FTAV : élections reportées

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L’assemblée générale élective de la FTAV n’aura pas lieu aujourd’hui. L’échéance a été reportée à  une date ultérieure bien que la justice ait débouté la partie plaignante qui avait contesté la validité de la tenue de l’assemblée générale du 24 mars 2011.

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Quel penchant pour les agences de voyages : le « Bleu » ou le « Vert » ?

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Tourisme et voyage : le temps des chamailleries

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On ne peut pas dire que la semaine qui s’achève ait été calme. Dans le tourisme au sens large, comme à  l’image du pays tout entier, elle a été particulièrement mouvementée. Et malheureusement, les semaines à  venir s’annoncent encore plus tumultueuses.

Petites scènes du quotidien

Mardi dernier, je me présente à  l’aéroport Tunis-Carthage à  l’enregistrement du premier vol du matin pour Paris. L’un des préposés au comptoir fait la gueule à  ses collègues et refuse de prendre son poste. Le grand dadet fait les cents pas dans le couloir, fusillant du regard les passagers observant son manège ridicule, tandis que ses confrères ne peuvent cacher leur gêne face à  son comportement d’adolescent en crise. Conséquence : un comptoir de moins, donc une immense queue qui se forme. Et personne n’osant lui faire des remontrances. Le cas typique de l’employé titularisé qui joue aujourd’hui à  l’enfant gâté.

7h00 du matin. Salon privilège. Les viennoiseries arrivent… sur un chariot à  bagages au raz du sol, de la même manière que l’épicier de mon quartier ramène ses pains au chocolat qu’il expose sur son comptoir. Bravo pour les conditions d’hygiène dans un tel lieu messieurs !

Le flux de départs matinaux est à  son maximum et pourtant, aucun journal ni magazine n’est encore disponible. Personne n’ose réclamer au personnel de service (moi le premier), de peur de se faire remonter les bretelles. Il n’y a qu’à  voir son regard dédaigneux pour comprendre qu’il ne fait que peu de cas des passagers présents. Mauvais quart d’heure à  passer.

Salle d’embarquement, le message m’interpelle : « nous regrettons de ne pas pouvoir offrir sur ce vol les prestations habituelles et nous nous en excusons auprès de nos passagers ». De quelles prestations s’agit-il ? Je vais le savoir très vite. A bord, on nous informe que « suite à  un mouvement social au sol, on ne pourra pas offrir les prestations habituelles » annonce l’hôtesse d’Air France. Décryptage : le prestataire Tunisie Catering étant en grève, on ne peut pas servir de collation à  bord. Personnellement, c’est le dernier de mes soucis. Encore heureux de pouvoir partir à  l’heure et d’être à  ma réunion à  Paris. Mais l’ensemble de ces indices témoigne encore de la tension sociale qui ne retombe pas au sein du groupe Tunisair.

Les agences en rangs dispersés

Au-delà  de ces petites chamailleries, d’autres, plus préoccupantes, ont également marqué le paysage touristique de la semaine écoulée et vont certainement continuer d’alimenter la polémique. Tout d’abord dans le secteur des agences de voyages. La campagne électorale au sein de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) a certes été démocratique, mais n’a pas manqué de piment… et de coups bas, pour s’achever à  la manière d’un pétard mouillé : le report de la date initialement fixée pour le choix de la future liste qui présidera aux destinées de la corporation. Mais le plus regrettable dans l’affaire, c’est que les forces vives du secteur se sont scindées en deux clans opposés. A l’heure où la profession a besoin d’être plus solidaire que jamais, à  l’heure où elle a besoin de montrer à  l’administration de tutelle qu’elle constitue une force soudée et fédérée autour d’un même idéal, les agences s’affichent en rangs dispersés. Soit exactement le contraire de l’image qu’elles devraient donner d’elles. Certes, l’élection d’un bureau de la FTAV doit se faire de manière démocratique, mais les professionnels, envers et contre tout, se doivent de préserver l’unité de la corporation. Les deux listes en compétition devraient s’engager sur un gentlemen’s agreement : quelque soit l’issue de l’élection, la liste gagnante devra laisser la porte ouverte à  la liste perdante et vice-versa. Car passés le temps des élections et des chamailleries autour d’un siège, il faudra regarder l’avenir : la crise qui semble partie pour devenir la plus longue qu’est jamais connu le tourisme tunisien, mais également les mutations du secteur qui mettent en péril l’existence même de la profession d’agent de voyages. Alors messieurs dames, accordez vite vos violons et remettez vous au travail car le tourisme tunisien a besoin de vous et vous avez besoin du tourisme tunisien.

La polémique à  venir

Nous allons longtemps, très longtemps, tergiverser sur la teneur de la nouvelle campagne publicitaire de l’ONTT sur le marché français. On aime ou on déteste, on apprécie ou on dénigre, les slogans décalés ont déjà  eu le mérite d’être approuvés. Signe que ceux qui l’ont acceptée ne sont pas dénués d’humour au fond d’eux-mêmes. Signe que la situation exceptionnelle a réussi à  décoincer les esprits figés d’hier. Mais malheureusement, couvre-feu et tourisme ne font pas bon ménage. Tout débat risque donc d’être stérile tant que le feu de la Révolution n’est pas encore retombé.

H.H



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TUNISAIR RAJEUNIT SA FLOTTE

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Cure de jouvence pour la compagnie Tunisair. Le transporteur national a pris livraison hier d’un 2ème appareil de type Airbus A320-200 de nouvelle génération, en provenance des chaînes de montage de Hambourg (photo). Baptisé « Dougga », il fait partie de la série des 16 Airbus, commandés auprès de l’avionneur européen, dans le cadre de son plan de flotte 2008-2016. Ce deuxième appareil a une capacité de162 sièges (32 en affaires et 114 en économique) d’un haut niveau de confort. Certains éléments de cet appareil sont fabriqués à  El Mghira par la société française « Aerolia » qui a fait de la Tunisie le premier pays de son développement à  l’international, en vertu d’un accord industriel signé avec l’Etat tunisien le 28 janvier 2009. Le premier avion de la nouvelle série, baptisé « Habib Bourguiba » avait été livré à  Tunisair en juin 2010.



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Quel penchant pour les agences de voyages: le « Bleu » ou le « Vert » ?

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L’élection d’un nouveau bureau pour la FTAV sera-t-il possible ce samedi 7 mai ? C’est la grande question qui préoccupe actuellement la communauté des agences de voyages. Les derniers soubresauts (lire) ne semblent pourtant pas avoir affecté le moral des troupes en présence, les deux listes candidates (voir leur composition) poursuivant leur campagne sans modifier leurs plans initiaux.

Hier matin, la liste « Bleue » a commencé par donner une conférence de presse pour présenter son programme. Premier à  prendre la parole, Tahar Saïhi, président sortant, a précisé d’emblée qu’il n’était pas candidat à  sa propre succession mais qu’il avait accepté de figurer sur cette liste soulignant « faire la différence entre son statut de président de la FTAV et celui de membre de la liste ». M. Saïhi a évoqué face aux journalistes présents l’importance que revêt le secteur en Tunisie qui emploie 10.000 personnes directement. Il a cependant tiré la sonnette d’alarme concernant la situation actuelle marquée par une grave crise qui met en péril la pérennité de nombreuses agences (et donc les emplois) et notamment celles n’ayant pas une assise financière solide. Il a également déclaré que les mesures d’accompagnement que le gouvernement s’apprête à  annoncer en faveur des agences de voyages sont insuffisantes. Les thèmes de la Omra et du Haj ainsi que du tourisme local ont été longuement abordés par l’intervenant qui a annoncé les ambitions de la liste des « Bleus » qui préconise la libéralisation du Haj au profit des agences de voyages à  hauteur de 30% du volume actuel. « Les prix seront différents, la concurrence plus saine et les services meilleurs à  l’avantage du pèlerin tunisien ». Concernant la SNR, qui détenait le monopole de cette activité avant la Révolution, Tahar Saïhi s’est prononcé en faveur de son maintien. « Son existence ne nous dérange pas et c’est à  l’Etat de décider de son sort ».

En second lieu, M. Saïhi a abordé quelques problèmes qu’il a qualifiés de techniques, à  savoir la question des cautions, des relations avec le BSP, Amadeus, etc. Il a par ailleurs révélé que le ministère du Transport de l’ancien régime avait énormément freiné le secteur des agences.

Puis ce fut au tour de Mohamed Ali Toumi, tête de liste des « Bleus », de monter au créneau et de rappeler à  qui voulait bien l’entendre qu’un groupe de jeunes agents de voyages dont il fait partie s’est mobilisé dès le 20 janvier pour demander des changements au sein du bureau directeur sachant que certaines personnes y sont membres depuis 18 ans. « Nous voulons que dans les nouveaux statuts, le bureau ne puisse pas rester plus d’un ou deux mandats et laisser la place aux autres ». M. Toumi a par ailleurs expliqué le mode de scrutin choisi, à  savoir le scrutin de liste, par opposition au scrutin individuel qui a toujours été de mise par le passé. « Le scrutin de liste permet de partager les mêmes idées et un même programme ». Evoquant la présence de Tahar Saïhi dans cette liste, M. Toumi a été catégorique : « nous l’avons appelé pour ses compétences et il ne sera pas président ! ».

Enumérant les grandes lignes du programme de travail de sa liste, il a proposé notamment l’idée de créer une banque du tourisme avec une participation capitalistique des professionnels du secteur, lesquels pourraient bénéficier en retour de taux préférentiels.

Prenant la parole, Amor Dehissy, membre de la même liste, a reconnu que les programmes entre les deux listes « bleues » et « vertes » étaient sensiblement les mêmes, s’agissant de problèmes connus et identiques à  toute la profession. « Nous avons un esprit fédérateur et avons l’assurance d’une cohésion, comme dans une équipe de foot » a-t-il déclaré.

En fin de journée, c’était au tour de la liste « Verte » de tenir une réunion en présence de quelques journalistes. En l’absence de tête de liste, c’est Radhi Bousaâda, l’un des conseillers du groupe, qui a mené les débats et défendu les couleurs du groupement. « J’ai accepté d’accompagner cette liste en tant que conseillers avec Si Fathi Ellouze parce que ce sont des gens qui ont une vision que je partage » a-t-il annoncé.

Principaux messages : « rompre totalement avec le passé et avec ceux qui sont impliqués dans l’ancien régime », « repositionner d’urgence le rôle de la FTAV dans les choix politiques du secteur et auprès de la tutelle » et « limiter à  2 le nombre de mandats quel que soit le membre du bureau ». De même, cette liste s’engage à  ce qu’il n’y ait plus de bureau directorial qui prenne les décisions unilatéralement mais qui décide avec toutes les agences de voyages. M. Boussaâda a indiqué que dans le cadre de la campagne, des tournées ont été faites dans les régions, à  Hammamet, Sousse et Djerba en respectant la représentativité, et avoir perçu « un support palpable de la part des agences de l’intérieur ».

Présentant le programme électoral de la liste, l’intervenant a estimé que le sentiment qui prévaut est que la fédération a été faible, « sans dénigrer ce qui a été fait auparavant » a-t-il souligné. Il a également déclaré : « nous ne venons pas juste pour parler, nous venons avec des documents. A l’avenir, vous pourrez nous demander des comptes puisque nous avons dit ‘’nous nous engageons » ».

Sur le très court-terme, et concernant la conjoncture délicate que traverse le secteur, Radhi Boussaâda a indiqué que « la vision était de voir avec [nos amis] hôteliers comment sauver la situation avec le marché local et le marché algérien ».

Parmi les défis également énumérés, la liste « Verte » aura dans sa ligne de mire « les sociétés de services et les agences d’événementiels qui n’ont pas d’assurance, pas de caution à  bloquer et qui ont de meilleurs tarifs que les agences légales. Au programme également, un rapport d’activité tous les 6 mois pour « cesser la mauvaise habitude de se voir une fois par an ».

Et M. Boussaâda de s’exclamer : « je suis sûr que nous allons gagner ces élections et que nous allons changer cette atmosphère crispée ».

En attendant la justice

La tenue du scrutin restait, 48h avant son déroulement, suspendue à  une décision de justice. Celle-ci a en effet été saisie par Ahmed Bettaïeb, à  la fois membre du bureau sortant de la FTAV et président de la Fédération régionale du Cap Bon, lequel est également partie-prenante de la liste « Verte ». Celui-ci a expliqué sa démarche par sa volonté de faire respecter la loi. Selon lui, le passage de l’AGO à  l’AGE le 26 mars dernier n’était pas conforme au statut de la fédération, le quorum n’ayant pas été atteint puisque l’on a dénombré que 137 présents alors que le quorum nécessaire est de 274 agences. « Je suis dans cette liste pour faire face aux actes du bureau actuel (…) et il faut que la majorité des agences décident » a-t-il expliqué pour justifier de l’action menée. « Légalement, nous pouvons tenir notre réunion ce samedi car nous sommes sûrs d’obtenir le quorum ».

Si la grève des magistrats est levée, le jugement devrait être rendu au plus tard vendredi avant 13h00. Rien n’est donc encore acquis.

H.H



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44% des Français vont se détourner de la Tunisie

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Le dernier sondage réalisé en France par le très sérieux CSA est sans appel : 44% des Français qui comptaient venir en Tunisie dans les 12 prochains mois vont changer de destination. 9,8% des sondés ont toujours l’intention de se rendre en Tunisie dans les 12 prochains mois, dont 3,3% « en dépit des troubles actuels » et 6,5% « dès la fin » de ces troubles.Commandé par l’Officiel du Tourisme et publié le 4 mai, ce sondage précise que ces clients resteront en France pour leurs vacances ou bien se reporteront vers la Turquie, l’Espagne, l’Italie, les Etats-Unis ou encore le Maroc.



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EMIRATES REVOIT A LA HAUSSE SES VOLS SUR LA TUNISIE

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Depuis le 1er mai 2011, Emirates a renforcé ses vols entre Dubaï et Tunis passant de 3 à  4 fréquences par semaine. La ligne est opérée par Airbus A330-200 (photo) d’une capacité de 237 sièges répartis en trois classes : 12 sièges en première classe, 42 sièges en classe affaires et 183 sièges en classe économique.

M. Omar Al Banna, directeur d’Emirates pour la Tunisie, a déclaré : « cette augmentation du nombre de vols réguliers de Tunis vers Dubaï devrait sans doute élargir l’éventail de choix pour les voyageurs tout en augmentant les vols de liaisons via le réseau international des lignes aériennes de notre compagnie ».

Le vol EK 747 décolle de Dubaï le matin à  9h35 tous les dimanches, lundis, mercredis et samedis, et atterrit à  Tunis à  12h55 heures locales. Tandis que le vol de retour EK 748 décolle de l’aéroport Tunis – Carthage à  15h10 pour arriver à  Dubaï à  23h55.

« Cette initiative d’Emirates Airline, vient soutenir les efforts de la Tunisie en matière de promotion du tourisme et des affaires, tout en offrant également aux passagers les meilleures conditions de confort et de bien-être » a également indiqué le bureau de Tunis de la compagnie dans un communiqué.

La compagnie dispose actuellement d’un réseau couvrant 111 destinations dans 66 pays sur les six continents et exploite une flotte moderne composée de 152 avions (144 avions pour passagers de type Airbus et Boeing et 8 avions Cargo). Elle reçoit chaque mois un nouvel appareil.

Emirates dispose aussi d’une flotte de 15 Airbus A380 avec lesquels elle assure des dessertes régulières vers Londres-Heathrow, Sidney, Auckland, Bangkok, Toronto, Séoul, Paris, Jeddah, Manchester, Pékin et New York.



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Coup de théâtre à  la FTAV : élections ou pas élections ?

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Rebondissement inattendu dans le secteur des agences de voyages. Alors qu’il était question que soit organisées des élections pour le choix d’un nouveau bureau à  la FTAV ce samedi 7 mars, entre les deux listes candidates, dites « bleue » et « verte », Tahar Saïhi, président encore en exercice de la fédération, a déclaré avoir reporté l’échéance à  une date ultérieure « dans l’attente de la décision du juge ». En effet, la FTAV a fait l’objet d’une plainte concernant d’éventuels vices de forme dans l’organisation de sa dernière assemblée générale ordinaire tenue au mois de mars. Il était question dans un premier temps que la justice rende son verdict le 30 avril, lequel verdict a été repoussé au 4, puis au 5 mai. En l’absence de réponse, la FTAV a donc préféré jouer la prudence.

La décision de report est justifiée du fait « des délais très courts pour mener à  bien les préparatifs (…) et afin de vous éviter (les agences de voyages de l’intérieur ndlr) d’effectuer des déplacements inutiles » a souligné Tahar Saïhi dans une note circulaire diffusée aujourd’hui aux adhérents de la fédération.

Cependant, l’une des deux listes candidates, la « verte », ne semble pas vouloir l’entendre de cette oreille et réfute le report annoncé par Tahar Saïhi considérant qu’il n’est pas habilité à  prendre des décisions à  titre individuel et que seul le bureau est souverain et peut légitimer la décision de report des élections.

Pour clôturer sa campagne, la liste « bleue », au sein de laquelle se trouve également Tahar Saïhi, a pourtant tenu une conférence de presse à  l’Africa ce jeudi matin pour dévoiler son programme tandis que la liste « verte » en a prévu également une de son côté au Mechtel en fin de journée.

Feuilleton à  suivre en attendant que se démêle cet extraordinaire imbroglio.



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Une nuit parisienne aux senteurs tunisiennes

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L’administration du Tourisme déterre une ancienne tradition qui ne vieillit finalement pas. La Nuit du Jasmin a été organisée hier soir à  l’hôtel Westin à  Paris où se sont retrouvées près de 250 personnes invitées par le ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas. Parmi les convives de la Tunisie, il y avait tout autant des hommes politiques que des professionnels du tourisme ou encore des journalistes de renom. Côté politique, la soirée a été marquée par la présence de deux ministres français en exercice : Frédéric Mitterrand, (Culture), et Frédéric Lefebvre (Tourisme) outre la présence de Jack Lang (ancien ministre aujourd’hui député). Des Jasmins d’Or (au nombre de 9) ont été attribués aux « meilleurs porte-parole de la Tunisie ».

Côté médias, ont été récompensés William Leymergie (Télématin, France 2), Louis Laforge (au nom de l’équipe Des Racines et des Ailes, France 3), Michèle Sani (Tourmag) ou encore Pierre Amalou (patron du magazine Stratégos). René-Marc Chikli, président du Ceto, est lui aussi reparti avec un trophée, de même qu’Arnaud Métivier et Sandrine de Courcy, organisateurs des salons touristiques de Nantes et de Rennes. Hakim Tounsi (Authentique) a, pour sa part, reçu un Jasmin d’Or au nom de tous les T.O tunisiens opérant au départ du marché français pour leur persévérance en temps de crise. A noter également que les organisateurs du Prix Albert Londres ont été récompensés pour avoir choisi d’organiser leur cérémonie annuelle en Tunisie le 14 mai 2011 et y décerner leurs deux prix.

Pilotée par l’ONTT Paris (Amel Hachani), la soirée a également vu la participation d’Elyès Ghariani (ambassadeur de Tunisie en France par intérim), Habib Ammar (DG de l’ONTT), Ali Miaoui (représentant général de Tunisair pour la France), et de plusieurs T.O tant français que tunisiens, et de représentants de compagnies aériennes (notamment le PDG de Transavia).

Photos : Sayeh Msadek



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Retour de Marrakech

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Mardi 26 avril 2011. Attablés à  la terrasse de l’Eldorador Palmeraie de Marrakech, avec mes amis Tarek Lassadi, patron de l’agence Traveltodo, et Imed Smaoui, notre compatriote et directeur général de l’hôtel, nous tergiversons jusqu’aux environs de minuit sur « la chose touristique », sujet cher à  nous trois. En bons Tunisiens que nous sommes, nous n’omettons pas d’établir les parallèles d’usage et dont nous sommes si « friands », à  savoir comparer l’incomparable : le tourisme tunisien et le tourisme marocain ; le produit Tozeur et le produit Marrakech.

Jeudi 28 avril 2011. Il est 9h00 du matin. J’effectue mon check-out à  l’hôtel Palmeraie Golf Palace, qui marque la fin de mon séjour de 4 jours dans la Cité ocre. Bien que ce ne soit pas ma première visite, je rentre une fois encore en Tunisie les étoiles plein les yeux, avec un sentiment d’admiration à  l’égard de cette ville, de ses hôtels (nous en avons visité au moins 25) ainsi que de ses projets de développement futurs qui témoignent de la bonne santé du secteur et de ses perspectives prometteuses. .

13h00. Je déjeune à  Casablanca avec une veille connaissance perdue de vue depuis 12 ans, quand me parvient par SMS une nouvelle -inquiétante tout d’abord, effrayante ensuite : une explosion vient d’avoir lieu à  Marrakech sur la Place Jemaâ El Fna. J’y étais pas plus tard que la veille jusqu’à  18h00. On allume 2M, la chaîne TV locale, qui annonce justement la diffusion imminente d’un flash d’info sur «l’explosion de Marrakech». La crainte se confirme. Les images arrivent en direct. Elles me glacent le sang. J’ai le cœur meurtri, mais je suis également pris d’un sentiment de révolte face à  ce que je considère comme une injustice : pourquoi un illuminé s’est-il attaqué au principal site touristique de Marrakech ? Pourquoi faut-il qu’il y ait des victimes qui payent de leur vie à  cause de l’obscurantisme de certains hominidés [plus proches du singe que de l’Homme].

Je pense à  tous ceux que j’ai rencontrés la veille sur la Place et me demande ce qu’il va advenir d’eux : les charmeurs de serpents ? les vendeurs de bric à  brac ambulants ? les dresseurs de singes ? les musiciens ? les diseuses de bonne aventure ? les petits restaurateurs au charme si particulier ? les dizaines de commerçants avec leurs stands de jus d’orange et de pamplemousse ? les magasins d’artisanat qui s’enfoncent jusqu’à  dans les profondeurs de la veille ville ? les échoppes de produits contrefaits ? les calèches avec leurs chevaux qui ne sentent pas très bon mais qui offrent des balades tellement typiques dans les méandres de la ville ? les cafés alentours ? les petits (et petites) mendiant(e)s qui survivent grâce à  ce que les touristes daignent bien leur donner?

Je suis aussi triste que le sont les Marrakchis. Ce drame me conforte dans ma conviction que les extrémistes sont des lâches. Oui, des lâches. Car aucune cause ne peut légitimer l’atteinte à  la vie d’innocents, quelle qu’elle soit !

Ces barbares d’un autre âge -qui avaient malheureusement déjà  agi sous nos cieux en 2002-, doivent être combattus avec la plus grande fermeté. Désolé de ne pas faire partie de ceux qui prônent le dialogue avec eux. Car à  quoi bon discuter avec ceux qui ne sont pas sourds mais qui pourtant ne vous entendent pas ? Avec ceux qui ne sont pas aveugles mais qui ne vous voient pas ?

Marrakech se relèvera ! Marrakech saura se ressaisir ! Je n’en doute pas un instant. « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » dit le dicton. Passée l’émotion, la machine touristique redémarrera car l’image de Marrakech repose sur des fondements solides. Car on ne tue pas le tourisme à  coups de bombes. On ne tue pas l’intarissable besoin de voyager qui caractérise l’être humain moderne.

On ne doute pas un instant que les autorités marocaines agiront à  bon escient et appliqueront un plan de communication de crise efficace. Que les professionnels locaux sauront maintenir leur présence sur les brochures des tour-opérateurs. Sans oublier tous ces expatriés Français établis à  Marrakech qui mettront en branle leur lobbying pour refaire tourner la machine touristique. Joli pied de nez aux barbus en perspectives.

Hédi HAMDI



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Les agences de voyages face à  leur destin cette semaine

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Les voyagistes aux urnes pour élire leurs représentants à  la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV). Sauf coup de théâtre de dernière minute, l’assemblée générale élective devra se tenir le samedi 7 mai à  Gammarth. Particularité du scrutin : les agences de voyages ne voteront plus pour une personne (comme ce fut le cas par le passé) mais pour une liste candidate qui constituera le futur bureau directeur de la Fédération. DestinationTunisie publie en avant-première la composition complète des deux listes en lice ainsi que les grandes lignes de leur programme respectif, tout en accordant à  chacune des parties le même espace de texte dans un souci d’impartialité.

AUX URNES VOYAGISTES ! Le 7 mai prochain, pour l’élection du nouveau bureau de la FTAV, le scrutin s’annonce serré. Voire même tendu si l’on se réfère aux campagnes électorales engagées par les parties en compétition. Cette assemblée s’annonce donc exceptionnelle à  plus d’un titre. Les 500 agents de voyages environ qui sont adhérentes à  la FTAV (et ayant réglé leur cotisation pour l’année 2010) devront donc venir écouter de vive voix ce que les listes candidates ont à  leur proposer. Pour une fois, la profession se devra de se mobiliser au maximum et éviter autant que possible le jeu des procurations pour le vote.

Chaque agent de voyages devra être maître de son destin et ne plus faire partie de la majorité silencieuse pour choisir en son âme et conscience la liste qui gèrera les affaires de la corporation sur les trois prochaines années (durée du prochain mandat).

A plus petite échelle, cette élection est le reflet de ce qui attend la Tunisie le 24 juillet 2011. L’exercice du vote libre et démocratique ne laisse donc pas de place aux supputations ni au favoritisme.

Liste A :

Nous l’appellerons A. Elle a défini une tête de liste et compte 4 femmes parmi ses 20 membres. Elle a engagé une campagne à  travers les régions (qui s’achèvera le 3 mai à  Hammamet et le 4 à  Tunis) dans le but d’écouter les problèmes inhérents aux agences de voyages régionales. La présence de 4 membres du bureau sortant de la FTAV au sein de la liste est justifiée par un souci de transition pour ne pas provoquer de rupture totale concernant les dossiers en cours. Cette liste dévoilera son programme détaillé le jour du scrutin, mais elle s’engage déjà  à  « accélérer et suivre les mesures urgentes d’accompagnement » pour la profession à  la lumière de la conjoncture actuelle. Cette liste s’engage également à  « développer et mettre à  niveau la FTAV », et à  « étudier et défendre les intérêts de l’agent de voyages ». Il s’agira aussi de « développer de nouveaux produits » et d’«accroître le pouvoir de négociations de la FTAV ». Autre engagement : celui de « lancer de grands projets communs ». La liste souligne par ailleurs son intérêt vis-à -vis des régions de l’intérieur en leur consacrant des budgets spécifiques et en y ouvrant des antennes régionales par exemple.

Les membres de cette liste sont au nombre de 20 et se répartissent sur le plan régional de la manière suivante : Béja : Dhafer Ltaïef (Nord Sud Voyages). Tunis : Mohamed Ali Toumi –tête de liste- (Kyranis Travel) ; Sihem Zaïem (Tunisivisions) ; Walid Mehiri (THE) ; Maher Driss (Festival Travel) ; Walid Hnid (Happy Days) ; Nadia Ktata (Sport and Events Travel) ; Mouna Koubaâ (Confort Voyages) ; Mehdi Ghanouchi (TGV) ; Amor Dehissy (Estetika) ; Moez Hattour (Always Travel Services). Hammamet: Moufida Ameur (Barclays Travel). Sousse: Hamouda Belhaouane (César Travel); Safi El Gaied (Four Seasons Travel). Monastir : Tahar Saïhi (JTS/ Orange Tour). Sfax : Jabeur Ben Attouche (Syphax Travel). Sud-Est : Selim Msallem (Sud Loisirs et Voyages) ; Jalel Jomni (Meninx Travel). Sud-Ouest : Moncef Chetoui (Mrazig Voyages) ; Jamel Mlik (Caravane du Sahara).

Liste B :

Nous l’appellerons B. Elle se présente comme « La nouvelle FTAV » et a pour slogan « Ensemble pour un meilleur avenir ». Elle a choisi la couleur verte pour symboliser son action. Elle a volontairement choisi de ne pas avoir et tête de liste et a défini un programme en 10 points, le premier portant sur la défense efficace des intérêts des adhérents à  travers une fédération forte et crédible. Elle se propose également de « repositionner solidement la fédération auprès des autorités », de « redorer l’image de l’agent de voyages par un engagement réel » ou encore de « faire preuve d’une transparence totale vis-à -vis des adhérents ». La liste a également pour objectif « d’établir une charte déontologique et qualitative », de « fédérer et unir les adhérents dans l’action » et « résoudre les dossiers encore en suspend ». Parmi les autres missions qu’elle s’est assignée, cette liste veut « donner à  la FTAV une position avant-gardiste dans le développement du secteur et la création de nouveaux produits » et « œuvrer pour défendre la corporation face à  toute concurrence déloyale ». Enfin, elle promet d’« agir ensemble dans le respect et avec loyauté pour un futur meilleur ».

Les 20 membres de cette liste sont (par ordre alphabétique) : Tunis : Abla Lassoued (Magui Tours) ; Ahmed Bettaïeb (Delta Travel) ; Fayçal Oueslati (Aval) ; Houssem Ben Azouz (Siroko Travel) ; Jamel Bel Haj Yahia (Iris Tours) ; Sami Malouche (Orient Tours) ; Slim Ben Jaballah (Hope Travel), Wissem Ben Ameur (Liberta Voyages). Cap-Bon : Abdelkader Khelil (Tunisia Direct) ; Khereddine Elloumi (Creative Tunisia) ; Lotfi Bel Haj Ali (TTB) ; Sahel-Centre: Ali Ben Abdessalem (Achouak Tours); Faouzi Mlika (Odyssée Travel), Jalel Gasmi (Granada Travel) ; Zied Ben Ahmed (Aqua Sun). Sfax : Maher Yaâcoubi (Emna Voyages). Sud-Est : Heykel Ferjani (Tunisian Treasure Travel) ; Karim M’Rad (Punic Tours). Sud-Ouest : Mekki Marzougui (Horizons Déserts Voyages) ; Naceur Ben Zaâlen (Newspace Travel).



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Les guides touristiques de Djerba menacent de faire grève

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La profession est de toute évidence en crise aigue. Les guides de tourisme de Djerba, constatant l’absence totale d’avancée dans leurs revendications, ont annoncé, par la voix de Jamil Denguir, vice-président de la Fédération tunisienne des guides agréés de tourisme, qu’ils comptaient tout d’abord boycotter une réunion prévue le 3 mai avec le secrétaire d’Etat au Tourisme, Slim Chaker, avant une grève générale dont la date sera annoncée bientôt. Leur principale revendication porte sur l’application de la Loi dans leur secteur d’activité.

« Nous, les guides dans ce secteur du tourisme, avons été les seuls à  ne pas avoir fait grève, à ne pas avoir demandé d’aide sociale, d’augmentation, d’indemnisation, de report de paiement de facture, de délai de remboursement de crédits, etc. etc. Nous avons été les seuls à  essayer de faire tout notre possible pour faire redémarrer le tourisme. Nous avons mené des campagnes de sensibilisation auprès d’amis étrangers et de leur famille. Nous avons participé au nettoyage des villes de Houmt-Souk et de Midoun pour les rendre de nouveau accueillantes… Au moment de la crise libyenne, nous avons assisté les réfugiés, nettoyé l’aéroport et le camp de Rass Jdir (et maintenant le camp de Dh’hibat à  Tataouine), accompagné les journalistes et les O.N.G à  la frontière, pour donner une image de marque à  Notre Tunisie qui nous est si chère » a déclaré Jamil Denguir.

Le fait est cependant que les intermédiaires illégaux, connus sont le nom de ‘Beznessas’, continuent à  proposer de plus belle leurs services aux touristes sans aucune autorisation. « Des véhicules partent tous les jours ici en excursions – voire même en circuits – sans guide professionnel, mais avec à  leur bord, des étrangers ou des intrus sans carte professionnelle, ou des guides retraités percevant leur rente » rapporte le vice-président de la Fédération.

Constatant qu’aucune décision n’a pu être prise par les autorités, et malgré les réunions tenues le 22 mars et le 5 avril 2011 avec l’administration du Tourisme au cours desquelles les guides avaient reçu l’assurance que l’Etat allait prendre des sanctions à  l’égard des contrevenants, la profession annonce qu’elle « prépare une grève générale et un sitting aux deux points de passage de l’île, à  El Kantara et à  Ajim aux bacs ». Plus encore, les guides menacent de procéder eux-mêmes aux inspections touristiques si nécessaire. « Nous allons nous-mêmes procéder aux inspections touristiques et s’il le faut, nous renverrons les clients qui sont en excursion, certes organisée par une agence de voyages, mais non accompagnés par un guide professionnel, à  leurs hôtels de départ ».

D.T



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Fait divers : dégâts à  l’hôtel Diplomat

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L’hôtel Diplomat, dans le quartier Lafayette à  Tunis, a fait les frais d’actes de vandalisme perpétrés par des jeunes dans la nuit de samedi à  dimanche. La devanture de l’établissement a été saccagée ainsi que 17 voitures stationnées en face de l’hôtel et appartenant essentiellement à  des clients libyens. L’information a été confirmée par l’agence de presse officielle TAP qui rapporte que ces troubles sont dus à  l’insécurité qui règne de nuit dans la capitale.



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Happy Days va quitter le Sultan Beach

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La société de gestion hôtelière Happy Days, dirigée par Karim Mlika, n’exploitera plus l’hôtel Le Sultan Beach (4*) à  compter du 1er novembre 2011. L’établissement devrait par conséquent revenir dans le giron de sa société propriétaire (la STHSA, de la famille Allani) qui envisage d’y entreprendre des travaux de rénovation durant la prochaine saison hiver. Happy Days gère deux autres établissements en Tunisie : le Byblos à  Hammamet et le Garden Beach à  Skanès.



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Le Colisium cherche preneur

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L’hôtel Le Colisium, l’un des plus anciens clubs de Hammamet Sud, situé à  proximité du Samira Club, sur un terrain de 16 hectares, est mis à  la vente. En situation de faillite, l’établissement, classé 2 étoiles avec une capacité de 300 lits et situé directement en bord de mer, sera vendu sur décision du Tribunal de première instance de Grombalia.



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Bouée de sauvetage pour le Bahia Beach

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La cour d’appel de Tunis a finalement accordé un nouveau répit à  l’hôtel Bahia Beach. Sa société propriétaire, la SPTBB, en redressement judiciaire, pourra mettre en place un nouveau plan de sauvetage pour lui éviter la faillite. Une assemblée générale ordinaire des actionnaires est convoquée à  ce propos le 13 mai 2011. L’hôtel, situé à  Yasmine Hammamet, est actuellement exploité par la société de gestion hôtelière Gesthobel (Faouzia Belajouza).



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Tunis : L’Africa reprend du service

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Fin de crise à  l’Africa. L’hôtel mythique du centre ville de Tunis a rouvert ses portes le 1er mai mettant ainsi fin à  un mouvement social entamé à  la mi-février. La direction générale de l’hôtel se veut rassurante à  l’égard de son personnel et promet qu’elle « n’épargnera aucun effort afin de traiter leurs demandes et satisfaire leurs besoins dans les meilleures conditions et dans les plus brefs délais ». Dans un communiqué officiel, l’hôtel ne manque pas de présenter ses excuses à  ses partenaires « suite aux incidents indépendants de la volonté de la direction qui sont survenus au cours des dernières semaines ».



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L’aéroport de Genève aux couleurs tunisiennes

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Une grande campagne de promotion de la Tunisie vient d’être engagée en Suisse. Il s’agit d’une opération de communication conjointe initiée par Tahar Khadraoui, patron du T.O suisse Air Marin, spécialiste de la Tunisie, avec le soutien de la représentation de l’ONTT à  Zurich et celle de Tunisair à  Genève. La campagne d’affichage, qui a démarré le 29 avril pour se poursuivre jusqu’au 31 mai courant, couvre tout le terminal de l’aéroport de Genève. Le slogan choisi pour la manifestation est : « Allons-y. Maintenant ». L’aéroport enregistre une moyenne quotidienne de 50.000 passagers. Autant donc dire que l’opération devrait faire mouche sur une cible bien plus large que celle du marché suisse.



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Le port de la Goulette renoue avec les croisières

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On les croyait partis pour longtemps, mais l’attrait de la Tunisie aura été plus fort. Plusieurs armateurs internationaux ont de nouveau intégré l’escale de Tunis dans leur programme de croisières en Méditerranée.

Le 30 avril, ce sont deux énormes paquebots qui ont accosté sur le quai du port de la Goulette: l’Eurodam (appartenant à  la compagnie Holland America Line) avec 2170 passagers à  bord (en majorité Américains et Australiens) et l’Aida Bella (compagnie Aida) avec 2200 croisiéristes allemands. Autant donc dire que le port, avec son Goulette Village Harbour, ont revêtu leurs plus beaux atours pour accueillir comme il se doit ces passagers. Une grande animation avec danseurs, fakir, musiciens a apporté des couleurs aux quais et redonné du baume au coeur de tous ceux qui opèrent sur ce segment touristique qui a généré pas moins de 900.000 croisiéristes en 2010 grâce, entre autres, à  un atout pour le moins valorisant car unique en Méditerranée: le village édifié au pied du quai qui offre moultts services et prestations aux passagers.

Les intervenants dans le secteur ne ménagent de toute évidence aucun effort pour la reprise de l’activité, en tête desquels les responsables de Goulette Shipping Cruise, de l’OMMP et de l’ONTT. En espérant également le retour des grands croisiéristes, MSC, Costa et Pullmantur en tête.



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Dora Ellouze nommée en Italie

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Dora Ellouze vient d’être nommée représentante adjointe de l’ONTT à  Milan. Elle devrait prendre ses fonctions dans les tout prochains jours pour assurer l’intérim de Mustapha Nasri, -représentant général qui a atteint l’âge de la retraite- en attendant la nomination de son remplaçant à  ce poste.



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La fille de Craxi veut soutenir le tourisme tunisien

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Le gouvernement italien a décidé de contribuer au financement d’une campagne de promotion du tourisme tunisien en Italie. C’est ce qu’a déclaré Stefania Craxi, secrétaire d’Etat italienne aux Affaires étrangères, au terme d’un entretien avec Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, tenu ce matin à  Tunis. Celui-ci effectuera une visite en Italie les 18 et 19 mai prochains pour annoncer le démarrage de cette campagne.
Une table ronde sur la relance du tourisme en Tunisie et en Egypte a été organisée à  Rome avec la participation de l’Association des tour-opérateurs Italiens (ASTOI), de l’Association italienne de réseaux touristiques et de l’Association nationale des agences de voyages, filiale de la confindustria. L’objectif de cette table ronde tenue la semaine dernière consiste à  lancer cette campagne promotionnelle en Italie en vue de rétablir la confiance envers les deux destinations et de consolider les réservations pour l’été prochain.
Notons qu’en 2010, la Tunisie a accueilli 350.000 touristes Italiens, soit une baisse de 13,7% par rapport à  2009. Cette baisse des flux touristiques italiens en direction de la Tunisie a été de 47,7% au cours du premier trimestre de 2011.



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Le MIT confirme ses nouvelles dates et ses exposants

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La 17ème édition du salon du tourisme M.I.T (Marché international du tourisme) se déroulera du mercredi 25 au samedi 27 mai 2011 au Parc des Expositions du Kram et non plus au Cifco à  la Charguia comme ce fut le cas lors des 15 précédentes éditions. Cette année, le salon se tient dans une conjoncture où le secteur touristique n’est pas au mieux de sa forme et peine à  redémarrer. « A la demande des exposants, sa date initiale du 27 au 30 avril 2011 a été reportée, dans l’espoir de voir la situation évoluer positivement » a indiqué la société organisatrice MAP dans un communiqué. Le thème choisi sera cette année : « le tourisme fait sa révolution »
Un nouvel espace sera aménagé au sein du salon «Espace Hospitality » parrainé par la F.T.H (Fédération tunisienne de l’hôtellerie) et réservé aux hôtels. De son côté, la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) participera à  travers son « Espace contact » qui abritera une trentaine d’agences. On annonce par ailleurs la présence d’exposants pour la première fois au M.I.T : Houda Hotels Tunisia, hôtel Soviva Resort, hôtel Mahdia Palace Thalasso & Golf, Marhaba Resort, Kyranis Travel, Sté Médi Travel ; For You Travel, Open Tunisia, Caravane du Sahara, Top Events, Objectif Organisation ainsi que la Faculté de sciences économiques et de gestion de Nabeul.



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Retour timide des croisiéristes

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Plus que 4 mille touristes à  bord de deux navires de croisière accosteront au Port de la Goulette samedi 30 avril. A 7h00 du matin tout d’abord, arrivera le bateau EURODAM (Holland America Line). Une heure plus tard, ce sera au tour du bateau AIDA (Aida Cruises). La compagnie Goulette Shipping Cruise, exploitante du port, a prévu une animation folklorique renforcée sur les deux quais ainsi que dans le village touristique avec plusieurs tableaux pour accueillir les croisiéristes.

En 2010, le port a enregistré environ 900 mille croisiéristes. Le premier trimestre 2011 a cependant vu une chute totale des réalisations notamment suite à  la suppression de l’escale de Tunis décidée par les deux croisiéristes majors MSC Cruises et Costa Croisières (lire)



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Air Algérie redore son blason

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Après ses péripéties avec l’Union européenne qui avait menacé de l’intégrer sur sa liste noire, Air Algérie redore son image. Le transporteur public algérien vient de se voir délivrer l’attestation du renouvellement bisannuel de son agrément ”Iata Operationnal Safety Audit” (IOSA), dont la validité s’étend au 13 décembre 2012, a annoncé la compagnie dans un communiqué. Cette reconnaissance fait suite au renouvellement de l’agrément ”EASA Part 45”, obtenu par la division maintenance en septembre 2010 et le renouvellement de l’agrément ”ISO” délivré au mois d’août 2010, ajoute-t-on de même source.

A lire aussi : Air Algérie échappe provisoirement à  la liste noire de l’UE



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L’hôtel L’Albatros a-t-il changé de main ?

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L’hôtel Albatros à  Hammamet Nord, appartenant à  Omrane Laâmouri, aurait été vendu au cours des dernières semaines. La société propriétaire (Vacances et Loisirs) a un nouveau président-directeur général en la personne de Alaya Chekili et ce depuis le 1er avril 2011. Selon les premières données, Laâmouri et ses associés ont vendu leurs parts à  Alaya et Sabry Chekili ainsi qu’à  Yousra Zarouk. Alaya Chekili, 59 ans, n’est pas un inconnu du monde de l’hôtellerie puisqu’il est notamment propriétaire de l’hôtel Palmarina à  Kélibia de même qu’il a des intérêts dans la restauration à  Bruxelles.



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Elections à  la FTAV: qui se cache derrière les listes ?

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La course électorale a démarré et la date du 7 mai 2011 a été arrêtée pour l’organisation de nouvelles élections à  la Fédération tunisienne des agences de voyages. Après la démission de son président il y à  un mois (lire), le patronat se réorganise pour reconstituer ce qui sera son futur bureau directeur.

A moins de deux semaines du scrutin, deux listes sont en cours de constitution avancée et devraient s’opposer le jour J avec leurs programmes respectifs. DestinationTunisie a enquêté sur le sujet avec les réserves d’usage, sachant que la composition des listes est provisoire et que certains des membres pourraient s’en démarquer ou basculer d’une liste vers une autre, voire peut-être même créer une troisième liste. Ceci étant, le consensus proposé lors de la dernière assemblée générale ordinaire (lire), à  savoir changer le bureau mais garder le président, semble avoir volé en éclat. Pour certains observateurs, c’est un véritable remue-ménage qui se prépare et l’assemblée générale élective s’annonce très indécise, les agents de voyages partant en rangs dispersés.

La première liste est constituée de 20 membres qui ont tenu avant tout à  faire participer toutes les régions de la Tunisie (9 de Tunis, 3 de Hammamet, 4 de Sousse, 2 de Djerba et 2 du Sud-Ouest). Elle comprend à  la fois des jeunes et des moins jeunes, mais aussi des agences aux diverses spécialités : tourisme, MICE et billetterie notamment. Elle compte en son sein au moins un membre de l’ancien bureau en la personne d’Ahmed Bettaïeb (Delta Travel). Dans cette liste, on retrouve notamment Jamel Belhaj Yahia (Iris Tours), Selim Jaballah (Hope Travel), Wissem Ben Ameur (Liberta Voyages), Radhi Boussaâda (Ariana Voyages), Naceur Zaâlane (New Space Travel) et Karim M’rad (Punic Tours).

La deuxième liste, constituée également de 20 agences, comprend au moins quatre membres de l’ancien bureau : Hamouda Belhaouane (CesarTravel), Nadia Ktata (Sports and Events Travel), Amor Dehissy (Estetika Tours) et … Tahar Saïhi (Orange Tours), le président sortant. Parmi les nouveaux arrivants actifs, on notera la présence dans cette liste de Moez Hattour (Always Travel and Services), Mohamed Ali Toumi (Kyranis Travel), Mehdi Ghannouchi (TGV), Walid Mehiri (Theo Voyages), Mouna Kobaâ (Confort Voyages), ou encore Sihem Zaïem (Tunisivisions). Cette liste est également entrée en campagne et sillonne la Tunisie à  la rencontre des agences dans les régions. D’après certaines indiscrétions, cette dernière liste bénéficierait du soutien des patrons des grandes agences de voyages qui auraient déjà  donné leurs consignes de vote. Affaire à  suivre.

D.T



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Florilège de stupidités

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Les bloggeurs ne manquent pas d’imagination et de créativité, surtout quand il s’agit de descendre en flamme une personne ou un pays. L’affaire des réfugiés tunisiens arrivés à  Vintimille via Lampedusa et la crise touristique donnent du grain à  moudre aux internautes qui ne s’en privent pas et ce n’est pas joli-joli.

Florilège de quelques-unes des meilleures âneries pour ne pas mourir idiot et cesser pour une fois d’être trop rigides. Notons toutefois que nous avons pris la peine de corriger les commentaires (sur le plan grammatical et linguistique) mais que nous avons évité de commenter la bêtise humaine.

« Vu que tout le personnel des hôtels s’est fait la malle, les gentils touristes seront invités à  faire eux-mêmes le ménage dans leurs chambres, mais aussi la cuisine et le service. C’est ce qui nous est arrivé la semaine dernière».

« Faut-il vraiment vouloir aller en vacances en Tunisie ? Et pourquoi pas au Japon tant qu’on y est ? »

« Les Tunisiens fuient leur pays parce qu’il n’y a plus de travail à  cause du manque de touristes. MAM (l’ancienne ministre ndlr) doit envoyer des touristes français à  moindre coût pour aider la population et le gouvernement tunisien pour se racheter de la proposition d’aide faites à  l’ancien régime pour rétablir l’ordre dans le pays ».

« Allez en Tunisie et ramenez des souvenirs dits locaux mais en fait Made In China. Les Français ont compris et vont ailleurs, c’est à  dire qu’ils restent en France – Que voulez-vous, y a plus de sous ma pauvre Huguette ».

D.T



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Ouverture cette semaine d’un nouveau Spa à  Gammarth

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L’hôtel Regency à  Gammarth se dote d’un nouveau centre Spa. L’ouverture de l’établissement est prévue pour le 28 avril. Baptisé L’Angélite Spa, cet espace de 700 m² se veut être un véritable temple du bien-être et de la détente dans un cadre moderne et harmonieux avec des soins raffinés et un Hammam dans la tradition ancestrale. Le centre est également doté de 4 cabines de massage (dont une double), d’un jacuzzi, d’une piscine couverte et d’une salle de sport. Il sera exploité directement par l’hôtel en partenariat avec Thalion’.



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Christian Mantei, directeur général d’Atout France

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A la tête d’une délégation d’experts, le patron d’Atout France, l’Agence française de développement touristique, était en Tunisie les 6 et 7 avril derniers à  l’occasion d’une mission de travail sur la relance du tourisme tunisien.
Cette mission s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre des projets de coopération initiés par Frédéric Lefèbvre (Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation) lors de sa visite officielle à  Tunis, le 2 mars 2011.
Christian Mantei était accompagné de trois experts : Sami Mebazaa, conseiller technique pour Atout France ; Nathalie Hoareau, direction « ingénierie et développement » d’Atout France et Anne-Laure Chesneau, du ministère français de l’à‰conomie, de l’Industrie et de l’Emploi, (direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services). Cette mission exploratoire avait pour objectif d’évaluer les besoins du tourisme tunisien, conjointement avec les autorités tunisiennes et les opérateurs. Il s’agissait d’établir un diagnostic du secteur, qui permettra ensuite de proposer un plan de relance adéquat.

Au programme de la mission, des entretiens techniques avec les différents acteurs du tourisme tunisien, pour dresser un état des lieux de l’offre. Les experts ont abordé et analysé diverses perspectives de mise en valeur du tourisme en Tunisie :
– le niveau d’avancement des nouvelles stations touristiques ;
– le bilan de rénovation du parc hôtelier ;
– le parc des prestations de luxe et des hôtels de charme ;
– la mise en tourisme des offres culturelles : sites archéologiques, musées, festivals ;
– le parc de l’offre bien-être : la Tunisie est la 2ème destination mondiale de thalassothérapie après la France ;
– l’offre sportive, y compris le golf ;
– le produit saharien ;
– le marché évènementiel.

Au terme de cette mission, les experts d’Atout France ont proposé un ensemble de recommandations de recentrage de l’activité touristique autour des axes suivants :
– la consolidation de l’activité balnéaire, le renforcement de la qualité et l’évolution des modes de commercialisation ;
– la création d’un tourisme des régions de l’intérieur et du Sud, en tenant compte du respect des équilibres écologiques : les oasis, les routes insolites (les étendues de sel, la route des Ksour) ;
– la popularité montante du désert comme produit de complément au balnéaire ;
– le capital des villes et des monuments Tunis, la ville sainte de Kairouan, Carthage, et bien d’autres ;
– la multiplication des modes de mise en marché : portail national, facilitation des courts séjours ;
– la diversification des modes d’hébergement.

 (Source : ambassade de France en Tunisie)



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La Chine veut construire un 6 étoiles en Tunisie

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Fu Ziying, vice-ministre chinois du commerce, en visite en Tunisie du 20 au 23 avril 2011, a annoncé sa volonté de lancer des projets en Tunisie dont notamment la construction d’un complexe touristique de 6 étoiles. Reçu par Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, le haut responsable chinois, accompagné d’une délégation de responsables gouvernementaux, d’hommes d’affaires et de représentants du secteur bancaire, a affiché clairement son souhait de voir en retour la Tunisie offrir d’avantage de facilités aux partenaires chinois. Il y a lieu de rappeler que Pékin a mis au point un mécanisme de coopération sino-africain afin d’accéder au marché africain. Ce mécanisme fournit des lignes de crédits à  49 pays africains.



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L’Etat au chevet du tourisme ?

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Le conseil des ministres qui s’est tenu le 21 avril a examiné un projet de décret-loi portant sur les mesures conjoncturelles destinées à  appuyer les entreprises touristiques, en vue de leur permettre de surmonter la conjoncture actuelle et d’impulser l’activité touristique, conformément à  ce qui a été décidé pour les autres secteurs industriels, agricoles ou des services. Le porte-parole du gouvernement n’a cependant pas précisé si ce projet a été adopté ou pas.



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Que fait Slim Chaker en Egypte ?

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Le secrétaire d’Etat au Tourisme, Slim Chaker, est actuellement en visite de travail à  Charm El-Cheikh. Il y représente la Tunisie à  l’occasion d’un colloque portant sur le tourisme arabe organisé sous l’égide de la ligue des Etats arabes et l’organisation arabe du tourisme (OAT).

Slim Chaker y a eu l’occasion de rencontrer ses homologues d’Egypte, de Jordanie et de la Palestine ainsi que le président de l’Organisation arabe du tourisme (OAT). Avec le ministre du Tourisme de la Jordanie, il a été décidé d’organiser un prochain séminaire conjoint entre les professionnels tunisiens et jordaniens afin de développer les flux touristiques entre les deux pays.

Quatre émissions de télévision sur le tourisme tunisien devraient être diffusées sur le réseau de l’Union arabe des producteurs des programmes (UAPP) qui comprend plus de 70 chaînes satellitaires arabes, 15 chaînes internationales et 2500 sites WEB. Pour peu que l’idée ne tombe pas aux oubliettes aussi vite qu’elle a été annoncée.



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La Tunisie en campagne européenne

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La société JCDecaux, leader européen de l’affichagepublicitaire urbain,  a convenu avec leministère du Tourisme tunisien la mise à  disposition de panneaux d’affichagecomme supports de la promotion du tourisme en Tunisie, à  l’aéroport de Roissyet en Europe du Nord.

Par ailleurs, une manifestation inédite, intitulée »Village du jasmin » se déroulera sur le parvis de l’Hôtel de ville deParis, les 21 et 22 mai. Elle présentera des stands permettant de valoriser larichesse du patrimoine culturel tunisien, son artisanat et sa gastronomie.



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Un hôtelier parle au nom des Tunisiens

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Dans un article publié par le journal français Le Monde, un directeur d’un hôtel affirme que « la Tunisie est au bord de la banqueroute et que si ça continue comme ça, beaucoup regretteront Ben Ali dans un an ». Le journal ne précise par le nom du directeur mais l’on peut s’étonner qu’il puisse émettre un tel avis qui risquerait –vu sa profession- de créer des amalgames regrettables pour le secteur qui l’emploie.



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Ben Ali, un nom lourd à  porter

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Son seul défaut, c’était de s’appeler Ben Ali. Borhène -de son prénom, directeur régional de l’Office du tourisme tunisien à  Lyon, ne pourra plus occuper le poste auquel il était affecté sous le statut de recruté local. Ainsi en a décidé l’administration centrale du tourisme à  Tunis qui vient de mettre fin à  son contrat qui le liait à  l’ONTT.

Critiqué par certains pour être resté à  ce poste pendant 19 ans, ceux qui on côtoyé Borhène Ben Ali attestent cependant que le personnage « n’a jamais usé de son pouvoir mais a toujours fait preuve de correction et d’assiduité ».

Le tourisme tunisien perd certainement l’un de ses meilleurs défenseurs mais qui n’aura pas pour autant pu éviter d’être entraîné dans le sillage de la chute du régime de son cousin.



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L’OMT va organiser trois opérations pour accompagner la Tunisie

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« Je pense que l’industrie du tourisme en Tunisie n’est pas en crise mais qu’elle vit les retombées naturelles d’un changement de grande ampleur dont les retombées sont systématiques ». C’est en substance la principale analyse faite par Taleb Rifaï, secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Actuellement en visite de travail de deux jours en Tunisie avec un groupe de journalistes européens, Rifaï a confirmé le soutien de l’OMT à  la Tunisie. « Notre présence ici est un message clair au reste du monde : il faut que votre destination reste N°1 (…) et nous avons des formules et des recommandations que nous discuterons avec le ministère du Tourisme » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue à  Carthage (photo).

Au-delà  de ces messages d’appui et d’encouragement, il a été décidé concrètement, avec Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, d’organiser trois événements : le premier aura lieu la semaine prochaine à  Madrid où des équipes de l’ONTT iront travailler avec celles de l’OMT dans le cadre d’un atelier pour la mise en place de stratégies de communication. « Les équipes de l’OMT ont le pouls du tourisme mondial et vont nous aider à  passer nos messages » à  déclaré M. Houas. « Nos experts vont vous accompagner pour développer un plan de communication et vous apporterons notre soutien » a confirmé le SG de l’OMT qui a précisé que la Tunisie a besoin d’« une campagne de promotion agressive sans avoir recours aux stéréotypes mais qui reflètent les images réelles du pays (…) et dire que la Tunisie est prête à  accueillir tous les visiteurs ».
La deuxième opération consiste en une grande conférence, qui se tiendra dans les prochaines semaines (11-12 mai), placée sous l’égide de l’OMT qui aura lieu en Tunisie et qui réunira tous les professionnels du tourisme et du transport aérien tunisien afin de réfléchir sur la situation du secteur.
Le troisième événement portera sur un symposium mondial du tourisme entre septembre et octobre 2011 qui verra la présence d’un nombre important de professionnels internationaux qui viendront pour parler de l’évolution du tourisme mondial. « Nous annoncerons que Tunis est un lieu de tourisme international » a affirmé le premier responsable de l’OMT.

Taleb Rifaï a par ailleurs estimé que la nouvelle situation qui prévaut en Tunisie « va permettre de libérer les potentialités. Avec une société libre et démocratique, les affaires vont prospérer et cela va permettre de renforcer la croissance du tourisme. Nous nous attendons à  ce que les perspectives sur le court et le long termes soient meilleures que ce qu’elles étaient ».

D’origine jordanienne, Taleb Rifaï a occupé plusieurs postes ministériels dans son pays dont notamment celui de ministre du Tourisme et du Patrimoine. Il préside l’OMT depuis le 1er janvier 2010 suite à  son élection à  ce poste par le Conseil exécutif de l’Organisation. Il avait succédé au Français Francesco Frangialli.

D.T



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Les Russes reviennent en Tunisie mais pas à  Djerba

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C’est une nouvelle que nombre de professionnels tunisiens du tourisme attendaient avec impatience : le gouvernement russe vient enfin de lever sa recommandation à  ses ressortissants de ne pas voyager en Tunisie. Cependant, cette levée n’est que partielle et ne concerne que la côte tandis que l’intérieur du pays et Djerba restent déconseillés. Plus encore, les agences ont pour consigne de ne pas vendre d’excursions sur les régions de l’intérieur et du Sud, ni sur Tunis !

Les tour-opérateurs ont, malgré tout, déjà  remis en place leur programmation et le premier vol est attendu le 29 avril à  Enfidha. Il s’agit d’un vol de la compagnie Transaero (photo) en provenance de Saint-Pétersbourg affrété conjointement par les deux voyagistes Neva et Biblio Globus. De son côté, le T.O tunisien HTL lancera sa chaîne charter à  compter du 20 mai à  raison de deux vols par semaine entre Saint-Pétersbourg et Enfidha. Malgré le retard des programmes aériens suite aux restrictions gouvernementales, les T.O vont tenter de sauver la saison et minimiser leurs pertes. Pour Lotfi Kebaier, patron de HTL, il ne s’agit pas de se contenter du marché russe mais de relancer aussi des marchés porteurs tels que la Biélorussie et la Géorgie. Pour le voyagiste d’origine tunisienne, l’objectif est de mettre en place des vols au départ de Minsk et de Tbilissi. Il compte pour cela sur le soutien de l’administration du Tourisme : « j’espère vraiment une réponse positive de M. Mehdi Houas à  qui j’ai écrit aujourd’hui car on doit créer des alternatives partout et ne pas être attachés à  des destinations classiques ».

D.T



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La France bloque encore les voyages dans le centre de la Tunisie

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Le ministère des Affaires étrangères français persiste et signe. Dans la dernière mise à  jour de ses recommandations de voyages, le Quai d’Orsay a maintenu sa position contre certaines régions tunisiennes. « Si les séjours sur la zone côtière et dans l’île de Djerba ne sont plus contre-indiqués, il reste déconseillé de se rendre dans l’intérieur du pays à  l’exception des gouvernorats de Tozeur et de Kébili ».

Malgré l’avancée notable qui a bel et bien permis de lever les restrictions sur le sud-est, les régions de Tataouine, Kasserine, Sbeïtla et Gafsa, voire même Kairouan, sont toujours mises à  l’index. « La situation sécuritaire s’améliore en Tunisie sans être totalement stabilisée. Les voyageurs sont invités à  faire preuve de vigilance quand ils quittent leur hôtel, et il convient en tout état de cause d’adopter la plus grande réserve et d’éviter de se mêler à  toute forme de rassemblement » précise encore le ministère dans son dernier communiqué officiel.

Rappelons que le CETO (Cercle des tour-opérateurs français) avait, lui, déjà  levé toutes les restrictions vers la Tunisie (lire détails)



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Préavis de grève générale à  l’aéroport de Monastir

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Préavis de grève à  l’aéroport de Monastir. Voilà  qui ne devrait pas arranger la situation touristique en Tunisie. Une grève générale dans le secteur du transport dans la région de Monastir devrait avoir lieu le 29 avril 2011. C’est ce qu’a annoncé Béchir Korbi, secrétaire général du syndicat de l’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports), à  l’agence officielle TAP. Cette menace de grève est en rapport avec le bras de fer engagé entre le personnel et le gestionnaire turc TAV de l’aéroport de Monastir toujours en stand by. Ces employés exigent en effet la restitution de la gestion de l’aéroport à  l’opérateur public OACA pour lui garantir le même niveau de trafic.

Depuis le début du conflit le 8 mars 2011, les employés de l’aéroport organisent un sit-in à  l’aéroport sans avoir, jusqu’à  présent, perturbé le trafic aérien, essentiellement charter sur cette plate-forme.

Lire nos articles sur la question :

Révélations : les dessous de l’affaire de l’aéroport d’Enfidha



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Italie : qui va racheter le tour-opérateur Alpitour ?

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L’affaire tient en haleine tout le secteur touristique italien et bien au-delà . L’annonce de la mise en vente potentielle d’Alpitour, principal tour-opérateur italien, est également suivie de très près en Tunisie vu que le voyagiste (avec ses filiales) est N°1 sur la destination au départ de l’Italie.

La date limite de dépôt des offres était initialement fixée au 15 avril 2011. Sur la liste des repreneurs, on parle beaucoup de Thomas Cook mais également de TUI et de Kuoni. Cependant, d’autres acheteurs potentiels n’étant pas issus du milieu touristique auraient manifesté leur intérêt pour le voyagiste dont, Axa ou encore les deux fonds d’investissements Carlyle et Bc Partners.

En Tunisie, certains observateurs affichent clairement leur crainte de voir Thomas Cook ou encore la TUI reprendre l’affaire car cela ne ferait qu’accentuer la concentration du secteur et donc leur pouvoir commercial.

Le groupe Alpitour World (avec ses filiales Francorosso, Villaggi Bravo, Viaggidea, Karambola et Volando) a totalisé 1,12 milliard de chiffre d’affaires lors du dernier exercice, en hausse de 12,6%. Il est évalué à  300 millions d’euros.

 D.T



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Tourisme local : la saison de tous les dangers

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L’été 2011 s’annonce très chaud pour le secteur de l’hôtellerie en Tunisie. Au sens propre comme au figuré. Selon les premières estimations, le taux d’occupation moyen des hôtels balnéaires devrait tourner autour de 60% en juillet et de 70% dans le meilleur des cas au mois d’août. De cette conjoncture exceptionnelle, c’est certainement la clientèle locale qui devrait tirer les meilleurs profits. Beaucoup parmi les consommateurs locaux attendent en effet des tarifs attractifs qui leur permettront de jouir de séjours aux meilleurs prix pour leurs vacances d’été. Du moins en théorie. Car dans la réalité des choses, la haute saison 2011 sera tributaire de nombreux autres facteurs. On semble en effet avoir oublié que sa durée se limitera aux trois premières semaines de juillet tout au plus étant donné les deux échéances importantes qui vont marquer la vie du citoyen tunisien : tout d’abord les élections du 24 juillet qui mobiliseront la totalité de la population et, dans la foulée, l’avènement du mois de Ramadan à  partir du 1er août. Vu la place qu’occupe aujourd’hui la chose politique en Tunisie, on imagine mal voir des Tunisiens partir en vacances à  la veille d’un scrutin décisif pour l’avenir du pays. Par ailleurs, l’expérience passée a démontré que l’écrasante majorité des touristes locaux se désintéressent des hôtels durant le Mois saint. Exit donc le tourisme local au mois d’août.

La question des prix qui seront pratiqués par les hôtels sont actuellement au centre des débats et sont relayés notamment par les médias débridés. Le consommateur tunisien revendique aujourd’hui ouvertement son droit à  des séjours dans les hôtels au même prix que le touriste européen. Toutefois, et de l’avis même de plusieurs professionnels du secteur, la pression sur les prix aura inévitablement un impact sur la qualité des prestations offertes. Car en parallèle, l’hôtellerie tunisienne enregistre une hausse de ses coûts de gestion (dus notamment à  l’augmentation substantielle des prix de certains produits), mais également à  cause de l’alourdissement de la masse salariale (consécutive aux dernières exigences sociales). En espérant au passage que les revendications du personnel hôtelier ne ressurgissent pas au beau milieu de la saison et ne vienne la perturber.

Un incident survenu au mois de mars dernier dans un hôtel de Yasmine Hammamet suscite également certaines inquiétudes dans les rangs de la profession. Des clients tunisiens insatisfaits par les prestations qui leur avaient été offertes ont en effet provoqué un gros chahut dans l’établissement qui s’est terminé en protestation généralisée à  la réception. Ce fait divers, en apparence anodin, n’est pourtant pas à  prendre à  la légère. Il traduit le changement de comportement du consommateur tunisien vis-à -vis des établissements hôteliers et s’inscrit dans la lignée de ses revendications qui ont abouti à  la révolution du 14 Janvier. Sauf que si pareils dérapages venaient à  se reproduire pour un oui ou pour un non, il n’est pas à  exclure que l’été 2011 soit vraiment… révolutionnaire dans les hôtels.

Hédi HAMDI



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Humeur: Les hôteliers doivent soutenir les éboueurs…et Karthago Airlines

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Le déficit en communication enregistré lors de la cérémonie destinée à s’engager à soutenir l’aérien a donné lieu à des perles dans les médias qui n’ont pas saison l’impact de l’action.

La signature, la semaine dernière, d’une convention entre l’ONTT, les compagnies aériennes et les fédérations professionnelles pour le soutien financier des vols charters menacés d’annulation a fait couler beaucoup d’encre dans les médias tunisiens.

Mais bien qu’ayant été conviée à la cérémonie officielle, la presse n’a pas pu poser de questions pour en savoir plus sur les tenants et les aboutissants du dossier. Résultat : beaucoup de médias présents n’ont pas réussi à cerner l’impact et la portée de la convention et cela s’est inévitablement répercuté sur leurs écrits.

Ce lundi matin, dans un journal de la place, on a pu lire que « le fonds [a été] mis au service des tour-opérateurs européens afin qu’ils réduisent le quota de leurs voyageurs en charter ».

Authentique !!! De plus, ce même journal estime que « cette mesure aurait pu être prise plutôt pour décongestionner la situation des éboueurs » laquelle constitue, aux yeux de notre confrère, une urgence et non des moindres. Voilà  donc comment le FODEC, puisé sur le chiffre d’affaires des hôteliers et des agents de voyages, devrait désormais être utilisé pour l’entretien de la voirie municipale. On aura tout vu !

Autre perle sur le Net, venant -qui plus est- d’un site se disant spécialisé, « la Tunisie paye jusqu’à  50% des sièges vides sur les vols charter ». Pour payer, elle paye effectivement cette pauvre Tunisie, les conséquences de 23 ans d’abrutissement. Car jusqu’à  preuve du contraire, la compensation sera de 30% (50% de remplissage de l’avion au minimum et 80% au maximum).

Cerise sur le gâteau, ce même média nous informe que la compagnie Karthago Airlines fait partie des compagnies qui bénéficieront de l’opération !!

Certains de mes confrères ont du talent, je le concède.

Hédi HAMDI



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Le CEDIV et AS Voyages mettent le cap sur la Tunisie

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Le CEDIV (Centre d’études des indépendants du voyage), association française d’agences de voyages indépendantes, regroupant 180 entreprises en France métropolitaine et outre-mer, a décidé de tenir sa prochaine réunion annuelle, appelée Convenc’tour, en Tunisie.

« A la suite de sa  »Révolution du Jasmin », la Tunisie est en crise grave dans un domaine qui contribue fortement à  sa balance des paiements et fournit un emploi à  des centaines de milliers de Tunisiens : le tourisme. Comme nous l’avons déjà  fait pour d’autres destinations en difficulté, nous avons le devoir et la volonté de nous mobiliser pour participer à  la relance du tourisme en Tunisie » a expliqué Adriana Minchella, présidente du CEDIV. « C’est pour cela que nous avons décidé de reporter à  l’année prochaine le Maroc, envisagé jusqu’alors, et de montrer notre solidarité à  nos amis tunisiens en nous rendant à  Tunis pour notre Convenc’tour 2011 ». La manifestation aura lieu du 16 au 19 juin à  l’hôtel The Residence à  Gammarth sous le thème « Savoir tirer profit des situations difficiles ».

 D’un autre côté, le réseau français AS Voyages (groupe AFAT-Sélectours) a également annoncé qu’il tiendra son congrès annuel à  Monastir du 1er au 4 décembre prochains au Royal Thalassa (qui accueillera les travaux des adhérents puis des fournisseurs) et en même temps au Thalassa Village Skanès qui offrira le gîte aux participants. L’ONTT, Tunisair et Voyamar se sont engagés à  soutenir l’opération de ce réseau professionnel considéré comme étant le premier en puissance d’achat.



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10 MD seront-ils suffisants pour soutenir les T.O via le pavillon aérien tunisien ?

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« Un accord historique ». C’est en ces termes que Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, a qualifié ce jeudi à  Tunis la décision de soutenir financièrement les vols charters opérés par les compagnies aériennes tunisiennes et ayant fait concrètement l’objet d’une demande d’annulation de la part des tour-opérateurs.

En vertu de cet accord et à  partir du 15 avril et jusqu’au 30 juin 2011, les compagnies Tunisair et Tunisair Express (publiques toutes les deux) et Nouvelair (privée), bénéficieront d’une prise en charge de leurs sièges invendus à  hauteur de 30% au maximum. Concrètement, la subvention qui sera allouée par l’ONTT concernera les vols dont les coefficients de remplissage se situeront entre 50% au minimum et 80% au maximum au prix réel du siège facturé au T.O.

Le budget alloué pour cette opération ponctuelle a été fixé à  10 MD puisés dans le FODEC (le fonds de compétitivité touristique provenant des taxes prélevées sur les hôtels et les agences de voyages qui dispose cette année de 60 MD). Pour certains observateurs, ce montant est jugé très insuffisant pour répondre aux besoins réels. Sans parler qu’il pourrait générer des rivalités dans les rangs des bénéficiaires eux-mêmes. Pour d’autres, l’action arrive trop tard car les vacances de Pâques ont déjà  été grandement affectées par la crise.

Réaction des transporteurs

Du côté des compagnies aériennes, on ne peut que se féliciter de cette manne tombée du ciel. Nabil Chettaoui, P-dg de Tunisair, a d’ailleurs reconnu que « jamais dans les précédentes crises, le ministère du Tourisme n’était allé aussi loin pour relancer la destination ». Pour la compagnie publique, cette mesure vient s’ajouter à  deux autres décisions déjà  mises en place pour stimuler ses partenaires voyagistes. Tunisair a en effet pris la (lourde) décision d’appliquer sur ses vols charters les tarifs hiver durant la saison été, ce qui entraînera un manque à  gagner de 30% sur ce segment. De plus, « les T.O assurant 80% de remplissage ne paieront que 80% » a également précisé Nabil Chettaoui.

De son côté, Aziz Miled, fraîchement rétabli dans ses fonctions de président de la compagnie Nouvelair, estime que « l’action est nouvelle, intelligente et ciblée et va permettre de redémarrer les ventes ». Le patron de la compagnie privée tient à  ce propos à  souligner que Nouvelair a également « fait des efforts sur les prix sans avoir attendu cet accord, en rognant sur les marges ».

Pour Moncef Zouari, directeur général de Tunisair Express, « l’idée de soutien a redonné espoir aux partenaires de la compagnie notamment sur la Roumanie, la Tchéquie, Malte et la France et a aussitôt donné lieu à  des demandes », sachant que la compagnie a tout de même assuré 60% de son programme initial au cours du mois de mars.

Quid des autres T.O

Vu sous un autre angle, cet accord revient en fait à  dire que les hôteliers et les agences de voyages contribuant au FODEC vont subventionner les compagnies aériennes tunisiennes qui, elles, sont exemptées de cette taxe. Toutefois, on est en droit de s’interroger sur ce qu’il va advenir des T.O qui ne font pas appel au pavillon tunisien dans leurs affrètements charters et qui pourraient considérer cette action comme une exclusion. Interrogé sur cette problématique, Mohamed Belajouza, président de la FTH, a tenu à  souligner que les autres T.O n’étaient absolument pas exclus et qu’ils étaient au contraire invités à  présenter des demandes pour peu qu’ils acceptent les conditions définies par les parties intervenantes. « L’action reste ouverte aux autres partenaires que nous ne négligeons pas » confirme Tahar Saïhi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV).

Un comité de gestion, composé d’un représentant de chacune des parties signataires de la convention, sera chargé de gérer l’opération et valider le soutien à  accorder à  chaque vol. Et pour maximiser l’efficacité de l’action, les sièges vides seront mis à  la disposition de l’ONTT, de la FTH et de la FTAV pour « inviter des agents de voyages, des tour-opérateurs, des journalistes, ou toute autre personne pouvant contribuer à  la promotion du tourisme tunisien » stipule la convention.

L’action entreprise est peut-être une nouveauté en soi mais elle ne résoudra pas les problématiques actuelles. Si elle a au moins eu le mérite d’exister et de montrer à  l’opinion touristique nationale et internationale que des efforts concrets sont entrepris pour relancer la machine touristique, elle permettra aussi de tirer les leçons qui s’imposent et de réajuster le tir au besoin. Cette « opération pilote », comme la qualifiée M. Belajouza, fait déjà  rêver le P-dg de Tunisair qui estime qu’une mécanique semblable appliquée à  la future ligne Tunis-Montréal annoncée pour l’année prochaine serait un excellent stimulant au marché canadien… et une belle assurance de rentabilité durant la première phase de lancement de la desserte.

Hédi HAMDI



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Grande première : l’ONTT va enfin soutenir financièrement le transport charter

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L’annonce devrait être officialisée le 14 avril 2011. L’Office national du tourisme tunisien a finalement consenti de soutenir financièrement les trois compagnies aériennes tunisiennes, les publiques Tunisair et sa filiale Tunisair Express ainsi que la privée Nouvelair. Ce soutien a pour objectif d’aider ces compagnies à  maintenir leurs vols charters quand bien même leurs taux de remplissage seraient insuffisants. Concrètement, l’ONTT devrait financer les vols dont le coefficient de remplissage est supérieur à  50% et inférieur à  80%. Les sièges invendus, dans la proportion des 30%, seront pris en charge par l’Office au même prix que celui facturé au tour-opérateur.
L’objectif de cette opération est d’encourager les tour-opérateurs à  ne pas annuler leurs vols quand le taux de remplissage est insuffisant. Dans cette démarche, ce sont donc les voyagistes qui opèrent avec les compagnies aériennes tunisiennes qui seront privilégiés dès lors qu’ils seront capables d’assurer 50% de remplissage des avions. L’action de soutien sera mise en place du 15 avril au 15 juin 2011, voire même jusqu’au 1er juillet si les budgets le permettent.

Longtemps refusé par les autorités tunisiennes d’avant et d’après le 14 janvier, ce concept de soutien financier direct semble donc être devenu une alternative incontournable pour tenter de sauver la saison été 2011. La pratique, utilisée par exemple de manière systématique par l’Egypte en temps de crise, sera toutefois différente en Tunisie. Si l’Egypte a soutenu à  tour de bras tous les T.O en compensant les sièges vides des charters, l’investissement consenti par l’administration du Tourisme tunisien (via le FODEC dont elle assure la gestion) reviendra à  garder les fonds injectés dans le circuit économique tuniso-tunisien. Reste maintenant à  savoir comment les autres T.O (notamment les plus grands comme Thomas Cook, TUI ou en encore ITS), qui ne font pas appel au pavillon national pour le transport de leurs clients, réagiront à  cette décision qui ne précise pas le cercle des bénéficiaires autres que tunisiens.

J.R



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La vérité sur les hôtels tunisiens endommagés pendant et après la révolution

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Les hôtels n’ont pas échappé à  la violence urbaine qui a accompagné la révolution tunisienne. Plusieurs établissements ont été endommagés avec, pour certains, des dégâts considérables. Cependant, on n’a dénombré aucune victime car ce ne sont pas les clients de ces hôtels qui étaient visés, encore moins leurs employés.

Il faut néanmoins souligner que la majorité des événements a eu lieu à une période où, d’abord, l’activité touristique était nulle et, ensuite, en l’absence des forces de l’ordre alors démobilisées. Les actes de vandalisme n’ont toutefois pas concerné les principales zones touristiques (exception faite d’incidents sporadiques à  Tabarka plus ou moins graves).

On distingue également deux phases de troubles. La première au cours de la mi-janvier au plus fort de la contestation populaire et la seconde caractérisée par des troubles régionaux ponctuels, voire isolés. Dans deux cas précis, ce sont plus les propriétaires des établissements qui étaient visés à  travers les actes de violence enregistrés, tous les deux à  Tabarka, ciblant deux personnes différentes, accusées d’avoir été des proches du régime déchu.

Tabarka, week-end du 9 avril

Les derniers troubles en date ont eu lieu justement à  Tabarka, le week-end du 9 avril, au cours duquel deux établissements touristiques notamment, appartenant à  la famille Daboussi, ont été pillés. Il s’agit d’abord d’un tout nouvel hôtel de santé de 150 lits en cours de finition appartenant à  Jilani Daboussi, médecin, ancien maire de la ville et actuel président de la fédération régionale de l’hôtellerie du Nord-Ouest. Ensuite, l’hôtel de charme Zen (4*), appartenant à  son fils, Sami, dont le rez-de-chaussée a été vandalisé mais sans être brûlé comme l’ont annoncé certains. Dans une première étape, les médias officiels ont fait état d’une vindicte populaire à  l’encontre de Daboussi, contesté par une partie des habitants de la cité du Corail. L’affaire, qui fait actuellement grand bruit, pourrait en fait être un acte isolé commandité par d’anciens membres du RCD au nombre d’une quarantaine et non pas de 2000 tel qu’il a été annoncé au départ. Contactée par DestinationTunisie.info, la famille déclare avoir reçu des menaces quelques jours auparavant et nous a transmis des échanges survenus sur Facebook à  la fin du mois de mars où la famille est accusée d’être «ennemie du peuple». Toutefois, et la suite de ces événements, l’UGTT, à  travers son antenne régionale de Jendouba, a publié un communiqué officiel dans lequel elle dénonce les actes commis qui ont également touché la clinique d’hémodialyse locale, deux ambulances ainsi que des voitures appartenant à  Daboussi. La centrale syndicale s’inscrit en faux contre les événements survenus refusant « les jugements populaires ». A la justice désormais de se prononcer.Quelques semaines auparavant, c’est l’hôtel Témime à  Menzel Témime qui avait été endommagé à  la suite d’une manifestation locale qui a dégénéré en véritable guérilla urbaine.

Un mois de janvier très chaud

Au cours des événements du mois de janvier à  Tabarka, et alors que l’hôtel Dar Ismaïl (4*) [photo], propriété de Youssef Mimouni, s’apprêtait à  être géré par la chaîne Golden Tulip, des manifestants ont mis le feu à  une partie de l’établissement. Seules quelques chambres et une partie de la réception auraient été touchées. Le propriétaire des lieux a annoncé à  la presse que 30% de son hôtel avait été détruit, ce qui est contesté par des proches du dossier. Depuis, des travaux ont été entrepris et la partie endommagée est désormais comme neuve. A quelques km de là , à  la sortie de Nefza, c’est le petit hôtel Erraouabi (3*) qui a été endommagé au plus fort de la révolution. Durant cette même période, l’hôtel Thugga à  Téboursouk a, lui aussi, été vandalisé.
A Korbous, l’hôtel Dar Ismaïl Les Sources (3*), qui a ouvert ses portes il y un an après une rénovation complète (appartenant aussi à  Mimouni) a été totalement saccagé. Si aujourd’hui, l’intéressé semble avoir maille à  partir avec ses assureurs, certaines parties n’hésitent pas à  rappeler que l’hôtel avait été ouvert il y a un an sans autorisation préalable des autorités de tutelle. Dans la même localité, l’hôtel et la résidence Les Thermes (2*), spécialisés dans le tourisme thermal, ont fait l’objet de vols mais sans incendie. Le complexe appartenait à  Moncef Trabelsi. Il est désormais sous la tutelle d’un administrateur judiciaire et sa réouverture est imminente au vu des services qu’il rend à  la clientèle locale dans sa spécialité.D’un autre côté à  El Fahs, le complexe touristique et culturel Dar Ezzit (propriété de Lassaâd et Viktoria Hassouna), situé sur un domaine de 440 hectares avec une composante d’hébergement de 8 bungalows, a subi des actes de vandalisme dont le coût est estimé à  600.000 dinars. La plus grosse perte serait celle d’une huilerie remontant à  l’époque romaine.

Mais les dégâts les plus importants ont surtout été enregistrés dans le sud-est. L’hôtel Dar Ismaïl Les Dunes (3*), (appartenant encore à  Mimouni), a pour sa part été complètement pillé et incendié. Il est actuellement en état de ruine. Dans cette même région, l’hôtel Fawar (3*) appartenant à  Mongi Karaouli, a lui aussi été totalement ravagé. Selon des témoins que nous avons joints, même le carrelage du sol a été arraché avant que l’établissement ne soit la proie de flammes. Le fait que cet hôtel se situe dans une zone totalement isolée a certainement encouragé les vandales à  exercer leur basse besogne en toute impunité Le campement Najaâ, l’un des plus importants de la région, a aussi été volé puis brûlé totalement.La zone touristique de Douz a, pour sa part, été épargnée grâce à  la mobilisation des habitants de la région et des promoteurs qui ont protégé les installations en plaçant des vigiles aux abords des hôtels.

Trois questions fondamentales se posent aujourd’hui : les assurances indemniseront-elles les promoteurs (si tant est que les hôtels étaient couverts contre les émeutes et les mouvements populaires) ? Que va-t-il advenir du personnel employé dans ces établissements et qui se retrouve aujourd’hui au chômage forcé ? La justice sera-t-elle capable de retrouver puis de juger les responsables de ces actes ?

 H.H



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Bientôt un centre de thalasso de 4800 m² à  Gammarth

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L’hôtel Le Palace à  Gammarth s’apprête à  ouvrir un nouveau centre de thalassothérapie qui aura une capacité de 200 curistes par jour et qui emploiera 120 personnes. Les travaux ont atteint 85% de réalisation. Le projet, entamé il y a deux ans, a été confirmé par Borhène Snoussi, directeur général de l’hôtel, et ce malgré les bouleversements qui ont touché l’établissement actuellement sous la tutelle d’un administrateur judiciaire.

Particularité du centre : il répondra à  un nouveau concept élaboré en Tunisie par Dr Kaouther Meddeb avec pour objectif de cibler les curistes et rehausser le côté thérapeutique de la thalassothérapie. Le centre sera équipé d’un matériel de pointe qui prendra en considération notamment les besoins spécifiques des personnes âgées. « Il s’agira aussi d’améliorer les cures et leur efficacité » a souligné Dr Meddeb qui dirigera l’établissement.

Hilton ou pas Hilton ?

Sur un autre plan, la prise en gestion du Palace par la chaîne Hilton reste encore en suspend. Interrogé sur le sujet, Borhène Snoussi n’a pu apporter de réponse. « Je ne saurai que vous dire, je ne suis que le directeur général de l’hôtel » a-t-il déclaré à  un groupe de journalistes. « L’hôtel n’a jamais fermé, nous avons juste fait un break et nous voulons relancer notre établissement ».
Dans un communiqué récent, le groupe Hilton Worldwide confirmait qu’il restait pleinement engagé par son contrat de gestion de l’hôtel Le Palace à  Gammarth. « Nous continuons à  avoir des contacts avec le ministère du Commerce et du Tourisme, la Banque de Tunisie et l’administrateur judiciaire désigné et, à  présent, responsable de la gestion de la société propriétaire ». Le même communiqué précise que Hilton a informé l’administrateur judicaire de sa position et « attend de recevoir le retour de l’administrateur judiciaire sur l’avenir de l’hôtel et parvenir à  un accord sur le rôle futur de Hilton Worldwide ».

Lire aussi nos articles à  ce sujet :
Le contrat Hilton-Le Palace dans l’impasse totale
Hilton confirme son retour en Tunisie malgré la fuite de son associé initial 



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Emirates lance un «concours-voyages» sur le Net en Tunisie

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La compagnie Emirates organise entre le 11 avril et le 10 mai 2011 un concours sur les voyages au profit de la communauté internaute en Tunisie organisée en collaboration avec le site JetsetMagazine.net. «Ce concours permettra de couronner les meilleurs récits de voyages appelant à  la découverte, à  l’évasion et à  l’aventure, et ce à  travers une plateforme internet créée et dédiée à  cet effet» a expliqué Omar Al Banna, directeur du bureau d’Emirates en Tunisie dans un communiqué.

Les participants, dont les récits de voyages réaliseront les meilleurs scores de votes par les internautes, gagneront des billets d’avion (aller/retour) vers n’importe laquelle des destinations opérées par la compagnie (111 escales dans 66 pays). Pour participer à  ce concours, il est nécessaire de s’inscrire
sur : http://www.jetsetmagazine.net/site/concours_emirates/ et envoyer son récit de voyages avec éventuellement, des photos et des vidéos au plus tard le 25 avril 2011.



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Air France reprend ses vols directs vers Tokyo

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A partir de ce soir 8 avril 2011, Air France recommence à  exploiter ses vols directs vers Tokyo-Narita. Depuis le début de la catastrophe qui a touché le Japon, les vols vers Tokyo réalisaient une escale intermédiaire à  Séoul-Incheon pour assurer la relève des équipages. La compagnie annonce qu’elle n’a interrompu ses liaisons vers le Japon.
Dès les premières heures qui ont suivi la catastrophe, les équipes d’Air France se sont mobilisées pour permettre une reprise rapide des vols vers Tokyo et assurer l’exploitation continue des deux vols quotidiens reliant Paris-CDG à  la capitale japonaise.

Air France exploite deux vols quotidiens vers Tokyo-Narita et un vol quotidien vers Osaka-Kansai. Au départ de Tunis, la compagnie assure actuellement trois vols quotidiens sur Paris CDG.

La Fondation Air France a lancé une collecte de fonds auprès du personnel d’Air France KLM. Les sommes ainsi récoltées iront financer des initiatives en faveur des enfants et des jeunes.



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Le CETO lève les restrictions de voyage sur la Tunisie… en attendant le Quai d’Orsay

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La table ronde sur le thème du tourisme tunisien organisée aujourd’hui à  la mairie de Paris a été couronnée par une annonce importante : le CETO (le Cercle des tour-opérateurs français) a pris la décision de lever toutes les restrictions sur les voyages en Tunisie.

La rencontre, tenue à  l’initiative de Bertrand Delanoë, maire de la capitale française, a enregistré la participation du ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, du directeur général de l’ONTT, Habib Ammar, du directeur de la promotion et du marketing à  l’ONTT, Férid Fetni, et de la représentante de l’ONTT pour la France, Amel Hachani, qui avait convié une trentaine d’opérateurs et de journalistes français pour la circonstance.

Reste maintenant à  attendre que le ministère des Affaires étrangères français officialise cette levée de restriction afin que les touristes français puissent de nouveau réintégrer la Tunisie dans leurs programmes de vacances.
Boris Boillon, l’ambassadeur de France en Tunisie, devrait intervenir dans ce sens auprès de son département.

La dernière recommandation en matière de voyage du Quai d’Orsay remonte au 15 février 2011 et n’a pas été mise à  jour depuis cette date. Il y est encore stipulé que « la situation sécuritaire s’améliore en Tunisie sans être totalement stabilisée. Il reste déconseillé de se rendre dans l’intérieur du pays. Des séjours sur la zone côtière et dans l’île de Djerba ne sont désormais plus contre-indiqués ».



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Bertrand Delanoë, ambassadeur tout feu tout flamme

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Il est le maire de Paris mais certainement aussi le meilleur ambassadeur du tourisme tunisien en France actuellement. Bertrand Delanoë a déclaré aujourd’hui lors d’une table ronde : « ce n’est pas le moment de laisser les Tunisiens tomber. Il faut y aller ! C’est un acte de solidarité qui permet en même temps de se faire plaisir. »

Fin mars, il avait même proposé la candidature du peuple tunisien au prochain prix Nobel de la paix, en adressant un message au Comité Nobel.

Lors de sa dernière visite en Tunisie à  la mi-février, il avait également déclaré : « Le soulèvement pacifique tunisien a éveillé un espoir de liberté d’expression et de dignité pour tous les peuples opprimés dans le monde ». Un mois après la chute du régime de Ben Ali, il avait salué « une population intelligente et éduquée qui a su conquérir de la plus belle manière sa liberté ».

Né à  Tunis en 1950 mais ayant grandi à  Bizerte, le maire de Paris apporte une nouvelle fois la preuve qu’il milite de tout cœur en faveur de sa Tunisie, sans calcul, bravant le risque de donner à  ses opposants politiques l’occasion de le critiquer sur un sujet épineux pour certaines parties.

La portée de ses prises de position et de son engagement valent sans aucun doute mieux que n’importe laquelle des campagnes de publicité que l’administration du Tourisme aurait pu engager sur le marché français.

J.R



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Verra-t-on des touristes algériens cet été en Tunisie ?

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Le marché algérien sur la Tunisie n’a pas échappé à  la morosité ambiante dans le tourisme. Entre le 1er janvier et le 20 mars 2011, il a régressé de 35,3% (91 mille entrées enregistrées contre 141 mille une année auparavant). Mais l’Algérie n’est pas l’Europe et sa vision de la Tunisie post-révolutionnaire est différente dans son acceptation de la nouvelle conjoncture.

Cela étant, le marché baissera inéluctablement, mais aux yeux de ceux qui connaissent l’Algérie, il est encore temps de promouvoir la Tunisie. A ce propos, l’administration de tutelle a annoncé hier qu’elle se préparait à  lancer des opérations de promotion à  travers plusieurs actions. Tout d’abord, il s’agira d’inviter les médias algériens dans l’objectif de réconforter leurs compatriotes par rapport à  la situation sécuritaire qui règne dans le pays. Un véritable rallye Oran-Tunis, avec une cinquantaine de journalistes, sera organisé pour permettre aux médias de venir s’enquérir de la situation de visu sur le terrain.

Et pour encourager nos voisins immédiats à  venir même pendant Ramadan, Slim Chaker, secrétaire d’Etat au Tourisme, a annoncé, dans une interview au journal algérien El Watan, que les professionnels du tourisme préparent «un programme spécial Ramadan, qui n’a rien à  voir avec la dernière édition, qui va agrémenter le séjour des Algériens qui optent pour des vacances durant cette période».

Concrètement, l’ONTT, à  travers son antenne algéroise, s’est fixé pour objectif 350.000 touristes sur les mois de juin et juillet 2011. Ce sera moins que l’année dernière (400.000) mais personne n’osera s’en plaindre. La Tunisie sera également partie prenante des deux salons touristiques prévus en Algérie les prochains jours, à  Oran (SIAHA du 12 au 15 avril) et à  Alger (SITEV du 18 au 21 mai).

«J’invite mes frères algériens à  découvrir la Tunisie, ses régions, son peuple, sa culture, sa diversité, sans aucune restriction ou surveillance policière, laquelle a, dans un passé récent, tout fait pour cacher l’autre face du pays. Laissez-moi vous dire que le moment est venu pour que les touristes découvrent nos régions regorgeant d’inestimables trésors touristiques qui seront à  court et moyen termes valorisés» a également déclaré Slim Chaker. Réaction spontanée d’un Algérien dans un média électronique local : « C’est à  nous, Maghrébins, de nous serrer les coudes. Un voyage en Tunisie vaut mieux qu’une « Omra » par les temps actuels où les Algériens sont mal accueillis dans les aéroports Saoudiens».

De son côté, Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, a annoncé face à  un groupe de 16 journalistes algériens en visite en Tunisie, que des pourparlers avaient été engagés pour l’ouverture d’une desserte maritime entre l’Algérie et la Tunisie dont l’objectif sera d’offrir une alternative à  la voie terrestre. Les conditions d’accueil au niveau des postes frontières terrestres et aéroportuaires seront améliorés assure l’administration du Tourisme, consciente de l’apport de la clientèle algérienne qui génère 400 à  600 millions de dinars de recettes touristiques.
Sauf que chez certains observateurs, on craint que les autorités algériennes ne voient pas d’un très bon œil la venue en masse de ses ressortissants en Tunisie, de crainte d’une éventuelle « contagion révolutionnaire ».

J.R



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Les touristes suédois peuvent revenir en Tunisie mais rien n’est acquis

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La décision est tombée hier : le gouvernement suédois a finalement levé sa restriction de voyage sur la Tunisie. « En raison de la situation plus stable en terme de sécurité, le département d’Etat (ministère des Affaires étrangères) ne déconseille plus de voyager en Tunisie », ont indiqué les autorités suédoises dans un communiqué. En janvier dernier, Stockholm avait toutefois déjà  assoupli sa recommandation en déconseillant « tout voyage non nécessaire » vers la Tunisie.

Cette mesure va sans aucun doute permettre de relancer tant bien que mal le marché scandinave qui a chuté de 84% depuis le début de l’année, passant de 11.553 clients sur le premier trimestre 2010 (jusqu’au 20 mars) à  seulement 1858 touristes, recensés au cours des dix premiers jours de l’année 2011.

Pour certains observateurs, la reprise sera sans aucun loin d’être aisée d’autant que l’affaire du touriste chasseur de nationalité suédoise molesté à  Tunis par la foule au plus fort de la révolution a fait l’objet d’une importante couverture médiatique et continuera d’avoir un impact très négatif sur les voyages vers la Tunisie.

De son côté, Rami Jbali, représentant de l’ONTT pour la région, se veut toutefois optimiste : «le booking a commencé à  bouger il y a quelques jours, une reprise de confiance s’annonce, l’été ne sera pas exceptionnel mais l’arrière saison (à  partir de septembre) sera caractérisée par le retour à  la normale surtout avec les golfeurs qui n’auront aucune raison pour ne pas se rendre en Tunisie» explique-t-il.



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La séduction à  n’importe quel prix

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Un grand complexe hôtelier à  Djerba compterait actuellement 600 clients dans ses murs. L’information a de quoi réjouir, sauf qu’en réalité, la moitié serait là  grâce aux actions initiées par les T.O, à  savoir 1=2. Si l’on y ajoute les agents de voyages en éductour et les journalistes en reportage, il paraît sur les 600 touristes présents, seuls 150 ont réellement payé leur séjour rubis sur ongle !
Ne dit-on pas que quand on aime (ses touristes), on ne compte pas ?



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Le fric, c’est chic

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La filière touristique tunisienne en est toute fière : le budget de promotion finalement arrêté pour l’année 2011 sera de 60 MD ! Un record dont on ne se plaindra pas pour une fois.Rappelez-vous : il y a un an, ce budget était de 45 MD. Il y aurait donc presque de quoi pavoiser. Sauf que dans la conjoncture actuelle, il semblerait qu’on ait du mal à  utiliser cet argent à  bon escient et qu’on ait peur de le jeter par les fenêtres.
Les mauvaises langues vous diront toutefois que le jeter par les fenêtres aujourd’hui vaut toujours mieux que de l’avoir jeté dans les poches de Zaba & Co hier.



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Angelina Jolie au Radisson Djerba

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Visite éclair que celle d’Angelina Jolie au Radisson Blu à  Djerba. L’actrice américaine y a effectué un séjour d’une nuitée (arrivée lundi 4 en milieu d’après midi et repartie mardi 5 au matin) en utilisant des portes dérobées de l’hôtel et a préféré dîner dans sa suite. Elle a toutefois rencontré plusieurs tunisiens venus l’accueillir à  l’aéroport de Djerba ainsi que certains membres du personnel de l’établissement et semblait ravie de ces quelques contacts spontanés. 

La star hollywoodienne n’était pas en villégiature en Tunisie mais voyageait en sa qualité d’ambassadrice de bonne volonté du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR). Angelina Jolie s’est ensuite rendue au camp de réfugiés à  la frontière avec la Libye implanté à  7 km de Ras Jédir. Selon des témoins, elle est arrivée sous haute protection dans un convoi composé d’une dizaine de voitures protégées par l’armée tunisienne.

(Crédit photo : Jason Tanner)



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Statistiques du tourisme : ces chiffres qui ne surprennent personne

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Les dernières statistiques officielles du tourisme confirment ce à  quoi tout le monde s’attendait : la Tunisie a perdu 42,9% de ses entrées touristiques depuis le début de l’année 2011. A la date du 20 mars, ce sont officiellement 525.704 non-résidents étrangers qui ont été comptabilisés aux frontières (réfugiés à  Ras Jédir non compris). Il y a un an à  la même époque, la destination avait déjà  totalisé 13% de ses arrivées avec 920 mille touristes. Evidemment, entre 2010 et 2011, nulle comparaison n’est possible tellement la conjoncture est différente.

Grosso modo, tous les marchés ont vu leurs réalisations divisées par deux, sinon plus dans certains cas. C’est ainsi que les Français par exemple ont été 48% moins nombreux que l’année dernière à  la même époque. Les arrivées italiennes ont baissé, elles, de 40 % et celles en provenance de Belgique de 32%. Dans le même temps, le marché anglais a reculé de plus de 57% et celui de Suisse de 58%. Mais ce sont les marchés allemand, espagnol et tchèque qui semblent avoir été les plus affectés par la nouvelle conjoncture tunisienne. Au 20 mars, le marché allemand enregistrait -69,1%, l’Espagne -76%, la Tchéquie -79% et les pays scandinaves -84% ! En définitive, les arrivées européennes ont régressé de 54,1% avec un total de 151.398 arrivées de non-résidents, chiffre qui prend également en considération les centaines de journalistes étrangers venus en Tunisie non pas pour faire du tourisme mais pour raisons professionnelles.

Le Maghreb plus affecté que l’Europe

La révolution tunisienne, suivie quelques semaines après par le déclenchement de la guerre en Libye, ont provoqué une très importante baisse des arrivées en provenance de ce pays, naguère premier pourvoyeur de touristes sur la Tunisie. Entre le 1er janvier et 20 mars 2011, le marché libyen a chuté de 63% et celui d’Algérie de 35%.

La situation exceptionnelle que traverse le tourisme tunisien se reflète également sur les nuitées hôtelières. Depuis le début de l’année, elles ont baissé considérablement mais à  différents degrés selon les régions. A Tunis-ville, elles ont régressé de 49%, à  Gammarth de 45%, à  Nabeul et Hammamet de 61% et à  Yasmine-Hammamet de 59%. En descendant vers le Sahel, les chiffres ne sont pas plus reluisants. Les nuitées ont chuté de 67% à  Sousse, de 65% à  Monastir et autant à  Mahdia. A Djerba, elles ont été réduites de moitié avec une baisse de 52,4%. Il est cependant à  noter que ces taux prennent en considération les réalisations des dix premiers jours de janvier, soit juste avant la chute du régime, durant lesquels les nuitées avaient progressé de 3,3%.

Au niveau des recettes touristiques également, après une progression de 5% au cours de la première dizaine de janvier, elles ont reculé de 48% à  la date du 20 mars 2011 avec 263 millions de dinars contre 452 millions à  la même époque en 2010 et 508 millions en 2009.

Les espoirs portent maintenant sur une reprise même modérée des flux touristiques européens d’autant que la majorité des pays émetteurs ont aujourd’hui levé les restrictions de voyages sur la Tunisie. Reste que l’incertitude quant à  l’évolution de la situation demeurera tant qu’un retour à  la sécurité totale ne pourra être assuré. Par ailleurs, les événements de Libye ne participeront pas à  la reprise normale du tourisme en Tunisie de sitôt.

LBS



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Tunisair et Fram reconduisent leur partenariat aérien

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Entre la compagnie Tunisair et le T.O Fram, le partenariat semble toujours couler de source malgré la conjoncture nationale. Le 1er avril, Nabil Chettaoui, P-dg de Tunisair et Antoine Cachin, président du directoire de Fram, ont signé un accord de partenariat en vertu duquel la compagnie publique tunisienne assurera le transport de la clientèle touristique du T.O pour une période de 3 ans à  compter de l’hiver 2011. En réalité, il s’agit d’un renouvellement de contrat puisque Tunisair est le transporteur historique de Fram sur la destination à  travers des affrètements charters et des blocs sièges sur les vols réguliers.

L’événement revêt tout de même une certaine symbolique dans la mesure où elle intervient à  un moment où le tourisme tunisien passe par une crise sans précédent depuis la chute du régime Ben Ali. Nabil Chettaoui s’est tout de même voulu optimiste pariant sur un retour normal de l’activité touristique en 2012.

La signature de cet accord a aussi été l’occasion pour Tunisair d’annoncer la mise en place de tarifs flexibles sur les vols de Tunisair Express. «Fini les tarifs uniformes a-t-il déclaré. Dorénavant, on pourra voyager à  200 dinars le matin et à  seulement 50 dinars l’après-midi. Tout se calculera selon les disponibilités, les places vacantes».

Avec près de 100.000 clients sur la Tunisie en 2010 et un chiffre d’affaires de 18,8 millions d’euros avec le transporteur public, Fram compte sans aucun doute parmi les principaux voyagistes du marché français. Il gère par ailleurs 4 hôtels en Tunisie sous l’enseigne Framissima dont deux en propriété et une agence de voyages réceptive (Orange Tours Tunisie). Pour la relance de la destination, le T.O a annoncé le lancement d’une campagne de promotion en juin afin de cibler la clientèle de l’été.

(crédit photo : TAP)



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Le tourisme saharien ce lundi sur France 2

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La chaîne de télévision française « France 2 » diffusera un reportage sur le Sud tunisien à  l’occasion du récent voyage dans la région des ambassadeurs étrangers accrédités en Tunisie. Le reportage, réalisé par l’équipe de l’émission « TELEMATIN » sera diffusé lundi 4 avril 2011 à  6h38 du matin (heure tunisienne).

Par ailleurs et dans le cadre de la relance du tourisme tunisien en France, premier marché émetteur de touristes en Europe pour la Tunisie, et à  l’initiative de la Mairie de Paris une table ronde portant sur « le renouveau du tourisme en Tunisie » se tiendra le 8 avril 2011 au sein même de la mairie.

 Bertrand Delanoë, maire de Paris a, au lendemain de la révolution tunisienne et à  plusieurs reprises manifesté sa solidarité à  l’égard de la Tunisie, de son peuple et de son tourisme.

(crédit photo illustration : A. Rezgui)



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Le monde musulman devient une zone à  risque pour les touristes français

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Selon une étude Omnibus de GfK – GOT publiée par L’Echo Touristique en France, « l’ensemble des pays du monde musulman souffrent d’une image de pays à  risque ». Le cabinet d’études a interrogé 1 000 internautes du 9 au 16 mars 2011, sur leur perception de 12 pays de la région, après le début des soulèvements dans le monde musulman (notamment après la chute des anciens régimes en Tunisie puis en Egypte). Le magazine souligne que le sondage a été réalisé avant les frappes de la coalition en Libye. A la question : « Dans le contexte des soulèvements populaires dans le monde musulman, diriez-vous qu’il est risqué d’aller dans les pays suivants ? », un grand nombre répondent par l’affirmative. Sur les trois pays jugés les plus sûrs (Les Emirats arabes unis, le Maroc et la Turquie), plus de 47% des Français disent « oui, probablement » ou « oui, certainement ». Ces derniers semblent souffrir d’un amalgame bien que n’ayant pas subi de soulèvements populaires, souligne Omnibus de GfK – GOT.

On retiendra cependant qu’un Français sur trois estime que la Tunisie est un pays sûr, contre un sur quatre concernant l’Egypte ou l’Algérie. La Libye est, sans surprise, la « moins fréquentable ». A la question : « Seriez-vous prêt à  aller dans les pays suivants ? » du monde arabe, les Français montrent dans leurs réponses une réserve certaine. L’Egypte, la Jordanie et la Tunisie ont perdu près d’un tiers de leurs clients potentiels directement à  cause des troubles du premier trimestre 2011, souligne l’étude. L’hémorragie est moindre pour le Maroc, la Turquie et les Emirats arabes unis. Parmi les personnes qui avaient l’intention d’y aller avant les troubles géopolitiques, seule une personne sur cinq n’a pas envie de visiter chacune de ces trois destinations toujours selon L’Echo Touristique.



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Comment relancer le secteur des croisières du naufrage actuel

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MSC Cruises et Costa Croisières avaient donné le ton il y a quelques semaines : ils suspendaient provisoirement l’escale de La Goulette de leurs parcours en Méditerranée (lire notre article). Conséquence : le seul et unique port apte à  recevoir les navires de croisières en Tunisie a vu ses activités chuter totalement au cours des 3 premiers mois de l’année. En cause, la situation politique et sécuritaire jugée instable par les croisiéristes. Pour ne pas arranger les choses, la guerre en Libye a systématiquement créé des amalgames auprès des clients qui ont préféré éviter les croisières passant par Tunis.

Pour faire face à  la situation qui prévaut, l’Office de la marine marchande et des ports (OMMT), en collaboration avec l’ONTT, ont organisé le 31 mars un éductour à  l’intention d’une petite dizaine de professionnels étranger du secteur des croisières afin qu’ils découvrent par eux-mêmes la réalité du terrain et celui de la nouvelle Tunisie de l’après 14 Janvier. Le parcours qui leur a été élaboré était identique à  celui qu’empruntent traditionnellement les croisiéristes en escale d’une journée à  Tunis : Carthage-Sidi Bou Saïd et la Médina avec le Musée du Bardo. De toute évidence, l’opération a atteint ses objectifs car la réaction des participants a été unanime : le climat général de la capitale tunisienne et ses alentours permet le retour des croisières. Pour Laurent Sicard, premier responsable de Meda Cruise, spécialiste français du transport maritime, il est indéniable que le quai du port de la Goulette est « techniquement parfait et permet l’accostage des bateaux à  grand tirant d’eau ». Mais cet atout à  lui tout seul ne permettra pas de faire revenir les clients. John Terck, directeur général du croisiériste Royal Caribbean (RCC) basé à  Miami, confirme qu’aux Etats-Unis et en Europe, la proximité de la Tunisie avec la Libye provoque des malentendus. « Les gens confondent entre les deux pays et on espère que les événements en Libye se termineront rapidement » a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec la presse à  Tunis. Chez Royal Caribbean, la Tunisie n’a pas été annulée, mais ce sont les passagers qui sont en phase d’attente « afin de voir si la stabilité et la sécurité sont vraiment assurées dans le pays. »

Près de 900.000 croisiéristes

En 2010, la Tunisie a enregistré un total de 895.000 croisiéristes qui ont généré l’équivalent de 90 millions de dinars de recettes en devises. Chiffre confirmé par Slim Chaker, secrétaire d’Etat au Tourisme, qui rappelle à  ce propos que le secteur est en pleine phase de croissance aussi bien en Tunisie que dans le monde. En 2004, le port de la Goulette avait totalisé 415.000 croisiéristes. Comme quoi, les chiffres ont littéralement doublé en 6 ans. Selon les estimations, sur chaque bateau accostant, environ les deux tiers des passagers descendent à  terre tandis qu’un tiers reste à  bord. L’escale tunisienne propose en effet tout un ensemble d’atouts, dont notamment la proximité immédiate des sites archéologiques par rapport au port, en plus des avantages qu’offrent les installations du port en Duty Free, restaurants, centres d’artisanat, spa… « Les installations du port de la Goulette sont les meilleures en Méditerranée » déclare le représentant de RCC qui recommande « de ne pas les garder cachées ». Car faut-il le rappeler, le terminal était géré en concession par une société appartenant à  Sakhr El Matri, gendre du président déchu, qui en tirait tous les avantages (lire à  ce propos).

En attendant, MSC maintient la suspension de l’escale de Tunis. Neil Palomba, représentant du croisiériste, tient à  souligner que celle-ci n’a pas été remplacée par une autre escale en Méditerranée. Les passagers se sont vu proposer une journée en mer en guise de compensation. « MSC avait prévu 11 escales en 2011 totalisant 11.000 passagers sur La Goulette mais ce sont les passagers eux-mêmes qui décident des programmes d’escales ». Autrement dit, le croisiériste a du se plier à  la volonté de ses clients. Il se veut cependant réaliste : « vous avez notre soutien et Tunis est une escale importante pour nous ».

De toute évidence, la Tunisie a besoin de rassurer pour espérer voir revenir les croisières. Anton Buttigieg, représentant portuaire maltais à  travers la société Thomas Smith & Co, suggère par exemple la levée des taxes sur les croisières, afin d’encourager les passagers. Une proposition qui serait déjà  à  l’étude entre les ministères du Transport, du Tourisme et de la Culture aux dires du secrétaire d’Etat au Tourisme.

Le travail de lobbying est également une nécessité dans la situation qui prévaut. Parmi les invités de l’OMMP, on a justement compté un lobbyiste de taille en la personne de Giovanni Spadonni. Cet Italien préside la Med Cruise, qui est l’association des ports de croisières en Méditerranée, laquelle compte une centaine de membres (dont la Goulette). Selon lui, il est important de faire parler de la Tunisie. « Au cours du dernier salon international de Miami, qui est un rendez-vous important de l’industrie des croisières, j’ai parlé de l’Odyssée grecque dont l’itinéraire passe par Djerba. La Tunisie est une destination très importante pour nous et je vous confirme le soutien et les encouragements du conseil d’administration de Med Cruise qui va déployer des efforts en votre faveur. »

Toujours est-il qu’à  l’heure où la majorité des pays européens a levé les restrictions de voyages sur la Tunisie, on peut s’étonner de voir que les croisiéristes n’ont pas suivi le mouvement.

Hédi HAMDI



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Le contrat Hilton-Le Palace dans l’impasse totale

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Serait-on face au feuilleton hôtelier de l’année ? L’hôtel Le Palace à  Gammarth ne devrait finalement pas arborer l’enseigne Hilton comme cela avait pourtant été confirmé début février 2011 par Christian Grage, vice-président des opérations de Hilton Worlwide pour la région, lors de son passage à  Tunis. Le directeur général nommé par Hilton, Olivier de Kermel, supposé assurer la passation entre l’ancienne et la nouvelle direction, n’est plus à  son poste et l’hôtel continue d’être dirigé par Borhane Snoussi. Seule différence : un administrateur judiciaire a été nommé car l’établissement fait partie des biens ayant appartenu à  Belhassen Trabelsi, beau-frère du président déchu, actuellement en fuite. La STTG, société propriétaire de l’hôtel, était en effet détenue à  hauteur de 75 % par Trabelsi, le reste du tour de table étant réparti entre plusieurs actionnaires, notamment des banques d’investissement, en tête desquelles la Banque de Tunisie.

Dans le contrat initial, il était question que Belhassen Trabelsi procède à  des investissements lourds d’un montant estimé entre 18 et 20 millions de dinars pour la mise de l’hôtel aux normes Hilton. Au cours du dernier trimestre de l’année 2010, certains travaux avaient été entamés en même temps que la piscine couverte et le centre de spa avaient été démolis dans l’objectif d’être reconstruits. De même que quelques chambres types avaient été aménagées dans la perspective du changement de l’enseigne Karthago (marque touristique de Belhassen Trabelsi) vers celle de Hilton.

L’accord entre les deux parties portait sur un contrat de gestion pour compte sur une période de 20 ans. Mais contrairement aux rumeurs circulant actuellement, à  aucun moment, le groupe Hilton Worlwide n’a injecté de fonds en faveur de ce projet, les investissement nécessaires à  la mise à  niveau de l’hôtel étant à  la seule charge de sa société propriétaire.

Avec la fuite de son propriétaire et sa mise sous la tutelle de l’Etat, il semble aujourd’hui impossible pour l’hôtel Le Palace de poursuivre sa mise à  niveau faute de fonds propres. Logiquement, le contrat devrait donc devenir caduc, ce que le groupe Hilton semble avoir saisi, d’où son absence totale de réaction par rapport à  la situation qui prévaut.

Du côté de Gammarth, on s’attache aujourd’hui à  redémarrer les activités commerciales de l’hôtel car il y va aussi de l’avenir des 280 employés de l’établissement. Le Palace a rouvert ses portes il y a environ un mois après avoir connu des troubles sociaux. Les travaux de rénovation sont totalement arrêtés.

A moins que Hilton n’exige qu’on lui rembourse les 300.000 dollars dépensés en faveur du directeur général qu’elle avait affecté, entre salaire (7000 euros mensuels), location de villa (6000 dinars) et autres frais, le dossier semble être aujourd’hui définitivement clos.

 H.H



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100.000 sièges de moins sur la Tunisie chaque semaine

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Les événements ayant abouti au changement de régimes en Tunisie et en Egypte ont eu un impact sur le transport aérien, avec au moins 100.000 sièges par semaine en moins dans chacun des deux pays. Ce chiffre a été révélé dans un rapport du cabinet Innovata, spécialiste des données sur l’aviation, rendu public par Reuters. Conséquence : les compagnies aériennes ont revu à  la baisse leurs programmes habituels tandis que sur le charter, l’incertitude demeure face à  un niveau de réservation en berne.

 « Lors de la semaine ayant précédé le départ de l’ancien président tunisien Zine ben Ali, le 14 janvier, les compagnies aériennes ont effectué 733 vols vers ou en provenance de Tunis, pour un total de 107.000 sièges », indique le rapport. « Entre cette semaine et la même semaine au mois de mars, période de grande incertitude suivant la chute du président égyptien Hosni Moubarak et le début de la révolte en Libye, 57 vols hebdomadaires sur Tunis ont été suspendus, avec 9.400 sièges de moins chaque semaine ».

Toujours selon Innovata, « ces modifications se traduisent par un recul de 6,2% du nombre de kilomètres par siège disponible, une mesure de la capacité des compagnies aériennes en fonction des distances parcourues » citant toutefois l’exemple de Saudi Arabian Airlines qui a relevé de 35% le nombre de sièges disponibles vers la Tunisie, tout en maintenant six vols par semaine.

Il n’empêche que les troubles au Maghreb viennent à  leur tour affecter un secteur du transport aérien qui a déjà  dû compter avec un hiver particulièrement rigoureux dans l’ensemble de l’Europe et qui subit l’impact de la flambée des prix des carburants.Avant même le début des frappes en Libye, Air France et Emirates avaient déjà  fortement revu à  la baisse les capacités programmées vers Tunis pour le mois d’avril a confirmé Reuters. « A plus long terme, le transport aérien pourrait, selon des analystes, profiter d’un essor de l’investissement en Afrique du Nord une fois qu’elle se sera stabilisée mais l’échéance d’un tel développement reste encore très incertaine ».

Relayant l’analyse du cabinet, l’Association internationale du transport aérien (IATA) a indiqué hier avoir enregistré en février « une progression beaucoup moins forte que prévu, essentiellement en raison des troubles politiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ». Le trafic passagers international a ainsi augmenté de 6% en février en rythme annuel, contre une progression (révisée à  la baisse) de 8,4% en janvier. »Les troubles politiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en février ont, selon les estimations, amputé le trafic international d’environ 1% « , a précisé l’IATA.



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Le Maroc consolide son offre balnéaire

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La destination Maroc se transforme et s’enrichit avec l’ouverture de nouvelles stations balnéaires, nouvelle génération, sur la Méditerranée et l’Atlantique. Après Saïdia et Mazagan en 2009, Mogador-Essaouira, la 3ème station du Plan Azur, a ouvert ses portes à  partir du 1er mars 2011. Ces 3 nouvelles destinations viennent compléter l’offre d’Agadir et offrir une nouvelle conception du Maroc balnéaire qui allie plage et culture, activités sportives, arrière-pays, bien-être… Le littoral marocain compte 3500 km.Mogador-Essaouira est située au sein d’un domaine forestier de 600 hectares. Cet éco-resort, nouvelle génération et haut de gamme, s’intègre à  son environnement naturel, culturel et historique qu’est la ville d’Essaouira et ses environs. Mogador est présentée par les autorités touristiques comme station exemplaire en matière de développement intégré et durable grâce à  un aménagement qui préserve et valorise la végétation existante et épouse la topographie du site. Le Sofitel Essaouira Médina & Spa est le premier établissement de la station Mogador à  ouvrir ses portes le 1er mars 2011.



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Les agences de voyages tunisiennes disent tout haut ce qu’elles ont pensé tout bas 23 ans durant

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L’assemblée générale ordinaire de la fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), tenue le 26 mars, s’annonçait tendue. Elle s’est effectivement déroulée dans des conditions houleuses. Beaucoup parmi les jeunes adhérents avaient décidé de faire la révolution de leur secteur dans l’objectif de tirer un trait avec le passé. De plus et quelques jours auparavant, le président de la FTAV, Tahar Saïhi, avait annoncé sa démission à  l’issue de l’AGO (voir notre article à  ce sujet) à  cause de dissensions importantes au sein même du bureau directeur et de pressions diverses jugées inacceptables. Le 23 mars en effet, 7 membres du bureau avaient émis des réserves sur le rapport financier sans en préciser les raisons tandis que d’autres ont cherché, par la force, à  faire disparaître des documents !
Dans ce contexte de tension, 130 agents de voyages, sur les 540 adhérents à  la FTAV, ont assisté à  l’assemblée générale afin d’approuver ou pas le rapport moral et financier de la fédération sur la période mai 2009-mars 2011. Tahar Saïhi n’a pu cacher son amertume face au climat au sein de son bureau directeur estimant certains de ses membres comme étant « non crédibles », accusant « ceux qui ont tombé le masque ces derniers temps » tout en dénonçant les « hypocrites » et « ceux qui étaient absents pendant la révolution et qui profitent aujourd’hui de ses retombées ».

En plus de faire face à  des dissensions internes à  son bureau directeur, la FTAV a du affronter un autre courant, celui des jeunes agents de voyages, bien décidés à  faire changer les choses. Mohamed Ali Toumi, directeur général de Kyranis Travel (Tunis), a dénoncé des vices de formes et de fonds dans l’ancien processus électoral de la fédération, pointant du doigt tout un ensemble de facteurs jugés inacceptables et qui menacent l’avenir de la profession d’agent de voyages ne ménageant ni les hôteliers « qui pratiquent des prix inacceptables », ni Amadeus Tunisie « qui s’est transformée en agence de voyages ». Pour Karim Jaziri, de l’agence Lucky Tours (Sousse), le problème de la fédération est politique : « on entre au bureau de la FTAV non pas pour défendre les intérêts de la profession mais pour des raisons politiques » a-t-il déclaré. L’intervenant a appelé à  changer les statuts de la fédération. « La constitution de la Tunisie va changer, donc il faut changer le statut de la FTAV » a-t-il affirmé. Quant à  Dhafer Ltaïef, de l’agence Nord Sud Voyages, il s’est insurgé contre le trésorier de la FTAV qui représente une agence relevant du RCD. « Tahar Saïhi a fait part de laxisme » a accusé pour sa part Faouzi Mejdoub, de l’agence Spécial Tours. « Il s’est laissé déborder par une aile au sein de la fédération, qui a servi ses propres intérêts ». Interrogé sur l’identité de cette personne, F. Mejdoub a accusé «Ridha Baccar, Mondial Tours ». Parlant de l’avenir de la corporation, le patron de Spécial Tours a suggéré de « gérer la FTAV comme une entreprise, de changer les méthodes de travail et l’approche et de se remettre en question ».
Si certaines parmi les propositions émises sont sans aucun doute à  prendre en considération, d’autres agents de voyages, peut-être emportés par leur enthousiasme révolutionnaire, ont porté de graves accusations de corruption à  l’encontre de certains de leurs confrères, sans en apporter des preuves et oubliant quelque peu le sens des réalités. Autant donc dire que cette assemblée générale ordinaire s’est transformée en un forum où l’on est venu laver son linge sale en famille.

Les voix de la sagesse

Dans cette ambiance de dénigrement, certaines voix se sont tout de même élevées pour rendre à  César ce qui lui appartient. Karim Ben Mrad, directeur général de l’agence Punic Tours, a reconnu que « le bureau de Tahar Saïhi a fait de bonnes choses, demandant à  l’intéressé de « rester pour ne pas laisser de vide ». Quant à  Sihem Zaïem, directrice générale de l’agence Tunisivisions, elle a souligné « l’importance d’avoir une FTAV forte, digne et écoutée par tous et c’est quand [nous] sommes unis que nous sommes plus forts ». Mais c’est la montée à  la tribune de Mongi Gueddas, patron de l’agence Hayet Travel et sans aucun doute l’un des doyens du secteur, qui a remis les pendules à  l’heure : « pendant que vous parlez, les partis politiques sont en train de préparer leur programme. Savez-vous quelle sera leur position par rapport au tourisme ? C’est à  cela qu’il faut penser » s’est-il exclamé. « Le plus important, ce n’est pas celui qui préside la FTAV, c’est celui qui pense à  notre destin d’agents de voyages ».
Cette assemblée générale ordinaire, convoquée pour approuver les rapports moral et financier, a finalement servi de tribune aux agences de voyages pour exprimer leur mal-être et les inquiétudes liées à  leur profession. Après des débats qui ont duré plusieurs heures, il a finalement été décidé de provoquer une assemblée générale extraordinaire élective dans les 45 jours pour choisir un nouveau bureau. En attendant, les candidats se devront de préparer leur liste et surtout leur programme de travail. Quant à  Tahar Saïhi -répondant à  la demande générale- il a finalement accepté de sursoir à  sa démission, le temps que de nouvelles élections puissent être organisées et afin d’assurer une transition en douceur.

Hédi HAMDI



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Circulez, y a plus rien à  voir

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Le ministère du Tourisme voulait faire bonne figure en invitant des ambassadeurs de pays étrangers accrédités en Tunisie pour leur démontrer que les régions de Tozeur et Kébili étaient sûres et qu’il n’y avait plus lieu de maintenir des restrictions de voyages sur la zone.

Finalement, comme chacun l’a su, le convoi a essuyé des jets de pierre à  Souk Lahad semant un début de panique.

L’administration du Tourisme voulait rassurer les diplomates, c’est finalement tout le contraire qui s’est produit. Elle leur a apporté la preuve qu’en Tunisie, il demeure encore des poches d’insécurité.

Ne nous voilons pas la face et cessons les méthodes benalistes ! Non, le pays n’est pas sécurisé et n’importe quel Tunisien vous le dira. A force de vouloir relancer le tourisme à  tout prix, on ose prendre des risques. Faut-il attendre qu’un drame arrive et que, par exemple, des touristes se fassent attaquer pour se résoudre à  cesser la langue de bois ?

Justement, à  propos de dispositions, comment se fait-il que l’opération du week-end a connu un tel dérapage sécuritaire ? Pourquoi les mesures nécessaires de sécurité et de communication auprès des populations n’ont-elles pas été prises au préalable par les ministères concernés : Tourisme, Intérieur et Défense ?

C’est la preuve que la chose a été traitée avec légèreté. Elle confirme que les ministres très provisoires du gouvernement de transition ne sont pas en mesure d’assumer la situation.

Ce qui s’est passé est tout simplement une honte. Il ne reste plus qu’à  nos touristes d’être confinés dans les hôtels. Ailleurs, il n’y a plus rien à  voir. Circulez.

JBL



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Tahar Saïhi

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Après 5 années passées à  la présidence de la fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Tahar Saïhi a décidé de s’en aller un an avant la fin de son mandat. Déçu par l’ambiance prévalent au sein de son bureau et des débordements survenus dans le sillage de la révolution tunisienne, il a fait le choix de passer le témoin. En mai 2011, il quittera donc définitivement ce poste qui l’avait vu succéder à  Adel Boussarsar et à  d’autres grands noms du secteur du tourisme et des voyages en Tunisie.

Et pourtant, le bilan de Tahar Saïhi à  la tête de la corporation est loin d’être négatif malgré les difficultés conjoncturelles et structurelles que vit le secteur depuis plusieurs années. Si certains de ses détracteurs l’ont accusé de laxisme, ils ne pourront cependant pas nier qu’il fut à  l’origine du déblocage de l’Inclusive Tour au profit des agences de voyages, déblocage qui marqua un tournant dans l’histoire du secteur.

Déchargé de ses responsabilités au sein de la FTAV et après avoir refusé un poste de secrétaire d’Etat au Tourisme dans le premier gouvernement Mohamed Ghannouchi après le 14 janvier 2011, Tahar Saïhi devrait selon toute logique se consacrer totalement à  ses affaires en cette année 2011 qui s’annonce exceptionnellement difficile. Ses affaires, c’est bien sûr son agence de voyages, Orange Tour Tunisie, réceptif du tour-opérateur français Fram, son partenaire de toujours. C’est aussi son nouveau projet, un hôtel 4 étoiles à  Sbeïtla en cours de finalisation, qui marque une extension logique et légitime de ses activités.

L’ancien fonctionnaire de l’ONTT a donc fait du chemin depuis le temps où il présidait notamment aux destinées de la représentation du tourisme tunisien en France. Les mauvaises langues ont, de temps à  autres, rappelé à  qui voulait bien l’entendre que c’est grâce à  ce poste qu’il a tissé des liens avec son partenaire historique. Mais Saïhi, qui n’a rien à  se reprocher, pourrait lui aussi préciser qu’il était loin d’être le seul dans son cas (ce ne sont pas les exemples qui manquent) à  une époque où le tourisme tunisien poursuivait sa phase de construction. C’était « Wakt el Ghafla » certes mais contrairement à  d’autres parmi ses confrères, son projet à  lui a bel et bien réussi et fait honneur à  la profession.

H.H



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FTAV : pourquoi Tahar Saïhi a-t-il démissionné

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Le président de la fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Tahar Saïhi, a présenté sa démission ce mardi. « Par cet acte citoyen, j’espère pouvoir contribuer, à  mon niveau, à  arroser les semences de la démocratie naissante dans notre pays et ouvrir les portes grandes ouvertes pour que les brises de cette révolution puissent rafraîchir et embaumer notre secteur touristique » a expliqué l’intéressé dans un courrier transmis aux adhérents de la fédération et dont DestinationTunisie.info a obtenu une copie. Cependant, cette démission ne prendra effet que le 26 mars 2011, soit juste après la fin des travaux de l’assemblée générale ordinaire qui doit se dérouler à  Gammarth et qui s’annonce houleuse.

L’évocation de la révolution dans la lettre de Tahar Saïhi n’est pas sans signification. Selon certaines indiscrétions, le climat au sein de la FTAV est en effet devenu très tendu après le 14 janvier et beaucoup parmi les membres du bureau appellent à  la gestion des affaires du secteur d’une autre manière. La fin du monopole de l’Etat sur la Omra et le Haj serait pour beaucoup dans les litiges apparus ces dernières semaines.

Cela dit, la réunion du 26 mars pourrait donner lieu à  deux scénarios : le premier consiste en l’acceptation par le conseil de la démission de son président, ce qui entraînera la provocation d’une assemblée générale élective conformément aux statuts de la FTAV pour choisir un nouveau président. Le deuxième scénario pourrait voir le conseil refuser la démission de son président, lequel serait donc maintenu jusqu’au terme de son mandat qui s’achève normalement le 29 mai 2012. Dans ce dernier cas, Tahar Saïhi, pour rester, pourrait poser certaines conditions destinées à  ramener la quiétude dans les rangs de la corporation.

Les dernières élections à  la FTAV remontent au 30 mai 2009 et le président élu estime n’avoir « ménagé aucun effort pour être à  la hauteur et défendre exclusivement les intérêts de la profession pour que la fédération, au plus haut niveau, soit respectée et écoutée ». Tahar Saïhi a précisé être disposé à  rendre des comptes si nécessaires après la fin de son mandat. Une manière d’assumer les décisions prises et de défier quelque part ceux qui seraient tentés de porter certaines accusations à  son encontre.

H.H



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Algérie : investissement émirati pour un hôtel 5 étoiles

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C’est probablement le plus grand projet d’investissement de la dernière décennie en Algérie. L’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) algérienne et le groupe Emirates International investissement Company (EIIC) ont signé hier deux conventions d’investissements pour un parc de loisirs et un hôtel cinq étoiles d’un montant de plus de 5 milliards de dollars.

Le projet comprend un hôtel 5 étoiles prévu à  Moretti, dans la commune de Staoueli, d’un coût de 196 millions de dollars, qui devrait créer plus de 778 emplois directs.L’établissement, dont la réalisation s’étalera sur trois ans, comportera 292 chambres, un appart-hôtel de 162 unités, une structure de remise en forme, un centre d’affaires et des salles de conférence.

Le projet du parc Dounya, d’une superficie de 800 hectares au nord-ouest d’Alger, coûtera au total environ 5,2 milliards de dollars et devrait générer plus de 8.750 emplois directs, selon ses concepteurs. Il comporte un grand parc, des espaces verts, des aires récréatives et installations éducatives, un hôpital, une école internationale, des résidences, des villas et des logements notamment.



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Libye : le trafic aérien international totalement dévié

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Les conséquences de la création d’une zone d’exclusion aérienne sur la Libye a d’énormes répercussions sur le trafic aérien de ce pays mais également sur le survol de ce territoire par des appareils commerciaux. Sur place, les compagnies aériennes locales sont totalement immobilisées et la totalité des vols suspendus.

Du côté de Tunisair, et après le rapatriement d’urgence de près de 5000 Tunisiens à  partir de Tripoli via ses vols réguliers et plusieurs vols supplémentaires, les dessertes ont été suspendues faute de passagers depuis le 12 mars 2011. De son côté, Tunisair Express a également supprimé ses liaisons entre Sfax et Tripoli en l’absence de demande.

Et depuis le 18 mars, date du vote de la résolution 1973 de l’ONU, les directions de l’aviation civile des pays opérant vers la Libye ou survolant le territoire ont diffusé des Notam (notice to airmen) signifiant l’interdiction de pénétrer dans l’espace aérien libyen pour tous les pilotes et pour annoncer la présence d’appareils militaires dans l’espace aérien civil.

Chez Air France par exemple, des consignes ont été données pour changer de route en passant plus à  droite, au-dessus de la Mer Rouge », explique Eddine Lechlech, chargé de communication au sein de la compagnie française au Point. « Ce sont des mesures de sûreté prises pour éviter tout problème. Mais la conséquence est un allongement du temps de vol ».

Du côté d’Air Austral, qui opère entre la France et la Réunion en survolant une partie de la Libye, les plans de vols ont également été changés en faisant passer les avions plus à  l’Est, au-dessus de l’Egypte, de la Grèce et en longeant la côte Ouest de l’Italie. Conséquence pour les passagers, un allongement d’une trentaine de minutes, mais jugé « primordial » par la compagnie pour la sécurité de ses passagers.



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Quel avenir pour les avoirs touristiques libyens en Tunisie

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Le gel des avoirs de la famille Kadhafi par décision onusienne aura-t-elle des conséquences sur les deux principales sociétés d’investissements libyennes qui opèrent en Tunisie ?

La LAICO et la LAFICO (Libyan Arab Foreign Investment Company), filiale du fonds souverain Libyan Investment Authority (LIA) contrôlée par les membres de la famille du dirigeant libyen, sont en effet les deux groupes ayant investi dans le secteur de l’hôtellerie en Tunisie.

La LAFICO, tout d’abord, possède la totalité du complexe Dar Jerba (loué au français Marmara), l’hôtel Dar Ezzahra (en banlieue sud de Tunis) ainsi que l’hôtel du Lac en plein centre de Tunis (fermé).

La compagnie LAICO est propriétaire pour sa part d’un hôtel 4 étoiles à  Djerba, d’un 5 étoiles à  Hammamet (tous deux ex-Karthago) et de l’ex-Abou Nawas Tunis actuellement en chantier de rénovation globale.

Pour l’heure, il semblerait que les entreprises ne soient pas directement concernées, du moins pour le moment. Mais le personnel de certains hôtels ne cache pas son inquiétude quant à  son avenir professionnel.

La LAICO dispose d’une chaîne d’une quinzaine d’hôtels établis sur le continent africain dont certains ont un management tunisien.



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Tunisair Express révèle enfin ses nouvelles couleurs

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Changement de look et de couleurs pour l’ex-Sevenair qui adopte une nouvelle identité en rupture avec le passé.

La compagnie aérienne des lignes intérieures et internationales (c’est son nom officiel tel que mentionné au registre du commerce) a en réalité connu deux périodes : celle de ses début en tant que Tuninter de 1991 à  2007, puis celle de Sevenair de 2007 jusqu’au 14 janvier 2011. Désormais, elle s’appellera Tunisair Express, « afin de confirmer son adhésion au pavillon de la compagnie nationale Tunisair » souligne la compagnie dans un communiqué. Appartenant au groupe Tunisair en tant que filiale, elle sera désormais intégrée à  sa maison-mère et opèrera comme une direction spécialisée.

Les avions de Tunisair Express vont arborer progressivement dans les prochains jours leur nouvel emblème fondé sur le logo de Tunisair auquel a été rajouté l’adjectif ‘‘Express » choisi pour exprimer l’idée des dessertes courtes et moyen-courriers qui caractérisent la nature du trafic de la compagnie. « L’association de deux tons de couleurs a pour but de valoriser l’appartenance à  la Tunisie (le rouge) et matérialiser la nature de l’activité (le bleu) qui renvoie l’imaginaire du consommateur vers le ciel » a expliqué la compagnie.

Dotée d’une flotte de 4 appareils (1 CRJ 900 de 88 sièges et 3 ATR 72 de 70 sièges), Tunisair Express confirme qu’elle ne changera pas de vocation et qu’elle « s’accordera à  assurer sa mission de désenclavement des régions de l’intérieur de la Tunisie en assurant des liaisons régulières sur l’ensemble des aéroports ».

Devenue entité à  part entière au sein de Tunisair, elle permettra à  cette dernière de développer et de mieux rentabiliser certaines lignes régulières et charters de proximité grâce à  des capacités en sièges appropriées permettant une optimisation du remplissage et des coûts d’exploitation dans un esprit de synergie et de complémentarités entre les différents types de trafic.



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Le fisc et la CNSS lâcheront-ils du lest pour les agences de voyages ?

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Les agences de voyages tunisiennes sollicitent des mesures de soutien pour surmonter la crise touristique actuelle. Le sujet a été au centre d’une séance de travail tenue hier matin au ministère du Tourisme entre Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, et Tahar Saïhi, président de la fédération tunisienne des agences de voyages qui était accompagné des membres du conseil exécutif de la fédération. Le débat a essentiellement porté sur l’examen et la validation de plusieurs mesures de soutien aux agences de voyages qui passent aujourd’hui par une conjoncture difficile surtout d’ordre social et financier.

Le ministre a confirmé la volonté du gouvernement de soutenir la relance du secteur des agences.

Il a en outre précisé que les mesures de soutien aux agences de voyages sollicitées auprès d’autres ministères ont pour objectif de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour sauver la saison touristique et de dissiper les craintes de la profession quant aux difficultés qui marquent la conjoncture actuelle.

Ces mesures portent sur le report de paiement des cotisations patronales de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et l’établissement d’un accord sur des paiements échelonnés.

Le ministère des Finances a été également sollicité pour différer de six mois le paiement des taxes, reporter pour la même période le paiement des impôts sur les sociétés relatifs à  l’année 2010 et des tiers provisionnels relatifs à  2011, et de différer de six mois le paiement de la retenue à  la source. Ces mesures de soutien portent par ailleurs sur l’octroi aux agences de voyages, qui en feraient la demande, des facilités de crédits afin de leur permettre d’assurer le paiement des charges d’exploitation et notamment salariales.Toutes ces mesures de soutien ont fait l’objet de correspondances que le ministère du Commerce et du Tourisme a transmis aux autres ministères concernés.

Au menu également de la réunion, la promotion du tourisme intérieur et sur la restructuration du marché de la Omra et du pèlerinage.



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40 kg de shopping à  Istanbul pour les Tunisiens, 40 jours et 40 nuits durant

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Istanbul accueille depuis hier son premier festival du shopping qui se déroulera jusqu’au 28 avril 2011. « Istanbul Shopping Fest », nom donné à  la manifestation, proposera plusieurs évènements et activités avec des commerces ouverts jusqu’à  2h du matin sur l’avenue de BaÄŸdat, dans la partie anatolienne de la ville, tandis que les centres commerciaux seront ouverts tous les jours jusqu’à  23h, et d’autres 24/24, offrant des réductions sur les prix jusqu’à  30%.

Istanbul s’attend à  recevoir des milliers de visiteurs de partout dans le monde pour 40 jours de shopping pour certainement confirmer sa réputation de ville qui ne dort jamais, mais aussi pour faire découvrir à  ses visiteurs l’une des 10 meilleures destinations du monde, de part son histoire, ses musées imprégnés d’art, ses palaces, ses monuments de divers styles architecturaux, ses lieux de culte.

L’objectif de la ville est d’attirer un maximum de touristes pour parvenir aux 10 millions de visiteurs étrangers en 2015. A l’occasion, la compagnie aérienne Turkish Airlines, sponsor de l’événement, a mis en place des tarifs spéciaux à  destination d’Istanbul à  219 DT/HT, et a augmenté la quantité de bagages autorisés par personne jusqu’à  40 kg. Turkish Airlines assure des vols quotidiens entre Tunis et Istanbul.



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Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme (part. 2): « Il faut que les hôtels apprennent à  gérer les grèves »

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Deuxième partie de l’entretien accordé à  DestinationTunisie.info par le ministre du Tourisme avec quatre nouveaux thèmes abordés.

Les croisières de Sakhr Matri

« Le racket organisé par Sakhr Matri dans le secteur des croisières est catastrophique parce que l’on s’aperçoit qu’un croisiériste qui passait par La Goulette payait 5 euros de taxe par passager qui allaient directement dans sa poche alors qu’un croisiériste qui va à  Monaco paye 1,25 euro. J’ai des tas d’amis qui m’ont dit qu’ils avaient fait récemment une croisière mais qu’ils ne passaient pas par la Tunisie parce que leur croisiériste leur avait dit que ce n’était pas intéressant. Ils m’ont dit que quand ils descendaient dans une station, ils dépensaient 50 à  150 euros. Toute cette richesse là , qui était perdue, il va falloir qu’on la récupère. Le chantier est long ».

Le climat social dans le tourisme :

« J’ai deux façons de regarder la situation. Nous n’avions pas l’habitude en Tunisie de voir des grèves, de voir des manifestations, de voir des revendications sociales. Ce qui veut dire qu’il n’y avait pas dans les entreprises ou dans les hôtels les organisations pour répondre à  ces conflits et pour y répondre dans le cadre du dialogue. C’est l’image d’un pays qui est libre et qui en train de rentrer dans la démocratie. Pour moi, c’est un atout de vente. Il ne faut pas refuser le dialogue, il ne faut pas qu’on en arrive au conflit. Aujourd’hui, on y arrive parce que la demande est brutale et elle est le reflet de 23 ans et même de 30 ans (je rajouterai les 7 dernières années de Bourguiba) d’injustices et d’attentes. Il faut donc qu’on mette en place toute la logistique qui permette de l’intégrer et d’expliquer calmement que ces revendications doivent calmement, dans le temps, trouver réponse, mais pas de manière fortement immédiate pour ne pas massacrer le pays. La communication que l’on doit avoir avec l’étranger doit être sincère et transparente. Il faut que les infrastructures hôtelières apprennent à  gérer les grèves et qu’on ne ferme pas les hôtels en partant et en se disant que la situation se règlera d’elle-même. Nous avons décidé, la semaine dernière, au niveau du ministère, de créer une task force spéciale pour essayer de construire une méthodologie de gestion des conflits sociaux à  laquelle nous avons associé la fédération des hôteliers parce que ça s’administre, cela ne se fait pas de manière intuitive. Il faut des compétences qui n’existaient pas. Vous connaissez tous mon parcours et vous savez que j’étais à  Paris il y a moins de 6 semaines et que j’étais entrepreneur. Nous avons l’habitude de cela.».

Le marché allemand :

« Nous avons rencontré les professionnels et nous avons eu un discours et un dialogue francs, de businessmen. Je leur ai dit, cette année, personne ne va gagner, donc on ne sera pas dans une configuration win-win. Etre dans une configuration lost-lost, ce n’est peut être pas forcément bien, par contre, on peut leur dire qu’on va être dans une configuration invest-invest et on va commencer à  préparer 2012, 2013, 2014. Si on se met dans cet état d’esprit, il va falloir que les efforts soient communs et que l’on n’essaie pas de profiter l’un de l’autre. Vous, vous ne profitez pas de notre situation en demandant des efforts et du sponsoring que l’on ne saurait vous donner, ne nous comparez pas à  un pays qui ne nous ressemble pas parce que nous n’avons pas les mêmes moyens que lui, par contre, la Tunisie a sa place dans l’échiquier méditerranéen du tourisme et ce serait une perte pour vous que de la tuer. Donc, vous avez une responsabilité aussi pour la conserver en vie et, ensemble, on va y arriver pour construire l’avenir. C’est le message et je pense qu’il est passé vers les quatre tour-opérateurs allemands. Le deuxième message, c’est un message vers la population pour la rassurer pour qu’elle puisse spontanément aller booker et acheter son voyage sans avoir peur de la sécurité parce qu’on ne peut pas venir passer ses vacances en Tunisie si on a peur pour sa vie.

Le futur du tourisme tunisien :

« Il faudrait repenser le tourisme tunisien par une mise en valeur du patrimoine qui est exceptionnel et non mis en valeur. J’ai commencé à  travailler avec le ministre de la Culture et nous avons identifié une douzaine de sites que l’on peut lancer en quick win pour le printemps prochain, en les mettant en valeur de manière simple, avec des sons et lumières, en incitant la population locale à  créer un ou deux cafés, un ou deux restaurants, en proposant des parcours qui permettent d’aller à  la rencontre de l’artisanat. Je crois énormément au gîte rural, je crois énormément aux maisons de charme, je crois énormément au haut de gamme. Je ne comprends pas comment un touriste qui vient en Tunisie dépense 2,5 fois moins qu’un touriste qui va au Maroc. Il n’y a aucune raison scientifique pour expliquer cela. Il faudrait aussi une remise en avant d’un artisanat qui a été détruit. Il faudrait que l’on parle de la souffrance des artisans tunisiens, qui sont plus de 350.000, qui ont vu leur artisanat volé, dépouillé, massacré, concurrencé par des produits chinois et, pire encore, concurrencés par leurs propres produits fabriqués en Chine ».

Propos recueillis à  Berlin par
Hédi HAMDI



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La Goulette privée de ses deux grands croisiéristes

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Plus d’escales tunisiennes pour les passagers à  bord des navires de Costa et de MSC croisières au moins jusqu’à  l’automne prochain. Les deux compagnies de croisières ont annoncé avoir pris cette décision pour notamment pour des raisons de sécurité et de tranquillité (sic !).

Chez Costa, on estime que « compte tenu des récents événements, la compagnie a décidé de modifier les itinéraires des croisières qui prévoyaient des escales dans ces pays », à  savoir la Tunisie, l’Egypte et Israël, mises dans le même panier ! Pour la programmation 2011 en cours, sur toutes les croisières de huit jours en Méditerranée à  bord des navires Costa Concordia, Serena et Magica, l’escale de Tunis est remplacée par une escale d’une journée à  Malte, Palma de Majorque (Espagne) ou Cagliari (Sardaigne).

Chez MSC, sont concernés par ce changement de programme les escales des navires Fantasia (du 16 avril au 15 octobre), Splendida (du 10 avril au 6 novembre), Lirica (du 18 avril au 7 octobre) et Sinfonia (du 4 juin au 15 octobre). « Les passagers pourront profiter du navire et de tous les divertissements et animations proposés à  bord pendant cette journée en mer », a précisé MSC dans un communiqué. Le croisiériste souligne cependant que l’escale de Tunis serait de nouveau programmée avec le rétablissement de la situation. Maigre consolation.



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L’ouverture du ciel tunisien est-elle une priorité ?

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Le ministère du Commerce et du Tourisme a fait parvenir officiellement une demande au ministère du Transport et de l’Equipement afin d’accélérer le processus d’ouverture du ciel tunisien pour permettre aux compagnies aériennes low cost de pouvoir accéder au marché tunisien.
Cette demande fait suite à  une réunion qui s’est tenue la semaine dernière entre le ministre et le secrétaire d’Etat au Tourisme d’une part et les membres du conseil exécutif de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) d’autre part.

Dans le communiqué final publié par le ministère du Tourisme, il est cependant surprenant de lire que l’arrivée des low cost « consolidera l’activité des aéroports de Tozeur et de Tabarka par l’ouverture de nouvelles lignes aériennes ». Car nul n’ignore que depuis plusieurs années, les deux aéroports mentionnés sont libres d’accès pour les compagnies aériennes, mais le fait est qu’aucune d’entre-elle n’a ouvert de lignes régulières de ou vers ces plates-formes malgré l’opportunité déjà  offerte.
Y aurait-il eu des contraintes cachées au développement des aéroports de Tozeur et de Tabarka posées par le régime déchu ? Si tel fut le cas, il n’y a donc plus de raison pour que les compagnies à  bas coût ne manifestent déjà  leur intérêt pour le marché. Toutefois, le contexte actuel n’est pas pour encourager les opérateurs aériens à  s’engager sur le développement de nouvelles routes. D’autant que les low cost ne viendront en Tunisie que si elles sont assurées de rentabiliser leur investissement. Au vu de la conjoncture actuelle, il apparaît donc peu nécessaire de concentrer les efforts sur un processus qui ne se prête pas à  la conjoncture commerciale du moment et qui demandera de toute façon plusieurs années avant de s’installer dans les mœurs des consommateurs.                                  JR



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Le tourisme sur le plateau de Nessma TV ce soir

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Nessma TV récidive avec le tourisme. Pour la deuxième fois depuis la Révolution, la chaîne a programmé un nouveau débat sur le sujet qui sera diffusé ce mercredi 16 mars à  partir de 20h45.

Au menu, la situation actuelle du tourisme tunisien et les perspectives de son développement à  la lumière de la conjoncture actuelle.

L’émission sera marquée par la présence de Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, qui a confirmé sa participation. Sur le plateau aux côtés des chroniqueurs habituels, seront également présents Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), Tahar Saïhi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Dr Jilani Daboussi, président de la FRH du nord-ouest et Hédi Hamdi, journaliste, directeur du webmagazine touristique DestinationTunisie.info.



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Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme (part 1): « le sponsoring de l’aérien ne me semble pas être une bonne chose »

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que M. Houas est peu avare en paroles quand il s’agit de presse. De l’entretien qu’il nous a accordé, nous avons recompilé les sujets par thème afin d’y voir plus clair dans ses déclarations et ses actions.

Bilan de sa présence à  l’ITB Berlin :

« Nous avons eu des entretiens avec des responsables politiques, allemands notamment, le premier avec le secrétaire d’Etat allemand à  qui j’ai demandé de faire les efforts nécessaires pour que le ministère allemand des Affaires étrangères allemand enlève l’ensemble des restrictions sur l’ensemble du territoire tunisien parce qu’aujourd’hui, la sécurité est garantie partout. Il m’a dit qu’il le ferait. Je l’ai invité à  venir nous voir avant la fin du mois de mars parce que c’est la meilleure façon de montrer aux Allemands que le pays est sécurisé. A l’ITB Berlin, nous avons eu beaucoup de messages de soutien et de sympathie ne serait-ce que lors de la cérémonie d’inauguration du salon. L’ensemble des speakers a réellement rendu un grand hommage aux deux pays ayant réussi la première phase de leur révolution, la Tunisie et l’Egypte ».

Images et amalgames :

« J’ai pris conscience que l’image de la Tunisie est un petit peu brouillée par les différentes images que l’on voit en manière continue notamment sur ce qui se passe en Libye, en Egypte et au Yémen. Nous avons eu la générosité d’exporter notre révolution, notre slogan et notre drapeau, ce qui fait que de temps en temps, nous voyons un drapeau tunisien et un « dégage » avec un drapeau tunisien qui troublent la quiétude de la situation en Tunisie. Cela ressort aussi auprès des tour-opérateurs, qui ont besoin d’une vraie relance marketing forte, et à  qui j’ai dit que si nous avions un peu ralenti le processus de communication et la relance de la campagne, c’était juste pour laisser cette image s’éclaircir et enlever un peu le brouillage. On sent aussi une inquiétude sur la situation sécuritaire en Tunisie parce que les images qui sont dans l’inconscient du client sont celles véhiculées il y a une quinzaine de jours (événements survenus sur l’avenue Bourguiba n.d.l.r), alors j’essaye de tempérer en disant qu’il s’est passé deux choses extraordinaires : la première, c’est quand même une manifestation de 30 à  100.000 personnes à  la Kasbah sans aucun débordement et la deuxième, ce sont effectivement des débordements d’une bande que l’on peut assimiler à  des hooligans ici et qui a conduit à  5 drames et c’est réellement dommage et pénible.

Il y a encore du travail à  faire pour changer l’image que l’Allemand a de la Tunisie et c’est pour cela que nous avons multiplié ici les interventions télévisées ou avec la presse internationale. Je crois qu’entre hier et aujourd’hui (à  la date de l’interview n.d.l.r), j’ai du faire 17 ou 18 interviews télévisées, partant de CNN jusqu’à  Al Jazira et sans doute une trentaine d’interviews papier ».

Les rapports avec les tour-opérateurs :

« Nous avons ressenti également un élan de sympathie au niveau des tour-opérateurs qui relâchent un petit peu la pression. Quand ils sont venus nous voir en Tunisie, c’est vrai qu’ils ont mis beaucoup de pressions pour que l’on débloque pas mal de budget marketing et notamment que l’on fasse comme en Egypte, le sponsoring de l’aérien, ce qui ne me semble pas aujourd’hui être une bonne chose et c’est un axe sur lequel je résiste encore un petit peu».

Les rapports avec l’Egypte :

« On nous met en compétition avec un pays avec lequel on ne peut pas être en compétition qui est l’Egypte parce que nous n’avons pas les mêmes moyens. Notre stand (à  l’ITB), moi je le trouve bien et la grande différence, c’est que nous l’avons payé avec notre propre argent. Sur le stand de l’Egypte, il y a du grand et du lourd sponsoring. Tant mieux pour eux, il n’y a pas de jalousie mais je pense que si l’on veut se démarquer, il faut dire que nous sommes complémentaires. Leur saison touristique bat son plein en ce moment et la nôtre va démarrer dans quelques semaines. Mon message a été de dire aux professionnels, SVP, ne vous comparez pas à  l’Egypte parce que nous n’avons pas les mêmes moyens, nous n’avons pas la même spécificité. Les efforts que consentent aujourd’hui les Egyptiens sont comparables aux efforts que l’on aurait eu à  consentir si l’on avait eu à  faire une révolution en mai et qu’on avait souhaité sauver la situation de juillet et août ».

Perspectives de la saison :

« Ce que j’entends de la profession, c’est que nous avons perdu tous les early-booking qui se font en novembre-décembre-janvier-février. Nous avons beaucoup perdu des familles parce que ce sont elles qui réservent le plus tôt. Néanmoins, ils considèrent que si l’on fait un effort conséquent, on va –non pas atteindre les mêmes objectifs que l’année dernière-, mais entre 60 et 80%. C’est l’objectif à  atteindre. Nous n’allons pas sauver la saison, ce n’est pas possible, 2011 va être difficile pour tout le monde, mais il faut faire le maximum parce que beaucoup de gens vivent de ce tourisme. Le tourisme, c’est aussi la vitrine visible de la Tunisie. Un hôtel qui est fermé et qui ne marche pas, c’est tout un écosystème qui est en berne. Un hôtel qui vit avec un tourisme conséquent, c’est tout écosystème qui s’épanouit, et c’est notre responsabilité à  tous. Il faut certes sauver 2011 mais il ne faut surtout pas hypothéquer 2012, 2013 et 2014. Je ne souhaiterai pas prendre la moindre décision qui mettrait en danger ces années là .

Stratégie 2016 et avenir :

« Dès que j’ai été nommé, la première chose que j’ai faite, c’était de lire les conclusions de l’étude stratégique menée par Roland Berger et le groupe Comet. Ma première impression était de dire que cela avait du sens, c’est-à -dire qu’il y a des décisions qui peuvent être conformes, à  première vue, à  ce que l’on souhaiterait : monter en gamme, sortir des bas prix, développer du tourisme à  thème, rehausser notre qualité de service, occuper l’espace Internet dans lequel on est totalement absent. Je dirais que l’ossature peut être bonne mais entre temps, il s’est passé une révolution, les choses sont complètement différentes. On est passé d’un pays de non-droit à  un pays qui a signé toutes les conventions internationales des droits les plus élémentaires, aussi bien des individus que des entreprises, ce qui va changer complètement la façon avec laquelle on va dialoguer avec nos partenaires. Une grande chaîne internationale aurait eu du mal, avant le 14 janvier, à  venir en Tunisie parce qu’elle aurait eu à  passer par une famille ; une famille qui, en plus d’être mafieuse, a instauré un plafond de verre, c’est-à -dire de gommer toute l’ambition qu’on peut avoir : payer des redevances et se voir couper les ailes. Ce qui me fait croire que cette étude, de mon point de vue, est obsolète. Il faudrait la repenser et repenser le tourisme tunisien».

Propos recueillis à  Berlin par
Hédi HAMDI



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Un corbeau au sein de l’Office du tourisme

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Il a dit tout haut ce que beaucoup de ses collègues pensent tout bas. Un corbeau a transmis au ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, une lettre anonyme dans laquelle il dénonce ouvertement ce qui se passe actuellement au sein du département du Tourisme. Cette lettre s’est échangée au cours de la journée d’hier entre tout le personnel des différentes directions, photocopies et fax aidant.

Ce courrier anonyme, tantôt pointe du doigt les actions du ministre, tantôt l’invite à  prendre des mesures en rupture avec le régime déchu. Il ne s’agit pas dans cette missive de positions concernant le secteur mais plutôt en rapport avec le fonctionnement administratif et des personnes accusées d’être liées à  l’ancien régime, ou mettant en cause la compétence de hauts responsables du département (dont plusieurs en prennent pour leur grade). De même, sont ouvertement visés ceux ayant dépassé l’âge de la retraite et qui demeurent encore en exercice.

La liste du corbeau cite nommément certaines personnes au ministère du Tourisme, à  l’Office, au sein des Commissariats régionaux et au sein de certaines représentations à  l’étranger. La lettre en appelle au ministre du Tourisme à  engager « la révolution au sein du ministère du Tourisme » de la même manière que cela s’est passé au ministère du Transport (qui a vu le limogeage de plusieurs P-DG d’entreprises publiques n.d.l.r). Elle le met en garde contre certains « sabotages » dont il aurait été victime à  cause de son entourage. Le courrier parle de professionnels « pour qui le changement ne convient pas », de la propagande et de la désinformation qui aurait entouré les activités du ministre ces derniers temps.

« Si vous êtes de bonne foi, cela ne suffit pas, précise la lettre s’adressant au ministre. Si vous voyez que la priorité absolue concerne le sauvetage de la saison été, n’oubliez pas que c’est ce que nous souhaitons tout autant que vous…parce que c’est nous qui resterons et parce que vous n’êtes là  que de passage et repartirez inéluctablement en France ».



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Nouveau management à  l’OACA

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Le ministère du Transport et de l’Equipement a annoncé hier la nomination de Ridha Abdelhafidh, directeur général au Premier ministère, au poste de P-DG de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) et celle de Kamel Ben Miled en qualité de D-GA. Ce dernier est ingénieur en transport aérien et a déjà  occupé plusieurs postes au sein du ministère du Transport.



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Egypte : la leçon de marketing touristique

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A Berlin, à  l’occasion de l’ITB, le plus grand salon touristique au monde qui a refermé ses portes aujourd’hui, les pays ayant fait leur révolution se devaient de faire bonne figure afin d’exporter la nouvelle image de leurs destinations respectives aux yeux du marché allemand.

Ce défi, l’Egypte l’a de toute évidence remporté face à  la Tunisie. Le pays des pharaons a réussi en un mois (après sa révolution) à  élaborer un stand qui soit en phase avec la nouvelle image de la destination.

Les nouvelles autorités touristiques égyptiennes ont en effet mesuré toute l’importance qu’il fallait donner de leur pays après la chute de leur ancien régime et montrer au monde que leur tourisme était, aujourd’hui plus que jamais, prêt à  accueillir de nouveau ses clients.

A l’ITB, ce n’est donc pas un stand que l’Egypte a occupé mais un hall complet ! Tout d’abord en termes de visuels, le traditionnel logo « à¤gypten » n’avait pas changé de forme mais plutôt de présentation dans un style nettement plus moderne (voir photos ci-dessous). Des écrans géants avaient été installés pour diffuser des images fortes de la révolution avec des jeunes témoignant leur soif de liberté et de démocratie, avec des sous-titres en anglais. Des témoignages de personnalités internationales saluant la révolution égyptienne tournaient également en boucle. Un comptoir d’accueil a également été mis en place pour distribuer au public des tee-shirts collectors aux visiteurs avec la nouvelle identité du pays, et des drapeaux à  tout vent. A voir les queues qui se sont formées devant ce comptoir, on comprend que l’opération a fait mouche.

Une grande scène a également été aménagée pour permettre d’organiser des spectacles. Durant les journées professionnelles, en fin de journée, c’était champagne pour tous ceux qui passaient dans les parages.

Une chose est sûre, c’est que l’Egypte a réussi à  créer le buz qu’il fallait sur un salon d’une telle envergure. Pendant ce temps, à  quelques dizaines de mètres de là , un autre pays, ayant lui aussi fait sa révolution politique et sociale, n’arrivait toujours pas à  trouver la voie qu’il faut pour révolutionner son tourisme et présenter sa nouvelle image.

L.B.S



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Jamais sans ma fille N°2

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Vous vous souvenez sans aucun doute de l’histoire de cette américaine qui avait fuit l’Iran avec sa fille pour échapper à  son mari en pleine révolution islamique. Et bien nous venons d’assister à  un remake de cette histoire. Sauf que dans cette nouvelle affaire, il s’agit d’une Allemande (Tina R.), originaire de Düsseldorf, qui aurait fui ces derniers jours la Tunisie avec sa fille… clandestinement vers Lampedusa pour, elle aussi, échapper à  son mari (un médecin de Djerba) qui l’empêchait, paraît-il, de la laisser repartir chez elle avec leur enfant Amira.

L’interview de cette femme tourne actuellement en boucle sur les chaînes d’informations allemandes où elle y relate avec force et détail sa « hargua authentique » avec passeur et tutti quanti. Au même moment, se tient à  Berlin le salon touristique ITB avec toute une armada tunisienne de professionnels du tourisme ayant fait le déplacement spécialement pour inciter les germaniques à  traverser la Méditerranée (dans l’autre sens et en toute légalité) pour venir bronzer sous le soleil tunisien.

Si la mésaventure marine semble s’être bien terminée pour son héroïne, pour le tourisme du pays qui l’a vu partir, il lui faudra de toute évidence ramer encore un bon moment avant de faire parvenir le marché allemand à  bon port (et surtout pas celui de Lampedusa).

L.B.S



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Révélations : les dessous de l’affaire de l’aéroport d’Enfidha

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Novembre 2009. La propagande s’extasie des dernières élections présidentielles qui viennent de « plébisciter » Ben Ali, réélu avec 89,62 % des voix. Ce score à  la stalinienne ne suffit cependant pas aux gourous du régime de l’époque qui ont besoin de poursuivre sans relâche le matraquage en cette période marquée par les festivités du 7 Novembre. Il faut donc trouver encore un vecteur de communication porteur, pompeux, flatteur. Abderrahim Zouari, à  l’époque ministre du Transport, a vite fait de trouver le prétexte qu’il faut : l’aéroport d’Enfidha, déjà  baptisé
« Aéroport Zine El Abidine Ben Ali ». Le projet est grandiose : 550 millions d’euros ont été injectés pour sa construction et il est prêt dans les délais. La presse est convoquée d’urgence sur place pour venir admirer ce chef d’œuvre mis sur le compte des « réalisations du Changement ». Fier comme un coq, Mohamed Chérif, à  l’époque P-DG de l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports (OACA), s’affiche en première ligne face aux caméras et aux objectifs des photographes. Il cherche même à  s’accaparer le premier rôle devant le P-DG de l’époque de TAV Airports Holding Tunisie, la société turque qui a bâti l’aéroport sur ses propres deniers dans le cadre d’un accord de concession passé avec l’Etat tunisien quelques années auparavant. L’aéroport d’Enfidha est certes achevé en ce mois de novembre 2009, mais il est encore en attente des dernières certifications internationales. Qu’à  cela ne tienne, on doit annoncer à  l’opinion qu’il est fin-prêt à  accueillir ses premiers avions. Le projet est certes grandiose et tout semble aller pour le mieux. Sauf que dans les coulisses, quelque chose est en train de se tramer.

Aéroport ZABA & Co

Quand nous rencontrons, ce 9 mars 2011 à  Berlin, Dr. Mustafa Sani Sener, président du directoire du holding TAV Airport (photo ci-dessus), la première question qui nous vient à  l’esprit, en tant que journaliste tunisien, est de savoir pourquoi a-t-il choisi d’appeler l’aéroport « Enfidha Zine El Abidine Ben Ali ». La réponse de l’intéressé est immédiate : « ce n’est pas nous qui choisissons les noms des aéroports que nous exploitons. C’est l’OACA qui avait décidé de cette appellation. Pour preuve, il vient tout récemment de nous informer qu’il devra s’appeler désormais « aéroport Enfidha-Hammamet ».

Cet aéroport a été construit en moins de deux ans par la société turque TAV, dont le capital est détenu par le holding lui-même, à  hauteur de 67%, par l’IFC (Banque mondiale) avec 15% et les 18% restants par le Fonds panafricain de développement des infrastructures. La société est cotée en bourse et son président est formel : il n’y a jamais eu de participation tunisienne dans le capital. Cette précision n’est pas anodine car à  maintes reprises sous l’ère Ben Ali, on avait prêté à  la TAV son intention d’ouvrir une partie de son capital à  un investisseur local suite à  de prétendues difficultés financières rencontrées par l’entreprise. En réalité, ce sont certains membres de l’ancien clan familial, alléchés par les perspectives prometteuses de l’aéroport, qui auraient tenté d’entrer (gracieusement ?) dans le capital. Mais face au refus catégorique de la partie turque, la réplique a été de discréditer à  tout prix l’image de l’entreprise pour la forcer à  céder au chantage. Tout a donc été mis en œuvre pour empêcher l’aéroport de prendre son envol correctement, à  commencer par son inauguration. « Nous avions voulu inaugurer officiellement l’aéroport pour l’annoncer au monde. L’ambassade de Turquie en Tunisie avait même informé les autorités que Abdullah Gül, le président de la République turque, était disposé à  venir couper le ruban avec son homologue tunisien, mais aucune réponse n’a été rendue » a regretté le patron de TAV Holding. Pour ne pas arranger la situation, Tunisair n’y ouvre aucune ligne régulière et Nouvelair (à  l’époque contrôlée par Belhassen Trabelsi), refuse d’utiliser la plate-forme.

Conséquence : la première année d’exploitation de l’aéroport (2010) n’atteint pas ses objectifs en termes de réalisations. « Nous avions besoin de revenus et personne n’a voulu venir à  Enfidha, à  part Tunisair (très peu) tandis que Nouvelair n’a pas voulu venir bien que nous ayons réalisé de gros investissements et recruté du personnel » a déploré Mustafa Sani Sener. De plus, les autorités de l’époque ont également refusé de faire migrer le trafic de Monastir vers celui d’Enfidha. « Je certifie en tout cas que nous n’avons traité qu’avec l’Etat tunisien et personne d’autre. Certains nous ont par exemple demandé de faire du catering sur notre aéroport et nous avons décliné l’offre car nous disposons de notre propre service et nous pouvons le gérer ».

L’après Révolution

Alors que la Tunisie était encore en pleine euphorie révolutionnaire, TAV décrochait dès le 15 janvier 2011 du fronton de l’aéroport d’Enfidha l’inscription « Zine El Abidine Ben Ali ». Le 21 février, Dr Sener venait à  Tunis pour y rencontrer Yassine Brahim, le ministre du Transport et de l’Equipement, puis, le 9 mars 2011 à  Berlin, il s’entretenait avec Mehdi Houas, le ministre du Commerce et du Tourisme. « Je leur ai fait part de mon souhait de faire inaugurer l’aéroport de manière officielle parce qu’Enfidha n’est pas seulement le meilleur aéroport en Afrique du nord mais le meilleur dans toute l’Afrique » a tenu à  souligner le patron de la TAV. Les deux ministres se seraient montrés très enthousiastes par rapport à  la demande, et même si aucune date n’a encore été fixée, les entraves d’hier sont de toute évidence levées.

Mais si d’un côté, l’opérateur turc peut désormais espérer voir son trafic évoluer de manière exponentielle, c’est par Monastir que les problèmes sont arrivés. Une grève sauvage entamée le 8 mars (et qui se poursuivait encore trois jours plus tard) a vite fait de saper le moral des troupes turques en Tunisie. Dr Sener s’est dit très attristé par les événements s’étant déroulés à  Monastir où certains parmi les grévistes ont brisé des vitres, décroché des enseignes portant le logo de la TAV et ont écrit sur un mur « non à  l’occupation ottomane ». Les grévistes ont revendiqué leur crainte de voir l’aéroport de Monastir fermer en avril prochain (voir notre article à  ce sujet).

« Pourquoi fermer Monastir ? s’est exclamé le responsable. Nous y avons investi et ce ne serait pas logique ». Quant à  l’argument que le trafic a diminué sur Monastir, Dr. Mustafa Sani Sener a expliqué que la capacité réelle de Monastir est de 1,5 million de passagers si l’on veut offrir des services de qualité. Les 4 millions de passagers réalisés auparavant par l’aéroport l’ont été au dépend de la qualité des prestations. « Un aéroport, c’est la vitrine du pays, c’est la première et la dernière impression que l’on se fait de ce pays ». Dépité par la crise sociale de Monastir, il a voulu rappeler que les 550 millions d’euros investis en Tunisie l’ont été en pleine crise économique mondiale et que cela constituait un très bon exemple pour les investisseurs étrangers.

La promesse du premier responsable

« Je garantis que Monastir ne sera pas fermé, ce n’est pas le nôtre, c’est celui de l’Etat tunisien. Sa capacité sera maintenue à  1,5 million de passagers car il n’est pas en mesure de faire plus. D’ailleurs, il faut penser à  l’aspect environnemental et à  la pollution sonore provoquée par le trafic aérien de nuit sur les habitations et la zone touristique avoisinantes ». TAV Airport emploie sur ses deux aéroports en Tunisie environ un millier de salariés dont 30 seulement sont de nationalité turque. « Je considère que notre société en Tunisie est tunisienne et je veux qu’on la considère comme tel car c’est une fierté pour la Tunisie de disposer d’un aéroport comme celui d’Enfidha». Et le Dr Sener de fournir d’autres arguments : « pour chaque aéroport enregistrant un million de passagers supplémentaires, ce sont 1000 emplois directs qui sont créés et 2000 indirects. Les constructeurs aéronautiques sont prêts pour répondre à  la demande en appareils pour le futur proche, les compagnies aériennes sont prêtes à  l’augmentation du trafic aérien mondial, il n’y a que les aéroports qui ne sont pas prêts et la Tunisie a fait le bon choix en se voyant offrir cet aéroport sans rien payer ». Enfidha est actuellement apte à  gérer 7 millions de passagers par an et sa capacité extensible à  22 millions. Citant l’exemple turc, le responsable a déclaré que les aéroports de ce pays totalisaient 33 millions de passagers avant leur privatisation en 2000. Aujourd’hui, les aéroports turcs reçoivent 102 millions de passagers. « Et ce qui se passera avec la Tunisie » promet S. Sener.

En attendant et pour lancer son aéroport, TAV s’est engagée dans la promotion de la destination en incitant notamment les tour-opérateurs étrangers de venir en Tunisie. Sur plusieurs salons touristiques internationaux, l’opérateur turc a réservé un module sur les stands de l’ONTT au même titre que n’importe quelle autre entreprise tunisienne.

Hédi HAMDI



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ITB Berlin 2011 : nouvelles du front touristique tunisien

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Le salon touristique international ITB, qui se déroule chaque année au mois mars dans la capitale allemande, a cette année valeur de test pour la Tunisie touristique. Ouverte officiellement ce mercredi, la manifestation a drainé le premier jour, sur le traditionnel stand de l’ONTT, une centaine de professionnels tunisiens, en tout cas certainement moins que la moyenne habituelle en temps « normal ». Car bien évidemment, la Tunisie de 2011 n’est plus celle de 2010 et la nouvelle conjoncture géopolitique a totalement bouleversé le fonctionnement habituel de la mécanique touristique. Mis à  part la nouvelle identité graphique du stand et des visuels publicitaires flanqués de la nouvelle accroche « I love Tunisia, the place to be », rien n’a vraiment changé. Le logo « Tunesien », figurant sur les traditionnelles brochures touristiques en allemand, a été maladroitement masqué par un autocollant « I love Tunisia », comme si l’on avait honte de l’ancienne identité graphique de la Tunisie touristique. « On a masqué le logo comme si l’on avait quelque chose à  lui reprocher » a commenté un professionnel tunisien présent, tandis qu’un autre, plus cynique, a estimé que « l’on a caché l’ancien logo de la même manière que l’on a effacé le 7 Novembre de toutes les places publiques après la Révolution ». Effectivement, les priorités en termes de communication étaient certainement ailleurs.

Lors de la cérémonie officielle d’ouverture du salon, Rainer Brüderle, le ministre allemand de l’économie, n’a pas manqué d’évoquer la situation qui prévaut en Afrique du nord, en appelant les opérateurs et les touristes à  soutenir les pays de tradition touristique qui viennent d’entrer dans le club des nations démocratiques. Sous-entendu bien évidemment la Tunisie et l’Egypte, deux destinations majeures des touristes allemands. « Les réservations (à  partir d’Allemagne) pour ces deux pays augmentent à  nouveau », a estimé de son côté Jürgen Büchy, président de la fédération allemande des agences de voyage, le DRV, lors d’une conférence de presse de présentation. « L’Egypte et la Tunisie vont rapidement se remettre et reconquérir leur place sur la carte mondiale du tourisme. J’en suis persuadé », a-t-il conclu.

Au niveau des réservations, les tour-opérateurs sont, pour leur part, unanimes à  estimer que la baisse à  l’heure actuelle est d’environ de 50% par rapport au niveau habituellement constaté à  la même période de l’année. Et comme de bien entendu, cette situation entraîne des demandes de concessions supplémentaires à  l’égard de leurs partenaires tunisiens, en premier lieu les hôteliers.

Tout le monde reconnaît également qu’au cours des premières semaines du mois de février, une reprise sensible des réservations s’était faite sentir, mais que les événements survenus sur l’avenue Bourguiba à  la fin du mois avaient de nouveau remis les pendules à  zéro. Preuve que le moindre incident sécuritaire est suivi de très près par les médias allemands qui ne se privent pas de le relayer auprès de l’opinion. Mehdi Houas, le ministre du Commerce et du Tourisme, a déclaré à  la presse internationale à  Berlin qu’en Tunisie, « la sécurité est totale » ! Cependant, les Allemands ne sont pas aussi mauvais en géographie qu’on pourrait le croire et la situation prévalent en Libye ainsi que la proximité de Djerba ne leur a pas échappé. Affirmer aujourd’hui à  la clientèle allemande que la Tunisie est un pays sûr est peut-être un devoir national mais cela n’engage que la personne qui a pris la liberté de l’affirmer face au monde entier.



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Pourquoi l’aéroport de Monastir a-t-il été perturbé hier

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L’aéroport de Monastir a été le théâtre d’un mouvement social au cours de la journée du mardi 8 mars qui n’a, certes, pas affecté le trafic aérien mais qui a provoqué des désagréments pour les voyageurs. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les manifestants ont réclamé le départ de l’opérateur turc TAV, gestionnaire de l’aéroport. Plus surprenant encore, ce sont les salariés d’une entreprise commerciale externe (mais opérant au sein de l’aéroport) qui auraient mené le mouvement, entraînant certains employés de ce même aéroport. La revendication était de revenir sous la tutelle de l’opérateur public, l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA), par crainte d’une cessation d’activités de la plate-forme de Monastir et du transfert de tous les vols sur Enfidha.

Il est pourtant de notoriété publique que la gestion de l’aéroport de Monastir par la société TAV s’inscrit dans le cadre d’un accord passé avec le gouvernement tunisien qui a accordé à  la partie turque la construction et la gestion de l’aéroport d’Enfidha d’une part et la gestion de l’aéroport de Monastir d’autre part pour une période de 40 ans à  partir de la date d’entrée en vigueur du contrat. Celui-ci comprend une clause qui précise que la société TAV est tenue de garder l’aéroport de Monastir opérationnel et de maintenir les emplois avec les mêmes avantages sociaux. Selon des précisions apportées par la TAV, ses engagements ont été maintenus et continueront à  l’être conformément aux termes de l’accord.

Du côté des grévistes, on évoque des vols prévus initialement sur Monastir qui auraient été volontairement déviés sur Enfidha. Interrogé sur la question, une source autorisée auprès de la TAV a souligné que cela relevait de la fabulation puisqu’il est impensable qu’un avion prévu pour atterrir sur un aéroport donné soit dévié sur un autre sans raison valable. L’explication est ailleurs. Pour les tour-opérateurs dont les clients doivent séjourner à  Hammamet ou même à  Sousse, l’aéroport d’Enfidha est logiquement plus proche des zones touristiques indiquées. Il est donc privilégié par rapport à  celui de Monastir situé plus au sud.

Il est également à  signaler que les redevances aéroportuaires sont exactement les mêmes pour les deux aéroports, celles-ci étant fixées par décret au niveau de l’Etat tunisien.



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Golden Tulip débarque officiellement à  Mahdia

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C’est désormais officiel : la chaîne Golden Tulip va prendre en exploitation l’hôtel Mahdia Palace Thalasso & Kneip. L’accord a été signé entre Nouri Chaâbane, promoteur de l’établissement et Amir Moukarzel, premier Vice-président et directeur exécutif de Golden Tulip pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Le Mahdia Palace, ouvert en 1996, a une capacité de 452 chambres en catégorie 5 étoiles directement en bord de mer.

Pour la chaîne d’origine néerlandaise, il s’agit du 6e établissement à  être géré en Tunisie sous les enseignes Golden Tulip ou Tulip Inn, le 7e si l’on comptabilise l’établissement de Gammarth exploité en franchise.



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Opération séduction d’Air Marin en Tunisie

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Le tour-opérateur genevois Air Marin a organisé du 4 au 6 mars un éductour à  Hammamet à  l’intention d’un groupe d’une trentaine de personnes composées d’agents de voyages et de journalistes suisses. Objectif : faire découvrir sur le terrain la réalité de la situation touristique après le changement de régime en Tunisie et montrer concrètement le retour de la stabilité et de la sécurité. A la base, l’opération avait prévu la présence d’une soixantaine de personnes, mais les événements du week-end précédent sur l’avenue Bourguiba à  Tunis ne sont pas passés inaperçus dans les médias suisses et la moitié des participants se sont finalement désistés. Ceux qui, malgré tout, ont fait le déplacement, ont été unanimes à  souligner que le marché suisse était actuellement dans l’expectative. « Je pense qu’il y a un délai d’attente nécessaire à  la reprise, surtout si votre voisin libyen ne se calme pas, et dans ce cas, ce sera un peu plus difficile » a déclaré Dominique Ludi, directeur de l’agence Versoix Voyages. « Je pense que les gens font l’amalgame sur toute cette partie du Maghreb et cela pourrait un peu influencer les touristes. Maintenant, c’est clair que votre révolution est arrivée au bon moment en janvier et pas en juillet ou en septembre. La Tunisie est très connue en Suisse en automne parce que le climat y est encore propice» a-t-il encore ajouté.

Moins inquiet, Kurt Steiner, chef d’agence de la TUI à  Genève, considère pour sa part que les troubles politiques n’ont jamais inquiété les Suisses. « Il y a eu des cas dans des pays où il y a eu des troubles et la clientèle est revenue » a-t-il indiqué, précisant avoir des clients sur Hammamet pour le mois d’avril qui n’ont pas changé d’avis. « Ce qui est essentiel pour relancer le processus, ce n’est pas l’attitude de vouloir revenir par les prix ; les gens cherchent la qualité et certains adorent le confort. Actuellement, ils ont la chance d’avoir un meilleur prix mais ce n’est pas cela l’essentiel ».

Concrètement, les agences de voyages ont reconnu que c’était à  elles de « jouer le jeu » et de se vouloir apaisantes à  l’égard de leurs clients en les rassurant sur la situation prévalent en Tunisie. « Communiquez sur la nouvelle Tunisie, il faut que ce soit productif et constructif, l’Office du tourisme tunisien en Suisse a toujours bien travaillé, donc vous ne devriez pas avoir de problème de ce côté-ci » a ajouté D. Ludi.

L’éductour d’Air Marin s’est déroulé avec le soutien des hôtels Houda Yasmine Hammamet et El Fell (H&C) avec la collaboration de Tunisair et de l’ONTT.



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Tahar Khadraoui, P-DG d’Air Marin : « je propose de supprimer le All Inlcusive dans les hôtels 4 et 5 étoiles ».

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Avec 20% du marché suisse sur la Tunisie, le T.O Air Marin est incontestablement un acteur de taille et qui ne se contente pas de faire des volumes sur la destination mais sur laquelle il s’engage corps et âme.

Comment Air Marin vit-il le tourisme tunisien de l’après Révolution ?

Le marché suisse a été très marginalisé pendant et après la crise. En aucun cas, la Suisse a été citée, comme s’il s’agissait d’un marché mineur. On a seulement parlé de deux ou trois destinations. Je tiens à  rappeler que le marché fournit 100.000 touristes à  la Tunisie chaque année et qui ont une haute valeur ajoutée. Si l’on veut comparer, les 100.000 Suisses sont l’équivalent de 200 ou 300.000 clients d’un autre marché que je ne veux pas citer. Ce sont des clients importants et on assiste à  une certaine négligence sur ce point. Je tiens à  ce que les instances du tourisme en Tunisie parlent de ce marché comme il se doit. Il est temps d’arrêter de nous marginaliser.

Estimez-vous par conséquent qu’il y a défaillance au niveau de l’administration du Tourisme ou bien qu’il y a du favoritisme ?

Je ne dirais pas du favoritisme mais on a tendance à  ne se pencher que sur les grands axes : la France, l’Allemagne, l’Angleterre (et on a même parlé de la Belgique bien qu’il n’y ait pas une grande différence avec la Suisse). Récemment, le ministre du Tourisme tunisien a pourtant parlé du marché belge sans citer le marché suisse. Pourquoi ? Ce qui est « marrant », c’est que quand on parle avec les officiels, on vous dit que c’est un marché important. Je confirme : c’est un marché très important ! Il ne faut pas oublier que le panier moyen du client suisse venant en Tunisie est compris entre 1000 et 1200 dinars. Faites le compte par rapport à  d’autres nationalités. Il est temps aussi que sur le plan marketing, on essaye de faire participer les gens impliqués sur le marché. C’est ce que j’appelle le co-marketing. Nous ne sommes pas tous mauvais. Il est temps que nous discutions. Nous pouvons également apporter quelque chose à  la stratégie. En dehors des crises, on « tape » sur les tour-opérateurs et pendant les crises, on compte sur eux. Nous sommes méchants quand ça marche et nous sommes bons quand ça ne marche pas.

Quand vous dites « nous pouvons », de qui s’agit-il exactement ?

Je parle des T.O tunisiens avec l’administration du Tourisme tunisien. Cela fait 20 ans que j’exerce le tour-operating, je ne me souviens pas un seul jour qu’elle nous ait convoqués pour sérieusement discuter ou pour donner même un avis consultatif, une idée, etc. Je ne suis pas l’avocat des T.O tunisiens mais en tant que T.O tunisien, je constate que durant les années de vaches maigres, on se rappelle à  leur bon souvenir. Mais quand ça marche, c’est sur eux en premier qu’on s’acharne. Je me souviens que l’année dernière, j’ai du prendre ma plume pour en défendre quelques-uns. Il est vrai que certains ne sont pas irréprochables et qui nous embarrassent, mais il ne faut pas généraliser. Nous, en tant que T.O tunisiens, nous nous investissons, pourvu qu’on se rende compte que nous sommes là . A part les quelques illustres T.O en France notamment, j’ai l’impression qu’on a tendance à  négliger les autres.

Sur le plan commercial, quelle est votre situation au départ de la Suisse ?

Face à  cette situation exceptionnelle, comme tout le monde, nous avons du réviser un peu nos engagements. Cela ne nous empêche pas cependant de multiplier nos efforts pour récupérer les réservations. Je peux confirmer que durant les deux derniers mois, nous avons tourné à  un tiers des réservations habituelles de janvier et février de l’année dernière et même moins. Nous aurons donc du mal à  remonter. Ceci dit, je crois beaucoup dans le tourisme tunisien et je pense que nous avons suffisamment de ressources et de capacités pour remonter la pente et sauver ce qu’il y a à  sauver de la saison.

Qu’est-ce que vous répondriez à  ceux qui accusent les tour-opérateurs de vouloir faire pression sur les prix en profitant de cette conjoncture exceptionnelle ?

Personnellement, j’ai toujours été contre le dumping et le bradage des prix. La baisse des prix, elle se répercute ensuite sur l’infrastructure, sur l’accueil, sur l’hygiène, sur l’assiette, etc. Paradoxalement, sur le marché suisse, nous avons toujours eu des tarifs plus hauts car ce sont les autres marchés qui ont baissé les tarifs, arguant du fait que le Suisse a un pouvoir d’achat supérieur. Nous avons toujours joué le jeu, en acceptant des tarifs supérieurs, bien qu’un client suisse loge dans une chambre identique à  celle d’un Français et consomme la même chose dans l’hôtel.

Ceci étant, à  situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle : nous sommes obligés malheureusement d’agir sur les prix pour redonner l’élan nécessaire. Je ne dis pas qu’il faille tout renégocier dès le départ, mais il faudrait quand même que les hôteliers revoient un peu les tarifs pour une période déterminée, par exemple une petite partie de la moyenne saison. Je ne suis pas d’accord par exemple de brader les prix pour la haute saison. En définitive, je suis foncièrement contre le bradage des prix car ce n’est pas du tout productif et contre professionnel.

Cette crise, nous la partageons aussi avec les Egyptiens qui, eux, s’en donnent actuellement à  cœur joie. Je peux vous donner des documents sur lesquels ils nous ont tout de suite envoyé des – 30 et – 50%. Si l’Egypte fait de telles réductions, comme voulez-vous que l’on dise que la Tunisie n’en fait pas ? Pour être au diapason, il va falloir que l’on révise certaines choses.

Faites-vous partie de ceux qui estiment que la Tunisie doit profiter de la situation actuelle pour révolutionner la manière de faire son tourisme ?

Je suis tout à  fait d’accord avec cela. Il faut saisir cette crise pour opérer un changement fondamental dans notre tourisme et surtout de tirer vers le haut la qualité de nos services car –je le dis sincèrement-, nous ne sommes pas en train de donner le service qu’il faut à  notre clientèle. Chez Sun Marin en France, nous avons commencé à  travailler le voyage responsable, solidaire, environnemental, etc. Ce serait peut-être l’occasion d’explorer cette niche qui a déjà  commencé sur plusieurs destinations. J’ai donné des interviews il y a 5, 10 ans en arrière, en disant que le All Inclusive me fait peur. Ce que je propose, c’est que le ministère du Tourisme suspende, même pour une saison ou deux le All Inclusive, au moins pour tous les 4 et 5 étoiles, pour une période d’essai. C’est une manière de tirer les prestations vers le haut. Laissons les 3 étoiles et les clubs le faire et le suspendre pour les autres sur les saisons 2012 et 2013. Cela permettra aussi de développer l’environnement extérieur pour que le touriste ne soit pas l’otage de l’hôtelier. L’expérience nous donnerait peut-être une meilleure visibilité pour l’avenir.

Pensez-vous que les hôteliers seraient disposés à  assumer le manque à  gagner de cette initiative ?

Nous parlons de tirer le produit vers le haut, donc, nous devons commencer par cela. Je travaille sur Saint Domingue et je fais du All Inclusive. Je suis désolé d’utiliser ce terme, mais cette formule en Tunisie, c’est de la « foutaise », à  part deux ou trois établissements comme les Magic Life. On est en train de se « foutre » de la tête des gens avec notre All Inclusive. C’est aussi lui qui est à  l’origine du manque d’hygiène, d’ordre dans les hôtels etc.

Vous avez lancé sur le marché français Sun Marin qui entame sa deuxième saison. Comment se présentent les choses ?

Sun Marin a été mise en route en février 2010. Nous avons démarré avec la crise mais nous ne perdons pas confiance. Nous venons d’augmenter son capital. Je suis l’actionnaire principal et majoritaire (en tant que personne physique). Cette structure fait office de laboratoire et elle est en train de prendre sa place sur le marché français en tant que voyagiste sous le thème « voyager responsable ». La marque commence à  se faire connaître et nous sommes en train de nous installer petit à  petit. Nous n’avons pas l’intention de venir « embêter » les grands ; ils ont leur place et nous, avons une place à  récupérer. Nous essayons de nous placer comme il le faut.

On a prétendu que vous aviez profité du vide laissé par certaines faillites pour récupérer les parts de marchés. Qu’avez-vous à  dire à  ce sujet ?

Sun Marin a démarré en février 2010 mais il avait été créé et enregistré bien avant que Royal Tour ou Mille et Un Soleils ne se crashent. Ce n’est donc pas vrai puisque c’est une idée que nous avions partagée entre Adel Oueslati, Férid Fetni et moi-même bien avant. Le créneau dans lequel nous nous sommes installés n’a d’ailleurs rien à  voir, et c’est même tout à  fait le contraire. Il est vrai que maintenant, il y a peut-être une place à  prendre pour compenser un vide et nous allons essayer de le faire.

Si vous aviez un message à  passer à  ceux qui décident actuellement du devenir de la Tunisie touristique ?

Je n’ai pas de leçons à  leur donner mais ce que je veux leur dire, c’est que rien ne changera s’ils ne changent pas de par eux-mêmes de l’intérieur. L’administration du Tourisme tunisien est une structure sclérosée et il faudrait un séisme pour qu’elle fasse sa mue. Elle a besoin d’être oxygénée. De plus, elle doit savoir que nous évoluons dans un contexte international et que nous ne pouvons pas définir du jour au lendemain l’image d’un pays à  travers un slogan en anglais qui ne correspond pas à  nos marchés principaux. On aurait du prendre de la hauteur et étudier un message beaucoup plus subtil et subliminal que le « I love Tunisia » qui n’est pas à  la hauteur de la Tunisie nouvelle.

Propos recueillis par
Hédi HAMDI



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Parution de la nouvelle édition du guide « Destination Tunisia Hotels 2011 »

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C’est devenu la référence documentaire en matière d’hôtellerie en Tunisie : la nouvelle édition du guide «Destination Tunisia Hotels 2011», dans sa version anglaise, paraît aujourd’hui. Elle sera présentée officiellement après demain à  Berlin à  l’occasion du salon touristique international ITB dans un souci de contribution à  la relance effective de la Tunisie touristique après la Révolution.

La nouvelle édition a quelque peu changé de look mais demeure fidèle à  la formule qui a fait son succès. Le guide répertorie en effet la totalité des hôtels en Tunisie avec leurs coordonnées et classés par région et par catégorie (du 5 au deux étoiles, en plus des appart-hôtels et des villages de vacances). Chaque chapitre comprend également une carte géographique exclusive qui situe la position exacte des principaux établissements dans leurs zones touristiques respectives.

Cette nouvelle édition remise à  jour par rapport à  la version française 2011 déjà  parue voit l’entrée par anticipation de plusieurs nouveaux hôtels : les Novotel et Ibis de Tunis, l’Eden Sérail de Yasmine Hammamet, le Yadis Impérial de Djerba et l’Ofra de Douz, quand bien même ces établissements n’ont pas encore ouvert leurs portes. Le guide signale également les modifications d’appellation de plusieurs établissements suite à  leur changement d’enseigne, de propriétaire ou de leur modalité de gestion.

En définitive, «Destination Tunisia Hotels 2011» s’attache à  mettre à  jour le plus rigoureusement possible ce document qui est le seul à  se spécialiser sur le créneau unique de l’hôtellerie en Tunisie et qui permet, autant aux professionnels du tourisme qu’au grand-public, de disposer, dans un document unique, de toutes les informations nécessaires à  une bonne connaissance du secteur hôtelier, locomotive du tourisme tunisien.

« Destination Tunisia Hotels » en langue anglaise, édité par Markédia Publishing. Mars 2011- 100 pages totalement en couleurs. Prix public : 9,5 DT (plus frais de port). Etranger : 9,5 euros (port compris). Infos et commandes : dt@markedia.com.tn



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Sören Hartman, président du groupe allemand REWE Touristik : « 2011 sera une saison problématique mais nous reviendrons aux volumes habituels en 2012 »

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Le groupe REWE Touristik a été le premier opérateur allemand à  remettre en place des charters sur la Tunisie après la Révolution (lire notre article). Avec 175.00O clients sur la destination en 2010, le groupe se place en première position sur la Tunisie au départ du marché allemand et des réalisations au départ de la Suisse et de l’Autriche. Son président nous a accordé un entretien à  sa descente d’avion à  Enfidha.

Quelle est votre position par rapport à  la situation touristique qui prévaut en Tunisie ?

Il n’y a pas longtemps que les restrictions de notre ministère des Affaires étrangères ont été levées, c’est pour cela on ne peut pas prévoir les chiffres mais nous sommes très optimistes. Nous avons commencé par ramener d’Allemagne nos 300 premiers clients le 22 février 2011sur Monastir. Tout le monde était content car ils n’avaient pas douté un seul instant qu’ils passeraient de bonnes vacances. Je ne pense pas que nous aurons –disons- des problèmes mais disons que nous avons perdu bien-sûr une partie des réservations de la saison. Nous devrons récupérer cela avec de la bonne communication et nous avons besoin des médias pour dire que la Tunisie est de nouveau accessible, que c’est une bonne destination. Et pour dire que nous avons une bonne communication, cela signifie des investissements publicitaires dans les médias. Nous allons dépenser environ un million d’euros pour l’organisation d’événements destinés aux médias au profit de la Tunisie. Nous avons besoin également du retour des vols et nous avons tout cela, nous l’avons planifié. Je pense que le futur du tourisme en Tunisie sera bon. Ce ne sera pas facile de récupérer le même nombre de clients cette année mais l’année prochaine, je suis sûr qu’ils seront de retour avec le même nombre que les années précédentes.

Les Allemands sont-ils informés réellement de la situation de la Tunisie actuelle ?

Non et nous devons le faire. C’est pour cette raison que nous sommes en Tunisie avec des journalistes que nous avons ramenés d’Allemagne pour montrer à  tout le monde que la situation est bonne et qu’elle est sécurisée. Depuis ces dernières semaines, il a été question dans la presse allemande uniquement de problèmes de sécurité en Tunisie. Tout le monde en Allemagne ne peut pas savoir de manière automatique que la situation est redevenue bonne.

Est-ce que la révolution a changé l’image de la Tunisie de manière positive en Allemagne ?

Absolument et c’est quelque chose que nous devons utiliser pour tous nos clients en Allemagne. Nous devons leur avancer également tous les anciens arguments dont la Tunisie dispose toujours, c’est-à -dire les belles plages, les bons hôtels, un peuple bon. De plus maintenant, il faut dire que vous avez un pays ouvert, un peuple ouvert, une bonne situation politique, qu’il y a la sécurité, etc. Je pense que la Tunisie est sur la bonne voie et cela aura un effet positif sur les clients.

Les hôteliers tunisiens craignent une baisse des prix à  cause de la crise. Quelle est votre position à  ce sujet ?

Je considère que les prix constituent toujours des arguments pour les clients. Vous n’êtes pas seul sur le marché et celui-ci est géré par les prix. Sur la Tunisie, nous avons toujours eu de bons prix avec de la bonne qualité et nous n’avons pas à  être encore moins chers. En définitive, nous avons besoin de mettre en évidence la bonne qualité et les prix raisonnables. Nous n’avons pas à  être toujours les moins chers et cela ne peut pas constituer une bonne image de la Tunisie. La Tunisie doit changer son image, adopter une image de qualité, une image de pays ouvert et non pas seulement celle d’une destination pas chère. Au début de la reprise, c’est bien de donner de bons prix au marché mais ensuite, nous devons remonter et partir sur une communication de qualité.

Comment la prochaine saison été se présente-t-elle au niveau de REWE Touristik ?

Ce sera une bonne saison sur la Tunisie et nous avons beaucoup de travail à  faire. Nous avons perdu une partie du booking de la saison. Vous devez savoir que la majorité des clients réservent entre janvier et février, c’est-à -dire au moment où il y avait la crise. Ce ne sera pas facile de revenir au même niveau mais nous ferons notre possible et travailler très étroitement avec nos hôtels partenaires et nos agences partenaires pour avoir une meilleure saison que celle qui se présente actuellement. Ce sera une saison problématique mais je pense que nous reviendrons totalement aux volumes habituels en 2012.

Qu’attendez-vous par exemple des autorités tunisiennes actuellement ?

Il y a plusieurs choses. Ce dont nous avons besoin tout d’abord, c’est de la bonne communication. L’image de la Tunisie est bonne mais demande à  être encore meilleure dans le futur et cela est tout à  fait possible. Cela est du ressort du ministère du Tourisme et du nôtre. Deuxièmement, nous avons besoin d’une bonne campagne de publicité et du soutien de l’Etat pour pouvoir reprendre avec le maximum de qualité possible.

Concernant la situation en Egypte, comment les choses se présentent-elles et quels sont les pays qui, selon vous, vont bénéficier des crises tunisiennes et égyptiennes ?

Entre les deux pays, c’est à  peu près la même chose. L’Egypte a repris le 1er mars sur Sharm Echeikh, Hurghada et Marsa Alam, ensuite, nous aviserons mais je pense que les deux pays vont reprendre ensemble. Les pays qui bénéficient des reports de clients de la Tunisie pour l’été sont la Bulgarie, Majorque et la Turquie. Pour l’Egypte c’est différent : en hiver, ce sont les Canaries et l’été, ce sera la Turquie.



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Emirates Airline transporte des matériels de secours pour la frontière tuniso-libyenne

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Emirates SkyCargo, la section Cargo d’Emirates Airline, a transporté en collaboration avec «Kuehne & Nagel», le 26 février dernier, 110 tonnes de matériels de secours en Tunisie. Un Boeing 747 de «Emirates SkyCargo», loué par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) et chargé de matériels de secours, a quitté Dubaï via Nairobi en direction de l’aéroport international Djerba-Zarzis. Ces aides humanitaires et les matériels de secours ont été distribués par l’UNHCR aux réfugiés se trouvant à  Ras Jedir dans la zone frontalière tuniso-libyenne.

Ces aides représentent plusieurs quantités de matériels de secours essentiels, dont notamment des tentes, des sacs de couchage, des couvertures, etc. Omar Al Banna, directeur du Bureau Emirates Airline en Tunisie a déclaré: «Emirates Airline a toujours participé aux efforts de secours à  travers le monde en cas de catastrophes et cette fois-ci, nous avons préparé un avion spécial SkyCargo pour transporter des quantités de matériels de secours essentiels, afin de soutenir les réfugiés dans les frontières tunisiennes en les aidant à  faire face à  leurs besoins quotidiens durant ces circonstances difficiles».

Il est à  signaler que «Emirates SkyCargo» a organisé depuis le 1er mars 2011, 4 vols de secours, en collaboration avec «Kuehne & Nagel» et «Air Partner», à  bord d’un avion Cargo de type Boeing 747 transportant à  chaque fois 110 tonnes de matériels.



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Les hôteliers de Sousse agissent pour aider les réfugiés

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Avec les troubles que vit actuellement la Libye voisine, le sud-est de la Tunisie, et plus particulièrement le poste-frontière de Ras Jedir, est confronté à  ce qui est probablement le plus vaste afflux de réfugiés que la Tunisie ait jamais connu.

Une initiative de solidarité, coordonnée par la Fédération régionale de l’hôtellerie, a été prise dans la région de Sousse le mercredi 2 mars 2011. Un camion s’est arrêté devant chacun des établissements participants pour collecter leur contribution en faveur de la ville frontalière de Ras Jedir.

Dans un effort combiné avec d’autres hôtels, le Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse par exemple, a contribué un chargement d’eau minérale, de lait et autres conserves alimentaires, des efforts semblables étant fournis par des initiatives privées afin de fournir médicaments, aliments pour bébés, couvertures et tentes.

« Beaucoup de gens seront en grande difficulté si rien n’est entrepris rapidement. S’il y a quoi que ce soit qui puisse être fait pour y remédier, alors nous sommes fiers de pouvoir apporter notre pierre à  l’édifice » a déclaré Peter J. Schönenberger, directeur général de l’hôtel Mövenpick.



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Pourquoi l’Africa est-il encore fermé

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Ce ne sont pas les derniers événements qui se sont déroulés sur l’avenue Habib Bourguiba qui sont en cause, mais l’hôtel Africa à  Tunis est bel est bien fermé depuis maintenant près d’une quinzaine de jours suite à  un mouvement de grève de la quasi-totalité de son personnel qui exige la revalorisation des salaires et la titularisation des contractuels. Le directeur général de l’hôtel et quelques chefs de département ont inévitablement eu droit à  la désormais célibrissime formule « dégage ».

Le cas de l’Africa n’est pas exceptionnel dans le nouvel environnement socio-politique de la Tunisie post-révolutionnaire. Sauf qu’il intervient au sein d’un établissement mythique de catégorie 5 étoiles, qui se situe sur la principale artère de la capitale tunisienne et qui appartient au premier groupe hôtelier tunisien par sa taille, le groupe El Mouradi, l’un des premiers employeurs du pays. Certes, nulle entreprise ne peut aujourd’hui prétendre être à  l’abri d’un quelconque mouvement social, sauf que dans le cas d’espèce, la direction générale de l’Africa n’en démord pas et accuse les grévistes, qui siègent au sein même de la réception de l’hôtel, «d’égoïstes faisant du chantage pour des fins illégitimes». La direction du groupe est allée encore plus loin en rendant publique la grille des salaires et avantages des employés grévistes (en gardant seulement leurs initiales), selon le poste occupé, pour démontrer que leurs rémunérations sont conformes à  la convention collective du secteur.

Dans un communiqué dont DestinationTunisie.info a obtenu une copie, le groupe El Mouradi, contrairement à  d’autres opérateurs hôteliers de la place, semble totalement inflexible face au mouvement qu’il dénonce avec une vigueur peu commune : «Ces contestataires ont un emploi, un salaire au-dessus de la moyenne nationale, et supérieur aux salaires prévus par la loi. Ils bénéficient tous des augmentations légales de salaire du 1er mai, et parfois d’augmentations de fin d’exercice. Ils disposent d’une assurance maladie et d’une cotisation pour la retraite, des deux primes semestrielles de rendement, d’une assurance complémentaire optionnelle, d’une restauration gratuite et bénéficient de prêts personnels, d’avances sur salaires, de cadeaux de fin d’année, de prêts pour l’aïd, de dons et prêts pour la rentrée scolaire, parfois de logement de fonction et même de primes supplémentaires Et malgré tout cela, ils prétendent être privés de leurs droits et que leur dignité est bafouée».

Pour ne pas arranger les choses, plusieurs grévistes se sont exprimés devant les caméras de télévision pour demander une amélioration, peut-être légitime de leurs conditions, mais en proférant des accusations parfois graves à  l’égard de leur employeur. La contestation a également été relayée sur le réseau Facebook qui a été le théâtre de commentaires quelquefois à  la limite de la décence et de la morale. Quant aux non-grévistes, ils auraient subi des menaces de leurs collègues, parfois physiques.

En se penchant sur les revendications des grévistes, on constate, outre les demandes d’augmentations, que les exigences de titularisation concernent même les nouvelles recrues. D’autres contestataires ont un autre genre d’exigence : ils demandent à  être raccompagnés chez eux après le travail ! D’autres encore se plaignent de n’avoir pas pu obtenir de crédits auprès de leur banque…

La direction générale s’est vue signifier par les grévistes que dans le cas où leurs revendications n’aboutiraient pas, «l’hôtel serait saccagé avec l’aide de leurs copains de quartier».

L’Africa emploie environ 200 salariés directs et 700 indirects. La situation actuelle laisse présager des jours difficiles pour toutes les parties en présence.



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Dégage, timbre de voyage !

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Cachez-moi ce timbre que je ne saurais voir encore plus longtemps !

Au gouvernement actuel de transition qui décide de tout et de rien en ce moment, je suggère pour une fois une décision que personne ne contestera. Au contraire, elle alimentera son crédit d’image bien mal en point actuellement : la suppression du timbre de voyage infligé depuis près de 3 décennies au commun des Tunisiens et des résidents étrangers en Tunisie désireux de partir à  l’étranger (sauf vers l’UMA) pour quelque motif que ce soit.

Cette « exception tunisienne » fut prise à  une époque où l’on cherchait à  dissuader le citoyen de jouir de son droit légitime au voyage. Sous Ben Ali, il fut porté de 45 à  60 dinars, pour alimenter on ne sait trop quel budget…ou compte en banque personnel.

Malgré la démocratisation du voyage, cette taxe continue de plomber les honnêtes gens. Elle constitue un frein au développement des agences de voyages et des compagnies aériennes opérant sur le marché tunisien.

Les professionnels du tourisme se sont évertués ces dernières années à  demander qu’une taxe soit appliquée aux étrangers entrant en Tunisie, mais le projet a fait l’objet d’une levée de bouclier de la part des parlementaires. Par contre, cette taxe de sortie ne semble émouvoir que ceux qui sont obligés de la payer de leurs propres deniers.

Certes, l’impôt est un devoir national, mais dans ce cas de figure, il ne sert en aucune manière l’économie nationale. Alors de grâce, faites dégager ce timbre de l’horreur –qui, de plus, est de couleur mauve- car il risque de rendre encore plus timbrés les Tunisiens.

Hédi HAMDI



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British Airways en campagne de séduction sur la Tunisie

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Après le Qbiz d’Air France et l’Expert de Lufthansa, voici le Speedbird Club de British Airways. La représentation de la compagnie aérienne britannique en Tunisie vient de lancer officiellement sa nouvelle plate-forme Internet professionnelle élaborée pour les besoins de ses partenaires agents de voyages tunisiens. La version locale du site (www.speedbirdclub.com/tn) a été conçue en français et comprend une mine d’informations utiles pour les billettistes afin de leur permettre de mieux connaître et mieux maîtriser l’offre et les différents services de British Airways. La représentation de la compagnie en Tunisie espère à  ce titre voir toute la corporation ralliée à  ce portail qui, déjà , compte 120 membres inscrits sur les 600 agences billettistes environ agréées IATA sur le marché.

«Notre objectif est de faire en sorte que les agents soient les premiers à  être informés des nouvelles destinations et des nouveaux produits et également leur permettre d’éviter les ADM (bête noire des agents de voyages n.d.l.r). Ils pourront aussi accéder aux tarifs spéciaux qui leur sont dédiés et recevoir régulièrement des mises à  jour sur les nouvelles procédures de la compagnie» a déclaré Hélène Msadek, directrice générale de British Airways pour la Tunisie.

Concrètement, grâce à  ce portail, les agences de voyages pourront avoir accès à  toutes les questions qu’un passager au départ de la Tunisie est susceptible de se poser concernant son voyage vers Londres, comme par exemple le transfert d’un aéroport à  l’autre, sachant que la ligne British Airways sur la Tunisie opère sur l’aéroport de Gatwick et non pas sur celui de Heathrow, pourtant principal hub de la compagnie britannique avec 150 destinations en correspondance vers 75 pays. Pour remédier partiellement à  cet état de fait, le transporteur a annoncé qu’à  partir du 1er mars, ses passagers voyageant en classe économique en provenance de Tunis et en escale dans la capitale anglaise bénéficieront désormais d’une nuit d’hôtel gratuite avec petit déjeuner.

Actuellement, British Airways assure 5 vols hebdomadaires Londres-Tunis. Aux dires de David Fordham, son responsable régional pour l’Afrique du Nord, la ligne est l’une des plus profitables pour la compagnie. Ce qui explique certainement sa présence historique sur le marché, depuis l’époque British Caledonian en passant par celle du franchisé GB Airways. L’existence en Tunisie d’institutions de taille telles que British Gas où encore la Banque africaine de développement ont sans aucun doute justifié le maintien d’un opérateur aérien britannique sur la Tunisie en toutes circonstances.

Hédi HAMDI



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France : « L’envol des amis de la Tunisie » s’écrase avant de décoller

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Ce qui devait être une opération conviviale de promotion de la Tunisie s’est transformée en polémique tuniso-tunisienne aux yeux de l’opinion touristique française.« L’envol des amis de la Tunisie », annoncée pour le mois de mars, n’aura finalement pas lieu. En cause, un différent entre l’organisateur et la représentation de l’ONTT à  Paris. Raouf Benslimane, le DG des T.O Thalasso N°1 et à” Voyages, avait annoncé il y a quelques jours son ambition de réaliser, en collaboration avec Tunisair et l’ONTT Paris, un voyage aller-retour dans la journée du 3 mars vers la Tunisie à  l’intention de la « TV et presse française et tunisienne, mais aussi personnalités politiques et hommes d’affaires ainsi que people » (lire notre article à  ce sujet) .

Cependant, cette initiative individuelle, quoiqu’empreinte de bonne volonté en apparence, a fait réagir Amel Hachani, directrice de l’ONTT pour la France, qui a déclaré au journal en ligne Tourmag que « Thalasso N°1 n’est pas une agence évènementielle en contrat avec l’ONTT ». En d’autres termes, le voyagiste n’avait pas été habilité à  prendre une telle initiative au nom de la Tunisie ou encore moins de l’administration du Tourisme. Le message était donc clair : l’ONTT n’accepte pas que l’on fasse de la récupération commerciale déguisée en actions de « bienfaisance » en faveur de la Tunisie.

« C’est avec consternation que j’ai lu les propos prêtant à  polémique tenus par Amel Hachani la représentante de l’ONTT à  Paris » a répliqué Raouf Benslimane qui a voulu rappeler que dans son communiqué initial « il était bien mentionné que c’est une démarche personnelle et non organisée par les T.O que je dirige, mais que nous étions bien 3 parties prenantes ».

En tout état de cause, cette polémique stérile dénote d’une tension certaine entre le secteur public et le secteur privé que la révolution n’a malheureusement pas réussi à  abolir et qui, surtout, ne sert pas l’image de la Tunisie de l’après 14 janvier 2011.



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La grande solderie du voyage à  partir du mois de mars

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Les opérateurs du voyage veulent encourager le Tunisien à  reprendre le chemin des loisirs. Avec l’avènement des vacances scolaires du mois de mars en Tunisie, et après la stabilisation relative de la situation politique et sécuritaire, les compagnies aériennes du marché se lancent dans des campagnes de promotion afin de stimuler leurs ventes. Dans un contexte économique encore incertain, c’est par le prix que les compagnies tentent de séduire leurs clients.

Première compagnie à  faire sensation, Air France, qui s’apprête à  lancer à  compter du 1er mars une promotion qui ne laissera pas insensible : un voyage Tunis-Paris-Tunis ne coûtera que 399 dinars toutes taxes comprises pour ceux qui achèteront leur billet avant le 15 mars 2011 et qui voyageront entre le 21 mars et le 31 mai. Comptez tout de même un supplément de 25 dinars environ pour les frais de services perçus par votre agence de voyages.

Du côté de chez Emirates, on vient de lancer sur le marché des offres promotionnelles valables jusqu’au 31 mars 2011 pour « créer davantage d’opportunités au profit des voyageurs tunisiens, afin de leur permettre de découvrir diverses destinations mondiales à  des prix appropriés, convenant aux différents budgets » a annoncé la compagnie. Les réductions concédées sont de 15 % sur la quasi-totalité de son réseau en classe économique, sauf vers la Libye où les vols sont suspendus et sur Christchurch où il demeure encore des restrictions d’embarquement suite au tremblement de terre.

Chez British Airways, on a également lancé des tarifs alléchants jusqu’au 18 mars avec, par exemple, un aller simple vers Londres débutant à  149 dinars (hors taxes et frais) et un aller-retour à  partir de 328,500 dinars.



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Mehdi Houas jette l’éponge ?

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L’info a été annoncée dans la journée du 28 février 2011 par la chaîne TV Al Arabia : Mehdi Houas aurait démissionné de son poste de ministre du Commerce et du Tourisme du gouvernement provisoire de la Tunisie.
Dans d’autres circonstances, l’information aurait pu surprendre, mais dans le contexte politique actuel et au lendemain de la démission du Premier ministre, l’info a moins intrigué qu’inquiété les observateurs.
Quelques heures plus tard, dans un communiqué officiel, le ministère du Commerce et du Tourisme réagissait en démentant catégoriquement cette information et remettait par conséquent les pendules à  l’heure. Mehdi Houas est donc toujours à  la barre de son super ministère bicéphale.



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Air France Tunis emménage avec Alitalia sur les Berges du Lac

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Après une présence de 62 ans à  la rue d’Athènes, dans des locaux appartenant à  l’ambassade de France, les bureaux d’Air France en Tunisie déménagent.

La compagnie aérienne française vient de quitter le centre ville de Tunis pour installer son agence et ses bureaux aux Berges du Lac, immeuble Emeraude Palace, rue du Lac Windermere. «Ce changement s’inscrit dans la volonté d’Air France d’offrir à  ses clients une meilleure accessibilité et une agence plus accueillante» a précisé la compagnie dans un communiqué.

Les nouveaux locaux abritent non seulement la représentation d’Air France-KLM mais également celle de la compagnie Alitalia dont elle détient 25 % du capital et qui est son partenaire dans l’alliance SkyTeam.

Une cérémonie officielle d’inauguration à  l’intention des principales agences de voyages tunisiennes a eu lieu le 23 février 2011 en présence de Laurent Da Lage, directeur général d’Air France-KLM pour le Maroc et la Tunisie, et Fabio Bigotti, directeur général d’Alitalia pour l’Afrique du Nord.

La compagnie souligne que l’ouverture de sa nouvelle agence n’a pas entraîné de changements au niveau de son comptoir à  l’aéroport Tunis-Carthage qui demeure opérationnel.

Air France opère actuellement 4 vols quotidiens entre Tunis et Paris Charles De Gaulle, 5 vols hebdomadaires vers Marseille, 5 vols hebdomadaires vers Lyon et deux vols hebdomadaires vers Nice. En été, les vols entre CDG et Tunis passent à  5 fréquences quotidiennes afin de répondre favorablement à  la demande des Tunisiens résidents en France et de la clientèle touristique désireuse de se rendre en Tunisie.



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L’aéroport d’Enfidha mise sur une arrivée prochaine des vols réguliers

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Un peu plus d’une année après son entrée en activité, l’aéroport d’Enfidha reste encore cantonné au trafic charter international malgré une infrastructure de pointe apte à  répondre à  tous types de trafic. L’aéroport le plus moderne d’Afrique, comme se plait à  le surnommer la société turque TAV, qui s’est chargée de sa construction et qui le gère actuellement sous le régime de la concession, n’a pas encore atteint son rythme de croisière. Ersel Goral, directeur général de TAV Tunisie (photo ci-contre), estime que l’aéroport est trop récent et qu’il faut du temps pour promouvoir un nouvel aéroport. «En général, cela dépend des conditions du pays» a-t-il souligné dans une déclaration accordée à  DestinationTunisie.info. D’aéroport charter, TAV œuvre actuellement à  changer cette image en mettant en avant l’excellence des services qui y sont offerts. «Enfidha peut servir pour les vols réguliers, les vols charters et même les low cost» précise encore Ersel Goral qui lorgne également vers le trafic affaires grâce notamment à  des salons de haut standing.

On se rappelle que lors de son inauguration en novembre 2009, le vœu avait été prononcé de voir le premier vol long-courrier au départ de la Tunisie s’opérer à  partir d’Enfidha. L’enthousiasme des gestionnaires de l’aéroport reste toujours de mise, d’autant que «Tunisair a déclaré qu’elle allait faire basculer certains de ses vols réguliers vers Enfidha très prochainement» a annoncé le directeur général de TAV Tunisie. Mais ce n’est pas la seule compagnie à  songer à  entamer des vols réguliers à  partir de cette plate-forme. Ersel Goral parle d’Air France, de Lufthansa, d’Etihad, de Qatar Aiways, d’Egyptair et de Royal Air Maroc qui pourraient être intéressées « mais cela nécessite un peu de temps avant de pouvoir faire basculer des vols réguliers ». Turkish Airlines serait également sur le point de mettre en place un vol régulier à  l’été 2011. «Je ne représente pas Turkish Airlines et je ne peux pas garantir cela mais nous espérons avoir un vol direct Enfidha-Istanbul». M. Goran nuance tout de même ses propos en insistant sur le fait qu’il ne dispose d’aucune garantie à  ce jour que ces vols se fassent mais espère par exemple que Tunisair utilisera l’aéroport pour le lancement de ses long-courriers quand elle se fera livrer les nouveaux appareils commandés.



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