Humeurs

Festivals d’été, mon désespoir

Festivals d’été, mon désespoir

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Le programme de l’édition 2010 du Festival de Carthage n’a été rendu public que le 1er juillet, soit 10 jours avant son lancement. Celui de Hammamet a été dévoilé le 7 juillet. Le programme du Festival de Musique Symphonique d’El Jem a également été dévoilé la première semaine de juillet. Par contre, le programme du Festival de Gabès (pour prendre l’exemple d’une manifestation de petite envergure) a été annoncé le 23 juin ! A l’heure où nous mettons sous presse, rien n’a absolument filtré sur le programme du Festival de la Médina.

Ces annonces tardives ont une conséquence : celle ne pas pouvoir exploiter nos festivals internationaux à  des fins touristiques. A côté de cela, le tourisme tunisien a fait son deuil de ses festivals d’été de Tabarka et dont il était si fier. Enterré également le «Djerba TV Festival » annoncé comme un rendez-vous annuel. Oublié le Festival Tozeur l’Orientale… Et j’en passe et des meilleures. Du côté des organisateurs, on évoque la complexité du mécanisme d’organisation et des règlementations très (trop) rigides du ministère de la Culture. Mais j’aimerais que les responsables de ce département m’expliquent comment 10 jours avant la conférence de presse, le programme définitif du Festival de Carthage circulait bien sous le manteau. Alors pourquoi toute cette perte de temps que certains pourraient exploiter afin de commercialiser ces manifestations au-delà  de nos frontières ?

J’espère seulement qu’un jour, nous aurons l’occasion de montrer à  nos touristes plus que nos plages et nos souks et qu’ils découvrent que notre amphithéâtre romain de Carthage sait recevoir en une seule édition tout aussi bien Eros Ramazotti que Mejda Erroumi et Husunu Senledirici que Sabeh Fakhri.

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