Quand richesse rime avec tristesse
29 novembre 2010Au début, les pionniers de l’hôtellerie mettaient la main à la pâte pour réussir. Ils devaient être au four et au moulin.
Ils faisaient la semaine de 35 heures, mais de sommeil. Un sommeil souvent peuplé de cauchemars.
Aujourd’hui, fragilisés par l’accumulation de stress et par l’âge, ils sont tentés, sans grande conviction, de passer le relais à leurs héritiers ou de trouver de bonnes formules de location pour ce qu’ils ont passé toute une vie à ériger et à construire.
Dans l’un ou l’autre cas, on assiste à l’extinction de leur flamme qui a été à la base du miracle touristique tunisien.
Il m’arrive de rencontrer ces hôteliers de la première génération. Ils me donnent l’impression d’être très riches mais très tristes aussi. Ils en deviennent émouvants.
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