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Arish renaît de ses cendres à  Carthage

Arish renaît de ses cendres à  Carthage

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L’inauguration de l’exposition organisée vendredi 15 octobre au Musée de Carthage en l’honneur du « Jeune homme de Byrsa », mort à  l’âge de 20 ans il y a plus de 2000 ans, était un moment de pure magie. Rien n’y manquait : la belle lumière du soleil couchant, l’air purifié par une averse rafraîchissante, une pléiade d’ambassadeurs et de gens des médias, des arts et de la culture et, cerise sur le gâteau, les ministres du Tourisme et de la Culture, enfin côte à  côte et regardant dans la même direction. Comme quoi, il aura fallu un mort pour réunir les vivants.

Après les beaux discours de circonstance, on pouvait enfin découvrir le squelette étonnamment bien conservé du jeune carthaginois baptisé « Arish » par notre Fantar national (le professeur Mohamed Fantar, éminent historien) ainsi que sa reproduction en taille réelle rendue possible grâce aux miracles de la dermoplastie. Son look était d’un réalisme si saisissant qu’un visiteur ne s’est pas empêché de lâcher : il ne lui manque que la parole.

Et pour ne pas déroger aux rites des repas mortuaires, un buffet bien garni a clôturé la cérémonie.

Une ambiance de franche gaieté me fait dire que tout le monde affichait une mine de… déterrement.
 
Ouverture au public de l’exposition le 16 octobre 2010 au Musée de Carthage. Elle se poursuit jusqu’au mois de mars 2011.

 Wahid Ibrahim
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