Pagaille monstre dans les aéroports de Tunis et Djerba aujourd’hui

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

C’est la débandade à  l’aéroport Tunis-Carthage depuis ce matin suite à  une grève qui n’avait pas été annoncée, déclenchée par des employés de la filiale Tunisair Technics chargée de l’entretien des avions. Alors que les passagers étaient déjà  embarqués (c’est le cas pour le vol de Bruxelles TU 788 à  7h00), l’annonce de la cessation de travail du personnel technique a obligé la compagnie à  débarquer les passagers et les ramener en salle d’embarquement. Les quelques vols  Tunisair qui ont finalement pu décoller ont enregistré des retards jusqu’à  3h00 (Bruxelles, Lisbonne, Düsseldorf, Genève, Munich, Toulouse et Barcelone). Par contre, la situation est plus embarrassante pour les vols programmés ce matin vers Paris-Orly, Nice et Oran qui sont annoncés pour le début de soirée. Pire encore pour les vols de la mi-journée (Milan, N’Djamena, Nantes, Strasbourg) dont l’issue est totalement inconnue (à  l’heure de la mise en ligne de l’article).

Dans les aéroports européens, et particulièrement Paris-Orly, la situation n’en est pas moins reluisante pour les passagers en partance pour Tunis qui sont eux-aussi bloqués et sans nouvelle de l’heure d’arrivée de leur avion.

A l’aéroport Djerba-Zarzis, plusieurs vols charters prévus ce matin ont été reportés à  l’après-midi. C’est notamment le cas de Nantes (TU 480), Bergame (TU6644), Rome (TU8072) ainsi que le vol régulier sur Paris-Orly (TU634).

Les grévistes appellent à  la mise en application de la décision de Mohamed Ghannouchi, l’ancien Premier ministre, de réintégrer les filiales de Tunisair au sein de la maison-mère et estiment que le PDG de Tunisair leur a « manqué de respect » lors de la dernière réunion tenue à  ce propos. Comble de l’ironie : l’actuel PDG de la compagnie n’est autre que l’ancien DG de la filiale Tunisair Technics en grève et donc leur ancien supérieur hiérarchique. 

Les compagnies étrangères ont été quelque peu épargnées par la grève. C’est le cas notamment d’Air France, de Lufthansa, d’Aigle Azur, de Royal Air Maroc, de Royal Jordanian et de Turkish Airlines dont les appareils ont décollé à  peu près dans les temps habituels.



ARTICLES ASSOCIÉS

Un nouveau venu dans le ciel tunisien en 2012 ?

syphax-avion-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Un nouvel acteur pourrait faire son entrée dans le paysage du transport aérien en Tunisie.

Une demande d’accord pour la création d’une compagnie aérienne tunisienne a été déposée fin juillet au ministère du Transport par l’homme d’affaires Mohamed Frikha, patron du groupe Telnet. La compagnie devrait porter le nom de Syphax Airlines et devrait faire de l’aéroport de Sfax-Thyna sa base opérationnelle.

Le capital de l’entreprise devrait être de 10 millions de dinars tandis que les études techniques du projet ont été confiées à  un bureau d’études international.

Le promoteur de la compagnie estime être en mesure de démarrer ses activités d’ici le mois de mai 2012 s’il obtient les autorisations nécessaires. Son plan de flotte porte sur l’exploitation de deux Airbus A.319 qui auraient déjà  été commandés. Syphax Airlines a prévu d’opérer à  raison de 8 vols internationaux par jour au départ de l’aéroport de Sfax vers la France, l’Italie, la Belgique, la Libye, la Turquie et le Maroc.

Mohamed Frikha n’a pas exclu l’ouverture de lignes vers le Moyen-Orient et l’Amérique du Nord « en fonction de la dynamique économique que devra connaître la Tunisie » a-t-il précisé.

150 personnes devraient être recrutées pour le lancement de cette compagnie dont 80% de diplômés du supérieur.

Lire dans le même contexte :

L’impossible rêve des patrons sfaxiens



ARTICLES ASSOCIÉS

Saïd Boujbel : un hôtelier dans la tourmente

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Saïd Boujbel a été refoulé aujourd’hui à  l’aéroport Tunis-Carthage au moment où il s’apprêtait à  voyager à  l’étranger.

Patron d’une vingtaine d’hôtels (sous l’enseigne Caribbean World et Sunny Hotels), totalisant 18.000 lits, et de l’agence de voyages TTC (Tunisian Travel Club), il avait été condamné le 12 août dernier à  6 mois de prison dans l’affaire dite de l’aéroport et relative à  la tentative de fuite des membres de la famille du président déchu. Car Saïd Boujbel est effectivement marié à  Rym Mahjoub, nièce de l’ancienne première dame, laquelle a été arrêtée le 14 janvier 2011 avec une carte de crédit internationale au nom de son époux (et également condamnée à  une peine de 6 mois de prison assortie d’une amende).

Aujourd’hui, ce sont les salariés de ses entreprises qui s’interrogent sur leur devenir professionnel. Au-delà  du tourisme, Saïd Boujbel est présent également dans le conditionnement et l’exportation des dattes, l’industrie des boissons et la transformation des oranges.

D.T

Lire sur le même sujet :

Saïd Boujbel joue la carte de la qualité

L’hôtel Venus Hammamet a changé de main

Les hôtels du groupe Boujbel veulent s’engager sur la voie de la qualité



ARTICLES ASSOCIÉS

Mohamed Frikha : un pari fou ou bien calculé ?

frikha-mohamed
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Mohamed Frikha, directeur général du groupe Telnet a doublement surpris la communauté du transport aérien en Tunisie au moment où elle s’y attendait le moins.

Frikha a tout d’abord annoncé le lancement d’une nouvelle compagnie aérienne régulière à un moment où la conjoncture économique est dans l’incertitude la plus totale. Ensuite, il a choisi l’aéroport de Sfax comme base opérationnelle de sa future compagnie baptisée Syphax Airlines. Normal diriez-vous pour un enfant de la région.

Telnet, le groupe qu’il dirige et dont il est l’un des actionnaires de référence, est une société tunisienne d’ingénierie et de conseil dans l’innovation et les hautes technologies œuvrant dans les secteurs des télécoms et multimédia, automobile et transport, avionique et défense, sécurité et carte à  puce, électronique et industrie. Elle emploie près de 1000 personnes sur plusieurs sites à  Tunis, Sfax et sur son antenne parisienne. Récemment, l’entreprise a fait son entrée à  la Bourse de Tunis. Pour le lancement de Syphax Airlines, Mohamed Frikha a sans aucun doute profité de cette levée de fonds pour la réinvestir au sein de la nouvelle S.A qui disposera d’un capital de 10 millions de dinars.

En attendant l’obtention du feu vert des autorités de tutelle pour faire voler ses avions, Syphax Airlines laisse les professionnels du transport aérien dubitatifs : au moment où le secteur en Tunisie butte encore face au protectionnisme de l’Etat en faveur de Tunisair, le lancement d’une compagnie aérienne semble être perçu comme un pari extrêmement risqué, voire totalement fou. D’autant plus que selon les premières informations, Syphax Airlines ne sera ni une compagnie low cost, ni une compagnie charter, son modèle économique semblant être fondé exclusivement sur le trafic régulier.

Ceux qui connaissent de près Mohamed Frikha n’hésitent cependant pas à  répliquer que l’homme n’est pas né de la dernière pluie et que s’il a décidé de lancer un tel projet, c’est parce qu’il a sa petite idée derrière la tête. Le potentiel d’hommes d’affaires voyageant au départ de Sfax serait-il à  ce point suffisant pour assurer la rentabilité d’une compagnie aérienne ? A moins que Frikha ait misé sur le rhume aigu qui frappe Tunisair et Nouvelair actuellement…

Hédi HAMDI



ARTICLES ASSOCIÉS

Officiel: pas d’Open Sky en Tunisie en 2011 !

open-sky-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Voilà  une nouvelle qui va certainement déplaire aux opérateurs du secteur touristique et en premier lieu aux hôteliers : l’ouverture du ciel tunisien n’aura pas lieu de sitôt. L’information a été confirmée aujourd’hui par Salem Miladi, ministre du Transport.

« Compte tenu de la conjoncture actuelle, il n’est pas possible de mettre en application des accords cette année » a-t-il déclaré dans une interview au journal La Presse. Le ministre a expliqué que « pour faire face à  la concurrence des autres compagnies, la solution est claire : il s’agit d’améliorer la compétitivité des compagnies nationales qui doivent s’adapter au nouveau cadre et en baissant les charges ».

Le décryptage de ces déclarations de Salem Miladi nous amène à  en déduire que le protectionnisme est encore de mise dans le transport aérien et laisse entendre que l’entrée de nouvelles compagnies aériennes sur le marché tunisien est encore considérée comme une menace pour le pavillon tunisien, et en premier lieu Tunisair.

Plus surprenant encore, le ministre du Transport évoque dans la même interview le développement des aéroports régionaux « qui peuvent être chargés de certaines activités ». On sait qu’il a été à  un moment donné question de vouloir faire de l’aéroport de Tabarka un aéroport dédié à  l’entretien technique des avions. On a également évoqué la dynamisation de l’activité fret sur certains aéroports de l’intérieur pour compenser la faiblesse de l’activité passagers.

Cependant, la déclaration du ministre dans le journal La Presse laisse dubitatif : « certains aéroports ont été créés dans les régions pour contribuer à  atténuer au déséquilibre régional et sont peu exploités ». Le ministre actuel aurait-il oublié que les aéroports de Tabarka et de Tozeur bénéficient déjà  de l’Open Sky depuis plusieurs années et que cela n’a pas permis de les dynamiser ? Sait-il que les hôteliers en premier lieu attendent avec impatience que l’Open Sky entre en vigueur afin de permettre aux compagnies low cost notamment d’atterrir sans contraintes en Tunisie et drainer ainsi une nouvelle catégorie de clientèle individuelle ? Sait-il que l’Open Sky aurait forcément pour conséquence d’alléger, un tant soit peu, la pression des tour-opérateurs qui ont aujourd’hui la main-mise sur le tourisme en Tunisie ?

La déclaration du ministre du Transport peut donc être assimilée à  une grande désillusion et consolide le scepticisme de la filière touristique tunisienne quant à  son avenir.

J.R

Lire aussi :

Néjib Chebbi promet l’Open Sky à  la Tunisie

L’ouverture du ciel tunisien est-elle une priorité ? 



ARTICLES ASSOCIÉS

Nouveaux représentants de Tunisair et de l’ONTT à  l’étranger

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Chaque année à  pareille époque, c’est le ballet des nominations à  l’étranger au sein de l’Office national du tourisme tunisien et de la compagnie Tunisair. Des nominations étroitement liées dans la mesure où les deux organismes collaborent sur les principaux marchés émetteurs de touristes sur la Tunisie.

Du côté de l’ONTT, trois grands marchés ont été concernés par le remaniement : l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne, tandis que l’on note un retour en force des représentants locaux destinés à  épauler les représentants généraux sur leur marché principal ou sur des marchés contigus.

Chez Tunisair, la grande nouveauté réside dans la nomination d’un directeur pour l’Europe centrale qui sera basé à  Varsovie, ce qui préfigure de la réouverture de la ligne régulière sur Tunis après celle sur Moscou (de nouveau opérationnelle depuis le mois de juin dernier)[lire notre article à  ce sujet]. Enfin, la nomination du directeur central du Produit à  Rome est le reflet de toute l’importance accordée par le transporteur national à  ce marché et à  son potentiel touristique.

Cliquer pour les nominations de l’ONTT

Cliquer pour les nominations de Tunisair

Cliquer pour les nominations d’Amadeus Tunisie 



ARTICLES ASSOCIÉS

OACA : une montagne de problèmes pour accueillir le nouveau PDG

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

5 mois. Le PDG de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) n’aura pas tenu plus longtemps. Nommé le 12 mars 2011, Ridha Abdelhafidh a fini par jeter l’éponge face aux énormes problèmes au sein de l’Office laissés par ses différents prédécesseurs et notamment Mohamed Chérif, dernier PDG sous l’ancien régime.

Le ministère du Transport a finalement décidé de faire appel à  un « enfant de la maison », en l’occurrence Kamel Farhani, architecte de formation, mais qui a passé toute sa carrière au sein de l’OACA. Il a été nommé au poste de PDG le 12 août. Avant sa nomination, il occupait le poste de directeur central des Etudes et des Projets, qui chapeaute les directions de l’infrastructure aéroportuaire, l’architecture d’intérieur, les études techniques et les projets régionaux.

Bien qu’étant au fait de tous les dossiers de l’entreprise, sa tâche sera loin d’être de tout repos dans la mesure où il va hériter des énormes difficultés dans la gestion des 7 aéroports sous sa tutelle (Tunis, Djerba, Sfax, Tozeur, Gabès, Gafsa et Tabarka), notamment les impayés des compagnies aériennes tunisiennes, tant publiques que privées, mais aussi des relations inhérentes à  l’opérateur privé turc TAV qui gère les aéroports de Monastir et d’Enfidha et dont une partie des salariés est détachée de l’Office. L’OACA compte plus de 3000 salariés avec un chiffre d’affaires avoisinant les 250 millions de dinars en année dite « normale ». En 2011, et avec la chute de l’activité charter liée à  la crise du tourisme, ses résultats financiers devraient être bien inférieurs.

Du côté de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie), on milite depuis plusieurs années afin que toutes les entreprises tirant des revenus du tourisme contribuent au fonds de compétitivité auquel sont soumis uniquement les hôtels et les agences de voyages. L’OACA sera parmi les premiers à  être appelé à  mettre la main à  la poche.

Pour mémoire, le champ d’action de l’OACA couvre l’exploitation, l’aménagement et le développement des aéroports ainsi que l’accomplissement de toutes les opérations et services nécessaires aux voyageurs, au public, aux aéronefs, au fret et au courrier aérien dans les aéroports ; le contrôle régional et local de la navigation aérienne et la participation à  l’exécution des plans de recherches et de sauvegarde ; la délivrance de tous les documents requis pour le personnel aéronautique, les aéronefs et la navigation aérienne.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Le Sentido Tabarka Beach tire le produit hôtelier local vers le haut

sentido-hotel-tabarka
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’hôtel Sentido Tabarka Beach à  Tabarka accueille samedi 13 août le chanteur de jazz tunisien Mounir Troudi pour un concert en soirée à  partir de 22 heures.

Cet événement musical s’inscrit dans une approche inédite initiée par l’un des fleurons des lieux d’accueil de notre pays, l’hôtel Sentido Tabarka Beach, et tend à replacer l’établissement hôtelier bien connu et apprécié dans son contexte à  la fois géographique et culturel.

Niché au creux de l’un des plus beaux sites naturels de la Tunisie, à  flanc de montagne et surplombant une mer pure comme le cristal, l’hôtel qui s’était déjà  démarqué par une architecture épurée et l’immense baie vitrée de son lobby, séduisant les touristes étrangers ainsi que les aficionados tunisiens, n’est pas un simple lieu d’hébergement qui propose du soleil et de la baignade mais un véritable lieu de rendez-vous, offrant à  ses hôtes différentes manières de se rapprocher de l’âme du Nord-Ouest de la Tunisie.

La direction de l’établissement est bien consciente qu’aujourd’hui, le tourisme tel qu’on le pratiquait dans les années 70 est à  jamais révolu. La démocratisation du voyage a poussé les opérateurs du secteur à  imaginer des concepts d’hôtellerie et de découverte d’une région ou d’un pays, qui lient à  la fois le plaisir, les sensations fortes, le culturel et l’immersion dans ce qui constitue « l’âme » d’un pays ou d’une culture. Et ce afin de répondre à  une attente manifeste de la part des voyageurs de nos temps. Les tunisiens, tout autant que les touristes, sont à  la recherche de ce « plus ».

Aujourd’hui, ils veulent donner du sens à  leurs vacances et désirent se rapprocher, pendant leur séjour, de «l’essentiel», c’est-à -dire de ce qui, au-delà  des gadgets de la vie moderne, caractérise l’essence d’une civilisation. Il y a aussi, surtout pour les citadins, un réel besoin de renouer avec la nature.

L’hôtel Sentido Tabarka Beach a ainsi élaboré des programmes d’excursions en 4×4 privatifs et commentés par des guides pas comme les autres, puisqu’il s’agit d’universitaires issus de la région et qui sont chacun spécialisés dans une discipline, ayant en commun le désir de partager leur passion pour ces lieux qu’ils connaissent… par coeur.

Dans le même esprit, le Sentido Tabarka Beach travaille actuellement sur des propositions de week-end pendant lequel les enfants seraient pris en charge par une équipe et se verraient ainsi proposer des activités « nature » ou spécialement élaborées pour leur permettre de vivre une belle expérience. Quant à  leurs parents, il en profiterait pour mieux se détendre et accéder plus facilement aux activités thalasso ou golf que propose l’hôtel.

Toujours dans le même esprit d’authenticité et de recherche de sens, le Sentido Tabarka Beach travaille en constante collaboration avec des artisans et des designers pour créer de nouveaux produits destinés à  s’intégrer à  la décoration de l’hôtel. Ce processus a déjà  commencé mais n’a pas encore atteint suffisamment de visibilité. L’établissement y travaille.

Cet engagement qui se traduit concrètement par la mise en place de diverses prestations innovantes, attisant la curiosité, constitue le début d’un ensemble de démarches traduisant les réflexions de l’ensemble de l’équipe du Sentido Tabarka Beach en la matière.

Il en est ainsi du programme de soirées musicales en préparation. La direction invitera des artistes dénotant un style affirmé et qui contribuent à  rénover la scène musicale tunisienne. L’établissement, par ailleurs, ne s’arrêtera pas aux frontières de la seule Tunisie et présentera, à  moyen terme, des talents venus d’autres pays du Maghreb.

L’objectif n’est pas de proposer forcément des vedettes, mais plutôt de faire découvrir des coups de cœur, des artistes appréciés notamment pour la qualité et la créativité de leur travail.

La deuxième édition du Tabarka Salsa Festival, qui s’est entièrement déroulée au sein de l’hôtel, est l’exemple flagrant de ce qui pousse le Sentido Tabarka Beach à  continuer dans cette voie : un hôtel n’a de valeur que s’il propose une manière enchantée de voir la vie… et quoi de plus vivant que la rencontre avec l’autre, que ce soit à  travers une musique , le produit d’un savoir-faire ou la connaissance qu’induit une excursion bien commentée ?



ARTICLES ASSOCIÉS

Tourisme… judiciaire

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

En dépit des efforts entrepris par le ministère du Commerce et du Tourisme afin de sauver la saison touristique, les statistiques montrent clairement que l’activité touristique est marquée, depuis le mois de janvier 2011, par une chute généralisée des entrées, des nuitées et des recettes.

Malgré les campagnes publicitaires à  plusieurs dizaines de Millions de dinars, les opérations de séduction auprès des Tour-Operators et autres prescripteurs, le tourisme tunisien a du mal à  retrouver son rythme de croisière.

Pour y remédier, une idée d’un nouveau produit révolutionnaire me vient à  l’esprit et pourrait, à  mon avis, non seulement sauver la saison mais aussi placer la destination Tunisie au 1er rang de la région et ce pendant plusieurs décennies.

Grâce à  la magistrature tunisienne qui est devenue « totalement indépendante et seules la conscience et la loi ont un pouvoir sur elle », pour reprendre les termes exacts du ministère de la Justice, il serait temps d’exploiter cette « indépendance » pour en faire un produit touristique.

Après la réussite du tourisme médical, notre chère Patrie pourra « involontairement » inventer le tourisme…..judiciaire !

En effet, avec le tourisme judiciaire tunisien qui vous garantit un taux d’acquittement de 100%, imaginons tous les dictateurs (Moubarak, Kadhafi, Gbagbo, Zaba et cie…), arnaqueurs (Madoff et cie…), dealers et blanchisseurs d’argents ainsi que les criminels de guerre reconnus (Mladic, Hadzic, etc.) et non encore reconnus (Bush, Assad…), qui vont se ruer sur la Tunisie pour se faire juger dans la légalité !

Ministère de la Justice, ministère du Tourisme, unissez-vous pour bien coordonner les arrivages avec les procès afin d’éviter le surbooking car pour ce nouveau produit révolutionnaire, les experts estiment que la Tunisie sauvera, non seulement sa saison touristique mais battra également des records en nombre de touristes.

Hatem Achour



ARTICLES ASSOCIÉS

L’ONTT nomme de nouveaux représentants à  l’étranger

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’Office national du tourisme tunisien a confirmé aujourd’hui la liste de ses cadres qui seront affectés au sein de ses diverses représentations à  l’étranger à  compter du mois de septembre 2011.

Première représentation concernée, celle en Allemagne où a été nommé Mohamed Saïdi en tant que représentant général avec siège à  Francfort. Il s’agit d’un pays qu’il connaît bien puisqu’il y a déjà  exercé en qualité de représentant adjoint jusqu’à  l’année dernière.

Néji Ben Othman, directeur de l’édition à  l’ONTT, a été nommé pour sa part représentant général pour l’Italie avec siège à  Milan. A Zurich, c’est Anis Rezgui qui dirigera la représentation pour la Suisse. Au bureau de Stockholm, Amine Hajri siègera désormais en tant que représentant général pour la Scandinavie.

Tarek Aouadi a, pour sa part, été nommé à  Prague en remplacement de Wahida Jaïet qui est mutée à  Londres en qualité de représentante générale à  la place d’Anissa Ramondi El Euchi en fin de mandat.
Mohamed Boujdaria quitte pour sa part Francfort pour Vienne où il a été nommé en qualité de représentant pour l’Autriche et la Hongrie. Après avoir annulé la fonction d’adjoint l’année dernière, l’ONTT revient sur cette décision et vient d’en (re)nommer 9 nouveaux (ou anciens). Il s’agit de :

-Amel Zarrouk à  Paris

-Maher Klibi à  Lyon

-Lassaâd Chebbi à  Francfort

-Walid Ben Ammar à  Londres

-Leïth Ben Zakour pour la Hongrie avec siège à  Vienne

-Zeineb Zouaoui pour la Belgique avec siège à  La Haye

-Walid Iheb Jaziri à  Stockholm

-Rostom Bouzidi à  Moscou

-Hassouna Chakroun à  Oran



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisair affecte de nouveaux représentants en Europe et en Afrique

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Tunisair vient de procéder à la nomination de quelques nouveaux représentants à l’étranger.

En Europe, Habib Ben Slama, jusque-là  directeur central du Produit, a été nommé en qualité de représentant général pour l’Italie. Mohamed Farhat, qui occupait le poste de directeur de la Délégation générale, a été nommé représentant général de Tunisair pour l’Europe centrale (y compris la Russie) avec siège provisoire à  Vienne dans l’attente de l’ouverture d’un nouveau bureau à  Varsovie. Dans la capitale autrichienne, c’est Awatef Ben Fkih qui a été nommée pour le marché tandis qu’à  Bruxelles, Chaker Mrabet dirigera la représentation générale. Hayet Bouali, jusque-là  directrice de la Formation, a été nommée à  Paris en tant que représentante adjointe.

A Amsterdam, Tunisair a confirmé la fermeture de sa représentation.

Sur le continent africain, Tunisair a nommé en tant que nouveaux représentants Fayçal Ben Amara à  Abidjan, Souhaib Belkhodja à  Nouakchott et Kamel Mzah à  Dakar.

Suite à  ces affectations, plusieurs nouveaux directeurs devraient être nommés aux postes « vacants » : la direction centrale du Produit, la direction de la Formation, ainsi que la Délégation générale.



ARTICLES ASSOCIÉS

Failles sécuritaires à  l’aéroport Tunis-Carthage ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A l’heure où la police des frontières de l’aéroport Tunis-Carthage est au centre d’une énorme polémique au sujet de l’autorisation de voyager accordée à  Saïda Agrebi, ancienne présidente de l’ATM (Association tunisienne des mères) et ce malgré les poursuites judiciaires contre elle, le ministère du Transport a annoncé hier la formation de « dix équipes chargées de la sécurité de l’aviation civile ».

Ces équipes, devant se réunir quotidiennement, seront chargées, de l’identification des différents maillons du système de sécurité dans le domaine de l’aviation civile et de proposer des solutions pratiques pour pallier aux défaillances constatées en matière sécuritaire, aux niveaux des compagnies aériennes nationales, des aéroports et des centres de formation a confirmé l’agence TAP dans une dépêche.

L’objectif de la constitution de ces équipes consiste, selon le responsable de la communication au ministère du transport, à  relever le niveau de sécurité des services du transport aérien, conformément aux standards internationaux.

Ces équipes comptent des cadres de la direction de l’aviation civile, des compagnies de transport aérien et des aéroports ainsi que des formateurs.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tourisme au 31 juillet : baisses sur toute la ligne

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Au cours des 7 premiers mois de l’année, les recettes en devises issues du tourisme en Tunisie ont régressé de -47% par rapport à  celles de 2010, à  952,5 millions de dinars.

Selon les dernières statistiques de l’ONTT, les entrées ont enregistré un repli de 39% de janvier à  juillet 2011, chutant à  2.422.364 de touristes, contre 3.972.009 au cours de la même période de 2010.

Les nuitées globales (9.071.644) ont également diminué de 43,1% depuis le début de l’année et ce malgré un très bon mois de juillet stimulé par le tourisme local. Les plus fortes baisses ont été constatées dans les zones de Sousse (-64,5%), Djerba-Zarzis (-43,2%), Monastir-Skanès (-42,9%), Mahdia (-36,9%) et Yasmine-Hammamet (-30,9%).



ARTICLES ASSOCIÉS

Moitié moins de Français et d’Allemands en Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Aux frontières tunisiennes, 1.070.208 entrées touristiques européennes ont été comptabilisées depuis le début de l’année jusqu’au 31 juillet. Par nationalités, les Français ont été 437.586 à  choisir la destination pour leurs vacances, soit 46,5% de moins qu’à  la même date il y a un an.

Les touristes allemands sont également en recul de 53,3% avec à  peine 106 645 entrées alors que le nombre des touristes anglais (116 100 entrées) a accusé une baisse de – 38,8%.

S’agissant des touristes maghrébins, les statistiques montrent une régression des Algériens (-43,9%), passant de 621 155, en 2010, à  348 645 en 2011.

Le nombre de touristes libyens a atteint 764.639, marquant un repli de 32,5% (ce chiffre concerne uniquement les libyens qui séjournent dans les hôtels).



ARTICLES ASSOCIÉS

UN HUB A TUNIS-CARTHAGE OU LES DIVAGATIONS DE L’ANCIEN REGIME

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Plusieurs années durant, on nous a annoncé que l’aéroport Tunis-Carthage allait se transformer en Hub pour devenir une plate-forme régionale de correspondances, notamment entre l’Afrique subsaharienne et l’Europe d’une part et le Moyen-Orient d’autre part. Quelle belle initiative à  inscrire au palmarès de ceux qui en ont eu cette idée géniale et qui ont osé rendre public une telle aberration !
Car déclarer, avec autant de simplicité, vouloir transformer un aéroport bâti il y a 39 ans – et amélioré il y a un peu plus d’une quinzaine d’années- en une plate-forme aérienne régionale performante relève tout bonnement du rêve, du fantasme, ou plus probablement de la manipulation des masses.
Pour mieux saisir la perspective, il est fondamental de comprendre que le principe du Hub, c’est de permettre de connecter des flux de trafic aérien avec des vagues de départs et d’arrivées réparties en différentes plages. Cette organisation a l’avantage d’offrir aux passagers un nombre de connexions et de correspondances en un laps de temps très court. Ce qui a pour conséquence de générer un flux de trafic énorme sur l’aéroport concerné, flux de trafic drainé par la compagnie aérienne partenaire qui y gagne en termes de remplissage de vols.

La course aux connections

Entre les grands aéroports européens, c’est la course au MCT (Minimum Connecting Time) et à  celui qui réussit à  offrir un temps de correspondance le plus court possible. Pour ce faire, il faut deux éléments fondamentaux : une compagnie aérienne en pleine expansion capable d’assumer un maillage de vols internationaux, et de l’autre une infrastructure performante étudiée en conséquence. Les exemples européens sont là  pour témoigner de la pertinence de la méthode : Lufthansa s’est adossée aux opérateurs aéroportuaires fédéraux pour ses Hubs de Francfort (Fraport AG) et de Munich (Flughafen München GmbH), Air France s’est appuyée sur ADP pour ses Hubs de CDG et de Lyon St-Exupéry, idem pour KLM à  Schiphol, British Airways à  Heathrow, etc. En fait, il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant : l’exploitant d’aéroport investit en fonction des besoins spécifiques de sa compagnie partenaire et en retour, la compagnie garantit un niveau de trafic passagers suffisamment important pour rentabiliser les investissements consentis. A Paris CDG, le satellite S3 permet par exemple des correspondances de 15 minutes entre deux avions !
Sur un autre plan, la course au Hub se joue aussi en amont lors de la réservation sur les GDS (Amadeus, Sabre, Galileo, etc.). En effet, la compagnie offrant le MCT le plus court s’affiche automatiquement sur la première page du GDS et est donc privilégiée en termes de vente.

Un satellite qui a ses limites

Quid de la situation de l’aéroport Tunis-Carthage : le satellite actuel est certes efficace pour les vols de point à  point qui caractérisent la nature du trafic de la compagnie nationale Tunisair et des autres compagnies qui desservent la destination. Point barre ! Ne parlons pas de l’infrastructure qui, en aucun cas, n’a été élaborée de sorte à  en faire un Hub.
Transformer Tunis-Carthage en un Hub aérien ? C’est possible, à  condition de détruire totalement les infrastructures actuelles et les refaire selon des normes conformes aux exigences du principe du Hub. Secundo, il est clair que le réseau de Tunisair n’est absolument pas apte à  se lancer dans une politique de Hub. De plus, la compagnie a retardé la date de réception de ses appareils long-courriers et songe sérieusement à  la fermeture de lignes ouvertes récemment et jugées non rentables. Ceci outre les problèmes de pollution sonore qui se poseraient pour les riverains de l’aéroport qui est bordé par des zones à  forte concentration d’habitants. Par conséquent, un Hub à  Tunis Carthage, ce sera quand les poules auront des dents !

H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

Personne ne veut de l’hôtel Excel

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Depuis le mois de janvier 2005, l’hôtel Excel à  Yasmine Hammamet a été mis à  la vente suite à  une décision de justice malgré plusieurs tentatives de compromis. Toutefois, il se trouve que personne ne semble intéressé par cet établissement classé 3 étoiles de 230 lits situé en 2e position par rapport au front de mer. Le commissaire d’exécution garde cependant espoir et a relancé un nouvel appel d’offres pour tenter de trouver un acquéreur. Condition requise : se décider avant le 29 août.



ARTICLES ASSOCIÉS

Qui sont les nouveaux ambassadeurs de la Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Ils ont reçu leurs lettres de créance le 29 juillet des mains du président de la République par intérim. Ils seront les représentants de la Tunisie mais auront sans aucun doute aussi un rôle important à  jouer sur le plan de la promotion touristique, notamment ceux nommés dans des pays traditionnellement grands émetteurs de touristes sur la destination. Il s’agit de :

1- Rafaa Ben Achour: Maroc
2- Zine el Abidine Tarras: Bahreïn
3- Ilyes Kasri: Japon
4- Naceur Mestiri: Italie
5- Mehrez Ben Rhouma: Turquie
6- Raouf Chatti: Australie
7- Othman Jerandi: Délégué permanent auprès de l’ONU à  New York
8- Samia Zouari: Grèce
9- Tarek el Adab: Sultanat d’Oman
10- Naceur Bou Ali: Côte d’Ivoire
11- Mohamed Mondher Dheraïef: Qatar
12- Badie kedidi: République tchèque
13- Tarek Ben Salem: Mali
14- Hafedh Bajjar: Suisse
15- Mohamed Fawzi Blout: Liban
16- Ammar Lammari: République de Corée
17- Tarek Bettaïeb: Emirats arabes unis
18- Abdelmajid Ferchichi: Jordanie
19- Eloualid Doudech: Soudan
20- Mohamed Karim Ben Becher: Hollande
21- Mohamed Mestiri: Brésil
22- Ezzeddine Zayani: Congo
23- Youssef Louzir: Portugal
24- Ammar Ben Lamine: Serbie
25- Nadra Elraïs Epouse Drij: Pologne
26- Mahbouba Chebbi: Roumanie
27- Mohamed Antar: Indonésie
28- Moncef Baati: Ambassadeur représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Office des Nations unies et des organisations spécialisées à  Genève



ARTICLES ASSOCIÉS

Une taxe touristique à  Venise

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A compter du 24 août 2011, la ville de Venise introduira une nouvelle taxe touristique. Concrètement, les voyageurs qui souhaitent passer une nuit ou plus dans la ville paieront suivant la saison et le type de logement une contribution d’un montant entre €0,50 et €5,00 par personne et par nuit. Selon l’Office du tourisme italien (ENIT), cette taxe ne s’applique qu’aux cinq premières nuits. Pour les séjours de plus longue durée, aucun coût supplémentaire n’est perçu.

La taxe ne s’applique pas aux enfants de moins de dix ans, les touristes qui dorment dans les auberges de jeunesse et les guides de groupe (un guide pour vingt-cinq personnes). Pour les jeunes entre dix et seize ans une réduction de 50% est appliquée.

L’adjoint au maire de la ville, Sandro Simionato, a souligné que «grâce à  cette taxe, les touristes apportaient une contribution importante pour la préservation du patrimoine culturel unique que représente Venise, tout en permettant d’améliorer l’offre touristique».



ARTICLES ASSOCIÉS

Tourisme au Kef, parce que la ville le vaut bien

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Six cent mille dinars viennent d’être débloqués pour le lancement de l’aménagement du circuit touristique et culturel de l’ancienne médina du Kef, sur un investissement global prévu de 9 millions. Il s’agit d’un cofinancement entre les ministères du Tourisme et de la Culture, décidé, aujourd’hui et qui concerneront les sites de concerneront de Sidi Hassine, Dar El Kahia, la Kasbah, le temple des eaux, le complexe historique de Sidi Boumakhlouf, la basilique, les grands thermes, la synagogue et les souks de la médina.

Les ministres du Tourisme et de la Culture, Mehdi Houas et Ezzedine Bachaouch, ont exprimé la volonté de donner au tourisme culturel dans la région du Kef, une forme concrète, à  même d’inscrire sa promotion dans une dynamique de développement effectif et durable.

Au delà  de la valorisation d’un patrimoine, longtemps marginalisé, la réalisation de ce projet qui générera des centaines d’emplois, sera à  l’origine d’une nouvelle dynamique de développement touristique, notamment, à  travers la multiplication des projets d’hébergement, de restauration et d’animation.

A ce propos, Mehdi Houas a fait remarquer qu’une partie de la Kasbah du Kef est susceptible d’abriter trois petites unités d’hébergement touristique, précisant que les promoteurs qui désirent investir dans cette voie bénéficieront de l’appui et des encouragements des pouvoirs publics.

Ezzeddine Bachaouch a annoncé, pour sa part, que le ministère de la Culture procédera en étroite collaboration avec les structures du ministère du Commerce et du Tourisme au lancement d’un plan national de circuits culturel et touristique dont l’amorce est déjà  effectuée au niveau de la région du Kef.

On se souvient par ailleurs que le 13 juin dernier, le ministère du Tourisme avait annoncé le lancement d’une stratégie promotionnelle visant à  mieux faire connaître la région et ses spécificités avec la promesse d’examiner les possibilités de création de gîtes ruraux dans les délégations de Kalaat Snan, Sers et Dahmani.

(D’après TAP)



ARTICLES ASSOCIÉS

Les ratés de la Omra au décollage

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le petit pèlerinage à  la Mecque démarre avec le début du mois de Ramadan. Mais pour les pèlerins, les problèmes ont commencé avant même de partir.

Lundi 1er août, le vol Tunisair TU 6815 à  destination de Médina a décollé avec 2h15 de retard. Celui prévu à  12h50 a finalement été annulé à  cause d’un problème entre la compagnie et l’agence de voyages ayant affrété le vol. En soirée, le vol à  destination de Jeddah est parti avec plus de 2h30 de retard.

La situation ne s’est pas améliorée le mardi 2 août : si le vol régulier vers Jeddah est parti sans encombre à  la mi-journée (45 minutes de retard uniquement), le vol supplémentaire prévu à  19h00 pour Médine a été annulé. Un autre vol est prévu en soirée vers Jeddah initialement à  21h10 du Terminal 2 de l’aéroport Tunis-Carthage.

« Ces retards sont dus à  un encombrement des aéroports saoudiens, ce qui cause des difficultés pour obtenir les autorisations de réalisation de certains vols supplémentaires programmés » a annoncé la compagnie Tunisair dans un communiqué.

Tout en présentant ses excuses à  ses passagers, le transporteur national a appelé ses passagers à  contacter leurs agences de voyages pour confirmer les horaires de départ prévus.

Photo : aéroport de Jeddah



ARTICLES ASSOCIÉS

A Hammamet, la fête fut très folle

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Quelle fête a-t-on organisé vendredi 29 juillet sur une plage de Hammamet ? Sous un immense chapiteau (dressé pour la circonstance), avec des invités triés sur le volet, rappelant les grands banquets de l’époque Sakhr Matri. Un service d’ordre impeccable et implacable, la plage fermée des deux côtés aux passants, des photographes de presse qui se font refouler avec la menace d’appeler la police à  la rescousse, l’accès à  l’hôtel (dont la plage abrite la fête) impossible pour les non-résidents.

Quant aux clients, ils n’ont pas eu la possibilité ce soir là  de s’approcher de la plage, leur plage, celle de leur vacances, et sont restés cantonnés dans l’hôtel. Alors la rumeur a enflé, a circulé, s’est répandue. Officiellement, il fallait dire : c’est le propriétaire des lieux qui organise une soirée privée. Soit. On se rhabille et on va voir ailleurs.

Mais à  peine le dos tourné, on nous a rappelé pour nous dire que c’était certes une fête particulière -un anniversaire pour être très précis- organisé à  titre privé par un officiel, très officiel, voire même un commis de l’Etat, actuellement en poste… à  un haut poste gouvernemental. Avec une poignée d’autres invités non moins célèbres (notamment un confrère à  lui et le fils d’un autre confrère hiérarchiquement supérieur).

Voilà  donc ce qui a justifié la chape de plomb qui s’est abattue sur cette portion de plage de Hammamet vendredi soir ! Voilà  ce qui a justifié un service d’ordre impressionnant assuré par une équipe en T-shirts noirs pour se distinguer et pour ne rien laisser filtrer, des fois que sur Facebook, quelques images furtives venaient à  être rendues public.

Rien à  redire, sauf : « bon anniversaire Madame ». A moins qu’il ne s’agisse d’une rumeur. Mais avec toute cette fumée, le feu a été particulièrement ardent.

Destination Tunisie



ARTICLES ASSOCIÉS

Défilé Coco sucré à  Monastir

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Beaucoup de monde s’était déplacé au Royal Elyssa Thalasso & Spa à  Monastir en ce samedi 30 juillet pour admirer le défilé de mode organisé par Coco Sucré, la marque tunisienne de beachwear et Tounsia4Ever, le site féminin tunisien. Un défilé qui prenait place à  l’extérieur du Royal Elyssa Thalasso & Spa, face à  la Méditerranée. Une assemblée principalement féminine pour découvrir la collection estivale de la marque Coco Sucré : maillots de bain, paréos, tuniques, couffins de plage, drapés…
Coco Sucré est une marque tunisienne fondée par Lamia Ben Sedrine, Kaouther Akkari (on l’appelle Coco) et Ghalia Ben Sedrine en 2008. En fait, une histoire de famille quand on sait que ces trois partenaires sont mère, fille et nièce. Le plus de la marque Coco Sucré : des articles uniques, tous faits main par plus de 200 femmes défavorisées provenant de toutes les régions de la Tunisie, et ajoutant leur savoir-faire et leurs spécificités régionales à  leurs talents multiples. Résultat : une collection à  la fois « tendance », chic et décontractée, non sans rappeler le patrimoine tunisien avec ses broderies chamarrées, ses couffins retravaillés et customisés.
Parmi la nombreuse assistance, on remarquait Lotfi Bouchnak et son épouse, Slim et Faten Zghal, propriétaires de la chaîne Thalassa Hôtels, Corinne Palomba, directrice générale du Royal Elyssa Thalasso & Spa et Fawzi Rouissi, l’ancienne gloire du football, accompagné de sa famille.



ARTICLES ASSOCIÉS

Libération du patron des hôtels « Dar Ismaïl »

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Youssef Mimouni, propriétaire des hôtels Dar Ismaïl, arrêté hier soir à La Marsa, a été libéré ce matin. L’information a été confirmée à  DestinationTunisie par un proche de son entreprise.

Selon les informations obtenues, aucune charge n’a été retenue contre le concerné. L’affaire ne serait cependant pas liée à  ses activités dans l’hôtellerie mais plutôt aux conditions de son rachat du restaurant le Grand Bleu à  Gammarth.

Les salariés de son groupe, bien que soulagés par la libération de leur employeur, se disaient ce matin « ébranlés par les affirmations de certains médias sur les conditions de son arrestation ».



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunis Sport City verra bien le jour

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le projet Tunis Sport City, en stand-by depuis près de 2 ans, verra bien le jour. Situé sur les Berges du Lac à  Tunis, le complexe immobilier et sportif sera conduit à  son terme a confirmé le groupe Bukhater, promoteur du projet, qui a indiqué que la suspension des travaux était due à  la crise économique mondiale notamment et aux problèmes financiers rencontrés par l’Emirat de Dubaï en particulier. Cette confirmation est intervenue en marge de la récente visite à  Tunis d’un groupe d’investisseurs émiratis.



ARTICLES ASSOCIÉS

APRES 88 JOURS, FIN DE LA DISETTE SUR LES VOLS TUNISAIR

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Tunisie Catering reprend le travail après une grève historique. Le personnel de la filiale du groupe Tunisair chargée d’alimenter les avions en catering et en journaux notamment a finalement accepté de cesser son mouvement de grève entamé le 2 mai 2011. Il a cependant fallu d’âpres négociations entre les deux syndicats (la Fédération générale du transport, relevant de l’UGTT) et l’Union régionale du travail de Tunis) et la direction générale de Tunisie Catering -qui compte dans son tour de table la société française Newrest (photo) qui opère dans 18 autres pays A la base, les employés de la société exigeaient d’être intégrés au sein de la compagnie Tunisair au même titre que le personnel des autres filiales. Mais la présence de l’actionnaire étranger a rendu la procédure impossible.

Finalement, c’est un accord intermédiaire qui a été trouvé : le personnel bénéficiera « d’amélioration des salaires et des primes qui seront proches de ceux accordés par Tunisair à  hauteur de 70%, dans une première étape, pour atteindre 80% par la suite » a déclaré le secrétaire général de la fédération du transport à  l’agence officielle TAP, qui a précisé qu’en outre « il a été convenu d’un contrat commun (sorte de statut) qui sera élaboré dans un délai ne dépassant pas le mois de septembre 2011. Cet accord stipulera plusieurs droits et devoirs et offrira plusieurs acquis (aspects sociaux, formation, assurance). »

De même, il a été décidé que le conseil d’administration de la société sera désormais « tunisien ». Exit donc Marc Giraud, le directeur général de Tunisie Catering ? En attendant, les pertes pour la société ont été estimées à  5 millions de dinars pour les 88 jours de grève, outre les retombées sur l’image de marque de la compagnie nationale au plus fort de la haute saison estivale.

Sur le plan des vols, la grève a également affecté la ponctualité de Tunisair qui a enregistré à  chaque mouvement d’avion un minimum de 30 minutes de retard selon certaines sources.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Les opérateurs tunisiens vont-ils faire le poids face au nouveau géant français du tourisme ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La filière touristique tunisienne n’a pas accueilli la nouvelle avec beaucoup d’enthousiasme. Le 22 juillet, le premier voyagiste européen TUI Travel a annoncé la fusion de l’ensemble de ses filiales françaises, à  savoir les voyagistes Nouvelles Frontières et Marmara, outre Tourinter, un spécialiste des voyages à  la carte dans les îles, et Aventuria, un opérateur haut de gamme positionné sur les voyages d’aventures. Avec ce rapprochement, programmé pour fin 2011 ou début 2012, TUI Travel deviendra incontestablement le voyagiste N°1 au départ de l’Hexagone, et bien évidemment sur la Tunisie. Marmara est d’ailleurs jusqu’à  ce jour le premier pourvoyeur de touristes français sur la destination avec précisément 360.733 clients réalisés en 2010, en hausse de 4,7% par rapport à  l’année précédente.

Marmara (23,6 millions d’euros de bénéfice net en 2009-2010) exploite à  ce titre tous les hôtels du complexe Dar Jerba (Dahlia, Narjes, Yasmine, Zahra et l’appart-hôtel El Manara) ainsi que le Hammamet Beach et le Tropicana Monastir sous l’enseigne Club Marmara. Son agence réceptive à  Djerba est STT (détenue à  51% par le groupe Aziz Miled). Au niveau du transport aérien, la compagnie Nouvelair est également le transporteur exclusif de Marmara sur la Tunisie. 

Pour ce qui concerne Nouvelles Frontières (65.945 clients sur la Tunisie en 2010, soit sa meilleure réalisation depuis 2005, son année de référence sur la destination), sa marque hôtelière (Paladien, devenue NF Club en décembre 2010) est également présente, notamment sur le Palm Beach à  Djerba ou encore sur le Hammamet Club avec d’importantes capacités en lits. Son agence réceptive est Hannibal Tour (groupe Adel Boussarsar). Au niveau de l’aérien, le T.O transporte sa clientèle avec plusieurs compagnies aériennes dont notamment Tunisair et la sienne, Corsairfly.

L’objectif affiché de cette fusion est de sauver Nouvelles Frontières qui rencontre de très grosses difficultés financières depuis quelques années (300 millions d’euros de déficit en dix ans). Mais en filigrane, elle permettra sans aucun doute de réaliser des économies d’échelle, de créer des synergies communes et de consolider leur position. Pour nombre d’observateurs du secteur, la création de ce nouvel ensemble (qui pèse déjà  1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires) va sans aucun doute octroyer au groupe un pouvoir de négociation encore plus fort à  même de défavoriser les hôteliers, les agences de voyages réceptives et les compagnies aériennes tunisiennes qui risquent d’être acculées à  vendre à  des prix encore plus bas, sachant déjà  qu’en termes de branding, Marmara et Nouvelles Frontières ont toujours été situées au bas de l’échelle.

Reste maintenant à  savoir ce qui va réellement changer sur le plan partenariats en Tunisie suite à  cette fusion et à  la remise à  plat de toute la stratégie : TUI Travel (qui entend conserver les deux marques NF et Marmara) gardera-t-il ses deux réceptifs ou va-t-il les mettre en concurrence et opter pour le moins disant ? Au niveau de l’aérien, le pavillon tunisien résistera-t-il au forcing tarifaire qui va sans aucun doute être mis en place ? Quel impact y aura-t-il sur les hôtels partenaires suite à  ce rapprochement ? Autant de questions que le tourisme tunisien tout entier est en droit de se poser, sachant que le risque d’un manque à  gagner supplémentaire se profile pour les caisses de l’Etat tunisien face à  cette concentration qui continue chez les principaux pourvoyeurs de touristes sur la destination.

Hédi HAMDI



ARTICLES ASSOCIÉS

Aéroport Sfax-Thyna: l’impossible rêve des patrons sfaxiens

sfaxiens-aeroport
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’aéroport Sfax-Thyna tourne à  5% de ses capacités. Rien de nouveau cependant à  signaler car cet état de fait date d’il y a plusieurs années.

Aéroport aux normes internationales, Sfax-Thyna voit passer quelques avions de temps à  autres, notamment un vol de Tunisair sur Paris, les vols de Tunisair Express vers la Libye (en tant normal), une desserte de la Libyan Airlines sur Tripoli (avant les événements), des vols intérieurs en provenance de Tunis (quand ils ne sont pas supprimés faute de passagers), ou encore des vols à  destination du pèlerinage aux Lieux Saints une fois par an.

Pendant plusieurs années également, Air France y a assuré un vol régulier sur Paris avant de jeter l’éponge tandis que depuis l’entrée en exploitation de l’autoroute Tunis-Sfax, la demande sur cette ligne assurée par Tunisair Express a plongé.

Entré en exploitation en 1980, l’aéroport a été rénové en 2006 et n’a jamais passé la barre des 100.000 passagers par an, la « meilleure » année étant 2008 avec 98 mille passagers enregistrés.

L’URICA (l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat) de Sfax a mené l’enquête auprès de 124 entreprises économiques de la région et en a déduit « un manque d’organisation au niveau des vols et l’absence de coordination avec les différentes compagnies aériennes ». Les hommes d’affaires interrogés ont estimé que, malgré la demande, il y a obligation de monter jusqu’à  Tunis pour pouvoir se rendre en France, en Italie, en Allemagne ou encore en Libye. Il ressort par ailleurs de l’enquête que 62% des passagers au départ de Sfax partaient pour raisons d’affaires et notamment pour participer aux foires et salons internationaux.

L’étude de l’URICA, réalisée en collaboration avec l’Institut Supérieur des Etudes Technologiques (ISET) de la région, en a déduit qu’il y avait nécessité de « revoir les prestations et les horaires des vols et les adapter à  la demande ».

Elle suggère également « la programmation de vols réguliers pour les destinations lointaines (Amérique du Nord, Asie) ainsi que pour les pays du Golfe et ceux du Proche Orient ».

Il semble cependant évident que cette étude s’est limitée à écouter les patrons de la région sans consulter l’avis des compagnies aériennes ni même celui de certains passagers qui n’oublieront pas de sitôt l’excès de zèle des douaniers de l’aéroport qui les a radicalement poussés à privilégier Tunis-Carthage quitte à devoir rouler plusieurs heures pour ne plus avoir à faire à  leurs fouilles intempestives et démesurées.



ARTICLES ASSOCIÉS

Le MIT 2012 déjà  fixé

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les dates du prochain salon du tourisme MIT à  Tunis ont été fixés. La société organisatrice, la MAP-Tourisme Info, a en effet annoncé que « la 18ème édition du salon du tourisme et des voyages M.I.T [Marché International du Tourisme] se tiendra du mercredi 25 au samedi 28 avril 2012 de 10 heures à  19 heures, au Parc des Expositions du Kram.

Lire aussi :

Un nouveau salon de tourisme en Tunisie



ARTICLES ASSOCIÉS

Les « vœux touristiques » du président de la FIDH

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

« Nous voulons que la Tunisie démarre sur des bases solides afin qu’elle demeure la terre de la tolérance et du tourisme ». C’est ce qu’a affirmé le président d’honneur de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), Patrick Baudouin, à  l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre du Gouvernement de transition, Béji Caïd Essebsi, au palais du gouvernement à  la Kasbah.



ARTICLES ASSOCIÉS

Big bang dans le tour-operating français : Nouvelles Frontières et Marmara fusionnent

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Une fusion entre le groupe Nouvelles Frontières, dans le rouge, et Marmara, autre filiale française du germano-britannique TUI Travel, vient d’être annoncée. Cette fusion, qui aura lieu d’ici fin 2011 ou début 2012, devrait permettre au nouvel ensemble d’être leader sur le marché. Cette fusion impliquera à  la fois les marques Nouvelles Frontières, Marmara,Tourinter et Aventuria. Avec un chiffre d’affaires pro forma avoisinant 2 milliards d’euros, TUI Travel France est désormais clairement le n°1 sur le marché français.

Cette méga opération fait désormais clairement de TUI Travel le premier voyagiste dans l’Hexagone avec 40% de part de marché, devant son grand rival Thomas Cook.
Sur le plan juridique, la fusion s’effectuera dans le cadre de l’absorption par le holding TUI Travel France de toutes les filiales françaises de la maison mère germano-britannique. Le pilotage du groupe a été confié au PDG de Nouvelles Frontières, Pascal de Izaguirre, qui a remplacé en mai dernier Jean-Marc Siano, contraint à  la démission. Le nouvel ensemble intégré sera adossé à  une compagnie aérienne, Corsairfly, la filiale de groupe Nouvelles Frontières.



ARTICLES ASSOCIÉS

CTN: nomination d’un nouveau PDG

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Taïeb Ghribi a été nommé président-directeur général de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN), a annoncé le ministère du Transport dans un communiqué rendu public lundi 18 juillet.



ARTICLES ASSOCIÉS

Le tourisme ne fait pas recette politiquement ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Dans la galaxie politique tunisienne et sa centaine de partis désormais officiellement reconnus, le tourisme semble avoir été tristement oublié. A trois mois des élections, ces partis ne semblent toujours pas avoir pensé à  l’extraordinaire réservoir d’électeurs que constituent les opérateurs touristiques. On estime en effet à  environ 1 million le nombre de personnes travaillant directement ou indirectement dans le secteur. Le parti qui réussirait à  séduire cet électorat aura, de toute évidence, une longueur d’avance sur ses concurrents.

Mais pour séduire cette catégorie d’électeurs, il faudra lui apporter la preuve que le tourisme aura la place qui lui revient dans l’action du futur gouvernement. Il faudra lui démontrer qu’outre les garanties politiques conventionnelles, le tourisme constituera l’un des fers de lance de l’économie nationale.

Toutefois, il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Avec le déficit d’image du tourisme tunisien, les forces politiques semblent avoir d’autres priorités que de s’occuper d’un secteur qui rapporte 3500 millions de dinars en devises dans les caisses de l’Etat sans parler des effets induits qu’il génère pour le pays. Donc pour l’instant, le tourisme ne semble pas faire recette sur le plan politique et ceux qui y travaillent commencent à  se poser de réelles questions sur leur devenir professionnel.

H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

Politique : la place du tourisme chez Ettakatol

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le secteur du tourisme ne semble toujours pas constituer l’une des priorités des partis politiques tunisiens actuellement en lice pour l’élection de l’assemblée constituante le 23 octobre prochain. Les professionnels du secteur scrutent avec attention et impatience tous ceux qui daigneraient mettre le doigt sur les vrais problèmes et les vrais défis du tourisme sur la période à  venir.

Dans la centaine de partis politiques qui se préparent à  entrer en campagne, Ettakatol (Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés) vient de présenter le 14 juillet son programme en 100 points. Et le 66e point de ce programme porte justement sur le tourisme.

Le parti de Mustapha Ben Jaâfar annonce qu’il incitera à  la rénovation des hôtels et qu’il fera procéder à  « un audit de la dette pour que les unités hôtelières encore économiquement viables puissent être rapidement mises à  niveau ». Ettakatol ne précise cependant pas comment il obtiendra des fonds pour ce faire.

Le parti promet par ailleurs d’ « encourager la création de produits touristiques de qualité et plus diversifiés ». A coup de baguette magique ou par la providence, la question n’est pas précisée non plus.

« Nous renforçons la promotion et la commercialisation de nos produits touristiques notamment par la mise en place des systèmes de ventes les plus modernes » assure le parti qui annonce également « la mise en œuvre une politique de formation efficiente des différents métiers du tourisme, notamment celles des guides touristiques ». Quant aux autres corps de métier, il n’en est nullement question dans le programme.

Au niveau du transport aérien, Ettakatol annonce : « Nous accélérons l’ouverture du ciel pour plus d’autonomie de notre tourisme par rapport aux TOs ». Aurait-il déjà  eu l’aval de Tunisair dans ce sens ? L’avenir nous l’apprendra.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Air Arabia Maroc : pourquoi la compagnie a quitté la Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie aérienne semble ne pas aimer l’été tunisien. Air Arabia Maroc a stoppé ses vols réguliers entre Casablanca et Tunis. Le dernier vol a été effectué le 14 juillet. Une source proche de la compagnie à  Tunis a expliqué que l’interruption des vols n’est que temporaire et était prévue de longue date. Selon la même source, la desserte a été suspendue faute d’avions disponibles en été mais devrait reprendre dès le mois d’octobre. Selon des chiffres communiqués à  DestinationTunisie, le taux de remplissage des appareils d’Air Arabia Maroc sur l’axe Casa-Tunis depuis le lancement de la ligne a été compris entre 60 à  70% et ce grâce à  une politique tarifaire et marketing agressive.
Cependant, et d’après une autre source, cet arrêt est dû en réalité à  une décision émanant de l’OACA (l’Office de l’aviation civile et des aéroports) qui aurait exigé d’Air Arabia Maroc une augmentation de ses taxes aéroportuaires à  compter du 15 juillet. La compagnie jouant le rôle d’une low cost régulière dans un environnement non encore intégré à  l’Open Sky, il a été considéré en conséquence que les tarifs pratiqués par Air Arabia Maroc étaient déloyaux à  l’égard des compagnies traditionnelles opérant sur le même axe, à  savoir les compagnies nationales Tunisair et Royal Air Maroc. Pour certains observateurs du secteur, il ne fait pas de doute que la compagnie privée a fait les frais du lobbying des deux compagnies publiques.

Air Arabia Maroc, filiale d’Air Arabia (Emirats), opère au départ de Casablanca depuis 2 ans. Sur Tunis, la desserte a été entamée le 26 décembre 2010 à  raison de trois vols par semaine.

Lire aussi :

Testé pour vous : un vol sur Air Arabia

La low cost Air Arabia a entamé la desserte de Tunis



ARTICLES ASSOCIÉS

TUNISAIR: ZIZANIE TARIFAIRE SUR LA LIGNE PARIS-TUNIS

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Il aura suffi d’un « coup de gueule » d’un Tunisien à  l’étranger se plaignant de la cherté des tarifs actuels pratiqués par Tunisair sur la ligne Paris-Tunis et repris par plusieurs organes de presse pour que se déclenche la polémique et l’avalanche de critiques à  l’égard de la compagnie nationale. «Un Paris/Tunis en A/R, du 11 au 31 juillet ne vous coûtera que 1335 euros (2500 DT) sur Tunisair contre au maximum 500 euros (950 dt) l’année dernière » avait déclaré Samir Bouzidi dans un communiqué aux médias tunisiens.
Pour contre-dire les affirmations de Bouzidi, Tunisair est rapidement montée au créneau pour affirmer que « les tarifs appliqués sur les vols de la compagnie en période de haute saison couvrant le mois de juillet n’ont pas connu de hausse substantielle par rapport à  l’année dernière ».

Soulafa Mokaddem, directrice des Relations publiques et de la Communication à  Tunisair, a démenti les critiques émises, précisant que « le transporteur public offre des réductions de 3 à  5% aux Tunisiens résidant à  l’étranger et des prix avantageux sur Internet pour ceux qui ont réservé en juin pour les mois de juillet, août et septembre ».

Pour mémoire, Tunisair a ajouté près de 23 vols hebdomadaires à  destination de la France, ce qui porte à  129 par semaine le nombre de lignes régulières opérées actuellement entre les deux pays. L’objectif étant de répondre à  la hausse du nombre de réservations et à  faire face à  la baisse des vols charters (-51%), a précisé la porte-parole de la compagnie, rappelant que les tour-opérateurs ont annulé un nombre important de leurs vols vers la Tunisie.

Pour le mois de juillet, les prévisions tablent sur une hausse de 11% des réservations sur les vols réguliers de la compagnie nationale en cette période où la demande est largement supérieure à  la capacité de la flotte de la compagnie (31 appareils).

Et pour clore la polémique, Tunisair a rendu public les tarifs qu’elle pratique sur l’axe Paris/Tunis/Paris.

En classe business :

• Tarif busines : 1411 euros.
• Tarif business spécial : 968 euros.
• Tarif business promotionnel : 727 euros.

En classe économique :

• Tarif normal économique : 1154 euros.
• Tarif excursion (3 mois) : 753 euros.
• Tarif PEX (tarif avec restrictions)(2 mois) : 565 euros.
• Tarif PEX (1 mois) : 458 euros.
• Tarif PEX (15 jours) : 318 euros



ARTICLES ASSOCIÉS

Mise à  niveau des hôtels : quels moyens pour quelles ambitions ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

300 millions de dinars d’investissements et 105 projets approuvés (pour 80.000 lits), c’est le bilan du programme de mise à  niveau des établissements hôteliers à  l’heure actuelle. Ce programme a, en réalité, déjà  reçu 242 demandes d’adhésion. Cependant, la composante immatérielle reste encore le parent pauvre du plan, au regard des investissements engagés. Celle-ci n’a pas en effet dépassé 10% des investissements.

Le sujet a été remis sur la table hier à  l’occasion de la réunion périodique du Comité de pilotage de ce programme en présence de Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie ainsi que des membres du comité représentant les départements concernés, les organisations professionnelles et les institutions de financement. La réunion a été consacrée à  l’examen et à  l’approbation de nouveaux dossières d’adhésion et au suivi de l’état d’avancement du programme avec toutes ses composantes et aux conditions de sa concrétisation.

Constatant la faiblesse des investissements alloués à  la formation et la maîtrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le ministre du Tourisme a insisté sur le fait que, si la rénovation est nécessaire, la formation est obligatoire et revêt même une dimension stratégique pour la qualité et la pérennité de l’offre touristique tunisienne. « Celle-ci, a souligné, Mehdi Houas, se doit d’être constamment réadaptée en fonction des attentes et aux évolutions de la demande et des marchés ».

Dans les rangs de la profession, le président de la FTH a insisté sur la qualité des plans de mise à  niveau soumis au comité ajoutant qu’il est nécessaire de donner au secteur les moyens de ses ambitions, particulièrement pour ce qui est du budget de promotion, qui se doit de se situer autour de 4 à  5% des recettes touristiques globales et ce à  l’instar des destinations concurrentes.

Les discussions qui ont eu lieu au cours de cette réunion ont porté sur plusieurs questions dont principalement l’accélération des procédures de déblocage des primes d’investissements et la politique commerciale des unités hôtelières.

Photo d’illustration : hôtel Mehari Hammamet



ARTICLES ASSOCIÉS

PARIS AU DEPART DE TUNIS AVEC AIGLE AZUR

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Depuis le 24 juin dernier, la compagnie aérienne française Aigle Azur dessert Tunis en vols réguliers et étend ainsi son offre au départ de la Tunisie. Aigle Azur offre la possibilité de rallier Paris à  partir de Tunis en aller et retour les lundis pour les semaines de travail ainsi que les vendredis pour les week-ends à  Paris ou à  Tunis. Il est désormais possible de réserver dans toutes les agences de voyage IATA, soit 210 agences en Tunisie.

Aigle Azur dessert la Tunisie depuis 2006 à  travers ses vols réguliers Paris-Djerba. La nouvelle ligne Paris-Tunis entre dans sa politique de développement en direction de la Tunisie pour être au plus près des besoins des voyageurs sur cette destination. « La mise en service de cette nouvelle desserte participe à  créer les conditions d’une relance de la destination touristique, à  faciliter les échanges économiques et à  resserrer les liens familiaux » déclare à  ce propos Meziane Idjerouidene, directeur général de la compagnie.

Aigle Azur est aujourd’hui la 2e compagnie aérienne française. Créée en 1946 par Sylvain Floirat, elle est la plus ancienne des compagnies françaises privées et bénéficie d’un vaste patrimoine historique. Reprise en 2001 par le Groupe GoFast, présidé par Arezki Idjerouidene, elle dessert aujourd’hui de nombreuses destinations du Sud : Algérie, Burkina Faso, Mali, Maroc, Portugal, Tunisie.
Son exercice, clos au 31 mars 2010, a révélé un chiffre d’affaires de 287 millions d’euros pour un résultat courant de +10 millions d’euros, soit une forte progression par rapport à  l’année précédente.
Aigle Azur a transporté 1,7 million de passagers en 2009 à  bord de ses 12 Airbus de la famille A320, à  travers ses 300 vols réguliers opérés chaque semaine.



ARTICLES ASSOCIÉS

Un nouveau DG chez Amadeus Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Khaled Farah a été confirmé dans ses fonctions de directeur général d’Amadeus Tunisie, poste qu’il occupait ces derniers mois par intérim depuis le limogeage de son prédécesseur. Cette décision a été entérinée au cours du dernier conseil d’administration du GDS détenu majoritairement par Tunisair. Amadeus Tunisie a également comme nouveau président du conseil Ridha Cheikhrouhou, directeur général-adjoint de Tunisair.



ARTICLES ASSOCIÉS

Maher Guetary arrive chez Evasion

guetary-maher-evasion
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Maher Guetary vient d’intégrer la plate-forme evasiononline en tant que directeur général.

Ce tour-opérateur en ligne, spécialiste de la Tunisie, a en effet été racheté par Jalel Henchiri (propriétaire notamment de l’hôtel Meninx à  Djerba).

Maher Guetary prendra ses quartiers à  Tunis à  partir du mois d’octobre prochain après avoir passé plusieurs années à  Djerba notamment chez Sol Melia et Royal First Travel.

 



ARTICLES ASSOCIÉS

LE VOL ALGER-TUNIS D’AIR ALGERIE BLOQUE

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le vol Air Algérie AH 4001 Tunis-Alger prévu initialement aujourd’hui à  15h50 a été annulé. De même que le vol AH 4000 Alger-Tunis n’a pu être opéré à  cause de la grève générale du personnel de la compagnie Air Algérie qui exige une revalorisation de ses salaires.
L’annulation de ces vols a surpris plusieurs dizaines de passagers et notamment des familles tuniso-algériennes. A l’aéroport Tunis-Carthage aujourd’hui, nombre de passagers semblaient ne pas avoir été informés par le transporteur public algérien de l’annulation de leur vol et se sont retrouvés désemparés. D’autres au contraire ont pu embarquer sur Tunisair qui a assuré son vol quotidien vers Alger (TU350), quoique parti avec 50 minutes de retard.

A signaler cependant que le vol Air Algérie du mardi a bien été assuré entre les deux capitales, avec toutefois un retard de 6h00.

Mais c’est entre la France et l’Algérie que les perturbations semblent avoir été les plus importantes. Cette grève est en effet intervenue en plein rush estival des immigrés rentrant pour des vacances dans leur pays. Les deux aéroports parisiens de Roissy et d’Orly ainsi que ceux de Nice et de Marseille ont compté plusieurs milliers de passagers bloqués ces deux derniers jours.

146 vols d’Air Algérie, sur un total de 186 programmés depuis le déclenchement de la grève, ont été annulés. Ce mercredi, seuls deux vols internationaux de la compagnie ont pu décoller de l’aéroport Houari-Boumedienne d’Alger.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tourisme écologique : à  quand un cadre législatif encourageant ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

17 parcs nationaux et 27 réserves naturelles : c’est le patrimoine naturel que la Tunisie possède et qu’elle aspire à  exploiter afin de promouvoir le tourisme écologique, créneau jusqu’à  ce jour peu valorisé. En collaboration avec le bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique du Nord, le département de l’agriculture et de l’environnement organise, les 13 et 14 juillet, à  Tunis, un atelier national sur le thème « Ecotourisme: pour une valorisation des écosystèmes forestiers et un renforcement du développement communautaire ».

Ce workshop de deux jours a pour but d’engager une réflexion approfondie sur le potentiel naturel, culturel et économique de la Tunisie dans la perspective de créer des projets de tourisme écologique fiables et rentables pour les populations rurales.

Youssef Saâdani, responsable de la direction générale des forets (ministère de l’Agriculture et de l’environnement), a recommandé, pour réaliser les objectifs escomptés dans ce domaine, la promotion de partenariats entre l’administration, les groupements de développement et le secteur privé. Il a aussi appelé à  nouer des liens avec les tour-opérateurs étrangers, estimant que « les infrastructures ne manquent pas pour développer cette activité « amie de l’environnement ».

Intervenant à  cette occasion, Salem Hamdi, secrétaire d’Etat chargé de l’Environnement, a souligné que l’écotourisme, qui se résumait, auparavant, à  quelques initiatives privées, devrait être généralisé afin d’exploiter à  bon escient les 72 sites naturels qui se trouvent dans toutes les régions du pays.

Sur un autre plan, le secrétaire d’Etat a mis en garde contre les dangers de la surexploitation du littoral où sont implantées 90% des unités hôtelières, critiquant « l’abandon », sous l’ancien régime, des sites et des potentialités des diverses régions du pays.

En attendant également le développement d’un cadre législatif pour encourager la création de projets de tourisme écologique.

Lire sur le même thème :

Kerkennah : le projet touristique Sidi Founkhal sera-t-il vraiment déterré ?



ARTICLES ASSOCIÉS

Aéroport Tunis-Carthage : la grève suspendue mais la pagaille a été importante

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les employés de Tunisair Handling, chargés de l’enregistrement des passagers au départ et du traitement des bagages notamment, ainsi que ceux de Tunisair Technics, chargés de l’entretien technique des avions, ont repris leur travail hier aux environs de 11h30 après une grève déclenchée le matin même. Des représentants de leur syndicat se seraient rendus au ministère du Transport où ils auraient reçu l’assurance de la réintégration prochaine de leurs entreprises dans le giron de Tunisair et la confirmation que les salaires des « externes » (autrement dit, ceux n’étant pas issus de Tunisair à  l’origine) seront bien alignés à  la grille pratiquée au sein de la compagnie nationale.
Cette grève surprise a cependant engendré une véritable pagaille au sein de l’aérogare ainsi que de très fortes perturbations sur les vols au départ et sur les livraisons de bagages pour les vols à  l’arrivée.
Le vol TU 318 à  destination de Lisbonne initialement prévu pour 8h30 n’a décollé qu’à  12h05 tandis que le vol pour Beyrouth (TU 847 également programmé pour 8h30) n’est parti qu’à  midi. Le vol TU 708 à  destination d’Oran prévu à  8h15 n’a finalement décollé qu’à  11h50.
Les départs tardifs des vols Tunisair ont provoqué une chaîne de retards sur ces avions qui s’est répercutée sur les vols au retour. L’avion d’Oran, prévu pour revenir à  12h50, n’a atterri qu’à  16h à  Tunis. Celui de Lisbonne est rentré à  Tunis à  18h35 au lieu de 13h50 initialement. Idem pour le vol de Beyrouth prévu à  16h qui est arrivé avec 2h20 minutes de retard.



ARTICLES ASSOCIÉS

Grève surprise à  Tunis-Carthage

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Une grève sauvage a été déclenchée ce matin à  l’aéroport Tunis-Carthage par le personnel des deux filiales Tunisair Handling et Tunisair Technics. Cette grève, entamée à  8h00 du matin, en pleine haute saison, a provoqué d’énormes perturbations sur les vols au départ et à  l’arrivée. Les vols en partance prévus avant 8h00 du matin sont partis avec une moyenne d’une heure de retard (Paris CDG, Nice, Barcelone, Toulouse, Rome).
A l’heure où cet article est mis en ligne (11h00 du matin), les vols pour Marseille (prévu à  8h10), Oran (prévu à  8h15), Beyrouth et Lisbonne (prévus à  8h30), Palerme (prévu à  10h15), Rome et Naples (prévus à  10h30) n’ont toujours pas décollé.
A l’arrivée, la livraison des bagages a été suspendue. Les passagers en provenance de Paris-Orly, Djerba, Rome, Dakar, Marseille, Paris CDG, Francfort, Casablanca, n’ont pas pu récupérer leurs bagages.
Ce mouvement de grève a été provoqué par le personnel des deux entreprises sus-indiquées dont l’intégration au sein du groupe Tunisair avait été annoncée en février dernier et ne s’est pas concrétisée à  ce jour. Elle s’ajoute à  celle de Tunisie Catering qui dure depuis plus de deux mois.

Lire aussi :

Tunisair amorce une dangereuse sortie de piste



ARTICLES ASSOCIÉS

Slim Chaker : après un semestre au tourisme

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Slim Chaker a été promu ministre de la Jeunesse et des Sports lors du remaniement gouvernemental intervenu le 1er juillet. Il aura, au final, occupé le poste de secrétaire d’Etat au Tourisme un peu moins de 6 mois.

Totalement inconnu dans les sphères du secteur avant sa nomination, il a réussi à  se frayer une place dans le cercle très fermé des opérateurs du tourisme à  une période où leur activité a été frappée de plein fouet par la plus grande crise de son histoire.Débarqué dans le tourisme au plus fort de la révolution, et alors que la Tunisie était encore sous couvre-feu, Slim Chaker a fait sa première apparition publique en janvier à  Djerba dans une opération de relations publiques destinée à  saluer les touristes qui avaient décidé de rester sur place malgré la situation.

Ensuite, c’est à  Tunis, lors de deux réunions professionnelles, que le secrétaire d’Etat alors fraîchement nommé a rencontré les principaux représentants et responsables du secteur. Ceux qui étaient présents à  ces deux tables rondes (organisées par DestinationTunisie) se souviendront de sa disponibilité et de sa grande concentration. Durant les 6 heures cumulées qu’ont duré ces rencontres, Slim Chaker a, sans discontinuer, pris note des remarques des uns et des autres. Les professionnels, habitués à  des ministres toujours pressés et peu disponibles à  les écouter, en avaient d’ailleurs tiré à  l’époque des premières conclusions très optimistes.

Premier passage TV

Son premier passage TV, il l’a fait également lors d’un plateau organisé par la chaîne Nessma au cours duquel il a fait preuve d’une maîtrise étonnante de la situation conjoncturelle. Petit hic cependant : certains hôteliers lui ont reproché alors d’avoir été acerbe à  l’encontre de l’un des leurs qui avait appelé à effacer la dette bancaire des établissements touristiques sinistrés.

A tous et dès sa prise de fonction, Slim Chaker déclarait haut et fort que son bureau était ouvert, sans discrimination aucune, et que sa première action avait été de se défaire de chaouch (qui habituellement filtre les visiteurs). Si, au départ, l’intention était peut-être bonne et dénuée de tout calcul, elle n’aura pu être totalement effective comme tout le monde l’aurait souhaité, pour des raisons évidentes de logistique et de disponibilité.

Au cours des six mois où il a occupé son poste, beaucoup d’observateurs se sont par ailleurs posé des questions sur son rôle exact dans le sillage d’un ministre détenant deux porte-feuilles (le tourisme et le commerce) mais qui, de toute évidence, consacrait la majeure partie de son temps au tourisme. Malgré cette situation, jugée burlesque par certains, Slim Chaker a su rester sur le devant de la scène et éviter de jouer les seconds rôles, notamment celui de remplaçant quand le premier responsable du département était absent.

Quand bien même il est difficile de juger le parcours d’un haut responsable sur une période aussi restreinte que 6 mois, les opérateurs du tourisme garderont toutefois l’image d’un commis de l’Etat qui s’est donné corps et âmes à  sa mission, communicant ouvertement sur son mur Facebook et sur lequel il acceptait toutes les demandes d’amis même sans les connaître, et répondant aux doléances des uns et des autres. Mais ils garderont aussi l’image d’une personne qui a rapidement su maîtriser les rouages ô combien complexes de la machine touristique au cours d’une période extrêmement critique.

H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

TUNISAIR REPART SUR MOSCOU AVEC DES VOLS DE NUIT

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie publique revient sur une ligne qu’elle avait abandonnée il y a plus d’une décennie, officiellement pour manque de rentabilité, officieusement pour laisser le champ libre à  l’ex Karthago Airlines. Toujours est-il que depuis le 29 juin 2011, Tunisair a de nouveau repris ses vols sur Moscou à  raison de 2 fréquences hebdomadaires, les mercredis et les samedis. Au départ de Tunis, le billet coûte actuellement 789,500 dinars, frais de services de réservation non compris. Les arrivées se font à  l’aéroport Domodedovo, le plus important de la capitale russe, située à  45km du centre ville (photo). Les vols décollent de Tunis à  22h30 (TU268) pour revenir le lendemain matin à  7h45 (TU 269).

Mais c’est essentiellement sur le plan touristique que cette ligne pourrait devenir très intéressante. Au vu de la demande russe et notamment celle des tour-opérateurs, l’annonce de la réouverture de la ligne a été accueillie avec beaucoup de satisfaction par les professionnels du tourisme et du voyage dans la capitale moscovite. De plus et d’après les prévisions touristiques, l’hiver 2011-2012 devrait sans doute enregistrer une importante demande sur la Tunisie, demande à  laquelle il sera répondu favorablement grâce à  la remise en place de cette ligne. En espérant qu’elle ne soit pas supprimée d’ici là .

J.R



ARTICLES ASSOCIÉS

Guides de tourisme : éclaircie dans la profession ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’importance du guidage touristique et la situation qui prévaut au niveau de ce secteur ont fait hier l’objet d’une séance de travail tenue au siège du ministère du Tourisme en présence de Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme et de plusieurs guides touristiques représentant les syndicats régionaux de Tunis, Hammamet et Sousse, ainsi que de Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages et de Kamel Saâd, secrétaire général de la Fédération du tourisme et de l’alimentation relevant de l’UGTT.

Le secteur, de l’avis de ses propres acteurs, souffre de plusieurs maux: absence d’un cadre juridique clair, précarité du travail, marginalisation, existence d’intrus, problèmes ayant trait aux honoraires et à  la perception des commissions, image ternie et insuffisance de la formation continue.

Les guides ont également exprimé d’autres soucis se rapportant notamment à  la qualité de l’environnement physique et humain, au phénomène des « beznassas », à  l’état de délabrement des médinas et aux insuffisances relatives à  la propreté de certaines zones touristiques.

Pour le ministre du Commerce et du Tourisme, le guidage touristique est un maillon fort de la chaîne touristique et se doit d’être à  la hauteur des nouvelles attentes des touristes et des nouvelles ambitions du tourisme tunisien, celles de l’élévation du niveau des prestations et de la diversification de l’offre. La spécialisation dans ce métier est aujourd’hui une nécessité. L’efficacité de la prestation en est une autre souligne Mehdi Houas qui ajoute que la satisfaction du client est un objectif majeur et partagé par tous les intervenants. Il a par ailleurs préconisé la nécessité pour les guides de faire de la promotion du tourisme culturel une priorité à  travers un rapprochement effectif avec le ministère de la Culture.

Le ministre a en outre appelé les parties concernées à  accélérer le traitement des dossiers inhérents à  cette activité en vue de donner plus de visibilité et davantage de capacité aux guides touristiques.

A cet effet, il convient de noter que le dossier de la couverture sociale des guides touristiques vient d’être validé par toutes les parties, y compris la CNSS, et qu’elle sera mise en application dans les prochains jours. D’autre part, il a été décidé de créer une commission tripartite qui se chargera de la révision du cadre juridique qui régit le métier du guide et dont la première réunion est prévue avant la fin du mois de juillet.

Quant à  Kamel Saad, il s’est félicité de l’amorce du dialogue qui a pour objectif d’organiser ce secteur tout en faisant remarquer que la formation continue est un droit et, plus encore, une exigence à  même de réaliser les objectifs de la qualité.

De son côté, Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, a précisé que les relations entre agents de voyages et guides touristiques se doivent d’être repensées dans le sens de la confiance, de l’efficacité et de la crédibilité de la prestation.

Photo : manifestation de protestation des guides de Djerba



ARTICLES ASSOCIÉS

Enfants voyageant seuls : réservez en ligne pour plus de facilités

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

De nombreuses compagnies aériennes ont créé des programmes qui tiennent compte des besoins spécifiques des enfants voyageant seuls notamment durant les périodes de grands départs. Chaque année, 400 000 enfants voyagent seuls par exemple avec la compagnie Air France pour rejoindre famille, proches et amis en France ou en Tunisie. Afin de faciliter leur voyage, la compagnie aérienne française propose une prise en charge d’un bout à  l’autre du voyage des enfants non accompagnés (UM – Unaccompanied Minors). Ce service est disponible de 4 à  11 ans sur les vols en France métropolitaine et les DOM, et de 5 à  14 ans sur les vols internationaux.

Pour bénéficier du service ‘UM’, il est indispensable d’en faire la demande et de spécifier que l’enfant ne sera pas accompagné, dès la réservation de son billet. Sur www.airfrance.com, il est possible de réserver, mais aussi désormais de remplir le dossier de voyage et de l’imprimer chez soi pour le remettre à  l’enregistrement. Ce dossier reprend les détails du voyage de l’enfant ainsi que les noms, adresses et numéros de téléphone des parents et des personnes chargées d’accueillir le mineur à  son arrivée. La lisibilité des informations est ainsi garantie et les parents ont plus de temps à  consacrer à  leur enfant à  l’aéroport.

A l’aéroport, les enfants voyageant seuls sont prioritaires : ils sont accompagnés par une hôtesse au sol de la compagnie avant d’être embarqués en priorité et confiés au personnel de bord qui assure une surveillance constante tout au long du voyage. Afin d’assurer une bonne prise en charge des enfants. Air France recommande de se présenter 30 minutes avant l’heure limite d’enregistrement et, pour les accompagnants, d’attendre le départ de l’avion avant de quitter l’aéroport.

A l’arrivée à  destination, une hôtesse au sol vient chercher l’enfant à  la sortie de l’appareil pour l’accompagner vers la personne venue l’accueillir. L’hôtesse s’assure que l’identité de cette personne correspond aux renseignements inscrits dans le dossier.

Un service également disponible pour les jeunes

A la demande des parents, le service ‘UM’ peut également accompagner les jeunes de 12 à  moins de 18 ans sur le réseau domestique, et les jeunes de 15 à  moins de 18 ans sur les vols internationaux. Ce service remporte un grand succès en particulier auprès des jeunes effectuant un parcours avec une correspondance. Près de 50 000 adolescents en profitent chaque année



ARTICLES ASSOCIÉS

Sidi Dhrif change de tête en attendant de changer de visage

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’Institut des Hautes Etudes Touristiques (IHET) de Sidi Dhrif a un nouveau directeur en la personne de Lotfi Rahmouni. Suite à  des élections qui se sont déroulées hier, Rahmouni a remporté les élections par 4 voix en sa faveur contre 3 pour Chérifa Lakhoua Kassar, la directrice sortante, en poste depuis seulement le 22 octobre dernier. La passation devrait avoir lieu le 31 juillet prochain.

Conformément aux nouvelles dispositions gouvernementales, les premiers responsables des universités sont désormais élus et non plus nommés comme ce fut le cas par le passé.

L’élection du nouveau directeur de Sidi Dhrif s’est faite en présence du recteur de l’Université qui a validé le résultat du vote auquel ont participé les enseignants relevant du ministère de l’Enseignement supérieur.

Applaudi par la communauté de Sidi Dhrif, tant par les enseignants que par les administratifs et les étudiants, le changement intervenu hier a été assimilé par beaucoup comme s’inscrivant dans la continuité de la révolution, laquelle n’avait pas encore touché cet établissement de formation touristique considéré comme le plus important en Tunisie.

Cependant, beaucoup espèrent que l’IHET va aussi changer de visage et de méthodes, car ayant beaucoup perdu de sa notoriété au cours des dernières années et notamment depuis sa mise sous la cotutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de l’ONTT.

Le nouveau directeur de l’IHET est docteur en Histoire de l’Art et en Archéologie. Il enseigne à  Sidi Dhrif l’histoire des civilisations. Il a exercé en tant que guide professionnel pendant 36 ans avant de travailler à  l’INP (l’Institut national du patrimoine). Il a également enseigné dans plusieurs établissements supérieurs et notamment à  la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis, de même qu’il a produit pendant plus de 8 ans une émission TV sur le patrimoine en Tunisie. Il est par ailleurs actuellement en train de préparer une nouvelle série d’émissions hebdomadaires sur le patrimoine, les us et coutumes en Tunisie.



ARTICLES ASSOCIÉS

Le futur bateau de la CTN coûtera 450 milliards

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Il s’appellera  »Tanit » et pourra transporter 3200 voyageurs et 1060 véhicules. Le nouveau car-ferry de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) sera livré en 2012 et remplacera le  »Habib ». Le coût du futur bateau est estimé à  450 millions de dinars et sera financé par des banques étrangères avec un autofinancement à  hauteur de 20%.

Par ailleurs, la compagnie n’a pas renoncé définitivement à  son projet d’entrée en bourse prévu initialement au courant de cette année, mais retardé compte tenu des conditions par lesquelles passent le pays. « La cotation en bourse reste nécessaire, estime la CTN, pour assurer le financement des investissements réalisés par la compagnie » qui a acquis deux navires de transport de marchandises,  »Elissa » et  »Amilcar » en 2010 et pour régler le  »Tanit » en 2012.

A signaler que la CTN est soumise actuellement à  des opérations d’audits engagées par des commissions indépendantes à  la compagnie, lesquelles vont déterminer s’il y a eu corruption ou pas dans la gestion des affaires du transporteur maritime national sous l’ère Ben Ali.



ARTICLES ASSOCIÉS

Djerba : bras de fer entre les guides et le CRT

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le syndicat des guides touristiques de Djerba ont mis leur menace à  exécution. Ils ont organisé hier un sit-in face au commissariat régional au tourisme de Djerba demandant le départ du représentant local de l’ONTT, responsable, selon eux, d’entraver la bonne marche de leur travail. Les autres guides syndiqués de la région, qui étaient au même moment en excursions, ont arboré un brassard rouge. D’après le syndicat des guides de Djerba, il s’agit d’une première action avant la grève générale programmée pour le 14 juillet.

Du côté de l’ONTT à  Tunis, une source nous a affirmé qu’il n’est pas du ressort des guides touristiques de s’immiscer dans les procédures de travail des CRT lesquels ne font qu’appliquer la politique décidée par leur direction générale, que ce soit à  Djerba ou partout ailleurs dans le pays.

Dans le rang des professionnels, on s’insurge également contre cette menace de grève qui va intervenir en pleine saison et pénaliser le peu de touristes qui, déjà , daigneront aller en excursion ce jour là .

(Photo B.K)



ARTICLES ASSOCIÉS

Deux ministres pour accueillir MSC

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le retour des bateaux de croisières de la MSC en Tunisie a mobilisé deux ministres. Mehdi Houas (Commerce et Tourisme) et Salem Miladi (tout nouveau au Transport) ont fait hier après midi le déplacement à  la Goulette pour accueillir le MSC Fantasia et le MSC Lirica, premiers paquebots de la compagnie italienne à  accoster après la révolution.

L’armateur envisage d’organiser quatre escales par semaine en Tunisie à  partir de juillet et jusqu’à  fin octobre. Chaque bateau a une capacité d’accueil d’un millier de touristes environ. Deux navires de croisière supplémentaires appartenant également à  MSC accosteront mercredi 6 juillet au port de la Goulette.

Neil Palomba, chef des opérations chez MSC, a affirmé que « la Tunisie a retrouvé sa sérénité et son calme et c’est avec plaisir, a-t-il-dit, que nous offrons à  nos passagers la possibilité de profiter à  nouveau de l’une de leurs destinations préférées ».

(Photo : M.B.S.)



ARTICLES ASSOCIÉS

Les bateaux de la CTN seront pleins en juillet

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les 235 voyages allers et retours que la Compagnie tunisienne de navigation a programmés en juillet sur ses lignes vers Gènes et vers Marseille seront plein à  100%. C’est ce qu’a annoncé le chargé de l’information de la CTN lors de la rencontre périodique organisée à  la Kasbah entre les représentants gouvernementaux et les médias. Ces voyages ont permis à  la compagnie nationale de remédier à  la régression enregistrée au cours du premier semestre (-18%) a précisé le responsable, sachant que la saison estivale représente 65 % de l’activité globale de la compagnie.

La CTN avait lancé une campagne promotionnelle  »Amitié Tunisie » depuis le mois de mars 2011 et proposé des tarifs avantageux, dont une réduction de 50% pour les personnes et de 75 % pour les voitures, ce qui a contribué à  vaincre l’attentisme des Tunisiens résidant à  l’étranger.

A signaler par ailleurs que le paquebot  »Habib » a repris du service depuis le 1er juillet sur les deux lignes régulières de la CTN pour assurer le retour de la communauté tunisienne résidant à  l’étranger.



ARTICLES ASSOCIÉS

TUNISAIR: 23 VOLS HEBDOMADAIRES SUR LA FRANCE

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Tunisair a mis en place 23 vols hebdomadaires vers la France après avoir lancé de nouvelles lignes vers Moscou (Russie), Bilbao (Espagne), Bâle (Suisse) et Manchester (Angleterre), portant à  129 le nombre total de lignes régulières assurées par la compagnie, a annoncé Soulefa Mkadem, directrice de la Communication et des Relations publiques chez Tunisair lors d’une rencontre avec la presse au palais du gouvernement à  la Kasbah hier. 21 vols seront par ailleurs programmés durant la première semaine de septembre pour assurer le retour des Tunisiens en France.

Selon la même source, Tunisair a par ailleurs lancé une campagne promotionnelle sur le marché français et présenté des prix avantageux sur Internet pour ceux qui réservent en juin pour les mois de juillet, août et septembre. Le taux de réservation a d’ailleurs progressé de 11% en juin.

Les réductions pour cette saison, a relevé la responsable de Tunisair, ont concerné les Tunisiens à  l’étranger dont l’âge ne dépasse pas 17 ans (au lieu de 15 ans) et les jeunes de moins de 26 ans (au lieu de 21 ans).



ARTICLES ASSOCIÉS

APRES LES EVENEMENTS, LES AGENCES DE VOYAGES DE L’AVENUE BOURGUIBA PANSENT LEURS PLAIES

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Avec du recul, on en sourit presque aujourd’hui. Et pourtant, entre les mois de janvier et de mai, les agences de voyages établies sur l’avenue Habib Bourguiba à  Tunis ont vécu aux premières loges les événements et les troubles qui s’y sont déroulés, non sans conséquences sur leurs activités et sur le moral de leurs équipes. Première concernée par les manifestations, l’agence Smaoui Voyages, en plein milieu de l’artère principale de la capitale, autrefois siège de la Swissair. Pour Moncef Smaoui, patron de l’agence ouverte en 1994, le chiffre d’affaires a basculé de 30% parce que la clientèle évitait de descendre en ville. « Durant ces événements qui n’étaient pas facile, il y avait des manifestations et des groupements de personnes tous les 10 mètres, avec un pic notamment le 28 février, journée marquée par un désastre de violence et de casse jamais enregistré auparavant » rapporte M. Smaoui qui a vécu tous les événements qui s’y sont produits au cours des dernières décennies : les troubles de juin 1967, les événements de janvier 1978 et ceux de janvier 1984, puis la révolution de 2011, autrement dit les grandes dates du Peuple tunisien.

Sur l’avenue Bourguiba, on retiendra en effet trois grandes périodes de troubles en 2011 : en janvier, avant et après la chute du régime de Ben Ali, en février, après l’affaire de « Kasbah 2 », puis en mai, suite aux événements dits de « Farhat Rajhi ». « L’avenue a toujours été le lieu de mémoire de Tunis, c’est un peu les Champs-Elysées de la Tunisie » se souvient Moncef Smaoui, qui évoque le passé de cette artère : « j’étais là  avec Swissair depuis très longtemps, c’était un lieu de rencontre des étudiants. L’Avenue a groupé la génération de l’Indépendance, les jeunes diplômés et les cadres et fonctionnaires au Café de Paris ». Le seul dégât enregistré durant les événements a été le bris de la vitrine principale de l’agence, vite remplacée (à  la charge des assurances). « Les agents de sécurité du Colisée (où se situe l’agence n.d.l.r) ont fait preuve de vigilance et ont fait face aux jeunes casseurs en les empêchant de pénétrer dans le complexe ». Quant au personnel de l’agence, Moncef Smaoui se veut reconnaissant et souligne qu’il n’y a pas eu d’absence et que celui-ci était présent pour répondre aux clients par téléphone et par e-mail « bien que nous ayons réduit les horaires de travail » (à  cause notamment du couvre-feu).

A quelques dizaines de mètres de là  mais à  l’intérieur même du Colisée, l’agence D’Alessandro Travel a, elle aussi, vécu des moments difficiles. Paradoxalement, les activités maritimes de cette agence qui représente la compagnie GNV n’ont pas été touchées durant les troubles qui ont été marqués par une demande importante de Tunisiens résidents à  l’étranger qui demandaient à  repartir en Europe à  cette période. Selon Karim Belaïba, directeur général-adjoint de l’agence, « l’activité tourisme de l’agence a chuté de 80% depuis le début de l’année tandis que l’activité Incoming a été totalement suspendue jusqu’à  nouvel ordre. Seule la billetterie aérienne n’a pas été touchée ». Située sur un point sensible, l’agence a vu passer en masse devant ses locaux les manifestants en fuite, sans parler des effets du gaz lacrymogène. « Nous avons dû mettre un vigile à  la porte pour baisser le rideau à  chaque fois que cela bardait sur l’avenue » raconte M. Belaïba. « Cela nous a permis de protéger l’accès principal mais pas le haut des vitrines qui a été brisé, sans parler de l’odeur du gaz qui restait dans nos locaux ». Le personnel travaillant au sein de l’agence D’Alessandro Travel a été très affecté par la situation et à  plusieurs reprises, la police lui a intimé l’ordre de quitter les lieux et de fermer. A ce jour, les dégâts n’ont pas été réparés de crainte que de nouveaux troubles n’éclatent.

Sur le côté opposé de l’avenue, une autre agence a également fait les frais des casseurs qui se sont mêlés à  la vindicte populaire. Il s’agit d’Arabel, l’agence de voyages dirigée par Najet Achour Ben Haj et spécialisée exclusivement dans la billetterie aérienne. Petite agence mais située sur un emplacement stratégique au premier étage d’un complexe commercial, elle a vu sa vitrine détruite par de grosses pierres et des bouteilles le 16 janvier, projectiles qui n’ont, heureusement, pas touché le reste du matériel, notamment informatique. « La crise nous a fait perdre une partie de notre clientèle (notre clientèle habituelle et celle de passage) et nous-mêmes n’avons pas pu accéder à  notre agence à  cause du gaz lacrymogène ». L’agence, qui a pignon sur rue depuis 13 ans, a finalement dû se résoudre à  fermer ses portes une journée et demi afin de réparer les dégâts. « L’un de nos clients (le groupe Hamrouni) ainsi que la compagnie Air France ont pris en charge les frais de réparation. Amadeus nous ont également appelés pour nous dire leur disponibilité à  nous fournir en matériel en cas de besoin ». Le soutien des partenaires a été d’un grand réconfort moral, quoique la peur des événements était toujours présente. « Pendant plus d’un mois, nous avons vécu dans l’insécurité totale » raconte Najet Ben Haj. « Nous avons été évacués par la police et plusieurs fois, les gens montaient pour se réfugier à  l’étage ».
Pour la responsable de l’agence, la crainte est aujourd’hui de voir des entreprises étrangères quitter le pays, ce qui aurait également de lourdes conséquences sur l’activité de la billetterie aérienne en Tunisie.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

EMIRATES FAIT APPEL AUX ARTISTES POUR RELOOKER SES CARTES DE FIDELITE

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Emirates lance en Tunisie et dans le monde un concours «Skywards Futur Artists», à  l’intention des artistes et concepteurs en vue de sélectionner les meilleures œuvres et créations visuelles devant permettre d’illustrer les cartes de fidélité de son programme Skywards en 2012.

Le concours est ouvert à  tous les artistes tunisiens, dont notamment les étudiants en beaux arts, sculpteurs, photographes, peintres… etc. Trois gagnants seront ensuite retenus du monde entier et le visuel de l’œuvre sélectionnée sera utilisé sur les cartes de fidélité «Emirates Skywards» en 2012 et sera décliné sur l’ensemble des supports de communication media et en ligne.

«A travers ce programme de fidélisation Skywards, Emirates veut donner aux artistes du monde entier une chance de montrer leur vision artistique», explique Brian Labelle, premier vice-président, Skywards. Les membres Skywards sont généralement des grands voyageurs avec une vision innovante. Le «Skywards Futur Artists» est le lien parfait entre nos membres Skywards fidèles et nouveaux et les artistes du monde».

En plus de l’utilisation de leurs œuvres artistiques le long de l’année sur les cartes des membres «Skywards», les trois gagnants recevront chacun un prix d’une valeur de 5000 dollars, ainsi qu’un voyage pris en charge à  Dubaï, pour prendre part à  la manifestation artistique «Art Dubai Fair» au cours de laquelle leurs œuvres seront exposées au début de l’année 2012. Art Dubaï Fair est en effet le rendez-vous de l’art contemporain, leader au Moyen-Orient, Afrique du Nord et le sud de l’Asie. Cette manifestation verra la participation des critiques d’art, des collectionneurs et propriétaires des galeries d’art dans le monde.

La sélection des œuvres sera faite par un jury composé d’un panel d’artistes, de professionnels, d’experts et de membres Skywards. Ce jury devrait procéder à  une première sélection qui sera soumise ensuite aux votes en ligne par les membres «Skywards».

Parmi les critères d’évaluation et de sélection, on peut noter la qualité créative, la performance technique et l’aptitude à  l’utilisation finale.

Les candidats intéressés et désirant participer à  ce concours international peuvent soumettre leurs projets directement sur le site www.skywardsfutureartists.com avant le 14 juillet 2011. Le vote par les membres Skywards sera ouvert du 9 au 23 août prochain et la liste des gagnants sera annoncée en septembre prochain.

(D’après communiqué)



ARTICLES ASSOCIÉS

Voyage avec Amel Mathlouthi, chanteuse militante

Mathlouthi-aml-chanteuse
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Amel Mathlouthi est un cas à  part de la scène artistique tunisienne: tôt, très tôt, elle adopte l’art comme raison de vivre.

A l’âge où les enfants jouent à  la marelle, elle, s’intéresse au jeu du théâtre. A sept ans, elle organise de petits spectacles de quartier; à  dix, elle choisit la chanson comme expression. Départ ! Engagée dans sa vie comme dans sa musique, elle a pour idoles des chanteurs d’où qu’ils viennent, pourvu qu’ils soient dans le mouvement de la vie, à  proximité des aspirations du peuple; ses influences sont marquées par des voix militantes: Joan Baez ou Bob Dylan et surtout Cheikh Imam. Encouragée dès son départ dans la musique en France par le chanteur Charlélie Couture (avec qui elle enregistre le morceau « Je crois en toi »), ses qualités vocales remarquables, sa fougue et son style à  dominante folk, teinté d’airs orientaux ou tzigane ou encore celte… sa présence attachante sur scène, l’impose dans le paysage de la « chanson militante ». Elle sort son premier album « Peurs », titre qui renvoie à  l’état d’esprit qui a dominé les artistes tunisiens sous l’ancien régime. Mais Amel s’accroche, revendique, chante et joue de la guitare, crée et sort des disques, se produit sur beaucoup de scènes mondiales, avec l’inconscience de la jeunesse et la conscience de ceux qui ont pour mot d’ordre le « We shall overcome…one day » (Joan Baez). Des années plus tard, accumulant des succès partout dans le monde lors des tournées, elle a vu, vécu comme nous tous, que cette prédiction portée en écharpe « Nous vaincrons un jour », s’est réalisée un 14 janvier de l’an 2011. Heureuse ? Ecoutez ses réponses.

De quand date votre dernier voyage?
Le 19 janvier pour venir vivre les débuts de la Révolution en Tunisie. Evidemment, c’est dur d’être loin et de voir ce qu’on a combattu pendant des années se concrétiser sans qu’on puisse vraiment le réaliser. Je voulais absolument ressentir de l’intérieur tout ce qu’était en train de vivre notre cher pays. C’est ainsi que je me suis retrouvée à  l’avenue Habib Bourguiba que je visitais tous les jours pour m’imprégner des premiers airs de liberté et regarder les foules manifester.

Votre prestation sur l’avenue Habib Bourguiba a fait le tour des télés. Comment et dans quelles conditions cela s’est-elle déroulée ?
C’était le 22 janvier dernier, la veille de mon retour à  Paris. J’avais passé toute l’après midi au centre ville attendant le moment d’allumer les bougies pour les martyrs en face du théâtre municipal, et c’est là  que mon amie Leila Ben Debba, l’avocate militante, m’a pris par la main et m’a demandé de chanter « Kelmti Horra » (Ma parole est libre). Je suis heureuse que mon émotion ait réussi à  toucher les gens, heureuse que cette chanson prenne enfin la dimension qu’elle mérite ; honneur au parolier Amin El Ghozzi.

Quel est votre sentiment sur la Révolution tunisienne ?
Je n’y crois toujours pas, mais je le réalise tous les jours et je continue le combat, tout reste à  faire maintenant ! Tout reste à  chanter et à  écrire. La Révolution tunisienne m’apporte à  moi et à  tant d’autres de l’espoir, de l’optimisme que nous avions perdus autrefois, malgré le jeune âge. Nous commençons à  écrire l’Histoire, l’Histoire de la nouvelle Tunisie démocratique et libérée de ses chaînes ; la Tunisie de tout le monde. J’espère qu’on peut commencer à  parler du « rêve tunisien » :).

La Révolution du 14 janvier, révolution du Jasmin, un nom déjà  adopté, cela vous plaît-il ?
Pas du tout, surtout qu’il a été le nom de celle de Ben Ali en 1987, une appellation occidentale. Combien de temps allons-nous être des marionnettes entre les mains de l’Occident ? Avec cette Révolution, leur regard est en train de changer sur nous, nous qui n’étions pas prêts pour la démocratie disaient-ils… C’est la Révolution de la dignité, du feu ! Le triomphe du courage populaire ! Le jasmin est beau et représente bien notre Tunisie, mais une Révolution n’est pas touristique, une Révolution telle que la nôtre est dénigrée à  travers cette appellation.

Quel est le slogan qui vous a le plus frappé au cours de cette Révolution?
Le plus fort à  mon sens après Dà‰GAGE, c’est echa3b, yourid eskat el houkouma. (Le peuple veut faire tomber le gouvernement !) C’est celui qui m’a le plus ébranlé, c’est celui qui a fait sonner le glas!

Quel est votre plus beau voyage ?
L’Equateur et le Yémen, deux pays en hauteur (2500 et 1800 m d’altitude), deux pays aux paysages incroyables et aux peuples si charmant et généreux.

Et le plus mauvais ?
Il n’y a aucun voyage qui puisse être mauvais, quoi qu’on s’ennuie ou quoi qu’il arrive, les voyages, c’est toujours pleins de leçons et d’expériences !

En voyage vous préférez lire, partager une discussion avec le voisin, ou écouter de la musique ?
Comme je suis bavarde et que j’aime les rencontres et les échanges humains, alors une bonne discussion avec un voisin vaut mieux qu’être plongée dans son monde, à  moins qu’il soit très ennuyeux ou plus bavard que moi 🙂

Quelle est la plus belle ville visitée ?
Istanbul sans conteste

Quel est le genre de musique que vous écoutez?
Plein! J’écoute beaucoup de musique planante, de musique spirituelle, mélancolique aussi. J’aime tous ces registres là .

Votre musicien ou musicienne préféré(e)?
Il y en a plein aussi ! Cheikh Imam, La Nina de Los Peines…

Votre meilleur public, les ados, les jeunes, les filles, les hommes?
Toutes catégories confondues!!!

Votre parolier préféré?
Amin El Ghozzi.

Le matin, sous la douche, qu’est-ce que vous fredonnez comme chanson ?
Je chante très rarement sous la douche mais j’aime écouter de la musique.

Quel est votre écrivain préféré ?
Il y en a plein vraiment ; très difficile de choisir ; pas envie de choisir.

L’homme idéal pour vous ?
L’homme altruiste et généreux qui sache vraiment être heureux pour sa femme et comprendre et être à  l’écoute de ses besoins.

Et la femme idéale ?
La femme sincère, la femme complice qui cerne son homme d’un simple regard.

Vous partez seule sur une île. Quel disque transporteriez-vous?
Un disque de musique latino-américaine, tout ce qu’il faut de mélancolie dans assez de bonne humeur et de rythmes !

Et un livre ?
Sur une île, je n’emporterai sûrement pas un livre, j’irai lire dans la nature, pour une fois que nous sommes seules toutes les deux !

Quelle est votre boisson préférée?
Le jus d’orange pressé par les mains de ma maman.

Et le plat préféré?
Je suis une grande gourmande : kosksi bel 3osben (couscous au Osban) et au mouton, le grand régal 🙂

Et celui que vous réussissez si vous faites la cuisine?
Rouz jerbi (riz djerbien) je pense. Mais j’en réussis bien d’autres également.

Votre couleur préférée?
El Rojo!

Une fleur?
L’orchidée.

L’heure du jour préférée et pourquoi?
L’heure du lever du soleil au bord de la mer. Je ne sais pas : les couleurs sont si belles et la terre est si sereine.

L’argent a t-il une importance capitale pour vous ?
Capitale non, mais il est malheureusement important pour vivre.

Une salle où vous aimeriez chanter? Pourquoi?
En Tunisie, j’aimerai chanter à  l’Acropolium de Carthage, car je n’ai jamais chanté dans notre belle cité qui regorge d’Histoire et jamais chanté dans une cathédrale aussi. Je pense que le lieu donnera un beau côté spirituel et planant pour ma musique et ma voix…

Etes-vous café ou thé?
Thé.

Pâtes, viandes ou poissons?
Viandes !

Vous êtes plutôt jean ou robe?
Robe. Un peu de féminité de nos jours, nous en avons besoin.

A propos de la vie, de l’art, plus tard, qu’aimeriez-vous dire à  vos enfants? 
L’art est l’essence de la vie. Il faut se nourrir de la vie pour produire de l’art qui alimentera notre vie et la rendra lumineuse et vibrante, il faut nourrir ses rêves. Etre honnête avec soi et avec les autres est une des plus belles valeurs de la vie. Avoir du cœur et surtout préserver au mieux son innocence, c’est ce que nous avons de plus précieux.

Vos projets immédiats? A moyen ou long terme?
Mon projet immédiat est de mener à  bien mon nouvel album afin de pouvoir me définir à  moi-même et au monde auquel je m’adresse, professionnels et public confondus. Parallèlement, je souhaiterais collaborer sur des projets d’aide aux plus démunis en Tunisie et des projets pour répandre la culture et la musique dans tous les recoins de notre République.

Propos recueillis par
Hamma Hanachi



ARTICLES ASSOCIÉS

Les plages où il ne faut pas se baigner en Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Environ 13% des plages en Tunisie sont considérées comme impropres à  la baignade si l’on se réfère aux analyses géo-biologiques des différents échantillons d’eau collectés par la direction de l’Hygiène du milieu et de la protection de l’environnement. Au vu de ces résultats, le ministère de la Santé publique a interdit de se baigner sur les 6 plages suivantes:

1- Menzel Bourguiba – Lac de Bizerte
2- Plage de Raoued, Cité des Juges, gouvernorat de l’Ariana
3- Le sud de Oued Méliane
4- L’embouchure de la vallée El Mghirat au niveau de la plage de Ezzahra et Radès dans le gouvernorat de Ben Arous
5- La plage d’Essouessi à  Mahdia
6- La plage en face de la foire internationale de Sousse



ARTICLES ASSOCIÉS

Des guides du tourisme en brassard rouge

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Plusieurs guides du tourisme à  Djerba ont appelé, en guise de première action, à  porter un brassard rouge les 5, 6 et 7 juillet afin de « se faire entendre et dire que la relance du tourisme passe également » par leur secteur.

La profession a pourtant été marquée ces derniers jours par la signature entre toutes les parties intervenantes d’un accord stipulant que l’octroi de la carte de guide professionnelle n’était plus lié au paiement des côtisations à  la CNSS. Cet accord a été mené à  terme par Slim Chaker, secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, juste avant sa nomination au poste de ministre de la Jeunesse et du Sport.



ARTICLES ASSOCIÉS

Le MSC Fantasia demain à  la Goulette

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le croisiériste italien MSC revient en Tunisie. Après une suspension temporaire de ses activités, la compagnie reprogramme ses escales tunisiennes. Premier paquebot à  accoster : le MSC Fantasia qui arrivera le 5 juillet. Le ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, fera le déplacement au port pour présider la cérémonie officielle marquant le retour de l’armateur.

Lire aussi :

Les paquebots de MSC reviennent à  La Goulette

Comment relancer le secteur des croisières du naufrage actuel

Opération porte à  porte chez les armateurs



ARTICLES ASSOCIÉS

« Salima » fait des siennes à  l’IHET Sidi Dhrif

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le nouveau logiciel informatique « Salima » mis en place pour la première fois cette année semble avoir créé la cacophonie à  l’Institut des hautes études touristiques (IHET) de Sidi Dhrif. En effet, nombre de résultats d’examens ont été faussés suite à  sa mauvaise utilisation, ce qui a provoqué une pagaille -considérée comme jamais vue- dans l’annonce des résultats de fin d’année, si l’on en croit plusieurs témoignages concordants sur place.
En fin de semaine dernière, une parente aurait provoqué un incident à  cause de l’absence totale des résultats de son fils tant dans la liste des admis que dans celles des recalés. La police a été appelée en renfort pour rétablir l’ordre tandis que les étudiants réclamaient toujours des explications.
Par ailleurs il est attendu que le recteur de l’Université se déplace à  l’Institut demain 5 juillet pour superviser l’élection d’un nouveau directeur (ou la reconduction de l’actuelle directrice) conformément aux nouvelles procédures décidées par le ministère de tutelle après la révolution. Cependant, dans les rangs des enseignants de l’Institut, placé sous la cotutelle de deux ministères, on estime cette élection incongrue dans la mesure où seuls 10% des enseignants auront droit de vote (ceux 
relevant du ministère de l’Enseignement supérieur) tandis que les 90% restants, relevant de l’ONTT ne pourront pas voter.



ARTICLES ASSOCIÉS

Le boom des croisières se confirme en Europe

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le marché est en pleine croissance et les pays du pourtour méditerranéen vont sans aucun doute en tirer profit. Selon l’European Cruise Council (ECC), cité par Travel Inside, en 2010, le marché européen des croisières s’est maintenu sur la voie de la croissance. Selon l’ECC, 5,5 millions d’Européens ont entrepris une croisière l’année passée, un chiffre supérieur de 10% à  celui enregistré en 2009. L’Europe représente ainsi quelque 30% du marché mondial des croisières, pesant environ 18,8 millions de passagers.

Au hit-parade des principaux marchés émetteurs d’Europe figurent la Grande-Bretagne (1,6 million de passagers), l’Allemagne (1,2 million), l’Italie (890.000) et l’Espagne (645.000). Les retombées économiques directes et indirectes induites par ce segment se montent à  environ 35,2 milliards d’euros.
L’an passé, Costa Croisières a consolidé sa position de leader européen avec 2,15 millions de passagers (plus 18%, soit quelque 2 millions de passagers en plus) et un chiffre d’affaires consolidé de 3 milliards d’euros à  l’échelle du groupe (plus 12%).



ARTICLES ASSOCIÉS

Les Tunisiens de l’étranger pénalisés par la cherté des billets d’avion

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Depuis un peu plus d’une semaine, date de son lancement, le site www.jerentre.com continue à  enregistrer les ralliements des Tunisiens de l’étranger et des entreprises tunisiennes.

Côté touristes solidaires, le site enregistrait le jeudi 30 juin 13.691 concitoyens engagés à  rentrer cet été au pays. Les Tunisiens de France composant 52% des visiteurs, suivis de l’Italie (18%), Canada (9%), Allemagne (8%), pays du Golfe (4%). On note une tendance très nette pour des séjours prématurés dès la première semaine de juillet. La Tunisie nouvelle attire de nouveaux profils parmi ceux déclarant ne pas être rentrés depuis plusieurs années et engagés à  le faire cette année par solidarité et par curiosité.

La cherté des billets d’avion en ligne de mire !

Un email sur deux parmi l’abondante correspondante reçue par les initiateurs de la campagne fustige la cherté des billets d’avion. Avec des prix en moyenne 25% supérieurs à  ceux pratiqués l’année précédente, beaucoup de nos concitoyens n’ont pas les moyens de voyager et devront se résigner à  rester chez eux. « Depuis la France, il faut débourser entre 450 et 600 euros, soit deux mois de salaire pour une famille ouvrière avec deux enfants. Avec ces pratiques tarifaires, les jeunes, les familles modestes et les retraités n’ont d’autre choix que de rester à  la maison et le pays se prive ainsi d’une manne de devises importante » déplore Samir Bouzidi, initiateur de la campagne. Enquête menée, cette inflation des prix est due principalement à  la quasi-absence des vols charters. Avec la faiblesse de l’activité touristique en Tunisie, les tours-opérateurs ont annulé en masse les vols charters qu’ils avaient initialement affrétés. « Cette situation était prévisible et évitable, il aurait fallu que l’Etat tunisien organise la consolidation des vols entre différents T.O voire qu’il indemnise les sièges invendus de telle sorte de garantir un minimum de vols charters » précise de son côté Mourad Majoul, PDG d’AVICO, société de courtage basée en France.

Au niveau des entreprises tunisiennes, de nouvelles offres promotionnelles ont vu le jour sur le site jerentre.com ou sont en phase de négociation avancée. Ainsi, la chaîne hôtelière El Mouradi affiche ses promotions ciblées et les disponibilités dans ses hôtels. Les Maisons d’hôtes ont communiqué sur une offre bienvenue. Les assurances (Assurance Carte), l’immobilier, l’agro-alimentaire, l’automobile sont parmi les secteurs les mieux représentés.

La déception, selon Samir Bouzidi, vient des secteurs télécoms, banques et tourisme qui sont peu mobilisés par la campagne alors que paradoxalement il s’agit de ceux qui ont le plus à  profiter de la manne financière des Tunisiens de l’étranger.

Rappelons que cette campagne est ouverte à  toutes les entreprises tunisiennes désireuses de promouvoir leur chiffre d’affaires. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 05 juillet pour se manifester.

Adresse du site : www.jerentre.com



ARTICLES ASSOCIÉS

Fausses rumeurs concernant les touristes algériens

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La rumeur véhiculée dans les médias autour de l’enlèvement, à  Sousse, d’une touriste algérienne en voyage de noces avec son époux, est dépourvue de tout fondement », a indiqué une source sécuritaire autorisée auprès du district de la sûreté de la région de Sousse.

Le responsable de la coordination et du suivi au district de sécurité de Sousse, Rafik Zaïri, a dénoncé « cette information erronée » qui, a-t-il dit, « est de nature à  porter atteinte au tourisme tunisien et à  menacer la stabilité et la sécurité du pays en cette phase critique ».

Selon les registres de sécurité et les procès verbaux, « aucun touriste algérien ou étranger n’a été victime d’agression physique ou matérielle dans le gouvernorat de Sousse ou dans l’ensemble des zones touristiques depuis le déclenchement de la révolution tunisienne », a précisé M. Zaïri à  l’Agence TAP au téléphone.

Un dispositif de sécurité, a-t-il expliqué, a été mobilisé pour assurer la protection des touristes étrangers et leur garantir tous les attributs de bien-être et de confort dans toute la région et dans l’ensemble des zones touristiques.

Le programme « vacances en sécurité » qui a démarré début juillet courant, a-t-il encore précisé, prévoit le renforcement du dispositif de sécurité pour garantir une meilleure protection aux estivants tunisiens et aux touristes étrangers aussi bien dans les plages que dans les espaces de loisirs et les hôtels.

Plusieurs sites électroniques et journaux algériens ainsi qu’un journal tunisien, avaient repris, récemment, une information faisant état « de l’enlèvement d’une jeune mariée algérienne dans la région de Sousse » suite à  une attaque armée contre elle et son époux.

(D’après l’agence TAP)

Lire aussi :

Algérie : les vraies raisons qui font hésiter le marché



ARTICLES ASSOCIÉS

AIGLE AZUR OUVRE SES VOLS AUX TUNISIENS

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les derniers écueils procéduraux semblent avoir été levés. La compagnie Aigle Azur entame à  compter d’aujourd’hui ses ventes en Tunisie en dinars tunisiens. Les résidents locaux pourront donc désormais acheter leur billet pour voyager sur cette compagnie dans leur agence de voyage habituelle. A noter qu’Aigle Azur assure, depuis le 24 juin 2011, deux vols réguliers par semaine sur la ligne Paris-Tunis les lundis et vendredis.

 

Lire aussi :

 Aigle Azur ouvre une ligne Paris-Tunis encore inaccessible aux résidents tunisiens

Aigle Azur bouscule le trafic aérien sur l’axe Paris-Tunis



ARTICLES ASSOCIÉS

AIR FRANCE OFFRE DE NOUVELLES POSSIBILITES DE GAGNER DES MILES

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A partir du 1er juillet 2011, les membres de Flying Blue, programme de fidélisation d’Air France et KLM, pourront accumuler des miles en achetant leur séjour chez Voyageurs du Monde.

Ces miles seront attribués sur la partie terrestre (chambres d’hôtel, location de voitures, excursions, etc) pour n’importe quel voyage acheté (à  raison d’un gain de 2 miles pour 5 euros dépensés) ou sur la partie aérienne si le voyage est effectué sur Air France, KLM, une compagnie membre de SkyTeam ou une compagnie partenaire de Flying Blue (à  raison d’un gain de 2 miles pour 5 euros dépensés),

Les miles s’ajouteront à  ceux habituellement acquis lors d’un vol effectué sur Air France, KLM, une compagnie membre de SkyTeam ou une compagnie partenaire de Flying Blue.

S’ils ne sont pas déjà  membres de Flying Blue, les clients Voyageurs du Monde, premier voyagiste à  intégrer le club des partenaires Flying Blue, pourront demander leur inscription au programme, lors de la constitution de leur dossier

« Ce nouveau partenariat, le premier entre Flying Blue et un voyagiste français, vient étoffer notre offre de partenaires et renforce notre programme en termes d’attractivité et de leadership en Europe. Air France-KLM et Voyageurs du Monde ont en commun la même exigence en matière de qualité de prestation et de services» a déclaré Christian Herzog, directeur Marketing d’Air France-KLM.

« Je suis très heureux de nouer ce partenariat avec Air France-KLM, avec qui nous partageons la même vision d’avenir pour un tourisme responsable de l’environnement et des populations vers lesquelles ils emmènent les voyageurs » a déclaré Jean-François Rial, président-directeur général de Voyageurs du Monde.

Flying Blue est le programme de fidélisation lancé par Air France et KLM en 2005. Fort de 19 millions de membres, réunissant 31 compagnies aériennes et plus de 100 partenaires non aériens, Flying Blue est un programme de fidélité d’autant plus attractif qu’il est le plus puissant d’Europe. Le programme Flying Blue se décline en quatre niveaux : Ivory, Silver, Gold et Platinum. Flying Blue est le programme de fidélisation d’Air France et de KLM, de Tarom, Kenya Airways, Air Europa et Aircalin.

Depuis plus de 30 ans, Voyageurs du Monde crée des projets sur mesure. A l’aide de leurs 180 conseillers spécialistes, il est possible de concevoir à  travers 120 destinations ou régions représentées, des voyages selon ses envies, ses hobbies. Désormais, les conseillers Voyageurs proposent d’aller plus loin grâce à  une rencontre personnalisée ou une visite inédite sur place. Dans la plupart des pays, Voyageurs du Monde propose également un service conciergerie francophone pour réserver une sortie, changer d’itinéraire, modifier ou prolonger son voyage à  tout moment.



ARTICLES ASSOCIÉS

52% d’Européens en moins en Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les statistiques officielles de l’ONTT le confirment : depuis le début de l’année, le nombre d’Européens ayant séjourné en Tunisie a été réduit de moitié. A la date du 20 juin 2011, 640.868 Européens avaient été comptabilisés à  nos frontières, contre 1.346.072 à  la même période il y a un an. Les marchés les plus affectés par la situation sont les Scandinaves (-85,1%), les Espagnols (-79,6%) et les Italiens (-67,4%).
Concrètement et à  titre d’exemple : il y a un an, la Tunisie avait enregistré 566.502 touristes français. A la date du 20 juin 2011, ils n’étaient que 278.733. Par ailleurs, la part des Européens dans les arrivées touristiques en Tunisie, qui était de 51% en 2009, n’est plus que de 40% actuellement.



ARTICLES ASSOCIÉS

Quelles plages ont obtenu le « Pavillon Bleu » ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Plusieurs municipalités, des hôtels et un port de plaisance ont reçu il y a quelques jours le label environnemental «Pavillon Bleu» reposant sur quatre axes, à  savoir l’information, la sensibilisation à  l’environnement, l’installation d’équipements de sécurité et de services, la gestion de l’environnement et le contrôle des eaux de la mer.
Les villes qui ont reçu ce label sont Tabarka, Korba, Dar Alouch, Kélibia (2), Menzel Hor, Chebba, Djerba, Midoun et Menzel Témime.
Les hôtels primés sont l’Africana Manar (Hammamet), Aziza Méditerranée (Hammamet) et le Yadis Djerba, outre le port de plaisance de Hammamet Sud.
Les deux municipalités de Békalta et Hammam Laghzaz et 6 autres hôtels ont par ailleurs reçu des certificats de bonne gestion dans le domaine de l’environnement.



ARTICLES ASSOCIÉS

Touristes Maghrébins : le vrai du faux

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Une hirondelle ne fait pas le printemps et les milliers de citoyens libyens arrivés en Tunisie depuis le déclenchement de la guerre dans leur pays n’ont pas compensé le nombre habituel de visiteurs issus de ce pays. Au cours des 6 premiers mois de l’année 2010, on avait comptabilisé plus de 900.000 arrivées libyennes. A la date du 20 juin 2011, ils étaient 503.000, soit une régression de 41%.
Le nombre d’Algériens venus en Tunisie a aussi baissé de 33% depuis début 2011 passant de 355.000 à  238.000. Les Mauritaniens ont également été moins nombreux (-14% par rapport à  2010) tandis que l’on a recensé 13.422 Marocains sous nos cieux contre 12.375 il y a un an (+8,5%). En tout, 760.000 Maghrébins ont été comptabilisés aux frontières terrestres et aéroportuaires tunisiennes depuis le 1er janvier, soit un recul de 38,6%, cette catégorie de visiteurs représentant 47,6% des arrivées étrangères actuellement.



ARTICLES ASSOCIÉS

800 millions pour nettoyer les plages

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Un montant de 800 mille dinars a été mobilisé pour financer le programme de nettoyage de 80 plages (sur une longueur de 80 km), pour l’année 2011 et pour l’enlèvement des algues marines réparties sur une longueur évaluée à  60 mille m² répartis sur 13 plages.
Le secrétariat d’Etat à  l’Environnement a par ailleurs engagé des études portant sur la protection des plages contre l’érosion marine dans les régions de Tunis, Rafraf et Djerba tandis que d’autres sont en cours d’élaboration.
Le coût des interventions programmées sur les plages, s’étendant de la région de Gammarth à  la Goulette, est de 40 millions de dinars et devra permettre l’entretien de 11 km de côtes, et ce outre Kerkennah, le golfe de Monastir et le port de plaisance d’El Kantaoui dont le coût de l’entretien s’élèvera à  40 millions de dinars à  lui seul.



ARTICLES ASSOCIÉS

Les inspecteurs du tourisme obtiennent leur droit de réponse

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A la suite d’une récente émission radiophonique ayant mis en doute la moralité des inspecteurs et des contrôleurs de la qualité relevant de l’ONTT (lire), Habib Ammar, directeur général de l’ONTT, a catégoriquement réfuté cette atteinte en déclarant que l’ensemble des représentants de ce corps sont connus pour leur probité et leur rectitude et qu’il est inadmissible d’accuser des gens sans preuves. Il a en outre ajouté que ce corps bénéficie de la confiance des responsables de l’administration qui a usé de son droit de réponse pour une mise au point dont la diffusion et prévue sur la station «Shems FM » ce mercredi.



ARTICLES ASSOCIÉS

L’ONTT brieffe ses troupes avant la haute saison touristique

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Quelques jours avant le début du mois de juillet, le premier responsable de l’ONTT a convoqué hier à  Tunis les commissaires régionaux au Tourisme. A l’ordre du jour : les préparatifs de la haute saison touristique, la propreté des stations et la qualité des services.Dans une conjoncture particulièrement morose où 3000 emplois ont déjà  été perdus par le secteur, qui enregistre actuellement une baisse de 40% des entrées et de 50% des recettes, la tâche ne s’annonce pas facile, ni pour l’administration de tutelle, encore moins pour les professionnels.Habib Ammar, directeur général de l’Office, n’y est en tout cas pas allé par quatre chemins avec ses troupes et pour ce qui concerne la propreté et la qualité de l’environnement, il semble leur avoir donné pour consigne de «prendre au quotidien des initiatives avec les responsables régionaux tout en associant la société civile dans cette tâche».Quant à  la qualité des services et au terme d’un débat portant sur la situation qui prévaut dans toutes les zones, il a été convenu d’engager une campagne nationale de contrôle et de la qualité des prestations qui démarrera à  partir du 1er juillet pour s’étaler sur trois semaines et dont l’objectif majeur, a souligné le DG de l’ONTT, est de «privilégier le conseil et l’encadrement des gestionnaires des établissements touristiques».Autre sujet incontournable : le tourisme intérieur. Habib Ammar a insisté à  ce propos sur la nécessité d’engager une concertation permanente avec les professionnels en vue d’assurer les meilleures conditions d’accueil et de séjour et de tenir une information crédible et continue, surtout pour ce qui est de l’accès aux établissements touristiques. Cette recommandation est également valable pour la clientèle algérienne qui, légitimement, devrait également bénéficier de meilleures conditions de passage aux postes de frontières terrestres.Pour cela, il faudra tout d’abord que s’établisse un climat sain pour qu’un partenariat étroit et effectif avec la profession puisse se mettre en place. Les commissaires régionaux ont eu pour instructions de «faire de la qualité des prestations une préoccupation quotidienne particulièrement pour ce qui est des conditions d’hygiène et de la sécurité».

Crédit photo: hôtel Green Palm Djerba



ARTICLES ASSOCIÉS

TUNISAIR EXPRESS OUVRE UNE NOUVELLE LIGNE AERIENNE ENTRE DJERBA ET MALTE

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie aérienne Tunisair Express va inaugurer le 1er juillet 2011 une nouvelle ligne aérienne entre Djerba et Malte qui sera opérée tous les vendredis.
« La décision d’ouvrir cette nouvelle desserte régulière internationale répond à  une demande du marché et notamment de passagers d’origine libyenne qui ont fait de Djerba leur nouvelle voie de sortie vers l’étranger depuis le déclenchement des événements tragiques dans ce pays frère » a expliqué la compagnie dans un communiqué.
L’ouverture de la nouvelle ligne Djerba-Malte va renforcer le nombre de vols vers ce pays déjà  desservi au départ de Tunis à  raison de deux fréquences hebdomadaires, opérés le mercredi et le dimanche. A travers cette combinaison de journées, Tunisair Express veut permettre aux agences de voyages et à  la clientèle individuelle de bénéficier d’offres week-ends et courts séjours.Il est à  signaler que Tunisair Express sera la seule compagnie aérienne à  opérer entre la Tunisie et Malte cet été après la décision d’Air Malta de reporter à  l’été 2012 la reprise de ses activités sur l’axe Malte-Tunis.



ARTICLES ASSOCIÉS

Algérie : les vraies raisons qui font hésiter le marché

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A l’image de plusieurs autres nationalités, les touristes algériens sont aujourd’hui réticents à  venir passer leurs vacances en Tunisie à  cause de l’insécurité qui règne dans le pays ! Comment les Algériens sont-ils arrivés à  cette conclusion ? Tout simplement à  travers certains de leurs médias qui prennent un malin plaisir à  brosser un tableau des plus sombres de la destination. Rien qu’au cours de la semaine écoulée, un journal algérien à  grand tirage a évoqué deux cas d’agression de ses compatriotes en Tunisie : une famille à  Sousse et un routier à  Aïn Draham. Seulement, à  lire les articles de plus près, les faits divers rapportés par le journal semblent abracadabrants et, en définitive, très peu crédibles. Il y a par conséquent une volonté manifeste de décridibiliser la Tunisie et désavouer son tourisme. D’autres journaux, plutôt dans l’opposition, n’hésitent pas à  apporter une réponse à  la campagne de désinformation : les autorités d’Alger ne sont pas très enthousiastes à  l’idée que les Algériens aillent en Tunisie pour des vacances et en reviennent imprégnés de penchants révolutionnaires.

Il faut tout de même reconnaître que nombre de médias algériens confirment le retour au calme en Tunisie. Ce sont essentiellement des journalistes qui sont venus sur le terrain dans le cadre des éductours organisés par l’ONTT.

Sachant que l’Algérien est très influencé par ce que disent ses journaux, un seul article négatif est comme un cheveu dans la soupe : il vous donne à  réfléchir avant de continuer votre dîner. Autrement dit, aller en Tunisie or not aller, that’s le grand débat actuellement en Algérie.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Un nouveau salon de tourisme en Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Après le MIT, voici venir le TTM. Comprenez par là  le « Tunisia Travel Market »,
« salon professionnel tunisien du tourisme international ». La première édition de cette manifestation devrait se tenir du 1e au 3 décembre 2011 à  l’expo centre Médina de Yasmine Hammamet. Le groupe Poulina, organisateur de l’événement, compte avoir comme exposants les hôtels, les maisons d’hôtes, les agences de voyages, les compagnies aériennes, les opérateurs dans le domaine du bien-être, du luxe, du nautisme, etc. Les organisateurs du TTM devraient apporter plus de détails concernant leurs objectifs a u courant de cette semaine.



ARTICLES ASSOCIÉS

AIGLE AZUR OUVRE UNE LIGNE PARIS-TUNIS ENCORE INACCESSIBLE AUX RESIDENTS EN TUNISIE

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie aérienne française privée Aigle Azur a atterri pour la première fois à  Tunis ce matin. Il s’agissait du premier vol régulier opéré au départ de l’aéroport Paris-CDG qui, paradoxalement, n’est pas la base opérationnelle du transporteur.
Sur le vol inaugural Paris-Tunis, avait pris place Meziane Idjerouidene, directeur général de la compagnie, accompagné d’un groupe de journalistes français.
« Notre première demande de droit de trafic vers la Tunisie au départ de Paris, Lyon et Marseille date de 2002. A l’époque, on ne nous a pas pris au sérieux mais nous sommes patients et au bout de 9 ans, ils ont dû se dire, ‘’on va leur donner l’autorisation »» a déclaré le responsable d’Aigle Azur lors d’une conférence de presse à  Tunis. En fin de compte, le transporteur a obtenu d’opérer à  raison de deux vols par semaine sur l’axe Paris CDG-Tunis les lundis et vendredis. Dans un premier temps, la compagnie avait prévu de garder le vol uniquement pendant la saison estivale pour le stopper le 5 septembre. Finalement, Aigle Azur devrait maintenir cette desserte tout au long de l’année mais en basculant au départ de l’aéroport d’Orly à  partir du 1e novembre 2011, Orly étant la plate-forme opérationnelle de la compagnie sur laquelle sont basés 7 de ses 12 appareils. « Cette ligne s’inscrit dans le temps et dans la durée et pour nous, c’est aussi un acte de solidarité avec la Tunisie » a précisé M. Idjerouidene.
En attendant, les passagers au départ de Tunis ou de Djerba (où elle est déjà  présente depuis 2006) désireux de voyager sur Aigle Azur, devront prendre leur mal en patience puisqu’il leur est encore impossible d’acheter un billet dans le réseau de vente traditionnel local (sauf à  travers Internet et en devises). Selon certaines informations, il s’agirait d’un retard de procédures qui devrait être débloqué par l’IATA (l’Association internationale du transport aérien) dans les prochains jours. Meziane Idjerouidene ne cache cependant pas son amertume à  ce propos mais espère également un déblocage rapide. « Nous sommes présents et vendables dans plus de 40 BSP dans le monde et nous devons encore être patients » a-t-il répondu à  une question de DestinationTunisie sur le sujet.
Interrogé sur la politique tarifaire de la compagnie et son positionnement par rapport aux autres compagnies opérant sur la même ligne, son directeur général a souligné qu’il ne s’agissait pas de casser les prix mais que la dynamique tarifaire était très importante, en référence au tarif de 199 euros lancé au départ de la France, « repas et service compris » a indiqué le responsable, rappelant qu’Aigle Azur n’était en aucun cas une compagnie low cost. « Si vous avez le choix entre deux compagnies, choisissez la 3e », allusion faite aux deux autres compagnies régulières du marché. La campagne de promotion des vols d’Aigle Azur en France a été placée sous le slogan «Pour Tunis, je vote Aigle Azur». Et sur le plan opérationnel local, la compagnie, qui a pour GSA Air Travel Partner, aura comme superviseur Stars Airlines et Tunisair Handling pour les opérations au sol.

Hédi HAMDI

Lire aussi



ARTICLES ASSOCIÉS

Coup de théâtre à  la FTAV : Saïhi s’en va

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Tahar Saïhi, président sortant de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) et membre de la liste ayant remporté les élections du 18 juin 2011 (lire), a finalement décidé de ne pas faire partie du nouveau conseil d’administration de la Fédération. Saïhi a justifié cette décision par des raisons personnelles. « Pour des raisons familiales et aussi professionnelles, j’ai décidé de ne pas faire partie du nouveau bureau de la FTAV » a-t-il annoncé à  DestinationTunisie. « Ma mission d’accompagner une nouvelle équipe de jeunes issus de la révolution à  la tête de la FTAV a été accomplie avec succès, il est temps pour moi de me retirer ». Il est à  signaler qu’aucune démission écrite n’a été formulée et que Tahar Saïhi gardera son titre de président d’honneur tel que défini dans les statuts de la fédération. Le bureau élu lui avait proposé un poste de président d’honneur exécutif mais l’intéressé a décliné l’offre.



ARTICLES ASSOCIÉS

Leïla et Belhassen Trabelsi ont perçu 10 MD sous la table

belhassen-trabelsi-leila
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’épouse du président déchu et son frère ont perçu 5 millions d’euros (près de 10 millions de dinars) de commission dans le cadre d’une affaire de projet touristique prévu à  Hergla.

Un investisseur étranger désireux d’édifier un projet dans cette zone aurait en effet été acculé à  verser la somme moyennant la promesse de recevoir l’aide nécessaire à  la concrétisation de son projet.

L’affaire a officiellement été révélée hier par Kadhem Zine El Abidine, représentant du ministère de la Justice, lors de la rencontre périodique organisée avec les médias.

Si aucun nom n’a été cité lors de la conférence, il se pourrait qu’il s’agisse de l’entreprise émiratie Emaar qui avait envisagé l’édification dans cette zone d’une méga-marina à qui on avait déjà donné le nom de Marina El Koussour.



ARTICLES ASSOCIÉS

SNR : Bellalouna derrière les barreaux

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Mahmoud Bellalouna, ancien PDG de la SNR, entreprise publique plus connue sous le nom de Montazah Gammarth, a fait l’objet hier d’un mandat de dépôt émis par le juge d’instruction du 12ème bureau du Tribunal de première instance de Tunis. Bellalouna est accusé de malversations dans la gestion des titres de voyages vers la Mecque, sachant que la SNR était l’entreprise qui détenait le monopole notamment des visas pour l’Arabie saoudite et qui était l’interlocuteur unique des autorités saoudiennes pour les questions de la Omra et du Haj. Il est de notoriété publique que la SNR avait favorisé l’agence de voyages Freeda Travel & Events qui appartenait à  Imed Trabelsi, lequel avait obtenu un quota de 1000 visas pour le pèlerinage aux Lieux saints qu’il revendait moyennant des plus-values très importantes.



ARTICLES ASSOCIÉS

LES Hà”TELIERS DISPOSES A DES REMISES DE 50% POUR LES TUNISIENS ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le principe est acquis, reste maintenant à  faire adhérer le maximum d’hôteliers à  l’idée de procéder à  des réductions de 50% dans les hôtels cet été à  l’intention des familles tunisiennes. L’annonce a été faite hier par Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), qui a précisé toutefois que les efforts allaient se poursuivre «pour faire adhérer le plus grand nombre d’hôteliers à  cette initiative et pour explorer d’autres formes davantage incitatives à  mettre à  la disposition des Tunisiens ».

Cette déclaration intervenait à  l’issue d’une séance de travail tenue avec le ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, au sujet de la promotion du tourisme intérieur. Les conditions d’accueil et de séjour, les tarifs hôteliers ainsi que l’accès aux établissements touristiques ont été examinés au cours de cette séance. A ce propos, le ministre a insisté sur la nécessité de faire profiter le plus grand nombre de Tunisiens de tarifs promotionnels et surtout d’une information crédible et permanente. Et c’est précisément dans ce sens que se situe la campagne d’information et de sensibilisation qui sera lancée dans les prochains jours et dont l’objectif est d’inciter les Tunisiens à  bénéficier des mécanismes mis en place pour la promotion du tourisme intérieur.

Les deux parties ont convenu de procéder à  la mise en place d’une charte qui tend à  assurer les meilleures conditions d’accueil et de séjour au profit des Tunisiens locaux ainsi qu’aux Tunisiens résident à  l’étranger qui ont été, à  travers une récente campagne, invités à  soutenir le tourisme tunisien et à  passer leurs vacances en Tunisie.

Le débat a également porté sur les possibilités d’accès aux hôtels à  la journée ainsi que la création de formules week-end.



ARTICLES ASSOCIÉS

Classement des compagnies aériennes mondiales en 2011: les asiatiques sur le podium

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Dans le cadre du Salon du Bourget, l’organisme britannique indépendant Skytrax a dévoilé hier son classement annuel des meilleures compagnies aériennes mondiales. Lors d’une soirée de gala, différents prix ont été remis aux lauréats dans différentes catégories, de la meilleure compagnie en Europe au meilleur catering.

Pour 2011, C’est Qatar Airways qui a été nommée « Compagnie aérienne de l’année » pour son produit à  bord et son excellence opérationnelle. L’année dernière, la compagnie qatarie avait terminé en troisième position. Pour réaliser ce classement, plus de 18 millions de passagers dans le monde ont été interrogés.

Qatar Airways a également obtenu le titre de « Meilleure compagnie aérienne du Moyen-Orient » pour la sixième année consécutive, et celui de « Best First Class Lounge » pour son Terminal Premium à  l’aéroport international de Doha.

Akbar Al Baker, PDG de Qatar Airways, a déclaré à  cette occasion : « Depuis que je suis devenu PDG de Qatar Airways en 1997 au moment de la relance de la compagnie, mon objectif était simple: faire de Qatar Airways un fleuron de l’industrie du transport aérien. Aujourd’hui, je suis immensément fier de Qatar Airways et c’est un honneur pour mon pays de recueillir ce prix prestigieux. Chez Qatar Airways, nous cherchons toujours l’excellence dans tout ce que nous faisons. C’est extrêmement gratifiant de voir reconnu le travail acharné de tous les employés de la compagnie, qui ont constamment pour objectif de dépasser les attentes de nos clients. Je tiens également à  remercier nos clients pour leur loyauté et leur appréciation positive de notre produit. »

Classement 2011 des meilleures compagnies aériennes

1. Qatar Airways

2. Singapore Airlines

3. Asiana Airlines 

4. Cathay Pacific

5. Thai Airways

6. Etihad Airways

7. Air New Zealand
8. Qantas Airways

9. Turkish Airlines
10. Emirates

Vainqueurs par catégories :

WORLD’S BEST REGIONAL AIRLINE – Dragonair

WORLD’S BEST AIRPORT SERVICES- ANA All Nippon Airways

WORLD’S BEST AIRLINE ALLIANCE – Star Alliance

WORLD’S BEST LEISURE AIRLINE – Thomson Airways

WORLD’S BEST LOW-COST AIRLINE – AirAsia
WORLD’S MOST IMPROVED AIRLINE – China Southern Airlines
WORLD’S BEST CABIN STAFF – Asiana Airlines

STAFF SERVICE EXCELLENCE WINNER EUROPE – Austrian Airlines 

STAFF SERVICE EXCELLENCE WINNER MIDDLE EAST – Oman Air

STAFF SERVICE EXCELLENCE WINNER NORTH AMERICA – Virgin America 

STAFF SERVICE EXCELLENCE WINNER CENTRAL AMERICA/CARIBBEAN – TACA Airlines
STAFF SERVICE EXCELLENCE WINNER SOUTH AMERICA – TAM Linhas Aéreas
STAFF SERVICE EXCELLENCE WINNER ASIA – ANA All Nippon Airways

STAFF SERVICE EXCELLENCE WINNER AFRICA – South African Airways

STAFF SERVICE EXCELLENCE WINNER AUSTRALIA/PACIFIC – V Australia 

STAFF SERVICE EXCELLENCE WINNER CHINA – Hainan Airlines
STAFF SERVICE EXCELLENCE WINNER CENTRAL ASIA/INDIA – Kingfisher Airlines

BEST REGIONAL AIRLINE ASIA – Dragonair

BEST REGIONAL AIRLINE EUROPE – Aegean Airlines

BEST DOMESTIC REGIONAL AIRLINE CHINA – Tianjin Airlines

BEST REGIONAL AIRLINE NORTH AMERICA – American Eagle Airlines

BEST REGIONAL AIRLINE SOUTH AMERICA – TRIP Linhas Aéreas

BEST LOW-COST AIRLINE NORTH AMERICA – Virgin America

BEST LOW-COST AIRLINE SOUTH AMERICA – Azul Linhas Aéreas Brasileiras

BEST LOW-COST AIRLINE AUSTRALIA / PACIFIC – JetStar Airways
BEST LOW-COST AIRLINE ASIA – AirAsia
BEST LOW-COST AIRLINE CENTRAL ASIA / INDIA – IndiGo Airlines
BEST LOW-COST AIRLINE EUROPE – EasyJet

BEST AIRLINE FIRST CLASS – Etihad Airways

BEST AIRLINE BUSINESS CLASS – Singapore Airlines

BEST AIRLINE PREMIUM ECONOMY CLASS – Air New Zealand

BEST AIRLINE ECONOMY CLASS – Asiana Airlines

BEST AIRLINE AUSTRALIA / PACIFIC – Air New Zealand
BEST AIRLINE MIDDLE EAST – Qatar Airways
BEST INTERNATIONAL AIRLINE NORTH AMERICA – Air Canada

BEST AIRLINE SOUTH AMERICA – TAM Linhas Aéreas
BEST AIRLINE CENTRAL AMERICA / CARIBBEAN – TACA Airlines

BEST AIRLINE CENTRAL ASIA / INDIA – Kingfisher Airlines

BEST AIRLINE EUROPE – Turkish Airlines
BEST AIRLINE TRANSATLANTIC – Lufthansa

BEST AIRLINE TRANSPACIFIC – Cathay Pacific Airways

BEST AIRLINE AFRICA -South African Airways
BEST AIRLINE ASIA – Singapore Airlines

BEST AIRLINE CHINA – Hainan Airlines

BEST AIRLINE SOUTHERN EUROPE – Turkish Airlines

BEST AIRLINE NORTHERN EUROPE – Finnair

BEST AIRLINE EASTERN EUROPE – Aeroflot Russian Airlines
BEST AIRLINE WESTERN EUROPE – Swiss International Air Lines

BEST FIRST CLASS AIRLINE SEAT – Cathay Pacific Airways
BEST BUSINESS CLASS AIRLINE SEAT – Oman Air
BEST PREMIUM ECONOMY CLASS AIRLINE SEAT – Turkish Airlines

BEST ECONOMY CLASS AIRLINE SEAT – Thai Airways International

BEST ECONOMY CLASS ONBOARD CATERING – Thai Airways International

BEST PREMIUM ECONOMY ONBOARD CATERING – Air New Zealand

BEST BUSINESS CLASS ONBOARD CATERING – Austrian Airlines

BEST FIRST CLASS ONBOARD CATERING – Etihad Airways



ARTICLES ASSOCIÉS

Les Anglais délaissent l’Afrique du Nord et s’orientent vers la France

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Une étude publiée récemment par le voyagiste britannique Co-operative Travel, portant sur près de 5 millions de dossiers, révèle que les réservations pour la Tunisie ont baissé de 16% et celles pour l’Egypte de 30%. Le « printemps arabe » semble de toute évidence avoir échaudé les sujets de sa Majesté, qui fuient leur pays par millions à  l’étranger chaque été pour se remettre d’un interminable hiver. Les Britanniques s’apprêtent par conséquent à  redécouvrir en masse cet été les charmes de la vieille Europe. Les réservations actuelles le confirment : la France a fait un bond impressionnant de 31% par rapport à  l’an passé, loin devant l’Italie (+15%) et l’Espagne (+11%).

« La France est à  la mode », confie à  l’AFP Jacqueline Mirtelli, une des responsables à  Londres d’Atout France, qui dépend du ministère français du tourisme. Un regain d’intérêt qui intervient « après deux années de fléchissement », au profit des plages bon marché du sud de la Méditerranée ou de la Mer Rouge. « Avec les événements dans le monde arabe, la relation de proximité joue fortement en notre faveur », explique Mme Mirtelli, tout en rappelant que les Britanniques constituent déjà  la principale clientèle touristique de la France, qu’ils sont chaque année entre 9 et 11 millions à  visiter.

Destination « rassurante », la France dispose d’un autre avantage: les Britanniques peuvent y passer des vacances pas trop chères, grâce à  ses campings et ses chambres d’hôtes, un argument de poids au moment où le Royaume-Uni est soumis à  un plan de rigueur sans précédent.



ARTICLES ASSOCIÉS

Mohamed Ali Toumi prend les rennes de la FTAV

toumi-2011
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Il a été élu le 21 juin 2011 à  l’unanimité des membres du nouveau bureau président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV). Mohamed Ali Toumi est, à  37 ans, sans aucun doute le plus jeune président de l’histoire de la corporation.

Patron de l’agence Kyranis Travel basée aux Berges du Lac, ce diplômé en Expertise comptable, originaire de Kerkennah, a été, dès le 20 janvier 2011, parmi les premiers dans les rangs des agences de voyages à  s’insurger contre l’ancienne « dynastie » qui régnait au conseil d’administration de la FTAV. Il fut également l’un des premiers à  dire tout haut ce qui se tramait tout bas dans les rouages de la profession à  l’époque de Ben Ali. Il a été parmi les premiers à  dire ouvertement « Dégage » à  l’ancienne équipe en place. Et il restera également le premier président de la FTAV à  avoir été élu à  la suite d’élections totalement libres et démocratiques, sans « instructions venues d’en haut » ni de soutien apporté de quelque côté que ce soit.

Car suite à la démission de l’ancien président de la FTAV, Mohamed Ali Toumi a vite fait de constituer autour de lui une équipe de choc. Profil exigé : avoir du temps à  consacrer à  la fédération, servir l’intérêt général et en aucun cas l’intérêt personnel, vouloir faire bouger les choses, connaître son domaine sur le bout des doigts.

Mais les défis, Mohamed Ali Toumi et son bureau en auront sans aucun doute à  relever à  tour de bras. Face à  la conjoncture la plus difficile de l’histoire du tourisme tunisien, la fédération sera confrontée à  nombre de problèmes conjoncturels qui viendront s’ajouter aux difficultés structurelles antérieures.

Le plus difficile sera également de réussir à maintenir une cohésion forte dans les rangs de la profession, sachant que la démocratie va automatiquement créer un contre-pouvoir qui exigera de la FTAV des comptes et des explications régulières.

Pour réussir à  défendre les intérêts de la profession, Mohamed Ali Toumi et son équipe auront à  imposer leur style dans un environnement impitoyable et où les talents de fins négociateurs devront se révéler face aux compagnies aériennes, aux hôtels, aux différents prestataires externes mais aussi face à  une administration dont les intérêts ne convergent pas toujours.

La nouvelle équipe se devra également de s’allier avec l’incontournable FTH avec qui elle est tenue d’avoir, moins des relations de partenariat que de complicité professionnelle.

Mais l’ambition affichée de Mohamed Ali Toumi et de son équipe semble aujourd’hui être capable de faire déplacer les montagnes et changer les mentalités. L’une et l’autre seront tout aussi laborieuses à  réaliser.

H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

Nouveau bureau de la FTAV

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Suite aux élections de la Fédération tunisienne des agences de voyages ayant eu lieu le 18 juin 2011 et qui a enregistré la victoire de la liste candidate dite « Bleue », les membres de cette liste, après élections en interne le 21 juin, ont procédé à  la répartition des tâches pour aboutir à  la composition du bureau suivant :

Président :
Mohamed Ali Toumi (Kyranis Travel)
Vice-présidents :
Amor Dehissy (Estetika Tour)
Walid Mehiri (Tunisian Health Events)
Moez Hattour (Always Travel Service)
Moncef Chettoui (Mrazig Voyages)
Selim Msallem (Sud Loisirs & Voyages)
Secrétaire générale :
Nadia Ktata (Sport & Events Travel)
Secrétaires généraux-adjoints :
Mouna Koubaâ (Confort Voyages)
Dhafer Letaïef (Nord Sud Voyages)
Trésorière générale : Moufida Ameur Gamra (Barclay’s Travel Group)
Trésorier général-adjoint : Maher Driss (Festival Travel)
Conseillers :
Mohamed Tahar Saïhi (JTS Fram Orange Tour)
Hamouda Belhaouane (César Travel Service)
Hatem Mejlissi (Zenith Travel)
Jabeur Attouche (Syphax Travel Service)
Jamel Mlik (Caravane du Sahara)
Mehdi Ghanouchi (Tourisme Golf Voyages)
Safi El Gaïed (Four Seasons Travel)
Walid Hnid (Happy Days)
Sihem Zaïem (Tunisivision)
Porte-parole:
Mohamed Ali Toumi secondé par Amor Dehissy



ARTICLES ASSOCIÉS

Les inspecteurs de l’ONTT indignés par la radio

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Suite à  une émission diffusée le 15 juin dernier sur les ondes de la station Shems FM, les inspecteurs du tourisme, relevant de l’ONTT, ont rendu public un communiqué dans lequel ils ont fait part de leur indignation face aux propos qui ont été tenus à  cette occasion. Au cours d’une émission traitant de la situation touristique du pays, un intervenant par téléphone aurait, en direct, porté des accusations jugées « graves et dangereuses » par la profession. En conséquence, les inspecteurs en appellent à  leur direction générale afin qu’elle engage une procédure en justice pour enquêter sur la question, de même qu’elle exige un droit de réponse aux propos tenus par l’intervenant.



ARTICLES ASSOCIÉS

Le Salammbô et l’Aladin au coeur du nouveau concept Eldorador

eldorador-aladin-salambo
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La filiale touristique française de Thomas Cook a décidé de développer un nouveau concept pour sa marque hôtelière Eldorador (Jet tours) qui sera déployé dès cet été sur 5 établissements.  

2 établissements en Tunisie sont concernés, l’Aladin Djerba et le Salammbô Hammamet, sous un slogan joignant deux arguments s’inscrivant dans l’ère du temps : « Club Eldorador = le club de qualité … à  un prix accessible ». Ce nouveau concept signe la montée en gamme de la marque qui s’installe sur un créneau cédé par son concurrent Club Med mais qui reflète aussi l’évolution des exigences de la clientèle qui a de toute évidence de nouvelles attentes après s’être lassée des concepts datant des décennies passées.

Pour mettre en place ce concept, l’enseigne a retravaillé la restauration dans ses hôtels, les sports, l’animation et l’ambiance, l’encadrement des enfants (et notamment des ados) et le ‘’A la carte ».
Au niveau restauration, les buffets ont été réaménagés pour une meilleure mise en avant des plats, une refonte des plans menus pour plus de variété et des animations spécifiques plusieurs fois dans la semaine.

Les nouveaux Eldorador vont également proposer des sports inclus dans la formule de base, avec un large choix d’activités (dont certaines disciplines tendances comme la Zumba, et l’Aero Thaï). De même que seront développés les Eldo s’cool qui sont des écoles de sport dédiées aux adolescents (1 à  2h par jour selon les sports, sur un certain nombre d’activités : tennis, golf, natation, voile… selon les clubs). Ceci outre la possibilité de bénéficier de stages professionnels.

Par ailleurs, les Eldorador accorderont une nouvelle priorité à  la qualité et au choix des ambiances en garantissant par exemple à  leurs clients l’absence de pollution sonore en journée et la mise en place d’une seconde piscine par exemple pour ceux qui souhaitent bronzer au son des décibels.

Tous les soirs, le client a 3 possibilités de soirées : So Relax (1 lieu calme identifié avec une notion de service plus personnalisé, diffusion de concert de musique enregistré (classique, Beatles, Jazz, etc.) dans un lieu où le confort et la vue (ex. sur mer) des clients est privilégié ; So Fun (1 événement type tournoi nocturne ou mini événement pour adultes en plus petits groupes ; exemples : les tournois de sport, les poker night, les soirées cafés théâtre, les soirées Live Juke Box, les Quizz pochettes surprises, etc.).

So Crazy enfin (1 événement collectif ; exemples : la soirée « Facebook », la Beach party, la soirée « Zapping », les grands shows, la soirée « White Stars », etc. avec de nouveaux spectacles créés par de véritables professionnels pour plus de qualité).

Pour les enfants, les espaces seront désormais en lien avec une thématique originale liée à  l’environnement (forêt, eau, désert, espace) et de nouvelles attractions seront proposées (pataugeoires avec toboggans, aires de jeux aquatiques en mer, manège, trampoline, tyrolienne ou murs d’escalades).



ARTICLES ASSOCIÉS

Un historien à  la mairie de Carthage

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Ezzeddine Bach Chaouch a pris, le 21 juin 2011, ses fonctions, en tant que président de la délégation spéciale de la municipalité de Carthage. Celui qui est également ministre de la Culture, dans le gouvernement tunisien de transition, est avant tout un historien spécialiste de l’Antiquité romaine qui fut, jusqu’à  une date récente, représentant personnel du directeur général de l’Unesco pour la sauvegarde des monuments d’Angkor au Cambodge. Lors de la cérémonie de prise de fonctions, M. Bach Chaouch s’est déclaré résolument engagé à  servir cette région plusieurs fois centenaire.



ARTICLES ASSOCIÉS

LA BARRE DU MILLION DE PASSAGERS SUR AIRBUS A380 FRANCHIE PAR AIR FRANCE

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Depuis leur premier vol commercial entre Paris-Charles de Gaulle et New York-JFK en novembre 2009, les Airbus A380 d’Air France ont accueilli un million de passagers.

Air France a inauguré le 16 juin un vol quotidien entre Paris et Washington DC en A380. Quatre villes nord-américaines sont à  présent desservies par le super gros-porteur de la compagnie : New York (depuis novembre 2009), San Francisco (depuis juin 2011) et Montréal (depuis avril 2011). Le transporteur français a également été le premier à  proposer des vols en A380 vers l’Afrique, avec un vol quotidien à  destination de Johannesburg (depuis février 2010).

A bord de ce super gros-porteur, Air France propose aux passagers une cabine plus spacieuse avec davantage de confort et d’espace, des ambiances lumineuses variant en fonction des différents moments du vol, des espaces pour se détendre et un tout nouveau système de divertissement équipé d’écrans vidéo plus grands. L’A380 est également le plus silencieux des avions long-courriers et le plus respectueux de l’environnement – avec moins de 75 grammes de CO2 produit par passager au kilomètre.

L’A380 a une capacité de 538 sièges, répartis en trois classes – La Première, 9 sièges au pont principal – Affaires, 80 au pont supérieur – et Voyageur, 449 répartis entre les deux ponts.



ARTICLES ASSOCIÉS

L’ONTT Madrid lance l’opération « Seconde Chance »

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La représentation de l’ONTT à  Madrid, dirigée par Leïla Tekaya Zafra, va mettre en place à  compter du 27 juin une opération baptisée « Seconde chance » et qui sera soutenue par un site web (www.7diasparacambiar.com) et une page Facebook dédiée (7 dias para cambiar).

Cette opération inédite a pour objectif de corriger la perception de l’Espagnol vis-à -vis de la Tunisie. Il s’agit d’offrir une seconde chance aux 50 Espagnols ayant interrompu leur voyage ou ayant du annuler leur réservation au lendemain du 14 Janvier en leur offrant la possibilité de revenir. La finalité de l’opération sera de démontrer à  l’opinion qu’il est parfaitement possible de se rendre en Tunisie. « Nous irons dans leurs foyers, nous les interviewerons, nous échangerons des impressions sur la situation dans le pays. Au cours de l’interview, nous leur proposerons de retourner en Tunisie, mais pas n’importe laquelle, vers la nouvelle Tunisie. Nous filmerons toute l’expérience durant 7 jours en mode documentaire où l’on découvrira les plages, l’histoire, la culture, la musique, la gastronomie à  travers le regard des « dédommagés ». Ces derniers seront accompagnés par des bloggers influents pour suivre de près cette initiative innovante » explique-t-on du côté de la représentation de l’ONTT dans la capitale espagnole.

Au même titre que plusieurs marchés européens, le marché espagnol sur la Tunisie est tout bonnement sinistré avec des baisses avoisinant les 80% par rapport à  2010.



ARTICLES ASSOCIÉS

Le Club Med boucle son programme d’investissements en Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le groupe hôtelier français Club Med vient d’achever la rénovation des bungalows de son village de Djerba La Douce (classé 3 Tridents) bouclant ainsi le programme d’investissements de 30 millions d’euros engagé sur les 10 dernières années pour la rénovation complète du village. Le président du Club, Henri Giscard d’Estaing (photo), en a profité pour effectuer le week-end dernier une visite sur place pour s’enquérir de la rénovation, en compagnie de Habib Ben Saâd, président de la Banque de Tunisie, partenaire du Club Med sur les villages de Djerba La Douce et Djerba La Fidèle.

Cette rénovation s’inscrit dans une série de travaux débutés en 2001 et visant à  faire de Djerba la Douce le village fleuron du haut de gamme en Tunisie.

Djerba la Douce, village mythique ouvert en 1971, constitue toujours l’une des destinations phares du Club Med avec ses 20 hectares situés en bordure de mer, ses 613 chambres réparties entre hôtels et bungalows, ses trois piscines, ses infrastructures pour enfants à  partir de 4 mois, dont la création du Baby Club Med en 2007, la rénovation du Spa renommé « Club Med Spa by Décléor » et aussi de l’hôtel Calypso, sans oublier son centre de convention pour accueillir les séminaires.
Avec cette dernière rénovation, le Village de Djerba la Douce s’inscrit dans la continuité de la stratégie de montée en gamme du Club Med.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tahar Saïhi raccroche les gants de la FTAV

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

C’est une figure désormais historique du tourisme tunisien qui tourne la page du militantisme professionnel. Tahar Saïhi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) jusqu’au 18 juin 2011, a décidé de quitter la fédération « pour raisons personnelles » et ce quelques jours à  peine après que sa liste eut remporté les élections pour un nouveau mandat de 3 ans. Face aux jeunes loups issus de la révolution, Saïhi a estimé avoir accompli sa mission et conduit à  bon port une nouvelle équipe mue par les principes du « printemps tunisien ».

Après 5 années passées à  la présidence de la fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), et certainement autant comme vice-président au sein du bureau présidé à  l’époque par Adel Boussarsar, Tahar Saïhi avait déjà  décidé, en mars 2011, de s’en aller un an avant la fin de son mandat. Déçu par l’ambiance prévalent au sein de son bureau d’alors et des débordements survenus dans le sillage de la révolution tunisienne, il avait annoncé son choix de passer le relais.

Et pourtant, le bilan de Tahar Saïhi à  la tête de la corporation est loin d’être négatif malgré les difficultés conjoncturelles et structurelles qu’a traversées le secteur notamment durant son mandat. Si certains de ses détracteurs l’ont accusé de laxisme face aux agissements de quelques membres du bureau sortant, ils ne pourront cependant pas nier qu’il fut à  l’origine du déblocage de l’Inclusive Tour au profit des agences de voyages, déblocage qui marqua un tournant dans l’histoire du secteur.

Avant son départ, il aura également réussi à  sensibiliser le Premier ministre, qu’il rencontra quelques jours auparavant, aux graves problèmes vécus par les agences spécialisées dans le pèlerinage à  la Mecque. Entrevue qui se concrétisera par un engagement du chef du Gouvernement à  libéraliser le secteur en 2012.

Désormais déchargé de ses responsabilités au sein de la FTAV et après avoir refusé un poste de secrétaire d’Etat au Tourisme dans le premier gouvernement Mohamed Ghannouchi après le 14 janvier 2011, Tahar Saïhi devrait selon toute logique se consacrer totalement à  sa famille et à  ses affaires en cette année 2011 qui s’annonce exceptionnellement difficile. Ses affaires, c’est bien sûr son agence de voyages, Orange Tour Tunisie, réceptif du tour-opérateur français Fram, son partenaire de toujours, qui aura certainement besoin de son apport pour traverser la mauvaise passe du moment. C’est aussi son nouveau projet, un hôtel 4 étoiles à  Sbeïtla en cours de finalisation, qui marque une extension logique et légitime de ses activités.

L’ancien fonctionnaire de l’ONTT a donc fait du chemin depuis le temps où il présidait notamment aux destinées de la représentation du tourisme tunisien en France. Les mauvaises langues ont, de temps à  autres, murmuré à  qui voulait bien l’entendre que c’est grâce à  ce poste qu’il a tissé des liens avec son partenaire historique. Mais Saïhi, qui n’a rien à  se reprocher, pourrait rétorquer qu’il était loin d’être le seul dans son cas (et ce ne sont pas les exemples qui manquent) à  une époque où le tourisme tunisien poursuivait sa phase de construction. C’était « Wakt el Ghafla » certes mais contrairement à  d’autres parmi ses confrères, son projet à  lui a bel et bien réussi et fait honneur à  la profession.

H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

Le Tabarka Jazz Festival ne fait plus recette ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le Festival de Jazz de Tabarka ne semble décidément pas capable de reprendre son envol. Malgré un premier appel d’offres lancé par l’ONTT pour sélectionner un organisateur chargé d’élaborer un programme et ramener des artistes, aucune proposition concrète n’aurait été reçue. Par conséquent, l’ONTT a du relancer une deuxième consultation pour tenter d’obtenir de nouvelles offres. Mais avec un budget alloué de 200.000 dinars et l’obligation pour le prestataire de trouver lui-même des sponsors pour couvrir ses frais, on comprend pourquoi les producteurs artistiques ne se sont pas bousculés au portillon du Tabarka Jazz Festival. En attendant, les prestataires ont jusqu’au 29 juin pour faire de nouvelles propositions.



ARTICLES ASSOCIÉS

Google veut soutenir le tourisme tunisien !

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La mise en place d’une stratégie digitale de promotion du tourisme tunisien a été au centre d’une séance de travail ayant réuni hier Slim Chaker, secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, avec Wael Fakhrany, directeur régional de Google pour l’Afrique du Nord et du Moyen Orient.

Celui-ci a exprimé « la volonté de Google de soutenir le secteur touristique tunisien à  travers une coopération durable et porteuse ». Les deux parties se sont accordées à  mettre en relief l’importance que revêt désormais la promotion et la commercialisation de l’offre touristique à  travers la toile a annoncé le ministère du Commerce et du Tourisme dans un communiqué.
Concrètement, il a été convenu de mettre à  la disposition de Google des supports promotionnels en plusieurs langues, dont notamment le spot qui vient d’être diffusé sur les chaînes françaises. Après diffusion de ces supports, Google procédera à  l’analyse des réactions et des impacts de ces supports auprès des internautes.A court terme, il a été également convenu de mettre en place une stratégie de promotion en vue d’améliorer davantage la visibilité de la destination tunisienne à  l’échelle internationale.



ARTICLES ASSOCIÉS

Elections de la FTAV 9h00 : affluence record confirmée

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

C’est le jour J pour les agences de voyages tunisiennes. C’est aujourd’hui à  Gammarth que se tiennent en effet les élections de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV). Comme attendu, la profession a répondu présent en grand nombre pour participer à  ce scrutin qui s’annonce comme étant le premier véritablement démocratique et transparent et qui va opposer deux listes, une « Bleue » et une « Verte ».
Depuis 8h30 du matin, les agences se sont présentées en nombre aux différents desks régionaux pour s’inscrire et obtenir les fameux coupons bleus et verts qui seront ensuite glissés dans les urnes.



ARTICLES ASSOCIÉS

Elections de la FTAV 9h30 : les tractations continuent

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Alors que les agents de voyages continuent d’affluer pour participer à  l’élection du nouveau conseil d’administration de la FTAV, certains candidats continuent leur campagne afin de faire pencher les nombreux indécis vers l’une ou l’autre des listes en présence. Au même moment, Hamadi Cherif, secrétaire général sortant de la FTAV, demandait aux inscrits de rentrer dans la salle plénière.



ARTICLES ASSOCIÉS

Elections de la FTAV 10h25 : la salle commence à  se remplir

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Pour abriter les élections de son nouveau bureau, la FTAV a réquisitionné la salle principale de l’hôtel El Mouradi Gammarth. La présence des agents de voyages s’annonce très importante et l’on parle même déjà  d’un record bien que la majorité des agents de voyages semble disposer d’une procuration. Ils bénéficieront par conséquent de deux voix, la leur et celle qui leur a été déléguée.
Par ailleurs, il semblerait qu’un nombre important d’agents de voyages de la région du Sud-Ouest n’ont pas fait le déplacement et auraient délégué toutes leurs voix à  l’un des leurs. Or, le statut de la FTAV est clair à  ce sujet : chaque agent de voyages a le droit de porter une seule procuration, pas une de plus.



ARTICLES ASSOCIÉS

Elections de la FTAV 10h30 : présence du président de la FTH

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, est présent dans la salle qui abrite l’assemblée générale de la FTAV. Cependant, cette présence de M. Belajouza (à  gauche sur la photo) ne l’est pas en sa qualité d’hôtelier mais d’agent de voyages puisqu’il possède également une agence opérant sur Djerba. A noter également la présence de Mohamed Jerbi, commissaire régional au Tourisme de Tunis-Nord, représentant l’administration du Tourisme, en tant qu’observateur.



ARTICLES ASSOCIÉS

Elections de la FTAV 10h47 : le quorum est atteint

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A la tribune officielle, Tahar Saïhi, président sortant de la FTAV, vient de prendre place. A ses côtés, Kamel Lagha, agent de voyages, qui a été choisi par consensus entre les deux listes en tant que scrutateur. Le quorum a été atteint puisque sur les 565 agences de voyages affiliées à  la FTAV, 371 sont présentes ou représentées à  l’AG. Les travaux peuvent donc démarrer officiellement.



ARTICLES ASSOCIÉS

Elections de la FTAV 10h58 : amendement de deux articles

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A une écrasante majorité (les cartons jaunes), deux articles du statut de la FTAV viennent d’être amendés, ce qui permet donc de valider la nature du scrutin de liste qui a été adopté pour les élections du nouveau bureau. De même, l’abrogation de l’article relatif à  la tenue au préalable d’élections régionales pour élire les présidents des FRH a été cooptée par l’assemblée.



ARTICLES ASSOCIÉS

Elections de la FTAV 11h00 : fin de la mission de Saïhi

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Tahar Saïhi n’est plus président de la FTAV à  partir de cet instant. Avant de quitter ses fonctions, il a tenu à  remercier tous ceux qui l’ont soutenu le temps de ses deux mandats passés à  la tête de la fédération, de même qu’il a renouvelé sa disposition à  rendre des comptes à  ceux qui l’exigeraient concernant sa gestion passée de la FTAV. Un message orienté vers ses détracteurs qui, durant leur campagne, ont porté des accusations à  son égard.A la fin de son speech, l’assistance l’a chaleureusement acclamé.



ARTICLES ASSOCIÉS

Elections de la FTAV 11h43 : dernier speech de campagne pour les « Bleus »

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Mohamed Ali Toumi, tête de liste des « Bleus », a été le premier, après tirage au sort, à  monter à  la tribune d’honneur pour rappeler les grands axes du programme de la liste qu’il représente. Il a focalisé sur la nécessité d’assurer la continuité du travail de la FTAV et non pas de rompre brutalement avec ce qui a été fait par le passé et ce afin de bâtir une FTAV forte. L’esprit qui primera sera de servir l’intérêt général et non pas l’intérêt personnel a-t-il déclaré. Mohamed Ali Toumi a saisi l’occasion pour remercier les présidents de la FTH et de la FTAV qui ont été reçus cette semaine par le Premier ministre pour lui parler des difficultés du secteur.
« Le tourisme a besoin de vous, la Tunisie a besoin de vous et l’on doit créer un lobby » a-t-il également affirmé.



ARTICLES ASSOCIÉS