Ligne Casa-Tunis : la guerre des prix aura-t-elle lieu ?

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Une année avant l’ouverture totale du ciel tunisien à  la concurrence, la première compagnie aérienne à  bas prix à  se lancer concrètement sur le marché tunisien provoque déjà  une belle bataille tarifaire par publicités interposées entre les différents transporteurs. Pour le plus grand plaisir des passagers et des organisateurs de voyages.

En effet, l’arrivée annoncée de la compagnie aérienne low cost Air Arabia Maroc sur la ligne Casa-Tunis à  partir du 16 décembre 2010 avec des prix débutant à  248 dinars l’aller simple a provoqué la réaction immédiate des compagnies traditionnelles opérant sur la ligne, en l’occurrence Tunisair et Royal Air Maroc. Résultat : les prix ont déjà  baissé de plus de 80 dinars et les deux compagnies proposent désormais le billet aller et retour à  415 dinars (frais de service en sus).

Particularité des transporteurs traditionnels : leurs billets sont remboursables en cas d’annulation du voyage et les repas à  bord sont systématiquement gratuits, ce qui n’est pas le cas sur Air Arabia Maroc.De plus, et en observant les horaires de vols, Tunisair et la RAM opèrent avec des vols de jour tandis qu’Air Arabia Maroc a programmé des vols en toute fin de journée avec des retours aux alentours de minuit à  Casa, ce qui pourrait décourager plus d’un passager. Au niveau des fréquences, il sera également difficile pour la nouvelle entrante et ses 3 vols hebdomadaires d’offrir plus de flexibilité que les majors déjà  présentes avec des vols quotidiens.

Du côté des agences de voyages tunisiennes, l’absence de la compagnie low cost de leur système de réservation traditionnelle (Amadeus) ne va certainement pas les encourager à  engager des frais supplémentaires pour adhérer à  la plate-forme proposée par Air Arabia Maroc (voir notre article à  ce sujet).

Quelques jours avant l’entrée en service d’Air Arabia Maroc sur l’axe Casa-Tunis, les professionnels du voyage se montrent très sceptiques et ne donnent pas cher de la pérennité du nouvel opérateur sur la ligne. A moins que ce transporteur privé ne lance réellement une offensive de charme avec des tarifs véritablement compétitifs.

H.H



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Mariage sous quel régime ?

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Lors d’un récent déjeuner débat, le ministre du Tourisme avait annoncé publiquement que « la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) et la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV) se sont fiancées et le mariage annoncé pour très bientôt à  travers la création de la Confédération Nationale du Tourisme ».

Cette déclaration laissait supposer que les jours de l’une et de l’autre des deux fédérations étaient désormais comptés et qu’une seule et unique structure allait défendre les intérêts des professionnels de tous bords.

Mais voilà  que le président de la FTH annonce dans un communiqué publié cette semaine que son organisation « lance à  partir du 8 décembre 2010 une étude de restructuration qui vise l’amélioration qualitative de ses missions afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle sur la scène nationale et internationale et être en mesure de remplir efficacement ses obligations envers ses adhérents et ses partenaires nationaux et internationaux ».

Cela donne à  penser que l’union-fusion n’est plus à  l’ordre du jour dans l’esprit de certains ? Ou que le mariage va se conclure sous le régime de la séparation des biens… et des liens ?

Wahid Ibrahim



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Une locomotive peut en cacher une autre

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Le jour de la Consultation nationale sur le tourisme, on pouvait voir à  la tribune le Premier ministre, le ministre du Tourisme, le ministre du Transport, celui des Finances et plusieurs secrétaires d’Etat.

Dans son discours d’ouverture, le ministre du Tourisme a développé l’importance du secteur touristique pour l’économie nationale en mettant en exergue ses effets induits sur les autres secteurs, disant notamment :

– le tourisme est une véritable « locomotive » économique tant ses effets induits sont importants sur les autres secteurs.

Entendant le mot « locomotive », un hôtelier, à  demi assoupi, aurait chuchoté dans l’oreille de son voisin :

– Locomotive ? Locomotive ? Que le ministre du Tourisme parle de transport aérien, je veux bien ! Mais que fait le transport ferroviaire là -dedans ? Son collègue du transport ne va pas être content.

Comme quoi, une locomotive peut en cacher une autre.

Wahid Ibrahim



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La FTH jette les premières bases de sa restructuration

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L’organisation patronale pose les jalons de son avenir. La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) lance à  partir du 8 décembre 2010 son étude de restructuration. Cette étude, financée par l’Agence Française de Développement (AFD), sera conduite par le Bureau Ali Chelbi Consulting (ACC). Elle vise l’amélioration qualitative des missions de l’organisation patronale afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle sur la scène nationale et internationale et être en mesure de remplir efficacement ses obligations envers ses adhérents et ses partenaires nationaux et internationaux. La démarche se déroulera en deux phases : un diagnostic stratégique et une proposition de plan de restructuration.

La première phase de l’étude débouchera sur des recommandations en termes d’objectifs stratégiques relatifs au mandat, missions et attributions de la FTH, son organisation, ses relations avec ses adhérents, ses ressources humaines, financières, physiques et technologiques. Plus encore, le diagnostic permettra de décrire et d’apprécier les relations institutionnelles de la FTH avec ses partenaires nationaux et étrangers.

Le plan de restructuration devra apporter des réponses opérationnelles aux limites et insuffisances constatées dans la phase de diagnostic, un récapitulatif des missions/mandats/attributions de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie auprès de ses partenaires et l’évolution de ces missions afin de faire reconnaître à  la FTH le statut d’une organisation patronale nationale à  part entière, et de développer et enrichir la contribution de l’industrie hôtelière dans l’économie nationale et lui garantir la place qui lui revient parmi les opérateurs économiques du pays.

Cette démarche, souligne la FTH, découle des « recommandations relatives à  la contribution effective et responsable de tous les intervenants du secteur à  la concrétisation de cette stratégie d’avenir, afin d’accroître la compétitivité du tourisme tunisien, de rendre au secteur sa vitalité et de garantir son progrès et sa pérennité ».

(D’après communiqué)



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Obama : le moins commun des mortels

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Douze points de suture pour Obama après un match de basket-ball avec des amis : il n’y a pas que chez nous où les confrontations sportives se terminent dans le sang.

L’homme le plus puissant du monde est à  la merci d’un vulgaire et «friendly» coup de coude. Que dire, alors, du commun des mortels!

Vous me direz : quel est le lien entre cette humeur et le tourisme ? Eh bien, il y en a un.Ce coup de coude sanguinolent a fait parler d’Obama dans le monde entier, a rendu Obama plus humain et plus sympathique et a ajouté à  la notoriété de son pays.Et quand la notoriété va, le tourisme va.

C’est un peu tiré par les cheveux comme humeur ! Mais que voulez vous pour un lundi ? Tout est possible dans un match de basket. On dribble comme on peut.

 Wahid Ibrahim



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Les grands chantiers touristiques tunisiens en 2011

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L’année 2011 sera-t-elle une année pas comme les autres pour le tourisme tunisien ?

Tout semble en tout cas indiquer que le ministère du Tourisme, dopé par la nouvelle stratégie touristique 2016, veut prendre le taureau par les cornes et s’attaquer point par point aux faiblesses actuelles. Car selon les dernières estimations, l’année 2010 se terminera avec un petit 1% d’augmentation des recettes touristiques en devises par rapport à  2009, parallèlement à  une croissance du nombre de nuitées de 4%. En d’autres termes, on a enregistré plus de nuits d’hôtels mais les touristes ont légèrement moins dépensé.

Parmi les grands dossiers que l’administration du Tourisme aura à  traiter, celui de la mise à  niveau des hôtels se situe en bonne place. L’objectif affiché est d’assurer l’adhésion à  ce programme de 340 unités hôtelières (le double du nombre actuel), à  l’horizon 2014, dont au moins 200 plans de mise à  niveau adoptés, contre 96 adoptés actuellement et représentant des investissements globaux de l’ordre de 300 millions de dinars.

Le cadre régissant la profession de directeurs d’hôtels devrait être révisé et un accent particulier sera mis sur le volet professionnel. Ces dirigeants « seront tenus d’assumer leurs responsabilités concernant les conditions relatives à  la salubrité, l’alimentation, la propreté des locaux et la sécurité des clients » a déclaré le ministre du Tourisme à  la Chambre des députés la semaine dernière. Intervenant à  l’occasion de la présentation du projet de budget de son département pour l’année 2011, Slim Tlatli n’a pas manqué d’aborder l’un des sujets qui semblent lui être devenu cher, celui des nouveaux modes d’hébergement considérés comme étant à  forte valeur ajoutée, comme les maisons d’hôtes et les gîtes ruraux pour lesquels un cahier de charges est en train d’être élaboré.

Commentaires à  chauds de certains opérateurs

Réaction d’un directeur général d’hôtel à  cette annonce : « quelle est notre part de responsabilité quand le promoteur de l’hôtel refuse de débloquer les fonds nécessaires à  la bonne marche de son établissement ?» En 2010, ce sont pas moins 6439 contrôles qui ont été effectués et qui ont abouti sur la fermeture de 23 hôtels en Tunisie, la plupart pour ne pas avoir su ou voulu répondre aux injonctions de l’administration de tutelle. Aujourd’hui, tous ont rouvert leurs portes une fois les actions de réhabilitions engagées mais au final, 156 hôtels ont été déclassés contre 16 hôtels qui ont au contraire gagné une étoile.

S’agissant de l’endettement des hôtels vis-à -vis des banques, « des solutions radicales vont être prises à  l’encontre des établissements souffrant de difficultés financières. Un audit devrait être réalisé en amont par une commission spécialisée avant la fin de l’année 2012 » a confirmé le ministre du Tourisme.

Réagissant également à  l’intérêt accordé aux maisons d’hôtes, certains observateurs bien avisés ne nient pas la nécessité de promouvoir ce segment dans le cadre de la diversification du produit touristique, mais soulignent que « les maisons d’hôtes ne sont pas une alternative au tour-operating mais un complément au tourisme tunisien dans son ensemble et que, par conséquent, il fallait leur accorder la place qu’ils méritent, ni plus ni moins ».

10 millions pour le FPZT

Le Fonds de promotion des zones touristiques (FPZT) va augmenter de 25 % en 2010 et atteindra 10 millions de dinars. Ce Fonds sert, rappelons-le, à  l’embellissement et au nettoyage des zones considérées comme touristiques.

Mais la grande nouveauté de 2011 concernera aussi et surtout l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) qui devrait faire l’objet d’une grande restructuration. La commercialisation du produit touristique et la formation hôtelière seront désormais placées sous la responsabilité de structures indépendantes qui seront créées en association avec la profession.

Pour ce qui a trait au volet stratégique relatif à  l’utilisation des TIC dans la promotion de l’image institutionnelle de la Tunisie touristique, le but est d’adopter Internet comme fondement de tous les plans futurs. Il s’agit en outre de créer un portail pour le tourisme tunisien qui sera actualisé et suivi par l’ONTT, parallèlement au démarrage du programme « Archipel » qui vise à  créer un nombre de sites Web à  thèmes portant sur les spécificités culturelles, historiques et civilisationnelles du pays.

Objectif ultime annoncé : 10 millions de touristes en Tunisie en 2014 contre 7 millions aujourd’hui ! La partie est loin d’être gagnée.

J.R (avec la TAP)



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Voyage avec Fawez Ben Temassek, présentateur TV

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C’est sans aucun doute l’animateur le mieux habillé du PAT (paysage audiovisuel tunisien). Tous les soirs de la semaine jusqu’à  la fin 2010, il a animé sur la chaîne privée Nessma TV le premier Talk Show maghrébin intitulé Ness Nessma. Il a reçu sur le plateau tous ceux qui font l’actualité du « grand Maghreb » sur le plan culturel, sportif et même politique : il a accueilli autour de sa table des personnalités de tous bords, du Premier ministre italien Silvio Berlusconi jusqu’à  l’humouriste Jamel Debbouze en passant par le journaliste Karl Zéro, Bigard et un grand nombre d’artistes maghrébins.
Fawez Ben Temassek a le virus de la communication et des relations publiques depuis tout jeune. Alors qu’il n’est encore qu’étudiant, il est engagé par une compagnie aérienne en tant que steward et voyage inlassablement plusieurs années durant.
Le public le découvre cependant au début des années 90 sur les ondes de RTCI, l’une des radios publiques tunisiennes, en tant qu’animateur en langue française où il officie pendant plus de 15 ans.

Début 2009, il est engagé par la chaîne privée Nessma TV en tant qu’animateur principal et très vite, il s’impose par un style d’animation nouveau : une touche de flegmatisme britannique et un discours emprunt de sobriété loin de toute excitation ou envolée caractérielles que l’on voit trop souvent à  la télé.
Il se démarque également par un look glamour avec costard, chemise blanche et nœud papillon de rigueur tous les soirs et qui l’impose comme maître de cérémonie. Au cours du dernier Ramadan, Fawez nous a fait découvrir une autre facette de sa garde robe avec des tenues toujours chics et modernes mais inspirées de la tradition vestimentaire arabe.
A noter que l’interview nous a été accordée au mois d’octobre 2010.

Votre dernier voyage ?
C’était à  Cannes en mai dernier pour 48 heures à  l’occasion du Festival du cinéma. Depuis, je n’ai plus bougé. J’ai fait la montée des marches en tant qu’animateur de Nessma avec KAO (Kaouther, chroniqueuse de l’émission ndlr). C’était : limousine à  l’aéroport, palace, dîner et surtout la soirée Chopart qui était LA soirée du Festival de Cannes qui fêtait ses 50 ans.

Votre destination préférée et pourquoi ?
Dubaï. J’ai un côté show off que j’assume : je suis attiré par le strass et les paillettes. Je m’y suis rendu deux fois et j’ai « kiffé » comme un gamin qu’on emmène à  Disneyland, sauf que ce n’était pas fictif mais que c’était la vraie vie. C’est la première que cela m’arrivait. Je n’étais pas étonné par la ville mais troublé de ne pas pouvoir parler arabe avec personne : en prenant un taxi, en s’asseyant à  la terrasse d’un café, on doit parler anglais bien que l’on soit dans une ville arabe, orientale, avec son histoire et ses palmiers ; bref, c’est troublant.
Dubaï est une ville mirage qui dégage un parfum d’orient mais avec des gratte-ciels et un service à  l’occidentale. Il faut simplement s’y laisser aller.

Votre meilleur souvenir de voyage ?
C’était mon tout premier, à  l’âge de 13 ans, et je n’avais pas dormi les deux nuits précédant le voyage. J’étais allé à  Londres pour un séjour linguistique que mon père m’avait offert. Je suis parti seul et c’était la première fois que je quittais mon chez moi pour aller vivre dans une famille anglaise pendant trois semaines. Cela c’est très bien passé sauf que quand mon père est venu me chercher à  l’aéroport, il m’a demandé de parler anglais mais je ne savais rien, d’où sa déception. D’ailleurs, mon anglais est toujours « pourri ». Mais pendant longtemps, j’ai conservé les souvenirs de ce voyage et même la carte d’accès à  bord.

Votre pire souvenir de voyage ?
J’étais en transit en Jordanie pour aller au Koweït. Après le passage de sûreté de l’aéroport d’Amman pour prendre mon second vol, j’ai récupéré montre, portable, ceinture etc. dont je m’étais défait. J’ai ensuite embarqué et à  peine assis dans l’avion, que mon portable sonna et bizarrement, une personne me demanda ce que je faisais avec son portable. En fait, dans la confusion, il se trouve que j’avais pris son portable et lui le mien car c’était exactement le même modèle et la même couleur. Et cette personne partait sur Londres. Il était bien évidemment impossible de redescendre de l’appareil mais l’équipage a accepté de transmettre le téléphone et c’est comme ça qu’après 3 jours, nous avons chacun récupéré notre portable.

En voyage, vous êtes plutôt : dormeur, ou de ceux qui font aller et venir les hôtesses ; curieux en train de scruter le hublot, ou anxieux et impatient d’arriver ?
Jamais dormeur. Je ne dors jamais dans les avions, ni d’ailleurs dans les trains ou les voitures, cela ne me berce pas. Je ne suis pas un passager agaçant. A la limite, je préfère me balader dans le couloir.
Je lis beaucoup et je rêvasse. Je préfère le côté hublot et je rêve en regardant à  travers, quand il fait jour bien-sûr. Sinon, je bouquine et j’essaye d’écrire. Mais je m’ennuie surtout quand je prends des longs vols que je n’aime pas.

Votre compagnon de voyage : livre, lecteur MP3, lecteur DVD ou ordinateur portable ?
Tout en même temps : livre, musique, ordinateur etc.

Le must du voyage pour vous, est-ce en solo, en couple, en famille ou entre amis ?
Entre amis, j’aime bien et c’est sympa parce qu’il y a de l’ambiance. On s’encourage mutuellement et il y a toujours quelqu’un qui est plus fêtard que les autres et qui va entraîner le groupe.

Lors de vos voyages professionnels longs-courriers, vous exigez la First, la Business ou l’Eco ?
J’ai de plus en plus de mal à  voyager en classe économique. Je n’exige pas la Business mais je suis capable de payer la différence. Quand c’est un petit vol comme Rome, ça va, mais au-delà  de 2 heures de vol, je préfère la Business, c’est moins pénible. En plus, j’aime bien le luxe.

Votre look vestimentaire en voyages : jean et basket ou BCBG ?
Je suis plutôt BCBG mais sans le nœud papillon. Je suis à  l’aise dans cette tenue.

Combien de pays visités ?
Pratiquement toute l’Europe, le Moyen-Orient, quelques pays d’Afrique et le Maghreb bien-sûr.

Votre prochain voyage ou celui dont vous rêvez ?
Cuba. C’est la destination de mes rêves. Je vais y louer une Buick décapotable. Je vais essayer d’entraîner quelques amis en faisant coïncider nos dates de congés. Il faut aussi les convaincre d’y aller maintenant parce que ça va changer bientôt. Si Cuba devient trop à  la mode, ce ne sera plus une destination intéressante.

Propos recueillis par Hédi HAMDI



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Chaud au cœur, froid dans le dos

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La Fifa a confié au Qatar l’organisation de la Coupe du Monde de Football en 2022.

Voilà , enfin, une bonne nouvelle qui va faire rêver tous les arabes et particulièrement toutes les destinations touristiques du monde arabe. En effet, l’impact de l’événement sur l’image et l’économie du pays organisateur n’est plus à  démontrer.

Sans sous-estimer la compétence des dirigeants qataris qui ont présenté un dossier bien ficelé, rendons hommage à  leurs richesses pétrolières et gazières qui permettront de construire des stades climatisés. Une première mondiale qui préfigure une solution radicale « maison »aux problèmes du réchauffement climatique.

A ce rythme là , on ne pourrait pas s’étonner que le Qatar ou un autre émirat pétrolier de la région postule sa candidature pour l’organisation des Jeux Olympiques d’Hiver.

Au royaume du tout artificiel, ce n’est pas la neige artificielle qui fera problème.

Le pétrole qui a permis de transformer le sable en or pourrait aisément transformer le sable des dunes en champs de poudreuse skiable.

Et pour que la neige ne fonde pas, il suffira de pousser à  fond le curseur de la climatisation.

Dans un cas, ça fait chaud au cœur, dans l’autre, ça donne froid dans le dos.

 Wahid Ibrahim



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Comment Air Arabia aborde-t-elle le marché tunisien ?

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C’est désormais officiel et confirmé. La compagnie aérienne low cost Air Arabia Maroc entame l’exploitation de sa ligne régulière Casa-Tunis à  compter du 16 décembre 2010. Jeudi soir à  Gammarth, une responsable commerciale s’est déplacée du Maroc pour une présentation des activités et des spécificités de la compagnie à  l’intention des agences de voyages. Pour l’occasion, moins d’une cinquantaine d’agents de voyages tunisiens a fait le déplacement, parmi eux à  peine deux, voire trois grandes agences de la place. La presse tunisienne, elle, n’avait pas été conviée.

Cette rencontre, organisée par la société ATACS (Associates for Tunisia Air Corporation & Services), le nouveau représentant (GSA) d’Air Arabia Maroc en Tunisie, a eu au moins le mérite de tirer au clair beaucoup de points restés en suspend, notamment pour ce qui concerne la monnaie de paiement des billets de la compagnie. La responsable commerciale a annoncé que les agences de voyages tunisiennes pourront vendre Air Arabia Maroc via un système informatique spécifique accessible à  travers un login et un mot de passe qui sera attribué à  chaque agence désireuse de vendre la compagnie marocaine en dinars tunisiens. Cependant, l’accès au système ne pourra se faire que moyennant une caution bancaire d’un montant équivalent au volume d’affaires prévisionnel réalisé avec cette compagnie.

 Payer son repas à  bord

Les passagers d’Air Arabia Maroc pourront disposer d’une franchise de 20 kg de bagages sur la ligne Casa-Tunis-Casa et choisir leur siège dès la réservation (moyennant un supplément). De plus, les repas étant payants à  bord, la réservation du dîner (les vols se font tous en fin de journée) est également possible au moment de l’achat du billet. « En achetant son repas au moment de la réservation, le tarif est moins cher qu’à  bord » a précisé la représentante d’Air Arabia. Par ailleurs, les agences de voyages pourront également proposer à  leur clientèle des assurances complémentaires pour se faire rembourser les billets en cas d’annulation du voyage.

Avec l’ouverture de cette nouvelle ligne, Air Arabia Maroc entend consolider son hub de Casablanca et proposera des correspondances pour Paris notamment. L’aller simple Tunis-Casablanca est d’ores et déjà  proposé à  248 dinars.

Selon Mounir Arous, directeur général d’ATACS, l’arrivée d’Air Arabia Maroc en Tunisie « va renforcer la ligne qui existe déjà  sans qu’il y ait une cible de clientèle particulièrement visée puisque elle est destinée à  tous les consommateurs, comme par exemple les nombreux étudiants tunisiens au Maroc et vice-versa ». Pour le GSA de la compagnie, l’ouverture de cette ligne a été rendue possible grâce aux accords bilatéraux signés entre les deux pays.

Les vols Casa-Tunis-Casa seront opérés par des Airbus A.320 de 168 sièges en classe économique, avec la promesse « de sièges spacieux à  bord » grâce à  une configuration souple (30 pouces d’espace entre les sièges). Les vols seront opérés trois fois par semaine, les mardis, jeudis et samedi (voir notre article à  ce sujet).

Ce qui est en tout cas certains, c’est que l’arrivée d’Air Arabia Maroc va participer à  l’introduction de la culture low cost sur le marché tunisien quoique le modèle économique de cette compagnie ne soit pas exactement calqué sur celui des low cost européennes. En attendant, c’est certainement le nombre de voyages organisés vers le Maroc qui augmentera au départ de la Tunisie grâce à  des tarifs légèrement plus compétitifs que ceux proposés par les compagnies traditionnelles.

H.H



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Adult’Air

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Il y a tellement de couples illégitimes sur certains vols vers des destinations de shopping ou de vacances de luxe qu’il y aurait lieu de créer une compagnie aérienne spéciale baptisée ‘’ADULT’AIR ».

Avec ou sans jeu de mots.

Wahid Ibrahim



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Visite fructueuse du ministre du Tourisme Slim Tlatli au Maroc

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que la dernière visite de Slim Tlatli, ministre du Tourisme, au Maroc, a été riche en rencontres et certainement aussi en enseignements.

A l’origine de sa mission, sa participation aux assises nationales du tourisme marocain qui se sont déroulées le 1e décembre 2010 à  Marrakech sous la présidence du roi Mohamed 6 du Maroc et ce en présence de plusieurs ministres étrangers et plus de mille participants marocains et étrangers.

Le ministre du Tourisme marocain a, à  cette occasion, donné un éclairage sur les réalisations du secteur au cours des dix dernières années et sur les perspectives de son développement retenues dans le cadre d’une stratégie intitulée « Vision 2020 ». Celle-ci prévoit la consolidation de la composante balnéaire et s’appuie sur des axes portant sur l’innovation et le tourisme durable.

Dans un message adressé à  ces assisses, Taleb Rifaai, Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a mis en relief l’importance que revêt le tourisme mondial, précisant que ce secteur constitue aujourd’hui la troisième industrie dans le monde et qu’un emploi sur dix est fourni par cette activité.

Au cours de cette manifestation, nombre de conventions ont été signées portant notamment sur un contrat-programme sur la concrétisation de la stratégie de développement, sur la création de structures de valorisation culturelle et sur la création de fonds destinés à  l’investissement et la promotion.

Rencontres de haut niveau

Slim Tlatli, de son côté, s’est entretenu avec son homologue marocain, Yasser Znaguiu, un entretien consacré entres autres à  la coopération bilatérale dans le domaine touristique. Il a par ailleurs tenu une séance de travail avec Taleb Rifaai, Secrétaire général de l’Organisation Mondiale du tourisme et ce en présence de l’ambassadeur de Tunisie au Maroc. L’analyse de la conjoncture touristique internationale et l’état de la coopération de la Tunisie avec cette organisation ont été au centre des discussions.

M. Rifaai a salué les nouvelles orientations mises en œuvre pour le développement du tourisme tunisien tout en réaffirmant la volonté de l’OMT d’intensifier sa coopération avec la Tunisie notamment pour ce qui est des programmes de la maîtrise des nouvelles technologies de l’information, des plans de la qualité des services et la mise en place d’un système de veille stratégique.

L’identification des sources de financement des actions de formation en Tunisie a également figuré en bonne place dans les discussions. Le Secrétaire général de l’OMT a par ailleurs indiqué que la Tunisie dispose de plusieurs atouts pour conférer à  sa nouvelle stratégie de développement touristique les meilleures conditions de succès. Il a, à  cet égard, cité la nette élévation des indicateurs de développement humain et la stabilité sociale qui règne en Tunisie et qui constituent désormais des motivations essentielles de départs en vacances des touristes d’aujourd’hui.

Le modèle marocain

Le ministre du Tourisme a, à  Casablanca et à  Marrakech, visité plusieurs unités et stations touristiques où il a pris connaissance des modes de gestion, de promotion et de commercialisation des produits touristiques marocains. Il a également visité plusieurs projets de tourisme résidentiel, des maisons d’hôtes, des hôtels de charme et des Riadhs, structures d’hébergement touristiques qui connaissent actuellement un important foisonnement et qui répondent à  de nouveaux segments de la demande internationale notamment européenne.

En visitant des parcours de golf dans la région de Marrakech, le ministre a pris connaissance des expériences de formation des métiers inhérents à  cette activité et a donné un aperçu sur l’expérience tunisienne en matière d’économie d’eau, d’aménagement de stations d’épuration des eaux usées et d’irrigation des golfs en Tunisie.

Le ministre du Tourisme a par ailleurs rencontré plusieurs responsables des tour-opérateurs européens ainsi que des journalistes de la presse spécialisée française.

Le volet formation professionnelle

Sur un autre plan, M. Tltali s’est entretenu avec Michel Rochat, directeur général de l’Ecole hôtelière Suisse de Lausanne, en présence de plusieurs responsables de cette institution internationale de formation hôtelière et touristique.

Le ministre a, à  cette occasion, indiqué que la formation professionnelle est l’un des axes essentiels de la nouvelle stratégie de développement du tourisme tunisien et que la Tunisie est en quête permanente de partenariats avec des écoles européennes de renommée dont notamment l’Ecole de Lausanne.

M. Rochat a, de son côté, annoncé que l’Ecole de Lausanne sera étroitement associée avec la Tunisie pour explorer de nouveaux modèles de coopération.

Il a été convenu au terme de cet entretien d’organiser une visite en Tunisie au profit des premiers responsables de cette école suisse en janvier prochain en vue de prendre connaissance du dispositif tunisien et de proposer avec la partie tunisienne un plan concret de collaboration.



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Les équipes de Traveltodo à  la découverte du Russelior

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Chaque année, l’agence de voyages en ligne Traveltodo organise des éductours à  la découverte des meilleurs hôtels pour ses clients.

Pour cette année, le voyagiste a choisi The Russelior, considéré par certains comme l’un des plus beaux et plus luxueux hôtels de Tunisie. Un hôtel à  part qui offre luxe, raffinement et service dans un environnement magique et une déco unique.

L’équipe de Traveltodo a eu l’occasion de mesurer la qualité du service et l’a jugée « irréprochable », également pour « son room- service à  disposition 24/24, son confort moderne et son atmosphère zen absolue dans un environnement exclusif ».

Le chef étoilé a concocté des mets à  base de produits frais à  tendance BIO, mais aussi une cuisine internationale pour satisfaire tous les palets. « Un vrai régal », ont déclaré les équipes de Traveltodo.

L’équipe a également découvert le Spa luxueux certifié BIO, « un parfait lieu de détente très élégant, offrant différents thèmes de détentes et de massage, une oasis de luxe semblable à  un refuge à  la vie trépidante de Hammamet ».

Conclusion de Traveltodo : « Plus qu’un simple hôtel de luxe, The Russelior est une réelle expérience. Son environnement est parfait pour un voyage de noces, pour les businessman, mais aussi pour profiter d’un lieu unique ».



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Qui est qui ?

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Les parcours touristiques marocains et tunisiens sont diamétralement opposés. Alors que le Maroc a commencé par le tourisme culturel urbain avec son cortège d’hôtels haut de gamme ciblant une fréquentation élitiste, la Tunisie a préféré l’aménagement du littoral et la production balnéaire ciblant une clientèle de masse.

Aujourd’hui, les deux trajectoires tendent à  se joindre quelque part, puisqu’on voit le Maroc chercher à  développer une offre balnéaire standard et la Tunisie s’évertuer à  se diversifier vers des produits sophistiqués.

Qui peut le plus peut le moins, dit-on.

A vous de trancher : qui est qui ?

 Wahid Ibrahim



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2011 ou le come-back de Marriott en Tunisie

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Le groupe hôtelier américain Marriott devrait revenir en Tunisie dès le début de l’année 2011.

C’est l’annonce qui vient d’être faite au ministre du Tourisme, Slim Tlatli, par Jean-Marc Grosfort, Chief Development Officer du groupe hôtelier pour la région du Maghreb et du Moyen-Orient.

La rencontre a eu lieu à  Marrakech à  l’occasion de la tenue des 10e assises du tourisme marocain (photo ci-dessus).

Le groupe américain a confirmé que la Tunisie faisait partie de sa stratégie de développement et qu’il était « en négociations avancées avec des partenaires pour deux projets hôteliers en Tunisie » sans plus de précision. Selon un communiqué officiel du ministère du Tourisme, « au-delà  de la ville de Tunis et de sa banlieue, Marriott compte investir dans d’autres régions dont l’île de Djerba ».

L’enseigne Marriott était présente il y a quelques années à  Gammarth à  travers la marque Renaissance.

Le groupe Marriott est propriétaire de plus de 2600 hôtels et propriétés dans le monde (69 pays) et de dix marques de management touristique de notoriété internationale dont Ritz Carlton, Renaissance etc.



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Les compagnies d’Europe de l’Est réveilleront-elles l’aéroport d’Enfidha ?

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Il a soufflé hier sa première bougie et on n’a pas manqué de lui fêter son anniversaire. Le nouvel aéroport d’Enfidha aurait, en une année d’existence, déjà  totalité 500 000 passagers et 4000 vols. Ces chiffres ont été communiqués par la société turque TAV, concessionnaire et exploitant de l’aéroport.

C’est en effet le 30 novembre 2009 que l’aéroport a été ouvert à  la circulation aérienne. Pour l’occasion, Ersel Goral, directeur général de TAV-Tunisie, s’est voulu très optimiste : « L’aéroport Enfidha Zine El Abidine Ben Ali est en passe de devenir un portail principal d’entrée en Tunisie » a-t-il déclaré. Pour réaliser cet objectif, la TAV serait en train de mettre en place une stratégie de marketing en coordination avec les autorités et les parties concernées (ministères du Tourisme et du Transport…).

Jusqu’au 21 novembre 2010, l’aéroport Enfidha Zine El Abidine Ben Ali a été relié à  45 aéroports dans 19 pays (Suède, Autriche, Suisse, Pologne, Belgique, France, Italie, Allemagne, Grèce, Slovénie). Une trentaine de compagnies aériennes exploitent actuellement des vols sur cet aéroport, a-t-il annoncé.

M. goral a par ailleurs annoncé la récente obtention (le 23 septembre 2010), par l’aéroport, du certificat de conformité aux exigences techniques spécifiques à  l’exploitation des aérodromes civils.

De belles statistiques

La part des transporteurs locaux (Tunisair et Nouvelair) sur cet aéroport est estimée à  22,91% pour les passagers et à  31,29% pour les vols opérés. En termes de nombre de passagers, Jet Air Fly occupe la première place avec 20% des passagers suivie par Tunisair avec 16%.

Pour ce qui est des vols, Tunisair est en tête de liste, avec 870 vols, suivie de Jet Air Fly (702 vols). L’autre transporteur national, Nouvelair occupe le sixième rang en termes de passagers transportés (6%) et le quatrième rang en termes de vols opérés (384).

En ce qui concerne la prochaine saison estivale, plusieurs tour-opérateurs et compagnies aériennes leaders en Europe de l’Est et centrale se seraient engagées à  programmer des vols sur l’aéroport.

Concernant l’emploi, le responsable a relevé que le groupe TAV emploie environ 559 personnes dont 34 étrangers (ce nombre devrait diminuer progressivement). Le nombre des emplois assurés par le personnel étatique et les prestataires de services est estimé respectivement, a-t-il ajouté, à  399 et 870 personnes.

Il a ajouté que le nombre de personnel total prévu à  l’aéroport pour l’année à  venir est d’environ 1745, sans compter les employés saisonniers. (TAP)



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Paul Z. Diab, directeur des opérations de la chaîne Golden Tulip en Tunisie : « En 2011, nous serons à  Mahdia »

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La chaîne d’origine néerlandaise, aujourd’hui groupe hôtelier n° 8 mondial, consolide sa présence en Tunisie et s’installe dans plusieurs régions de la province tunisienne avec beaucoup d’ambitions affichées. Entretien avec son premier responsable sur le marché.

Vous êtes en Tunisie depuis un an avec deux hôtels Golden Tulip, l’un à  Tunis (le Mechtel) et l’autre à  Sfax. Quel lien y a-t-il précisément avec les établissements portant votre enseigne situés à  Gammarth ?

Notre bureau principal est à  Dubaï et nous sommes arrivés en Tunisie en tant qu’administration en 2009 pour représenter directement Golden Tulip Moyen-Orient et Afrique en Tunisie. Les deux établissements de Gammarth existent depuis 2000 mais sont exploités en franchise, donc ils ne dépendent pas de nous en tant que représentation régionale mais de Golden Tulip International.

Vous venez de reprendre l’hôtel Phebus à  Gammarth mais confirmez-vous que vous allez aller plus loin (géographiquement) ?

Depuis octobre 2010, nous avons effectivement repris l’hôtel Phebus de Gammarth que nous exploitons sous l’enseigne Tulip Inn. Pour 2011, nous sommes en négociations avec deux groupes : le premier est le groupe Dar Ismaïl avec qui nous avons finalisé un accord pour la prise en gestion de l’hôtel Dar Ismaïl à  Tabarka (l’établissement en bord de mer et non pas la résidence) et ce à  compter du 1er janvier 2011. De même, cet accord concerne l’hôtel Nour El Aïn qui sera un Tulip Inn. Nous sommes également en négociations avec un groupe hôtelier à  Mahdia dont je ne peux pas encore annoncer le nom. Mais en tout cas, pour le premier trimestre de l’année 2011, nous aurons un hôtel à  Mahdia. Cela portera le nombre d’hôtels Golden Tulip à  six en Tunisie, et à  huit si l’on compte les deux établissements en franchise, soit à  peu près 2500 lits.

Quelles sont les différences entre les enseignes Golden Tulip et Tulip Inn ?

Le type de prestations offertes, la taille et le nombre de chambres notamment. Le Phebus, c’est un Tulip Inn vu les chambres et les prestations. Il n’a pas de salles suffisantes par exemple pour en faire un Golden Tulip. A Sfax, c’est un hôtel de ville qui offre de bonnes facilités.

Est-ce le signe que vous êtes satisfaits du marché tunisien ?

C’est une satisfaction des deux côtés. D’abord du promoteur tunisien par rapport à  la marque Golden Tulip qui a été capable de lui apporter un plus. Notre chaîne de son côté a su s’acclimater avec le marché tunisien et s’est fixée d’être présente sur la majorité des zones touristiques tunisiennes pour mettre en place des packages avec des circuits compétitifs à  travers nos centrales de réservations en Europe et grâce à  la présence de nos hôtels répartis à  plusieurs endroits.

Avec le Phebus et le Dar Ismaïl, vous témoignez d’un intérêt particulier pour le tourisme balnéaire alors qu’on vous connaît pour être avant tout une chaîne d’hôtels de ville et d’affaires.

Et l’hôtel de Mahdia est également en bord de mer ! C’est en Tunisie que nous sommes connus pour nos hôtels de ville, mais dans le monde, nous avons des Resorts balnéaires à  plusieurs endroits. Notre présence avec des hôtels de ville sur le segment du MICE -qui est très important- est très bonne mais nous voulons améliorer notre présence avec des hôtels balnéaires et à  travers des circuits que nous pourrons exploiter. Pour être présents à  travers un maillage, il faut avoir les deux types d’établissements. Aïn Draham n’est pas une destination balnéaire mais montagneuse qui a ses particularités.

Vous n’avez pas l’intention de procéder à  des investissements directs en Tunisie ?

En tant que société, nous ne louons pas et nous n’investissons pas. Golden Tulip, en septembre 2009, a été rachetée par Starwood Capital Finance qui possède Louvre Hôtels, ce qui fait de nous le N°8 mondial en nombre de lits. Louvre Hôtels cependant, et Starwood Capital, nos maisons-mères, sont disposées à  investir dans des projets qui sont rentables. Mais à  ce jour, au Moyen-Orient, nous n’avons aucun projet d’investissement. Nous n’investissons qu’en Europe et en Amérique. Dans la gestion pour compte, les contrats que nous établissons portent sur une période minimum de dix ans, reconductibles deux fois en deux périodes de 5 ans.

Les hôtels Golden Tulip en Tunisie sont-ils dirigés par des Tunisiens ou par des étrangers ?

Au début, quand nous prenons un hôtel, c’est un directeur qui vient du siège pour mettre en place les normes et procédures de Golden Tulip. A Tunis, c’est moi qui suis responsable du Mechtel ; à  Sfax, c’est un Tunisien qui dirige l’hôtel, au Phebus et dans une première étape, c’est un Français qui dirige l’établissement avant de faire la passation. En fait, si nous constatons que le directeur en place est capable de poursuivre la démarche et s’acclimater avec nos méthodes, c’est lui qui reste, surtout qu’il ya des compétences en Tunisie. A Aïn Draham, c’est le même directeur qui sera maintenu et à  Tabarka, c’est un nouveau directeur libanais venant de Dubaï qui va assurer la direction.

Quelle est la place des ressources humaines et de la formation dans vos hôtels en Tunisie ?

Parmi les points les plus importants chez Golden Tulip, c’est que nous assurons la formation des cadres afin de mettre en place nos procédures. Nous avons un formateur qui vient faire de la formation toutes les 4 à  6 semaines. Mais vu le nombre d’hôtels que nous avons désormais, nous aurons d’ici l’année prochaine un formateur qui sera sur place en continu en Tunisie spécifiquement. Ce sera de la formation pour la plupart des départements qui seront offerts.

Tabarka est réputée difficile, notamment pour sa période de saisonnalité très limitée. Cela ne vous inquiète-t-il pas ?

Tabarka, Aïn Draham, Mahdia… Toutes ces régions sont marquées par la saisonnalité. Ce que nous voulons, c’est encourager le tourisme en hors saison en faisant de la promotion essentiellement dans le tourisme intérieur pour les citoyens tunisiens qui représenteront un pourcentage important de notre clientèle. Nous travaillons d’ailleurs à  la mise en place d’une campagne en faveur du tourisme intérieur qui sera lancée dans les prochains jours pour le hors saison parce que cela nous permet de nous consolider. Le tourisme en hors saison vous permet de survivre et vous empêche de fermer l’hôtel, la continuité étant très importante pour nous.

Propos recueillis par Hédi HAMDI



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Taxis Bye-Bye

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Les taxis tunisiens sont peut être les seuls au monde où la couleur rouge, d’habitude réservée à  un sens d’interdiction ou de négation, signifie qu’ils sont libres et où la couleur verte signale qu’ils sont occupés.

Une façon de passer au Rouge et de s’arrêter au Vert. Allez comprendre quelque chose !

Les chauffeurs aussi sont les seuls à  vous demander votre destination avant d’accepter de vous prendre lorsque votre itinéraire correspond au leur.

Puisqu’il en est ainsi, pourquoi ne pas les astreindre à  afficher, à  l’instar des bus de transport public, des plaques de direction et de terminus.

Les choses deviendraient plus simples et moins stressantes, pour le Tunisien comme pour les touristes et surtout pour les touristes.

A quand la mise à  niveau des taxis ?

 Wahid Ibrahim



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Eine grosse différence

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Le marché allemand ne cesse de reculer. Plus de 50% de clients ont été perdus. Le pic de réalisations correspondait à  un tissu très dense en terme de maillage de présences promotionnelles.

Conscient que l’Allemagne est un Etat où chaque Land a ses spécificités politiques, culturelles, économiques et parfois linguistiques, l’ONTT, en plus d’une représentation centrale à  Francfort, disposait de représentations régionales à  Düsseldorf, à  Berlin et à  Munich.

Pour des raisons plus ou moins défendables, on a fermé Düsseldorf, on a fermé Berlin, on a fermé Munich. Il ne faut pas s’étonner alors que certains TO « ferment » partiellement ou totalement la destination Tunisie.

Si en France,le tour-operating hexagonal est concentré à  Paris, l’essentiel du tour-operating allemand est réparti entre Francfort, Hanovre, Cologne, Düsseldorf, Berlin et Munich. Chacune de ces dernières capitales régionales allemandes se trouve être le siège d’un T.O majeur du marché allemand.

                                                                                         Das ist eine grosse différence !

Wahid Ibrahim



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Golden Tulip débarque à Tabarka et Aïn Draham en 2011

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C’est la première fois qu’une chaîne hôtelière internationale de cette envergure s’installe dans la région du nord-ouest. La chaîne Golden Tulip va exploiter à  compter de l’année 2011 en Tunisie deux établissements supplémentaires sous le régime de la gestion pour compte.

Il s’agit du Dar Ismaïl à  Tabarka (photo ci-dessus), hôtel balnéaire classé 4 étoiles, et le Nour El Aïn à  Aïn Draham, situé en zone montagneuse et classé 3 étoiles et qui sera exploité sous l’enseigne Tulip Inn. Ces deux hôtels appartiennent à  la SHTI (Youssef Mimouni).

Ces transactions portent désormais à  5 le nombre d’hôtels gérés directement par la chaîne en Tunisie : le Mechtel à  Tunis, le Golden Tulip Sfax (tous deux appartenant au CTKD) et, depuis le mois d’octobre dernier, le Phebus à  Gammarth (propriété de la famille Fenniche).

Le développement de la chaîne Golden Tulip devrait continuer avec de nouveaux hôtels prévus à  Mahdia. Destinationtunisie.info croit savoir que les négociations sont actuellement à  un stade très avancé et la signature des contrats imminente.

Il est à  signaler que le Golden Tulip Carthage et la résidence Tulip Inn situés sur les hauteurs de Gammarth sont deux établissements indépendants qui exploitent la marque en franchise.

Golden Tulip est une chaîne hôtelière internationale créée en 1962 aux Pays-Bas et appartenant actuellement au groupe Louvre Hôtels.

Au cours des six derniers mois, Louvre Hôtels & Golden Tulip Hospitality Group ont ouvert 25 nouveaux établissements, soit l’équivalent de plus de 3 000 chambres. Ces ouvertures permettent à  l’alliance de renforcer sa présence dans des pays où elle est déjà  bien implantée, tels que la France, la Hollande ou le Brésil, mais aussi de se positionner sur des marchés porteurs où le groupe n’avait peu ou pas d’hôtels jusqu’alors, comme la Serbie, les Emirats Arabes Unis, la Chine ou le Kazakhstan. Sa présence mondiale s’est élargie à  42 pays.



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Le Maroc entame les assises nationales de son tourisme

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1.000 personnes, des investisseurs, des institutionnels et des professionnels du secteur aussi bien marocains qu’étrangers. Les assises du tourisme marocain, dans leur 10e édition, démarrent aujourd’hui à  Marrakech.

Pour les Marocains, ces assises interviennent à  une période cruciale et charnière pour ce « secteur, érigé en l’espace de dix ans en l’un des principaux chantiers du Royaume » estiment certains professionnels, relevant que la tenue de cet événement dans la cité ocre constitue une fierté et un honneur pour la première destination du tourisme national.

Même son de cloche chez les organisateurs: après une décennie, le tourisme s’invite de nouveau à  Marrakech, ce qui constitue une occasion pour examiner les nouveaux défis, dresser un bilan d’étape et lancer une nouvelle vision.

Ces Assises se veulent aussi une opportunité idoine pour les participants d’analyser les chantiers à  venir et d’explorer les meilleures voies pour mobiliser l’ensemble des acteurs autour de la nouvelle ambition touristique du Maroc de demain, ont-ils expliqué à  l’agence MAP.

Ils ont, en outre, rappelé que le tourisme national a franchi de grands pas grâce à  la Vision 2010, une stratégie ambitieuse de développement lancée en janvier 2001 à  Marrakech, sous la Présidence effective du Roi Mohammed VI, notant que ce secteur constitue désormais un pilier incontournable de l’économie nationale.

D’ici fin 2010, le secteur touristique devra générer près de 60 milliards de dirhams de recettes pour près de 9,2 millions de touristes, ont-ils estimé, précisant qu’il s’agit là  d’une performance d’autant plus remarquable qu’elle atteint, dans une conjoncture mondiale marquée par la crise, à  plus de 90 pc, l’ambitieux objectif initial de 10 millions de touristes.

« Grâce aux différents chantiers structurants, tels que le Plan Azur, le Plan Mada’in, la mise en place d’une stratégie claire pour les tourismes rural et de niches, le développement de l’aérien, une politique de promotion soutenue, la formation continue et une réorganisation institutionnelle, des avancées concrètes ont été réalisées », ont-ils ajouté.

Des stations « nouvelle génération », emblématiques de la Vision 2010, se sont ouvertes: « Saidia », « Mazagan » et bientôt « Mogador », ont-ils poursuivi, faisant remarquer que la forte implication du secteur privé et des partenaires publics, ainsi que la mobilisation de nombreux investisseurs nationaux et internationaux ont contribué à  la réussite de cette nouvelle dynamique.

Fort de ces acquis, le tourisme au Maroc se trouve aujourd’hui à  l’aube d’une nouvelle ère et est devenu judicieux d’établir une nouvelle stratégie de développement, à  savoir « la Vision 2020 », dont les contours seront dévoilés lors de ces 10èmes Assises, toujours selon les organisateurs.

Cette nouvelle Vision vient corroborer et conforter les réalisations de la Vision 2010 et définir de nouveaux objectifs avec deux mots d’ordre pour les dix prochaines années: consolider le partenariat public-privé qui a fait ses preuves et introduire une nouvelle notion, celle du développement régional durable.

D’après MAP



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Quand richesse rime avec tristesse

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Au début, les pionniers de l’hôtellerie mettaient la main à  la pâte pour réussir. Ils devaient être au four et au moulin.

Ils faisaient la semaine de 35 heures, mais de sommeil. Un sommeil souvent peuplé de cauchemars.

Aujourd’hui, fragilisés par l’accumulation de stress et par l’âge, ils sont tentés, sans grande conviction, de passer le relais à  leurs héritiers ou de trouver de bonnes formules de location pour ce qu’ils ont passé toute une vie à  ériger et à  construire.

Dans l’un ou l’autre cas, on assiste à  l’extinction de leur flamme qui a été à  la base du miracle touristique tunisien.

Il m’arrive de rencontrer ces hôteliers de la première génération. Ils me donnent l’impression d’être très riches mais très tristes aussi. Ils en deviennent émouvants.

Wahid Ibrahim



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Ce qui n’a pas été dit sur la venue d’Air Arabia Maroc en Tunisie

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L’annonce de l’arrivée d’Air Arabia Maroc en Tunisie à  partir du 16 décembre 2010 a suscité un engouement inattendu et n’est pas passée inaperçue dans la majorité des médias tunisiens qui ont rapporté, la semaine dernière, l’intention de la compagnie aérienne à  bas prix d’opérer sur l’axe Casa-Tunis.

Par ailleurs, le modèle économique de la compagnie étant apparenté au low-cost, c’est donc sur le canal Internet que les billets sont commercialisés (ou via le call center au Maroc). Sauf qu’en se connectant sur le site marchand d’Air Arabia Maroc, il est uniquement possible de payer en devises ou en dirhams. Quid du dinar tunisien ? Une publicité sur le site de la compagnie annonce : l’aller simple à  248 DT TTC ! En euros, l’aller-retour (départ le 16 décembre et retour le 23), le billet est à  217 euros, soit 412 dinars (taxes et surcharges comprises). Le même vol, opéré le même jour en classe économique, vous en coûtera 503 dinars sur Tunisair et 502 dinars sur Royal Air Maroc.

C’est la société tunisienne ATACS (Associates for Tunisia Air Corporation & Services) qui va assurer la représentation de la compagnie marocaine en Tunisie. Il est question probablement de l’ouverture d’une agence sur l’avenue Bourguiba à  Tunis croit-on savoir.

Destinationtunisie.info a contacté la compagnie au Maroc et a appris – à  sa grande surprise- que les vols annoncés s’achèveront au mois de mars 2011, s’agissant d’une simple période d’essai.

Dans ce cas de figure, on en déduirait que la compagnie marocaine a simplement profité de la basse saison pour placer l’un de ses appareils, probablement inopérant, afin de jauger le marché.

Dans l’attente d’y voir plus clair, le passager tunisien ne devra pas se réjouir outre mesure de bénéficier de tarifs attractifs vers le Maroc. D’autant qu’il faudra également s’acclimater avec le modèle low-cost, aux antipodes des compagnies traditionnelles opérant sur la même ligne, en l’occurrence Royal Air Maroc et Tunisair. Chez Air Arabia Maroc, la nourriture à  bord est payante et il est interdit d’en ramener pour sa consommation personnelle dans l’avion. De même qu’un billet déjà  payé ne peut être annulé ni remboursé comme le stipule le règlement de la compagnie.



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Tijani Haddad nommé conseiller spécial auprès de l’OMT

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Lui prédire ou lui souhaiter une retraite paisible, c’est mal connaître le personnage. A 68 ans, Tijani Haddad vient d’être désigné conseiller spécial auprès de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), organisme relevant de l’ONU, et ce après avoir déjà  présidé son Conseil exécutif durant deux années.

Inlassablement, depuis le début des années 70, Tijani Haddad occupe les devants de la scène touristique tunisienne, africaine et internationale, en tant que patron de presse d’une part, militant associatif d’autre part puis politique. Infatigable voyageur, polyglotte et communicateur de talent, cet originaire de la ville Sfax a, au fil des ans, réussi à  tisser un réseau d’influence qui a fortement contribué aux rapprochements des intérêts touristiques entre les pays du bassin méditerranéen et bien au-delà .

Fondateur, entre autres titres, de La Gazette Touristique, premier journal spécialisé dans le tourisme en Afrique, il est également le président actuel, notamment de la FIJET (Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme) ou encore de l’OMJET (Organisation méditerranéenne des journalistes écrivains du tourisme), après avoir également présidé plusieurs années durant aux destinées de l’ATJET (l’Association tunisienne des journalistes écrivains de tourisme). Un parcours laborieux marqué sur le plan politique par deux mandats en tant que député et couronné par un poste de ministre du Tourisme pendant près de 3 ans.

Sa mission gouvernementale achevée, Tijani Haddad n’en a pas pour autant raccroché les crampons. Certains voyaient en lui le profil du parfait ambassadeur, poste qui lui aurait permis de poursuivre son engagement en faveur de l’image et de la promotion de Tunisie touristique grâce à  son sens aigu de la diplomatie. Mais le diplomate qu’il n’a pas été a préféré demeurer en Tunisie auprès des siens, certainement pour garder un œil bienveillant sur la bonne marche de ses affaires, dont les rennes ont été cédés à  ses enfants.

Ce qui ne l’empêche pas de continuer à  s’impliquer dans les grands débats qui font l’actualité touristique tunisienne et d’être consulté régulièrement eu égard à  son expertise et son expérience du secteur.



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Votre assurance bientôt disponible dans les agences de voyages

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C’est un nouveau service qui va faciliter la vie de nombreux voyageurs : dans les toutes prochaines semaines, les agences de voyages tunisiennes seront en mesure d’offrir à  leurs clients une large panoplie d’assurances nécessaires à  leur voyage à  l’étranger : assurance exigée pour l’obtention du visa Schengen, assurance individuelle accident, mais aussi six autres extensions de garantie, à  savoir assurance annulation et interruption du voyage, information du voyageur, assistance au voyage à  l’étranger, assistance médicale, retard au niveau d’un vol et même retard pour la livraison des bagages.

Ce nouveau service, appelé « Individuelle voyage » (ou « Amadeus Individual Travel » dans le jargon professionnel), a été déployé par Amadeus Tunisie, filiale du groupe Tunisair, spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques dans le domaine du tourisme et des voyages, à  travers une nouvelle solution qui sera intégrée à  Amadeus Selling Platform, application informatique utilisée par les agences de voyages pour l’émission des billets d’avion. Ce service a été étudié et développé en collaboration avec la compagnie d’assurances Comar (groupe Amen), laquelle assurera le traitement des dossiers à  l’échelle internationale avec le groupe français d’assurances AXA à  travers sa filiale AXA assistance, cette dernière étant présente dans 31 pays, en plus de son vaste réseau de correspondants aux quatre coins du monde.

Quels avantages offerts par ce service ?

« C’est une solution qui nous tient à  cœur et qui va de pair avec les attentes de tous » explique à  ce propos Naoufel Ltaïef, directeur général d’Amadeus Tunisie. Allusion faite aux avantages que procurera ce service aux passagers qui n’auront plus à  devoir souscrire une assurance voyage sans en connaître ni l’étendue de la couverture ni les garanties réelles.

Ce type d’assurance n’est certes pas nouveau sur le marché tunisien, sauf que dans le cas de cette « Individuelle voyage », il s’agit d’un produit spécialement élaboré entre les différentes parties intervenantes, y compris la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), afin de fournir à  la fois les assurances obligatoires et les assurances complémentaires, quelquefois bien utiles en cas de problème durant le voyage.

Chez la Comar, on rappelle que « nul n’est à  l’abri d’accident ou de maladie à  l’étranger ». Et c’est justement à  ce niveau que l’« Individuelle voyage » peut être très intéressante et très compétitive grâce à  des plafonds très étendus de garanties et de couvertures. En cas d’accident par exemple, la couverture peut atteindre 30.000 euros. Pour l’assistance médicale, la limite est de 50.000 euros, soit le plafond le plus important accordé dans cette circonstance par une compagnie d’assurance. Par ailleurs, un passager ayant souscrit une complémentaire bagages pourra être indemnisé à  hauteur de 180 euros pour tout bagage livré avec plus de 6 heures de retard. Dans le cas de perte ou de détérioration de bagages, l’assurance pourra rembourser jusqu’à  600 euros au passager.

L’ « Individuelle voyage » n’est valable que pour les voyages achetés au départ de la Tunisie. Les garanties proposées concernent les voyages n’excédant pas 90 jours d’affilée. Pour le cas d’un voyage comportant un aller simple, l’assurance est valable 7 jours uniquement. A noter cependant que les personnes ayant atteint 80 ans ne peuvent en bénéficier.

Comment ça marche ?

Ce sont les agences de voyages affiliées à  Amadeus qui auront la possibilité d’offrir ce service à  leurs clients en même temps que l’achat de leur billet d’avion. En plus du billet électronique, le souscripteur reçoit un voucher et également un numéro de téléphone international à  contacter en cas d’urgence. Ce numéro est joignable 24h/24 et 7j/7.

Ce service d’assurances étant encore nouveau, il devrait cependant s’étendre très rapidement à  toutes les agences partenaires d’Amadeus, autrement dit l’écrasante majorité des agences tunisiennes. Celles-ci doivent cependant signer de nouveaux contrats d’adhésion (gratuits) avec Amadeus d’une part et la Comar d’autre part avant de pouvoir le commercialiser.

L’autre avantage de l’ «Individuelle Voyage » d’Amadeus, c’est que le contrat d’assurance étant électronique, il se fait en temps réel sans devoir procéder à  la signature d’une panoplie de documents administratifs. « Dans l’heure qui suit, l’assuré est intégré dans le système sans qu’il y ait besoin d’envoyer des formulaires » souligne-t-on du côté de la Comar.

Pour les agences de voyages, l’interface a été simplifiée à  son maximum, à  tel point que la procédure ne nécessite pas plus de quatre clics pour l’intégration des différentes données et le calcul du coût de la prime en fonction des barèmes appliqués par l’assureur.

Au sein de la FTAV, on se réjouit de ce nouveau produit qui va permettre aux opérateurs du secteur de diversifier leurs services et d’augmenter leur chiffre d’affaires. « Amadeus était pour nous au départ un partenaire technologique, c’est maintenant un partenaire généraliste » a déclaré Tahar Saïhi, le président de la Fédération.

Hédi HAMDI



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La « Chaîne des Rôtisseurs » installe une section régionale à  Hammamet

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C’est une organisation qui réunit tous les adeptes de la grande cuisine et des valeurs gastronomiques.

La Chaîne des Rôtisseurs a ouvert une section régionale (Bailliage) à  Hammamet en intronisant un certain nombre de professionnels tunisiens (restaurateurs et hôteliers) des arts culinaires et des amateurs de gastronomie devenus membres actifs de l’association.

La création du Bailliage de Hammamet intervient après le lancement de la section nationale tunisienne, il y a un an qui a vu la désignation de Ezzedine Chaïeb « Bailli délégué de Tunisie ». Les deux Bailliages veilleront à  exploiter leur adhésion à  l’association mondiale pour promouvoir davantage la gastronomie tunisienne traditionnelle et développer un tourisme culturel diversifié permettant de faire connaître la richesse du patrimoine du pays.

A l’occasion du lancement de la section de Hammamet, un programme d’activités variées a démarré le 23 novembre pour se clôturer samedi 27 novembre par une soirée dédiée à  la cuisine tunisienne.

La Chaîne des Rôtisseurs est une association internationale de gastronomie dont la vocation est de réunir des professionnels et non-professionnels du monde entier passionnés par la grande cuisine et la bonne chère. Ce concept fondateur de Chaîne est la pierre angulaire de cette association. C’est ce qui distingue la Chaîne des autres organisations de gastronomie.

Chaque membre a le privilège de faire partie d’une tradition culinaire ancestrale qui continue d’être promue et célébrée aujourd’hui grâce aux nombreux événements internationaux, nationaux et locaux organisés par la Chaîne, ainsi qu’aux « Grands Chapitres », galas tenus par les « Bailliages » au cours desquels sont intronisés les nouveaux membres. Alors que les activités varient selon les pays, tous les « Bailliages » proposent des dîners gastronomiques, généralement habillés, dans les meilleurs restaurants et hôtels locaux, ainsi que des rassemblements moins formels tels que des « Dîners Amicaux ». Les dîners ont souvent pour cadre des lieux prestigieux tels que musées, galeries, clubs privés et édifices historiques. Les menus et plats sont souvent créés spécialement pour l’occasion par des grands chefs, dont beaucoup font par ailleurs partie de la Confrérie.

La grande diversité et la présence géographique de la Chaîne dans le monde entier rappellent que chaque Bailliage est un maillon essentiel d’une communauté mondiale dynamique plus vaste. Forte de près de 25 000 membres répartis dans près de soixante-dix pays, la Chaîne s’agrandit et évolue sans cesse au fil de la création de nouveaux Bailliages.



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Lancement du produit Amadeus Individual Travel

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Amadeus Tunisie, filiale du groupe Tunisair spécialisée dans le solutions technologiques dédiées aux secteurs du voyage et du tourisme, a organisé le 26 novembre 2010 à  Tunis, conjointement avec son partenaire Comar, une journée de présentation de son nouveau produit Amadeus Individual Travel.

Destinée à  sensibiliser les agents de voyages tunisiens, cette journée a été marquée par la présence de Naoufel Ltaief, directeur général d’Amadeus Tunisie et de Tahar Saïhi, président de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages), en présence de plusieurs responsables des assurances Comar et de son partenaire étranger AXA Assistance.

Lire notre article à  ce sujet



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Golden Tulip fête son personnel

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Fidèle à  une tradition qui lui est chère, l’hôtel Golden Tulip El Mechtel Tunis a organisé le 27 novembre 2010 une grande cérémonie au profit du personnel de l’établissement en présence de son directeur général, Paul Z. Diab.

Cet événement est célébré chaque année et est placé sous le signe du succès et témoigne du très bon climat social qui règne au sein de l’hôtel grâce aux bonnes relations entre le personnel et l’administration.

A cette occasion, des prix ont été décernés aux meilleurs salariés de l’année ainsi qu’aux meilleurs bacheliers et étudiants enfants du personnel.



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Le pire des meilleurs ou le meilleur des pires

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D’après un récent classement de TripAdvisor, le site communautaire d’évaluation des produits touristiques et des voyages et établi selon les appréciations des internautes, aucun centre Spa tunisien ne figure dans le classement « Top Ten » des Spas les plus exotiques dans le monde.

Exotisme ne veut pas nécessairement dire éloignement exagéré ou impliquer un changement de continents puisque des centres turcs et espagnols figurent parmi ce « Top Ten ».

Ni la France, ni la Tunisie, respectivement 1ère et 2ème destinations Thalasso dans le monde, n’y sont mentionnées.

Ce qui donne à  penser que le modèle français est loin d’être le plus performant et le plus apprécié et qu’on a beau être 1er ou 2ème en quantité, cela n’empêche pas d’être mal perçu en terme de qualité.

Au lieu d’être le pire des meilleurs ou le meilleur des pires, il vaut mieux chercher à  être le meilleur des meilleurs.

C’est radicalement plus gratifiant et plus efficace.

Wahid Ibrahim



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Qu’a dit l’ancien ministre du Tourisme hier sur Express FM ?

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L’ancien parlementaire et ex-ministre du Tourisme, Tijani Haddad, actuellement président de la Fédération internationale des journalistes écrivains du tourisme (FIJET) et président de l’Organisation méditerranéenne des journalistes écrivains du tourisme (OMJET), était, hier matin, l’invité de la radio Express FM. Au micro de Sabri Brahem, M. Haddad, reconnu comme un éminent expert du secteur, a été interrogé, entre autres, sur la commercialisation du tourisme sur Internet et sur le rôle des tour-opérateurs dans le contexte actuel. En parfait diplomate et fidèle à  ses principes, il a proposé une solution alternative qui consiste à  poursuivre le partenariat avec les T.O et, parallèlement, la mise en place d’outils susceptibles de drainer la clientèle individuelle.

Concernant le positionnement de la presse touristique et son rôle dans la promotion touristique, M. Haddad, étant également patron du magazine La Gazette Touristique, premier média spécialisé dans ce domaine en Tunisie et en Afrique et qui fut créé en 1971, a indiqué que ce type de publication est, de manière générale dans le monde, destiné aux professionnels, mais que la promotion du tourisme est, elle, du ressort de la presse généraliste destinée au citoyen.

L’animateur de l’émission n’a pas manqué d’aborder avec son invité un sujet d’actualité, en l’occurrence les dernières décisions présidentielles en faveur du secteur touristique prises il y a moins d’une semaine. En sa qualité de conseiller exécutif de l’OMT (l’Organisation mondiale du tourisme) mais aussi en tant que professionnel du tourisme (il est propriétaire d’un hôtel à  Yasmine Hammamet et d’une agence de voyages établie à  Tunis), M Haddad a déclaré que les décisions étaient véritablement fondées sur les réalités du secteur.

Interrogé spécifiquement sur la question de l’endettement des hôtels et des solutions préconisées, M. Haddad a jugé que les responsabilités étaient partagées : premièrement les banques, à  cause du taux d’intérêt trop important qui a atteint jusqu’à  15 et 16 % (sous entendu sur les crédits accordés). Deuxièmement, l’apport personnel des investisseurs trop faible pour leur permettre d’avoir les coudées franches sur le plan capitalistique. Troisièmement, l’expérience des « jeunes promoteurs » dans le tourisme qui ont entamé des projets dans le secteur avec 10% de fonds propres. La mauvaise gestion (notamment financière) de certains hôtels et le manque de professionnalisme ont également été évoqués et intégrés parmi les multiples causes de l’endettement du secteur. « Un hôtel endetté ne peut en aucun cas offrir des prestations de qualité » a souligné l’invité d’Express FM.

Concernant les solutions préconisées, « le meilleur scénario est celui arrêté par le dernier conseil ministériel qui a décidé la mise en place d’une commission conjointe rassemblant les différentes parties intervenantes qui devront trouver des solutions ensemble » a déclaré Tijani Haddad. « Le rééchelonnement des dettes ne suffit pas, il faut des solutions radicales. Il y a des hôtels peu endettés qui pourront s’en sortir rapidement et d’autres qui ne peuvent pas être sauvés et qui devront être cédés pour assainir la situation » a-t-il ajouté.

Est-ce la fin du tourisme balnéaire a conclu Sabri Brahem ? « Le jour où les plages disparaîtront dans le monde, le tourisme balnéaire sera terminé » a rétorqué Tijani Haddad, qui a rappelé qu’il était effectivement nécessaire d’appuyer ce produit par d’autres produits complémentaires pour étaler la saisonnalité touristique au-delà  de la période balnéaire.



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Air Arabia Maroc débarque en Tunisie le 16 décembre

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C’est un nouvel entrant dans le paysage aéronautique tunisien : Air Arabia Maroc, compagnie aérienne arabe low cost, a annoncé qu’elle débutera l’exploitation de vols directs sur l’axe Casa-Tunis au départ de sa base opérationnelle de l’aéroport international Mohamed V de Casablanca à  partir du 16 décembre 2010.

Les vols au départ de Casablanca seront opérés trois fois par semaine tous les mardis, jeudis et samedis à  18h00 pour arriver à  Tunis à  20h25. Les vols retour partiront de Tunis à  21h10 pour arriver à  Casablanca à  00h10.

Dans un communiqué, le porte-parole d’Air Arabia Maroc a déclaré: «Nous sommes convaincus que la nouvelle liaison entre Casablanca et Tunis offrira à  nos clients un excellent rapport qualité/prix pour les voyages aériens entre les deux villes ainsi que de contribuer à  la croissance du tourisme entre les deux pays». 

Tunis représente la quatorzième destination sur le réseau d’Air Arabia Maroc. Ce nouvel opérateur va se positionner en tant que concurrent direct aux compagnies publiques Tunisair et Royal Air Maroc, lesquelles exploitaient à  elles seules la ligne jusqu’à  présent.

Air Arabia Maroc a été lancée le 29 avril 2009. La compagnie dessert actuellement, en plus de Tunis, des vols directs de sa base à  Casablanca vers Montpellier, Bruxelles, Paris, Lyon, Istanbul, Milan, Bergame, Barcelone, Amsterdam, Bologne, Bâle, Venise-Trévise, Alexandrie et Cologne. Le transporteur exploite également plusieurs destinations entre l’Europe et les villes marocaines de Oujda, Nador, Fès et Tanger.

Air Arabia Maroc est la filiale de Air Arabia, le premier et le plus grand transporteur à  bas prix du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (créé en 2003) qui opère sur 65 destinations à  travers le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Europe. Ses deux principaux hubs sont Sharjah et Casablanca. L’autre filiale du groupe opère au départ de l’Egypte.



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L’ATCT ouvre ses portes aux pilotes européens en Tunisie

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L’ATCT (Aviation Training Center of Tunisia, centre tunisien d’entraînement des pilotes de lignes), détenu majoritairement par Tunisair, vient d’être certifié TRTO conformément aux normes de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA).

C’est une certification qui va lui ouvrir les portes de l’Union européenne. L’ATCT, qui dispose actuellement de deux simulateurs de vol de type Airbus A319/A320/A321, offre aux pilotes de ligne la possibilité de bénéficier de qualifications et de recyclages sur cette famille d’appareils. Or jusqu’à  présent, il ne lui était pas permis de délivrer de qualification pour les pilotes titulaires de licences de vol européennes à  cause d’une règlementation particulièrement stricte établie par l’UE. Depuis le 28 octobre 2010, l’ATCT a été certifié TRTO (en anglais : Type Rating Training Organisation, autrement dit : centre de formation de qualification de type) par la direction générale de l’aviation civile danoise, ce qui le rend désormais apte à  qualifier les pilotes disposant de licences européennes.

Qualification sur A.320

« Cette certification nous permettra d’élargir le périmètre de nos ventes en Europe à  l’instar des centres TRTO européens » a précisé l’ATCT dans un communiqué. Concrètement, les pilotes disposant de licences européennes pourront venir subir leurs stages de qualification sur A320 en Tunisie. Avec des locaux situés dans la région de Gammarth, au cœur de la zone hôtelière, l’ATCT va se positionner comme centre particulièrement attractif sur le marché international de la qualification des pilotes grâce à  des tarifs très compétitifs et un savoir-faire désormais attesté par les instances européennes de tutelle.

Cette certification n’est pas le fruit du hasard. Elle émane tout d’abord d’une stratégie mise en place par l’entreprise et conduite par son directeur général, Abdelkrim Ouertani, et ses équipes. L’ATCT a en effet été audité (entre le mois d’août et le mois d’octobre 2010) sur le niveau d’instruction et de formation qu’il dispense, les outils et le matériel dont il dispose ainsi que sur son organisation. Les représentants de l’aviation civile danoise, représentant l’AESA européenne, ont reconnu que le centre tunisien pouvait prétendre à  la certification dénommée dans le jargon professionnel JAR-FCL, en référence aux termes anglais Flight Crew Licence (licence pour le personnel navigant conformément aux règles de l’UE).

Un secteur avec beaucoup de rigueur

Le métier de pilote est particulièrement rigoureux et est soumis à  une règlementation internationale très stricte qui exige des mises à  niveau régulières et des qualifications pour chaque type d’appareil. L’encadrement assuré par l’ATCT en Tunisie est en phase avec ces considérations grâce à  des équipes constituées de commandants de bord et instructeurs chevronnés dont une majorité est issue de la compagnie Tunisair.

Opérationnel depuis avril 2005, l’ATCT est détenu majoritairement par Tunisair mais compte aussi dans son tour de table les compagnies Nouvelair et Karthago Airlines ainsi que deux banques (BH et BNA). L’entreprise compte également parmi ses actionnaires les entreprises Thales et Airbus.

Le centre s’élargira très bientôt à un troisième simulateur de type Airbus A330, ce qui devrait encore ouvrir des perspectives supplémentaires pour l’ATCT mais également à  la compagnie Tunisair qui s’apprête à  introduire ce type d’appareils dans sa flotte à  compter de l’année 2011.

Hédi HAMDI



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UMA : le train-train maghrébin

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Jeune étudiant, je rêvais déjà  d’une intégration maghrébine. Je me voyais circuler librement en train ou en bus de Benghazi à  Nouakchott en passant par Ghadamès, Ghardaïa, Tamanrasset, Marrakech et Agadir. Je me voyais utiliser une seule carte d’identité, un seul passeport et une seule monnaie.

Cinquante ans après, j’en rêve encore. Je crois qu’au train où ne vont pas les choses, mon rêve risque de se prolonger jusque dans l’au-delà .

Et si on commençait par le tourisme jeune pour amorcer la première forme d’intégration maghrébine, loin de toute politique politicienne et de susceptibilités à  fleur de frontières ?

Peut-être que le tourisme et la jeunesse réussiraient mieux que n’importe quelles autres voies actuellement bloquées et mieux que n’importe quelle structure en place. Positivons un peu. N’y a-t-il pas oui dans Sahraoui ?

 Wahid Ibrahim



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Dernier coup de massue pour Mauritania Airways : la compagnie se retrouve malgré elle sur la liste noire européenne

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Terrible annonce pour la compagnie Mauritania Airways, filiale du groupe Tunisair : la Commission européenne a décidé hier de l’intégrer dans la liste noire des 276 compagnies aériennes de 19 pays interdites de vol de l’UE.

Conséquence : la compagnie ne pourra plus opérer sur Paris, sa seule destination en Europe continentale, et très probablement aussi sur Las Palmas (Îles Canaries), l’une de ses destinations phares.

En réalité, à  travers cette annonce, ce n’est pas la compagnie en elle-même qui semble visée mais «tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités de la République de Mauritanie responsable de la surveillance règlementaire» a précisé la Commission européenne des Transports. Ce qui laisse penser que cette décision est la conséquence de la non-conformité des procédures appliquées par les autorités aériennes mauritaniennes.

La Commission souligne toutefois que «si une compagnie aérienne figurant sur la liste communautaire estime être en conformité avec les éléments techniques et exigences prescrits par les normes de sécurité internationales applicables, elle peut demander à  la Commission de lancer la procédure pour sa suppression de la liste».

En tout état de cause, cette annonce, même si elle est provisoire, complique encore plus la situation de la compagnie déjà  en difficultés financières suite à  deux exercices déficitaires. Son avenir sur le plan commercial est d’autant plus incertain que l’Etat mauritanien a décidé de relancer une nouvelle compagnie aérienne publique qui se positionnera de toute évidence comme concurrent direct au transporteur tuniso-mauritanien. Mais cette compagnie sera tout autant concernée que Mauritania Airways par l’interdiction et ne pourra décoller tant que celle-ci ne sera pas levée.

D’ici là , la partie tunisienne aura certainement pris le temps de prendre une décision radicale sur la poursuite ou pas de l’aventure mauritanienne. Car s’il est un impératif qui semble de plus en plus évident, c’est bien de détacher l’image de Tunisair de celle de sa filiale qui se retrouve malgré elle aujourd’hui à  l’exact opposé de la sienne.

 J.R



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Le voyagiste TUI récompense ses propres hôtels en Tunisie

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C’est en Tunisie que le géant du tourisme allemand et européen TUI a organisé une cérémonie de remise de prix à  ses partenaires hôteliers pour la région Maghreb et Moyen-Orient.

Hier soir, en présence de Slim Tlatli, ministre du Tourisme, et d’Ingo Burmester, directeur exécutif au sein de la TUI Allemagne, ce sont trois hôtels tunisiens et quatre égyptiens qui ont été primés.

Les hôtels tunisiens récompensés à  cette occasion sont l’Hasdrubal Thalassa Port El Kantaoui (photo ci-dessus), le Magic Life Africana Imperial à  Yasmine Hammamet et le Magic Life Manar à  Hammamet nord, ces deux derniers étant gérés par la TUI (propriétaire de Magic Life) !
Côté égyptien, ce sont les hôtels Iberostar Coraya, la Résidence des Cascades, le Magic Life Kalawy et l’Iberostar Makadi qui ont été récompensés.

Au-delà  de la cérémonie en elle-même, et vu la présence d’un nombre important de représentants de la TUI, le ministre du Tourisme a rappelé l’importance du marché allemand pour le tourisme tunisien, soulignant la mise en œuvre d’une action promotionnelle davantage soutenue afin de permettre à  ce marché émetteur de renouer avec la performance sur la Tunisie. Il a, en outre, donné un aperçu sur les récentes mesures présidentielles prises au profit du secteur touristique ainsi que sur les axes essentiels de la stratégie de développement futur du tourisme tunisien.

De son côté, Ingo Burmester, a indiqué que « la Tunisie se situe parmi les destinations préférées des touristes allemands » tout en portant un témoignage positif sur les nouvelles orientations retenues pour le développement du tourisme tunisien. Il a par ailleurs précisé que le groupe allemand TUI accorde une importance capitale pour la qualité de l’environnement et, à  ce titre, salué les efforts que mènent les hôtels tunisiens primés dans ce sens.

Il convient de noter que la TUI draine plus de cent mille touristes allemands en Tunisie par an et que ses prévisions pour la prochaine année sont positives.La cérémonie s’est déroulée en présence de Adel Bousarssar, président-directeur général de Tunisie Voyages, réceptif en Tunisie du voyagiste TUI.



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Labib, acteur du tourisme saharien

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Labib, la mascotte de l’Environnement aux grandes oreilles et à  la nombreuse progéniture, semble prêcher dans le désert.

A chaque construction d’un échangeur routier ou d’un rond point, il est malmené comme un malpropre.

Autant lui épargner ces affronts et la pollution des grandes villes et l’exiler dans les régions sahariennes où il se referait une santé.

A défaut d’impressionner des citadins indifférents à  sa douteuse esthétique, il pourrait là-bas, au moins, impressionner la pellicule des touristes qui n’ont que des chameaux hirsutes à croquer et des fennecs faméliques à « admirer ».

 Wahid Ibrahim

 



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Les hôtels du groupe Boujbel veulent s’engager sur la voie de la qualité

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Après le Fiesta Beach à  Djerba, le groupe touristique tunisien Boujbel vient d’annoncer l’obtention par un autre de ses établissements, l’hôtel Sun Garden à  Hammamet-sud, de deux certifications internationales.

La première certification obtenue concerne le management de la qualité selon la norme ISO 9001 version 2008 et la seconde porte sur la sécurité des denrées alimentaires conformément à  la norme ISO 22000 version 2005. La certification de ces hôtels s’ajoute à  celle déjà  obtenue par l’agence de voyages du groupe, Tunisian Travel Club (TTC), certifiée ISO 9001.

Dans un communiqué, le groupe précise que « cette double certification est venue couronner la stratégie du groupe en matière de soin continu de la qualité, valider l’efficacité des processus élaborés dans son domaine d’activité et confirmer l’engagement de son président, Saïd Boujbel, pour poursuivre la dynamique d’amélioration continue et être leader du secteur dans le pays ».

Le groupe Boujbel exploite une vingtaine d’établissements hôteliers en Tunisie sous les deux enseignes Caribbean World et Sunnny Hotels. Il a récemment acquis deux nouveaux établissements à  Hammamet-sud, le Vénus et le Kilma.



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Pourquoi l’Italie devient le deuxième marché de Tunisair

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La compagnie Tunisair a ouvert depuis le 31 octobre 2010 une nouvelle ligne régulière Tunis-Venise à  raison de trois vols par semaine.

Avec cette nouvelle desserte, le nombre de fréquences hebdomadaires régulières opérées par Tunisair (et sa filiale Sevenair) entre les deux pays dépasse désormais les 30 vols. En conséquence, le marché italien se place désormais au deuxième rang en termes de passagers transportés par le groupe, derrière la France, qui reste toujours première, mais désormais devant le marché allemand « relégué » à  la troisième place.

Au cours des deux dernières années, le trafic aérien entre la Tunisie et l’Italie a connu une croissance exponentielle avec désormais deux vols par jour au départ de Tunis vers Rome et un quotidien sur Milan. Juste retour des choses quand on sait que Tunis est à  1h10 de vol de la capitale italienne. Sur Venise, et moins d’un mois après l’ouverture de la ligne, les résultats sont déjà  jugés très satisfaisants avec un coefficient de remplissage des appareils de 60%.

« Venise est un axe de développement très important pour la compagnie, un fleuron pour elle, une destination presque mythique, voire inaccessible », explique à  ce propos Habib Ben Slama, directeur central du Produit à  Tunisair. « Sur 10 personnes à  qui nous avions dit notre volonté d’aller sur Venise, 9 étaient surprises. Maintenant, nous y sommes et nous en sommes contents ».

L’aéroport de Venise est la troisième plate-forme aéroportuaire en Italie avec un trafic de 7 millions de passagers par an et des vols directs opérés vers des destinations telles que New York et Dubaï (67 destinations en tout). C’est dire donc l’importance de cet aéroport (baptisé Marco Polo, code IATA VCE) qui n’a rien à  voir avec un aéroport régional de niche conventionnel. D’où l’intérêt de Tunisair d’y placer une ligne. De plus, au départ de cette région, aucune compagnie n’opère en charter sur la Tunisie, ce qui va permettre de consolider les vols par des blocs sièges mis à  la disposition des tour-opérateurs. Car le premier stimulant au trafic de Tunisair au départ de l’Italie, c’est avant tout le tourisme.

Les ambitions touristiques de la Tunisie sur l’Italie

Pour le lancement de son nouveau vol Tunis-Venise, Tunisair a engagé en parallèle un plan de promotion de la ligne. Avant l’Aïd, elle a invité une quinzaine d’agences de voyages tunisiennes à  aller découvrir le produit sur place. Le week-end écoulé, et en collaboration avec l’ONTT, ce sont une soixantaine de tour-opérateurs, d’agents de voyages et de journalistes italiens qui ont été conviés en Tunisie. Début décembre, ce sera au tour de journalistes tunisiens de faire le déplacement à  Venise.

Actuellement, le marché italien fournit 400.000 touristes à  la Tunisie, ce qui est très insuffisant si l’on se réfère au potentiel de ce pays et aux atouts que la Tunisie lui offre en termes de proximité et de produits. Férid Fetni, directeur central de la Promotion et du Marketing à  l’ONTT, confirme que « l’Italie n’a pas donné le flux adéquat et que pour atteindre les 700.000 visiteurs, il faut mettre en place les capacités aériennes nécessaires ». Est-ce à  dire que l’Office du Tourisme s’est fixé des objectifs chiffrés sur ce marché ? Tout semble l’indiquer, d’autant que Tunisair soutient pleinement la démarche, non seulement sur Tunis et Djerba mais également sur l’axe Milan-Tozeur ouvert il y a exactement une année et qui semble donner d’excellents résultats (contrairement à  l’axe Madrid-Tozeur qui pourrait disparaître faute de trafic, soit-dit en passant).

Du côté de l’ONTT, on s’attelle à  mettre en place une stratégie adéquate au marché italien afin de le
« dessaisonnaliser » ; comprenez par là , d’attirer des touristes italiens toute l’année et non plus uniquement en juillet et en août comme c’est le cas depuis toujours. Pour cela, Férid Fetni parle de quatre produits aptes à  intéresser les Italiens en hors saison : le tourisme culturel, le Wellness, le tourisme d’affaires et de congrès et le tourisme saharien.

Nord de l’Italie

La ligne Tunis-Venise pourrait également être un axe de transit vers l’Afrique, vu notamment l’importante communauté africaine installée dans la région et qui pourrait bénéficier des vols de Tunisair en continuation notamment vers Bamako et Abidjan. Selon Fakhreddine Chaâbane, directeur de Tunisair pour le Nord de l’Italie, il existe de très grandes entreprises italiennes dans la région de Vénétie qui sont en affaires avec des partenaires tunisiens et la suppression de l’escale de Milan ou de Rome pour venir en Tunisie va certainement constituer pour eux un stimulant. « C’est pour cette raison que nous opérons avec un appareil disposant d’une classe affaires » précise-t-il. Le vol est en effet opéré par un Airbus A319 offrant 16 sièges en business-class et 90 en économique. Pour les Tunisiens résidents à  l’étranger, ce vol va également leur offrir de nouvelles flexibilités.

D’ici la fin de l’année, Tunisair aura totalisé 200.000 passagers sur ses vols réguliers entre la Tunisie et l’Italie, un chiffre en hausse de 30% par rapport à  l’exercice 2009. Sur le charter, ce sont 270.000 passagers qui auront été transportés.

Sur cette courbe ascendante, tout le monde espère que l’optimisme ambiant se poursuivra et que les efforts engagés continueront sans relâche. Car après tous ces investissements, le comble serait de devoir suspendre dans quelques temps la ligne Tunis-Venise sous prétexte de manque de rentabilité, comme cela a déjà  malheureusement eu lieu par le passé sur d’autres marchés.

Hédi HAMDI 

Lire nos autres articles sur le sujet :

Tunisair vers la Cité des Doges
Venise, à 1h45 de Tunis



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Les agences de voyages tunisiennes préparent leurs produits réveillon à  l’étranger

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Il y en aura cette année encore pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Les agences de voyages tunisiennes ont entamé la commercialisation de leurs traditionnels séjours de fin d’année à  l’étranger payables en dinars tunisiens.

La Turquie semble arriver en tête des destinations programmées par les voyagistes. Des agences comme Syrine Tours, Tunisivision, Traveltodo, Happy Days ou encore El Menazeh Voyages ont toutes mis en place des séjours organisés d’une durée d’une semaine environ vers Istanbul. Chez Tunisivision par exemple, le séjour tout compris pour la Turquie du 28 décembre au 2 janvier est vendu à  partir de 1220 dinars par personne tandis que chez El Menazeh Voyages, les prix sur cette destination débutent à  1150 dinars et à  1200 dinars chez Syrine Tours.

Deuxième destination très à  la mode : Beyrouth. Les agences de voyages ont élaboré de nombreux packages vers la capitale du Liban avec un produit très oriental mais dans un cadre de luxe. L’agence Always Travel propose par exemple un séjour du 28 décembre au 2 janvier à  Beyrouth avec hébergement en hôtels 4 et 5 étoiles et un réveillon all inclusive dans un hôtel 5 étoiles. Les prix moyens proposés par les agences sur cette destination tournent autour de 2000 dinars par personne, vol et hébergement compris. Avant le réveillon, cette destination est vendue chez Traveltodo à  partir de 1237 dinars pour un retour le 26 décembre.

Dubaï compte également parmi les destinations les plus demandées. Chez El Menazeh Voyages, le séjour est vendu à  partir de 1780 dinars pour la période comprise entre le 28 décembre et le 5 janvier. Chez Tunisivision, le séjour du 30 décembre au 4 janvier y est proposé à  partir de 1499 dinars et chez Traveltodo à  1415 dinars avec un retour le 1er janvier 2011.

Sur le long-courrier, Syrine Tours propose des séjours et des combinés inédits. L’agence a programmé pour le réveillon des combinés Istanbul-Beyrouth (1980 dinars) ou carrément un réveillon à  Hong-Kong à  plus de 3000 dinars.



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La Turquie, 7e destination touristique mondiale

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Le ministre de la Culture et du Tourisme turc, ErtuÄŸrul Günay, a fait savoir que son pays se positionnait, dans le tourisme, en 7ème position mondiale malgré la crise, ajoutant qu’il était prêt à  partager son expérience avec la République turque de Chypre du Nord en commençant ses entretiens officiels avant la cérémonie officielle de signature du « Plan d’action touristique » entre les deux pays.

ErtuÄŸrul Günay a relevé que la Turquie avait payé la moitié de ses dettes extérieures avec le revenu obtenu du tourisme.

Sur un autre plan, il est à  signaler qu’un forum d’affaires tuniso-turc s’est tenu, au cours de la semaine passé, dans la capitale turque, à  l’initiative de l’ambassade de Tunisie à  Ankara.

Des représentants d’entreprises privées turques, des hommes d’affaires et des compétences tunisiennes résidant en Turquie ont pris part à  ce forum.

Une soirée a été organisée à  Istanbul par l’ONTT et l’Union des agences de voyages turques afin de faire connaître le secteur touristique en Tunisie et en Turquie.

TRT/TAP



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Douz ou la piste aux étoiles…filantes

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Naguère porte du désert, Douz en est devenue la gare de triage, avec tout le tohu-bohu et les nuisances que cela implique.

Ce que Douz a gagné en confort et en infrastructures, elle l’a perdu en magie.

Trop d’étoiles hôtelières ternissent les étoiles du ciel saharien.

Les étoiles filantes ne sont pas là  où l’on pense.

 Wahid Ibrahim



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Eductour italien en Tunisie

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A l’occasion de l’inauguration de sa nouvelle desserte régulière directe Tunis-Venise, Tunisair, en étroite collaboration avec l’ONTT, ont organisé le week-end du 20 novembre 2010 à  Tunis un éductour à  l’intention d’une soixantaine d’agents de voyages, tour-opérateurs et journalistes italiens de l’Italie du Nord-Est dans une ambiance typiquement tunisienne.

La ligne Tunis-Venise devrait faciliter le déplacement des investisseurs italiens vers la Tunisie, d’autant que plusieurs d’entre eux résident dans des régions proches de Venise. Cette ville occupe, la deuxième position parmi les régions italiennes qui entretiennent des liens économiques avec la Tunisie.La ligne devrait, également, faciliter le déplacement, vers la Tunisie, des tunisiens établis en Italie.

Lire notre article à  ce sujet :



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Mesures présidentielles historiques en faveur du tourisme pour la période 2010-2016

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Attendu avec beaucoup d’impatience par les opérateurs du tourisme tunisien, le conseil ministériel qui vient de se dérouler sous la présidence du chef de l’Etat a apporté une réponse à  toutes les interrogations à  travers des décisions touchant tous les niveaux de la chaîne touristique.

Un conseil ministériel tenu le 19 novembre 2010, sous la présidence du président Zine El Abidine Ben Ali, a été consacré au suivi de la concrétisation des objectifs du programme présidentiel pour le nouveau quinquennat relatifs au secteur touristique, à  la lumière de la consultation nationale décidée par le chef de l’Etat sur les résultats de l’étude stratégique pour le développement du tourisme à  l’horizon 2016.

Après avoir pris connaissance d’un exposé sur les principales conclusions auxquelles est parvenue cette étude et les orientations du programme exécutif qui a fait l’objet d’un débat approfondi au cours de la consultation élargie, le conseil a examiné le plan opérationnel pour la période 2010-2016.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a décidé les mesures suivantes:

Premièrement: Qualité du produit et protection de l’environnement

-Réexaminer le programme de mise à  niveau des établissements hôteliers en encourageant davantage les investissements immatériels relatifs à  l’amélioration de la qualité, l’utilisation des moyens de communication modernes et l’encouragement des professionnels à  adhérer à  ce programme.

-Renforcer la promotion et la commercialisation du produit touristique sur le réseau Internet à  travers l’augmentation progressive de sa part dans le budget consacré à  la promotion touristique.

-Créer un portail du tourisme tunisien qui fait l’objet d’actualisation et de suivi au sein de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT).

-Entamer la mise en oeuvre du programme « Archipel » visant à  créer un ensemble de sites web traitant des spécificités culturelle, historique et civilisationnelle de la Tunisie.

-Choisir une station touristique et élaborer un programme intégral de mise à  niveau comprenant tous les aspects (environnement, hôtel, animation, promotion, …) afin qu’elle soit un pôle d’attraction touristique d’excellence.

-Créer une structure pour la mise à  niveau des plages touristiques et élaborer les textes réglementaires régissant les activités relatives aux plages.

-Poursuivre la mise à  niveau des autres centres de formation touristiques et instituer un partenariat avec les centres de formation étrangers et les institutions touristiques internationales.

Le Chef de l’Etat a mis l’accent sur la formation continue des ressources humaines dans ce secteur, de manière à  contribuer à  la promotion de ses services et à  renforcer sa compétitivité.

Deuxièmement : Renouvellement et diversification du produit

-Réviser le dispositif des incitations accordées au secteur touristique à  l’effet d’encourager les projets innovants notamment les projets d’animation touristique et les nouveaux modes d’hébergement.

-Généraliser l’expérience des circuits touristiques des médinas à  l’instar de ce qui a été réalisé dans la médina de Tunis tout en insistant sur l’animation et l’entretien de ces circuits.

Troisièmement : La promotion touristique

-Accélérer la réalisation d’études stratégiques sur la promotion et le marketing touristiques.

-Augmenter substantiellement le budget de promotion et le marketing touristiques.

Quatrièmement : Le cadre institutionnel

-Restructurer l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à  travers la création d’une structure de promotion et de marketing touristiques et d’une structure spécialisée dans la formation professionnelle touristique, tout en associant la profession de manière effective à  ces deux structures.

-Développer les prérogatives de l’Agence Foncière Touristique pour en faire une Agence Foncière de Développement Touristique.

Cinquièmement: programme spécial

Elaboration d’un programme spécial de restructuration financière des entreprises touristiques qui souffrent de problèmes structurels chroniques.

Le Chef de l’Etat a recommandé de veiller à  identifier des solutions définitives pour les entreprises en incapacité financière, et ce avant la fin de l’année 2012.

Dans le souci de parfaire l’exécution de ces mesures et la concrétisation de leurs objectifs, le Président de la République a ordonné de former une équipe spécialisée qui regroupe des représentants de toutes les parties concernées, y compris les professionnels, chargée de suivre la réalisation de la stratégie et de lui assurer toutes les conditions de succès.

Le Président Ben Ali a mis l’accent sur l’importance de la contribution effective et responsable de tous les intervenants du secteur à  la concrétisation de cette stratégie d’avenir, afin d’accroître la compétitivité du tourisme tunisien, de rendre au secteur sa vitalité et de garantir son progrès et sa pérennité.

Source : Tunis Afrique Presse



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Bonne humeur

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Si j’étais hôtelier, je me réjouirais sans limite des décisions prises lors du dernier CMR tant il est rare de trouver ailleurs de par le monde, un Chef d’Etat qui accorde autant d’attention et de soutien à  ma condition actuelle et future.

Si j’étais agent de voyages, je n’aurais plus aucune excuse pour ne pas opérer une prise de conscience réelle quant à  l’importance de mon rôle dans la dynamique du secteur.

Si j’étais transporteur aérien, j’aurais toutes les raisons de voir la vie en rose car avec de telles mesures, les choses n’iront qu’en s’améliorant. Quand le tourisme va, tout va, y compris le transport.

Si j’étais simple vacancier, je n’hésiterais pas un seul instant à  confier mes rêves de loisirs à  une destination qui, malgré la crise, continue de croire dur comme fer dans son tourisme.

Si j’étais investisseur, je sauterais, sans frilosité aucune, sur toutes les nouvelles opportunités offertes en matière de mise à  niveau et de diversification de produits.

Si j’étais banquier, je dormirais tranquille sachant qu’avant fin 2012 « des solutions définitives auront été trouvées pour les entreprises en incapacité financière ».

Si j’étais un jeune diplômé de l’enseignement supérieur, je choisirais en priorité la filière de formation hôtelière et touristique car elle ne cesse de confirmer son employabilité tant nationale qu’internationale, sans compter qu’elle me permettra d’aboutir à  la création d’un micro projet personnel.

Si j’étais responsable de la culture ou de l’environnement, je m’empresserais de répondre à  l’appel qui recommande de promouvoir, sans délais, les produits culturels et écologiques. Quand le tourisme va, tout va, y compris la conservation du patrimoine et la qualité de l’environnement.

Si j’étais responsable à  l’ONTT, j’applaudirais des deux mains le projet de restructuration prévu pour un organisme menacé de ringardise.

Si j’étais ministre du Tourisme, je ne dormirais pas cette nuit tant je serais fier de suivre une feuille de route aussi exaltante, aussi ambitieuse et aussi déterminante pour l’avenir du secteur.

Mais je ne suis rien de tout cela, ce qui ne m’empêche pas d’être, aujourd’hui, de bonne humeur.

Wahid Ibrahim



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Visa Schenguel contre visa Schengen

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Dialogue entendu dans une rue à  Tunis entre le préposé à  la grue (Schenguel) municipale et un touriste européen dont on venait juste de remorquer la voiture de location qui était en stationnement non réglementaire :

Le touriste :

-Excusez-moi, monsieur, je n’avais absolument pas vu le panneau d’interdiction de stationner caché par le feuillage de cet arbre. Vous voyez bien, je ne suis pas d’ici.

Le préposé :

-Désolé, monsieur. C’est donnant donnant ! Visa Schenguel contre visa Schengen !

 Wahid Ibrahim



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Un séjour de ski organisé pour les jeunes tunisiens cet hiver

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Le centre La Soukra, spécialisé notamment dans l’organisation de séjours à  thèmes pour les jeunes des collèges et des lycées, organise un séjour de ski en Haute-Savoie pour les jeunes de 10 à  18 ans et ce durant les prochaines vacances d’hiver.

Le séjour est prévu pour se dérouler au centre Le Clair Matin à  Bernex-Thollon Les Memises du 19 au 26 décembre 2010. Prix du package : 2100 dinars, comprenant les frais de visa, le billet d’avion Tunis-Genève et retour, la pension complète, les transferts en bus, le matériel de ski, les cours, les remontées mécaniques ainsi que les frais d’assurance rapatriement sanitaire.

Les organisateurs annoncent également une visite d’Evian, de Thonon et de Lausanne dans le programme, ainsi que la visite d’une fromagerie.

Le centre Le Clair Matin est un chalet situé au dessus d’Evian entre lacs et montagnes.



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Où se trouvent les meilleurs Spas du monde ?

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TripAdvisor, le site communautaire américain d’évaluation des produits touristiques et des voyages, vient d’établir une liste des 10 Spas les plus exotiques au monde établie sur la base des avis formulés par les internautes.

A la 10e place, se trouve le Spa de l’hôtel Bosphorus à  Istanbul. Classé 9e, le Spa Rosewood Little Dix Bay à  Virgin Gorda (Iles vierges britanniques). En 8e position, celui de l’hôtel Four Seasons Resort Maldives à  Kuda Huraa. 7e : le Spa de La Residencia à  Majorque (îles baléares). A la 6e place, se situe le Spa du Sirenuse Hotel à  Positano en Italie.

Dans le Top 5 des Spas les plus exotiques, on retrouve le Chiva-Som à  Hua-Hin en Thaïlande. Classé 4e, l’Enchantment Resort and Mii Amo Spa situé à  Sedona en Arizona (Etats-Unis). Sur la 3e marche du podium, TripAdvisor a placé le Daintree Eco Lodge & Spa qui se trouve à  Daintree en Australie. A la 2e place, se classe le Maia Luxury Resort & Spa à  Anse Louis (Seychelles).

Classé Spa le plus exotique au monde, celui de l’hôtel Ayana Resort & Spa à  Jimbaran (Bali). Celui-ci est qualifié de « véritable paradis », « absolument magnifique », « service parfait », etc. Situé en haut d’une falaise, avec vue sur mer, il offre aux touristes une vue sublime, notamment au coucher du soleil. Un couple de touristes australiens, formulant leur avis sur le site, ont parlé de leur séjour dans cet hôtel comme étant « le meilleur séjour de leur vie » !Seul bémol relevé par certains clients français : la cherté des prix et des produits annexes offerts par l’établissement.



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Le nouveau projet touristique de Bizerte opérationnel dans 5 ans

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On en sait un peu plus sur le futur projet touristique qui verra le jour à  Bizerte prochainement.Ce complexe s’appellera « Cap Blanc Resort » et sera érigé dans la zone connue sous le nom de Aïn Damous, sur le littoral bizertin, à  12 km de la ville en direction du lieu dit Nador.

Il s’agit d’une zone naturelle juxtaposée au Cap Blanc, considéré comme le point le plus septentrional du continent africain, qui devrait comprendre 4 hôtels balnéaires de haut-standing intégrés au sein d’une marina, des villas, des lodges écologiques, un complexe résidentiel d’appartements et une médina capable de recevoir 25.000 habitants selon une précision relative au projet rapportée par l’agence TAP. Ceci outre un port de plaisance, un centre off-shore de services médicaux et de soins, un parc de jeux aquatiques, des centres de détente et de remise en forme (spa) et des espaces commerciaux.

Les études sont actuellement en cours et les démarches concernant les opérations foncières également engagées, le projet devant couvrir 198 hectares. On estime à  5 ans la durée des travaux et les postes d’emplois directs qui seront créées à  5000.

Le projet est initié par Habib Makni, l’homme d’affaires tunisien -connu notamment dans le domaine du textile avec la marque qui porte son nom- et devrait nécessiter un investissement de l’ordre de 1,5 milliard de dinars.

Lire également notre article à  ce sujet : Bientôt un nouveau visage pour le tourisme à Bizerte



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Transavia fait des promos non-stop sur la Tunisie

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La compagnie aérienne Transavia, filiale du groupe Air France-KLM, vient de lancer depuis hier une nouvelle campagne de promotion sur ses destinations phares avec comme slogan « Echappez à  la grisaille pour moins de 100 euros ».

Le transporteur met en avant durant 4 jours des tarifs promotionnels atteignant 20 % de remise sur les lignes Marseille-Monastir (50,60 euros), Nantes-Djerba (75 euros), et Lyon-Monastir (75 euros). Précision importante : il s’agit de tarifs comprenant l’aller simple !

En plus des prix mentionnés, la compagnie facture par exemple sur un Marseille-Monastir-Marseille les frais de réservation qui s’élèvent à  45,56 euros de taxes et surcharges. En option, sont proposées des assurances annulation (10 euros par personne) ou voyage et assurances (15 euros par personne).

Au total, la facture peut atteindre pour le passager plus de 161 euros pour un vol aller et retour sans les assurances.

Transavia est une compagnie aérienne fondée conjointement par les compagnies française Air France et hollandaise KLM mais est indépendante du groupe Air France-KLM. La participation d’Air France s’élève à  60%, celle de transavia.com aux Pays-Bas à  40%. Transavia.com en France est une société française à  la structure et au prestige identiques à  ceux de Transavia.com aux Pays-Bas.

La partie française fournit la gestion, les avions et l’équipage tandis que la partie néerlandaise garantit l’expérience de fond et opérationnelle pour l’exploitation d’une compagnie régulière et charter low cost. La compagnie opère depuis le mois de juin 2007 au départ de Paris-Orly avec des appareils de type Boeing 737-800 tous équipés de 186 sièges en classe loisirs.



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TripAdvisor s’associe à  une chaîne d’hôtels pour récolter les avis des clients

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TripAdvisor, premier site communautaire américain d’évaluation des hôtels et des voyages du monde entier, vient de s’associer au groupe hôtelier français Accor pour « donner accès aux évaluations clients les plus récentes de ses hôtels. Les internautes à  la recherche d’un hôtel sur www.accorhotels.com sont maintenant directement informés des avis d’autres voyageurs déposés sur TripAdvisor ».

Pour pousser plus loin la démarche, la collecte des évaluations des voyageurs est encouragée par l’envoi d’un e-mail leur étant adressé huit jours après leur séjour. Les opinions et commentaires ainsi recueillis apparaîtront sur la fiche descriptive de chaque hôtel, sur le site accorhotels.com et sur le site TripAdvisor.

Romain Roulleau, directeur délégué Ventes Directes en charge du E-Commerce de Accor déclare : « grâce à  ce partenariat, Accorhotels.com prouve son engagement de qualité en fournissant en toute transparence les évaluations d’hôtels postées par les clients via TripAdvisor. Accorhotels.com améliore ainsi le service offert à  l’internaute en l’informant davantage avant sa réservation et en lui permettant de partager ses impressions avec les autres voyageurs après son séjour.»



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Aux…Champs enlisés*

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Tous les 12 novembre de chaque année, on célèbre la Journée nationale du tourisme saharien.

Les célébrations se suivent …et se ressemblent.

L’objectif d’améliorer la durée de séjour dans la région relève encore et toujours du mirage.

La solution existe, pourtant. Il suffit que l’administration du tourisme n’accorde plus son visa aux circuits qui ne comporteraient pas 2 nuitées au moins dans les étapes de Tozeur, Douz et Tataouine.

Le touriste y gagnerait en confort de visite, la région en fréquentation touristique et les hôtels en taux d’occupation.

Les sables du désert peuvent être des sables d’or, à  condition de ne pas s’y enliser.

*à  chanter à  la manière de « Aux…Champs Elysées » de Joe Dassin

Wahid Ibrahim



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Bientôt, un nouvel hôtel à  Douz

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Il s’appellera Ofra et se situe en pleine zone touristique de Douz face à  la porte du désert (à  côté de l’hôtel
El Mouradi). Actuellement en construction, cet établissement disposera de 75 chambres (150 lits) et devrait être classé 3 étoiles. Les travaux ont déjà  été entamés (photo du chantier ci-dessus) et devraient être achevés d’ici le mois de mars 2011 selon les prévisions annoncées par son promoteur, Taïeb Mezhoud Bachraoui. L’hôtel devrait créer 35 postes d’emplois réguliers tandis qu’une vingtaine de saisonniers seront embauchés durant les pics d’activité de l’établissement.



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Air Malta en grandes difficultés financières

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La compagnie aérienne maltaise Air Malta, qui opère notamment sur l’axe La Valette-Tunis en haute saison, serait au bord de la faillite. Le 15 novembre dernier, la Commission européenne a accepté que l’Etat maltais lui verse 52 millions d’euros pour lui éviter la banqueroute. Le prêt est accordé sur le court-terme (6 mois), le temps que le transporteur présente un plan de restructuration viable à  l’Union européenne.

Cette dernière a accepté cette formule car l’économie de Malte repose essentiellement sur le tourisme et la moitié des 133 lignes opérées sur la Valette sont assurées par Air Malta à  travers sa flotte composée de cinq A319 et six A320.



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Tourisme saharien : la traversée du désert continue… à  cause des banques et des avions ?

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450.000 : c’est le nombre moyen de touristes qui visitent Tozeur et ses environs chaque année.

Le chiffre peut sembler conséquent mais en réalité, il est insignifiant au vu des investissements touristiques et para-touristiques réalisés dans la région ces 20 dernières années tant par l’Etat que par les privés.

C’est donc un fait : le tourisme dans la région du sud-ouest tunisien n’arrive toujours pas à  décoller. Elle draine certes des touristes mais uniquement dans le cadre d’excursions ponctuelles, trop courtes pour pouvoir assurer la rentabilité des entreprises hôtelières locales. Les 46 hôtels (4936 lits) de la région ont de toute évidence beaucoup de mal à  joindre les deux bouts, en témoigne d’ailleurs le nombre (trop) important d’hôtels qui ont du fermer leurs portes ces dernières années. A Nefta par exemple, sur les 6 hôtels de la ville, 3 sont actuellement fermés !

A écouter les professionnels de la région, beaucoup d’établissements, et non des moindres, seraient au bord de la faillite, enlisés dans le cercle vicieux de l’endettement bancaire.

Au cours d’une récente réunion officielle à  Tozeur entre les professionnels de la région et Slim Tlatli, le ministre du Tourisme, Abderrazek Chraïet, figure emblématique du tourisme local, a tiré la sonnette d’alarme et a appelé à  trouver une solution rapide à  la situation qui prévaut. « Nous devons ensemble, profession, administration et banques, nous réunir pour trouver une solution urgente car tous seuls, nous n’allons pas nous en sortir et nous ne réussirons jamais à  payer nos créances. J’en appelle à  la prise de décisions radicales » a-t-il lancé solennellement.

Les mauvaises manières et leurs conséquences

Les difficultés financières dans lesquelles sont embourbés de nombreux hôtels ont une conséquence directe sur la clientèle qui se traduit pas une baisse de la qualité des prestations offertes, ce qui aggrave encore l’image de la destination. En dehors des hôtels, les propriétaires de calèches, les restaurateurs et autres marchands d’artisanat ne sont également pas exempts de tous reproches dans leur manière de traiter avec les touristes, loin s’en faut.

Le ministre du Tourisme, Slim Tlatli, ne manque d’ailleurs pas une occasion de rappeler aux professionnels les conséquences de tels agissements. A Tozeur, il a une nouvelle fois évoqué les incidences graves découlant des commentaires désobligeants postés par les touristes mécontents sur les sites Internet tels que TripAdvisor et autres « qui peuvent être lus par des milliers de personnes ». M. Tlatli a en tout cas annoncé l’organisation de campagnes pour tenter de sensibiliser tous les intervenants à  la nécessité de gérer différemment leurs relations avec les touristes.

La question que l’on se pose également est la suivante : pourquoi à  peine 3 ou 4 hôtels à  Tozeur réussissent-ils à  tirer leur épingle du jeu alors que tous les autres se débattent dans de sérieuses difficultés avec des taux de remplissage moyens qui n’arrivent pas à  dépasser les 30% sur l’année ? Pour Tahar Osma, président de la Fédération régionale des agences de voyages, il est surprenant que « le tourisme saharien soit en pleine évolution mais que le taux d’occupation des hôtels n’évolue pas proportionnellement ». Pour lui, il y a nécessité de commercialiser le produit saharien de manière totalement différente de celle du balnéaire et en appelle à  concentrer la communication sur les villes européennes qui assurent des vols directs sur Tozeur.

Pas assez d’avions ?

Autre facteur mis à  l’index pour expliquer les difficultés que connaît la région : le manque de dessertes aériennes directes reliant Tozeur aux principales villes européennes. Certes, il existe actuellement des vols directs au départ de Paris, Lyon, Milan, Madrid, Genève, Zürich, etc. mais ceux-ci n’ont pas encore porté les fruits escomptés. Beaucoup de professionnels sont d’ailleurs sceptiques sur la longévité de ces vols et citent la desserte Marseille-Tozeur qui n’a survécu qu’une année et demi ou encore la ligne Francfort-Tozeur dont l’exploitation n’avait pas franchi le cap des 9 mois par manque de rentabilité. Pour Tunisair, qui assure la totalité des vols réguliers internationaux sur Tozeur, le minimum vital en termes de coefficient de remplissage de ses appareils est bien évidemment la condition sine qua non pour pouvoir assurer les dessertes. Face à  une demande insuffisante, le transporteur national ne peut évidemment pas maintenir indéfiniment tous les vols.

Dans les semaines à  venir, la région va accueillir le Festival international du Sahara de Douz (23-26 décembre 2010) et le Festival des oasis de Tozeur (26-29 décembre 2010). Malgré la régularité de leur déroulement et toute la bonne volonté affichée par leurs comités d’organisation respectifs, ces événements contribuent modestement à  promouvoir l’image de la destination. Mais ce dont Tozeur aurait véritablement besoin, ce serait trois ou quatre très grandes opérations événementielles plusieurs saisons d’affilée pour espérer se faire connaître au niveau international comme une région à  part entière totalement détachée de l’image balnéaire qui s’obstine à  coller à  la Tunisie touristique.

Hédi HAMDI



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Une dernière avant l’Aïd

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A chaque Aïd El Kébir, comme tout le monde est à  couteaux tirés, je me trouve obligé de me planquer.

Car je suis du signe du Bélier. On ne sait jamais !

Tous les moutons de Panurge devraient faire pareil, d’autant plus qu’il paraît que cette année, le prix des ovins n’est pas très 3allouchant, pour ne pas dire alléchant.

Les touristes en visite chez nous pendant la semaine de l’Aïd s’étonnent de voir les places et les jardins publics se transformer en véritables bergeries.

De quoi rester bouche béééééééééééééééé.

Aïd Mabrouk quand même !

Wahid Ibrahim



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Visite du ministre du Tourisme dans la région du sud-est

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Le ministre du Tourisme, Slim Tlatli, a effectué une visite dans la région du sud-est tunisien et ce dans le cadre des célébrations de la journée nationale du tourisme saharien, mais également à  l’occasion de la fin du congrès de la Chambre polonaise du tourisme (PIT).Le ministre s’est rendu respectivement à  Kébili, Douz et Tozeur où il a inspecté plusieurs projets touristiques.
A Tozeur, il a tenu une réunion avec les professionnels de la région.



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Soirée sur le site de la Guerre des Etoiles

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C’est à  Ong Jmel, sur le site de tournage du film La Guerre des Etoiles, que la soirée de clôture de l’assemblée générale de la Chambre polonaise du tourisme (PIT) s’est achevée le 13 novembre en présence du ministre du Tourisme et du gouverneur de Tozeur côté tunisien, de l’ambassadeur de Pologne et du président de la PIT côté polonais.

Traditionnels speaches de remerciements et échanges de cadeaux ont marqué la soirée qui s’est poursuivie en musique et en couleurs jusqu’au bout de la nuit.



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Qui sont véritablement les Polonais actuellement dans le Sud tunisien ?

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Annoncé depuis plusieurs mois comme un événement majeur pour le tourisme tunisien sur le marché polonais, le congrès des T.O polonais en Tunisie s’est avéré être en fait l’Assemblée générale des membres de la Chambre polonaise du tourisme (PIT). La délégation ayant pris part au voyage dans le Sud tunisien est composée de 235 personnes, essentiellement des agents de voyages revendeurs, des transporteurs touristiques terrestres, des compagnies d’assurance, des T.O spécialisés dans l’incoming, venus sur un vol spécial affrété par Tunisair au départ de Varsovie.

Grande a donc été la déception des professionnels de Djerba venus le 10 novembre à  l’hôtel Vincci Helios pour prendre part au Workshop organisé pour la circonstance. « Nous nous attendions à  rencontrer des tour-opérateurs avec qui nous aurions pu tisser des liens commerciaux » a regretté un directeur général d’hôtel présent.

Toutefois, le choix de la PIT d’organiser son AG pour la deuxième fois en Tunisie (la première avait eu lieu en 1998) est tout de même significative et les opérateurs tunisiens espèrent que l’événement permettra de dynamiser un marché en phase descendante. En effet, de 174.000 touristes en 2009, l’on devrait se contenter de 150.000 arrivées cette année en Tunisie. La crise économique a en effet laissé des séquelles sur le pouvoir d’achat des Polonais. Mais il faut aussi souligner que la disparition tragique du président polonais lors d’un accident d’avion a grandement affecté la population et a eu pour conséquence de freiner les départs en vacances à  l’étranger, sachant que sur une population de 38 millions d’habitants, ce sont 7 millions de personnes en moyenne qui partent en vacances chaque année.

Jan Korsak, président de la PIT, à  la tête de la délégation présente à  Djerba, a expliqué la crise à  sa manière :
« quand il y a insécurité financière dans une famille, le plaisir des vacances est supprimé ».

Interrogé sur la perception de la destination Tunisie en Pologne, il a confirmé sa bonne image mais n’a pas manqué de souligner qu’il y avait aussi des effets de mode, citant nommément « l’Egypte, le Maroc et l’Algérie comme étant des pays intéressés par les touristes polonais qui augmentent leur actions de promotions ce qui donne ses fruits ».

La Tunisie espère donc beaucoup de ce marché qui souffre d’un manque de capacités aériennes. Depuis la fermeture par Tunisair en 2006 de la ligne régulière Tunis-Varsovie, les tour-opérateurs sont tenus de se contenter des vols charters. Oasis Tours et Exim sont à  ce titre les deux principaux voyagistes au départ de ce marché, marqué récemment par la faillite de Select, un voyagiste local appartenant à  un Tunisien résident en Pologne.

Pour les professionnels du tourisme, le manque de desserte aérienne constitue le frein principal au développement du marché. Tandis que Tunisair est totalement absente du marché régulier pour cause de rentabilité insuffisante, on se demande comment l’Egypte arrive à  programmer 3 vols réguliers par semaine et le Maroc 2 vols en hiver.

En attendant, la PLT poursuit ses travaux à  Djerba aujourd’hui et devrait ensuite se déplacer à  Tozeur demain 13 novembre 2010 et ainsi découvrir l’offre touristique à  la fois de l’est et de l’ouest tunisiens. La délégation repartira le 15 novembre.



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Pudibonderie publicitaire

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Vous avez certainement entendu un jour une station Radio ou TV annoncer la tenue d’un colloque, d’un événement culturel ou d’un congrès avec la
« précision » suivante quant au lieu : « dans un hôtel de la Capitale » ou
« de la banlieue nord ».

Cette discrétion ridicule au sujet de l’indication franche du nom de l’établissement hôtelier est soi disant justifiée par la publicité
« gratuite » qu’elle pourrait générer.

Je me demande où réside l’intérêt de l’information pour l’auditeur s’il ne peut en faire un bon usage ?
Quel est l’intérêt de la station Radio ou TV quand elle diffuse une information tronquée de l’essentiel ?
Que représente l’impact publicitaire d’une simple mention de nom d’hôtel ? Assurément peu de chose.

Alors, de grâce, messieurs les animateurs radio ou TV (ou les directeurs d’antenne), dispensez nous de ce genre de faux communiqué et cantonnez vous dans la publicité franche et criarde que vous ne cessez de débiter à  longueur de journées au profit de chanteurs médiocres venus d’on ne sait où.

Wahid Ibrahim



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Dîner au Casino de Djerba

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Les membres de la délégation de la Chambre polonaise du tourisme (PIT) étaient invités le 11 novembre 2010 au Grand Casino de Djerba pour un dîner dans une ambiance tunisienne.



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Nokta J’ridya

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Dialogue surpris dans une salle de classe de l’école hôtelière de Tozeur.

Le professeur :

– Qui peut me dire la principale facette de l’offre touristique tunisienne ?

L’élève Mokhtar :

– Moi, Monsieur. Je le sais. C’est la facette balnéaire. La facette BA7RIENNE.

Le professeur :

– Très bien, Mokhtar! Peux-tu me dire maintenant quelle est la 2ème facette qui distingue cette même offre ?

Mokhtar :

-La facette SA7RIENNE, Monsieur.

Le professeur :

– Très, très bien, Mokhtar. Tu veux dire SAHARIENNE. Maintenant, je te promets une excellente note si tu me trouves un joli qualificatif au produit touristique tunisien.

Mokhtar (tout fier) :

– On peut le qualifier de produit ‘‘SA7RI, BA7RI »*, Monsieur.

Toute la salle en rit encore. Y compris le professeur.

Aux dernières nouvelles, Mokhtar aurait réussi à  tous les examens et obtenu le diplôme rêvé. Il aurait trouvé du travail dans un hôtel à  Djerba où il aurait fait la connaissance d’Ursula, une berlinoise d’un certain âge ou plutôt d’un âge certain.

Ils se marièrent et eurent une agence de voyages qu’ils ont baptisée ‘’SA7RI BA7RI TOURS. »

• à  prononcer selon la phonétique arabe : SAHRI BAHRI veut dire balnéo-saharien ou ‘’en veux-tu, en voilà  ».

Wahid Ibrahim



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Ratage monstre pour le premier salon de la thalasso à  Tunis

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Incroyable mais vrai : 8 exposants à  l’ouverture du 1er Salon de thalassothérapie, bien-être et médecine douce (Thalassa 2010) organisé au Parc des expositions de la Soukra à  Tunis sous l’égide de l’Office du thermalisme !

Et quels exposants : une marque de shampoing, une autre de produits de beauté féminins, un laboratoire pharmaceutique, l’Office du thermalisme et… un centre de thalassothérapie de Djerba.

Pour une première, on peut donc parler d’un échec commercial sur toute la ligne malgré la bonne volonté affichée des organisateurs. Inutile de préciser également que lors de la première journée, on ne bousculait pas à  la porte du salon, vu qu’il n’y avait… personne !

Prévu pour durer du 11 au 14 novembre, ce salon ne fera certainement pas long feu sous sa forme actuelle. Mais la vraie question qui se pose est la suivante : les professionnels du secteur visé ont-il vraiment besoin d’un salon en Tunisie pour promouvoir leur offre ?

K.A



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Voyages, voyages…

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Le secteur hôtelier bénéficie depuis quelques années d’un programme de mise à  niveau destiné à  redonner du tonus aux unités vieillissantes. Il a été décidé, notamment, que toute action de mise à  niveau hôtelière ne serait viable que si elle est précédée par l’assainissement financier des candidats. Le Premier ministre, lui-même, l’a confirmé lors de l’ouverture de dernière Consultation nationale sur le Tourisme.

Parallèlement, il est curieux de noter que le secteur des agences de voyages n’ait pas encore fait d’une démarche similaire visant à  redéfinir le rôle de l’agent de voyages et à  assainir la corporation de tous les amateurs (pour ne pas dire autre chose) qui y sévissent.

La FTAV ne semble pas être pressée d’engager un tel processus puisqu’elle continue de croire que les agences insolvables ont un certain avenir et qu’elles méritent encore d’être défendues.

Jusqu’à  quand, continuera-t-elle à  défendre les circuits fast-food, à  négliger la programmation de visite et de circuits culturels, à  être aussi peu efficace dans le développement du marché intérieur, à  être aussi peu imaginative en matière de commercialisation et à  se comporter comme une succursale de la FTH ?

Quelques rares exceptions existent, certes, mais comme les rares hirondelles, elles ne font pas le printemps.

A mon sens, le rôle de l’agent de voyages doit être défini dans sa composante la plus noble : il est le principal mobilisateur des ressources touristiques de la destination. Il est celui qui rend les lits intelligents en les habillant des couleurs de tous les produits existant en dehors de l’hôtel.

Quant à  l’activité billetterie, elle est condamnée à  subir les assauts implacables des nouvelles technologies.

Alors, de grâce, pas d’acharnement thérapeutique pour les agences agonisantes.

Wahid Ibrahim



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Arrivées de touristes internationaux : retour à  la normale

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Les résultats enregistrés jusqu’en août 2010 indiquent que le tourisme international poursuit son redressement après avoir fléchi de 4,2 % l’an passé sous l’effet de la crise économique.

Sur les huit premiers mois de l’année, le nombre d’arrivées de touristes internationaux a dépassé le record enregistré pendant la même période en 2008 avant la crise. Il s’est en effet établi, selon la dernière édition du Baromètre OMT du tourisme mondial, à  642 millions entre janvier et août 2010, soit environ 40 millions de plus que durant la même période en 2009 (+7 %) et un million de plus que le record de 2008.

Si la tendance actuelle se confirme, le nombre d’arrivées de touristes internationaux devrait ressortir en hausse de 5 ou 6 % sur l’ensemble de l’année. Pour 2011, on s’attend à  ce que la croissance continue, à  un rythme plus modéré et proche de la moyenne de long terme (4 %).



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Changements au Russelior

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L’hôtel Russelior à  Yasmine Hammamet a un nouveau directeur général en la personne de Mourad Maaroufi. Nouvelle arrivée également au sein de l’équipe dirigeante, celle de Zied Maghrebi qui occupe le poste de directeur commercial et marketing de l’établissement.



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Objets trouvés dans les hôtels

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Selon un article publié sur le Net, les clients d’hôtels oublient des choses extraordinaires par leur nombre et leur diversité : sex toys (plus fréquemment qu’on ne le pense), de l’argent (jusqu’à  50.000 euros en liquide), des dentiers (!), des livres, des chiens, des chats et même un bébé requin vivant dans une baignoire.

Dans les hôtels tunisiens, les clients sont tellement désargentés qu’il leur arrive d’oublier de laisser les serviettes et peignoirs de bain et même de rendre les clés.

En tout cas, ils oublient le peu qu’ils ont payé comme frais de séjour pour se permettre de faire les réclamations les plus véhémentes.

Wahid Ibrahim



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Voyages en avion : ce qui va changer dans la règlementation bagages en 2011

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A compter du 1er avril 2011, une nouvelle règlementation internationale concernant la franchise bagages va entrer en vigueur. Toutes les compagnies aériennes mondiales membres de l’IATA sont concernées par ces changements que les passagers auront tout intérêt à  connaître avant de prendre l’avion et éviter toute mauvaise surprise au moment de l’enregistrement et de la pesée de leurs bagages. Ce projet mondial a été baptisé Automated Bagage Rules par l’IATA (l’Association internationale des compagnies aériennes) et sera régi par deux nouvelles résolutions d’acceptation des bagages qui seront identifiées par les opérateurs du voyage sous le nom de résolutions 302 et 303, lesquelles remplaceront les anciennes résolutions 300 et 301.

Vu que chaque compagnie aérienne possède sa propre politique bagages et que les passagers empruntant deux compagnies aériennes lors d’un même voyage subissent quelquefois des casse-tête au niveau de la tolérance bagages, l’IATA a décidé de tirer les choses au clair en adoptant une nouvelle règle dite du transporteur le plus significatif (The most significant carrier) à  savoir que pour chaque voyage, la politique bagage sera appliquée sur la base de la compagnie qui assure le vol le plus significatif.

Concrètement et à  titre d’exemple, un passager au départ de Tunis souhaitant se rendre à  Porto, empruntant un vol de la compagnie Tunisair de Tunis à  Lisbonne puis un vol de la compagnie TAP entre Lisbonne et Porto, verra appliquée la politique de franchise bagages de Tunisair sur tout le parcours.

Deuxième cas : si un passager au départ de Tunis veut aller au Canada et qu’il voyage avec Tunisair jusqu’à  Casa puis avec Royal Air Maroc jusqu’à  Montréal, c’est la politique bagage propre à  Royal Air Maroc qui sera appliquée car c’est elle qui effectuera le vol le plus significatif (d’un continent à  un autre).

Les passagers ont donc tout intérêt à  se renseigner auprès des compagnies aériennes ou de leur agence de voyages sur les avantages et les inconvénients de cette nouvelle règlementation, laquelle va certainement apporter des nouveaux atouts de compétitivité entre les transporteurs aériens qui pratiquent des politiques tarifaires pour les bagages très différentes. Ces politiques figureront dans une base de données centralisées que les passagers et les agences de voyages pourront consulter en toute transparence pour prévoir les éventuels frais de surpoids.

Hédi HAMDI



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Tourisme saharien : faire du neuf avec du vieux

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Les deux Jumbo Jets d’Iraqi Airways figés depuis une éternité sur le tarmac de l’aéroport de Tozeur sont condamnés à  rester immobiles car ils sont techniquement HS.

Ces monstres d’acier disproportionnés par rapport à  l’esthétique oasienne continuent de pourrir sous le soleil implacable et le sel corrosif du Djérid.

Comme aucun ferrailleur ne voudra s’y intéresser, on pourrait les tracter jusqu’au milieu du Chott pour les exposer comme un ‘’mirage » témoignant de la folie et de la démesure humaines.

Convenablement aménagés, ils pourraient servir à  l’image des décors de Star Wars de Ong J’mel, en tant que supports évènementiels (hébergement High Tech, restaurants thématisés, espaces de réunions et de projection de films 3D, auditorium, etc.).

Curieux paradoxe : deux avions plombés au sol depuis une vingtaine d’années et qui ne peuvent plus voler pourraient ainsi participer au décollage du tourisme dans la région.

Wahid Ibrahim



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Air Algérie échappe provisoirement à  la liste noire de l’UE

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On a eu chaud chez Air Algérie. Le comité de sécurité aérienne de l’Union européenne a finalement accordé, le 5 novembre 2010, un nouveau délai à  la compagnie algérienne pour qu’elle se mette en conformité avec les nouvelles règles de la sécurité aérienne. Le transporteur public ne figurera donc pas sur la liste noire des compagnies aériennes internationales ce qui, le cas échéant, aurait signifié l’arrêt de ses vols sur l’Europe, ce qui constitue 75 % de son marché.

Toutefois, la compagnie devra se mettre en règle avant le prochain délai fixé au 5 juillet 2011.

Air Algérie était dans le collimateur de l’UE suite à  des contrôles de sécurité appelés « Safa » réalisés par des inspecteurs des aviations civiles européennes qui avaient mis en relief des «manquements dans les domaines de la sécurité du transport de marchandises, de la navigabilité et de l’exploitation des appareils et des licences du personnel navigant».

Selon Le Point.fr, « le ministère des Transports algérien compte prendre de nouvelles mesures portant sur le contrôle des avions des compagnies françaises desservant les aéroports algériens, « afin de s’assurer qu’ils respectent les normes de sécurité et de la protection de l’environnement » ».



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Ouverture cette semaine du WTM à  Londres

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Le salon professionnel annuel du World Travel Market (WTM) de Londres ouvre ses portes du 8 au 11 novembre eu centre ExCel. Considéré comme un must de l’industrie mondiale du tourisme, il constitue, pour les acteurs de l’industrie mondiale du voyage et du tourisme, une occasion importante de se retrouver, de constituer des réseaux de connaissances, de négocier et conclure des contrats, et de se tenir parfaitement informés des toutes dernières tendances à  l’œuvre dans leur secteur.

Journée mondiale WTM du Tourism Responsable

Depuis plusieurs années, le World Travel Market consacre une journée entière au tourisme responsable dans le cadre d’un programme qui encourage au débat, à  la discussion et à  l’action, en mettant en exergue des études de cas ainsi que des exemples de meilleure pratique et de participation provenant de tous les secteurs de l’industrie.

Le tourisme responsable n’est pas considéré comme une tendance passagère. De plus en plus de gouvernements, d’entreprises, d’organisations et de consommateurs reconnaissent son importance et le sujet est devenu l’une des priorités du secteur.

Organisée avec le soutien de l’Organisation mondiale du tourisme, la seconde Journée mondiale du tourisme responsable se tiendra le mercredi 11 novembre.

Pour coïncider avec la Journée mondiale du tourisme responsable au World Travel Market, les organisateurs du salon demandent aux entreprises et aux organisations de l’industrie de montrer leur soutien en mettant en œuvre leurs propres initiatives de tourisme responsable.



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Les agences de voyages tunisiennes entre le marteau de l’IATA et l’enclume de la caution bancaire

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L’affaire de la nouvelle réglementation financière internationale décidée par l’IATA (l’Association internationale du transport aérien) continue d’alimenter la polémique dans le milieu des agences de voyages billettistes en Tunisie.

Le 5 novembre dernier, une nouvelle réunion, sous la présidence de Tunisair, s’est tenue à  Tunis pour examiner le dossier. Autour de la table, les membres de l’APJC, un organe local constitué de 7 agences de voyages et de 7 compagnies aériennes représentant la corporation, en présence du directeur de l’IATA pour l’Afrique du nord et du conseiller en assurance de la FTAV. A l’ordre du jour : comment permettre aux agences de voyages tunisiennes, considérées par l’IATA comme non solvables -car ne répondant pas à  ses nouveaux critères- de bénéficier d’un sursis. Ce délai devrait laisser le temps à  la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) de mettre en place une assurance groupe au profit de ses adhérents. Cette assurance permettrait à  la communauté des agences de bénéficier d’une couverture financière.

En effet et à  la lumière des nouvelles conditions posées par l’IATA, une soixantaine d’agences de voyages tunisiennes avaient été jugées dans un premier temps insolvables et donc redevables de nouvelles cautions financières, atteignant pour certaines 1,2 million de dinars.

Agences considérées comme vulnérables financièrement

Finalement, et après avoir montré patte blanche, ce ne sont plus que 38 agences qui sont considérées comme vulnérables financièrement et par conséquent encore concernées par la mesure, dont plusieurs grandes agences de voyages de la place, tandis qu’une dizaine d’autres sont simplement tenues de présenter à  l’IATA leurs bilans audités.

Mais s’agissant d’une réglementation internationale et non pas d’une affaire tuniso-tunisienne, l’APJC va devoir saisir la PAConf (Passenger Conference), l’organe législateur en matière de critères d’accords internationaux pour le transport aérien, afin de solliciter un sursis permettant de reporter de 6 mois l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, report qui reste cependant loin d’être acquis.

En cas de refus de la PAConf, l’agence ne pouvant fournir immédiatement des garanties bancaires perdra de facto les facilités de paiement octroyées par l’IATA. Après deux mois de suspension et en l’absence de solution viable, l’agrément IATA, lui accordant le droit de vendre des billets d’avion à  travers le système Amadeus, sera susceptible de lui être retiré. Ce qui laisse encore présager une fin d’année difficile pour le secteur des agences de voyages billettistes en Tunisie.

Hédi HAMDI



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Mario Bevacqua à  la présidence de la FUAAV

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La FUAAV vient de se choisir un nouveau président. Lors de sa dernière assemblée générale tenue à  Rimini en Italie, Mario Bevacqua, qui occupait le poste de vice-président, a été élu président.

Patrick Mwale, de Zambie, a laissé les “finances” pour accéder à  la vice-présidence de la FUAAV. C’est Richard Lohento qui devient vice-président aux Finances. Ces trois administrateurs, qui constituent le Comité directeur, faisaient partie du précédent Conseil d’Administration.

La FUAAV est l’Union des Fédérations d’Associations d’Agences de Voyages et constitue la plus importante entité mondiale représentant l’industrie du tourisme et des voyages.



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Le groupe Preferred Hotel consolide sa présence en Tunisie

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Le groupe hôtelier Preferred Hotel Group, qui comprend quatre labels : Preferred Hotels & Resorts, Summit Hotels & Resort, Boutique et Sterling Hotels consolide sa présence en Tunisie à  travers l’affiliation de trois nouveaux établissements.

Il s’agit des hôtels Palm Beach Tozeur et Palm Beach Djerba qui arborent depuis le 1er novembre 2010 l’enseigne Summit Hotels & Resorts tandis que l’hôtel Villa Didon à  Carthage porte désormais l’enseigne Preferred Boutique, sous le régime de la franchise.

La chaîne était déjà  présente en Tunisie via la marque Preferred Hotels & Resorts exploitée également en franchise par l’hôtel The Russelior à  Yasmine Hammamet.

Preferred Hotel Group est une chaîne volontaire d’hôtels présente sur les six continents. En Afrique, on la retrouve au Maroc (Casablanca et Marrakech), au Cap, à  Luanda et à  Mumbasa.
Née en 1968, elle gère actuellement une porte-feuille de 700 établissements indépendants dans 65 pays qui bénéficient de la force de vente commerciale et marketing de l’entreprise.



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Hermaphroditisme touristique

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Selon notre confrère Businessnews, «Slim Tlatli, le ministre du Tourisme, a annoncé que la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) et la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) se sont fiancées et le mariage annoncé pour très bientôt à  travers la création de la Fédération nationale du tourisme».

Sachant que la plupart des ténors du paysage touristique tunisien sont hôteliers et agents de voyages en même temps, on assistera là  à  un premier cas d’hermaphroditisme touristique.

On attendra avec impatience de voir à  qui le bébé ressemblera le plus et s’il sortira indemne d’une consanguinité avérée.

Pourvu que la période de gestation arrive à  son terme.

Wahid Ibrahim



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Chronique ordinaire de la vie hôtelière tunisienne (1)

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A chaque saison, son lot de nouveautés dans le petit monde de l’hôtellerie tunisienne.

Après le rachat des hôtels Venus et Kilma à  Hammamet par le groupe Saïd Boujbel et du Prince (Nabeul) par le groupe Bouricha, plusieurs autres établissements sont officiellement mis à  la vente. Tout d’abord, les hôtels El Habib et le Ribat à  Monastir. Leur société propriétaire, la Société immobilière et touristique Le Ribat, a lancé un appel d’offres pour la cession de ces deux établissements, situés au centre ville de Monastir sur l’esplanade face à  la mer. Le Ribat est classé 3 étoiles et dispose de 138 chambres tandis qu’El Habib est de catégorie 4 étoiles et comprend 200 chambres.C’est le cabinet CAF qui a été mandaté pour la gestion de la transaction. Il est cependant à  noter que ces deux établissements sont actuellement exploités par la chaîne Delphin, présidée par Ahmed Belli.

Autre hôtel cherchant repreneur, le Syphax à  Sfax appartenant à  la chaîne Sangho. Classé 4 étoiles, il a une capacité de 123 chambres et 4 suites junior, une piscine, des espaces de restauration, ainsi que des salles de congrès et des salles de sous-commissions. C’est la BAT (Banque d’Affaires de Tunisie) qui a été mandatée pour se charger de la transaction.

La société propriétaire de l’hôtel Sousse Palace a également lancé un appel d’offres pour la vente de l’établissement actuellement exploité par la chaîne Houda.

Par ailleurs et à  partir du 1er janvier 2011, les hôtels Miramar de Monastir et de Mahdia arboreront l’enseigne autrichienne One Resort (déjà  présente à  Skanès).

Sur un autre plan, le voyagiste français Royal First Travel, à  travers sa société tunisienne (Hotels & Thalasso Management) a cessé depuis le 1er novembre l’exploitation de l’hôtel Haroun à  Djerba lequel a été repris par sa société propriétaire. C’est Néji Labiedh qui a été nommé à  la direction générale de l’établissement.

A Gammarth, la chaîne Golden Tulip a confirmé sa reprise en gestion pour compte de l’hôtel Phebus qui sera exploité sous l’enseigne Tulip Inn. Des négociations seraient actuellement en cours entre Golden Tulip et deux autres établissements.

Enfin à  Yasmine Hammamet, l’appart-hôtel La Perla change de vocation pour se transformer en appartements privés appelés à  être vendus à  des particuliers.



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Iraqi Airways va enfin vendre ses avions stationnés en Tunisie

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La compagnie aérienne irakienne Iraqi Airways souhaite vendre deux de ses appareils, des Boeing 727-200, stationnés sur l’aéroport tunisien de Remada depuis près de 20 ans. Ces avions étaient arrivés dans la confusion à  la veille de la première guerre du Golfe en 1991 et sont restés immobilisés depuis.

Les offres d’achat sont réceptionnées notamment par les ambassades d’Irak à Tunis et à Amman en Jordanie. Cependant, dans l’offre de vente publiée dans la presse tunisienne, il n’est pas fait mention des deux autres appareils, des Boeing 747, immobilisés depuis la même période, sur l’aéroport de Tozeur (photo ci-dessus). Selon des spécialistes de l’aéronautique, les appareils d’Iraqi Airways en Tunisie ne sont absolument plus en état de voler.

Reste à savoir maintenant quelles redevances l’Etat tunisien pourra percevoir de cette affaire.

La vente de ces appareils par Iraqi Airways serait, selon toute vraisemblance, liée au différent qui oppose l’Etat irakien à  la compagnie Kuwait Airways qui lui réclame 1,2 milliard de dollars de dommages et intérêts pour les dégâts subis à  l’aéroport de Koweït City lors de l’invasion des troupes de l’ancien président Saddam Husseïn en août 1990.

Récemment, l’AFP faisait état par exemple d’un jugement rendu par la Cour suprême du Canada donnant raison à  la compagnie aérienne Kuwait Airways pour faire saisir deux immeubles appartenant à  l’Irak, à Montréal, ainsi que des avions commandés au groupe canadien Bombardier par la compagnie Iraqi Airways.



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Un nouveau DG chez Tunisie Catering

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Tunisie Catering, société filiale du groupe Tunisair, a nommé récemment Marc Giraud en qualité de directeur général. Il succède à  Olivier Mauricette qui a occupé la fonction plusieurs années durant avant de démissionner.

Tunisie Catering est spécialisée dans l’approvisionnement en repas et services des avions. Elle compte dans son tour de table 5 grandes sociétés : Tunisair, Nouvelair, Karthago Airlines, le CTKD et Compass Group qui la gère à  travers sa filiale Eurest Inflight Services.



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Il y a crédit et crédits

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Grâce à  l’accord signé avec la compagnie Tunisair, la Banque Zitouna ne manquera pas de se sentir pousser des ailes.

C’est, pour elle, une manière élégante d’amorcer son décollage dans un ciel bancaire de plus en plus encombré.

« La Banque Zitouna ne fait pas de crédits mais du financement », affirme son président du Conseil d’administration.

Par contre, malgré ses principes islamiques, la Banque Zitouna semble adorer les clients qui ont du crédit*.

*Selon le Littré, le crédit est la confiance qu’inspire la solvabilité de quelqu’un et qui fait qu’on lui prêtera de l’argent.

 Wahid Ibrahim



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L’ombre et le bâton

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Excellente initiative du ministère du Tourisme et de la FTH de lancer un programme de formation de tuteurs sensés savoir transmettre leurs compétences aux jeunes en alternance et en apprentissage.

Selon une définition bien connue, un tuteur compétent doit être en mesure d’expliciter les éléments clés des situations de travail à  maîtriser, de bien communiquer et de savoir former.

La session de formation de tuteurs prévue serait de deux mois. Trop peu et trop court, vu le niveau initial des candidats qui doivent être puisés -que je sache- dans le milieu professionnel. Avec toutes les insuffisances et les carences que l’on connaît.

En jargon de jardinage, un tuteur désigne un bâton tout lisse et tout droit qu’on accole à  un jeune plan d’arbre pour qu’il guide sa croissance avec zéro défaut.

Pour réussir l’opération, ne perdons pas de vue le proverbe arabe qui dit : « L’ombre ne peut être droite si le bâton est tordu ».

Wahid Ibrahim



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Tunisair et l’Amicale des pilotes signent un partenariat avec Banque Zitouna

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Il s’agit d’une convention interne mais elle touchera à  terme plus de 7000 personnes. Tunisair et la banque privée Zitouna ont signé hier une convention cadre destinée aux salariés de la compagnie aérienne. Cet accord fait du personnel de Tunisair des clients privilégiés de la banque à  travers les produits et les services qu’elle offre, avec la promesse de « conditions préférentielles et le bénéfice d’un traitement personnalisé des dossiers ».

Si Tunisair a signé ce partenariat avec cette banque précise, ce n’est pas un hasard. Nabil Chettaoui, PDG de la compagnie, l’a d’ailleurs expliqué clairement : « ils ont été plus agressifs commercialement, ils ont frappé à  notre porte, nous ont fait une offre intéressante et nous sommes là  pour couronner cet effort et ce travail ». Politique commerciale confirmée par Abou Hafs Amor Najaï, directeur général de Banque Zitouna : « c’est nous qui allons vers le client ».

Concrètement, les 3000 salariés de Tunisair pourront obtenir, en tant que particuliers, des financements de la Banque Zitouna non seulement à  des conditions très avantageuses mais aussi en parfaite harmonie avec la Charia islamique. « Nous ne faisons pas de crédit mais du financement » a tenu à  souligner de son côté Mahfoudh Barouni, président du Conseil d’administration de la banque.

De même et au cours de la même cérémonie, une deuxième convention a été paraphée entre l’Amicale des pilotes tunisiens et la Banque Zitouna. Cette convention, de même nature que celle de Tunisair, bénéficiera à  l’ensemble des pilotes tunisiens, toutes compagnies confondues, battant pavillon national, membres de l’Amicale.

Nabil Chettaoui a également annoncé que dans une autre étape qui suivra, les sociétés filiales de Tunisair bénéficieront des privilèges de cet accord qui profitera alors aux 7000 salariés du groupe dans les mêmes conditions.

 H.H



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Le groupe Accor change son PDG

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La réunion du Conseil d’Administration du groupe hôtelier français Accor, qui s’est déroulée hier 2 novembre 2010, a abouti à  l’annonce d’une décision pour le moins inattendue : Gilles Pélisson ne présidera plus le groupe. Accor a annoncé l’information en ces termes : « le Conseil d’Administration et Gilles Pélisson, Président-directeur général du groupe, ont fait le constat de divergences stratégiques qui les ont conduits à  organiser le départ de ce dernier à  compter du 15 janvier 2011. Le Conseil d’Administration a donc mis fin au mandat de Directeur général de Gilles Pélisson ». C’est Denis Hennequin (photo ci-dessus) qui sera le directeur général exécutif à  compter du 1er décembre 2010.

Afin de permettre une parfaite transition, Gilles Pélisson conservera son mandat de président duConseil d’Administration qu’il assurera à  titre non exécutif jusqu’au 15 janvier 2011, date à  partir de laquelle Denis Hennequin assurera la fonction de PDG de Accor.

Gilles Pélisson est en fait le neveu de l’un des pères fondateurs d’Accor, Gérard Pélisson, et était à  la tête du groupe depuis janvier 2006.

Qui est le nouveau patron d’Accor ?

8 juin 1958 : Naissance à  Paris. Licence de sciences économiques, maîtrise en droit des affaires et en droit fiscal.

1984 : Entre chez McDonald’s France en tant qu’assistant-directeur de restaurant.

1996-2003 : P-DG de McDonald’s France.

2005 : P-DG de McDonald’s Europe.

2009 : Administrateur chez Accor.

1er décembre 2010 : Devient directeur général d’Accor.

15 janvier 2011 : Prend également les fonctions de président du conseil d’administration d’Accor.



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Le ministre du Tourisme sur Express FM ce jeudi

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Le ministre du Tourisme, Slim Tlatli, sera l’invité de la nouvelle radio Express FM ce jeudi 4 novembre 2010.

Il sera interviewé en direct par Sabri Brahem de 7h30 à  8h00 du matin. A l’ordre du jour principalement, les grandes lignes de la stratégie touristique à  l’horizon 2016.

Express FM peut être captée sur les fréquences 103.6 à  Tunis et 104 FM à  Sfax. Sur Internet : www.radioexpressfm.com. Ou sur Facebook en live :
http://www.facebook.com/radioexpressfm?ref=ts#!/radioexpressfm?v=app_4949752878

A noter par ailleurs que M. Tlatli s’est entretenu ce matin, mercredi 3 novembre, avec les responsables de la FIAVET, la fédération italienne des agences de voyages, à  bord d’un navire de croisière qui accueille le congrès annuel de la fédération et qui faisait escale au port de La Goulette.

La fédération italienne, conduite par Daniela Fiorini, présidente de la FIAVET, a accepté à  cette occasion, l’invitation tunisienne adressée à  la fédération pour tenir son prochain congrès 2011 en Tunisie, plus précisément à  Tozeur.

La présidente de la FIAVET a fait savoir que le prochain congrès à  Tozeur, sera marqué par le jumelage entre la fédération italienne et la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV).



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La Tunisie touristique s’affiche dans les médias français

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Si vous avez l’occasion de feuilleter quelques magazines français au cours du mois de novembre 2010, ne soyez pas surpris de découvrir que la Tunisie touristique s’affiche. Dans Paris Match, une grande publicité sur la Tunisie paraîtra dans le numéro du 18 novembre de l’hebdomadaire. De même, elle sera visible dans l’Express (les 4, 10 et 24), le Nouvel Obs (le 4 et le 19), Elle (le 5), L’Equipe Magazine (le 13), Télérama (le 17) et le Figaro Magazine (le 20). Une insertion presse est également prévue dans le numéro de novembre du mensuel spécialisé Golf Européen.

Plusieurs journalistes français sont également conviés à  venir réaliser des reportages sur le terrain. Le magazine maison « Côté Sud » a prévu un reportage sur le désert tunisien et sur le nouvel hôtel HI qui va ouvrir à  Nefta.

Le bi-mensuel L’Echo Touristique a programmé de son côté un reportage sur les sites culturels, les sites classés patrimoine mondial de l’Unesco et sur les maisons d’hôtes et les gîtes ruraux.

Une équipe de 39 personnes sera à  Tunis, Nabeul et Hammamet dans le cadre d’une émission tournée par la chaîne M6 du 4 au 7 novembre portant sur le pourtour de la Méditerranée et ses traditions culinaires, culturelles, etc. Une équipe de l’émission Télématin de France 2 sera en tournage du 18 au 23 novembre sur le thème
« Désert insolite ».

Puis du 25 au 28 novembre et en collaboration avec la chaîne Mövenpick, un éductour est organisé conjointement avec l’ONTT afin de faire découvrir les deux nouvelles unités du groupe à  Sousse et à  Gammarth à  une délégation de journalistes représentant Tour Hebdo, le Nouvel Obs, Voyager, Gala, Emotion Spa, Hotels & Lodges et l’Univers des Voyages.



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Le plus grand navire de croisière au monde vient d’être lancé

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Connaissez vous le navire de croisière le plus innovateur et le plus imaginatif jamais construit ? Il a été baptisé «Allure of the Seas» et il appartient à  la compagnie Royal Caribbean International. Livré le 29 octobre 2010 par les chantiers navals de Turku en Finlande, ce paquebot fait partie de la nouvelle classe de génie de la construction navale, la classe Oasis.

Cette catégorie présente un concept unique incluant un parc central (qui est un espace public alliant la nature et le côté aquatique), un spectacle divertissant dans l’eau en plein air et, pour les plus jeunes mais aussi pour les plus âgés, la promenade royale… De plus, les passagers pourront assister à  des shows exceptionnels comme Chicago, la comédie musicale de Broadway ou encore les shows de l’Aqua Théâtre. La compagnie a également passé des accords de partenariat avec DreamWorks, ce qui permet aux personnages des dessins animés (Shrek, Kung Fu Panda, Po et Alex…) de faire leur apparition à  bord.

Avec 2700 chambres spacieuses, cette merveille de 16 ponts prouve que l’impossible est possible. Il faudra le voir pour le croire : 361 mètres de long et 66 mètres de large, l’ «Allure of the Seas» peut accueillir 6 360 passagers encadrés par 2 100 membres d’équipage représentant 65 nationalités.

Son port d’attache sera Fort Lauderdale en Floride et sa première croisière débutera dans les Caraïbes le 2 décembre 2010 sur deux itinéraires. Le premier couvrira Saint-Thomas, Saint-Martin et Nassau (Est Caraïbes) et le second Falmouth, Cozumel et Labadee (Ouest Caraïbes).

Il aurait coûté 1,8 milliard d’euros pour son armateur.
Lire aussi notre article : Croisière en Méditerranée à bord de l’Adventure of the Seas

Les croisières Royal Caribbean sont commercialisées en Tunisie par l’agence D’Alessandro Travel au Colisée à  Tunis. Tél : 71 339 500



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Quoi de neuf chez les compagnies aériennes tunisiennes ?

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Sevenair : A partir du 1er novembre 2010, la compagnie tunisienne modifie les jours d’opération de son vol régulier Tunis-Naples. Désormais, ce vol sera effectué tous les lundis et vendredis au cours de la saison hiver.

Tunisair : un accord de partenariat sera signé aujourd’hui entre la compagnie aérienne publique et la Banque privée Zitouna. Le détail de cet accord sera dévoilé dans l’après-midi.

Nouvelair : la compagnie privée ouvre à  compter du 4 novembre 2010 une ligne régulière entre Tunis et Moscou opérationnelle tous les jeudis. De même, Nouvelair reliera à  compter du 6 novembre l’aéroport de Monastir à  celui de Düsseldorf en Allemagne à  raison d’un vol assuré tous les samedis.



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Ouverture imminente de l’hôtel Dar Hi à  Nefta

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Dans le centre historique de la ville de Nefta, aux portes du désert, coincée entre Chott El-Jerid et les dunes de sables, Dar Hi est une maison d’hôtes tournée vers le bien-être et le ressourcement intérieur. Il s’agit d’un ensemble, une sorte de village qui s’inscrit naturellement dans le paysage de Nefta et de l’environnement de la ville.

Entouré d’un mur comme toutes les architectures locales, Dar Hi est un nouvel hôtel qui suit le mouvement du terrain et épouse les formes du site pour émerger du sol. C’est en arrivant à  pieds, en laissant sa voiture à  l’écart et en chaussant des babouches à  l’entrée, que le séjour commence…

Dar Hi offre une multitude de prestations : massages, hammam et bains aux huiles essentielles dans le SPA hi body and soul, nourriture bio et produits bio à  la table Dar Hi dans un cadre contemporain, écologique et équitable conçu par la designer Matali Crasset.

Six ans après l’ouverture de l’hôtel Hi à  Nice, Philippe Chapelet et Patrick Elouarghi invitent à  vivre une nouvelle expérience. De cette aventure collective est né Dar Hi, un hébergement contemporain entre la maison d’hôtes et l’hôtel de charme, aux confins du désert et de la ville.

(D’après communiqué).



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Vacances Halal ou non Halal

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La mode Halal est une déferlante qui envahit tous les pays non musulmans au point de devenir un must pour toute stratégie de promotion de produits agroalimentaires et cosmétiques : hamburgers Halal, jambons Halal, crèmes solaires Halal, rouge à  lèvres Halal, etc.

Certains citoyens de ces pays s’insurgent contre cette vague venue d’ailleurs et qui impose des modes de consommation qui leur sont étrangers. Leurs réactions sont parfois si exacerbées qu’ils en viennent à  boycotter le label Halal pour favoriser les points de vente classiques.

 Leur boycott pourrait un jour s’étendre aux destinations arabo-musulmanes réputées 100% Halal et qui se trouveraient obligées de créer un label NH (Non Halal) pour conserver leurs clientèles non musulmanes. On ne sait jamais.

 Wahid Ibrahim



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La FTH se mobilise pour former les tuteurs

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La Fédération tunisienne de l’hôtellerie, avec l’appui du Centre national de la formation continue et de la promotion professionnelle et en collaboration avec l’Office national du tourisme tunisien, se mobilise pour développer la qualité de la fonction tutorale dans les hôtels et préparer les tuteurs à  mieux appréhender les différents rôles et fonctions à  assumer durant la période de formation des étudiants et stagiaires dont ils auront la charge.

Des sessions de formation, prévues sur deux mois, démarreront le 3 novembre 2010 et concerneront 240 tuteurs dans les différentes régions touristiques qui seront chargés de transmettre les compétences aux jeunes en alternance et en apprentissage.

Ces sessions seront suivies par une large campagne de sensibilisation des hôteliers à  l’importance de la formation avec l’entreprise dans le cadre d’un projet partenarial tuniso-français qui lie la FTH à  l’Union des métiers de l’industrie hôtelière (France) financé par l’Agence française de développement (AFD).

(D’après communiqué de la FTH)



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Démarrage cette semaine du TTW nouvelle formule à  Montreux

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Il s’agit du premier salon touristique professionnel en Suisse. Le TTW (Travel Trade Worshop) a lieu cette semaine, du 3 au 5 novembre 2010, à  Montreux. Fait significatif pour les destinations réceptives : les T.O Kuoni et TUI Suisse exposeront à  cette manifestation en tant que voyagistes et à  travers leurs multiples filiales d’agences de voyages.

Mais le plus symbolique, c’est le réajustement opéré par les organisateurs de la manifestation qui annoncent «un système modulaire flexible pour les exposants, une meilleure mise en valeur de toutes les sociétés actives dans le tourisme, une meilleure orientation géographique et un contenu et une infrastructure spécifiques à  chaque monde».

Ces réajustements, dont l’objectif est d’attirer plus d’exposants et plus de visiteurs, s’expliquent par «de nouveaux besoins et nouvelles possibilités en matière de communication marketing au vu des budgets marketing pour la Suisse qui sont débloqués de façon très sélective».

Les stands seront agencés par thèmes : opérateurs touristiques mondiaux, compagnies aériennes et voyages d’affaires, destinations internationales, nouvelles technologies (y compris les GDS) et formation.

Explication de l’organisateur : «Grâce aux nouveaux univers thématiques, le visiteur a une meilleure vue d’ensemble du salon; chaque univers offre une masse considérable d’informations et de compétences spécifiques».

Le salon est ouvert le premier jour de 9h00 à  18h00 et le deuxième jour de 9h00 à  17h00.
Lieu : Montreux Music & Convention Center (2m2c). Grand-Rue 95



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AGO de Tunisair : à  une voyelle près

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Lors de la dernière AGO de la compagnie Tunisair relative à  l’exercice 2009, et qui s’est tenue le 29 octobre 2010 au lieu du mois d’août, le président du groupe a assimilé le report à  un simple retard d’avion et l’a justifié par un cas de force majeur (selon ce qu’a rapporté notre confrère Webmanagercenter).

Cela n’a pas empêché certains actionnaires, mal intentionnés, de croire que le report est plutôt dû à  un cas de farce majeure.

Rabbi yahdihom !

 Wahid Ibrahim



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65 agences de voyages tunisiennes jugées non solvables par l’IATA

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65 agences tunisiennes, sur un total de 210 billettistes, ne répondent pas à, au moins, un des 4 critères définis par l’Association internationale des compagnies aériennes (IATA) .

Le secteur de la billetterie aérienne en Tunisie est actuellement en plein remous. En cause, les nouveaux critères financiers définis par l’Association internationale des compagnies aériennes (IATA) qui a fixé 4 critères d’accréditation pour toutes les agences de voyages billettistes (anciennes ou nouvelles), accréditation leur accordant le droit de vendre des billets d’avion pour le compte des compagnies aériennes.

A la lumière des nouvelles conditions et après une évaluation financière de solvabilité, il s’avère que 65 agences tunisiennes, sur un total de 210 billettistes,
ne répondent pas à, au moins, un de ces 4 critères.

Contacté par Destinationtunisie, Khaled Chelly, directeur régional de l’IATA pour l’Afrique du nord, a tenu à  tranquilliser les professionnels du secteur en Tunisie en soulignant que cette décision « n’avait pas pour objectif de mettre la pression sur les agences mais qu’elle intervenait conformément à  des critères locaux définis conjointement fin 2008 par l’APJC » (le conseil mixte local comprenant les agences de voyages concernées, les 16 principales compagnies aériennes étrangères opérant sur la Tunisie et la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV).

Conséquence de cet état de fait : l’IATA va exiger des agences de voyages billettistes des cautions bancaires d’un montant proportionnel à  leur chiffre d’affaires payé au BSP au cours des 12 derniers mois. A la lumière des chiffres annoncés, certaines devront fournir des garanties financières comprises entre 900.000 et 1,2 million de dinars, montants qui démontrent que plusieurs (très) grandes agences de voyages de la place font partie des
« non solvables » !

Les critères de l’IATA

Les critères de l’IATA ont été établis d’après des ratios calculés sur la base de la solvabilité de chaque agence, de ses liquidités, de son niveau d’endettement et de ses capitaux propres.

Les 65 agences de voyages concernées devraient recevoir incessamment la notification officielle de l’IATA leur accordant un délai d’un mois pour se plier aux nouvelles dispositions.

« Malgré cet enjeu très important pour les agences de voyages et les compagnies aériennes, j’aimerai bien trouver une solution pour le marché tunisien pour lequel je favorise d’ailleurs la solution de l’assurance conjointe » a ajouté M. Chelly.

En effet, la FTAV travaille actuellement à  la mise en place d’une assurance groupe pour couvrir toutes les agences billettistes (voir notre article sur le sujet : Les agences de voyages tunisiennes face aux nouvelles exigences de l’IATA)

Toutefois, le délai de 6 mois pour la mise en place d’une assurance groupe paraît difficilement acceptable. « Le dernier mot reviendra à  la Paconf (la Passenger Conference, autorité internationale agissant en qualité de médiateur en matière d’accréditation ndlr) souligne M. Chelly.

En attendant, c’est la date du 5 novembre 2010 qui a été arrêtée pour tenir une nouvelle réunion avec les parties concernées à  Tunis pour débattre du sujet.



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Le Rosa Beach s’ouvre à  la musique commerciale

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L’hôtel Rosa Beach (LTI) à  Skanès Monastir, s’aligne sur la mode des concerts privatifs. Le 5 novembre, l’établissement accueillera la chanteuse Amina Fakhet dans le cadre d’un dîner gala organisé à  l’occasion du long week-end de congé (pour les élèves et les étudiants notamment). La troupe Boudinar et le chanteur Rami Khalil complèteront l’animation de la soirée.



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Sevenair sur la voie de la certification ISO 9001 : 2008

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C’est la deuxième filiale du groupe Tunisair à  obtenir la certification ISO 9001 dans sa version 2008. Après Amadeus le mois dernier, cela devrait être au tour de la compagnie aérienne Sevenair d’être certifiée dans les prochains jours.

Dans le dernier bulletin interne de la compagnie «L’Univers de Sevenair», il est rapporté que des auditeurs du cabinet TUV ont effectué du 21 au 23 septembre dernier «une évaluation particulièrement pointilleuse» pour la reconduction de la certification ISO (Sevenair possède déjà  la version 2000), une évaluation plus pointilleuse dans la mesure où cette certification analyse désormais le taux de réalisation des objectifs fixés, l’analyse des résultats et la mise en œuvre des actions correctives.

Le dossier de la sécurité est «un dossier sur lequel la direction générale de Sevenair est inflexible» souligne également le même bulletin. La compagnie a en effet mis en place depuis le début de l’année 2010 «l’implémentation du système de sécurité (SGS)» en conformité avec les nouvelles dispositions nationales. Il s’agit de dispositions relatives à  «la gestion proactive de la sécurité, autrement dit, agir par anticipation sur les problèmes pouvant surgir et touchant à  la sécurité».

Il est à  rappeler que la compagnie Sevenair a été jugée en juin dernier comme «une compagnie très satisfaisante et répondant aux normes européennes» par Aon, premier courtier d’assurances mondial, dont la mission consiste à  optimiser le coût du risque et à  trouver la meilleure solution d’assurance pour les sociétés, les individus et les gouvernements à  travers le monde.

Une reconnaissance en forme de satisfecit attribué à  son directeur général, Moncef Zouari et à  ses équipes qui, de toute évidence, travaillent d’arrache-pied pour une amélioration régulière des différents départements de la compagnie : commercial, services, sécurité, technologique etc.



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Comme une cerise sur le gâteau

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Lors du déjeuner débat organisé cette semaine par la CFTCI, le ministre du Tourisme a avoué, à  juste raison, que la ‘’diversification n’a pas réussi ». Le tourisme saharien et le tourisme culturel en offrent la meilleure illustration.

Certes, la diversification des produits demeure un axe stratégique de développement de l’offre touristique tunisienne. Toutefois, des produits de diversification, on en parle plus qu’on en réalise : parcours de golf en nombre limité, centres de thalasso nombreux mais sans personnel formé et compétent, tourisme culturel encore à  l’état de ressources brutes, absence de centres internationaux de congrès, tourisme d’animation qui se cherche et qui cherche ses promoteurs, casinos qui souvent ferment avant d’ouvrir, écotourisme en mal de définition, etc.

Si les produits de diversification n’atteignent pas des tailles critiques qui les rendent crédibles et rentables et si l’on ne prévoit pas les mesures d’accompagnement nécessaires en terme d’incitations à  l’investissement, de formation, de communication et de gestion, il y a tout à  craindre qu’ils ne finissent comme une cerise sur le gâteau du balnéaire.

Cette cerise fera jolie mais ne nourrira pas son homme, comme on dit.

Wahid Ibrahim



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Frédéric Mitterrand, cinéaste

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Frédéric Mitterrand, ministre français de la Culture, profite des JCC (Journées cinématographiques de Carthage) pour distribuer des mots doux et épingler des médailles de mérite qui font la joie de certains et la déception de beaucoup d’autres.

Il s’accorde, en quelque sorte, un droit d’ingérence culturelle.Quel cinéma ?!


Wahid Ibrahim



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Slim Tlatli face à la CTFCI : « oui, notre diversification n’a pas réussi »

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La stratégie touristique à l’horizon 2016 continue de faire couler beaucoup de salive.

Hier, c’était face à  la Chambre tuniso-française pour le commerce et l’industrie (CFTCI) que Slim Tlatli, ministre du Tourisme, a une nouvelle fois exposé la vision future élaborée pour le secteur. Face à un parterre d’hommes d’affaires de tous bords et de différents horizons et en présence de l’ambassadeur de France en Tunisie, M. Tlatli a exposé les enjeux de la stratégie ainsi que ses 5 axes majeurs. « C’est une étude novatrice pour faire face aux évolutions, aux mutations du secteur touristique dans le monde » a-t-il déclaré.

Pour étayer sa rhétorique, le ministre n’a pas lésiné sur les comparaisons et les chiffres du tourisme tunisien par rapport à  d’autres pays, quant bien même certaines données étaient peu reluisantes. Sans ambages ni détour, il a rappelé que la Tunisie, en 1982, recevait 1,2 million de touristes tandis que l’Egypte et la Turquie en recevaient 1 million chacune. Près de trois décennies plus tard, la Tunisie totalise encore 7 millions de visiteurs tandis que l’Egypte en a reçu 12 millions en 2009 et la Turquie 27 millions ! Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes quant aux capacités attractives de chacun et qui témoignent de la forte concurrence qui règne dans le secteur notamment sur les rives de la Méditerranée. « Le Liban reçoit 2 millions de touristes et génère 7 milliards de dollars en recettes grâce à  sa clientèle provenant du Golfe et qui est totalement différente de la nôtre » a-t-il également rapporté.

S’il est un thème qui est revenu à  maintes reprises lors de l’intervention du ministre où lors des débats, c’est bien celui de l’Internet. Un sujet qui semble lui tenir particulièrement à  cœur. C’est ainsi que M. Tlatli a évoqué la nouvelle approche dans la stratégie qui sera mise en place pour faire de la Tunisie une destination « Web compatible » comme il se plaît à  le dire. De nouvelles normes seront également imposées pour les hôtels 4 et 5 étoiles, lesquels devront bientôt avoir obligatoirement un site Internet transactionnel et offrir le Wi-Fi. En espérant que les dernières difficultés techniques dans les transactions par cartes bancaires internationales soient rapidement résolues par Tunisie Monétique, l’opérateur concerné.

Dans le même contexte, le ministre a rappelé que 80% des touristes aujourd’hui décident du choix de leur destination de vacances à  partir d’Internet quitte à  passer ensuite par une agence de voyages.

La prédominance du balnéaire

Pour beaucoup de présents à  la rencontre organisée par la CFTCI, le speech de Slim Tlatli était pour eux une première. Et ils en ont eu pour leur argent. Car le ministre est loin d’avoir manié la langue de bois comme le craignaient certains. C’était d’ailleurs mal connaître le personnage ni sa détermination affichée à  faire, pour une fois, avancer les choses et aller au-delà  des beaux discours de ses prédécesseurs. C’est ainsi que le ministre a reconnu en toute spontanéité que la diversification du produit touristique tunisien n’avait pas réussi malgré l’existence de produits qui le permettent. « Le tourisme saharien est encore un sous-produit du balnéaire et sa haute saison correspond avec la saison été ; c’est une des bizarreries du tourisme tunisien » s’est exclamé M. Tlatli.

Cependant et avec beaucoup de lucidité, il a reconnu que certains produits étaient surtout importants pour l’image de la destination. « Je ne suis pas rêveur, le tourisme culturel et écologique ne vont pas nous ramener des millions de touristes ».
Ceci étant, avec le ministère de la Culture, des sites particuliers ont été définis pour servir d’événements et de manifestations à  caractère internationaux.

« Tout ceci ne sera pas facile, a-t-il conclu, mais le statu quo n’est pas permis pour l’avenir ».



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Ramadan a boosté le trafic aérien en septembre

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+ 10,5% de trafic passagers. Le mois de septembre a été particulièrement favorable au trafic aérien international. Selon l’IATA (l’Association internationale des compagnies aériennes), l’évolution par rapport au mois d’août est de 2,6%. Dans son rapport mensuel rendu public le 26 octobre, l’IATA précise que les compagnies moyen-orientales ont transporté 23,9% de passagers en plus et celles d’Afrique 16% de plus, croissance qui s’explique par le mois de Ramadan qui a généré une augmentation du trafic.

En Europe également, le trafic a progressé de 8,4% par rapport à  septembre 2009 malgré un taux moyen de remplissage de 76,8%, inférieur aux 80% requis par l’industrie.

Le président de l’association, Giovanni Bisignani, demeure en effet prudent, considérant que « la situation de l’industrie reste volatile et le déclin du fret constaté indique des turbulences à  venir, le fret aérien étant un indicateur d’activité économique et représente 35% des marchandises transportées ».

Et M. Bisignani de lancer un message aux pouvoirs publics: « Les actions gouvernementales peuvent affecter la durabilité de la reprise du secteur et les mesures d’austérité ne feront que freiner la demande. »



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Le tourisme au secours des JCC

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Les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), malgré leur âge avancé et leur passé prestigieux, n’arrivent pas à  générer des retombées médiatiques significatives. D’autres festivals maghrébins de cinéma (tel celui de Marrakech), nés longtemps après les JCC, ont réussi à  occuper un espace remarquable sur la scène médiatique internationale et dans les milieux cinématographiques les plus influents.

En fait, les JCC se sont pris trop au sérieux et n’ont pas opéré ce passage obligé vers moins d’austérité et davantage de ‘’paillettes ». A l’instar des papillons de nuit, les stars du cinéma mondial ont besoin de lumière pour se mettre en valeur. Dialectiquement, en se mettant en valeur, elles éclaboussent de leur lumière ceux qui les invitent, l’évènement auquel elles participent et le pays qui les accueille.

A cet effet, les JCC méritent un parrainage actif et durable de la part des autorités touristiques, tant le bénéfice image est réel. Il est grand temps que notre tourisme ‘’fasse son cinéma ‘’, qu’il allume les projecteurs et qu’il inonde de paillettes un évènement cinématographique tout à  fait respectable mais menacé de ringardise.

Wahid Ibrahim



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L’hôtel Le Prince à  Nabeul fait table rase de son passé

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Est-ce le reportage peu flatteur qui lui a été consacré l’été dernier sur une TV française qui a incité son propriétaire à  le revendre ? Ou alors la fermeture temporaire qui lui a été imposée par l’ONTT en pleine saison estivale ? En tout état de cause, l’hôtel Le Prince, à  Nabeul, vient d’être racheté par Abdelhamid Bouricha, un professionnel du tourisme tunisien de longue date. L’établissement devrait adopter l’enseigne Khayam Hotels et ainsi rejoindre la chaîne des hôtels Dar Khayem et Omar Khayem (situés à  Hammamet nord et présidés par sa fille
Sonia Bouricha).

Le Prince est un hôtel-club de 436 lits en 2 étoiles (initialement 3 étoiles mais déclassé) et est situé directement en bord de mer. Géré ces dernières années par la société de gestion hôtelière Hôtel Plus, il avait été fermé l’été dernier sur décision administrative une semaine durant pour des raisons de non-conformité aux normes minimales d’exploitation, notamment sur le plan de l’hygiène des cuisines et au niveau des chambres.

Après sa réouverture et la reprise en main de son exploitation par sa société propriétaire, l’hôtel a offert un tout nouveau visage et sa commercialisation a repris avec ses tour-opérateurs historiques, Promovacances et Royal First Travel essentiellement.

Avec son rachat par le groupe Bouricha, il est fort à  parier que l’établissement va repartir sur de nouveaux fondements et offrir des services à  la hauteur de la notoriété de la marque Khayem Hotels, notamment sur le marché français.

Hédi HAMDI



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Le Club Med fait des offres spéciales pour le week-end prochain à  Hammamet

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Pour clôturer sa saison 2010, le Club Méditerranée vient de lancer sur le marché tunisien une offre de last minute pour le week-end du 29-30-31 octobre 2010 valable sur son village de Hammamet (classé 3 Tridents). Il s’agit d’un séjour de trois jours et deux nuits tout compris initialement vendu à  344 dinars par personne mais qui pourrait faire l’objet d’une réduction pouvant aller jusqu’à  50%.

L’occasion de découvrir le concept « Tout Compris by Club Med » qui englobe « table gourmande, bar et snacking, 10 à  15 activités sports et découvertes, l’encadrement des enfants de 7 à  14 ans par des moniteurs diplômés et par tranche d’âge adaptée et des kits de puériculture et des séjours offerts pour les moins de 4 ans ».

Les réservations se font en direct avec la direction commerciale du Club Med.

Contact par e-mail : sales.tn@clubmed.com



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Air Berlin intègre Enfidha dans son programme été 2011

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Air Berlin, deuxième compagnie aérienne allemande derrière Lufthansa et 5e à  l’échelle européenne, va mettre en place à  compter du 17 mai 2011 un vol hebdomadaire au départ de l’aéroport Bâle-Mulhouse-Fribourg vers celui d’Enfidha Zine El Abidine Ben Ali. Cette desserte saisonnière sera opérée tous les mardis jusqu’au 25 octobre en Airbus A320 de 174 sièges. Le départ se fera à  6h50 pour une arrivée à  Enfidha programmée à  8h05. Dans le sens retour, le vol redécollera à  8h55 pour arriver à  Bâle- Mulhouse-Fribourg à  12h25.

Cet aéroport, surnommé commercialement l’EuroAirport, est situé en France (au sud de l’Alsace) mais à  5 km de Bâle (Suisse) et à  25 km de Fribourg (Allemagne), ce qui en fait un aéroport avec une position stratégique.

Considérée comme une compagnie partiellement low cost, Air Berlin combinera vols secs individuels et blocs sièges sur ce vol. Il s’agit de sa seconde desserte sur la Tunisie après Djerba au départ de l’EuroAirport.

Air Berlin, dispose d’une flotte de plus de 165 avions au sein d’airberlin group qui comprend les compagnies autrichienne Niki (contrôlée à  49,9%), suisse Belair (49%) et allemande LTU (100%). Elle emploie 8500 personnes. Elle devrait intégrer l’alliance OneWorld en 2011 en tant que compagnie affiliée avant d’en devenir membre à  part entière en 2012.

Dans un communiqué récent, la compagnie a annoncé à  sa clientèle que « les nouveaux vols vers Enfidha peuvent être réservés dès maintenant sur Internet (airberlin.com), via le service clientèle de la société (depuis l’Allemagne au 01805 – 737 800, 0,14 €/min à  partir d’un fixe, portable max. 0,42 €/Min.; depuis la France
tél. 0826 96 737 8, 0,15 €/min; depuis la Suisse tél. 0848 737 800, 0,08 CHF/min) et dans les agences de voyage. [Nos] prix sont valables taxes, redevances et miles topbonus comprises ».



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