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Qu’a dit l’ancien ministre du Tourisme hier sur Express FM ?

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L’ancien parlementaire et ex-ministre du Tourisme, Tijani Haddad, actuellement président de la Fédération internationale des journalistes écrivains du tourisme (FIJET) et président de l’Organisation méditerranéenne des journalistes écrivains du tourisme (OMJET), était, hier matin, l’invité de la radio Express FM. Au micro de Sabri Brahem, M. Haddad, reconnu comme un éminent expert du secteur, a été interrogé, entre autres, sur la commercialisation du tourisme sur Internet et sur le rôle des tour-opérateurs dans le contexte actuel. En parfait diplomate et fidèle à  ses principes, il a proposé une solution alternative qui consiste à  poursuivre le partenariat avec les T.O et, parallèlement, la mise en place d’outils susceptibles de drainer la clientèle individuelle.

Concernant le positionnement de la presse touristique et son rôle dans la promotion touristique, M. Haddad, étant également patron du magazine La Gazette Touristique, premier média spécialisé dans ce domaine en Tunisie et en Afrique et qui fut créé en 1971, a indiqué que ce type de publication est, de manière générale dans le monde, destiné aux professionnels, mais que la promotion du tourisme est, elle, du ressort de la presse généraliste destinée au citoyen.

L’animateur de l’émission n’a pas manqué d’aborder avec son invité un sujet d’actualité, en l’occurrence les dernières décisions présidentielles en faveur du secteur touristique prises il y a moins d’une semaine. En sa qualité de conseiller exécutif de l’OMT (l’Organisation mondiale du tourisme) mais aussi en tant que professionnel du tourisme (il est propriétaire d’un hôtel à  Yasmine Hammamet et d’une agence de voyages établie à  Tunis), M Haddad a déclaré que les décisions étaient véritablement fondées sur les réalités du secteur.

Interrogé spécifiquement sur la question de l’endettement des hôtels et des solutions préconisées, M. Haddad a jugé que les responsabilités étaient partagées : premièrement les banques, à  cause du taux d’intérêt trop important qui a atteint jusqu’à  15 et 16 % (sous entendu sur les crédits accordés). Deuxièmement, l’apport personnel des investisseurs trop faible pour leur permettre d’avoir les coudées franches sur le plan capitalistique. Troisièmement, l’expérience des « jeunes promoteurs » dans le tourisme qui ont entamé des projets dans le secteur avec 10% de fonds propres. La mauvaise gestion (notamment financière) de certains hôtels et le manque de professionnalisme ont également été évoqués et intégrés parmi les multiples causes de l’endettement du secteur. « Un hôtel endetté ne peut en aucun cas offrir des prestations de qualité » a souligné l’invité d’Express FM.

Concernant les solutions préconisées, « le meilleur scénario est celui arrêté par le dernier conseil ministériel qui a décidé la mise en place d’une commission conjointe rassemblant les différentes parties intervenantes qui devront trouver des solutions ensemble » a déclaré Tijani Haddad. « Le rééchelonnement des dettes ne suffit pas, il faut des solutions radicales. Il y a des hôtels peu endettés qui pourront s’en sortir rapidement et d’autres qui ne peuvent pas être sauvés et qui devront être cédés pour assainir la situation » a-t-il ajouté.

Est-ce la fin du tourisme balnéaire a conclu Sabri Brahem ? « Le jour où les plages disparaîtront dans le monde, le tourisme balnéaire sera terminé » a rétorqué Tijani Haddad, qui a rappelé qu’il était effectivement nécessaire d’appuyer ce produit par d’autres produits complémentaires pour étaler la saisonnalité touristique au-delà  de la période balnéaire.

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