Mouvements de représentants à Tunisair

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La compagnie Tunisair a nommé plusieurs nouveaux représentants à  l’étranger, nominations qui seront effectives à  partir du 1er juillet 2010.

Tout d’abord à Paris, Ali Miaoui occupera le poste de représentant général pour la France, tandis qu’il sera secondé à  Nice par Selma Ben Fredj. Il remplace à  ce poste Béchir Ben Sassi qui est muté à  Genève où il relèvera Helmi Hassine.

Tahar Fradi est nommé quant à  lui représentant de la compagnie pour l’Europe centrale avec siège à  Vienne.

Sami Blidi dirigera de son côté la représentation de Francfort.

Ce mouvement concerne également Alger avec la nomination de Ridha Jemaïl, Tripoli avec l’affectation de Jalel Lourari et Jeddah avec l’arrivée de Hechmi Sioud.



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Ali Miaoui prend la direction de Tunisair France

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Il vient d’être nommé représentant général de Tunisair pour la France.

Ali Miaoui, actuel directeur central du produit au sein de la compagnie aérienne publique, repart à  l’étranger.

Il s’installera dès le 1er juillet au siège de la compagnie avenue de Friedland. A 43 ans (il les aura le 30 novembre prochain), c’est le deuxième marché d’importance qu’il se voit confier après Francfort il y a quelques années.

Ali Miaoui est titulaire d’une maîtrise en gestion de l’ESG Tunis (1990) et d’un MBA à  Concordia au Canada (1997).



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Assurances : de nouveaux produits pour les agences de voyages

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PAR L’ENTREMISE DE LA FEDERATION TUNISIENNE DES AGENCES DES VOYAGES, DE NOUVELLES OFFRES EN MATIERE DE COUVERTURES ASSURANCES SONT DESORMAIS PROPOSEES A LA PROFESSION.

Un fardeau doublé d’un casse-tête. Voilà  comment certaines agences de voyages –et notamment les plus jeunes, assimilent encore aujourd’hui les différentes assurances auxquelles elles sont astreintes. Quelles que soient leur catégorie, A ou B, les agences de voyages en Tunisie sont assujetties à  un tas d’assurances et de garanties. En tout état de cause, pour la profession, l’assureur idéal n’existait pas car, jusqu’à  une période récente, il était évident qu’aucune compagnie d’assurance ne maîtrisait les rouages précis du métier d’agent de voyages et ses considérations. Conséquence : aucune n’était en mesure d’offrir un produit complet adapté à  l’activité. Ou pire encore, certaines n’avaient pas daigné couvrir certains risques de la profession. « Si l’on y ajoute l’augmentation des garanties et autres cautions exigées par l’IATA, l’ONTT, la CTN etc., couronnée par les difficultés inhérentes à  la dernière crise de l’année 2009, la profession était soumise à  un trop gros risque mettant en danger la pérennité même de son activité » explique à  ce sujet Hamadi Chérif, secrétaire général de la FTAV.

REGROUPEMENT D’INTERETS
Face à  ce constat et aux risques encourus, la fédération de tutelle s’est penchée en profondeur sur la question afin de trouver une solution efficace et durable. La FTAV s’est attachée les services d’un conseiller en assurance pour l’orienter et l’accompagner dans l’élaboration d’un cahier de charges prenant en considération les exigences précises de la profession d’agent de voyages afin de le soumettre pour consultation aux compagnies d’assurances de la place. « Nous avons essayé de répondre à  tous les soucis, souligne Nadia Ktata, membre du bureau exécutif de la FTAV et présidente de la Commission législation et fiscalité. Nous avons consulté toutes les compagnies d’assurances et selon un système de scoring, nous avons choisi celle qui avait totalisé le plus de points ». Au final, c’est la société Maghrebia Assurances qui a remporté le marché. Le 2 mars 2010, une convention de principe a été signée entre la FTAV, Maghrebia Assurances et la CAAM (courtier en assurances) pour sceller le partenariat naissant.

AU CAS PAR CAS
Concrètement, le nouvel assureur attitré des agences se devra proposer une très large gamme de produits d’assurances allant de la responsabilité civile (pour couvrir les fautes non intentionnelles) à  l’assurance insolvabilité en cas de crise en passant par des produits relatifs à  la protection de la personne physique de l’agent de voyages, à  l’assurance du parc automobile et même une assurance destinée aux clients (voir encadré).
Du côté de la Maghrebia, on estime être « l’assureur offrant une meilleure analyse des risques ». Béchir Yahyaoui, responsable des PME chez l’assureur, indique qu’un contrat multi-risques professionnel sous forme de package a déjà  été élaboré permettant à  l’agence d’être couverte par exemple contre les incendies en plus d’un certain nombre d’extensions (explosion, foudre, événement naturel), dommage contre les eaux, assurance contre le vol, le bris de glace, etc. Ce package comprendra également une assurance individuelle contre les accidents corporels au profit du gérant de l’agence. A titre d’exemple, la prime d’assurance en cas de décès accidentel est de 100.000 dinars. Elle est également de 100.000 dinars en cas d’invalidité permanente totale accidentelle. Compris dans la même offre, l’assurance responsabilité civile d’exploitation de l’agence, l’assurance responsabilité civile et professionnelle et l’assurance caution au profit de l’ONTT.
A l’étude également, une assurance-caution qui permettrait de remplacer les cautions exigées par les partenaires des agences et qui engagerait l’assureur à  indemniser le bénéficiaire contre une faillite où une insolvabilité.
Pour la FTAV, le défi aujourd’hui consiste à  réussir à  regrouper autour d’un seul prestataire toutes les agences, au risque de bouleverser de vieilles habitudes et de mettre un terme à  des partenariats historiques. Mais ce qui est certain, c’est que ce rassemblement autour d’un même assureur permettra sans aucun doute d’obtenir de meilleurs prix. Et si cet assureur maîtrise de surcroît les rouages du métier, c’est incontestablement un atout de taille. Signe de bonne volonté, l’assureur Maghrebia se dit aujourd’hui par exemple prêt à  concéder des réductions tarifaires allant jusqu’à  25% sur les garanties contractuelles sur l’assurance automobile. Un gage de compétitivité qui devrait encourager tous les concernés.



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FTH : on ne change pas une équipe qui agit

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Mohamed Belajouza a été réélu à  l’unanimité pour un nouveau mandat de trois ans à  la tête de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH). Une reconduction chargée de sens : en Mohamed Belajouza, les hôteliers adhérents ont trouvé l’homme du consensus, infatigable négociateur, ouvert au débat et à  tous les courants, profondément soucieux du devenir de l’hôtellerie tunisienne.
Au cours de son mandat écoulé, muni de son bâton de pèlerin, il a frappé à  toutes les portes, y compris celle du Premier ministre, pour faire entendre la voix des hôteliers, défendre leur cause et tenter de trouver des solutions aux maux endémiques qui gangrènent leur profession. En ligne de mire, l’amélioration de la promotion et de la commercialisation de la destination Tunisie, l’endettement et l’assainissement de la situation financière des entreprises hôtelières et la restructuration de la fédération. Certes, les démarches n’ont pas toutes abouti mais elles ont eu le mérite d’être engagées, d’être portées à  la connaissance des autorités concernées.
Principale action à  mettre à  l’actif du bureau sortant, la réouverture des négociations avec les banques et en premier lieu la STB à  propos de la question de l’endettement des hôtels et la constitution d’une commission bipartite pour étudier les dossiers au cas par cas.D’autre part, la FTH n’a manqué aucune occasion de tirer la sonnette d’alarme sur la nécessité de trouver le moyen d’augmenter le budget de promotion du tourisme tunisien en élaborant un ensemble de propositions et de recommandations concrètes soumises aux administrations concernées, ministères du Tourisme et des Finances en tête. « Le budget se réduit d’année en année à  cause du glissement du dinar par rapport aux principales devises étrangères et à  cause de l’augmentation du prix des services à  l’étranger » clame M. Belajouza, qui en appelle à  ses confrères pour user de leur réseau de connaissances et de leur lobbying afin de sensibiliser les députés, les membres de la Chambre de représentants… à  l’urgence de la situation. « Nous devons également démolir cette image de secteur assisté qui tend la main aux autorités. Nous devons compter sur nous-mêmes et sur nos moyens propres » a également déclaré le président de la FTH lors de la dernière assemblée générale de la fédération.

Bien que le dossier soit encore en suspend, l’espoir qu’une décision dans ce sens voit le jour avec l’avènement de l’année 2011 est permis, d’autant plus qu’avec le nouveau ministre du Tourisme, le courant semble être parfaitement passé avec le bureau de la FTH dès la première réunion de prise de contact entre les deux parties.
Autre cheval de bataille de Mohamed Belajouza, la reconnaissance de la FTH comme structure patronale à  part entière, seule et unique représentante de son secteur (à  l’image de l’UTICA, l’UTAP, l’UNFT et autres). Aux dernières nouvelles, un premier pas a été franchi dans la mesure où le Premier ministre a accordé une subvention annuelle régulière de 100.000 dinars à  la fédération.
Le nouveau bureau exécutif élu le 6 avril 2010 n’en aura pas fini avec les dossiers chauds. S’ajoutera un autre défi : mener à  terme la construction de la Maison du Tourisme pour abriter toutes les fédérations et associations professionnelles opérant dans le tourisme, FTH et FTAV en tête.
Autre dossier de taille : la création d’une confédération tunisienne du tourisme rassemblant tous les acteurs du secteur. Un projet de statuts a été élaboré et présenté aux autorités de tutelle.
En attendant, la FTH va engager une étude approfondie afin de procéder à  sa restructuration et au renforcement de ses ressources. 50 ans après sa création, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie ne veut se permettre aucune ride.



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Les 100 jours de Slim Tlatli de A à Z

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Un peu plus de trois mois après sa nomination, le nouveau ministre du Tourisme a, pour la première fois dans ses nouvelles fonctions, tenu une conférence de presse le 29 avril 2010 afin de dévoiler les grandes orientations du tourisme tunisien pour la période à  venir. résumé des principales annonces sous forme d’abécédaire.

A COMME ANNULATIONS :

40.364 touristes n’ont pu se rendre en Tunisie empêchés par les conséquences du nuage volcanique. On ne peut pas parler d’annulations définitives mais de reports en partie. Dans l’autre sens, ce sont 35.675 touristes étrangers qui sont restés bloqués en Tunisie et qui ont du prolonger leur séjour. Quand on effectue la balance, l’impact du nuage a été faible.

B COMME BUDGET DE PROMOTION :
Une commission a été créée afin de réfléchir aux moyens nouveaux de multiplier par deux ou même par trois l’actuel budget de promotion du tourisme tunisien. Les idées sont là , nous n’allons pas réinventer la roue et les exemples internationaux nombreux. Nous réfléchissons peut-être à  un droit d’entrée. Le plus important aussi, c’est d’élargir le cercle des contributeurs à  ce budget au-delà  des hôtels (qui y participent à  hauteur de 0,5% de leur chiffre d’affaires) et des agences de voyages (qui payent une taxe de 1,7 dinar par siège). En tout cas, nous annoncerons la décision aussitôt que possible.

C COMME COMPTE SATELLITE DU TOURISME :

Nous sommes en train de valider le modèle défini par l’OMT et qui permettra d’identifier avec précision l’apport exact du tourisme à  l’économie nationale. Actuellement, le secteur participe à  hauteur de 12 à  14% du PIB.

D COMME DECLASSEMENTS D’HOTELS :
Nous avons déclassé certains hôtels mais nous en avons reclassé d’autres qui ont gagné une étoile.Seuls quelques T.O ont profité du déclassement pour essayer de négocier à  la baisse les contrats. Je peux vous dire que les T.O connaissent très bien chaque produit et savent payer les prix correspondants. Certains ont même établi des classifications propres à  eux pour les faire correspondre à  leurs normes.

E COMME ETUDE STRATEGIQUE :
L’étude va aboutir à  un plan d’actions précis en matière d’orientations touristiques futures à  tous les niveaux. Nous allons engager des consultations régionales puis une large consultation dans le cadre d’assises nationales du tourisme. Les résultats seront ensuite soumis au président de la République.

F COMME FERMETURE :
Un hôtel, une agence de voyages et un restaurant touristique ont été fermés au cours des opérations de contrôle effectuées par l’ONTT au cours des deux premiers mois de l’année 2010.

G COMME GOLF :
Nous enregistrons une moyenne de 250.000 green fees annuellement, ce qui correspond environ à  70.00 joueurs de golf, soit 1,2% des touristes européens en Tunisie.

H COMME HOTELS :
Aujourd’hui, on compte 100.000 lits créés avant 1987 et certains ont 30, voire 40 ans d’âge. Leur mise à  niveau doit se faire et notre rôle est d’assurer leur contrôle périodique car il s’agit aussi d’être transparents à  l’égard des clients.

M COMME MOYENNE :

Le tourisme mondial a reculé de 5,5% en 2009 selon l’OMT tandis que la Tunisie a reculé de 2,1%. Ce qui signifie que nous avons été moins affectés par la crise par rapport à  la moyenne mondiale.

N COMME NUITEES DU PREMIER TRIMESTRE DE L’ANNEE 2010 :

Elles ont progressé de 4,6% à  4.463.358. Dans le même temps, les arrivées ont évolué de 0,6% à  1,098 million de visiteurs non-résidents. Ces statistiques ne sont cependant pas significatives puisqu’elles ne représentent que 12% de notre volume global.

O COMME OBJECTIFS :
Nous nous sommes fixés un objectif de 10 millions de touristes en 2014. En matière de recettes, notre prochain objectif est d’atteindre la barre des 5 milliards de dinars. Concernant le tourisme local, nous ciblons 6 millions de nuitées (contre 3 actuellement).

P COMME PORTAIL :
Le projet de portail touristique transactionnel prévu pour être réalisé par des privés avec le soutien de l’administration n’a pas abouti. Les promoteurs ont décidé de se retirer vu qu’il n’y a pas eu de terrain d’entente avec les professionnels et que le nombre d’adhésions a été insuffisant. Cela ne veut cependant pas dire que l’orientation n’était pas bonne.

Q COMME QUALITE :
Nous sommes conscients que dans le tourisme, rien n’est jamais acquis et que la qualité exige des efforts quotidiens continuels pour l’assurer et l’améliorer de bout en bout, de l’aéroport d’arrivée jusqu’à  l’aéroport de départ.

R COMME RAMADAN :
Cette année et durant les 7 prochaines années, le Mois Saint va coïncider avec la haute saison touristique. Nous devons réussir cette simultanéité. Nous avons créé des comités régionaux et de grands préparatifs sont en cours notamment en matière d’animation avec le ministère de la Culture. Avec le ministère du Commerce, nous avons pris toutes les dispositions adéquates afin de répondre à  la hausse de la demande en particulier pour les produits alimentaires de grande consommation. Les mesures nécessaires seront également prises en collaboration avec le ministère de l’Intérieur pour que des permanences aux passages des frontières soient assurées à  l’heure de la rupture du jeûne car il n’est pas question qu’un touriste mette deux heures pour sortir de l’aéroport. Dans les hôtels, toutes les dispositions doivent être prises pour mettre en place des services en adéquation avec le Ramadan pour la clientèle locale, algérienne et libyenne.

S COMME SALONS PROFESSIONNELS :
Nous travaillons à  améliorer notre image sur les salons touristiques internationaux à  travers une architecture nouvelle qui corresponde aux exigences de la communication moderne et à  la perception des visiteurs.

T COMME TOURISME LOCAL :
Il faut réfléchir à  une forme de tourisme populaire accessible à  toutes les catégories sociales à  l’image du tourisme de plein-air (les campings) en France. Je suis convaincu que le concept du chèque-vacances sera un stimulant pour le tourisme local.

V COMME VILLES :
Nous sommes présents sur les villes les plus importantes partout en Europe à  travers une grande campagne d’affichage réalisée par vagues successives. C’est une campagne faite par des professionnels de la communication. Les lieux ainsi que la période d’affichage sont rigoureusement étudiés.

W COMME WEB :
Le site Web du ministère du Tourisme va démarrer très bientôt tandis que celui de l’ONTT sera entièrement revu y compris les sites des représentations à  l’étranger.



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Tunis, ville où tous les rêves sont permis

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Pensées d’un rêveur très raisonnable mais pas trop réaliste.

J’AI REVE d’un groupe de travail formé par tous les intervenants du secteur : hôteliers, agents de voyages, compagnies aériennes et maritimes, restaurateurs, responsables du patrimoine, municipalités, représentants des ministères concernés, constituant un conseil consultatif régional pour la promotion du tourisme, traitant de tous les problèmes inhérents à  la région, suggérant des solutions rapides et réalisables et surtout prenant des décisions qui ne resteraient pas lettre morte.

J’AI REVE de structures spécialisées dans la commercialisation et le marketing élaborant des programmes d’animation et des événements toute l’année et sillonnant le monde afin de promouvoir les spécificités touristiques de la région.

J’AI REVE d’un Syndicat d’Initiative animé et réveillé de son long sommeil.

J’AI REVE de la grande avenue de Tunis envahie par les artistes de rue (toutes formes d’expressions artistiques confondues), à  l’instar de toutes les villes méditerranéennes, sans qu’ils soient accusés de tapage sur la voie publique !

J’AI REVE que les fleuristes de l’Avenue étaient revenus à  leur emplacement initial entre la statue d’Ibn Khaldoun et le Théâtre municipal, ayant quitté le lieu pollué où ils logeaient derrière les ponts et les plaques. «! وين حطّوك يا طبق الورد ».

J’AI REVE d’un quartier réaménagé totalement dans la Médina, commençant de la rue du Pacha et aboutissant à  Sabbaghine et considéré comme région touristique jouissant de tous les encouragements et où seraient installées des résidences multiples et variées, des restaurants, des bars, des casinos, des cabarets, des grandes surfaces commerciales, en remplacement des maisons en ruines et les échoppes de commerce à  quat’sous ! Ainsi, de quartier en quartier, la Médina de Tunis, la plus belle en Méditerranée, serait devenue un élément déterminant pour amener les touristes.

J’AI REVE de circuits touristiques étudiés pourvus de signaux et d’informations suffisantes pour que le visiteur puisse y accéder librement et en toute sécurité.

J’AI REVE de la Goulette retrouvant son éclat d’antan et retrouvant sa renommée de cité où cohabitent des gens de plusieurs religions monothéistes, où des restaurants populaires servent du poisson frais.

J’AI REVE que la Karraka de la Goulette était devenue un centre d’animation proposant des spectacles sur l’histoire des corsaires et des manifestations destinées aux touristes croisiéristes.

J’AI REVE d’une salle de spectacles à  Tunis destinée aux touristes avec un spectacle multimédia qui leur fournit dès leur arrivée une image complète et une introduction claire sur l’histoire de la capitale avant sa découverte de visu.

J’AI REVE de la Place du Musée de Carthage aménagée à  la mesure du lieu sans les paillottes actuelles qui déforment la valeur historique du site.

J’AI REVE d’un monument dédié à  Hannibal, le plus célèbre Tunisien à  travers le monde, et à  la hauteur de son génie, édifié suite à  un concours international auquel auraient participé les plus grands sculpteurs et artistes plasticiens du monde. Ce monument deviendrait une icône du tourisme culturel dans la région.

J’AI REVE de Sidi Bou Saïd, sans ses baraques de produits-souvenirs de pacotille et sans ses « beznessa » qu’on retrouve à  chaque coin de rue.

J’AI REVE de la région de Borj Cédria, réaménagée, avec des plages animées, comme ses semblables des autres banlieues de la région.

J’AI REVE d’un parc environnemental à  Boukornine, aménagé et encore plus écologique jusqu’à  devenir un vrai produit touristique.

J’AI REVE de Labib, héros des boulevards de l’Environnement, en agent municipal, poussant une brouette et y jetant les bouteilles en plastique et les canettes de bière vides trouvées sur son chemin, au lieu de rester debout et immobile, tel un demeuré, en compagnie de ses enfants à  chaque carrefour, comptant les voitures et respirant leurs gaz à  pleins poumons.

J’AI REVE d’agences de voyages organisant, pour les touristes, des programmes de voyages quotidiens dans la capitale, par bus à  toit découvert, sorte de « Tunis-visions » très sympathique.

J’AI REVE de sorties en mer, dans le golfe de Tunis, pour aller vers Korbous, Ghar El Melh, Zembra, Bizerte…afin d’animer le golfe et pour que les touristes vivent autrement leur séjour.

J’AI REVE de restaurants propres et ouverts, même à  des heures tardives de la nuit, faisant honneur à  la cuisine tunisienne authentique et donnant d’elle une belle image.

J’AI REVE de taxis propres avec des chauffeurs habillés en blanc, sentant bon, n’allumant pas leur cigarette à  tout bout de champ, sans le vacarme d’une radio où le son est poussé au maximum et n’affirmant pas au client-touriste que le compteur marque en euros et non en dinars !

J’AI REVE de parkings aménagés pour les bus touristiques et pour accueillir les touristes dans une sorte de « Club-House » disposant d’équipements adéquats, à  Carthage, Sidi Bou Saïd et au Bardo.

J’AI REVE d’un mobilier urbain élégant et étudié : art moderne et art-déco pour la ville moderne, arabo-islamique pour la Médina, high-tech pour les nouveaux quartiers, arabo-andalou pour Sidi Bou Saïd, italien colonial pour la Goulette, le Kram et la Marsa, romano-carthaginois pour Carthage.

J’AI REVE d’une Cité de la Culture affichant ses événements un an à  l’avance.

J’AI REVE d’un Festival de Carthage annonçant son programme avec une année d’avance afin de le commercialiser touristiquement.

J’AI REVE d’une administration plus souple, facilitant les formalités d’ouverture de pensions, de restaurants, de cafés, de bars et de centres d’animation aux jeunes promoteurs.

J’AI REVE de la facilitation par les banques des crédits pour les jeunes promoteurs ; en ne leur demandant pas l’impossible, considérant leur aptitude, comme meilleure garantie.

J’AI REVE d’un cahier de charges permettant à  chaque famille à  Tunis ayant une chambre vide de l’aménager et de l’exploiter en « logement chez l’habitant ».

J’AI REVE d’une vision claire des produits que pourrait exploiter la région de Tunis et sa banlieue :
– Des produits balnéaires situés à  Gammarth, Raoued, la Marsa et Borj Cédria ;
– Des produits de santé et de soins à  l’eau thermale et de thalassothérapie à  Korbous ;
– Des produits sportifs : du golf, au tennis, au marathon ;
– Des produits culturels : à  Carthage, Oudhna, les musées, la Médina ;
– Des produits d’animation : festivals, soirées, concerts, shopping ;
– Des produits en relation avec le tourisme de congrès et des affaires.

J’AI REVE d’un portail Web pour Tunis et sa région, avec des touristes qui viendraient de loin, ayant obtenu des informations, réservé, acheté et payé en ligne leur séjour au préalable grâce à  ce service.

Par Wahid IBRAHIM



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Italie: Sprintours contre vents et marées

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Dans un contexte d’affaires particulièrement morose, le tour-opérateur Sprintours, opérant à  partir de l’Italie, ne baisse pas les bras face à  la crise et réussit même à  tirer son épingle du jeu.

On n’avait pas vu cela depuis la crise post-11 Septembre. Pas moins d’une dizaine de tour-opérateurs italiens sont restés sur le carreau en 2009, obligés de mettre la clé sous la porte. Parmi eux, quatre programmaient la Tunisie (dont deux, Viaggi del Ventaglio et Teorema Tour, totalisaient à  eux-seuls 70.000 clients sur la destination).

Au-delà  de cette crise qui a touché les milieux professionnels, la crise économique générale a entraîné une nette réduction des budgets des entreprises et une baisse du pouvoir d’achat des candidats aux voyages toutes destinations confondues. Conséquence : une destination comme la Tunisie par exemple a régressé de 13,5% par rapport à  2008 avec 385.000 arrivées italiennes.

La crise n’a cependant pas été vécue ni gérée de la même manière chez tout le monde. Du côté de chez Sprintours, premier tour-opérateur italien sur la Tunisie, on semble ne pas avoir baissé les bras. La conjoncture a, au contraire, poussé le management à  persister dans sa politique de communication soutenue. Profitant d’une petite embellie du marché à  l’horizon, Jalel Hebara, président du groupe, a convié 270 agences de voyages italiennes à  Sousse pour sa traditionnelle convention annuelle. Le temps d’un week-end (16-19 avril 2010), le réseau commercial du voyagiste a eu l’occasion de découvrir la nouvelle brochure combinée Tunisie-Egypte du voyagiste et de faire directement connaissance avec son nouveau produit SprinClub dans la région, les hôtels Abou Sofiane et Riveira à  Port El Kantaoui, qui s’ajoutent au Mouradi Palm Marina, commercialisé sous cette même enseigne en exclusivité sur le marché italien. Pour la saison été 2010, le label SprinClub en Tunisie flottera également sur le Tunisian Village à  Hammamet et sur le Mehari à  Yasmine Hammamet, en plus du SprinClub Djerba Golf & Spa, navire amiral du T.O en Tunisie.

Chez Sprintours, le mot d’ordre n’a pas changé malgré les soubresauts de la crise : « pas d’économies de bouts de chandelle mais au contraire un produit de qualité et des formules Ultra All Inclusive sur certains hôtels » se défend-on !
Pour Jalel Hebara, la reprise semble en tout cas se confirmer : « nous constatons que la situation actuelle est meilleure que celle de l’année dernière et les nombreuses confirmations de groupes sont des signes qui ne trompent pas, sachant d’autant plus que ces groupes constituent 40 à  50% de notre volume sur la Tunisie » a-t-il déclaré.

CRISE ET REPRISE

Si aujourd’hui les analystes confirment que le marché italien est en phase de reprise, il est cependant encore loin d’avoir retrouvé ses niveaux habituels. Le premier trimestre de l’année n’aura pas contribué à  améliorer les choses puisque les chiffres sont demeurés négatifs. C’est cependant sur la saison été que tous les espoirs sont maintenant fondés. Selon les estimations de Mustapha Nasri, directeur de l’ONTT Italie, la croissance du marché l’été prochain sera de 5%. Et c’est bien sur l’été que se situe l’un des problèmes majeurs du marché italien sur la Tunisie. Très concentré sur les pics de juillet et août, celui-ci n’est pas demandeur en hiver. Problématique soutenue par Jalel Hebara, patron de Sprintours, qui estime que le marché italien sur la Tunisie ne pourra jamais évoluer dans le contexte actuel. « Vu la typologie de la clientèle, on ne pourra jamais faire croître le marché si la capacité actuelle en lits n’est pas en mesure d’absorber la demande italienne ». Et c’est justement là  où le bas blesse. Pour M. Hebara, « le tourisme tunisien manque de lits; il n’y a pas de nouvelles productions et les hôtels sont en train de vieillir, notamment ceux qui sont situés aux meilleurs emplacements ». Petite lueur d’espoir cependant pour le voyagiste qui espère que la baisse des marchés algériens et tunisiens avec la survenue du mois de Ramadan au mois d’août « va permettre à  la clientèle italienne de gagner de l’espace ».

A titre de comparaison, le responsable du T.O, qui est également l’un des spécialistes de l’Egypte, rappelle que de nouvelles stations s’y sont créées ou ont été transformées, engendrant une augmentation du nombre de lits. L’Egypte, justement, qui constitue l’un des principaux concurrents de la Tunisie. Grâce à  un effet de mode évident, une proximité de vol (3h30), un climat très favorable qui permet de se baigner en hiver, la destination a de toute évidence les faveurs du marché italien actuellement, au détriment de la Tunisie.

BUDGETS ET PRODUITS

Jalel Hebara le reconnaît et l’affirme à  qui veut bien l’entendre : depuis le lancement de son T.O il y a 24 ans, l’ONTT et Tunisair ont toujours été à  ses côtés pour le soutenir et pour collaborer étroitement. Cependant, le patron de Sprintours ne peut s’empêcher de déplorer cette année l’absence jusqu’à  présent de budget de communication consacré par l’ONTT au marché italien. « J’aurais tant aimé montrer au réseau de ventes réuni à  Sousse des visuels d’une campagne publicitaire sur la Tunisie. A défaut, je leur ai montré, sans gaité de cœur, la nouvelle campagne pour l’Egypte. »

Malgré tout et grâce au renforcement de ses engagements sur la Tunisie en 2010, Sprintours se dit confiant sur la saison. Le T.O est également en train de migrer une partie de sa production sur Internet afin de s’inscrire dans l’ère du temps et répondre à  une demande évidente d’une nouvelle catégorie de clientèle.

Au départ de l’Italie, il y a donc lieu de s’attendre à  une légère reprise, d’autant que de nouveaux T.O ont, entre temps, vu le jour, et pour certains, intégré la Tunisie dans leur production. Comme quoi, les 70.000 clients de Viaggi del Ventaglio et Teorema Tour ne sont pas perdus pour tout le monde.



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The Russelior, nouveau navire amiral de Yasmine Hammamet

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Entre 70 et 75 MD : c’est le montant de l’investissement global qui aura été nécessaire à  l’édification de l’hôtel The Russelior après l’achèvement de son centre de Spa (qui sera exploité sous la prestigieuse enseigne St Barth).

The Russelior est aujourd’hui incontestablement le nouveau navire amiral de Yasmine Hammamet en matière d’hôtellerie, l’établissement qui va sans aucun doute participer à  relever l’image de la station. Hôtel de très haut prestige initié par Mourad Mehdoui, le Russelior inaugure une nouvelle génération d’hôtels et une nouvelle race d’hôteliers en Tunisie. « Il fallait de l’audace pour faire cet hôtel » a déclaré Slim Tlatli, ministre du Tourisme, lors de l’inauguration du Russelior le 27 avril 2010.

L’établissement, bien évidemment classé 5*, compte 224 chambres et 13 suites (dont une impressionnante suite royale de 383 m² avec terrasse). Mais le plus significatif, c’est qu’il s’agit aussi du premier établissement à  avoir adopté une approche 100% écologique.Ouvert partiellement depuis le courant du mois d’avril, The Russelior tournera à  plein régime à  partir du mois de mai 2010.

Contrairement à  ce qui avait été évoqué par le passé, l’hôtel n’arborera aucune enseigne hôtelière étrangère et capitalisera sur sa marque spécifique, The Russelior, référence à  la russelia, une fleur originaire des zones tropicales d’Amérique centrale et d’Amérique du sud et qui constitue l’emblème de l’établissement.



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Heykel Akrout au Russelior

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C’est le nouveau directeur général de l’hôtel The Russelior à  Yasmine Hammamet. Heykel Akrout a finalement été appelé à  piloter cet établissement en remplacement de Talha Husseïni. A ce jour, M. Akrout dirigeait l’hôtel Oceana à  Jinène El Hammamet.Il sera secondé sur le Russelior par Hassen Chaouch.



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Depuis l’introduction de NEO, Ce qui a changé chez Air France

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Les voyageurs empruntant certaines lignes Air France ont certainement remarqué depuis le 1er avril 2010 que la configuration des cabines avait changé. Désormais sur les appareils assurant la liaison entre les deux pays, la première partie de l’avion a été rebaptisée Premium. Elle comporte deux sections : une première zone dite Affaires à  l’avant (autrefois appelée communément classe Affaires) et une seconde dite Premium Eco (autrefois Tempo Challenge). La classe Voyageur (économique) n’a pas subi de changement, du moins dans sa configuration. Ces changements sont en fait le résultat de NEO, la Nouvelle Offre Européenne développée par la compagnie Air France et qui concerne le marché tunisien au même titre que l’ensemble de son réseau moyen-courrier. Si l’on en croit la direction générale d’Air France pour la région, le public tunisien a très bien réagi à  ce nouveau concept « qui constitue en fait une réponse adaptée au voyage ». NEO ne se limite pas uniquement à  la configuration de la cabine. C’est en réalité un changement de concept radical pour s’adapter à  l’évolution du marché et surtout à  la concurrence du low cost. Dans la nouvelle offre NEO, les grands bouleversements sont surtout intervenus au niveau de la tarification. « Sur la Tunisie, les tarifs ont baissé jusqu’ 40% ». Dixit, Georges Ben Haroche, directeur général d’Air France pour le Maroc et la Tunisie.

Quid de « Voyageur » et de « Premium »
En optant pour la classe « Voyageur » d’Air France, le produit est simple et peu cher. Cependant, les tarifs ne sont plus remboursables mais demeurent modifiables pour 80 dinars. Le bagage en soute demeure gratuit (jusqu’à  23 kg). Le second cependant vous en coûtera 55 euros (lire les détails ci-dessous). En réservant en direct sur le site et moyennant l’équivalent de 10 euros, un passager ayant obtenu un bon tarif peut conserver sa place quelques jours pour se donner le temps de réfléchir (pour les Tunisiens, une carte de crédit internationale est nécessaire pour cette opération).

Quant à  la classe « Premium », elle a été élaborée de sorte à  répondre à  une catégorie de clientèle qui a besoin de plus de flexibilité. Les tarifs de cette classe ont baissé en moyenne de 20% par rapport aux anciens tarifs de Tempo Challenge. Particularité de la classe « Premium », des tarifs remboursables et modifiables gratuitement et le transport d’un second bagage en soute gratuitement. Voyager en « Premium » permet également au passager de bénéficier de prestations supplémentaires à  l’aéroport. Dans le cas de Tunis-Carthage, un comptoir est réservé à  cette catégorie de passagers. A l’arrivée, la livraison des bagages se fait en priorité grâce à  des équipes de Tunisair Handling spécialement dédiées à  Air France. A Paris-CDG, tous les clients « Premium » bénéficient d’une zone d’enregistrement dédiée et d’une file prioritaire à  l’embarquement. Une manière de séduire cette clientèle haute contribution par le biais de petits avantages en apparence complémentaires mais loin d’être anodins.

Nouvelles règles pour les bagages
Sur Air France, on n’embarque plus ses bagages de la même manière. Depuis le 28 mars 2010, la politique relative au transport des bagages en soutes a été totalement modifiée. En classe « Voyageur » (économique), on tolère désormais que le bagage pèse jusqu’à  23 kg (contre 20 kg par le passé). En « Premium Economy », ce sont deux pièces de 23 kg qui sont gratuitement acceptées (contre une pièce de 30 kg auparavant). En classe « Premium Affaires », la tolérance est de trois bagages de 23 kg chacun (contre une pièce de 30 kg auparavant). Les détenteurs de cartes de fidélité Flying Blue Silver, Gold et Platinium peuvent emporter une pièce supplémentaire de 23 kg quelque soit le type de billet acheté. Chaque bagage supplémentaire sera facturé 110 dinars. Du côté de la compagnie, on estime qu’il s’agit là  de « confirmer la volonté de préserver la gratuité des services essentiels ».



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Les visées africaines de Mauritania Airways

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C’est un transporteur aérien qui voit grand. Mauritania Airways, compagnie aérienne tuniso-mauritanienne, a entamé à  partir du 14 avril 2010 la desserte de Tunis à  raison de deux vols hebdomadaires au départ de Nouakchott.

Cette nouvelle ligne, prévue de longue date dans le Business plan de la compagnie, s’ajoute aux multiples nouvelles routes ouvertes ces derniers mois au départ de sa base opérationnelle de Nouakchott. Aujourd’hui, la compagnie réalise plus de 80 vols réguliers internationaux (allers et retours) en moyenne par semaine sur Paris (2 fréquences), Las Palmas (4 vols) et Tunis, mais se caractérise par une concentration sur l’Afrique de l’Ouest dont Dakar (11 vols), Abidjan (6 vols), Bamako (5 vols) et aussi Cotonou, Brazzaville, Niamey, Conakry, Banjul et Ziguinchor (2 vols chacun). Et la compagnie ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Sur le bureau de son directeur général, le Tunisien Moncef Badis, ce ne sont pas les projets qui manquent. Concrètement, Mauritania Airways table sur le développement de son réseau et annonce 4 vols hebdomadaires sur Seylibabi, 2 vols sur Nema (via Kiffa et Aioune), autant sur Libreville, sur Praia et sur Douala. Grâce à  une flotte adaptée à  son type de trafic (2 Boeing 737-700 de 107 sièges et un ATR 42 de 40 sièges), la compagnie a totalisé 127.000 passagers dont 20.000 sur ses lignes intérieures (Nouadhibou et Zouerate), outre le transport de 650 tonnes de fret au cours de l’exercice 2009.

Une compagnie qui voit grand
Malgré le poids de la concurrence, Mauritania Airways a élaboré une offre adaptée à  la structure du marché et à  ses considérations. Aujourd’hui, elle semble s’être résolument imposée dans le pourtour aérien régional grâce à  la nouvelle dynamique qu’elle a su apporter. Plus encore, en Mauritanie, on reconnaît au transporteur le mérite de participer à  la promotion des flux touristiques de et vers la destination et à  sa contribution à  la réussite de certaines activités sociales et culturelles à  travers des actions de sponsoring très appréciées.

Les perspectives de l’année 2010 tablent sur 240.000 passagers dont 30.000 sur les vols domestiques. Le directeur général de la compagnie parle même d’atteindre l’équilibre d’exploitation et de dégager les premiers bénéfices depuis 3 ans. L’introduction d’un quatrième appareil dans la flotte à  la fin de l’année en cours ou au début de 2011 permettra au transporteur d’élargir son réseau à  Ouagadougou, Accra, Luanda et Lomé.

En attendant la future certification IOSA pour laquelle la compagnie a entamé les démarches et qui la fera entrer de plain-pied dans la cours des grandes compagnies aériennes régionales.



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Interview: Tarek Lassadi, directeur général de Traveltodo

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Interview de Tarek Lassadi, directeur général de Traveltodo: «Nous contribuons au changement de comportement du touriste tunisien»

Six ans après son lancement, Traveltodo, le portail de réservation touristique sur Internet, reconnu comme pionnier dans son secteur, est devenu leader du e-tourisme en Tunisie malgré un environnement pas toujours favorable. Adossé depuis 2006 à un grand groupe financier tunisien, le portail semble ne pas en avoir fini sur la voie de l’innovation et des idées.

Quand vous avez lancé le concept Traveltodo il y a six ans, beaucoup vous ont pris pour un doux-rêveur. Avec du recul, quel regard portez-vous sur ce défi malgré certaines critiques dites et non-dites, notamment dans les rangs des professionnels du tourisme et du voyage ?

Le choix était pertinent et le temps nous a donné raison à  une époque où Internet n’était qu’accessoire. Nous avons été les premiers à  y croire et surtout à  persévérer dans notre démarche.
Si l’on mesure le chemin parcouru, Traveltodo, c’est aujourd’hui une équipe de 60 personnes extrêmement motivée et très jeune (26 ans de moyenne d’âge), 15 points de ventes, dont 5 franchisés, outre 55 partenaires distributeurs (agences de voyages tunisiennes). Ce sont aussi et surtout 70.000 clients réalisés en 2009 et 120.000 attendus en 2010 qui sera l’année du TQM (Total Quality Management) par la mise sur pied d’un département qualité et service client.

Beaucoup d’hôteliers le reconnaissent : Traveltodo leur a apporté du grain à  moudre de manière régulière sur l’année. Quelle est votre stratégie en matière de tourisme local ?

Avant Traveltodo, les Tunisiens partaient en vacances en juillet et août. En dehors de ces saisons, la clientèle locale ne consommait pas de séjour. Quand des hôtels prenaient le risque de faire de la publicité dans les journaux à  destination de la clientèle locale, c’était presque une honte aux yeux de la concurrence qui voyaient en eux des hôtels mal remplis. Pour changer ces habitudes, nous avons du être agressifs commercialement parlant. Traveltodo, en toute modestie, a participé au changement de comportement des Tunisiens qui consomment maintenant des nuitées dans les hôtels tout au long de l’année.

Concrètement, par quoi se traduit cette agressivité commerciale que vous évoquez ?

Quand Traveltodo a vendu ( en 2005 ) un hôtel à  5 dinars la nuitée dans un 4* à  Yasmine Hammamet en DP, plus hammam gratuit, avec paiement exclusivement en ligne, cela a soulevé un véritable tollé au sein de la profession et nous avons même été convoqués par l’administration de l’époque.

Quand le Club Med en France vend au deuxième client un séjour sur les Antilles pour un euro de plus, quand Marmara vend la Tunisie à  99 euros la semaine en DP, avion compris, cela est-il considéré comme du bradage ? Je considère cela comme de l’agressivité commerciale et du marketing rusé.

Bien-sûr que j’ai perdu de l’argent sur l’opération, mais c’était sur un nombre limité de clients. En fait, Traveltodo a partagé les pertes avec l’hôtelier avec lequel il avait monté la campagne sur les 20 premiers clients. Cette perte était affectée au budget marketing et à  l’arrivée, nous nous sommes retrouvés avec un hôtel complet tous les week-ends en pleine basse saison. Nous avons récupéré largement cette perte et avons même gagné de l’argent en faisant du marketing qui est une dépense ! Quand il y a un frein dans les mentalités, il faut accepter de perdre de l’argent au début et c’est après qu’il y a un retour aux bénéfices.

Considérez-vous aujourd’hui que le consommateur tunisien a appris à  acheter en ligne ses vacances ?

Nous constatons qu’aujourd’hui, seuls 12% de nos clients réalisent leurs achats en ligne de bout en bout, les autres se contentent de réserver sur notre site et viennent payer dans l’une de nos agences. Ceci est du au fait que nous sommes malheureusement à  la traine en Tunisie en matière de paiement en ligne. Nous avons investi beaucoup d’argent en technologie pour nous adapter à  ce comportement d’achat spécifique à  la Tunisie.

En tant qu’acteurs privés, nous apportons notre modeste contribution au changement de mentalité de l’internaute (comportement d’achat pour notre cas). Mais ce changement n’est pas du ressort d’une entreprise privée comme la nôtre. En Tunisie comme partout, c’est l’Etat qui doit jouer ce rôle d’éducation.

Qu’est-ce qui empêche vos clients d’acheter directement en ligne avec leur carte bancaire ?

Avant de parler de paiement par carte sur Internet, parlons du paiement par carte dans les magasins, autrement dit dans les commerces offline. En Tunisie, quand vous faites vos courses dans un magasin et que vous sortez votre carte pour payer, le commerçant vous regarde de travers. La raison est simple : alors que sa marge tourne autour de 20% par exemple, la banque lui prélève 3 à  5% du montant de la transaction. C’est normal qu’il préfère être payé en espèces ou par chèque. Les banques invoquent des coûts de transactions, des coûts de serveurs, mais la vérité c’est qu’il y a aussi beaucoup trop d’intermédiaires.

Quelles solutions préconisez-vous pour améliorer la vente en ligne en Tunisie ?

Je suggère que pendant une année, voire deux ans, les banques n’appliquent aucune commission sur les transactions par carte ou, tout au moins, qu’elles réduisent au minimum leurs taux pour se rapprocher des taux européens qui sont moins onéreux. Cela encouragera le commerçant que j’ai cité à  changer son comportement et le citoyen aura le réflexe de sortir systématiquement sa carte pour payer. Mais cela ne résoudra qu’une partie du problème. Le problème du paiement par carte bancaire sur Internet est comme un cercle vicieux : les commerçants ne se mettent pas en ligne arguant du fait qu’il n’y a pas assez d’internautes qui payent par carte. Ces derniers ne vont pas acheter sur Internet car ils y trouvent peu d’intérêt, partant du principe que les prix ne sont pas spécialement avantageux.

Comment inculquer la tradition de l’achat en ligne chez le consommateur tunisien ?

Je ne sais pas si vous vous rappelez d’une chronique que j’avais écrite dans une revue professionnelle en 2005. J’avais suggéré une idée qui est toujours d’actualité et qui est la suivante : si l’Etat tunisien exonère de TVA pendant deux ans toutes les transactions des commerçants en ligne, le client pourra acquérir des biens et des services sur Internet de 12 à  18 % moins chers que dans le commerce traditionnel. C’est évident, les ventes en ligne exploseront à  ce moment là  avec des retombées immédiates : tous les commerçants se mettraient en ligne pour ne pas rater l’aubaine et capter les internautes. Les carnets de commande des agences web exploseront, les vendeurs de PC verront leurs chiffres s’envoler, les fournisseurs d’accès à  Internet seront aux anges, les banques (si elles acceptent de réduire leur taux de commission), réaliseront aussi des recettes substantielles.

Deux ans plus tard et après avoir éliminé cette exonération, on aura inculqué l’habitude du paiement par carte ! Les années suivantes dans un petit laps de temps, les banques récupèreraient le manque à  gagner et l’Etat récupèrerait aussi le cumul de TVA non encaissé grâce au dynamisme des acteurs économiques cités, sans parler des postes d’emploi des jeunes diplômés qui seraient créés dans la foulée.

Pensez-vous que la percée de plusieurs acteurs aujourd’hui dans votre domaine est le signe que c’est un secteur qui rapporte ?

Si vous voulez parler de la concurrence, je vous dirais qu’elle est la bienvenue car cela nous permet à  nous et à  nos équipes de faire mieux. Sinon, il y a encore du chemin à  parcourir pour les agences de voyages. Ces dernières ne captent que 16% du volume général du tourisme local, sachant que 70% des clients tunisiens s’adressent aux hôtels directement (34%) ou débarquent dans les hôtels sans réservation préalable (36%). Ce sont des chiffres qui donnent à  réfléchir.



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Entrée en lice du Green Palm à Djerba

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Un nouvel établissement hôtelier vient de voir le jour à  Djerba. Depuis le mois d’avril 2010, le Green Palm Golf & Spa a ouvert ses portes en soft opening.

Avec en toile de fond le parcours de golf local, l’établissement, de catégorie 4 étoiles, dispose d’une capacité de 176 chambres doubles et triples ainsi que 4 suites junior.

Hôtel pilote :
Son promoteur, Laâroussi Ben Attia, a tenu à  en faire un hôtel économe en énergie à  telle enseigne que l’ANME (Agence nationale de maîtrise de l’énergie) l’a choisi comme hôtel pilote pour l’économie d’énergie.
La salle de conférence de l’hôtel peut accueillir 200 personnes et est complétée de deux salles de sous-commission. Un centre de spa (hammam, sauna, hydromassage, esthétique etc.) à  taille humaine (80 curistes par jour), dont la gestion a été confiée à  Phebus Thalasso et Tourisme (Sonia Kaâbi) complète la gamme des produits.
Le Green Palm devrait également abriter ce qui deviendra la plus grande discothèque couverte de l’île de Djerba et sera baptisée « Cyclone ».



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Amadeus Tunisie lance le nouveau « Siyaha »

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Amadeus Tunisie, filiale du groupe Tunisair, spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques dans le domaine du voyage.

Voici une nouvelle initiative qui va stimuler le tourisme local. Amadeus Tunisie va déployer cet été un nouveau portail touristique pour la réservation hôtelière par Internet avec possibilité de paiement sécurisé en ligne. Ce portail, dédié exclusivement au large public et accessible à  l’adresse www.siyaha.tn, s’annonce particulièrement riche en contenu grâce aux 200 hôtels environ qui ont adhéré au programme.

Le nouveau portail Siyaha, totalement différent des portails précédents, sera doté d’un moteur très puissant qui permettra d’effectuer des recherches selon des critères affinés tels que la disponibilité, la ville, le nom de l’hôtel, la catégorie, des mots clés, etc. Une autre rubrique, intitulée Carte, proposera à  travers Google Maps de situer l’emplacement cartographique des hôtels. Une rubrique Newsletter servira à  diffuser automatiquement des e-mails aux internautes préalablement inscrits afin de les tenir informés des promotions, nouveautés etc.

Il est important de signaler que le site Siyaha accorde au client la liberté de payer son séjour soit en ligne ou en hors ligne par le biais de l’agence de voyages de son choix.
L’offre Siyaha sera également commercialisée par les agences partenaires d’Amadeus Tunisie (une centaine environ) à  travers un accès B to B qui leur est dédié. Particularité de cette version : elle permettra aux agences la consultation par exemple en temps réel des transactions enregistrées dans la base de données du portail (informations sur les clients, détail des réservations effectuées, données relatives aux paiements électroniques) ; la consultation des statistiques de connexion (nombre d’accès visiteurs, nombre de réservations payées, provenance géographique des internautes, statistiques sur les réservations par hôtels et par agences, statistiques sur les réservations mensuelles, etc.), la gestion des réservations non payées etc.



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El Mechtel évolue sous Golden Tulip

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C’est une véritable métamorphose que vient de subir le Mechtel à  Tunis. Plus qu’un lifting, l’établissement offre désormais une nouvelle image qui sied à  sa nouvelle identité sous l’enseigne Golden Tulip. 344 des 486 chambres ont été totalement rénovées tandis que le centre de congrès est aujourd’hui entièrement modernisé et peut accueillir jusqu’à  500 personnes. L’entrée ainsi que la réception affichent désormais un look résolument plus moderne avec une décoration très design répondant aux critères de modernité actuelle. Outre le nouveau restaurant la Flore, l’hôtel annonce l’ouverture pour le mois de septembre 2010 d’un nouveau restaurant libanais.



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Tunis, ton tourisme bat de l’aile

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Entre tourisme de ville, balnéaire, culturel, sportif ou d’affaires, Tunis n’offre toujours pas une animation à  la hauteur de sa réputation et de son potentiel. De plus, la capitale demeure en quête perpétuelle d’une vocation et d’une identité spécifique.

Dossier réalisé par Hédi HAMDI
Les nostalgiques vont parleront de la belle époque : le Méridien au centre-ville, l’hôtel Salwa à  Borj Cédria, la Baie des Singes, le Megara et l’Abou Nawas à  Gammarth. Des hôtels presque mythiques, qui firent les beaux jours du tourisme et de l’animation para-touristique dans le Grand-Tunis au cours des années 70 et 80. Ils vous parleront de ses cafés animés, de ses orchestres de rue, de ses théâtres. Aujourd’hui, le paysage culturel et touristique de la capitale et de ses environs a complètement été bouleversé. L’offre d’hébergement est devenue très vaste allant des hôtels non classés proposant un produit minimaliste aux établissements prestigieux de catégorie 5 étoiles.
Mais l’offre touristique de Tunis, ne se limite pas à  ses hôtels. Tunis, c’est aussi un patrimoine culturel, historique et archéologique de très grande valeur ; un littoral maritime de plusieurs dizaines de km. Ce sont également deux parcours de golf, un port de plaisance, un port de croisières, des centres de thalassothérapie et de remise en forme, etc. Ce sont des festivals de dimension internationale : Carthage en été, la médina pendant Ramadan, Journées cinématographiques et théâtrales par alternance en automne, sans parler des centaines de manifestations culturelles en tous genres qui ponctuent les 52 semaines de l’année. Malgré cette apparence richesse et cette supposée diversité, Tunis souffre. Elle souffre d’une animation touristique finalement très faible si on la compare à  d’autres capitales. La problématique a fait récemment l’objet d’une table ronde à  l’initiative de la très dynamique Association de développement touristique (plus connue sous le nom des Anciens du tourisme). Son président, Lotfi Khayat, l’a d’ailleurs souligné à  juste titre : « le tourisme à  Tunis dispose d’avantages que d’autres villes n’ont pas. C’est d’abord une porte d’entrée aérienne et maritime et aussi une destination prisée des excursionnistes séjournant à  l’intérieur du pays. Elle dispose d’une capacité hôtelière importante et d’un large potentiel d’offres ».

LA BELLE AU TOURISME DORMANT
Il ne fait pas bon se promener dans Tunis après 20h tellement l’ambiance y est pesante (au moins 9 mois sur 12). Commerces fermés, habitants frileux, transports en commun se raréfiant, touristes retranchés dans leurs hôtels. Pourquoi la capitale n’arrive-t-elle pas à  resplendir la nuit tombée, bien que jouissant d’une sécurité que d’autres capitales lui envient ? Comment faire pour sortir de cette léthargie et surtout par quel bout commencer ? On sait qu’en 2005, l’ONTT avait engagé, à  travers sa direction des Etudes et des Participations, une étude sur la question, mais son principal maître d’œuvre est finalement parti à  la retraite avant que celle-ci n’aboutisse ! Du côté de la FTH, on a pensé également lancer une étude sur le développement touristique du Grand-Tunis. Information confirmée par Hamouda Ben Ghachem, président de la Fédération régionale de l’hôtellerie de Tunis-Carthage et Bizerte, qui précise cependant que la FTH est en attente des financements de l’administration du Tourisme pour pouvoir l’entamer.
L’hôtellerie à  Tunis également ne se porte pas bien. Du moins pas comme on le souhaiterait. Mis à  part quelques établissements qui émergent du lot, le taux d’occupation des hôtels et la moyenne de séjour y sont ridiculement bas. Plus bas qu’à  Tozeur, presqu’aussi bas qu’à  Tabarka, régions de l’intérieur considérées comme en grandes difficultés touristiques. Par quel tour de passe-passe la capitale d’un pays réputé touristique, fort d’une longue tradition et d’une solide expérience en la matière, a-t-elle réussi le miracle de se situer au bas de l’échelle des performances touristiques nationales ? Pour Nébil Sinaoui, directeur général de l’hôtel Regency à  Gammarth, « les statistiques sont le résultat de la coexistence d’hôtels à  vocations incomparables ». A juste titre, ce ne sont pas les grandes enseignes qui font défaut à  Tunis : Sheraton, Concorde, Golden Tulip, Mövenpick, aux côtés d’autres labels locaux tout aussi prestigieux, offrent des produits aux standards des palaces internationaux. Néanmoins, les congrès qu’ils abritent sont encore de petite ou de moyenne taille en l’absence de salles de grandes capacités. Sur toute la longueur des Côtes de Carthage, on ne compte par exemple que quatre salles capables d’accueillir 450 personnes tout au plus (El Mouradi, Regency, Golden Tulip Carthage et Karthago).

LA FAUTE A PAS DE CHANCE ?
A la différence des autres régions où le tourisme est régi par les tours-opérateurs, l’hôtellerie de la capitale est presque totalement dominée par le tourisme d’affaires et les séjours de passage. « A force d’avoir trop fondé sur l’hôtellerie balnéaire, nous avons créé un déséquilibre sur Tunis. Conséquence : nous n’avons pas de tourisme de capitale » reconnaît Ahmed Slouma, ancien directeur général de l’ONTT et membre de l’ATDT. Tourisme de capitale ! La formule est dite. Dans ce contexte, on aurait attendu en premier lieu du Syndicat d’initiative de Tunis qu’il joue le rôle de locomotive, comme son nom l’indique et sa vocation le stipule. Aux dernières nouvelles, il serait sans domicile fixe et serait occupé à  quémander auprès du ministère de la Culture un toit pour abriter ses activités (qui se limitent à  l’organisation d’une course annuelle de garçons de cafés sur l’avenue Bourguiba).
La problématique de l’animation touristique à  Tunis ne se résume pas à  quelques faits. Il s’agit en réalité d’une combinaison de facteurs. Mounir Ben Miled, patron de l’hôtel Les Ambassadeurs, a, lui, identifié une autre problématique de taille : « il manque à  Tunis un monument illustre qui symboliserait la ville ». Et à  ceux qui lui parlent de Carthage et de sa symbolique, M. Ben Miled leur rétorque : « nous avons des pierres historiques certes. Mais si nous ne savons pas les faire parler, elles ne servent à  rien ».La table ronde organisée par les Anciens du tourisme a également été une occasion de soulever d’anciennes idées jamais développées, notamment celles des magasins qui vendent en devises. Autre sujet dans les cartons, celui de la vente en hors taxes pour les étrangers non-résidents. Le modèle est en vigueur en Europe et la Tunisie pourrait s’en inspirer en l’adaptant à  son échelle et à  ses considérations fiscales. La fameuse rétrocession de la TVA serait sans aucun doute un stimulant au tourisme de shopping dont la capitale serait la plus grande gagnante.
Aujourd’hui, beaucoup d’espoirs sont fondés sur le mois de Ramadan. Le fait qu’il coïncide avec l’été pendant plusieurs années, constitue certainement une aubaine pour mettre sur les rails un programme d’animation nocturne que les opérateurs touristiques pourraient exploiter à  des fins de commercialisation. En attendant peut-être que l’open sky ne draine une nouvelle clientèle à  travers l’avènement d’éventuelles low cost. Mais si Tunis s’accroche à  cet unique espoir, elle continuera de rêver encore longtemps.



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Voyage avec Anouar Brahem, musicien

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Comment retracer l’abondante carrière d’un musicien aussi lumineux, par quelles formules décrire sa musique, alors qu’il a déjà  été porté aux nues par d’illustres critiques spécialisés ? Son œuvre, cela donne du bon et du meilleur, de la grâce à  saisir les yeux fermés. Cliquons sur Anouar Brahem dans la sphère Google et butinons au hasard. Nous sommes assurés d’avoir du miel en bouche. Patrick Labesse (Le Monde) dépeint « Une mélancolie méditative, des lignes ondoyantes, du silence bruissant de volupté, de poésie secrète. Telle vit et se vit la musique d’Anouar Brahem… ». A la flamme de cette exultation éclairante, il reste au lecteur d’apprécier et de spéculer sur une musique qui va à  l’essentiel, sans lourdeur ni boursouflure, affranchie et dépouillée, sans graisses inutiles. Tout est à  l’avenant, il n’est que de lire les épatants éloges de La Republica, emboîtant le pas au New York Times, pointant « un élixir de vie de la musique éthéré et poétique… ».

Quittons les brillants enthousiasmes et brossons à  grands traits le parcours du musicien.
53 ans à  l’horloge qui n’ont pas laissé beaucoup de traces sur son visage, un air à  la fois juvénile et réservé, peu loquace en public. Naissance à  Halfaouine, de père mélomane qui l’encourage. Naturellement, la musique s’impose à  Anouar Brahem qui s’initie plus tard au Oud avec le maître Ali Sriti. Ce dernier transmet le système compliqué des modes de la musique savante arabe. Celui-là , en buvard, absorbe aisément les « Maquam » et le « Taqsim ». La passation transmise, très vite, les regards du jeune homme se portent loin ; il se libère des contraintes se nourrissant progressivement à  d’autres sources de musique.

Habité par sa musique, le luthiste continue son chemin, croisant et conjuguant des musiques telles le flamenco, le jazz, la musique classique indienne ou tzigane…
Suite à  sa rencontre décisive avec Manfred Eicher, sous le label ECM, paraît l’album « Barzakh ». Une collaboration fructueuse s’ensuit. Anouar se fait entourer de prestigieux musiciens (Barbarose Erköse, Yan Garbarek, John Surman…). Le chemin est tracé, notre homme encensé par la critique, est accueilli sur les grandes scènes à  Paris, New York, Budapest, Barcelone, Rome, Vienne, Bruxelles… Acclamé par les publics, il empile les succès.

Cet été à  Hammamet, il jouera avec son quartet les morceaux de son dernier opus, The Astounding Eyes Of Rita.

Votre dernier voyage ?
Budapest pour un concert au Bela Bartok Hall. Une salle de concert magnifique comme je rêve qu’il y en ait une pareille à  Tunis. Malheureusement, à  part l’aéroport et l’hôtel, je n’ai rien vu de la ville !

Votre destination préférée ? Et pourquoi ?
J’en ai plusieurs: Paris pour ses cinémas, ses restaurants, flâner dans les rues. Istanbul pour l’énergie incroyable qu’elle dégage («un village» de 12 millions d’habitants) et ses belles filles.

Votre meilleur souvenir de voyage ?
La tournée que j’ai faites aux Etats-Unis en 2002.

Votre pire souvenir de voyage ?
Quand pour un concert à  Baalbek au Liban, un des musiciens du trio n’est jamais arrivé… l’horreur.

En voyage, vous êtes plutôt : dormeur, ou de ceux qui font aller et venir les hôtesses, curieux en train de scruter le hublot, ou anxieux et impatient d’arriver ?
Généralement, je me plonge dans un livre ou un journal et ne le lâche qu’à  l’arrivée.

Votre compagnon de voyage ? Livre, lecteur MP3, lecteur DVD ou ordinateur portable ?

Une pile de journaux.

Le must du voyage pour vous, est-ce en solo, en couple, en famille, ou entre amis ?
Je ne voyage presque exclusivement que pour le travail et comme je joue très souvent avec des musiciens étrangers, ils arrivent chacun de leur côté, donc je suis souvent seul dans l’avion. J’apprécie beaucoup la compagnie de mes amis musiciens lorsque je suis en tournée chaque jour dans une ville. Il y a lors des voyages une ambiance «colonie de vacances» très bon enfant ou on redevient de vrais gosses.

Lors de vos voyages professionnels longs-courriers, vous exigez la First, la Business, ou l’Eco ?
Court, moyen ou long-courrier, toujours Business. Il faut de la place pour un musicien et son Oud !!

Votre look vestimentaire en voyages : jean et basket ou BCBG ?
Sport chic… Tout en noir bien-sûr… La valise (Tumi / garantie à  vie) et la plus légère possible à  cause de mes problèmes de dos.

Combien de pays visités ?
Difficile à  compter. Toute l’Europe, l’Amérique du Nord, le Moyen Orient, peu l’Asie (à  part le Japon), pas du tout l’Amérique du sud et l’Afrique noire (à  part l’Afrique du sud), plusieurs fois invité en Australie, mais n’ai jamais accepté : trop loin…

Votre prochain voyage déjà  prévu ?
Barcelone que j’adore.

Le voyage dont vous rêvez ?
Partir plusieurs mois à  l’aventure sans programme précis avec juste une petite valise, un livre, une carte de crédit. Et surtout sans Oud.

Votre actualité professionnelle du moment ?
Suite à  la sortie de mon nouveau disque «The Astaounding Eyes Of Rita» dédié à  Mahmoud Darwich, je suis en pleine tournée en Europe avec mon nouveau quartet.

Sur une île, quel morceau de musique emporteriez-vous ?
Un disque du joueur de Oud préféré de Oum Kalthoum, le grand Kassabji.

Le compositeur culte?
Mohamed Abdelwahab.

Le bonheur parfait selon vous ?
Grande question… Avoir un peu plus de temps à  consacrer à  son propre bien-être et à  sa famille serait déjà  un pas…

Quelle est votre grande réussite ?
Avoir participé à  redonner au Oud et à  la musique instrumentale arabe leurs lettres de noblesse et à  les avoir fait connaître du public international.

Et votre grand regret?
Ne pas savoir danser!

Propos recueillis par
Hamma HANACHI



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Les hôtels Sentido s’implantent en Tunisie

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A partir du 1er avril 2010, trois hôtels en Tunisie adoptent le concept Sentido, nouvelle marque hôtelière développée par le tour-opérateur allemand Thomas Cook.

Il s’agit du Djerba Beach, du Phenicia Hammamet et du Tabarka Beach, établissements du groupe TTS, qui exploiteront la marque sous le régime de la franchise.

Le concept Sentido se fonde sur les cinq sens : la vue, avec « un éclairage extérieur des hôtels un aménagement soigné, des bouquets de fleurs fraîches et une illumination harmonieuse pour éclairer la chaleur de l’hospitalité » ; le toucher, avec « l’utilisation dans les hôtels de matériaux biologiques, des matelas jusqu’aux peignoirs en passant par les draps » ; l’ouie, en diffusant dans les halls de réception une musique spécialement composée pour les hôtels Sentido ; le goût, avec une cuisine « normale ou biologique »; l’odorat avec « un concept olfactif qui permet aux clients, de retour chez eux, de se souvenir longtemps encore de leurs vacances ».

Actuellement, la chaîne Sentido dispose d’un porte-feuille total de 24 hôtels et complexes en Egypte (2 bateaux de croisière sur le Nil), au Kenya, en Espagne, en Grèce, à  Chypre et en Turquie, tous selon le concept de la franchise, et compte atteindre les 90 hôtels d’ici 2012.



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Voyage avec Dorra Zarrouk, comédienne

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La jeune actrice Dorra Zarrouk vit au Caire, cultivant un esprit curieux et éclectique : libre en somme, elle collectionne les rôles comme les philatélistes leurs timbres postes ; sa carrière qui ne fait que commencer, mais déjà  riche et longue, semble couler comme les eaux du Nil, tranquille et maîtrisée. Endossant les personnages au théâtre, berceau de son métier, elle joue notamment dans « Les Palestiniens » sur un texte de Jean Genet et « Le Fou » de Jabran Khalil Jabran, les deux mis en scène par Tawfik Jebali. Comme si elle traversait le temps, en commis voyageur aguerri, elle pose à  chaque station ses bagages de comédienne et assure plusieurs rôles dans des feuilletons de nationalités différentes : «Khas Geddan» avec la star Yousra, écrit par Tamer Habib et réalisé par Ghada Selim, Second prix de la meilleure série arabe à  Dubaï, Meilleur casting par le magazine Identity 2009 et autres consécrations ; on la découvre dans le rôle de Malika Oufkir, dans un téléfilm japonais (sur NTV) ; on la retrouve dans un téléfilm français « Le rêve de Louisa » de Patrick Volson ; on la croise dans une fiction anglaise «Colosseum» (Gladiateurs) réalisé par Tilman Remme pour la chaîne BBC ; et on la redécouvre dans «Nadia et Sarra» de Moufida Tlatli, pour la chaîne ARTE.

Les Tunisiens gardent encore son image saisissante dans le feuilleton à  succès «Maktoub», de Sami Fehri… Elle vient de terminer «Waâd Mosh Maktoub», en Egypte, avec Mahmoud Yassine, après s’être illustrée dans «Tayara Waraae» (Cerf-volant) etc.
Elle endosse avec la même maestria ses rôles au cinéma et réussit avec émotion à  cerner ses personnages, exhalant, ici le frémissement des êtres, là  leur déchirement ou leurs pulsions. Citons parmi tant d’autres films les longs métrages «Khorma, le crieur de nouvelles » de Jilani Saâdi, «Cinecitta», 7 avenue Habib Bourguiba» de Ibrahim Letaïef, «Genenet el Asmak» (l’Aquarium) de Yusri Nasrallah, «Kamikaze» de Nouri Bouzid… A son âge ! On en reste baba…

Sollicitée pour son talent protéiforme, elle est invitée en qualité de présentatrice de plusieurs grands événements et spectacles. Et on a naturellement envie de lui demander où trouve-t elle le temps et l’énergie pour assumer toutes les propositions ? La seule question à  laquelle nous répondons à  sa place sans risque de nous tromper : l’amour du métier.

Pour le reste, elle se plie à  notre questionnaire.

Votre dernier voyage ?
Damas en Syrie. J’étais invitée pour l’Aïd el Kebir chez une de mes meilleures amies, Kinda, une actrice syrienne que j’ai connue à  Damas en 2001 quand je suis allée pour la première fois avec la troupe d’El Teatro et Taoufik Jebali pour présenter le spectacle «Le fou». J’aime l’Orient et je trouve que les pays de la région ont un charme spécial. Il y règne une certaine convivialité et où on y trouve de la bonne cuisine. J’aime les restaurants de la vieille ville de Damas, conçus sous forme de maison arabe avec patio ; on y joue une musique agréable et l’ambiance y est authentique.

Votre ville préférée?
Tunis, parce que dès que la ville m’apparaît par le hublot de l’avion, je commence à  me sentir chez moi. C’est ma ville natale et c’est là  où se trouve ma famille, mes amis et le plus gros de mes souvenirs. C’est un sentiment unique et différent de ce que l’on peut ressentir dans d’autres pays.

Vos destinations de voyages préférées ?
Paris parce que c’est une ville magnifique, c’est la ville de la culture par excellence. La France en général fait partie de notre histoire et aussi de notre présent et futur ; je parle surtout des liens culturels. J’aime me balader à  Paris et je préfère y aller quand il ne fait pas trop froid. J’apprécie le printemps parisien, à  la naissance des premiers rayons de soleil, alors que l’air est encore frais, que les terrasses des bistrots et des cafés se remplissent, que Montmartre bat son plein avec les artistes de rue qui sont aussi au bord de la Seine, que les jardins du Luxembourg fleurissent. Pour moi, c’est la meilleure période avec celle des fêtes de Noël et du Nouvel an, pendant laquelle toutes les villes européennes et américaines sont décorées. On y sent que c’est vraiment la fête pour tout le monde.

Le Caire, parce que c’est la ville chaleureuse et bouillonnante où je vis. Ce que j’aime par-dessus tout au Caire, c’est le Nil et toutes les différentes ambiances.
J’aime mon chez moi, mon appartement que j’ai décoré à  mon goût, mon travail, une grande partie de l’accomplissement de ma carrière artistique, les rues et les endroits que j’ai appris à  connaître. D’autant plus qu’il y a d’autres destinations intéressantes en Egypte comme Luxor, Sharm el Sheikh, Hurghada ou bien Alexandrie.

J’aime Beyrouth, un mélange presque parfait de l’Orient et l’Occident, et puis le Liban tout entier avec sa mer que je voyais de la fenêtre de la salle de cours à  l’Université Saint Joseph, les montagnes et les vallées que j’aime visiter en écoutant des airs de Faïrouz et en respirant l’air pur.

Votre pire souvenir de voyage ?
J’ai raté l’avion une fois en rentrant de Dubaï car j’avais passé trop de temps à  faire du shopping au Duty Free, (en plus du shopping que j’avais déjà  fait pendant mon séjour dans un des plus grands centres commerciaux du monde…). L’avion avait décollé et il n’y avait pas d’autres vols le jour même pour ma destination. J’ai dû reporter mon voyage et revenir à  l’hôtel. Le comble, c’est que j’ai oublié les sacs contenant mes achats du Free Shop dans le coffre du taxi !

En avion, vous êtes plutôt dormeuse, calme, ou inquiète ?
En avion, je suis plutôt calme et dormeuse. Souvent je ne dors pas très bien la veille du voyage, j’en profite pour récupérer en avion.

En voyage, vous lisez, vous écoutez de la musique, ou bavardez avec le voisin ?
J’aime lire des magazines ou des journaux. Je n’arrive pas trop à  me concentrer sur un livre en avion, surtout si l’écriture est en petits caractères. Je préfère donc les jeux, les articles courts, écouter de la musique ou encore et surtout regarder un film. Par contre, je n’aime pas vraiment bavarder avec le voisin car je préfère me détendre, sauf si mon voisin est une connaissance. Il m’arrive même de faire semblant de lire ou de dormir quand le voisin est trop insistant ! J’aime bien sympathiser avec le personnel de l’avion, surtout quand il me reconnaît en tant qu’actrice et j’ai même eu le privilège d’être invitée par le pilote pour suivre les manœuvres de l’avion.

La dernière fois que vous avez explosé de rire?
C’était aujourd’hui (à  la date de l’interview n.d.l.r) ; j’étais en pleine circulation dans la voiture (et il faut imaginer les embouteillages) et un gamin qui vendait des mouchoirs m’a raconté une blague et je n’ai pas pu m’empêcher de rire ; du coup, j’ai acheté un paquet de mouchoirs en papier dont je n’avais pas besoin ! En général, j’aime beaucoup rire et j’explose de rire presque tous les jours même quand rien ne va.

La dernière fois que vous avez pleuré?
Je ne sais pas vraiment mais j’ai souvent les larmes aux yeux, je suis souvent émue. Il y a quelques jours, j’avais les larmes aux yeux en regardant le film « La Môme » sur Edith Piaf.

Quel est votre principal trait de caractère?
C’est très difficile de réduire la complexité d’une personnalité en un seul trait, mais je dirais la gentillesse.

Quand vous n’êtes pas en tournage, quelle est votre occupation principale ?
J’aime bien écouter de la musique, voir les films, les sorties entre amis, le shoping, aller au théâtre et dans les bons restaurants.

Votre film culte ?
Plus d’un : je citerai Le Parrain, Proposition indécente, Frida, Mémoires d’une Geisha, The Note Book, les films de Woody Allen et les films de Pedro Almodovar. Film tunisien culte : Halfaouine.

Quelle est la qualité que vous préférez chez un homme?
L’intelligence, le sens de l’humour, la gentillesse et la générosité.

Et chez la femme ?
Les mêmes.

Votre comédienne préférée ?
Le choix est large: Kate Winslett, Merryl Streep, Julia Roberts, Marion Cotillard …
Comédienne tunisienne: Jalila Baccar. Arabe: Souad Hosni.

Que considérez-vous comme votre grande réussite ?
Réaliser mon rêve d’enfant et/ou faire quelque chose de bien et de marquant pour la société, la culture ou l’humanité.

Votre plus grand regret?
C’est de ne pas avoir réalisé une carrière internationale (France, Europe, Etats-Unis).

Propos recueillis par
Hamma HANACHI



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TAV à Tabarka ?

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Le groupe turc TAV, exploitant des aéroports de Monastir et Enfidha, aurait-il des vues sur l’aéroport de Tabarka ?

Interrogés par Destination Tunisie.info concernant la rumeur faisant état de négociations pour la prise en gestion de l’aéroport de Tabarka par TAV, Mohamed Chérif, PDG de l’OACA et Haluk Bilgi, PDG de TAV Tunisie, ont démenti catégoriquement cette information.

Concernant l’aéroport de Monastir et les conflits d’intérêts pouvant se créer entre les deux aéroports distants de seulement 20 km, M. Bilgi a déclaré : « nous n’avons aucun plan de fermeture de cet aéroport et même si nous le voulions, nous sommes tenus par notre contrat avec l’Etat tunisien d’y assurer un trafic d’au moins 1,5 million de passagers par an ».



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L’aéroport d’Enfidha fin-prêt en moins de deux ans

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La Tunisie se dote d’un nouvel aéroport international flambant neuf dans une zone qui s’apprête à  devenir un pôle économique stratégique.

22 mois : c’est le temps qu’il aura fallu à l’entreprise turc TAV pour faire surgir du néant un nouvel aéroport sur la côte centre-est tunisienne. Un record si l’on sait la durée habituellement nécessaire à  la construction d’un projet de cette dimension et répondant à  toutes les normes internationales en la matière. De plus, les travaux se sont déroulés selon les délais impartis malgré la crise internationale et conformément au cahier de charges établi par les autorités tunisiennes.

L’aéroport Enfidha Zine El Abidine Ben Ali sera donc fonctionnel à  partir de novembre 2009 et devrait entrer en exploitation effective probablement dès le printemps 2010 après l’obtention du feu vert des autorités tunisiennes. « Le trafic va commencer avec à  la fois des vols charters et des vols réguliers » a indiqué Haluk Bilgi, PDG de TAV Airports Holding Tunisie au cours d’une récente rencontre avec la presse.

DU REVE A LA REALITE

Le rêve caressé par la Tunisie devient donc réalité. Il aura fallu pour cela des dizaines d’études et des années de réflexion sur la faisabilité du projet pour finalement adopter la formule de la concession. En effet et suite à  un appel d’offres international, c’est le groupe turc TAV qui s’est vu remporter une concession d’exploitation de 40 ans pour les deux aéroports, celui d’Enfidha mais aussi celui de Monastir, premier aéroport tunisien en termes de trafic passagers (essentiellement charter).

TAV aura injecté 550 millions d’euros pour la réalisation de la première phase du projet dont l’aérogare est capable d’accueillir 5 à  7 millions de passagers par an dans sa configuration actuelle. Ensuite et en fonction de l’évolution de la demande et de la conjoncture touristique, des extensions ont déjà  été prévues, lesquelles pourront porter la capacité de l’aéroport à  22 millions de passagers par an à  l’horizon 2017-2018 !

Au niveau architectural, le nouvel aéroport a bénéficié d’un très haut au niveau de design et de modernité. «Cet aéroport est le plus moderne, non seulement en Afrique, mais aussi en Europe du sud», a affirmé le PDG de TAV Tunisie.

L’aéroport devrait employer 5000 personnes. L’entreprise turque a, depuis 2 ans, fait le tour des universités et procédé aux recrutements et la formation des compétences dont elle aura besoin. Seuls quelques experts étrangers seront sur place lors de la phase de démarrage pour assurer l’encadrement nécessaire.

PROGRAMMES AERIENS

Selon le responsable turc, les compagnies aériennes tunisiennes Tunisair, Karthago et Nouvelair seront les premières utilisatrices de l’aéroport, sans pour autant préciser la nature et la fréquence des vols. «Nous avons des vols long-courriers prévus et je suis sûr que nous allons opérer sur le Canada» a ajouté M.Bilgi.

De toute évidence, les compagnies aériennes n’ont pas encore déposé des programmes concrets n’étant pas certaines de l’achèvement des travaux dans les délais. Mais du côté de Tunisair, il semblerait que l’on ait déjà  prévu d’opérer sur l’aéroport par des vols charters dans une première étape. Car l’atout principal d’Enfidha, c’est qu’il va aussi permettre de décongestionner les autres aéroports les plus proches, Tunis-Carthage et Monastir qui ont déjà  atteint leurs capacités maximales.

Par ailleurs, les redevances aéroportuaires étant fixées par décret, elles seront donc les mêmes à  Enfidha que sur les autres aéroports tunisiens.

UNE ZONE EN DEVENIR

La région d’Enfidha est appelée à  devenir un pôle économique de premier ordre. En plus de l’aéroport, il est prévu d’y réaliser un port en eau profonde qui va générer une activité et un trafic importants au niveau affaires dont bénéficiera également l’aéroport. Ceci outre la zone industrielle en cours d’implantation sur sa partie ouest. Sur le plan touristique, Enfidha Zine El Abidine Ben Ali a l’avantage de se situer entre deux des principales zones touristiques tunisiennes, Hammamet au nord et Sousse au sud, à  une demi-heure par la route. De plus, la zone devrait également voir naître une station touristique à  Hergla dans les prochaines années (avec une capacité de plus de 5000 lits).

Au niveau de l’accessibilité, l’aéroport est déjà  relié à  l’autoroute A1 par un nouvel échangeur. Un service de bus va être mis en place dès l’entrée en service de la plate-forme. Par ailleurs, il y aurait même un projet de liaison au réseau ferré qui devrait se faire dans les prochaines années.

Si au niveau du trafic charter, l’aéroport n’aura aucun mal à  être commercialisé, il n’en sera peut-être pas tout à  fait de même au niveau du trafic régulier. Première évidence, pour les compagnies aériennes, le potentiel principal des voyageurs sur les lignes régulières est concentré autour de la capitale (pour preuve, le nombre de vols réguliers internationaux existants au départ de Sfax et Monastir). En second lieu, le projet de réalisation d’un hub à  Tunis-Carthage va consolider son attractivité.

En définitive, Enfidha deviendra très probablement la première porte d’entrée pour le charter en Tunisie et sûrement aussi pour les compagnies à  bas coûts (si celles-ci y trouvent leur compte). Mais les majors, elles, ne quitteront certainement par leur fief traditionnel de sitôt.



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Safari au Kenya

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Qu’on se le dise clairement : on ne part pas en safari au Kenya comme on partirait en villégiature balnéaire aux Seychelles ou en excursion culturo-archéologique en Egypte. Le safari est un « acte » touristique à  faire de manière tout à  fait spécifique et surtout bien réfléchi. La condition sine qua non du safari : aimer observer les animaux dans leur environnement naturel. En fait, plus qu’aimer, il faut être un véritable passionné. Et de surcroît, ne pas craindre les heures de routes interminables sur les pistes poussiéreuses pour joindre les parcs et les réserves, ne pas craindre de séjourner dans des endroits presque coupés du monde.Les secrets d’un safari réussi commencent par la tenue de circonstance, couleur kaki, le chapeau style Harrison Ford dans « Les Aventuriers de l’Arche perdue », jumelles d’observation en bandoulière et bien sûr appareil photo et caméra avec zoom performant recommandé.

Destination nature par excellence
Le Kenya compte une cinquantaine de parcs et réserves naturels protégés et régis par des règles draconiennes. Leur accès est payant. Oubliée la chasse aux trophées d’animaux sauvages d’antan (de l’époque coloniale essentiellement) qui a eu pour conséquence l’extermination d’un grand nombre d’espèces et qui a mis en péril la survie notamment des grands fauves. Aujourd’hui, on chasse les animaux à  travers l’objectif de sa caméra ou de son appareil photographique. Le principe consiste à  faire voyager les touristes dans des véhicules spécialement aménagés (en général des pick-up avec toits ouvrants) sur des pistes préalablement tracées, avec interdiction de descendre à  pied ou de faire du hors piste au risque d’une contravention à  l’encontre de ceux qui ne respecteraient pas les règles établies. Les autorités veillent au grain et les contrôles ne sont pas rares.

On dénombre dans ce pays 400 espèces de mammifères et 1100 espèces d’oiseau. Un safari réussi est conditionné par le fameux « Big Five », autrement dit, d’avoir réussi à  voir les 5 animaux les plus symboliques de la savane kenyane : l’éléphant, le rhinocéros, le buffle, le lion et le léopard. Sinon et en matière de zèbres, de gnous, de gazelles, d’impalas et même de singes, vous en aurez pour votre argent. Pour les lions et les léopards cependant, réussir à  les apercevoir est un tout petit peu plus difficile. En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’au Kenya, l’on peut véritablement observer les comportements animaliers entièrement naturels, à  l’état pur. La période la plus intéressante pour effectuer un safari correspond aux mois de juin, juillet et août, lorsque la météo est clémente et que l’on observe le plus d’animaux. Malheureusement, c’est la période où les hordes de touristes débarquent et où l’on se bouscule sur le bord des pistes.

Hébergement en lodge :
Le concept des lodges est le suivant : il s’agit d’hôtels de gamme équivalant à  peu près aux 4 étoiles que nous connaissons, mais qui sont implantés, au cœur des parcs nationaux, se fondant dans la magnificence de la nature alentour. Un peu à  l’image d’un village de vacances, les lodges sont faits de petites villas individuelles qui ne manquent pas de charme et qui offrent tout le confort requis. Pas de TV cependant ni de connexion internet. Ici, on vit presque hors du temps. La moustiquaire est également de rigueur, instituée dans toutes les chambres et que le personnel du lodge s’empresse de déployer à  la tombée de la nuit…

Le service hôtelier dans ces établissements est absolument satisfaisant et l’on perçoit l’empreinte de la colonisation britannique à  travers la rigueur du service et la disponibilité du personnel. Une chose est sûre, on ne lésine pas sur la main-d’œuvre dans ces établissements de séjour : à  peine descendez-vous de voiture, à  peine vous apprêtez-vous à  quitter votre chambre, qu’un porteur se présente à  vous pour transporter votre bagage.

L’expérience Masaï
Le Masaï Mara est considéré comme l’une des réserves les plus riches d’Afrique. Il se situe à  cheval entre le Sud-Ouest du Kenya et le Nord-Est de la Tanzanie. Les Masaï constituent l’une des 70 ethnies qui composent le Kenya mais demeure l’une des plus importantes. Valeureux guerriers, ils sont avant tout des éleveurs de bétail. Ce peuple a pour spécificité de continuer à  vivre hors du temps, pratiquant des rites d’un autre âge et vivant dans des conditions sanitaires ahurissantes au 21e siècle. Ultime paradoxe : alors que les pouvoirs publics ont rendu l’école obligatoire et mis à  leur disposition nombre d’infrastructures éducatives et de santé, le poids de la tradition demeure énorme. Les jeunes filles sont mariées à  partir de 12 ans et la polygamie est généralisée. Il suffit, pour prendre une nouvelle épouse, d’offrir 10 têtes de bétail en dote. Les Masaï continuent d’habiter dans de véritables gourbis aux parois faites de terre et d’argile, sans fenêtres (de crainte des moustiques). La tradition veut que ce soit la nouvelle épouse qui construise sa propre demeure au sein de laquelle elle élèvera ses enfants. Quant aux maris, ils vont et viennent au gré de leurs multiples « résidences ». Certains villages Masaï s’ouvrent au tourisme et des visites guidées y sont organisées par les agences de voyages locales. L’expérience est ahurissante et il est nécessaire d’avoir le cœur bien accroché. L’artisanat constitue pour les Masaï, notamment les femmes, une source de revenu substantiel. A l’entrée des parcs protégés, elles viendront s’agglutiner aux fenêtres des 4×4 de touristes et leur proposer des produits de leur fabrication : colliers, statuettes et figurines sculptées dans le bois, peintures… Attention cependant à  ne pas accepter d’acheter des peaux de bêtes, des dents de lion ou autre, la loi l’interdisant formellement. A l’aéroport de Nairobi, les autorités sont très strictes et contrôlent minutieusement les bagages des touristes au moment de leur départ.

Le péril environnemental
Le Kenya n’est malheureusement pas une région épargnée par le réchauffement climatique. Dans certaines zones, notamment le Sud à  la frontière avec la Tanzanie, il n’a pas plu depuis deux ans. Le fameux parc d’Amboseli (plus ancien parc du pays s’étendant sur 400 km²) offre plus un spectacle de désolation avec des cadavres d’animaux jonchés sur toute l’étendue du parc. Au loin, côté tanzanien, le Kilimandjaro, majestueux avec ses 5895 mètres de haut (sommet le plus haut d’Afrique), n’est pas épargné par le réchauffement. Ses célèbres neiges éternelles ne sont plus qu’un lointain souvenir et seules quelques traces blanches subsistent à  l’extrémité de son sommet ! « Normalement, la neige recouvre tout le sommet et se situe au niveau des nuages », nous explique l’un des guides du parc. Conséquence : les marais ne sont plus nourris par les sources souterraines du Kilimandjaro et la vaste plaine herbeuse n’offre plus une eau en abondance.

Un peu plus au nord, dans la région du lac Nakuru, sanctuaire des oiseaux et paradis des ornithologues, le lac rassemble plusieurs milliers d’espèces, en particulier des flamants roses. Mais l’étendue d’eau se rétrécit d’année en année. Sur le flanc des collines avoisinantes, les arbres se meurent sans que l’ont ait pu expliquer le phénomène. Le lac Naivasha, au centre-ouest du pays, a lui aussi régressé de plusieurs centaines de mètres ces dernières années et l’avenir des hippopotames qui l’habitent en grand nombre pourrait être compromis. Evidences inquiétantes qui nous interpellent sur la menace qui pèse sur la planète.

Reportage au Kenya : Hédi HAMDI



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La vérité mise à  nu !

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Non, je ne parlerai aujourd’hui pas de la crise et de ses incidences sur le secteur du tourisme. Non, je n’aborderai pas le thème de la grippe AH1N1. Non, je n’évoquerai pas la nécessité de se pencher rapidement sur les mécanismes à  mettre en place pour les prochaines années étant donné que le mois de Ramadan va gravir petit à  petit les échelons de la haute saison.

Non, je ne reviendrai pas sur le nouveau glissement du dinar par rapport à  l’euro et de l’énorme manque à  gagner pour les opérateurs qui continuent à  signer en monnaie locale leurs contrats d’allotements avec les T.O.

Rien de tout cela puisque je préfère attirer l’attention sur un sujet qui, de toute évidence, est en train de prendre une ampleur insoupçonnée. Je veux parler de la montée en puissance des sites Internet d’évaluation et de notation des hôtels, TripAdvisor en tête. Dans le cas d’espèce, ses 29 millions d’utilisateurs mensuels dans le monde, ses 200.000 hôtels répertoriés, ses 5 millions de critiques déjà  mises en ligne, en font une véritable machine de guerre capable de faire trembler bien des destinations et surtout bien des hôtels dans le monde.

Vous me direz : dans cet océan d’opinions collectives, il n’y a pas que des avis crédibles et objectifs, loin s’en faut. J’en conviens, mais entendons-nous bien : l’influence sur la décision d’achat du consommateur d’un site tel que TripAdvisor est déterminante parce que les avis émis sont basés sur du vécu et bien des vérités sont alors mises à  nu et étalées sur la place publique !

TripAdvisor n’est qu’un exemple, certes édifiant, mais qui ne représente qu’une goutte dans l’océan du Web. On ne compte plus aujourd’hui le nombre de sites d’évaluation, de blogs, sans parler des sites communautaires tels que Facebook et autres Tweeter, sans parler des sites des tour-opérateurs qui donnent la possibilité à  leurs clients de s’exprimer, moins pour encenser que pour critiquer.Menace ou aubaine pour l’hôtellerie ? Avec Internet, rien ne se cache, tout se divulgue. En ligne de front, les hôteliers qui devront désormais compter avec cet outil et, au contraire, trouver le moyen d’en faire un allié stratégique.

Hédi HAMDI



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Le complexe Mazagan entre en exploitation

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Le complexe Mazagan entre en exploitation :
A 90 km au sud de Casablanca, le Mazagan Beach Resort, dernier né du groupe Kerzner International, vient d’ouvrir ses portes. L’hôtel dispose notamment de 500 chambres et suites, 7 km de plage, 8 restaurants et bars, 1000 m² de piscine chauffée, un parcours de golf de 18 trous, 2500 m² de spa, 2000 m² d’espace de conférence, 414 machines à  sous et 50 tables de jeu de casino….

« Le groupe Kerzner a deux marques établies dans l’univers du luxe, la marque Atlantis à  Dubaï et aux Bahamas, et One&Only, une chaîne d’hôtels très grand luxe plus intimiste. A Mazagan, c’est du luxe abordable avec un très bon rapport qualité prix», a expliqué Marie- Béatrice Lallemand, président-directeur général de Mazagan Beach Resort.



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Quoi de neuf dans le paysage hôtelier en Tunisie ?

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YADIS
L’hôtel Diva Djerba est finalement tombé dans l’escarcelle de la chaîne Yadis. C’est donc le groupe de Jalel Bouricha qui a remporté l’appel d’offres de vente de l’établissement mettant ainsi fin à une affaire qui a fait couler beaucoup d’encre devant les tribunaux et beaucoup de salive dans les milieux professionnels.
Pour mémoire, l’établissement avait été exploité par le groupe Magic Life depuis 2001 et était demeuré fermé depuis lors.

CTKD
Le Consortium Tuniso Koweïtien de Développement (CTKD) a confié l’exploitation de quatre de ses hôtels à  des chaînes étrangères : Iberostar gèrera le Diar El Andalous à  Sousse, Golden Tulip le Mechtel à  Tunis ainsi que l’ex-Abou Nawas à  Sfax, tandis que l’ancien Abou Nawas Gammarth, encore en travaux de rénovation, sera repris par Mövenpick. Pour mémoire, ces quatre établissements étaient gérés par Accor jusqu’en avril 2009.

Iberostar
Iberostar n’exploitera plus les hôtels du groupe TTS sous son enseigne à  partir du 1er novembre 2009. Etablissements concernés : le Tabarka Beach, le Phenicia Hammamet, le Djerba Beach et le Sahara Douz qui viennent s’ajouter au Sahara Beach de Monastir. Sur un autre plan, Iberostar gèrera l’hôtel Royal Mansour (5*) à Mahdia dont l’ouverture est prévue pour le printemps 2010 ainsi que le Saphir Palace (5*) à Yasmine Hammamet à  compter du 1er janvier 2010.

Vincci
La chaîne espagnole va prendre en gestion deux nouveaux établissements à partir de l’année 2010 : l’Helios Beach (4*, 620 lits) à Djerba et le Flora Park (4*, 200 lits) à Yasmine Hammamet. Parallèlement, Vincci n’exploitera plus l’Eden Star (4*, 488 lits) de Zarzis à  compter du 1er janvier 2010.

Dar Ismaïl
La chaîne Dar Ismaïl ouvre un nouvel hôtel à Korbous, le Dar Ismaïl Les Sources, totalement rénové. Il s’agit d’un établissement 4* d’une capacité de 180 chambres qui misera sur le produit thermalisme.
Déjà  présente à  Tabarka, Aïn Draham et Kébili, la chaîne a en chantier trois projets : une nouvelle résidence à  Tabarka (appart-hôtel) ainsi que deux nouveaux hôtels, le premier à  Gammarth (5*) et le second à  Skanès (4*).

Houda Hotels
Réajustement de certains noms d’établissements de la chaîne Houda Hotels : le Medi Golf Yasmine Hammamet s’appellera désormais le Houda Yasmine Hammamet, tandis que le Skanès Palace International à Monastir devient l’hôtel Houda Skanès Monastir.



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Air France lance sa nouvelle classe Premium Voyageur

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La compagnie aérienne française mise sur le confort. En lançant à  partir de demain sa nouvelle classe intermédiaire Premium Voyageur, Air France entend séduire une certaine frange de sa clientèle touchée par la crise, qui ne voyage plus forcément en business class mais qui demeure soucieuse du confort en avion. Premium Voyageur offre en effet 40 % d’espace en plus par rapport à  la classe économique. L’espace auparavant occupé par 40 sièges en cabine économique est remplacé par 22 sièges à  coque fixe qui permettent une inclinaison à  123°, une assise de 48 cm avec accoudoirs en cuir de 10 cm et un espacement entre les sièges de 97 cm pour étendre les jambes.

Cette classe n’est certes pas disponible sur tous les vols et se limite encore aux destinations New York, Tokyo (à  partir du 16 novembre), Beyrouth et Singapour (dès le 28 décembre 2009), puis Pékin et Hong-Kong (à  partir du 18 janvier 2010).
La compagnie indique cependant que « la cabine Premium Voyageur sera progressivement disponible d’ici fin 2010 sur l’ensemble du réseau long-courrier international d’Air France, desservi par des Boeing 777, Airbus A340 et A330 ».

Cible visée : les PME grâce à  une tarification attractive. Un billet plein tarif en cabine Premium Voyageur (modifiable, remboursable…) rapportera 25% de miles Flying Blue de plus qu’un même billet plein tarif en cabine économique. Pour les passagers ayant abandonné la classe Affaires mais qui ne se satisfont pas de la classe économique, Air France leur a finalement élaboré une classe intermédiaire qui ménage la chèvre et le choux, comprendre le porte-feuille et les honneurs de la classe C.



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Sahara Lounge – Tozeur : de l’accrobranches dans les palmiers

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Le concept est unique en Tunisie. A Tozeur, à l’entrée de la palmeraie, Sahara Lounge vient d’ouvrir ses portes.

Il s’agit d’un espace événementiel local qui a pour ambition de « positionner Tozeur à  l’échelle internationale avec une vision différente, celle du haut de gamme » selon le promoteur du projet, Imed Lagha, également patron de l’agence de voyages DMC Inventive Tunisia.

Sahara Lounge repose en premier lieu sur un parc d’aventure qui offre des parcours acrobatiques de 3 à  7 mètres du sol s’opérant entre les palmiers dattiers de manière progressive de sorte à  s’adapter à  tous les publics et tous les âges.

Le parc s’étend sur 2 hectares et propose 16 « ateliers » ludiques dont une tyrolienne de 115 mètres, un mur d’escalade à  9 voies, des ponts tibétains, des passerelles etc. La pratique se fait sous la surveillance et l’encadrement de moniteurs pour l’initiation au matériel et aux règles de sécurité avec casques, gants et harnais de sécurité.

« L’ensemble des activités est certifié par l’organisme Ceres Control France et les moniteurs formés par le Creps Dinard France » tient à  souligner Imed Lagha, de toute évidence très pointilleux sur l’aspect prévention et sécurité.

Pour les enfants en bas âge (2 – 5 ans), un espace « Ouistitis » leur a été réservé dans le parc avec des activités qui leur sont adaptées sous la surveillance de monitrices qualifiées.

Le principe est donc de vivre «une aventure unique dans un lieu de ressourcement en famille, entre amis ou entre collègues», ajoute encore le promoteur du projet.

UN ESPACE ZEN
La deuxième composante du projet consiste en un espace VIP qui offre une salle polyvalente de 130 m² pouvant servir aux réunions, séminaires, dîners, soirées à  thème avec une capacité jusqu’à  110 personnes doublé d’une terrasse avec vue imprenable sur l’oasis.

Cet espace VIP offre également des hamacs et lits à  baldaquins pour la détente et la relaxation. On notera par ailleurs la décoration très subtile des lieux avec un sens du détail très poussé. La majorité des pièces décoratives ont été en majorité réalisées par des artisans locaux pour les soutenir dans le cadre d’un tourisme équitable.

Car faut-il aussi le signaler, la philosophie des lieux repose également sur le concept du respect de la nature et sur les produits issus de l’agriculture biologique. Ce parc apportera certainement un plus au produit touristique de Tozeur notamment en matière de loisirs.

S’agissant de surcroît d’une activité accessible à  tous, il est fort à  parier que le projet trouvera des adeptes et mêmes des fans de cette discipline très rapidement.



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Palm Beach et Accor: la partie serait-elle finie ?

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Les hôtels du groupe Mongi Loukil pourraient se défaire des enseignes Accor au cours de l’année 2010. On croit savoir qu’à  partir du 1er avril 2010, les Palm Beach de Hammamet et de Djerba ne porteront plus l’enseigne Coralia du groupe Accor. Quant au sort des Sofitel de Tozeur et de Djerba, il demeure encore improbable. Du côté du groupe hôtelier français, on dément tout départ mais des indiscrétions ont filtré et laissent croire qu’en toute logique, c’est tout le partenariat entre Palm Beach et Accor qui devrait s’arrêter plus tôt que prévu. Les établissements devraient être repris en gestion par leur propriétaire Mongi Loukil.



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FTH : l’endettement en ligne de mire

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La Fédération tunisienne de l’hôtellerie reprend le taureau par les cornes et s’attaque concrètement à  l’un des dossiers les plus épineux de la profession, celui de l’endettement auprès des banques des sociétés hôtelières tunisiennes en difficultés.

Si le sujet a toujours été d’une actualité brûlante, il est revenu au devant de la scène ces dernières semaines après la reprise du dialogue entre les parties intervenantes et la constitution d’une commission bipartite entre les banques et la fédération « pour examiner la situation particulière de chaque entreprise afin de trouver la solution la plus adaptée à  ses possibilités de remboursement ». Dixit : Mohamed Belajouza, président de la FTH, dans un communiqué.

En fait, la constitution de cette commission s’est concrétisée depuis l’avancée des discussions avec la Banque centrale de Tunisie et surtout la STB, principale créancière des hôtels. Le 5 octobre 2009, le président de la FTH, accompagné de Faouzia Belajouza, présidente de la commission financière à  la fédération, ont rencontré Amor Nejaï, PDG de la STB, lequel a manifesté son « excellente disposition à  trouver une solution avec la participation des hôteliers ».

La première réunion ne s’est pas fait attendre et dès le 9 octobre, les discussions sont entrées dans le vif du sujet. Du côté de la STB, on s’est dit prêts à  examiner la situation des entreprises au cas pas cas et trouver la solution la plus adaptée aux capacités de remboursement de chaque entreprise hôtelière concernée. Plus encore, la banque serait disposée à  « revoir à  la baisse les éléments constitutifs de sa créance tels que taux d’intérêts, intérêts de retard ainsi que de rééchelonner les paiements ».

La prochaine réunion devant se tenir en novembre sera consacrée à  l’étude des dossiers déjà  instruits.
Dans une circulaire transmise à  ses adhérents, la FTH s’est dite « persuadée qu’un pas décisif a été franchi » et a appelé à  saisir cette opportunité pour « mettre un terme à  une solution qui a trop duré ».



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Naissance annoncée de Sénégal Airlines

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Le Sénégal a annoncé le lancement d’une nouvelle compagnie aérienne appelée à  remplacer Air Sénégal International liquidée récemment. Cette compagnie s’appellera Sénégal Airlines. Elle aura son siège à  Dakar. Le début des vols devrait s’effectuer au début de l’année 2010 et la compagnie va opérer avec une flotte qui desservira l’Afrique et l’Europe.



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4 nouveaux hôtels à  Tunis

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La capitale tunisienne vient de voir l’ouverture de 4 nouveaux établissements. Le premier se situe sur l’autoroute Tunis-La Marsa. Il s’agit de l’hôtel César 4*. Le deuxième se situe à  El Menzah 7 au niveau de la cité Latif accessible par la X20. De catégorie 5*, il porte le nom de Vime Tunis Grand Hôtel et dispose d’une salle polyvalente pouvant recevoir jusqu’à  1500 personnes.

A El Manar 3, l’hôtel La Princesse (3*) a également ouvert ses portes récemment sous le label Minhotel. Enfin, l’hôtel Lafayette (3*) vient d’ouvrir ses portes dans le quartier éponyme (rue de Cologne) avec une capacité de 17 chambres et 3 suites junior.



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AMADEUS souffle ses 10 bougies en Tunisie: Naoufel LTAIEF, directeur général d’Amadeus Tunisie

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« 2010, une année sous le signe de la qualité et de la compétitivité »

10 ans après l’implantation d’Amadeus en Tunisie, considérez-vous avoir atteint vos objectifs, à  savoir d’apporter les dernières solutions technologiques aux agences de voyages tunisiennes ?
Etre le partenaire des agences de voyages tunisiennes en matière de solutions technologiques est notre crédo. Si vous observez le marché tunisien, vous constaterez avec évidence qu’il est au même niveau que le marché mondial. En effet, grâce à  notre offre de produits et services, les agences de voyages proposent des prestations avec le même degré en termes d’innovations technologiques et de qualité de service que celui des agences situées ailleurs en Europe tout comme aux Etats-Unis.

Par ailleurs, nous nous attachons à  garantir aux agences de voyages tunisiennes, en plus des dernières solutions technologiques, une parfaite adaptation de celles-ci avec leurs besoins et attentes et ce grâce à  nos perpétuelles innovations en la matière.Résultat : nos partenaires agences de voyages sont capables de vendre non seulement en Tunisie mais aussi à  l’étranger grâce aux produits et services que nous leur fournissons. Cette dimension internationale est fondamentale et stratégique pour nous ! D’ailleurs, il y a plusieurs agences qui vendent actuellement à  l’étranger, tout en étant physiquement basées en Tunisie.

Aujourd’hui, combien de produits Amadeus sont-ils disponibles en agences ?
Sur le marché local, nous offrons une riche panoplie de 20 solutions technologiques de base, sans compter les modules complémentaires qui peuvent atteindre une dizaine par solution de base et sans compter les nouvelles solutions que nous avons déployées tout récemment telles que « Amadeus SMS » et la nouvelle Centrale de réservation hôtelière.

Nos solutions couvrent tous les domaines d’activité des agences de voyages ; le but étant de leur offrir le maximum d’outils pour être compétitifs, développer leurs activités et créer des nouvelles opportunités d’affaires tout en garantissant en premier lieu une meilleure satisfaction du client final.

Quel bilan tirez-vous du programme Siyaha destiné au tourisme local ?
Un bilan positif, malgré la conjoncture économique mondiale et la survenue du Mois saint de Ramadan en haute saison touristique, avec l’ambition de faire développer encore plus ce programme grâce à  l’adhésion de tous nos partenaires ; toujours avec un regard orienté vers le futur et un seul objectif : la pleine satisfaction du client final.

Le programme Siyaha est un programme présidentiel engagé depuis 2006. Ces trois dernières années nous ont permis de collaborer étroitement, main dans la main, avec nos partenaires ONTT, FTH et FTAV pour mettre en place une plateforme sécurisée et performante dédiée à  la Centrale de réservation hôtelière qui représente en soit un projet très innovant et un acquis technologique développé et maîtrisé entièrement par des compétences locales.

Tous les établissements hôteliers et agences de voyages adhérents à  cette Centrale se sont attelé à  respecter une seule charte : offrir au client final des prix compétitifs, faire profiter celui-ci de toute promotion et lui garantir une disponibilité des chambres d’hôtels tout le long de l’année grâce au contingent préférentiel dédié aux agences de voyages ; le tout en temps réel et par le biais d’un seul interlocuteur, à  savoir l’agence de voyages du client final.

Les résultats probants nous ont encouragé à  investir pour innover d’une part et apporter des nouvelles solutions aux besoins évolutifs des agences de voyages et des établissements hôteliers et ce, au vu de l’expérience vécue. A partir du 1er novembre 2009, nous mettons en service une nouvelle Centrale plus conviviale et facile à  utiliser et offrant plus de fonctionnalités.

La grande question qui se pose chez le consommateur est la suivante : en passant par Siyaha, les prix des séjours sont-ils vraiment compétitifs par rapport aux niveaux du marché ?
Tout à  fait oui pour tout établissement hôtelier et agence de voyages adhérents au programme Siyaha et réservant par le biais de la Centrale de réservation hôtelière.
L’offre tarifaire des séjours à  travers la Centrale est établie en étroite collaboration avec l’ONTT et avec l’adhésion volontaire de nos partenaires FTH et FTAV.

Quelles sont les perspectives de la Centrale de réservation hôtelière?
Je prédis un avenir prometteur pour cette Centrale notamment en 2010 vu que nous préparons une nouvelle solution très évoluée pour devenir une Centrale de réservation en ligne accessible au large public et qui sera en même temps un « portail » gratuit pour héberger tous les établissements hôteliers locaux et une interface unique pour les agences de voyages affiliées gratuitement, leur permettant de gérer les réservations qu’elles soient individuelles ou de groupes effectuées en ligne par tout internaute.

Ce saut technologique et qualitatif au niveau de la Centrale ne peut que faire inciter tout établissement hôtelier et toute agence de voyages n’ayant pas encore adhéré à  s’y décider.

2010 verra le début de la libéralisation des services en Tunisie. Etes-vous prêts à  voir débarquer un concurrent sur le marché ?
Amadeus Tunisie fête 10 ans d’existence et de partenariat avec notamment les agences de voyages puisque nous nous sommes liés avec eux pour dépasser la relation de fournisseur-client pour construire une relation pérenne de partenariat solide. Notre forte relation d’accompagnement et d’assistance continue nous a permis de bâtir avec nos clients partenaires un capital de confiance et de fidélité dont nous sommes très fiers ; c’est ce qui explique entre autres la position de leader que nous occupons.

Pour le futur, nous comptons capitaliser encore plus nos acquis et le capital de fidélité que nous avons construit progressivement pour aborder l’avenir ensemble avec nos partenaires en toute confiance ; toujours avec la bonne résolution d’être plus proche d’eux tout en satisfaisant leurs besoins et leurs attentes.



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Disparition de 1001 Soleils : Le management s’explique

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Le 23 juillet 2009, le tour-opérateur 1001 Soleils, opérant au départ du marché français, déposait son bilan. Rumeurs, sous-entendus, blessures morales…
Cette entreprise familiale créée il y a 10 ans à  Paris par des Tunisiens d’origine, Rafia Guenaoui, rejointe par son fils Sami, directeur commercial, puis très vite par sa fille Soraya, directrice marketing, a cessé ses activités «à  la fleur de l’âge». Non sans difficultés, nous sommes allés à  la rencontre du management du voyagiste, sans a priori, sans prise de position, pour entendre leur version des faits et le pourquoi de l’affaire, pour tenter de comprendre comment un T.O, en apparence bien portant, opérant sur la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, les Bahamas et Chypre, s’est effondré à  une telle vitesse.

Ce dépôt de bilan en pleine saison estivale a soulevé bien des interrogations. Qu’en est-il exactement ?
SAMI GUENAOUI : Les professionnels du tourisme, les médias, ont largement mis en avant cet effondrement, généralement sans nous consulter. Il est important -et nous vous en remercions-, de nous offrir cette occasion d’expliquer le déroulement de cette affaire, en fait très simple et très claire.

Ma mère à  l’origine a créé sa propre agence de voyages qu’elle a fait évoluer il y a une dizaine d’années vers la création d’un tour-opérateur. Le groupe Accor a fait appel à  nos compétences marketing en 2002 afin d’optimiser le remplissage des hôtels Coralia en Tunisie. Nous avons relevé le défi, beaucoup investi et réussi ce challenge qui nous a permis d’être particulièrement bien positionnés dans notre pays. Par la suite, Accor a fait de nouveau appel à  nous pour s’imposer sur le marché touristique égyptien. Après bien des investigations, mon choix s’est porté sur la station de Taba, alors touristiquement peu développée, et à  mon avis porteuse d’un potentiel très intéressant, ce qui s’est révélé juste par la suite.

Jusqu’alors, nous n’existions qu’à  travers Internet et uniquement sur la Tunisie. Notre partenariat avec Accor s’est tout naturellement développé. Nous avons progressivement ouvert d’autres destinations de luxe, avec les coûts financiers que cela implique. Marrakech, par exemple, fonctionne toute l’année. Ce type de destination nous apporte un fonds de roulement constant et à  Accor, la commercialisation de leurs hôtels. Nous avons bénéficié également du soutien important de nos fournisseurs.

Comment passe t-on d’une situation professionnellement enviable à  cette liquidation toute récente de 1001 Soleils ?
SORAYA GUENAOUI : Avant cette difficile année 2008, nous avions déjà  avec Accor un échéancier sur lequel nous avions été contraints de revenir. De là , la situation s’est envenimée.

Revenons à  cette créance. Elle représente un en cours sur des hôtels en souffrance, comme l’explique Sami, sur lesquels nous avons pris des engagements, rencontré beaucoup de soucis commerciaux, pris des risques, engagé des frais, relancé l’activité. D’un commun accord, cet en cours a été établi. Les effets de la crise, la frilosité des banques, ne nous permettaient pas de le régler en une seule fois, d’où la nécessité de s’accorder sur un échéancier.

Il s’en est suivi bien des discussions et des propositions de nouveaux échéanciers restées sans réponse et finalement des procédures juridiques inévitables. Il s’est produit un effet « boule de neige » auprès de nos partenaires qui, bien sûr, ont financièrement pâti de cette décision.

Doit-on en déduire que le groupe Accor est responsable de la disparition de 1001 Soleils ?
SORAYA G. : On ne peut pas s’exprimer ainsi. Il y a eu un ensemble d’éléments qui ont contribué à  cet effondrement. Le groupe Accor, avec la demande d’une saisie conservatoire faite le 10 avril 2009 à  hauteur du montant de la dette due (peu élevée vu l’importance du groupe) et qu’il n’a jamais été question de ne pas honorer, a sans aucun doute joué un rôle primordial. Les rapports de partenariat très cordiaux que nous entretenions nous ont laissé penser à  une solution positive ; nous nous sommes battus, conscients malgré tout que sans ce soutien, l’issue était fatale. Les événements et procédures juridiques se sont succédé à  toute allure puisque la liquidation a été prononcée le 23 juillet.

SAMI G. : La saisie conservatoire théoriquement se fait uniquement auprès des clients et là , elle a été faite certes auprès de nos clients mais également de nos fournisseurs et de nos banques, ce qui nous a mis dans une position très délicate. C’est cette manière de faire et non la saisie en elle-même qui nous a causé préjudice. En fait, il y a eu à  un certain moment un manque de volonté très nette de la part d’Accor. Le temps passant, nous avons obtenu une procédure de sauvegarde nous permettant pendant six mois d’être, d’une certaine façon, protégés par l’Etat au niveau de nos créances et d’avoir ainsi le temps de remettre les caisses à  flot.

quel rôle la presse a-t-elle joué dans l’affaire ?
SORAYA G. : Là , les journalistes ne nous ont pas aidés ; je parle de la presse en général et plus précisément de la presse professionnelle touristique. Nous avons été très surpris et profondément blessés car nous avions établis de bons rapports ayant à  maintes reprises organisé des événements marquants. Plus simplement, on a déconseillé au lectorat du jour au lendemain de voyager avec 1001 Soleils. En si peu de temps, la rumeur a fait son travail et les commandes ont alors fondu. Ces six mois de protection devenaient peu à  peu inutiles.

Le Groupe à” Voyages comme le précise la brochure distribuée lors du récent Salon Top Resa à  Paris, est « une marque du tour-opérateur Thalasso N°1 ». 1001 Soleils avait-il intégré ce groupe ?
SAMI G. : Comme chacun le sait au sein de notre profession, Thalasso N°1 a un lien familial avec 1001 Soleils, mais possède des produits très distinctifs. Nous avons envisagé d’intégrer à” Voyages en septembre 2008, mais cela n’a jamais été effectif. Nous avons préféré conserver notre indépendance, pensant que cela nous ouvrirait davantage de portes de ne pas être fondus avec d’autres tours-opérateurs dans une seule et même entité.

Peut-on parler de règlement de compte ?
SORAYA G. : Ce qui nous fait très mal financièrement et moralement, est que nous n’avons pour ainsi dire pas été soutenus. Nous avons été pendant une grande période de notre activité un partenaire privilégié pour la Tunisie. Nous assurions plusieurs destinations, faisant notamment découvrir la Tunisie aux Français de province avec des départs de Lille ou du Havre, ce qui était une première. Nous faisions «du volume» comme on dit dans notre jargon et toujours entretenu des rapports cordiaux voire amicaux avec la plupart des intervenants.

Défaut d’entente avec Accor et frilosité accentuée des banques en cette période difficile ont été fatales.
Le chiffre d’affaire était garanti, appelé à  se stabiliser, à  évoluer. Toutes les destinations pour lesquelles nous avions pris des risques étaient déjà  bien assises et on attendait un retour sur investissement. Notre saison estivale 2009 était déjà  quasiment vendue. Un peu de soutien nous aurait permis de passer un cap difficile. Je pense que la situation a profité à  beaucoup, notre position étant ouvertement déclarée. Effectivement, nous dérangions !

Avez-vous pu assainir la situation vis-à -vis de vos partenaires ?

SAMI G. : La procédure de sauvegarde, en l’espace de 3 mois, s’est transformée en liquidation. J’ai pris bien sûr la précaution auparavant de me mettre en rapport avec l’APS (organisme qui assure les agences de voyages), de façon à  ce que nos clients soient reprotégés. Etre « liquidé » au propre comme au figuré, est difficile à  admettre mais au moins tenions-nous à  « mourir proprement » ! Vis-à -vis de nos partenaires nous avons toujours été très clairs et ce fut pour moi un souci d’honnêteté quotidien. Par rapport aux vols, nous nous sommes maintenus financièrement. En ce qui concerne les clients, nous avons retardé les créances, excepté pour les départs échus.

A partir du moment où nous avons déposé le bilan, nous sommes cautionnés par l’APS qui nous a consulté sur le choix des tour-opérateurs susceptibles d’offrir à  nos clients le même produit que 1001 Soleils. Thalasso N°1 a répondu favorablement pour la Tunisie à  leur proposition, étant donné qu’ils travaillent sur les mêmes vols et les mêmes horaires, tout comme d’autres l’ont fait pour Chypre ou l’Egypte. Le soutien est indéniable, mais il y avait aussi globalement dans cette démarche des tour-opérateurs «repreneurs», forcément un gain évident.

1001 Soleils a assuré le dernier départ le 5 juillet et le dernier retour le 12 juillet. Nous aurions fêté nos 10 ans d’existence en septembre !

Vous avez eu d’éventuels repreneurs ?
SAMI G. : Diverses propositions nous ont été faites, notamment par Lotfi Belhassine (Liberty TV, ndlr), mais il n’y a rien eu de concret. Avant la liquidation le 23 juillet, un mandataire était chargé de recevoir les propositions d’éventuels repreneurs ; à  l’heure d’aujourd’hui, il est trop tard.Le tort que j’ai eu a été sans doute d’être mal conseillé et de ne pas avoir contesté la dette ! Les tribunaux auraient certes réagi mais nous aurions sans doute eu le temps de trouver des partenaires ou tout simplement de vendre 1001 Soleils et ainsi de faire face à  nos créances et de « rebondir » différemment.

Qu’en est-il à  ce jour du tour-opérateur 1001 Soleils ?
SORAYA G. : Le licenciement de 42 personnes, le travail de toute une équipe a été anéanti. Nous avons fait le nécessaire pour que le personnel de l’entreprise soit le mieux possible protégé.
On s’est attaqué à  l’image de 1001 Soleils et cela m’a personnellement blessé. Notre honnêteté a été bafouée tout comme le manque de respect vis-à -vis de ma mère, pionnière dans le tourisme.

SAMI G. : Aujourd’hui, 1001 Soleils n’existe plus, nos bureaux sont fermés. Le groupe Accor n’a pas récupéré sa créance, il a juste « liquidé » un tour-opérateur. Nous sommes des battants, nous irons de l’avant. Nous n’avons pas l’esprit de revanche.

Quel est votre sentiment aujourd’hui ? Comment réagissez-vous avec un peu de recul ?

SORAYA G. : Je suis née dans ce milieu, ma famille s’est totalement investie, nous avons été précurseurs dans le domaine du tourisme et j’éprouve une certaine amertume.
C’est un milieu où la concurrence est rude et j’ai le sentiment désagréable que nous dérangions. Nous prenions des risques en ouvrant de nouvelles destinations, avec des projets de création de nouveaux clubs 1001 Soleils. Notre dépôt de bilan profite à  beaucoup. Malheureusement, il fait du tort à  certains, notamment aux partenaires hôteliers tunisiens qui nous ont soutenus jusqu’au bout. Une société qui liquide en pleine saison laisse beaucoup d’hôtels en souffrance. Je suis désolée pour eux et pour notre équipe. Le souvenir restera amer.

Comment voyez-vous l’avenir ?
SAMI G. : Nous recevons des propositions de collaboration et souhaitons offrir les acquis de notre travail auprès d’hommes d’affaires ayant une vraie stratégie de développement, dans le tourisme ou dans d’autres secteurs. L’homme a été ébranlé mais sa passion est restée intacte, cette douloureuse expérience doit servir.

Propos recueillis à  Paris par
Monique CABRE



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1001 Soleils aurait-il placé de l’argent à  l’étranger ?

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La débâcle du tour-opérateur tuniso-français 1001 Soleils au cours de l’été 2009 a fait couler beaucoup d’encre et encore plus de salive dans les milieux professionnels. Interrogé sur la rumeur concernant de l’argent placé à  l’étranger avant la cessation d’activité, Sami Guenaoui, l’un des responsables du voyagiste, nous a répondu : « C’est totalement faux, nous avons réellement tout perdu et même vidé nos comptes personnels ! Les banques nous ont vraiment pris à  la gorge. Comme dans toutes ces procédures, un conciliateur a été nommé et il fait foi dans le domaine financier vis-à -vis de la clarté des comptes et du remboursement des créances. »



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Dar Sabri ou la nouvelle adresse charme de Nabeul

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Au beau milieu des souks de la Médina de Nabeul, « Dar Sabri » nous ouvre ses portes presque discrètement. Au fond d’une impasse, sa porte jaune ne dévoile rien de ce qu’elle cache de beau et d’envoûtant. Il suffit qu’une porte s’ouvre pour que cette maison nous révèle ses secrets et ses charmes. N’est-ce pas là  le secret des maisons et demeures des Médinas arabes ?
Le propriétaire de cette nouvelle maison d’hôte, Sabri Oueslati, Belgo-Tunisien résidant à  Bruxelles et ayant été séduit et imprégné par les « Riad », ces maisons traditionnelles qui existent en grand nombre à  Marrakech, nous accueille tout sourire.

HAVRE DE CALME ET DE VOLUPTE
L’entrée, une «Skifa », est un petit couloir qui nous mène vers un joyau de l’architecture arabe et andalouse : le patio central, paisible cour intérieure, havre de calme et de volupté, doté d’une fontaine dont le clapotis de l’eau nous embarque vers des atmosphères andalouses. Cela rime avec le bien-être et la détente. Une invite au rêve, en somme. La luminosité de cette demeure à  deux niveaux et dotée de quatre suites ne peut que séduire. Le choix du moindre détail est à  la base de cette composition et création unique. Les plafonds voûtés conservent et rappellent la mémoire de cette ancienne maison arabe classique. Un grand séjour est couplé à  une grande cuisine où une cuisinière prépare des plats typiques locaux. L’étage, construit en 2003, offre un décor contemporain ultra design. Le style moderne y côtoie allègrement celui classique. Et il aura suffit d’une restauration et d’une rénovation de cet espace en 2008-2009 pour qu’il marie désormais charme et luxe grâce à  des revêtements muraux en tadelakt (enduit de chaux traditionnel à  la finition lisse et onctueuse) venant offrir une esthétique exceptionnelle et une parfaite étanchéité. Dar Sabri est doté de boiseries en iroko, superbe essence d’Afrique tropicale aux tonalités marron jaune, virant sous le soleil vers le brun havane.

Les deux suites au rez-de-chaussée, les deux autres à  l’étage, et une chambre ouvrant sur la terrasse de l’étage ont un linge de lit brodé à  la main, saisissant et adapté aux différentes périodes de l’année. Le niveau supérieur dispose d’une kitchenette indépendante. Et c’est comme pour insister à  dire que ce lieu affiche sa convivialité et sa douceur de vivre, en évitant de compliquer le quotidien du locataire. Nous découvrons que chaque suite dispose d’une salle d’eau avec double baignoire ou douche. Autre détail, le linge de bain est en coton organique d’origine biologique, pour parer aux allergies.

UNE SUITE OR, COMME SON NOM L’INDIQUE
Sobre et discrète, la suite Or est toute en longueur. Elle est dominée par un agencement de loggias orientales traditionnelles aux décors d’arabesques et de miroirs entièrement recouverts de feuilles d’or. Ces édicules, au raffinement suprême, encadrent d’une part un lit double et d’autre part la partie dressing. Et entre les deux, une baignoire double, creusée à  même le sol, rappelle les bains romains.

LA SUITE ARGENT AUX TONALITES ARGENTEES
Elle est aussi belle que celle or. Avec la présence de tonalités argentées au niveau de l’édicule encadrant le lit double et les matériaux de base utilisés, cette suite enivrante reprend la même disposition longitudinale de sa voisine en or. Séparée par un muret central de l’espace de repos qui dispose d’un écran plat, la salle d’eau est, quant à  elle, dotée d’une douche à  pommeau large. En montant quelques escaliers blancs enduits de chaux, on gagne la terrasse abritant les deux autres suites. Un autre lieu de sérénité et de relaxation. Cette terrasse nous séduit, de prime abord, avec son look ultra tendance, son mobilier aux chaises longues et sa belle table bar. Une piscine à  débordement est en perpétuel mouvement relaxant. Son fond, en partie vitré, surplombe la salle à  manger. Son eau est filtrée par électrolyse et ne contient aucune substance nocive.

IMPRESSIONNANTE SUITE à‰BENE
Ornée de tonalités de gris, de noir et de blanc, la suite Ebène, qu’on gagne par un salon aux coussins moelleux, doté d’un écran plat, a une salle d’eau avec une baignoire double et deux lavabos. Cette chambre est pourvue d’un grand lit double. La nuit tombée, de subtils jeux lumineux confèrent à  cette suite une magie étonnante.

LA SUITE YMEN, DEDIEE A L’ART CONTEMPORAIN
Juste à  côté de la suite Ebène, la suite Ymen est décorée partiellement des œuvres de l’artiste plasticienne tunisienne Ymen Berhouma. Cet espace est rythmé par une jolie arcade séparant le salon de la chambre. Quant à  la chambre complémentaire dénommée « Hindi », elle a une vue sur la piscine, tout en étant équipée d’une salle d’eau.

HAMMAM ET VOLUPTE A L’ORIENTALE

Dans cet étage, aux mille et une merveilles et surprises, on découvre un hammam, là  où on prend le temps de se ressourcer et de retrouver l’harmonie, histoire de s’offrir un moment de volupté et de détente. Ce bain maure a une particularité : sa chaleur vient du sol. Une volupté à  l’orientale.



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Sabri Oueslati, promoteur de «Dar Sabri» à  Nabeul : «Nos prix s’adaptent au cadre et à  la qualité des services»

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Quand avez-vous ouvert votre maison d’hôte ?

« Dar Sabri » a ouvert ses portes le 1er juillet 2009. C’est vous dire que nous venons de faire démarrer ce nouveau produit et cette nouvelle adresse haut de gamme qui abritait un ancien musée de poterie.

Quelle est la clientèle que vous ciblez ?

Mon client cible est haut de gamme. Un couple ou un groupe, dont le nombre ne dépasserait pas dix personnes, qui voudraient venir passer une semaine en dilettante dans cette résidence de charme. Les enfants n’y sont pas acceptés.

Mais ne pensez-vous pas que les prix que vous affichez, soit 5000 euros (9500 dinars) la semaine, ne correspondent pas tout à  fait à  la clientèle habituelle de la Tunisie touristique ?

L’offre crée la demande. Les prix que nous proposons s’adaptent parfaitement au cadre et à  la qualité des services pour une période d’une semaine. Au sein d’un groupe de dix personnes, chacun doit payer 500 euros (950 dinars) pour un tarif comprenant : la jouissance de chaque espace de la maison, le petit déjeuner, le café, le thé et les boissons rafraîchissantes, l’entretien du ménage, le transfert aéroport-Dar-aéroport et l’accès Internet 24h/24. Une possibilité de formule «all inclusive» existe pour un supplément de 50 euros (95 dinars) par jour et par personne. Nos prix sont d’ailleurs considérés «très bon marché» selon une agence mondiale de location de maisons haut de gamme. Ailleurs, les prix varient entre 15 000 euros (28 500 dinars), 25 000 euros (47 500 dinars) et jusqu’à  80 000 euros (152 000 dinars) la semaine. Actuellement, nous sommes à  3500 euros (6 650 dinars) et dans les trois mois à  venir, nous serons à  3000 euros (5700 dinars). Nos prix varient selon la saison.

Vous avez également créé des thématiques ?

Nous proposons un long week-end thématique du jeudi au lundi. En septembre, nous avons eu un spécial gastronomie. Nous aurons un spécial golf et balade insolite. En décembre, le thème sera celui de l’archéologie, du patrimoine et de l’histoire.

Interview réalisée par L.B.K.



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Voyage avec Hichem Rostom, comédien et metteur en scène

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C’est un visage familier du cinéma, de la TV et de la scène en Tunisie. Durant le mois de Ramadan 2009, on l’a beaucoup vu à  travers le petit écran dans les feuilletons « Njoum Ellil » de Madih Belaid sur Hannibal TV, « Cages sans oiseaux » de Ezzeddine Harbaoui sur Tunisie 21 et dans l’ultime saison de la sitcom « Choufli hal » de Slaheddine Essid sur Tunisie 7.

Actuellement, il prépare un nouveau spectacle théâtral qu’il met en scène et intitulé « Le Bouffon du Roi », pièce qu’il a écrite avec Ezzeddine Madani d’après Anton Tchekov et Thomas Bernhard. Elle sera donnée à  partir du 3 décembre 2009 au Théâtre municipal de Tunis, pour marquer le Centenaire du théâtre tunisien, et sera jouée par son frère Kaïs, qui en assure la scénographie, Martine Gafsi, Abdellatif Kheireddine dans le rôle du réceptionniste et l’enfant Youssef (petit-fils de Hichem Rostom) dans le rôle du groom d’hôtel. Un hôtel où chacun attend un Godot qui ne viendra pas ! L’esthétique du spectacle y sera mise en évidence.

Interview et voyage avec ce comédien et metteur en scène, artiste à  la gentillesse débordante et grand voyageur devant l’éternel.

Votre dernier voyage ?
C’était à  Cologne, en Allemagne en mai 2009 à  l’occasion d’un excellent festival de cinéma, pas du tout institutionnalisé et organisé par l’Association Orient-Occident composée d’exilés palestiniens, syriens et d’immigrés marocains et tunisiens, en plus d’Allemands d’origine asiatique. J’y étais comme invité d’honneur pour un hommage au sein de ce dialogue des cultures. Cela m’a permis de rencontrer des Tunisiens qui y vivent depuis trente ans et qui continuent de garder le contact avec le pays à  travers le cinéma tunisien.

Votre destination préférée et pourquoi ?

Paris, car c’est une destination obligatoire et professionnelle pour moi. Je m’y rends jusqu’à  quatre à  cinq fois l’an. J’ai vécu trente ans à  Paris. J’y ai de la famille et j’en profite pour rencontrer mes amis et surtout mon agent et imprésario, Georges Lambert. Je prends, en plus, le temps de voir des expositions. Et j’aime aller à  Paris en septembre, car là -bas, c’est l’été indien.

Quel est votre meilleur souvenir de voyage ?
Cela s’est passé dans les îles Canaries. Un long voyage effectué en compagnie d’amis comédiens à  la fin d’une tournée théâtrale en Espagne avec la pièce « Don Juan ». J’y suis retourné trois fois, car je suis tombé amoureux de Fuerteventura, qu’on gagne de Las Palmas en barque de pêcheur. Dans ce coin perdu et tranquille, il n’y a presque rien, sinon deux ou trois hôtels. Nous avons été logés dans une petite baraque qui donne sur la mer. C’était au mois de janvier et on pouvait se baigner ! Un voyage inoubliable.

Quel est votre pire souvenir en voyage ?
Je me rappellerai toujours d’un séjour au Caire pour un projet d’un feuilleton télévisé où je devais tenir un rôle. Le réalisateur, que j’avais rencontré à  Paris, m’avait prié de venir le plus vite possible dans la capitale égyptienne pour signer le contrat. C’était à  la fin de juillet 2006. Je devais payer mon voyage et mon séjour, en attendant d’être remboursé sur place. J’étais descendu à  l’hôtel Ramsès. Le lendemain, l’hôtel était envahi particulièrement par des clients venus du Golfe. C’était l’époque où Beyrouth était bombardée par l’aviation israélienne. Il faisait très chaud et je suis resté cinq jours à  l’hôtel sans que je puisse prendre contact avec mon réalisateur. Ce dernier, que j’ai pu rencontrer par la suite, m’avait invité dans une maison de campagne pour deux jours. Le projet n’a pas abouti et je n’ai jamais été remboursé !

En voyage, vous êtes plutôt dormeur, ou de ceux qui font aller et venir l’hôtesse, curieux en train de scruter le hublot, ou anxieux et impatient d’arriver ?
Sur les longs courriers entre Paris et l’Amérique Latine (Cuba, Venezuela…), ou entre Tunis-Dubaï, ou Tunis-Charjah, je dors, je regarde les films, je mange… ; en plus, je suis installé confortablement. Pour les voyages courts, j’ai envie d’arriver encore plus vite, car je suis parfois en mauvaise posture.

Votre compagnon de voyage : est-ce un livre, un lecteur MP3, un lecteur DVD ou un ordinateur portable ?
Je préfère les mots croisés. Je n’arrive pas à  lire sur les longs courriers, mais je regarde des films. Par contre, à  l’aéroport, dans la salle d’embarquement, je lis en dévorant un San Antonio par exemple et un roman policier, en plus de faire les mots fléchés et les jeux.

Le must du voyage pour vous, est-ce en solo, en couple, en famille, ou entre amis ?
En solo, ou avec ma femme. D’un autre côté, j’ai horreur de me trouver avec un voyageur bavard. Et pour arrêter le supplice, je fais semblant de m’endormir ! (Hichem joue le rôle du dormeur). Récemment, j’étais à  Rabat, pour un voyage de groupe avec la troupe de la Ville de Tunis pour une semaine. J’y ai passé un excellent séjour avec mes amis comédiens.

Sur les longs courriers, vous exigez la First, la Business, ou l’Eco ?
Je préfère la Business, surtout dans les longs courriers, pour avoir le confort et pouvoir dormir. Il m’arrive d’aller loin pour un festival ou un tournage, comme invité. La Business Class est obligatoire pour ces longs voyages.

Votre look vestimentaire en voyage : jean et basket ou BCBG ?
Non, je ne porte pas de jean, mais des vêtements souvent amples. Je préfère être très à  l’aise, tout en étant élégant.

Une anecdote de voyage ?
Lors d’un voyage à  Venise pour la présentation de « La Boîte magique » de Ridha Béhi, j’étais avec Taoufik Béhi, frère du réalisateur. Nous avions raté la correspondance Athènes-Rome.
Nous étions contraints à  rester 10 à  11 heures à  l’aéroport d’Athènes !

Votre prochain voyage déjà  prévu ?
Je partirai en France pour des contacts professionnels, mais pas pour faire du tourisme. Je préfère voyager dans mon pays où existent de très beaux endroits, avec le plaisir de la détente et de la découverte.

Combien de pays déjà  visités ?
Ah ! Ils sont nombreux ! Ce sont tous les pays arabes, à  l’exception de la Mauritanie, l’Amérique Latine (Mexique, Venezuela, Cuba, Colombie), l’Amérique Centrale et les Caraïbes, les USA, le Canada et toute l’Europe, sauf la Russie.

Le voyage dont vous rêvez ?
L’Inde au pays de Bollywood ; et l’Iran, pour découvrir l’ancienne Perse. J’aimerais découvrir d’autre part Disneyland, à  Paris, en compagnie de mes petits enfants, Youssef (10 ans) et Yassine (6 ans). Avec ses nouveaux manèges et ses voyages fantastiques, ayant le cinéma comme thème principal, nous y verrons un monde extraordinaire à  travers les mythologies modernes.

Destination Tunisie



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Moncef Badis : directeur général de Mauritania Airways : Un quotidien Nouakchott-Tunis au plus tard fin 2010

Moncef-Badis
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Le 7 novembre 2009, la compagnie aérienne Mauritania Airways, détenue à 51% par le groupe Tunisair, fête son deuxième anniversaire. Rencontre avec son directeur général.

DEUX ANS APRES SA CREATION, QUEL BILAN POUR MAURITANIA AIRWAYS ?
Le démarrage de nos activités s’est fait dans des conditions très difficiles liées à  l’environnement général, à  l’exiguïté du marché et aussi à  la configuration de notre flotte qui n’était pas prévue dans le dossier de lancement. Désormais, nous disposons d’une flotte idéale constituée de deux Boeing 737 de nouvelle génération, beaucoup plus adéquats à  notre type de trafic, en plus d’un ATR 42. Et si les choses évoluent dans le bon sens, nous disposerons d’un quatrième appareil fin 2010. En tout cas, avec cette nouvelle flotte, nos chiffres se sont nettement améliorés.

La compagnie emploie 160 personnes dont 72 PN (navigants ndlr) et nous prévoyons d’atteindre 190 personnes fin 2009 dont 20 expatriés tunisiens.

Sur notre réseau domestique, nous opérons sur Nouakchott-Nouadhibou-Zouiret et nous avons en projet les villes de Néma et Sélibali. Sur notre réseau international africain, nous opérons sur Dakar, Bamako, Abidjan, Niamey, Conakry, Cotonou et Brazzaville. Bientôt, nous desservirons Tunis, Libreville et Banjul.
Sur le réseau européen, nous sommes présents sur Paris et Las Palmas (Canaries).

LE HASARD A VOULU QUE LA COMPAGNIE PUBLIQUE MAURITANIENNE FASSE FAILLITE PRESQUE AU MOMENT DE VOTRE DEMARRAGE ET, PLUS RECEMMENT, C’EST AIR SENEGAL INTERNATIONAL QUI A CESSE SES ACTIVITES. SANS PARLER DE LA DISPARITION (PLUS ANCIENNE) D’AIR AFRIQUE. CELA NE VOUS A-T-IL PAS QUELQUE PART OUVERT LA PORTE A UNE CROISSANCE EXPONENTIELLE ?

Le marché mauritanien est très exigu. Le total du trafic n’excède pas 200.000 passagers par an entre entrées et sorties toute l’année, ce qui correspond à  une semaine de trafic sur l’aéroport Tunis-Carthage et deux jours à  Orly pour prendre ces exemples. Nous avons donc révisé notre Business Plan et axé notre stratégie principalement sur l’Afrique de l’Ouest et le trafic de cabotage et ce grâce à  la Décision de Yamoussoukro (principe du libre accès des transporteurs aériens aux liaisons intra africaines ndlr).

Mauritania Airways a certes profité de la disparition de la compagnie publique mauritanienne et de la cessation d’activité d’Air Sénégal International et d’une compagnie espagnole, Binter. Donc, nous nous sommes positionnés non seulement sur la Mauritanie mais aussi sur l’Afrique de l’Ouest. Nous avons une bonne ponctualité et offrons un service de qualité à  bon prix, en tout cas moins cher que les grandes compagnies.

Mauritania Airways est une compagnie qui veut être aux standards internationaux et ce sont ses atouts futurs.

JUSTEMENT, EN TERMES DE SECURITE ET DE CERTIFICATION, OU EN EST LA COMPAGNIE ?

Depuis notre démarrage, nous avons veillé à  opérer selon les standards internationaux aux niveaux de la maintenance, du pilotage, de l’accès aux appareils… ; bref, tout le processus.
Nous faisons appel à  des sous-traitants spécialisés dans tous les aéroports pour les contrôles de bagages et des formalités. Cela nous coûte plus cher mais nous ne lésinons pas sur les moyens quand il le faut.

A QUAND L’EQUILIBRE FINANCIER ?
Avec notre nouveau Business Plan, et avec l’amélioration que nous avons constatées, nous enregistrerons encore une légère perte en 2009 mais nous tablons sur des bénéfices en 2010. Et dans le cas d’une bonne année soutenue, nous aurons besoin d’un nouvel avion.Actuellement, nous sommes à  la recherche d’un partenaire financier pour augmenter le capital de la société de 10 millions de US $ actuellement à  30 millions. La compagnie a proposé à  l’Etat mauritanien de participer au capital au lieu de créer une deuxième compagnie dans un marché particulièrement exigu.

AVEC TUNISAIR, AVEZ-VOUS REUSSI A DEGAGER DES SYNERGIES ?

Le développement de l’axe de Tunis rentre dans ce cadre. Alimenter le Hub de l’aéroport Tunis-Carthage au départ de Nouakchott constitue l’un de nos objectifs. A moyen-terme (fin 2010 au plus tard), nous voulons atteindre un quotidien sur Tunis pour concurrencer les compagnies major sur le trafic de transit. Et dans l’autre sens, Tunisair peut alimenter Mauritania Airways en passagers sur des destinations qu’elle n’exploite pas.

Il existe d’autres synergies entre les deux compagnies, notamment technico-opérationnelles, les expertises de manière générale, en plus du côté commercial et des certifications pour lesquelles nous allons consacrer des efforts particuliers. Pour cela, nous comptons sur l’assistance de Tunisair.

Nous comptons également devenir membres de l’IATA à  partir de juin 2010 pour offrir des services aux standards internationaux.

Propos recueillis par Hédi HAMDI



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Air Marin Suisse ouvre une filiale française

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Un nouveau voyagiste adossé à  une société de gestion hôtelière dirigé par un panel de professionnels aguerris : voilà  un projet qui devrait faire de belles vagues au départ de l’Hexagone.

Air Marin, le tour-opérateur suisse présidé par le Tunisien Tahar Khadraoui, se lance un nouveau défi en s’investissant dans un T.O au départ du marché français qui portera le nom de Sun Marin. « La Tunisie, le Maroc et l’Egypte suffisent pour donner de la dimension à  notre programme. Et nous n’avons l’ambition de remplacer qui que ce soit » explique à  ce propos Tahar Khadraoui pour couper court aux éventuelles supputations. Il justifie son choix stratégique en estimant « qu’il y a toujours moyen de mettre la crise en crise. Les occasions ne manquent pas et les opportunités se multiplient, il s’agit de s’en saisir pour capitaliser celle qui aurait suscité le plus d’intérêt ».

L’idée n’est peut être pas nouvelle mais il s’agirait plutôt d’un T.O multi-spécialiste de proximité et à  taille humaine, appelé à  grandir mais aussi à  « marquer le marché par sa présence ». Signe distinctif : il reposera sur le concept du T.O responsable, privilégiant le développement durable et accompagnant davantage professionnels et hôteliers vers une meilleure sensibilité environnementale.

Intermed Travel, fondée par Férid Fetni -ancien directeur de l’Office du tourisme tunisien à  Paris- sera recapitalisée, essentiellement par l’apport de Tahar Khadraoui, Mekki Mestari, grand hôtelier marocain, la société H&C et Adel Oueslati, ancien directeur chez Jet Tours.

Férid Fetni continuera à  détenir des parts et en assurera la direction. La marque Elyssa Events, spécialisée MICE, lancée par ce dernier sera maintenue mais détenue par le nouveau T.O Sun Marin. Au programme, des prévisions de 5000 clients et un démarrage annoncé pour janvier 2010.

H&C Paris
H&C (comprenez Hôtels&Clubs), est une société basée à  Paris pour le conseil et la gestion d’hôtels et de clubs initiée, présidée et dirigée par Adel Oueslati, fort de ses 34 ans d’expérience dans le secteur. Le tour de table de H&C est plus large mais l’on y retrouve notamment le même trio que Sun Marin : Adel Oueslati, Mekki Mestari et Tahar Khadraoui.

Déjà , la société exploite (en gestion pour compte) un hôtel 4 étoiles au Maroc, le Marrakech Ryads Parc & Spa (appartenant par ailleurs à  Mekki Mestari), en attendant l’aboutissement éventuel de deux projets d’hôtels en négociation, l’un en Turquie et l’autre en Tunisie.

H&C a déjà  commencé par développer plusieurs partenariats, notamment avec l’Institut Paul Bocuse pour la formation des cuisiniers et de la restauration, avec la société française Massor pour l’installation des centres de balnéothérapie et Spa et la société d’animation Concept-Plus spécialiste des produits d’animation hôtelière et clubs. Des liens privilégiés ont été tissés avec le voyagiste suisse Air Marin, le français Sun Marin et le tchèque Vision Tourisme et des négociations sont également en cours avec le voyagiste anglais Nelson Beach club spécialiste dans l’activité nautique qui renforcera les ventes sur les intersaisons.



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Maroc : Des hôtels perdent des étoiles

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L’administration du Tourisme marocain vient de sanctionner pas moins de 9 établissements hôteliers dans le cadre de la refonte du système de classement des hôtels en fonction des nouvelles normes «dictées par les exigences de la clientèle internationale». A Agadir tout d’abord, les hôtels Palais des Roses et Sahara ont perdu chacun une étoile et se retrouvent dans la catégorie des 4 étoiles. A Fès, les hôtels Jnane Palace et Mirage ont été reclassés en 4 étoiles au lieu de 5 auparavant. L’hôtel Fès Inn passe également de 3 à  2 étoiles. A Tanger, le Mövenpick a perdu sa 5e étoile tandis que l’hôtel Atlas passe de 2 à  1 étoile. A Safi, c’est l’hôtel Golden Farah Tulip qui a également été rétrogradé en catégorie 4 étoiles contre 5 auparavant.

Qatari Diar à  Al-Houara

Le groupe Qatari Diar s’apprête à  un projet touristique grandisoe à  Al-Houara au Maroc. La première tranche de ce projet comprend la réalisation d’un hôtel cinq étoiles de 250 chambres dont la gestion sera confiée à  l’opérateur mondial Kempinski.
Les autres étapes du projet d’Al-Houara concernent la réalisation d’un hôtel 4 étoiles, d’une Kasbah et d’un parcours de golf au standard international.



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ACCOR se consolide au Maroc

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Le groupe hôtelier français se développe au Maroc par la prise en gestion de deux nouveaux établissements : l’ancien Sofitel Royal Golf El-Jadida (130 chambres après rénovation en 2010) qui verra son enseigne changée en Pullman en 2010 et le Novotel Tanger (180 chambres), dont l’ouverture est prévue en 2013, et qui sera le deuxième Novotel du Royaume après le Novotel Casa City Center.

À travers ce partenariat, Accor Gestion Maroc confirme sa stratégie de croissance entamée en 1997 dans le Royaume. Accor Hospitality est présent au Maroc avec un parc de 29 hôtels, de l’économique au luxe, pour un total de 4.300 chambres à  fin juin 2009, dans 13 villes.



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Bientôt, deux Radisson Blu en Tunisie…

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L’hôtel Radisson SAS Djerba procèdera à  un ajustement de son appellation à  compter du mois de novembre 2009 pour devenir Radisson Blu. La suppression de la marque SAS est consécutive à  la sortie de la compagnie aérienne scandinave SAS du capital de Rezidor, la maison mère de Radisson.

D’autre part, l’hôtel Thalassa à  Monastir change également de nom pour devenir, à  compter du 1er novembre 2009, Radisson Blu Resort & Thalasso Monastir.

Totalement relooké en 2008, cet établissement est doté de 280 chambres et disposera d’un complexe de bien-être unique en son genre s’étendant sur 12.000 m² sur 3 niveaux avec, au premier étage, un centre de thalassothérapie (exploitant des produits « Thal’ion », leader mondial dans les produits de thalasso), un spa labellisé « Cinq Mondes » au deuxième étage avec un centre de fitness, et au 3e étage, 20 suites privatives avec jacuzzi ou hammam et salle de soins, des espaces de relaxation, de restauration et bars, un sky lounge, des piscines intérieures et extérieures…

« Spécialiste du spa, Cinq Mondes rassemble les meilleurs soins de massages et traditions du monde, empreints de qualité, d’authenticité et de cérémonial » a annoncé la direction de l’hôtel dans un communiqué.

Radisson est une enseigne du groupe belge Rezidor Hotel Group. L’accord de gestion pour compte de l’hôtel a été signé en avril dernier entre Kurt Ritter président de Rezidor et Slim Zghal, propriétaire de la chaîne tunisienne Thalassa.



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Des hôtels tunisiens se mettent au vert

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Conscience écolo ou nouvel impératif économique, deux hôtels devraient ouvrir leurs portes, avec au moins un point commun : le souci énergétique.

L’hôtellerie tunisienne surfe sur la vague environnementale. A Djerba tout d’abord, un nouvel hôtel en cours de construction a fait de l’optimisation énergétique son premier cheval de bataille. L’établissement a été choisi par l’ANME (l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie) et le ministère du Tourisme comme hôtel pilote en matière d’économie d’énergie. Selon son promoteur, Laaroussi Ben Attia, « les principales actions ont été entreprises au niveau du bâtiment qui constitue en général la grande faiblesse pour la conservation de l’énergie ».

A travers l’ANME, des experts canadiens ont fait le déplacement à  Djerba pour apporter des conseils et des recommandations sur- par exemple -, la nature et la disposition des briques lors de la construction. Par ailleurs et pour la première fois en Afrique, cet hôtel sera équipé d’un système de climatisation solaire développé par la DENA, l’agence allemande de l’énergie.

Ces dispositions permettront une économie de 45% en énergie (éclairage, eau chaude, climatisation…). L’hôtel a une capacité de 300 lits en catégorie 4* et portera le nom de Green Palm Hotel. Son ouverture est prévue à  la fin de l’été 2009.

Etablissement 100% écologique

Par ailleurs et à  Yasmine Hammamet, The Russelior est un établissement qui se veut être 100% écologique. Pour en faire un hôtel vert et à  la fois de haut de gamme (5*), son promoteur, Mourad Mehdoui, a entrepris de le construire sur la base de produits écologiques et qu’il soit respectueux de l’environnement et énergétiquement efficace.

La moitié de la surface du terrain est ainsi faite de jardins comprenant 2000 palmiers en plus d’une douzaine d’autres variétés d’arbres dont certaines espèces rares. En termes d’économies d’énergie, The Russelior a recréé un mini-climat dans l’hôtel avec des plantes, apportant de l’air chaud en hiver et frais en été, a équipé ses chambres et lieux communs en conséquence (centrale de contrôle de la climatisation, double vitrage dans les 246 chambres, isolation thermique, atténuation des apports solaires rentrants dans le bâtiment en été,…), installé des ampoules LED de 1 watt à  la réception, découpé l’hôtel en 8 zones ouvrables en fonction du taux d’occupation… L’ensemble de ces mesures permettra une économie d’énergie d’au moins 45%.

A ce titre, l’hôtel s’est vu décerner le premier prix présidentiel d’encouragement à  la maîtrise de l’énergie et à  la promotion des énergies renouvelables pour l’année 2008. Sur le plan commercial, The Russelior veut se positionner sur le segment du luxe basé sur le bien-être (centre spa, original, nourriture saine…) avec des prestations en conséquence (accueil personnalisé, limousine, conciergerie…). « Notre objectif est de relancer l’hôtellerie de luxe à  Hammamet pour lui faire renouer avec son passé glorieux » explique à ce propos Aziz Benelfoul, directeur général pour le développement hôtelier de la société propriétaire de l’établissement. « Le marché du haut de gamme est très exigeant mais il existe » ajoute-t-il rassuré.

L’ouverture de l’hôtel (bien que partielle dans un premier temps) est prévue pour le mois de décembre 2009, après avoir endossé une enseigne internationale de prestige qui fera son entrée pour la première fois sur le marché de l’hôtellerie tunisienne et dont le nom devrait être dévoilé prochainement.



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Port El Kantaoui, 30 ans après : la réussite d’un concept

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Imaginez le XVIIème siècle à  Coïmbra en Amérique centrale, une ville portuaire très animée où le capitaine Red, forban à  la jambe de bois, hurle des ordres à  tout va. Le galion, qui est une grosse prise aux Espagnols, glisse sur l’eau …

Silence, on tourne. C’était en réalité en 1986 au port de plaisance d’El Kantaoui, où le réalisateur Roman Polanski filmait « Pirates », grosse production cinématographique de l’époque. Les conditions de tournage sont idéales, le port entièrement transformé en ville médiévale, le fameux galion richement décoré, construit sur place, fréquemment imité par la suite, prendra le large et partira avec l’équipe de tournage où il sera attendu au Festival de Cannes. Il faut avouer que jamais port de plaisance en Tunisie n’aura rencontré un tel succès.

La station, qui couvre dans sa totalité 340 ha de terrain, dispose d’un parcours de golf de 36 trous sur 130 ha (El Kantaoui Golf Course) qui accueille près de 15.000 golfeurs par an, d’un port de plaisance de 4 ha de plan d’eau avec 340 anneaux et 1600 plaisanciers, 55 bateaux par an et 22 en promenade. Dans sa conception, le projet dans son ensemble se voulait global, abritant aussi bien le plaisancier que le golfeur ou encore le touriste en quête de repos.

Au chapitre hôtellerie, la station englobe aujourd’hui 23 unités d’une capacité de 15 187 lits, Quant aux « Maisons de la Mer », elles comprennent 858 appartements et 480 villas individuelles ; et autour du port, se trouvent 78 commerces parmi lesquels des restaurants à  2 ou 3 fourchettes. On regrettera au passage l’existence de quelques commerces à  « chicha » ou à  grand tapage ou encore des vendeurs des articles « cheap » et autres imitations de bas de gamme, tirant la qualité vers le bas, de même qu’on déplorera la disparition du restaurant « l’Escale », qui a fait les beaux jours de la station et fut longtemps l’adresse attitrée d’amateurs de cuisine, d’artistes etc. Mais d’autres restaurants tels que « Les Emirs » ou « Le Méditerranée » gardent un standing et une cuisine raffinée. Point d’orgue de la station, l’animation : elle comprend notamment des parcs qui se font concurrence, un parc pour enfants, un Botanic Park, un parc aquatique, des sports nautiques et un train touristique qui serpente d’un endroit à  l’autre…

Cette année, la station célèbre ses 30 années d’existence. L’occasion de constater que le concept est finalement une réussite. En attendant que le même projet soit repris à  Hergla dans le futur. Mais l’idée n’a pas encore dépassé le stade du papier.



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Mövenpick quitte Djerba pour Sousse

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Il n’y aura plus d’hôtel sous l’enseigne Mövenpick à Djerba. Le groupe hôtelier suisse quittera l’hôtel Ulysse Palace en novembre 2009.

C’est à Sousse que Mövenpick établira ses nouveaux quartiers en Tunisie avec l’ouverture annoncée d’un nouvel établissement, le Mövenpick Resort & Thalasso Sousse, propriété de la Compagnie Tunisienne de Développement Touristique (CTDT).

L’établissement, dont l’ouverture est prévue pour le mois d’août 2009, est de catégorie 5 étoiles avec une capacité de 588 chambres et 39 suites. Il comprendra également un très important centre de thalassothérapie et une salle de congrès de 800 sièges.



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Eté 2009: vacances en mode crise

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Quand l’Europe éternue, ce sont les destinations touristiques traditionnelles de l’Afrique du nord qui s’enrhument.

Face à  la crise qui frappe leurs principaux marchés pourvoyeurs de touristes, Maroc, Tunisie et Egypte ont adopté une thérapie anticrise, chacune en fonction de ses moyens… et de son ingéniosité à  innover pour stimuler la demande.

Crise financière. Grippe porcine. Economies chancelantes. Pouvoir d’achat en régression. Menace de chômage. Par les temps qui courent, il ne fait pas bon aller en vacances pour un Européen moyen. Pourtant, l’attrait de la mer et du soleil est trop fort. Car dans les dédales du métro parisien, sur le flanc des bus londoniens ou sur la première chaîne de TV russe, on ne cesse de vanter la magie ensorcelante de Marrakech, le charme envoûtant de Djerba la douce et les splendeurs de l’Egypte antique.

Tiraillés, écartelés entre un budget vacances restreint et un besoin impérieux de partir, les touristes européens sont actuellement face à  un dilemme : aller en vacances ou épargner pour parer aux mauvais jours qui s’annoncent.

Une étude récente a démontré que les réservations pour l’été 2009 au départ de la France étaient en recul de 21% par rapport à  la même période de l’année 2008. D’après un sondage, 52% des Français ont toutefois prévu de consacrer un budget vacances similaire à  celui de l’année dernière et 9% comptent même l’augmenter. Enfin 60% des sondés envisagent de choisir une destination proche. Pourtant, les tour-opérateurs semblent plus optimistes. Pour le cas de la Tunisie par exemple, les six principaux voyagistes opérant sur la destination prévoient une augmentation de leurs réalisations en 2009. « Les T.O sont conscients que la saison se jouera sur leur capacité à  offrir des stocks de dernière minute » analyse Fetia Kenani, directrice de l’Office national du tourisme tunisien à  Paris, qui estime également que la Tunisie, qui a légèrement régressé l’hiver dernier au départ de la France, devrait refaire son retard grâce à  une bonne saison été. Avec un budget de promotion doublé, l’Office du tourisme tunisien a programmé une grande campagne d’affichage à  Paris et en province en trois vagues (mars, juin et octobre), sur les taxis, dans les couloirs du métro et dans les médias, avec les familles au cœur du message publicitaire. Sur Internet, la Tunisie est classée première sur les sites Opodo et Expedia. En tout cas, c’est la destination qui détient le meilleur rapport qualité-prix sur le marché français. Et quand on sait l’importance que revêt cette année le facteur prix, on mesure toute l’importance pour les destinations d’afficher leur compétitivité.

THERAPIE MAROCAINE
Pour faire face à  cette crise, le Maroc de son côté n’a pas lésiné sur les moyens et a injecté 10 millions d’euros supplémentaires pour consolider son image touristique en Europe -dont 1 million sur la France, portant à  3 millions d’euros son budget global sur ce marché, soit au moins le double de la somme consacrée par ses concurrents directs (Egypte 1,5 million et Tunisie 1,2 million, finalement consolidée à  2 millions). Vu sous cet angle, le Maroc semble partir avec une longueur d’avance.

Cependant, l’initiative la plus significative a été de lancer un site Internet pour le moins audacieux, dénommé « Maroco Thérapie » (www2.moroccotherapy.com) et affublé du slogan « il est temps d’aller mieux ». Au Maroc, ce projet n’a pas manqué de faire grincer quelques dents. Mais les professionnels de la communication reconnaissent dans leur majorité que l’approche choisie (humour) et le ton (décalé) employé vont sans aucun doute faire mouche auprès des vacanciers traditionnels. Sur ce portail, décliné en pas moins de huit langues, un certain Professeur Karma invite à  aller mieux grâce à  ses préconisations. En arrivant sur le site, on est invité à  répondre à  un test pour connaître ses symptômes.

En tout cas, une manière originale et bon enfant de faire du buzz autour de la destination, d’autant que l’issue du parcours s’achève par des suggestions commerciales concrètes. Il fallait oser !
Paradoxalement et en consultant les statistiques de visites du site sur Internet (sur le moteur spécialisé Alexa ; réalisations au 4 mai 2009), c’est en Grande-Bretagne qu’il a eu le moins de succès (2,3% du total des visites du site) tandis que les Pays-Bas totalisent 31,1% du total des visites, soit le taux l plus élevé parmi les marchés ciblés par le Maroc.
Quant à  l’Egypte, sur le marché français, elle s’acharne à  panser les plaies du dernier attentat du Caire qui a coûté la vie à  une adolescente française en février 2009.
Face à  la crise, les pouvoirs publics de ce pays n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère et ont décidé notamment de remettre en place une initiative déjà  usitée en 2001 et qui consiste à  soutenir les tour-opérateurs qui n’arriveraient pas à  remplir leurs charters vers l’Egypte.

Mais ce pays a fait beaucoup plus fort en adoptant des mesures d’ordre fiscal pour le moins courageuses : exonération des hôtels de la taxe sur le fonds de promotion touristique et réduction de moitié (voire suppression totale sur certains aéroports) des redevances aéroportuaires pour les compagnies aériennes charter et Low Cost. Par ailleurs, l’Egypte développe son offre cette année et lance sur le marché de nouvelles stations à  l’image de Marsa Matrouh, El Alamein, Alexandrie et certaines oasis du nord et du centre-ouest. Pour accompagner ces lancements, le pays a déployé de grands moyens promotionnels, a augmenté ses capacités aériennes et programmé de grandes campagnes publicitaires. Ceci étant, la haute saison égyptienne correspondant à  l’hiver, il est fort probable que la destination tire profit de ses initiatives d’une part mais aussi d’une accalmie sur le front de la crise après l’été d’autre part.

QUELLES VACANCES POUR LES ALLEMANDS ?
En 2008, ils ont été 978.000 Allemands à  choisir l’Egypte (+4,7% par rapport à  2007) comme destination de vacances, 521.500 la Tunisie (+1,5%) et 68.000 le Maroc (-5%).

Cependant, et à  cause du déclenchement effectif de la crise et du décalage des vacances de Pâques au mois d’avril, les destinations d’Afrique du nord ont connu diverses fortunes au départ de l’Allemagne au cours de la dernière saison touristique hiver 2008-2009 : l’Egypte et la Tunisie ont enregistré une baisse respectivement de 21,5% et de 5,5%, tandis qu’au même moment, le Maroc progressait de 8,6%. Autre explication : de nombreux Allemands ont supprimé leurs vacances d’hiver pour se concentrer sur celles de l’été.
A l’origine de ce comportement, les effets de la crise. L’économie allemande prévoit une baisse de 5% du PIB en 2009. Les exportations ont déjà  enregistré une baisse historique de 23,1% tandis que la production industrielle a reculé de 20,8%.
Sur le plan touristique, la baisse des départs en avion était de 7% au printemps par rapport à  la même période il y a un an. Les voyagistes ont réagi à  ce recul de la demande par la réduction de leurs capacités aériennes de 10 à  15%. Les deux tour-opérateurs allemands, TUI et Thomas Cook, principaux leaders du marché, sont en perte de vitesse. En contrepartie, c’est Rewe Touristik qui récolte les parts perdues de ses concurrents.

En tout état de cause et quelles que soient leurs destinations de vacances, les Allemands cette année se décideront à  la dernière minute avant de partir. Les opérateurs jugent donc l’année 2009 comme étant « l’année du Last Minute par excellence ». Face à  cette situation, les T.O font les yeux doux à  leurs clients et adoptent des « mesures de séduction » en offrant des bonifications sur les départs en famille, les réservations sur catalogue ou sur l’Early Booking (les réservations précoces).Autre constat manifeste, le touriste allemand intensifie sa demande en All Inclusive pour réduire autant que possible ses dépenses en extras lors de ses vacances. Les voyagistes sont unanimes sur le fait que le rapport qualité-prix sera un facteur déterminant dans le choix de vacances des Allemands, en tout cas pour les destinations à  moins de quatre heures de vol. A défaut, il demeurera une alternative au touriste allemand, celle de passer ses vacances dans son propre pays.

L’EMBARRAS DU CHOIX DES ITALIENS
Où iront les Italiens en vacances cette année ? Bienheureux celui capable de prédire avec exactitude le comportement touristique de ce marché cet été. Car pour les Italiens désireux d’aller vers le Sud, c’est un assortiment de destinations qui s’offre à  eux. Grâce à  une situation géographique privilégiée, les Italiens ont le choix entre la Tunisie toute proche, le Maroc ou l’Egypte. Sans parler de la Grèce, de l’Espagne ou de la Jordanie.

Pour les destinations nord-africaines, l’Italie constitue un marché émetteur de premier ordre. Mais la crise est passée par là  et l’hiver 2008-2009 (novembre à  mars) a été marqué par une baisse moyenne de 20% des départs en vacances à  l’étranger (-15% pour l’Egypte ; -11% pour la Tunisie). Cependant, le phénomène de baisse n’a pas concerné les stations de ski du nord du pays, ni même les croisières de luxe. Signe que le consommateur à  fort pouvoir d’achat n’a pas été affecté par la conjoncture.A la fin du mois de mars dernier, le niveau des réservations était de 30% inférieur à  celui de l’année 2008 à  la même époque. Et les avis sont loin d’être convergents dans les milieux professionnels : si certains prédisent une tendance en hausse de 10 à  30% des départs en vacances cet été, d’autres estimations plus pessimistes considèrent que la tendance sera négative avec un recul envisagé de 20 à  50%.

Pour parer à  cet état de fait, les tour-opérateurs, souvent avec le soutien des destinations, ont mis en place une politique de « dynamic pricing » qui consiste à  élaborer des offres commerciales attractives sur le plan tarifaire afin de pousser aux réservations.Concrètement, l’Egypte ouvre plusieurs nouveaux hôtels-clubs italiens, programme des vols à  partir d’aéroports régionaux et baisse ses prix, contrairement au Maroc qui maintient ses prix mais qui s’appuie sur une politique d’ouverture totale du ciel aux compagnies aériennes et met en avant ses produits hiver et circuits. La Tunisie, de son côté, consolide sa programmation aérienne avec sa compagnie publique Tunisair qui augmente de 10% sa capacité pour la porter à  310.000 sièges en régulier et charter. La destination enregistre également l’arrivée de pas moins de 5 nouveaux T.O qui intègrent la destination dans leur production et ce malgré la conjoncture. Mais le fait le plus marquant est aussi l’ouverture à  compter du mois de novembre prochain d’une ligne régulière Milan-Tozeur à  raison de deux vols hebdomadaires assurés par Tunisair. La compagnie nationale a précisé que ces vols seraient effectifs dans tous les cas de figure. Comprendre par là  que même si les engagements des tour-opérateurs sont insuffisants, les vols sont garantis.

LES BRITANNIQUES ECHAUDES PAR L’EURO

Egypte : +15%. Tunisie : +7%. Maroc : -16%. Telles sont les prévisions de l’été 2009 au départ de la Grande-Bretagne vers les traditionnelles destinations d’Afrique du nord. Et pourtant, tout n’est pas rose dans ce pays frappé de plein fouet par la crise mondiale et qui a enregistré une dépréciation de 30% de sa monnaie. Shocking pour la population : après 16 ans de croissance économique, la tendance vient de s’inverser. Au niveau des opérateurs touristiques, 25 compagnies aériennes et 23 T.O ont déjà  mis la clé sous le paillasson. Parmi eux, Excel Leisure Group, troisième voyagiste du Royaume derrière TUI et Thomas Cook. Et la menace de faillite continue de planer sur 15 autres compagnies aériennes et 213 T.O dont la santé financière est jugée précaire.

La crise ayant poussé les T.O à  réduire leurs capacités aériennes, la saison hiver a baissé de 7%. Malgré cette tendance négative, l’Egypte a réussi à  tirer son épingle du jeu en assurant un hiver en progression de 31% grâce à  quatre facteurs : l’image très positive de la destination auprès des vacanciers britanniques, le rapport qualité-prix favorable, un dernier hiver très doux en Egypte, en plus d’une forte relation commerciale avec les grands T.O.

Autre grand gagnant de l’hiver, la Turquie qui a enregistré une hausse de 38% des arrivées de touristes en provenance de Grande-Bretagne, tirant ainsi profit de la dépréciation de la livre sterling par rapport à  l’euro et du soutien substantiel apporté aux T.O, notamment Thomas Cook.

Au chapitre des baisses, le Maroc a enregistré un recul de 10%. Selon TUI Travel, « ce recul est dû, d’une part à  des prix peu compétitifs, et d’autre part à  une incompatibilité de l’offre marocaine avec les besoins du touriste britannique ». Quant à  la Tunisie, elle a subi les frais de la réduction de capacité des deux grands groupes TUI et Thomas Cook (en pleine réorganisation après la fusion Thomas Cook-MyTravel d’une part et Thomson-First Choice d’autre part) entraînant dans leur sillage une chute des arrivées britanniques de 16% et accentuant encore plus la baisse du marché (la Tunisie a perdu 100.000 clients anglais au cours de deux dernières années).
Ceci étant, les vacances de Pâques ont redonné du baume au cœur de la filière touristique puisque l’on a compté 2 millions de Britanniques partis en vacances à  l’étranger durant cette période, ce qui laisse augurer d’une bonne saison été. De plus, avec la chute de la livre, les Britanniques ont privilégié les zones hors euro. D’après l’ABTA, l’association britannique des agences de voyages, Tunisie, Egypte, Turquie et Espagne figurent parmi les destinations qui seront les plus prisées cet été, alors que dans le même temps, la cote de popularité de Malte, Chypre et de la Grèce est en déclin. Malgré tout, le taux de réservation était encore en recul de 12% au printemps dernier, un repli dû à  l’attentisme du consommateur. Pour contrer cet état de fait, l’Egypte a lancé début 2009 une grande campagne d’affichage sur le flanc des autobus en plus d’une campagne à  la TV et dans la presse écrite. De surcroît, la destination prend en charge une partie du risque sur les charters en garantissant aux T.O 150 L par siège invendu ! Mesure que ni la Tunisie ni le Maroc ne sont en mesure d’assumer.

Du côté du Maroc justement, on a également déployé le site Internet « moroccotherapy.com » avec, derrière, une batterie d’offres commerciales alléchantes. Parallèlement, la destination a lancé une grande campagne d’affichage dans le métro londonien afin de cibler une clientèle de masse.

Vers la Tunisie, la tendance à  la baisse devrait se poursuivre, l’Office du tourisme tunisien à  Londres estimant à  -10% les arrivées britanniques en 2009 et ce malgré l’introduction de la destination dans la programmation de la Tunisie par un nouveau T.O (Palmair) et l’augmentation des fréquences de vols réguliers de British Airways sur l’axe Londres-Tunis (un vol quotidien désormais).



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Chirurgie esthétique en Tunisie: plage et bistouri

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Rattrapé par la réalité économique, le tourisme de santé génère désormais un tel business qu’il revêt une dimension stratégique qui n’a pas échappé à une destination comme la Tunisie.

Destination Tunisie a mené l’enquête auprès d’un panel représentatif du secteur qui mesure le chemin parcouru mais qui –loin de s’endormir sur ses lauriers- apporte aussi des réponses concrètes aux difficultés du secteur.

« Grand bonjour à  toute l’équipe. Ravie et non déçue de ces opérations, bien au contraire. Je tiens à  rassurer toutes les personnes qui seraient tentées par une telle aventure. De la prise en charge, en passant par l’opération et l’hébergement, tout est parfait. Quant au suivi, du personnel de l’agence au chirurgien, tout le monde se coupe en 4 pour vous satisfaire. Vraiment, n’ayez aucune crainte sur votre séjour. » Sur le livre d’or de Zenmed, des témoignages de personnes venues se faire soigner en Tunisie, il en existe plusieurs dizaines, que l’on peut d’ailleurs consulter sur le site Internet de ce voyagiste qui fut l’un des premiers à  se spécialiser dans l’organisation de voyages au départ de l’Europe à  des fins de chirurgie esthétique en Tunisie.

Avec plus de 120.000 patients en 2008, la destination est de toute évidence en train de se faire une place au soleil dans le domaine du tourisme médical et sa notoriété va crescendo. Cette notoriété, la Tunisie la doit à  plusieurs éléments : il y a d’abord le facteur proximité des principaux marchés émetteurs qui joue inévitablement en sa faveur (2 à  3 h de vol en moyenne des principales capitales européennes ou nord-africaines), mais surtout et fondamentalement un savoir-faire médical et des compétences éprouvées. Sur ce point, il est clair que les candidats aux soins sont intransigeants. Le rapport qualité-prix pratiqué est également très compétitif (entre 30 et 70% moins cher qu’en Europe). Et pour couronner le tout, une infrastructure moderne basée sur des cliniques privées réparties sur tout le pays -avec une concentration plus prononcée sur les deux principales villes du pays, Tunis et Sfax, un très grand nombre de cabinets privés, des équipements lourds, etc. Quant à  la capacité hôtelière du pays, elle est en mesure de répondre à  une très forte demande, en particulier durant les basses saisons d’activité touristique et quasiment dans n’importe quelle région.

Selon les chiffres du ministère de la Santé, on compte 115 établissements privés de soins qui totalisent 2747 lits. L’activité peut être subdivisée en plusieurs catégories : les soins médicaux à  proprement parler, les soins de chirurgie esthétique, les retraites médicalisées, sans parler de la cinquantaine de centres de thalassothérapie situés dans les hôtels, des centres spa ou balnéo et des sites de thermalisme.

Un constant s’impose : en terme de soins médicaux, les nationalités majoritaires proviennent de Libye en premier lieu, d’Algérie ensuite, des patients qui n’hésitent pas à  parcourir jusqu’à  un millier de km, souvent en voiture, pour se faire soigner en Tunisie. « Quand il s’agit par exemple d’assistance médicale à  la procréation, autrement dit pour avoir des enfants, les gens sont capables de traverser des mers, de franchir des océans, d’autant plus quand c’est moins cher et que c’est fait par des gens très bien formés » témoigne Hassen Chelly, pharmacien biologiste, responsable du centre d’assistance médicale à  la procréation de la Clinique du Parc à  Tunis.

UNE STRATEGIE NATIONALE

Placé sous la tutelle du ministère de la Santé, le secteur affiche de grandes ambitions, s’agissant d’un créneau très porteur et générateur important de devises. Dans le jargon usuel, on parle aussi et surtout d’« exportations de services de santé ».

En termes de réalisations, Dr Mongi Hassouna, chargé de mission auprès du ministre de la Santé et coordinateur du Programme d’exportation des services de santé, apporte quelques éléments de réponse : « nous recensons plus de 120.000 hospitalisations, sans compter les accompagnants pour deux, voire trois millions de consultations par an. Nos objectifs sont très importants, non seulement sur le plan services, mais aussi dans le domaine de la pharmacie puisque nous comptons multiplier nos chiffres par 10 ».

Sur un autre plan, une grande étude sur le secteur est en cours de préparation et devrait définir la stratégie à  adopter à  l’avenir. Car en matière de tourisme de santé, la concurrence entre destinations est rude. Si certains pays du sud-est asiatique sont devenus des références, le Maroc, de son côté, revendique légitimement aussi sa part du gâteau. D’où la conviction des opérateurs du secteur en Tunisie de se positionner solidement sur ce segment jugé porteur. Mais pour atteindre les objectifs assignés, le pays doit d’abord se donner les moyens de ses ambitions. Sur le plan marketing mais aussi sur le plan législatif. L’un des principaux freins au bon développement du tourisme de santé en Tunisie semble être le suivi post-opératoire. Et c’est d’ailleurs sur ce point que certains praticiens européens ont fondé leurs campagnes de dénigrement. Car faut-il le dire, les lobbies médicaux européens ne sont pas restés les bras croisés face à  l’exode de leurs malades.

Mais face à  la réalité, à  la multiplication de reportages dans les médias, aux différentes expériences relatées par des personnes venues se faire soigner, la thèse a fait long feu. Ensuite, c’est l’état et l’entretien des cliniques qui a été mis à  l’index. Une fois encore, la preuve a été faite de la qualité des infrastructures sanitaires tunisiennes et leur conformité aux normes internationales. Mais c’est face à  l’argument du suivi post-opératoire que la machine s’est grippée. Car légitimement, les candidats au voyage y réfléchissent à  deux fois avant de s’engager par crainte d’éventuelles complications médicales à  leur retour chez eux.

Pour contourner les problèmes, certains en appellent à  ouvrir la porte aux praticiens étrangers afin de venir exercer en Tunisie. Amor Dehissy affirme à  ce sujet « recevoir une demande par semaine d’un chirurgien français voulant travailler avec nous et d’accord pour assurer le suivi post-opératoire ». Mais, précise-t-il, « en échange, ils demandent à  venir opérer en Tunisie. Pour nous, la seule façon de dénouer ce nœud est de les autoriser à  venir ».

Cependant, les médecins tunisiens ne l’entendent pas tous de cette oreille et on imagine mal que l’on accepte d’ouvrir la porte aux praticiens étrangers dans un pays qui ne manque pas de compétences et qui, pis encore, compte un nombre conséquent de jeunes médecins diplôme en poche mais à  la recherche d’emploi !

Dr Samy Allagui, médecin généraliste et consultant en exportation des services de santé, analyse la problématique sous un autre angle : « concernant l’exercice des médecins étrangers, c’est un gros chapitre, très réglementé : leur exercice en Tunisie est soumis à  une autorisation particulière. Il y a quelques médecins, notamment des neuro-radiologues, des « missionnaires », qui viennent dans le cadre d’un « transfert de savoir » opérer quelques fois sur rendez-vous. Tout cela est lié à  une règle de réciprocité. En effet, la loi n° 91-21 du 13/03/91 stipule que : « un médecin ne peut être inscrit au tableau de l’ordre tunisien s’il est déjà  inscrit au tableau d’un ordre d’un Etat étranger ». Si nous autorisons les médecins français à  exercer en Tunisie, on va nous dire que les médecins allemands, anglais… ont aussi le droit d’exercer chez nous : c’est une règle de réciprocité. Moi je ne vois pas pourquoi cette frilosité ? Car ce sera plutôt nos médecins, dont beaucoup sont au chômage, qui en profiteront.

De toute façon, je vois mal un médecin français quitter son cabinet en France et venir s’installer en Tunisie, et si quelques-uns le font, ce ne sera qu’un dynamisme de plus apporté au secteur.

Cependant, il y a dans les textes de loi -non pas une petite contradiction- mais quelque chose qui n’est pas clair ; entre le texte cité plus haut et celui de la loi n° 94/2001 du 07/08/2001 qui organise l’exercice des établissements de santé prêtant la totalité de leurs services au profit des non-résidents. Ces cliniques, dites cliniques off shore, peuvent -en théorie- accueillir des médecins étrangers pour opérer et faire toutes sortes d’interventions. Alors soyons clairs et courageux et ouvrons les portes de manière légale pour permettre au secteur de s’épanouir. Il s’agit là  de points cruciaux qui touchent aussi aux remboursements des soins. Car le malade n’est remboursé que si les soins sont faits dans une structure agréée et prescrits par des médecins reconnus (inscrits au tableau européen). Il faudra donc harmoniser la règlementation avant de penser campagne de promotion. »

RETRAITES DOREES

Autre axe porteur, celui des seniors. Le 3e âge n’est plus ce qu’il était et une destination comme la Tunisie représente une alternative de choix pour cette nouvelle catégorie de consommateurs dont le nombre est de plus en plus élevé, qui est en bonne santé et qui a la possibilité de prendre l’avion, s’agissant en plus d’une classe sociale dotée d’un pouvoir d’achat non négligeable. Et quand on sait que les maisons de retraite n’ont pas vraiment le vent en poupe, comme c’est le cas en France, il est certain qu’une retraite en Tunisie peut constituer une alternative séduisante. « Pourquoi finir ses jours enfermé sous la pluie alors qu’on peut se faire bichonner au soleil pour pas cher ? » écrivait le journal Le Parisien dans un article publié le 20 mai 2009 sur son site Internet, citant l’ouverture d’un resort médical à  Hammamet dans l’aile d’un grand hôtel et expliquant qu’« il y a la plus-value du cadre, du soleil, du service hôtelier, avec un modèle de soin à  la française. Gériatres ou dentistes formés en France, l’hôpital de Tunis pas loin en cas de pépin, massages et thalasso comme spécialité locale… Et ça ne coûte « que » 1 380 € par mois, 1 710 € si la personne est dépendante ».

Pour Zakaria Zgolli, secrétaire général de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), « les retraités viennent d’octobre à  avril, lorsque les hôtels sont vides. On compte 10 millions de retraités en France et il y a des listes d’attente dans les maisons de retraite françaises et européennes. Les retraités ont des budgets de 1000 à  3000 € par mois, ce qui est faramineux. J’ai demandé à  racheter ces listes mais ce n’est pas aussi facile malgré les conventions existantes. Enfin je citerai le Maroc qui a réussi là  ou nous avons encore du mal, le résidentiel : il y a 100.000 retraités qui ont acheté au Maroc des maisons, des riads… Les procédures y sont très simples. En Tunisie, nous sommes soumis à  une autorisation du gouverneur de la région concernée qui ne vient pas après 2 ans. »A défaut donc de pouvoir devenir propriétaires en Tunisie, les seniors ont heureusement la possibilité de se rabattre sur les hôtels, tout au moins ceux aptes à  leur offrir des mesures d’accompagnement au vu de leurs besoins tout à  fait spécifiques et bien différents de la clientèle traditionnelle. A ce propos, Dr Samy Allagui est plutôt pessimiste. « En tant que consultant, j’ai reçu un investisseur français avec qui nous avons visité pas moins de 15 hôtels, et aucun ne répondait aux normes exigées pour l’accueil des personnes âgées ou de personnes convalescentes. Par la hauteur de la baignoire, la largeur de la porte, la nature du tapis, etc. Il y a en fait 280 points qui doivent être remplis. Le meilleur hôtel en Tunisie est un hôtel dans la région de Monastir qui répondait à  moins de 150 points ».

D’où l’urgence pour les hôtels intéressés par ce créneau de se mettre à  niveau et se référer par exemple aux normes définies par la FNADEPA (Fédération nationale des personnes âgées en France). Dans le contexte actuel marqué par un taux d’occupation hôtelier particulièrement préoccupant en hiver, l’hôtellerie tunisienne aurait tout à  gagner à  miser sur ce segment.

Pour le Dr Allagui, la demande existe à  plusieurs niveaux : pour le sevrage (tabagique et alcoolique, avec une demande très prononcée au niveau du marché russe), pour l’hébergement d’équipes sportives ou encore pour l’accueil des non-voyants ou des personnes à  mobilité réduite. « Je suggère aux hôteliers tunisiens de nouer des liens avec des chaînes hôtelières internationales qui travaillent spécifiquement dans l’hôtellerie destinée aux personnes à  besoin spécifique ».

DEFICIT D’IMAGE DE LA DESTINATION

La promotion est l’autre faiblesse du tourisme de santé en Tunisie. Ce déficit n’est pas propre au secteur de la santé, il constitue l’un des maillons faibles du tourisme tunisien en général en l’absence de budgets de promotion conséquents et étant confronté à  une concurrence exacerbée. « Il y a 8 mois, témoigne Mongi Kallel, j’étais en Grande Bretagne et j’ai été frappé par la campagne d’affichage réalisée par la Turquie dans le domaine du tourisme médical. Des moyens énormes sont investis dans la communication institutionnelle vu que c’est l’Etat qui supporte ces campagnes, les privés n’en ayant de toute évidence pas les moyens. En Tunisie, nous souffrons d’une timidité dans l’information à  cause du conseil de l’Ordre des médecins ».

Confirmation de Ghazi Jebali, directeur de la clinique Montplaisir à  Tunis, qui soulève la question des initiatives privées et des investissements à  consentir : « actuellement il y a des actions qui sont faites individuellement par des cliniques ou des agences. Pour ce qui nous concerne, nous disposons d’un site Internet mais nous sommes en train de payer le référencement. Nous effectuons des déplacements à  l’étranger en utilisant la partie subventionnée par le CEPEX qui nous aide mais il reste une grande partie supportée par les moyens propres de la clinique. En attendant d’avoir une vision générale, il faut essayer de soutenir les actions individuelles à  travers des subventions pour aider ces gens là  à  rentabiliser leurs investissements dans la communication, et tout cela au nom de la Tunisie. »

A plus large échelle, on peut aussi se demander pourquoi le tourisme de santé n’a jamais été traité sur le plan marketing comme une niche de la même manière que cela se fait avec les produits golf et casinos par exemple. En y regardant de plus près, la Tunisie compte 8 parcours de golf et deux casinos en activité. L’ONTT engage très souvent des moyens conséquents pour promouvoir ce tourisme de niche. Le tourisme de santé, dont le potentiel et les infrastructures sont nettement plus importants, n’a jamais fait l’objet de communication spécifique. Maintenant que le secteur a été placé sous l’égide du ministère de la Santé, celui-ci sera désormais tenu d’en assurer non seulement l’organisation mais aussi la promotion à  partir de moyens financiers autres que le Fonds dit de compétitivité que gère le ministère du Tourisme.



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En concurrence de la filiale de Tunisair: la Mauritanie va relancer une compagnie aérienne

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Le gouvernement mauritanien a décidé la création d’une nouvelle compagnie aérienne publique pour succéder à Air Mauritanie en liquidation depuis janvier 2008.

Dénommée « Mauritanian Airlines International (MAI) », cette compagnie aura pour mission de « combler le déficit du pays dans le domaine des transports aériens tant aux niveaux intérieur que régional et international », rapporte un communiqué du gouvernement mauritanien.

Actuellement, Mauritania Airways, majoritairement détenue par Tunisair, est la seule compagnie aérienne à battre pavillon mauritanien.



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Vers un nouvel aéroport à  Nouakchott

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Le Qatar va financer la modernisation des infrastructures de l’aéroport international de Nouakchott et la construction, dans une deuxième étape, d’un aéroport aux normes internationales dans la capitale mauritanienne. L’accord a été officialisé récemment entre le ministre mauritanien des Transports, Ahmed Ould Mohameden, et le président de l’Organisme général de l’aviation civile de l’Etat du Qatar, Abdel Aziz Nouaimi.



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Maroc : attention aux changements de terminaux à  Casa

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Les opérations d’embarquement des vols de la RAM à  destination de la Tunisie, de l’Algérie, de la Libye notamment sont traitées au Terminal 3 de l’aéroport Mohammed V à  Casablanca. Sont également concernés par la mesure les vols vers la Turquie, les Etats-Unis et le Canada.

La compagnie a expliqué que « ces changements ont été décidés dans un souci d’amélioration de la fluidité des circuits et de la qualité de service aux passagers des vols concernés ».

« Les passagers utilisant le salon Business de la compagnie trouveront au Terminal 3 les mêmes facilités et commodités d’usage habituelles » a également souligné la compagnie marocaine.

Un dispositif de signalétique a été mis en place à  l’intérieur de l’aéroport ainsi qu’aux abords des routes menant vers l’aérogare pour faciliter l’orientation et l’information des voyageurs.



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IATA Tunis

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Tractations autour d’un déménagement
Le bureau de liaison de l’IATA (l’Association internationale du transport aérien) à  Tunis devrait déménager à  Casablanca avant la fin de l’été 2009. Un déménagement qui signifie une fermeture du bureau de Tunis et qui inquiète la communauté des agences de voyages tunisiennes qui craint des difficultés de communication, notamment sur le plan technique.

Ce transfert est en fait un redéploiement voulu par la direction centrale de l’IATA qui estime nécessaire de devoir centraliser l’activité Afrique du nord sur un seul bureau, en l’occurrence au Maroc pour des raisons de standardisation et de réduction des coûts.Nous croyons savoir par ailleurs que le directeur actuel du bureau de Tunis serait reconduit dans ses mêmes fonctions à  Casablanca, centre à  partir duquel il devrait conduire les procédures d’ouverture des bureaux IATA à  Alger et Tripoli.

Le choix du Maroc peut paraître légitime dans le sens où le chiffre d’affaires des compagnies aériennes et des agences de voyages locales est plus important que celui généré par le marché tunisien, ce dernier étant plus restreint en termes de potentiel et de chiffre d’affaires.



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Compétitivité du tourisme : Où en est l’Afrique ?

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L’île Maurice (40e), la Tunisie (44e) et l’Afrique du sud (61e) sont les pays africains bénéficiant d’environnements plus favorables au développement du secteur des voyages et du tourisme en Afrique. C’est ce que rapporte le dernier rapport du Forum économique mondial (World Economic Forum) sur la compétitivité du secteur touristique.

Ces classements sont basés sur l’indice de compétitivité du secteur des voyages et du tourisme (Travel & Tourism Competitiveness Index, TTCI) et couvrent 133 pays à  travers le monde.
Bien qu’étant des destinations touristiques connues et reconnues, l’Egypte et le Maroc se retrouvent respectivement à  la 64e et 75e place mondiales de ce classement.

Le TTCI repose sur une combinaison de données issues de sources accessibles au public, d’institutions internationales et d’experts spécialisés, ainsi que sur les résultats de l’Executive Opinion Survey, une étude annuelle exhaustive réalisée par le World Economic Forum en collaboration avec son réseau d’instituts partenaires situés dans les pays étudiés. Cette étude fournit des données précieuses sur de nombreuses questions essentielles touchant aux institutions et aux environnements économiques.

La dernière partie du rapport présente ensuite un profil détaillé de chacune des 133 économies examinées, qui récapitule la position occupée par le pays concerné dans le classement indiciel et dresse un bilan de ses avantages et désavantages concurrentiels les plus marquants dans le secteur du voyage et du tourisme. Enfin, il propose de nombreuses données statistiques sur la base des différents indicateurs qui entrent dans la composition de l’indice.



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Deux Ritz Carlton au Caire

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Le groupe hôtelier Ritz-Carlton vient d’annoncer son projet d’ouvrir un second hôtel dans la capitale égyptienne. Installé au sein du nouveau projet immobilier Palm Hills October en cours de développement (incluant un parcours 27 trous de golf conçu par Jack Nicklaus, d’un club de santé et de plusieurs piscines), l’établissement devrait ouvrir en 2012.

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Cet établissement sera la seconde propriété Ritz-Carlton au Caire, après la reconversion de l’Hôtel du Nil (auparavant le Nile Hilton), en un hôtel Ritz-Carlton d’ici 2011.

Le Ritz-Carlton Cairo Palm Hills aura une capacité de 160 chambres avec vues panoramiques sur les pyramides de Gizeh.L’hôtel disposera d’un service de concierge dédié, d’un spa, d’un club de santé et de deux piscines extérieures, ainsi que 1400 m² d’espace de réunion (deux salles de conférence et cinq salles polyvalentes).



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Plaidoyer pour le budget de promotion du tourisme tunisien

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La sphère touristique tunisienne en est consciente : le budget de promotion de son secteur est très insuffisant par rapport à  ses ambitions et par rapport à  ce que la concurrence investit sur les mêmes marchés émetteurs.

Par Mohamed Belajouza- hôtelier- Son industrie touristique a rapporté à  la Tunisie 3358 MDT (environ 1876 millions d’euros) en 2008. L’Etat n’en a réinjecté que 40 MDT (22 millions d’euros) dans le budget de promotion pour 2009, soit 1,2%. Il aura fallu une décision exceptionnelle émanant du président de la République pour consolider ce montant et le porter à  52 MDT (dont 4 MDT sous forme de soutien opérationnel apporté par les compagnies aériennes publiques Tunisair et Sevenair).

Pour se donner les moyens de leurs ambitions, les principaux opérateurs du secteur, à  travers leurs deux fédérations professionnelles (la FTH et la FTAV), en appellent depuis plusieurs années ouvertement aux pouvoirs publics d’indexer le budget aux recettes. L’argument avancé est le suivant : augmenter le budget de promotion pour faire accroître les recettes qui permettront d’améliorer la qualité du produit qui accentuera la compétitivité de la destination. Même si elle n’a rien de mathématique, cette équation théorique a au moins le mérite de justifier cette revendication.

Face au constat évident d’un produit en déclin, qui a pour conséquence de tirer les prix vers le bas, et d’une part de marché régionale en pleine érosion, le président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie en appelait récemment, ni plus ni moins, à  doubler, voire à  tripler le budget de promotion. Il a eu droit à  l’approbation du ministre du Tourisme qui a promis que la requête serait étudiée lors de l’élaboration de la loi de finances pour l’année 2010.

Mais la vraie question qui se pose est : où trouver les fonds ? Première suggestion : instituer une taxe de séjour d’un montant d’une dizaine d’euros qui n’apparaîtra pas sur le prix du séjour mais qui sera systématiquement intégrée dans le package des T.O, sur le billet d’avion ou directement perçue à  l’arrivée. Deuxième théorie -plus tuniso-tunisienne : taxer tous les opérateurs tirant profit du tourisme (banques, compagnies aériennes charters, aéroports, restaurants…) de la même manière que le sont déjà  hôtels et agences de voyages.

Levée de boucliers en perspectives car on imagine encore difficilement que les concernés en acceptent l’idée et encore moins que le projet soit approuvé par les députés.

Jusque-là  encore, un vrai débat en profondeur a toujours été esquissé. Mais les inquiétudes liées à  l’arrière-saison et à  la prochaine saison hiver pourrait bientôt remettre le sujet sur la table avec plus d’accuité.

En substance, tout le monde est unanime sur le fait que le budget du tourisme, ainsi que sa méthode de gestion, doivent impérativement changer au risque de voir la destination Tunisie se faire coiffer au poteau de la concurrence méditerranéenne. Autre impératif : le budget de promotion ne peut plus être régi selon les règles de la gestion publique. La profession doit s’autofinancer et décharger l’Etat de ce point en créant une société chargée de sa gestion.

Finalement, les crises ont ceci de profitable qu’elles incitent à  la réflexion, provoquent des débats, font évoluer les mentalités… et parfois même les législations. Ce qui confirme l’adage qu’à  chaque chose malheur est bon.

 



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Tunisie, pôle d’exportation de services de santé à l’horizon 2016

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En application des mesures décidées lors du Conseil ministériel tenu en septembre 2008 en vue de consolider et renforcer la position de la Tunisie dans le domaine de la santé, le ministère de la Santé publique envisage de lancer une étude importante dont l’objectif est de définir et de mettre en œuvre une stratégie de développement des services liés à  la santé qui fera de la Tunisie un nouveau pôle d’exportation.

Outre les recommandations qui devront toucher la réglementation, les assurances, la formation, les visas de séjour, le transport etc., cette étude fournira également des plans d’actions à  court terme pour promouvoir la Tunisie comme site d’investissements dans les services liés à  la santé.

Ces plans d’actions de promotion seront construits autour de quatre messages clés : « Tunisie, destination de soins » – « Tunisie, destination de convalescence » – « Tunisie, destination pour la retraite » et « Tunisie, site d’investissements liés à  la santé ». L’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA) effectue d’ores et déjà  la promotion des services tunisiens liés à  la santé, mais cette étude permettra de disposer d’outils très professionnels. Ceux-ci permettront de mieux convaincre les patients étrangers à  venir se faire soigner chez nous et les nouveaux investisseurs à  la recherche d’un environnement adéquat pour de nouveaux services de soins.

Bien-sûr, en raison de ses compétences en matière de promotion et d’études, notre agence a contribué à  l’élaboration des termes de référence de cette étude et nous continuerons d’apporter notre appui en tant membre du Comité de pilotage de cette étude mis en place par le ministre de la Santé.

Par Mongia Khemiri, directrice générale de la FIPA
(Agence de promotion de l’investissement extérieur)



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FTAV : ce qui doit changer au sein du syndicat patronal

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Tahar Saïhi a été reconduit à  la présidence de la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV) pour un deuxième mandat de trois ans. Fort d’un premier mandat (2006-2009) particulièrement prolifique et qui a vu la concrétisation de nombreux projets en suspend (certains depuis plusieurs années), le nouveau bureau a été élu sans grande surprise le 30 mai lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée à  Tunis.

Pour les agences billettistes, le fait marquant des dernières années a été le décommissionnement et l’entrée en vigueur d’un nouveau modèle économique fondé sur les fees. De mémoire d’agent de voyages, rarement un dossier n’aura fait couler autant d’encre et surtout de salive. Tout est bien qui n’est pas encore bien fini puisque Emirates et autre Qatar Airways continuent à  ce jour d’appliquer le système de commissionnement classique !

Autre dossier à  l’actif du bureau, l’entrée en application de l’inclusive tours (le voyage à  forfait) tant réclamé depuis des années par les agences. La décision a eu le mérite de moraliser un secteur qui opérait dans l’illégalité la plus totale au vu et su de tous.Ce qu’il faut savoir, c’est que sur les 540 agences de voyages en Tunisie (toutes licences confondues), 454 sont adhérentes à  la FTAV ! Voilà  qui pourrait laisser penser que le bureau directeur sortant a su comment y faire pour fédérer la profession. Mais à  y voir de plus près, cette adhésion massive est moins le résultat d’une conviction d’appartenance à  une corporation qu’une nécessité professionnelle. A n’en point douter, la caution bancaire de la FTAV a constitué un stimulant extraordinaire à  l’adhésion des agences.

DOSSIERS BRULANTS

Pour la période à  venir, le nouveau bureau n’en aura pas fini avec les dossiers des agences de voyages billettistes notamment. Dans le secteur, on ne manque pas de déplorer certaines décisions, notamment celle relative au soutien de la FTAV apporté à  la centrale de réservation pour le tourisme local gérée par Amadeus Tunisie au détriment des agences désireuses de travailler individuellement en ligne sur ce segment.

Au niveau de l’out-going, les agences s’interrogent sur leur devenir : et si au nom de la crise, la Banque Centrale de Tunisie décidait de faire marche arrière et réduire le budget de 10 millions de dinars consacré au créneau ? Et quand verra-t-on la création d’une assurance annulation voyage ? Et y a-t-il possibilité de booster les lenteurs administratives constatées dans la gestion des dossiers out-going et qui portent atteinte à  son bon fonctionnement?

Autre défi qui attend la FTAV, la moralisation des relations entre agences et compagnies aériennes, du moins celles qui ont fait le choix de vendre en direct via Internet avec des tarifs moins chers qu’en agence ! Pointées du doigt, Air France et… les fameuses promotions on-line de Tunisair. En attendant Sevenair qui prépare un moteur de réservation en ligne pour très bientôt.

Dernière polémique en date, la campagne de communication engagée en Tunisie par la compagnie Emirates pour vanter les îles de l’océan Indien. « Voilà  que les compagnies aériennes se muent en agences de voyages » s’insurge un agent de voyage dépité.

Et puis, pour finir d’enfoncer le clou, il y a ce fameux dossier de la TVA et cette interrogation : pourquoi les billets d’avions sont-ils soumis à  cette taxe puisqu’il s’agit d’un produit consommé à l’étranger ? Le précédent bureau n’a rien pu faire malgré les démarches engagées auprès des parties concernées. Tahar Saïhi et son bureau renouvelé ne sont pas sortis de l’auberge…



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La Tunisie aux portes de l’Open Sky

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Tandis que le débat est bel et bien engagé en Tunisie sur la place des low cost dans le ciel tunisien, le président de Tunisair expose sa position pour DestinationTunisie.info 

«Tunisair est suffisamment outillée» selon Nabil Chettaoui, PDG de Tunisair

Les compagnies low cost vont arriver en Tunisie comme conséquence directe de la libéralisation du transport aérien (l’Open Sky), actuellement en cours de négociation entre la Tunisie et l’Union européenne. Cependant, il ne faut pas limiter les conséquences de cette libéralisation à  la simple arrivée des compagnies Low Cost en Tunisie qui ne constitue qu’une partie des conséquences de l’accord, la partie visible de l’iceberg.

La libéralisation va d’abord permettre aux compagnies du pavillon national et notamment à  Tunisair mais également aux compagnies régulières européennes qui opèrent déjà  sur la Tunisie d’intensifier leur présence dans un environnement plus libéral permettant l’augmentation des fréquences et des capacités sur tous les aéroports européens profitant ainsi de la caducité des limitations imposées par les accords aériens actuels.

Dans ce contexte, Tunisair sera en concurrence non seulement avec les compagnies régulières étrangères mais aussi avec les compagnies low cost mais probablement uniquement sur les axes à  forte densité de trafic (Paris, Madrid, Rome, Londres, etc.) car les véritables Low Cost ne s’intéressent pas à  tous les axes et ne sont pas présents au départ de tous les aéroports. Fort heureusement sur ces dessertes, Tunisair et les compagnies traditionnelles sont suffisamment outillées pour offrir un produit et un service attractif aux clients, ce qui n’est pas le cas des Low Cost. Tous les passagers ne sont pas la cible des Low Cost et combien de passagers se sont détournés des low cost après plusieurs mésaventures subies.

Par ailleurs et en Europe, la libéralisation s’est faite progressivement par «paquets» de 1987 à  1997. En Tunisie, nous souhaiterions que la libéralisation se fasse progressivement sur un minimum de 3 ans pour nous permettre de poursuivre notre mise à  niveau et pour que l’entrée des compagnies à  bas coût se fasse par étapes. Tunisair a déjà  entamé sa mise à  niveau depuis le début des années 2000 avec d’excellents résultats. Il reste cependant quelques réformes visant essentiellement l’amélioration de la productivité de tous les facteurs de production (flotte, personnel…) et l’instauration d’un système de réduction de coûts permanents.

Le cas du Maroc nous a appris beaucoup de choses. Tout d’abord, le pays a libéralisé son transport aérien dans un contexte différent du nôtre. Le nombre de compagnies charters y était moitié moins important que celui de la Tunisie (qui, elle, a libéralisé son trafic charter depuis de nombreuses années). Aujourd’hui et après l’Open Sky, le nombre de compagnies charter opérant sur le Maroc a été multiplié par deux pour atteindre le nombre de compagnies charter desservant la Tunisie.

La libéralisation du ciel marocain a certes provoqué une croissance à  deux chiffres dans les arrivées aux aéroports mais n’a pas généré d’augmentation dans les nuitées d’hôtel qui ont, au contraire, reculé de 3% en 2008 par rapport à  2007. Deux explications à  cela : les Marocains résidents à  l’étranger ont intensifié leurs voyages et le tourisme résidentiel a progressé mais pas le tourisme classique packagé.

En conséquence, si la libéralisation a bouleversé le ciel marocain, la libéralisation en Tunisie aura certainement un impact plus limité car la Tunisie a déjà  et depuis longtemps libéralisé l’activité charter et fortement modifié ses accords aériens au niveau du régulier permettant le développement progressif de la présence des compagnies tunisiennes et européennes voire même les Low Cost (Tuifly, Transavia, Air Berlin, Click Air…).

L’Open Sky avec l’Union Européenne contribuera certainement au renforcement de l’industrie touristique, offrira un plus grand choix aux voyageurs tunisiens mais constituera un nouveau défi pour Tunisair qu’elle saura sans nul doute relever grâce à  la compétence et au dévouement de son personnel. N.C



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Moscou-St Pétersbourg: Cités rouges aux mille coupoles

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Bienvenue dans le monde de l’irrationnel. Un pays en plein boom, écartelé entre son passé et son présent, une destination résolument à  la mode. Pour la première fois, une agence de voyage tunisienne a organisé un groupe sur la Russie avec un combiné Saint-Pétersbourg-Moscou. Impressions de voyage.

Notre guide nous prévient d’emblée : Saint-Pétersbourg est la plus grande ville de Russie en termes de superficie, deuxième en nombre d’habitants. On la surnomme aussi la « Venise du Nord », avec ses nombreux canaux et plus de 400 ponts ! La ville est en fait l’aboutissement d’un vaste projet d’urbanisme commencé en 1703 sous Pierre le Grand. Son patrimoine architectural concilie dans ses édifices les styles opposés du baroque et du pur néoclassicisme comme on le voit dans l’Amirauté, le palais d’Hiver, le palais de Marbre et l’Ermitage.

Saint-Pétersbourg, qui s’appelait en fait Leningrad (de 1924 à  1991) à  l’époque soviétique est un grand centre culturel et le berceau de la révolution bolchévique. Mais la ville a aussi eu un autre nom : Petrograd, d’usage entre 1914 et 1924.
Nous voilà  dans le bain. Notre premier jour commence par un soleil radieux. Nous sommes au mois de mai et c’est certainement une période très agréable pour visiter la Russie. Nous commençons par un tour d’orientation : la perspective Nevski, le palais d’Hiver, la Place du palais, l’Amirauté, le couvent Smolny, l’île Vassilevski et visite de la forteresse Pierre et Paul. Impressionnant ! Malgré leurs 400 ans d’âge, certains édifices brillent encore de mille feux.

Il est pas loin de 14h00. La visite nous a creusé l’appétit. Il faut dire aussi qu’avec le décalage horaire de 3h00 par rapport à  Tunis, il est temps que nous passions à  table. Halte au restaurant Osobnyak Polovtseva. Une entrée, un plat et un dessert plus tard, nous voici repartis pour l’Ermitage. Sans conteste, l’un des plus beaux musées d’Europe tant par ses collections que par la magnificence de ses bâtiments. Impossible de tout voir en une après-midi. Les couloirs sont immenses, les objets exposés innombrables. Mais quels joyaux, quelles merveilles, quelles richesses. On en sort les yeux pleins d’étoiles brillantes.

SUR LES TRACES DE L’HISTOIRE :
Deuxième jour. Le soleil se fait plus timide que la veille et la température s’en ressent. Il faut ressortir les pulls. A 10h00, rassemblement général au hall de l’hôtel, direction Pouchkine, à  25 km, pour la visite du Tsarkoe Selo, ancienne résidence d’été de la famille impériale de Russie où l’impératrice Elizabeth a fait construire le Palais de Catherine dans un style baroque avec la mystérieuse chambre de Jade. Le parc avec ses statues, ses lacs, ses colonnes, ses arbres majestueux nous laissent pantois (bien que nous connaissions les jardins du château de Versailles).

De retour à  Saint-Pétersbourg, le programme de la soirée n’en est pas moins riche. Après une soirée folklorique et dîner au restaurant Tchaïkovski, nous reprenons notre bus pour un city tour. Saint-Pétersbourg by night nous apporte la preuve que la ville ne dort pas. A 1h30 du matin, l’animation bat son plein sur la rivière et le canal pour l’ouverture du pont. Il paraît qu’en été, l’ambiance y est tout simplement déjantée puisqu’il fait jour 24 / 24 et cela donne lieu à  des festivités mémorables.Le lendemain, nos valises sont faites. On nous emmène à  la Dacha Straya Melnitca, une maison typique russe au bord du Golfe de Finlande. Malgré un aspect spartiate, tout le confort nous est assuré. Et quelle expérience que cette nuit en pleine campagne avec l’air de la mer arrivant de front. Je n’ose pas imaginer quel temps il fait ici en hiver ; certainement pas une météo à  mettre le nez dehors.

Le lendemain matin, nous voici frais et dispos pour prendre le train. Direction : Moscou. Le train Aurora N159 compte 11 wagons. On nous a dit que les Russes sont assez difficiles d’accès. Ce voyage va nous donner l’occasion de vérifier ces préjugés. Il est vrai aussi qu’il y a la barrière de la langue pour ne pas faciliter les choses. Les Russes ne parlent pas anglais, encore moins le français. Quand vous vous hasarder à  demander un renseignement à  un passant, vous avez l’impression de vous faire engueuler. Et pour les sourires, il faudra repasser. En fait, et pour parler d’une manière très générale, les Russes sont assez difficiles d’accès. En revanche, une fois qu’on a réussi à  briser la glace, ils changent du tout au tout et on se retrouve avec des gens extrêmement sympathiques, prêts à  tout pour vous aider. Le plus difficile est donc de briser la glace. La meilleure solution reste encore l’humour. Si vous faites rire les gens, ils vous adoptent immédiatement. C’est de cette manière que dans le train, nous nous sommes fait des « amis », le temps d’un voyage, d’un échange de collations malgré une conversation en langage sourds-muets. En Russie, il ne faut pas se formaliser de l’absence de formules de politesse. Pour se faire entendre et être apprécié, il faut avoir du caractère et les formules de politesse ampoulées n’ont pas leur place. Taper du poing sur la table et s’énerver par exemple ne sera pas vu comme une impolitesse.

MOSCOU
Nous y voilà . Nous descendons à  l’hôtel Golden Ring, 5 étoiles. Le prix des chambres donne le tournis… La visite que nous effectuons au Russian Fur Factory Shop finit de me persuader que Moscou est vraiment une ville très chère. Je comprends pourquoi elle a été classée deuxième ville la plus chère au monde après Tokyo. A peine les statues de Lénine déboulonnée, le culte du roi dollar l’a emporté sur le reste des valeurs. Et pourtant, entre les limousines rutilantes qui sillonnent les avenues, les nouveaux riches (que l’on reconnaît à  leurs bijoux rutilants) qui arborent les centres commerciaux bling-bling du centre-ville, on rencontre encore beaucoup de Babouchkas qui tendent la main à  l’entrée du métro ou qui vendent du pain frais ou du poisson séché sur la place Pouchkine face au Mac Donald’s qui ne désemplit pas.

J’aurais aimé dire que Moscou est une ville comme les autres. Mais non, dans mon for intérieur, je dois reconnaître que Moscou est une ville extra-terrestre. Son métro est tout simplement hallucinant par son décor. On nous avait prévenu qu’il était interdit de filmer dans le métro, et pourtant, les gardes en tenues se sont prêtés avec gentillesse à  nos sollicitations pour se faire photographier avec nous. Peut-être à  cause (grâce ?) à  nos têtes de touristes.

La visite du Kremlin nous permet de découvrir un très bel ensemble architectural majestueux avec ses coupoles resplendissantes, ses églises et cathédrales, les silhouettes élégantes de ses palais, ses imposantes murailles.

Nous ressortons sur la Place rouge. Presqu’un temps à  porter une chapka, ce couvre-chef habituellement porté en hiver quand les températures frisent avec les -15°C. Le lieu est magique. Tellement vu et revu à  la télévision et dans les brochures touristiques que j’ai l’impression d’être déjà  venu. Le tombeau de Lénine n’est pas ouvert à  la visite aujourd’hui. Pas de chance, j’aurais souhaité tout de même voir ce haut-lieu du tourisme russe. Visite de Gum, galerie marchande face au Kremlin, grouillante de jeunes étudiants, avec un restaurant self-service où l’on a du mal à  trouver de la place à  l’heure du déjeuner. Et pourtant, pour le commun des étudiants locaux, un déjeuner équivaut au montant de la bourse mensuelle perçue. Encore un paradoxe de ce pays aux mille contrastes.Sur l’Arbat, nous déambulons. Ce quartier commerçant de Moscou (l’un des axes piétonniers les plus longs de la ville) fourmille de magasins de souvenirs en tout genre. Impossible de ne pas céder aux poupées russes, aux cache-cols en fourrure, aux différents objets d’artisanat.

Et avant de rentrer, on nous propose d’assister à  une représentation au théâtre Bolchoï. Incontournable mais aussi inoubliable…



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TUI intéressé par Exim

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Le groupe allemand TUI est actuellement en pourparlers avancés avec les Tunisiens Férid Nasr et Sadok Ellili pour la reprise partielle ou totale de leur T.-O Exim Tours.

Les deux opérateurs tunisiens opèrent au départ de la Pologne, de la république tchèque, de la Slovaquie, de la Roumanie et de la Hongrie sous deux marques distinctes, Exim Tours et Kartago Tours.

La dernière pierre d’achoppement dans les discussions porte sur le rôle à jouer par l’agence de voyages Primatours, réceptif d’Exim/Kartago en Tunisie.

Exim et Kartago ont totalisé au départ de leurs 5 marchés d’opération 150.000 clients sur la Tunisie en 2005 (affrètements aériens avec Tunisair et Nouvelair) avec des perspectives de croissance annoncées de 15 à 20 %  pour l’année 2006.



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Le Ksar Djerba loué à un T.-O

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L’hôtel Ksar Djerba va être repris à compter du 1er mars 2006 par la société Vision Tourisme, société de gestion hôtelière nouvellement créée par Imed Jeddaï, patron de T.-O tchèque Blue Style. Le contrat de location porte jusqu’au 31 octobre 2008. L’hôtel Ksar Djerba, propriété de Mounir Salhi, était jusqu’à présent exploité par une autre société dénommée Paradise Park.

Blue Style, dont la particularité est de faire un vol combiné Prague-Tabarka-Djerba en été, a réalisé en 2005 un total de 25.000 clients sur la Tunisie.



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Prima Life: 4 hôtels en location

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Les hôtels Imperial Park (4*) et Safa (3*) à Yasmine Hammamet ainsi que le Karawan (3*) à Sousse vont être loués à compter du 1er avril 2006 à des sociétés de gestion hôtelière appartenant à Ferid Nasr, patron des T.-O Exim Tours et Kartago Tours.

Ces établissements seront exploités sous l’enseigne Prima Life. Cette enseigne, déjà présente à Djerba sur le Garden Park (3*), est également en cours de développement en Egypte (sur 4 établissements).



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Sunny Days : 1600 lits en Tunisie

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Le voyagiste tunisien Sunny Days, opérant à partir de la République tchèque, s’apprête à prendre en location gérance-libre trois nouveaux établissements.

A Hammamet et à compter du 1 1er avril 2006, le T.-O va exploiter les deux établissements appartenant à Omrane Amouri, les Colombes 3*et l’Albatros 4*. Le contrat porte sur une période de 6 ans. A Djerba, le T.-O va également louer l’hôtel Nereïdes 3* (propriétaire : Mzoughi Mzabi) à partir du 1er mars 2006.

Pour mémoire, Sunny Days exploite depuis avril 2004 le Mariqueen 4* à Djerba (propriété de Ali Yahia).

Le T.-O Sunny Days, créé en 1997, appartient à Ridha Ben Ahmed. Sa filiale tunisienne Sunny Days Tunisie (S.A.R.L) A pour gérant Chedly ben Saïd, également associé du T.-O.

Pour la seule saison été 2006, le voyagiste a l’ambition de réaliser 45.000 pax sur la Tunisie.



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Douz: nouveau site pour les incentives

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La chaîne Golden Yasmin vient d’édifier un nouveau campement à 24 km de la ville de Douz au lieu dit « Zaâfrane » sur un site naturel au milieu des dunes.

« Campement Mehari » a une capacité de 150 personnes et dispose de toutes les commodités d’usage pour les incentives, soirées à thème, randonnées ou toute activité de team-building.



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Le groupe touristique Valtur débarque à Tabarka

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Le voyagiste Valtur, leader de l’hôtellerie club en Italie, va exploiter à compter de la prochaine saison été l’ex-Robinson Club Tabarka de Tarek Cherif.

Valtour, qui gère depuis déjà plusieurs années l’hôtel Village El Kébir à Bizerte, exploite une vingtaine d’hôtels en Italie, dans le bassin méditerranéen, aux Maldives et au Mexique notamment sous le slogan « Italian Style Holidays ».



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Notre tourisme malade de son endettement

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C’est bien d’aligner des chiffres, de comparer les performances d’une année à l’autre. C’est bien d’annoncer une augmentation du nombre d’entrées, de nuitées, des recettes en devises, ou même de déclarer l’année 2005 «année de tous les records». Tout cela est très réconfortant mais, nous pouvons – nous devons- faire mieux. Il y a plusieurs préalables à lever.

Par Mohamed Belajouza*

Endettement

Nous limiterons notre propos à aborder l’un de ces préalables et non des moindres : sa situation financière et son endettement important.

Néanmoins, l’activité touristique continue à se développer, mais à quel prix ? Le concours bancaire a consenti 4000 MD de crédit, soit 20% de l’ensemble des crédits accordés à l’ensemble des secteurs de l’économie nationale. C’est, dans l’absolu un signe de vitalité. Les revers de la médaille, c’est le montant des impayés qui dépasse 1500 MD. La gravité de la situation a retenu depuis plus de 2 ans l’attention du Chef de l’Etat qui a convoqué le 26 juin 2003 un Conseil des ministres restreint consacré au secteur du tourisme. S’agissant de l’endettement, le Chef de l’Etat a souligné « la nécessité de traiter cette question au cas par cas et ordonné la constitution d’une commission chargée d’examiner l’endettement du secteur et de présenter des propositions pratiques avant la fin juillet 2003. » (Journal La Presse du 27 juin 2003).

En application de ces directives, un Conseil interministériel s’est tenu le 10 juillet et un autre le 5 août qui a estimé que l’importance de l’endettement et le montant des impayés menacent l’équilibre financier du secteur bancaire, compromet sa capacité à financer de nouveaux projets et met en péril l’opération de mise à niveau de l’hôtellerie. Ce même Conseil a analysé les causes et défini les mesures appropriées à appliquer aux entreprises défaillantes. Le constat établi par le Conseil des ministres est toujours d’actualité sauf que les chiffres ont évolué, mais pas dans le bon sens. Le montant des impayés a encore augmenté, les compteurs des banques ont continué à tourner. C’est à prévoir, les solutions préconisées n’ont pas été appliquées à temps. A ce propos, où en sont les travaux de la commission ordonnée par le Chef de l’Etat ?

Explications

Mais d’abord, comment en est-on arrivé là ? Qui ne paye pas ? En majorité, ce sont les unités réalisées dans le cadre du programme Jeune Promoteur appliqué depuis 1994. Explication : la mise en exploitation de plusieurs milliers de lits dans les zones de Hammamet Sud et du Sahara n’a pas été précédée ou accompagnée d’actions de marketing préalables et nécessaires, ce qui a rompu l’équilibre du marché et créé une surabondance de l’offre.

La plupart des unités n’a pu réaliser les résultats attendus pour diverses raisons : manque de professionnalisme, sous-capitalisation, coûts excessifs des crédits, retards dans la réalisation, commercialisation défaillante…

La suite, on la connait : on ouvre, on se met à vendre à n’importe quel prix, quand on trouve preneur. C’est la spirale infernale. Prix bas =mauvais service = réclamations =prix encore plus bas.

L’Opération bradage est  née. Le mal est fait et va atteindre toutes les zones et toutes les catégories d’hôtels. Voilà le constat des lieux.

Solutions

Quelles solutions apporter pour assainir le secteur et le débarrasser de ce boulet qui compromet son évolution et handicape son avenir ? Plusieurs solutions peuvent être envisagées pour aider les promoteurs endettés à se désengager et aux banques de recouvrer tout ou une partie de leurs créances. Pour l’application de ces solutions, il convient de distinguer trois catégories de promoteurs :

Une toute petite minorité, tous intrus dans la profession, n’ayant aucune qualification dans le domaine ni dans la gestion d’entreprise et qui exploitent depuis plusieurs années leurs unités sans avoir jamais remboursé un dinar de leurs crédits. Cette petite minorité, mais dont le nombre est suffisant pour ternir, par leur comportement, l’image déjà pas très reluisante de l’hôtelier telle qu’elle est perçue par l’homme de la rue.

Des pseudo-gestionnaires qui ne font pas la différence entre recettes et bénéfices et qui, de toute façon, ont retiré leurs billes (si tant est qu’ils en aient mis) avant l’entrée en exploitation de leurs unités. Ceux-là sont à exclure de tout avantage et de toute mesure de sauvegarde. Pour Ceux-là le Conseil Interministériel du 10 juillet 2003 a dit son mot. Il a appelé les banques à appliquer la loi. C’est-à-dire obtenir des décisions de justice pour saisir et vendre leurs unités.

Quant aux promoteurs sérieux dont les entreprises ont connu des difficultés conjoncturelles au sens du décret du 20 avril 2004 qui précise « les difficultés rencontrées par les entreprises touristiques durant la période allant du 1er septembre 2001 à fin juin 2003 entraînant une baisse de leur activité, notamment au niveau du nombre de nuitées réalisées et des recettes touristiques », ceux-là doivent être soutenus et bénéficier de toutes les mesures nécessaires pour poursuivre leurs activité : rééchelonnement de la dette sur une longue période (15 à 20 ans) à taux d’intérêt réduit et délai de grâce pour son paiement, un abandon par les banques, l’administration fiscale et la CNSS de tous les intérêts échus. Une troisième catégorie de promoteurs se trouve à la tête d’entreprises lourdement endettées parce qu’elles n’ont pas réussi à surmonter des difficultés structurelles mais qui restent capables, à certaines conditions, de « s’en sortir ». Leurs unités pourraient être groupées par les banques créancières et confiées à une société de gestion à qui les banques accorderont les aides et les facilités qu’elles jugeront nécessaires en les traitant au cas par cas comme l’a recommandé le Président de la République.

Organisme à créer

Cet organisme à créer doit être dirigé en toute transparence par des gestionnaires en hôtellerie compétents et reconnus. Il sera de structure légère et aura pour unique mission d’assainir la situation financière des entreprises hôtelières défaillantes pour les remettre à leurs promoteurs au fur et à mesure de leur assainissement. De la sorte, les banques seront payées, en tout ou en partie, les entreprises seront restituées à leurs places dans le circuit économique pour continuer à créer de la richesse et sauvegarder les emplois, ou même, en créer d’autres.

Avantages de cette solution.

  • Mise sur le marché d’un produit varié et complet par le regroupement de plusieurs unités de capacité, de catégorie, voire de zones différentes.
  • Amélioration de la capacité de négociation avec les T.-O et diminution de la dépendance.
  • Création de synergies entre les unités.
  • Economies d’échelles et, plus généralement, compression de toutes les charges d’exploitation.
  • Amélioration de la qualité des prestations qui devront répondre aux normes internationales.
  • Arrêt au bradage, restauration des marges et retour au prix du marché.
  • Résultats de gestion positifs pour répondre aux soucis des banques et pourquoi dégager, à terme, des bénéfices.

Le succès de ce programme amènera les promoteurs redevenus propriétaires de leurs entreprises désormais assainies à poursuivre l’expérience de l’exploitation en commun de leurs unités.

Ce serait la naissance des chaines volontaires ou de « Groupements d’Intérêts Economiques » qui ont fait leur preuve.

Un nouveau départ

Que l’une ou l’autre des suggestions soit retenue, ou n’importe quelle autre solution, il faut l’appliquer rapidement. Les compteurs des banques tournent et la capacité de remboursement ne suit pas. Il ne faut pas nous leurrer. Malgré toute leur bonne volonté et leur désir de venir en aide au secteur, les dirigeants des banques, de la CNSS ou de l’administration fiscale ne pourront jamais prendre, seuls, les décisions d’abattement ou d’abandon. Seule une décision à un niveau élevé autorisera ces « sacrifices » pas si importants qu’il n’y paraît.

Les unités à sauver sont bien là, elles ont créé de la richesse, des emplois, participés aux recettes en devises. Le sacrifice n’est pas bien grand, s’il assure un nouveau départ du secteur du tourisme.

   *Mohamed Belajouza est président-directeur général de la chaine tunisienne Seabel Hotels.



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Un nouvel hôtel 5* à Tunis centre

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A partir du mois de mai 2006, un nouvel établissement 5 étoiles avec une capacité d’une cinquante de chambres devrait ouvrir ses portes à Tunis. Il s’agit du Tunisia  Palace dont le promoteur est l’Amen Bank. L’emplacement de l’établissement se situera sur l’ancien siège de la banque au 13 avenue de France (face au Magasin Général).

La gestion de l’hôtel devrait revenir selon toute vraisemblance à Golden Yasmin (Adel Boussarsar) selon une formule qui n’a pas encore été établie.



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Zen, le nouvel atout charme de Tabarka

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Un nouvel établissement hôtelier devrait être opérationnel dans les prochaines semaines à Tabarka.

Il s’agit d’un appart-hôtel de charme doublé d’un hôtel de ville d’une capacité de 40 lits et dénommé Zen.

L’ouverture de l’établissement est annoncée pour la fin mars 2006 par son promoteur, Sami Daboussi.



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Nabil Chettaoui, PDG de l’OACA : « Un nouveau terminal charter à Tunis-Carthage pour l’été 2006 »

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Tour d’horizon de la situation des aéroports tunisiens dans leur gestion du trafic aérien et touristique avec le président-directeur général de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA).

Quelles ont été les réalisations des aéroports tunisiens en 2005 ?

Pour la première fois, les aéroports tunisiens ont passé la barre des 10 millions de passagers, sachant que la croissance du trafic est intimement liée à l’activité touristique. Pour la première fois également, un aéroport dépasse la barre des 4 millions de passagers, en l’occurrence celui de Monastir en novembre et l’année s’est terminée à 4,1 millions (alors que sa capacité nominale est de 3,5 millions.)

2005 a donc été une année faste avec ces deux records. L’OACA doit aujourd’hui revoir sa vision, mettre en place les mécanismes adéquats pour ne pas qu’il ait détérioration de la qualité des services. C’est très important pour nous, il ne suffit pas de réaliser des records, d’empiler les passagers. Il faut soutenir la croissance du trafic mais également leur offrir les meilleures conditions de transit par nos aéroports.

Il serait question d’exploiter prochainement le terminal du Hadj en terminal charter à l’aéroport Tunis –Carthage. Pourquoi ce choix ?

Ce choix s’inscrit dans l’adaptation continue de l’infrastructure aéroportuaire aux besoins du trafic aérien. Nous avons observé durant les périodes de pointes une certaine saturation des capacités et que la régularité des vols et la qualité des services dans un aéroport comme celui de Monastir étaient nettement meilleures, tout simplement parce que c’est un aéroport essentiellement charter. L’ensemble des prestataires, publics et privés, y assure des temps de transit très performants malgré la saturation des infrastructures.

Au contraire, Tunis-Carthage souffre énormément parce que le trafic passager régulier a ses contraintes (arrivées éparpillées, tardives etc.). Pour atténuer les désagréments durant les pointes, nous avons décidé de procéder à la séparation des flux. Tout de suite est venue l’idée d’exploiter le module déjà existant, à savoir celui du Hadj, sous-exploité puisqu’utilisé uniquement durant les périodes de pèlerinage, pour en faire un terminal spécialisé dans le charter.

Nous avons étudié avec la tutelle la structure et la structure et la capacité et nous en avons déduit que tel qu’il se présente actuellement, il ne peut pas offrir le complément que nous souhaitons. Sur instructions présidentielles, nous allons aménager l’aérogare pour une capacité de 500.000 passagers par an, qui correspond au nombre de passagers charter traités en moyenne jusqu’à présent par l’aéroport Tunis-Carthage.

Tel qu’il se présente, l’aérogare du Hadj ne peut subvenir aux besoins. Nous avons donc décidé de rajouter un deuxième module relié par un hall public où nous allons regrouper l’ensemble des services hors douanes, (c’est-à-dire cafés, banques, location de voitures…

L’ancien module sera réservé à l’arrivée et le nouveau dédié aux départs tout simplement parce que le temps de transit d’un touriste est très rapide (et doit l’être de toute façon). Par contre, pour le départ, avec les aléas actuels du transport aérien, les retards etc., le temps de séjour dans l’enceinte aéroportuaire est beaucoup plus important.

Cette capacité est suffisante avec l’étalement du trafic charter à Tunis mais insuffisante lors des pointes (où l’on peut avoir 5 ou 6 avions en même temps). Bien-sur, l’ancienne aérogare continuera aussi d’accueillir une partie du trafic charter seulement durant les pointes. Volontairement, nous n’avons pas choisi de faire une aérogare, par exemple de 1 million de passagers, pour minimiser l’investissement. Son entrée en exploitation est programmée pour l’été 2006. Certaines compagnies aériennes y basculeront, d’autres feront le choix de ne pas y aller pour rester sur un seul terminal.

La saison du Hadj remonte progressivement dans le temps et dans quelques années, elle coïncidera, au moins pendant quatre ans, avec le mois d’août, période de pointe pour le tourisme. Avez-vous déjà pris en considération ce facteur ?

Nous y avons bien-sur pensé. Ce qui est certain, c’est que quand le Hadj correspondra avec la pointe, me charter reviendra vers le terminal principal.

Il ne sera pas possible de traiter un vol charter avec un vol de pèlerinage, non pas à cause des passagers mais à cause des accompagnants qui risquent de saturer l’accès. Il y a de toute façon une réflexion sur l’accès avec le ministère de l’Equipement pour fluidifier à la fois de transit par l’Avenue Yasser Arafat et améliorer l’accès au nouveau terminal.

Ce que nous constatons pour le pèlerinage, au niveau des départs, c’est que le temps d’accompagnement est raisonnable mais c’est à l’arrivée que cela se complique puisqu’il y a des fois jusqu’à 100 personnes pour recevoir 1 pèlerin. Nous avons pris des mesures pour les arrivées du dimanche en ouvrant le parking fret, mais ce n’est pas possible de le faire en semaine lorsqu’il ya une activité économique.

Pour rester à Tunis-Carthage, quels sont les nouveaux axes de développement de l’aéroport ?

Le 7 octobre dernier, le conseil ministériel consacré à l’infrastructure portuaire et aéroportuaire dans le pays a décidé, dans le cadre du programme présidentiel, de faire de l’aéroport de Tunis-Carthage un aéroport de transit. Il a donc été décidé d’entreprendre les aménagements nécessaires pour faire de Tunis un hub régional. C’est une décision très importante qui constitue un changement au niveau de la vision des aéroports tunisiens depuis l’Indépendance.

Les aéroports tunisiens ont toujours été des aéroports de point à point et le trafic de transit y est quasi-nul. Le seul transit observé est pour les vols intérieurs.

Depuis quelques années et avec le développement des liaisons aériennes avec l’Afrique, notamment l’ouverture de Bamako et Abidjan, de plus en plus, on observe un développement du trafic en transit. Il y a aussi une demande vers le Moyen Orient et vers l’Europe. Il ne faut pas oublier que Tunisair est la compagnie africaine qui a le meilleur réseau européen. Le développement d’un hub doit s’appuyer sur une compagnie aérienne et c’est la compagnie nationale qui est la mieux placée pour développer ce hub grâce à la densité de son réseau.

Dans cette vision, l’infrastructure de l’aéroport va s’adapter pour accompagner ce développement.

Concrètement, il va y avoir les extensions et les aménagements nécessaires pour offrir aux passagers en transit toutes les commodités et les circuits nécessaires qu’un aéroport est tenu d’offrir pour des transits allant de 1 à 12 heures. Ce qu’il manque actuellement, c’est justement des endroits de repos pour les longs séjours dans l’aéroport et aussi les circuits entre départs et arrivées qui permettent un transit rapide entre les différentes zones de l’aéroport ; ce sera l’une des premières missions de l’office en 2006.

Sachant que la Tunisie est une destination touristique de famille notamment, nous constatons qu’il n’existe quasiment aucune infrastructure ni prestations dans ce sens. Concrètement, les mères de famille n’ont pas d’espaces ou changer leurs bébés, il n’y a aucun espace de jeux pour les enfants et à l’arrivée, il n’a pas été prévu par exemple une file d’attente exclusive pour les familles etc.

Dans la vision actuelle de l’aviation civile et eu égard à la nature du trafic de point à point (2/3 de touristes et le reste étant : 50 %  des TRE et 50%   des Tunisiens résidents) ; le temps de passage dans l’aéroport doit être minimum : 1h30 au départ et 45 minimum : 1h30 au départ et 45 minutes à l’arrivée (normes internationales). Durant le SMSI, nous avons fait même mieux que cela. Dans notre vision jusqu’à présent, on ne cherchait pas à développer des aires pour les enfants par exemple. Mais dans notre nouvelle vision de hub, il y aura les compléments indispensables à faire patienter les passagers à Tunis-Carthage uniquement. Les autres aéroports continueront à être des plates formes touristiques.

Pour les files réservées c’est faisable mais cela n’as jamais été observé dans les aéroports dans le monde. Ce qui est observé par contre, ce sont les séparations par nationalité parce que les modalités de contrôle ne sont pas les mêmes. Pour les familles, c’est beaucoup plus une question de civisme de la part des autres passagers.

Pour les handicapés par exemple, des espaces spéciaux ont été aménagés (circuit spécial, toilettes, taxiphones adaptés etc.).

Plusieurs professionnels du tourisme, notamment les agents de voyages, ont fait remarquer que les prix de location des box dans les aéroports, notamment Tozeur et Tabarka, étaient excessifs. Le fait est que la majorité e ces box est aujourd’hui fermée. N’avez-vous pas pour projet de revoir à la baisse vos tarifs ?

Ce qu’il faut rappeler, c’est que les aéroports de Tozeur, Tabarka et Gafsa, viennent de bénéficier pour la troisième fois consécutive de l’exonération de l’ensemble des redevances aéronautiques, mesure présidentielle qui est venue encore une fois s’ajouter aux mesures prises pour dynamiser et développer le trafic aérien dans L’EST tunisien. Cette mesure est à rapprocher avec une autre mesure présidentielle très importante qui est de faire de Tozeur et de Tabarka  deux aéroports à ciel ouvert. Autrement dit, les compagnies aériennes du monde entier liées ou non avec la Tunisie par un accord aérien peuvent desservir Tozeur et Tabarka sans accord administratif préalable.

Depuis quelques années, la règle au niveau de l’Office est l’appel à la concurrence, avec un minimum garanti, pour tout box ou tout espace commercial dans nos aéroports (exception faite des compagnies aériennes). Beaucoup d’appels d’offres ont été déclarés infructueux parce les offres ont été jugées insuffisantes.

La réflexion que nous avons engagée est la révision de ce minimum garanti pour les aéroports de Tozeur et de Tabarka. Les prix seront pondérés en fonction de la nature de l’aéroport pour essayer d’occuper les espaces commerciaux qui permettra l’OACA d’avoir des revenus supplémentaires.

L’OACA n’est jamais présente dans les salons touristiques internationaux. Pourtant, la Tunisie dispose d’une infrastructure qui constitue des acquis pour le tourisme. Et qui plus est, la présence de l’OACA sur ces salons pourrait constituer une occasion de communiquer sur le ciel ouvert à Tabarka et Tozeur en direction des premiers concernés, les transporteurs aériens étrangers.

L’office, de par son histoire et ses origines, est un peu une continuation de l’administration qui fait que nous avons une sorte de retenue. Dorénavant, nous sommes appelés à nous ouvrir et à avoir une plus grande visibilité au niveau national et international. C’est à nous, gestionnaires d’aéroports, de faire connaitre notre métier qui est un complément indispensable à l’industrie aéronautique. Il y a énormément de travail à faire et nous en sommes conscients. Autant le diagnostic est posé, autant les solutions devront être mises en place.

L’aéroport de Sfax fait l’objet d’un projet d’extension. Qu’en est-il exactement ?

Jusqu’à il n’y a pas si longtemps. Sfax était le parent pauvre des aéroports tunisiens. Le président de la République l’a annoncé lors de son discours du 7 novembre dernier, c’est le démarrage des travaux de l’aéroport. Nous allons totalement refaire l’aérogare et bâtir un nouveau terminal d’une capacité de 500.000 passagers. Le chantier est installé et les travaux sont en cours. Ils devront s’achever en 2007.

Propos recueillis par H.H

 

 

 

 

 

 

 



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1977-1997 : le CTKD souffle sa vingtième bougie

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A l’occasion de son 20ème anniversaire, le CTKD (Consortium tuniso-koweïtien de Développement) organise dans tous les hôtels de la chaîne Abou Nawas une série de manifestations s’étalant du 22 juillet au 3 octobre.

 La campagne publicitaire relative aux concours marquant le vingtième anniversaire du CTKD démarrera le 22 juillet prochain. En effet, et à l’intention des enfants, un concours de dessin sera organisé et les résultats proclamés le 17 septembre prochain à l’Abou Nawas Gammarth. Le vainqueur se verra offrir un séjour de 4 jours et 3 nuits à Euro-disney. Le deuxième prix, quant à lui, comprend un week-end dans un Club Abou Nawas.

D’autre part, un concours national récompensera le meilleur article de presse. Le lauréat sera désigné le 11 septembre par un jury composé de journalistes et remportera un séjour d’une semaine au Caire ou à Casablanca.

D’autres compétitions seront organisées à l’Abou Nawas Monastir d’abord, où, sur un énorme rouleau de papier, des enfants viendront dessiner tous les jours environ 2 mètres. Chaque semaine, une équipe viendra les relever jusqu’en septembre.

Toujours dans ce même hôtel, un dîner-gala des clubs sera organisé le 7 septembre prochain où 50 personnes de chaque Club Abou Nawas viendront se joindre aux résidents de l’Abou Nawas Monastir pour ce grand dîner, au cours duquel aura, d’ailleurs, lieu l’élection de Miss Abou Nawas.

Quant à l’Abou Nawas El Mechtel à Tunis, des concours interprofessionnels s’y dérouleront du 8 au 11 septembre. Il s’agira de concours de chefs pâtissiers, de barmen et concernera aussi la création d’un plat. Le jury sera composé de représentants de l’ONTT, de Tunisair, de la FTH, de la FTAV et de l’ADJET.

Dans le même contexte, un concours de préparation d’une spécialité régionale par les femmes de la région du Nord-Ouest sera organisé à l’Abou Nawas Montazah. La gagnante sera engagée pour venir préparer le même plat une fois par semaine lors de la journée tunisienne. Quant au jury, il sera composé de résidents de l’hôtel. Une opération identique se déroulera à l’Abou Nawas Tozeur.

D’autre part, une conférence de presse du président du CTKD sera donnée le 5 septembre à l’Abou Nawas El Mechtel.

Le vendredi suivant, le CTKD honorera ses employés. Le PDG recevra, à cet effet, les meilleurs employés des dix dernières années.

Toujours à l’occasion de cette célébration, une série de manifestations sportives se dérouleront au courant du mois de septembre (athlétisme, football, moto, danse…)

Le couronnement de ces manifestations aura lieu le 3 octobre par une « opération prestige » à l’Abou Nawas Tunis : à 18h, tout d’abord, aura lieu l’inauguration du Montazah Koweït. Il s’agit d’un jardin public offert à la nouvelle cité construite par le Fonds de Solidarité nationale (2626).

En soirée, un show laser sera réalisé autour de la piscine tandis qu’un dîner-gala sera animé par les vedettes koweïtiennes Nabil Chouail et Abdou Abd EL Al et sera agrémenté d’un feu d’artifice.

Il est à signaler que l’enveloppe consacrée à cet anniversaire est de l’ordre de 250.000 DT.

Lire aussi à propos du CTKD :

Interview: Motlak Moubarak Assanaa, nouveau PDG du CTKD



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Radhouane Ben Salah, président de la FTH: « La clientèle du All Inclusive est plus aisée que celle dite « classique »

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Entretien avec Radhouane Ben Salah, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) : « Nous voulons faire du tourisme national une activité de base »

 En cette veillée d’armes où la saison s’apprête à battre son plein et afin d’en avoir le cœur net quant aux différents préparatifs en cours, nous sommes allés à la rencontre de Radhouane Ben Salah, Président de la Fédération tunisienne de l’Hôtellerie, qui a éclairé notre lanterne et nous a fait part de toutes les mesures prises à même de garantir le bon déroulement de cette haute saison qui, cette année, s’annonce très chaude, tant au propre qu’au figuré.

 La présente saison s’annonce sous de très bons auspices, d’autant plus que les 5 premiers mois de l’année ont affiché une hausse considérable par rapport à la même période de l’année précédente. Quelles sont vos prévisions et d’après les statistiques, qu’en sera-t-il au juste ?

Radhouane Ben Salah : Il est vrai que les nuitées réalisées au courant des 5 premiers mois de l’année 1997 ont enregistré une augmentation de 12% et il est aussi vrai que les réservations recueillies à ce jour par les Tour-opérateurs sur les différents marchés laissent présager d’une saison relativement bonne ; au-delà des chiffres, il y a lieu d’analyser les causes de cet accroissement.

À mon avis, l’amélioration sensible du produit touristique et l’effort important consenti pour sa promotion ont engendré une meilleure perception de la Tunisie en tant que destination touristique tant au niveau du public qu’au niveau des circuits de ventes. L’augmentation sensible des réservations enregistrées pour l’Été 97 semble être le résultat du choix du client ou de la recommandation de l’agent de comptoir. En tous cas, il ne s’agit plus d’une destination qui est proposée comme alternative uniquement pour son prix. Cette évolution positive de la perception de la destination Tunisie sur les marchés doit nous inciter à redoubler d’efforts en vue d’assurer à notre tourisme un développement régulier et durable.

Certains se demandent pourquoi le marché anglais, pour citer en particulier cet exemple, a perdu de son importance sur la Tunisie ces dernières années ?

Le marché anglais a connu, en 1996, une conjoncture difficile qui a engendré une baisse importante des départs à l’étranger en général et vers la Tunisie en particulier.

Consciente de l’importance de ce marché (14 millions de départs à l’étranger par an) la Tunisie a, depuis la deuxième moitié de 1996, multiplié les efforts promotionnels en vue d’assurer pour son produit touristique la place qu’il mérite. De l’avis de tous les professionnels britanniques, la campagne menée cette année est très satisfaisante.

Une présence perceptible sur tous les médias a permis aux opérateurs de la place (qui détiennent 90% du marché) de mieux vendre la Tunisie. Cet effort se doit d’être poursuivi avec l’objectif à moyen terme de doubler notre part de marché.

Certains prétendent que parmi la clientèle qui vient en Tunisie, celle en provenance de l’Angleterre est plus exigeante. Est-ce vrai ? D’autre part, existe-t-il une distinction entre les clients selon les nationalités ?

Le client Anglais est certes exigeant mais pas difficile puisqu’il est satisfait quand le produit offert est en conformité avec les prestations décrites dans la brochure. La non-conformité à la brochure peut engendrer des remboursements importants même si la prestation n’a pas été utilisée.

Les T.O. Anglais ont tendance à sélectionner les unités et à concentrer leurs alitements dans ces hôtels en vue d’assurer une plus grande adaptation en prestation et animation à leur clientèle. En fait, il n’y a pas une volonté délibérée de traiter une nationalité mieux qu’une autre. Mais le personnel de l’hôtel tend à adapter ses prestations à la nationalité dominante. Vu le nombre de clients allemands, cette nationalité sera prédominante dans un grand nombre d’hôtels.

Qu’en est-il de la clientèle autre que la clientèle européenne ? Je veux parler des marchés japonais et américains en particulier.

Pour les Japonais et les Américains, les distances et les moyens mis en œuvre ne permettent pas d’espérer une véritable percée de ces marchés en Tunisie. Il n’en demeure pas moins que nous effectuons des actions de relations publiques, tout en encourageant les professionnels pour réaliser des opérations de commercialisation directe auprès de ces marchés, en attendant de pouvoir définir les différentes cibles car le marché américain, en guise d’exemple, est un marché énorme. Il faudrait, de ce fait, définir les cibles géographiques et socio-économiques pour pouvoir s’y attaquer.

De plus, pour le marché américain, il faudrait essentiellement parler du marché en provenance de la côte Est, très importante en potentialités et qui peut être à la mesure de nos moyens, mais je ne suis pas, actuellement, intimement convaincu qu’il faille détourner une partie de nos moyens vers un nouveau marché par ce que nous sommes en mesure de faire progresser notre tourisme européen et rentabiliser nos budgets d’une façon beaucoup plus intéressante. Il faudrait simplement avoir les moyens supplémentaires qui nous font encore défaut.

Les questions de la distance et des transports aériens ne sont-ils pas de faux problèmes dans la mesure où des milliers d’Américains et de Japonais se rendent chaque année en Europe. L’Italie est à une heure de vol de chez nous et en sachant que ces touristes aiment à visiter plusieurs pays à la fois, ne pourrait-on pas miser sur cet atout en les faisant venir, ne serait-ce que pendant 3 ou 4 jours chez nous ?

On a toujours traité les marchés japonais et américains comme étant des marchés possibles au départ de l’Europe. Il est vrai que le transport aérien moderne tend à rapprocher le monde. De plus, des accords existent entre Tunisair et d’autres compagnies afin d’avoir des tarifs d’un niveau acceptable pour constituer un forfait. Mais les clients Américains et Japonais recherchent un produit spécifique capable de les motiver afin d’effectuer ce séjour de 4 ou 5 jours en Tunisie. Il faut d’abord une qualité particulière d’hôtellerie que nous commençons d’ailleurs à avoir. Seulement, il faut aussi développer beaucoup plus le tourisme culturel, au vu de la richesse extraordinaire de notre patrimoine et de la mise en valeur des sites archéologiques et des circuits culturels.

Les ministères du Tourisme et de l’Artisanat et de la culture, avec l’apport des professionnels, sont appelés à mettre en place plus de circuits de ce genre en axant les efforts sur la mise en état des sites eux-mêmes, de l’animation, de l’environnement, des prestations, etc.…

Le produit hôtelier a besoin de se mettre au niveau de ses étoiles et cela passe par un effort très important de mise à niveau de la formation hôtelière.

Le produit touristique doit se diversifier et s’enrichir par le sport (Golf-plaisance-Tennis-Bridge, etc…) par une meilleure exploitation des sites culturels par le développement de l’animation et le shopping. Le marché touristique étant international, la Tunisie se doit d’avoir un produit international qui offre au client le maximum d’opportunité de dépenses mais aussi de bien-être.

Pour revenir donc aux marchés japonais et américains, c’est un marché qu’il faut aborder avec beaucoup de prudence en effectuant une approche commerciale raisonnable.

Le tourisme tunisien vient de se mettre à l’heure du All Inclusive. La formule ne comporte-t-elle pas de risque pour notre tourisme ?

Le All Inclusive est une formule censée apporter à la Tunisie une clientèle qui ne venait pas auparavant. C’est déjà, là, un premier point intéressant. Il a démarré il y a deux mois tout au plus, aussi serait-il prématuré de porter déjà un jugement.

Le All Inclusive a réussi dans certaines destinations lointaines, comme les caraïbes, et même en Espagne. Nous sommes donc en droit de nous placer dans ce contexte de commercialisation. Si nous voulons faire progresser nos chiffres au départ de certains marchés, nous n’avons pas d’autre choix que celui d’être présents.

La clientèle du All Inclusive, sur le plan socio-économique, est une clientèle plus aisée que celle dite « classique », les forfaits étant jusqu’à 50% plus chers. D’autre part, c’est une clientèle qui ne connaît pas la destination et veut donc avoir la garantie des prestations entières.

Les expériences actuelles démontrent que c’est là une opération pouvant être très intéressante, même pour l’extra-hôtelier. Avec la garantie du tout-compris à l’hôtel, le touriste dépensera son argent de poche ailleurs, sans se soucier du reste. Il semble tout de même difficile qu’un client puisse rester enfermé dans son hôtel, tout en étant toujours traité de la même manière pendant toute la durée de ses vacances.

L’expérience actuelle montre que le client sort et consomme à l’extérieur. Certes, pour ce qui est des excursions, et toujours à l’heure actuelle, l’achat de ces excursions est moindre, mais l’effet sur l’environnement extra-hôtelier n’est pas aussi néfaste qu’on le laisse entendre.

Les professionnels espagnols avaient, lors du lancement de la formule chez eux, les mêmes appréhensions que nous et aujourd’hui, ils sont agréablement surpris par la bonne marche du All Inclusive. Il est à mon avis prématuré d’émettre un jugement quant à cette formule. Il serait plus réaliste d’attendre la fin de la saison pour pouvoir analyser les résultats d’une façon plus objective. Sans risque de se tromper, on peut dores et déjà dire que cette formule assure un bon taux d’occupation.

Un hôtelier pense même à lancer la formule « all exclusive », en fournissant uniquement la chambre, et cela semble plaire à certains opérateurs.

Quel commentaire vous inspire la toute récente adoption de la nouvelle loi sur le Time Share ?

La nouvelle loi a pris en considération l’encouragement de l’investissement de ce mode d’hébergement. L’Opération devrait être encouragée car elle prend de l’importance partout dans le monde. Le projet de loi adopté par la Chambre des députés contient les précautions nécessaires en prenant en considération, de manière assez poussée, la protection du client, et c’est là l’esprit de la loi.

Il fallait trouver un équilibre, certes difficile, entre la promotion de l’investissement et la protection du consommateur, ce qui a été fait, à mon avis, de manière très satisfaisante.

Y-a-t-il beaucoup d’intention d’investissement en matière de Time Share actuellement ?

Il y a certes beaucoup d’intention d’investissement mais je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’investissements étrangers. Ce qui est certain, c’est que tous les projets mis en place, même avant la loi, ont trouvé une possibilité de commercialisation.

À propos de tourisme local, les dispositions particulières prises afin de décomplexer le client tunisien vis-à-vis de l’hôtellerie, sont-elles toujours en vigueur ?

Je parlerais plutôt des moyens mis en œuvre afin que le Tunisien se sente beaucoup plus à l’aise dans les unités hôtelières tunisiennes. En plus de l’aspect économique de la décision d’accorder une réduction de 30% pour la clientèle locale et qui sera permanente, nous nous attachons beaucoup plus au traitement de cette clientèle.

Nous voulons que les prestations de service soient aussi en rapport avec les exigences du client tunisien qui représente 8% des nuitées globales. Nous voulons faire de l’activité nationale une activité de base car le Tourisme national est un élément important de l’amélioration de notre compétitivité. Il revêt par la même une dimension stratégique dans notre politique de développement.

Le tourisme national sera abordé comme tout autre marché important avec ce que cela suppose comme actions au niveau du produit, au niveau de la promotion et eu niveau de la commercialisation.

Cette réduction n’est qu’un élément, non conjoncturel, mais perçu l’année dernière de manière quelque peu négative parce que survenu dans des conditions relativement difficiles. Pour 1997, nous renforçons notre action pour avoir plus de Tunisiens et pour que ceux-ci soient encore mieux accueillies. L’administration et la profession ont pris conscience de l’importance du marché. Nous sommes parmi les pays dont l’activité nationale est la plus faible. Des pays comme le Portugal, la France et l’Italie ont un pourcentage d’activité touristique nationale supérieur à 30% et nous sommes bien en deçà de ce chiffre. Au cours du IXème plan, nous nous sommes fixés parmi nos objectifs, de doubler le pourcentage actuel.

Ceci est très important sur le plan économique et au niveau de l’intégration de l’Entreprise dans son environnement et je suis sûr que le Tunisien est en passe de mieux comprendre les problèmes de l’hôtellerie et qu’il abordera les difficultés qui peuvent se présenter avec beaucoup plus d’objectivité.

Est-il v rai qu’il existe un manque de solidarité entre les hôteliers tunisiens et que les T.O. tirent profit de cet état de fait ?

Je puis vous rassurer, la solidarité entre les professionnels tunisiens existe bel et bien. Ce qui fait apparaître ce semblant de désaccord, c’est l’approche commerciale.

Quand il y a des situations plus au moins difficiles, chacun essaie de défendre sa propre unité d’une manière ou d’une autre. Nous avons pris l’habitude malheureuse d’agir sur le prix. C’est là où réside cette impression de manque de solidarité mais sur d’autres plans (environnemental, promotionnel, formation professionnelle…) il y a une cohésion, donc, celui qui prétend l’existence d’un manque de solidarité entre les hôteliers à un angle de vision très limité.

Nous allons d’ailleurs faire de telle sorte que la demande soit supérieure à l’offre. De toutes évidence, si problème il y a, celui-ci disparaîtra. En attendant, nous sommes conscients de la nécessité pour la Fédération de faire des recommandations pour que notre produit présente la meilleure qualité possible, la meilleure promotion possible, la meilleure promotion possible et le meilleur circuit de commercialisation possible.

L’arrivée de certains T.O. étrangers en Tunisie est-elle véritablement une bonne chose pour le tourisme national ?

Les T.O. étrangers sont des partenaires incontournables. Il y a un marché qui est structuré et le T.O. en est un élément de commercialisation et en Europe détient une grosse part du marché des départs à l’étranger. La clientèle qui nous concerne vient à 90 % par leur biais. C’est une clientèle qui a l’habitude de voyager dans le cadre d’un produit fini. L’évolution de notre capacité ces dernières années fait apparaître une augmentation très sensible de la catégorie 4* et 5*.

Entre 1990 et 1997, 50% de l’augmentation qui s’est faite est en 4* et 5*. Nous avons actuellement un besoin de diversification du circuit de commercialisation. Le T.O est entrain de jouer un rôle important pour vendre notre produit 4* et 5* car il draine aussi une clientèle haut gamme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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Time Share: les députés adoptent la nouvelle loi

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Une loi  sur le Time Share (résidences partagées) qui a le mérite de privilégier transparence et clarté.

La nouvelle loi portant organisation de l’hébergement à temps partagé « Time Share » examinée, exhaustivement, par la commission parlementaire de l’équipement set ses services depuis le 11 novembre 1996 a été, enfin, adoptée par les députés en séance plénière tenue mardi 11 juin dernier. Une séance qui a eu lieu en présence de Slaheddine Maâoui, ministre du tourisme et de l’Artisanat, et de plusieurs responsables de l’administration du tourisme.

Les députés se sont, par ailleurs, félicités de la promotion de ce nouveau produit en Tunisie qui consacre une diversification concrète du produit touristique tunisien. D’autant plus, précisent-ils encore, que le potentiel naturel ainsi que le professionnalisme des opérateurs tunisiens offrent des conditions d’épanouissement correspondant à ce type de produit. D’autres députés se sont interrogés sur les modalités de suivi et de contrôle de cette activité, sur la relation de l’hôtellerie classique et le Time Share et sur le profit que peuvent en tirer plusieurs régions.

Il faut dire que, lors des discussions ayant eu lieu au sein de la commission parlementaire, le ministre du tourisme avait précisé que l’hébergement à temps partagé est un produit relativement nouveau qui a connu durant les toutes dernières années un développement assez rapide puisqu’il concerne aujourd’hui plus de huit millions de bénéficiaires répartis dans 70 pays. Il a aussi indiqué que la Tunisie est l’un des rares pays qui se soient dotés d’une réglementation organisant ce type d’activités. De plus, cette règlementation ne manquera pas de confier à ce créneau le maximum de transparence et d’impulser, de manière considérable, l’investissement.

Clarifier la relation entre hôtellerie classique et Time Share

La nouvelle règlementation a, aussi, le mérite de clarifier la relation entre hôtellerie classique et Time Share. Les hôteliers auront, ainsi, la possibilité de procéder à une extension en Time Share sur le même espace abritant l’unité d’hôtellerie classique. À ce titre, la loi est claire au niveau de la société qui gère le Time Share laquelle doit être exclusivement consacrée à ce produit. Autrement dit, explique-t-on encore, une même société ne peut gérer à la fois l’hôtellerie classique et le Time Share.

Il faut noter que l’engouement que manifestent le nombre de professionnels tunisiens à l’égard de ce produit s’explique par plusieurs raisons, dont notamment le développement extraordinaire de ce secteur en termes d’infrastructures (résidents) et du nombre de consommateurs et par le succès grandissant que connaît le Time Share dans plusieurs pays tels que l’Égypte, le Maroc, ou encore le Mexique dont plus de 30 % des recettes en devises proviennent de ce créneau.

Sur le plan international, deux bourses d’échanges se partagent le marché mondial : il s’agit de R.C.I (Resort-Condominiums International) et I.I (Interval-International). Toutes les deux sont actives en Tunisie en raison des grandes possibilités de développement du Time Share dans notre pays.



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Nuit du tourisme 1997: récompenser tous ceux qui œuvrent en faveur du tourisme tunisien

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La Nuit du Tourisme 97 s’est déroulée samedi 7 juin 1997 au Palais des Expositions du Kram, en présence de plus de 1.600 personnes. Une tradition désormais bien ancrée, prenant, d’année en année, toujours plus d’ampleur, mais aussi la consécration pour certains professionnels récompensés pour leurs efforts au service du tourisme tunisien.

 La maxime « Souriez : c’est la Tunisie !» adoptée pour cette nouvelle saison touristique 97, en dit long quant à la volonté d’asseoir la réputation de la Tunisie en tant que terre d’accueil pour qui les termes chaleur et hospitalité ont une signification particulière et une importance de tout premier ordre.

La célébration de la Nuit du Tourisme 97 vient couronner une série de manifestations entamées une semaine auparavant dans les principales localités touristiques du pays. Une manière de fêter l’avènement d’une nouvelle saison, mais l’occasion également de récompenser tous ceux qui œuvrent en faveur du tourisme tunisien, lequel ambitionne de faire de la décennie à venir celle de la qualité totale.

Un défi qui ne sera, certes, pas de tout repos mais qui, appuyé par une volonté politique tenace, sera, indubitablement, relevé. Ceci avec le concours indéniable des professionnels du secteur qui auront acquis la ferme conviction que la qualité est un facteur primordial pour la fidélisation de la clientèle.

pescador-restaurant-tunisieÀ cet effet, il a été décerné, par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Slaheddine Maâoui, ainsi que par les hauts cadres du ministère et des personnalités tunisiennes et étrangères présentes, aux établissements touristiques et para-touristiques (hôtels, restaurants, agences de voyages et guides) des « Jasmins d’or » récompensant le niveau de leurs prestations conformément à des paramètres d’évaluation très stricts.

Cette Nuit du Tourisme fut également l’occasion pour tous d’effectuer un voyage gastronomique authentique et original grâce aux élèves des écoles hôtelières (L’ISHT et celles de Nabeul, Hammamet, El Kantaoui, Djerba, Tozeur, Aïn Draham et Monastir) qui, avec l’apport de leurs professeurs, ont pris l’excellente initiative de faire renaître certaines de nos recettes culinaires traditionnelles, offrant par là un éventail de plats, si nombreux que même le plus grand des gourmands n’aurait pas pu, en l’espace d’une seule soirée, en faire le tour complet.

residencce-hotel-gammarth-tunisieParallèlement, un programme d’animation riche en couleurs s’est déroulé et a vu la participation de nombreux ballets, troupes et fanfares tunisiennes mais aussi étrangères venues de Russie, d’Allemagne, de Belgique, de Grande Bretagne, d’Italie, de France etc…

 



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Rencontre Tunisair/agences de voyages : des difficultés certes, des solutions sans doute

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Afin de raffermir les liens professionnels et conviviaux qu’elle entretient avec ses partenaires, et notamment avec les agences de voyages, la Compagnie nationale Tunisair a organisé, le 27 mai dernier, une rencontre-débat avec des voyagistes. Discutant à bâtons rompus, ils ont fait part à Habib Ben Slama, directeur de la délégation générale de la Compagnie pour la Tunisie, de leurs difficultés et de leurs soucis actuels et futurs. Compte-rendu de la réunion.

Pour ce 1er contact de l’année avec les agences de voyages billettistes qui avaient répondu à l’invitation de Tunisair, Habib Ben Slama, directeur de la délégation générale pour la Tunisie, l’a voulu chaleureux et convivial, quand bien même les problèmes débattus sont souvent épineux et les solutions, au cas par cas, quelques fois peu évidentes à trouver.

De manière générale, les soucis des agences de voyages en Tunisie (quelles soient détentrices de licences de catégorie A ou B) tournent autour de trois axes majeurs : le booking, la tarification et les liaisons techniques (informatiques et téléphoniques) avec la compagnie.

Pour ce qui est du booking, les problèmes se situent en particulier en période de pointe, tant au niveau du marché local que sur celui provenant de l’extérieur, notamment lors des périodes de vacances, de rentrées scolaires, Ramadan, etc.

Pour parer aux défections et aux annulations surprises, M. Ben Slama a appelé les voyagistes à étudier de plus près les dossiers de fiabilité des réservations.

L’augmentation des volumes tributaire de la redynamisation des tarifs

Toutes les parties étaient d’accord pour affirmer que la tarification doit être plus attrayante et plus stimulante pour la clientèle. En effet, et face à une concurrence farouche que se livrent certaines compagnies étrangères (elles sont au total au nombre de 22 en Tunisie) et afin de lutter contre la vente de sièges au rabais, la compagnie nationale envisage d’entamer, dans deux mois, un nouveau projet basé sur la rétribution des agences de voyages sur les coupons vente (saisis au transport) afin de stimuler les ventes sur Tunisair. À ce propos, on enregistre, en moyenne, 525.000 sorties de Tunisiens à l’étranger par an.

L’informatique et le téléphone, deux bâtons dans une même roue

À l’ère de la mise à niveau du circuit de distribution, l’informatique est, elle aussi, appelée à se moderniser. Pour les agences de voyages, les bons vieux C.R.T sont bel et bien voués à la retraite.

Tunisair envisage, en effet, de passer carrément au P.C.

S’étant penchée depuis 3 mois sur les systèmes de distribution, elle expérimente actuellement un nouveau logiciel doté de la fonction « Amadeus ». Celui-ci comprend des avantages multiples dont, en particulier, une facturation moins élevée car comptabilisée uniquement sur le nombre de transactions. De plus, ce nouvel instrument sera convivial du fait qu’il ne nécessite aucune formation spécifique et contient les applications requises.

A signaler que dans l’état actuel des choses, seules 46 % des agences sont équipées de C.R.T (les agences de licence B n’ayant pas, par exemple, les mêmes moyens). Une raison de plus pour faire feu de tout bois afin que tout le monde soit équipé d’un outil informatique performant. Deux autres mesures importantes ont été également annoncées : la publication d’un manuel tarifaire (bien utile pour ceux qui ne sont pas connectés mais également salutaire quand le système est bloqué) et l’instauration d’un nouveau système de billetterie (celui-ci devait voir le jour en juillet 97 mais a été reporté de six mois pour cause de révision de cahier des charges).

Les représentants des agences de voyages ont également appelé Tunisair à revoir ses délais de remboursement et/ou l’octroi de facilités de paiement (contre des garanties) qui leur faciliteraient incontestablement la tâche.

Pour le représentant de la compagnie, il est évident que pallier à toutes ces difficultés ne peut se faire que sur un laps de temps plus ou moins long mais n’a pas manqué de signaler que tous les problèmes seront traités et débattus afin que les agences de voyages travaillent dans des conditions adéquates et que, finalement, chacune des trois parties agence-client-compagnie-y trouvent leur avantage.



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Air France-Tunisie : Cornetto, nouveau représentant  

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Yves Denoyer, Délégué régional d’Air France pour la Tunisie depuis 3 ans est remplacé par Jean Marie Cornetto.

À l’occasion, un cocktail a été offert, le 27 mai dernier, à et a réuni de nombreux directeurs d’agences de voyages, de grands clients de la compagnie. À signaler également la présence, de Patrick Alexandre, directeur général d’Air France pour l’Europe et l’Afrique du nord.

Le nouveau représentant de la compagnie française (au centre sur la photo) a occupé durant sa carrière différents postes similaires en qualité de délégué pour le Maroc (1994-1997), pour le Mali (1990-1994) et détient également une grande expérience chez UTA en Afrique.



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BRITISH AIRWAYS : Davantage de vols sur la ligne Tunis/Londres

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Le nouveau vol du samedi vient s’ajouter à ceux du lundi, mercredi et jeudi.

 Le nombre de vols qui sont assurés par British Airways, à partir de Tunis-Carthage à destination de Londres, bénéficie d’une augmentation de 25 % en fréquence depuis le 17 mai, date de l’inauguration d’un nouveau quatrième vol pour son programme d’été. Ce nouveau vol vient s’ajouter à ceux de la saison en cours et qui sont déjà trois à destination de Londres, les lundis, mercredis et jeudis.

Désormais, le nouveau vol du samedi quittera Tunis à 19.45 (heure locale) et l’arrivée à Londres est prévue pour 22.40 (l’heure de Londres).

Les passagers désirant se rendre au centre de la capitale anglaise pourront utiliser le train direct –Gatwick Express, qui met 30 minutes pour joindre Victoria Station, en plein cœur de la ville et plus précisément au West End.

Grace à ce quatrième service, le nombre de vols entre Tunis et Londres va augmenter pour atteindre quatre vols par semaine. C’est ainsi qu’à partir de ce mois, et grâce au concours de Tunisair, il y aura un vol quotidien durant toute l’année.

Au cours du voyage, les passagers peuvent bénéficier des services de haute qualité offerts en cabine Club Europe. On leur accorde également des facilités d’enregistrement mises à leur disposition aussi bien à l’aéroport de Londres qu’à celui de Tunis. De plus, un salon d’accueil spécial est mis à la disposition des passagers voyageant en business class. En cours de vol, un très grand choix de boissons alcoolisés, du champagne et une cuisine raffinée sont servis.

De plus, les passagers de GB Airways bénéficient de la priorité au moment du débarquement. Il est à noter également que la cabine affaires a été réaménagée et équipée de sièges plus spacieux afin d’offrir plus de confort et d’espace entre les sièges.

Dans les cabines Eurotaveller, British Airways sert des repas chauds et des boissons y compris le vin. La durée de vol est de trois heures à peu près.

A présent, British Airways et ses partenaires franchisés disposent de plus de vols réguliers opérant à partir de l’aéroport de Londres Gatwick, que de celui de Heathrow. Rien que pour cet été, ensemble ils offrent de Gatwick 117 destinations contre 103 à partir de Heathrow. Parmi les nouvelles destinations opérées à partir de l’aéroport de Londres Gatwick, figurent les vols de British Airways sur l’Amérique du Sud et l’Afrique. L’Amérique du Nord est la mieux desservie de l’aéroport de Londres Gatwick que tout autre aéroport européen.

GB Airways est une compagnie privée détenue par le Bland Group. Elle emploie 425 personnes et son siège commercial se trouve à l’aéroport de Londres Gatwick.

Lire aussi sur le même sujet:

Entretien avec John G. Osborne (directeur général de GB Airways)

 



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Le PDG de Tunisair élu président de l’AACO

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La 30ème assemblée générale annuelle de l’Organisation arabe des Transporteurs aériens dont les travaux se sont déroulés les 12 et 13 mai 1997 à Damas (Syrie), a élu à l’unanimité Ahmed Smaoui, président directeur général de Tunisair, au poste de président de cette organisation.

 Cette session a enregistré la participation de la quasi-totalité des compagnies aériennes arabes membres, représentées à l’échelle des présidents directeurs généraux avec la participation de soixante-dix-délégués.

Y ont été invités également le directeur général de l’Association internationale du Transport aérien (IATA), le président du Conseil de l’Aviation civile arabe (ECAC) ainsi que les représentants des principaux constructeurs aéronautiques mondiaux.

À cet effet, il importe de signaler qu’un symposium sur « L’avenir de la distribution » sera organisé au mois de septembre à Tunis, en collaboration avec l’AACO.

Cette manifestation verra la participation des hauts responsables des compagnies aériennes arabes ainsi que des experts internationaux de l’industrie du transport aérien mondial.

 



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L.T.U. désigne le Djerba Palace comme Meilleur hôtel pour enfants

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L’hôtel Miramar Djerba Palace vient d’obtenir le 1er prix du meilleur hôtel pour enfants pour l’année 1996, attribué par la compagnie aérienne L.T.U. International Airlines.

En effet, durant l’année 1996, ladite compagnie a effectué un sondage chez 10,000 enfants, passagers de LTU partis en vacances, toutes destinations confondues, afin de sonder leurs degrés de satisfaction à propos des hôtels dans lesquels ils ont séjourné.

L’hôtel Miramar Djerba Palace a donc été élu meilleur hôtel pour enfants de par ses services, son infrastructure, ses piscines, sa plage, son animation pour enfants…

Mourad Mhenni, propriétaire de la chaîne Miramar en Tunisie, a été invité à Düsseldorf en Allemagne le 20 avril dernier. De grandes manifestations ont eu lieu au « phantasialande » à l’occasion de l «’LTU Kinder fest » où M. Mhenni a reçu le trophée, au cours d’une cérémonie officielle en présence de la presse allemande.



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Le troisième âge sur le même piédestal

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A l’heure où les professionnels du monde du tourisme sont en quête de nouveaux marchés capables d’ouvrir de nouvelles perspectives, il est un secteur qui pourrait, s’il venait à être exploité à bon escient, devenir conséquent dans un proche avenir.

En effet, le tourisme du troisième âge devrait être estimé au même titre que le tourisme saharien ou le tourisme culturel, par exemple et ne plus être considéré comme un sous-élément du tourisme de masse.

Ce ne sont d’ailleurs pas les arguments en faveur des personnes âgées qui font défaut.

Leur nombre tout d’abord, ne cesse de progresser, d’où l’émergence de multiples possibilités de développement pour le secteur. Ensuite, l’infrastructure nécessaire ne varie qu’ostensiblement par rapport à celle que requiert le tourisme dit grand-public. Aussi, et afin d’assurer un confort maximal à cette catégorie de touristes, quelques dispositions et services spécialisés supplémentaires seraient envisageables afin de palier aux difficultés de certains. Dans le même temps, un rythme d’activité correspondant aux aptitudes physiques de chacun pourrait être adopté.

A ce propos, la Deuxième Conférence internationale sur le Tourisme du troisième âge, tenue au Brésil au mois de septembre dernier, a ratifié une charte dans laquelle les signataires demandent à ce qu’un « programme de recherches soit mis en œuvre impérativement afin d’étudier le tourisme du troisième âge sous l’angle de la sociologie, de la gériatrie, de la culture et du développement économique. »

Mais le tourisme du troisième âge, c’est aussi le meilleur moyen d’améliorer la qualité de vie de personnes âgées et de contribuer à leur épanouissement personnel.

Les planificateurs et organisateurs du secteur sont donc appelés à œuvrer dans ce sens pour que soit relevé ce nouveau défi qui s’offre à eux.

Hédi HAMDI



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Interview: Motlak Moubarak Assanaa, nouveau PDG du CTKD

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Serait-il l’espoir de la chaîne hôtelière Abou Nawas ? En tout cas, et tout le prouve : il a apporté un nouveau souffle au Consortium (société gestionnaire des hôtels de la chaîne Abou Nawas) et les réformes qu’il est en train de mettre en place, depuis près de trois mois dont il est le premier responsable, semblent être bénéfiques.

  Réforme, telle est la devise du tout nouveau président directeur général du CTKD (Consortium tuniso-koweitien de Développement), Motlak Moubarak Assanaa. Restructurer, réorganiser, renforcer… tels semblent être les fins mots de sa stratégie qui vise à rendre à la chaîne Abou Nawas la place qui lui est due sur le marché touristique tunisien.

 Quelles ont été les circonstances de votre nomination à la tête du CTKD ?

En réalité, j’avais des responsabilités au sein du groupe d’investissements extérieurs koweitiens, où il y avait une répartition géographique des zones d’investissements ; pour ma part j’étais concerné par les pays arabes pas spécialement le Maghreb. Pourquoi j’ai été choisi ? Eh bien parce que nous avons réalisé que les résultats du groupe étaient en dessous de nos prévisions alors qu’objectivement ils devaient être meilleurs. Nous avons voulu qu’il y ait un saut qualitatif sur les plans d l’administration, de la gestion, en bref une certaine restructuration du groupe.

 La chaîne des hôtels Abou Nawas a été à l’avant-garde des chaînes hôtelières en Tunisie, que ce soit sur le plan de la diversité de ses produits ou celui de sa présence sur tout le territoire tunisien. Elle était parmi les plus performantes également, ces dernières années, nous avons pourtant assisté à une certaine régression de la chaîne. Par quoi expliquez-vous cela ?

Au début, et vous le savez certainement, les projets d’investissements koweitiens en Tunisie étaient avant-gardistes et nous avons choisi le secteur touristique par ce qu’il était assez nouveau dans votre pays et que nous pouvions faire de grandes réalisations. Notre succès a encouragé beaucoup d’investisseurs à se lancer dans le tourisme, dont des étrangers qui possèdent des marchés qu’ils connaissent et des produits qu’ils maîtrisent ; depuis, le marché tunisien est devenu plus compétitif et y existe une concurrence effrénée.

Nous ne sommes plus les seuls sur la place ; d’un autre côté, il est vrai que la chaîne des hôtels Abou Nawas a vécu une période d’immobilisme ces dernières années et ce, pour plusieurs raisons, parmi lesquelles nous pouvons citer le vieillissement de certaines de nos unités hôtelières. A partir de là, nous avons décidé de nous prendre différemment pour résoudre les problèmes de la chaîne à commencer par une remise en question de nos structures internes, notre potentiel humain nos procédés de gestion et notre produit.

Nous nous sommes attaqués à tous ces fronts à la fois, nous sommes actuellement en train de recruter des compétences tunisiennes au niveau de tout le Consortium. Nous sommes en train d’examiner nos priorités, côté finances, marketing et commercialisation. Nous avons commencé à améliorer notre produit.

Nous comptons aussi nous investir sérieusement dans la rénovation de nos infrastructures hôtelières.

Pouvons-nous citer parmi les raisons de la régression de la chaîne Abou Nawas, le fait d’avoir choisi de se lancer dans de nouvelles réalisations sans accorder de l’importance à la consolidation de celles existantes déjà ?

 Vous avez tout à fait raison, il ne fallait pas se lancer dans de nouvelles entreprises et négliger la consolidation des projets déjà existants. Ceci étant, nous estimons pour notre part que nous ouvrons suffisamment le marché tunisien ; nous sommes présents partout à Tunis et sa banlieue, au Sahel, au Sud, au Nord-Ouest, etc.

Ce que nous voulons, c’est garder le même nombre d’unités hôtelières en étant vigilants et nous assurant de la qualité de notre produit, il ne s’agit pas de multiplier les établissements hôteliers aux dépends de la qualité. Notre objectif essentiel est non pas « d’engloutir tout le marché tunisien » mais de développer un produit de première qualité.

A ce propos nous sommes en train de réfléchir sérieusement à mettre en place notre propre école de formation, de personnel qui, au début, offrira des cycles de formation ponctuels s’étalant sur une période de trois ou quatre mois aux 5000 employés de la chaîne. Si cette entreprise réussit, nous pourrons alors nous lancer dans la formation des personnels des autres chaînes hôtelières et l’école sera alors fonctionnelle tout au long de l’année, cela peut paraître un projet ambitieux pour l’instant mais il est tout à fait réalisable.

Beaucoup de rumeurs circulent à propos de certains problèmes persistants à la chaîne Abou Nawas. Qu’en pensez-vous ?

 Il est vrai que la chaîne a vécu des difficultés justifiées par plusieurs facteurs, ceci dit, je peux vous assurer qu’elle se porte beaucoup mieux depuis deux mois. Quand je suis arrivé ici, l’ambiance laissait à désirer, nous pouvons même dire qu’elle était un peu tendue pour une raison toute simple, c’est que les gens avaient peur du changement.

Quand nous avons pris nos fonctions ici à la tête du CTKD, nous avons trouvé que notre part du marché touristique a sensiblement baissé et notre position en tant que première chaîne hôtelière était menacée. Il nous fallait très vite prendre une décision sans se laisser décourager par ces problèmes et baisser les bras, nous avons dû prendre des décisions qui peuvent paraître audacieuses et même révolutionnaires pour remettre sur pied la chaîne.

Je dirais dans ce cadre que même si dans un premier temps nous devons y laisser quelques plumes, nous sommes sûrs qu’à moyen et long termes nous réussirons à hisser notre entreprise au niveau requis. Je voudrais préciser à ce propos que nous ne sommes pas des investisseurs qui comptent partir dans une ou deux années, nous sommes là depuis 1976 et nous comptons bien rester et consolider notre position sur la place ainsi que nos acquis. Et pour les conserver, il fallait réorganiser nos structures.

Au début, il y avait plusieurs opposant à ces décisions mais maintenant, il y a plus de partisans que d’opposants par ce que tout le monde a réalisé que le salut de la chaîne réside dans notre capacité en tant que gestionnaires à lui apporter des changements bénéfiques.

Au niveau du personnel, nous avons gardé les compétences qui ont la volonté de s’investir dans le développement de la chaîne, qui veulent encore donner et s’affirmer, surtout les jeunes ; les personnes qui sont là depuis longtemps, qui ont servi la chaîne à un certain moment et qui ne peuvent plus œuvrer efficacement pour son essor sont sensés donner leurs chances. Aux autres qui ont plus de disponibilité et plus à donner.

En Tunisie, il existe un marché non négligeable de jeunes cadres et compétences et je pense que nous, en tant que Consortium, nous pouvons donner les chances à ces jeunes en leur offrant des postes dans nos différentes sociétés.

Comment voyez-vous l’avenir de la chaîne Abou Nawas ?

 Les résultats de la Chaîne ont accusé une régression sensible au cours des années 95 et 96. Notre ambition est de parvenir à réaliser pour cette année, les performances de 1994. Ceci pour commencer. Nous comptons renforcer les directions commerciales et de marketing.

Pour moi, les dépenses dont la chaîne aura besoin pour consolider ses services sont considérées comme de nouveaux investissements. Même chose pour les dépenses dont nous aurons besoin pour la formation et le recyclage du personnel.

J’estime qu’il est toujours bon d’investir dans le potentiel humain, à consolation de savoir exploiter les compétences et en user à bon escient ; ainsi, il n’est plus question de recruter du personnel dans une unité lors qu’il y a un surplus dans un autre établissement, il faut que nous essayions de nous auto-suffire dans la mesure du possible.

Il faut qu’il ait une meilleure coordination entre les dirigeants des différentes unités hôtelières et la direction générale pour nous permettre d’évaluer les besoins des uns et des autres.

Il paraît que vous comptez mettre en place un réseau informatique qui reliera toutes les unités hôtelières de la chaîne Abou Nawas à la direction générale et vous permettra ainsi de superviser toutes les opérations à partir du siège. Ne craignez-vous pas que les dirigeants de ces unités prennent mal cette décision ?

 Au contraire, je pense qu’ils apprécieront. Cette décision a pour objectif d’étudier et juger leurs besoins au fur et à mesure et d’assurer un suivi régulier quant aux différentes transactions qui ont lieu au sein de leurs unités.

Si nous estimons qu’il y a un manque au niveau des moyens, nous faisons en sorte de satisfaire leurs besoins. Au début de chaque année, le directeur nous soumet un rapport sur les besoins de l’unité, les prévisions, les résultats attendus ; le budget, etc.

Notre rôle est de satisfaire ses demandes mais également d’exiger qu’il réalise les performances qu’il a lui-même prévues dans son rapport. Bien sûr, il peut réaliser des résultats inférieurs à ses prévisions et dans ce cas, il doit avoir des justifications logiques que je pourrai comprendre, dans le cas contraire, ceci me permettra d’évaluer les qualités de gestionnaires des dirigeants de nos unités.

Le but de l’implantation de ce réseau informatique est non pas d’espionner les directeurs des hôtels mais de garantir une gestion impeccable.

Le Koweït a achevé de payer ses dettes à la fin de l’année 1996. Comptez-vous investir de nouveau dans le secteur touristique en Tunisie ?

 Je pense qu’il va y avoir un renforcement des investissements en Tunisie. Toutefois, il faudrait savoir qu’en ce qui concerne, nous avons dans chaque pays un ensemble d’investissements constitué des banques de développement, de sociétés financières, touristiques, etc.

Pour investir de nouveau, il faut que nous nous assurions du succès de ces investissements, et dans le cas où il y a des difficultés, il faut que nous arrivions à les résoudre et donc l’investissement servira en premier lieu à résoudre ces problèmes là.

Si ensuite, nous réalisons que les résultats sont positifs et que nos investissements sont rentables, nous pouvons alors convaincre les investisseurs d’apporter leurs capitaux ; en ce qui concerne la Tunisie.

Par exemple, il y a un argument de qualité c’est la sécurité. Toutefois, je m’étonne qu’il n’existe aucun effort pour drainer des investisseurs koweïtiens privés en Tunisie alors que ces derniers investissent dans tous les pays arabes et européens, il faudrait peut-être y réfléchir sérieusement.

 

 

 

 



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Entretien avec John G. Osborne (directeur général de GB Airways)

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John g. Osborne (directeur général de GB Airways) : « C’est un engagement de notre part que de contribuer de manière positive au développement des relations bilatérales anglo-tunisiennes »

GB Airways (qui opère en tant que partenaire franchisé de British Airways) a transporté, en huit années de service, 150.000 passagers, en visite d’affaires ou d’agrément, sur la Tunisie. Le lancement, la semaine dernière, d’une quatrième fréquence entre Tunis et Londres, dénote d’une volonté commune de donner plus d’ampleur à cette ligne et aux relations avec la Tunisie en général.

Depuis combien d’années British Airways opère-t-elle sur la Tunisie ?

Depuis 1989. À cette époque, nous avons pris la relève sur British Caledonian Airways, racheté par notre compagnie l’année précédente.

British Airways est une compagnie qui est en progression constante. Quels sont des atouts majeurs et ses points forts ?

British Airways est une compagnie franchisée depuis 1995 ce qui nous a permis de nous agrandir et de développer nos marchés surtout que nous proposons d’énormes possibilités sur le plan de la vente et des réservations. Cette force de vente nous permet de remplir nos vols. Grâce à ces atouts majeurs, nous mettons à la disposition du client beaucoup plus de vols et de fréquences et des capacités d’avions plus importantes que par le passé.

Quels types de passagers la compagnie transporte-t-elle sur la Tunisie en particulier ?

En premier lieu, nous transportons, des hommes d’affaires ; aussi bien des hommes d’affaires britanniques vers la Tunisie que des hommes d’affaires tunisiens qui voyagent vers l’Angleterre et au-delà de l’Angleterre. D’autre part, nous transportons aussi les touristes. La Tunisie est une destination touristique et il est donc normal que nous transportions des touristes anglais mais aussi suédois et d’autre pays.

L’ouverture de cette 4ème fréquence hebdomadaire entre Tunis et Londres dénote donc de l’augmentation des échanges dans les deux sens ?

Le samedi demeurait jusqu’à présent comme étant la seule journée de la semaine où il n’existait pas de vol direct entre Tunis et Londres. De ce fait, la nécessité de combler cette « lacune » s’est faite présente. Nous avons donc, désormais, un vol qui quitte Londres l’après-midi, Tunisair ayant également un vol au départ de Tunis l’après-midi car, les touristes en particulier, ont une préférence pour le voyage le samedi, le week-end de manière générale.

Les tour-opérateurs ont également besoin de ce service supplémentaire, entre autres « Panorama » qui peut assurer un bon remplissage au cours de cette journée sur notre vol et sur celui de Tunisair.

Les passagers prendront ce vol pour venir en Tunisie et, dans l’autre sens, le vol est également opportun pour ceux qui vont vers Londres et au-delà car nous offrons également des correspondances pour d’autres destinations. « Cadogan Travel », qui est le T.O. de GB Airways, et qui a d’ailleurs réalisé une brochure sur la Tunisie, a une préférence pour le samedi et sera le premier utilisateur du vol.

Avec quels autres tour-opérateurs travaillez-vous également ?

Nous opérons avec plusieurs T.O. Je citerai également « Wigmore », « Prestige Holidays » etc.

Quel est l’apport de la compagnie pour le tourisme tunisien en plus des différents éléments que vous venez de citer ?

Nous collaborons avec l’ONTT Londres et nous ramenons des journalistes britanniques qui viennent sur le terrain prendre compte des potentialités touristiques tunisiennes. Nous avons pour cela un programme échelonné sur toute l’année. L’apport de British Airways est également important puisque, comme je le disais, nous ramenons aussi des touristes suédois, entre autres, via Londres. C’est aussi un engagement de notre part que de contribuer de manière positive au développement des relations bilatérales anglo-tunisiennes.

L’ouverture du ciel européen a eu lieu le 1er avril dernier. L’Open Sky a-t-il modifié quelque chose dans les stratégies commerciales de British Airways, surtout face à la concurrence effrénée que se livrent certaines compagnies, notamment par le bradage des prix ?

Cette opération qui, à l’origine, provient des États-Unis, n’est en fait pas très développée en Europe ou du moins pas assez. Il faudra compter au minimum une dizaine d’années pour que l’Open Sky se développe correctement sur toute l’Europe.

Actuellement, il existe quatre navettes hebdomadaires entre Tunis et Londres. Au vu des chiffres en constante progression, à quand estimez-vous une navette quotidienne British Airways entre Londres-Gatwick et Tunis Carthage ?

Évidemment, cela dépend du marché et de la demande. En tous les cas, British Airways ne cesse d’aller de l’avant : nous avons, par exemple, commandé deux Boeing 737-300 qui seront opérationnels à partir de janvier 98.

Ce sont des avions un peu plus grands que ceux que nous possédons déjà et qui viendrons renforcer notre flotte qui opère sur 116 destinations à travers le monde.

Lire aussi:

BRITISH AIRWAYS : Davantage de vols sur la ligne Tunis/Londres

 



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Après le salon Holiday World : Tunis-Bratislava, c’est pour bientôt !

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Le 6ème salon de tourisme Holiday World qui s’est tenu à Prague au courant du mois de février 97 a drainé 35.000 visiteurs et 10.650 professionnels de 64 pays.

L’importance que réservent aussi bien Tunisair que l’ONTT aux marchés tchèque et slovaque donne des résultats satisfaisants et fait de la Tunisie une destination de plus en plus appréciée par les touristes de ces deux pays dont les entrées sont estimées à 65 000 pour l’anée1997.

Amor Azak, directeur général de Tunisair pour l’Allemagne et l’Europe Centrale, assisté par Abderazzak Megdiche, représentant pour la Tchéquie et la Slovaquie et Msadek Lahmar, chef des ventes pour la Tchéquie se sont entretenus avec les responsables de tous les voyagistes programmant la Tunisie et leur ont confirmé une fois de plus le soutien de Tunisair pour assurer un bon déroulement de la saison.

Durant l’été 97, Tunisair mettra à la disposition de ses clients des vols réguliers supplémentaires et charters au départ des aéroports tchèques (Prague, Ostrava et Brno) et Slovaques (Bratislava et Kosice).

La politique de la compagnie étant d’être le plus proche possible du client, Tunisair ouvrira bientôt une représentation en Slovaquie pour assurer une ligne régulière hebdomadaire Tunis-Bratislava-Tunis tous les jeudis à compter du mois d’avril 1997.

Il est à signaler que la mentalité des touristes en matière de réservation des voyages est en train de changer. En effet, les réservations enregistrées à ce jour ont sensiblement augmenté par rapport aux années précédentes.

 

 

 



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Concours du Meilleur cuisinier de l’année : les cordons bleus à l’œuvre  

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« Le poisson et les fruits de mer dans la cuisine tunisienne », tel a été le thème retenu cette année pour la 4ème édition du désormais traditionnel concours du Meilleur Chef de Cuisine organisé par la SOGEFOIRES et le Club des Cuisiniers du Cap Bon, le 27 février dernier, à l’occasion du 8ème Salon international de l’Hôtellerie et de la Restauration (SIHER’97) tenu récemment au CIFCO à la Charguia.

 Ils étaient huit à concourir pour le titre du Meilleur Cuisinier de l’année. Dès les premières heures de la matinée, ils étaient (presque) tous déjà sur leur trente et un à s’atteler à leurs fourneaux.

Quelques heures durant, les stands du salon ont été envahis par toutes ces odeurs qui, habituellement, sont de l’apanage des cuisines.

Il va sans dire que tous les concurrents, sans exception, ont mis les bouchées doubles, tant sur le plan de la présentation que sur la variété des mets proposés.

Il faut dire aussi que, parmi les critères du Jury, la présentation comptait pour 20 % de la note finale attribuée.

Les autres critères pris en compte étaient en priorité le gout puis la recherche et la création ; le véritable but de la manifestation était de rechercher et de créer de nouveaux plats, étant donné qu’aujourd’hui, l’art culinaire a tendance à se diversifier avec une clientèle qui se fait de plus en plus cosmopolite.

La palme du Meilleur Cuisinier de l’année est revenue à Ridha Ben Hamouda de l’hôtel The Residence-Carthage pour son plat « Tej El Molk » qu’il a lui-même affublé du nom de « Louiz El Bey ». Il s’agit d’un tajine aux fruits de mer que les membres du Jury ont particulièrement apprécié d’autant plus que la préparation était accompagnée d’une garniture très élaborée qui a fait l’unanimité.

Imed Ben Chattia (Les Jasmins-Nabeul) et Ridha Kénaïssi (Tej Marhaba-Sousse) n’ont également pas démérité en remportant la 2ème et 3ème place avec les mets suivants « Dorade farcie Dar Chichou » et « dialogue des présidents, Terre et Mer au couscous fin ».

Une sympathique réception a été organisée le lendemain à l’hôtel El Mechtel où tous les participants se sont vus remettre des prix de différentes valeurs selon leur ordre de mérite.

Ces récompenses (frigo, couverts, services en grès et en verre, bon d’achat) ont été offertes par des sponsors qui ont considérablement contribué à la réussite de la manifestation, laquelle a été une réussite totale notamment sur le plan organisationnel même si les désagréments causés par certains « gobe-mouches) affamés de passage, n’ont pas facilité la tâche des différentes parties.

 

 

 



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L’ONTT organise « La nuit du Jasmin » à Paris

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 Afin de récompenser tous ceux qui contribuent à faire connaître le tourisme tunisien hors de ses frontières, le ministère du Tourisme ainsi que l’O.N.T.T. organisent chaque année une série de cérémonies au cours desquelles des « Jasmins » sont attribués aux professionnels européens qui se distinguent par leur contribution à l’essor du tourisme local. La première de ces manifestations pour l’année 1997 s’est déroulée dans la capitale française le 26 février.

 C’est par un cocktail au Salon Impérial de l’hôtel Intercontinental de Paris que « La Nuit du Jasmin » a débuté. Il était animé par des instrumentalistes (Mouachahats) puis par des danseurs de la Troupe nationale des Arts populaires qui s’était déplacée pour l’événement.

Le défilé des “mariées de Tunisie” a été également l’occasion de faire connaître au public présent les différents costumes traditionnels habituellement portés lors des cérémonies de noces.

C’est également au cours de cette soirée qu’a eu lieu la présentation, par Roland Mathieu, directeur de PBLM, des visuels de la nouvelle campagne publicitaire pour l’année 1997.

Au cours de son allocution, le ministre du Tourisme, Slaheddine Maâoui, a souligné que «la cérémonie était organisée en l’honneur des partenaires de la Tunisie dans le domaine du tourisme qui ont contribué à donner une image authentique du pays en tant que destination prisée dans le bassin méditerranéen.»

« Jasmins d’or » et d’honneur

Le « Jasmin d’honneur » a été attribué par M. Maâoui à Gilbert Trigano qui, rentrant à peine des États-Unis, n’a pas manqué d’être présent malgré le décalage horaire. Quatre « Jasmins d’or » ont été décernés respectivement par Mongi Bousnina, ambassadeur de Tunisie en France, à « L’Écho Touristique », Fakhreddine Messaï, directeur général de l’O.N.T.T., à l’agence P.H. One qui a organisé en Tunisie l’élection de Top Méditerranée, Radhouane Ben Salah, président de la Fédération tunisienne de l’Hôtellerie, à la chaîne France 3 pour une série de reportages sur la Tunisie et qui nous a valu d’excellentes retombées, ainsi qu’à Mme Torrente pour l’organisation d’un défilé de mode en Tunisie.

Étaient présents à cette manifestation le tout-Paris du spectacle, des médias et du tourisme, parmi lesquels la Comtesse de Paris, le Comte de Luxembourg, Azzaro, Michou, les directeurs de grands quotidiens et des programmes de T.V. France 2 et France 3, des journalistes et animateurs vedettes (Paul Amar, Catherine Ceylac…) et bien-sûr une pléiade de professionnels du secteur du tourisme.

La soirée a été animée par Donia Chaouch et Lionel Cassan, un ami de la Tunisie de longue date et qui, comme n’a pas manqué de le souligner Donia « a su rentrer dans le cœur de tous les Tunisiens par le biais du petit écran au cours de son émission T.V. matinale « Matin-Bonheur ».

A noter que le dîner avait été conçu et réalisé par une équipe de l’hôtel Sidi Dhrif venue tout spécialement pour la circonstance et qui n’a pas manqué de « concocter » quelques plats typiquement tunisiens.

Cette cérémonie marque le début d’une série d’autres manifestations similaires qui se tiendront prochainement dans d’autres capitales européennes, lesquelles manifestations ne manqueront certainement pas d’encourager les différents tour-opérateurs et autres planificateurs étrangers à inclure la désignation Tunisie dans leurs programmes.



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La Tunisie sur le télétexte de RTL-Allemagne

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Dans le cadre de la diversification de ses supports promotionnels, le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a procédé au lancement par voie de télétexte d’un message publicitaire sur la chaîne de T.V allemande RTL.

Cette opération a eu lieu les 13,14 et 15 novembre derniers et ce, en prévision de la saison d’hiver qui se prolonge jusqu’au mois de mars 1997.

Agrémenté d’un concours pour gagner des séjours en Tunisie, ce message a enregistré une participation quotidienne moyenne de 7000 appels téléphoniques.

Le télétexte, très utilisé actuellement, à l’avantage de provoquer la demande auprès de la clientèle et de servir de soutien aux efforts entrepris par les tour-opérateurs pour mieux commercialiser la Tunisie. Il permet aussi, par l’analyse des appels téléphoniques, de déceler les nouvelles tendances du marché et d’y réagir en temps opportun.



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