Elections de la FTAV 12h08 : dernier speech de campagne pour les « Verts »

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Abdelkader Khelil, membre de la liste « Verte », a été le second, après tirage au sort, à  monter à  la tribune d’honneur pour rappeler les grands axes du programme de la liste qu’il représente. M. Khelil a souligné que sa liste était représentative de la profession, que ce soit au niveau des secteurs d’activité ou sur le plan des régions.
« Ce que nous voulons faire, c’est de traiter tout d’abord des problèmes urgents, structurels et chroniques, déjà  existants bien avant la révolution, pour sauver ce qui est à  sauver ».
« Pourquoi ne pas demander une conférence nationale sur le tourisme, c’est la chose la plus urgente ». « Si nous sommes élus, dès la semaine prochaine, nous aborderons la question de la caution IATA » a-t-il déclaré en substance.



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Elections de la FTAV 12h15 : aux urnes !

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Après les discours des deux listes strictement limités à  15 minutes, les agences de voyages sont passées aux urnes pour élire leurs futurs représentants à  la FTAV. Rapidement, une longue file s’est créée, avec priorité accordée aux agences de l’intérieur afin de leur permettre de reprendre leurs avions ou la route pour rentrer. Le processus de vote se fait sous l’œil vigilant des scrutateurs désignés d’un commun accord par les deux listes candidates.



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Elections de la FTAV 12h30 : et s’il y avait égalité ?

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L’une des questions évoquées quelques minutes avant le début du vote a été : et si le nombre de voix était exactement le même pour les deux listes candidates ? Face à  cette éventualité, les « Bleus » et les « Verts » ont décidé d’un commun accord qu’en cas d’égalité parfaite, un tirage au sort serait effectué pour choisir une région laquelle serait appelée à  voter une seconde fois. L’issue du vote de cette région serait de ce fait pris en considération comme vote général de substitution.



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Elections FTAV 2011 : les urnes ont rendu leur verdict

FTAV-elections
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Le rideau est finalement tombé aujourd’hui sur l’élection du futur bureau directeur de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV).

C’est en fin de compte la liste « Bleue » qui a récolté la majorité des votes avec 212 voix, contre 150 pour les « Verts », soit 58% des suffrages. Cette élection, totalement démocratique, et dont les résultats ont été approuvés par les deux parties en lice, s’est caractérisée par une parfaite transparence.

En attente de la répartition des tâches au sein du bureau, il semblerait que Mohamed Ali Toumi soit pressenti pour être futur président de la Fédération pour un mandat de 3 ans. Tahar Saïhi, président sortant, fait partie de la liste gagnante et n’y aurait qu’un rôle de conseiller. Quant aux membres de la liste « Verte », ils ont démocratiquement reconnu leur défaite et ont félicité les vainqueurs.

Composition de la liste vainqueur des élections (photo ci-dessus): 

Tunis : Mohamed Ali Toumi –tête de liste- (Kyranis Travel) ; Sihem Zaïem (Tunisivisions) ; Walid Mehiri (THE) ; Maher Driss (Festival Travel) ; Walid Hnid (Happy Days) ; Nadia Ktata (Sport and Events Travel) ; Mouna Koubaâ (Confort Voyages) ; Mehdi Ghanouchi (TGV) ; Amor Dehissy (Estetika) ; Moez Hattour (Always Travel Services).

Béja : Dhafer Ltaïef (Nord Sud Voyages).

Hammamet: Moufida Ameur (Barclays Travel).

Sousse: Hamouda Belhaouane (César Travel); Safi El Gaied (Four Seasons Travel).

Monastir: Tahar Saïhi (JTS/ Orange Tour).

Sfax : Jabeur Ben Attouche (Syphax Travel).

Sud-Est : Selim Msallem (Sud Loisirs et Voyages) ; Hatem Mejlissi (Zenith Travel).

Sud-Ouest : Moncef Chetoui (Mrazig Voyages) ; Jamel Mlik (Caravane du Sahara).

 



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Amadeus remet les pendules à  l’heure avec les agences

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A quelques jours du début effectif des réservations hôtelières sur le marché local, Amadeus Tunisie, filiale du groupe Tunisair, lance un message fort au marché. Dans un communiqué rendu public ce matin, le spécialiste des solutions technologiques dans le domaine du voyage a confirmé son engagement en faveur du tourisme local à  travers sa plate-forme siyaha.tn.
Amadeus a ainsi annoncé que le contenu de son site avait été enrichi en prévision de la saison été avec «une gamme d’offres de séjours hôteliers encore plus large au profit de la clientèle touristique locale». Toutefois, chez Amadeus, on ne manque pas de souligner que le site www.siyaha.tn a pour objectif de «mettre en liaison les différents intervenants que sont les hôtels, les agences de voyages et les clients». Une manière sans aucun doute de souligner qu’il ne s’agit pas de s’immiscer dans les affaires commerciales des agences comme certains l’ont prétendu ces derniers temps.
Confirmation de Khaled Fareh, directeur général d’Amadeus Tunisie, qui explique que «le site siyaha.tn est en quelques sortes une vitrine de séjours hôteliers que nous mettons à  la disposition de nos partenaires agences de voyages afin de leur permettre de proposer à  leurs clients une offre très vaste à  des prix très compétitifs».
L’avantage de la plate-forme siyaha est qu’elle permet au touriste tunisien de consulter en ligne les offres d’hôtels disponibles à  des tarifs avantageux «avant d’être ensuite orienté vers l’agence de voyages de son choix pour la validation et le règlement de son séjour».



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Les présidents de la FTH et la FTAV reçus par le Premier ministre

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Le Premier ministre, Béji Caïed Essebsi, a reçu ce matin les présidents des deux fédérations touristiques professionnelles, Mohamed Belajouza pour la FTH et Tahar Saïhi pour la FTAV. Cette audience intervient trois jours après celle que Foued M’bazaa, président de la République par intérim, a accordée au même président de la FTH. Ces rencontres avaient pour objectif de rendre compte de vive voix au gouvernement de transition des difficultés que les hôtels et les agences de voyages rencontrent actuellement dans ce contexte exceptionnel de crise touristique aigüe. De source autorisée, on confirme que les grandes problématiques, tant conjoncturelles que structurelles du secteur et leurs retombées, ont été exposées aux plus hautes instances du pays, problématiques appuyées de propositions concrètes pour tenter d’atténuer les conséquences de la situation sur l’économie en général et le secteur du tourisme en particulier.
Le Premier ministre a annoncé à  cette occasion que la Omra et le Haj seront libéralisés début 2012 moyennant la mise en place d’un cahier de charges qui sera soumis aux agences. Le thème de l’Open Sky et du tourisme local ont également été évoqués lors de l’entrevue.



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Les organisateurs de spectacles plaident leur cause auprès du ministre du Tourisme

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Une délégation représentant le Syndicat Tunisien Libre des Producteurs et Organisateurs de Spectacles (STLPOS) a rencontré hier Mehdi Houas, le ministre du Commerce et du Tourisme, et lui a soumis une série de recommandations et de suggestions portant sur l’assainissement de la profession ainsi que la réduction des taxes sur les artistes et les spectacles étrangers.
La délégation a saisi l’occasion pour souligner au ministre que leur profession était réglementée et qu’il était nécessaire que les festivals dépendants du département du Tourisme ainsi que les établissements hôteliers et d’animation touristique respectent les procédures en s’adressant, entre autres, à  des producteurs en situation régulière pour leurs programmes d’animation.



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QATAR AIRWAYS PASSE EN MODE QUOTIDIEN SUR TUNIS

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Entre Tunis et Doha, les vols deviennent quotidiens. Qatar Airways vient de consolider la desserte de la ligne qui passe désormais de 5 à  7 vols hebdomadaires. Les passagers auront ainsi à  leur disposition un meilleur choix de correspondances à  travers un certain nombre de lignes du réseau de la compagnie qui compte plus de 100 destinations. Tous les vols sur cet axe sont opérés par des Airbus A330.

Commentant la consolidation de la ligne, le président-directeur général de Qatar Airways, Akbar Al Baker, a déclaré: « à  l’heure où les compagnies aériennes internationales enregistrent une baisse des vols vers les destinations touchées par les évènements récents survenus dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, à  Qatar Airways, nous faisons l’inverse en poursuivant nos plans d’expansion. Grâce à  nos excellentes connexions, le trafics des passagers à  travers Doha augmente annuellement de façon exponentielle. »

Qatar Airways a été le premier transporteur du Golfe à  avoir desservi la Tunisie en 2005, et pour fêter les nouveaux vols, le transporteur propose des tarifs promotionnels vers la Chine et Dubaï.

Au cours des six derniers mois, Qatar Airways a ajouté sept nouvelles destinations à  son réseau mondial : Bucarest (Roumanie), Budapest (Hongrie), Bruxelles (Belgique), Stuttgart (Allemagne), Alep (Syrie), Shiraz (Iran) et Venise (Italie).

Horaires des vols Tunis-Doha

Lundi
Départ de Tunis : QR551 à  16:35, arrivée à  Doha à  23:55
Départ de Doha : QR550 à  02:20, arrivée à  Tunis à  06:20

Mardi, vendredi, samedi
Départ de Tunis : QR553 à  21:30, arrivée à  Doha à  04:50
Départ de Doha : QR552 à  08:50, arrivée à  Tunis à  12:50

Mercredi, jeudi, dimanche
Départ de Tunis : QR551 à  14h30, arrivée à  Doha à  21h50
Départ de Doha : QR550 à  01:50, arrivée à  Tunis à  05:50



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Allemagne : qui pourra relancer la machine touristique vers la Tunisie ?

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L’administration du Tourisme tunisien veut partir à  la reconquête du marché touristique allemand. Après les actions déjà  menées sur plusieurs marchés européens, les regards sont désormais braqués sur l’Allemagne. Une vingtaine d’experts touristiques et de professionnels de ce pays ont été invités en Tunisie du 14 au 16 juin 2011 par le ministère du Commerce et du Tourisme au sein d’une délégation conduite par Ernst Burgbacher, secrétaire d’Etat Allemand au Tourisme et aux PME, à  prendre part à  un voyage destiné à  réfléchir sur la situation exacte de la destination par rapport au marché allemand et aux moyens de relancer la machine touristique totalement grippée depuis une décennie, à  telle enseigne qu’en 2010, les arrivées en provenance de ce pays ont encore reculé de 5,3% avec à  peine 458.631 visiteurs.

Pour mieux comprendre la situation, un petit historique s’impose : à  partir de 1989, le marché touristique allemand sur la Tunisie, qui est considéré comme un marché historique, relativement stable et particulièrement porteur, connaît ses années de gloire avec une croissance moyenne annuelle de 12,5%. Un taux aujourd’hui qui fait rêver. En décembre 1999, la destination accueille en fanfare son millionième touriste allemand. Cette année-là , le record sera battu : 1.036.262 Allemands auront passé leurs vacances sous le soleil tunisien. C’est l’âge d’or du secteur en général et de ce marché en particulier. Cependant, ce que l’on semble oublier, c’est que cette croissance est due à  un facteur particulier : la guerre en Yougoslavie de l’époque. Zakaria Zgolli, secrétaire général de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), ne manque pas de le rappeler à  ceux qui daignent ne pas s’en souvenir : « la Tunisie a bénéficié d’un fort report de clientèle initialement destinée à  la Croatie notamment ». Mais déjà , la destination donne des signes de faiblesses et ses clients traditionnels commencent à  lui reprocher d’être démodée, ennuyeuse, d’avoir une connotation de qualité médiocre.

L’affaire de la Ghriba

Puis arrive le 11 Septembre 2001 qui inverse totalement la tendance et la perception des pays arabes en général. Son coup de massue, la Tunisie le recevra quelques mois plus tard, le 11 avril 2002. Ce jour-là , un kamikaze se fait exploser devant la synagogue de la Ghriba à  Djerba alors qu’un bus est en train de charger des touristes. Bilan : 21 morts dont 14 Allemands. Au-delà  de ce drame, c’est la gestion calamiteuse de l’affaire au niveau politique qui aggrave tout bonnement la situation. « Après le 14 Janvier, le ministre du Commerce et du Tourisme a, à  deux reprises, présenté ses excuses officielles aux Allemands pour les mensonges qui leur ont été racontés par le gouvernement de l’époque » tient à  souligner Habib Ammar, directeur général de l’ONTT. Regrets relayés par Mohamed Belajouza, président de la FTH, qui déplore « la manœuvre politique d’alors » et qui « se joint aux excuses du ministre à  l’égard des Allemands ».

Pour Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, « la reconquête du marché allemand devra s’opérer de deux façons. Sur le court-terme tout d’abord, pour alléger les souffrances des professionnels et les aider à  passer ce cap difficile en obtenant un flux touristique supplémentaire d’ici la fin de l’année. Sur le moyen et le long-termes ensuite, en réadaptant notre offre pour nous repositionner ». Car c’est effectivement là  où le bat blesse. Le tourisme tunisien de manière générale n’est pas en situation de crise pour des raisons conjoncturelles en relation avec la révolution mais structurelles et ce depuis au moins une décennie à  cause d’une offre qui ne répond plus aux attentes de sa clientèle.

Pour que la tendance s’inverse

Entre-temps, la Tunisie a vécu un changement radical dont l’écho a retenti aux quatre coins du monde. «Nous sommes venus vous aider à  dépasser la crise actuelle et s’appuyer sur le fait que la révolution a été perçue positivement par les Allemands. Reste à  les convaincre de revenir en vacances en Tunisie car après avoir montré l’évacuation de touristes, il est très difficile de les ramener » a déclaré pour sa part Jürgen Büchy, président de la Fédération allemande des agences de voyages, qui suggère de créer un argument de vente face à  la concurrence. Cette concurrence qui a effectivement dépassé la Tunisie grâce à  des produits similaires et des investissements en publicité supérieurs aux siens. Jürgen Büchy admet que sur le court-terme, le principal frein à  la reprise réside dans les reportages des médias qui créent une incertitude. Malgré tout, le responsable considère qu’« il faut convaincre les agences de voyages qu’elles peuvent vendre tranquillement les voyages sur la Tunisie en les ramenant au maximum sur le terrain sur des voyages très courts et ce pour inverser la tendance ». Le président de l’Association propose d’organiser rapidement un atelier de travail conjoint pour «discuter des mesures à  mettre en place, combler les lacunes et ramener les touristes allemands».

Pour Johaness Zurnieden, directeur général de Phoenix, un voyagiste appartenant à  Air Berlin, la reprise paraît moins évidente. « Actuellement, les gens en Allemagne croient qu’il y a de l’insécurité en Tunisie. Il faut inviter les agences de voyages, les personnes qui sont dans les points de ventes pour qu’elles disent ‘’j’y étais » et non pas qu’on lise cela uniquement dans les journaux ». Mais ce professionnel allemand va plus loin dans sa démarche pessimiste : «Les Allemands ont peur des grèves, ils ont peur d’être pris en otage dans un conflit employeur-employés». Cet avis n’est pas forcément partagé par Horst-Wolfram Kerill, ambassadeur d’Allemagne en Tunisie, qui estime que «les grèves et les sit-in sont des événements connus dans les pays démocratiques».

L’alternative du tourisme durable

En l’absence de différenciation touristique forte, la Tunisie pourrait devenir une destination de référence en matière de tourisme durable. C’est la très sérieuse proposition émise par le Prof. Dr. Harald Zeiss, directeur du développement durable au sein de la TUI Allemagne. « C’est un thème futur, soutient-il, et la Tunisie a la possibilité de prendre de l’avance sur les autres pays dans ce domaine parce que le Tunisien a l’éducation qu’il faut et est ouvert ». Une conférence, soutenue par la TUI notamment, pourrait donc être organisée dans cette optique afin de montrer ce qu’est le tourisme durable et sa portée sur le client qui devient de plus en plus sensible à  ce genre de considérations.

Pour Ernst Burgbacher, secrétaire d’Etat Allemand au Tourisme et aux Petites Entreprises, « aider la Tunisie est un devoir ». « Nous allons voir avec les différents ministères ce qui pourra être fait en matière de coopération ». En attendant, le marché enregistre à  l’heure actuelle une baisse de 61%. Mais du côté de l’ONTT Allemagne, on ne baisse pas les bras. Le budget de 5 millions d’euros alloué au marché sera utilisé notamment pour assurer la visibilité de la destination cette saison sur un marché plein de potentiel au vu de sa situation économique. Mais combien consentiront-ils à  venir réellement, sachant que les images de la guerre en Libye n’avantagent absolument pas la Tunisie et encore moins Djerba.

Hédi HAMDI



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Commerciaux : mouvements cycliques

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Plusieurs responsables commerciaux d’hôtels ont été remerciés ces derniers mois ou n’ont pas vu leur contrat renouvelé. A Gammarth, Helen Ben Salem n’est plus directrice commerciale et marketing du Residence, tandis qu’à  Yasmine Hammamet, Chiheb Gommidh a quitté le département commercial du Royal. Le groupe Thomas Cook France se sépare également de Hassène Brahim, directeur commercial des hôtels Jet Eldo pour la Tunisie et le Maroc tandis qu’à  Tunis, le Grand Hôtel a annoncé s’être séparé de Abdelwaheb Khechini, son directeur commercial.



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Le président de la FTH au Palais de Carthage

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Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), accompagné de Zakaria Zgolli, secrétaire général, ont été reçus hier en audience par le président de la République par intérim, Foued M’bazaa, au Palais de Carthage. Au cours de l’entretien, qui a duré 1h35, il a été question de la réalité du secteur hôtelier en Tunisie et des difficultés qu’il rencontre. Le président de la République a mis l’accent sur la nécessité d’améliorer le produit et les services hôteliers, de préserver les postes d’emploi et de développer l’action promotionnelle et la formation dans ce secteur.

Il a également été question du projet de la Maison du Tourisme (photo ci-dessus), un bâtiment en cours de construction dans la zone du Centre urbain nord à  Tunis et qui devrait servir de sièges à  diverses structures (fédérations, associations…) opérant dans le secteur.



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Des formateurs dans le tourisme vont se perfectionner en France

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A l’occasion du départ en France de quinze formateurs tunisiens dans le secteur touristique pour un stage de formation de deux mois, une cérémonie a été organisée hier matin à  l’aéroport de Tunis-Carthage en présence de Saïd Aïdi, ministre de la Formation et de l’Emploi et Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme. Il s’agit d’une première qui s’inscrit dans la cadre du nouvel accord de coopération bilatérale entre les deux pays et dont le financement est assuré par le gouvernement français. Cette première action devrait bénéficier dans une seconde étape à  une centaine de formateurs tunisiens qui seront accueillis dans des instituts français de formation.

Rappelant le cadre dans lequel a été initiée cette action de coopération, Mehdi Houas a indiqué que la récente visite du Secrétaire d’Etat français en Tunisie a été porteuse de plusieurs démarches concrètes qui tendent à  soutenir la relance du tourisme tunisien et de conférer à  son développement croissance et pérennité particulièrement pour ce qui est de la qualité de prestations et de l’acquisition de nouvelles connaissances. Il a exhorté les formateurs tunisiens à  tirer le meilleur profit de ce stage de formation et à  faire connaître les spécialités tunisiennes notamment en matière de gastronomie et de pâtisserie.

Pour sa part, Saïd Aïdi a précisé que cette action constitue une première étape d’une coopération forte avec la France, ajoutant qu’il avait visité le Centre de formation du campus des métiers et de l’entreprise à  Paris qui va accueillir les formateurs tunisiens qui bénéficieront des meilleures conditions de séjour et de formation.



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CRT : un « Sit-in » à  Sousse et un « Dégage » à  Sbeïtla

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Le souffle des contestataires atteint les commissariats régionaux au Tourisme (CRT) relevant de l’ONTT.

Depuis 15 jours, un groupe de personnes a décidé de camper devant le commissariat régional de Sousse, en plein cœur de la ville, revendiquant son droit au travail. Il s’agirait, selon une source bien informée, d’employés saisonniers d’hôtels ainsi que des travailleurs en fin de contrat n’ayant pas été embauchés cette année à  cause de la crise du tourisme.

Ces personnes bloquent depuis deux semaines l’entrée principale du commissariat au Tourisme de la ville (après avoir été délogées du siège du gouvernorat où elles s’étaient installées durant un mois), profitant de l’emplacement stratégique du CRT (Bab Bhar), pour faire entendre leur voix.

Mais le plus surprenant dans l’affaire, c’est que ce Sit-in est encadré et parrainé par un parti politique (totalement inconnu du reste) qui défend indéfectiblement leur cause !

A Sbeïtla, le commissariat au Tourisme a été le théâtre la semaine dernière d’un manège non moins reluisant. Le commissaire en place a été sommé de quitter les lieux par un groupe d’habitants de la ville considérant que ce poste devait revenir de droit à  un « enfant de la région ». Dans un climat extrêmement tendu, le représentant de l’ONTT a été obligé de sortir sous les huées d’une foule en délire.

Cependant, les causes de cet acte seraient en réalité liées à  une autre affaire. Le commissaire semble en effet avoir été le bouc émissaire dans le dossier du Festival du printemps de Sbeïtla qui n’a pas reçu le traditionnel soutien financier de l’ONTT cette année au vu des circonstances exceptionnelles que traverse le pays.



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Les paquebots de MSC reviennent à  La Goulette

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L’armateur italien MSC réintègre la Tunisie dans ses escales en Méditerranée. La compagnie de croisières avait en effet provisoirement suspendu ses escales de la Goulette en mars suite à  la révolution tunisienne et les avait remplacées par des journées en mer. Estimant le retour au calme acquis à  Tunis, MSC accostera à  partir du 5 juillet avec son paquebot le Fantasia qui effectuera des escales tous les mardis avec le MSC Lirica. Le MSC Splendida et le MSC Sinfonia reviendront également en Tunisie à  compter du 6 juillet avec des escales prévues tous les mercredis.

Lire aussi :

Comment relancer le secteur des croisières du naufrage actuel

Le port de La Goulette renoue avec les croisiéristes

Retour timide des croisiéristes



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A Paris, on débat du positionnement touristique tunisien

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Une nouvelle association, basée en France et baptisée « Organisation des Leaders Tunisiens (OLT) », organise le 15 juin à  Paris une conférence intitulée « La Tunisie : tourisme et défis économiques ».

Interviendront lors de cette conférence Moncef Cheikhrouhou, professeur d’économie et de finance internationale à  HEC Paris, Ali Miaoui, directeur de Tunisair pour la France et Amel Hachani, représentante générale de l’ONTT à  Paris sur les deux thèmes suivants : « Le positionnement actuel du secteur touristique tunisien est-il une stratégie voulue ou une obligation ? » et « Quel relais économique techniquement réalisable capable de compenser les retombées du secteur touristique ? »

L’OLT, créée en avril 2011 et présidée par Walid Khaldi, se veut être l’association de la diaspora tunisienne « pour celles et ceux qui veulent s’engager activement et se mobiliser pour apporter leur contribution afin de construire la nouvelle Tunisie ».



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Charte pour relancer le tourisme d’affaires vers la Tunisie

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A l’initiative des voyagistes tunisiens Croisière Jaune et Reshot, 120 agences de communication événementielle françaises représentées par l’ANAé (l’Association des agences de communication événementielle) viennent de signer une charte dans l’espoir de redonner confiance à  leurs clients dans la Tunisie. Il s’agit d’une manière d’inciter les entreprises via les agences à  organiser à  nouveau leurs événementiels en Tunisie, moyennant un ensemble d’avantages et de garanties pour permettre aux agences de mieux vendre. Par exemple: n’importe quel décideur, s’il a un projet en cours, peut se rendre gratuitement avec une personne de son choix sur un week-end dans tous les hôtels partenaires. Tous les frais de transport aérien, de transfert à  l’hôtel et d’hébergement sont compris. L’objectif est qu’il puisse se rendre compte de manière autonome de la situation actuelle en Tunisie. Autre exemple : en cas de troubles, les clients pourront annuler leurs opérations à  des conditions avantageuses, ou encore les reporter sans frais.



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Lancement de la campagne pub sur les chaînes françaises

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La seconde vague publicitaire de l’ONTT a démarré. Les premiers spots publicitaires sont apparus le 10 juin. L’ONTT a en effet engagé sa nouvelle campagne promotionnelle sur les chaînes de la TV française à  des horaires importants (avant et après le journal de 20h notamment). Cette campagne constitue le relais de la campagne presse et affichage déjà  engagée au mois de mai dernier.

Lire aussi : ONTT : la campagne publicitaire de tous les paradoxes



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AGENCES DE VOYAGES : L’HEURE DES URNES A SONNE

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C’est la dernière ligne droite pour les candidats à  l’élection du nouveau conseil d’administration de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV). C’est en effet le 18 juin 2011 que les agences seront appelées à  élire leurs nouveaux représentants pour un mandat de 3 ans. Sans surprise, il n’y a pas eu formation d’une troisième liste candidate. Par conséquent, ce sont les deux listes annoncées, la «Verte» et la «Bleue» (voir leur composition ci-dessous), qui s’affronteront dans ce scrutin de liste qui se veut véritablement démocratique et transparent et qui marque une rupture avec le passé où les candidatures étaient individuelles. Leurs membres ont intensifié leurs campagnes électorales ces dernières semaines à  Tunis et dans toutes les régions de l’intérieur pour essayer d’acquérir à  leur cause un maximum de voix.

En l’absence de tout sondage, il est aujourd’hui très difficile d’établir la moindre estimation et les deux listes partent avec les mêmes chances. Autant donc envisager un scrutin très serré et un vote qui pourrait se jouer à  quelques voix près. De toute évidence, chacun des deux camps possède ses points forts et ses points faibles. Leurs programmes de travail sont en tout cas très proches l’un de l’autre. Du côté des « Bleus », on prône le changement dans la continuité, alors que les « Verts », sont plutôt orientés vers le changement radical.

La mobilisation des agences de voyages pour le scrutin s’annonce historique et l’on s’attend à  ce que la majorité des 500 membres adhérents à  la FTAV soient présents, ou tout au moins se fassent représenter par le biais de procurations. Et afin d’inciter les agences de l’intérieur à  faire le déplacement, les listes ont mis à  la disposition de leurs sympathisants des moyens de transport pour joindre la capitale, les élections devant se dérouler à  l’hôtel El Mouradi à  Gammarth, en leur assurant également l’hébergement.

En tout état de cause, le souhait des agences de voyages est de voir les élections de leurs représentants se dérouler dans la transparence et dans un climat de respect mutuel afin de garder une forte cohésion autour de la corporation, en laissant les rancœurs personnelles de côté et en privilégiant l’intérêt de la profession.

Liste « Bleue »

Béja : Dhafer Ltaïef (Nord Sud Voyages). Tunis : Mohamed Ali Toumi –tête de liste- (Kyranis Travel) ; Sihem Zaïem (Tunisivisions) ; Walid Mehiri (THE) ; Maher Driss (Festival Travel) ; Walid Hnid (Happy Days) ; Nadia Ktata (Sport and Events Travel) ; Mouna Koubaâ (Confort Voyages) ; Mehdi Ghanouchi (TGV) ; Amor Dehissy (Estetika) ; Moez Hattour (Always Travel Services). Hammamet: Moufida Ameur (Barclays Travel). Sousse: Hamouda Belhaouane (César Travel); Safi El Gaied (Four Seasons Travel). Monastir: Tahar Saïhi (JTS/ Orange Tour). Sfax : Jabeur Ben Attouche (Syphax Travel). Sud-Est : Selim Msallem (Sud Loisirs et Voyages) ; Hatem Mejlissi (Zenith Travel). Sud-Ouest : Moncef Chetoui (Mrazig Voyages) ; Jamel Mlik (Caravane du Sahara).

Liste « Verte »

Tunis : Abla Lassoued (Magui Tours) ; Fayçal Oueslati (Aval) ; Houssem Ben Azouz (Siroko Travel) ; Jamel Bel Haj Yahia (Iris Tours) ; Sami Malouche (Orient Tours) ; Slim Ben Jaballah (Hope Travel), Wissem Ben Ameur (Liberta Voyages).Cap-Bon : Ahmed Bettaïeb (Delta Travel) ; Abdelkader Khelil (Tunisia Direct) ; Kheïreddine Elloumi (Creative Tunisia) ; Lotfi Bel Haj Ali (TTB) ; Sahel-Centre: Ali Ben Abdessalem (Achouak Tours); Faouzi Mlika (Odyssée Travel), Jalel Gasmi (Granada Travel) ; Zied Ben Ahmed (Aqua Sun). Sfax : Maher Yaâcoubi (Emna Voyages). Sud-Est : Heykel Ferjani (Tunisian Treasure Travel) ; Karim M’Rad (Punic Tours). Sud-Ouest : Mekki Marzougui (Horizons Déserts Voyages) ; Naceur Ben Zaâlen (Newspace Travel).

Lire aussi :

Les agences de voyages se préparent à  passer aux urnes

Quel penchant pour les agences de voyages ? Le « bleu » ou le « vert » ?

Les agences de voyages face à  leur destin cette semaine

Elections à  la FTAV : qui se cache derrière les listes ?

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Traveltodo place sa soirée annuelle en orbite

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La soirée Traveltodo est un rendez-vous annuel organisé par l’agence de voyages éponyme, traditionnellement pour récompenser ses clients et ses partenaires et célébrer une année d’étroite collaboration. Mais l’édition 2011 avait un goût différent et s’est démarquée des précédentes, comme si la révolution avait donné de nouvelles ailes à  l’agence.
Samedi dernier, la salle plénière de l’hôtel Le Palace à  Gammarth, habituellement si sobre et tellement rigoureuse dans son agencement, était totalement métamorphosée, offrant un décor surréaliste aux divers éclats lumineux. Initialement, la soirée était prévue pour 500 personnes. Elle en a accueilli au moins 200 de plus (cela dit dans de parfaites conditions). En maître de cérémonie, Tarek Lassadi, directeur général de Traveltodo, avait en effet réussi à  créer un énorme buzz autour de l’événement. Fidèle à  ses principes d’«interphile» indétrônable, il avait souhaité pousser le jeu jusqu’au bout du clavier, en incitant ses clients à  réserver leur table via le site de l’agence et nulle part ailleurs. Ni coup de fil, ni e-mail, les règles du jeu ont été préalablement définies et il fallait les respecter pour obtenir sa place. Mais le jeu en valait véritablement la chandelle. Car le programme d’animation avait été minutieusement concocté et n’a laissé aucun répit aux invités de Traveltodo, avec un enchaînement d’artistes, et quels artistes ! Le grand-public a d’abord découvert Rizal Zalila, Bébel pour les intimes, accompagné à  la guitare par Sofiane Safta. Bébel, habitué des scènes parisiennes, s’est retrouvé à  Tunis comme un poisson dans l’eau, reprenant de grands classiques de la chanson française (Aznavour, Bécaud…) et anglo-saxonne (Joe Cocker…), dans une fusion inattendue avec Sofiane, comme si les deux artistes avaient de tout temps joué ensemble.

Le plat de résistante

Après cette entrée en matière qui a annoncé la couleur, la tonalité a viré à  l’oriental, avec la dernière découverte de Riadh Boudinar : Haïfa, une nouvelle chanteuse bourrée de talent et qui reprend à  merveille des classiques de la chanson arabe. La salle ainsi chauffée était prête à  accueillir sur scène l’une des artistes tunisiennes les plus en vue : Emna Fekher. La chanteuse ne s’est pas fait prier pour encore faire monter la température, dans un style décontracté et entraînant, reprenant ses succès les uns après les autres en parfaite osmose avec le public totalement acquis à  sa cause. Après une pause humour, et une tournée express des Tabalas de Djerba (toujours impressionnants dans leur rigueur artistique qui a fait leur réputation), la salle a ovationné celui qu’elle attendait avec frénésie, Saber Rebaï, pour qui ce concert était le premier en Tunisie après la révolution. En communion parfaite avec son public, Saber n’a pas hésité à  prendre le micro, pour dire sa joie de chanter dans cette Tunisie désormais libérée. Il était 1h30 du matin, et la veillée ne faisait encore que commencer.
La soirée Traveltodo a indiscutablement été la soirée To Be à  nulle autre pareille sur la place tunisoise ce soir-là . Tarek Lassadi a promis à  ses invités -à  « sa famille » comme il a tenu à  le souligner- une soirée encore plus mémorable très bientôt. Pas besoin d’attendre donc une année de plus. A ce rythme, Traveltodo pourrait très bientôt remplir des stades, après avoir rempli les hôtels.



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L’italien Going dans la tourmente touristique tunisienne

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L’opérateur touristique italien Going subit de plein fouet les retombées de la crise tunisienne. Les deux hôtels qu’il loue, l’Iliade à  Djerba et le Kélibia Beach, sont actuellement fermés. A Djerba, l’établissement va de toute évidence rester portes closes cette année pour des raisons commerciales au vu de la situation du marché italien et l’absence totale de réservations. Avec la société propriétaire de l’établissement, Going tente à  l’heure actuelle de renégocier le loyer de l’hôtel se fondant sur la « force majeure », mentionnée dans l’un des articles du contrat liant les deux parties.

A Kélibia, outre les difficultés commerciales, s’ajoutent des problèmes d’ordre sociaux. En début de semaine, l’entrée principale de l’hôtel a été bloquée pendant deux jours avant qu’elle ne soit finalement forcée et l’établissement envahi par un groupe de personnes parmi lesquelles d’anciens employés ayant travaillé en tant que saisonniers l’été dernier et qui exigent aujourd’hui d’être réintégrés. Il a fallu l’intervention de l’armée nationale pour réussir à  les déloger. La situation demeure malgré tout très tendue car une quinzaine d’employés menace encore d’organiser un sit-in à  l’entrée de l’hôtel si ses revendications ne sont pas prises en considération. Celles-ci portent aussi sur la titularisation des salariés contractuels. Or, sur le plan règlementaire, il semblerait que ces employés aient moins de 48 mois d’ancienneté. L’inspection du travail de Kélibia tente aujourd’hui de jouer les médiateurs pour que l’hôtel titularise ceux qui auraient déjà  40 mois d’ancienneté.

Contactée par DestinationTunisie, la direction de Going a tenu à  souligner que 120 personnes sont maintenues à  leurs postes au sein des deux hôtels malgré la conjoncture. Face à  la situation qui prévaut, Mondher Koubaâ, directeur résident de Going, estime « qu’il y a actuellement une perte de sens qui pourrait engendrer la destruction totale du secteur et que l’opinion publique doit être informée de la gravité de la situation qui est sans espoir ». La direction de Going évoque également des menaces en tous genres destinées à  nuire à  sa réputation et déplore le manque de soutien de l’administration régionale dans l’affaire.

L’opérateur italien ne veut cependant pas jeter l’éponge mais prévient que sa patience a des limites. La société, qui appartient au groupe Bluholding-Bluvacanze, contrôlant un réseau de 1100 agences de voyages en Italie, n’exclut pas de « déménager et d’aller chercher d’autres marchés à  l’étranger ». En attendant, le Kélibia Beach reste fermé par crainte des menaces de sit-in.

H.H



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Soirée Hippie à  l’Eldorador Salammbô Hammamet

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A l’occasion de la tenue de la venue d’une importante délégation de Thomas Cook France (lire l’article), l’hôtel Eldorador Salammbô à  Hammamet Sud a organisé le 10 juin une soirée placée sous le thème des années 60. Les clients de l’hôtel ont joué le jeu en acceptant de se déguiser en tenues Hippie. La décoration et la musique avaient également étaient placées sous le même thème.

 



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VOYAGER PROPRE EN AVION ? C’EST POSSIBLE

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Internet a joué un rôle fondamental dans le processus de globalisation que nous vivons actuellement. Mais ce concept n’existerait même pas sans l’industrie aérienne et plus particulièrement les voyages long-courriers.

Durant les cinquante dernières années, l’industrie aérienne a été un contributeur essentiel dans la croissance de l’économie mondiale. Elle a permis à  des hommes d’affaires de traiter avec des partenaires dans le monde entier et à  des touristes fortunés d’aller à  la découverte de destinations qu’ils n’avaient jamais envisagé de visiter auparavant.

Mais récemment, nous prenons de plus en plus conscience que l’émerveillement et la commodité de parcourir la moitié de la planète pour une réunion ou des vacances a un prix. En effet, les voyages long-courriers sont de plus en plus montrés du doigt comme étant l’une des causes du réchauffement climatique.

Le fait qu’ils y contribuent est certainement vrai. Mais il ne semble pas qu’il y ait dans un avenir proche d’alternatives concrètes au transport aérien. Par conséquent, pour le moment, l’industrie aérienne n’est pas prête de disparaître.

Que faut-il donc faire ?

Vraisemblablement beaucoup, mais avant de découvrir ce que l’industrie aérienne est en train de faire pour réduire son impact environnemental, il faudrait d’abord démystifier certaines idées préconçues.

L’une d’elles est que l’industrie aérienne est le premier contributeur du réchauffement climatique. Or, des études ont montré que le transport terrestre produit six fois plus d’émission de gaz à  effet de serre et seize fois plus d’énergie.

Selon le très autoritaire rapport Stern sur le changement climatique rédigé par le gouvernement britannique en 2006, la part de l’aviation dans les émissions de gaz à  effet de serre serait seulement de 1,6%. Elle pourrait augmenter à  5% d’ici 2050 si le secteur ne fait rien pour la réduire.

La contribution de l’industrie aérienne est donc réelle. Mais la bonne nouvelle, c’est que certaines compagnies sont en train de militer pour en limiter l’impact environnemental.

British Airways est l’un des exemples en la matière. Ses efforts ne sont pas le fruit de pressions de campagnes environnementales ou du public, mais font partie des affaires courantes, à  telle enseigne que la compagnie mesure chaque année les progrès réalisés dans un rapport environnemental annuel et ce depuis 1992.

Son objectif est de réduire les émissions de dioxyde de carbone de 50% d’ici 2050, objectif soutenu par un plan concret incluant la mise en place de pratiques qui permettent des économies d’énergie, des investissements dans la technologie ainsi que la sélection de moyens pouvant permettre à  la compagnie de compenser son impact environnemental.

Ainsi, des changements opérationnels peuvent permettre des économies d’énergie. Par exemple, les pilotes de British Airways ont été les premiers à  modifier leur façon d’atterrir (l’approche se fait en un long arc fluide plutôt qu’une série de niveaux) de manière à  utiliser moins de kérosène, tout comme écourter les distances lorsque c’est possible ou des temps d’allumage des unités auxiliaires au sol plus courts.

Mais les économies les plus conséquentes viendront des investissements réalisés dans de nouveaux appareils qui émettront 30% de gaz à  effet de serre de moins que leurs prédécesseurs, comme par exemple le Boeing 787 qui a fait sa première apparition publique au Farnborough Air Show en Angleterre. De plus, les 787 émettent deux foins moins de dioxyde de nitrogène que les 767 qu’ils vont remplacer. Le transporteur a commandé 24 de ces avions qui viendront s’ajouter à  sa flotte de long-courriers en 2012.

Pour une meilleure performance environnementale, la compagnie britannique a également reçu son premier Boeing 777-300ER. Elle en attend deux autres d’ici la fin de cette année et trois, début 2012.

Mais British Airways n’attend pas que les designers aéronautiques trouvent les solutions ; la compagnie collabore avec le fabricant de moteurs Rolls-Royce pour établir des tests de biofuel.

Un autre partenariat avec l’entreprise américaine Solena permettra la création de la première usine de kérosène durable en Europe. Cette usine, qui sera probablement située à  l’Est de Londres, convertira 500 000 tonnes de déchets par an en 60 millions de litres de kérosène vert. Il est prévu d’alimenter une partie de la flotte de ce kérosène faible en dioxyde de carbone dès 2014. Mais il faudrait des efforts conjoints de tout le secteur pour réaliser des avancées.

B.A



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Le S.E français au Tourisme en Tunisie

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Frédéric Lefebvre arrive aujourd’hui à  Tunis pour une visite de travail de deux jours.Le secrétaire d’Etat français chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation présidera la cérémonie de remise des diplômes de la promotion de l’Institut Vatel avant de prendre part à  un séminaire franco-tunisien sur le thème de l’artisanat et du tourisme en compagnie de son homologue tunisien Mehdi Houas.Le 11 juin, sera organisée une cérémonie de signature de la convention de jumelage entre le Campus des Métiers de Bobigny et deux instituts tunisiens de formation (l’Institut des Hautes Etudes Touristiques de Sidi Dhrif et le Centre de formation Touristique de Kerkouane à  Hammamet).



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LES TUNISIENS DE L’ETRANGER AU CENTRE D’UNE CAMPAGNE D’UN GENRE NOUVEAU

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D’ordinaire en été, environ huit cent mille de nos concitoyens de l’étranger et amis de la Tunisie rentrent au pays. Par leur solidarité, les 1,4 million de Tunisiens de l’étranger peuvent contribuer durablement au redressement de l’économie tunisienne. « Tunisiens de l’étranger et amis de la Tunisie peuvent et veulent s’engager davantage à  soutenir la Tunisie nouvelle » estime Samir Bouzidi, initiateur de cette campagne citoyenne, à  travers son magazine 00216 (déjà  organisateur du dernier Village du Jasmin à  Paris). Le message et les visuels mettent l’accent sur le devoir de solidarité cher aux Tunisiens de l’étranger avec un triple objectif : rentrer en Tunisie, venir accompagnés (famille, collègues…) et une fois sur place, consommer !

Pour un maximum d’impact, la campagne est prévue pour démarrer dans les jours prochains avec le lancement du site web « jerentre.com », l’installation de relais PLV dans les consulats et le lancement d’une campagne presse dans les principaux pays d’accueil. En Tunisie, un accueil personnalisé sera réservé aux arrivants dans les ports et aéroports incluant la distribution notamment d’un chéquier de réductions à  valoir auprès de différentes sociétés tunisiennes : télécoms, banques, immobilier, hôtels, agro-alimentaires, meubles, voitures…

Visuels :

(crédit photos : Nicolas Fauqué)



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Les agences de voyages dans le collimateur du fisc

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Environ une quarantaine d’agences de voyages auraient reçu au cours des dernières semaines une notification officielle les informant d’un contrôle fiscal approfondi remontant jusqu’à  l’exercice 2007. Au sein des entreprises concernées, on estime qu’il ne peut s’agir de simple coïncidence et certains y voient même la main de fidèles de l’ancien régime. D’autres n’hésitent pas à  pointer du doigt la SNR dans la mesure où se sont essentiellement des agences spécialisées dans la Omra qui sont visées.

Or, il pourrait s’avérer que l’administration fiscale ait décidé simplement de se pencher de près sur ce créneau qui a fait l’objet de nombreux dépassements au cours des dernières années. Sans chercher à  s’en soustraire, les agences estiment malgré tout que ce contrôle arrive à  un moment où elles subissent très probablement la plus grande crise de leur histoire alors qu’elles se relevaient à  peine de la décision très contestée du président déchu d’annuler la Omra en 2009, ce qui avait provoqué un énorme manque à  gagner pour la profession. En tout état de cause, il semblerait que la corporation soit prête à  saisir le ministre des Finances si nécessaire pour tenter de faire reporter ces contrôles.



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« Le tourisme est sinistré » confirme le Premier ministre

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Béji Caïed Essebsi l’a utilisé hier comme argument : « le tourisme est sinistré et le million de personnes qui en vivent en Tunisie n’auront rien cette année » a déclaré le Premier ministre lors de son discours tenu à  Tunis pour annoncer la nouvelle date des élections. Dans les milieux touristiques professionnels, on estime qu’avoir cité le tourisme en exemple prouve que l’Etat est conscient de la gravité de la situation et que cela va permettre une meilleure prise de conscience de l’opinion publique. Sur un autre plan, il semblerait que le JORT à  paraître mardi prochain confirmera les décrets relatifs aux facilités qui seront accordées aux hôtels et aux agences de voyages en matière fiscale et bancaire notamment.



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AIR FRANCE OUVRE UNE LIGNE SUR ORLANDO, PREMIERE DESTINATION TOURISTIQUE AUX USA

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Pour le groupe Air France KLM, il s’agit de la 14e destination aux Etats-Unis. Depuis le 7 juin, la compagnie française dessert Orlando à  raison de trois vols hebdomadaires (mardi, jeudi, samedi au départ de Paris) en Boeing 777-300ER (472 places). « Cette ouverture illustre la croissance d’Air France KLM de 10% cet été en Amérique du Nord et répond à  une forte demande de la clientèle américaine, française mais aussi espagnole et italienne » a estimé la compagnie dans un communiqué. Avec plus de 50 millions de visiteurs annuels, Orlando est aussi la première destination touristique aux USA grâce, notamment, à  ses nombreux parcs d’attractions et un rôle majeur dans l’industrie du divertissement. Orlando se positionne également comme le deuxième plus grand centre de conférences des Etats-Unis et accueille de nombreuses entreprises de biotechnologies.

A l’occasion du vol inaugural, Mickey est venu exceptionnellement de Disneyland Paris pour créer la surprise au terminal 2E de l’aéroport Paris-CDG en venant saluer les passagers du vol AF694. Accompagné du « band musical » de Disneyland Paris, Mickey s’est prêté à  une séance photo et a participé au coupé de ruban en salle d’embarquement pour offrir un moment magique à  tous les participants. Le commandant de bord et une hôtesse l’ont même accueilli au pied du Boeing 777-300ER pour une photo avec 3 enfants faisant partie d’un groupe des 15 collégiens invités par la Fondation Air France. Ces enfants, résidant dans des communes limitrophes de l’aéroport de Paris-CDG, ont été conviés par la Fondation Air France à  découvrir les nombreux atouts touristiques d’Orlando, de Disney World au Kennedy Space Center. Sous forme de carnets de voyage, ils vont réaliser un reportage photographique de leur séjour. Leurs photos feront d’ailleurs l’objet d’une exposition en septembre au siège social de la compagnie.



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Tourisme local : la Résidence Shiri menacée par un sit-in sauvage

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C’est un petit coin touristique très prisé par la clientèle tunisienne. Le camping Shiri, situé à  Kef Abed dans le gouvernorat de Bizerte, est depuis le 26 avril dernier inaccessible à  cause d’un sit-in organisé par certains habitants des environs. Ces derniers bloquent l’accès à  la résidence et refoulent les clients qui viennent sur place soit pour réserver leur bungalow pour le mois de juillet soit pour découvrir les lieux en prévision de la haute saison.
Les sit-ineurs, bien que déboutés par la justice, remettent en question les limites foncières de cette propriété privée qui s’étend sur 1100 hectares et qui comprend une carrière de sable, une composante agricole avec une importante production bio et un complexe d’hébergement constitué de 32 bungalows avec une capacité de 175 lits ainsi que des équipements pour les campeurs, le tout situé au long d’une plage de sable de 2 km.
Pour la famille exploitante, la situation est d’autant plus grave qu’elle risque de menacer l’activité très saisonnière de leur camping qui se limite à  l’été et qui sera restreinte au seul mois de juillet cette année avec l’avènement du mois de Ramadan en août.



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THOMAS COOK A PERDU 160.000 CLIENTS SUR LA TUNISIE

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2011 ne restera certainement pas dans les annales de Thomas Cook. Le groupe touristique européen a en effet enregistré l’annulation de 160.000 réservations sur la Tunisie depuis le début de l’année tous marchés confondus. «Maintenant, il n’y a plus d’annulations mais pas de réservations non plus» a déclaré Denis Wathier, président de Thomas Cook France (photo ci-contre). Au départ du marché français justement, le voyagiste, qui réalise traditionnellement entre 150.000 et 200.000 clients sur la destination, verra ces chiffres réduits de moitié cette année. A l’heure actuelle, les ventes sont difficiles et accusent une baisse comprise entre 45 à  55% par rapport à  la même époque de 2010. Pour autant, cela n’a pas empêché Thomas Cook France d’organiser les 7 et 8 juin l’une des grandes réunions annuelles de son management (80 personnes) à  Hammamet, à  l’hôtel Eldorador Salammbô. «Vu que la Tunisie est notre première destination, il nous est paru symbolique de montrer notre attachement au pays» a expliqué D. Wathier, qui a souligné les efforts réalisés pour relancer le marché, à  travers des actions commerciales et avec l’ONTT, «mais il faut reconnaître que nous n’arrivons pas à  retrouver les volumes habituels» a-t-il tempéré.
Actuellement, la barre psychologique des prix pour la relance serait située entre 300 et 350 euros ! «C’est un prix catastrophique pour nous et pour les hôteliers mais c’est le seuil psychologique pour faire repartir les clients et l’été ne va pas être bon sur la Tunisie» a reconnu le responsable. Cependant, l’entreprise n’est pas en décroissance comme on pourrait le croire car ses clients se sont déportés vers d’autres destinations, notamment la France, l’Espagne, la Grèce, la Crète et, dans une moindre mesure, la Turquie. Mais les capacités aériennes ayant été simplement adaptées par rapport au programme initial, le voyagiste estime être en mesure de répondre aux demandes de dernière minute grâce aux stocks importants disponibles pour juillet et août «mais nous n’arriverons pas à  faire des miracles» a-t-il prévenu. Thomas Cook affrète ses clients essentiellement avec la compagnie Transavia mais également avec Tunisair et Nouvelair. L’action de soutien aux voyagistes initiée par la partie tunisienne (lire) a permis à  Thomas Cook France de garder ses capacités aériennes (avec les compagnies tunisiennes) sans avoir à  les reporter sur d’autres destinations.

Deux ans avant la reprise

Malgré tout, Denis Wathier se veut parfaitement optimiste quant à  l’avenir de la Tunisie touristique : «les Français vont repartir, il faut reconstruire la confiance et l’avenir de la destination. Il faudra deux ans pour retrouver les mêmes volumes et les mêmes prix qu’avant et le challenge sera de les faire revenir. La révolution, il fallait la faire. Maintenant, c’est le contre-coup économique et il faut attendre patiemment le retour de la confiance».
Pour l’heure, Thomas Cook a décidé d’engager une montée en gamme de sa marque hôtelière Eldorador (propriété de sa filiale Jet Tours) sur un segment de marché cédé par le Club Med. Le nouveau concept, lancé sur dans un premier temps sur 5 Eldorador, dont les deux existants en Tunisie (Salammbô Hammamet et Aladin Djerba), s’articule autour de produits retravaillés (lire notre article) avec un slogan : «le Club de qualité… à  un prix accessible». Commentant les souhaits de la Tunisie de voir son tourisme monter en gamme, le patron de la filiale française du voyagiste a estimé que «la Tunisie s’est structurée comme une destination aux portes de l’Europe, balnéaire, pour un tourisme de masse dans le bon sens du terme et qu’il faut savoir la garder et y rajouter en complément un tourisme plus haut de gamme en allant chercher des niches qui intéresseraient toujours les T.O qui les vendront».
A plus court terme, Denis Wathier confirme son optimisme pour l’hiver prochain, estimant que «les efforts actuels finiront par payer». Même dans le pire des cas et si la situation en Tunisie ne se stabilisait pas d’ici 2012, Thomas Cook assure qu’il maintiendra sa présence sur le marché. «On baissera alors nos volumes et on ajustera nos capacités, mais on ne se retirera pas, c’est trop important pour nous la Tunisie !»

Hédi HAMDI



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Hôtelier, une profession mal aimée ou mal comprise ?

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Serait-ce l’une des conséquences de la révolution tunisienne ou plutôt un sentiment refoulé depuis longtemps qui refait aujourd’hui surface ? Toujours est-il que ces derniers temps, les hôteliers font de plus en plus l’objet de critiques. A voir et à  entendre les commentaires qui fusent ici et là , il semblerait que pour une certaine partie de l’opinion publique, ils soient assimilés à  des capitalistes sans foi ni loi qui oppriment leurs employés et dédaignent leurs clients, particulièrement quand il s’agit de locaux.

La conférence de presse (lire), organisée la semaine dernière à  Tunis par les deux fédérations professionnelles du tourisme, a certes permis de jeter la lumière sur la situation réelle du secteur actuellement, mais elle a aussi rappelé l’existence d’une incompréhension profonde entre les journalistes (et donc les faiseurs d’opinion) et les hôteliers sur la question du tourisme local particulièrement.

Deux facteurs expliquent cet état de fait. Premièrement, les professionnels de l’hôtellerie n’ont peut-être pas assez communiqué de manière indépendante et spontanée ces dernières années, se rangeant toujours dans le camp de l’administration de tutelle, au nom de la bonne entente mutuelle.

L’autre explication -et certainement la plus importante- c’est que les hôteliers payent aujourd’hui les conséquences de la politique de l’ancien régime qui a utilisé le tourisme local comme instrument de propagande faisant croire aux Tunisiens qu’aller passer leurs vacances à  prix réduit dans n’importe quel établissement était pour eux un droit acquis. Dans l’esprit des consommateurs, l’argumentaire utilisé a fini par faire oublier que les hôtels étaient des entreprises privées à  vocation commerciale et non pas sociale.

Pour corriger cet amalgame, la profession tout entière est appelée à  changer sa communication en interpellant les gouvernants, les politiques, les médias et les leaders d’opinion sur la nécessité de percevoir les entreprises touristiques non pas sous l’angle unique du consommateur mais aussi du côté entrepreneurial. L’industrie touristique et hôtelière doit de toute évidence faire sa révolution identitaire pour qu’elle ne soit plus vue exclusivement comme un secteur de loisirs où tout le monde bronze autour de la piscine et finit sa soirée en discothèque.

Hédi HAMDI



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Mehdi Houas aperçu à  Roland Garros

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Le ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, est descendu dimanche 5 juin sur le court N° 2 de Roland Garros à  l’occasion de la victoire en finale simple junior fille de la Tunisienne Ons Jabeur. En tenue particulièrement décontractée, le ministre tunisien (2e à  partir de la gauche sur la photo) s’est affiché aux côtés de Bertrand Delanoë, maire de Paris et d’une pléiade d’officiels cravatés. L’apparition du ministre n’a pas manqué de créer un buzz sur Facebook et susciter plusieurs interrogations sur la finalité réelle de sa présence.



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Campagne pour le last minute espagnol

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Bien que le marché espagnol soit jugé désespéré par certains professionnels et que les statistiques soient au plus bas, l’ONTT Madrid a engagé une campagne publicitaire nationale à  compter du 4 juin pour soutenir les ventes de dernière minute vers la Tunisie. La ligne émotionnelle a été choisie dans les messages en axant sur la notion de rencontres et de partage. Les publicités sont programmées pour paraître dans la presse régionale et nationale et seront soutenues par une campagne d’affichage urbain dans le métro de Barcelone et Bilbao.



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à‡a bloque toujours au départ de la Suisse

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Le décollage tarde à  se manifester au départ de la Suisse. Le magazine professionnel Travel Inside, édité à  Genève, confirme que « le malaise est profond en Suisse romande ». Pour Tahar Khadraoui, patron d’Air Marin, dont les recettes ont baissé de plus de 75% depuis le début de l’année, « on observe un effondrement immédiat des départs et une débâcle en termes de réservations pour la saison estivale qui commence ». Du côté d’Hotelplan, l’autre T.O majeur du marché, on a renoncé aux risques charters avec Nouvelair et basculé la clientèle sur les vols réguliers de Tunisair. Tous les professionnels suisses interrogés par Travel Inside sont unanimes à  considérer que « les clients hésitent réellement aujourd’hui à  se rendre dans un pays arabe en raison de la couverture média actuelle ».



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Baisse de la valeur ajoutée dans le tourisme

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L’activité économique dans le secteur des services a baissé de 6,1% au cours du premier trimestre en comparaison avec la même période de l’année précédente et ce suite à  la détérioration des activités liées notamment au tourisme. C’est ce qu’a annoncé l’Institut national de la statistique (INS) qui a également précisé que la valeur ajoutée dans les services hôteliers, cafés et restaurants a affiché une baisse de 35% tandis que le secteur du transport a baissé de 18,5%



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KENYA AIRWAYS POURRAIT ATTERRIR A TUNIS

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La compagnie aérienne Kenya Airways lorgne vers la Tunisie. Dans une déclaration récente, Titus Naikuni, son PDG, s’est déclaré intéressé par l’ouverture d’une ligne reliant Nairobi à  Tunis d’ici trois ans. Principal argument avancé, le fait que la capitale tunisienne abrite le siège de la Banque africaine de développement (BAD). Les pourparlers avec les autorités tunisiennes auraient été retardés suite aux événements survenus en janvier 2011 en Tunisie.

La compagnie kenyane, membre de l’alliance SkyTeam, envisage de se développer sur plusieurs destinations Nord-africaines. Outre Tunis, il est également question d’ouvrir des dessertes régulières sur Tripoli et le Caire.

Kenya Airways est détenue à  hauteur de 26% par la néerlandaise KLM (groupe AF KLM) et possède une flotte de 30 appareils. Elle exploite un réseau très dense sur le continent africain ainsi que 6 destinations en Extrême Orient et 4 en Europe.



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LES PROFESSIONNELS DU TOURISME SORTENT DE LEUR RESERVE ET DEBALLENT LEUR TROP PLEIN

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« Nous lançons un appel aux partis politiques pour qu’ils prennent le tourisme en considération »

« Avec l’administration, rien n’a changé puisque l’on décide toujours pour nous »

Les fédérations professionnelles du tourisme auraient-elles engagé leur propre révolution ? Les présidents de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie) et de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) ont tiré aujourd’hui la sonnette d’alarme et ont fait savoir ouvertement à  l’opinion publique que leur secteur est actuellement sinistré. Pour Mohamed Belajouza, président de la FTH, l’élan de sympathie international dont a bénéficié la Tunisie grâce à  la révolution n’a finalement pas servi le tourisme lequel se retrouve aujourd’hui totalement empêtré dans la crise à  cause des conséquences de la conjoncture post-révolutionnaire, de la situation en Libye et des multiples sit-in et grèves qui paralysent la bonne marche économique de la Tunisie. «Notre souci est aujourd’hui de sauver les postes d’emplois qui se chiffrent entre 400 et 500.000, à  2 millions si l’on considère les personnes qui vivent du secteur». M. Belajouza s’exprimaient dans le cadre d’une conférence de presse conjointe avec la FTAV organisée à  Tunis afin de rendre compte dans détour ni ambages de la situation prévalant actuellement. Pour Tahar Saïhi, président de la FTAV, «la saison touristique n’est pas difficile mais catastrophique et tous les chiffres sont dans le rouge».

Des solutions concrètes

Pour tenter de sauver les meubles, la profession avait, dès le mois de février, transmis un certain nombre de doléances au gouvernement, lesquelles ont été par la suite mises à  jour en fonction de l’évolution de la situation et soumises en Conseil des ministres le 22 avril 2011. «Nous n’avons pas demandé aux autorités d’aide financière ni d’abandon des créances, a tenu à  souligner le président de la FTH. Nous avons demandé un report d’échéances pour le paiement de nos factures de la STEG et de la SONEDE par exemple, de même que nous avons demandé des facilités de caisse pour payer au moins les salaires et des rééchelonnements bancaires le temps que la situation s’améliore». Mais selon M. Belajouza, ces demandes sont restées lettre morte et il n’y a pas eu de promulgation du moindre décret dans ce sens à  la date du 2 juin 2011. «C’est comme si l’on ne reconnaissait pas notre secteur» s’est insurgé le président de la FTH, demandant les mêmes avantages que ceux obtenus par l’industrie ou l’agriculture par exemple.
Du côté de la FTAV, on évoque le risque de ne pas pouvoir payer les salaires et de ne pas être capables de tenir les engagements financiers dans un secteur qui compte 700 agences de voyages et qui gère un parc de 3300 grands bus, 848 micro-bus, 468 mini-bus et 1627 véhicules tout-terrains (4×4). En matière de billetterie, le secteur génère 220 MD de chiffres d’affaires tandis que la Omra en génère 35 MD. Quant au tourisme réceptif, son chiffre d’affaires représente à  peu près un cinquième des recettes touristiques globales. Tout le secteur emploie 10.000 personnes de manière directe et indirecte selon les chiffres avancés par Tahar Saïhi.

Situation dans les régions

Dans le contexte actuel, aucune région n’est aujourd’hui épargnée par la crise. «A Djerba, 27 hôtels qui auraient dû rouvrir leurs portes après l’hiver sont toujours fermés et ne savent pas quand ils pourront rouvrir» a annoncé Jalel Bouricha, président de la Fédération régionale de l’hôtellerie de Djerba-Zarzis. Evoquant les rapports avec l’administration, M. Bouricha a estimé que «rien n’a changé et que l’on décide toujours pour nous» et qu’il était temps d’«arrêter la mascarade». Il a également rappelé l’impact du tourisme «qui rejaillit sur tous les secteurs économiques et sur la promotion régionale». Dans la région de Hammamet et Nabeul, Habib Bouslama, président de la Fédération régionale de l’hôtellerie, estime pour sa part que le secteur s’est effondré de 70%. «C’est la traversée du désert depuis 6 mois puisque nous sommes en crise depuis novembre dernier» a-t-il déclaré.

Mais l’objet de cette première conférence de presse indépendante de la FTH et de la FTAV était aussi de transmettre certains messages à  qui de droit. D’abord un message au consommateur tunisien pour lui certifier que le tourisme local n’était pas «la 5e roue de la charrette» comme certains le laissent penser mais qu’il était placé en 3e position en termes de nuitées et qu’il fallait continuer à  travailler pour qu’il atteigne 30 à  35 du volume global des nuitées. Pour Afif Kchouk, président de la commission Marketing à  la FTH, «selon les statistiques de 2009, les nuitées des Tunisiens ont atteint 3 millions et certainement plus en 2010». Au passage, les intervenants n’ont pas manqué de souligner que le tourisme local avait encore besoin de se structurer, signalant au passage la nécessaire amélioration du comportement de certains Tunisiens dans les hôtels. Quant à  Tahar Saïhi, il a déclaré que les anciens ministres du Tourisme, et notamment le dernier en poste, n’avaient cure du tourisme local !

L’autre message non moins important transmis lors de la conférence concernait le fonds de compétitivité auquel sont astreints les hôtels et les agences de voyages (à  travers une taxe de 1% sur leur chiffre d’affaires ou sur leur nombre de sièges roulants). Mohamed Belajouza a rappelé qu’il était nécessaire que tous les secteurs bénéficiant de la manne touristique contribuent à  alimenter ce fonds. «Pourquoi le transport terrestre est-il soumis à  la taxe et pas le transport aérien ? Pourquoi les banques, par qui transitent les devises et qui facturent des commissions, ne participent-elles pas ? Idem pour l’Agence du patrimoine et pour les restaurants touristiques».

Et le président de la FTH de rappeler également que la profession a proposé de mettre en place une taxe d’entrée pour les touristes étrangers arrivant en Tunisie et qui servirait exclusivement à  la promotion du secteur, taxe qui n’avait pas été acceptée par l’ancien régime. Mais le message de la FTH et de la FTAV ce matin à  Tunis était aussi d’ordre politique et adressé aux partis actuellement en campagne : «nous lançons un appel aux partis politiques pour qu’ils prennent le tourisme en considération, notre politique est celle du tourisme et nous défendons sa cause, nos positions sont connues et nous n’accepterons jamais que notre secteur soit relégué au 3e plan» ont déclaré conjointement les présidents des deux fédérations. Un message on ne peut plus clair qui s’adresse aux partis actuellement en lice pour la prochaine présidentielle mais qui ne semblent pas tous avoir pris la juste mesure du tourisme et du lobbying puissant qu’il est capable de constituer. Avis aux concernés.

Hédi HAMDI



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La Marina de Bizerte bientôt achevée

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La Marina de Bizerte « Cap 3000 », projet touristique en cours de réalisation sera fin prêt à  la fin de cette année.

La déclaration est du responsable du projet qui s’est exprimé à  l’occasion de la visite hier du secrétaire d’Etat au Tourisme dans la capitale du Nord.

Cet achèvement se fera en dépit des difficultés rencontrées au niveau des financements bancaires. La Marina comporte trois composantes : le port de plaisance (800 anneaux), la croisette et la résidence avec un coût de 170 MD.



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Sprintours: la Tunisie perd l’un de ses grands tour-opérateurs

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C’est une page qui se tourne dans le tour-operating en Italie. Sprintours, voyagiste d’origine tunisienne basé à  Rome et dirigé par Jalel Hebara (photo), a annoncé hier que son entreprise avait été placée en liquidation.

Dans un courrier transmis à  ses partenaires agents de voyages, Hebara a parlé d’une «page triste et amère». La cessation d’activité de Sprintours est due, selon son premier responsable, à  la situation qui a touché l’Afrique du Nord et notamment la Tunisie et l’Egypte qui représentaient 65% de son chiffre d’affaires.

En Italie, cette liquidation a secoué le milieu du voyage, d’autant qu’il ne s’agit pas d’une première ces deux dernières années sur le marché. La profession reconnaît tout de même le courage de Hebara d’avoir annoncé ouvertement sa liquidation alors que par le passé, d’autres opérateurs dans la même situation avaient disparu sans laisser de trace.

Sprintours existait depuis 25 ans et s’était forgé la réputation d’un voyagiste solide, spécialiste notamment de la Tunisie sur laquelle il s’était investi pleinement avec son concept SprinClub. A noter qu’à  Djerba, l’hôtel éponyme (4 étoiles, 532 lits), propriété de Hebara, n’est pas concerné par cette liquidation. L’établissement est toutefois fermé actuellement faute d’avoir reçu les traditionnels clients de sa maison-mère mais devrait à  l’avenir ne plus se limiter au marché italien et s’ouvrir aux autres nationalités.

Pour l’heure, Hebara se veut rassurant auprès de ses partenaires italiens et confirme le remboursement des clients ayant déjà  acheté des séjours Sprintours. « Je crois que c’est important d’avoir toujours garanti le règlement des services offerts aux clients en voyage et en ligne avec l’esprit professionnel qui m’a toujours distingué personnellement ainsi que mon entreprise depuis 25 ans et dans l’esprit de notre appartenance à  l’association Astoi » a-t-il précisé dans le courrier, faisant allusion à  l’association italienne des tour-opérateurs dont il avait été vice-président à  un certain moment.

Lire aussi :

– Italie : Sprintours contre vents et marées

-Anis Ben Saâd, pilote du SprinClub Djerba



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MEHDI HOUAS EN CAMPAGNE ESPAGNOLE

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Un plan de coopération touristique pour la période 2011/2013 a été conclu aujourd’hui, en Espagne, entre la Tunisie et l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT).

Le plan de coopération a été signé par le ministre tunisien du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, en visite de travail en Espagne, et le secrétaire général de l’OMT, Taleb Refai.

Ce plan fixe les actions qui seront menées conjointement en matière de promotion des ressources humaines, du marketing, de diversification du produit touristique, d’amélioration de la qualité ainsi que d’accompagnement des projets innovants dans ce domaine.

D’autres actions dont des ateliers de travail thématiques seront également menées prochainement, par la Tunisie avec le concours de l’OMT et ses experts, a déclaré le ministère.

En Espagne, la Tunisie engagera, toujours en collaboration avec l’OMT, un plan de communication pour la promotion de son tourisme, ainsi qu’une large campagne d’affichage publicitaire.

La relance de l’activité touristique en Tunisie et la coopération tuniso-espagnole dans ce domaine ont été également au centre des entretiens qu’a eus M. Houas avec le secrétaire d’Etat espagnol, chargé du commerce extérieur, Alfredo Bonet Baiget et le secrétaire général du tourisme et du commerce intérieur, Juan Mesquida Ferrando.(D’après TAP)

Lire aussi :

L’OMT va organiser trois opérations pour accompagner la Tunisie



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Kerkennah : le projet touristique de Sidi Founkhal sera-t-il vraiment déterré ?

founkhal-kerkennah
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Longtemps mis en veilleuse, le projet de la station touristique écologique de Sidi Founkhal de Kerkennah pourrait être relancé puisqu’il sera soumis, au cours de la semaine prochaine, à l’examen et à l’approbation de la Commission de coordination des options touristiques du ministère du Commerce et du Tourisme.

Pour les professionnels de l’île et ses citoyens, il s’agit d’une forme de délivrance dans le sens où le projet est en attente depuis une dizaine d’années et est supposé y créer une dynamique de développement et d’emploi.

Cette perspective résulte de la visite effectuée dimanche par Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, sur l’île de Kerkennah où il a pu écouter les préoccupations et les ambitions des professionnels du secteur touristique et des artisans de la région.

Les préoccupations ont essentiellement porté sur les difficultés d’accès des hôtels à  la mer, sur l’absence de promotion du produit touristique, l’exiguité de la capacité d’accueil, la réticence des banques dans le financement des projets, l’animation touristique et l’endettement des entreprises du fait de la baisse des flux touristiques.

Les ambitions formulées ont porté sur l’émergence d’un tourisme de luxe, sur la rupture avec la forte saisonnalité de l’activité à  travers la diversification de l’offre, sur la promotion du tourisme de bien-être et celui des résidences et sur l’amélioration des conditions d’accessibilité à  l’île.

Le ministre, qui a visité plusieurs hôtels de Kerkennah, a ensuite tenu une séance de travail avec les opérateurs du secteur et mis en relief les atouts et les spécificités de l’île qui sont à  même de lui permettre de s’ériger en un pole touristique écologique à  part entière.

Au sujet de la station de Sidi Founkhal, le ministre a précisé que ce projet est désormais mis sur une dynamique de réalisation irréversible. « Il s’agit maintenant, a-t-il souligné, de s’investir dans l’effort et l’innovation afin que la vision et l’ambition soient à  la hauteur des espoirs portés à  ce projet », ajoutant que les tendances lourdes du tourisme mondial ne cessent de privilégier le respect de la nature et l’émergence de produits écologiques qui répondent à  une forte demande internationale.

Il convient de noter que la station touristique écologique de Sidi Founkhal devrait s’étendre sur une superficie de 90 hectares et comportera des hôtels, des zones résidentielles, des villages de vacances, des centres d’animation et des circuits de santé. La station devrait également fournir plus de deux mille emplois permanents. La capacité d’accueil prévisionnelle porterait sur 3000 lits. La réalisation de cette station doit s’opérer dans le strict respect des normes écologiques et des spécificités de l’île a insisté Mehdi Houas.

C’est essentiellement dans ce sens que la Société de développement et d’aménagement touristiques des îles de Kerkennah aura à défendre son dossier devant la Commission de coordination des options touristiques qui se tiendra très prochainement.

« Il est évident, a fait remarquer le ministre, que le modèle de développement touristique de l’île est l’affaire de tous les intervenants et des compétences de la région ».



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Sfax : la plage Sidi Mansour ouverte à  la baignade

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La balle est actuellement dans le camp du ministère de la Santé publique. La plage de Sidi Mansour à  Sfax pourrait être rouverte à  la baignade dès cet été, pour peu que les autorités sanitaires confirment que l’eau de mer de la côte Nord de la ville est redevenue salubre. La question a été évoquée ce week-end lors de la visite à  Sfax du ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas.
Ce projet de réouverture intervient dans le cadre de l’achèvement de la première phase de Taparura qui consiste à  éliminer la pollution marine et qui a déjà  nécessité un investissement de 140 millions de dinars.



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Le staff de Thomas Cook France au grand complet à  Hammamet

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La filiale française du voyagiste Thomas Cook va organiser son séminaire Management du 6 au 9 juin 2011 à  Hammamet. Tous les directeurs généraux du groupe se retrouveront à  l’Eldorador Salammbô pour deux journées complètes de réunions autour de leur président, Denis Wathier, qui fera partie de la délégation. Un cocktail est prévu le 7 au soir en présence du ministre du Commerce et du Tourisme.



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Les agences de voyages se préparent à  passer aux urnes

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Ce sera finalement le 18 juin. L’élection du nouveau bureau de la Fédération tunisienne des agences de voyages aura lieu à  l’hôtel El Mouradi Gammarth. Rappelons que deux listes sont en compétition et qu’elles comprennent chacune 20 membres (lire notre article).

La profession attend beaucoup de ces élections qui s’inscrivent dans la lignée de la ferveur révolutionnaire qui a touché la Tunisie. Les listes candidates espèrent la présence d’un maximum d’agences de voyages, notamment celles des régions du Sud, pour un vote démocratique et transparent qui ne soit pas faussé par le jeu des procurations.



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Golden Tulip reporte sa venue à Tabarka

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Golden Tulip avait annoncé sa venue dans la région du Nord-Ouest à  compter du 1er janvier 2011.

Nonobstant les événements ayant eu lieu entre temps, la chaîne a reporté sa prise en gestion des hôtels Dar Ismaïl à  Tabarka (sous l’enseigne Golden Tulip), et Nour El Aïn à  Aïn Draham (sous l’enseigne Tulip Inn) au mois de septembre. Une source proche du dossier souligne qu’il ne s’agit en aucun cas d’une annulation du projet.

Lire nos articles sur le sujet :

-Il n’y aura pas d’hôtel Golden Tulip à  Mahdia

-Golden Tulip confirme avec Dar Ismaïl et parle de 20 hôtels en Tunisie

-Paul Z. Diab, directeur des opérations de la chaîne Golden Tulip en Tunisie : « En 2011, nous serons à  Mahdia »



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Les présidents de la FTH et de la FTAV face à  la presse

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La presse tunisienne a été convoquée à  une conférence de presse ce jeudi à  Tunis. Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) et Tahar Saïhi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), ont annoncé qu’ils aborderont conjointement « La vérité sur la situation touristique actuelle » en Tunisie.



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Nejib Chebbi promet l’Open Sky à la Tunisie

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C’est le premier candidat aux élections présidentielles tunisiennes à  soulever le problème.

Ahmed Néjib Chebbi, leader du Parti Démocrate Progressiste (PDP), s’est « engagé à  faire entrer en vigueur rapidement l’accord d’Open-Sky ».

Cette déclaration a été faite à  l’occasion d’un meeting tenu ce week-end à  Monastir. Chebbi a estimé à  ce propos que « l’ouverture à  la concurrence du transport aérien permettra à  la fois de réduire la dépendance des hôteliers envers les tour-opérateurs, de développer le tourisme individuel, qui génère une plus forte valeur-ajoutée que les voyages groupés, et d’accroître la fréquence des courts-séjours tout au long de l’année ».

Les hôteliers et les agences de voyages en rêvent mais Chebbi parviendra-t-il à  exaucer leur vœu ? Le chemin du palais de Carthage est encore loin pour l’ancien opposant à Ben Ali.

D.T



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Il n’y aura pas d’hôtel Golden Tulip à  Mahdia

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Ce fut un coup d’épée dans l’eau. La chaîne Golden Tulip avait annoncé récemment avoir pris en gestion pour compte l’hôtel Mahdia Palace, conformément à  ses prévisions. Or, aux dernières nouvelles, l’affaire serait tombée à  l’eau pour des raisons financières. D’autres grandes enseignes seraient actuellement en négociations pour la gestion de cet établissement.



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Un hôtelier sous les verrous

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L’information a été révélée par notre confrère Businessnews : Mourad Mehdoui, propriétaire de l’hôtel The Russelior à  Yasmine Hammamet, a été placé en détention mercredi dernier. Selon la même source, cette arrestation serait en rapport avec le marché publicitaire de gré à  gré qu’aurait obtenu son agence de communication Bien Vu auprès du ministère du Tourisme sous l’ancien régime, bien que le montant de la transaction ait été remboursé au trésor public. L’hôtel, placé sous administration judiciaire depuis 2 mois, continue cependant à  recevoir des clients normalement.



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FTAV : élections, tensions et inquiétudes

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L’élection du nouveau bureau de la Fédération tunisienne des agences de voyages se fait attendre. Aux dernières nouvelles, nous croyons savoir que la date du 18 juin a été retenue. Les deux listes en compétition, la « bleue » et la « verte », continuent leur campagne, à  un rythme moins élevé mais dans un climat de compétition relativement tendu. Dans le même temps, une rumeur court sur le risque de voir la Banque centrale suspendre les autorisations de transfert de devises pour les voyages à  l’étranger, ce qui, le cas échéant, ferait sans aucun doute beaucoup de tort à  tout le secteur.



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Liberta Voyages s’oriente vers les TRE

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L’agence Liberta Voyages vient de lancer officiellement son nouveau site spécialement dédiés aux Tunisiens résidents à  l’étranger. Il s’agit d’une plate-forme de réservation en ligne offrant une large panoplie de séjours dans les hôtels en Tunisie, payables en euros. Pour le fondateur de l’agence, Wissem Ben Ameur, « les tarifs proposés sont très compétitifs et ont pour objet d’inciter les Tunisiens de l’étranger à  inclure un séjour dans un hôtel durant leurs vacances d’été chez leurs familles ». Sur cette niche de marché, l’agence a adopté comme slogan « Je rentre cet été et je soutiens ma Tunisie ».



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FRAM fait le forcing sur la Tunisie

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Le voyagiste toulousain FRAM a organisé pas moins de 8 éductours sur la Tunisie au cours du mois de mai 2011. Ces opérations ont permis de ramener 200 agents de voyages français et leur faire visiter les régions de Monastir, Hammamet et Mahdia. Organisés en coopération avec l’ONTT et Tunisair, les départs se sont faits à  partir de Paris, Marseille, Nantes, Lyon et Toulouse. En juin, le T.O a prévu 4 autres voyages sur Djerba pour la relance du produit Framissima sur l’île en prévision de l’été.



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AIGLE AZUR BOUSCULE LE TRAFIC AERIEN SUR L’AXE PARIS-TUNIS

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La deuxième compagnie aérienne française arrive pour la première fois à  Tunis avec un programme de vols réguliers. Aigle Azur va en effet entamer la desserte de la ligne Paris CDG-Tunis à  compter du 24 juin 2011. Cette ligne sera assurée deux fois par semaine le lundi et le vendredi mais se limitera cependant à  la saison été puisqu’elle s’achèvera le 5 septembre. Jusqu’à  présent, la compagnie n’avait opéré sur Tunis qu’avec des vols charters ou spéciaux.A travers l’ouverture de cette ligne, Aigle Azur, qui a obtenu des autorités tunisiennes le droit de trafic, se pose en concurrente directe des compagnies traditionnelles Tunisair et Air France sur l’axe Paris-Tunis.
« La mise en service de cette nouvelle desserte arrive à  un moment clé de la Tunisie et participe à  créer les conditions d’une relance de la destination touristique, à  faciliter les échanges économiques et resserrer les liens familiaux » a justifié Meziane Idjerouidene, directeur général de la compagnie.Un vol inaugural est prévu en juin qui verra la présence notamment d’officiels de la compagnie et de journalistes français. Par ailleurs, les billets Aigle Azur seront en vente dans les agences de voyages tunisiennes dans quelques semaines, après la finalisation des démarches auprès du BSP (IATA), l’instance officielle en la matière.
Pour le lancement de la ligne au départ de la France, le transporteur a mis en place des tarifs débutant à  199 euros l’aller-retour pour des réservations effectuées avant le 13 juin.
Aigle Azur, déjà  présente avec des vols réguliers sur Djerba, est détenue par le groupe GoFast présidé par Arezki Idjerouidene. Elle dessert également le Burkina Faso, le Mali, le Portugal et surtout l’Algérie. Elle compte une flotte de 12 Airbus A.320 et a transporté 1,7 million de passagers en 2010.



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Tunisair place ses cadres au sommet de la pyramide

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Pour la première fois de son histoire, la compagnie Tunisair a promu l’un de ses hauts cadres au poste de président-directeur général. Mohamed (dit Hamadi) Thamri a en effet été nommé aujourd’hui à  la tête de la compagnie publique en remplacement de Nabil Chettaoui dont le départ était pressenti ces dernières semaines.

Hamadi Thamri occupait à  ce jour le poste de directeur central conseiller au sein de la direction générale de l’entreprise après avoir été notamment directeur général de la filiale Tunisair Technics.

Il sera secondé par un autre « enfant de la maison », Ridha Cheikhrouhou, qui hérite du poste de DGA. Ce dernier était, jusqu’à  sa nomination, directeur central chargé de la Qualité à  la direction Management de la Qualité (après avoir exercé à  plusieurs reprises en tant que représentant de la compagnie à  l’étranger).

Il y a quelques jours, c’était le secrétaire général de la compagnie, Abderrahmane Khochtali, qui retournait au Premier ministère, son département d’origine.

Ces nominations marquent de toute évidence une très importante rupture avec le passé dans la mesure où tous les anciens PDG et secrétaires généraux de Tunisair provenaient de l’extérieur de l’entreprise.

Toutefois, le défi est énorme pour le Top Management qui est tenu de faire ses preuves et qui devra surmonter sans aucun doute l’une des phases les plus difficiles dans l’histoire de la compagnie, sur le plan commercial (à  cause de la crise du tourisme) et social (réintégration des filiales dans le giron de la maison-mère et ses conséquences).

On attend par ailleurs la nomination des futurs chefs d’escales, des financiers puis des représentants de Tunisair à  l’étranger dans les prochaines semaines, nominations qui devraient intervenir sur concours internes.

D.T



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Inauguration du salon MIT, édition 2011

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En mode incertitudes

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« Aïe mon cerveau ! », ai-je envie de m’écrier, à  force de chercher –sans résultat- cette lumière qui me rend habituellement capable de raisonner, comprendre, dénicher au moins quelques lueurs de certitudes.

De quoi l’été politique tunisien sera-t-il fait ? Election ou pas élection ? 24 juillet ou finalement 16 octobre ? Ce report –qui ne surprend finalement personne-, ne ferait que prolonger les incertitudes et, malheureusement aussi, jouer le jeu de toutes ces forces maléfiques de l’ombre qui en veulent à  cette pauvre Tunisie.

Si le report venait à  être confirmé dans les prochains jours, le citoyen devra s’accommoder de ce provisoire qui dure, et notamment son gouvernement qui va jouer des prolongations, inespérées pour certains, dramatiques pour d’autres, selon la vision que chacun se fait des choses de la vie.

Pendant ce temps, le tourisme, qui n’aime vraiment pas les incertitudes, n’arrive pas à  s’épanouir dans le brouillard. En attendant d’y voir plus clair, les résas jouent au yoyo. Et à  part la France, vers laquelle toutes les énergies ont été canalisées, les autres marchés semblent avoir été relégués aux oubliettes. Ah si ! j’oubliais : cette année, on est allés faire les yeux doux à  nos amis algériens, parce qu’ils le valent bien. Mais malgré toute la bonne volonté qu’ils affichent à  notre égard, ils ne pourront cependant résoudre tous nos problèmes touristiques…et existentiels.

Ah ! que l’incertitude est un affreux tourment.

H.H



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Le tourisme égyptien fait les frais de la révolution

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Le pays du Nil n’est pas épargné par la baisse de sa fréquentation touristique. Depuis le début de l’année, le nombre de touristes en Egypte a accusé une chute spectaculaire de 46% au premier trimestre 2011.

Les troubles qui continuent, à  un moindre degré, d’agiter le pays depuis la « révolution du Nil » qui a éclaté le 25 janvier ont amené les ambassades occidentales à  déconseiller le pays comme destination touristique.

« Le secteur du tourisme continue d’être touché par les récents événements en Egypte qui ont provoqué un fort déclin du nombre de visiteurs (…) qui s’est élevé à  1,9 million entre janvier et mars de cette année », révèlent les chiffres du bureau officiel des statistiques (Capmas) publiés hier.

En France par exemple, les autorités ont levé les restrictions de voyages vers ce pays. « Les séjours dans les grands centres touristiques ne posent pas de problème. La zone de la Mer Rouge connaît une situation normale, de même que les villes de Louxor et d’Assouan » souligne le Quai d’Orsay sur son site Internet.



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Les héritiers du tourisme – 1/10 : Mehdi Allani

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Première interview d’une série de 10 qui sera publiée périodiquement sur notre site avec « la jeune souche » de professionnels du tourisme qui ont hérité de l’un de leur parent la passion et les valeurs du métier. Certains ont déjà  repris totalement le flambeau, d’autres sont en cours d’initiation ou de perfectionnement, en attendant de voler de leurs propres ailes. Une manière d’apporter la preuve que « les deuxièmes générations » du tourisme sont également pleines de potentiel et surtout qu’elles ont bien les pieds sur terre par rapport aux défis qui les attendent dans le secteur.

Mehdi Allani, vice-président de l’hôtel Le Sultan, Hammamet : «On nous a proposé la 5e étoile à  deux reprises et nous l’avons refusée».

A 21 ans à  peine, fraîchement diplômé de l’Ecole hôtelière de Paris, il se doit de rentrer en Tunisie suite à  la disparition de son père, feu Mohmed Allani. Nous sommes en mars 1997. Le patrimoine hôtelier familial comprend alors deux hôtels à  Hammamet Nord, le Sultan et le Sultan Beach ainsi qu’un terrain à  Yasmine Hammamet qui verra naître le Taj Sultan (en 2003). Mehdi Allani à  l’époque n’a aucune expérience (à  part des stages dans l’hôtellerie en Allemagne et aux Etats-Unis) mais beaucoup de culot. Dès l’été 97, il reprend, avec sa sœur ainée Mouna, les rennes de l’hôtel Le Sultan avec ses 165 salariés permanents, lesquels avaient tout d’abord besoin d’être rassurés sur leur sort et leur avenir professionnel. Elle prend en charge le commercial et lui l’exploitation en unissant leurs forces et leurs connaissances et en se partageant les tâches financières. Il ne fera donc pas son Master à  Cornell Essec à  New York bien qu’ayant réussi le concours d’accès. Cette époque est aussi celle où le tourisme se complique et où le bradage commence sérieusement à  affecter le secteur.

Sachant que vous avez grandi dans un hôtel, travailler dans le tourisme a été pour vous un choix personnel spontané ou vous y a-t-on encouragé ?

Certainement les deux à  la fois. Le choix du tourisme, c’est un choix personnel. Depuis l’âge de 12 ans, je voulais travailler dans l’hôtellerie. J’ai grandi dans un hôtel, ça aide, mais j’ai toujours été passionné. Ce qui est bien dans ce métier, c’est que cela ouvre des possibilités de développement infinies. Et puis, c’est un métier de la vie : on y apprend les relations humaines, la commercialisation, la cuisine, la propreté, l’aspect comportemental… En plus, c’est un beau métier où l’on travaille à  faire plaisir aux autres, pour faire en sorte que le client parte le plus content possible. Et quand on est propriétaire et exploitant, on a beaucoup plus d’aisance.

Vous êtes directeur général d’un hôtel qui appartient à  votre famille (et qui a la réputation d’être l’un des meilleurs 4 étoiles de la région). N’est-ce pas aussi une chance d’acquérir une très grande expérience ?

Je ne me suis mis à parler d’expérience que 8 ans après avoir commencé à  travailler. En 2004-2005, quand nous avons fait la rénovation du Sultan, pendant 6 mois, c’est là  où j’ai le plus appris. D’ailleurs, nous l’avons amélioré au point qu’on nous a proposé la 5e étoile à deux reprises et nous l’avons refusée. D’abord, nous voulions voir s’il était possible de placer nos tarifs sans être liés à une étoile. Mais la raison principale, c’est que nous voulons être le meilleur de notre catégorie. Nous préférons être le meilleur 4* qu’un 5* parmi tant d’autres. Aujourd’hui, pour moi, un 5*, c’est ce que je vois à l’international et pas en Tunisie. Les vrais 5* en Tunisie, il y en a sur les doigts d’une main, ça m’embêtait donc de mettre le panneau 5* et de dire je ne suis pas un vrai 5*. Le client risque de me mettre dans son commentaire satisfaction : « ne vaut pas un vrai 5* ». C’est blessant. Avant la rénovation, certains clients disaient dans leurs commentaires : « ne vaut pas un vrai 4* ». Avoir une 5e étoile, cela m’apporte une pression supplémentaire et je n’ai pas besoin de la subir.

Je m’adresse à une clientèle balnéaire, essentiellement familiale qui, pour la plupart, ne veux pas avoir la pression d’une 5e étoile. Un gosse qui court dans la réception d’un 5*, cela risque de choquer. Aujourd’hui, grâce à la transparence d’Internet et aux enquêtes de satisfaction des tour-opérateurs, nous positionnons notre produit en terme de qualité et choisissons à quel prix nous le vendons. Donc la 5e étoile ne va rien m’apporter à  part le prestige et je suis très bien comme ça. Ce n’est même pas une question de modestie, cela nous facilite le travail plus qu’autre chose.

Est-ce à  dire que vous prenez en considération toutes les remarques faites par vos clients ?

Je lis les commentaires de satisfaction de chaque client un par un parce que c’est le seul moyen de mesurer le pouls réel de la situation, de ce qui leur plait et ne leur plait pas. Je lis aussi et je réponds sur Internet également sur TripAdvisor. Dans 50% des actions d’améliorations et de changements que nous avons faites ces dernières années –et même dans la rénovation- nous avons tenu compte des défaillances relevées par des clients. Nous sommes au même endroit tous les jours et même le plus grand des professionnels ne verrait plus certaines choses.

Le Taj Sultan à  Yasmine Hammamet appartient également à  votre famille. Votre approche dans son exploitation est-elle identique ?

Il est loué à  Vincci. Le mérite de cet hôtel revient en grande partie à  ma sœur Mouna et pas à  moi. Mon père, avant son décès, avait déposé le dossier de l’hôtel à  la société de développement de Hammamet Yasmine avec un acompte de 15% sur le terrain et tout restait à  faire. Pour l’anecdote, au tout début, le terrain que mon père avait obtenu était sur l’esplanade, à  l’emplacement de l’actuel Saphir Palace. Le terrain de notre hôtel actuel avait été acquis par Moncef Ben Ali, mais après la mort de ce dernier en 1996, le terrain a été repris par mon père un mois avant sa disparition.

Suite à  cela, la famille était d’abord extrêmement fragile avec le départ de son leader et, en plus, manquait d’expérience. Mais elle était (et elle l’est toujours) extrêmement solidaire. Si je devais dire une chose, c’est que nous avons toujours été respectueux les uns des autres et regardé le bien du patrimoine avant tout. Donc, nous avons consulté autour de nous, certains nous ont encouragés et d’autres nous ont fortement déconseillés de faire Hammamet Yasmine. L’avantage concurrentiel énorme que nous avions, c’était d’avoir un terrain front de mer. Ma mère, par exemple, était radicalement contre. Au tout début, ma sœur Mouna et moi étions tous les deux à  la fois sur le Sultan et sur le chantier et ce n’était pas du tout gérable. Nous n’étions pas du tout performants. Ce que nous avons finalement fait, c’est que j’ai repris la totalité du Sultan et déchargé ma sœur qui a pris en charge le chantier du Taj Sultan et elle a excellé dans le sens où elle a respecté le budget. C’est le 5 étoiles qui a coûté le moins cher à  Hammmamet Yasmine. Aujourd’hui, nous avons un produit qui est rentable et un loyer qui couvre largement nos échéances de crédit.

Vous avez également Le Sultan Beach à  côté du Sultan qui est aussi en location.

Il avait été loué au tout début par des Turcs d’origine opérant à  partir de l’Autriche (Taurus) qui en avaient fait le premier all inclusive en Tunisie mais qui nous ont laissé une ardoise monumentale en 1998 et nous avons dû en assumer, après le jugement, la responsabilité en tant que propriétaires. Nous avons dû payer les fournisseurs, sans parler des 600.000 deutsche marks de loyer impayé. Ensuite, nous avons eu Jet Tours qui en ont fait un Eldorador mais avec un contrat extrêmement bien ficelé. Sachant l’expérience que nous avions eue, Jet Tours ont pris cela en compte et accepté ce contrat contraignant. Depuis 3 ans, il est loué par la société Happy Days. Aujourd’hui, nous avons pour projet de le gérer nous-mêmes mais de le renouveler totalement avant avec un repositionnement complètement différent.

Vous conseilleriez à vos enfants de travailler dans le secteur ?

Il faudrait déjà  pour cela que j’en aie. Ces dix dernières années, quand on me pose la question si je suis marié, je réponds « oui, à  un hôtel ». C’est un métier qui, soit nous passionne et dans lequel nous devons être impliqués à 100%, soit lever le pied et pénaliser son travail. C’est la question que je me pose depuis 2 ans parce que j’ai atteint beaucoup des objectifs que je m’étais fixés en termes de chiffre d’affaires, de résultats, de développement de l’hôtel, de diversification du produit, du positionnement qualité. Nous sommes certifiés ISO 22000, nous allons préparer la certification 14001 pour l’environnement et 9001 pour la qualité générale. Que faire après tout cela ? J’ai envie de lancer de nouveaux projets et de nouveaux défis. L’idée, c’est de se lancer encore dans l’hôtellerie.

Donc, mes enfants, je leur montrerai le « boulot » avec les responsabilités qui en découlent et après, ils feront leur propre choix. Mais on ne sait pas de quoi demain sera fait. Moi je dis que l’élément le plus important, c’est d’être passionné, que ce soit dans l’hôtellerie ou dans n’importe quel autre métier.

Est-ce à  dire que c’est un créneau porteur et rentable ?

Ah oui ! Pour vous donner un exemple concret : dans une année comme celle-là , je change les deux ascenseurs, tout le mobilier des loggias des 261 chambres, tous les parasols extérieurs (déjà  fait). J’investis aussi dans 450 m² de panneaux solaires. Tout ceci, c’est de l’investissement et je ne parle pas de la maintenance habituelle. Si je ne croyais pas en l’hôtellerie, je n’aurais pas fait cela. J’y crois dur comme fer. La seule chose capable de nous faire du mal, c’est nous-mêmes, en tant que population tunisienne, qui ne croirait plus dans le tourisme en faisant un vote sanction.

Justement, sur le plan politique, si les choses venaient à  changer et que le tourisme ne fasse plus partie des priorités du futur gouvernement ?

Ce serait dramatique parce que le tourisme emploie, disons, 500.000 personnes qui font vivre deux autres personnes, cela fait donc 1.500.000 personnes, c’est-à-dire 20% de la population active. Je pense sincèrement que cela serait complètement irrationnel d’aller contre l’optique du tourisme. Tout en respectant le processus démocratique, il faudra trouver un moyen de contrer l’approche extrémiste. Il ne faut pas que le pays rentre dans une crise économique importante parce que la crise pousse les gens à voter vers les extrêmes. Personnellement, j’ai toujours travaillé en faisant abstraction de l’environnement extérieur, même de l’environnement concurrentiel (sans être quand même en autarcie). Aujourd’hui, ce que je demande aux politiciens, c’est de penser à  l’économie en général, au développement régional. Les intérêts touristiques sont communs aux intérêts nationaux. La Tunisie n’a pas à  rougir de ses atouts culturels et géographiques et à  nous de les valoriser et de les mettre en avant.

Propos recueillis par
Hédi HAMDI



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Politique : Quel programme touristique pour le PDP ?

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La stratégie politique du Parti Démocratique Progressiste (PDP) a été dévoilée vendredi 21 mai 2011à  Tunis. Le volet touristique du programme électoral, intitulé «L’avenir commence maintenant», a porté sur plusieurs points. Soutenir le secteur touristique et lui rendre son dynamique étant les principaux points soulevés par le fondateur du parti, Ahmed Néjib Chebbi.

Le secteur touristique est un secteur qui souffre encore et toujours. « Le lit tunisien est le lit le moins coûteux et sa rentabilité est 5 fois inférieure à  celle pratiquée par les pays méditerranéens », a déclaré M. Chebbi. «Il est primordial de restructurer les crédits et examiner l’endettement du secteur», a-t-il ajouté. Il a, en outre, insisté sur la nécessité de réorienter les hôtels tunisiens vers une nouvelle stratégie qui s’adapte aux exigences et aux besoins des clients, notamment avec l’émergence de nouveaux désirs. De ce fait, il a été recommandé de rééchelonner les créances dues par les hôtels aux organismes publics (Steg, Sonede) et d’accorder des facilités bancaires aux unités rencontrant plus de difficultés.

Le responsable a évoqué également une autre mesure qui ne manquera pas d’importance : il a insisté sur le fait que l’Etat doit prendre à  sa charge le paiement du reliquat des cotisations sociales dues à  la CNSS et ce pour l’année 2011. «1/5 de la population tunisienne vit du tourisme», a affirmé M. Chebbi.

Y.K



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Les clubs italiens toujours fermés

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Conséquence de la crise touristique : les clubs italiens en Tunisie sont toujours fermés. Valtur n’enverra pas de clients dans ses clubs de Tabarka et de Bizerte. Les clubs Eden Viaggi à  Tabarka et Mahdia pourraient ne pas ouvrir cet été. A Djerba, le même Eden Viaggi est également fermé mais parle d’ouvrir fin mai. Toujours sur l’Île, les deux hôtels gérés par Vera Club et par Going sont toujours portes closes. Pour sa part, le Sprinclub (Sprintours), fermé depuis la fin janvier, n’a toujours pas rouvert.



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L’appel de l’ADFE : « C’est maintenant qu’il faut venir en Tunisie ! »

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La section tunisienne de l’Association démocratique des Français à  l’étranger (ADFE) a publié un communiqué dans lequel elle constate «que, malgré la proximité de la terrible guerre civile libyenne et des désordres internes quelquefois violents mais circonscrits, le calme règne pratiquement dans le pays, dont les potentialités touristiques existent toujours, tandis que la presse apporte chaque jour l’écho de débats passionnés». L’association estime en conséquence que «ce moment historique nous paraît propice à  l’éclosion de multiples initiatives fructueuses : tourisme équitable, économie sociale et solidaire, dialogue culturel et religieux, etc.». Et l’ADFE de lancer un vibrant appel aux Français : «C’est maintenant qu’il faut pratiquer le dialogue et la solidarité avec les Tunisiens ! C’est maintenant qu’il faut venir en Tunisie !».



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Bizerte: le tourisme titube aussi

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A l’image de toute la destination, le tourisme à  Bizerte n’est pas au mieux de sa forme. La semaine écoulée a été marquée par des incidents qui ont abouti à  la destruction totale notamment du restaurant touristique l’Eden sur la Corniche. Les hôtels Jalta et Sidi Salem, ciblés par les manifestants, ont été épargnés grâce à  l’intervention des forces de sécurité conjointes, police et armée. Ces troubles intervenaient suite à  la mort d’un adolescent la veille poignardé par des voleurs qui en voulaient à  sa motocyclette.
Au-delà  de ce fait divers déplorable, la capacité hôtelière de la région stagne encore. Les travaux de la future Marina Cap 3000 ont repris mais c’est le projet Cap Blanc Resort qui semble aujourd’hui tombé à  l’eau. Car si l’on se réfère au calendrier initial, rien absolument n’a été engagé à  ce jour et ses promoteurs n’ont pas redonné le moindre signe de vie.
Sur la Corniche, l’hôtel Valtur El Kébir n’ouvrira pas ses portes pour la première fois cet été à  cause de la crise aigue qui sévit sur le marché italien. Quant à  l’hôtel Nador, il demeure encore fermé à  cause d’un litige foncier.

L.B.S.



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TRAVELTODO VEUT CASSER LA MOROSITE AMBIANTE A TRAVERS «MARIAGETODO»

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Traveltodo ne craint pas la grisaille du marché local. Au cours d’un déjeuner-débat organisé jeudi 19 mai 2011 à  Tunis, Tarek Lassadi, directeur général de la première agence de voyages tunisienne en ligne (photo), a annoncé le maintien de la 2ème saison du concours « Mariagetodo ». Optimiste, le patron de Traveltodo ne manque pas d’enthousiasme malgré la situation d’attentisme qui règne ces derniers jours. « Nous n’avons pas peur. Les préparatifs du jeu se sont déjà  lancés », a-t-il précisé. S’agissant de la nature de l’opération, Mariagetodo est orchestrée en partenariat avec l’opérateur téléphonique Orange et consiste à  offrir à  un couple gagnant un mariage tout compris. Le pack offert comprend un voyage de noces, avec la prise en charge de l’impression des cartons d’invitation en passant par la salle des fêtes et sa décoration, le service traiteur durant la cérémonie, l’animation de la soirée de noces, la robe de la mariée, la parure et les deux alliances, un salon-séjour, le pack complet coiffure et maquillage de la mariée, un lot d’articles de prêt-à -porter pour homme et un second pour femme, le reportage photos de la soirée et même une année de courses gratuites. La nouveauté cette année consistera à  offrir une maison au couple gagnant. L’enveloppe totale consacrée à  ce concours inédit est estimée entre 120 000 et 130 000 dinars.
Pour pouvoir participer, tout candidat doit remplir un formulaire via le site www.mariagetodo.com. Il doit, par la suite, répondre à  un certain nombre de questions qu’il découvrira en cliquant sur chaque enseigne des différentes marques associées à  cette opération.
Les inscriptions sont ouvertes depuis le 5 mai 2011. A partir du 6 juin prochain, le candidat recevra une référence sur sa boîte mail à  travers laquelle ses amis et proches pourront voter par SMS pour son compte.
Il y a lieu d’indiquer que Mariagetodo sera couronné par une émission en direct sur l’une des chaînes TV tunisiennes. Le nom du couple vainqueur sera annoncé à  la fin d’une grandiose soirée.
A noter que Traveltodo a pu, en 2010, réaliser un nombre de 120 000 clients et ambitionne d’atteindre les 180 000 clients en 2011.

Y.K



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AIR FRANCE VEUT CHANGER LA RELATION AVEC SES PASSAGERS

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C’est une véritable révolution dans le monde du voyage qu’Air France a engagée. Partant du constat évident qu’Internet et la téléphonie mobile ont transformé les rapports entre clients et entreprises, la compagnie vient de lancer en première mondiale deux nouveaux services gratuits utilisant les dernières technologies mobiles qui profiteront à  l’ensemble de ses passagers y compris en Tunisie. « Nos clients sont prêts parce que 99% d’entre-eux ont un portable et 75% un Smartphone » a expliqué Christian Herzog, directeur du Marketing d’Air France KLM lors d’une conférence de presse tenue à  Paris pour le lancement de ces services.

Il s’agit tout d’abord d’«Air France Connect», un service gratuit informant les clients des modifications et des aléas pouvant survenir au cours de leur voyage. Un vol retardé, un changement de porte ou un bagage non acheminé dans les temps, le passager en sera informé immédiatement par SMS, pour peu qu’il ait communiqué son contact opérationnel exact au moment de sa réservation. Ce service d’information proactif, disponible 24h/24 et 7 jours /7, est une véritable première mondiale et couvre l’ensemble du réseau de la compagnie française (y compris ses vols franchisés) et évitera certainement bien des situations de stress. Cerise sur le gâteau : il sera disponible à  terme en 13 langues à  tous les types de passagers, autant ceux qui voyagent en cabine avant que les passagers en classe économique. « On souhaite que le portable soit le lien avec nous et nos clients quand ils en ont besoin » a également ajouté C. Herzog.

Les technologies pour faciliter la vie

Cette initiative n’est qu’un premier pas dans la politique d’Air France qui semble avoir des objectifs assez importants en matière d’utilisation des systèmes automatisés. Dans le futur proche, la compagnie envisage d’offrir également des services de géo-localisation dans tous les aéroports du monde pour guider les passagers. « Le mobile est l’outil de voyage de demain, souligne pour sa part Christian Boireau, directeur général-adjoint Commercial France du transporteur, ajoutant que le premier rôle de la compagnie est l’assistance permanente du client lorsqu’il en a besoin ». Les péripéties qu’a connues le transport aérien international en 2010 (neige en France, volcan islandais…) a de toute évidence fait réfléchir les décideurs. Quant aux services de géo-localisation, autant ils seront utiles pour ceux qui ont du mal à  se retrouver dans les immenses couloirs des aéroports, autant ils présenteront un risque pour la personne de se retrouver pistée partout où elle se trouvera dans le monde.

La deuxième nouveauté lancée par Air France porte sur un site internet mobile  et des applications gratuites. Les détenteurs d’iPhone, ou de Blackberry pourront par exemple directement acheter un billet, changer leur réservation, accéder à  leur compte du programme de fidélité Flying Blue ou encore consulter l’actualité des vols et les horaires en temps réel à  partir de leur Smartphone.

Mais ce n’est pas tout. A l’avenir, la compagnie française entend consolider le Smart Boarding qu’elle a déjà  initié en 2009. Si l’année dernière a été celle du véritable démarrage, 2011 s’annonce comme étant celle de l’explosion de ce service qui consiste à  présenter son téléphone portable (grâce à  la technologie du QR Code) à  toutes les zones d’embarquement au lieu de la traditionnelle carte d’embarquement en papier. «Notre projet est d’étendre ce projet dans tous les aéroports du monde» a déclaré Christian Herzog, «et même en Tunisie si les autorités aéroportuaires de votre pays nous autorisent à  le développer» a-t-il ajouté, répondant à  une question de DestinationTunisie.

Hédi HAMDI



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Wanted voilées ou sans voile

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Question de la semaine : la femme et la fille de Kadhafi font-elles du tourisme discret à  Djerba, dissimulées sous un voile intégral –non par conviction religieuse, mais pour ne pas être reconnues ? Les médias internationaux l’affirment, l’Etat tunisien dément, Hillary Clinton persiste à  le confirmer. Mais personne, dans les milieux hôteliers insulaires, n’a vu l’ombre d’un fantôme ressemblant aux deux femmes désormais les plus recherchées d’Afrique du Nord. On prétend qu’elles sont à  Dar Jerba, parce que le complexe appartient justement au groupe libyen Lafico. Trop peu pour ces dames, ce n’est pas le moment d’aller moisir dans un Club Marmara par les temps qui courent.

D.T



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Elections de la FTAV : les candidats s’impatientent

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Prévue initialement pour le 7 mai, l’élection du nouveau bureau de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) avait finalement était repoussée. 15 jours plus tard, la FTAV n’a toujours pas fixé de date précise et les deux listes candidates, bien qu’ayant achevé leurs campagnes, sont toujours dans l’expectative.Aux dernières nouvelles, des représentants des deux parties en lice auraient transmis un courrier au bureau directeur en exercice de la FTAV un courrier dans lequel elle demande la convocation urgente des élections. Du côté de la FTAV, ce retard est dû à  l’attente d’une copie de la décision de justice qui a validé la tenue de la dernière assemblée générale de la Fédération, déboutant ainsi la partie plaignante.



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Miss France en Tunisie invitée par Thalasso N°1

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Barbara Morel est presque venue en catimini en Tunisie.

Miss France Nationale, Barbara Morel (à  droite sur la photo), était en Tunisie du 14 au 16 mai derniers dans le cadre d’un voyage organisé par le T.O Thalasso N°1.

Le spécialiste de la thalassothérapie au départ du marché français entendait, à  travers cette opération, « accélérer la relance de la destination ». Raouf Ben Slimane, patron du T.O, a ramené en tout 130 agents de voyages français à  Monastir. En collaboration avec Tunisair et l’hôtel Royal Thalassa, la Miss et les voyagistes sont venus de Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux et Marseille.

Le « Producteur de bien-être », comme se définit Thalasso N°1, avait mis en place un programme d’animation très relevé durant le séjour avec notamment un animateur de RTL (Bernard Sabbah), une Beach Party « blanc et turquoise » et un spectacle « son et feu d’artifice ».

Le T.O s’apprête par ailleurs à  lancer une campagne de 300.000 euros conjointement avec l’ONTT à  compter de la mi-juin sur le marché français.



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Le Tabarka Jazz Festival va-t-il renaître de ses cendres ?

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L’ONTT semble déterminée à  relancer l’opération. Le Festival international de Jazz de Tabarka est bien parti pour avoir lieu cet été. Un appel d’offres a d’ailleurs été lancé dans ce sens à  l’intention des producteurs et organisateurs de spectacles agréés pour soumettre leurs propositions d’artistes.



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La CTN refuse son nouveau DGA

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Le Comité de direction de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) hausse le ton à  l’égard du gouvernement. Les directeurs, membres de ce comité, se sont dits « stupéfaits » d’apprendre que la nomination d’un nouveau DGA, extérieur à  la compagnie, avait été proposée par le ministère du Transport et de l’Equipement, « ce qui est contraire aux usages » ont-ils dénoncé dans un communiqué. Plus encore, ce comité aurait eu vent de la nomination prochaine d’un PDG « choisi parmi les cadres d’un groupe international concurrent dans le secteur du transport maritime et de la logistique et qui a essayé en 2007 de mettre la CTN sous sa coupe ». Et ce même comité d’appeler le ministère de tutelle à  « se pencher sur les vraies préoccupations du secteur et à  ne pas persister sur la fausse voie des orientations personnelles qui tendent à  affaiblir la CTN ».



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Sun Marin: un jeune voyagiste qui bouge sur le marché français

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Sun Marin, dernier né des T.O français spécialistes de la Tunisie, vient de lancer sa brochure Tunisie intitulée « L’été du Jasmin ».

Le document propose une offre en 3 thèmes : «Des vacances familiales en hôtels clubs», «Des vacances bien-être au sein de centres de thalassothérapie et de remise en forme» et «Des vacances «découverte» sous forme de séjours combinés avec des mini-circuits». «Notre politique de prix se veut également responsable avec une offre promotionnelle attrayante sans pratique de dumping qui lèserait l’économie locale» a tenu à  souligner Joël Maraninchi, directeur de Sun Marin à  Paris.Par ailleurs, le voyagiste participera au «Village du Jasmin», qui débutera le 21 mai sur le Parvis de l’hôtel de ville de Paris et qui mettra à  l’honneur la Tunisie. Sun Marin est dirigé par les Tunisiens Tahar Khadraoui (Air Marin Suisse) et Adel Oueslati (H&C).



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Le premier charter depuis la révolution arrive à  Tabarka

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En dépit de la morosité touristique ambiante, l’aéroport de Tabarka va enregistrer l’arrivée de son premier charter touristique le 27 mai. Il s’agit d’un vol en provenance de République tchèque affrétée par le T.O d’origine tunisienne basé à  Prague Azur Reisen. Les clients séjourneront à  l’hôtel Abou Nawas Montazah. Un autre vol est également prévu le 30 mai.



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Triste destin pour le Caravane Sérail

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Ce fut jusqu’à  la fin des années 90 l’un des fleurons du tourisme dans la région du Sud-Ouest : l’hôtel Caravane Sérail de Nefta, déclassé en 2 étoiles (374 lits), est mis à  la vente par voie d’appel d’offres suite à  une décision du Tribunal de 1e instance de Tunis afin d’assainir ses dettes.



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Traveltodo jette un pont touristique entre la Tunisie et le Maroc

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L’enseigne s’oriente de toute évidence vers l’internationalisation. Traveltodo, l’agence de voyages tunisienne leader en matière de réservations touristiques on-line, a ouvert une filiale au Maroc en complément des 15 points de vente qu’elle détient aujourd’hui en Tunisie.

La marque de l’agence Splendid Tour confirme ainsi sa bonne forme et la réussite d’un modèle économique qui fête cette année son 7e anniversaire. La première agence Traveltodo, située en plein centre de Casablanca, tourne déjà  à plein régime. Pour Tarek Lassadi, directeur général de l’entreprise, le choix de se développer à  l’international en général et au Maroc en particulier semble évident. « Le Maroc, potentiellement, est un pays qui enregistre beaucoup d’investissements étrangers. C’est le signe qu’il est plus ou moins sûr. Sa capacité hôtelière est en hausse, d’où l’importance pour nous de nous positionner sur le marché afin de faire du commerce entre les deux pays ».

Tout semble donc indiquer que la recette tunisienne de Traveltodo va être transposée sur le Maroc. Mais afin de tirer parti des synergies qui sont en train de se créer, la branche out-going de Traveltodo Tunisie paraît bien partie pour devenir spécialiste du Maroc grâce à  des partenariats stratégiques en matière d’hôtellerie mais aussi de transport aérien.

Pour confirmer ses ambitions, l’agence n’a pas hésité à  emmener ses forces de vente sur le terrain pour découvrir le produit Maroc de visu, à  Casablanca et à  Marrakech dans une première étape, avec pour mot d’ordre : « diversifiez les types d’hébergement afin d’être capables de répondre aux exigences de toutes nos catégories de clients ». Par conséquent, dans le nouveau catalogue Traveltodo, le client pourra choisir dans un très vaste éventail de produits allant de l’établissement de ville premier prix au palace des mille et une nuits où il sera traité en grand prince.

Un large choix d’hôtels

Concrètement, les vendeurs de Traveltodo seront à  même d’orienter le client tunisien vers un produit correspondant précisément à  son budget, à  la nature de son séjour au Maroc et à  la ville choisie. A Casablanca par exemple, un homme d’affaires pressé souhaitant juste un bon hôtel bien placé avec un bon rapport qualité /prix se verra proposer l’Atlas Almohades situé avenue Hassan 1er. Cet établissement peut convenir également aux passages circuits. Affichant 4 étoiles, ses chambres sont actuellement en cours de rénovation et l’achèvement des travaux permettra sans aucun doute de relever plus encore son produit.

A quelques encablures de là , on vous suggérera l’hôtel Ajiad. Classé 3 étoiles, il a pour avantage de se situer au centre ville. Dans les 140 chambres de l’établissement, le wifi est gratuit. On appréciera également le frigo individuel mis à  la disposition des clients dans chaque chambre.

Si l’hôtel ne dispose pas de chambres communicantes, il est toutefois apte à  offrir un 3e lit pour les familles. Plus loin sur la côte à  Aïn Diab, et pour un tourisme de loisirs plus prononcé et pour monter en gamme, l’agence vous orientera très probablement vers l’hôtel Suisse. Situé en zone balnéaire dans un quartier très animé où se côtoient restaurants et discothèques, l’établissement, grâce à  son architecture très particulière, dispose de chambres toutes avec balcon et vue mer, garanties sans supplément. La connexion wifi y est gratuite tant dans les lieux communs que dans les chambres.

Toujours sur le boulevard de la Corniche, on pourra éventuellement vous proposer le Riad Salam. Particularité de l’hôtel : il a été le premier à  ouvrir un centre de thalassothérapie sur le continent africain en 1983. Au-delà  de cette référence purement historique, l’établissement a été rénové il y a un an. Il propose trois types d’hébergement : bungalows, chambres classiques avec vue mer ou piscine ou chambres privilèges plus éloignées pour plus de calme.

Marrakech, la plus belle palette d’offres

La Cité ocre constitue sans aucun doute le produit touristique fer de lance de Traveltodo sur le marché marocain. L’offre sur la ville est particulièrement bien étoffée, avec des hôtels pour toutes les bourses et toutes les envies, en sachant que la haute saison se situe entre mars et mai. Pour y séjourner, on pourra se contenter d’un Ibis offrant certainement le meilleur rapport qualité/prix (de surcroît dans le standing reconnu du groupe Accor), ou alors privilégier un séjour en établissement de très haut de gamme.

Sur l’avenue de la Menara, sur un site stratégique situé à  mi-chemin entre l’aéroport et la Médina, le Pickalbatros-Royal Mirage (connu sous le nom de Sheraton lors de son ouverture en 1994), est un hôtel qui correspond à  la clientèle famille avec deux parties : l’Albatros Garden et l’Albatros Club. On appréciera la décoration typiquement marocaine des lieux communs. On pourra également choisir le Ryad Mogador Menara.

Quoique sans âme véritable, l’hôtel offre des chambres spacieuses et confortables. Situé à  proximité immédiate du palais des congrès, l’établissement a pour particularité de ne pas servir d’alcool. Plus convivial, l’Atlas Asni (4 étoiles) ne paye peut-être pas de mine vu de l’extérieur mais séduit dès que l’on accède à  la réception. L’hôtel dispose notamment d’un espace piscine entouré de vastes pelouses. Le wifi y est gratuit tant dans les chambres que dans les espaces communs. L’établissement fait partie de la chaîne Atlas Hospitality appartenant à  la compagnie aérienne RAM qui compte 27 hôtels au Maroc. D’ailleurs, l’Atlas Asni est adossé à  l’Atlas Médina & Spa (5 étoiles) qui appartient au groupe mais qui se distingue par un luxe et un raffinement plus prononcés avec un caractère marocain bien trempé. Cet hôtel est situé à  proximité immédiate du palais des congrès qui permet à  Marrakech d’être aussi une destination MICE par excellence. Le complexe dispose d’une capacité totale de 5000 places dont une salle plénière de 1500 personnes.

Construit il y a 22 ans, il a accueilli d’innombrables événements nationaux et internationaux, le plus mémorable étant une opération back to back avec l’entreprise GM qui a vu défiler… 22.000 personnes. Ce palais des congrès appartient au CMKD (Consortium maroco-koweïtien de développement) auquel est adossé un hôtel de haut standing de 5 étoiles faisant partie du complexe et qui offre des accès directs sans avoir à  sortir à  l’extérieur : le Mansour Edhahbi.

Pour des vacances familiales dans une ambiance club et 100 % francophones de surcroît, Traveltodo vous recommandera sans aucun doute l’Eldorador Palmeraie. Situé à  12 km du centre névralgique de Marrakech, l’hôtel compte 312 chambres réparties en deux bâtiments. Actuellement dirigé par le Tunisien Imed Smaoui, l’établissement dispose de deux immenses piscines dont une de 800 m². Les enfants y trouveront tout leur bonheur en matière d’activités sportives. L’hôtel a également pour particularité de pouvoir abriter des congrès et séminaires grâce à  ses deux salles plénières pouvant accueillir jusqu’à  350 personnes.

Haut de gamme

Pour les amateurs de luxe et de raffinement, Marrakech semble être apte à  proposer des établissements avec un standing de niveau international. On vous recommandera notamment le mythique Palmeraie Golf Palace.

En fait, autour de cet hôtel 5 étoiles, gravite un ensemble de produits à  la fois différents et complémentaires : le Pavillon du Golf, qui est un hôtel Boutique dédié –comme son nom l’indique- aux golfeurs, donnant directement sur l’un des 6 parcours de Marrakech, avec plusieurs types de suites, Les Jardins d’Inès, également Boutique Hotel mais dans une ambiance plus intimiste, ou encore la résidence hôtelière Palmeraie Village. Nec plus ultra : le complexe comprend également un centre de congrès capable de recevoir jusqu’à  1500 personnes, modulable pour tous types d’événements.

Plus vers le centre ville, on pourra vous suggérer par ailleurs le Sofitel, situé dans le quartier hivernage, l’un des meilleurs quartiers de la ville, avec ses casinos, ses restaurants, et à  10 minutes à  pied de la Place Jemaâ El Fna. En fait, le complexe comprend deux établissements : le Palais Impérial, réalisé dans un style arabo-mauresque, et le Sofitel Lounge & Spa dans un esprit résolument plus moderne.

Mais on ne pourrait passer par Marrakech sans faire l’expérience d’un Ryad. Il y en aurait près de 600 officiellement déclarés dans la Cité ocre, et appartenant dans 90% des cas à  des Français.

Pour sa proximité avec la place Jemaâ El Fna et la chaleur de l’accueil qui y est proposé, Traveltodo vous recommandera par exemple le Ryad Catalina, dont l’origine remonte au 18e siècle, avec ses 15 chambres et 2 suites autour d’un patio qui fait office de restaurant à  la belle saison. Ouvert en 1996, son architecture a été totalement préservée. Les chambres Twin ou triples disposent toutes de douches. On y reçoit des clients de toutes les nationalités venus souvent à  travers des tour-opérateurs.

Marrakech n’a pas de plages à  offrir, et pourtant, elle a été en mesure de recevoir 1,781 million de touristes en 2010 selon les chiffres officiels marocains, totalisant au passage 6,357 millions de nuitées dans les 50.000 lits que compte la ville.

En 2011, ce sont 13 nouveaux établissements qui devront ouvrir leurs portes, tandis que les autorités touristiques marocaines ont choisi de maintenir inchangé le slogan de la Cité ocre : « Authenticité et culture vivante ». Preuve que le concept donne ses fruits.

Hédi HAMDI



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Un accord de coopération visant à  soutenir le tourisme tunisien a été signé hier entre les ministères du Tourisme tunisien et espagnol a annoncé l’agence TAP. Il concerne, notamment, l’élargissement de la coopération touristique, la promotion de l’investissement dans le secteur et l’organisation de rencontres entre les PME des deux pays. Cet accord a été signé à  Tunis entre Mehdi Haouas, ministre du Commerce et du Tourisme et Joan Mesquida, secrétaire général du Tourisme et du Commerce intérieur.

La coopération devrait porter, également, sur la formation, la commercialisation et l’utilisation des nouvelles technologies dans le secteur touristique et le tourisme culturel.

En attendant, le marché espagnol sur la Tunisie a baissé de 80% en un an avec 4400 touristes venus depuis le début de l’année contre 22.000 à  la même époque il y a un an.



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Plus de visa pour aller en Libye

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L’information est tombée hier alors que les combats ne baissent pas d’intensité : les Tunisiens n’auront plus besoin de visa pour aller en Libye, de même que les conditions de détention minimum des devises sont levées. Il s’agit de la énième décision en la matière prise par les autorités libyennes, notamment au cours des 12 derniers mois. L’entrée en vigueur de cette mesure date de vendredi dernier et, en tout, 4 Tunisiens se seraient rendus en territoire libyen depuis cette date ! Si cette mesure venait à  être maintenue sur le long-terme, elle profiterait en priorité aux commerçants tunisiens qui se ravitaillent de l’autre côté de la frontière.



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Vacances d’été 2011 : 90% des Français iront ailleurs qu’au Maghreb

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« L’Egypte, le Maroc et la Tunisie, généralement très fréquentés à  cette période seront délaissés par plus de 90 % des Français cette été ». C’est le résultat d’une enquête barométrique menée par l’Institut OpinionWay pour le compte du site voyagermoinscher.com réalisée en avril dernier et dont les résultats viennent d’être rendus publics le 10 mai 2011.

Cette enquête démontre par ailleurs que le comportement du consommateur français est en pleine mutation : « 18 % des Français déclarent qu’ils ne partiront pas cette année et 16 % sont encore indécis. Au final, les 3 Français sur 4 qui devraient partir en vacances le feront avec un net repli du budget moyen et de la durée moyenne des vacances ».

Autre indicateur : 28 % des Français déclarent réserver à  la dernière minute afin de profiter des offres tandis que 30 % d’entre eux attendront la toute dernière minute (moins de deux semaines avant le départ) pour se décider.

Lire le résumé de l’étude



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STAGE DE FOOT AU REAL POUR LES JEUNES TUNISIENS

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La fondation Real Madrid  a désormais son représentant officiel en Tunisie. Grâce à  un nouvel accord de partenariat passé avec l’agence LBE Productions (Samy Azaiez), il est désormais possible pour les garçons âgés entre 9 et 17 ans d’effectuer un stage d’été de football au Real Madrid. Il s’agit en fait d’un camp international proposant des stages encadrés par un formateur de la fondation Real Madrid. Les jeunes joueurs bénéficient de 3 heures par jour de séances de coaching de haut niveau avec des équipements professionnels. Si l’objectif est ludique, il est certain que ce stage constitue également une occasion de découvrir les futurs talents.

C’est l’agence TravelNow (Borhane El Mehdi), qui assure la commercialisation des deux voyages programmés au départ de Tunis pour l’été 2011 dans le cadre d’un forfait tout compris avec le billet d’avion aller et retour, tous les transports terrestres sur place et l’hébergement à  la résidence Erasmo à  l’Universidad Autonoma de Madrid en chambre double. Des visites guidées sont également programmées durant le séjour au stade et au musée du Real et également dans la ville.

Le premier séjour est prévu du 1er au 8 juillet et le second du 13 au 20 juillet 2011. Les organisateurs garantissent une sécurité et une supervision des jeunes durant le stage 24h/24. Un programme parallèle d’amusement avec des activités éducatives novatrices est également inclus. A noter que l’agence TravelNow offre la possibilité aux parents d’accompagner leurs enfants durant ce stage en assurant l’hébergement dans des appartements indépendants ou des hôtels de la capitale espagnole.

Cerise sur le gâteau : les stagiaires auront probablement la chance de rencontrer l’une des stars du club.



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EMIRATES AFFICHE SES BENEFICES RECORDS

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Le groupe Emirates vient d’annoncer sa 23ème année bénéficiaire consécutive, enregistrant un record de 1,6 milliard de dollars de bénéfices nets malgré un climat économique difficile.

Le rapport annuel 2010-2011 du groupe éponyme, composé de la compagnie aérienne Emirates Airline, DNATA et ses filiales, a été présenté le10 mai 2011 à  Dubaï lors d’une conférence de presse présidée par Sheikh Ahmed Bin Saeed Al Maktoum, président-directeur général de la compagnie aérienne Emirates Airline et du groupe.

«Les résultats records enregistrés cette année confirment notre volonté de booster les réalisations du secteur de l’aviation en termes de normes et d’innovation tout en plaidant pour une concurrence ouverte et équitable. Malgré les difficultés imprévues dues à  l’instabilité politique et aux catastrophes naturelles, nous avons réussi, grâce à  notre détermination, flexibilité et clairvoyance, à  atteindre ce résultat record», a déclaré Al Maktoum.

Face à  plusieurs défis, tant politiques qu’environnementaux, les revenus du groupe ont augmenté de 26,4%. Le solde de trésorerie du groupe a augmenté sensiblement pour atteindre un niveau record de 4,4 milliards de dollars.

Pour expliquer sa stratégie, la compagnie -dans un communiqué de presse- a déclaré : « Malgré l’instabilité politique survenue dans certaines régions du monde au cours du deuxième semestre de l’année financière, Emirates a été en mesure de s’adapter rapidement en opérant les ajustements nécessaires sur les plannings des vols et en redéployant la flotte pour l’équilibre du réseau. La capacité de la compagnie aérienne à  générer des revenus, dans un environnement économique instable a permis de se protéger partiellement contre une hausse spectaculaire des prix du carburant au deuxième semestre de l’année ».



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ONTT : la campagne publicitaire de tous les paradoxes

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L’affaire fait couler beaucoup d’encre et autant de salive dans les milieux du tourisme, de la communication et des médias. La nouvelle campagne publicitaire lancée par l’ONTT sur le marché français depuis le 9 mai 2011 n’en finit pas de susciter la polémique à  cause de son fond et de sa forme. Les avis sont mitigés, voire même diamétralement opposés. Alors, campagne chic ou campagne choc ?

Il y a tout d’abord ceux qui n’aiment pas. Mais vraiment pas du tout. Car ils estiment qu’il est intolérable de faire usage d’humour face à  des situations gravissimes. D’autres critiquent le choix des photos utilisées qui auraient pu être plus représentatives de la Tunisie, notamment celles qui évoquent la plage et le parcours de golf qui n’a rien de tunisien. Certains autres considèrent que son timing aurait dû être différé vu les troubles qui se sont produits à  Tunis l’avant-veille du lancement de l’opération, lesquels troubles ont eu pour conséquence la réinstauration du couvre-feu sur la capitale tunisienne. D’autres enfin estiment qu’il s’agit tout bonnement de messages mensongers ne correspondant en aucune manière à  la réalité du pays.

En face, il y a ceux qui, au contraire, ont applaudi cette campagne originale et décalée qui a adopté un ton nouveau que l’on ne connaissait pas. Ils estiment que le choix des messages est percutant et se marie bien avec les photos utilisées. Mais le plus important, soulignent-ils, c’est que cette campagne a été appréciée par les concernés eux-mêmes, c’est-à -dire les consommateurs français. Et aux défenseurs du concept de dire :  «finalement, n’est-ce pas le plus important que la campagne fasse mouche auprès de la cible visée ?». Pour preuve, les réservations vers la Tunisie, qui étaient en baisse de 65% par rapport à  la même période de l’année dernière, ne seraient plus qu’à  -45% et ce quelques jours à  peine après le lancement de la première vague publicitaire (selon les chiffres des huit principaux tour-opérateurs). Conséquence directe de l’opération ou conjonction de plusieurs facteurs, toujours est-il que le marché français réagit face aux coups de boutoir des différentes opérations de communication engagées.

Dans les médias hexagonaux, la campagne n’est pas passée inaperçue et les réactions ont été nombreuses. Dans la presse professionnelle, le site Tourmag a titré par exemple « La crise ? La Tunisie nouvelle a pris le parti d’en rire… avec tout le monde ! ». Dans Le Quotidien du Tourisme, on estime que « La Tunisie fait une campagne révolutionnaire », tandis que l’Echo Touristique titrait sans ambages ni détour : « La Tunisie choisit l’humour pour lever les peurs des touristes ». Rue89 a pour sa part estimé que la destination avait choisi de tourner en dérision la révolution. « C’est la carte jouée par les professionnels du tourisme tunisien pour capter une nouvelle clientèle étrangère » en a déduit le site. Le journal Libération a de son côté estimé que dans le tourisme, « le printemps arabe inspire la pub ». Seul Télérama aura été virulent en titrant « Des pubs qui tuent pour la Tunisie ». Son journaliste, Thierry Leclair, a jugé que c’était « Le mauvais slogan, au mauvais moment ».

De son côté, l’administration du Tourisme avait, en amont, pris toutes les précautions dans l’élaboration de la campagne pour éviter de faire l’objet une fois encore de critiques acerbes qui auraient fait ressurgir le spectre de la très controversée opération « I Love Tunisia » lancée en février 2011. D’abord en faisant appel à  une agence de communication tunisienne (Memac Ogilvy Label) après une large consultation. Ensuite, en faisant participer au choix des messages un large panel de professionnels du tourisme, du marketing, de l’administration, et même quelques retraités du secteur.

Sur le terrain, la campagne touche toutes les villes où il y a des départs vers la Tunisie. A Paris, les affiches ont investi le métro. Les insertions paraîtront également dans les journaux à  compter du 24 mai: presse quotidienne, presse touristique et économique, Web, avant d’apparaître sur les petits écrans à  compter du 10 juin. Autrement dit, une campagne à  large échelle pour essayer de sauver ce qui peut être sauvé cette année en essayant de «casser le sentiment irrationnel et injustifié d’insécurité» comme l’a expliqué Habib Ammar, le directeur général de l’ONTT.

D.T



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Albert Londres aujourd’hui à  Tunis

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Le théâtre municipal de Tunis va accueillir cet après midi à  16h00 un événement dont la portée internationale est particulièrement symbolique : la cérémonie de remise annuelle des Prix Albert Londres. Il s’agit de deux prix internationaux prestigieux dans le domaine des médias : le 73e Prix de la presse écrite et le 27e Prix de l’audiovisuel.

Pour le Comité d’organisation de l’événement, « Les idéaux de la révolution de jasmin qui embaume aujourd’hui tout le monde arabe ne s’épanouiront que s’ils s’enracinent dans le terreau de la liberté de la presse et de tous les médias. C’est pourquoi l’association du Prix Albert Londres a décidé de se réunir cette année à  Tunis pour célébrer ce principe au grand reporter qui continue de l’inspirer, et y décerner ses deux Prix ».

En présence d’un très grand nombre de médias étrangers (dont notamment les 26 membres du jury qui ont passé à  la loupe 35 articles et 50 reportages), la cérémonie devrait être marquée par la présence d’un, sinon deux, ministres tunisiens ainsi que celle d’Annick Cojean, présidente de l’Association du Prix Albert Londres et journaliste au journal  »Le Monde ».



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Le Village du Jasmin se prépare

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C’est confirmé : les 21 et 22 mai, sur le parvis de l’hôtel de Ville de Paris, aura lieu la première édition du Village du Jasmin. Grâce au soutien de Bertrand Delanoë, maire de la capitale française, cet événement a pour objectif de «soutenir l’élan de solidarité du peuple français et de la communauté tunisienne à  l’étranger en faveur de la Tunisie nouvelle» selon Samir Bouzidi, l’organisateur de l’événement. Depuis la semaine dernière, les 170 panneaux numériques de la ville relaient l’info sous le titre «La Tunisie nouvelle s’expose à  Paris».

Plusieurs stands thématiques seront édifiés sur la place (dont des stands d’ONG !) avant que l’exposition se poursuive pendant plusieurs jours dans les salons d’honneur de la Mairie de Paris.



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La Tunisie guest star à  l’anniversaire de Transavia

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Une destination touristique star de l’anniversaire d’une compagnie aérienne ! Pour ses 4 ans, Transavia, filiale low cost du groupe Air France KLM, a placé la Tunisie au cœur de la cérémonie en associant l’ONTT Paris à  l’événement. Une manière de soutenir et féliciter le pays pour sa révolution. Au-delà  de la symbolique, l’événement a été l’occasion pour son PDG, Lionel Guérin, de dresser un sévère bilan sur cette quatrième année d’exercice, affectée par plusieurs événements, dont notamment les événements géopolitiques en Tunisie et en Egypte. Ce qui n’a toutefois pas empêché la compagnie d’augmenter ses capacités de 15 % par rapport à  2010.



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Go Voyages affecté par la Tunisie

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Le spécialiste des vols secs a annoncé avoir enregistré une baisse de 30% sur ses réservations de vols vers la Tunisie depuis le début de l’année. Selon Business Travel qui rapporte l’information, «la chute est encore plus forte dans le domaine des forfaits vacances de l’ordre de 50%», citant Carlos Da Silva, le PDG de Go Voyages. Le Maroc est également touché par la situation et les réservations ont également baissé de 30% sur la destination. Et c’est l’Espagne qui semble avoir bénéficié du transfert de clientèle sans pour autant rééquilibrer la balance.



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Opération porte à  porte chez les armateurs

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Afin de faire changer d’avis les deux principales compagnies de croisières, Costa et MSC, pour qu’elles réintègrent l’escale de la Goulette dans leur programme de croisières en Méditerranée, le ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, a annoncé qu’il se déplacera personnellement en Italie dans les prochains jours pour tenter de négocier de visu avec eux leur retour.

Depuis le 14 janvier, ces deux croisiéristes, qui détiennent l’essentiel du trafic sur la Tunisie, ont retiré jusqu’à  nouvel ordre l’escale de la Goulette. Chez Costa, on a vite fait de la remplacer par une autre, mais chez MSC, la journée supprimée se déroule en mer, ce qui laisse espérer que leur tracé pourra rapidement être redessiné pour réintégrer la Tunisie.Deux éductours sont par ailleurs prévus fin mai et début juin à  l’intention de plusieurs opérateurs et journalistes étrangers spécialisés.

Lire aussi à  ce sujet :

-Comment relancer le secteur des croisières du naufrage actuel

-Le port de la Goulette renoue avec les croisières



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4700 croisiéristes accueillis par Mehdi Houas

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Le ministre du Commerce et du Tourisme était bien matinal ce lundi à  la Goulette. Mehdi Houas s’est déplacé au terminal de croisières au moment de l’accostage de nouveaux navires avec 4700 passagers à  bord. L’occasion pour le ministre de constater de visu les procédures en vigueur et d’inspecter les conditions d’accueil et de transfert des touristes vers la banlieue nord (Carthage et Sidi Bou Saïd), le Bardo ou la Médina.

Mehdi Houas a prôné l’intransigeance au niveau de la qualité et dans l’organisation des espaces réservés au transport touristique notamment celui des taxis où plusieurs défaillances ont été relevées. Il a à  ce propos demandé de réaliser et soutenir des actions de formation au profit des intervenants dans le secteur pour assurer et garantir des prestations de haut niveau.



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Réalisations touristiques : les derniers chiffres

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Au cours des 4 premiers mois de l’année 2011, le nombre d’entrées touristiques en Tunisie a baissé de 41,8% à  927.000 non résidents. Les nuitées ont également régressé de 53,7% (3,039 millions) et dans la foulée, les recettes touristiques n’ont pas dépassé les 400 MDT, soit en recul de 47,7% par rapport à  la même période correspondante de l’année 2010.



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Le Canada émet de nouvelles recommandations pour ses voyageurs

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Le gouvernement canadien a publié de nouvelles recommandations à  l’intention de ses ressortissants désireux de se rendre en Tunisie mais sans émettre de réelles objections. « Les Canadiens devraient faire preuve d’une grande prudence lorsqu’ils voyagent en Tunisie » a-t-il simplement prévenu, tout en admettant qu’« à  part les récents troubles politiques, économiques et sociaux, et des signalements selon lesquels les délits mineurs auraient connu une hausse, la Tunisie est généralement un pays sûr ».



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La Ghriba maintenue envers et contre tout

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Le pèlerinage de la Ghriba est confirmé cette année. Malgré des informations de presse faisant état de l’annulation du pèlerinage annuel de la communauté juive à  Djerba, au sein de la plus ancienne des synagogues juives d’Afrique, les organisateurs de la manifestation confirment la tenue de l’événement aux dates indiquées. Cependant, si l’événement religieux en lui-même est maintenu les 20 et 22 mai, ce sont les festivités parallèles qui ont été annulées. « La communauté juive n’a pas le cœur à  faire la fête en solidarité avec le Peuple tunisien tout d’abord et par rapport à  la guerre en Libye toute proche » a déclaré à  DestinationTunisie René Trabelsi, patron du tour-opérateur français Royal First Travel, et spécialiste notamment du produit Ghriba au départ de la France. 200 à  300 pèlerins sont attendus cette année à  Djerba contre 6000 venus l’année dernière !



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Nouvelles Frontières reporte l’inauguration de Djerba

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L’un des plus importants tour-opérateurs français sur la Tunisie, en l’occurrence Nouvelles Frontières, avait initialement prévu d’organiser le 11 mai courant une grande opération de communication à  Djerba à  l’occasion de l’inauguration de son nouveau club, le Palm Beach, en présence du ministre du Commerce et du Tourisme, avant d’annoncer le report de la manifestation à  une date ultérieure. Un report sans aucun doute lié au changement intervenu à  la tête du T.O. Nouvelles Frontières a en effet enregistré la nomination de Pascal de Izaguirre en qualité de Président-directeur général en remplacement de Jean-Marc Siano. M. de Izaguirre occupait jusqu’à  présent le poste de directeur général de la compagnie aérienne CorsairFly, filiale de Nouvelles Frontières, marque du géant TUI.



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Le CETO et le Quai d’Orsay restent confiants

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Le cercle des tour-opérateurs (CETO) ainsi que le ministère des Affaires étrangères français n’ont procédé à  aucune réévaluation de la situation sécuritaire en Tunisie malgré l’instauration du couvre-feu à  Tunis depuis le 7 mai jusqu’à  une date indéterminée.Dans un communiqué publié le 9, le CETO se contente de rappeler que « la situation sécuritaire en Tunisie est en voie de normalisation » soulignant cependant que « dans le contexte actuel de transition politique, des tensions peuvent dégénérer de manière ponctuelle ». Par conséquent, les voyageurs sont appelés à  « se tenir éloignés des attroupements ». De son côté, le Quai d’Orsay a mis à  jour l’information suivante : « A la suite des désordres du 7 mai 2011, les autorités tunisiennes ont instauré un couvre-feu dans la région du Grand-Tunis de 21h00 à  05h00 qu’il convient de respecter. Les voyageurs sont invités à  faire preuve de vigilance quand ils quittent leur hôtel, et il convient en tout état de cause d’adopter la plus grande réserve et d’éviter de se mêler à  toute forme de rassemblement. »



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Thomas Cook pénalisé par la Tunisie et l’Egypte

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Le N°2 européen des voyages, Thomas Cook, a annoncé une perte nette de 200,8 millions de livres (230 millions d’euros) lors de son premier semestre d’activité, comparable à  celle de l’année précédente et qu’il a en partie attribuée aux troubles en Tunisie et en Egypte.Le groupe britannique a déclaré que les conditions de marché ainsi que l’environnement économique étaient difficiles en Grande-Bretagne, où la vigueur de l’inflation, le taux de chômage élevé et la perspective d’un tour de vis monétaire plombent le sentiment des consommateurs. Thomas Cook a précisé avoir consenti des rabais sur ses offres de voyage afin de stimuler la demande. Selon lui, le creusement de la perte s’explique à  la fois par les conséquences des révoltes en Tunisie puis en Egypte et par le fait que les vacances de Pâques soient tombées à  une date tardive cette année, en dehors du premier semestre.



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Les guides de tourisme finalement entendus

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Ils attendaient la rencontre avec impatience : les membres des syndicats régionaux des guides de tourisme des régions de Tunis, Nabeul et Sousse devaient rencontrer hier le secrétaire d’Etat au Tourisme ainsi que plusieurs hauts cadres de l’ONTT. Finalement, ils ont pu se réunir avec le directeur général de l’ONTT, Habib Ammar. Les guides ont ainsi pu exposer les problématiques que connaît actuellement leur secteur et tenter de trouver une issue à  la crise de la profession. A signaler que le syndicat de Djerba avait, pour sa part, décidé de boycotter la rencontre.



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Egypte : l’ancien ministre du Tourisme derrière les barreaux

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Zoheir Garranah, dernier ministre du Tourisme en date sous Moubarak, vient d’écoper d’une peine de cinq ans de prison pour corruption, dans le cadre d’une vaste offensive de la justice égyptienne contre des responsables de l’ancien régime. Deuxième ministre du régime déchu à  être condamné, il était accusé d’avoir dilapidé des fonds publics après avoir donné sous feu vert pour la vente en-dessous du prix du marché de terrains publics à  deux hommes d’affaires, entraînant une perte de 51 millions de dollars pour l’Etat.



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à‡a gronde à  Sidi Dhrif

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L’Institut des Hautes Etudes Touristiques de Sidi Dhrif (IHET) prépare-t-il sa révolution ? Hier, des étudiants se sont élevés contre l’une de leurs enseignantes, au départ à  cause d’un simple sujet d’examen d’informatique non traité en cours. « Cette enseignante est toujours absente parce que son mari est un haut responsable au ministère du Commerce et du Tourisme et elle se croit tout permis » nous a expliqué un étudiant, estimant qu’il n’était désormais plus possible de se taire et de continuer à  subir des injustices après le 14 Janvier.Selon certaines révélations, deux membres d’une même famille, toutes deux enseignantes, et très proches d’un haut responsable au ministère du Commerce et du Tourisme, seraient à  l’origine du mécontentement grandissant à  l’Institut.

Dans la cours hier après-midi, les étudiants ont dénoncé la passivité de la directrice de l’établissement qui serait «de mèche avec ce mini-clan familial, RCDistes confirmés de surcroît, et qui, pour preuve, avaient appelé le président déchu à  se représenter en 2014». Un autre étudiant s’est par ailleurs étonné d’avoir appris qu’aucun de ses camarades n’avaient été conviés à  se rendre à  l’Ecole hôtelière suisse de Glion ces dernières semaines malgré l’existence d’une convention avec l’IHET. « La directrice s’y est rendue avec une personne inconnue prenant la place de deux étudiants » nous a-t-on confié.

De l’avis de nombre de personnes proches du dossier, l’Institut, passé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur en 2005, a beaucoup perdu de sa superbe ces dernières années. En cette période où l’on tente de réparer les injustices et les aberrations des deux dernières décennies, beaucoup espèrent voir l’IHET revenir dans le giron direct du ministère du Tourisme.



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M. Houas, de grâce, changez de sport !

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Mehdi Houas serait-il poursuivi par la malchance ? En février dernier, notre ministre du Commerce et du Tourisme lançait la première campagne de promotion touristique après la Révolution sous le slogan « I love Tunisia », surfant ainsi sur la Saint-Valentin pour associer deux images, celles de l’amour et de la Tunisie. 10 jours plus tard, de graves incidents sécuritaires survenaient à  Tunis et l’impact de la campagne lancée par l’administration du Tourisme prenait l’eau.

Samedi 7 mai 2011. Le directeur général de l’ONTT présente en conférence de presse la nouvelle campagne de communication sur le marché français, le bouquet final en quelques sortes, supposé ramener les touristes en masse sous le soleil tunisien cet été. Mais patatras ! A peine les journalistes étaient-ils sortis des locaux de l’ONTT, que l’avenue Bourguiba s’enflammait pour la deuxième journée consécutive et que le couvre-feu était proclamé sur le Grand-Tunis.

Pourtant, Mehdi Houas avait patiemment attendu le moment propice -à  l’image de Patrick Schwayze, jouant le rôle du surfeur insensé, dans le film Point Break où il parcourt le monde à  la recherche de la vague du siècle. Notre ministre, quelques semaines auparavant, avait en effet annoncé être « en attente de la bonne vague pour surfer dessus ». Comprenez par là  : attendre que la situation sécuritaire soit propice pour lancer le bouquet final en matière de publicité.

De toute évidence, le plan est encore tombé à  l’eau et devrait cette fois avoir du mal à  refaire surface. Alors, M. Houas, face à  cette « poisse », il serait peut-être bon que songiez à  changer de sport, car le surf ne vous convient de toute évidence pas, ni à  vous, ni au tourisme tunisien. Essayez-voir la marelle, peut-être.

Hédi HAMDI



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Testé pour vous : un vol sur Air Arabia Maroc

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C’est la première compagnie aérienne low cost à  être ouverte aux passagers tunisiens. Air Arabia Maroc opère par des vols réguliers entre Casablanca et Tunis depuis le mois de décembre 2010 à raison de trois fréquences par semaine. Ces vols sont opérés par des Airbus A320 neufs à  classe unique. Tous les passagers sont donc logés à  la même enseigne au sein d’une cabine homogène. Contrairement à  ce que l’on pourrait penser, l’espacement entre les sièges est exactement le même que celui des compagnies régulières. Seule différence à  bord des avions d’Air Arabia : il faut payer son café 2 euros. Au menu également, des sandwiches servis avec une boisson chaude ou froide à  5 ou 6 euros. Croissant et muffin combo sont proposés à  3 euros, la canette de boisson gazeuse à  2 euros et la barre de chocolat à  1 et 1,5 euro. Pour obtenir des magazines, il vous faudra payer 3 euros.

Mais le plus important, c’est certainement avant tout la qualité du service. Sur les deux vols que nous avons testés à  l’aller comme au retour, elle était irréprochable. Quant aux compétences du personnel, celles-ci se mesurent en fonction de plusieurs facteurs. D’abord dans son application des normes de sécurité. Pour cela, les équipages (jeunes) nous sont apparus intransigeants sur la vérification des ceintures attachées (notamment durant les phases de perturbations), des sièges et des tablettes non relevées et de la présence des bagages dans les rangées dotées d’issues de secours. Sans excès de zèle ni abus d’autorité, il faut reconnaître qu’ils appliquent leur mission avec sérieux et dévouement. Les annonces aux passagers sont faites en trois langues (arabe, anglais et français), de manière très claire et avec une bonne élocution.

A bord des appareils d’Air Arabia, on vous accueillera avant le décollage par une psalmodie coranique, de même que l’on vous précisera que les vols sont non fumeurs et que la consommation d’alcool à  bord est interdite et passible de poursuites judiciaires.

Pour les bagages, la tolérance est d’une pièce de 20 kg en soute et d’un bagage à  main de 7 kg. Au Maroc, la compagnie a une excellente réputation de ponctualité. Même si les vols que nous avons empruntés ne sont pas représentatifs et ne reflètent en rien la réalité des statistiques de la compagnie, les départs se sont faits à  la minute près dans les deux sens. Nous avons également remarqué que des efforts très perceptibles étaient faits pour accélérer l’embarquement des passagers traditionnellement nonchalants. S’il fallait chercher une fausse note dans tout le processus de vol, on reprocherait peut-être les tenues des PNC à  l’aspect un peu trop jeune. Mais il s’agit là  d’un point de vue totalement subjectif qui ne reflète sans aucun doute pas l’avis de tous.

D.T 

Lire aussi à  ce sujet :

-La low cost Air Arabia a entamé la desserte de Tunis

– Ligne Casa-Tunis : la guerre des prix aura-t-elle lieu ?

-Ce qui n’a pas été dit sur la venue d’Air Arabia Maroc en Tunisie

-Air Arabia Maroc débarque en Tunisie le 16 décembre 



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Les guides de Djerba haussent le ton

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Les membres du syndicat des guides de Djerba se sont réunis au siège local de l’UGTT et ont décidé de boycotter la réunion de négociations, prévue demain au ministère du Tourisme à  Tunis, des syndicats des guides de Djerba, Hammamet, Sousse et Tunis avec le secrétaire d’Etat au Tourisme, Slim Chaker et le directeur général de l’ONTT, Habib Ammar.

Les guides de Djerba déplorent que le ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, aient rencontré tous les corps de métier liés au tourisme sauf le leur durant ses deux passages à  Djerba, de même qu’il ne les aurait pas reçus à  4 reprises au siège de son département. « Nous demandons une aide urgente (indemnisation de chômage) pour tous les guides vacataires, eux qui ont donné leur temps et sacrifié leur famille pour l’image de ce pays et qui, pour tout remerciement, se trouvent actuellement délaissés, depuis plus de quatre mois sans aucun revenu » a déclaré l’un des représentants syndicaux des guides de Djerba.

Parmi les autres revendications de la profession, « le nettoyage des intrus du secteur (RAVE, professeurs, retraités, beznessa et excursions non accompagnées), le droit des guides vacataires à  la couverture sociale et le statut professionnel organisant le métier de guide ».

En cas de non acceptation de leurs doléances, les guides avaient prévu de perturber la venue du ministre à  Djerba programmée initialement le 11 mai pour l’inauguration officielle de l’hôtel Palm Beach sous le label Nouvelles Frontières. Or il se trouve que cette inauguration a été annulée et reportée à  une date ultérieure selon des informations obtenues par DestinationTunisie.info.



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Fait divers : un bus touristique caillassé

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Un bus touristique ayant quitté l’aéroport d’Enfidha dans la nuit de samedi à  dimanche à  1h00 du matin aurait subi des jets de pierre à  hauteur de la localité de Chgarnia selon une information rapportée par la radio Shems FM. Il n’y a eu aucun blessé parmi les passagers a précisé le correspondant de la station. Une heure plus tard, au même endroit, c’est au tour d’un équipage de la compagnie Nouvelair se rendant à  l’aéroport qui a subi à  peu près le même sort.

Cette zone avait déjà  fait l’objet de barrages et de sit-in en plein jour il y a quelques semaines pour appeler à  la fermeture d’une usine locale accusée de polluer l’environnement. L’affaire, qui avait démarré de manière pacifique, s’était terminée par l’incendie de cette usine et d’une autre adjacente. Il semble donc que les fauteurs de troubles soient toujours dans la nature et continuent de commettre leurs méfaits en toute impunité.



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Rallye de Tunisie : l’édition s’achève sans casse

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Le Rallye avait pourtant mal commencé. A son arrivée au Port de la Goulette, la caravane s’était vue exiger une «taxe exceptionnelle» de la part des dockers. Finalement, ce fut la seule grosse fausse note de l’édition. Sous un soleil éclatant, l’oasis de Tozeur a accueilli le deuxième jour les vérifications administratives et techniques du 30e Rallye OiLibya Tunisie. Une édition anniversaire tout à  fait particulière qui s’est déroulée trois mois après le magnifique vent d’espoir qui a soufflé sur le pays. C’est donc dans un parfum de jasmin et de renouveau que les concurrents ont pris le départ de la Troisième manche de la Coupe du Monde FIA et de la seconde manche du Championnat du Monde FIM des rallyes tout terrain. Un Rallye OiLibya Tunisie 2011 décliné en 6 étapes et plus de 1.500 kilomètres de pistes et de dunes.

Et c’est dans le décor magique des dunes de Nefta, à  portée de sabre laser du site de tournage de la Guerre des Etoiles, que s’est jouée ce week-end l’arrivée finale. Il restait aux concurrents à  accomplir deux boucles d’une soixantaine de kilomètres avant de franchir le podium d’arrivée. Champagne pour le Portugais Helder Rodrigues (Yamaha 450 n°3) qui remporte la catégorie moto devant les Polonais Jakub Przygonski (KTM 450 n°15) et Jacek Czachor (KTM 450 n°5). Sur quatre roues, la victoire finale revient au duo composé de Leonid Novitskiy et Andy Schulz (BMW X3CC n°301) au terme d’une bataille intense avec le buggy bleu de Jean-Louis Schlesser et Konstantin Zhiltsov (n°300), l’équipage Roma/Périn (BMW X3CC n°302).

Pour le Français Jean-Louis Schlesser justement, « ce Rallye OiLibya Tunisie fut un grand crû. Bravo aux organisateurs d’avoir eu le courage de le mettre sur pieds et rendre ainsi à  nos amis tunisiens tout ce que nous leurs devons dans cette période très importante de leur histoire. La Tunisie est un pays magnifique où les touristes sont plus que jamais le bienvenu. C’est aussi une des raisons de notre présence ici… ». De son côté, Ludovic Leloup (Tun/Toyota n° 318) a déclaré : « je tiens à  féliciter tout le monde d’être venu pour prouver que la Tunisie est sûre. J’aimerais également remercier mon fidèle sponsor SIKA et saluer les organisateurs pour leur courage d’avoir maintenu l’épreuve malgré le contexte difficile ». Un avis consolidé par celui de Bruno Bony (Fra/KTM n°102) : “Malheureusement, j’ai été contraint à  l’abandon à  la veille de l’arrivée. Mais le rallye a été néanmoins splendide. Les paysages étaient magnifiques et les spéciales très bien tracées. Ce fut un exemple en termes d’organisation…”

D.T



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 » Le Voyage du Jasmin  » maintenu malgré le couvre-feu

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L’ONTT Paris organise du 7 au 10 mai une opération de relations publiques intitulée « Le Voyage du Jasmin » à  l’intention de 70 personnalités françaises du monde de la culture, du cinéma, de la communication, des médias et du show-biz. Parmi ces vedettes et personnalités figurent notamment le réalisateur, écrivain et présentateur TV aux origines tunisiennes Serge Moati, le chanteur Patrick Bruel, l’acteur et réalisateur franco-tunisien Michel Boujnah, Zyad Limam (directeur d’Afrique Magazine), l’ancien footballeur international Frank Le Bœuf, le comédien et humoriste Smain, l’acteur Zinedine Soualem, le commentateur et journaliste sportif de Canal + Mourad Zghidi, l’actrice Nathalie Besançon et bien d’autres.

Malgré le couvre-feu nocturne sur Tunis, le programme diurne est maintenu et prévoit notamment des visites à  Sidi Bou Saïd, au site archéologique de Carthage et à  Hammamet.



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FTAV : élections reportées

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L’assemblée générale élective de la FTAV n’aura pas lieu aujourd’hui. L’échéance a été reportée à  une date ultérieure bien que la justice ait débouté la partie plaignante qui avait contesté la validité de la tenue de l’assemblée générale du 24 mars 2011.

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