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Les flops touristiques de l’année 2013

Les flops touristiques de l’année 2013

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Au moment où 2013 s’apprête à  tirer sa révérence, retour sur les principales déceptions de l’année touristique en Tunisie. 

S’il est un marché qui suscite bien des inquiétudes, c’est bien le marché français. A fin novembre 2013, son recul était de 48,1% par rapport à  2010. Est-ce à  dire que les Français n’aiment plus la Tunisie ? Le raccourci est un peu trop court mais l’on dira plus directement que les Français n’aiment pas la Tunisie quand elle est gouvernée par des islamistes et regrettent que les Tunisiens aient voté pour eux lors des premières élections libres du pays ! 
Dans le domaine de l’hôtellerie, l’affaire qui aura fait couler le plus d’encre et de salive dans la sphère touristique 2013 est à  mettre à  l’actif du groupe français Marmara. Dans une sordide affaire de soi-disant bactérie découverte dans ses canalisations, elle a fait de l’hôtel Dar Jerba son souffre douleur dans un dossier opaque dans lequel a trempé TUI UK. Mais quelques jours auparavant, un autre hôtel exploité en partie par le même Marmara (le Palm Beach Djerba pour ne pas le citer) était lui aussi l’objet d’une énorme campagne de dénigrement par les médias français, à  commencer par les principales chaînes TV. Deux scandales coup sur coup (appelons les choses par leur nom) qui n’ont pas arrangé l’image de la Tunisie en général et de Djerba en particulier aux yeux du touriste français. 
Dans le même registre, on ne pourra passer outre la désaffection de la chaîne espagnole Iberostar qui se désengage lentement mais sûrement du marché après son retrait de plusieurs hôtels en cours d’année. Désengagement qui accompagne également la lente agonie du marché touristique espagnol sur la Tunisie. 
Sur le plan administratif, la fin de l’année a été marquée par l’adoption par l’Assemblée nationale constituante d’une taxe sur les nuitées dont les hôteliers ne voulaient pas. Les élus de la Nation ne l’ont pas entendu de cette oreille. 
Dans le monde du transport aérien, la suppression de la ligne Londres-Tunis et le départ de British Airways a été mal vécue par certains qui y ont vu un abandon pur et simple du pays par la compagnie, même si en termes de capacités, la compagnie Tunisair a réagi rapidement en consolidant ses fréquences sur cette ligne assurée désormais par un vol quotidien. 
 H.H
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