Un Tulip Inn en bord de mer à  Gammarth

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La chaîne Golden Tulip semble confirmer ses ambitions sur la Tunisie. Après sa reprise du Mechtel à  Tunis et de l’ex-Abou Nawas à  Sfax, le groupe hôtelier devrait installer incessamment l’une de ses enseignes, en l’occurrence Tulip Inn, sur l’hôtel Phebus à  Gammarth, moyennant un contrat de gestion pour compte.

Si aucune confirmation officielle n’a encore été apportée à  ce jour par les parties concernées, il semblerait cependant que les dés soient jetés et que les contrats aient été déjà  signés avec la société propriétaire.

A noter que l’autre hôtel dans la même région portant l’enseigne Golden Tulip ainsi que la résidence Tulip Inn, situés sur les hauts de Gammarth, propriétés de la société Montazah Les Côtes de Carthage, sont exploités sous le régime de la franchise.



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La vie en Rose et Blanc avec Thomas Cook

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Thomas Cook France projette de réaliser 200.000 clients français en 2011 et de créer un centre de formation ainsi qu’un centre d’appel en Tunisie.

Tout ça est très bien.

Là  où ça commence à  être moins bien, c’est quand il dit qu’il va proposer une semaine en all inclusive (vol, transfert, hébergement, restauration et animation) à  190 euros. Même s’il s’agit d’un prix d’appel, il n’empêche que ce tarif enfonce le clou d’une image de destination cheap et même cheapissime.

 Le centre d’appel projeté devrait donc s’appeler Centre de Prix d’Appel.

Ce niveau de prix ne semble pas être en phase avec les conclusions de l’étude stratégique applaudies par tout le monde et qui recommandent de ne plus se livrer au bradage. Car on peut se demander ce qui reste en Tunisie comme pourcentage de ce forfait de 190 euros une fois déduites la part de l’avion, la marge du TO et celle de la distribution.

Trois fois rien. Mais trois fois rien, c’est beaucoup mieux qu’un seul et unique rien, pourrait-on dire !
 
On se console comme on peut.
Pas vraiment de quoi voir la vie en « Rose et blanc», couleurs de Jumbo, l’éléphant de Thomas Cook.


Wahid Ibrahim



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Les Tunisiens pourront réveillonner sans souci à  l’étranger

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Le dossier est finalement débloqué. La Banque Centrale de Tunisie a de nouveau repris l’octroi des autorisations de transferts en devises pour les agences de voyages tunisiennes organisant des séjours à  l’étranger dans le cadre de la réglementation connue sous le nom d’Inclusive Tour.

Après des négociations avec la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), la BCT a finalement accordé une rallonge budgétaire au secteur des voyages organisés après avoir pris connaissance des programmes prévisionnels des deux derniers mois de l’année des agences de voyages et des centrales de réservation hôtelière.

Selon une source proche du dossier, « la BCT a accordé 85 % de la rallonge budgétaire sollicitée par la FTAV, ce qui est jugé très encourageant et qui permettra au secteur de continuer à  travailler ». Car, faut-il le rappeler, de nombreuses agences de voyages tunisiennes réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaires à  l’occasion des vacances de fin d’année.

La BCT avait stoppé net il y a quelques semaines l’octroi des autorisations de transfert en devises pour le compte des agences de voyages considérant que le budget alloué aux voyages à  l’étranger était épuisé.

Voir notre article à  ce sujet : Les Tunisiens pourraient être privés de voyages organisés jusqu’à la fin de l’année



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Les agences de voyages tunisiennes face aux nouvelles exigences de l’IATA

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Les agences de voyages en Tunisie vont devoir fournir de nouvelles garanties bancaires calculées sur la base d’un ratio de liquidité (actif à  court terme/passif à  court terme).

L’Association internationale du transport aérien, l’IATA, chargée, entre autres, de gérer les flux de billetterie entre les agences de voyages et les compagnies aériennes, a décidé d’imposer de nouveaux critères aux agences de voyages désireuses de conserver ou d’acquérir leur fameuse accréditation IATA, à savoir l’autorisation de vendre des billets d’avion selon les règles définies mondialement. Parmi ces nouveaux critères, les agences de voyages vont devoir fournir de nouvelles garanties bancaires calculées sur la base d’un ratio de liquidité (actif à  court terme/passif à  court terme).

1,4 million de garantie bancaire

En Tunisie, l’application de cette nouvelle réglementation est tombée comme un couperet dans le secteur des agences de voyages. A la lumière des conditions émises, certaines agences vont devoir produire jusqu’à  1,4 million de dinars rien qu’en garantie bancaire au profit de l’IATA !

Face à  cette situation, la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) s’est mobilisée pour trouver une solution à  ces nouvelles contraintes. Une réunion a tout d’abord été organisée avec le directeur régional de l’IATA, le Tunisien Khaled Chelly (dont le siège est à  Casablanca), afin de trouver un consensus, à  savoir le report provisoire de l’application de cette décision en Tunisie pour permettre aux concernés de mettre en place une solution viable.

Chiffre d’affaires réalisé en 2009

L’idée de la FTAV est de charger un courtier en assurances de trouver une compagnie d’assurances capable et désireuse d’assurer les agences de voyages tunisiennes à  hauteur de 220 millions de dinars, montant correspondant au chiffre d’affaires réalisé en 2009 pour la billetterie aérienne en Tunisie. Or, n’importe quelle compagnie d’assurance exigera au moins 1% du montant comme frais de fonctionnement, soit 2,2 millions de dinars ! Au vu de l’importance de cette somme, la FTAV a décidé de lancer un appel d’offres pour choisir l’assureur le moins disant. Cependant, cette procédure devrait prendre au moins 6 mois.

Contacté par Destinationtunisie, Ridha Baccar, président de la commission billetterie à  la FTAV, a tenu à  préciser que « Tunisair soutient les agences de voyages dans leur démarche actuelle, le président de la compagnie ayant lui-même intercédé pour tenter de reporter l’échéance ». Toujours selon M. Baccar, « les principales compagnies aériennes étrangères opérant sur la Tunisie ne sont pas contre l’idée d’un report ». La partie tunisienne attend donc la prochaine réunion sur le sujet pour demander officiellement un report d’application de 6 mois.

Un seul impayé en 2009

Le marché de la billetterie aérienne est jugé en Tunisie comme étant très stable. En 2009, le secteur a été marqué par un seul impayé d’un montant de 150.000 dinars. On est donc très loin de l’ardoise de 30 millions d’euros qu’une seule agence de voyages sur Internet aurait laissé aux compagnies aériennes en Ukraine l’année dernière.

De son côté, l’IATA reconnaît que les nouveaux critères sont plus ou moins contraignants selon les pays. On ose donc croire qu’elle fera preuve de souplesse avec la partie tunisienne, bien qu’elle ait prévenu tous ses partenaires de l’entrée en vigueur de ses nouvelles règles depuis décembre 2009…

Hédi HAMDI



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Elyssa, Elyssa, saute moi au cou…

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Le « Jeune Homme de Byrsa », mort il y a 2600 ans et dont on a reconstitué le corps grâce aux miracles de la dermoplastie, continue à  défrayer la chronique. De plus en plus de visiteurs étrangers et tunisiens défilent au musée de Carthage pour admirer son look et sa prestance grandeur nature. Le ministère de la Culture et le ministère du Tourisme envisagent même de lui faire faire le tour de certains pays méditerranéens et européens à  des fins promotionnelles. On dit même que sa première destination serait le Liban, berceau de ses ancêtres phéniciens.

Sacré Arish ! (C’est ainsi que le Professeur Fantar l’a prénommé). Il va quitter Elyssa, la fondatrice de Carthage, sa ville natale, pour aller à  la rencontre d’une autre Elyssa, la chanteuse libanaise en vogue.

On ne peut pas dire qu’il a de l’imagination en matière de fréquentation féminine.

 Wahid Ibrahim



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Venise, désormais à 1h45 de Tunis avec Tunisair

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 A compter du 31 octobre 2010, Tunisair vous offre la possibilité de vous rendre en moins de 2h00 à  la découverte de la Cité des Doges et, pourquoi pas, du carnaval de Venise dont la prochaine édition se déroulera du 26 février au 8 mars 2011.

Pour la première fois, une compagnie aérienne va relier Tunis à  Venise par un vol direct. Une cité qui a su résister à  l’usure du temps. Sa Place Saint Marc. Sa grande lagune. Ses gondoles sur le Grand Canal. Son Pont des Soupirs. Son Carnaval… Et ses grandioses architectures, ses chefs-d’oeuvre artistiques, ses somptueux palais, la magie des « ruelles », son Festival international du cinéma, sa Biennale d’art et son Théâtre de la Fenice. Tant de signes de la splendeur et du faste d’une puissance maritime qui domina la Méditerranée durant cinq siècles.

Mais la Vénétie, ça n’est pas seulement Venise. Et la nature vénitienne, ça n’est pas seulement la mer. La montagne vénitienne surprend par des scénarios d’une rare beauté. Les Dolomites vues de Cortina d’Ampezzo, en province de Belluno, sont un spectacle grandiose… Et toute la zone du Delta du Pô, en province de Rovigo, est un ensemble environnemental d’un exceptionnel intérêt naturaliste.

À Padoue, ville ancienne et savante, la majestueuse Basilique conserve les reliques de Saint Antoine.
Egalement à  visiter, les Villas Palladiennes, du nom du grand architecte Andrea Palladio qui, au XVIème siècle, projeta et réalisa des édifices d’une harmonie incomparable telle La Rontonda de Vicence.
Vérone, la ville décrite par Shakespeare dans son Roméo et Juliette, invite à  vivre les émotions des Å’uvres dans les Arènes, un soir d’été…

Avec l’ouverture de la nouvelle ligne Tunisair, il est désormais possible de s’y rendre en moins de deux ! Venise est également réputée pour les célébrations de la nouvelle année se déroulant sur la Place Saint-Marc dont le slogan est « Venez vous embrasser à  Venise ». Traditionnellement, ce sont 70.000 qui s’y retrouvent, pour une expérience unique et inoubliable.

Lire aussi notre article : Tunisair vers la Cité des Doges



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Semaine du 25 octobre : le tourisme et le transport à toutes les sauces

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Plusieurs événements nationaux sont prévus tout au long de cette semaine du 25 octobre 2010 notamment à Tunis.

Mercredi : Le ministre du Tourisme, Slim Tlatli, sera l’invité de la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie qui organise son habituel déjeuner-débat et qui a choisi cette fois comme thème « La Stratégie du secteur du tourisme à  l’horizon 2016 ». Organisé en collaboration avec la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, l’événement aura lieu le mercredi 27 octobre au Sheraton à  Tunis (infos au 71 844 310 – Par e-mail : hela.trifi@cftci.org).

Vendredi : La compagnie Tunisair tiendra finalement son assemblée générale le 29 octobre 2010 alors qu’elle avait été annoncée dans un premier temps pour le 6 août puis reportée. A l’ordre du jour, le rapport du Conseil d’Administration à  l’Assemblée générale pour l’année 2009 et les rapports du Commissaire aux comptes sur les états financiers individuels et consolidés au titre de l’année 2009.Une assemblée très attendue par les actionnaires qui demanderont des éclaircissements notamment quant à  la baisse du titre Tunisair de plus de
12 % depuis le début de l’année à  la Bourse de Tunis.

Vendredi : Il s’appelle Jean-Claude Morand et il est docteur ès sciences en gestion, professeur de marketing, e-marketing et tourisme pour la HES-SO en Suisse. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont notamment « Tourisme 2.0 ». Il a été invité en Tunisie par la société Dot It afin de donner une conférence à  Tunis le 29 octobre 2010 à  l’hôtel Concorde Les Berges du Lac.

La conférence ne sera cependant pas ouverte à  tous puisque le ticket d’entrée a été fixé à  290 dinars par personne, déjeuner compris. Montant somme toute dérisoire pour tous ceux qui se passionnent pour les dernières tendances du e-tourisme et des manières de booster les entreprises en ligne. Le thème de la conférence portera d’ailleurs sur le thème « Technologies numériques au service du tourisme : importance de l’Internet ».

Ce séminaire d’une journée abordera les questions du « comportement des consommateurs d’expériences touristiques », « comment répondre aux nouvelles attentes des prospects » et l’utilisation des réseaux sociaux pour la promotion des expériences touristiques » pour finir sur une étude de cas de cyberstratégie.

« Et dans le but d’offrir à  ses invités des opportunités étonnantes et efficaces de promotion et de communication sur les sites web, « Dotit » vous permettra la maîtrise des outils et des techniques du tourisme 2.0 qui devient une nécessité pour les professionnels du tourisme afin d’atteindre de nouveaux niveaux de performance et de développement » précisent les organisateurs. Inscriptions sur : http://e-tourisme.dotit.mobi/



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Un nouveau concurrent pour Mauritania Airways ?

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La compagnie aérienne Mauritania Airways, détenue à  51 % par Tunisair et à 49 % par un actionnariat mauritanien, pourrait voir arriver très prochainement un nouveau concurrent de taille sur son marché.

Il s’agirait de Mauritania Airlines International (MAI), compagnie aérienne publique créée pour remplacer Air Mauritanie laquelle avait été liquidée il y a deux ans.

Le premier vol officiel de la nouvelle compagnie devrait intervenir le 28 novembre 2010, avant la célébration par la Mauritanie du cinquantenaire de son indépendance.

Selon l’agence Nouakchott d’Information (ANI) évoquant des sources dignes de foi, MAI aurait déjà  acheté un Boeing 737-300 pour un montant avoisinant les 25 millions de dollars US. Toutefois, et selon une personne proche du dossier, cet appareil (immatriculé 6V-AHU), basé à  Perpignan, serait actuellement l’objet d’un litige entre Royal Air Maroc et le gouvernement sénégalais car ayant servi dans la flotte de l’ancienne Air Sénégal International aujourd’hui disparue.

« Ces mêmes sources ont indiqué à  l’ANI que deux autres avions, de type Boeing 737-500, basés à  Prague, auraient été identifiés par la MAI dont le directeur général a fait le déplacement pour tenter de faire avancer les négociations. »

« De même que les discussions se poursuivent pour l’acquisition par la MAI d’un quatrième avion, un ATR-72 qu’aurait promis l’Algérie dans le cadre des accords signés entre les deux pays en juin dernier à  Alger. »

Lire aussi notre dernier article concernant la situation de Mauritania Airways :

Exclusif : La compagnie aérienne Mauritania Airways pourrait voir son avenir remis en cause



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Ce qui va changer dans le programme d’hiver d’Air France

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La compagnie aérienne Air France vient d’annoncer les nouveautés de son programme pour la saison hiver 2010-2011. Avec notamment 5 vols quotidiens au départ de Tunis sur sa plate-forme de Roissy CDG, le transporteur français sera désormais à  même d’offrir plusieurs nouvelles correspondances sur son réseau moyen-courrier.

Au départ de Paris, trois escales bénéficient d’une fréquence supplémentaire : Oslo (3 quotidiens), Oviedo (3 quotidiens) et Vérone (4 quotidiens).Un nouvel accord de partenariat a été signé avec Bulgaria en mai 2010 concernant la desserte de Sofia (à  l’hiver, 2 quotidiens dont un opéré par Bulgaria).Un accord de coopération commerciale a également été passé avec la première compagnie domestique du Royaume Uni, Flybe, élargissant les liaisons entre le Royaume Uni et la France. La liaison entre Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol conserve 12 vols quotidiens (6 vols Air France et 6 vols KLM).

Au départ des régions, deux nouvelles lignes sont proposées depuis Toulouse : Düsseldorf (1 quotidien opéré par Régional) et Hambourg (1 quotidien opéré par Brit Air). Depuis Lyon, la ligne vers Amsterdam passe de 4 à  3 vols par jour, tandis que les liaisons vers Copenhague, Munich et Madrid sont suspendues.

Vers l’Afrique, une nouvelle destination vient enrichir le réseau de la compagnie : Bata, en Guinée équatoriale, est prévue être desservie deux fois par semaine via Malabo en A319 Dedicate (sous réserve de compatibilité des infrastructures), tandis que Malabo bénéficie d’une desserte quotidienne.
Air France augmente ses fréquences vers Pointe Noire en République du Congo (5 vols par semaine) et vers Libreville (5 fréquences hebdomadaires sous réserve de l’autorisation des autorités gabonaises).Enfin, la desserte de Djibouti passe d’un vol par semaine à  3 vols hebdomadaires via Jeddah.

Les nouveautés sur le long-courrier

Sur les routes vers l’Amérique du Nord et l’Amérique latine, Air France retrouve un programme proche de celui qu’elle opérait avant la crise avec notamment 6 fréquences quotidiennes sur New York, une offre en hausse sur Boston et sur Mexico et un retour à  2 vols quotidiens à  destination de Rio de Janeiro et de Sao Paulo.
La croissance de l’offre est importante sur l’Asie cet hiver (+5,4% de SKO, sièges kilomètres offerts). En Inde, la desserte de Bangalore redevient quotidienne. La ligne Paris-Bangkok bénéficie d’un vol quotidien en A340 entièrement dédié à  cette destination puisque les tronçons continuant vers le Vietnam sont supprimés. Les vols vers Ho Chi Minh et Hanoï sont en effet désormais sans escale. Ces deux villes sont chacune desservies 5 fois par semaine en coopération avec Vietnam Airlines, nouveau partenaire au sein de l’alliance SkyTeam. Air France opérant 3 des 5 vols vers Ho Chi Minh.
A Tokyo, au-delà  des vols qu’elle effectue vers Tokyo Narita, Air France propose aussi un vol quotidien vers l’aéroport d’Haneda, plus proche du centre ville, opéré par son partenaire japonais JAL.



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Une taxe sur les voyages fait débat en Allemagne

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A cause du plan de rigueur mis en place par le gouvernement allemand, une nouvelle taxe, comprise entre 8 et 45 euros (selon la distance du vol), sera imposée sur les billets d’avion à  compter de l’année 2011, taxe qui devrait rapporter au trésor public allemand un milliard d’euros par an.

Cependant, les professionnels du tourisme allemand ne l’entendent pas de cette oreille. Le président de la BTW, la fédération allemande du tourisme, Frank Laepple, a critiqué la création de cette taxe et a appelé à  « son retrait immédiat et sans condition » ajoutant qu’ « elle n’a aucune justification écologique ». M. Laepple a rappelé qu’une taxe similaire avait été instaurée aux Pays-Bas mais vite retirée face à  la levée de bouclier des opérateurs du tourisme et du transport.

Reste à  savoir quelle suite les autorités allemandes donneront à  cette requête. Dans le cas où la taxe entrerait en vigueur, elle affaiblira la compétitivité des destinations aériennes incitera nombre de candidats au voyage à  opter pour des destinations de proximité accessibles par voie routière notamment.



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Nouvelle directrice à  l’Institut de Sidi Dhrif

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Chérifa Lakhoua Kassar prend la tête de l’IHET. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère du Tourisme ont en effet annoncé sa nomination en tant que directrice de l’Institut des Hautes Etudes Touristiques de Sidi Dhrif à  compter du 22 octobre 2010.

Cet organisme public, entièrement voué à  l’enseignement hôtelier et touristique, apporte au marché de l’emploi 150 diplômés dans diverses spécialités (tourisme, hébergement, restauration).

Depuis le 22 août 2005, date de la parution au journal officiel du décret de loi n° 2005-2325 portant sur la création d’un établissement supérieur et de recherche, l’Institut des Hautes Etudes Touristiques de Sidi Dhrif, l’établissement est désormais placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et du ministère du Tourisme.



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Thomas Cook France veut ramener 200.000 touristes en Tunisie

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En tout, 350 personnes étaient du voyage, dont le Top 50 du directoire, en présence des agences affiliées, des directeurs commerciaux, chefs de produits, etc.

C’est un voyagiste qui a de grandes ambitions sur la Tunisie. Thomas Cook France, filiale du groupe touristique allemand éponyme, a tenu sa convention annuelle du 13 au 16 octobre 2010 à  Djerba (hôtel Eldorador Aladin) avec, en tête de délégation, le premier responsable du T.O, Denis Waquier.

Dans cette réunion interne, il s’agissait avant tout pour le voyagiste de faire, avec ses équipes, le bilan de la saison passée et de préparer la prochaine. A son compteur, 140.000 clients sur la Tunisie en 2009 et idem en 2010. Mais le défi porte sur les deux prochaines années pour lesquelles l’objectif des 200.000 clients a été fixé. Pour y parvenir, Thomas Cook France compte sur des départs à  partir de la province française, des réservations en ligne et mise sur ses différents concepts hôteliers implantés en Tunisie : Eldorador, Thomas Cook Village, Club Aquatour et surtout Club Jumbo, le concept d’entrée de gamme à  prix très attractifs.

Au cours de ce séjour tunisien, l’ONTT a offert un dîner à  l’intention de la délégation française au complexe Djerba Explore et qui a été marqué par la présence du ministre du Tourisme, Slim Tlatli, du président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), Mohamed Belajouza, du directeur du Marketing de l’ONTT, Férid Fetni et de la représentante de l’ONTT à  Paris, Amel Hachani.

L’entretien, qui s’est déroulé à  l’occasion entre le ministre du Tourisme et le président de Thomas Cook France, a été riche en résultats. Il a en effet été convenu de la création en Tunisie d’une académie de formation professionnelle dont l’objectif est de consolider le niveau de compétence des ressources humaines opérant dans le secteur et la création par Thomas Cook à  Tunis d’un centre d’appel dédié à  sa clientèle.

L’esprit Jumbo Club

Depuis avril 2010, deux hôtels tunisiens sont exploités sous la formule Club Jumbo, le Palm Beach Hammamet et l’Homère à  Djerba. Le concept demeurera effectif au cours de l’hiver 2010-2011 et la commercialisation vient d’être engagée sur le marché français à  des prix débutant à  199 euros TTC pour un séjour de 8 jours et 7 nuits en All Inclusive, vol, transfert et hébergement compris !

Le concept Jumbo Club repose sur une « atmosphère décontractée, conviviale et joyeuse » proposant multiples activités et événements tout au long de la journée avec des tournois sportifs, des jeux apéro, des soirées à  thème et une recommandation émanant des vendeurs : « n’oubliez pas votre tenue blanche et rose ».

Depuis son lancement, le concept Jumbo Club a déjà  séduit 30.000 clients dans les 5 clubs où il est implanté : 2 en Tunisie, un au Maroc, un en Turquie et un en Grèce. Un nouveau club à  Hurghada en Egypte et un tout nouveau concept de croisière sur le Nil, la Jumbo Cruise, devrait consolider l’offre cet hiver.

Actuellement deuxième tour-opérateur français sur la Tunisie (derrière Marmara), Thomas Cook France entend bien jouer les premiers rôles sur la destination dans les années à  venir.

H.H



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Massage reçu 5 sur 5

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Les centres spas et de bien-être sont devenus presque plus nombreux que les hôtels.

Sont-ils tous efficaces et répondent-ils aux normes internationales ?

Seuls les clients avertis le savent et peuvent le confirmer ou l’infirmer.

L’environnement souvent humide et glissant de ces espaces favorise, en effet, tous les dérapages et toutes les formes de charlatanisme.

Un corps d’inspecteurs et d’inspectrices qualifiés devrait y jouer aux clients mystérieux et vérifier si les massages y sont reçus 5 sur 5 comme les doigts des deux mains.

Message bien reçu ? A vous !

 Wahid Ibrahim



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Sfax : l’hôtel Syphax en pleine incertitude sur son devenir

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Il fut un temps où le Syphax passait pour être le joyau hôtelier de la ville de Sfax. Après avoir arboré pendant plusieurs années les enseignes Novotel puis Sangho, il est actuellement dans une phase de grande incertitude.

Malgré un emplacement stratégique dans un parc jardin sur la route de la Soukra, à  5 minutes du centre-ville (sans compter les embouteillages) et à  6 km (à  vol d’oiseau) de l’aéroport Sfax-Thyna, l’établissement est aujourd’hui proposé à  la vente au plus offrant. Classé 4 étoiles, il a une capacité de 123 chambres et 4 suites junior, une piscine, des espaces de restauration, ainsi que des salles de congrès et des salles de sous-commissions. En attendant de trouver un repreneur, il continue cependant d’accueillir des clients dans un décor et une ambiance des années 70.

C’est la BAT (Banque d’Affaires de Tunisie) qui a été mandatée pour se charger de la transaction et, de toute évidence, elle a pour mission d’effectuer la vente le plus vite possible, le dernier délai de retrait des offres ayant été arrêté au 29 octobre 2010. Une data room sera ensuite organisée du 8 au 20 novembre au siège social de la banque à  Tunis afin de mettre à  la disposition des intéressés tous les éléments disponibles et leur permettre d’aller rapidement sur le terrain pour une visite des lieux.

Cependant, pour retirer le dossier d’appel d’offres et le mémorandum d’information, et en plus du montant habituellement demandé pour éloigner les badauds (300 dinars dans le cas d’espèce), une clause de confidentialité est exigée des investisseurs.

Les nouveaux repreneurs, qui auront également à  faire à  une concurrence locale assez musclée, se devront de remettre à  niveau l’hôtel qui a (très) mal vieilli et dont le personnel a (beaucoup) perdu de sa superbe. En d’autres termes, il y a du pain sur la planche des futurs propriétaires.



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Le tourisme marocain fait du Net un axe de communication capital

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Les autorités touristiques du Maroc investissent le Web pour la promotion du Royaume. Dernière initiative en date, la création d’une chaîne sur Youtube. Accessible sur l’adresse www.youtube.com/visitmorocco, « cette chaîne est un nouvel outil qui va permettre de diffuser plus largement un contenu vidéo sur le Maroc, ses multiples destinations mais aussi, de mettre en avant des thématiques plus transversales comme le golf, le bien-être, etc., indique l’Office national marocain de tourisme (ONMT-Paris) cité par l’agence MAP.

« En plus des films sur la destination, il est possible désormais de suivre la 2ème saison des programmes courts « A la rencontre de… » parrainée par le Maroc et lancée 11 septembre dernier sur la chaîne française TF1, en visionnant, au fur et à  mesure de leur diffusion en télévision, les mini-interviews de ces personnages marocains racontant leur Maroc ».

Après une refonte du portail www.visitmorocco.com, la création d’un site www.marrakech.travel et d’une page Facebook www.facebook.com/marrakech dédiés à  Marrakech, le Maroc fait désormais de la Toile un outil fondamental dans sa politique de communication institutionnelle.



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Les statistiques, c’est comme le père Noël

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Hier, comme tous les 20 octobre de chaque année, l’ONU l’a décrétée « Journée mondiale des statistiques ». A cette occasion, il est pertinent de rappeler quelques définitions parmi celles qui font dans la subtilité :

1/ Les statistiques, c’est comme le bikini: ça donne des idées mais ça cache l’essentiel ! (Coluche);

2/ Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. (Winston Churchill) ;

3/ Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques (Mark Twain).

4 / Je pourrai ajouter une quatrième définition couleur locale : les statistiques sont comme une Jebba, elles cachent tout y compris l’essentiel.

 Wahid Ibrahim



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Pour sûr, il a de l’étoffe !

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Habib Makni : après le textile, il investit dans le tourisme. Voilà  un promoteur qui a de l’étoffe et qui, de fil en aiguille, réussira, on l’espère, à  tisser un beau réseau de projets innovants.

Wahid Ibrahim



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Bientôt un nouveau visage pour le tourisme à  Bizerte

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Après le textile, Habib Makni investit dans le tourisme. L’homme d’affaires tunisien, connu pour la ligne de confection et les espaces commerciaux portant son nom, va lancer un méga-projet touristique dans la zone de Cap Blanc à  Bizerte, pointe la plus septentrionale du continent africain. Les composantes du projet ont été présentées le 19 octobre 2010 en avant-première au président Zine El Abidine Ben Ali qui « a prodigué ses encouragements au promoteur du projet, réaffirmant son appui à  l’investissement extérieur et national » a rapporté l’agence TAP.

Ce projet comprendra quatre hôtels de haut standing, des appart-hôtels, une médina, une marina, un centre off-shore de services médicaux et de soins, un parc aquatique, des centres de détente et de remise en forme (spa) et des espaces commerciaux. Particularité du projet : « il sera conforme aux normes internationales en termes de respect des aspects naturels, environnementaux et d’aménagement urbain. ». Voilà  qui devrait donc rassurer tous les sceptiques quant au destin de cette zone demeurée encore totalement préservée.

Ce projet consacre la position de Bizerte en tant que nouveau pôle touristique régional. Pour mémoire, un méga-projet de marina et de port de plaisance sont actuellement en cours de réalisation. De même, un nouvel hôtel 5* est prévu dans la zone de Sidi Salem qui devrait porter l’enseigne internationale Concorde, selon ce qui avait été annoncé récemment par son promoteur (UFI Group de Abdelaziz Essassi).

De même, l’hôtel Nador, situé dans la zone de la Corniche, repris par des investisseurs libyens, est actuellement en cours de rénovation totale.

Par ailleurs, un autre promoteur (italien cette fois) serait en train d’étudier les possibilités d’investissements également dans le gouvernorat de Bizerte sur le littoral en direction de Sejnane.

Le groupe Makni est l’une des plus grandes firmes de Tunisie ayant débuté par la confection et le textile comme première et principale activité et ce depuis 1965. Sur le marché local, il possède sa propre chaîne de distribution répartie sur tout le territoire tunisien (centres commerciaux, points de ventes…) et approvisionnent d’autres clients (grandes surfaces, magasins, boutiques…). A l’échelle internationale, une grande partie de son activité étant dirigée vers l’exportation (Italie, Allemagne, France), le groupe travaille avec les plus grands représentants de marques internationales. Son expérience et le flux important de marchandises destinées à  l’exportation lui ont permis d’acquérir un grand pouvoir de négociation à  l’égard des intervenants en matière de logistique et d’exportation.



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Inauguration de l’agence VIP Destination & Events

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Ils ont choisi la date symbolique du 10/10/10 pour inaugurer officiellement leur nouvelle agence de voyages à  Tunis.

Aziz Benelfoul et son partenaire Hichem Ridane viennent de lancer VIP Destination & Events, une agence de voyages sur mesure, avec des produits ski haut de gamme, des voyages de noce de luxe etc. Mais l’autre composante de l’agence, ce sera aussi l’organisation de voyages autour du thème de la fête avec un service d’accompagnement « à  la hauteur de l’attente de la clientèle » promet Aziz Benelfoul. Forte d’une solide expérience dans les voyages autour du monde, l’équipe de VIP Destinations & Events va donc se positionner comme spécialiste des séjours sur mesure vers des destinations atypiques et luxueuses. «Notre expérience nous permet aujourd’hui d’offrir les destinations USA, Europe de l’est avec la Russie, l’Ukraine, Kazantip, l’Asie du sud avec la Thaïlande, le Vietnam, la Polynésie ou encore l’Australie etc. »



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Ouverture d’un « Marine Spa » de luxe à  Sousse

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La mode du spa se confirme de plus belle. C’est à  Sousse que vient d’ouvrir cette fois un nouvel établissement, au cœur du nouvel hôtel Mövenpick Resort & Marine Spa.

« Nous sommes très fiers de l’ouverture du Marine Spa, qui complète l’offre de notre établissement et qui est appelé à  devenir une référence du bien-être à  Sousse » a déclaré le directeur général de l’hôtel, Peter J. Schönenberger.

Une équipe experte dans l’univers de la santé et du Spa conseille la clientèle dans ce centre qui

« assure une approche équilibrée entre le bien-être et la santé dans une ambiance luxueuse et très relaxante » grâce aux bienfaits de l’eau de mer et de ses dérivés, aux nouveautés en matière de produits et aux nouvelles technologies dans le domaine de la thalassothérapie et du spa.

Particularité du centre : les clients sont encouragés à  participer eux-mêmes à  la sélection et à  la création d’un programme de soin personnalisé, ce qui constitue une expérience unique et inoubliable pour les curistes.

Initialement prévue pour avril 2010, l’ouverture a été retardée jusqu’à  octobre. « Ce retard a permis à  l’équipe de thérapeutes du Marine Spa de parfaire leur entraînement à  travers une série de “dry runs”, tests menés sur site et dans des conditions réelles » a précisé l’hôtel.



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Ken ya ma Ken

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Certains promoteurs sont en avance par rapport à  l’environnement administratif qui les entoure et qui les étouffe. Slah Smaoui, concepteur du Centre Ken de Bouficha en est le parfait exemple.

Artiste jusqu’au bout des ongles et jusqu’au dernier poil d’une barbe qui lui dévore le visage, il a engagé toute sa famille et tous ses moyens dans une réalisation futuriste en terme de construction durable, de production artisanale de haut de gamme, d’accueil personnalisé, de créativité artistique et de promotion de tourisme écologique et culturel. Malheureusement, toutes les autorités, y compris touristiques, l’ont pris pour un OVNI débarquant d’une autre planète et ne lui ont prêté aucune attention. Pourtant, avec les régions de Tunis, d’Hammamet, de Yasmine Hammamet, de Sousse-Port el Kantaoui et de Monastir-Mahdia, le centre Ken se trouve au cœur d’un bassin touristique qui englobe plus des trois quarts de l’offre hôtelière tunisienne.

Aujourd’hui, le Centre Ken connaît une situation financière difficile qui risque d’éteindre à  jamais la flamme créatrice de son promoteur Slah Smaoui qui lui a voué toute sa vie et de priver le tourisme tunisien d’une des réalisations les plus intelligentes et les plus innovantes de son histoire.

Un sauvetage urgent s’impose sinon tout risque d’entrer « fi khabari ken ».

Wahid Ibrahim



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Maisons d’hôtes mais pas maisons closes

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L’hébergement para hôtelier, avec toute la diversité qui le caractérise, est un facteur d’enrichissement et de diversification de l’offre touristique.

Il constitue même la réponse idéale pour les internautes avides de liberté, d’authenticité et d’originalité.

Le mérite du ministre du Tourisme est d’avoir reconnu qu’en la matière, l’administration s’est trouvée en décalage par rapport aux initiatives privées.

Nul doute qu’il fera tout pour que les maisons d’hôtes s’ouvrent enfin aux visiteurs et qu’elles ne restent pas des maisons closes. Au sens propre du terme cela s’entend.

Wahid Ibrahim



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L’hôtel Venus Hammamet a changé de main

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L’hôtel Venus (3*, 552 lits) situé à  Hammamet Sud a été vendu par sa société propriétaire et le contrat signé hier 18 octobre 2010. Le nouvel acquéreur est le groupe présidé par Saïd Boujbel, premier groupe hôtelier en Tunisie en nombre d’établissements exploités sous les deux marques Sunny Hotels ou Caribbean World.

Le Venus est à  ce jour loué à  une société de gestion hôtelière d’origine allemande dénommée BMC (Business & Management Company) et ce jusqu’à  la fin de l’année en cours. Le nouvel acquéreur a prévu d’y réaliser des travaux de rénovation et prévoit la réouverture de l’établissement en avril 2011.

Sunny Hotels compte dans son giron les hôtels Cedriana (3*) et Fiesta Beach (4*) à  Djerba, le Zenith/Anaïs/Kenza (3*) à  Hammamet nord, le Yasmine Beach (4*) à  Yasmine Hammamet ainsi que le Golf Beach (3*) à  Tabarka.Sous l’enseigne Caribbean World, la chaîne exploite 9 établissements situés à  Borj Cédria (4*), Djerba (un 4* et un 3*), Gammarth (3*), Hammamet (3*), Mahdia (4*), Monastir (4*) et Nabeul (4*).



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Maisons d’hôtes et gîtes ruraux réclament reconnaissance

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Les propriétaires des maisons d’hôtes et des gîtes ruraux font entendre leur voix. Les exploitants de cette catégorie d’établissements, conduits par Isabelle Planchon, gérante de Dar Bibine à  Djerba, sont allés frapper à  la porte de Slim Tlatli, ministre du Tourisme, pour lui exposer les difficultés qu’ils rencontrent dans leur quotidien professionnel. Ils ont été reçus, samedi 16 octobre 2010 au siège du ministère, mais surtout écoutés et compris !Ces nouveaux établissements, dits aussi d’hébergement alternatif, sont de plus en plus nombreux à  ouvrir actuellement en Tunisie -avec une très forte concentration à  Djerba- et se caractérisent par une imagination très prononcée dans leur concept et la nature même du produit offert au client. « C’est une génération spontanée qui s’est créée très sincèrement sans que nous n’ayons rien fait » a reconnu le ministre, qui a tout de même rappelé l’existence d’un décret de loi datant de l’année 2007 (décret n°2007-457 du 6 mars 2007) relatif au classement des établissements touristiques fournissant des prestations d’hébergement. Mais ces textes sont loin d’être suffisants et l’administration est appelée à  encadrer l’activité par un cadre règlementaire clair qui définisse les tenants et les aboutissants du tourisme alternatif et, surtout, qui identifie la nature et la spécificité de chaque mode d’hébergement car hôtel de charme n’est pas maison d’hôte qui n’est pas gîte rural qui est différent d’un Houch réaménagé à  des fins d’hébergement.

Cependant, la mise en place d’un cahier de charges régulant l’activité avec trop de rigidité reviendrait à       
« stéréotyper » le produit, conséquence que les professionnels craignent par-dessus tout. La nouvelle règlementation se devra donc de laisser libre court à  l’imagination des promoteurs dans la conception et la définition de leur produit.

 « Nous ne voulons pas être hôteliers ! »
Les propriétaires de maisons d’hôtes refusent également d’être considérés comme des hôteliers. A ce propos, Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), les rassure tout de suite et invite au contraire la communauté des exploitants de maisons d’hôtes à  se fédérer en association car, à  leur manière  
« ils collaborent à  la fabrication d’un produit touristique global ». Et M. Belajouza de préciser : « nous ne comptons pas vous avaler ni obliger qui que ce soit à  être adhérent à  la FTH mais vous apporter notre assistance grâce à  nos 50 ans d’expérience. Mais à  partir du moment où vous accueillez des clients, vous êtes une branche de l’hôtellerie» n’a-t-il pas manqué de leur rappeler. Car effectivement en matière de devoir, le tourisme alternatif a les mêmes obligations qu’un hôtel classique, notamment sur les questions d’hygiène et de sécurité. Voire plus. Le cas de Dar Jasmin à  La Marsa est éloquent : Sonia Achour, responsable de cette maison d’hôtes, y accueille depuis plus de 3 ans des personnes en convalescence après avoir subi une opération de chirurgie esthétique. Rien à  voir donc avec des hôtels dits de charme. Amalgame également soulevé par Farah Ksouri de Dar Farisa à  Chott Mami (Ras Jebel) qui précise que les clients d’une maison d’hôtes sont reçus par le propriétaire dans le cadre d’une gestion familiale. « C’est comme si vous receviez des invités mais qui payent leur séjour ».De son côté, Skander Zribi, de Dar Zaghouan, évoque aussi les risques de confusion qui existent entre les établissements. Il déplore notamment le fait qu’Internet induise en erreur les clients étrangers. « Tapez gîte rural en Tunisie sur Google et vous tomberez sur appartement à  El Kantaoui » s’indigne-t-il. Ce qui confirme la nécessité urgente d’une règlementation qui remette de l’ordre dans le secteur.

Autre point soulevé par M. Zribi, l’existence d’anciennes maisons coloniales dans des fermes abandonnées qui pourraient être restaurées pour en faire des établissements pour des séjours alternatifs. Le ministre du Tourisme a annoncé à  ce propos qu’une commission était en passe d’être créée avec plusieurs ministères concernés (Domaines de l’Etat, Equipement et Habitat, Environnement…) pour recenser les anciennes propriétés coloniales puis les mettre sur le marché en faisant appel à  des projets.Autre suggestion de Skander Zribi : la mise en place d’un guichet unique (à  l’image de ce qui se fait à  l’API) pour faciliter les formalités administratives pour l’ouverture d’un gîte ou d’une maison d’hôtes.

L’épée de Damoclès des instances locales
Si l’on en croît les témoignages convergents des exploitants des maisons d’hôtes, c’est avec les instances locales que les relations sont plus difficiles. Confirmation de François Dominique, propriétaire de Villa Zembra (El Haouria), qui rapporte -en des termes très diplomatiques- que « les éléments convergent avec l’ONTT mais pas avec les instances locales qui menacent d’arrêter l’exploitation des établissements ». Il en appelle par conséquent au ministre du Tourisme pour « [nous] permettre de continuer à  exister l’âme en paix ».

Inquiétude relayée par plusieurs propriétaires de gîtes ruraux situés sur des terrains agricoles et qui font face à  des problèmes fonciers. Slim Tlatli s’est voulu rassurant sur ce sujet et a annoncé s’être réuni avec le ministre de l’Agriculture et que « tout le monde est d’accord pour encourager le développement des gîtes ruraux à  travers des autorisations d’exploitation des terrains sans pour autant les déclasser ».Sur un autre plan, Moez Karoui, promoteur de la Villa des Amandiers à  Hammamet, spécialisée dans le tourisme golfique, en appelle à  une charte de qualité à  mettre en place par les opérateurs. De leur côté, Isabelle Planchon (Dar Bibine, Djerba) et Sabri Oueslati (Dar Sabri, Nabeul), ont annoncé avoir déjà  élaboré des statuts pour la constitution d’une association ou d’une fédération des exploitants d’établissements de tourisme alternatif. Cependant, l’obtention d’un visa sera malheureusement pour eux plus pointilleuse que toutes les autorisations administratives réunies pour l’ouverture d’une maison d’hôtes.



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Tunisair en quête d’une alliance stratégique mondiale

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La compagnie Tunisair n’a pas, pour le moment, l’intention d’intégrer la Star Alliance et les informations parues récemment dans certains médias ne sont qu’interprétations prématurées. Un article publié dans un magazine français spécialisé le 13 octobre dernier a en effet solennellement annoncé l’intention de la compagnie publique
« de se rapprocher de la Star Alliance et ce avant la libéralisation totale du ciel aérien d’ici fin 2011 pour se préparer à  l’arrivée des low cost et chercher par tous les moyens à  contrer cette future concurrence ». Affirmation nuancée par la compagnie Tunisair qui, certes, réfléchit à  l’heure actuelle à  intégrer un groupement de compagnies internationales, mais pas spécifiquement Star Alliance malgré l’existence toutefois de contacts établis avec Lufthansa, compagnie co-fondatrice de l’alliance.

En 1999, Tunisair avait officiellement entamé des discussions avec SkyTeam, l’autre alliance majeure du secteur du transport aérien qui comprend notamment Air France-KLM et Delta, négociations qui n’avaient pas abouti suite à  l’exigence posée à  Tunisair de s’installer sur la plate-forme de l’aéroport parisien de Roissy.
De même, Tunisair avait annoncé en 2006 son intégration de l’alliance Arabesk réunissant les principales compagnies aériennes arabes. Au-delà  de l’effet d’annonce et de la bonne volonté de l’AACO (l’Association arabe des transporteurs aériens), cette alliance a depuis sombré dans les méandres de l’oubli.

Il est intéressant de signaler que plusieurs compagnies aériennes arabes et méditerranéennes sont membres des plus grandes alliances : Egyptair et Turkish Airlines font partie de Star Alliance et Royal Jordanian est dans Oneworld. La Royal Air Maroc, tout comme Tunisair, n’appartient à  aucune alliance mais privilégie les partenariats en code share notamment avec Air France, Iberia, Delta Airlines, Egyptair, Turkish Airlines, Emirates, etc. Elle avait également été sur les rangs pour intégrer SkyTeam mais y avait renoncé vu les exigences qui lui avaient été posées comme notamment l’abandon de certaines lignes africaines.



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Arish renaît de ses cendres à  Carthage

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L’inauguration de l’exposition organisée vendredi 15 octobre au Musée de Carthage en l’honneur du « Jeune homme de Byrsa », mort à  l’âge de 20 ans il y a plus de 2000 ans, était un moment de pure magie. Rien n’y manquait : la belle lumière du soleil couchant, l’air purifié par une averse rafraîchissante, une pléiade d’ambassadeurs et de gens des médias, des arts et de la culture et, cerise sur le gâteau, les ministres du Tourisme et de la Culture, enfin côte à  côte et regardant dans la même direction. Comme quoi, il aura fallu un mort pour réunir les vivants.

Après les beaux discours de circonstance, on pouvait enfin découvrir le squelette étonnamment bien conservé du jeune carthaginois baptisé « Arish » par notre Fantar national (le professeur Mohamed Fantar, éminent historien) ainsi que sa reproduction en taille réelle rendue possible grâce aux miracles de la dermoplastie. Son look était d’un réalisme si saisissant qu’un visiteur ne s’est pas empêché de lâcher : il ne lui manque que la parole.

Et pour ne pas déroger aux rites des repas mortuaires, un buffet bien garni a clôturé la cérémonie.

Une ambiance de franche gaieté me fait dire que tout le monde affichait une mine de… déterrement.
 
Ouverture au public de l’exposition le 16 octobre 2010 au Musée de Carthage. Elle se poursuit jusqu’au mois de mars 2011.

 Wahid Ibrahim



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Un homme d’affaires promet de nouveaux produits pour l’hôtellerie en Tunisie

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Serait-ce une nouvelle manière pour inciter les hôteliers tunisiens à  faire leur shopping autrement ? Jo Perez, homme d’affaires natif de la Tunisie et président de la société « Le Monde Hôtelier », organise les 19 et 20 octobre 2010 à  l’hôtel Mövenpick (ex-Abou Nawas Gammarth) une mini-exposition de produits utilisés dans le secteur de l’hôtellerie. 13 exposants, 12 français et 1 belge, devraient prendre part à  cet événement qui a suscité un tel engouement qu’il a bénéficié du soutien de l’ambassade de France en Tunisie, de la compagnie Tunisair, d’une banque privée de la place et celui de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) !

L’organisateur de l’événement se propose de ramener « des fournisseurs de matériel hôtelier sélectionnés pour leur qualité de produits, de services, de finition et de livraison et qui vont apporter des gammes de produits différents de ce qui existe en Tunisie, à  la fois du bas de gamme, de la moyenne gamme et du haut de gamme, sans concurrencer les produits tunisiens » tient-il à  souligner, car « la qualité des produits d’accueil en Tunisie nécessite d’être améliorée ».

Grâce aux bonnes grâces de Tunisair, une tonne de matériel sera acheminée en Tunisie pour être présentée lors de cette exposition à  laquelle devrait participer des fournisseurs de linge d’hôtellerie, de chambre, de salle de bain, de sanitaire et de cuisine, des produits cosmétiques, de spa et d’hygiène, du luminaire ainsi que d’autres produits tels que de la décoration intérieure murale, des bracelets d’identification en tissu, etc.On attend également avec curiosité de voir en quoi consistera l’offre des entreprises de services dont la présence a été annoncée, en l’occurrence une agence de communication et une compagnie de photographie industrielle et publicitaire dont on espère qu’elles ne viendront pas apprendre à  leurs homologues tunisiens leur métier.

Sur un autre plan et répondant à  une question du site Destinationtunisie relative à  l’existence antérieure d’un salon de l’équipement hôtelier en Tunisie (le SIHER en l’occurrence), M. Perez a déclaré qu’au départ, il ignorait l’existence de cette manifestation, mais qu’il avait ensuite rencontré les responsables de ce salon et qu’ils lui ont  « demandé d’être avec eux ».



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De Profundis

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Le sauvetage des mineurs chiliens bloqués pendant plus de deux mois au fond d’une mine à  700 m de profondeur a constitué un événement planétaire, braquant tous les projecteurs et toutes les caméras du monde sur le Chili.
 
Plus de 1500 journalistes et des dizaines de chaînes de télévision ont couvert l’évènement avant, pendant et après, générant un impact publicitaire qu’aucune campagne n’aurait pu réaliser.

On pourrait s’en inspirer en médiatisant à  grande échelle le sauvetage de nos hôteliers bloqués depuis des années dans le gouffre sans fonds de leur endettement.

 Wahid Ibrahim



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Emirates fait des réductions sur le long-courrier pour les Tunisiens

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Profitant de cette période de basse saison, la compagnie aérienne Emirates Airline a mis en place depuis le 1er octobre pour ses clients au départ de la Tunisie des offres tarifaires particulières permettant de voyager vers des destinations spécifiques au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie et aux Amériques et ce jusqu’à  fin novembre 2010 via Dubaï.

Concrètement, cette offre à  prix spéciaux concerne aussi bien la classe affaires que la classe économique et porte sur les destinations Houston et Los Angeles (à  partir de 6190 DT en classe économique aller et retour), Istanbul (745 DT), Bahreïn (895 DT), Damas (770 DT), Dubaï (753 DT), Johannesburg (1285 DT), Koweït (740 DT), Cape Town (1285 DT), Mascate (743 DT), Bangkok (1241 DT), Pékin (1228 DT), Hong-Kong (1238 DT) et Kuala Lumpur (1233 DT).

A noter cependant que ces offres tarifaires sont assorties de certaines conditions, notamment que l’achat se fasse en ligne à  travers le site de la compagnie (www.emirates.com/tn), que les billets ne soient pas endossables par une autre compagnie et qu’en cas d’annulation d’une réservation ferme, une pénalité de 150 dinars est appliquée. De même, une seule escale est permise à  Dubaï, soit à  l’aller ou au retour.

Selon les données avancées par Emirates, Dubaï est actuellement la première destination de ses passagers tunisiens, suivie de quelques escales en Asie comme Shanghai, Pékin et Hong-Kong, « qui enregistrent une forte demande des commerçants et hommes d’affaires cherchant à  établir des relations de partenariat, d’export et d’approvisionnement dans plusieurs secteurs, comme le textile, l’électronique, l’informatique et les technologies de la communication ».

Emirates dessert actuellement 105 destinations dans 64 pays sur les 6 continents, avec une flotte composée de 151 nouveaux appareils (144 avions de type Airbus et Boeing et 7 avions cargo). La compagnie reçoit en moyenne un nouvel appareil toutes les 4 semaines !A noter par ailleurs que le transporteur dispose d’une flotte de 13 Airbus A.380 avec lesquels il dessert Londres-Heathrow, Sydney, Auckland, Bangkok, Toronto, Séoul, Paris, Jeddah, Manchester, Pékin, et à  partir du 29 octobre prochain sur la ligne Dubaï – New York de nouveau.



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Le Premier ministre, 4 ministres et deux secrétaires d’Etat au chevet du tourisme tunisien !

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L’affluence a dépassé toutes les attentes : la consultation nationale sur la stratégie du secteur touristique à  l’horizon 2016 qui s’est déroulée le 9 octobre 2010 à  Tunis a fait le plein, à  telle enseigne que de nombreux retardataires parmi les opérateurs du tourisme et autres, ignorant peut-être la ponctualité légendaire du Premier ministre, ont trouvé porte close ! Il n’y avait de toutes les façons plus un siège de libre dans la salle plénière de l’hôtel Regency à  Gammarth qui a accueilli les travaux. Le ministère du Tourisme aurait fait parvenir 2200 invitations selon une indiscrétion !

Au-delà  de l’affluence publique, c’est aussi la présence -inattendue mais tellement significative- d’un panel d’officiels comme on n’en a certainement jamais vu par le passé pour un événement touchant au secteur touristique. Jugez plutôt : à  la tribune officielle, siégeait Mohamed Ghannouchi, le Premier ministre, entouré de Slim Tlatli, ministre du Tourisme, mais aussi de Mohamed Ridha Chalghoum, ministre des Finances, de Abderrahim Zouari, ministre du Transport, de Abderraouf El Basti, ministre de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine, de Moncef Chouchane, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur et du Développement local chargé des Affaires régionales et des Collectivités locales ainsi que Abdelhamid Triki, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Développement et de la Coopération internationale chargé de la Coopération internationale et de l’Investissement extérieur. Signe que cette journée, placée sous le haut patronage du président de la République, a mobilisé du beau monde pour cette consultation devenue véritable cause nationale.

Si la présence du Premier ministre était attendue et annoncée, celle des ministres de la Culture et du Transport était, en quelques sortes, naturelle eu égard aux relations étroites qui existent entre les différents départements. Mais la présence la plus significative a probablement été celle du ministre des Finances et celle du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur. Celle du premier laisse supposer une sensibilisation plus prononcée du département des Finances à  l’égard du tourisme. Concrètement, chez certains observateurs, on ose croire que le prochain projet sur la loi de finances pour l’année 2011 annoncera enfin la consolidation du budget de promotion du tourisme, de même qu’il consacrera la mise en place d’une nouvelle taxe d’entrée pour les touristes européens, taxe appelée de tous leurs vœux par la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie) et la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) notamment.

La présence du second confirme aussi l’implication du département de l’Intérieur plus que jamais dans le tourisme et laisse supposer qu’une meilleure perception des difficultés du secteur permettra d’assouplir un tant soit peu certaines règles jugées contraignantes au bon développement de l’activité touristique.

A la lumière de ce panel d’officiels, les mauvaises langues ne pourront ainsi plus prétendre qu’il n’y a pas assez de collaboration et d’échanges entre les différents départements et nul, désormais, n’est censé ignorer les enjeux touristiques de la Tunisie, le Premier ministre l’ayant d’ailleurs souligné à  maintes reprises dans son intervention.

Du côté des absents, on pourrait s’interroger sur la non-présence du ministre de la Santé (pourtant responsable du secteur de la thalassothérapie), du ministre de l’Environnement et du Développement durable et celle du ministre du Commerce et de l’Artisanat dont les départements sont également concernés indirectement. Mais il ne s’agissait pas non plus d’organiser un rassemblement ministériel à  grande échelle. En tout état de cause, le panel déjà  présent a donné du baume au cœur des professionnels les plus militants. Car justement et une fois encore, ce sont eux et seulement eux qui ont marqué de leur présence cet événement. Aux abonnés absents, plusieurs « grands » du secteur touristique qu’on aurait pourtant espérer voir ne serait-ce que symboliquement pour cette occasion. Cela aurait pu constituer une opportunité pour eux de manifester leur soutien et leur appui à  cette consultation à  travers laquelle les pouvoirs publics souhaitent apporter des solutions concrètes aux grands maux du tourisme. Malheureusement, la majorité a préféré, semble-t-il, rester dans sa tour d’ivoire.

Reste à  espérer maintenant que tous les acteurs du tourisme tunisien, les présents et les absents de samedi dernier, adhèreront au pacte « Tourisme 2016 » appelé par le Premier ministre, un pacte qui engagera tout le monde sur la voie du redécollage du tourisme tunisien puisque telle était la finalité de cette mobilisation sans précédent.

Hédi Hamdi



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La Consultation nationale sur la stratégie touristique 2016 sous tous les angles

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Que s’est-il passé sur le vol Istanbul-Tunis du 10 octobre ?

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Les passagers du vol régulier TK 661 de la compagnie aérienne Turkish Airlines assurant la liaison régulière entre Istanbul et Tunis le 10 octobre 2010 ont été très fortement secoués en vol environ une trentaine de minutes avant leur arrivée à Tunis provoquant un mouvement de panique dans la cabine.

Alors qu’il survolait la Méditerranée, l’appareil, de type Airbus A.330-200 avec 230 passagers à bord, a subi d’importantes turbulences.

Selon des témoignages concordants, aucune annonce à  bord n’a été faite pour demander aux passagers de regagner leur siège, ce qui a entraîné la blessure de quatre passagers (de nationalité tunisienne et algérienne) ainsi que de 4 membres d’équipages parmi les PNC.

L’enquête en cours déterminera si ce sont les pilotes qui ont omis de signaler cette perturbation ou si eux-mêmes ont été pris de court, sachant qu’une importante dépression a traversé la Méditerranée au cours de l’après-midi du dimanche.

L’avion a atterri normalement à  l’aéroport Tunis-Carthage à  14h50 avec 3h30 de retard, celui-ci n’ayant aucun rapport avec l’incident. Les blessés (6 légèrement et 2 un peu plus sérieusement) ainsi que quelques personnes choquées, ont été prises en charge par les autorités aéroportuaires tunisiennes à  leur arrivée.

L’appareil n’a pu redécoller de Tunis qu’à  20h10 pour Istanbul (vol TK 662) alors que son temps d’escale habituel n’est que d’une heure. Ce qui, en même temps, exclut tout problème technique grave comme cela avait été avancé dans un premier temps.



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Les Tunisiens pourraient être privés de voyages organisés jusqu’à  la fin de l’année

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Les agences de voyages tunisiennes sont abasourdies : la Banque Centrale de Tunisie aurait refusé ces derniers jours d’accepter plusieurs dossiers de transferts en devises des agences de voyages, transferts nécessaires à  l’organisation des voyages des Tunisiens à  l’étranger dans le cadre de la réglementation dite de l’Inclusive Tour. Raison invoquée : le quota consacré à  cette activité pour l’année 2010 aurait été atteint (on parle de 20 MD).
Cette situation met à  mal nombre d’agences et de centrales de réservation hôtelière engagées pour le 4e trimestre de l’année et essentiellement pour les fêtes de fin d’année, d’abord avec leurs clients (confirmations de réservations et perception d’acomptes) et ensuite avec leurs partenaires à  l’étranger (contrats fermes), réceptifs et hôtels notamment.

Dans l’état actuel des choses, c’est un énorme coup de frein pour le secteur des voyages organisés à  l’étranger et un manque à  gagner important pour de nombreuses agences de voyages de catégorie A et qui se sont spécialisées dans ce type d’activité.

Aux dernières nouvelles, Destinationtunisie.info apprend que la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) s’est mobilisée pour trouver une solution rapide à  même de protéger ses adhérents. La Fédération a ainsi fait parvenir une circulaire informant officiellement les agences de voyages de la situation qui prévaut.

Cependant, et à  la suite d’une réunion entre la BCT et la FTAV cet après-midi, il est permis d’espérer une rallonge budgétaire exceptionnelle afin de débloquer tout au moins les dossiers actuels et ainsi permettre aux agences de répondre à  leurs engagements vis-à -vis de leurs clients, des engagements qui ne doivent cependant pas dépasser 10 % de leur chiffre d’affaires des 3 premiers trimestres 2010. De leur côté, les centrales de réservations hôtelières sont tenues de présenter des titres justifiant de leur niveau d’activité depuis le début de l’année en cours.

Les agences n’étant pas en règle vis-à -vis de la Banque centrale ne pourront cependant pas bénéficier des mesures exceptionnelles qui seront prises le cas échéant. Si tout le monde est dans l’expectative, il y a lieu de rappeler qu’il demeure une autre alternative, à  savoir l’utilisation de l’allocation touristique individuelle qui s’élève, rappelons- le, à  6000 DT par personne et par an et ce depuis le début de l’année 2010.



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Qu’est venu faire l’héritier d’Yves Rocher en Tunisie cette semaine ?

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Accompagné des principaux dirigeants de la marque (Stéphane Bianchi DG et Jacques Rocher, président de la fondation Yves Rocher), il a présidé la convention annuelle des partenaires de son réseau des magasins de vente en France.

Il s’appelle Brice Rocher. Il est président-directeur général du fameux groupe industriel français Yves Rocher spécialisé dans la cosmétique végétale.  Le groupe a, pour la première fois, choisi la Tunisie pour la tenue de cette convention qui a réuni 550 membres pour un séjour de trois jours.

Au-delà  de cette convention, le trio a aussi rencontré le ministre du Tourisme, Slim Tlatli. Il a été question dans l’entretien des initiatives que mène le groupe français en matière de préservation de l’environnement. Plus encore, les discussions ont porté sur « les possibilités de coopération entre la Tunisie et Yves Rocher et sur l’opportunité de l’organisation en France d’une opération promotionnelle conjointe » selon le communiqué du ministère du Tourisme.

Et conformément à  une pratique de la Fondation Yves Rocher, il a été procédé à  la plantation de cinq cent arbres dans la région de Gammarth. En fait, le groupe projette de planter cinquante millions d’arbres dans tous les pays où il est implanté dans le cadre d’une action environnementale intitulée « Et si on plantait pour la planète ? »



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Voyage avec Hend Sabri, comédienne

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Elle est sans aucun doute la comédienne tunisienne qui a le mieux réussi à  s’imposer dans les milieux artistiques sur les rives du Nil. Et quant on sait que l’Egypte est au cinéma et à  la TV arabes ce que Hollywood est au 7e art occidental, on mesure le chemin parcouru par Hend Sabri au cours de sa jeune carrière. Car il n’est pas si loin le temps où elle effectuait ses grands débuts dans le film « Les Silences du Palais » de Moufida Tlatli. Aujourd’hui, elle tourne avec les plus grands cinéastes égyptiens. Mais ce n’est pas tout, car Hend Sabri fait partie de cette nouvelle race d’artistes touche-à -tout : on l’a beaucoup vu sur le petit écran en Tunisie dans un rôle phare de la série à  succès Mektoub ; on a pu l’apercevoir en tant que présentatrice d’une version 100% tunisienne de Taratata sur Dubaï TV il y a quelques mois ; elle a été membre du Jury des JCC il y a quelques années ; elle a endossé le rôle d’ambassadrice pour le Moyen-Orient de la marque Garnier pour lutter contre la faim, émissaire du programme alimentaire mondial (PAM) pour le Moyen-Orient, l’Asie centrale et l’Europe orientale, etc.

Avocate de formation (titulaire d’un DEA en droit spécialité propriété intellectuelle), Hend Sabri est, à  tout juste trente ans, le profil type de l’artiste aux multiples cordes à  son arc.

Votre dernier voyage ?
La Palestine dans le cadre de mon travail en tant qu’ambassadrice des Nations Unies. Une terre magnifique, mystérieuse, pleine de secrets, de légendes, de conflits. Un peuple qui aime la vie et la fête malgré l’injustice. Un voyage initiatique que je n’oublierai jamais.

Votre destination préférée ?
Et pourquoi ?

Beyrouth et Paris. Beyrouth parce que j’y vais souvent pour le travail. Cette ville me met de bonne humeur. L’hospitalité et la joie de vivre des Libanais est contagieuse ; ils ressemblent beaucoup aux Tunisiens. Paris, tout simplement parce que c’est la plus belle ville du monde !

Votre meilleur souvenir de voyage ?
La Colombie Britannique (Vancouver) au Canada : la nature dans toute sa splendeur. Les arbres font 20 mètres de hauteur. La côte pacifique se mêle aux montagnes enneigées. Une beauté rare.

Votre pire souvenir en voyage ?
 Milan, toujours. C’est une ville qui dégage pour moi des énergies négatives. Chaque fois que j’y vais, il faut qu’il m’arrive une catastrophe (je perds mon argent, on me vole mes achats…) et puis on y mange mal !

En voyage, vous êtes plutôt: dormeur, ou de ceux qui font aller et venir les hôtesses, curieux en train de scruter le hublot, ou anxieux et impatient d’arriver ?
J’ai un rituel : avant le décollage, je demande qu’on ne me réveille pas pour manger. Je mets mon masque, je me couvre entièrement le visage avec une couverture et je dors jusqu’à  l’atterrissage. J’adore dormir dans les avions.

Votre compagnon de voyage ? livre, lecteur MP3, lecteur DVD ou ordinateur portable ?
Un livre et mon Ipod.

Le must du voyage pour vous, est-ce en solo, en couple, en famille, ou entre amis ?
J’aime les voyages entre amis, c’est convivial, bruyant, on se perd, on mange bien et on fait la fête.

Lors de vos voyages professionnels longs-courriers, vous exigez la First, la Business, ou l’Eco ?
La Business class me va très bien, mais je suis toujours ravie quand on m’offre la First. Il m’arrive encore de voyager parfois en éco ! Il ne faut pas s’habituer au luxe, du moins j’essaie.

Votre look vestimentaire en voyages : jean et basket ou BCBG?
Jean, T-shirt, un gilet (il fait froid en cabine). Une paire de lunettes pour les cernes.

Combien de pays visités ?
Une vingtaine.

Votre prochain voyage déjà  prévu ?
Le Kenya et la Tanzanie.

Le voyage dont vous rêvez ?
L’Amérique du Sud (Brésil-Chili-Argentine).

Votre actualité professionnelle du moment ?
En tournage de «3ayza atgawez», adaptation télévisuelle pour Ramadan 2010 d’un livre qui a eu beaucoup de succès en Egypte en 2008. Réalisée par Rami Imam.

 Propos recueillis par Hédi HAMDI



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Air France va desservir Montréal en A.380

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Les réservations sont ouvertes à  partir d’aujourd’hui. La compagnie Air France a annoncé qu’elle ouvrait à  compter du 8 octobre les réservations et les ventes pour ses vols vers Montréal qui seront desservis par son nouvel appareil Airbus A.380 à  partir du mois de mai 2011. Voilà  qui devrait susciter l’intérêt des nombreux étudiants et résidents tunisiens au Canada.

La métropole québécoise sera ainsi la 4ème destination desservie par le très gros porteur de la compagnie, après New York en novembre 2009, Johannesburg en février 2010 et Tokyo en septembre 2010.

L’A380 permet au transporteur français de rationaliser ses fréquences sur ses lignes à  fort trafic, en combinant deux vols partant à  des heures rapprochées, tout en offrant le même nombre de sièges et avec une réduction des coûts de 20%. En effet, le pont principal de l’A380 représente l’équivalent d’un Boeing 777-200 et le pont supérieur, celui d’un Airbus A340-300.

L’A380 d’Air France propose aujourd’hui trois classes avec 538 sièges, dont 9 en Première (First) au pont principal, 80 en Affaires (Business) au pont supérieur, et 449 en Voyageur (Economy) répartis entre les deux ponts.

A compter de l’été 2011, les A380 seront progressivement équipés de la Premium Voyageur, située entre la classe Affaires et la classe Voyageur, avec un aménagement de 9 sièges en Première, 80 en Affaires, 38 en Premium Voyageur et 389 en Voyageur.

L’A380 est l’avion le plus respectueux de l’environnement – avec moins de 75 grammes de CO2, produit par passager au kilomètre – et le plus silencieux de sa catégorie. Sa large cabine offre aux passagers plus de confort et d’espace.

A bord de cet avion, la compagnie a mis les petits plats dans les grands en créant des ambiances lumineuses changeantes adaptées aux différentes étapes du voyage, des espaces de convivialité et de détente ou encore un système de divertissement entièrement nouveau avec des écrans plus large.

Pour célébrer les 60 ans de présence d’Air France au Canada, un A380 de la compagnie a assuré exceptionnellement et pour la première fois hier jeudi 7 octobre 2010, les vols aller AF 346 et retour AF 347 entre Paris-Charles de Gaulle et Montréal.

Au Canada, Air France et KLM desservent Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver depuis les hubs de Paris-Charles de Gaulle et d’Amsterdam-Schiphol, avec 64 vols hebdomadaires à  l’été 2010, en période de pointe. Les horaires permettent des correspondances vers le monde entier et notamment vers Tunis desservie au départ de Paris CDG par 5 vols quotidiens.



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M6 tourne un docu-réalité en Tunisie

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La chaîne TV française M6 va diffuser le 20 octobre prochain (21h20 heure tunisienne) le 2e numéro de sa nouvelle série documentaire « Les parents les plus stricts du monde » dont l’épisode aura été tourné en Tunisie.
Romain et Noémie, les deux adolescents qui tiendront le rôle principal de cet épisode, « sont envoyés dans une famille tunisienne pour se remettre dans le droit chemin » pour reprendre l’expression consacrée par la chaîne. Les enfants sont actuellement sur place pour le tournage.

Le concept défini par M6 est le suivant : « Deux adolescents en crise partent une semaine à  l’autre bout du monde dans une famille d’accueil francophone, beaucoup plus stricte que la leur, pour découvrir d’autres règles éducatives. Immergés dans une culture aux antipodes de leurs repères familiers, ils vont devoir respecter ces nouvelles règles de vie, parfois dans la douleur. Mais, au fur et à  mesure de leur vie au sein de cette famille, ils vont prendre du recul sur leur comportement habituel, deviendront moins centrés sur eux-mêmes, et réapprendront à  communiquer avec des adultes et à  avoir confiance en eux. Intégration, travail, culture, échanges, règles de vie sont autant de nouveautés à  explorer pour mieux respecter les autres et pour se respecter soi-même. Pourront-ils s’ouvrir au monde ? Arriveront-ils à  changer de comportement de retour à  la maison ? Réussiront-ils à  mieux s’intégrer ? Et au final : ce séjour les aidera-t-il à  mieux vivre leur passage vers le monde des adultes ? C’est au contact d’une famille différente qu’ils vont peut-être changer de vie… ».



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Le Club Med change d’adresse en Tunisie

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L’administration du Club Méditerranée à  Tunis déménage. La nouvelle agence Club Med Voyages a quitté ses anciens locaux pour s’installer aux Jardins du Lac, aux Berges du Lac 2. Les nouveaux bureaux se situent à  l’immeuble Lake Forum, 1er étage, B11. Pour la réservation de séjours, il est possible de contacter le Club par téléphone au 71 26 70 00.



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Croisière en Méditerranée à  bord de l’Adventure of the Seas

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La compagnie américaine Royal Caribbean, numéro deux mondial dans le secteur des croisières (derrière Carnival), autrefois cantonnée sur les Caraïbes, s’ouvre au reste du monde avec l’élargissement de ses destinations. Point fort de la compagnie : une nouvelle flotte de bateaux flambants neufs proposant un concept innovant destiné à  séduire une nouvelle race de voyageurs à  des prix plus accessibles. Embarquement.

Midi à  Barcelone. L’Adventure of The Seas, l’un des fleurons de la compagnie américaine Royal Caribbean, est amarré au port dans l’attente d’embarquer ses passagers pour un mini périple en Méditerranée de 5 jours et 4 nuits. Dans le terminal de départ, l’ambiance est bon enfant malgré les longues files d’attente devant les comptoirs d’enregistrement, et pour cause : c’est comme si l’on remplissait l’équivalent de 6 Boeing 747 d’un coup ! Dans le hall du T1, se mêlent familles avec enfants (certaines même avec de très jeunes bébés), couples de jeunes et moins jeunes, groupes d’adolescents, groupes d’amis entre deux âges, personnes âgées (et même certaines très âgées) etc. Preuve que contrairement à  ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas une croisière destinée à  une élite, ni même une croisière pour le 3e âge qui s’apprête à  partir.
Plus rapidement qu’on aurait pu le penser, les queues se défont rapidement. Tout le monde est à  bord dans les délais. 17h00. Le paquebot largue les amarres. Aucune vibration. On ne se rend même pas compte que les moteurs tournent déjà . L’Adventure of the Seas, construit en 2001 (capacité à  plein : 3114 passagers et 1200 membres d’équipage), compte parmi les 35 navires que le croisiériste exploite sous trois marques : Royal Caribbean, Celibrity Cruises et Azamara Club Cruises (ces deux dernières ayant été rachetées récemment).

Un concept en plein essor
La démocratisation de la croisière est engagée. Le produit est en nette progression grâce à  un élargissement de la base commerciale de la clientèle, une baisse des prix et une évolution dans le concept. « On se croirait dans un club de vacances 5* étoiles » analyse un passager ayant tenté l’expérience. « A la différence que toutes les 24h, on change de pays sans avoir à  faire et à  défaire ses valises ou à  changer de chambre ». Tous les matins (ou presque), on arrive dans un nouveau port, on débarque, on part en excursion pour découvrir la ville et ses environs Les escales ne sont évidemment pas choisies au hasard. Elles sont en général déterminantes dans la décision d’achat du passager. Chez Royal Caribbean, on affiche haut et fort sa différence : « nous avons une vision de l’escale qui n’est pas celle des autres compagnies. Nous arrivons à  7h00 dans un port pour n’en repartir qu’à  19h00, ce qui permet à  tout le monde de faire de l’itinéraire. »
Mais la particularité du croisiériste repose aussi sur l’originalité du concept de ses bateaux-clubs où l’animation, les shows et les spectacles s’enchaînent. En définitive, il y a toujours quelque chose à  faire à  bord : casino, shows artistiques, patinage sur glace, discothèque, mur d’escalade, terrain de basket, mini-golf, parcours de roller pour enfants, salle de jeux vidéo, piscines à  l’eau de mer, orchestres et musiciens dans les bars et les cafés du bateau et sur la Royale Promenade (une mini-avenue située au milieu du bateau et qui est bordée des deux côtés par les magasins en Duty Free et par différents points de restauration) … Quant aux enfants, ils sont totalement pris en charge par du personnel qualifié qui leur élabore des programmes adaptés à  chaque âge. Impossible donc de trouver un moment de répit, encore moins de s’ennuyer à  bord.
Ce combiné de croisières clubs et itinéraires sont aujourd’hui le principal atout pour séduire une nouvelle clientèle qui n’avait jamais tenté l’expérience. Exit donc l’idée des croisières pour les nantis et pour les retraités.
Plusieurs types de cabines sont également proposées aux clients : il y a tout d’abord les cabines intérieures, qui sont logiquement les moins chères. Viennent ensuite les cabines avec vue sur la Royale Promenade, puis les cabines avec hublot, les cabines avec balcon et les suites dotées de baies vitrées. Cette montée en gamme implique une augmentation proportionnelle des tarifs.
Certes, à  bord de cette compagnie, l’animation est exclusivement en anglais et en espagnol mais deux personnes sont dédiées à  l’assistance des passagers francophones.

Sur les navires, c’est un fabuleux melting-pot de nationalités qui se côtoie. Du côté des équipages également, le personnel vient des quatre coins du monde. A bord de l’Adventure of the Seas, on compte par exemple quatre Tunisiens (deux serveurs au restaurant, un caissier au casino et un réceptionniste). Renseignement pris, beaucoup sont passés par l’intermédiaire d’un cabinet de recrutement basé à  Mahdia ouvert par un ancien de Royal Caribbean, et c’est dans la main d’œuvre touristique qu’il recrute le personnel pour le compte de la compagnie !Pour l’instant, les escales de Royal Caribbean n’accostent pas au sud de la Méditerranée. Mais la compagnie étant en pleine phase de développement, elle serait en train d’étudier la possibilité de faire escale à  Tunis et intégrer la destination dans ses programmes futurs.

Types de croisières et prix
En Méditerranée, les croisières de Royal Caribbean vont de 4 à  18 nuits. La plus courte effectue le parcours Barcelone-Toulon-Ibiza-Barcelone. La plus longue combine la Méditerranée et l’Atlantique en partant d’Ajaccio pour longer la côte sud de l’Espagne puis le Portugal avant de s’achever à  Southampton. Les prix mentionnés sur la brochure 2010-2011 débutent à  489 euros en cabine intérieure et vont jusqu’à  8763 euros pour la suite.
Autre grande nouveauté chez Royal Caribbean, la programmation de croisières au départ de Dubaï avec des escales à  Fujairah, Muscat, Abu Dhabi, et Mina Sulman (Bahreïn).En Tunisie, les croisières Royal Caribbean sont vendues en dinars tunisiens chez l’agence D’Alessandro Travel et ses partenaires revendeurs.

Ce qui est gratuit et ce qui est payant à  bord
Le concept à  bord des navires de la compagnie Royal Caribbean peut être assimilé à  une forme de pension complète mais pas à  du All Inclusive.
Nourriture : plusieurs types de restaurants et cafés sont proposés à  bord : restaurants buffets ou restaurants à  la carte. Les restaurants à  thèmes sont accessibles moyennant un supplément ($4,95 pour le restaurant américain Johnny Rockets, $20 pour le restaurant italien gastronomique etc.). Le service en cabine est également facturé $3,95.
Boissons : l’eau (servie dans des verres), la citronnade, le lait et le café sont gratuits. Par contre, si vous exigez un Nespresso, il vous sera facturé. Tout autre type de boisson est également payant.Spectacles : ils sont gratuits sauf qu’il est nécessaire d’obtenir un ticket de réservation préalable pour avoir la garantie d’obtenir un siège pour certaines représentations.
Activités sportives : mur d’escalade, mini-golf, terrain de basket, fitness center, clubs enfants, etc. sont totalement gratuits et le matériel prêté.
Les pourboires : c’est une institution sur cette compagnie. Le système est régi selon un Process bien huilé : le client peut acheter les pourboires au préalable au moment de sa réservation. Il reçoit en contre-partie des vouchers qu’il glisse dans des enveloppes qui lui sont remises à  la fin du voyage et dont les destinataires sont prédéfinis. Le passager n’ayant pas acheté au préalable de « vouchers pourboires » devra glisser un montant équivalent environ à  $3,5 par jour de voyage et par enveloppe (il y en a 4 en tout).

 Reportage à  bord de l’Adventure of The Seas.



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Air Algérie bientôt black listée ?

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La compagnie Air Algérie s’est vue recevoir un ultimatum de l’Union Européenne jusqu’au 5 novembre 2010 pour se conformer aux règlementations de sécurité en vigueur. A défaut, la compagnie publique algérienne pourrait figurer sur la liste noire des compagnies aériennes interdites de vol dans l’espace aérien européen.

Air Algérie, qui opère notamment à  raison de 7 vols hebdomadaires entre Alger et Tunis, a montré des « manquements dans les domaines de la sécurité du transport de marchandises, de la navigabilité et de l’exploitation des appareils et des licences du personnel navigant ». On reproche également à  la compagnie « des irrégularités de la navigabilité et de l’exploitation des appareils et infractions dans les licences du personnel navigant ». Ces constats émanent de différents contrôles dits SAFA (Safety Assessment of Foreign Aircraft), effectués lors d’escales en Europe.

La prochaine réunion du conseil de sécurité aérienne européen doit se tenir le 5 novembre 2010 et devrait statuer sur le sort du transporteur.



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Liquides et crèmes autorisés dans les avions en 2012 ?

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L’interdiction imposée aux passagers aériens de transporter des liquides, lotions et crèmes dans leurs bagages à  main pourrait être levée d’ici 2 ans. C’est l’annonce faite cette semaine par Raymond Benjamin, le secrétaire général de l’OACI (l’Organisation de l’aviation civile internationale) à  l’occasion de la 37e assemblée générale de cette organisation des Nations Unies qui se tient à  Montréal jusqu’au 8 octobre 2010. M. Benjamin a expliqué que cette mesure serait levée avec l’entrée en lice de nouveaux équipements aux principaux points de contrôles dans la plupart des aéroports permettant de détecter les éventuels explosifs dans les bouteilles, les kits de maquillage ou encore les tubes de dentifrice.

 M. Benjamin a toutefois indiqué que les très controversés scanners corporels continueront de se développer « parce qu’ils permettent des contrôles plus rapides et limitent les files d’attente », bien que certains pays comme l’Italie aient décidé de s’en séparer.



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Ce qui va se passer le 9 octobre à  Tunis

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Pour beaucoup d’opérateurs dans le tourisme, le 9 octobre 2010 sera une journée à  marquer d’une pierre blanche dans les annales de la profession. C’est en effet à  l’hôtel Regency Gammarth (photo ci-contre) que se tiendront les travaux de la consultation nationale sur les résultats de l’étude stratégique de développement du tourisme tunisien à  l’horizon 2016.

Placés sous le haut patronage du président de la République, les travaux seront ouverts par le Premier ministre à  partir de 9h30 et ce après les interventions respectives du ministre du Tourisme, du président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie ainsi que du président de la Fédération tunisienne des agences de voyages.

Aux côtés des professionnels de l’hôtellerie et des agences de voyages, on prévoit la présence des représentants des compagnies aériennes, des ministères du Transport, de l’Environnement et celui de la Culture et de la sauvegarde du patrimoine. De même, ont été conviés les organisations professionnelles les banques tunisiennes et les institutions de financement partenaires, l’Organisation de défense du consommateur et les structures syndicales.

Rappelons que les axes de la nouvelle stratégie s’articulent autour de la diversification du produit, de la promotion et du marketing, du tourisme Web compatible, du traitement de l’endettement du secteur et de la refonte du cadre institutionnel et de la gouvernance.En tout, ce sont 160 mesures qui ont été arrêtées dont 40 seront mises en place avant la fin de l’année en cours. 50 autres seront adoptées en 2011, 35 en 2012, 10 en 2013, également 10 en 2014, 3 en 2015 et enfin 14 en 2016. Autant dire qu’il s’agit d’un échéancier réaliste qui prendra le temps nécessaire à  sa concrétisation eu égard à  la complexité de certains dossiers.



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Changement à  la direction générale d’Air France Maroc/Tunisie

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Depuis le 1er octobre 2010, Laurent Da Lage occupe le poste de directeur dénéral d’Air France-KLM pour le Maroc et la Tunisie avec siège à  Casablanca.
Il succède à  Georges Benharroche, nommé à  un poste similaire en Afrique centrale.Laurent Da Lage entre chez UTA en 1984 en tant qu’ingénieur informaticien. Il prend ensuite la responsabilité de l’optimisation des recettes sur les lignes Afrique-Moyen-Orient au sein d’UTA puis d’Air France, qu’il rejoint en 1992.
En 1994, il débute son parcours international au poste de directeur des Ventes Air France pour le Sénégal et, trois ans plus tard, est nommé directeur commercial d’Air France pour la Russie & CEI. En 2002, il est nommé directeur d’Air France au Moyen-Orient.
Depuis 2005 et, jusqu’à  sa récente nomination, il assumait la fonction de directeur de la distribution globale au siège de la compagnie à  Paris.
Diplômé de l’Université de Paris VI, Laurent Da Lage est marié et père de deux enfants de 20 et 17 ans.



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Du nouveau à  la tête du Residence Tunis

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Un nouveau directeur général vient de prendre ses fonctions à  compter du 1er octobre 2010 à  la tête de la direction générale de l’hôtel The Residence à  Gammarth. Il s’agit de David Sierra qui remplace Dominique Di Daniel qui occupait le poste depuis l’année 2005 et qui a été nommé à  la direction générale de l’hôtel Anahita The Resort à  Maurice, une destination qu’il connaît puisqu’il y a travaillé entre 2000 et 2005 en tant que directeur général adjoint de l’hôtel The Residence Mauritus.



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Interview Nabil Chettaoui, président du Groupe Tunisair

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Prise de pouls des différentes filiales du groupe Tunisair pour s’enquérir de leur état de santé et des prescriptions décidées par le top management pour la période à  venir.

Vous avez récemment déclaré à  un quotidien en langue arabe qu’il y aurait des changements au niveau des services à  bord de la compagnie Tunisair et notamment du Catering. Doit-on comprendre de cette annonce que la compagnie se met elle aussi aux sandwichs ?

Dans le cadre de la préparation pour l’Open Sky, Tunisair est en train de mettre en place tout un plan de compression des coûts et l’aspect Catering n’en est qu’un. Cette démarche est indispensable pour rester compétitifs car, comme vous le savez, au départ de toutes les destinations, les tarifs sont orientés à  la baisse et nous ne pouvons pas être rentables avec les mêmes coûts et la même productivité. Si j’ai parlé de Catering dans ce journal à  grand tirage, c’est parce que cela impacte le passager et que les mesures internes n’intéressent pas.

En tout cas, c’est une évolution dictée par le marché, d’abord parce que le transport aérien s’est démocratisé (aujourd’hui, on ne donne pas de repas dans les bus qui sont un transport de masse). Dans la même vision, le passager réclame de moins en moins de la nourriture à bord des avions d’autant plus que nous sommes un pays proche de notre principal marché qui est l’Europe avec un parcours moyen inférieur à  deux heures. Le passager est donc complètement indifférent aux prestations Catering.

« Le passager réclame de moins en moins de repas à  bord »

C’est bien si ces prestations sont de qualité bien entendu et si elles sont gratuites, mais ce n’est plus le motif principal du déplacement. Le rêve lié à  l’avion n’est plus le même, c’est devenu un moyen de transport comme les autres et le passager réclame ponctualité et tarif adéquat. Tout le reste n’est qu’accessoire. Au niveau du charter, nous avons commencé à  expérimenter le sandwich au lieu du plateau avec un repas chaud ou froid (selon l’heure du vol).

 Et pour la Business Class ?

Pour la Business Class, la démarche est totalement différente. Eu égard au niveau des tarifs de cette classe, le passager est en droit de réclamer et d’avoir un service de qualité. Le Catering est un des éléments importants de cette qualité qui est important pour le passager et marginal pour la compagnie aérienne. Ce n’est pas en diminuant de la quantité ou de la qualité des prestations Catering au niveau de la Business que nous gagnons de l’argent, bien au contraire. Le discours est donc très différent entre la Business et la classe économique. Sur la Business, nous allons au contraire améliorer la qualité et renforcer les prestations.

Mauritania Airways : y a-t-il actuellement une remise en question de l’existence même de la compagnie ?

L’existence de compagnies plus grandes et plus anciennes est remise en cause tous les jours. Donc pour une compagnie jeune, encore fragile, née à un moment très difficile (lors de la crise internationale), il est normal qu’au départ les résultats ne soient pas au rendez-vous.

Dans le groupe Tunisair, toutes les filiales sont indispensables, c’est un puzzle. Chaque pièce a sa place et est nécessaire mais aucune ne peut rester indéfiniment indispensable si elle va tirer l’ensemble du groupe vers le bas. Ce discours n’est pas valable pour Mauritania Airways uniquement, il est valable pour n’importe quelle filiale. On ne demande pas à  chaque filiale d’être profitable, on lui demande de ne pas perdre de l’argent. Si chaque filiale ne perd pas d’argent, le groupe se portera très bien. Ce discours est valable pour toutes les filiales.

« Sevenair a une obligation de service public »

Mauritania Airways a démarré avec un déficit très important et celui-ci est en train de se résorber. Malgré les difficultés de cette année, nous pensons avoir un exercice équilibré. Je pense que les choses avancent de manière acceptable bien que le niveau d’endettement vis-à -vis de Tunisair soit important. C’est pour cela que s’il y a une remise en cause, c’est par rapport à  ce niveau d’endettement. En tant qu’entreprise en elle-même, les perspectives sont bonnes et au jour d’aujourd’hui, nous sommes en train de faire son bilan et les décisions adéquates seront prises en conséquence.

Sevenair : le plan de flotte est-il toujours d’actualité et peut-on s’attendre à  une consolidation pour répondre à  la demande actuelle ? 

C’est toujours à  l’ordre du jour. Cependant, toutes les décisions prises au sein du groupe Tunisair le sont sur la base de considérations de rentabilité économique. Il ne s’agit pas de continuer un plan de flotte contre vents et marées. Si la conjoncture est bonne, si l’arrivée d’une autre machine est justifiée et va ramener une valeur ajoutée, le plan de flotte continuera à  être exécuté, sinon, il y aura un report jusqu’à  ce que l’entreprise retrouve ses équilibres financiers.

« Des décisions seront prises pour Mauritania Airways »

Sevenair a une obligation de service public pour desservir l’ensemble des plate-formes de l’intérieur avec un tarif qui n’évolue pas au rythme de l’industrie. C’est une difficulté que nous rencontrons, qui n’est pas propre à Sevenair mais à  toutes les entreprises qui évoluent dans l’environnement actuel.

Dans le groupe Tunisair, toutes les filiales se portent bien. Celles qui souffrent sont les compagnies aériennes Mauritania Airways et Sevenair car leur taille et leur type de trafic ne leur permettent pas d’être rentables très facilement.

Amadeus Tunisie : avec l’ouverture du marché à  un nouveau GDS, l’entreprise ne sera plus en situation de monopole. Cela va-t-il changer quelque chose ?

Chez les équipes d’Amadeus, il a toujours été inculqué l’importance à  accorder aux clients. L’arrivée de Galileo va certainement diminuer la part du « gâteau » mais je pense que le souci de continuer d’être proches des clients (qui sont les agences de voyages), de leur offrir le service adéquat, permettra à  Amadeus de rester leader sur le marché. Nous sommes également en pourparlers avec Galileo pour voir ce que nous pouvons faire ensemble au bénéfice du passager.

« Nous sommes en pourparlers avec Galileo »

Je pense que c’est une évolution indispensable car nous ne pouvons plus rester dans une situation de monopole. Il faut savoir accepter l’arrivée de la concurrence, nous montrer encore plus performants et savoir perdre le minimum de parts de marché. Je dis nous car nous détenons 70 % de la NMC, la filiale marketing d’Amadeus et nous allons continuer de la soutenir ; c’est un virage qu’il faut savoir négocier.

Tunisair Handling : l’entreprise est leader sur le marché et pratique des tarifs jugés élevés par les compagnies aériennes. Pourra-t-elle affronter l’arrivée d’un nouveau Handler ?

Au départ, les tarifs de Tunisair Handling étaient négociés sur la base de la réciprocité ; c’était lorsque l’activité Handling n’était encore qu’une direction au sein de Tunisair et nous avons continué sur la même lancée. Je ne sais pas si la décision va être prise ou pas sur le court-terme ou sur le moyen-long termes pour l’arrivée d’un nouvel opérateur, toujours est-il que les tarifs sont conformes à  ce qui se fait dans l’industrie. Nous ne sommes ni plus chers ni moins chers que beaucoup de plate-formes européennes.

Tunisair Handling est une entreprise qui fait gagner de l’argent au groupe, nous ne le cachons pas et il n’y a aucune raison de brader les prix alors que nous sommes en situation de monopole. Mais si jamais le gouvernement décide d’ouvrir cette activité, nous nous adapterons en conséquence par devoir avec toujours l’amélioration de la qualité des prestations fournies mais également en appliquant le juste prix et en assurant la rentabilité qui reste l’objectif majeur.

Tunisair Technics : quelles sont les grandes orientations de l’entreprise que vous avez définies au nouveau directeur général que vous venez de nommer ?

Très simple : réduction des charges, amélioration de la productivité et amener de nouveaux clients. C’est une entreprise qui commence à  être mature, qui est malheureusement encore cantonnée à  quelques clients, tous dans le giron de Tunisair ou de la Tunisie. Il est donc temps de s’ouvrir sur l’extérieur et cela ne peut se faire qu’en ayant des tarifs compétitifs. C’est la mission principale du nouveau directeur général.

« Deux nouveaux simulateurs pour les pilotes à  Tunis »

Tunisie Catering : les derniers écueils sociaux ont-ils été levés ?

Oui, je le confirme. Il était, je pense, légitime pour le personnel de réclamer, à  l’instar de tout le groupe, des augmentations en conséquence de l’effort fourni. Je pense que le personnel a été satisfait dans ses revendications ; d’un autre côté, nous réclamons de ce personnel un engagement un peu plus grand, de l’amélioration de la productivité et de la qualité parce qu’à  ces deux niveaux, nous avons encore une marge de progression.

ATCT : la consolidation de l’entreprise à de nouveaux simulateurs est-elle pour bientôt ?

Pour l’ATCT, je peux vous annoncer une bonne nouvelle : le nouveau simulateur A 320 est déjà  installé et nous avons pratiquement terminé sa certification. C’est quelque chose de révolutionnaire et même les pilotes constatent la différence. L’ancien était déjà  tellement proche de la réalité de l’avion mais le nouveau a encore apporté des avancées.

Par ailleurs, nous venons également de commencer l’installation du nouveau simulateur A 330 dans la perspective de l’arrivée de ce modèle dans la flotte de Tunisair et dans le cadre de la diversification des produits offerts par l’ATCT.

C’est une entreprise qui, malgré les difficultés rencontrées par l’industrie (baisse de l’activité et donc réduction de la formation des équipages par les compagnies aériennes étrangères), a beaucoup d’avenir. Plus de 60% du chiffre d’affaires de l’ATCT est fait à  l’export et beaucoup de compagnies asiatiques et du nord de l’Europe effectuent leur formation chez nous et c’est une des fiertés du groupe Tunisair.

Propos recueillis par Hédi HAMDI



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Retour confirmé d’un Hilton dans les environs de Tunis

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C’est désormais officiel. L’enseigne Hilton revient en Tunisie. Non pas sur les hauteurs de la capitale tunisienne où la marque avait siégé durant près de 4 décennies mais désormais à  Gammarth dans la zone des Côtes de Carthage. La chaîne Hilton va en effet exploiter l’actuel Karthago Le Palace qui devrait changer de nom pour devenir Hilton Carthage Tunis à  la mi-2011.

Le groupe Hilton Worldwide a officiellement annoncé son retour dans un communiqué rendu public le 28 septembre 2010. Une annonce qui n’est certes pas une surprise puisque depuis près d’un an, la société touristique Tunisie Golf, filiale du groupe Karthago, propriétaire de l’établissement, et le géant mondial de l’hôtellerie avait déjà  annoncé leur volonté de collaborer en décembre 2009 après la signature d’un premier protocole d’accord.

Classé 5 étoiles, l’hôtel a une capacité de 283 chambres dont 44 suites. Il sera dirigé par Olivier de Kermel.

Hilton est présent en Afrique et au Moyen-Orient avec 44 hôtels dans 14 pays tandis que 27 autres établissements sont en gestation.

Dans le monde, 530 hôtels portent aujourd’hui l’enseigne Hilton dans 76 pays.



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« Le Petit Fûté » termine son séminaire à  Djerba en beauté

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C’est au Seabel Rym Beach Djerba que l’équipe des guides touristiques « Le Petit Fûté » édités à  partir de la France a achevé son séminaire en Tunisie le 17 septembre 2010. En tout, 110 personnes, en tête desquels les fondateurs historiques de la collection, Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, de toute évidence heureux de leur séjour en Tunisie. « Nous avons des attaches un peu sentimentales avec la Tunisie » avouent-t-ils « et nous sommes toujours bien reçus ».

Durant 4 jours à  Djerba, le team du « Petit Fûté » s’est penché sur ses nouvelles perspectives, notamment son développement numérique pour faire face à  la baisse des ventes depuis la démocratisation de l’Internet. Pour cette raison entre autres, le « Petit Fûté » se met au numérique et sur IPhone. Depuis mars 2010, 104 destinations sont accessibles sur le smartphone d’Apple et ce n’est certainement qu’un début, sachant que ce sont déjà  800 guides pour 186 pays publiés.La Tunisie fait bien évidemment partie de la collection avec entre 25 et 30.000 exemplaires vendus par édition (annuelle) selon les dires des responsables du guide qui considèrent que les clients du « Petit Fûté » « ont des budgets et aiment les hôtels de charme ». L’édition tunisienne compte 350 pages, outre l’existence d’un guide spécifique à  l’Île de Djerba. Signe que pour l’éditeur, la Tunisie est une destination porteuse sur le plan commercial et qu’elle le leur rend bien de toute évidence.



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Professionnels tunisiens à  l’IFTM Top Resa 2010

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Une chaîne d’hôtels économiques s’installe au Maroc

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Les opérateurs low cost continuent leur percée au Maroc. Après les compagnies aériennes charters à  Marrakech, voici les hôtels Gatrooms. Il s’agit d’une chaîne espagnole créée il y a une dizaine d’années déjà  implantée à  Paris (Gat Folies), Berlin (Gat Point Charlie), Lisbonne (Gat Rossio), et Barcelone (Gat Xino et Gat Raval) et qui propose « des hôtels design à  des tarifs abordables, en ville ». Le concept repose sur le « sleep smart » axé sur des lits « cinq étoiles » et des services classiques d’affaires (Spotify dans toutes les chambres, wifi, iHome, petit-déjeuner, etc.).

A Lisbonne, l’hôtel Gat Rossio est devenu le dixième hôtel quant au niveau d’occupation au Portugal, six mois à  peine après son ouverture.

5 établissements devraient ouvrir leurs portes au Royaume chérifien à  Tanger (Villa Gat Tangérine), Marrakech, Casablanca ou encore Chefchaouen.

Selon le journal La Vanguardia, « des négociations sont en phase finale avec un investisseur international pour l’ouverture de cinq hôtels au Maroc ».



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Inauguration officielle de l’hôtel Mövenpick Gammarth

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Le ministre du Tourisme, Slim Tlatli, a présidé le 28 septembre 2010 à  l’inauguration officielle de l’ex-Abou Nawas Gammarth, propriété du CTKD (Consortium tuniso-koweïtien de développement), et qui porte désormais l’enseigne Mövenpick.

L’inauguration s’est faite en présence de Ayed Abdallah Essamit, nouveau président du Conseil d’administration du CTKD (qui a remplacé Cheïkh Mohamed Jarrah Al Sabah).

Le Mövenpick Hotel Gammarth Tunis dispose de 102 chambres et 15 suites, la majorité avec une vue sur mer.

Les clients ont trois restaurants différents (international, méditerranéen et marocain). Egalement disponible un Spa avec sa piscine intérieure, un centre de remise en forme et de fitness très moderne, des soins variés dispensés dans 6 salles de soin, un authentique hammam et un salon de beauté, en plus des 2 piscines extérieures, des cours de tennis et d’une plage.

Pour les conférences et les réunions, le Mövenpick dispose d’une salle de conférences et de banquets pour plus de 300 participants ainsi que 3 salles de sous-commissions.



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Exclusif : La compagnie aérienne Mauritania Airways pourrait voir son avenir remis en cause

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L’avenir de la compagnie aérienne tuniso-mauritanienne Mauritania Airways serait-il compromis ? Au siège de la société à  Nouakchott, toutes sortes de rumeurs circulent actuellement.

Certains salariés pensent que la sortie de piste d’un appareil sur l’aéroport de Conakry le 28 juillet 2010 (10 blessés) a été la goutte qui a fait déborder le vase. Ce jour-là, le directeur général de la compagnie, le Tunisien Moncef Badis, était remplacé par Ridha Jemaïl (un haut cadre de Tunisair qui a exercé par le passé en tant que représentant de la compagnie aérienne tunisienne à  Nouakchott puis à la direction de l’audit avant son affectation à  la tête de Mauritania Airways). Or il ne s’agissait que d’un hasard du calendrier puisque le même jour se tenait justement un conseil d’administration de la compagnie et la décision de remplacement du directeur général avait de toute évidence déjà été entérinée.

Plus objectivement, il semble que les actionnaires de la compagnie (notamment Tunisair qui détient 51% du capital) se posent désormais des questions quant à la viabilité du modèle de Mauritania Airways qui peine à décoller sur le plan financier et dont les résultats demeurent très mitigés malgré l’ouverture de nouvelles lignes sur l’Afrique de l’Ouest et sur Tunis notamment.

Officiellement et dans une déclaration exclusive au site Destinationtunisie.info, le président du groupe Tunisair et président du conseil d’administration de Mauritania Airways, Nabil Chattaoui, a déclaré : « au sein du groupe Tunisair, toutes les filiales forment un puzzle indispensable. Chaque pièce a sa place et est nécessaire mais aucune ne peut rester indéfiniment indispensable si elle va tirer l’ensemble du groupe vers le bas. Ceci est valable pour chaque filiale à  qui l’on ne demande pas d’être profitable mais déjà  de ne pas perdre de l’argent. (…) Malgré les difficultés de cette année pour Mauritania Airways, nous pensons avoir un exercice équilibré. Les choses avancent de manière acceptable bien que le niveau d’endettement vis-à -vis de Tunisair reste important et c’est pour cette raison que s’il y a une remise en cause, c’est par rapport à ce niveau d’endettement. En tant qu’entreprise en elle-même, les perspectives sont bonnes et au jour d’aujourd’hui, nous sommes en train de faire son bilan et les décisions adéquates seront prises en conséquence ».

Mauritania Airways, qui réalise environ 40 vols réguliers par semaine (vers Paris, Tunis, Las Palmas et plusieurs villes de l’Afrique de l’Ouest), exploite actuellement une flotte de trois appareils, deux Boeing 737-700 de 107 sièges et un ATR 42 de 40 sièges. En 2009, elle a transporté 127.000 passagers dont 20.000 sur ses lignes intérieures (Nouadhibou et Zouerate), outre le transport de 650 tonnes de fret. Pour l’année 2010, le Business Plan de la compagnie projette le transport de 240.000 passagers.



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Des fauteuils quasi-plats pour voyager sur Air France

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Une nouvelle qui ne va certainement pas déplaire aux hommes d’affaires et à  tous ceux qui aiment voyager confortablement : la compagnie Air France a revisité le design des cabines, des fauteuils et de ses services à  bord de sa classe Affaires. D’ici la fin 2010, le transporteur français introduira sur ses appareils long-courriers un fauteuil offrant davantage de confort, de simplicité dans une cabine aux nouvelles couleurs, alliant sobriété, luminosité, élégance et originalité.

Pour faire évoluer son fauteuil Affaires, la compagnie s’est appuyé sur les recommandations d’ergonomes et a consulté ses clients afin d’améliorer encore le confort pour travailler, se détendre ou se reposer. A la suite de ces recherches, Air France introduira sur ses avions long-courriers à  partir de fin 2010 un fauteuil proposant un confort accru avec une nouvelle architecture du siège, offrant un lit de plus de deux mètres, des commandes plus simples et plus intuitives, de nouveaux rangements et un nouvel écran 16/9.
Toujours à  coque fixe « pour préserver l’intimité du passager», le fauteuil va offrir, selon la compagnie, un confort de couchage encore amélioré en intégrant un système de repose-pieds fixe qui renforce la sensation d’horizontalité en position couchée. De nouvelles positions de détente, jambes allongées, sont de plus rendues possibles y compris dans les phases de roulage, de décollage ou d’atterrissage. L’appuie-tête en cuir, réglable en hauteur, en inclinaison et avec des ailettes rabattables, est rendu plus moelleux.
En quelques secondes, le fauteuil peut se transformer en un lit quasi-plat, d’une longueur de plus de 2 mètres, un des lits les plus longs du marché, et 61 cm de large. Deux boutons suffisent désormais pour trouver spontanément la position qui convient. Le fauteuil est équipé d’un nouvel écran vidéo, au format 16/9, de 15 pouces, associé à  la dernière génération de système de distraction à  bord, proposant plus de 500 heures de programmation.
D’ici trois ans, près de quarante appareils (Airbus A330, Boeing 777, Airbus A380) seront équipés. Situées à  l’avant de l’avion, ou juste derrière les cabines La Première sur les avions équipés, les cabines Affaires comportent entre 30 et 80 sièges.



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Majestic Hôtel ou la renaissance d’un établissement culte de Tunis

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C’est un pan de l’hôtellerie tunisienne qui s’apprête à  renaître de ses cendres. L’hôtel Majestic, situé sur l’avenue de Paris à  Tunis, va rouvrir ses portes avant la fin de l’année 2010. Fermé pour rénovation complète depuis le mois de septembre 2005, l’établissement a préservé son cachet d’antan, à  savoir son style Art Nouveau, en lui rajoutant une touche de modernité.

Propriété du groupe Ben Yedder (présent dans le secteur du tourisme avec l’hôtel Dar Saïd et le restaurant Dar Zarrouk à  Sidi Bou Saïd ainsi que le Tunisia Palace à  Tunis), le Majestic restera un hôtel à  taille humaine avec 68 chambres et 9 suites en catégorie 4 étoiles, doté d’un restaurant à  la carte, un coffee shop, un bar, des salles de réunions et un business corner.

C’est un dénommé René Kisraoui (un ancien commandant de l’armée de l’air britannique né en Tunisie, décoré par le Bey, le pape Pie Xll et le roi Georges V d’Angleterre) qui fit construire l’hôtel lequel ouvrit en 1919. On retiendra de son histoire qu’il fut réquisitionné de novembre 1942 à  mai 1943 par l’armée allemande qui en fit sa Kommandantur. Après le départ des forces nazies de Tunisie, il devint le quartier général de l’armée américaine. C’est dans cet hôtel que le 1er septembre 1959, Ferhat Abbas, Président du Gouvernement provisoire de la République algérienne, fit une déclaration officielle après le discours de De Gaulle sur l’autodétermination.

Le leader Habib Bourguiba, premier président de la Tunisie indépendante, y recevait jusqu’au début des années 60 des chefs d’Etats étrangers et les invités officiels de la jeune République tunisienne d’alors. On se souvient que de grands artistes y ont également séjourné dans le cadre de visites privées ou alors à  l’occasion d’une représentation ou d’un concert. Brassens, Bécaud, Barbara, Aznavour, Les Platters, Luis Mariano ont tous logé au Majestic qui était aussi le lieu de réceptions privées et des mariages glamour de l’époque.



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Le label Swiss International Hotels bientôt à  Hammamet ?

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Le nouvel hôtel Eden Sérail & Spa, qui doit ouvrir ses portes dans les prochains mois, devrait être affilié au groupe Swiss International Hotel lors de son ouverture prochaine si l’on en croi un responsable de l’établissement. Situé dans la zone de Yasmine Hammamet, en troisième position par rapport à  la mer, l’hôtel a choisi de se placer dans la catégorie « hôtel de charme » avec pour objectif de drainer une clientèle orientée vers la santé et le bien-être et notamment une clientèle de plus de 50 ans. L’établissement sera doté d’un centre de spa dont la gestion sera confiée à  un professionnel du secteur.

Doté de 147 chambres et 8 suites, l’Eden Sérail appartient à  la société MHS (Montazah Hammamet Sud), entreprise familiale présidée par Taoufik Ghorbel.

Swiss International Hotel est une plate-forme de ventes, de marketing et de communication réunissant 46 établissements de première classe et de luxe dans 6 pays du monde.



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27 septembre : Journée mondiale du tourisme

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La Journée mondiale du tourisme a été célébrée à  partir de 1980, à  l’initiative de l’OMT (Organisation mondiale du tourisme). C’est la date du 27 septembre qui a été retenue pour marquer l’anniversaire de l’adoption des statuts de l’OMT en 1970.

L’objectif principal fixé par l’OMT est la prise de conscience de l’importance du tourisme du point de vue social, culturel, économique et même politique.
Dans de nombreuses régions du globe, le tourisme arrive en tête des activités économiques, avec ses répercussions sur l’emploi, le brassage des populations, l’ouverture au monde et la circulation de l’information…

La Journée mondiale du tourisme (JMT), dont l’organisateur officiel est cette année la Chine (province de Guangdong), a pour thème le tourisme et la diversité biologique. C’est une excellente occasion de sensibiliser le public à  l’importance de la diversité biologique pour le tourisme et au rôle que joue le tourisme durable dans la préservation de la vie sur Terre.

En Tunisie, plusieurs activités sont programmées dans les unités hôtelières de la plupart des zones touristiques. Un repas biologique sera préparé dans les hôtels cinq étoiles à  l’occasion de cette célébration, outre la programmation par certaines agences de voyages, de circuits touristiques écologiques.

La diversité biologique constitue un atout clé du tourisme en plus d’être essentielle à  une croissance soutenue du secteur. Les écosystèmes vierges et en bonne santé représentent la pierre angulaire de milliers d’entreprises et de produits touristiques à  travers le monde, en attirant des centaines de millions de touristes chaque année. Le tourisme durable, activité économique de premier ordre, joue un rôle et détient une responsabilité qui sont importants dans la gestion et la conservation des ressources biologiques naturelles. Source capitale de revenus et d’emplois, le tourisme fournit souvent de fortes incitations à  protéger la diversité biologique. En outre, le tourisme durable peut dégager des recettes significatives pour les actions de conservation et de développement communautaire, et aider à  faire progresser le niveau de sensibilisation à  la question de la diversité biologique.

Le thème tourisme et diversité est particulièrement bien choisi pour 2010. Alarmée par le déclin continu de la biodiversité, l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré 2010 Année internationale de la diversité biologique.Cette année coïncide avec l’objectif adopté par les gouvernements en 2002, qui était de parvenir d’ici 2010 à  un ralentissement significatif du rythme d’appauvrissement de la diversité biologique

« Le tourisme et la diversité biologique dépendent l’un de l’autre. L’OMT souhaite sensibiliser davantage les acteurs du tourisme et les voyageurs eux-mêmes, et les engager à  partager la responsabilité qui incombe au monde entier de sauvegarder ce réseau complexe d’espèces et d’écosystèmes uniques qui compose notre planète », a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, M. Taleb Rifai. (D’après Veille info tourisme).



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Une nouvelle équipe pour le Majestic à  Tunis

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Dans la perspective de l’ouverture prochaine de son hôtel Majestic à  Tunis, le groupe Amen (agissant dans les secteurs de la banque, assurance, agroalimentaire, informatique, santé, tourisme, agriculture, etc.), présidé par les frères Rachid et Béchir Ben Yedder, a nommé deux anciens cadres de la chaîne Abou Nawas à  des postes clés : Khaled Bouarada (ex- Abou Nawas Le Palace) en tant que directeur général de l’établissement et Chantal Khedira (ex-Abou Nawas Hammamet) laquelle a pris les rennes de la direction commerciale et marketing du pôle hôtellerie du groupe. Ces deux nouvelles intégrations s’ajoutent à  celle de Adnane El May (ex-Abou Nawas également), qui occupe les fonctions de directeur général du groupe et directeur général-adjoint de l’hôtel.

Rappelons que c’est Hamouda Ben Ghachem qui officie en qualité de PDG de la société Majestic Hôtel.



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Jamel Chaïeb revient à  Hammamet

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Jamel Chaïeb fait son retour à  Yasmine Hammamet où il avait officié pendant plus de neuf ans à  l’hôtel Marco Polo (avant sa prise en gestion par la chaîne RIU). Après une (courte) expérience récente à  Monastir chez le groupe Houda, il reprend désormais la direction générale (en tant que conseiller) d’un hôtel, en l’occurrence le nouveau Eden Sérail Hotel & Spa qui ouvrira prochainement ses portes sur la station.

Diplômé en gestion hôtelière du Ceria de Bruxelles et titulaire d’un DESS en gestion hôtelière et touristique à  l’IHEC de Carthage, Jamel Chaïeb a notamment travaillé au cours de sa carrière au sein des groupes TTS (hôtels Phenicia et Sahara Beach), Les Orangers, Iberotel, Club Aquarius (à  Nabeul du temps de Lotfi Belhassine) etc.



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T-Mobile Autriche fait de l’accro-palmes au Sahara Lounge de Tozeur

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150 Autrichiens de la société T-Mobile étaient au Sahara Lounge de Tozeur le 25 septembre dernier pour une journée événementielle organisée en collaboration avec Tunisie Voyages.

Les participants ont vécu des sensations uniques avec les activités de Team Building bédouines ainsi que les activités accro-palmes, sous la houlette de Imed Lagha, patron des lieux, et de ses équipes.

Cette journée évènementielle a été conclue par un fou rire général lors de la compétition de danse orientale et de la cérémonie de remise des prix.

Sahara Lounge se positionne aujourd’hui à  Tozeur comme le lieu incontournable des opérations évènementielles de 10 à  400 pax.



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Stand Tunisie au salon Top Resa 2010: arrêt sur image

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Le secrétaire d.‘Etat français au Tourisme, Hervé Novelli, accueilli sur le stand Tunisie par Slim Tlatli, ministre du Tourisme. Salon IFTM Top Resa Paris



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La délégation de la compagnie Tunisair au salon Top Resa à  Paris présidée par Nabil Chattaoui, président du groupe Tunisair.

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Pourquoi Top Resa démarre un jour avant pour les Tunisiens

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Le premier salon professionnel de tourisme français, traditionnellement connu sous le nom de Top Resa (IFTM désormais), débute officiellement demain mardi 21 septembre à  Paris (Porte de Versailles).

Cette année, nombre de professionnels tunisiens ont été conviés à  être présents dans la capitale française la veille, soit le lundi 20 septembre, pour une cérémonie de présentation des nouveaux représentants de l’ONTT (Amel Hachani) et de Tunisair (Ali Miaoui) récemment nommés directeurs pour le marché français.

Cette réception devrait être également l’occasion de rendre hommage à Fetia Kenani, la représentante de l’Office du tourisme tunisien qui cède le témoin, pour les efforts déployés durant toutes les années où elle a occupé sa fonction, d’autant qu’elle a atteint l’âge légal de la retraite après une longue carrière au sein de l’administration du Tourisme.

A cette soirée, on annonce la présence de Slim Tlatli, ministre du Tourisme, et celle de Nabil Chettaoui, président-directeur général de Tunisair. Pour certains, c’est le témoignage d’une volonté affichée de consolider et concilier autant que possible le partenariat entre la compagnie aérienne et les instances touristiques nationales.

Cependant, certaines voix se sont élevées pour dénoncer ce genre de cérémonie qui va se tenir dans un hôtel chic de Paris et qui aurait parfaitement pu être organisée en Tunisie. En cause, les dépenses qui seront générées et qui auraient pu servir à organiser au contraire au même moment et au même endroit une grande rencontre interprofessionnelle tuniso-française en présence du ministre du Tourisme et du PDG de Tunisair, responsables difficilement disponibles vu leur agenda extrêmement chargé.



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Top Resa ou comment les Tunisiens pourront faire d’une pierre deux coups

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Ses organisateurs ont choisi de le rebaptiser IFTM (pour International French Market) mais pour les professionnels tunisiens du tourisme, il restera encore et toujours Top Resa, du nom de son appellation d’origine (depuis 30 ans !). L’édition 2010 du premier salon touristique professionnel français aura lieu du 21 au 24 septembre à  Paris Portes de Versailles, pavillon 7.2 avec son lot de participants tunisiens traditionnellement fidèles à  cette manifestation qui constitue un rendez-vous incontournable après la haute saison.

Hasard du calendrier, une autre manifestation se déroulera au même moment et sur le même site à  l’étage inférieur du hall 7 : il s’agit du salon e-commerce (www.ecommerceparis.com/2010/), dédié comme son nom l’indique au commerce en ligne et ses points chauds : le référencement sur Internet, les nouveaux leviers pour booster les ventes en ligne, les liens sponsorisés, comportements et nouveaux usages du e-consommateur, marketing multi-canal etc. Autant donc de sujets supposés intéresser tout opérateur touristique qui se respecte tant aujourd’hui le tourisme tunisien en particulier a besoin de se trouver des marques sur la Toile et de diversifier ses canaux de commercialisation.



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Parution du nouveau guide ”Destination Tunisie Hôtels 2011”

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C’est devenu un document de référence pour le secteur touristique en Tunisie: la nouvelle édition 2011 du guide ”Destination Tunisie Hôtels” est parue et sera officiellement présentée sur le salon de tourisme Top Resa à  Paris dès demain 21 septembre sur le stand de l’ONTT.Cette troisième édition en langue française (la 5e en tout), marque la confirmation de cette publication devenue régulière et qui répertorie la totalité des hôtels en Tunisie. Le guide est segmenté en région et les établissements classés par catégorie décroissante, du 5 étoiles au village de vacances. La particularité de ce guide réside dans sa mise à  jour des coordonnées des hôtels mais aussi de leurs appellations, tant le secteur est sujet à  de nombreuses mutations. On y remarque même que sont mentionnés les hôtels en construction et dont l’ouverture est imminente ainsi que les hôtels fermés pour rénovation, ce qui permet au lecteur de disposer d’un document de travail parfaitement mis à  jour.

Ceci étant, le guide recense plus de 500 hôtels, appart-hôtels, villages de vacances, campements et relais sahariens avec quelquefois des informations plus détaillées sur des hôtels sélectionnés. Questionné sur l’absence des prix des chambres dans ce guide, l’éditeur a précisé qu’il ne s’agissait pas d’un guide à  but commercial mais d’un document permettant aux clients des hôtels d’avoir toute l’offre disponible dans un document unique et ainsi avoir l’embarras du choix.

Pour les professionnels tunisiens et étrangers, le guide ”Destination Tunisie Hôtels” est unanimement considéré comme un outil de travail efficace grâce à  sa maquette claire, sa présentation rationnelle et son contenu fiable.

Autre particularité à  mettre à  l’actif de cette publication: l’existence dans chaque chapitre régional d’une carte géographique qui répertorie la position des différents hôtels par rapport à  la ville la plus proche, à  la mer, au port de plaisance, au parcours de golf alentour… Bref, un document à  garder à  la portée de la main pour choisir l’hôtel de ses prochaines vacances ou de son prochain séminaire professionnel.Après le français, la prochaine édition est annoncée en anglais et devrait paraître au mois de mars 2011.

Destination Tunisie Hôtels 2011 – Edition Markédia – 110 pages en couleurs. Prix de vente (hors frais de port): Tunisie : 9,5 DT – Zone euro: 9,5 euros. Pour commander en direct: dt@markedia.com.tn



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Ouverture d’un Spa haut de gamme à  Djerba

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Salus SprinClub Spa: c’est le nom donné au tout nouveau centre de Spa qui vient d’ouvrir ses portes au sein de l’hôtel SprinClub Djerba Golf & Spa. Un centre ultra-moderne couvrant 800 m² et capable de recevoir jusqu’à  80 curistes par jour. Une équipe dédiée de 15 personnes accueille les clients dans une ambiance zen et un décor particulièrement raffiné.
Les soins proposés en cabine offrent un vaste choix allant de l’esthétique au massage classique jusqu’au bain flottant, à  la cascade de glaçons, en passant par les incontournables cabines shiatsu etayurveda shirodhara. A ne pas manquer, l’expérience de la douche tropicale qui vous emmène dans un parcours de saisons, lumières et senteurs inattendues. Le hammam, avec arôme et chromothérapie, peut accueillir 13 personnes pour un bain vapeur dans la pure tradition orientale. Salle de repos et de détente et les tisaneries achèvent le parcours du curiste.



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Soirée de présentation des nouveaux représentants de l’ONTT et de Tunisair pour la France.

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Soirée de présentation des nouveaux représentants de l’ONTT et de Tunisair pour la France. Hôtel Westin, Paris, en présence du ministre du Tourisme, de l’ambassadeur de Tunisie en France et du PDG de Tunisair.



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Amadeus Tunisie : à  qui profitera la nouvelle certification ?

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C’est la première parmi les entreprises filiales du groupe Tunisair à  décrocher l’ISO 9001 dans sa version 2008. Amadeus Tunisie, le spécialiste des solutions technologiques dans le domaine du voyage, a reçu la confirmation de la société SGS, organisme certificateur accrédité par le Cofrac (Comité français d’accréditation), de la conformité de son système de management de la qualité au référentiel ISO 9001 : 2008. Si cette certification couronne sans aucun doute les efforts de Naoufel Ltaief, le directeur général de la société, et de son équipe, elle ne surprend personne dans les milieux professionnels, notamment les agences de voyages, principaux partenaires d’Amadeus. En effet, l’entreprise -détenue par Tunisair et par Amadeus IT Group- jouit déjà  d’une notoriété élevée, en ce sens qu’elle assure une qualité de prestations très appréciée par les voyagistes en termes de rapidité d’intervention, de formation et surtout de fourniture des dernières technologies dans la billetterie aérienne et maritime, la réservation hôtelière etc., ce qui a entraîné une forme de mise à  niveau naturelle des agences de voyages tunisiennes.

Pour M. Ltaief, «cette certification couronne notre stratégie en matière de qualité et valide l’efficacité des processus élaborés dans notre activité et ce, pour le plus grand bénéfice de nos clients et partenaires. Nous souhaitons que notre système de management de la qualité constitue un levier efficace pour soutenir notre développement et ainsi poursuivre une dynamique d’amélioration permanente ».
Car au-delà  des agences de voyages, c’est toute la chaîne du tourisme et du voyage qui doit en tirer les leçons : c’est la preuve qu’une entreprise de services est parfaitement apte à  répondre à  des exigences de qualité normalisées dans le but unique de s’assurer de la satisfaction de sa clientèle. « Nos clients seront mieux écoutés, verront leurs attentes mieux satisfaites et leurs remarques et suggestions prises en compte dans le cas d’écart entre prestation fournie et attente » a assuré la compagnie dans un récent communiqué de presse.

Cette certification est donc un symbole qui va rejaillir sur tout le secteur, à  partir du touriste et voyageur tunisien, que ce soit pour une destination locale ou vers l’étranger, jusqu’aux organismes fédérateurs, notamment les compagnies aériennes et maritimes et les partenaires institutionnels tels que l’Office national du tourisme tunisien, la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) et celle de l’hôtellerie (FTH)… en passant par les hôteliers (à  travers notamment la plate-forme Siyaha.tn) et tout prestataire d’activité touristique et de transport dans le secteur du tourisme et des voyages.A noter que le programme de certification avait débuté en mars 2010 par un plan de refonte approfondie des processus d’Amadeus Tunisie ainsi que la codification de ses standards, notamment ceux relatifs aux nouvelles solutions technologiques récemment introduites en Tunisie, et l’extension du label qualité aux solutions dites locales (Centrale de réservation hôtelière et produit Assurance Voyage). L’audit a ensuite eu lieu en juillet et la confirmation obtenue le 1er septembre 2010.



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1001 Soleils : le bout du tunnel pour les clients

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Le feuilleton 1001 Soleils n’a pas encore fini de faire couler de l’encre. Selon une information de nos confrères français de L’Echo Touristique, « la liste des créances du TO sera déposée à  partir de la mi-septembre par le mandataire judiciaire auprès du Tribunal de Commerce. Elle concerne notamment les clients passés en direct ».

Rappel des faits : le 23 juillet 2009, 1001 Soleils, tour-opérateur dirigé par des Tunisiens (la famille Guenaoui) mais opérant au départ de la France met la clé sous la porte. Plus d’un an après, l’APS (l’Association professionnelle française de solidarité du tourisme chargée de protéger les clients contre les faillites d’opérateurs touristiques) « va commencer à  rembourser les clients directs du tour-opérateur d’ici la fin du mois de septembre ». Le montant du sinistre pour l’APS aurait été évalué à  265.000 euros rien que pour le remboursement des clients.

Photo : Soraya et Sami Guenaoui, anciens responsables de 1001 Soleils.



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Sunny Days : disparition annoncée d’un voyagiste

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Il s’affichait en tant que spécialiste de la Tunisie au départ du marché tchèque. Sunny Days, le tour-opérateur tunisien opérant au départ de la République tchèque est en voie de disparition. La société est en cours de dissolution tandis que sa filiale tunisienne va être liquidée. En cause : une querelle entre les deux principaux associés, Ridha Ben Ahmed et Chedly Ben Saïd.

L’histoire avait pourtant bien démarré : en 1997, Ridha Ben Ahmed, Tunisien résident à  Prague, salarié chez un autre T.O (Oasis Tour alors en pleine déconfiture) se met à  son propre compte et crée son tour-opérateur qu’il dénomme Sunny Days. Très vite, son entreprise devient florissante et surmonte les différentes difficultés conjoncturelles qui frappent le marché mondial du tourisme. Durant ses plus belles années, il réussit à  totaliser jusqu’à  30.000 touristes sur la Tunisie, devenant même le deuxième voyagiste au départ de la Tchéquie (derrière Exim Tours) et chartérisant des avions à  partir de Prague, Brno et Ostrava vers Tunis et Djerba avec des pics de 6 vols par semaine en haute saison.
Dans la foulée, est créée en 2005 la société de gestion hôtelière Sunny Days Tunisie au sein de laquelle Mongi Ben Guemmem (ex Dar Djerba) jouera le rôle de délégué général commercial. Le T.O se met alors à  exploiter des établissements pour son propre compte : le Mariqueen, le Nereïdes et le Abir à  Djerba ainsi que les Colombes et l’Albatros à  Hammamet nord.

Aux dernières nouvelles, les deux protagonistes auraient annoncé leur volonté de créer chacun son propre T.O pour suppléer à  Sunny Days. En espérant pour eux que leur part de marché n’ait pas été captée par d’autres destinations entre temps.



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Marmara ira-t-il au-delà  du Dar Djerba ?

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Le premier tour-opérateur français sur la Tunisie (337.000 clients en 2009), qui exploite, sous l’enseigne Club Marmara, la totalité des hôtels du complexe Dar Jerba avec ses 3235 lits, serait actuellement en négociations pour intégrer un nouvel établissement à  son périmètre d’activité sur l’île. Il s’agirait de l’hôtel El Kantara (que le groupe hôtelier espagnol Vincci va cesser d’exploiter).
L’implantation de Marmara à  Djerba remonte à  l’année 2004, époque où le groupe français s’appelait encore Etapes Nouvelles. Au départ, le contrat avec le Dar Jerba (propriété du groupe libyen Tourgueness) portait sur 7 ans. Entre temps, l’accord a été prolongé car Djerba est devenue un produit fer de lance pour le voyagiste grâce à  sa pratique de prix très « démocratisés » (556 euros le séjour en moyenne). A tel point que le voyagiste y a lancé une « garantie soleil » ! En effet, et pour 12 euros supplémentaires, le client Marmara qui aurait moins de 4 jours de soleil durant un séjour minimum de 7 jours, se verrait rembourser de 300 euros à  son retour sans aucune démarche…



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Les enjeux du 9 octobre 2010

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Ce sera certainement une grande première pour le tourisme tunisien : le 9 octobre 2010, aura lieu à  Tunis ce qui sera sans aucun doute le plus grand rassemblement du secteur, administration et profession confondues, depuis plusieurs années. L’occasion ? La consultation nationale sur les résultats de l’étude stratégique du développement du tourisme tunisien placée sous le haut patronage du chef de l’Etat.
Comme chacun le sait, cette consultation nationale intervient après les différentes consultations régionales qui se sont déroulées en août dernier. On estime à  700 le nombre de participants à  cet événement, ce qui constituera certainement aussi une première, si ce chiffre, avancé par le ministère du Tourisme, se confirme. Celui-ci peut paraître impressionnant quand on sait que tous les professionnels n’accordent pas la même importance à  « la chose administrative ». Mais il est vrai qu’il y aura aussi les banquiers, les transporteurs aériens, des représentants des aéroports, des secteurs de l’environnement et de la culture etc.
Le souhait est donc de voir pour une fois réunis tous les opérateurs, jeunes et moins jeunes, petits et grands (par la taille de leurs entreprises), ceux qui ont fait les beaux jours du tourisme d’hier et ceux qui feront les beaux jours du tourisme de demain.

Au cours de cette grande messe, tout le monde ne pourra pas prendre la parole, c’est évident, mais on espère que ceux qui la demanderont auront des choses concrètes à  dire. On espère qu’ils ne militeront pas en faveur de leurs propres et uniques intérêts mais dans l’intérêt du tourisme tunisien dans son ensemble. On espère qu’ils tourneront leur langue dans leur bouche sept fois avant de parler pour ne pas faire perdre le temps des 699 autres présents par des discours stériles, sans goût ni saveur.

Tous ceux qui ont eu l’occasion de parcourir la première mouture du rapport sur l’étude (avec ses 5 axes stratégiques, ses 20 actions prioritaires et ses 160 mesures) vont diront que tout cela est bien beau sur le papier, encore faudra-t-il passer au stade de l’exécution. La question qui se pose aujourd’hui est : qui va être chargé de l’application des résultats de cette étude et quelle sera sa marge de manœuvre et son rayon d’action ?

Le tourisme tunisien attend beaucoup de cette étude stratégique supposée freiner la pente raide sur laquelle le secteur est en train de glisser faute de cadre incitatif et de moyens appropriés, comme l’a souligné récemment Ahmed Smaoui, expert et consultant en matière de tourisme, qui a rappelé à  qui voulait bien l’entendre que les réalisations actuelles de la Turquie ne tenaient absolument pas du miracle mais d’une volonté farouche d’aller de l’avant !

Le 9 octobre 2010, le souhait serait de voir les écueils qui entravent l’avancée du tourisme tunisien levés et que commence pour lui une nouvelle étape en phase avec les réalités de la conjoncture et de la concurrence.

Cette date devrait donc rentrer dans les annales du tourisme tunisien ; elle servira de référence, de tremplin, si bien-sûr les propositions arrêtées sont adoptées par le gouvernement et si elles sont suivies d’effet. Dans le cas contraire, le 9 octobre sera assimilé à  un pétard mouillé.

Hédi HAMDI



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Tunisair va ouvrir une ligne vers la Cité des Doges

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La compagnie Tunisair ouvre une nouvelle ligne régulière directe sur Venise.

A compter du 31 octobre 2010, le transporteur national mettra en place trois fréquences hebdomadaires au départ de Tunis vers la Cité des Doges. Les vols seront opérés en Airbus A.319 les mercredis, vendredis et dimanches (durée du vol : 1h45) avec pour numéros de vols TU472/473.

Les heures de départ diffèrent d’un jour à  l’autre : le dimanche, le décollage de Tunis-Carthage se fait à  12h45 et l’arrivée à Venise (aéroport Marco Polo) à  14h30. Au retour, les vols quittent Venise à  19h35 pour arriver à  Tunis à  21h15. Le mercredi, le vol part à  8h30 du matin de Tunis et redécolle à  11h05 de Venise.

Le vendredi, le vol s’effectue à  17h00 et repart de Venise à  19h35.
Les prix des billets débutent à  228,500 DT l’aller simple. Toutes taxes incluses en aller et retour, compter de 471 DT pour un passager adulte (tarif Dunes le moins cher) jusqu’à  708 DT (pour un tarif Golf en Business Class).



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Paris-Djerba pour 65 euros en prix d’appel

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Sous le slogan « Pourquoi ne pas repartir ?», la compagnie aérienne Low Cost Transavia a lancé depuis le 31 août une campagne promotionnelle d’une semaine à  des tarifs attractifs pour des voyages effectués entre le 20 septembre et le 15 décembre 2010 inclus. Au départ de Paris-Orly, l’aller simple est vendu à  partir de 75 euros vers Monastir et 80 euros vers Djerba. Au départ de Nantes, l’aller simple vers Djerba ou Monastir est vendu à  partir de 65 euros. Au départ de Lyon, Djerba est vendue à  70 euros et Monastir à  65 euros. « A des prix aussi bas, il serait dommage de ne pas se laisser tenter par une escapade en hors saison » argumente la compagnie, filiale du groupe Air France/KLM.
Ces tarifs sont évidemment des prix d’appel sur un seul axe. A y voir de plus près, un parcours complet aller et retour Paris-Orly-Djerba, effectué le dimanche, toutes taxes et surcharges comprises, peut atteindre jusqu’à  463,60 euros.Il est à  noter que la franchise bagages autorisée sur cette compagnie est de 20 kg en soute et 5 kg en cabine. L’excédent de bagages est facturé 10 euros le kg.



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Nouveau centre de Spa hôtel Sprinclub Djerba

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Le Maroc remporte le « Star African Tourist Office »

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La représentation britannique de l’Office du tourisme marocain a remporté hier soir à  Londres le prix « Star African Tourist Office 2010 » qui consacre la meilleure représentation touristique étrangère au Royaume Uni.

Décerné par le magazine professionnel destiné aux voyagistes « Travel Bulletin » au Landmark Hotel de Londres, ce prix a été attribué au Maroc qui a obtenu la majorité des voix lors d’une compétition qui a vu la participation de l’ensemble des offices de tourisme africains avec quatre finalistes : le Maroc, l’Egypte, le Kenya et l’Afrique du sud.Le vote, auquel ont pris part les agents de voyages, qualifié de « véritables experts » de l’industrie du voyage au Royaume-Uni, a eu lieu au cours du mois de mai dernier à  travers 25.000 bulletins postaux et online.

Selon l’agence de presse marocaine MAP, « le prix représente une reconnaissance des actions entreprises par la représentation de l’ONMT pour la promotion de l’image du Maroc en tant que destination de choix pour les touristes britanniques. »

Les Britanniques au Maroc

Selon les chiffres de l’ONMT, le Maroc a enregistré durant le mois de juillet dernier une hausse de 14 % des arrivées en provenance de la Grande-Bretagne par rapport au même mois de 2009. Quelque 275.000 arrivées de touristes britanniques ont été enregistrées durant la période allant de janvier à  juillet 2010, soit une hausse de l’ordre de 24 par rapport à  la même période de 2009.Par ailleurs, le nombre de nuitées de touristes britanniques s’est chiffré à  123.294 en juillet dernier, soit une augmentation de l’ordre de 68 % par rapport à  juillet 2009.Durant la période de janvier à  juillet, ce nombre a été de 726.432, soit une hausse de 38 % par rapport à  la même période de 2009 (source : MAP- Photo : Phil Gammon).



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Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse donne le sourire aux enfants de l’hôpital de Sousse

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Dans le cadre du programme de durabilité sociale de la chaîne suisse, le Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse s’est associé à  un magasin de jouets et un éditeur de livres pour enfants pour donner le sourire aux enfants malades de l’hôpital Farhat Hached de Sousse.

Le mois Saint de Ramadan est un mois où les familles se réunissent et où des valeurs telles que la solidarité, l’amitié et la générosité sont exaltées. Malheureusement, certains enfants sont privés de ces réunions familiales pour cause de traitement hospitalier, parfois bien loin de leurs proches.

Le mardi 24 août 2010, peu après la rupture du jeûne, un groupe de collaborateurs de l’hôtel dont des membres du club pour enfants VIK (Very Important Kids) House se sont rendus à  l’hôpital Farhat Hached de Sousse pour visiter les enfants malades.

Ceci fut une merveilleuse occasion de leur redonner le sourire: une vingtaine d’enfants se sont régalés de biscuits et autres friandises fraîchement préparées par le Chef et ont assisté à  un spectacle animé par l’équipe du club VIK House. Ils ont également reçu des jouets et des livres généreusement offerts par « Dabdoub » et « Dar El Maaref ». Les membres du personnel ont également apprécié ces moments magiques passés avec les enfants.

“La durabilité sociale fait partie de la politique globale de développement durable de notre chaîne et nous sommes fiers d’y apporter notre contribution à  Sousse” a déclaré la responsable de la formation, Melle Soumaya Khouaja.

Au nom des enfants, le chef du service de pédiatrie a remercié le Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse et ses partenaires pour ce geste généreux et pour cette joyeuse expression de solidarité qui a donné à  tous les enfants des sourires éclatants.



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Habib Ammar, nouveau directeur général de l’ONTT

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Habib Ammar, 42 ans, a pris les rennes de l’ONTT le 14 avril 2010. Il est également le deuxième directeur général à  ne pas être un « pur produit » de l’Office (après un certain Fakhreddine Messaï à  la fin des années 90).

C’est certainement le directeur général le plus jeune à  être nommé à  ce poste. Nuance toutefois pour le cas Ammar : il a intégré l’ONTT en septembre 2005, tout d’abord en tant que directeur du Bureau de la mise à  niveau touristique avant d’être nommé en février 2008 chef de cabinet du ministre du Tourisme. Ce « greffon » au tourisme est donc loin de ne pas maîtriser les rouages de ce département ni même les enjeux du secteur. De surcroît, ses multiples expériences au ministère de l’Industrie (juin 1998 à  février 2005) et au ministère du Commerce (1995-1998) sont sans aucun doute des atouts qui profiteront à  l’ONTT.

Titulaire d’une maîtrise en Sciences économiques à  Paris IX Dauphine en 1991, (option Finance internationale) ainsi que d’un diplôme du cycle supérieur de l’ENA Tunis (section administration générale), Habib Ammar n’aura certainement pas la tâche facile. Parallèlement à  sa mission de base, il devra faire face au départ à  la retraite en masse de toute une génération de cadres et assurer le passage de témoin en toute fluidité.

Dans les couloirs de l’avenue Mohamed V à  Tunis, on espère qu’il sera celui qui redéfinira les prérogatives de l’ONTT par rapport à  celle du ministère, des prérogatives qui ont eu tendance à  se confondre ces dernières années, jusqu’à  créer certains amalgames inappropriés.

Malgré des apparences de personnage introverti et réservé, Habib Ammar pourrait bien contrecarrer les pronostics des pessimistes et faire souffler un vent nouveau sur l’Office.



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Taïeb Joulak passe en Asie

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Depuis une dizaine d’années, il peut se prévaloir d’avoir vu du pays. Taïeb Joulak -TJ pour les intimes- vient d’être nommé directeur commercial et marketing du W Bali Hotel Retreat & Spa en Indonésie.

A 38 ans (il les a eu le 25 avril dernier), né de père tunisien et de mère britannique, élevé à  El Menzah 6 mais aux racines mahdoises, il est titulaire d’un MBA en économie et tourisme.

Elle est loin l’époque où il présidait aux destinées commerciales de l’hôtel Lella Baya à  Yasmine Hammamet ou encore celle ou il officiait à  l’Abou Nawas Tunis. Car c’est son passage chez Starwood qui révèle son potentiel et marque son véritable décollage. A la tête de la direction commerciale et marketing du Sheraton Tunis, il atteint allègrement les objectifs qui lui avaient été assignés tant et si bien que le siège du groupe lui propose le même poste à Doha dans la perspective de l’ouverture d’un hôtel sous l’enseigne W dans la capitale du Qatar. Mission accomplie pour TJ que l’on retrouve ensuite à  l’hôtel Grande-Bretagne d’Athènes en Grèce jusqu’à  la fin 2009.

Aujourd’hui, à  Bali, il a été chargé de préparer le terrain en vue de l’ouverture de l’établissement fin 2010. Pour lui, c’est une mission qui s’inscrit dans la continuité, dans la mesure où c’est le 4e hôtel dont il a la charge de la commercialisation avant l’ouverture. A la différence près qu’avec une jeune épouse et un bébé demeurés à  Tunis, Taïeb devra égrener beaucoup plus souvent les heures d’avion car il compte bien revenir fréquemment pour s’enquérir de son chez-soi.



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Maher Guetary fait son entrée chez RFT

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On le croyait parti à  tout jamais pour une carrière touristique au sein du groupe hôtelier espagnol Sol Melia.

Tellement imprégné de la culture de l’entreprise et dans les tâches qui lui avaient été confiées (directeur commercial de la chaîne pour la Tunisie), qu’on le voyait mal aller voir ailleurs. Mais le déclic est venu de son employeur qui a décidé de quitter la Tunisie après plusieurs années de présence.

Pour Maher Guetary, impossible de quitter sa Djerba natale même pour tout l’or du monde. Et comme le destin professionnel des hommes du tourisme est peut-être tracé d’avance, c’est à  Djerba qu’il se voit offrir un nouveau poste et de nouvelles responsabilités.

Aujourd’hui, Maher Guetary est venu renforcer les rangs de Royal First Travel, avec le titre de directeur commercial et marketing pour les deux établissements hôteliers que le groupe gère sur l’Île (le Sidi Mansour et le Haroun), mais aussi contracting du T.O RFT pour la Tunisie.

Pour René Trabelsi et Skander Ben Ali Kacem, patrons du groupe, l’arrivée de Maher Guetary est incontestablement un bel atout sur la voie de la consolidation de cette structure pleine d’ambition et en pleine expansion.



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Wassim Ben Mahmoud

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Le fameux architecte tunisien Wassim Ben Mahmoud a été chargé, avec son collègue français Christian Hauvette, d’élaborer les plans du futur Salalah Beach Club Med qui devrait ouvrir ses portes en 2012 au Sultanat d’Oman. Pour la paire tuniso-française, il s’agit d’élaborer un village de luxe de catégorie 5 étoiles (366 chambres) en bord de mer, un hôtel considéré comme « le nouveau ‘Flagship‘ du Club Med dans le monde ».

Le projet couvrira 156 ha et comprendra, en plus de l’hôtel, un golf de 18 trous, des villages et une résidence, une marina de 200 anneaux, des boutiques et des restaurants.



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Portrait: Nébil Sinaoui, Directeur général Regency Tunis Hotel

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Dans la manche des frères Mourad et Slaheddine Bezrati, patrons de la société Aphrodite de Gestion Hôtelière, propriétaire de l’actuel hôtel Regency Tunis Hotel à  Gammarth, il y avait un joker nommé Nébil Sinaoui.

En septembre 2008, la direction générale de l’hôtel lui est confiée en totalité, sans ingérence directe des propriétaires. Résultat : en 2009, l’établissement a réalisé un chiffre d’affaires de 17 millions de dinars, en progression de 32% par rapport à  l’exercice 2008. Le RBE a également progressé de 52% avec un bénéfice de 4,5 millions de dinars.

Après les soubresauts des années précédentes, l’hôtel est revenu sur le devant de la scène grâce à  un management réfléchi et surtout audacieux ainsi qu’une politique de communication corporate pertinente qui ont fait du Regency un établissement Business par excellence.

En une année, c’est devenu également l’hôtel de la région qui compte le plus de points de vente extérieurs (avec quatre restaurants à  thèmes : le White Elephant, l’Olivero, le Halfaouine, le Beyrouth et surtout la Barraka), devenant ainsi l’un des hauts lieux des nuits tunisoises.

L’une des clés de la réussite de Nébil Sinaoui, c’est aussi d’avoir su s’entourer d’une équipe non seulement charmante mais aussi compétente, avec Imène Kabani à  la direction marketing et ventes et Neïla Chtourou en tant que Guest Relation Manager, en plus de Adel Messaoud, en qualité de Revenue Manager.

Aujourd’hui, l’innovation est placée au cœur de la stratégie opérationnelle de l’hôtel. Nébil Sinaoui veille au grain et ne compte plus ses heures passées à  égrener les différents départements de l’hôtel, chassant la moindre imperfection et à  la recherche perpétuelle d’améliorations. Rénovation des chambres, construction d’un nouveau centre Spa, mise en place d’un VIP Club Lounge, politique environnementale etc.

Autre point fort, l’organisation de concerts de grandes stars orientales qui auront vu défiler Ragheb Alama, Pascale Mechaalani, Assi El Hellani, Joe Ashkar, Wael Jassar… Lors du dernier réveillon, il a parié sur la star Saber Rebaï qu’il a ramené en exclusivité pour la clientèle du Regency. Résultat : une soirée mémorable à  tous les niveaux.

Passé le pic du nouvel an, Nébil Sinaoui s’est tout de même accordé quelques moments d’intimités pour passer la bague au doigt de Sandra, laquelle aura patiemment attendu qu’il se libère pour elle le 2 janvier 2010.



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Anis Bensaâd, pilote du SprinClub Djerba

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Depuis quelques années, il a mis le cap sur Djerba, comme pour marquer un retour à  ses racines familiales du côté maternel.

Il s’était déjà  fait remarquer à  Hammamet où il avait dirigé quelques années durant l’hôtel Paradis. Dans les milieux hôteliers insulaires, on estime aujourd’hui qu’Anis Ben Saâd fait partie des valeurs montantes dans la profession.

A tout juste 33 ans, directeur général de l’hôtel SprinClub Djerba Golf & Spa, il vient de conduire à bien l’obtention d’une certification convoitée, l’ISO 9001 : 2008 dans le domaine de l’hôtellerie, à  savoir l’hébergement, la restauration et l’animation. Celle-ci vient s’ajouter à  une autre certification déjà  obtenue en juillet 2008 par le même établissement selon le référentiel ISO 22 000 : 2005 et portant sur les exigences en matière de restauration et services de boissons.

Par conséquent, l’hôtel SprinClub est devenu le premier hôtel dans la zone de Djerba à  obtenir cette double certification.

Poussé dans le vif du sujet par Jalel Hebara, propriétaire de l’hôtel et également patron du T.O italien Sprintours, il est vite devenu l’un de ses hommes de confiance. Récemment, on l’a vu revêtir la tenue de chef de chantier pour superviser les travaux d’extension de l’hôtel SprinClub, menant à  la baguette le chantier, le téléphone inlassablement collé à  l’oreille pour rendre compte en temps et en heure à  son employeur de l’avancée de la construction des 32 nouvelles chambres et du nouveau centre de balnéo.

Rien de prédestinait pourtant Anis Ben Saâd au tourisme. Natif de Menzel Bourguiba, ville où le tourisme n’a pas lieu de cité, il a suivi un cursus totalement différent au début de ses études (MPCI). Finalement, c’est vers l’ISHT de Sidi Dhrif (spécialité gestion hôtelière) qu’il se rabattra et c’est là  que lui sera inculqué le virus de l’hôtellerie et du tourisme.



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Visite sur les quais du nouveau « Goulette Village Harbour »

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La CTN commande son nouveau car-ferry chez Daewoo

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Le spa de l’hotel Seabel Alhambra : un havre aux mille et un trésors !

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Niché à  Port El Kantaoui au cœur d’un parc de 11 hectares, l’hôtel Seabel Alhambra, au charme néo-mauresque, ne trompe personne en matière de confort et d’élégance. Bâti sur le même style, son Spa, inauguré en septembre 2007, s’intègre magnifiquement à  l’architecture d’ensemble.

S’accorder du temps, combattre le stress tout en dynamisant son corps et en apaisant son esprit, entretenir sa beauté et sa forme. Voilà  en quelques mots ce que promet le Spa de l’hôtel Seabel Alhambra. Croisement entre tradition et modernité, ce dernier qui promet un voyage étonnant et relaxant à  souhait, prête ses 2000m2 de locaux somptueusement aménagés à  un public de plus en plus motivé et soucieux de sa santé. Accueillant jusqu’à  130 curistes par jour, son infrastructure dispose de 17 cabines, hammam, piscine jacuzzi, tisanerie, salle de repos et d’une boutique.

Une ambiance sereine à  souhait
Caractérisé par un décor sophistiqué, inspiré de la plus pure tradition des palais des mille et une nuits, le Spa de l’hôtel Seabel Alhambra est un lieu de rendez-vous où se croisent cultures mauresque, orientale et asiatique. Au cœur de ce havre de paix où règnent couleurs chaudes et profondes, matériaux à  l’aspect chaleureux, arabesques au feuillage stylisé (héritages de l’art hispano musulman), senteurs subtiles… chaque détail est pensé, revisité de manière à  créer une atmosphère féerique où il fait bon s’abandonner. La lumière apportée par des lampes en suspension et des petits photophores colorés de style oriental transforme chaque pièce en un lieu intimiste assurant aux curistes confort et détente. Soucieux de créer des ambiances différentes, le Spa s’est également inspiré de l’art de vivre japonais, mis ici en scène par des marches en bois posées à  même le sol, fraîchement accompagnées d’hibiscus rouges. Synonyme de bon goût et d’élégance, le Spa de l’hôtel Seabel Alhambra, qui n’usurpe en rien sa réputation de premier Spa de luxe en Tunisie, propose un voyage des sens dont il est impossible de se lasser !

Une pause plaisir et bien-être
Parce que le souci premier du Spa est le bien être de ses curistes, les soins proposés sont entièrement naturels, pour la plupart issus de l’agriculture biologique. Entre les mains expertes des masseurs et des esthéticiennes, vous profiterez au choix des bienfaits des algues et de la boue marine, connues pour favoriser l’élimination de l’eau, des lipides et des toxines ; des propriétés tonifiante, antiseptique et nettoyante du miel ; des actions anti-inflammatoires, détoxifiantes, stimulantes des épices, fruits et agrumes ; des vertus du chocolat dont les éléments nutritifs provoquent sur la peau un effet dynamisant et tonique ; des propriétés purifiantes du ghassoul, des sels marins, etc. Utilisés en huile essentielle, masque, gommage ou enveloppement, ces soins apportent des réponses efficaces à  vos besoins spécifiques de détente, de minceur ou de beauté.

La santé par les eaux
Fort de son expérience en hydrothérapie, méthode qui consiste à  utiliser les propriétés physiques et chimiques de l’eau comme base de traitement, le Spa propose à  ses curistes une large gamme de traitements allant des bains à  remous, aux douches à  affusion en passant par le lit d’eau flottant ou l’enveloppement. Combinés à  l’atmosphère chaude et humide du Hammam, les soins à  base d’eau vous aideront à  décontracter vos muscles, diminuer vos migraines et toutes autres douleurs chroniques dues au stress, éliminer les toxines, favoriser votre circulation sanguine, etc. Loin des soucis quotidiens, le Spa de l’hôtel Seabel Alhambra vous invite donc à  une pause détente hors du commun.
Pour profiter du voyage, vous n’avez qu’à  fermer les yeux, respirer profondément et laisser le bien-être envahir chaque centimètre carré de votre corps !

Les appareils du Spa
Afin de compléter l’excellence de ses soins, le Spa de l’hôtel Seabel Alhambra est équipé d’appareils derniers cris en matière de santé et de beauté. Parmi ces derniers, la Power Plate propose un entraînement musculaire par vibrations et accélérations. Les contractions provoquées par la machine améliorent le développement musculaire. Selon la posture sur le plateau vibrant, vous pourrez ainsi faire travailler les muscles des fesses, cuisses, mollets, bras… Le tout avec plaisir ! Vient ensuite la pressothérapie, il s’agit de grandes bottes de vinyle souple contenant des alvéoles remplies d’air. Les pressions douces exercées par les alvéoles agissent comme un drainage. Les bottes sont efficaces sur les jambes lourdes, les œdèmes, la cellulite, etc. Pour terminer, la cabine à  infrarouge permet de stimuler les points réflexes du corps. Le but étant de rééquilibrer le système hormonal, celui du bien-être, du bonheur et du désir (de nourriture, alcool, cigarette…). Cette technique vous aidera à  diminuer naturellement vos addictions et votre anxiété.



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Karim Milad, directeur général de La Baie de Gammarth: interview

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« C’est la première fois que nous réalisons un projet de cette envergure »

Gros plan sur l’un des méga-projets actuellement en cours d’édification en banlieue nord de Tunis : la Baie de Gammarth, entre terre et mer, qui offrira un confort de vie de très haute facture selon ses promoteurs.

En quoi consistent le concept et la philosophie du projet de La Baie de Gammarth ?

Il s’agit à  la base de la réalisation d’une marina au sein d’une zone touristique comprenant à  la fois de l’habitation, un port de plaisance et des commerces de proximité. Notre objectif n’est pas d’embellir mais de rajouter une composante intégrée dans la zone de Gammarth ; cela va permettre aussi aux habitants de Tunis de pouvoir venir habiter en banlieue nord.

Pour lever toute équivoque : il n’y aura pas d’hôtel sur votre projet ?

Au niveau de La Baie de Gammarth, non, mais il y en aura dans la zone à  travers d’autres promoteurs. Notre programme se compose uniquement d’un port de plaisance, de restauration et de résidences immobilières.

S’il fallait donner une classification à  votre projet ?

Ce sera du haut de gamme vu l’environnement tout autour du projet.

Votre cible, est-ce la clientèle locale, les Tunisiens résidant à  l’étranger ou les étrangers ?
Quand on observe la vente, on s’aperçoit qu’elle se compose d’une clientèle de tunisiens résidant en Tunisie à  90%. Beaucoup de gens qui n’ont pas eu la possibilité d’acheter dans la banlieue nord ont acheté des résidences ou des villas dans les nouveaux quartiers autour de Tunis sans y avoir le choix ; je pense que ce sont eux qui vont déménager, qui vont vouloir habiter en banlieue nord et en bordure d’un port de plaisance. Il y aura aussi des amateurs de plaisance qui ont des problèmes de places au port de Sidi Bou Saïd et qui ont mis leur bateau à  Hammamet sud et qui rêvent d’habiter près de leur embarcation.

Lors de la réalisation du port de Yasmine Hammamet, il y a eu déséquilibre au niveau de l’environnement. Est-ce que vous avez pris des dispositions pour éviter ce qui s’est passé ou pour faire face aux risques d’ensablement ?
Nous avons fait une étude très poussée sur l’impact du port au niveau de l’environnement et cette étude nous permis de définir la forme du port pour ne pas gêner le transfert sédimentologique d’amont en aval ; nous avons également effectué une simulation en laboratoire sur un canal à  houle, celui-ci servant à  tester sur une maquette l’effet de la houle sur les digues du port. En ce qui concerne l’ensablement, nous n’en aurons pas, car l’entrée du port n’étant pas dans le sens du courant dominant.

En quoi consiste la composante immobilière ?
C’est un projet qui va se faire en deux phases : la première phase se compose de 72 appartements et de 111 villas (jumelées et indépendantes) ainsi que 38 commerces et restaurants. Cette phase constitue 70% du projet global. C’est un projet qui est composé de variantes pour ne pas en faire un projet répétitif et simple.

Et la phase 2 ?
Elle est en cours d’études ; nous avons voulu être très prudents au niveau de l’avancement du projet ; nous allons mettre en vente les composantes de la phase 2 après que la phase 1 soit pratiquement terminée. Nous procédons de cette manière pour ne pas se retrouver avec des chantiers ouverts. Nous essayons vraiment d’y aller petit à  petit.

Selon vous, le marché tunisien n’a pas été trop affecté par la crise, par la conjoncture ? Avez-vous perçu une envie d’investissement ?
Je pense que chez la majorité des Tunisiens, être propriétaire d’un logement est l’une des priorités les plus importantes. Donc, que l’économie soit en crise ou ne le soit pas, je pense que c’est leur première préoccupation. Les acheteurs ne vont pas acheter sur ce projet pour spéculer, ce sont vraiment des personnes qui vont acheter des biens dans lesquels ils vont y vivre. C’est important pour eux.

Par rapport aux étrangers, maintenant que la situation s’est débloquée en matière de réglementation, constituent-ils une cible pour vous ?
Pas beaucoup, la part des non-tunisiens qui ont acheté chez nous est très faible. Au niveau des autorisations, il y a un temps imparti pour les obtenir mais je pense qu’il n’y a pas de problème à  ce niveau là .

Comment les TRE ont-ils réagi par rapport à cette nouvelle offre ?
La réaction n’a pas été importante malgré le fait que nous avons participé à  des foires immobilières à  l’étranger et avons réalisé des campagnes de mailings et publications dans des magazines.

Quelle sera la capacité du port de plaisance ?
Il y aura entre 400 et 450 anneaux en fonction de la taille définitive des bateaux.

La vente des anneaux a-t-elle été entamée ?
Non et je ne pense pas que nous en vendrons beaucoup. Après avoir consulté les professionnels de la plaisance, tout le monde nous dit que la vente des anneaux n’est pas bonne pour la vie d’un port. Les personnes qui achètent un bateau d’une certaine taille le changent au bout d’un certain temps et souvent pour un bateau de taille supérieure. Acheter une place d’une certaine taille dès le départ revient à  se bloquer soi-même et il est difficile par la suite de revendre sa place pour en racheter une autre de plus grande taille. Nous allons donc nous orienter vers la location des anneaux, ce qui offrira plus de facilités aux propriétaires de bateaux. Nous sommes à  la recherche d’un gestionnaire au niveau du port, un professionnel qui va nous aider dans la gestion.

Etranger ?
Etranger ou Tunisien, mais s’adresser à  des gens, à  des professionnels qui savent faire cela ; notre vocation n’étant pas de gérer un port, il faut donc trouver la bonne personne qui va gérer toute l’infrastructure portuaire.

Date d’achèvement du port de plaisance ?
Le port de plaisance sera opérationnel au début de l’année 2012, tout le projet sera prêt au courant de l’année 2012.

Il y aura d’autres composantes : restauration, animation… ?
Il y aura de la restauration, des boutiques et toutes les composantes que l’on trouve dans une marina. Il y aura également une banque, la poste, une agence de télécom … bref, ce qu’on appelle un peu les commerces de proximité destinés aux résidents de la marina. Je n’aime pas trop le terme marina parce qu’en vérité, cela fait croire à  des « résidences secondaires » alors que ce sera vraiment des résidences principales. Les acheteurs vont y vivre toute l’année contrairement à  des marinas comme Hammamet ou Port El Kantaoui qui sont des résidences secondaires ou des résidences d’été, ce qui ne va pas être le cas à  Gammarth.

Pour la gestion du projet, quelle société en aura la charge ? Où est-ce celle qui existe déjà  qui va gérer ?
C’est le promoteur du projet qui va gérer et ensuite, la gestion va être confiée à  des syndics. Les propriétaires vont se réunir et vont créer des syndics qui vont gérer le fonctionnement de ce projet.

Un mot concernant la deuxième étape : quelle date peut-on aujourd’hui avancer ?

Vraiment, nous n’avons pas de date. Cela risque d’être en 2013. Je ne pense pas que nous irons plus loin parce que nous ne voulons pas que ce projet s’étale trop surtout pour ne pas gêner les habitants.

Vous qui êtes connus sur le marché comme étant spécialistes de l’hôtellerie, comment se fait-il que vous n’ayez pas réalisé un projet hôtelier au milieu de La Baie de Gammarth ? Ya-t-il conflit d’intérêt ?

Le programme étant défini de cette manière là  dès le départ, le plan d’aménagement de cette zone a été bien étudié et une répartition au niveau des affectations a été faite : port de plaisance, projet immobilier, hôtels, centres d’animation. C’est la première fois que nous réalisons un projet de cette envergure. Pour nous, c’est un peu une nouveauté aussi.

Ce projet de La Baie de Gammarth a-t-il freiné votre groupe d’origine, TTS, dans son développement hôtelier ? Car depuis votre hôtel de Tabarka, vous n’avez pas lancé de nouveau projet.

Non, je pense qu’il n’y a pas de rapport. En prenant un peu l’histoire du groupe, nous n’avons pas été des hôteliers au départ, nous sommes devenus des hôteliers par la force des choses. Quand nous prenons l’historique à  l’origine, nous étions une agence de voyages réceptive et c’est à  la demande des tour-opérateurs que nous sommes allés vers l’hôtellerie. A l’époque, dans les années 70, il y avait un manque flagrant de lits en Tunisie et c’est de là  que nous sommes allés vers les hôtels. Aujourd’hui, je ne pense pas qu’il y ait un manque de lits en Tunisie. Nous sommes allés à Tabarka parce qu’il y a eu une demande d’y faire un produit haut de gamme. Mais sinon, je pense que l’hôtellerie tunisienne est assez étoffée comme cela.

Le partenariat que vous avez passé avec Sentido l’a été pour monter en gamme ? Pour vous diversifier ?
Sentido est une filiale du groupe Thomas Cook dont nous sommes aussi les représentants. Ils sont en train de s’étendre aussi bien en Turquie qu’en Egypte et voulaient s’étendre en Tunisie. Pour eux, il était tout à  fait normal de venir contacter le réceptif et c’est pour cela qu’ils nous ont demandé de prendre l’enseigne Sentido pour nos hôtels de 4 et 5 étoiles et nous avons accepté. Par la suite, il va y avoir un développement et nous devrons franchiser d’autres hôtels. Je pense qu’ils vont s’étoffer et qu’il y aura beaucoup plus d’hôtels en Tunisie sous ce label.

Pas seulement avec vous ?
Ils nous ont demandé à  commencer par nos hôtels, par la suite, je pense qu’il y en aura, beaucoup plus sous cette enseigne.

La page Iberostar est complètement terminée. N’avez-vous pas le projet de confier vos hôtels à  une autre enseigne ?
Iberostar, c’était de la gestion pour compte et avec Sentido, cela devient de la franchise. Donc, en vérité, c’est tout à  fait différent. Là , nous sommes autonomes dans la gestion, mais nous travaillons sous une enseigne, sous un label, mais évidemment, derrière Sentido, il y a toute la force du groupe Thomas Cook.

Pas de nouveaux projets en matière d’hôtellerie ?
Pour l’instant, non. Nos hôtels datent des années 70 donc, ce qui est important pour nous, c’est de les maintenir. Nous faisons des rénovations pour avoir toujours un produit de qualité. C’est déjà  une bonne chose et je ne pense pas que nous allons continuer à  nous étendre ; les bons produits existent en Tunisie aujourd’hui et il n’y a pas de raison qu’on aille en faire d’autres.

 



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Karim Loukil, responsable commercial et marketing de la chaîne Palm Beach:  » l’expérience Accor a été intéressante « 

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Après avoir porté pendant 9 ans les enseignes du groupe Accor, les hôtels Palm Beach récupèrent leurs appellations d’origine et s’orientent vers de nouvelles perspectives. Interview à bâtons rompus avec Karim Loukil.

Comment s’est terminée votre relation avec Accor : à  l’amiable ou en conflit ?
cela s’est fini en douceur autour d’un bon repas. Après tout, comme dans toute relation, c’est comme dans un couple et il y a des divisions entre nous. Mais l’objectif n’était pas de ressasser ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait. Entre gens raisonnables, nous sommes allés de l’avant et avons décidé fin décembre 2009 de récupérer nos hôtels le 31 mars 2010.

Le contrat qui vous liait est-il arrivé à  son terme ou a-t-il été rompu avant l’échéance prévue et pourquoi ?
Au départ, le contrat de location devait courir jusqu’à  2012, sachant que nos hôtels n’étaient pas en gestion mais en location. Il est évident par ailleurs qu’Accor étant dans une phase de rédéfinition de ses marques ces dernières années, le groupe a lâché du lest sur son pôle Resort. De notre côté, nous nous posions beaucoup de questions sur le devenir d’Accor dans le tourisme et particulièrement en Tunisie. De plus, ils ont eu des problèmes avec un autre groupe (CTKD ndlr) et en définitive, la présence d’Accor se résumait à  nos unités. Cela a eu pour conséquence de nous faire réfléchir un petit peu plus.

Cela faisait 9 ans que les hôtels étaient en location et il fallait entrer dans une phase de rénovation essentielle pour nos établissements : soit nous devions faire des rénovations dans le cadre d’un groupe et d’un cahier de charges imposé par une grande chaîne, soit nous reprenions nos hôtels. Nous sommes hôteliers depuis de nombreuses années et cela ne nous faisait pas peur. La reprise s’est faite pour mettre en œuvre la rénovation des hôtels.

Quels sont vos projets à  court terme pour les hôtels Palm Beach ?

Actuellement, c’est tout un programme d’investissements qui a déjà  touché le Palm Beach de Hammamet qui subira une rénovation totale. Viendront ensuite les deux palaces (Djerba et Tozeur ndlr).

Ces rénovations vont s’étaler jusqu’à  courant 2012. Bref, sur deux ans, nous allons rénover tous les hôtels avec, selon les unités, des travaux plus ou moins importants. Nous avons également deux hôtels clubs (Djerba et Hammamet) ainsi qu’un Boutique-Hotel, la Villa Didon, qui n’est pas labellisé. Notre objectif est de grandir et d’avoir 3 Boutiques-Hotels. Nous estimons que la marque Didon peut être développée en créant des déclinaisons de villas sur d’autres sites (un Lounge bar à Djerba, un Beach Club à  Hammamet etc.).

Comme dans toute reprise de Business, nous nous remettons aux normes et nous investissons pour donner du lustre à  l’existant pour ensuite nous développer par des reprises sur les segments (palaces, clubs et Boutiques Hotels) et nous avons plusieurs projets en cours. Il nous reste encore du foncier et nous avons déjà  prévu deux nouvelles constructions essentiellement à  Djerba et un troisième projet à  Tozeur.

En tout cas, pour l’instant, nous restons sur les mêmes capacités, à  savoir 2200 lits, et selon nos projets d’ici 2015, nous prévoyons de doubler notre capacité.

Cela est-il le signe que vous êtes pleinement confiant dans le potentiel touristique de la Tunisie ?
C’est le moment. Pour être très sincère, l’expérience Accor a été intéressante : cela nous a permis de voir comment fonctionnait un grand groupe de l’intérieur et nous avons acquis un Know-How très vaste. De plus, nous avons gardé nos équipes qui ont basculé le 31 mars 2010 vers Palm Beach. Nous avons eu pendant 10 ans des loyers tombés rubis sur ongle qui nous ont permis de nous désendetter. Nous en ressortons renforcés sur le plan du pouvoir d’investissement.

Nous sommes très confiants et nous avons de plus en plus de compétences dans le pays pour faire de l’hôtellerie de qualité dans chaque segment. On peut très bien faire de l’hôtellerie de qualité en 2 étoiles et du Boutique Hotel comme Villa Didon du même niveau qu’en Europe.

En Tunisie, nous avons un art de vivre, de l’artisanat, un sens poussé de l’hospitalité et de l’hospitalité festive. Nous avons plusieurs atouts, sans parler de la proximité. Simplement, il faut arrêter de faire des complexes.

Qui fera quoi dans cette entreprise familiale ?
Mongi Loukil (le père ndlr) reste président d’honneur et préside tous les conseils en gardant un œil sur les affaires, mais pas de manière quotidienne. Ensuite les fils : Sami s’occupe de tout ce qui est exploitation et investissements. Mehdi s’occupe de la Villa Didon et du développement des synergies du groupe. Personnellement, j’ai la charge du commercial et du marketing avec Nice qui est mon hub (mais je n’y ai pas de bureau). Ensuite, il y a Maher qui est le plus jeune et qui finit ses études aux Etats-Unis. Il va rejoindre le groupe d’ici 1 an.

Quelle est votre position quant aux rapports hôteliers-T.O ?
L’objectif n’est pas d’éliminer les T.O, c’est clair. Mais plusieurs facteurs comme l’ouverture du ciel en Tunisie vont faire bouger les choses. Nous allons développer des canaux de distribution en direct via les sites Web. Il n’y a aucune raison que nous n’arrivions pas à  dématérialiser le package avion+hôtel.

Pour développer cela, il faut atteindre une taille critique en nombre de lits pour amortir les suites qui sont liées. Pour être présent sur le canal Web, cela coûte de l’argent. Je pense que tout le monde ne pourra pas réussir ce pari là  parce qu’il y a trop d’entreprises qui n’auront pas la taille voulue pour avoir un canal de distribution capable d’amortir l’investissement.Notre objectif de vente en direct est de 25% contre 5% aujourd’hui, sans pour autant éliminer les T.O. Pour pouvoir imposer un prix, l’hôtel doit être capable de le vendre lui-même à  ce tarif là .

Comment se porte votre filiale, l’agence Carthage Tours ?
Elle a toujours été farouchement indépendante. Elle continue de représenter 10 à  15 T.O. Mais l’idée a été de réduire la taille de l’entreprise et de scinder les activités transport et autres. Nous avons réduit la taille et redimensionné l’entreprise de manière à  se retrouver en position de réattaquer le marché de manière plus logique. Nous allons repartir comme en 71 puisque le groupe a été fondé cette année là .

Propos recueillis par Hédi HAMDI



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J’ai testé pour vous Le Spa St Barth

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Dernier né des centres de Spa en Tunisie, le Spa St Barth est la nouvelle adresse chic de Tunisie. Connue pour gérer des établissements d’exception à  travers le monde, la prestigieuse marque est établie au sein de l’hôtel The Russelior à  Yasmine Hammamet et tiendra la vedette aux côtés des meilleurs Spas du monde.

Dès l’entrée, on mesure que l’ambition est de créer un véritable havre de paix et un coin de paradis pour les amoureux du bien-être et du luxe. C’est gagné ! Le centre s’ouvre sur un somptueux jardin et l’équipe à  votre service s’active à  prodiguer des soins de haute facture. Produits frais, choix de crèmes et d’huile biologiques viennent s’ajouter aux effleurements, gommages, nettoyages et immersions qui composent le soin que j’ai testé pour vous. Conçu à  base de goyave fraîche, mon massage s’est avéré un voyage au pays de la vanille et des senteurs exotiques. Que du bonheur !

On apprécie le calme qui règne au Spa mais aussi et surtout le soin que vous accorde le personnel. Vous êtes le centre du monde. Chouchouté et dorloté, bien que l’eau ait été ou trop chaude ou pas assez, ce fût un moment de plaisir. Un moment où l’on fait une pause et que l’on se rend compte d’un bienfait d’un Spa.



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Encore une faillite de tour-opérateur, encore des victimes collatérales

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La nouvelle faillite de Royal Tours, tour-opérateur d’origine marocaine installé à Paris, n’en finit pas de susciter la polémique dans les milieux professionnels, notamment en Tunisie.

Si le T.O ne totalisait que 22.000 clients sur la destination (réalisations 2009), il aurait tout de même laissé, selon son réceptif local, une ardoise totale de 800.000 euros ! Principales victimes, les hôteliers (les chaînes El Mouradi, RIU, Vincci, les Radisson et Park Inn Djerba, les 2 Nahrawess, le Sultan, le Rym Beach, …), bien-sûr son réceptif Leader Tours, outre quelques autres partenaires divers.

La question que l’on doit de se poser face à  cette situation est la suivante : qui est à  blâmer ? L’ONTT Paris, qui ne dispose d’aucune cellule de veille stratégique ? Les fédérations professionnelles, qui n’ont pas émis d’avertissement malgré les signes avant-coureurs d’insolvabilité apparus il y a plusieurs mois ? Les professionnels touchés, qui n’ont pas été capables de mesurer leurs relations commerciales avec leur partenaire et qui n’ont pas émis de Stop Sale à  temps pour limiter la casse ? En toute objectivité, chacun a un peu sa part de responsabilité dans cette nouvelle débâcle. Mais elle est avant tout le témoignage du manque flagrant de communication entre professionnels. Elle est le reflet d’une machine touristique individualiste, fonctionnant à la limite de l’égocentrisme, aiguisée par la course aux parts de marché.

Pour ne pas arranger les choses, voilà  que, par médias interposés, le Marocain Ali Chaoui, patron de Royal Tours (photo ci-dessus), accuse le Tunisien Mongi Barbouchi, patron de Leader Tours, d’avoir encaissé l’argent destiné aux hôteliers tunisiens ! Ces derniers ont tout de suite été unanimes à  prendre la défense de leur compatriote en confirmant que les bons vouchers des clients étaient émis par le T.O. qui était supposé les payer en direct. Tout au plus, deux ou trois hôtels transitaient par Leader Tours.

Encore donc des victimes, et encore des impayés qui relancent le débat sur les mécanismes à  trouver pour se protéger face à de pareilles situations. Car cette faillite (réelle ou frauduleuse ?) n’est malheureusement par la première du genre et ne sera certainement pas la dernière. « Encore heureux, nous a avoué un hôtelier touché, qu’elle ne soit pas intervenue à la fin de la saison été, l’ardoise aurait été nettement plus lourde ».

Suite à cette situation, les langues se délient et rappellent à qui veut bien l’entendre que Royal Tours a ouvert son propre hôtel au Maroc (l’Eden Andalou à  Marrakech), et que l’argent dû aux Tunisiens (et aux autres destinations touchées) ne s’est certainement pas évaporé dans la nature !



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Festivals d’été, mon désespoir

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Le programme de l’édition 2010 du Festival de Carthage n’a été rendu public que le 1er juillet, soit 10 jours avant son lancement. Celui de Hammamet a été dévoilé le 7 juillet. Le programme du Festival de Musique Symphonique d’El Jem a également été dévoilé la première semaine de juillet. Par contre, le programme du Festival de Gabès (pour prendre l’exemple d’une manifestation de petite envergure) a été annoncé le 23 juin ! A l’heure où nous mettons sous presse, rien n’a absolument filtré sur le programme du Festival de la Médina.

Ces annonces tardives ont une conséquence : celle ne pas pouvoir exploiter nos festivals internationaux à  des fins touristiques. A côté de cela, le tourisme tunisien a fait son deuil de ses festivals d’été de Tabarka et dont il était si fier. Enterré également le «Djerba TV Festival » annoncé comme un rendez-vous annuel. Oublié le Festival Tozeur l’Orientale… Et j’en passe et des meilleures. Du côté des organisateurs, on évoque la complexité du mécanisme d’organisation et des règlementations très (trop) rigides du ministère de la Culture. Mais j’aimerais que les responsables de ce département m’expliquent comment 10 jours avant la conférence de presse, le programme définitif du Festival de Carthage circulait bien sous le manteau. Alors pourquoi toute cette perte de temps que certains pourraient exploiter afin de commercialiser ces manifestations au-delà  de nos frontières ?

J’espère seulement qu’un jour, nous aurons l’occasion de montrer à  nos touristes plus que nos plages et nos souks et qu’ils découvrent que notre amphithéâtre romain de Carthage sait recevoir en une seule édition tout aussi bien Eros Ramazotti que Mejda Erroumi et Husunu Senledirici que Sabeh Fakhri.



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Le Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse entame sa première haute saison

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Ouvert depuis le 1er avril 2010, le nouveau joyau de la chaîne hôtelière suisse Mövenpick Hotels & Resorts aborde la saison estivale 2010 avec sérénité.

L’établissement a débuté par une période de pré-ouverture de deux mois qui a ensuite permis d’ouvrir avec l’enseigne Mövenpick Hotels & Resorts, dans le respect des normes de qualité de la chaîne. Ce temps a été consacré à  parfaire la formation des collaborateurs aux normes et standards de la chaîne, éprouver les mécanismes opérationnels et les installations en conditions réelles. Une série de « Dry Runs » a également été conduite dans chacun des cinq restaurants et six bars qu’offre cet établissement.

Au bord d’une plage de 300 mètres, le Mövenpick Resort &Marine Spa Sousse jouit d’un positionnement unique combinant l’agrément de vacances en bord de mer à  la proximité du centre-ville. L’hôtel se veut ouvert sur son environnement immédiat et nombre de restaurants sont donc accessibles depuis l’avenue principale. Il dispose de 583 chambres et 35 suites. Toutes les chambres ont un balcon ou une terrasse privatifs avec, pour la plupart, vue sur la mer et les quatre piscines de l’hôtel (dont une piscine d’eau de mer chauffée à  28°C toute l’année).

Dans la tradition instaurée depuis plus de soixante ans par les restaurants Mövenpick, les diverses spécialités offertes par les restaurants du Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse invitent à  un véritable voyage gastronomique. Unique à  Sousse, le restaurant japonais Sendai offre non seulement les traditionnels Sushi, mais fait également découvrir les joies du Teppanyaki, art culinaire où les saveurs délicates du Japon sont préparées sous les yeux des convives. Le Tapeo et sa décoration typique invite à  une immersion dans l’univers convivial des bars à  Tapas d’Espagne. Sur la plage, le Levant Grill & Jacuzzi permet, pour les plus téméraires, de déguster des grillades dans un jacuzzi.

Mais l’un des atouts majeurs de cet établissement est le Marine Spa. Il s’agit d’un concept unique alliant faisant la part belle au bien-être dans une ambiance zen et chic.

Un centre de conférences moderne et fonctionnel vient parfaire l’offre complète du Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse. La salle plénière modulable et les trois salles de sous-commission avec lumière du jour sont toutes équipées de la technologie la plus moderne et gérées avec professionnalisme par l’équipe Mövenpick Meet & Dine. Un signe qui ne trompe pas : laboratoires pharmaceutiques, industries, banques, assureurs se bousculent pour organiser leurs séminaires dans ce lieu qui ajoute au prestige de Sousse et à  l’image de la destination Tunisie. (D’après communiqué).



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L’IH&RA pourrait se réunir en Tunisie

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L’Association internationale de l’hôtellerie (IH&RA) pourrait organiser son 48e congrès en Tunisie au mois de janvier 2011. Ghassan Aïdi, président de l’Association, et Slim Tlatli, ministre du Tourisme, se sont en effet rencontrés le 30 juin 2010 pour discuter du projet. M. Aïdi était de passage à  Tunis, invité par la FTH à  l’occasion de la Journée nationale du Tourisme. Initialement, ce congrès devait se tenir en Argentine en décembre 2010 et aurait été annulé. C’est donc la Tunisie qui pourrait récupérer l’opération si elle arrive à  répondre au cahier de charges dans les délais impartis. Quant au 49e congrès, c’est à  Katmandu (Népal) qu’il se déroulera dans le courant de l’année 2011.

Fondée en 1946, l’association est la seule organisation professionnelle internationale représentant le secteur de l’hôtellerie au niveau mondial. Les membres de l’IH&RA sont les associations nationales de l’hôtellerie et de la restauration ainsi que les chaînes d’hôtels et de restaurants à  travers le monde. Les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration comprennent plus de 360.000 hôtels et huit millions de restaurants, emploient plus de 60 millions de personnes et génèrent plus de 950 milliards de dollars pour l’économie mondiale.



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Qui va racheter le Neptunia ?

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L’hôtel Neptunia à  Skanès Monastir est mis à  la vente. Sa société propriétaire, Artemis, a lancé un appel d’offres pour la cession de cet établissement classé 3 étoiles (mais récemment déclassé 2* par l’ONTT) implanté sur un terrain de 31.000 m² et d’une capacité de 200 lits. Artemis étant détenue par un groupement de banques privées et publiques (STB, STUSID, BIAT) outre quelques privés, c’est la direction des filiales et participations de la STB qui a été chargée de sa mise en vente.

Etant donné l’emplacement stratégique de l’établissement (bord de mer en pleine zone touristique), on pourrait penser les candidats au rachat nombreux. Ceci n’est cependant pas acquis, l’hôtel étant fermé et le nouvel acquéreur devra procéder à  d’importants travaux de rénovation au vu de son état. La date limite de la réception des offres a été fixée au 16 juillet. Affaire à  suivre.



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Radisson à  Monastir : c’est fini !

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L’idylle n’aura pas terminé l’année : Rezidor Hotel, maison-mère de Radisson, et la chaîne tunisienne Thalassa Hotels (Slim Zghal), mettent un terme à  l’amiable à  leur partenariat. En conséquence, et à  compter du 1er septembre 2010, il n’y aura plus d’hôtel portant l’enseigne Radisson Blu Resort à  Monastir. L’établissement retournera à  sa société propriétaire et sera de nouveau géré sous la nouvelle appellation Royal Thalassa Monastir (5*, 280 chambres). La direction de l’hôtel sera assurée par Kaïs Kechaou qui intègre le groupe Thalassa.

Le projet Royal Thalasso Elyssa & Spa est cependant maintenu selon les modalités prévues et ce malgré le désengagement de Rezidor. Le complexe, juxtaposé à  l’hôtel, considéré comme le plus grand d’Afrique, devrait ouvrir ses portes le 1er août 2010. Il s’agit d’un complexe de 16.500 m² comprenant un centre de thalassothérapie (exploité par Thalion), un Spa (sous la marque Cinq Mondes), un centre de Fitness (géré sous l’enseigne française L’Usine) et un centre de coiffure (Eric Zemour). Le complexe sera doté de 20 suites Spa privatives avec Jacuzzi ou Hammam.

Pour assurer la promotion de ce nouveau projet ainsi que celle du nouvel hôtel, le groupe prendra part en tant qu’exposant au prochain IFTM (Ex-Top Resa) à  Paris en septembre prochain.
A noter que ce départ de Rezidor de Monastir ne concerne pas ses deux autres établissements de Djerba.



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Tunisia.com veut basculer dans le voyage

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Le portail tunisia.com, géré par le Britannique Kristen Heavens installé à  Bizerte, veut changer de vocation.

De bureau de services Internet, la société ambitionne de devenir une agence de voyages. Il est vrai que grâce à  son nom de domaine exceptionnel, le portail a généré un trafic spontané tel que son propriétaire a décidé aujourd’hui de changer son fusil d’épaule.

Reste à  obtenir le feu vert de l’autorité de tutelle et s’entourer des compétences requises.



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Le groupe hôtelier espagnol Vime quitte Monastir

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Le groupe hôtelier espagnol Vime n’exploitera plus l’hôtel Helya Beach & Spa à  Monastir.

L’établissement sera repris à  compter du 1er janvier 2011 par sa société propriétaire (PDG : Slah Dimassi) et l’exploitera pour son propre compte. L’hôtel fermera ses portes durant le premier trimestre de l’année prochaine pour rénovation. Sa réouverture est prévue pour le mois de mars 2011 avec, à  la clé, un reclassement envisagé en 4 étoiles.

Sur le plan commercial et marketing, la direction a été confiée à  Nafaâ Ghozzi.



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Nominations à  l’ONTT Tunis

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Férid Fetni prend les rennes de la direction centrale de la Promotion et du Marketing à  compter du 14 juillet 2010 (en remplacement de Raouf Gadhoumi). A la direction du Produit, c’est Nizar Slimane qui est nommé en remplacement de Kacem Bel Haj Salah qui a atteint l’âge légal de la retraite.



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Affectations de représentants à  l’étranger

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Plusieurs représentations de l’ONTT à  l’étranger viennent d’être annoncées. Elles concernent tout d’abord la France avec la nomination de Amel Hachani en qualité de représentante générale avec poste à  Paris. En Allemagne, c’est Mohamed Boujdaria (jusqu’alors Commissaire régional au Tourisme de Mahdia) qui est nommé représentant. Il remplace à  ce poste Naceur Mani. A Madrid, Leïla Tekaya Zafra est nommée représentante générale pour l’Espagne et le Portugal. A Prague, Wahida Jaïet Meddeb dirigera la représentation locale tandis que celle de Varsovie a été confiée à  Lotfi Mani. Autre arrivée, celle de Chokri Charad à  Tripoli. A noter que contrairement à  ce qui avait été annoncé officiellement, Foued Loued (CRT Sousse) ne dirigera pas l’ONTT Moscou. A ce jour, aucune décision n’a été prise concernant cette représentation.

Les concernés prendront officiellement leurs postes le 1er septembre.



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Accord tuniso-polonais en matière de formation et d’expertises dans le tourisme

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Tunisie : nouvelles mesures gouvernementales en faveur du tourisme

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La Journée nationale du tourisme est devenue, dans les rangs des professionnels tunisiens, un événement très attendu, moins pour son côté festif que pour les décisions qui y sont prises chaque année par le gouvernement. Au-delà  de la symbolique, ce sont donc des mesures très importantes qui, au moins une fois par an, viennent confirmer que le tourisme constitue l’une des priorités de l’Etat tunisien.
Pour ne pas faillir à  cette désormais tradition bien ancrée, un conseil ministériel réuni, le 28 juin 2010, sous la présidence du président Zine El Abidine Ben Ali, a été consacré au suivi de la concrétisation des objectifs du programme présidentiel pour le prochain quinquennat, relatifs au secteur du tourisme. Le conseil a passé en revue les indicateurs de ce secteur, ses réalisations quantitatives et qualitatives et ses perspectives d’avenir au niveau de la consolidation de sa compétitivité et l’amélioration du rythme de sa croissance et de sa rentabilité. Il a, ensuite, examiné les mesures permettant de concrétiser les orientations tracées pour le secteur et décidé ce qui suit :

–  Actualisation périodique des critères de classification des hôtels conformément aux exigences de la qualité.
–  Révision du cadre organisationnel de la profession de directeur d’hôtel, en insistant sur le professionnalisme pour assumer cette responsabilité.

–  Accélération du rythme du programme de mise à  niveau des établissements hôteliers, pour atteindre 200 plans de mise à  niveau approuvés à  la fin de 2014, tout en axant les efforts sur le volet immatériel.
–   Création du prix de «L’excellence touristique», afin d’encourager les meilleures initiatives dans le domaine touristique.

– Réajustement des interventions du Fonds de protection des zones touristiques, afin d’accorder davantage d’attention à  la propreté de l’environnement touristique.
–  Dynamisation des activités des commissions régionales chargées du suivi et de la coordination entre les intervenants dans le secteur touristique au niveau régional.
–  Réalisation de deux projets pilotes dans le domaine du tourisme culturel en collaboration avec le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine et orientation vers le choix de deux projets similaires, dans le domaine du tourisme écologique, en coordination avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable.
–  Adoption d’une politique ambitieuse dans le domaine de l’animation et organisation de grandes manifestations dans le but de les exploiter pour attirer les touristes et servir l’image de la Tunisie au niveau international.
– Encouragement des investissements dans les modes d’hébergement orientés vers le tourisme intérieur et identification des mécanismes susceptibles de les développer.
–  Réalisation d’une étude spécifique pour définir une nouvelle stratégie de promotion et un système de commercialisation pour chaque produit et chaque région.
–  Examen des moyens de développer le budget de promotion, afin de s’adapter aux objectifs fixés, à  l’instar des destinations concurrentes.
– Réalisation de sites web institutionnels relatifs à  la destination Tunisie tout en veillant à  leur actualisation.
– Réalisation d’un programme en partenariat avec la profession, afin d’inciter les entreprises touristiques tunisiennes à  promouvoir davantage leur positionnement commercial sur le réseau internet.

D’autre part, et en raison de la concomitance de la période de pointe de la saison touristique, cette année, avec le mois de Ramadan, le conseil a approuvé des programmes de dynamisation de l’activité commerciale et l’organisation de manifestations pour mettre en relief les traditions tunisiennes et les spécificités du cachet tunisien dans pareilles occasions, et ce avec la coopération et en coordination avec les divers intervenants.

Eu égard à  l’importance du tourisme dans l’impulsion du processus économique et social, le chef de l’Etat a recommandé le suivi minutieux de la mise en oeuvre de ces mesures, afin de réaliser la mutation qualitative souhaitée de ce secteur et diversifier les domaines de polarisation des touristes.
Il a mis l’accent, à  ce sujet, sur la nécessité d’accorder  davantage d’attention à  la qualité des services, à   la protection  de  l’environnement, à    la propreté des  plages et à  la salubrité, en coopération avec toutes les parties intervenantes.



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Quel est le rôle joué par les agences de voyages tunisiennes dans le secteur du tourisme de santé ?
Contrairement au tourisme balnéaire en Tunisie, dont la commercialisation est contrôlée par des T.O étrangers, le tourisme médical est pour l’instant commercialisé par des entreprises tunisiennes (T.O ou cliniques). Toute la chaîne de valeur de l’industrie est donc maîtrisée par la destination.

Cependant, il est important de renforcer ces T.O qui on atteint une certaine taille critique et une certaine réputation afin d’éviter que des entreprises étrangères n’investissent l’industrie et qu’ainsi une part importante de la valeur ajoutée, la stratégie commerciale et le niveau des prix échappent à  la Tunisie, comme pour le tourisme balnéaire.

De la même manière que pour les T. O. étrangers, l’ONTT devrait accorder aux T.O tunisiens spécialisés dans le tourisme médical une subvention pour promouvoir la destination Tunisie. Cette subvention pourrait être liée au chiffre d’affaires réalisé. Pour ces différentes raisons, l’Etat tunisien a tout intérêt à  renforcer leur rôle.

Déjà  une concurrence déloyale semble s’être installée dans le secteur ?

En effet, une concurrence déloyale est menée par des sites Internet qui ne sont pas agréés par l’ONTT en tant qu’agences de voyages. Un T.O professionnel et agréé par l’ONTT doit faire face à  de multiples obligations légales, ce qui engendre un prix de revient plus élevé que ses concurrents.

Par ailleurs et afin d’offrir une qualité de service aux normes internationales, un T.O professionnel doit avoir une structure minimale qui grève son prix de revient et le défavorise vis-à -vis de concurrents qui ont une structure légère et qui se résume souvent à  une ou deux personnes. Faute de moyens, ces concurrents déloyaux offrent une qualité de service médiocre qui ternit l’image de marque de notre industrie.

Quand vous dites qualité de service médiocre, cela veut dire aussi bradage des prix. Quelle est votre position à  propos de ces pratiques ?
Le tourisme médical en Tunisie connaît déjà  une baisse des prix alors qu’il est sur un marché mondial en forte croissance, défiant ainsi toutes les théories économiques ! En fait, il s’agit d’un bradage des prix dû à  l’incompétence de certains opérateurs aussi bien cliniques, chirurgiens, que T.O non agréés qui ne maîtrisent pas le savoir-faire en matière d’exportation de services médicaux sur le marché international. Le bradage des prix aura inévitablement des conséquences néfastes sur la qualité des prestations médicales, provoquant ainsi des risques importants sur la santé des patients étrangers et ne peut que ternir la réputation du tourisme médical tunisien. Le bradage des prix, en plus du manque à  gagner en devises pour le pays, engendre la baisse de la qualité qui, à  son tour, engendre la baisse des prix. Le cercle vicieux est ainsi amorcé.

La grande question que se posent les personnes désireuses de venir se faire soigner en Tunisie est : s’il y a un problème après l’opération, que faire ? Avez-vous une réponse à  leur donner ?
Le suivi post opératoire reste le talon d’Achille du tourisme médical et sa principale faiblesse. C’est sur cette faiblesse précisément que les médecins occidentaux, relayés par leurs médias, réussissent à  ralentir considérablement le flux de patients en provenance des pays émetteurs.

Une solution existe pour transformer le problème du suivi post opératoire de faiblesse en véritable opportunité. En effet, un certain nombre de chirurgiens, Français notamment, sont disposés à  assurer le suivi de patients venus se faire opérer en Tunisie en échange de la possibilité d’opérer leurs propres patients dans des cliniques tunisiennes.

A mon sens, la Tunisie ne pourra pas développer son tourisme médical en Europe sans la mise en place d’un réseau de chirurgiens référents européens autorisés à  exercer en Tunisie auprès d’une « patientèle » exclusivement non résidente.

Quelles autres mesures préconisez-vous pour améliorer la situation et dynamiser le secteur ?
Il est nécessaire de se munir d’un outil administratif efficace pour développer les exportations de services médicaux tunisiens. Cet outil, c’est le conseil supérieur du tourisme médical.
Par ailleurs, l’exportation de services médicaux nécessite que les différents acteurs visent l’excellence de leurs prestations. Il est donc important que tous les maillons de la chaîne de valeur du tourisme médical (cliniques, chirurgiens, hôtels, compagnies aériennes, tour-opérateurs) appliquent les normes de services qui ont cours au niveau international.
Par ailleurs, les cliniques tunisiennes sont exonérées du paiement de la TVA pour leurs patients non résidents. Il serait logique d’étendre cette exonération de la TVA aux T.O spécialisés uniquement dans le tourisme médical vu qu’ils sont en fait des entreprises totalement exportatrices de services médicaux tunisiens.
Je pense aussi qu’il est nécessaire de se pencher sur l’amélioration de l’assurance des chirurgiens et des cliniques, de donner des garanties aux patients ou encore d’alléger les formalités de police des frontières et des douanes à  l’arrivée et au départ.



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