?

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La société touristique Ed-Dkhila, propriétaire de l’hôtel Résidence Club Skanès à  Monastir, a décidé de procéder à  la location-gérance du fonds de commerce de son établissement à  un tiers. L’établissement, classé 3 étoiles, a une capacité initiale de 972 lits, outre la possibilité de l’augmenter de 466 lits supplémentaires, soit 1436 lits au total. Un appel d’offres international a été lancé à  cet effet et la date butoir fixée au 13 février 2014.



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Le label « Green Key » pour les 2 Radisson de Djerba

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Les deux hôtels Radisson Blu Ulysse & Thalasso ainsi que le Radisson Blu Palace Resort & Thalasso Djerba ont obtenu le label environnemental « Green Key » (clé verte). Il s’agit d’un éco-label attribué aux hôtels ou autres établissements de tourisme ou de loisirs qui se sont conformés à  un ensemble de critères environnementaux. Ce label, renouvelable une fois par an, est validé par l’Association tunisienne pour la protection de la nature et de l’environnement qui gère également le « pavillon bleu » (portant sur la qualité des eaux de baignade). Le label « Green Key » est actuellement attribué à  1800 établissements dans 36 pays. Son objectif est d’encourager, établir et diffuser les bonnes pratiques environnementales des hôtels sur l’utilisation de l’eau et de l’énergie, le traitement des déchets, la politique d’achat et de gestion de l’environnement en général.



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Voyage avec Oussama Mellouli: Comme un poisson dans l’eau

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Figure emblématique de la natation tunisienne, triple médaillé olympique, double champion du monde, Oussama Mellouli est notre invité dans ce numéro de « voyage de star ». Résident aux Etats-Unis, très souvent en visite en Tunisie, participant très régulièrement à  des compétitions aux quatre coins du monde, Oussama Mellouli est incontestablement un très grand voyageur… quand il s’agit de partir à  l’étranger.
Interview exclusive pour Alyssa.

Oussama, êtes-vous un voyageur passionné ?
De par ma carrière, j’ai eu l’occasion de visiter presque le monde entier ; j’ai vécu à  l’étranger dès l’âge de 15 ans où j’ai passé 3 ans en France et à  présent, c’est ma onzième année aux Etats-Unis. J’ai quasiment fait le tour du monde. Le voyage, c’est fantastique car à  travers lui, on découvre beaucoup de cultures (arts, traditions, cuisines…). Pour moi, le voyage évoque la jeunesse. Personnellement, je ne peux pas rester au même endroit plus de 3 mois. Je suis passionné de voyages, passionné de beaux endroits, passionné de lieux qui racontent beaucoup d’Histoire. Je remercie Dieu qu’à  29 ans, j’ai déjà  fait le tour du monde et c’est magnifique.

Votre dernier voyage ?
Je viens de rentrer de Barcelone où j’ai participé aux Championnats du monde de natation*. C’est une ville sublime avec une vie touristique très animée. Cette ville me porte bonheur car j’y ai remporté ma première médaille aux Championnats du monde en 2003 et là , je fête mon dixième anniversaire avec cette ville fantastique. Je peux dire que j’ai eu une bonne moisson à  Barcelone. J’adore la culture espagnole et son charme méditerranéen qui nous rappelle un peu nos ambiances festives à  nous et notre sang chaud ; sincèrement, je m’y sens comme chez moi.

Quel est votre meilleur souvenir de voyage ?
Je dirai sans hésitation Melbourne en Australie en 2007. Il est très difficile pour moi de ne pas associer mes exploits sportifs à  mes meilleurs souvenirs de voyages Après, il y a eu mon voyage à  Dubaï en 2010 que j’ai vraiment apprécié.

Quel est votre pire souvenir de voyage ?
Encore une fois sans hésitation, je dirai le Nigéria où j’ai mal vécu le Championnat d’Afrique de natation en 2011. Ce n’était vraiment pas à  mon goût.

Lors d’un déplacement en avion, vous êtes plutôt impatient d’arriver, anxieux ou plutôt relaxé ?
L’avion me berce ; dès que l’avion décolle, je suis immédiatement relaxé et je suis très zen, donc, soit j’ai envie de dormir, soit je bouquine en écoutant de la bonne musique. D’ailleurs, je n’ai jamais compris pourquoi il y a des gens qui stressent en avion. Mais je tiens à  dire que je voyage tellement, que cela m’irrite et me fatigue un peu. J’ai aussi un petit mal de dos et je ne préfère pas être sur les longs-courriers, mais parfois, mon métier l’impose.

Quel est l’objet dont vous ne vous séparez jamais pendant un voyage ?
Mon téléphone et ma connexion 3 G. Je ne pourrai pas m’en séparer car j’aime toujours être en contact avec les proches et les amis même si je suis dans une contrée lointaine. J’aime être connecté et à  la page de ce qui se passe dans le monde.

Si vous deviez passer quelque temps sur une île déserte au milieu de l’océan, quels sont les trois objets que vous emmèneriez avec vous ?
Mes lunettes de soleil, mes tongues et mon maillot de bain. J’essayerais de profiter au maximum de ces quelques jours car j’imagine que c’est une occasion qui ne se reproduit pas souvent.

Quel est votre destination de voyage rêvée ?
Ce serait plutôt les îles Maldives, les îles Fidji, Tahiti. Bref, les îles paradisiaques où je pourrais me détendre un petit peu et profiter du calme qui y règne. J’ai visité Hawaï et c’était fantastique ; j’ai visité Maurice et c’était à  couper le souffle. J’ai très envie de faire de la plongée sous-marine dans l’Océan indien, aux îles Maldives par exemple, et explorer les fonds marins même s’ils sont en train de perdre beaucoup de leur richesse avec ce que subit notre planète.

Et en Tunisie, ce serait plutôt quelle destination ?
Ce serait Djerba car je ne l’ai jamais visitée, et il paraît que c’est un endroit charmant. Aux Etats-Unis, j’ai des amis qui ont déjà  visité la Tunisie qui viennent me dire : « Do you know Djerba ? » et je ne sais pas quoi leur répondre, ça m’est resté au travers de la gorge, alors je vais bientôt visiter notre île du sud.



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Traveltodo a célébré la fin de l’année en fanfares

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L’agence de voyages en ligne Traveltodo a célébré l’avènement de 2014 en grandes pompes. Le voyagiste, leader dans son domaine, a déployé de grands moyens pour l’organisation de deux soirées prestigieuses au Palace Gammarth et à  Diar Lemdina Hammamet le 31 décembre dernier : cadre enchanteur, bonne humeur, convivialité, vedettes et stars de la scène tunisienne, mets aussi variés que succulents furent de mise pour le plus grand plaisir des clients ayant choisi l’agence pour réveillonner comme il se doit.



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Thermalies Paris : les opérateurs tunisiens en force

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Le salon Thermalies, avec ses 230 exposants cette année, est devenu l’un des rendez-vous privilégiés pour les professionnels tunisiens de la thalassothérapie. L’édition 2014 se déroule à  Paris du 23 au 26 janvier 2014 et rassemble tout le gotha des spécialités qui gravitent autour de ce secteur : thermalisme, spa, beauté, balnéo… En 2012, le salon avait attiré 33.000 visiteurs pour 300 exposants.

La Tunisie est partie prenante de l’événement au niveau institutionnel tout d’abord avec l’ONTT et l’Office du thermalisme mais également Tunisair qui sera présente à  l’événement. Les centres et hôtels privés participants sont l’Athénée et l’Ulysse Thalasso Djerba, la chaîne El Mouradi, l’hôtel Royal Thalassa Monastir, l’hôtel Tour Khalef Sousse, le Laico Hammamet, le Mövenpick Sousse, l’Odyssée Zarzis, l’hôtel Radisson Blu Djerba, le Royal Kenz de Sousse, le Nahrawess Hammamet, le Radisson Blu de Hammamet mais aussi deux producteurs d’eau minérale.

Ce salon est certainement la référence matière de tendances santé et bien-être et a pour cible un public consommateur de soins et de cures. La 32ème édition annonce plusieurs nouveautés : un défilé de mode : «coup de projecteur sur le maillot de bain», des «ateliers culinaires», un nouveau lieu de détente : «la tisanerie », et de façon inédite un pavillon entièrement dédié aux divers soins et massages à  découvrir sur place: «l’univers des soins», une véritable bulle de bien-être au cœur des Thermalies.



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A. El Heni a son mot à  dire dans le tourisme ?

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Le président du parti El Majd, Abdelwaheb El Hani, aurait présenté au futur chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ, une liste nominative de ministres susceptibles de constituer le futur gouvernement. Pour le porte-feuille du tourisme, El Hani propose Jamel Gamra. La question qui se pose dans ce cas est la suivante : est-ce une manière de vouloir reconduire Gamra dans ses fonctions où est ce que le parti El Majd est à  ce point déconnecté du tourisme au point de n’avoir aucun autre candidat à  suggérer ?



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Hotels.com livre ses prévisions et tendances pour 2014

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En ce début de nouvelle année, Hotels.com présente ses prévisions pour le marché mondial du tourisme, avec un boom annoncé du nombre de voyageurs en 2014.

« L’année 2014 s’annonce riche pour l’industrie du tourisme. Nous nous attendons à  voir un réel engouement pour des destinations moins traditionnelles telles que la Lettonie et Budapest », commente Marieke Flament, porte-parole de Hotels.com. « Le Brésil sera l’une des destinations qui profitera énormément de grandes rencontres sportives internationales. En France, les professionnels du tourisme attendent beaucoup, comme chaque année, du Tour du France tandis qu’en Angleterre, la réforme attendue de la procédure de délivrance des visas pour les touristes chinois, sera mise en œuvre. »

Une année sportive positive pour le secteur hôtelier

2014 sera une année très importante sur le plan sportif, avec notamment l’organisation de la Coupe du monde de football « FIFA 2014 » au Brésil, les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver à  Sotchi et le Tour de France, qui prendra son départ au Royaume-Uni avant de rallier la France. Autant d’événements majeurs qui attireront une multitude de spectateurs.

Le cyclisme connaît un réel engouement en France, dû en partie au succès du Tour de France, qui, en 2014, s’élancera du Yorkshire et rapportera à  la région une manne de plus d’environ 120 millions d’euros, selon le site dédié au tourisme « Welcome to Yorkshire ». Les coureurs s’élanceront ensuite à  la conquête des routes du Nord de la France, de toute la côte Est ainsi que du Sud comme à  Nîmes ou à  Pau, des villes qui sont relativement intéressantes puisque les prix des nuits d’hôtels y ont baissé au premier semestre 2013 selon le rapport des prix hôtelier de hotels.com : respectivement -4% et -16% par rapport à  2012.

Avec la Coupe des confédérations en 2013, le Brésil a eu un avant-goût de ce qui l’attend cette année. Les réservations de chambres d’hôtel ont explosé dans le pays, émanant du monde entier. Les requêtes concernant les trois villes hôtes de la compétition, à  savoir Sao Paulo, Belo Horizonte et Manaus, dans lesquelles jouera l’équipe française, sont sous les feux des projecteurs suite au récent tirage au sort des groupes de qualification. Rio de Janeiro n’est pas en reste, enregistrant quatre fois plus de requêtes en ligne.

Le boom touristique profitera également à  la Russie, où la ville de Sotchi s’attend à  voir sa population exploser pour atteindre 4,4 millions de personnes en 2014. Une enveloppe budgétaire de 39,5 milliards d’euros environ est consacrée à  la construction des infrastructures qui accueilleront les compétitions : des stades, des patinoires, des arènes de hockey sur glace et des pistes de ski. Avec 30 nouveaux hôtels 4 et 5 étoiles et 54 établissements 3 étoiles en train de sortir de terre, Sotchi bénéficiera des retombées économiques des Jeux d’hiver longtemps après l’extinction de la flamme olympique.

« Boom » touristique en Lettonie

2014 sera sans nul doute une année marquante pour la Lettonie. Outre le passage à  l’euro du pays le 1er janvier, abandonnant au passage le lats, Riga jouira de 12 mois sous les projecteurs en tant que Capitale européenne de la culture. Avec les nombreux événements prévus dans le pays, notamment la plus importante fête des lumières d’Europe du Nord, Riga aura beaucoup à  offrir aux visiteurs en 2014. Son parc hôtelier présente le meilleur rapport qualité/prix en Europe, avec un tarif moyen de seulement 69 euros par nuit selon le tout dernier indice des prix (HPI) publié par Hotels.com.

Las Vegas et Budapest et le ciné-tourisme

Le grand écran n’a pas cessé d’inspirer les voyageurs en 2013 et en 2014, la capitale du jeu de hasard devrait encore largement attirer les fans de cinéma, grâce au film « Last Vegas », sorti fin 2013 et où l’on a pu voir Michael Douglas, Robert De Niro, Morgan Freeman et Kevin Kline. L’histoire d’un groupe d’amis, la soixantaine flamboyante, qui vient fêter à  « Sin City » l’enterrement de vie de garçon du dernier d’entre eux à  se marier.

Les villes américaines de Seattle et Portland bénéficieront quant à  elles d’un regain d’intérêt avec le début du tournage du film « 50 Shades of Grey ». New York devrait elle aussi connaître une hausse d’affluence grâce au film « The Amazing Spider-Man » – le destin d’un héros, filmé entièrement à  Big Apple et qui sortira en 2014.

D’autres films attireront des visiteurs du monde entier, notamment Budapest grâce à  The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson. Hobbiton, le village des hobbits construit en Nouvelle-Zélande pour les besoins des sagas de Peter Jackson, devrait encore faire venir des fans du Seigneur des anneaux avec la sortie de « The Hobbit: There and Back Again »,dernier volet de la trilogie consacré à  Bilbon le Hobbit.

Réforme des visas = davantage de touristes chinois !

Au Royaume-Uni, le chancelier de l’échiquier George Osborne a entendu les demandes répétées des entreprises, appelant à  l’assouplissement des procédures de délivrance de visas aux touristes chinois. En octobre, il a confirmé la simplification prochaine du processus d’entrée au Royaume-Uni pour ces touristes. Un nouveau programme pilote qui permettra désormais à  certains voyagistes chinois de faire la demande en envoyant le formulaire Schengen au lieu de faire deux demandes distinctes. Bien que la date d’entrée en vigueur de ce programme reste indéterminée, il rendra le pays plus attractif aux yeux des Chinois. La facilité d’obtention d’un visa est un critère décisif quant au choix d’une destination pour un cinquième de la population de l’Empire du milieu, selon leChinese International Travel Monitor de Hotels.com.

Un nouveau TGV ralliant la France à  l’Espagne !

La première ligne à  grande vitesse reliant directement Barcelone à  Paris, Lyon, Marseille et Toulouse est inaugurée début décembre. Elue à  la seconde place des destinations les plus accueillantes d’après un sondage Hotels.com, réalisé auprès de 27 000 voyageurs, les touristes Français peuvent désormais réserver leurs billets pour relier Paris mais aussi Lyon, Toulouse et Marseille l’Espagne, pour se rendre dans la capitale de la Catalogne et même à  Madrid au départ de Marseille.

Au total, cinq allers-retours quotidiens seront assurés entre la France et l’Espagne sans que les voyageurs aient besoin de changer de trains à  la frontière, comme c’était le cas jusqu’à  présent. L’offre, qui s’adresse principalement à  une clientèle loisirs, devrait être élargie progressivement, et notamment l’été, en période d’affluence touristique.

Soit, 17 villes des deux côtés de la frontière sont desservies par cette nouvelle liaison et,depuis l’ouverture des ventes le 28 novembre, plus de 30.000 billets ont été vendus, a indiqué la SNCF. La compagnie indique qu’elle vise un million de passagers transportés sur cette ligne en 2014, de quoi faire plaisir à  tous les professionnelles du tourisme !

Réserver un hôtel dans sa voiture via la version mobile embarquée de Hotels.com

La préparation d’un voyage, notamment la réservation de nuits d’hôtel, passe de plus en plus par des applications mobiles. Cette tendance devrait s’amplifier l’an prochain. En 2013, Hotels.com a franchi le cap des 25 millions de téléchargements de son application, toutes versions confondues. Les études réalisées par Hotels.com montrent que les chambres réservées par ce canal concernent à  89 % des séjours de deux ou trois nuits maximum.

Au premier semestre 2013, les réservations sur appareils mobiles étaient majoritairement effectuées (68 %) pour des séjours de dernière minute, deux jours avant la date prévue du voyage.

En 2014, les applications vont embarquer à  bord des véhicules : le mode mains-libres incitera les passagers à  faire des réservations spontanées par commande vocale. L’application mobile Hotels.com, première de sa catégorie à  être compatible avec la technologie Ford SYNCAppLinkâ„¢, permettra de trouver un hôtel où passer la nuit en un clin d’œil.



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Amadeus Tunisie toujours proche de ses partenaires agences de voyages

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Amadeus Tunisie, GDS leader sur le marché local et international dans la fourniture de solutions technologiques dans le domaine du voyage, a renoué depuis la dernière rentrée avec l’organisation de « Solutions Forum ».

Il s’agit de journées de rencontres avec ses partenaires agences de voyages et au cours desquelles sont présentés, dans le cadre de démonstration et de workshops, les nouveaux produits Amadeus toujours plus performants pour permettre aux agences une meilleure compétitivité sur le marché.

Les « Solutions Forum » sont également une occasion pour le staff d’Amadeus Tunisie d’être à  l’écoute des doléances des agences de voyages et de s’enquérir sur leurs besoins professionnels actuels et futurs.

Après Sfax en septembre dernier, Amadeus a clôturé l’année 2013 par l’organisation les 3 et 4 décembre à  Tunis de « Solutions Forum » destinés aux agences de voyages de la capitale. Ces deux journées ont été marquées par une forte présence des agences, des corporates mais aussi de la FTAV.

En 2014, Amadeus Tunisie va continuer sur sa même lancée à  travers l’organisation d’autres événements et notamment dans les régions afin d’être toujours proche et en contact permanent avec ses partenaires.



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Alitalia revient sur la ligne Milan-Tunis

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Alitalia se replace sur l’axe Milan-Tunis. La compagnie italienne, ayant cédé sa place à  sa filiale low cost Air One sur cette ligne depuis 2010, reprendra l’exploitation d’un vol tri-hebdomadaire à  compter du 30 mars 2013. Les dessertes seront assurées tous les mardi, mercredi et samedi en Airbus A.320 (temps de vol : 1h45). Au départ de l’aéroport Malpensa (MXP), les vols s’effectueront en soirée (décollage à  23h45) pour repartir à  5h55 du matin de Tunis-Carthage (TUN) et offrir ainsi des possibilités de connections au-delà  de Milan.



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Ce que l’Irlande a préparé pour ses touristes en 2014

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Les beautés de la nature, les traditions séculaires et la population accueillante font de l’Irlande une valeur sûre parmi les destinations touristiques. En 2014 aussi, l’Irlande ne manquera pas d’attirer de nombreux visiteurs car les nouveautés y foisonnent l’an prochain.

Tradfest 2014

L’année touristique débute par un événement traditionnel fantastique : Tradfest 2014, qui se déroule à  Dublin du 22 au 26 janvier. Des milliers d’amateurs de musique sont attendus dans le quartier culturel du Temple Bar pour une série de concerts exceptionnels. À l’affiche, on trouve entre autres des icônes de la musique folk irlandaise, telles que The Dublin Legends, The Fury Brothers et The Dublin City Ramblers.

Les concerts ont lieu dans des pubs chaleureux, à  la Cathédrale St-Patrick et dans le magnifique hôtel de ville. Le programme de Tradfest 2014 comprend en outre de nombreuses représentations cinématographiques, des expositions et des animations de rue. www.templebartrad.com

Limerick, ville culturelle

Connue pour ses vedettes de rugby et sa passion pour le sport, la ville de Limerick se profile avant tout comme un centre culturel animé en 2014. Elle a en effet été nommé First City of Culture en Irlande.

Cela vaut la peine de jeter un coup d’œil à  l’agenda culturel de 2014. Les festivités démarrent dès le 16 janvier avec la venue de la troupe Riverdance qui fêtera à  Limerick son vingtième anniversaire ! Voyagez à  Limerick en 2014, pas seulement pour profiter des événements culturels mais parce que la ville est un excellent point de départ pour découvrir les plus beaux coins de l’Irlande, dont le fleuve Shannon.www.limerickcityofculture.ie

The Wild Atlantic Way

Vous cherchez un programme de voyage tout préparé qui vous permet de découvrir les plus beaux coins d’Irlande ? Optez pour des vacances le long du Wild Atlantic Way. Avec ses 2.500 km, c’est l’itinéraire touristique le plus long du monde. Vous y ferez connaissance avec toute la côté occidentale, entre Donegal au nord et Cork au sud.

Vous traverserez les plus belles réserves naturelles telles que le Connemara, The Burren, Galway Bay et le comté de Kerry. Le parcours est émaillé de 156 points de vue époustouflants et d’innombrables curiosités culturelles et historiques.www.ireland.com

The Dub-line

C’est pratique de pouvoir visiter une ville en suivant un itinéraire balisé. La Dub-line dans la capitale de Dublin vous mène le long des meilleures attractions de la ville. La balade débute à  College Green et vous permet de découvrir entre autres merveilles Trinity College, Dublin Castle et Kilmaniham Gaol.

En cours de route, vous aurez la possibilité d’écouter de la musique ou de déguster une Guinness. La Dub-line allie le côté moderne et le patrimoine d’une capitale passionnante.www.visitdublin.com/dubline

Giro d’Italia 2014

Les amateurs de cyclisme savent depuis longtemps que le Tour d’Italie 2014 prendra le départ en Irlande. Les trois premières étapes s’y dérouleront au mois de mai. Dans le sillage des coureurs cyclistes, les touristes peuvent suivre le parcours, à  travers l’Irlande du Nord, le long de la Causeway Coastal Route, en passant par Armagh, Dundalk et Drogheda jusqu’à  Dublin. Ce n’est pas seulement un parcours cycliste fantastique mais aussi un itinéraire de voyage attrayant.



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En 2013, elles ont brillé dans le paysage touristique national

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Gros plan sur les personnalités touristiques de l’année 2013 en Tunisie.

Les années touristiques se suivent et ne se ressemblent que partiellement. En 2013, nombre d’opérateurs du secteur se sont en effet distingués sur la scène touristique locale soit par des actions marquantes, soit par des investissements courageux au vu de la conjoncture, soit par des démarches qui ont profité au secteur dans son ensemble. Certains reviennent dans notre classement d’une année à  l’autre tandis que d’autres y font leur apparition.

Dans la synthèse annuelle que nous publions, il est rare qu’un ministre du Tourisme figure car on estime généralement que s’il est affecté à  ce poste, c’est pour œuvrer tout naturellement en faveur du secteur. De l’avis de nombreux observateurs et bien qu’arrivé seulement en mars 2013, Jamel Gamra peut se prévaloir d’avoir défendu bec et ongles les intérêts du secteur touristique en général et s’est rangé du côté des professionnels partageant avec eux leurs soucis quotidiens. Plus encore, c’est parce qu’il s’est placé à  l’exact opposé de son prédécesseur dans ses actions et dans son approche qu’il s’est tout naturellement attiré la sympathie des professionnels mais aussi pour ses qualités humaines et relationnelles. Pour ne citer que quelques exemples, dans les dossiers de la taxe hôtelière et celui du tourisme saharien, le ministre du Tourisme a osé «mouiller la chemise» comme ses deux derniers prédécesseurs ne l’avaient certainement pas fait. Pour toutes ces raisons, Jamel Gamra a brillé sur la scène touristique nationale en 2013.

L’autre personnalité à  s’être distinguée au cours de l’année 2013 et notamment pour son franc-parler et pour ses actions de communication pertinentes, c’est sans aucun doute Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV). Il est devenu aujourd’hui évident que ce syndicat professionnel ne joue plus les seconds rôles dans la vie touristique du pays mais s’affiche désormais aux premiers rangs. Mohamed Ali Toumi n’a pas sa langue dans sa poche quand il s’agit de dénoncer les inerties de l’administration par exemple. Le président de la FTAV est d’ailleurs de toutes les réunions administratives, de toutes les rencontres avec les partenaires étrangers et de toutes les manifestations internationales où la présence de sa fédération est rendue nécessaire. Sous son mandat, la «petite» FTAV d’antan est devenue crainte et respectée, au moment où la FTH, l’autre grand syndicat professionnel, s’est enfoncé dans une lassitude déconcertante en 2013. Outre ses interventions énergiques dans les médias en tous genres où il ne mâche ni ses mots ni ses critiques à  l’égard de ceux qui vont à contre-courant de la cause touristique nationale, Mohamed Ali Toumi aura marqué l’année par un fait notable : lors de l’attentat avorté de Sousse le 30 octobre 2013, il a réagi au quart de tour –bien avant l’administration du Tourisme en tout cas- en dépêchant immédiatement sur place des psychologues pour assister les touristes sous le choc ou encore en mettant à  leur disposition des lignes téléphoniques gratuites pour leur permettre de rassurer leurs familles. Des actions simples en apparence mais dont l’effet a été extrêmement positif (lire).

Les agences de voyages en première ligne 

Face au bon exemple de leur fédération professionnelle, plusieurs agents de voyages ont émergé du lot en 2013. Et s’il en est un qui a particulièrement fait parler de lui cette année, c’est bien Mohamed Saâdaoui, patron de Carthage Holding qui englobe toutes ses activités touristiques et non touristiques. Diplômé en médecine de l’Académie de Volgograd, il joue désormais les premiers rôles pour ce qui concerne le flux touristique russe vers la Tunisie à  travers son T.O Carthage Plus mais aussi en tant que réceptif des voyagistes Ritz et Biblio Globus. En 2013, avec son agence Carthage Travel & Events, il est parti à  la conquête du marché local sans lésiner sur les investissements. Il a également créé une société de gestion hôtelière (Novostar Management) et a déjà  loué un premier hôtel à  Sousse. Par ailleurs, il prépare une nouvelle plate-forme de réservation en ligne qui portera le nom de Ziara et qui est actuellement en cours de développement par des ingénieurs tunisiens.

Pour toutes ces raisons, Mohamed Saâdaoui peut être considéré comme LA personnalité touristique de l’année 2013 en Tunisie. 

Autre agent de voyages qui ne manque pas une année sans «frapper fort», Tarek Lassadi, directeur général de l’agence de voyages Traveltodo. Bien que touchée par la disparition de son président du conseil d’administration, feu Jalel Bouricha, Traveltodo peut se prévaloir d’avoir réalisé deux actions d’envergure en 2013. Tout d’abord, avec le lancement de Voyanote, une sorte de TripAdvisor façon tunisienne (lire). Plus encore, Tarek Lassadi a réussi à  engager la Top Model Kenza Fourati pour en faire l’ambassadrice de sa marque. Résultat, une splendide campagne publicitaire touristique immortalisée par Nicolas Fauqué, le plus Tunisien des photographes français. Un travail qui aurait normalement été du ressort de l’administration chargée justement d’œuvrer en faveur de l’image de la Tunisie ; sauf que dans le cas d’espèces, c’est un privé qui en a pris l’initiative.

Ils investissent malgré tout 

Malgré une situation politico-touristique peu encourageante, ils n’ont pas hésité à  investir dans le tourisme tunisien, regardant l’avenir sous un angle purement optimiste. Trois projets nationaux sont sans aucun doute à  saluer au vu de la prise de risque qu’ils comportent : le futur hôtel La Badira à  Hammamet, voulu par Mouna Allani Ben Halima et qui, envers et contre tous, ciblera en premier lieu une clientèle de haut de gamme. Houcine Jenayeh ensuite, qui va reconstruire l’ancien Abou Nawas Nejma qui sera totalement métamorphosé et qui portera la fameuse enseigne Marriott lors de son ouverture (lire) après un investissement de 150 MD, qui fait suite à  un autre investissement consenti par son frère Omar Jenayeh qui a confirmé l’ouverture d’un Ritz-Carlton en 2016 à  Sidi Bou Saïd. Enfin, on ne pourra passer outre l’investissement de Mouldi Habichou à  Zarzis pour la construction d’un hôtel (lire) dans une zone qui connaît des hauts mais aussi beaucoup de bas.

Côté investissements étrangers, 2013 aura été marquée par des annonces (ou des confirmations) d’investissements, tels le groupe libyen Lafico qui va démolir l’hôtel du Lac à  Tunis pour en faire un 5 étoiles flambant-neuf ou encore Qatari Diar qui se prépare à  un lourd investissement dans la région de Tozeur.

Et s’il fallait attribuer un prix de la persévérance en 2013, il serait accordé tout naturellement à  Mohamed Frikha, président de la compagnie Syphax Airlines qui, contre vents et marées, a tenu ses promesses, en s’octroyant une place dans le secteur du transport aérien de et vers la Tunisie mais aussi en ayant été le premier à  mener un avion battant pavillon tunisien à  Montréal pour un vol commercial sans escale (lire).

Et demain est une autre année…

 

Hédi HAMDI



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En 2014, Lufthansa va consolider l’axe Munich-Tunis

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L’expérience de l’été dernier semble avoir été concluante.

La compagnie allemande Lufthansa a annoncé son intention de remettre en place sa desserte estivale entre Munich et Tunis.

Le programme 2014 s’étalera du 7 juin au 1er novembre à  raison d’un vol hebdomadaire opéré tous les samedis en Airbus A.320 avec un départ de 15h20 de Munich (aéroport Franz Josef Strauss) et un retour de Tunis-Carthage à  17h30 (durée de vol : 2h20 min).



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Paris arbore son statut de capitale de la mode, du luxe et du shopping

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Paris, premieÌ€re ville touristique mondiale, accueille chaque année 29 millions de touristes. Pour la majorité d’entre eux, le shopping est l’une des motivations principales du séjour. Capitale européenne de la mode et de la création, Paris compte 61 232 commerces – dont 5 500 pour le seul secteur du preÌ‚t-aÌ€-porter. Ses grands magasins, ses marques de luxe historiques et incontournables et ses quartiers renommés font de Paris une destination shopping éblouissante 365 jours par an. Paris a toujours été le berceau de la mode et du luxe. Toutes les grandes marques internationales y posseÌ€dent un navire amiral et chaque jour voit l’arrivée de nouvelles enseignes, boutiques qui renouvellent la richesse de l’offre parisienne.

Nouvelles tendances, nouvelles adresses… 
Lignes contemporaines, design épuré, conceptions respectueuses de l’environnement et matériaux nobles sont les maiÌ‚tres mots de nouveaux complexes marchands qui rivalisent d’originalité et de services pour séduire Parisiens et touristes…
Centres commerciaux, des ouvertures capitales : Aéroville, un centre commercial de 84 000 m² aÌ€ proximité de l’aéroport Paris – Charles-de-Gaulle a ouvert ses portes le 16 octobre 2013. Ses 200 boutiques, 30 restaurants, son cinéma multiplexe de 12 salles du producteur Luc Besson, son hypermarché, son café événementiel avec vue sur les pistes, se veulent une « invitation au voyage », www.aeroville.com.
A quelques encablures de la tour Eiffel, c’est au tour du centre Beaugrenelle de présenter ses nouveaux atours. Depuis le 23 octobre, ce nouveau temple du shopping tout de verre paré déploie ses 110 boutiques sur 32 000m² répartis en 3 iÌ‚lots. Ici, ce sont les codes d’un grand magasin qui régissent l’architecture et l’agencement (toiture végétalisée, atrium…) : tout le quartier du Front de Seine devrait bénéficier de cette nouvelle dynamique.
Petit plus : une navette fluviale dédiée entre le quai André Citroën… et la tour Eiffel ! www.beaugrenelle-paris.com

Le passage du Havre fait sa métamorphose depuis le printemps 2012 : ambiance plus cosy, décor plus sobre, murs végétaux, suspensions en verre deMurano… L’objectif est d’attirer de nouvelles enseignes pour en faire une vitrine haut de gamme du shopping aÌ€ la parisienne www.passageduhavre.com . Il vient compléter l’offre shopping du centre Saint-Lazare Paris (de la gare éponyme) qui, depuis le printemps 2012, séduit de plus en plus de Parisiens et de touristes avec ses 80 boutiques et sa nouvelle brasserie, le Lazare, ouverte par le chef 3* Eric Frechon stlazareparis.com.

… et une multitude d’ouvertures treÌ€s attendues

Depuis décembre, l’ouest parisien accueille One Nation Paris, le centre commercial outlet de marques de luxe aÌ€ petits prix (réductions de – 30 aÌ€ -70 %) abritant 112 enseignes emblématiques, françaises et internationales, sur plus de 24 000 m². Il s’agit du 1er centre commercial aÌ€ énergie positive européen avec une importante offre de services (coiffeur, institut de beauté…) et de multiples espaces gourmands.
L’architecture du site s’inspirera du chaÌ‚teau de Versailles, son voisin immédiat, avec des références aÌ€ la cour de marbre du chaÌ‚teau et aÌ€ ses céleÌ€bres jardins. De nombreux modes de transport seront proposés au départ de Paris, incluant notamment des navettes au départ de l’Opéra www.onenation.fr.

Vill’Up ouvrira aÌ€ l’automne 2014 au sein de la Cité des Sciences et de l’Industrie dans le XIXe arrondissement de la capitale : 24 000 m2 de concept-stores, de boutiques vintage, 16 salles de cinéma Pathé et – point fort de ce nouveau site – des activités de loisirs originales comme iFly, un simulateur de saut en parachute.
Les gourmands ne seront pas en reste avec un poÌ‚le restauration « bistronomique » de 10 restaurants et cafés. Fort du positionnement de la Cité des Sciences aÌ€ la 10e place des sites touristiques français les plus visités, il y a fort aÌ€ parier que le centre attirera bon nombre de visiteurs… En fin d’année 2014, on attend également l’ouverture de Carré Privé Ouest, un nouvel outlet de luxe avec 30 000 m2 dont 16 000 de commerces. Au programme : 80 boutiques, des restaurants, un poÌ‚le loisirs ainsi qu’un cinéma multiplexe.

Grands magasins, la montée en gamme :

Le grand magasin Bon marché Rive Gauche poursuit ses travaux d’agrandissement jusqu’en 2017. www.lebonmarche.com. Le BHV se rebaptise BHV Marais et part aÌ€ l’assaut de sa nouvelle clienteÌ€le cible : les « urbains créatifs ».
Les codes de communication ont été modifiés tout comme les espaces (propices dorénavant aÌ€ la flaÌ‚nerie et aux achats coups de cœur parmi une sélection de marques plus pointues). Il accueillera en 2014 une école de cuisine et une épicerie chic www.bhv.fr

En 2014, le Lafayette Gourmet déménage vers le Lafayette Maison. L’espace libéré deviendra alors un espace créateur du Lafayette Homme www.galerieslafayette.com.
Le magasin du Printemps ouvrira un nouveau point de vente au printemps 2014, au sein du Carrousel du Louvre. Cet écrin luxueux de 2 400 m2 proposera une sélection pointue notamment parmi les marques mode et beauté www.printemps.com.

Aéroport de Paris …

…n’est pas en reste et a imaginé un grand magasin duty free dédié aÌ€ l’art de vivre, aÌ€ la beauté, aÌ€ la mode et aÌ€ la gastronomie. Tous les grands noms et marques emblématiques y sont représentés et offrent ainsi aux visiteurs une facilité et un gain de temps inédits avant de prendre leur envol. De quoi terminer en beauté un séjour parisien! www.paris- lifestyle.fr

Le luxe et la création, toujours à la pointe :
De multiples boutiques voient le jour au quotidien : Balenciaga s’installe rue Saint-Honoré, la premieÌ€re enseigne de joaillerie de Louis Vuitton, place VendoÌ‚me et Alaïa, rue de Marignan. Quant au nouvel espace Cartier, il a élu domicile boulevard des Capucines, non loin de la nouvelle boutique Bucherer, premier spécialiste européen de montres et bijoux…
La boutique Guerlain des Champs-Élysées fait peau neuve. Avec 1 800 m², elle est la plus grande au monde dédiée à une marque unique de cosmétiques. Du côté des créateurs en vogue, signalons de nouvelles boutiques Stella Cadente, Jérôme Dreyfuss et Enfants par Marc Jacobs au Palais-Royal. Le Marais, en pleine effervescence, accueille Suite.341.

Ce concept réunit les marques Maje, Sandro et Claudie Pierlot dans un meÌ‚me lieu. Sans oublier : la premieÌ€re boutique Shang Xia hors de Chine, rue de SeÌ€vres ; l’arrivée d’un corner Topshop aux Galeries Lafayette ; l’ouverture de la premieÌ€re boutique Urban Outfitters en France et, dans un autre univers, la rénovation en cours du Louvre des Antiquaires – sans fermeture (jusqu’en 2015).

Des conditions propices, des expériences inédites

Des soldes réglementés : les soldes d’hiver et d’été sont les points d’orgue d’un secteur phare qui propose tout au long de l’année de nouvelles adresses pour séduire une clienteÌ€le en queÌ‚te d’inédit.

Le code du commerce définit les soldes dont les dates sont précisées par décret. Ils débuteront officiellement le mercredi 8 janvier 2014 aÌ€ 8 heures du matin pour finir le mardi 11 février 2014.Tous les jours de la semaine sont bons pour s’adonner au shopping : le dimanche est également synonyme d’emplettes avec l’ouverture des commerces dans sept zones touristiques telles que Montmartre, les Champs Elysées, le Marais et la rue des Francs-Bourgeois, la rue d’Arcole (4e), les quartiers Saint-Germain et Louvre-Rivoli, le Viaduc des Arts (12e, le long de l’avenue Daumesnil), sans oublier La Défense (92).

L’atout de la détaxe : la détaxe touristique française permet aux touristes d’obtenir une réduction de 12 % sur la totalité de leurs achats. Pour prétendre aÌ€ la détaxe, le client doit résider en dehors de l’Union européenne plus de six mois par an, être âgé de plus de 15 ans et effectuer un achat supérieur aÌ€ 175 euros, le même jour, dans le même magasin.



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Les flops touristiques de l’année 2013

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Au moment où 2013 s’apprête à  tirer sa révérence, retour sur les principales déceptions de l’année touristique en Tunisie. 

S’il est un marché qui suscite bien des inquiétudes, c’est bien le marché français. A fin novembre 2013, son recul était de 48,1% par rapport à  2010. Est-ce à  dire que les Français n’aiment plus la Tunisie ? Le raccourci est un peu trop court mais l’on dira plus directement que les Français n’aiment pas la Tunisie quand elle est gouvernée par des islamistes et regrettent que les Tunisiens aient voté pour eux lors des premières élections libres du pays ! 
Dans le domaine de l’hôtellerie, l’affaire qui aura fait couler le plus d’encre et de salive dans la sphère touristique 2013 est à  mettre à  l’actif du groupe français Marmara. Dans une sordide affaire de soi-disant bactérie découverte dans ses canalisations, elle a fait de l’hôtel Dar Jerba son souffre douleur dans un dossier opaque dans lequel a trempé TUI UK. Mais quelques jours auparavant, un autre hôtel exploité en partie par le même Marmara (le Palm Beach Djerba pour ne pas le citer) était lui aussi l’objet d’une énorme campagne de dénigrement par les médias français, à  commencer par les principales chaînes TV. Deux scandales coup sur coup (appelons les choses par leur nom) qui n’ont pas arrangé l’image de la Tunisie en général et de Djerba en particulier aux yeux du touriste français. 
Dans le même registre, on ne pourra passer outre la désaffection de la chaîne espagnole Iberostar qui se désengage lentement mais sûrement du marché après son retrait de plusieurs hôtels en cours d’année. Désengagement qui accompagne également la lente agonie du marché touristique espagnol sur la Tunisie. 
Sur le plan administratif, la fin de l’année a été marquée par l’adoption par l’Assemblée nationale constituante d’une taxe sur les nuitées dont les hôteliers ne voulaient pas. Les élus de la Nation ne l’ont pas entendu de cette oreille. 
Dans le monde du transport aérien, la suppression de la ligne Londres-Tunis et le départ de British Airways a été mal vécue par certains qui y ont vu un abandon pur et simple du pays par la compagnie, même si en termes de capacités, la compagnie Tunisair a réagi rapidement en consolidant ses fréquences sur cette ligne assurée désormais par un vol quotidien. 
 H.H



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Le « Salon Des Belles Vacances » à  Tunis City

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Le « Salon Des Belles Vacances », organisé par Traveltodo en partenariat avec Tunis City a pris fin. Le salon s’est déroulé du 9 au 18 décembre 2013 au centre commercial Tunis City Géant. Traveltodo a réuni plusieurs grandes marques du tourisme. 11 hôtels et la compagnie aérienne Nouvelair ont exposé et présenté sur l’allée principale de la galerie commerciale une offre complète de leurs nouvelles tendances de produits et de prestations de services dans leurs domaines. Les hôtels et chaînes d’hôtels participants étaient Thalassa Hotels, Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse, Radisson Blu Resort & Thalassa, Medina Hotels Hammamet, Alhambra Thalasso Hammamet, Seabel Hotels, African Queen & Regency Hammamet, El Mouradi Hotels, Houda Hotels et Dar Ismaïl Tabarka. Des milliers de visiteurs ont profité de cette opportunité pour programmer leurs vacances d’hiver. D’après les premières évaluations des sondages des visiteurs, l’atmosphère dans les halls d’exposition était très positive.

Le salon a aussi convaincu et ce pour sa 2ème année un large public grâce au jeu interactif lancé sur la page Facebook de Traveltodo : chaque jour, un billet à  gagner offert par le sponsor officiel, la compagnie aérienne Nouvelair.

Le rendez-vous a été donné pour le salon des « Belles Vacances » pour sa 3ème édition.



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Taxe sur chaque nuitée d’hôtel : le projet est passé

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L’Assemblée nationale constituante a voté le 21 décembre en soirée la nouvelle loi portant sur la mise en place d’une taxe sur chaque nuitée hôtelière en Tunisie qui entrera en vigueur à  compter du 1er octobre 2014. Le ministère du Tourisme a en effet mené une campagne de sensibilisation auprès des députés pour tenter de repousser l’échéance initialement voulue à  la date du 1er mai 2014. Le ministre du Tourisme, Jamel Gamra, avait expliqué que la Tunisie risquait de perdre 10% de ses touristes si l’entrée en vigueur de la taxe n’était pas repoussée après l’été. Celle-ci devrait finalement être de 1 dinar pour les hôtels 3 étoiles, 2 dinars pour les 4 étoiles et 3 dinars pour les 5 étoiles.



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Gammarth : une chaîne thaïlandaise arrive

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Le groupe hôtelier thaïlandais Six Senses vient d’annoncer l’ouverture de 8 nouveaux hôtels dans le monde au cours des 3 prochaines années dont un en Tunisie. C’est à  Gammarth que l’opérateur devrait s’installer sur le site de l’hôtel connu par le passé sous le nom de Nova Park et fermé depuis une dizaine d’années. Le projet porte sur un établissement de 67 suites et villas avec piscine ainsi que 31 résidences qui portera le nom de Six Senses Gammarth programmé pour 2016.

Six Senses va également ouvrir les destinations suivantes : en Chine, avec le Six Senses Qing Cheng Mountain de 113 suites et le Six Senses Ninghai de 129 villas ; en France, avec le Six Senses Mont Blanc de 32 suites ; au Bhoutan, avec le Six Senses Bhutan de 82 chambres ; à  Taïwan, avec le Six Senses Wuma de 50 suites ; à  Sainte Lucie, avec le Six Senses Freedom Bay de 73 villas ; à  Bali avec le Six Senses Uluwatu de 120 suites.

« L’expansion rapide de la marque Six Senses Resorts Spas en Asie, en Europe, en Afrique du Nord et dans les Caraïbes, nous permet de nous positionner sur une échelle plus internationale, avec notamment le développement de notre premier resort de sport d’hiver, notre premier hôtel urbain et de deux resorts situé dans des sites classés au patrimoine mondial par l’Unesco », a déclaré Neil Jacobs, Chief Executive Officer de Six Senses.

Actuellement, Six Senses gère 10 resorts et 28 spas dans 20 pays à  travers le monde.



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Ces Tunisiens qui bougent chez Qatar Airways

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Les deux Tunisiens qui occupent un poste de Country Manager de la compagnie Qatar Airways en Afrique du nord viennent d’être affectés sur de nouveaux marchés.

Jalel Chebbi passe ainsi de Tripoli à Casablanca en tant que Country Manager pour le Maroc tandis que Sami Debbiche quitte Casablanca pour Nairobi où il aura désormais la charge du marché kenyan.



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TJ, un Tunisien à Taipei

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Taïeb Joulak (TJ) pose ses valises à  Taïwan.

Il va en effet prendre le poste de directeur général de l’hôtel W Taipei du groupe Starwood à  compter du 1er février 2014.

Taïeb Joulak était depuis 2010 directeur commercial et marketing du W Bali Hotel Retreat & Spa en Indonésie.

Lire aussi : Taïeb Joulak



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Tunisair Express : pont aérien sur Tozeur

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C’est un véritable pont aérien entre Tunis et Tozeur auquel se prépare la compagnie Tunisair Express. Saisissant l’opportunité des vacances scolaires d’une part mais aussi du déroulement de plusieurs festivals dans la région du sud-ouest, la compagnie aérienne va déployer pas moins de 18 vols entre Tunis et Tozeur sur la période comprise entre le 21 décembre 2013 et le 5 janvier 2014 et ce afin de donner un coup de fouet au tourisme dans la région grandement affecté par la situation qui prévaut.

La mise en place de ces vols a été rendue possible grâce à  une convention de soutien au transport aérien signée entre l’Office national du tourisme tunisien et la compagnie nationale Tunisair Express. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des mesures urgentes qui tendent à  redynamiser l’aéroport de la région et à  promouvoir le tourisme intérieur. La même mesure intervient alors que le sud tunisien vit au rythme de ses festivals internationaux qui se tiendront au cours de la période allant du 24 au 31 décembre de chaque année.

Actuellement desservi par trois vols par semaine, l’aéroport de Tozeur va donc voir arriver massivement les ATR 72 de Tunisair Express dans le cadre d’une convention entre les deux parties signataires de la convention qui ont convenu de mettre en place 18 vols supplémentaires au cours de la fin de l’année et du début de la nouvelle année. Ce qui devrait permettre de mettre en place, en moyenne un vol direct par jour entre Tunis et Tozeur.

Au cours de cette période, la région du sud invitera nombre de professionnels et autres opérateurs économiques à  animer un forum portant sur les opportunités d’investissement dans la région et qui se tiendra à  Kébili le 25 décembre 2013.

Il convient de noter par ailleurs que cette nouvelle mesure a suscité l’intérêt de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) disposée à  confectionner des séjours organisés au profit des Tunisiens et des touristes étrangers, comportant le transport aérien, l’hébergement hôtelier et les excursions à  travers les régions du sud. Les Tunisiens seront, à  travers une campagne d’information nationale, invités à  saisir l’opportunité ainsi offerte par la Fédération des agences de voyages, l’ONTT et Tunisair Express. Mieux encore : les représentants du tourisme tunisien à  l’étranger ont été invités à  promouvoir cette mesure auprès des tour-opérateurs étrangers en vue de drainer davantage de flux touristiques en direction du sud.



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Ils courent tous pour devenir ministre du Tourisme !

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La nomination de Mehdi Jomaâ, 50 ans, au poste de chef du gouvernement, suscite un enthousiasme d’un genre nouveau sur les réseaux sociaux. Les Facebookers notamment soumettent leur candidature spontanée pour tenter de faire partie du futur gouvernement de technocrates. Il se trouve que parmi eux, de nombreux opérateurs privés dans le secteur du tourisme sont en train de « tenter leur chance ». Mais ils ne sont pas les seuls à  se porter volontaires puisque ce poste précisément semble attiser les convoitises de toutes parts et même de certains retraités de l’administration dont le compteur est bloqué en 1990 et qui se voient déjà  ministrables. Chacun prétend détenir la potion magique pour sortir le secteur de la crise dans laquelle il se débat. Et l’actuel ministre qui doit se délecter de la situation…D.T



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N. Chouk au tourisme ?

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L’histoire est un éternel recommencement. A chaque changement de gouvernement, que ce soit avant ou après la révolution, les pronostics vont bon train concernant les prétendants au poste de ministre du Tourisme. De source généralement bien informée, le nom d’une certaine Najiba Chouk, qui exerce actuellement en qualité de commissaire au compte dans le privé à  Tunis, vient de faire son apparition en tant que candidate potentielle au poste dans le nouveau gouvernement Jomaâ. Information à  prendre avec des pincettes car les ragots vont, ces jours-ci, couler à  profusion.

D.T



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Marché de Noël à  Djerba du 19 au 24 décembre 2013

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Pour la deuxième année consécutive, et forts du succès de la première édition, la résidence hôtelière “Les Jardins de Toumana” et “MissKaConsulting” organisent le deuxième Marché de Noël sur l’île de Djerba du 19 au 24 décembre 2013.
Tout comme l’an dernier, le “Marché” se déroulera dans les allées et autour de la piscine de la résidence hôtelière “Les Jardins de Toumana” qui sera entièrement illuminée & décorée pour donner à  cet événement un véritable “air de fête”. Il sera ouvert de 11h à  17h30.

Le marché 2012 a accueilli environ 1 000 visiteurs pendant les 8 jours. De provenance très variée (touristes, résidents européens, djerbiens et tunisiens du continent), ils ont tous été unanimes sur l’originalité, la richesse et l’ambiance festive du Marché. Nous souhaitons ardemment qu’ils soient encore plus nombreux pour ce nouveau rendez-vous.
A l’instar de l’année dernière, cette nouvelle manifestation offrira l’opportunité à  des artistes & des artisans tunisiens & européens mais aussi à  des producteurs locaux (produits de bouche, épices, cosmétiques, etc.) d’exposer et de vendre leurs produits et leurs réalisations sous réserve que ceux-ci soient originaux et de fabrication artisanale.
Les exposants de la précédente édition qui sont disponibles seront présents de nouveau, ce qui apporte une très grande satisfaction aux organisateurs. Et, bien sûr, de nouveaux exposants proposant de nouvelles créations, de nouveaux produits, de nouveaux concepts ont souhaité participer au marché de cette année.

Trois associations à  but caritatif sont invitées.Un point d’honneur est mis par les organisateurs à  perpétuer l’esprit de cette manifestation, entièrement orientée vers des valeurs de convivialité et de fraternité. Elle permettra aux Tunisiens, aux résidents étrangers et aux touristes de se rencontrer, d’échanger et de partager un moment de fête et de découvrir ou redécouvrir des créations issues de l’artisanat traditionnel.



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Salons touristiques en janvier : Air France en campagne de séduction tunisienne

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50% de remise sur la classe Premium Economy pour les professionnels tunisiens du tourisme qui comptent participer aux salons touristiques prévus aux Pays-Bas, en Autriche et en Espagne en janvier 2014. La compagnie Air France a en effet lancé une offre promotionnelle destinée à  encourager les professionnels tunisiens à  utiliser ses lignes pour se rendre aux salons «Vakanties Beurs» à  Ultrecht (14-19 janvier), «Ferien Messe Wien» (16-19 janvier) et «Fitur» Madrid (22-26 janvier). La classe Premium Economy offre la possibilité de voyager avec deux valises de 23 kg chacune, de bénéficier d’un circuit prioritaire d’enregistrement et d’embarquement ainsi que la possibilité d’accéder au Salon Air France à  l’aéroport Charles-de-Gaulle. Plus encore, que ce soit en se rendant à  ces salons ou sur leur trajet de retour, les professionnels tunisiens pourront éventuellement faire un « stop » à  Paris. L’offre est valable au départ de Tunis-Carthage pour les passagers qui réserveront pour un voyage en Premium Economy vers AMS, MAD ou VIE devant se dérouler entre le 10 et le 31 janvier 2014.



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Tunisair au top 5 des entreprises africaines les plus visibles sur le web

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La compagnie nationale tunisienne Tunisair a été classée à  la 3ème place du top 5 des entreprises les plus visibles sur le net avec 1,8 million de pages indexées sur Google selon le baromètre digital des entreprises d’Afrique francophone. En outre, la compagnie a été classée 2ème entreprise africaine en matière d’indice d’intérêt sur le web, suscitant un volume de 246 000 recherches au cours des 12 derniers mois.

L’étude publiée par «Hopscotch Système Africa», agence spécialisée dans le domaine de la communication et du marketing digital, a évalué la popularité de 50 marques d’entreprises africaines sur la base de leur référencement sur le web (moteur de recherche Google) et leur présence sur les réseaux sociaux (facebook. twitter.etc.).

Il est signaler que la page officielle Facebook de Tunisair «Tunisair – La Compagnie aérienne nationale de la Tunisie» compte près de 102 000 abonnés.



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Gambie : chaleur hivernale et « Fanal Parades »

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La Gambie, plus beau petit pays d’Afrique, est le lieu idéal pour faire de ce rêve une réalité. En fin d’année, vous aurez en outre le plaisir d’assister aux Fanal Parades, inoubliables cortèges ! 

La Gambie s’étend sur la côte occidentale de l’Afrique, de part et d’autre du fleuve du même nom, et est quasiment enclavée dans son voisin, le Sénégal. Petit pays, elle n’en offre pas moins un bel échantillonnage des splendeurs naturelles et de la diversité culturelle du continent africain. Pas besoin d’interminables déplacements pour profiter de tout cela : des dizaines d’excursions d’une journée sont organisées depuis votre hôtel de plage.

Sur les plages de palmiers baignées par l’Océan atlantique, vous bénéficierez en plein hiver de températures diurnes de 30 à  35 °C et de nuits relativement fraîches (20 °C environ). Le risque de voir une goutte de pluie est quasiment nul. Bref, vous passerez dans un confortable hôtel de formidables vacances d’hiver sous les Tropiques.

Splendeurs naturelles

En Gambie, la nature est jalousement protégée. Les autorités ont transformé de vastes zones en parcs nationaux. Pour les touristes, ce sont autant de lieux enchanteurs, en particulier les forêts tropicales et les mangroves bordant le fleuve Gambie, où l’on peut observer une faune et une flore impressionnantes. De nombreuses excursions sont organisées à  partir des hôtels de la côte.

Des événements culturels, y compris pendant la période de Noël !

Des dizaines de groupes ethniques avec leurs coutumes et leurs traditions propres vivent en Gambie. Cette diversité qui rend le pays si intéressant peut être découverte partout, que ce soit lors de fêtes traditionnelles ou sur des marchés bigarrés. Le calendrier des événements est si riche que, même durant un séjour hivernal à  la plage, vous pourrez profiter de différentes excursions, y compris pendant la période de Noël.

Les Fanal Parades sont tout à  fait typiques, surtout dans la capitale, Banjul, et à  Serrekunda. Les « fanals » sont des maquettes de bateau pouvant mesurer jusqu’à  3 mètres de long, réalisées en bambou et revêtues de papier blanc, ornées à  l’intérieur de bougies ou de petites lampes.

Ces petits esquifs construits par des associations d’amateurs sont munis de roues et défilent dans les rues en cortèges festifs, accompagnés de danses et de musique.

Le cortège passe de maison en maison pour quémander un peu d’argent, somme qui est ensuite réunie pour organiser une grande fête. La tradition du fanal est bien vivante et comprend même des compétitions.

Les fêtes de fin d’année sont aussi l’occasion d’admirer des danses exécutées dans de spectaculaires costumes, démonstrations qui se terminent souvent en un éclatant festival de rue.

En résumé, votre séjour hivernal en Gambie vous permettra de savourer une délicieuse température estivale, mais aussi l’atmosphère vibrante et colorée des fêtes du Fanal.

Infos : www.visitthegambia.gm



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L’euro en feu

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L’euro vaut actuellement 2,3 dinars. Pauvre monnaie tunisienne qui s’est dévaluée de plus de 10% depuis le début de l’année 2013. Mais ceux qui sont le plus à  plaindre, ce sont les hôteliers qui continuent à  signer leurs contrats avec leurs partenaires tour-opérateurs en dinars tunisiens -monnaie de singe pratiquement- tellement l’environnement économique est affecté par la situation politique et par les perspectives de croissance pessimistes.

«Si les tiraillements politiques continuent de peser sur le climat des affaires et, si les débats sur les questions économiques et financières n’arrivent pas s’extirper du terrain de l’incompétence et du populisme, et si le syndicalisme ne déserte pas la surenchère revendicative, alors tous les scénarios sont possibles, y compris celui d’une cure d’austérité avec une dévaluation fort douloureuse» a estimé le professeur Moez Laabidi, enseignant à  la faculté des Sciences économiques et de Gestion de Mahdia et conseiller économique auprès de MAC SA.
Du côté des hôteliers, la question de la signature des contrats en euros avec les tour-opérateurs est donc aujourd’hui d’une importance cruciale. Mais tout le monde l’entend-il de la même oreille ?

D.T



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Tozeur : Qatari Diar va commencer par l’hôtel

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Le Tozeur Desert Resort est le nom choisi pour le futur hôtel du projet Qatari Diar. Il s’agit d’un établissement de 5 étoiles qui comprendra 60 suites de luxe mettant en avant « l’expérience de la culture et de l’hospitalité arabes ». Il comprendra également un centre spa haut de gamme, des restaurants ainsi qu’une importante infrastructure pour les congrès dont notamment une tente « Arabian Night ». Le projet dans son ensemble s’étend sur 40 ha et disposera de composantes de loisirs et de commerces pour faire de Tozeur une destination à  part entière.



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Hôtels et écolabels

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Le Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (CITET), organise une journée de sensibilisation sur le thème « Management de l’environnement : de l’ISO 14001 à  l’écolabel » qui aura lieu à  Djerba le 17 décembre puis également à  Hammamet le 20 du même mois. Cette action vise en premier lieu les établissements d’hébergement touristique dans le but de les inciter à  une plus grande conscience environnementale qui devient incontournable non seulement au plan national mais aussi international. Il sera également question des avantages d’obtenir l’écolabel tunisien, certification délivrée à  l’entreprise suite à  sa conformité avec un ensemble de critères techniques et écologiques.



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Tourisme : le virtuel, grand potentiel pour contourner les crises

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Par Moez Kacem*

Le contexte international du tourisme est caractérisé par des chocs qui s’avèrent plus fréquents et plus pesants pour les destinations traditionnelles. En effet, les dernières années ont été caractérisées par plusieurs crises ayant différents aspects : sanitaires (SRAS, vaches folles, corona), sécuritaires (troubles dans les pays arabes, Grèce), économiques (crise financière de 2008 en Europe, shut-down américain en 2013), naturelles (typhon, Sandy, inondations en Thaïlande…).
Selon la directrice de la SIPC, Elizabeth Longworth, « même en l’absence de catastrophes gigantesques, telle qu’un séisme massif en milieu urbain, les pertes économiques liées aux catastrophes sont estimées à  138 milliards de dollars en 2012 ».
Comme l’indique le baromètre de l’OMT (Organisation mondiale du tourisme), et en dépit des chocs passagers, le nombre d’arrivées des touristes internationaux a affiché une hausse presque ininterrompue, passant de 277 millions en 1980 à  528 millions en 1995 pour franchir spectaculairement le milliard (1,035) en 2012. En 2013, l’OMT prévoit une hausse entre 3 et 4% de ce chiffre (réalisation de +5,3% de janvier à  août 2013).
Selon les mêmes prévisions, une croissance annuelle moyenne du nombre des arrivées des touristes internationaux à  l’échelle mondiale de 3.8% par an sera assurée de 2010 à  2020. Par ailleurs, le tourisme représente, pour plusieurs pays émergents, une source indéniable de devises assurant des taux considérables en matière de couverture du déficit commercial.

La crise : aucun n’est à  l’abri

Ce secteur, qui a vécu l’essor d’une industrialisation durant les dernières décennies, se heurte à  plusieurs secousses dans les principales régions touristiques (Moyen Orient, d’Afrique du nord et Europe). En effet, le tourisme au Moyen Orient par exemple, a accusé un net recul à  cause des troubles de 2011 dans la majorité des destinations de la dite région. Cette dernière, la plus dynamique du monde durant la décennie écoulée, aurait perdu selon les estimations 5 millions de touristes internationaux en 2011 (soit -8%) pour un total de 55 millions.
Directement ou indirectement, la situation sociale et politique ainsi que les changements survenus dans la région ont eu des effets négatifs sur la quasi-majorité des destinations : la Syrie (-41%), l’Egypte (-32%), le Liban (-24%), la Palestine (-1%) et la Jordanie (-13%) ont accusé une forte baisse de la fréquentation touristique.

Ces baisses traduisent la nécessité croissante pour ces destinations, comme pour toutes les autres qui sont influencées par les troubles ou autres crises, d’adopter des stratégies réfléchies afin de relancer le secteur.
C’est ainsi que le recul de certaines destinations inquiète bon nombre d’investisseurs et de professionnels ; voire d’Etats qui réalisent, grâce au tourisme, une part importante de leur PIB (20% pour la Grèce, 11% pour l’Egypte, 7% pour la Tunisie à  titre d’exemple).

La nature, la fréquence et le coût des crises ont sensiblement évolué au cours des vingt dernières années (le modèle grec est le plus expressif). On comprend sans doute mieux aujourd’hui à  quel point sont étroitement imbriquées les différentes dimensions de ces événements qui perturbent très fortement le rythme de croissance économique de certains pays ainsi que le fonctionnement de nombreuses organisations, publiques et privées, avec des conséquences allant jusqu’à  la cessation définitive d’activité.
L’industrie touristique reste un domaine très sensible aux effets engendrés par ces crises. L’éclipse des grands opérateurs français durant ces derniers mois de 2013 le prouve (TUI France enterre son T.O au profit de Jet Tours, Thomas Cook simplifie son portefeuille de marques, FRAM a vu sa valeur comptable se réduire à  24 M€ en 2012).

Anticiper les crises

Les retours d’expérience des grandes crises récentes montrent que les organisations ayant entrepris une démarche préalable visant à  garantir la continuité de leur activité sont les plus résilientes face aux événements déstabilisants. Bien qu’il soit utopique de chercher à  tout prévoir et maîtriser, les décideurs (institutionnels ou encore responsables d’une organisation – publique ou privée ) se doivent de concevoir et mettre en œuvre des stratégies de protection permettant d’éviter certains événements, ou tout du moins d’en limiter les effets directs sur les objectifs de l’organisation, et d’assurer la continuité d’activité malgré la perte de ressources critiques. Il faut par conséquent disposer d’outils méthodologiques permettant d’optimiser l’efficience de ces actions, en cohérence avec les objectifs de l’organisation.Des outils existent déjà  pour couvrir séparément plusieurs domaines indissociables : la gestion de risque, la gestion de crise, l’intervention, le maintien et la reprise d’activité. La démarche de continuité d’activité est le moyen d’associer de manière globale et cohérente tous ces domaines.

Adopter des stratégies marketing spécifiques destinées à  alléger l’impact des crises sur la destination touristique ou l’organisation est devenu un « MUST ». En effet, généralement, ce sont les pratiques commerciales et l’intelligence communicationnelle qui font la différence en périodes de crise. Les décideurs concentrent leurs efforts dans la force de vente ou encore dans la sauvegarde de leurs parts de marché habituelles en essayant de surmonter les moments difficiles aux moindres dégâts.
Au cours des crises, le temps est sacré, les décisions deviennent de plus en plus difficiles dès que leurs retombées seront appréciées à  très court terme. C’est pour cela que l’anticipation reste une attitude privilégiée des managers en leur accordant plus d’alternatives, de choix stratégiques et de temps de mise en œuvre. La conception préliminaire de plusieurs plans de sauvetage comprenant des stratégies et des plans d’actions adaptés à  diverses situations pourra aussi être d’une grande utilité, surtout que pour le secteur touristique, agir en aval de la crise peut s’avérer néfaste quant à  l’image de la destination et laissera des séquelles négatives sur l’assise financière des organisations.

Contourner les crises

Devant les attentats, les épidémies et les crises économiques, les destinations touristiques se trouvent obligées de gérer, d’une façon concomitante, un endettement croissant, une baisse des marges et une chute des chiffres d’affaires de plusieurs transporteurs, agences de voyages, T.O et hôtels. Les changements de comportements des touristes (préférence pour les courts séjours multiples), le succès des nouveaux acteurs (compagnies low cost et agences de voyages virtuelles offrent un produit « personnalisé » au prix de forfaits standardisés) ; ainsi, le package a laissé sa place au dépackaging.

Tant pour les institutionnels que pour les professionnels, les stratégies marketing traditionnellement employées deviennent, sans doute, de plus en plus rigides et inefficaces.

La volonté d’occuper toute la chaîne de valeur touristique (un véritable atout en période de croissance du marché, mais une source de coûts fixes énormes en cas de contraction) s’est longtemps justifiée pour des raisons économiques liées à  la maîtrise du développement et, surtout, au fait que 80 % du prix des forfaits proposés représente le billet d’avion, l’hôtellerie et l’accueil. Cette rente de situation brisée par les attentats et les crises a fait que les assembleurs (ceux qui se tiennent uniquement à  l’assemblage du billet d’avion avec l’hôtellerie, sans posséder de compagnie aérienne ni de réseau d’agences particulières) traversent plus facilement les périodes risquées.

L’industrialisation du tourisme qui, dans un contexte de mondialisation, escomptait une standardisation des « goûts et des coûts », s’est probablement trompée. Le choix des vacances relève d’une addition d’exceptions culturelles : chaque pays a ses destinations préférées et il devient impossible d’atteindre une véritable synergie des achats et par conséquent des offres, le noyau de chaque stratégie marketing.
Par ailleurs, l’avènement d’Internet (média sociaux, sites web, plateformes de réservation, …) a bouleversé l’organisation des entreprises en affectant les comportements d’achat des touristes. Chacun compose son forfait en dernière minute, privant le tour opérateur d’une trésorerie pléthorique et de la flexibilité de son offre : dans sept cas sur dix, le « book-it your self » est moins élevé que le tarif des catalogues. De ce fait, l’industrie du tourisme est peut-être au bord d’un déclin structurel. Loin de la culture du forfait standardisé, une gestion de « trading » s’impose pour redéployer le chiffre d’affaires et les marges. La réflexion passe par le lancement de marques en ligne avec des forfaits plus flexibles et réinventées chaque jour et l’utilisation de nouvelles plates-formes de ventes.

Le potentiel du virtuel

En 2006, le pourcentage des voyageurs ayant réservé leurs séjours via Internet était de 32%. Ce pourcentage est passé à  41% en 2008 et il est aux alentours de 60% en 2013 (selon Amadeus & Oxford Economics).
Forte vitesse de couverture géographique, économies d’échelles réalisées au détriment des frais fixes engendrées par des points de vente physiques et personnalisation véritable des forfaits constituent des atouts indéniables et un potentiel irrévocable du virtuel.
En phase crise, savoir communiquer avec les marchés cibles ou passer à  la communication directe avec les clients à  travers les médias sociaux représente un facteur clé de succès. Gérer les avis des clients, partager des images, ou répondre instantanément aux commentaires permet, non seulement, de rassurer et fidéliser les clients, mais aussi de pallier à  la médiatisation généralisée et souvent défavorable de certains troubles engendrés par les crises économiques et politiques (manifestations, sit-in, grèves…).
Une politique d’investissement dans des plateformes de réservations (régionales ou nationales), dans la forte présence sur les médias sociaux les plus dynamiques, dans l’innovation des applications mobiles des guides clients, ne peut qu’être rentable à  très court terme, ce qui répond parfaitement aux exigences du management des crises.

Dans les entreprises du tourisme, comme ailleurs, il existe un effet d’affichage des concepts de développement durable et de responsabilité sociale. Aujourd’hui, les stratégies mercatiques ne peuvent plus se séparer de ces concepts qui sont devenus imposés par les consommateurs ainsi que la société civile ou même certains partenaires. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les campagnes de publicité : beaucoup insistent sur le respect de l’environnement, l’efficacité énergétique, le respect des populations locales…, mais, au-delà  des effets d’annonces, l’activité économique reste la priorité pour la firme pour laquelle le développement durable consiste prioritairement à  faire durer la croissance de son chiffre d’affaires. En cas de mauvais résultats, elle va penser à  produire plutôt qu’à  respecter, coûte que coûte, l’environnement et le sociétal. Et là , encore une fois, le virtuel pourra constituer « un refuge sécurisé ».

Moez Kacem*
Expert International en Tourisme
moezkacem@yahoo.fr



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Pour 2014, Jamel Gamra veut 1 million de touristes supplémentaires

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Le ministre du Tourisme est un homme optimiste. Jamel Gamra s’est fixé comme objectif pour 2014 de réaliser 1 million de touristes supplémentaires par rapport à  2013. C’est ce qu’il a annoncé hier à  l’ouverture du séminaire annuel des représentants de l’ONTT à  l’étranger (photo).

Le ministre a confirmé à  cette occasion que le budget de promotion du tourisme tunisien pour l’année 2014 ne subira pas de baisse comme cela avait été craint à  un moment (lire à  ce propos). Cependant, si l’enveloppe globale a été maintenue, il semblerait que des changements pourraient intervenir sur la répartition des budgets en 2014 selon les marchés.

Habib Ammar, directeur général de l’ONTT, l’a d’ailleurs laissé entendre à  demi-mots lors de la réunion : « les budgets consacrés à  certains marchés et à  leurs performances ne collent pas du tout, donc nous allons les réorienter vers des marchés qui rapportent ». En ligne de mire, sans aucun doute, le marché français qui devrait finir l’année sur une baisse de 22% avec 765.000 touristes au total. En 2010, les touristes français sur la Tunisie représentaient 36% des arrivées touristiques globales. Elles ne sont plus que de 26% cette année. Et pour l’hiver 2013-2014, la situation n’est pas plus reluisante puisque la programmation aérienne accuse une baisse de 20.000 sièges par rapport à l’année dernière. Le régulier est en effet en recul de 13% et le charter de 82% dans les programmes des compagnies aériennes, et en premier lieu desquelles Tunisair.

Concrètement, on s’attend à  une diminution de 12.000 clients puisque les principaux T.O ont revu à  la baisse leur programmation de la Tunisie pour cette saison : Marmara a réduit ses engagements de 77%, Thomas Cook de 36% et Promovacances de 16%. Pour ne citer que ces exemples. Mais les soucis de Leïla Tekaya, nouvelle représentante de l’ONTT pour la France, ne se limitent pas à  la baisse de la demande. Elle est également étroitement liée à  la situation qui prévaut et notamment les conditions environnementales que reprochent les clients et les voyagistes à  la destination. « Le souci actuel, ce n’est plus la saleté, c’est l’insalubrité » s’exclame-t-elle indignée. Un problème que le directeur général de l’ONTT déplore lui aussi : « c’est malheureusement devenu une étiquette qui nous colle : la propreté, la qualité des services et l’état actuel de l’accueil, notamment dans les aéroports, se sont détériorés. Les reproches que l’on nous fait sont très douloureux. Il ne suffit pas de ramener des touristes, mais il faut qu’ils rentrent chez eux avec des avis favorables. »

Communication de crise

L’attentat avorté de Sousse le 30 octobre dernier (lire) a démontré une fois de plus que l’administration du tourisme tunisien n’avait pas encore le réflexe de la communication de crise. Le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Mohamed Ali Toumi, l’a rappelé à  l’occasion du séminaire. « Nous réagissons tardivement en cas de problème. Pour prendre le dernier cas de Sousse, les représentants ont voulu réagir rapidement mais ne disposaient pas de la matière nécessaire ».

En réalité, ce que le président de la FTAV n’a pas dit, c’est que les représentants de l’ONTT à  l’étranger ne sont pas formés à  communiquer et à  peine quelques-uns disposent d’attachés de presse. Il fut un temps (avant la révolution en l’occurrence) où ces mêmes représentants n’avaient même pas le droit de s’exprimer face aux médias (sauf avec la presse touristique pour parler tourisme). Aujourd’hui, les vieux réflexes subsistent et interpellent : ces hauts cadres du tourisme tunisien n’auraient-ils pas besoin justement d’une formation adéquate pour réagir en cas de nécessité et transmettre les bons messages ? « Il faut effectivement professionnaliser la communication vue la période que traverse la Tunisie, c’est une priorité » reconnait le directeur général de l’ONTT.

D’autant plus que depuis 2011, il est évident que les pays d’Europe latine ont été très sensibles à  ce qui se passe régulièrement en Tunisie. L’agence française Publicis, qui continuera à  piloter la communication de la Tunisie touristique sur les deux prochaines années (lire) , a préconisé l’enregistrement préalable de témoignages de touristes rentrés satisfaits de leurs vacances en Tunisie. « Il faut que ces témoignages soient prêts en permanence et chaque marché doit en disposer » recommande Habib Ammar. L’autre conseil émis pour rassurer les clients, c’est de retransmettre en direct sur les salons touristiques à  l’étranger ou dans les représentations elles-mêmes l’ambiance prévalant sur les stations touristiques en Tunisie.

Profession : représentant

Le séminaire annuel des représentants de l’ONTT s’est déroulé cette année en l’absence de ceux nommés récemment en Chine et au Canada et actuellement en cours de passation avec leurs prédécesseurs. Le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages, Mohamed Ali Toumi, lors de son speech d’ouverture du séminaire, a évoqué sans ambages ni détour un sujet « dont tout le monde parle tout bas mais jamais publiquement, celui des moyens accordés aux représentants de l’ONTT à  l’étranger dont on exige qu’ils soient des surhommes ».

Le président de la FTAV, se basant sur un constat personnel après avoir fait la tournée des marchés ces deux dernières années, s’est dit « sidéré » de voir que « le représentant doit faire à  la fois le démarcheur, le lobbyiste, l’attaché de presse, l’accompagnateur et même le chauffeur ». Il a appelé à  cette occasion « à  une profonde réflexion sur le sujet ».

Dans le même ordre d’idée, le ministre du Tourisme a parlé d’un « contrat programme » pour les représentants, pour leur permettre « de réaliser leurs objectifs d’après leurs exigences étant donné qu’ils sont les initiateurs du travail que l’administration est en train de faire ». Une manière peut-être de reconnaître en haut lieu que les représentants abattent souvent un travail de titan mais qui n’est pas encore reconnu à  sa juste valeur par leur administration de tutelle pour qui, trop souvent, seuls les chiffres des arrivées touristiques comptent.

Hédi HAMDI



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Pourquoi Gilles Kepel a écrit sur la Tunisie via Air France

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Le numéro du mois de décembre 2013 du magazine de bord de la compagnie Air France comprend plus de 13 pages totalement dédiées à  la Tunisie. Un reportage portant le titre de «Passion tunisoise» et qui devrait être lu par 1 million de passagers voyageant sur les lignes de la compagnie française. Ce reportage est signé par le politologue français et spécialiste du monde arabe Gilles Kepel. L’article porte essentiellement sur le Musée du Bardo mais contient également d’autres informations pratiques et « coups de cœur » destinés à  orienter et conseiller le voyageur.

Ami personnel du président d’Air France, Kepel s’est vu proposer de signer un jour un article dans le magazine de bord, sans qu’il y ait eu définition précise ni du sujet ni de la date de parution. «Dans mon livre Passion Arabe (dont l’écriture a été entamée à  La Marsa), le thème des musées et de la mosaïque est abordé. Je me suis dit que j’avais envie d’écrire sur le Bardo pour rendre justice à  la Tunisie malgré l’image contrastée que nous avons d’elle» explique Gilles Kepel à  Destination Tunisie. «De plus, Jean-Luc Martinez, qui est aussi un ami qui a mené la restauration du Musée du Bardo, est devenu entre-temps directeur du Louvre». Le thème était donc tout trouvé ; le hasard a fini par concrétiser l’affaire.

En septembre dernier, dans les coulisses de la chaîne TV LCI à  Paris, Gilles Kepel et Jamel Gamra, ministre du Tourisme, font connaissance. Ils parlent du projet. «Le ministre m’a facilité les accès, j’ai passé un week-end au Musée où j’ai discuté avec les guides et les restaurateurs pour réaliser l’article». Kepel reconnaît que le Musée du Bardo gagnerait à  être visité beaucoup plus pour ses collections extrêmement riches mais aussi par la nouveauté de sa muséographie».

Quant à  sa passion du Monde arabe, Gilles Kepel nous raconte qu’elle lui a été inculquée lors de sa tournée de la Méditerranée en 1974. Il a alors 19 et se rend en Grèce, en Turquie, puis en Syrie où il demeurera 3 mois. Il ira également en Egypte où il rédigera une thèse sur l’islamisme, «un sujet qui n’intéressa personne dans les années 80» se souvient Gilles Keppel. Parfait arabophone (il parle en fait 5 langues), il est marié à  une Kabyle.

D.T



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Suite aux rumeurs de cessation de paiement, Tunisair sur la défensive

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La direction générale de Tunisair n’a pas tardé à  réagir aux informations de presse faisant état de son abandon par l’Etat qui aurait refusé de prendre en charge son plan de redressement, ce qui la plaçait en risque de cessation de paiement. La compagnie publique, qui devrait changer de PDG incessamment (l’actuel ayant atteint l’âge maximum autorisé), s’est voulue rassurante dans un premier temps : «Tunisair a toujours honoré ses engagements vis-à -vis de ses fournisseurs locaux et étrangers, de ses bailleurs de fonds et vis-à -vis de son fournisseur d’avions Airbus, dans le cadre du renouvellement de sa flotte».

Toutefois, le communiqué n’occulte pas la situation qui prévaut : «il n’est pas nié que Tunisair connaît des difficultés datant de la période post révolution, dues essentiellement au contexte géopolitique du pays. Dans ce contexte, la compagnie nationale a élaboré son plan de redressement, depuis décembre 2012, qui est entré en vigueur partiellement début 2013 et qui est, actuellement, en phase de négociation avec les partenaires sociaux dans son volet d’assainissement social».

Il est à  rappeler que Tunisair a fondé son plan de redressement sur l’effacement par le gestionnaire d’aéroports publics OACA de sa dette et sur la prise en charge partielle de l’Etat des indemnités du personnel qui sera licencié (lire notre article à  ce sujet ).

Dans son communiqué, la compagnie rappelle justement que «des mesures urgentes, ayant obtenu l’accord de l’Etat, principal actionnaire de la compagnie, n’ont pas encore été concrétisées et restent en vigueur dont notamment l’effacement de la dette vis-à -vis de l’OACA jusqu’au 30 juin 2012. Hier, un article du site African Manager avait mis le feu aux poudres ( lire ) affirmant que l’Etat avait lâché Tunisair. Le transporteur public reconnaît cependant que pour l’année à  venir, il ne pourra pas compter sur le soutien gouvernemental : «bien que le projet de loi de finances 2014 n’ait rien prévu comme mesures de soutien à  Tunisair, elle veillera à  ce que ce projet soit rectifié, avant son adoption, pour y inscrire le budget nécessaire pour la concrétisation du plan de redressement».

Et pour justifier ses chiffres de 2013, la compagnie estime que cette «légère baisse est due à  une conjoncture extrêmement difficile en matière d’entrées touristiques. En ce qui concerne l’année 2014, une stratégie commerciale a été mise en place pour développer l’activité de la compagnie et consolider sa position de leader dans le transport aérien en Tunisie, grâce à  des partenariats stratégiques et l’ouverture de nouvelles lignes principalement sur l’Afrique et l’Amérique du nord, en phase avec son plan de redressement».

Le communiqué de Tunisair rappelle au passage qu’en 65 ans d’existence, ce n’est pas la première fois qu’elle passe par une pareille épreuve : «Tunisair a connu à  travers son histoire des difficultés et les a toujours surmontées grâce à  l’effort de son personnel qui fait preuve de compétence et de dévouement pour son entreprise, et également grâce à  la confiance de ses clients et du soutien habituel de l’Etat». Sauf qu’il n’est malheureusement pas certain que les scénarii historiques se renouvellent à  chaque fois. Dans l’attente de voir aussi comment la bourse va réagir dans les prochains jours à  ces dernières annonces et voir comment l’action va se comporter.

D.T



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L’hôtel du Lac, bientôt un lointain souvenir

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Racheté par le groupe libyen Lafico, l’hôtel du Lac, symbole du Tunis de l’après indépendance, devrait être totalement démoli.

C’est ce que vient de confirmer Brahim Chtioui, le directeur général du groupe libyen, au journal Al Watan. En lieu et place, deux tours de 30 étages devraient voir le jour, comprenant notamment un hôtel 5 étoiles, d’après un plan architectural réalisé par des Italiens.

Toujours selon la même source, les travaux de démolition sont prévus pour début 2014 tandis que la construction devrait prendre théoriquement 24 mois pour un investissement annoncé de 100 millions de $.



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Sur le terrain touristique, les agences de voyages dribblent et marquent… mais pas à  tous les coups

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Les assemblées générales de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) se suivent et ne se ressemblent que partiellement. Entre les problèmes résolus et les problèmes insolubles du secteur, l’actuel bureau exécutif continue de se débattre face aux démons éternels de la profession, mais peut également se prévaloir d’avoir réglé bon nombre de dossiers et, en même temps, d’avoir réussi à  hisser la notoriété de la Fédération à  un niveau de toute évidence jamais atteint depuis sa création il y a près de 50 ans. De l’avis même de la majorité des 200 agents de voyages présents le week-end dernier à  l’assemblée générale de la corporation, qui s’est déroulée au Riadh Palms de Sousse, la FTAV peut désormais se targuer de jouer aux avant-postes du tourisme tunisien. En capitaine d’équipe et incontestable meneur de jeu, Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération, entouré de ses principaux piliers, à  commencer par la secrétaire générale, Nadia Ktata, ses différents présidents de fédérations régionales, mais aussi ses présidents de commission qui, dans la plupart des cas, n’hésitent pas à  mouiller le maillot pour la cause de leur secteur.

Un cas d’école pour les autres

Pour les adhérents à  la FTAV, leur assemblée générale est traditionnellement un moment de réflexion, d’échanges d’idées et de points de vue. Lors de la rencontre de Sousse, les débats ont été passionnés, rarement houleux, sauf peut-être quand il s’est agit de traiter du problème de la Omra, pourtant résolu partiellement. En effet à  ce propos, les autorités de tutelle, qui avaient déjà  concédé aux agences de voyages un quota de 10.000 pèlerins lors de la saison écoulée, ont étendu à  32.000 ce même quota pour la prochaine saison, sur un total de 60.000 pèlerins qui se rendent annuellement aux Lieux Saints. En d’autres termes, l’entreprise étatique SNR ne sera plus majoritaire dans la gestion des dossiers du petit pèlerinage à  le Mecque. Cette victoire, qui est à  mettre à  l’actif du bureau actuel de la FTAV, est en fait un cas d’école. Mohamed Ali Toumi, quelquefois critiqué pour avoir consacré trop de temps au dossier, a souligné que cette libéralisation partielle «est le résultat d’une mobilisation extraordinaire de la majorité des 150 agences spécialisées et que leur solidarité a fini par payer», appelant les autres agences à  «se mobiliser autant pour faire entendre leur cause, et en premier lieu desquelles les agences de transport terrestre». Le président de la FTAV a d’ailleurs indiqué que les problèmes des réceptifs vont désormais faire l’objet d’un intérêt et d’efforts accrus au vu de la situation qu’ils traversent.

Se défendre, mais aussi balayer devant chez soi

La baisse drastique de l’activité touristique a touché de plein fouet les agences de transport terrestre toutes régions confondues, mais aussi et en premier lieu celles opérant dans la région du sud-ouest. Le sujet a été débattu en long et en large lors d’un atelier thématique par les spécialistes de l’activité. Outre les traditionnelles difficultés, il apparaît en fait que les agences légales souffrent énormément des intrus illégaux ; comprendre par là  des individus qui opèrent au vu et au su de tout le monde avec des bus ou des 4×4 et qui organisent en toute impunité des visites guidées pour les touristes ou même des excursions pour les locaux. «Ce qui est fabuleux, c’est que nous, quand nous organisons une excursion légale, nous nous faisons toujours contrôler par la Garde nationale, et eux jamais !» s’exclame un agent de voyages dépité. Cependant, si des individus ou de pseudo-associations réussissent à  organiser des voyages, c’est que forcément, ils disposent de véhicules pour le faire.
«Arrêtez de louer vos bus à  n’importe qui, leur a lancé un participant, et l’hémorragie sera contenue». Sauf que le problème est plus compliqué qu’il n’y paraît. Entre confrères, on collabore certes mais les relations ne sont pas toujours au beau fixe. Les réclamations pour défauts de paiement inter-agences sont en nette augmentation, ce qui a conduit certains à  exiger que soit établie une black-list des mauvais payeurs pour que plus personne ne leur loue de matériel roulant. Autre problème récurrent, celui du monopole de fait imposé par les 3 principaux fournisseurs de bus en Tunisie. Les agences de voyages attendent de la FTAV qu’elle réussisse à  ouvrir le marché à  l’importation, estimant que les tarifs pratiqués localement sont tout bonnement exorbitants et inacceptables. Un dossier brûlant qui demeure en instance.

Début de polémique ?

Le tourisme local est aussi au cœur d’une polémique qui va, semble-t-il, aller crescendo. Les agences spécialisées présentes à  l’assemblée générale de la FTAV ont déploré les pratiques tarifaires de certains hôtels. Walid Hnid, président de la Commission Tourisme local, a affirmé que les agences de voyages étaient contraintes de vendre la nuitée exactement au même prix que celui figurant sur le site web de l’hôtel, «une pratique, a-t-il dit, qui empêche toute concurrence loyale». Et comme si les difficultés inter-professionnelles ne suffisaient pas, les agences de voyages sont également confrontées à  un autre phénomène, celui des sociétés de services qui n’ont aucun agrément pour opérer dans le tourisme mais qui le font malgré tout. «Il faut changer les lois face à  cette concurrence déloyale» s’est indignée Nadia Ktata qui n’a pas manqué au passage d’épingler ceux parmi ses confrères qui «pratiquent le bradage et la stratégie des marges réduites». Comme quoi, dans la grande corporation des agences de voyages, toutes les mains ne sont pas blanches.

Hédi HAMDI



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Marriott signe son implantation à Sousse sur l’ex Nejma

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Le groupe Jenayeh ramène à  Sousse l’une des enseignes touristiques les plus prestigieuses au monde, en l’occurrence Marriott.

La SPITE (Société de promotion immobilière et touristique Ennejma), dirigée par Houcine Jenayeh, vient de signer aujourd’hui avec le groupe américain Marriott International pour l’exploitation de l’hôtel connu sous le nom d’Abou Nawas Nejma qui sera totalement rasé et reconstruit pour redevenir à  l’horizon 2017 le Sousse Marriott Hotel Nejma, d’une capacité de 220 chambres après un investissement évalué à  150 MD.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre du Tourisme, Jamel Gamra.

A noter que le groupe Jenayeh est déjà  partenaire de Marriott International à  travers sa marque Ritz-Carlton pour l’exploitation de l’ex-hôtel Amilcar à  Sidi Bou Saïd qui disposera de 164 suites et dont l’ouverture est prévue pour l’été 2015.

Actuellement, la chaîne Marriott exploite 3900 établissements dans 72 pays sous 18 différentes marques.



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Un deuxième casino prochainement à  Sousse

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Après une longue période sans casino du tout, Sousse s’apprête à  inaugurer un second établissement de jeux. Il s’agit du Casino Europe qui devrait ouvrir ses portes d’ici le mois de janvier 2014. Le Casino Europe a élu domicile dans les locaux du Riadh Palms au sein de l’ancienne salle des congrès de l’hôtel totalement métamorphosée. Tout le matériel y est déjà  en place, à  savoir notamment 150 machines à  sous de nouvelle génération (avec cartes et jetons magnétiques) et 24 tables de jeu au total (y compris dans la salle VIP). Le principal investisseur est un Japonais et la direction générale sera assurée par Nizar Lachtar.

Pour mémoire, l’autre établissement de la ville, le Grand Casino du Cèdre, ouvert début 2013, est installé au sein de l’hôtel César Palace et est géré par Raymond Matar (qui exploite également le Casino La Médina à  Yasmine Hammamet).



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Budget publicitaire du tourisme : Publicis rempile

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L’agence de communication française Publicis, engagée il y a un an par l’ONTT pour gérer les budgets des campagnes publicitaires institutionnelles du tourisme tunisien a vu son contrat prolongé de trois nouvelles années à  compter de 2014.

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2014 : le budget du tourisme inchangé

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Plus de peur que de mal : le budget de promotion touristique pour l’année 2014 ne subira pas de baisse en 2014 et restera au même niveau qu’en 2013.

La décision a été prise en conseil des ministres qui a désapprouvé la proposition du ministère des Finances de réduire de 20% le budget de l’année prochaine. Ceci étant, et avec le glissement continu du dinar tunisien notamment par rapport à  l’euro, le budget sera réduit de toutes les manières.

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Budget de promotion revu à  la baisse ?



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Hôtel Paris à Tunis, le luxe à la française s’invite sur les Berges du Lac

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Sur les Berges du Lac à  Tunis, un nouvel hôtel d’affaires et de luxe vient d’ouvrir ses portes.

Hôtel Paris, c’est son nom, signe la consolidation de l’offre hôtelière de la rue du Lac Turkana en complément de l’hôtel Les Berges du Lac Concorde, les deux établissements appartenant au même propriétaire, la société El Hammam (groupe UFI, présidé par M. Abdelaziz Essassi). Tous les deux opèrent de ce fait en synergie sur le plan commercial et réservation.

L’Hôtel Paris est en réalité un hôtel Boutique de 70 chambres dont 5 suites avec les derniers équipements de pointe notamment en termes de fibre optique, télévision IP… Pour les entreprises ou les particuliers, l’établissement dispose d’une belle infrastructure en matière de séminaires, congrès, dîners-gala, cérémonies privées, etc. Il s’agit d’un ensemble de salles, toutes éclairées par la lumière du jour, et qui portent des noms dont la thématique est liée au nom de l’hôtel. La principale, appelée Elysée, a une superficie de 332 m² et peut accueillir jusqu’à  340 personnes en style dit ‘cinéma’. Elle est dotée d’un matériel audio-visuel de dernière génération et d’une connexion Internet haut débit. Pour répondre à  une demande spécifique, elle peut être modulée en deux parties pour recevoir respectivement 150 et 167 personnes (sous l’appellation Rive Droite et Rive Gauche). Pour compléter l’offre, l’Hôtel Paris dispose de 5 autres salles de sous-commissions situées au niveau de la mezzanine et dont la capacité est comprise entre 60 et 8 personnes. Pour les distinguer, on les a baptisées Rivoli, Montaigne, Eiffel, Luxembourg et Opéra.

L’hôtel a ouvert ses portes le 8 septembre dernier. Et selon certaines indiscrétions, il se pourrait qu’il adopte la franchise Concorde à  compter de janvier 2014.



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Air France vise les voyageurs d’affaires tunisiens

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Air France participera à  la première édition du Salon du Commerce International de Tunis qui se tiendra les 26 et 27 novembre 2013 dans les locaux de l’UTICA. Durant ces deux jours, la compagnie française présentera les produits et services qu’elle propose aux PME/PMI tunisiennes qui cherchent à  se développer à  l’international.

En particulier, Air France profitera de ce salon pour présenter BlueBiz, son programme de fidélisation destiné aux petites et moyennes entreprises. BlueBiz est gratuit et permet de cumuler des Blue Credits quand les collaborateurs d’une entreprise voyagent. Ces Blue Credits peuvent être convertis en primes tels que des billets gratuits. Les Blue Credits peuvent être accumulés et utilisés sur tous les vols opérés par Air France, Alitalia, Delta, KLM et leurs partenaires.

A l’occasion du premier Salon du Commerce International de Tunis, Air France offrira un bonus exceptionnel de 100 Blue Credits, d’une valeur de 100 dinars, à  tous les nouveaux adhérents BlueBiz qui effectueront un vol sur Air France ou Alitalia dans les six prochains mois.



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190 hôtels en lice pour leur mise à  niveau

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Le programme de mise à  niveau du secteur hôtelier lancé depuis 2006 fera l’objet d’une étude d’évaluation dont les résultats seront dévoilés en mars 2014. Les termes de référence de cette évaluation ont été déjà  confiés à  «France expertise internationale», un organisme public français spécialisé en la matière. Jamel Gamra, ministre du Tourisme, qui a présidé hier la réunion du comité de pilotage de ce programme, devait insister sur la nécessité d’activer les travaux de cette mission d’évaluation afin d’apporter les réajustements nécessaires à  cette expérience, certes réussie, mais qui reste largement perfectible. Il a, à  ce propos, déploré le nombre limité des intentions d’adhésion et même le nombre de projets approuvés alors que la mise à  niveau revêt aujourd’hui une dimension stratégique pour la pérennité du secteur, notamment au niveau de sa composante immatérielle qui reste le parent pauvre du programme. 

En effet, quatre ans après le lancement de la rubrique relative à  l’investissement immatériel au sein du programme, seuls huit projets ont été validés par le COPIL. La prochaine évaluation apportera certainement des réponses à  cette réticence. 
Il convient de rappeler que le programme de mise à  niveau du secteur hôtelier a, depuis 2006, approuvé les programmes de 113 établissements hôteliers totalisant une capacité de 57 000 lits, moyennant un investissement global de 512 millions de dinars, soit quatre millions de dinars par projet. C’est ce qui ressort de la réunion du comité de pilotage du Programme de Mise à  Niveau de l’Hôtellerie (PMNH) qui a tenu sa 37ème réunion en présence des membres représentant respectivement l’administration, la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie, la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et les institutions financières. Lors de cette réunion, le comité de pilotage (COPIL) a approuvé les demandes d’adhésion au PMNH de 2 unités hôtelières pour un investissement global de plus de 31 millions de dinars. 
A l’issue des 37 réunions du comité de pilotage, le nombre de demandes d’adhésion au programme de mise à  niveau s’élève à  263. Le COPIL a examiné 211 dossiers de candidatures, dont 190 unités hôtelières ont obtenu l’accord de principe pour adhérer au programme.



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Bazar diplomatique au profit d’associations caritatives

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Le Groupe des Conjoints des chefs de mission diplomatique et des représentants des organisations internationales accrédités en Tunisie (GC CMD-ROI) organise le Bazar diplomatique le 24 novembre 2013, au Palais des Congrès de Tunis, avenue Mohammed V.Le Bazar diplomatique signifie tout d’abord le sens du partage. Des ambassades représentant des pays des quatre coins du monde, des organisations internationales qui ont la coopération comme mot d’ordre, tous se donnent la main pour améliorer la vie des plus démunis parmi nous. Quarante-et-un pays et organisations internationales – Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Arabie Saoudite, Argentine, Autriche, Brésil, Chine, Cuba, à‰gypte, Espagne, France, Inde, Indonésie, Iran, Japon, Kuwait, Liban, Mali, Maroc, Mauritanie, Nigéria, Pakistan, Palestine, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Serbie, Suisse, République Tchèque, Turquie, Venezuela, Union Européenne, Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, ONU-Femmes, le Consulat Honoraire du Mexique, le Consulat Honoraire des Iles Maurice – accueilleront les visiteurs sur leurs stands bien garnis.
Encore d’autres représentants diplomatiques apporteront leur contribution au riche buffet international et à  la tombola, qui sera la clé de voûte de l’événement. Parmi les prix – et la liste n’est pas exhaustive – on trouve de nombreux billets d’avion, des séjours dans des endroits mirifiques en Tunisie et à  l’étranger, des objets décoratifs, des appareils électroménagers, des coffrets-surprise… Toutes les conditions sont réunies pour que le dimanche, 24 novembre, soit une date marquée dans l’agenda des Tunisiens.
Il n’y a plus besoin d’ajouter que toutes les recettes du Bazar seront distribuées à  des associations caritatives tunisiennes, conformément a une tradition qui perdure depuis des décennies. Le billet d’entrée – qui pourra être acheté sur place – est fixé à  2 DT, ainsi que le ticket de tombola. L’accès du public se fera entre 11 et 17h.



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De nouveaux PDG dans le tourisme

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Le ministère du Tourisme a annoncé aujourd’hui la nomination de Salem Jarou, en tant que Président directeur général de la société d’études et développement de Sousse Nord « Kantaoui » en remplacement de Slah Mani parti à  la retraite.

De même, Chiheb Trimech est désigné Président directeur général de la Compagnie Touristique Arabe  « Marina Cap Monastir » en remplacement de Kamel Ghannouchi qui, lui aussi, a atteint l’âge de la retraite.



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Emirates fait de petits soldes sur le marché tunisien

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La représentation d’Emirates en Tunisie a annoncé hier le lancement de nouvelles offres spéciales en Tunisie pour les voyageurs de la classe Affaires et la classe touristique sur ses destinations de Dubaï, Asie de l’Est et l’Afrique du Sud. Les offres sur les réservations pour Dubaï se poursuivront jusqu’au 23 novembre et le vol pourra avoir lieu entre le 16 novembre 2013 et le 31 mars 2014. Les prix des billets Tunis-Dubaï sont proposés à  partir de 826 DT en classe touristique et 2960 DT pour la classe Affaires.

Emirates propose aussi d’autres offres qui se poursuivront jusqu’au 21 novembre. Ces offres sont dédiées aux destinations de l’Asie de l’Est et l’Afrique du Sud. Les prix des billets des vols de la classe touristique de Tunis vers les destinations d’Emirates en Chine, comme Pékin, Guangzhou, Shanghai et Hong Kong sont proposés à  partir de 1400 DT, New Delhi à  partir de 1439 DT, Séoul à  partir de 1554 DT, Bangkok à  partir de 1380 DT. Pour la destination de l’Afrique du Sud (Johannesburg), les billets sont proposés à  partir de 1404 DT. Les clients qui réservent leurs vols en classe Affaires bénéficieront de plusieurs privilèges qui leur assurent le confort, l’efficacité et l’attention aux plus petits détails promet la compagnie.

La classe Affaires se caractérise par des standards uniques de confort. Chaque siège inclut un écran interactif personnel avec une chaise en cuir confortable, automatiquement ajustable, équipé d’un système de massage et inclinable d’une seule touche sur l’écran. Les options de restauration à  bord des avions d’Emirates dépassent les attentes de ses passagers. La compagnie offre un choix de menus d’inspirations régionales créées par ses permanents chefs et accompagnés par les meilleures boissons du monde.



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L’ANC va dépenser plus d’un milliard pour ses nuitées

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Un appel d’offres qui n’est pas passé inaperçu dans les journaux ce matin : l’Assemblée nationale constituante recherche un hôtel pour héberger les députés pendant 45 jours (correspondant à  la période de discussions de la future constitution). Parmi les conditions posées, que l’hôtel dispose de 300 chambres au moins, qu’il se situe à  proximité du Bardo, siège de l’ANC et qu’il soit classé 3 ou 4 étoiles. Premier détail ridicule, la proximité. L’on sait en effet pertinemment que le plus proche géographiquement dans la catégorie demandée est le Golden Tulip El Mechtel à  plusieurs km déjà . C’est ensuite le seul à  disposer de la capacité exigée. Dans le meilleur des cas et au vu des tarifs du marché, la nuitée en LPD pour une chambre single tournera autour de 100 dinars au moins après négociation. Si l’on multiplie ce montant par 45 (le nombre de nuitées) puis par 300 (le nombre de clients), le budget minimum consacré sera de 1 milliard 350 millions de millimes. Pour le secteur hôtelier, nul doute qu’il s’agit là  d’une belle opportunité pour faire tourner les affaires. Mais pour les dépenses qui seront engendrées par les caisses de l’Etat, il s’agit d’une véritable hémorragie, d’autant plus que l’on voit mal un député rester 45 jours en single dans sa chambre sans ramener sa smala… aux frais de la princesse.



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L’image de la destination Turquie auprès des Français

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A l’heure où la Tunisie touristique se demande où est passée sa traditionnelle clientèle française, une enquête réalisée par l’institut français de sondage Ipsos révèle que près 17% des Français disent s’être déjà  rendus en Turquie au cours des 10 dernières années.

En termes de potentiel, la Turquie est une destination qui tente près de 4 Français sur 10 (37%). Les Français estiment que la destination a de réels atouts dont son ensoleillement, son climat (86%), ses sites culturels et historiques (79%), son rapport qualité/prix (79%), le dépaysement qu’elle propose (79%), sa richesse culturelle (78%), l’accueil (65%), les stations balnéaires (66%) ou encore la proximité géographique avec la France (64%), le sens de l’hospitalité des habitants (62%) et la qualité de l’hébergement (58%).

Plus de 8 personnes sur 10 qui sont déjà  allés en Turquie déclarent avoir une bonne image du pays (81%). Les touristes français gardent un très bon souvenir de leur séjour en Turquie. Près de 6 voyageurs sur 10 (56%) lui attribuent une note entre 8 et 10. Un séjour qui le plus souvent les a agréablement surpris (41% disent que c’était mieux que ce qu’ils avaient imaginé) ou qui était conforme à  leurs attentes (51%). Seuls 8% disent avoir été déçus.Plus de 8 touristes sur dix étant déjà  allé en Turquie disent qu’ils souhaiteraient y retourner (83%). Ils apprécient particulièrement le rapport qualité/prix de la destination (76%), sa richesse culturelle (75%), l’accueil (65%), l’intérêt des stations balnéaires (61%) ou encore la diversité des activités proposées (60%) et la qualité de l’hébergement (56%).

Pour les touristes français, la destination est attractive en raison de la diversité et du nombre de sites à  visiter : ils ont en moyenne visité plus de deux régions dont Istanbul (53%), Antalya et l’ouest de la côte Méditerranée (38%), la Cappadoce (32%) ou encore Izmir et le nord de la côte Egéenne (29%).

Source : enquête Ipsos réalisée du 13 au 17 septembre 2013 auprès d’un échantillon de 1502 personnes représentatif de la population française et publiée en décembre 2013.



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Russie: un marché qui bat des records mais qui inquiète malgré tout

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D’ici la fin de l’année, on estime qu’il aura totalisé 298.000 touristes sur la Tunisie. Le marché russe va de toute évidence franchir en 2013 un nouveau cap jamais atteint par le passé.

Sauf que les derniers événements survenus en Tunisie, et notamment la tentative d’attentat sur une plage de Sousse fin octobre, a entraîné la mise en ligne par le ministère russe des Affaires étrangères d’avertissements et de recommandations de prudence à  l’intention de ses ressortissants voyageant en Tunisie. L’impact de ces consignes est aujourd’hui redouté, notamment par l’administration du Tourisme, qui a tenu une réunion hier (photo) sur le sujet en présence du ministre du Tourisme, Jamel Gamra, et des représentants de la profession, dont notamment les deux principaux T.O tunisiens opérant sur le marché russe, Carthage Plus (Mohamed Saâdaoui) et Express Tours (Kamel Zahra, directeur de Primatours, son agence réceptive).

Globalement, il ressort à  la lumière des constatations actuelles que le marché n’a pas été affecté par les derniers événements et qu’il n’y a pas eu d’annulations importantes, à  part quelques unes signalées pour la fin de l’année. Toujours est-il qu’il est à souligner que le marché russe ne redevient véritablement significatif qu’à  partir du mois d’avril.

Pour Mohamed Saâdaoui, patron de Carthage Holding, qui possède le T.O russe Carthage Plus et qui agit en qualité de réceptif de Biblio Globus, l’événement le plus grave pour le tourisme tunisien sur le marché russe a eu lieu le 6 février 2013 (assassinat de l’opposant Chokri Belaïd ndlr). Le responsable souligne que l’impact n’a pas touché que la Russie mais également l’Ukraine et de manière plus prononcée.

Des solutions pour ne pas rester les bras croisés

Il a donc été décidé au cours de la réunion d’intervenir tout d’abord sur le plan politique au niveau de l’ambassade de Russie en Tunisie et au niveau de la représentation diplomatique tunisienne à  Moscou pour tenter de rassurer et de transmettre des messages d’apaisement. Par ailleurs, il a été également discuté des moyens à  mettre en œuvre pour accentuer les actions de relations presse sur le marché. Malgré tout, les opérateurs tunisiens restent confiants à  l’endroit de ce marché dont le potentiel est appelé à  se développer à  l’avenir. Et pour souligner l’importance accordée à  la clientèle russe, Habib Ammar, directeur général de l’ONTT, rappelle que sur le plan investissements budgétaires promotionnels, la Russie est désormais deuxième derrière la France et devant l’Allemagne.

Mohamed Saâdaoui, pour sa part, estime que le plus urgent serait de traiter les réclamations des touristes russes en Tunisie qui reprochent l’état de saleté des villes, les relations humaines qui se sont détériorées ainsi que la qualité de service qui s’est beaucoup dégradée dans les hôtels. «Nous ne vendons plus la Tunisie pour la destination mais pour son prix, et cela est plus grave encore que l’attentat de Sousse» déplore-t-il.

Malgré tout, les T.O russes auraient prévu une augmentation comprise entre 10 et 16% de leurs capacités aériennes sur la Tunisie en 2014. Tout porte donc à  croire que l’espoir est permis quant à  une embellie de ce marché qui franchira allègrement la barre symbolique des 300.00 touristes l’année prochaine, si bien sûr la Tunisie touristique reste épargnée par les soubresauts politiques qu’elle traverse depuis 3 ans.

D.T



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Et revoilà  la taxe hôtelière en 2014

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La fameuse taxe hôtelière dont on a tant parlé en 2013 (et qui fut finalement reportée) refait surface dans le projet de loi de Finances pour l’année 2014. En effet, il est de nouveau question de la mettre en place à  compter du 1er octobre 2014. Sauf que cette fois, il ne s’agira pas d’imposer un montant fixe de 2 dinars par nuitée mais d’un barème en fonction de la catégorie de l’hôtel, ce qui va de toute évidence encore compliquer la question. Son mode de perception, qui a notamment fait débat et qui a été contesté par les hôteliers, n’a pas été modifié puisqu’il est toujours question que les clients s’en acquittent à  l’hôtel.



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Dessole : encore de nouveaux hôtels en Tunisie

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La chaîne hôtelière russe poursuit sa politique d’extension en Tunisie. A compter de 2014, Dessole va exploiter deux nouveaux établissements, le Lido de Nabeul et le Riviera de Sousse. Ces deux établissements viennent s’ajouter aux 6 autres que la chaîne exploite à  Monastir (4), Sousse (1) et Hammamet (1). Dessole est la marque hôtelière du tour-opérateur Pegas Touristik opérant au départ du marché russe mais d’origine turque qui compte réaliser 70.000 clients sur la Tunisie l’année prochaine.



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Budget de promotion revu à  la baisse ?

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Les nouvelles mesures décidées par le ministère des Finances pour l’année 2014 risquent d’avoir de fâcheuses conséquences sur le tourisme tunisien. Il est en effet très probable que le budget de promotion touristique pour l’année 2014 soit réduit à  40 millions de dinars alors qu’il était de 53 millions de dinars en 2013. Le ministère du Tourisme aurait sollicité à  la base 60 millions de dinars à  l’Etat. A suivre.



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Dar Jerba de nouveau opérationnel

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Le complexe Dar Jerba s’apprête à  rouvrir ses portes. A compter du 17 novembre, les 4 établissements reprendront du service après une fermeture qui aura finalement duré plus de deux mois. Par ailleurs, les résultats des analyses bactériologiques effectuées n’ont pas été révélés, ce qui alimente encore la rumeur concernant l’affaire.

Lire à  ce sujet :

Marmara ferme le Dar Jerba

Statu quo au Dar Jerba



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Voyage avec Amal Jlizi, l’étoile montante

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Le public tunisien l’avait découverte dans le premier opus du fameux feuilleton TV « Maktoub » en 2008 dans le rôle d’une adolescente à  la recherche du prince charmant (Dhafer El Abidine en l’occurrence) mais dont le sort s’achève brutalement dans un accident de voiture, laissant les spectateurs tunisiens stupéfaits par le sort qui lui avait réservé. Au cours du mois de Ramadan 2013, on la retrouve encore sur le petit écran dans une caméra cachée sur la chaîne « Nessma » qui s’appelle « Braquage » et également sur la chaîne « Ettounsya » avec un rôle important dans le feuilleton dramatique « Layèm ». Et quand elle n’est pas sur les plateaux de tournage, la jeune femme est sur les podiums de défilés de mode car elle est avant tout mannequin. Il s’agit de la resplendissante Amal Jlizi qui nous fait découvrir ses goûts et ses habitudes de voyages. Entretien exclusif pour Alyssa.

Votre dernier voyage effectué ?

C’était au printemps dernier, à  la période des soldes où je suis allée à  Paris. Je suis une adepte du shopping, surtout lorsqu’il s’agit de marques françaises. Je suis allée en famille et nous avons passé d’agréables moments.

Quelle est votre destination préférée ?
Je dirais que ce sont les îles du Pacifique, et plus précisément Tahiti ou Hawaï. Un vrai voyage pour moi, c’est lorsque je baigne dans un paysage magnifique, avec les gens que j’aime, déconnectée du monde, avec tout ce qu’on peut imaginer comme moyens de loisirs et de relaxation.

Quel est votre meilleur souvenir de voyage ?
Mes meilleurs souvenirs restent ceux que j’ai passés en France, surtout lorsque tous les membres de ma famille se réunissent, ceux qui y habitent et ceux qui habitent en Tunisie. Nous passons des nuits blanches à  papoter et à  faire la fête. Nous sortons de la routine et nous oublions un peu le travail et les pépins de la vie. J’aime toujours être entourée des gens que j’aime.

Quel est votre pire souvenir de voyage ?
C’est lorsque je me suis perdue dans la gare de trains de Lyon. J’étais avec ma famille et je l’ai perdue de vue, alors je me suis trompée de quai. J’étais toute seule ; au bout d’un moment et au milieu d’une foule immense, je ne savais pas quoi faire, j’étais en larmes, alors j’ai été obligée de demander de l’aide auprès d’un agent de sécurité qui m’a finalement indiqué le bon endroit. Mais c’était une angoisse que je n’oublierai jamais.

En avion, vous êtes plutôt dormeuse, anxieuse, impatiente d’arriver ?
J’aime bien prendre mon temps en avion, je ne suis pas du tout impatiente ou anxieuse. Je me relaxe, je lis un bouquin ou un magazine en écoutant de la musique généralement. On ne voyage pas tous les jours et puis, je trouve que c’est agréable de prendre l’avion, alors j’en profite.

Quel est l’objet dont vous ne vous séparez jamais en voyage ?
C’est mon nounours que je transporte toujours avec moi dans mon sac. Je ne m’en sépare jamais.

Vous avez l’habitude de voyager léger ou pas ?

Cela dépend de mon humeur et du type de voyage. Généralement, je voyage assez légère parce que je sais que je vais revenir avec des kilos de vêtements en plus que j’achète lors de mes voyages. Je m’habille sport chic en général mais lorsque je suis pressée, c’est plutôt jean, baskets et compagnie.

Pour vos déplacements professionnels, vous exigez la First, la Business ou vous contentez-vous de la classe économique ?
Pour être honnête, lorsque je me déplace pour un défilé de mode, je suis généralement accompagnée d’un groupe de collègues, donc l’idéal pour moi c’est d’être parmi eux, c’est tout. Je ne donne pas beaucoup d’importance à  la classe dans laquelle je voyage du moment que je suis bien entourée. C’est important d’être à  l’aise et bien servi en avion, mais c’est plus important d’avoir les bonnes personnes autour de soi.

Vous semblez accorder énormément d’importances à  vos proches et amis ?
Parfaitement ! Je suis de nature très sociable et je ne me sens dans mon élément que lorsque je suis entourée des gens que j’aime. Que ce soit au cours d’un voyage ou ailleurs, j’aime toujours être parmi les miens. C’est probablement l’une des raisons qui m’a poussée à  rester en Tunisie lorsqu’une carrière de mannequinat à  l’échelle internationale s’étant pourtant offerte à  moi à  l’âge de 18 ans ; j’avais eu une proposition de contrat au Liban avec maison, voiture et salaire inclus. J’aime la notion de famille et d’amis qui est fondamentale pour moi.

Combien de pays avez-vous déjà  visités ?
Je ne saurai pas compter, mais c’était en majorité des destinations européennes. Mais il y a un voyage que je regrette énormément de ne pas avoir fait, à  Sharm el Sheikh en Egypte. C’était un voyage de groupe pendant l’Aïd, mais des obligations professionnelles ont fait que je n’ai pas pu y aller. Mes amis m’ont dit que c’était une destination de rêve.

Est-ce que vous pensez que votre métier vous permet de voyager plus que les autres ?
C’est surtout mon métier de mannequin qui me permet de voyager le plus ; quant à  mon métier d’actrice, je suis encore dans le local, même si j’ai eu plusieurs propositions de l’étranger, mais je ne les ai pas trouvées enrichissantes. J’ai eu des propositions en Italie mais qui n’allaient pas avec mes principes, des propositions en Egypte mais avec un entourage décourageant. Donc, je me suis dit qu’il fallait patienter et saisir la bonne opportunité avant de passer à  une carrière internationale.



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Quand des ministres s’occupent de la propreté des zones touristiques

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Face à  l’incapacité évidente des municipalités à  traiter le dossier, la propreté des villes et des zones touristiques est désormais du ressort du gouvernement qui veut prendre en main le dossier face à  l’amoncellement des ordures et des réclamations y afférent. Une réunion s’est tenue aujourd’hui au ministère du Tourisme consacrée à  l’évaluation du chemin parcouru dans le domaine de la propreté environnementale et à  la préparation de la prochaine saison touristique et ce en présence de Jamel Gamra, ministre du Tourisme et Saïd Mechichi, secrétaire d’Etat auprès du ministre de I’Intérieur chargé des affaires régionales et locales, des représentants des ministères de l’Equipement et de l’Environnement, de la Santé publique et ceux des organisations professionnelles du tourisme, dont Radhouane Ben Salah, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH).

Anticiper sur la saison

Des rapports des ministères concernés ont été présentés ayant trait à  la situation actuelle et aux mesures à  prendre pour les prochains mois. Plusieurs intervenants ont déploré le démarrage tardif des campagnes de propreté des plages en 2013 et le foisonnement des décharges anarchiques dans certaines zones dont notamment à  Djerba. Le ministre du Tourisme a souligné la persistance du nombre de lacunes malgré l’effort consenti et a insisté sur la nécessité d’éviter les erreurs du passé, d’adopter des approches anticipatives et de préparer dès maintenant les campagnes et les différentes interventions afin de leur conférer l’efficacité requise.

De son côté, Saïd Mechichi a déploré le manque de pertinence des rapports présentés, précisant que la cellule se doit de créer des synergies positives à  travers une meilleure coordination tout en impliquant les autorités régionales et locales. Il a d’autre part exhorté les responsables de la cellule à  présenter des évaluations davantage précises sur les taux de réalisation des étapes de chaque mesure mise en œuvre afin d’apporter les décisions les plus appropriées.

Radhouane Ben Salah, président de la FTH, a de son côté indiqué que le secteur touristique a trop souffert de la dégradation de l’environnement et de la propreté et a déploré la défaillance de certaines municipalités. Il a en outre demandé à  ce que la profession soit impliquée dans la prise de décision au sein du Fonds de développement des zones touristiques.

Au terme des travaux, il a été convenu d’organiser une campagne nationale de sensibilisation invitant l’ensemble des Tunisiens à  prendre en compte l’importance de la préservation de l’environnement. Il a été également décidé d’organiser une autre campagne à  l’adresse des hôteliers en vue de procéder au tri des déchets à  la source. Une commission restreinte a été constituée pour organiser ces manifestations et pour élaborer, dans quinze jours, des propositions concrètes qui seront engagées à  court et à  moyen termes.



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Les saveurs de l’année 2014: le « goût » tunisien largement récompensé !

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A l’instar de ce qui se fait avec succès en France, en Espagne, en Italie, au Mexique et au Portugal, la Tunisie a abrité pour la première fois en Afrique et dans le monde arabe le concours des Saveurs de l’année.

Lors de ce rendez-vous, de nombreuses sociétés ont été récompensées. Leurs produits ont réussi haut la main leur examen gustatif auprès des consommateurs tunisiens suite à  des tests rigoureux effectués dans des laboratoires d’analyses sensorielles normalisées.
Attribuée après une vaste campagne de dégustation encadrée par Proximal (premier centre de qualité consommateurs tunisiens), la distinction Saveur de l’année 2014 a été décernée aux sociétés : les pâtes Warda, Chahia, Bolério, St Michel, La société des boissons du Cap Bon, La Centrale Laitière du Cap Bon, Land’Or et Stial Délice Danone.

Certains produits de ces sociétés ont ainsi brillamment passé l’épreuve de vérité de la dégustation des Saveurs de l’Année 2014 ! Les consommateurs ont goûté, évalué et apprécié ! C’est donc là  une nouvelle preuve du savoir-faire de ces sociétés qui viennent d’obtenir l’une des plus belles reconnaissances qui soit, celle attribuée par le grand public !

Nouveau concours en Tunisie

Rappelons que les Saveurs de l’Année est un nouveau concours en Tunisie qui distinguent chaque année une diversité de produits qui ont répondu aux exigences des consommateurs lors d’une épreuve de vérité sans concession: la dégustation. Plusieurs laboratoires d’évaluation sensorielle répondant aux normes AFNOR se partagent l’ensemble des tests. Et au final, quelque trois mille consommateurs ont été nécessaires pour réaliser cette dégustation géante. Lors de cet examen gustatif, chaque produit a été évalué par 60 consommateurs au minimum. Et un détail a son importance, lors des dégustations, les consommateurs ne connaissent jamais, ni le nom, ni la marque du produit afin de n’évaluer que le goût, et rien que le goût !

Au final, une note de satisfaction globale a été attribuée. Elle détermine les produits qui méritent l’attribution du signe Approuvé Saveur de l’Année. Les produits qui ont réussi à  passer à  travers les mailles du filet pour cet examen rigoureux sont les suivants : Nouasser traditionnelle (Les Pâtes Warda); le poulet cru, la gamme Salami, la gamme jambon de dinde (Chahia); la gamme graffiti (Bolério); la gamme galette fourrée et la gamme Madeleine (St Michel); le 100% jus naturel orange de Délice de Fruits (La société des boissons du Cap Bon); la gamme Délice Lait (La Centrale Laitière du Cap Bon) ; la gamme du fromage fondu en triangle, le fromage fondu râpé au gruyère (Land’or); la Gamme Yaourt Délice, la Gamme Délice Mamzouj, la Gamme Activia (Stial Délice Danone).

A noter que cette soirée a été non seulement l’occasion de célébrer le savoir-faire tunisien dans le domaine de l’agro-alimentaire à  travers la remise des Awards, mais elle a été festive puisqu’elle a été entamé par une sympathique réception et conclue par un on man show hilarant de l’humoriste français Christophe Lévêque. (Communiqué)



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Faut-il espérer quelque chose du marché canadien ?

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L’annonce de l’ouverture prochaine de 3 fréquences aériennes directes entre la Tunisie et le Canada relance l’intérêt sur un marché canadien qui avait quasiment sombré dans l’oubli à  tel point que l’ancien ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, s’était même aventuré à  annoncer la fermeture de la représentation de l’ONTT à  Montréal. C’était en 2011 et heureusement que sa décision saugrenue s’était vue à  l’époque contrée par les fédérations professionnelles du tourisme. Certes, le marché touristique canadien sur la Tunisie ne génère actuellement que 7000 clients par an (chiffre de 2012) mais l’un des principaux freins à  son développement vient d’être levé. Les voyagistes vont désormais avoir la possibilité de mettre en exergue le vol direct qui reliera normalement Montréal à  Tunis à  compter de 2014. Il y a donc lieu d’espérer une reprise de ce marché qui avait réalisé un pic à  17.000 clients en 2010 et ce malgré la concurrence d’autres destinations telles que le Maroc (qui y totalise actuellement 34.000 clients). Les T.O opérant au départ du Canada ont accueilli favorablement la perspective de l’ouverture des lignes aériennes directes. «La compagnie Tunisair a déjà  fait un pas sérieux pour réussir son entrée sur le marché canadien avec Celebritours ainsi que les autres T.O, Sultana Tours, Magic Tours, Incursion Voyages, Solbec et les agences de voyages du Québec» souligne Helmi Hassine, directeur des Ventes de Tunisair. Car les compagnies aériennes concernées, en l’occurrence Tunisair et Syphax Airlines, ne vont pas miser exclusivement sur la clientèle touristique mais espèrent optimiser le remplissage de leurs avions grâce à  l’importante diaspora tunisienne dans ce pays.

D’autant plus que la clientèle canadienne est une clientèle hiver où les ventes commencent en septembre pour finir en juin, avec majoritairement des seniors. La durée moyenne de séjour des Canadiens en Tunisie va de 15 jours à  3 mois, voire même 6 mois pour certains. «C’est un marché qui pourrait résoudre en partie notre problème de saisonnalité» estime Néji Gouider, représentant sortant de l’ONTT à  Montréal. Toutefois, «le premier critère des voyagistes, c’est la sécurité et la stabilité politique du pays de destination» ne manque-t-il pas de rappeler. «Les clients se renseignent beaucoup sur le pays, et en particulier quand il s’agit d’une destination lointaine».

Attention au bradage

La mise en place des vols directs ne signifie donc pas que la problématique du marché est totalement levée. Outre le contexte politique défavorable qui caractérise la Tunisie actuellement, la stimulation du marché canadien ne passera que par la mise en place d’un important programme de communication et de publicité qui exige en amont la mobilisation d’un budget à  la hauteur des espoirs placés. Certes, les vols vont permettre d’élargir la base commerciale à  la clientèle famille, au tourisme de santé (esthétique) et même aux golfeurs, «mais il faut arrêter de vendre la destination à  bas coût» prévient Néji Gouider qui rapporte avoir vu des T.O vendre un séjour de 15 jours en demi-pension pour 1600 dollars canadiens, vol et transfert compris (2650 dinars environ) ! Autant donc dire que certaines pratiques ont la vie dure et que les erreurs commises sur d’autres marchés sont en train de se répéter ailleurs. En tout état de cause, Gouider, dont la mission arrive à  son terme, se dit «heureux d’avoir vu un avion d’une compagnie tunisienne atterrir à  Montréal» avant la fin de son mandat et «optimiste pour ce marché qu’il faudra également élargir aux Etats-Unis» dont la fermeture de la représentation de Washington limite le potentiel. Autre recommandation, celle de voir plus de professionnels tunisiens prendre part aux salons et foires se déroulant dans la région afin d’appuyer le travail de l’administration du Tourisme sur place ainsi que celui des T.O locaux.

Reste par ailleurs à  résoudre la problématique des restrictions de voyages figurant sur le site du ministère canadien des Affaires étrangères et qui ne participent pas à  encourager les touristes à  choisir la Tunisie. «Il faut malgré tout que l’on accorde l’intérêt qu’il faut aux marchés lointains car un Canadien équivaut à  3 ou 4 touristes européens» s’exclame Néji Gouider. Et pourtant, la bonne volonté à  elle toute seule ne pourra rien face à  la faiblesse des moyens disponibles. A Montréal, le représentant local ne dispose ni de commerciaux et encore moins d’un chauffeur-coursier ; tout juste une secrétaire. Le nouveau représentant désigné pour le poste, Issam Kheireddine, qui devrait bientôt assurer la relève, doit savoir à  quoi s’en tenir. Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), après une visite sur le stand Tunisie au dernier Salon international Tourisme Voyages de Montréal fin octobre, s’est déclaré surpris par les moyens limités dont dispose la représentation. «Il faudra impérativement réviser le budget alloué à  ce marché» a-t-il affirmé. Mais l’administration centrale de l’ONTT à  Tunis l’entendra-t-elle de cette oreille lors de la prochaine définition des budgets par marchés ?

H.H

Voir la participation tunisienne au salon du tourisme de Montréal



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Dans les allées du Salon de Montréal

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Un nombre important de professionnels tunisiens ont pris part au Salon international Tourisme et Voyages de Montréal du 25 au 27 octobre 2013. L’ONTT avait édifié sur place un petit stand de 50m² proportionnel à  la taille du marché.

Si l’édition 2013 a enregistré un nombre plus significatif de professionnels tunisiens, c’est parce que la compagnie Syphax Airlines avait organisé un vol spécial de Tunis pour la circonstance pour permettre aux hôteliers et aux agents de voyages de tisser des liens sur place.

De son côté, la compagnie Tunisair a également dépêché deux de ses hauts cadres dans la perspective de l’ouverture également de son côté d’une ligne Tunis-Montréal directe à  compter de l’été 2014.

Lire nos articles à  ce sujet :

 Faut-il espérer quelque chose du marché canadien ?

Syphax Airlines : comment elle est arrivée au Canada



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Vols directs vers le Canada : le gouvernement a tranché

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Le ministère du Transport semble vouloir étouffer toute polémique en amont. Il a en effet annoncé hier avoir attribué les 3 vols hebdomadaires que le Canada a accordés à  la Tunisie aux deux compagnies Tunisair et Syphax Airlines. La première aura droit à  deux vols par semaine et la seconde à  un seul vol.

Tunisair avait décidé il y a quelques jours de démarrer ses vols Tunis-Montréal à  compter de l’été 2014 à  raison de deux fréquences opérées les jeudis et dimanches. De son côté, la compagnie privée Syphax Airlines s’est dite prête à  démarrer la desserte du Canada dès le début 2014 après réception de l’accord définitif des autorités canadiennes. Syphax envisageait de passer ensuite à  deux fréquences par semaine, ce qui sera finalement impossible au vu de la décision gouvernementale. Pour de nombreux observateurs, la compétition qui se dessine à  l’horizon entre les deux transporteurs va peut-être favoriser le client mais risque d’engendrer une concurrence commerciale qui pourrait nuire tant à  Tunisair qu’à  Syphax. Ce qui fait dire à  certains que le mieux aurait été que l’Etat impose aux deux compagnies d’opérer en code share sur la ligne au lieu de recourir à  un avion d’une compagnie libyenne (lire).

Lire aussi à  ce sujet :

Syphax Airlines : comment elle est arrivée au Canada 



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La BTE veut se retirer du Dar Naouar

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La Banque de Tunisie et des Emirats (BTE) veut céder sa participation au sein de l’hôtel Dar Naouar à Gammarth.

L’établissement bancaire, qui possède 87.43% de la société propriétaire (SNVV), a entamé des procédures d’appel d’offres pour vendre ses parts dans cet hôtel loué et exploité depuis 1997 par la société Cosmotel.

Le Dar Naouar, ouvert en 1986, est un village de vacances avec 426 bungalows construit sur un terrain de 15 hectares en bord de mer.

La BTE espère conclure la vente au mois de mars 2014.



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Club Med : pourquoi il se désengage de Hammamet

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Le Club Med de Hammamet n’ouvrira pas ses portes en 2014. L’énorme village de vacances de 1080 lits sur 27 hectares situé à  Jinène el Hammamet en bord de mer n’accueillera pas de clients l’année prochaine à  cause de la baisse de la demande sur la Tunisie. Dirk Nouira, directeur du Club Med pour l’Afrique, confirme à  Destination Tunisie que «compte tenu de la baisse des réservations du Club Med sur la Tunisie, qui se sont à  nouveau dégradées sur l’été 2013, le groupe a pris la décision de ne pas ouvrir son village d’Hammamet sur l’année 2014». Le responsable reconnaît que «la destination avait repris quelques couleurs sur l’été 2012» mais qu’une nouvelle chute des réservations a été observée, particulièrement sur le marché français, régression confirmée par le Seto (Syndicat des entreprises du tour-operating) qui a annoncé une baisse de 32% de la demande sur la Tunisie en juillet et août 2013. Le complexe est en location depuis 1988 avec un contrat qui court théoriquement jusqu’en 2016.

Le Club Med reste cependant sur Djerba où il concentre sa capacité de 1200 lits sur le village Djerba La Douce (après la fermeture il y a un an du village La Fidèle), «l’île de Djerba bénéficiant d’une situation plus calme» précise Dirk Nouira. «Le Club Med pourrait, en fonction de l’évolution de la situation du pays, continuer à  étudier les opportunités de présence en Tunisie qui répondraient à  sa stratégie sur le haut de gamme» souligne par ailleurs le groupe touristique français qui laisse entendre qu’un retour est possible pour peu que la demande sur la destination reprenne.



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Sousse : 693 clients restent malgré tout au Riadh Palms

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L’hôtel Riadh Palms à  Sousse, théâtre le 30 octobre d’un attentat manqué, continue de fonctionner [presque] tout à  fait normalement étant donné que l’explosion a eu lieu côté plage et qu’elle n’a occasionné aucun dégât ni victime (à  part le kamikaze). Malgré la gravité de l’événement, sur les 713 clients que comptait l’établissement, seuls 20 ont demandé à  partir, parmi eux 8 qui ont carrément quitté la Tunisie. Les 693 clients restants sont toujours sur place et ont de toute évidence surmonté cette épreuve où il y a eu plus de peur que de mal.

La Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a été prompte à  réagir en dépêchant 3 médecins pour assurer une assistance psychologique à  ceux parmi les clients qui le souhaitaient. Autre initiative, l’octroi de lignes téléphoniques gratuites pour permettre aux touristes d’appeler leurs familles et les rassurer. Makrem Halloul, directeur Commercial et Marketing de l’hôtel, a déclaré qu’aucune annulation n’avait été enregistrée sur les arrivées prévues les 31 octobre et 1er novembre. « Nous avons concentré tous nos efforts afin de renforcer la sécurité de l’hôtel et offrir à  nos invités le meilleur service possible » a-t-il ajouté.

Spontanément, plusieurs événements dénonçant le terrorisme se sont déroulés à  Sousse. Sur la plage où le kamikaze s’est fait exploser, des habitants sont venus organiser un mini-concert pour « célébrer » symboliquement l’échec du terroriste. Mais c’est ce samedi 2 novembre qu’une grande marche de solidarité organisée par la société civile est prévue avec un départ de la place Chelly à  14h00 avec comme slogan « Tous contre le terrorisme ». Et il est fort à  parier que dans le cortège, se mêleront des professionnels du tourisme, des citoyens de Sousse et d’ailleurs, et certainement aussi des touristes bien déterminés à  défendre leur destination de vacances.



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Ils jugent Syphax Airlines sur le marché canadien

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«La tunisienne Syphax Airlines est l’une des rares success-story du printemps arabe». Ainsi titrait l’agence de presse Reuters dans l’une de ses dépêches du 27 octobre dernier, parlant de la compagnie aérienne privée tunisienne quelques jours après la mise en place de son vol direct test entre Tunis et Montréal. Mais la presse n’était pas la seule à  saluer cette initiative. Les professionnels du tourisme tunisien ont également applaudi l’annonce et ont tout de suite manifesté leur soutien à  cette future ligne aérienne. Les réactions à  ce titre ont été nombreuses, les recommandations aussi :

Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) :
«Même si elle arrive en retard, cette ligne est une bonne chose au moment où l’on parle de diversification des marchés lointains pour drainer une clientèle à  haute valeur ajoutée. Mais la question que l’on doit se poser est la suivante : a-t-on bien étudié le marché ? La représentation de l’ONTT sur place est délaissée, en témoigne sa très modeste participation au dernier salon de Montréal. L’approche sur le marché canadien est totalement différente des autres marchés et ne doit pas se faire que par des salons mais plus par des actions ciblées comme par exemple approcher la Fadoq, la fédération des séniors du Québec, ou encore par des road-shows car les Canadiens aiment le contact direct, les T.O l’attestent. Tous les adhérents de la FTAV seront sensibilisés à  l’importance du marché canadien afin de se préparer dès à  présent pour que tout soit prêt quand le vol commencera et réfléchir à  des synergies avec l’aérien».

Tarek Lassadi, directeur général de l’agence de voyages en ligne Traveltodo :
«L’axe principal du développement d’une destination, c’est la mise en place d’un avion. Ensuite, il faut bien optimiser la ligne. La compagnie Syphax Airlines a pris le risque sur la partie aérienne, maintenant, c’est à  l’Etat tunisien et à  l’ONTT d’investir dans la communication car il ne faut pas laisser l’opérateur privé seul. C’est donc une occasion en or de vérifier la crédibilité et la capacité de l’ONTT à  soutenir les initiatives privées. L’Etat est tenu de donner le bon exemple pour que les privés suivent.
Sur le court-terme, pour Syphax, il s’agit de suivre la démarche la moins coûteuse en attaquant le créneau touristique en allant voir les T.O et mettre en avant le vol sans escale. Ensuite, pour ce qui concerne la communauté tunisienne au Canada, il faudra lui faire des packs attractifs comme par exemple trois voyages pour le prix de deux dans l’année pour éviter de la laisser filer vers d’autres compagnies. Il y aussi le développement de l’out-going au profit des Tunisiens mais aussi des Algériens et des Libyens.
Au niveau de Traveltodo, nous allons immédiatement déclencher des packages pour être prêts dès que les vols seront opérationnels et soutenir M. Frikha. Il faut soutenir la compagnie par de bons conseils et en mettant en place de bonnes initiatives».

Tahar Khadraoui, président du T.O Air Marin Suisse :
«Le marché canadien est prometteur et je me pose la question de savoir pourquoi il est négligé. Les Marocains occupent le terrain depuis longtemps. Pour la Tunisie, c’est un marché alternatif qui peut nous servir en hiver mais ce n’est pas un grand marché vue la distance. C’est un marché qui ne dérange personne et sur lequel on pourra par exemple capter une clientèle golf. J’ai trouvé un correspondant sur place pour une éventuelle collaboration future mais tout dépendra de l’engagement de la ligne.
La seule chose qui me tracasse, c’est que si Tunisair et Syphax se mettent toutes les deux sur la ligne, elles risquent de se casser le nez toutes les deux. L’idéal serait qu’elles se mettent ensemble quelque soit la formule, code share, pool, etc. Par le passé, Tunisair l’a bien fait avec Air France sur Paris, alors pourquoi pas des vols en partages de codes SF/TU ou TU/SF. L’autre question que je me pose, c’est pourquoi Tunisair n’a pas pris les devants sur la Chine ? Y a-t-il une question d’égo entre les principaux concernés ?»

Rached Krid, directeur commercial Medina Hotels & Resorts :
«Si j’ai décidé d’aller à  Montréal avec Syphax, c’est parce que je sais que le vol va aider les T.O à  développer la destination. Les deux grands T.O qui opèrent sur la Tunisie volent avec Air France (Exotic Tour) et avec Royal Air Maroc (Sultana Tours). J’estime que c’est une opportunité pour les petits T.O d’avoir ce vol car ils trouvent généralement des difficultés à  trouver des sièges. Cependant, les voyagistes attendent la stabilité politique de notre pays.
Dans nos hôtels à  Yasmine Hammamet, nous recevons des clients canadiens long-séjour, c’est-à -dire qui passent jusqu’à  2 mois et plus en hiver. Ce sont des gens qui fuient leur pays à  cause du climat mais qui recherchent aussi un rapport qualité/prix».



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Iberostar se retire de plusieurs hôtels en Tunisie

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Iberostar effectue des délestages en gros sur le marché tunisien. A compter du 1er novembre 2013, la chaîne hôtelière espagnole abandonne la gestion de pas moins de trois hôtels à  Yasmine Hammamet : le Chichkhan, le Belisaire et le Solaria. De même, Iberostar a quitté Tozeur où elle exploitait le Palmyre et quitte également le Safira Palms à  Zarzis à  la fin de l’année. En cause, des difficultés à  honorer ses loyers avec les propriétaires des hôtels tunisiens.



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Syphax Airlines : comment elle est arrivée au Canada

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Le premier vol Tunis-Montréal était en réalité un vol spécial organisé pour coïncider avec le Salon du tourisme de Montréal et destiné à préparer l’avenir proche, c’est-à -dire le démarrage d’une ligne régulière à compter de début 2014.

Mercredi 23 octobre 2013, 15H40 heure locale. Le commandant de bord Abdelhamid Triki pose tout en douceur son Airbus A.330 aux couleurs de Syphax Airlines sur la piste de l’aéroport Montréal-Trudeau, faisant entrer la dernière née des compagnies tunisiennes dans l’histoire du transport aérien national comme étant la première à effectuer un vol commercial transatlantique sans escale.

Parti 9h40 plus tôt de Tunis-Carthage, le vol FS 8330 comptait à  son bord 130 passagers dont des politiques et une importante délégation de journalistes venue immortaliser l’événement, invités par Mohamed Frikha, PDG de la compagnie, mais aussi des opérateurs touristiques et économiques ayant fait le déplacement individuellement ou sous l’égide du Cepex et de l’Utica pour soutenir l’initiative, outre l’ambassadeur du Canada en Tunisie, partie-prenante dans le montage de cette opération.

17 novembre, date clé

Le premier vol Tunis-Montréal était en réalité un vol spécial organisé pour coïncider avec le Salon du tourisme de Montréal et destiné à préparer l’avenir proche, c’est-à-dire le démarrage d’une ligne régulière à compter de début 2014. Mais jusqu’à l’heure de l’écriture de ces lignes, l’autorisation officielle d’opérer n’a pas été obtenue.

La compagnie va en effet devoir attendre le feu vert de la partie officielle canadienne. Transport Canada, autorité relevant de l’aviation civile, va dépêcher le 17 novembre une délégation à  Tunis pour auditer l’aéroport Tunis-Carthage ainsi que la compagnie aérienne pour s’enquérir de ses procédures qui lui permettront d’obtenir l’autorisation définitive de voler sur le Canada » souligne Férid Fetni, directeur de Syphax pour la France.

Mais le transporteur privé tunisien ayant déjà  obtenu l’IOSA (lire), l’inspection des autorités canadiennes ne devrait être qu’une simple formalité pour lui. Plus dur sera cependant d’assurer la rentabilité de la ligne. Quand on sait que le seul coût du carburant pour un aller-retour Tunis-Montréal est de 130.000 dollars, on mesure effectivement le poids des charges financières qu’elle se devra de supporter.

Dans un premier temps, la compagnie devrait opérer à raison d’un vol par semaine, avant de passer à deux fréquences dans une seconde étape. C’est en tout cas le vœu de Mohamed Frikha qui confirme l’arrivée d’un deuxième Airbus A.330 dans sa flotte début 2014.

Cible de clientèles

Trois catégories de passagers sont ciblées par la compagnie sur sa future ligne : la clientèle touristique d’une part, la diaspora tunisienne au Canada ensuite et les hommes d’affaires d’autre part. Dans le premier cas, Syphax Airlines mise sur un partenariat avec les tour-opérateurs canadiens programmant la Tunisie. Ceux-ci opèrent essentiellement avec deux compagnies aériennes actuellement, Royal Air Maroc et Air France, via Casa ou Paris. Mais la machine est de toute évidence grippée.

Outre le problème des escales, les petits voyagistes déplorent par exemple de ne pas pouvoir obtenir de sièges directement avec la compagnie française qui ne traiterait qu’avec les grands voyagistes si l’on en croit certains témoignages. Les petits T.O se retrouveraient donc acculés à solliciter des sièges auprès de leurs confrères de plus grosse taille.

Pour le cas de la compagnie marocaine, outre ses mauvais temps de connections et ses ratés au niveau de ses correspondances, elle aurait posé comme condition aux T.O que leurs clients passent au Maroc autant de nuitées qu’en Tunisie.

L’introduction d’un vol direct constituera donc pour les T.O –petits et grands- une manne du ciel avec pour résultat de sortir le marché touristique canadien vers la Tunisie de la torpeur dans laquelle il se trouve actuellement.

Des TRE exigeants

Pour ce qui concerne les Tunisiens résidents au Canada, de prime abord, l’annonce de la mise en place d’une ligne directe a été bien perçue. La diaspora, concentrée autour des trois grands pôles que sont Montréal, Ottawa et Toronto, semble enthousiaste par l’arrivée de Syphax Airlines mais émet certaines réserves. Selon plusieurs témoignages obtenus par Destination Tunisie à Montréal, le facteur prix sera déterminant.

Il serait en effet erroné de penser que les Tunisiens du Canada privilégieront systématiquement la compagnie tunisienne si elle n’offre pas de prix au moins équivalents à ceux que pratiquent Air France, Lufthansa ou Royal Air Maroc. Autre facteur déterminant, la politique bagage que suivra Syphax Airlines. Jusqu’à présent, la compagnie ne l’a pas encore dévoilée mais elle devra de toute évidence être plus souple et plus compétitive que celle des majors reconnues comme étant particulièrement restrictives. Last but not least, Syphax Airlines a besoin d’assoir une image forte auprès des TRE.

Cette dernière est pleinement au fait des campagnes de dénigrement menées contre le transporteur et en est arrivée à se poser des questions. «Nous avons besoin que la compagnie nous rassure sur la qualité de ses services et de la sécurité de ses vols» nous avoue un Tunisien résident au Canada depuis 27 ans rencontré à l’aéroport de Montréal. En somme, la compagnie va devoir communiquer pour établir sa notoriété sur un marché qu’elle n’a certainement pas encore conquis. Quant à la clientèle affaires, elle sera de toute évidence intimement liée au niveau des échanges commerciaux entre les deux pays.

Ceux-ci sont pour l’instant très modestes mais la Chambre de commerce tuniso-canadienne, l’Utica et le Cepex comptent bien mettre également la main à  la pâte pour assurer au vol toutes les chances de succès.

Hédi HAMDI

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Syphax prépare un vol spécial direct Tunis-Montréal fin octobre



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Syphax Airlines: les dessous de l’arrivée à Montréal

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Le premier vol de Syphax Airlines a atterri à  Montréal le 23 octobre 2013.

Parti de Tunis, l’Airbus A.330 de la compagnie aérienne privée tunisienne a effectué la traversée sans escale en 9H40 minutes. Signe que l’arrivée du vol était bien préparée, l’aéroport Montréal-Trudeau a affiché des messages de « bienvenue à  Syphax Airlines » sur tous ses écrans au niveau du passage de frontière. Les autorités canadiennes, de toute évidence prévenues et informées de la nature des passagers, ont également été particulièrement souples avec la délégation tunisienne.

Il est à  noter que la durée du vol Tunis-Montréal pourrait être réduite à  8h00 prochainement dès l’obtention par le transporteur de la certification ETOPS qui lui permettra d’atteindre sa destination par une autre route qui survole l’Atlantique. Pour l’instant, elle est tenue par la règlementation internationale en vigueur de suivre un parcours qui ne doit pas la mettre à  plus d’une heure d’un aéroport de dégagement, non pour des raisons de fiabilité mais pour des raisons de prévention.

Cette règle est appliquée pour les tous les appareils équipés de deux moteurs comme l’Airbus A.330. En attendant, pour effectuer son vol transatlantique, Syphax survole la Sardaigne, la France, l’Angleterre, l’Islande et le Groenland avant d’arriver au Canada.

Lire notre article sur le sujet

Comment Syphax Airlines est arrivée au Canada



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La Libye, eldorado des compagnies aériennes tunisiennes

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La compagnie publique Tunisair va ouvrir le 12 novembre prochain une nouvelle ligne sur Tobrouk à raison de deux fréquences par semaine, le mardi et le jeudi.

La demande au niveau du trafic aérien entre la Tunisie et la Libye continue de plus belle. Tunisair, qui dessert déjà  Tripoli, Benghazi, Misrata, Sebha et El Beida-Labraq, s’apprête à rajouter Tobrouk.

De son côté, la compagnie privée Syphax Airlines annonce l’ouverture, à  partir du 4 novembre, de deux nouvelles lignes respectivement vers Tripoli et Benghazi et ce à  partir de l’aéroport Tunis-Carthage.

Les deux villes libyennes seront respectivement desservies à  raison de 3 fréquences par semaine pour Tripoli, soit les mardi, jeudi et dimanche et 2 fréquences par semaine pour Benghazi, les mardi et dimanche.

Syphax desservait déjà  les villes de Tripoli et de Sebha à partir des aéroports de Sfax–Thyna et de Djerba.



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Comment El Mouradi étend sa toile au tour-operating

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Le groupe touristique El Mouradi, essentiellement actif dans l’hôtellerie avec 17 établissements en Tunisie, a engagé ces dernières années un plan de développement dans le tour-operating.

C’est ainsi qu’il a créé et/ou racheté plusieurs voyagistes européens dans l’objectif d’échapper à  la tutelle des T.O classiques et de devenir plus indépendant. Dans son escarcelle, on compte déjà  plusieurs entreprises dont il détient 100% du capital placées au sein d’une structure dénommée Sunshine Holiday Group.

Sur la France tout d’abord, le groupe El Mouradi contrôle le T.O Sunshine Vacances tandis que sur la Grande-Bretagne, le Danemark et l’Irlande, il possède Just Sunshine. Mais c’est essentiellement sur l’Europe centrale que la stratégie de développement de ses propres T.O bat son plein.

En Hongrie, le groupe El Mouradi a racheté Taurus et sur la Slovénie Oasis Tours. En Serbie, le groupe tunisien possède le voyagiste Sunline et Sunshine Holiday en Pologne. En Croatie, il a mis la main sur Suncami Odmor.

Particularité de ces T.O : ils ont tous vu des Tunisiens nommés à leur direction. Plus encore, c’est aux compagnies aériennes tunisiennes privées et publique que Sunshine Holiday Group a confié le transport de sa clientèle en charter. En 2013, ces T.O devraient permettre au groupe de réaliser 60.000 clients en toute indépendance tout en maintenant son volume habituel de clients avec ses autres partenaires à  hauteur de 500.000 touristes.

Les T.O détenus par le groupe El Mouradi font de la Tunisie leur première destination mais opèrent également sur d’autres marchés tels que la Turquie, l’Egypte, Chypre du nord et du sud, Malte et prochainement les destinations Crète, Espagne et Croatie seront introduites.

Sami Mhiri, fils du fondateur d’El Mouradi, Néji Mhiri, préside aux destinées de Sunshine Holiday Group, secondé par Anis Sehili en tant que directeur général et Kaïs Robbana comme directeur exécutif.



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Long-courrier : le joker caché de Tunisair

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La compagnie publique Tunisair lorgnait depuis longtemps vers la destination Montréal. Le projet d’ouvrir une ligne directe au départ de Tunis n’est donc pas nouveau mais il vient de franchir une étape décisive ces derniers jours. Une délégation conduite par le PDG de la compagnie nationale, Rabeh Jerad, (et comprenant le directeur central du Produit, le directeur de la Planification et celui de la Sécurité des vols), s’est rendue au Canada du 16 au 20 octobre pour concrétiser l’ouverture très prochaine d’une ligne aérienne entre les deux pays.

Selon certaines informations qui devraient être confirmées les prochains jours, l’exploitation de cette ligne se fera dans le cadre d’un nouveau partenariat qui liera Tunisair à  la compagnie aérienne libyenne Afriqiyah Airways qui mettra à  disposition un Airbus A.330-200 (230 sièges en bi-classes)qui volera sous les couleurs de Tunisair et avec une immatriculation tunisienne pour de nouvelles liaisons vers l’Amérique du nord tout d’abord avec un vol qui effectuera le parcours Tripoli-Tunis-Montréal. Ce rapprochement sera profitable aux deux parties dans la mesure où la compagnie libyenne optimisera le remplissage de ses avions grâce à  la clientèle que la Tunisie lui procurera, en plus des passagers qui partiront de Tripoli.

Cette collaboration tuniso-libyenne concernera ensuite la ligne Tunis-Dubaï à  travers un accord de code share entre les deux compagnies qui leur permettra d’effectuer 4 fréquences par semaine, à  raison de deux vols assurés par chaque compagnie. Tunisair jouirait de 150 sièges sur les appareils d’Afriqiyah. Ces dernières années, la compagnie publique tunisienne connaissait de grosses difficultés de rentabilité sur cet axe face à  la concurrence des compagnies du Golfe. En partageant l’exploitation de la ligne avec le transporteur libyen, Tunisair fait d’une pierre deux coups : elle allège ses charges et se maintient sur le marché, y compris sur son escale de Koweït City en continuation du vol de Dubaï.

Sur la Chine, un accord de code share est également à  l’ordre du jour sauf que les passagers au départ de Tunis devront se déplacer à  Tripoli (ou Benghazi) pour joindre la Chine sur un appareil d’Afriqiyah Airways.

Last but not least, l’ouverture d’une ligne sur le Canada permettrait à  Tunisair de contrer la compagnie privée Syphax Airlines laquelle s’est engagée dans une vaste campagne de communication dans la perspective de l’ouverture d’un vol Tunis-Montréal à  compter de début 2014 grâce à  la location d’Airbus A.330, appareils que Tunisair avait elle-même commandés auprès d’Airbus Industrie mais dont la livraison a été reportée aux calendes grecques (2015 aux dernières nouvelles) vu les difficultés financières par lesquelles passe le transporteur public. Sauf qu’il ne faudra pas perdre de vue que les accords aériens entre les gouvernements tunisien et canadien portent sur l’exploitation uniquement de 3 vols par semaine entre les deux pays.

En tout état de cause et sachant que le coût d’exploitation d’une rotation Tunis-Montréal est estimée à  400.000 DT, les compagnies aériennes, indépendamment de leur pavillon, auront du pain sur la planche pour assurer la rentabilité de la desserte et garantir un coefficient de remplissage optimal de leurs avions. Parmi les solutions préconisées par certains observateurs, la création d’une dynamique de transit sur l’Europe du sud, la Libye et l’Afrique en utilisant Tunis-Carthage comme plate-forme de correspondance pour des vols en continuation. Reste maintenant à  être en mesure de finaliser toute la logistique nécessaire et surtout, de réviser les standards opérationnels de l’aéroport Tunis-Carthage qui, vu son fonctionnement actuel, serait capable de faire capoter les initiatives même les plus pertinentes.

Hédi HAMDI



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Cérémonie pour le départ en retraite de Ridha Sfaxi

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A l’occasion de départ à  la retraite de Ridha Sfaxi, directeur général du Programme de Mise à  niveau du secteur hôtelier, une cérémonie a été organisée le 21 octobre 2013 à  l’initiative du personnel du ministère du Tourisme et de l’Office national du tourisme tunisien.

Jamel Gamra, ministre du Tourisme a, à  cette occasion, mis en relief la qualité exemplaire du parcours de M. Sfaxi à  la tête de ce programme et son apport à  la promotion du secteur touristique. « Outre ses qualités professionnelles M. Sfaxi, a souligné encore le ministre, a été toujours reconnu par ses qualités humaines qui forcent le respect et la considération de tous ».
Pour sa part, Moez Belhassine, son proche collaborateur, devait, au nom du personnel de la direction de la Mise à  niveau, faire écho aux propos du ministre pour dire que M .Sfaxi a été et continue à  être l’exemple de la probité et de la correction et du professionnalisme : « Nous avons beaucoup appris de lui et nous souhaitons vivement continuer à  bénéficier de son apport et de son expérience. »

Ridha Sfaxi s’est déclaré ému par la présence et par les propos qui ont été formulés à  l’égard de sa personne ajoutant qu’il continuera à  être disponible pour la direction et pour le ministère. La cérémonie s’est déroulée en présence de Hassen Ghnia, Chef du cabinet du ministre du Tourisme, Habib Ammar, directeur général de l’ONTT, Nadia Ktata, secrétaire générale de la Fédération tunisienne des agences de voyages et Nabil Bziouech, PDG de la société des Golfs de Tunisie.



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Gammarth : Mourad Mhenni vend son hôtel

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L’hôtel Carthage Thalasso (5 étoiles, 510 lits) à  Gammarth, appartenant à  la société MHI de Mourad Mhenni, serait sur le point d’être vendu selon une source proche du dossier.

La transaction serait en cours de parachèvement et la cessation effective au nouveau propriétaire devrait intervenir au 1er janvier 2014.

L’identité du nouvel acquéreur n’a pas été dévoilée mais il s’agirait d’un Tunisien qui résidait à  l’étranger et dont ce serait le premier investissement dans le tourisme.



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Statu quo au Dar Jerba

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Le complexe Dar Jerba reste fermé. Son exploitant, le voyagiste français Marmara, avait annoncé initialement sa réouverture pour le 19 octobre avec l’avènement des vacances de la Toussaint en France. Finalement, aucun des 4 hôtels du complexe n’a rouvert, « les conditions optimales n’ayant pas été réunies » selon le T.O. Les clients ayant déjà  réservé ont été redirigés vers d’autres établissements de l’île.

Lire aussi :

 Marmara ferme le Dar Jerba



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Hammamet : le Yadis loué à  un tiers

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L’hôtel Yadis à  Hammamet Nord (4 étoiles, 450 lits), sera loué pour une période de 10 ans au tour-opérateur italien Eden Viaggi à  compter du mois de mars 2014. Les démarches sont actuellement en cours avec la société Mediterraneo (Slim Chakroun). Eden Viaggi exploite déjà  sous son enseigne Eden Village deux hôtels en Tunisie, un à  Djerba et l’autre à  Tabarka. L’établissement appartenait à  feu Jalel Bouricha. Le Yadis Hammamet devrait entre temps fermer ses portes pour des travaux de « rafraîchissement ».



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