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Monastir : l’affaire du bateau pirate devant la justice

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L’affaire refait surface. Le propriétaire du bateau pirate Le Sultan qui s’est échoué sur la plage de Monastir après s’être totalement disloqué suite à son chavirage va de toute évidence devoir rendre des comptes.

C’est déjà au niveau international que les procédures ont été lancées. Le voyagiste français Fram par exemple, qui comptait 23 de ses clients à bord, a décidé d’intenter une action en justice. Une plainte va être déposée à Toulouse, où est installé son siège social, et vise conjointement la société organisatrice, « Jasmin tourisme » et l’armateur du bateau pour « manquement à la sécurité », a précisé le groupe à l’AFP.

Le 6 août dernier, l’embarcation comptait à son bord 147 touristes de diverses nationalités quand le moteur est tombé en panne en pleine mer. Les passagers avaient dû se jeter à l’eau et aidés par les baigneurs à proximité pour regagner le rivage. Aucune victime n’avait heureusement été à déplorer même si Fram déclare avoir mis en place une cellule psychologique pour assister ses clients choqués.

Le Tribunal de première instance de Monastir a été saisi de l’affaire mais n’a pas encore annoncé ses conclusions. Au-delà de l’avarie moteur, la polémique porte sur le nombre insuffisants de gilets de sauvetage et même du commandant qui aurait quitté le navire en premier. Un témoin parle également de la perte d’une ancre peu avant la panne.

Malgré des conditions météorologiques défavorables, le bateau pirate avait pris la direction des îles Kuriat pour une excursion organisée. L’embarcation, abandonnée par ses occupants, étaient ensuite venue s’échouer sur les récifs du rivage.

Le voyagiste français va exiger d’être « dédommagé pour les préjudices matériels subis ». Il est fort probable que d’autres T.O qui comptaient des clients à bord n’enclenchent aussi des procédures.

L’affaire relance le débat sur la nature et le sérieux des contrôles techniques et de sécurité effectués par les autorités sur ce genre d’embarcation qui ont proliféré de manière exponentielle dans les zones touristiques en Tunisie notamment après la révolution, les procédures d’octroi des licences d’exploitation étant devenues moins contraignantes.

Crédit photo: Amor Abadah Harzallah

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