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FTH : on ne change pas une équipe qui agit

FTH : on ne change pas une équipe qui agit

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Mohamed Belajouza a été réélu à  l’unanimité pour un nouveau mandat de trois ans à  la tête de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH). Une reconduction chargée de sens : en Mohamed Belajouza, les hôteliers adhérents ont trouvé l’homme du consensus, infatigable négociateur, ouvert au débat et à  tous les courants, profondément soucieux du devenir de l’hôtellerie tunisienne.
Au cours de son mandat écoulé, muni de son bâton de pèlerin, il a frappé à  toutes les portes, y compris celle du Premier ministre, pour faire entendre la voix des hôteliers, défendre leur cause et tenter de trouver des solutions aux maux endémiques qui gangrènent leur profession. En ligne de mire, l’amélioration de la promotion et de la commercialisation de la destination Tunisie, l’endettement et l’assainissement de la situation financière des entreprises hôtelières et la restructuration de la fédération. Certes, les démarches n’ont pas toutes abouti mais elles ont eu le mérite d’être engagées, d’être portées à  la connaissance des autorités concernées.
Principale action à  mettre à  l’actif du bureau sortant, la réouverture des négociations avec les banques et en premier lieu la STB à  propos de la question de l’endettement des hôtels et la constitution d’une commission bipartite pour étudier les dossiers au cas par cas.D’autre part, la FTH n’a manqué aucune occasion de tirer la sonnette d’alarme sur la nécessité de trouver le moyen d’augmenter le budget de promotion du tourisme tunisien en élaborant un ensemble de propositions et de recommandations concrètes soumises aux administrations concernées, ministères du Tourisme et des Finances en tête. « Le budget se réduit d’année en année à  cause du glissement du dinar par rapport aux principales devises étrangères et à  cause de l’augmentation du prix des services à  l’étranger » clame M. Belajouza, qui en appelle à  ses confrères pour user de leur réseau de connaissances et de leur lobbying afin de sensibiliser les députés, les membres de la Chambre de représentants… à  l’urgence de la situation. « Nous devons également démolir cette image de secteur assisté qui tend la main aux autorités. Nous devons compter sur nous-mêmes et sur nos moyens propres » a également déclaré le président de la FTH lors de la dernière assemblée générale de la fédération.

Bien que le dossier soit encore en suspend, l’espoir qu’une décision dans ce sens voit le jour avec l’avènement de l’année 2011 est permis, d’autant plus qu’avec le nouveau ministre du Tourisme, le courant semble être parfaitement passé avec le bureau de la FTH dès la première réunion de prise de contact entre les deux parties.
Autre cheval de bataille de Mohamed Belajouza, la reconnaissance de la FTH comme structure patronale à  part entière, seule et unique représentante de son secteur (à  l’image de l’UTICA, l’UTAP, l’UNFT et autres). Aux dernières nouvelles, un premier pas a été franchi dans la mesure où le Premier ministre a accordé une subvention annuelle régulière de 100.000 dinars à  la fédération.
Le nouveau bureau exécutif élu le 6 avril 2010 n’en aura pas fini avec les dossiers chauds. S’ajoutera un autre défi : mener à  terme la construction de la Maison du Tourisme pour abriter toutes les fédérations et associations professionnelles opérant dans le tourisme, FTH et FTAV en tête.
Autre dossier de taille : la création d’une confédération tunisienne du tourisme rassemblant tous les acteurs du secteur. Un projet de statuts a été élaboré et présenté aux autorités de tutelle.
En attendant, la FTH va engager une étude approfondie afin de procéder à  sa restructuration et au renforcement de ses ressources. 50 ans après sa création, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie ne veut se permettre aucune ride.

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