Les Européens seront plus nombreux à  voyager en 2013

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La situation économique en Europe a des effets très différents sur l’industrie touristique du continent, mais le développement reste encore rassurant dans l’ensemble. C’est un des résultats de l’ITB World Travel Trends Report effectué par l’IPK International pour le compte de l’ITB Berlin. Il en ressort que les Européens vont également entreprendre encore plus de voyages à  l’étranger en 2013.

Le nombre des séjours à  l’étranger ainsi que les dépenses effectuées sur place ont augmenté de deux pour cent pendant l’année en cours. Le comportement des touristes européens a en même temps changé : le tourisme balnéaire a par exemple baissé de un pour cent cette année, tandis que les visites des villes ont augmenté de près de 14 pour cent. Les voyages de courte durée, c’est-à -dire comprenant une à  quatre nuitées, ont augmenté de dix pour cent, les voyages d’affaires à  l’étranger de huit pour cent.

Autres conclusions du rapport : les Européens sont de plus en plus attirés par les pays lointains, les voyages longue distance ayant augmenté de quatre pour cent environ. Ce sont surtout l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud ainsi que les régions de l’Asie/Pacifique qui en ont le plus profité avec une croissance comprise entre deux et huit pour cent. Les destinations proches en Europe et dans les régions méditerranéennes ont augmenté de deux pour cent.

Image différenciée du comportement des voyageurs européens

L’incertitude économique dans certains pays de l’Europe touche également le tourisme. Le nombre des voyages à  l’étranger en provenance de l’Italie a par exemple baissé de cinq pour cent, ceux en provenance de l’Espagne de deux pour cent. La situation est par contre meilleure en Suisse et en Norvège qui profitent de leur forte monnaie et qui enregistrent donc une augmentation des voyages à  l’étranger de dix et de six pour cent. L’Allemagne stagne malgré une économie solide et le nombre des voyages à  l’étranger de la Grande-Bretagne n’a augmenté que de un pour cent.

L’Europe reste une destination attrayante malgré les turbulences politiques et économiques. L’Espagne, l’Allemagne ainsi que de nombreux pays de l’Europe centrale et de l’Europe de l’Est ont enregistré une croissance supérieure à  cinq pour cent du nombre des arrivées internationales (en provenance de l’Europe et d’Outre-atlantique). La faiblesse de l’euro et le dollar fort ont également contribué au fait que l’Europe est une destination touristique appréciée, par exemple des Américains. Le Japon réapparaît sur la carte touristique, car il se remet des catastrophes de l’année 2011. Les nouveaux marchés dans lesquels la classe moyenne s’accroît rapidement, comme c’est le cas en Chine, en Inde et au Brésil, prennent de plus en plus d’importance. C’est pour cette raison que l’on prévoit que les destinations européennes vont enregistrer, l’année prochaine, une croissance de un à  trois pour cent du nombre des arrivées internationales.

Des prévisions optimistes mais prudentes pour 2013

Malgré la situation économique incertaine en Europe, les perspectives sont légèrement positives pour l’année prochaine. En ce qui concerne les voyages à  l’étranger des Européens, l’ITB World Travel Trends Report prévoit une croissance modérée de près de deux pour cent. Seul un Européen sur trois déclare que la crise aura des répercussions sur ses activités touristiques en 2013. On prévoit une augmentation de neuf pour cent des voyages à  l’étranger en provenance de la Russie, de cinq pour cent en provenance de la Grande-Bretagne et de trois pour cent en provenance de l’Allemagne. 28 pour cent des Européens aimeraient voyager encore plus en 2013, tandis que 21 pour cent ont déclaré vouloir moins voyager.



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Air France anticipe un renforcement sur le Japon

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La compagnie aérienne française vient d’annoncer son souhait de renforcer sa desserte de Tokyo grâce à  la mise en place d’un nouveau vol quotidien, exploité en moyens propres, vers l’aéroport urbain de Tokyo-Haneda à  partir de l’été 2014, date d’attribution de nouveaux créneaux aux compagnies pour des vols intercontinentaux. Cette annonce fait suite à  la visite d’Alexandre de Juniac, président-directeur général d’Air France, à  Tokyo le 28 novembre à  l’occasion des 60 ans de présence de la compagnie au Japon.

Proche du centre-ville, cette nouvelle liaison favorisera par ailleurs la desserte des autres villes de l’archipel nippon grâce aux nombreux vols domestiques japonais proposés au départ de Tokyo-Haneda. Depuis 2010, Air France commercialise des sièges en partage de codes sur les vols exploités par Japan Airlines entre Paris-CDG et Tokyo-Haneda.

Cet hiver, Air France-KLM propose jusqu’à  51 fréquences par semaine au départ de Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol, dont certaines effectuées en partage de codes avec Japan Airlines. Cette offre s’enrichira à  partir du 3 avril 2013 avec la nouvelle desserte de Fukuoka effectuée par KLM à  raison de trois fréquences par semaine en Boeing 777-200.

Au départ de Paris-Charles de Gaulle, Air France exploite les vols suivants vers Tokyo : 4 vols par jour (2 vols Air France vers Tokyo-Narita ; 1 vol Air France exploité par Japan Airlines vers Tokyo-Narita ; 1 vol Air France exploité par Japan Airlines vers Tokyo-Haneda et vers Osaka, 1 vol quotidien. Au départ d’Amsterdam-Schiphol, KLM exploite les vols suivants vers Tokyo : entre 7 et 9 vols par semaine, Osaka : 1 vol quotidien et Fukuoka : 3 vols par semaine à  partir du 3 avril.

Plus de 200 personnels de bord de nationalité japonaise offrent un service exclusif sur les vols Air France à  destination et en provenance du Japon. La compagnie développe une gastronomie soignée, tournée vers le monde, et propose dans toutes les classes de cabine la possibilité de choisir un plat chaud japonais. De plus, de nombreuses attentions complètent l’offre à  bord, d’un choix de titres de presse locale à  une sélection de films en version originale japonaise ou sous-titrée.



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Communication de crise : 10 ans après, ils n’ont toujours pas compris

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La Tunisie a été secouée en 2012 par plusieurs événements internes qui ont malheureusement jeté le trouble sur la réussite de la transition démocratique post-révolutionnaire. Ces événements ne sont pas passés inaperçus aux yeux des médias internationaux et ont sans aucun doute affecté le retour tant espéré de l’activité touristique à  ses niveaux habituels, tout au moins à  ceux de 2010.

Bien qu’ils n’aient à  aucun moment ciblé les touristes, au moins quatre grands incidents ont participé à  les effaroucher et les pousser à  aller en vacances sous d’autres cieux : la répression de la manifestation pacifique du 9 avril, le couvre-feu suite à  l’affaire d’El Abdelya en juin, l’attaque de l’ambassade américaine à  Tunis le 14 septembre puis les émeutes de Siliana cette semaine.

La Tunisie aura donc donné d’elle l’image d’une destination touristique incertaine. A chaque choc, les T.O ont enregistré un ralentissement des réservations, voire carrément des annulations (dans le cas de l’ambassade US). Le plus touché fut le marché français par sa proximité culturelle, historique et géographique de la Tunisie. Les chiffres des entrées de non-résidents français aux frontières tunisiennes -qui étaient déjà  peu reluisants- sont devenus carrément calamiteux à  compter de la fin septembre.

Cette situation ne semble pas pour autant avoir ému le ministère du Tourisme. La gestion de ces différentes crises s’est faite de manière très désinvolte. En certains points, elle a même été semblable à  celle qui suivit l’attentat de Djerba le 11 avril 2002. Les gouvernants actuels ne semblent en effet pas avoir retenu la leçon ni tiré les conclusions qui s’imposent de ce triste épisode du tourisme tunisien et dont les conséquences pèsent toujours sur les réalisations du marché allemand.

Et pourtant, au regard de la situation interne du pays, le ministère du Tourisme aurait dû mettre en place une cellule de crise avec des spécialistes prêts à  réagir au quart de tour afin d’atténuer l’impact des événements au regard des médias étrangers, tout au moins vis-à -vis de la presse professionnelle.

La Tunisie a beau vaciller, mais à  aucun moment, on a pensé à  aller dire qu’il s’agit de problèmes internes tuniso-tunisiens et qui ne concernent en rien les touristes étrangers. Les Tunisiens eux-mêmes ont eu besoin d’être rassurés après chaque événement. Et à  chaque fois, le chef du gouvernement et/ou le président de la République sont montés au créneau. Pourquoi n’a-t-on pas adapté une stratégie semblable pour rassurer nos touristes et ne pas hypothéquer l’avenir du secteur ? Est-ce trop demander au ministère du Tourisme ?

D.T



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Karim Gharbi à  la tête de l’UGO

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Le ministère du Tourisme a annoncé la nomination de Karim Gharbi en qualité de directeur général de l’Unité de gestion par objectif (UGO) de la stratégie de développement du tourisme tunisien à  l’horizon 2016.

Spécialiste dans plusieurs domaines allant de la gestion d’entreprises à  la mise en place de système qualité au e-business en passant par le commerce international et les douanes, l’organisation des manuels de procédures ou encore le transport et la logistique, Karim Gharbi, 54 ans, totalise 29 années d’expérience. Avant cette nomination, il était PDG de l’Office de la Topographie et du Cadastre.

Ingénieur des Ponts & Chaussées (Paris, promotion 1982), il a occupé plusieurs postes dans différents ministères. Il est également expert auprès de la Banque mondiale en dématérialisation, facilitation du commerce extérieur et en guichet unique (Maroc, Algérie, Libye, Cameroun, Tchad). Il a également enseigné le E-commerce au Master Pro TICE entre 2007-2010 à  l’ESC de la Manouba.



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Tourisme saharien : tentatives de sauvetage de la saison

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Au vu de la situation peu reluisante du tourisme dans les régions du Sud tunisien et afin de mettre en œuvre des solutions urgentes pour dépasser le cap difficile et sauver l’actuelle saison saharienne, plusieurs mesures viennent d’être annoncées par le ministère du Tourisme avec pour objectif de redonner confiance aux opérateurs étrangers. Au cours d’une réunion, les professionnels de la région ont indiqué que le déficit d’activités a enfoncé davantage l’endettement des unités touristiques et a engendré la fermeture de plusieurs hôtels et la perte de plus de 600 emplois directs. Pour la relance du secteur, ils ont proposé un budget de promotion exceptionnel pour la région et l’adoption d’un plan de sauvetage qui émanera des professionnels et dont les contours sont déjà  identifiés.

Deux propositions validées par le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, qui a indiqué qu’un budget spécial sera alloué au soutien aux compagnies aériennes desservant la région du Sud.
Une décision qui devrait être prise dans les prochains jours.

Le ministre a reconnu la nécessité d’améliorer l’accessibilité aérienne de la région et la dégradation devenue inquiétante de la qualité du produit et de l’environnement.

Au cours de cette séance, plusieurs opérations de promotion du tourisme saharien ont été annoncées, dont un éductour des agents de voyages espagnols à  Tozeur, des voyages de presse pour les journalistes français, chinois et russe ainsi que des campagnes radio en Suisse, en Allemagne et en Belgique.



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Coopération avec l’Union européenne

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Au Carrefour d’affaires et de technologies (CAT 2012) qui se tient actuellement en Tunisie, une lettre d’intention de développement du dialogue entre la Tunisie et l’Union européenne dans le domaine du tourisme a été signée par Elyès Fahkfakh, ministre du Tourisme, et Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne chargé de l’Industrie et de l’Entreprenariat.

Selon les dispositions de cette convention, les deux parties ont convenu de la création d’un mécanisme de consultation bilatérale et de dialogue au niveau des hauts fonctionnaires visant à  renforcer le débat sur les sujets d’intérêt commun, tels que la croissance économique et la création d’emplois dans le secteur du tourisme, le développement du tourisme durable, la mise en œuvre des étapes clés du schéma d’orientation stratégique du tourisme et le renforcement des connaissances socio-économiques sur le secteur.



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Tunisair n’attend pas la fin de l’année pour faire son bilan

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Tunisair exprime son satisfécit. Dans un communiqué publié aujourd’hui, le transporteur public estime que son activité globale a évolué favorablement durant la première quinzaine du mois de novembre 2012 et affiche une nette amélioration des résultats en matière de trafic par rapport à  l’année 2011 ainsi que 2010. L’activité a repris son rythme de croissance grâce, particulièrement, au comportement favorable du régulier qui a permis de remédier à  la défection du trafic charter.

Le nombre de passagers transportés (toutes activités confondues) du 1er au 14 novembre 2012, a connu une augmentation de 18,9 %, soit 138 671 passagers par rapport à  la même période en 2011 et une augmentation de +8,1% par rapport à  2010. Le coefficient de remplissage sur la même période est de 74,4% , soit une amélioration de 2.4 points par rapport à  2011 et de 2 points par rapport à  2010.

Le cumul du mois de janvier au 14 novembre 2012 est également en nette augmentation avec 3 472 886 passagers transportés (+22,2% par rapport à  2011 et + 3,3% par rapport à  2010). Le coefficient de remplissage de janvier au 14 novembre 2012 est de 73,4%, soit une amélioration de 1.8 points par rapport à  2011 et de 4.8 points par rapport à  2010.

Durant cette année 2012, Tunisair a procédé à  l’entretien et aux grandes visites des appareils sans faire appel à  la sous-traitance, dans les meilleurs délais et ce grâce à  la compétence et au dévouement du personnel du complexe technique de la compagnie, et une bonne planification des opérations de maintenance, un respect rigoureux des plannings d’entretien, moyennant un fonctionnement continu des ateliers, une amélioration notable de la productivité et de la qualité du travail et un respect des procédures. Ceci a permis d’assurer une disponibilité totale de la flotte durant la saison de pointe.

Tunisair rappelle que « le plan de relance et de restructuration qui va permettre de consolider sa position en tant que leader sur le trafic aérien de et vers la Tunisie, et de retrouver sa renommée internationale, est fin prêt et sera présenté au gouvernement avant la fin de l’année 2012. Ce plan veillera à  consolider les points forts de la compagnie, tels que la sureté de ses vols. Il visera entre autre l’amélioration de la qualité de service et de la compétitivité de l’entreprise ».

La compagnie déclare que « la ponctualité des vols est un objectif primordial de toutes les unités intervenantes et l’amélioration des services, à  bord et aux escales, est une nécessité pour pouvoir satisfaire ses clients ». De même qu’elle cherche actuellement à  renforcer sa capacité concurrentielle en arrêtant une stratégie commerciale bien étudiée et en anticipant le positionnement sur les futurs axes prometteurs. Pour cela, la rentabilité économique des lignes aériennes existantes a été revue et l’opportunité d’ouvrir de nouvelles lignes, spécialement en Afrique, a été également examinée.



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Karim Ayed, ambassadeur des relations touristiques tuniso-thaïlandaises

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Le Roi Bhumibol de Thaïlande l’a nommé en août 2012 consul honoraire de Thaïlande en Tunisie. Karim Ayed représente désormais officiellement les intérêts diplomatiques et économiques de ce pays. C’est dans ce cadre qu’il a officiellement ouvert, le 1er novembre 2012, le siège du consulat honoraire de Thaïlande aux Berges du Lac à  Tunis, au sein même du siège du groupe Eagle Ayed (EAG) qu’il préside justement et qui chapeaute exactement 42 entreprises. Diplômé en Commerce international de l’université Bentley de Boston aux Etats-Unis, Karim Ayed, 40 ans, opère dans divers secteurs d’activité tels que la maintenance industrielle dans les secteurs du pétrole, de l’aviation, de l’industrie alimentaire, de la construction, etc.

Mais ce sont certainement d’autres facteurs qui lui ont permis de devenir consul honoraire. En 2003, il a été élu membre d’honneur du « Who is Who International ». En 2004, il a été désigné « Professionnel de l’année » par l’Association internationale des professionnels de réseau, et en 2005, il a reçu le très convoité « International Arch of Europe » de la Business Initiative Directions. Il est également membre de nombreuses organisations et associations tant nationales qu’internationales.

La bonne et la mauvaise nouvelle pour les Tunisiens

«Le consulat royal thaïlandais travaillera en étroite collaboration avec les agences de voyages pour encourager les Tunisiens à  voyager en Thaïlande. De même, il fera en sorte que les agences de voyages en Thaïlande aident à  promouvoir la Tunisie» explique Karim Ayed. L’ouverture de cette nouvelle représentation diplomatique est donc une très bonne nouvelle notamment pour les agences de voyages outgoing qui programment la Thaïlande puisque désormais, l’octroi des visas pourra se faire directement en Tunisie.

Cependant et contrairement à  la Malaisie (dont le siège diplomatique se situe dans les même locaux du groupe Eagle) qui n’exige pas de visas auprès des Tunisiens, la Thaïlande a imposé des droits d’entrée sur son territoire. Pour les touristes tunisiens se rendant dans ce pays, le prix du visa est de 55 dinars (pour une entrée) avec une validité de 3 mois pour une durée de séjour limitée à  30 jours.
Le prix de ce même visa peut atteindre 220 dinars pour une durée de séjour de 60 jours avec multiples entrées. Cependant et pour les hommes d’affaires, le prix du visa est de 120 dinars et peut atteindre 300 dinars pour permettre les entrées multiples. De même qu’il est à  noter que les voyageurs en transit en Thaïlande sont tenus de disposer d’un visa qui coûte 45 dinars pour une seule entrée. Le consulat honoraire de Thaïlande à  Tunis dépend de l’ambassade royale de ce pays à  Tripoli en Libye.

Karim Ayed est tout cas convaincu que pour faire «croître et faciliter les divers échanges entre les deux pays, la création d’une ligne aérienne directe qui relierait la Tunisie et la Thaïlande, permettrait de baisser considérablement les coûts de transport et par conséquence le coût du commerce».
L’ouverture par la compagnie Thaï d’une ligne Bangkok-Tunis constituerait sans aucun doute une alternative supplémentaire au potentiel aérien existant actuellement entre la Tunisie et l’Asie de manière générale et dont le tourisme serait le grand bénéficiaire.

D.T



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L’hôtel « The Residence » fait des petits

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La chaîne « The Residence », présente notamment à  Gammarth avec un hôtel et un complexe golfique, a comme projets d’ouvrir deux nouvelles unités en Tunisie dans les deux prochaines années.

A Tunis tout d’abord avec l’ouverture prévue d’un établissement en plein cœur de la Médina à la rue Dar El Jeld.

A Douz ensuite avec l’ouverture d’un hôtel dont les travaux de construction vont démarrer en janvier 2013 à travers la société STIC Douz (Singapore Tunisian Investment Company).

La chaîne, d’origine singapourienne, possède trois autres établissements à  Zanzibar, aux Maldives et à l’Île Maurice.



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Yasmine Hammamet : Vincci rempile

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La chaîne hôtelière espagnole Vincci confirme son maitien à  Yasmine Hammamet. Son contrat de location de l’hôtel Taj Sultan (5*, 516 lits) vient d’être reconduit pour 7 ans (jusqu’au 31 mars 2020).
L’établissement devrait faire l’objet de travaux de rénovation cet hiver sans affecter l’activité de l’hôtel qui continuera à  recevoir ses clients.

Lire aussi :

Vincci : un hôtel de moins en Tunisie 



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Une compagnie aérienne tunisienne à  vendre ?

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C’est un pavé dans la mare qu’a lancé ce matin Salvatore Cugliari sur les ondes de la radio Express FM. Le directeur général de Royal Luxembourg, société de participations financières italo-luxembourgeoise, a déclaré être intéressé par l’acquisition d’une compagnie aérienne tunisienne sans la nommer. Le journaliste qui l’interrogeait n’a pas rebondi sur le détail, laissant les auditeurs sur leur faim.

Dans le secteur du tourisme et du transport aérien en Tunisie, le sujet intrigue car en la matière, il n’y a pas l’embarras du choix. Si on exclut d’emblée les deux compagnies publiques, il ne peut donc s’agir que de compagnies privées. Les deux principales qui sont en activité, Nouvelair et Syphax, ne sont de toute évidence pas à  vendre et n’ont aucun souci financier. Sauf si Cugliari sous -entendait le rachat des 15% détenus par Belhassen Trabelsi dans Nouvelair. Car Royal Luxembourg est en fait la société qui vient de remporter l’appel d’offres relatif à  la cession par l’Etat tunisien de 13% du capital de la Banque de Tunisie, participation autrefois détenue par le beau-frère du président déchu.

Autre hypothèse : la société serait intéressée par une prise de participation dans l’une des futures compagnies aériennes en gestation : Freejet, qui a obtenu un accord de principe en 2011 mais qui ne vole pas encore ou alors Jasmina Airways qui n’existe que sur le papier et qui n’a pas encore reçu d’autorisation.

 H.H



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La Tunisie en quête d’investisseurs arabes pour le tourisme

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La Tunisie participe au colloque arabe du tourisme et de l’investissement qui se tient à  Fujaïrah du 20 au 22 novembre 2012 et ce en tant qu’invitée d’honneur. Elyès Fakhfakh, ministre du Tourisme, est sur place avec une délégation tunisienne de responsables et d’opérateurs représentant les secteurs public et privé pour prendre part à  ce colloque. Une participation qui a pour objectif de raffermir la coopération économique entre la Tunisie et les Etats membres du Conseil de coopération des pays du Golfe arabe dans les domaines du tourisme et de l’investissement et de faire connaître les opportunités d’investissements en Tunisie. Elle a également pour ambition de rapprocher les professionnels tunisiens du tourisme avec leurs homologues des pays du Golfe.



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Séminaire des représentants de l’ONTT à  l’étranger

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Le séminaire annuel des représentants du tourisme tunisien à  l’étranger se tiendra à  Tunis le 30 novembre 2012. Une rencontre qui sera consacrée à  l’examen de la conjoncture touristique mondiale, au positionnement du tourisme tunisien, au comportement des marchés émetteurs et à  la nouvelle stratégie de promotion du tourisme tunisien à  l’étranger.



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Douz fait son festival

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Les préparatifs du festival international de Douz, dans sa 45ème édition, vont bon train. Il se tiendra du 22 au 25 décembre prochains et comportera plusieurs manifestations culturelles et d’animation de la ville. Le nouveau comité d’organisation, que préside Sadok Bettaieb, a également prévu la tenue d’un colloque sur les oasis du Sahara.



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Walid Bouzgarou s’installe à Tripoli pour le compte d’Emirates

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Walid Bouzgarou, directeur des Ventes d’Emirates pour la Tunisie, vient d’être promu en qualité de directeur de la même compagnie pour la Libye.

Le 20 novembre 2012, il prendra officiellement ses nouvelles fonctions à  Tripoli avec notamment pour mission de réactiver la ligne aérienne Dubaï-Tripoli, suspendue pendant la révolution libyenne et qui n’a pas été remise en place depuis, faute d’appareils disponibles chez Emirates. La réouverture de la ligne pourrait intervenir au mois d’avril 2013.

Walid Bouzgarou a une expérience de 20 ans dans le transport aérien, dont 10 en tant que directeur Financier de Swissair en Tunisie jusqu’en 2001, puis 5 ans à  la direction de l’IATA à  Tunis, puis une année en tant que directeur chargé du Développement du trafic régulier chez Nouvelair. Il a intégré Emirates lors de son implantation sur le marché tunisien il y a 6 ans.

Bouzgarou rejoint ainsi les nombreuses compétences tunisiennes dans le transport aérien sollicitée à  l’étranger (lire).



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ONTT : grève administrative de trois jours

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Le personnel de l’ONTT dans toutes les régions du pays est entré en grève à  partir d’hier et pour trois jours et ce à  l’appel du syndicat UTT.

Le mouvement a débuté par un petit rassemblement de protestation devant le siège du ministère du Tourisme. Parmi les revendications, «la lutte contre la corruption financière et administrative [qui serait] encore courante au sein de cette administration et que le ministre de tutelle n’aurait pas traitée».

Ce même syndicat estime par ailleurs que «nombre de compétences au sein de l’office sont toujours maintenues à  l’écart». Le premier jour de grève a également été marqué par l’appel à  la démission du directeur général de l’ONTT. Reste à  se demander comment les dates de la grève ont été fixées avec un jour férié qui coïncide au beau milieu des 3 journées.

A noter par ailleurs que la grève est loin d’avoir été suivie à  100%.



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Crise de l’euro et conséquences pour les destinations touristiques en Europe du Sud

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Une analyse de l’ITB Berlin et de l’IPK International révèle que la crise de l’euro a des conséquences pour le tourisme en Grèce – Le Portugal, l’Espagne et l’Italie ont dans l’ensemble progressé en 2012

Dans quelle mesure les reportages négatifs sur les pays touchés par la crise ont-ils des conséquences sur les chiffres concernant leur tourisme ? L’ITB Berlin et l’institut d’analyse des marchés IPK International se sont penchés sur cette question dans le cadre des tendances touristiques actuelles du World Travel Monitor®. Le résultat de l’analyse : par rapport à  l’année précédente, la Grèce enregistre moins d’arrivées en provenance de l’Europe du Nord et de l’Europe centrale. Les autres pays de l’Europe du Sud s’en tirent à  bon compte, ils peuvent compenser les pertes et même encore accroître.

Dans le secteur incoming, à  savoir les arrivées dans le pays, la Grèce a perdu douze pour cent entre janvier et août 2012 par rapport à  la même période de l’année précédente. Ce chiffre se relativise si l’on tient compte du fait que le pays a indirectement profité en 2011 du printemps arabe et a pu enregistrer une croissance de sept pour cent. La Grèce avait déjà  accusé une légère baisse au cours des années précédentes. Ce sont surtout les voyageurs en provenance de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne qui ont été les plus réticents en 2012. Le nombre de touristes venus de ces pays a diminué de 20 à  30 pour cent. Les nouveaux marchés, comme la Russie et la Roumanie, ont contribué à  compenser en partie la perte dans le secteur incoming.

L’Italie, l’Espagne et le Portugal, ont plus de chance. Le secteur incoming de l’Italie a enregistré une augmentation de quatre pour cent en 2011. Cette année, le nombre des arrivées en provenance de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne a diminué respectivement de trois et de un pour cent. La baisse des arrivées en provenance de l’Espagne est encore plus douloureuse puisqu’elle s’élève à  18 pour cent. Le nombre des touristes en provenance de pays émetteurs comme la Russie et la Pologne a par contre fortement augmenté et c’est le nombre total des arrivées qui en profite. Au bout du compte, l’Italie peut se réjouir d’une croissance de deux pour cent dans le secteur incoming.

Actuellement, la péninsule ibérique peut elle aussi compenser en grande partie les baisses du nombre des arrivées grâce aux nouveaux marchés émetteurs. En 2011, l’Espagne, qui avait enregistré une croissance de huit pour cent dans le secteur des arrivées, avait fortement profité de la situation politique dans les pays arabes. En 2012, les arrivées en provenance de la Grande-Bretagne ont augmenté de cinq pour cent, celles en provenance de l’Allemagne ont stagné tandis que celles en provenance de l’Italie ont fortement baissé de 14 pour cent. L’Espagne est cependant de plus en plus appréciée des nouveaux marchés émetteurs et a enregistré des taux de croissance à  deux chiffres dans le secteur des arrivées en provenance de la Russie et de la Scandinavie. Au total, les voyages en Espagne ont augmenté de trois pour cent.

La situation est semblable au Portugal. En 2011, le pays a pu enregistrer, en raison du printemps arabe, une croissance de neuf pour cent du nombre des arrivées. En 2012, le nombre des touristes en provenance de l’Allemagne a augmenté de quatre pour cent. Les chiffres concernant la Russie et les pays scandinaves sont encore plus positifs. Comme il fallait s’y attendre, le pays a accusé de fortes pertes des arrivées en provenance de l’Italie et de l’Espagne. Les voyages au Portugal ont ainsi augmenté de trois pour cent en 2012.

Dr Martin Buck, directeur du Centre des compétences Travel & Logistics de la société Messe Berlin, a commenté cette analyse : « Ce sont les flux des visiteurs entre les pays en crise qui ont particulièrement diminué. La demande émanant de l’Europe centrale reste stable à  quelques détails près, celle émanant des nouveaux marchés est même positive. L’étude montre la complexité des interrelations entre la crise de l’euro et les voyages dans des pays de l’Europe du Sud ».

 (d’après communiqué)



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A partir de 2013, vous payerez vos nuits d’hôtel plus cher en Tunisie

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Le gouvernement l’a annoncé et va très certainement l’inscrire dans la loi de Finances pour  l’année prochaine : une taxe de deux dinars sera imposée pour chaque nuit d’hôtel et ce à  compter du 1er octobre 2013. Un petit répit donc jusqu’à  l’été mais ensuite, la facture deviendra plus salée encore. On imagine en effet qu’une famille composée de 4 membres âgés de 12 ans et plus passant une semaine dans un hôtel en Tunisie devra payer 48 dinars de taxes en plus durant son séjour ! Cette taxe sera collectée au profit de l’Etat non pas pour servir à  alimenter le budget de promotion du tourisme tunisien mais uniquement pour alimenter le Trésor public. On se souvient pourtant que la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) avait demandé à  maintes reprises par le passé qu’une taxe de 10 euros par exemple soit mise en place à  l’intention des touristes étrangers arrivant en Tunisie. Ce procédé, qui est loin d’être exceptionnel dans le tourisme international (lire), aurait servi à  consolider la compétitivité de la destination Tunisie. Or il se trouve aujourd’hui que les hôteliers se retrouvent acculés à  devenir collecteurs de cette nouvelle taxe qui va sans aucun doute être très mal perçue tant par les clients locaux tunisiens que par les T.O étrangers qui vendent des packages avion+hôtel pour les touristes.

Les hôteliers mécontents

Le bureau exécutif de la FTH s’est justement réuni en début de semaine et comme cela était prévisible, le projet de taxe a été totalement désapprouvé par les hôteliers. Plus encore, les taxes sur les boissons alcoolisées sont également appelées à  pratiquement doubler. Or, tout le monde sait que dans les hôtels en Tunisie, le All Inclusive est dominant et la hausse de la taxe ne pourra pas être répercutée sur les clients et ce sera à  l’hôtel de l’assumer. Les hôteliers «désapprouvent les nouvelles taxes qui ont été proposées sans leur accord, qu’ils considèrent inéquitables, qui mettent en danger la rentabilité du secteur et qui vont pénaliser davantage le tourisme tunisien vis-à -vis de la concurrence étrangère» a déclaré la FTH dans un communiqué rendu public aujourd’hui.

Et pour ne pas arranger les choses, les hôtels ont confirmé que «les performances du mois d’octobre ont été mauvaises, que les prévisions pour l’hiver 2012-2013 sont très mauvaises, voire catastrophiques». Sans ambages ni détours, les professionnels du secteur «considèrent que le manque de sécurité dans le pays et l’image négative qui en découle constituent le principal obstacle à  une véritable reprise de l’activité touristique».

 D.T



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Du nouveau à  propos de la taxe sur les nuitées d’hôtels

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Le gouvernement a fait marche arrière concernant l’augmentation du timbre de voyage et la vignette automobile mais semble persister à  vouloir imposer une taxe sur les nuitées d’hôtels. Slim Besbes, ministre des Finances par intérim, vient de le confirmer. L’agence officielle TAP a en effet rapporté qu’une taxe de deux dinars pour chaque nuitée d’hôtel pour les plus de 12 ans sera effective en 2013. Petit répit cependant, elle entrera en application à  partir du 1er octobre 2013 étant donné que les contrats pour l’été prochain ont déjà  été signés entre les hôtels et les tour-opérateurs. Le ministre a également reconnu que son entrée en application en janvier 2013 aurait «influencé la compétitivité touristique» de la destination.



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Marchés francophones : la cote d’alerte ?

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Les arrivées touristiques en provenance des marchés francophones sur la Tunisie enregistrent depuis bientôt deux mois une chute qui commence à  être jugée très inquiétante par les professionnels du tourisme. Les chiffres du mois d’octobre reflètent parfaitement la gravité de la situation avec un recul des arrivées françaises de 4,5% par rapport à  2011 et de 46% par rapport à  2010 ! Les arrivées belges ont également baissé de 6,7% par rapport à  2011 et de 21,4% par rapport à  2010. Idem pour les touristes suisses (-34% par rapport à  2011 et -63% par rapport à  2010) et les arrivées luxembourgeoises (respectivement -24,6% et -41,7%). Cette baisse est la conséquence des troubles sécuritaires survenus en Tunisie d’abord le 14 septembre avec l’attaque de l’ambassade US par des salafistes puis par un ensemble d’événements en rapport. La médiatisation par la presse francophone de ces incidents à  directement impacté les arrivées touristiques.



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FTH Vs ministre du Tourisme: Belajouza prend Fakhfakh à contre-pied

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Dans le différent qui oppose Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), à  Elyès Fakhfakh, ministre du Tourisme, le calumet de la paix n’est pas prêt d’être allumé.

En réponse au «souhait» du ministre de ne pas revoir Belajouza réélu à  la tête du patronat hôtelier en décembre prochain, ce dernier a déclaré à  nos confrères d’Assabahnews qu’il se représentera pour un nouveau mandat lors de la prochaine assemblée générale élective.

Et le président de la FTH de corriger le ministre en lui faisant savoir que ces élections sont prévues pour avril 2013 et pas avant.



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Touristes européens : encore 22 % de retard

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Malgré une saison été en apparence bonne, le nombre de touristes européens en Tunisie est encore en net recul par rapport aux réalisations passées. Au cours des 10 premiers mois de l’année, la destination a reçu 2,756 millions d’Européens, en hausse de 41% par rapport à  la très mauvaise année 2011, mais toujours en recul de 22% par rapport à  l’année 2010 de référence. En tête des visiteurs par nationalités : les Français avec 900.000 arrivées comptabilisées, suivis de très loin par les Allemands (375.000) et les Anglais (302.000). A noter également la remontée du marché russe avec 248.000 touristes comptabilisés entre janvier et octobre.



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Un film devant servir le tourisme vire à  la polémique

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La projection en Tunisie du film « Ce que le jour doit à  la nuit » du réalisateur français Alexandre Arcady (tiré d’un roman de Yasmina Khadra) a finalement été déprogrammée. Aussitôt, des rumeurs de censure ont été propagées. Pour contrer les on-dit, le ministère du Tourisme est monté au créneau pour apporter son démenti et présenter sa version que voici : «Contrairement à  ce qui a été véhiculé sur la presse et sur les réseaux sociaux portant sur l’annulation de la projection en Tunisie du film et qui s’inscrit dans le cadre d’une opération de promotion du tourisme tunisien, le ministère du Tourisme précise que les bonnes conditions d’organisation et particulièrement de médiatisation de cet événement n’ont pas été réunies à  temps ; il a été jugé utile de reporter cette manifestation en concertation avec toutes les parties concernées». Le ministère du Tourisme n’en reste pas là  et déclare « rejeter certains raccourci hâtifs se rapportant à  un quelconque retour à  la censure incompatible avec les valeurs que prône aujourd’hui la Tunisie».

Cependant, il se trouve aussi que l’auteur du livre a décidé d’annuler sa visite en Tunisie prévue au dernier salon du livre de Tunis en représailles à  la décision de déprogrammer le film. Khadra a expliqué ne pas se «permettre de cautionner un privilège au détriment d’un interdit».



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Quelques vérités bonnes à  dire concernant le marché touristique russe sur la Tunisie

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Imed El Hani est un tour-opérateur d’origine tunisienne opérant à  partir de la Russie. Certes, ce n’est pas le plus grand voyagiste du marché, mais il est certainement très bien placé pour analyser ses points forts et ses points faibles. En 2012, « Travel Plus », nom donné à  son entreprise, aura fait voyager 9000 Russes au départ de Moscou et 3500 au départ de St Petersbourg dans un contexte particulièrement favorable, non pas pour l’attractivité de la Tunisie mais pour les raisons qu’il ne manque de dévoiler dans l’interview ci-dessous accordée à  Destination Tunisie.

Comment jugez-vous la belle performance réalisée par le marché russe qui a dépassé la barre des 250.000 touristes cette année ?

Cela fait des années qu’on attend une révolution sur le marché russe. Les Russes sont la clientèle qui dépense le plus ; elle est une bonne consommatrice de thalassothérapie et elle participe beaucoup aux excursions. Malgré tout cela, le marché russe reste marginalisé vu qu’il n’a jamais eu la part de communication qu’il mérite, sachant que l’on dépense des sommes folles destinées à  la communication en Europe. Il est vrai que le nombre de visiteurs russes cette année était important, mais si nous lui avions consacré une petite enveloppe pour la communication, les résultats auraient été nettement meilleurs. Il faut avouer cependant que cette bonne performance réalisée est en grande partie due à  la récession qu’a connue la destination égyptienne qui reçoit 3 millions de touristes russes chaque année. Si dorénavant la situation s’arrange en à‰gypte, j’ai énormément peur que le nombre de Russes en Tunisie ne chute.

Concrètement, quelles sont ces difficultés ?

Je parle notamment du manque de soutien de l’ONTT. Les T.O opérant sur le marché russe font un travail de titan avec des moyens très modestes sans qu’ils soient soutenus par le ministère. Ajoutant à  cela, la mauvaise qualité de services ainsi que le mauvais traitement du client russe, toujours considéré comme la cinquième roue de la charrette. Je suis sûr qu’on va laisser tomber ce marché si les marchés traditionnels reprennent. Les relations avec les agences de voyages et les hôtels en Tunisie sont catastrophiques. À l’extérieur, dans les foires, les hôteliers ne respectent pas leurs partenariats avec les agences de voyages, ils essayent toujours de vendre leurs propres produits alors qu’il s’agit de vendre toute la Tunisie. Ils ont aussi tendance à  travailler avec des agences étrangères en leur faisant des tarifs spéciaux au détriment des agences tunisiennes. Il m’arrive de travailler comme intermédiaire entre les hôtels et quelques T.O, certains hôteliers me négligent pour aller proposer des tarifs spéciaux au T.O directement. De tels comportements font douter nos partenaires de notre crédibilité. Autre problème : je me demande toujours pourquoi le trafic aérien vers la Russie est interrompu pendant la saison hivernale. Tout simplement parce que la Tunisie n’a rien à  offrir aux Russes. La Tunisie est une station balnéaire et tout s’arrête là .

D’après vous, pourquoi sommes-nous en retard par rapport à  l’à‰gypte ?

Après la chute de l’Union Soviétique et quand les Russes ont commencé à  voyager, on était au même niveau que l’à‰gypte et la Turquie en termes de réalisations. L’à‰gypte a réussi parce qu’elle est arrivée, grâce à  un grand travail de communication et au soutien à  l’aérien, à  pallier la réticence de ces derniers pendant la saison estivale, essentiellement due à  la hausse de la température, pour devenir ainsi leur deuxième destination estivale après la Turquie, alors que nous avons stagné en abolissant tout investissement sur ce marché.
Auparavant, la compagnie russe Aeroflot atterrissait 4 fois par semaine à  l’aéroport Tunis-Carthage ; deux vols Moscou-Tunis, un vol Moscou-Tunis-Rio de Janeiro et un vol Moscou-Tunis-Bamako. Ils ont été tous annulés sans que personne ne remette cela en cause. Les compagnies aériennes tunisiennes ne prennent jamais le risque, elles ne volent que lorsqu’elles font le plein, ce qui n’a jamais été le cas en à‰gypte. Sans oublier les retards très fréquents de Tunisair. Tout cela se répercute très négativement sur l’image de notre destination. Indépendamment de tout cela, nous n’avons pas de relations politiques suffisamment étroites avec les Russes. Notre communication vers le marché russe se limite à  la foire qui se tient au mois de mars de chaque année en Russie.

 Propos recueillis par 

Nidhal Adhadhi



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Tunisie Catering prive ses compagnies aériennes de repas à  bord

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La société Tunisie Catering lance sa énième grève post-révolution. Le fournisseur de repas à  bord des avions va donc priver les passagers de ses compagnies aériennes clientes sur le marché tunisien de prestations à  bord pendant trois jours, du dimanche 11 au mardi 13 novembre courant. Première compagnie concernée, Tunisair qui se fournit exclusivement auprès de ce prestataire et au sein duquel elle est également actionnaire aux côtés de Nouvelair, le CTKD et le groupe Compass.

Par dépit face à  cette situation, le transporteur national a dû recourir au système D en gérant le catering par ses propres moyens. Ainsi, des boissons seront tout de même offertes sur les vols courts et moyens-courriers tandis que les vols de pèlerinage et longs-courriers bénéficieront de prestations aussi bien en classe Affaires qu’en classe Economique.

Lire aussi :

Après 88 jours, fin de la disette sur les vols Tunisair 



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Publicité touristique 2013 ou comment rompre avec la vieille image

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Du côté de l’administration du Tourisme, la réflexion concernant la future campagne de promotion pour l’année 2013 sur les marchés européens bat son plein. Une séance de travail à  ce propos s’est tenue hier au ministère du Tourisme en présence d’Elyès Fakhfakh, ministre du Tourisme, des présidents des fédérations tunisiennes de l’hôtellerie et des agences de voyages et de plusieurs responsables et experts tunisiens et français représentants l’Agence française de développement « Atout France ». Les responsables de l’agence de communication française Publicis, la troisième à  l’échelle mondiale, qui a été sélectionnée suite à  un appel d’offres international pour prendre en charge cette campagne (lire), ont présenté les grandes lignes de cette démarche. Le directeur exécutif de Publicis a fait remarquer que la campagne à  pour ambition de mettre en valeur une immense richesse touristique et culturelle qui demeure sous-valorisée et que la destination doit opérer une rupture de perception pour redonner de la valeur à  l’offre tunisienne, ajoutant dans le même sillage que la Tunisie est capable de s’affirmer sur les produits à  haute valeur ajoutée tels que le tourisme saharien, le tourisme écologique et le tourisme de bien- être. La campagne se propose ainsi de promouvoir ces offres en vue de séduire une clientèle à  plus fort pouvoir d’achat à  travers des déclinaisons innovantes à  même de permettre à  la Tunisie d’être une destination désirée par les touristes. Des visuels et des slogans de la campagne ont été soumis à  l’examen des participants à  cette séance de travail. L’on notera à  ce propos un slogan qui a fait débat: « Tunisie: Libre de tout vivre. »

Recommandations des uns et des autres

Pour le ministre du Tourisme, il s’agit d’abord de crédibiliser l’offre proposée par la campagne qui se doit de coller à  la réalité de la destination tout en insistant sur certains aspects, élagués par les propositions tels que la gastronomie tunisienne ou encore les aspects de la vie quotidienne.

Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, a préconisé la nécessité de s’orienter vers la presse régionale en Europe et de ne pas se contenter uniquement des médias établis dans les capitales, tout en veillant à  ce que les messages adressés tiennent compte des spécificités de chaque marché européen.

Pour sa part, Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages, estime qu’il faudrait aussi communiquer sur les acquis du tourisme tunisien notamment au niveau de sa composante balnéaire qui a fait la réputation de la destination. D’autres intervenants ont estimé que la démarche proposée a négligé d’autres aspects tels que le tourisme alternatif, la présence de la Tunisie sur la toile et l’hospitalité des Tunisiens, tout en soulignant la nécessité d’être innovants et crédibles quant au mixage de produits proposés par l’agence de communication.

Les campagnes de promotion touristique seront validées au cours d’une deuxième séance de travail prévue dans trois semaines et débuteront au premier trimestre 2013.



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Mourad Abdesselem s’envole vers le Golfe

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Belle promotion interne pour un jeune cadre tunisien de la Lufthansa.

Après 4 ans et demi de bons et loyaux services envers Lufthansa Tunis en tant que directeur commercial régional pour l’Afrique du Nord et Malte, Mourad Abdesselem a été nommé Chef d’agence régional Dubai, Abou Dhabi, Koweït, Qatar et Oman avec poste à  Dubai et ce à  partir du 1er décembre 2012.

Il rejoint ainsi nombre de compétences tunisiennes dans le transport aérien qui occupent d’importantes fonctions à  l’étranger, notamment chez Qatar Airways (Sami Debbiche à Casablanca, Jalel Chebbi à  Benghazi, Imed Bouleyha à Doha, ou encore Yosra Ismaïl (Air France Espagne), etc.



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La publicité touristique de la Tunisie confiée à  « Publicis » à  partir de 2013

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L’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) a annoncé hier qu’il a choisi le groupe de communication français « Publicis », 3ème à  l’échelle mondiale, pour élaborer, désormais, les campagnes de publicité institutionnelle de la destination Tunisie.

L’agence « Publicis », fondée en 1926 et présente dans 104 pays avec plus de 50.000 collaborateurs, a été retenue parmi 7 autres agences ayant répondu à  un appel d’offre international lancé par l’ONTT, a indiqué l’office dans un communiqué.

L’Office du tourisme estime que cette démarche permettra, cette année, d’avoir une plus grande marge de manœuvre que les années précédentes, puisqu’il aura affaire à  un seul interlocuteur au lieu d’une agence par marché comme auparavant.

La démarche retenue à  pour objectif de faire émerger sur scène internationale une image unique d’une Tunisie, toujours authentique et ouverte au monde, a encore ajouté l’ONTT dans son communiqué.

Les campagnes de promotion et de publicité, qui débuteront au premier trimestre 2013, mettront en exergue les produits à  haute valeur ajoutée tels que le tourisme culturel, le tourisme saharien, le tourisme de bien être, outre la promotion du tourisme alternatif.

Des responsables de l’agence Publicis sont attendus, très prochainement, chez le ministre du Tourisme, pour débattre des nouvelles orientations de la stratégie de communication de la destination Tunisie.

(TAP)



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Aziz Milad : disparition d’un pionnier du tourisme

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C’était un battant et un bâtisseur. Aziz Milad s’est éteint hier à l’âge de 75 ans des suites d’une longue maladie.

Hôtelier, agent de voyages mais aussi président de Tunisavia et surtout de Nouvelair, première compagnie aérienne privée tunisienne, le parcours professionnel de Aziz Milad est jalonné de défis, de succès et d’anecdotes.

Diplômé de l’Ecole du Tourisme de Nice, le défunt avait débuté sa carrière professionnelle brièvement à  Tunisair puis à  la SHTT au début des années 60 avant de se mettre à  son propre compte en lançant TTS (Tunisian Travel Services) en 1968. La suite, tout le monde la connaît : il bâtira un empire touristique avec des produits et des prestations qui feront honneur à  la Tunisie et à  son tourisme.

A son épouse, à  ses enfants Karim, Dora et Meriem et à tous les membres de la grande famille TTS qui pleurent –non pas leur patron, mais celui qui fut aussi leur père spirituel- nous présentons nos condoléances les plus attristées, en priant le Tout Puissant de l’accueillir dans son Infinie miséricorde.

L’équipe de Destination Tunisie



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WTM : les Tunisiens victimes des visas

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Le paradoxe est saisissant : sur le marché touristique qui semble le moins sensible à  la crise, les Tunisiens étaient en nombre très restreint. Le World Travel Market de Londres, premier salon touristique de Grande-Bretagne, referme aujourd’hui ses portes sur une note amère pour la partie tunisienne, peu de professionnels ayant pu y faire le déplacement. En cause, les difficultés inhérentes à  l’obtention du visa. En effet, les délais extrêmement longs et le refus de nombreuses demandes à  Tunis ont eu pour conséquences de réduire la présence des opérateurs tunisiens sur le stand qui avait été édifié par l’ONTT. On parle même de trois cas refoulement à  l’aéroport de Heathrow de professionnels pourtant détenteurs de visas. Et pour ne pas arranger les choses, des problèmes de badges ont empêché certains Tunisiens de pouvoir accéder au salon le premier jour.

Ceci étant, le stand tunisien a connu une affluence non négligeable sur une note semble-t-il optimiste quant aux perspectives du marché.



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Sehra Med s’offre un ministre pour son ouverture

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Le premier salon des équipements d’hôtels, restaurants, cafés et agencement, Sehra Med, a ouvert ses portes hier à  Sousse. Organisé par MedExpo, l’événement s’est offert le luxe d’être inauguré par Ridha Saïdi, ministre conseiller auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques, en présence des présidents des deux fédérations professionnelles du tourisme, la FTH et la FTAV. Une belle signature pour cet événement qui se positionne en concurrent direct du SIHER, le salon sur la même thématique qui se déroule à  Tunis chaque année au mois de février.

Chez MedExpo, on a choisi le désenclavement en allant à  Sousse, à  mi-parcours des différentes zones touristiques tunisiennes et dans une période considérée comme étant la basse saison pour les hôteliers. Certes, le nombre d’exposants et celui des visiteurs n’était pas extrêmement élevé, mais l’organisation méticuleuse de l’événement semble laisser croire que petit salon deviendra vite grand.

La manifestation se déroule jusqu’au 11 novembre à  la Foire internationale de Sousse.



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Le SETA annulé à  cause de l’affaire de l’ambassade US

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Le salon de l’Ecotourisme de l’Afrique, SETA 2012, qui devait se tenir du 7 au 9 novembre 2012 à  Yasmine Hammamet, a été annulé sans que les invités ni les médias n’en soient avisés.
Selon l’organisateur de l’événement, il ne s’agit que d’un report à  l’année prochaine. «Cette décision est la conséquence de l’attaque de l’ambassade américaine le 14 septembre dernier» nous a expliqué Hazem Nabli de la société NBC, organisatrice du salon.

Le SETA avait été annoncé comme une grande manifestation portant sur le tourisme écologique en Afrique parrainée par de nombreux organismes internationaux, comités scientifiques et organisations fédérant des professionnels et des chercheurs de Tunisie, de Madagascar, du Maroc, su Sénégal, du Bénin, etc.

Lire aussi :

L’écotourisme africain à  Hammamet



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Timbre de voyage : l’augmentation annulée

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Depuis quelques jours, des fuites avaient évoqué la forte éventualité de voir le fameux timbre de voyage de 60 DT (auxquels sont soumis les Tunisiens et les résidents) passer l’année prochaine à  80, voire à  100 DT dans le cadre de la nouvelle loi de Finances 2013. Sauf que sur les ondes de la radio Express FM hier, Sami El Mekki, directeur général des Etudes et de la législation fiscale au sein du ministère des Finances, a déclaré que l’augmentation n’aura finalement pas lieu vu les échos négatifs qu’elle a suscités auprès de l’opinion publique et des médias.
Lire à  ce sujet :

 Le timbre de voyage augmente et une nouvelle taxe de 2 dinars pour chaque nuitée dans un hôtel 



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Le Tunis Grand Hôtel accueillera quand même Nidaa Tounès

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Acte courageux ou sens du devoir ? Malgré la menace de certains illuminés, le Tunis Grand Hôtel d’El Menzah 7 abritera bien la réunion du parti Nida Tounès le week-end prochain. Un communiqué du ministère de l’Intérieur a stipulé que «suite à  l’intention d’un groupe d’individus, se proclamant membres des comités de protection de la révolution, d’empêcher un meeting d’un parti, le ministère de l’Intérieur affirme que toute menace ou empêchement d’un événement légal, est considéré comme une violation de la loi et est passible de poursuites». Plus tôt, le porte-parole du parti, Ridha Belhaj, avait déclaré sur Mosaïque FM que les réunions avaient obtenu les autorisations nécessaires et que celles du 11 novembre concernant le gouvernorat de l’Ariana se tiendra comme prévu, c’est-à -dire au Tunis Grand Hôtel.

Lire à  ce sujet :

Hôtels interdits de meeting 



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Sidi Dhrif : le ras le bol des étudiants inquiets pour leur avenir

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Les étudiants de l’Institut des hautes études touristiques (IHET) de Sidi Dhrif ont abandonné leurs classes et organisé une grève lundi dernier. Motifs ? Réclamer, une bonne fois pour toute, des solutions à  la « situation lamentable » qui prévaut dans leur établissement depuis des années. À l’amphithéâtre de l’institut, la confrontation entre les étudiants et le directeur a été inéluctable, mais elle a permis d’exprimer les ressentiments de chacun.

Protestations et revendications

Dans une ambiance électrique de protestations et de revendications, ces derniers, représentant toutes les classes et les filières, se sont entretenus avec leur direction afin de débattre de la situation. Soucieux de leur avenir, les étudiants de la troisième année se sont emparés de la parole pour réclamer des éclaircissements concernant les innombrables problèmes auxquels ils sont confrontés tous les jours, notamment le manque criard de stages, l’inutilité de certains cours, le manque de pédagogie chez certains enseignants (à  l’instar de celle du « marketing » contre laquelle tous les étudiants semblent révoltés, réclamant même son limogeage) et, grosso modo, la dégradation du niveau de la formation dans l’institut.

La gronde des étudiants n’est pas récente et les problèmes semblent être plus complexes que ça. En rencontrant la foule d’étudiants rassemblés dans la cours, ces derniers étaient loin d’être convaincus par les propos du directeur qui, selon eux, leur promet à  chaque fois monts et merveilles sans que la donne ne change.

Faisant porter le chapeau au ministère de l’Enseignement supérieur qui leur a imposé un programme éducatif inadéquat, la dégradation du niveau de la formation serait dûe au développement de l’aspect académique et magistral au détriment de la formation technique.«On est contraint d’endurer 16 matières typiquement théoriques alors que le côté technique est quasiment absent» regrette un étudiant en Hébergement. Et d’ajouter : «dans notre institut, les étudiants en Hébergement font leurs travaux pratiques dans une petite chambre, cela ne nous permet même pas de maîtriser les ABC du métier, d’autant plus que beaucoup de savoir-faire nous échappe.» Conséquence, les étudiants de Sidi Dhrif ne sont plus les bienvenus dans les hôtels pour faire des stages, qui préfèrent accueillir des étudiants de provenance des écoles de formation touristique et qui, contrairement à  eux, maîtrisent leur travail à  la perfection.

Chacun sa position, sa vision de choses et son point de vue, mais ce qui était commun à  tous, c’est l’idée que la formation au sein de l’institut qui n’est plus à  la page, déphasée par rapport à  la réalité du terrain, qui n’encourage pas l’innovation et qui n’est plus capable de faire des étudiants des futurs professionnels du tourisme. Les étudiants ont fait part de la difficulté de s’introduire sur le marché professionnel, réclamant ainsi toute une remise en question du système éducatif ; certains vont jusqu’à  réclamer un retour sous la tutelle de l’ONTT comme cela fut le cas à  la belle époque de Sidi Dhrif.

Mobilisation des anciens

L’aversion pour le système éducatif est bel et bien partagée par les anciens de Sidi Dhrif venus samedi dernier à  l’initiative d’un enseignant pour s’entretenir avec les étudiants actuels (qui n’étaient d’ailleurs pas nombreux). Déçus par le statu quo et très nostalgiques de leur époque, ils ont évoqué le passé glorieux de Sidi Dhrif, institut brillant aussi bien à  l’échelle méditerranéenne qu’arabe. «Vous avez eu la chance de faire partie d’un institut de renommée ; en 1998, cet institut a assuré la formation d’un groupe de formateurs touristiques jordaniens…Allons voir la situation du tourisme jordanien à  l’heure actuelle, nous allons certainement pleurer le nôtre». Ainsi s’est exprimée Rym Kachouri, ancienne de l’IHET.

Sans exception, tous ont regretté une époque où l’institut était un vivier de compétences qui n’avaient aucun souci pour s’intégrer sur le marché professionnel et très vite pris par les hôtels, avant même qu’ils ne finissent leur formation. Sans tourner autour du pot, ils s’en sont pris à  tout : médiocrité de la formation, absence de la rigueur d’auparavant qui a cédé à  un laisser-aller administratif et un laxisme entrainant une démotivation des étudiants.

« Auparavant, il n’était jamais question d’assister au cours en jeans, il faut que les étudiants sachent que Sidi Dhrif n’a jamais été le Campus» avertit un des anciens de l’institut. Venus des quatre coins de la Tunisie, l’occasion était bonne pour faire part de leur volonté de créer une association des «anciens de Sidi Dhrif» pour venir au chevet de leur institut «malade» en encadrant les étudiants fraîchement diplômés, les orienter et surtout leur offrir des possibilités d’effectuer des stages.

L’autre diagnostic du directeur

Ils sont tous, anciens et actuels étudiants, d’accord que la situation de leur institut n’est pas au beau fixe, mais ont-ils fait le bon diagnostic de la situation ? Ainsi, dire que les étudiants de l’institut ne valent rien techniquement alors que le Sultanat d’Oman vient de faire appel à  des guides formés à  Sidi Dhrif ne relève-t-il pas d’une grande subjectivité ? Lotfi Rahmouni, directeur de l’institut, n’a pas nié le fait que l’établissement qu’il dirige souffre de quelques problèmes auxquels on a essayé de remédier en faisant la distinction entre les cours magistraux et la formation technique. Cette dernière souffre de quelques lacunes à  cause, entre autres, de l’insuffisance de l’espace et du matériel. «Cet institut est conçu pour recevoir 300 étudiants ; aujourd’hui, leur nombre est de l’ordre de 1000 étudiants. Ainsi, un étudiant qui fait de la pâtisserie, et à  la place de faire ses travaux pratiques 3 fois par semaine, il ne les fait plus qu’une fois par mois…C’est pour cela d’ailleurs que nous travaillons sur la réduction du nombre d’étudiants pour qu’ils soient dorénavant de l’ordre de 700» explique le directeur.

Celui-ci a avoué que la pédagogie de certains universitaires, qui ne connaissent pas la spécificité du domaine, ne correspond pas avec la formation à  Sidi Dhrif. «Un doctorant peut nous enseigner le marketing en général mais pas le marketing appliqué au tourisme» corrobore-t-il. Et essayant de mettre les choses dans leur contexte, il affirme que même si les étudiants de Sidi Dhrif trouvent des difficultés pour leur introduction sur le marché du travail, cela n’est pas essentiellement dû à  la dégradation du niveau de la formation au sein de l’institut mais plutôt à  la prolifération des instituts externes qui forment dans le tourisme. Car en Tunisie actuellement, le tourisme et la gestion hôtelière sont enseignés à  Gabès, Djerba, Tozeur, Kébili, Sbeitla, Kairouan, Mahdia, Moknine, Sousse, dans les facultés du Grand Tunis… et ce en dehors des écoles qui font de la formation professionnelle en tourisme.
Malgré cela, les étudiants de Sidi Dhrif restent toujours, selon lui, les plus avantagés sur le marché du travail grâce à  l’aspect technique de leur formation et grâce à  la maîtrise de plusieurs langues. Pour lui, ce qui manque vraiment, c’est essentiellement la formation continue et le contact avec les instituts étrangers de tourisme, indispensable pour que les étudiants puissent effectuer des stages à  l’étranger et être à  la page des différentes mutations que connait le secteur dans le monde.

Entre un directeur rassurant et des étudiants désemparés, la situation à  l’Institut des hautes études touristiques de Sidi Dhrif est quelque part un microcosme dans lequel se reflète la relation conflictuelle actuelle entre ministère et professionnels du Tourisme.

 Nidhal Adhadhi



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Jasmin Airways, compagnie aérienne tunisienne virtuelle

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Depuis près d’un an, elle attend de recevoir son agrément, ou tout au moins un accord de principe qui lui permettrait de créer au moins une structure officielle pour entamer ses activités. Mais il se trouve que les autorités de tutelle ne semblent pas pressées de lui répondre, ne serait-ce que par un oui ou par un non.

Jasmin Airways est le nom choisi pour cette nouvelle compagnie aérienne tunisienne qui n’existe encore que sur le papier mais qui ambitionne de faire du charter au départ des aéroports touristiques, voire peut-être de Tunis-Carthage. Les principaux actionnaires du projet, Ali Ben Amara, ancien commandant de bord à  Tunisair aujourd’hui reconverti dans la formation des pilotes et des mécaniciens, et Raouf Laâmouri, directeur général de la chaîne des hôtels Hasdrubal, n’en démordent pas malgré la conjoncture. Leur dossier a été déposé depuis déjà  le 13 décembre 2011 au ministère du Transport. La commission chargée de statuer sur le dossier Jasmin Airways était sur le point de se réunir en juin 2012 quand le directeur général de l’Aviation civile d’alors fut limogé (lire). Depuis, aucune suite ne leur a été communiquée.

Malgré le flou administratif qui entoure le projet, ses promoteurs n’ont pas baissé les bras. Des négociations ont été engagées entre temps avec le constructeur aéronautique brésilien Embraer (N°3 mondial derrière Boeing et Airbus). C’est en effet ce type d’aéronef qui a été décidé pour équiper la flotte de la future compagnie qui aurait fait le choix d’acheter des appareils dès le début de ses activités et non pas d’en louer. Information confirmée par Foued Sayadi, actuel responsable du projet. Et avec les futurs partenaires brésiliens, la collaboration serait appelée à  aller plus loin encore puisque des discussions ont été entamées pour créer un simulateur de vol Embraer et édifier un hangar de maintenance régional pour ce type d’appareil. Et c’est le site de l’aéroport de Tabarka qui aurait été choisi, vu son emplacement stratégique proche de la Méditerranée et aux portes du continent africain. Et à  14 km, toute une panoplie d’hôtels est en mesure d’assurer l’hébergement des pilotes qui viendraient de tous les pays environnants en formation sur le simulateur.

Un haut responsable de chez Embraer, accompagné par l’ambassadeur du Brésil en Tunisie, ont rencontré tout récemment deux ministres du gouvernement provisoire, celui du Transport et celui de la Formation professionnelle, pour leur présenter le projet. Les rencontres se sont arrêtés aux encouragements verbaux. Dans l’état actuel des choses, il semblerait donc que le décollage de Jasmin Airways ne soit pas encore pour demain.

Hédi HAMDI



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Le tourisme tunisien se prépare à  son pire hiver de l’histoire

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La filière touristique tunisienne retient son souffle : l’hiver 2012-2013 s’annonce calamiteux. L’état des réservations est le plus bas jamais enregistré à  ce niveau de l’année selon plusieurs hôteliers. Le plus triste dans l’affaire, c’est que les perspectives étaient des plus optimistes avec une croissance attendue des arrivées pour la fin d’année et pour le début de 2013. Sauf qu’à  partir du 15 septembre, la tendance s’est totalement inversée avec un flot d’annulations, en particulier au départ de la France, premier marché émetteur de touristes sur la Tunisie. En cause, l’attaque de l’ambassade US à  Tunis le 14 septembre puis suite aux différents faits divers que les médias internationaux, et en premier lieu desquels les français, ne se sont pas privés d’évoquer.

Le marché français très affecté

Vendredi dernier, l’administration du Tourisme a organisé une réunion de crise au sujet du marché français (et belge) présidée par le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, en présence des présidents des deux fédérations professionnelles (FTH et FTAV) ainsi que de quelques hôteliers, des compagnies aériennes Tunisair et Nouvelair, de plusieurs représentants de T.O français en Tunisie ainsi que d’un T.O tunisien opérant au départ de la France. Il se trouve que lors de cette réunion, la position du ministre était totalement à  l’opposé de celles des opérateurs : autant Elyès Fakhfakh s’est montré optimiste sur la situation du secteur, autant la filière touristique a fait part de ses inquiétudes face à  la réalité du terrain.

Il faut dire que la Tunisie avait prévu de passer la barre du million de touristes français cette année. Avec l’excellente moisson estivale et les réservations pour l’arrière-saison, on s’était même permis d’espérer 1,1 million de visiteurs en provenance de l’Hexagone. C’était cependant sans compter sur le retournement de situation survenu. Au cours de la réunion, le ministre a estimé que les médias français avaient exagéré la situation sécuritaire prévalent en Tunisie. Mais il est évident que les dernières violences salafistes et la prolongation annoncée de l’état d’urgence de trois mois ont fini par réduire à  néant tous les espoirs d’une reprise rapide.

La programmation charter des voyagistes a subi de nombreuses annulations. Le premier T.O français sur la Tunisie, Marmara, a même réduit de 50% ses capacités aériennes initialement prévues et a totalement annulé ses activités sur le Continent. Le voyagiste se concentre donc sur Djerba uniquement. Sur l’Île justement, la situation n’est pas plus réjouissante. L’hôtel Radisson Djerba, fleuron de l’hôtellerie insulaire, pourrait fermer ses portes pour insuffisance de clients cet hiver. Thomas Cook France, de son côté, ne s’est pas fait prier pour fermer son Jumbo Club de l’hôtel Homère. Le voyagiste a enregistré 35% d’annulations au départ de ses différents marchés vers la Tunisie (sauf au départ de l’Angleterre), selon les différents éléments présentés au cours de la réunion.

Baisse de la cote de confiance

La question que tout le monde se pose aujourd’hui est de savoir si le gouvernement –et en premier lieu le ministre du Tourisme- sont réellement conscients que la chute drastique de l’activité touristique pourrait très bientôt avoir des répercussions désastreuses sur l’économie tunisienne ? Nombreux sont les opérateurs qui rappellent que les vacances actuelles de la Toussaint donnent traditionnellement lieu à  des taux d’occupation qui frôlent les 100%. Cette année, tous les hôtels avaient des disponibilités et aucun d’eux n’a fait le plein. «Les clients qui sont venus sont en réalité des revenants qui connaissent bien le pays mais nous n’avons pas eu de nouveaux touristes» explique un hôtelier dépité. Il est donc clair que les défaillances sécuritaires et les tensions idéologiques n’encouragent absolument pas les touristes à  venir en Tunisie.

Face à  cette chute évidente de la cote de confiance de la destination Tunisie, l’ONTT a passé un accord avec une agence de communication française pour des actions de relations publiques. Sauf que le budget consacré, de 7000 euros, laisse craindre que le champ d’action de l’agence ne soit très limité. Pour faire revenir la confiance, le travail d’une agence, aussi performante soit-elle, ne donnera de toute évidence aucun résultat. Seul un retour au calme absolu permettra à  la destination de retrouver son rythme de croisière. Mais en attendant, il est clair que la sympathie révolutionnaire des Européens à  l’égard du peuple tunisien s’est aujourd’hui estompée et ne paye plus.

Hédi HAMDI



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Qatar Airways lance une campagne de «soldes-marathons» pour 3 jours

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Suspens : quel niveau de remises sur les billets aériens la compagnie Qatar Airways va-t-elle consentir à  ses clients, y compris à  ses passagers au départ de Tunis ? Le transporteur vient d’annoncer qu’à  compter de ce soir minuit et pendant 3 jours, il offrira sur son site un ensemble de réductions sur un «large choix de destinations à  travers l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Asie, l’Australie et les Amériques à  des prix très attractifs». Les réservations sont possibles en ligne mais aussi en agence ou au siège de la compagnie à  Tunis.

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, Qatar Airways précise que «les tarifs spéciaux sont applicables de et vers la majorité des destinations desservies dans le monde, y compris New York, Singapour, Kuala Lumpur, Tokyo, Johannesburg, Dubai et Pékin, ceci outre les nouvelles dessertes additionnelles comme Maputo, Kilimandjaro et Perth».

En tout, des offres vers plus de 100 destinations avec une période de voyage extrêmement élargie. En effet, les réservations qui seront effectuées au cours de ces 3 jours permettront de voyager entre le 12 novembre 2012 et le 31 mai 2013. Qatar Airways souligne cependant que «les sièges sont toutefois limités et sujets à  disponibilités avec des restrictions sur certaines dates et sur certaines destinations qui sont exclues».

Selon le président de la compagnie, cette offre exceptionnelle intervient «au terme d’une année de grande croissance». Une manière de récompenser les habitués de la compagnie et d’en fidéliser des nouveaux.



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Hôtels interdits de meeting

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Les hôteliers ont investi dans des infrastructures pour pouvoir accueillir des congrès, des séminaires et des meetings. Ils y ont mis de l’argent pour répondre à  tous types de besoin pour les entreprises nationales et internationales, publiques et privées, pour les associations, les ONG,… Et quand il le faut, pour amortir leur investissement, ces infrastructures servent aussi pour les mariages, les fiançailles et même les circoncisions s’il y a lieu.

Sauf que depuis un certain temps, ils sont aussi sollicités par les partis politiques. Les hôteliers n’ont pas à  se poser de question sur l’appartenance politique ou religieuse de leur client, ils ont juste à  leur fournir les prestations demandées. Il se trouve cependant que désormais, louer sa salle de congrès au parti Nidaa Tounès risque de créer du grabuge.

C’est la mésaventure qui est arrivée ce week-end au Tunis Grand Hôtel à  El Menzah 7 qui a fait l’objet de menaces directes si la réunion programmée par ce parti devait avoir lieu. Les assaillants –dont on imagine aisément l’orientation politique- qui se sont rendus sur place, ont mis au défi l’armée et la police d’intervenir pour les dissuader d’empêcher le meeting. Ils ont eu gain de cause car le propriétaire de l’hôtel a dû céder face aux menaces et la réunion n’aura pas lieu. Une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux montre les péripéties de l’affaire et ses commanditaires qui s’expriment sans crainte aucune face à  la caméra à  visage découvert, narguant toute la planète Tunisie.

D.T



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Ouverture du ciel tunisien : les discussions vont démarrer et Tunisair pose ses conditions

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Les négociations entre la Tunisie et l’Union européenne concernant l’ouverture du ciel aux compagnies aériennes étrangères vont démarrer le 14 novembre à  Bruxelles, a annoncé hier Abdelkarim Harouni, ministre du Transport.

Lors d’une rencontre au siège de Tunisair, les cadres de la compagnie lui ont demandé que cette ouverture se fasse «de manière progressive sur les aéroports intérieurs comme Tozeur, Enfidha, Tabarka et Sfax, en attendant la préparation de l’aéroport de Tunis-Carthage qui n’est pas actuellement prêt pour une telle opération». Comprendre donc que le trafic de et vers la capitale sera soumis aussi longtemps que possible au protectionnisme.

Les responsables de Tunisair ont saisi l’occasion de la rencontre pour informer le ministre qu’il n’a jamais été question pour eux de refuser le principe de l’Open Sky mais qu’il y avait lieu «d’aider Tunisair à  se restructurer et à  assurer son redressement pour lui permettre d’avoir les moyens de faire face aux exigences de l’ouverture du ciel».

Et pour expliquer les causes ayant entraîné Tunisair dans la situation financière actuelle, il a été expliqué à  Harouni que la compagnie a été «fragilisée par les ingérences antérieures au 14 janvier et aggravée par les accords sociaux post-révolution, ce qui ne favorise pas une concurrence équitable».

Le ministre du Transport, lui, entame un cycle de consultations avec plusieurs parties à  partir de lundi prochain, dans la perspective de son déplacement dans la capitale belge.

D.T



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Mamies, papies, réjouissez-vous, la taxe arrive !

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Il paraitrait que le gouvernement va augmenter en 2013 les taxes sur les boissons alcoolisées et en créer une nouvelle d’un montant de 2 dinars sur chaque nuitée passée par un client dans un hôtel (pour peu qu’il ait plus de 12 ans). Certes rien n’est officiel, mais il semblerait évident que ces projets figureront dans la loi de Finances pour la prochaine année.

Dans les hôtels où le All Inclusive règne en maître, augmenter les taxes sur l’alcool n’affectera en rien les clients mais reviendra tout simplement à  plomber les charges des hôteliers.

Quant à  ce projet de taxe par nuitée, son ridicule laisse supposer que celui qui l’a imaginée n’a aucune idée de la manière avec laquelle fonctionnent les hôtels. Car pour 2013, les contrats avec les T.O sont déjà  signés et les prix ont déjà  été convenus et paraphés. Il est donc inconcevable de revenir en arrière sur des tarifs déjà  publiés dans les brochures.

Si cette taxe venait à  être approuvée par l’ANC (ce qui semble évident), on imagine que cela créera un cafouillis monstre dans la gestion comptable des hôtels en 2013.

Imaginons un seul instant ces milliers de mamies et de papies qui viennent chaque année passer les trois mois d’hiver en Tunisie. Imaginez que l’on exige d’eux de débourser d’un coup 2DTx90 jours= 180 dinars supplémentaires sur le prix de leur séjour. A n’en point douter, les mamies et papies -qui ont déjà  eu le courage de venir en Tunisie dans la conjoncture actuelle- lui diront définitivement bye bye.

Hédi HAMDI



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TAV fait voyager ses passagers gratis

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L’exploitant turc de l’aéroport d’Enfidha tente de résoudre la problématique du transport terrestre de ses passagers. A ce titre, la société TAV vient de mettre en place une navette gratuite par bus destinée aux voyageurs détenteurs de billets d’avion partant ou arrivant à  Enfidha.

Cette navette débute son parcours à  7h10 tous les matins par les Berges du Lac à  Tunis avant de faire une première escale à  l’avenue Bourguiba puis à  Barraket Essahel à  Hammamet. L’arrivée se fait à  l’aéroport d’Enfidha à  9h00 précises.
Au départ de Sousse, ce même bus s’élance quotidiennement à  11h30 du rond point Tej Marhaba en direction de l’aéroport d’Enfidha qu’il atteint à  13h30. Dans le sens retour, le bus revient à  Tunis à  18h15.



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Les voyagistes britanniques confirmés à  Hammamet

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Le T.O britannique Thomson-TUI va tenir sa convention annuelle à  Hammamet du 4 au 7 novembre courant. Les 900 meilleurs vendeurs du voyagiste se retrouveront pour des sessions de travail agrémentées par deux soirées Entertainment entre Hammamet Nord et Yasmine Hammamet.

Cette opération était prévue depuis le mois de février dernier et n’a pas été remise en question par la conjoncture.



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Tourisme dans les régions de l’intérieur : heureusement qu’il y a Atout France

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D’une pierre deux coups : dynamiser les zones intérieures et diversifier l’offre touristique, tel est l’objectif de quelques projets touristiques destinés aux régions de Kef, Kasserine et Kairouan qui vont être mis au point avant la fin de cette année.
Dotées d’une importante richesse naturelle et culturelle, les régions du Kef, Kasserine et Kairouan ont été choisies comme des sites prioritaires à  promouvoir dans le cadre d’une nouvelle approche intitulée «contrat destination» et ce en y développant des activités d’animation, de loisir et d’hébergement.

Ces projets sont le fruit d’un plan de coopération signé en juin dernier entre le ministère du Tourisme et l’Agence française de développement touristique «Atout France».
Les différentes parties concernées tunisiennes et françaises ont effectué du 26 au 29 octobre des visites de terrain aux sites archéologiques de Dougga, au Kef, à  la Table de Jugurtha à  Kalaât Senane, à  Kasserine, à  Sbeïtla et à  Kairouan pour se faire une idée précise de leur niveau d’accessibilité, des infrastructures existantes ainsi que des conditions d’accueil et d’hébergement disponibles.



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Le tourisme mondial bravera les crises de 2013

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L’Organisation Mondiale du Tourisme et la société de conseil IPK International font des prévisions optimistes mais prudentes pour 2013 – Croissance comprise entre deux et quatre pour cent – Première position mondiale pour l’Allemagne

Les crises financières et économiques qui touchent actuellement le monde entier ne peuvent apparemment pas faire passer l’envie de voyager. Selon une estimation de la société de conseil IPK International et de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), le nombre des arrivées internationales augmentera à  nouveau de deux à  quatre pour cent en 2013 malgré une période économique critique.

Rolf Freitag, président de l’IPK International, a déclaré à  Pise pendant le 20ème World Travel Monitor Forum : « Il n’y a jamais eu autant de personnes qui ont voyagé comme ce fut le cas en 2012, et elles n’ont jamais eu autant d’argent à  leur disposition que cette année ». Selon Rolf Freitag, le développement positif continu de l’industrie touristique mondiale est principalement dû au boom économique des Etats du BRICS, à  savoir le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, ainsi que d’autres pays en développement. « La forte augmentation des revenus dans des pays comme la Russie et l’Inde ainsi que l’apparition d’une nouvelle classe moyenne dans presque tous les pays du BRICS permettent aux gens de voyager. Ces acquis s’imposent également dans des périodes de crises ».

Selon Michel Julian, représentant de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), le tourisme, comme industrie importante dans le monde entier, a montré qu’il est en mesure de résister aux pressions économiques. L’OMT est optimiste pour l’année en cours et prévoit une croissance mondiale qui pourrait être comprise entre trois et quatre pour cent dans le secteur des arrivées touristiques. « Vu les défis économiques particuliers dans le monde entier, c’est extrêmement surprenant » a ajouté Michel Julian. Selon une estimation de l’OMT, ce sont surtout les nouveaux pays industrialisés en Asie et en Amérique qui vont contribuer à  cette croissance, tandis que l’on peut s’attendre à  une croissance modérée du côté de l’Europe et de l’Amérique du Nord.

6,8 milliards de voyages en 2013

D’après les enquêtes de l’IPK International, les voyages entrepris dans le monde entier afficheront une hausse de 170 millions par rapport à  2012 dans le courant de l’année. Selon l’IPK International, 6,8 milliards de voyages seront enregistrés dans l’année en cours dans le monde entier, soit une augmentation de 2,5 pour cent par rapport à  2011. Le taux des voyages nationaux va augmenter de deux pour cent pour passer à  5,77 milliards de voyages, le taux des voyages à  l’étranger va augmenter de quatre pour cent pour passer à  1,03 milliard de voyages.

C’est surtout la forte augmentation des voyages en provenance de l’Amérique du Sud (avec une croissance de douze pour cent), de l’Afrique (croissance de neuf pour cent), de l’Asie et de l’Océanie (croissance de sept pour cent) et du Japon (croissance de treize pour cent), qui est frappante. Pour 2012, on prévoit une croissance de trois pour cent du nombre des voyages à  l’étranger en provenance des Etats-Unis et de deux pour cent de ceux en provenance de l’Europe.

En ce qui concerne l’Allemagne, les experts internationaux du tourisme de l’IPK font de nouveau un bilan extrêmement réjouissant : en 2011, l’Allemagne a occupé la troisième place de la liste des dix destinations touristiques préférées, après les Etats-Unis avec 56 millions de visiteurs et l’Espagne avec 51 millions de touristes, et avant la France, l’Italie et la Chine.

Rolf Freitag est d’avis que l’année 2013 va comporter de nombreux risques encore inconnus. « Outre les défis déjà  connus, comme la crise de la dette en Europe, l’augmentation draconienne des coûts énergétiques ainsi que celle en partie dramatique des coûts des denrées alimentaires se feront également ressentir pour la première fois dans l’industrie touristique ». On va cependant faire face à  ces crises avec plus de sérénité que les années précédentes. Seuls 31 pour cent des interrogés par l’IPK dans le monde entier ont admis que la crise influence la planification de leurs voyages à  l’étranger. 32 pour cent l’avaient encore admis l’année précédente.

Lors du World Travel Monitor Forum à  Pise, une réunion initiée par la société de conseil IPK International et épaulée par la société Messe Berlin, plus d’une cinquantaine d’experts du tourisme et de scientifiques en provenance du monde entier présentent chaque année les statistiques actuelles et les dernières tendances dans le tourisme international.

Les voyages, un style de vie

Dr Martin Buck, directeur du Centre des compétences Travel & Logistics de la société Messe Berlin : « C’est tout aussi surprenant qu’encourageant d’observer dans le monde entier que l’on conçoit aujourd’hui les voyages comme faisant partie d’un style de vie et qu’on ne veut pas y renoncer même en périodes de crise. Outre les records des Etats du BRICS, ce sont surtout les chiffres concernant l’Allemagne qui sont de nouveau impressionnants ».

Les résultats détaillés concernant le comportement des voyageurs européens seront présentés dans l’ ITB World Travel Trends Report publié début décembre sur le site www.itb-berlin.com. Il est basé sur les estimations de 50 experts du tourisme de 30 pays, sur une analyse spéciale des tendances de l’IPK dans les plus importants marchés émetteurs ainsi que sur les données du World Travel Monitor®, la plus grande étude continue sur le comportement des voyageurs du monde entier effectuée dans 60 pays émetteurs. Ces résultats montrent des tendances qui se sont profilées pendant les huit premiers mois de l’année 2012. Les résultats annuels y compris les perspectives actuelles pour l’année 2013 seront présentés pendant le Congrès ITB Berlin par Rolf Freitag, CEO IPK International.



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Les terribles déclarations du ministre Fakhfakh

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Mais quelle mouche a piqué le ministre du Tourisme pour qu’il s’attaque de front à la Fédération tunisienne de l’hôtellerie et, par voie de conséquence, à celle des agences de voyages, qui sont les deux patronats professionnels incontournables de son secteur, provoquant une polémique sans pareille ?

Dans l’interview qu’il a accordée au journal «La Presse» le 31 octobre courant, le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, a-t-il tourné sa langue 7 fois dans sa bouche avant de répondre au journaliste qui l’interrogeait à  propos d’une éventuelle rupture du dialogue avec les fédérations professionnelles du tourisme, la FTH et la FTAV ? En tout état de cause, les déclarations du ministre semblent avoir outré la filière touristique tunisienne qui se dit véritablement abasourdie par ce «coup de massue ministériel».

En réalité, il existe aujourd’hui deux suppositions émises par les observateurs : soit les déclarations du ministre étaient spontanées et ont dépassé le véritable cadre de sa pensée, et là , il se devra de revenir sur ses propos jugés blessants et s’en excuser (ou tout au moins les tempérer), soit sa déclaration était préméditée et cela constituerait une véritable «déclaration de guerre» contre certains opérateurs du secteur.

Réaction des concernés

Passé le choc des mots, les fédérations concernées ont finalement fait le choix de ne pas rester muettes et de réagir. La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), directement touchée à  travers la personne de son président, Mohamed Belajouza, a estimé -dans un communiqué dont Destination Tunisie a obtenu une copie- qu’elle «assimile les propos de ce responsable gouvernemental comme une atteinte à  l’intégrité du patronat hôtelier et à une ingérence de l’administration dans les affaires internes de la fédération». Au-delà  de cette constatation, la FTH, dans ce même communiqué, a choisi de ne faire «aucun commentaire concernant le contenu même des propos du ministre» et préfère prendre à  témoin les professionnels et l’opinion publique pour qu’ils «jugent par eux-mêmes du nivellement par le bas engagé par le ministre du Tourisme dans les relations administration/profession».

Ingérence de l’administration dans les affaires internes de la fédération

La FTH a donc de toute évidence évité de tomber dans un éventuel débat qui aurait peut-être donné lieu à un règlement de compte peu reluisant pour l’image du secteur. Les hôteliers ont donc préféré, semble-t-il, ne pas jouer le jeu de la polémique populiste engagée par Fakhfakh, celui-ci ayant accusé Mohamed Belajouza de «faire partie du passé, du temps de Ben Ali précisément». Un argumentaire jugé très dur à  l’égard d’une personne qui a été élue démocratiquement par ses pairs et à  l’unanimité lors des dernières élections. «C’est un manque de tact terrible du ministre, ne serait-ce que vis-à -vis d’une personne respectée par tous et réputée pour sa loyauté et son don de soi en faveur de la cause touristique» commente un hôtelier bien placé pour le connaître.

La polémique ne s’est pas arrêtée au niveau des hôteliers. Les agents de voyages se sont également sentis visés et blessés dans leur amour-propre. «Aujourd’hui, il attaque la FTH, demain, il s’attaquera aux agences de voyages» s’indigne un acteur de la place.
Officiellement, la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), s’est également empressée, dans un communiqué rendu public aujourd’hui, de désapprouver les propos du ministre : «la FTAV dénonce et condamne le contenu totalement déplacé du ministre et tient à  témoigner à  ses homologues et partenaires de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) son soutien indéfectible».

Un franchissement de la ligne rouge du respect

Le communiqué de la FTAV est encore plus percutant puisqu’il indique que «malgré les divergences professionnelles pouvant exister actuellement entre les professionnels du secteur et le ministère du Tourisme, à  aucun moment il n’y avait eu atteinte à  la dignité des individus ; les déclarations du ministre constituent par conséquent un franchissement de la ligne rouge du respect et de l’éthique». Les mots sont très forts et reflètent l’indignation provoquée par le ministre «qui a dépassé ses prérogatives» précise encore la FTAV. Cependant, et dans un geste d’apaisement, les agences de voyages ont appelé le ministre à  «rassembler tous les intervenants privés et public du secteur autour d’une même table pour aplanir ses dissensions et se pencher sérieusement sur les priorités du tourisme en cette période où la Tunisie traverse des moments délicats et où elle a besoin de l’unité de ses enfants».

La rupture est-elle consommée ?

Malgré tout, il semblerait maintenant acquis que la rupture soit consommée. Car est-il en effet du ressort d’un ministre de souhaiter publiquement le départ d’un élu ? Elyès Fakhfakh, dans le journal «La Presse», a pourtant tenu les propos suivants : «le congrès de la FTH est prévu vers la fin de l’année 2012 et j’espère qu’un nouveau bureau sera élu, plus en phase avec la révolution et une meilleure représentativité de la profession». Il a également estimé que «ce n’est pas seulement avec le président de la FTH qui ne représente que sa personne que nous établissons le dialogue (…) d’autant que c’est le seul syndicat patronal et ouvrier dont les bureaux n’ont pas été renouvelés depuis la révolution».

A y voir de plus près pourtant, il semblerait que la position du ministre soit une réaction à  une interview accordée par le président de la FTH au magazine mensuel «Le Tourisme» dans son édition du mois d’octobre et dans laquelle Mohamed Belajouza avait déclaré que «l’actuel responsable du portefeuille du Tourisme n’a cessé, depuis son arrivée, de dire du mal des entreprises et de ses professionnels». M. Belajouza avait également reproché au ministre de ne pas s’être occupé du secteur et de n’avoir traité aucun dossier depuis son arrivée.

Au moment où le tourisme tunisien voit s’ajouter à ses anciens problèmes de nouvelles difficultés inhérentes à  la sécurité et à  l’image de marque du pays, cette polémique ne sert finalement les intérêts de personne. Théoriquement pourtant, les deux parties, administration et profession, sont condamnées à  s’entendre. Mais dans les rangs des professionnels de tous bords, et parmi eux des «vieux routiers» du tourisme, on consent avec beaucoup de désarroi que même avec certains ministres parmi les plus incompétents que Ben Ali avait arbitrairement nommé à  ce poste, jamais la relation n’avait été aussi tendue entre le pouvoir politique et le pouvoir économique de la filière touristique.

Hédi HAMDI



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Accord avec le Qatar : le ministère du Transport veut éteindre l’incendie

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L’affaire de la «5e liberté» aérienne signée entre la Tunisie et le Qatar (lire notre article) a provoqué un immense tollé dans la communauté du transport aérien en Tunisie et en particulier dans les rangs de Tunisair qui n’a pas été partie prenante de l’accord.

Pour calmer les esprits, le ministre du Transport, Abdelkarim Harouni, s’est déplacé lui-même hier au siège de Tunisair (photo ci-dessus) afin de rassurer le personnel de la compagnie. Il lui a affirmé que la concrétisation de ce mémorandum est subordonnée à  un accord préalable des autorités de l’Aviation civile des deux pays. Il a regretté que Tunisair n’ait pas été associée à  la négociation de cet accord et a affirmé que dans le futur, «elle le sera de plein droit».

Le M.O.U (memorandum of understanding ou préalable à  la signature définitive d’un contrat) a été signé entre la Tunisie et le Qatar, qui accorde, en son article 4, aux compagnies aériennes des deux pays de bénéficier de la 5ème liberté. Cet accord, venu dans un contexte de grande tension qui a régné après les autorisations accordées à  Transavia et Syphax Airlines pour opérer des vols quotidiens entre Tunis et Paris, a provoqué un mouvement d’appréhension auprès du personnel de Tunisair.

Les cadres de la compagnie publique ont exprimé clairement et en toute transparence, le sentiment d’inquiétude ainsi que leur vision des choses, insistant sur le fait que de telles pratiques ne devraient plus se répéter et que Tunisair, en tant que compagnie nationale, devrait avoir son mot à  dire dans tout ce qui touche à  l’aviation en Tunisie.

Ils ont également souligné que tout accord de coopération devait être équilibré, ce qui n’est pas le cas actuellement vu que Tunisair n’opère pas sur Doha et qu’elle n’a pas la flotte nécessaire, pour le moment, pour aller au-delà  de ce point. Par conséquent cet accord n’est bénéfique que pour Qatar Airways.

Dans un communiqué sur l’affaire, Tunisair a tenu à  rappeler qu’elle a «toujours soutenu l’Etat dans toutes les opérations, non rentables, soit de rapatriement de Tunisiens, soit de retour de Travailleurs Résidents à  l’Etranger ou les vols de pèlerinage et à  chaque fois que l’Etat fait appel à  ses services». Et le communiqué de conclure qu’«il est temps aujourd’hui que l’Etat prenne une position claire pour la soutenir».



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Les «Star warriors» à  la conquête de Tataouine

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Depuis le tournage de certaines séquences du film Star Wars (La Guerre des Etoiles) à  quelques encablures de Ghomrassen, le site est devenu un véritable lieu de pèlerinage pour les touristes et fans de la saga culte de Georges Lucas. L’igloo construit pour les besoins du premier opus en 1977 («Un nouvel espoir») a récemment été rénové par un groupe de grands passionnés qui ont réussi à  réunir 10 000 dollars via un site web pour sauver ce lieu. Une initiative menée par un grand rêveur belge du nom de Mark Dermul qui a l’habitude de faire le voyage régulièrement avec une dizaine de fans de toutes nationalités et ce depuis 2003.

«L’idée a été lancée il y a deux ans lors de son dernier voyage sur une terrasse d’un café local» explique Mark Dermul sur son site web. «Nous étions en train de boire de la limonade quand certains commençaient à  plaisanter en disant qu’ils retourneraient un jour pour restaurer la maison des Lars». De cette plaisanterie est née le projet «Save The Lars Homestead» qui consiste à  donner une petite somme de deux ou trois dollars. Deux ans plus tard, le projet s’est bel et bien concrétisé.

Nous saluons tous les grands rêveurs «intergalactiques» et espérons que Star Wars opus 7 (prévu en 2015) retrouvera le chemin de la maison des Lars dans le sud de la Tunisie même si la société Lucasfilm vient d’être rachetée par Disney.

 N.A



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ONTT : nouvel appel à la grève

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Le nouvel ultimatum porté à  la connaissance des autorités concerne désormais les journées du 13, 14 et 15 novembre.

La centrale syndicale UGTT a finalement reporté sa grève fixée initialement aux 6, 7 et 8 novembre 2012 décrétée au sein des différentes directions de l’ONTT.

Dans une correspondance datée du 24 octobre et adressée aux ministres du Tourisme et des Affaires sociales ainsi qu’à  tous les gouverneurs, les syndicalistes estiment que la situation des fonctionnaires de l’ONTT se détériore et que sa direction générale n’a pas répondu favorablement à  leurs revendications contenues dans le PV signé entre les différentes parties le 8 février 2011.

La grève devrait concerner toutes les directions de l’office dans toutes les régions trois jours durant.



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Stupeur dans le transport aérien en Tunisie : pourquoi a-t-on accordé une «5e liberté» au Qatar ?

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La nouvelle a sidéré les experts nationaux en matière de transport aérien: la Tunisie et le Qatar viennent de signer, à  travers leurs représentants légaux -en l’occurrence le directeur général de l’Aviation civile tunisienne, Mejdi Raïs, et le président du Comité général de l’Aviation civile du Qatar, Abdelaziz Mohamed Naïmi- une convention bilatérale accordant la «5e liberté» aux compagnies aériennes des deux pays.

Dans les traités internationaux de transport aérien, cela signifie que les compagnies des deux pays pourront désormais desservir des lignes au-delà  des axes traditionnels de point à point existant actuellement (en l’occurrence Tunis-Doha et Doha-Tunis). Cependant, la portée de cette décision est considérée par les experts comme nettement plus grave qu’elle n’en a l’air car elle serait le prémisse à  un Open Sky avec ce pays et ajoute à la tourmente des compagnies aériennes tunisiennes, qu’elles soient privées ou publiques.

Théoriquement, une compagnie comme Tunisair par exemple, aura désormais le droit de prolonger sa ligne Tunis-Doha en transportant des passagers sur l’axe Doha-Pékin (exemple). Ce privilège s’appelle la 5e liberté. Il se trouve cependant que dans la réalité, ni Tunisair ni aucune compagnie aérienne tunisienne n’opère actuellement sur Doha et n’a les moyens techniques et commerciaux de développer une ligne vers cette destination et encore moins au-delà  de cette escale.

Mais ce qui est impossible pour la partie tunisienne est totalement faisable pour la partie qatarie. Une compagnie comme Qatar Airways, qui est déjà  présente sur l’axe Doha-Tunis par des vols quotidiens, est parfaitement capable de faire de Tunis une base d’escale pour son trafic en continuation vers des destinations européennes ou africaines et emporter des passagers à  partir de Tunis. En conséquence, le seul bénéficiaire de cet accord sera le pavillon du Qatar.

Souveraineté pour le pays

Du côté des syndicats de base de Tunisair, on est tombé de haut en apprenant la nouvelle, s’agissant d’une question de souveraineté pour le pays et pour son pavillon aérien. Un expert en transport aérien se demande par ailleurs selon quelle logique cet accord a été signé car il constitue ni plus ni moins qu’une menace commerciale directe pour les compagnies tunisiennes. «A l’heure où la concurrence est à  couteaux tirés sur les lignes européennes et au moment où Tunisair se prépare à s’ouvrir vers l’Afrique, la décision des autorités tunisiennes revient à mettre un renard dans la basse-cour de la compagnie nationale» s’indigne un observateur interrogé par Destination Tunisie. Autre interrogation inévitable : pourquoi une compagnie comme Syphax Airlines a eu autant de mal à  opérer à  partir de Tunis-Carthage et que les compagnies du Qatar pourront le faire sans aucune concession ?

Historiquement, on se souvient qu’au début des années 90, un accord semblable de 5e liberté avait été signé avec l’Arabie Saoudite, laquelle s’était empressée, avec sa compagnie, d’ajouter à sa ligne Jeddah-Tunis une continuation vers Casablanca en embarquant des passagers au départ de Tunis (au détriment des compagnies Tunisair et Royal Air Maroc). Une expérience que les autorités tunisiennes ont ensuite refusé de renouveler avec quiconque au nom de la souveraineté du ciel tunisien.

Dans le cas d’espèce, le seul espoir qui demeure, c’est que le 3e pays qui sera éventuellement desservi pourra, lui, refuser d’accorder aux Qataris la 6e liberté dont ils auront toutefois besoin.

Hédi HAMDI

Pour en savoir plus sur les libertés de l’air :

Première liberté de l’air – droit ou privilège accordé par un à‰tat à  un ou plusieurs autres à‰tats, dans le contexte de services aériens internationaux réguliers, de survoler son territoire sans y atterrir (ce droit est aussi appelé droit de première liberté).

Deuxième liberté de l’air – droit ou privilège accordé par un à‰tat à  un ou plusieurs autres à‰tats, dans le contexte de services aériens internationaux réguliers, d’atterrir sur son territoire pour des raisons non commerciales (ce droit est aussi appelé droit de deuxième liberté).

Troisième liberté de l’air – droit ou privilège accordé par un à‰tat à  un autre à‰tat, dans le contexte de services aériens internationaux réguliers, de débarquer, dans le territoire du premier à‰tat, du trafic en provenance de l’à‰tat dont le transporteur a la nationalité (ce droit est aussi appelé droit de troisième liberté).

Quatrième liberté de l’air – droit ou privilège accordé par un à‰tat à  un autre à‰tat, dans le contexte de services aériens internationaux réguliers, d’embarquer, dans le territoire du premier à‰tat, du trafic à  destination de l’à‰tat dont le transporteur a la nationalité (ce droit est aussi appelé droit de quatrième liberté).

Cinquième liberté de l’air – droit ou privilège accordé par un à‰tat à  un autre à‰tat, dans le contexte de services aériens internationaux réguliers, de débarquer et d’embarquer, dans le territoire du premier à‰tat, du trafic en provenance ou à  destination d’un à‰tat tiers (ce droit est aussi appelé droit de cinquième liberté).

Sixième liberté de l’air – droit ou privilège, dans le contexte de services aériens internationaux réguliers, de transporter, en passant par l’à‰tat dont le transporteur a la nationalité, du trafic entre deux autres à‰tats (on parle aussi de droit de sixième liberté). À la différence des cinq premières libertés, la sixième ne figure pas comme telle dans aucun accord sur les services aériens largement reconnus, tel l’« Accord sur les cinq libertés ».

Source : Manuel de la réglementation du transport aérien international (Doc 9626, Partie 4)



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Le timbre de voyage augmente et une nouvelle taxe de 2 dinars pour chaque nuitée dans un hôtel

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Le gouvernement provisoire prépare la loi de Finances pour l’année 2013. Face à  une situation économique de toute évidence en pleine détérioration, il semble que tous les moyens sont bons aujourd’hui pour renflouer les caisses de l’Etat. Ainsi, et parmi les propositions qui devraient être retenues, l’augmentation du prix du timbre de voyage qui devrait passer de 60 à  100 dinars par personne et par voyage pour tout Tunisien ou étranger résident en Tunisie. On se souvient pourtant qu’au lendemain de la révolution, nombre de voyageurs avaient (naïvement ?) cru que cette taxe allait tout simplement être supprimée.

Dans l’état actuel des choses, il faut également s’attendre à  ce que l’allocation touristique, qui est actuellement de 6000 DT par an, soit revue à  la baisse. Pour l’instant, rien n’a encore été annoncé à  ce propos, mais une telle décision constituerait un coup dur pour le secteur des agences de voyages out-going mais aussi pour les personnes qui ont besoin de se faire soigner en Europe ou pour les étudiants tunisiens à  l’étranger. Une réduction du montant de l’allocation contribuerait à  relancer de plus belle le marché parallèle des devises que les autorités ne peuvent pas contrôler.

Autre nouvelle taxe à  prévoir pour les résidents dans les hôtels et qui toucherait les plus de 12 ans ! La nouvelle loi de Finances pourrait en effet décider d’une taxe de 2 dinars pour chaque nuitée passée dans un hôtel. Pourquoi un tel choix ? Le gouvernement a ses raisons que le touriste tunisien ou étranger ne sait pas (ou ne doit pas savoir).

Officiellement, rien n’a été divulgué mais le commun des Tunisiens sait désormais reconnaître les ballons d’essai anonymes que l’on envoie pour tester ses réactions. 

D.T



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Tunisiens et Allemands vont débattre de tourisme à  Hammamet

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La ville de Hammamet abrite le 12 novembre prochain la 3ème rencontre tuniso-allemande du tourisme organisée par la Chambre de commerce tuniso-allemande AHK, en partenariat avec l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) et ce, dans le cadre du programme «Pacte pour l’emploi en Tunisie» de l’Institut «Goethe». La rencontre a pour vocation de favoriser l’émergence d’un dialogue entre les parties prenantes de l’industrie touristique rassemblées et l’amorcement d’un travail de réflexion stratégique sur les thèmes d’actualité.

Trois ateliers figurent au programme : le premier sera consacré à  la formation professionnelle en tant que voie d’avenir dans le secteur du tourisme, le second présentera l’aspect stratégique du développement d’une marque touristique convaincante et les nouvelles opportunités du tourisme après la révolution tandis que le 3ème sera dédié au tourisme durable.

Cette 3ème rencontre verra la participation d’Ernst Burgbacher, secrétaire d’à‰tat parlementaire auprès du ministère fédéral de l’Economie et de la Technologie allemand, chargé du Tourisme et des PME, accompagné d’une délégation, ainsi que plusieurs professionnels allemands de haut-rang promettent les organisateurs.



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Fin de la saison du Haj : 44 vols entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite

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Tunisair a annoncé que la phase retour du Haj commençait le 30 octobre pour les vols au départ de Jeddah jusqu’au 4 novembre puis au départ de Médine du 5 au 13 novembre.

La compagnie, qui va opérer une moyenne de trois vols par jour, se veut rassurante et informe que «toutes les précautions ont été prises pour éviter les retards ou autres pannes, et ce par la location d’un appareil en plus des 3 Airbus A300 qui sont dédiés uniquement au transport des pèlerins».

Le transporteur national tempère cependant en prévenant sur la possibilité de «certains retards dus à  l’encombrement et à  la saturation des aéroports saoudiens, sachant que ces perturbations toucheront toutes les compagnies aériennes».

Lors de la phase aller, au départ de la Tunisie, les vols se sont déroulés dans de bonnes conditions et aucun retard notable n’a été enregistré.

Pour éviter les attentes interminables des familles dans les aéroports venues accueillir leurs pèlerins, Tunisair recommande «de se renseigner auprès de la compagnie afin de vérifier l’heure exacte d’arrivée du vol et éviter ainsi les attentes inutiles, en contactant le numéro vert dédié à  cette opération – tel : 80 100 108».

Programme des vols retours de Tunisair

Mardi 30 octobre

Vol TU 5002 Jeddah Tunis (Terminal 2) arrivée prévue à  22h20

Vol TU 714 départ de Jeddah à  23h25, arrivée prévue à  Tunis à  02h20

Mercredi 31 octobre

Vol TU 5008 Jeddah Tunis (Terminal 2) arrivée prévue à  15h35

Vol TU 5006 Jeddah Monastir arrivée prévue à  07h05

Vol TU 714 départ de Jeddah à  23h25, arrivée prévue à  Tunis à  02h20

Vol TU 5010 Jeddah Monastir arrivée prévue à  22h15

Jeudi 1er novembre

Vol TU 714 départ de Jeddah à  23h25, arrivée prévue à  Tunis à  02h20

Vol TU 5014 Jeddah Djerba arrivée prévue à  11h10

Vol TU 5016 Jeddah Sfax arrivée prévue à  20h40

Vendredi 2 novembre

Vol TU 714 départ de Jeddah à  23h25, arrivée prévue à  Tunis à  02h20

Vol TU 5020 Jeddah Tozeur arrivée prévue à  11h30

Vol TU 5022 Jeddah Monastir arrivée prévue à  20h15

Samedi 3 novembre

Vol TU 714 départ de Jeddah à  23h25, arrivée prévue à  Tabarka 2h30 et à  Tunis à  04h00

Vol TU 5026 Jeddah Gabès arrivée prévue à  11h20

Vol TU 5030 Jeddah Monastir arrivée prévue à  20h15

Dimanche 4 novembre

Vol TU 5032 Jeddah Tozeur arrivée prévue à  11h30

Vol TU 5034 Jeddah Sfax arrivée prévue à  20h40

Vol TU 5036 départ de Jeddah à  23h55, arrivée prévue à  Tunis à  03h15

Lundi 5 novembre

Vol TU 5038 Médine Tunis arrivée prévue à  11h10

Vol TU 5040 Médine Tunis arrivée prévue à  20h20

Mardi 6 novembre

Vol TU 5042 Médine Sfax arrivée prévue à  11h05

Vol TU 5044 Médine Tunis arrivée prévue à  20h10

 Vol TU 5046 départ de Médine à  22h05, arrivée prévue à  Djerba à  00h45

Mercredi 7 novembre

Vol TU 5048 Médine Monastir arrivée prévue à  11h10

Vol TU 5050 Médine Tunis arrivée prévue à  20h10

Vol TU 5052 départ de Médine à  22h05, arrivée prévue à  Tunis à  00h45

Jeudi 8 novembre

Vol TU 5054 Médine Monastir arrivée prévue à  11h10

Vol TU 5056 Médine Tunis arrivée prévue à  20h10

Vol TU 5058 départ de Médine à  22h05, arrivée prévue à  Tunis à  00h45

Vendredi 9 novembre

Vol TU 5060 départ de Médine à  21h40, arrivée prévue à  Sfax à  00h15

Vol TU 5062 Médine Monastir arrivée prévue à  11h15

Vol TU 5064 Médine Tunis arrivée prévue à  20h20

Samedi 10 novembre

Vol TU 5066 Médine Sfax arrivée prévue à  11h10

Vol TU 5068 Médine Tunis arrivée prévue à  21h00

Vol TU 5070 départ de Médine à  22h05, arrivée prévue à  Monastir à  00h40

Dimanche 11 novembre

Vol TU 5072 Médine Tunis arrivée prévue à  11h10

Vol TU 5074 Médine Tunis arrivée prévue à  20h10

Vol TU 5076 départ de Médine à  22h05, arrivée prévue à  Monastir à  00h45

Lundi 12 novembre

Vol TU 5078 Médine Djerba arrivée prévue à  11h10

Vol TU 5080 Médine Monastir arrivée prévue à  22h35

Vol TU 5082 départ de Médine à  22h05, arrivée prévue à  Sfax à  00h45

Mardi 13 novembre

Vol TU 5084 Médine Tunis arrivée prévue à  11h05

Vol TU 5086 Médine Tunis arrivée prévue à  20h10

Vol TU 5088 départ de Médine à  22h05, arrivée prévue à  Tunis à  00h45



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Elyès Fakhfakh : «il n’y a aucun doute sur la reprise du secteur touristique» !

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Invité il y a quelques jours par le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) pour débattre de la situation du tourisme tunisien après la révolution et ses perspectives, le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, n’a pas été avare en explications et en commentaires sur la situation qui prévaut et a surtout fait preuve d’un optimisme étonnant qui tranche avec l’état d’esprit actuel des professionnels du secteur. Pour évaluer la mesure de ses interventions, nous les avons retranscrites ci-dessous dans leur intégralité.

Annulations et insécurité :

«Cette année, entre 5000 et 8000 pax ont été annulées sur le marché allemand suites aux derniers événements. Il y aura aussi d’autres annulations : 14 navires de croisières appartenant à  des sociétés américaines et présentant un volume global de 40 mille croisiéristes vont annuler leurs escales en Tunisie d’ici la fin de l’année. Sachant que le 1/3 de croisiéristes quitte le bateau, le nombre d’entrées perdues est regrettable, bien entendu, mais il n’est pas assez significatif si on le compare avec les 5 millions de visiteurs -dont 400 000 croisiéristes cette année. Ces annulations ont un rapport avec l’attaque de l’ambassade des à‰tats-Unis qui a une symbolique très forte. Cette attaque crée des points d’interrogation sur la stabilité dans le pays et sur sa capacité à  assurer la sécurité des ambassades et des gens qui résident sur notre territoire. Ce n’est qu’une nouvelle responsabilité pour notre part pour bouger davantage, ne pas rester les bras croisés, analyser ce qui s’est passé, renforcer la sécurité, faire en sorte que cela ne se reproduise pas et surtout pour communiquer afin de mettre les choses dans leur contexte qui est «une phase de transition démocratique».
Le fait que nous ayons reçu 5 millions de visiteurs depuis le début de l’année prouve que l’on ne souffre pas d’une insécurité permanente mais plutôt de quelques phénomènes de violence isolés. Je prends l’exemple de la Turquie qui subit, à  cause de son conflit avec le PKK (parti des travailleurs du Kurdistan), régulièrement et presque tous les deux ou trois mois des attaques qui peuvent se dérouler même à  Istanbul. Les Turcs ont, pour autant, appris à  faire avec et aujourd’hui, ils se présentent comme la 6ème destination touristique dans le monde avec environ 30 millions de touristes chaque année».

A propos de la descente policière dans un hôtel à  Hammamet :

«Il y a eu effectivement une descente faite par des agents de forces de l’ordre sur une résidence et pas sur un hôtel. Mais cela fait partie de leur travail de tous les jours pour que le ministère de l’Intérieur puisse agir d’une manière préventive s’il estime que cette résidence pourrait être un abri pour un réseau de prostitution ou de trafic de drogue ou de n’importe quelle autre délinquance… Ce n’est qu’une exception dans le sens où l’on possède 600 unités hôtelières qui n’ont jamais fait l’objet d’une pareille descente».

2012, «année de reconstruction du secteur»

«Le tourisme tunisien a connu deux phases : la première d’avant le 14 janvier avec ses points forts et une deuxième phase post 14 janvier où le conjoncturel a été caractérisé par la récession importante qu’a connue notre secteur touristique l’année dernière et son impact négatif sur tous ses acteurs d’une manière directe et indirecte. Cette récession fait que l’année dernière a été une année de gestion pour maîtriser la chute et faire face à  la baisse du nombre de touristes qui a atteint 40% sur le marché européen et 33% tous marchés confondus à  la fin de l’année.
Cette année est, en revanche, considérée comme une année de reconstruction du secteur touristique d’une part et d’autre part de la redynamisation de toutes les autres filières qui y sont liées et ce dans une dynamique globale. Dans notre travail au sein du ministère et afin de maîtriser ce «conjoncturel», on a fixé nos priorités en 3 blocs : le premier bloc est consacré à  la promotion et la communication en général, le deuxième est dédié au soutien des acteurs touristiques qui ont des difficultés afin de faire face à  certains problèmes tels que la fermeture d’hôtels alors que le troisième s’intéresse aux relations avec les différents partenaires étrangers, à  savoir les T.O, les compagnies aériennes…

Or, en ce qui concerne le structurel, pour le tourisme tunisien d’une façon générale, on a repris une étude stratégique antérieure qui date de 2003 pour en déceler les priorités et l’actualiser. On a ainsi créé une unité qui va mettre en place cette stratégie. C’est une opération qui va prendre du temps vu que le secteur souffre de plusieurs lacunes (la formation, la qualité de service, la diversification, le code d’incitation à  l’investissement, l’endettement, le manque d’animation, la mauvaise exploitation du patrimoine…)».

«Dégradation de la qualité des services»

«Malgré ces insuffisances, la Tunisie reste une destination touristique par excellence dont les T.O ne peuvent pas se débarrasser car elle représente un atout dans leurs offres. Ce que ces derniers réclament par contre, c’est de leur donner quelques garanties concernant notamment l’état sécuritaire du pays, la connexion aérienne…
Lors d’une dernière réunion avec les T.O, ces derniers ont signalé une dégradation de la qualité des services ; et là , il s’agit d’un problème supplémentaire qui vient s’ajouter à  tous les autres problèmes mais qu’on peut expliquer par la conjoncture difficile vécue par les hôtels qui n’étaient pas bien préparés, qui n’ont pas fait les recrutements à  temps et qui n’ont pas fait les investissements nécessaires pour la saison. Le bon positionnement dont jouit la Tunisie en Méditerranée n’est pas suffisant parce que, d’une part l’on assiste à  l’avènement d’autres destinations concurrentes dotées d’un produit touristique assez diversifié, et d’autre part parce que nous possédons un énorme potentiel qui nous permet d’améliorer notre offre. Il faut surtout développer toute autre offre complémentaire, différente et innovante et faire en sorte de nous mettre à  niveau sans pour autant perdre notre positionnement».

Une embellie par rapport 2011

«La moyenne de la baisse des entrées enregistrées sur les marchés européens l’année dernière était de l’ordre de 40%. Cette année, on est à  moins 10 au niveau du marché allemand (on a presque retrouvé notre niveau de 2010) et à  moins 6% au niveau du marché anglais. Mais par contre, au niveau des marchés belge et russe, on a dépassé le niveau de l’année 2010.
Le reprise au niveau du marché français est plus lente, on est aujourd’hui à  moins 26% par rapport 2010. Grosso modo, la moyenne de la baisse des entrées au niveau du marché européen est passée de 42% en 2011 à  19% cette année.
Pour le marché maghrébin il a, pour sa part, retrouvé ses marques de l’année 2010 malgré la baisse marquée au niveau du marché algérien. On a ainsi rattrapé 50% de la baisse par rapport l’année dernière, tous marchés confondus.
En ce qui concerne les recettes, leur baisse est moins importante que la baisse des entrées : elle est actuellement de l’ordre de 10%. Le plus important à  noter, c’est que le nombre des nuitées a atteint 10 millions de nuitées supplémentaires cette année, réduisant ainsi de 50% la baisse enregistrée l’année dernière.
L’on peut conclure ainsi qu’il n’y a aucun doute sur la reprise du secteur touristique et les indicateurs (recettes, nuitées, flux, taux d’occupation…) le confirment. Il s’agit seulement d’un petit retard au niveau de zones de Tabarka et Tozeur ainsi qu’au niveau de la reprise du marché français».

Promouvoir le sud et une ligne sur la Chine

«À Tozeur, la moyenne de la durée du séjour est à  1.6 jour et le trafic sur l’aéroport était passable et pas très rentable. Vu tout ce que s’est passé au niveau des frontières tuniso-libyennes, la situation au Sud s’est dégradée davantage l’année dernière avec la fermeture de 24 unités hôtelières dont 4 ou 5 à  Tozeur. Cette année, il y a eu cependant une légère reprise et la baisse des entrées, qui était de l’ordre de 65%, a été réduite à  35 %, mais c’est un taux qui reste quand même assez élevé. Et c’est pour cette raison que nous sommes entrain de préparer un programme complet d’évènementiels pour promouvoir cette région, trouver des solutions pour les hôtels et redémarrer le sud. La mission est très difficile et vu qu’on parle beaucoup de ce qui se passe en Libye et au Mali, les gens ont toujours des craintes pour aller au Sud. Pour y faire face, il a fallu jouer la carte de l’aérien ; et dans ce cadre, l’on avait du mal à  convaincre les sociétés de transport aérien à  assurer des vols vers le les régions du Sud à  moitié vide. Ajoutant à  tout cela, l’existence de quelques problèmes structurels liés à  cette zone là  et qu’il va falloir traiter dans le cadre de notre stratégie actuelle ; ainsi, nous avons identifié 10 produits touristiques stratégiques dont le saharien qui va faire l’objet d’une redéfinition stratégique. Nous venons, dans le même cadre, de signer un accord avec la JICA pour la promotion de ce produit (Sahara) dans les marchés asiatiques, notamment le japonais et le coréen.
Nous sommes aussi en train de travailler sur la réalisation d’une connexion aérienne entre la Tunisie et la Chine ainsi que tout un programme de promotion sur ce marché qui est un énorme marché d’avenir.
Il s’agit donc de tout un plan d’action concret qui vise à  rythmer la vie dans le sud à  travers une promotion spécifique, mais aussi à  travers le soutien financier aux compagnies aériennes. Souvent, les compagnies aériennes annulent leurs vols vers quelques destinations s’ils n’atteignent pas une performance de 80%. La convention de soutien stipule que les compagnies aériennes n’annulent leurs vols que lorsqu’ils n’arrivent pas à  atteindre les 50% ; sinon, l’à‰tat s’engage à  leur subventionner le différentiel entre le 50% et le 80%. C’est un modèle de partage de risque qu’on a adopté pendant les 6 premier mois et qui a bien marché.Il existe encore un autre modèle adopté souvent par l’à‰gypte et la Turquie et qui est sous forme de subvention par siège et par touriste. Ce modèle intéresse surtout les T.O et on est en train de l’étudier pour les aéroports de Tozeur et Tabarka.

Toutes ces mesures prises visent essentiellement à  sortir du conjoncturel et s’inscrivent toujours dans la logique de redémarrage du tourisme afin qu’il retrouve son rythme d’avant la révolution».

 Transcription : Nidhal Adhadhi



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Sidi Dhrif : les étudiants se révoltent

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L’Institut des hautes études touristiques (IHET) de Sidi Dhrif bouillonne. Ses étudiants se sont mis en grève aujourd’hui afin de dénoncer –selon leurs termes- le niveau de formation qui leur est prodigué et qui « les conduit droit vers le chômage ». Ayant refusé de rejoindre leurs classes, les étudiants se préparaient en début de matinée à  se rendre au siège du ministère du Tourisme pour tenter de rencontrer le ministre Elyès Fakhfakh et lui demander en premier lieu la réintégration de l’institut au sein de l’ONTT. Sidi Dhrif avait été placée il y a quelques années sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur.

Les étudiants se disent prêts à  se rendre si nécessaire au siège de l’ANC au Bardo et faire entendre leur voix pour «dénoncer les conditions d’enseignement désastreuses, l’absence répétée de certains enseignants et des conditions générales dans lesquelles ils travaillent» selon les revendications avancées. A noter que par solidarité, le staff technique de la cuisine de l’institut est également en grève aujourd’hui.

Lire aussi :

Sidi Dhrif : au chevet d’un institut malade

Convention entre l’IHET et les hôteliers de Gammarth

Sidi Dhrif change de tête en attendant de changer de visage 



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Levée de bouclier contre Syphax et Transavia

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Les syndicats de base de Tunisair ont exprimé dans un communiqué publié hier, leur refus de «l’octroi d’autorisations d’exploitation supplémentaires de l’aéroport Tunis-Carthage aux transporteurs aériens Transavia et Syphax». Ils ont dénoncé «le non respect par les autorités, de leur engagement de protéger Tunisair contre la concurrence déloyale et l’octroi de nouvelles autorisations en dépit des difficultés auxquelles est confrontée le transporteur national. Cette décision pourrait représenter un danger pour la pérennité de l’entreprise».

Les syndicats de base ont recommandé d’ouvrir une enquête judiciaire sur «les informations véhiculées récemment, par les médias en ce qui concerne l’utilisation de moyens douteux par certaines sociétés de transport aérien (argent et relations avec les proches des décideurs) pour l’obtention d’avantages au détriment du transporteur national ». Les syndicats de base ont également accusé «la direction générale de l’Aviation civile de ne pas accomplir son devoir comme il se doit en tant que responsable de l’organisation de ce secteur».



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L’Autriche déconseille Djerba !

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Le ministère des Affaires étrangères autrichien a publié une note sur son site internet appelant ses concitoyens vivant en Tunisie à  faire preuve d’un «comportement de prudence accru» à  cause des «actuelles tensions sociopolitiques» dans le pays. Qualifiant la situation sécuritaire d’instable et craignant «des manifestations massives», le ministère a conseillé à  ses ressortissants d’éviter de fréquenter les lieux publics les plus important du grand Tunis, surtout les vendredis, ainsi que certaines régions de l’intérieur du pays tel que Sejnane et Cap Serrat.

Il a, dans le même cadre, recommandé aux voyageurs d’éviter de se rendre dans les zones touristiques les plus fréquentées à  l’instar de Djerba. à‰voquant la situation sécuritaire dans le pays, la note diplomatique rappelle que l’état d’urgence n’est pas encore abrogé en Tunisie et qu’un couvre-feu a été récemment décrété dans la région de Gabès. Elle n’a pas de même écarté un probable acte terroriste similaire à  l’enlèvement de deux touristes autrichiens qui avait eu lieu en 2008 aux frontières tuniso-algériennes.



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Piscine et Aqualie… deux salons, un seul rendez-vous

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Les professionnels de la piscine et du spa, centres aquatiques et espaces de bien-être ont un rendez-vous du 13 au 16 novembre à  Lyon avec les deux salons de référence Piscine et Aqualie 2012. Un événement international unique qui regroupe deux salons dédiés aux solutions de conception, de rénovation, d’équipements des piscines collectives, des centres aquatiques et des espaces de bien-être et qui rassemble en même temps des centaines d’exposants en provenance de 90 pays.

Des espaces conseil, des show-rooms, des conférences orchestrées par de grands experts, les salons se veulent innovateurs, révélateurs et formateurs. L’évènement est, entre autre, une occasion pour découvrir les dernières tendances de la piscine et du spa et du bien-être ainsi que pour rencontrer les différents acteurs internationaux dans des secteurs variés (services, équipements et accessoires, construction et installation de bassins, entretien et maintenance…).



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Le tourisme tunisien paie cash les dérapages sécuritaires intérieurs

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Les statistiques touristiques de la première décade d’octobre donnent froid dans le dos. On a, en effet, assisté durant les dix premiers jours du mois, à  une baisse de 29.2 % des entrées de touristes français par rapport à  2011. Par rapport à  2010, la baisse est de l’ordre de 56.1% ! Egalement touchés, les marchés belge, suisse et autrichien qui font pire qu’en 2011.

Sinon et par rapport à  2010, tous les marchés européens, à  l’exception de la Russie et de l’Ukraine, ainsi que le marché maghrébin, ont connu une chute vertigineuse avec encore 40% de réalisations en moins.

Ces statistiques très mornes semblent être inéluctables si l’on essaye de mettre les choses dans leur contexte. Le mois de septembre dernier a été marqué par des évènements qui ont eu des répercussions néfastes sur l’image de la Tunisie à  l’étranger, surtout en ce qui concerne la situation sécuritaire. L’attaque de l’ambassade américaine à  Tunis par des salafistes le 14 septembre a fait la une de nombreux journaux dans le monde. A peine une semaine après, l’affaire des caricatures du Prophète, publiées par l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, a «buzzé» dans toute l’Europe et les mesures sécuritaires exagérées prises par l’à‰tat français, l’appel à  la prudence à  ses ressortissants vivant en Tunisie par mail et SMS et à  la fermeture de l’ambassade et les écoles vendredi 21 septembre dernier ont jeté de l’huile sur le feu. Ajoutant à  tout cela, l’affaire du viol d’une femme par des agents des forces de l’ordre qui a eu de très mauvais échos en France. Alors que le débat sur la légitimité du gouvernement s’accentue, que le désordre politique persiste, que la crise économique s’amplifie et que la violence augmente, a-t-on de quoi être optimiste pour l’avenir de notre tourisme ?

L’Europe de l’ouest toujours loin des attentes

Hélas, non, les dernières réalisations touristiques européennes sur la Tunisie durant les 9 premiers mois de l’année 2012 le corroborent. En effet, on constate que les entrées ont chuté de 21.3 % entre 2010 et 2012 sur la période indiquée. Ce net recul s’explique par une continuelle baisse sur ses principaux marchés, à  l’instar de la France dont le nombre d’entrées a fondu de 1 180 052 en 2010 à  847 229 en 2012, soit une baisse de 28.2%.

Même constat pour les autres marchés de l’Europe de l’ouest qui sont toujours à  la baisse : les entrées allemandes ont reculé de 9.7%, les anglaises de 4.3% et les italiennes, dramatiquement de 39.3 %. Les pays scandinaves font encore pire avec une baisse de 63.3%.

Sauvé par les pays de l’Est !

À l’exception du marché belge qui a réalisé une embellie de 5.3% depuis le début de l’année, toute l’Europe occidentale est dans la zone rouge et semble loin de pouvoir retrouver ses marques d’avant la révolution.
En ce qui concerne les chiffres de l’Europe orientale, représentée par la Russie, la République tchèque et l’Ukraine, heureusement, ils sont des plus rassurants : ainsi, le nombre de Russes venus visiter la Tunisie est passé de 177 828 en 2010 à  243 418 en 2012, soit une augmentation de 36.9%. Encore mieux pour l’Ukraine dont l’augmentation du nombre de visiteurs a été de l’ordre de 76.2% et ce, bien que le nombre d’Ukrainiens (25 127 touristes en 2012) soit beaucoup moins significatif que celui des Russes.
Le marché maghrébin a enregistré une baisse de l’ordre de 6.6 % malgré l’augmentation de 42.4 % du nombre de visiteurs mauritaniens, qui viennent souvent se faire soigner dans nos cliniques. Ce mauvais résultat est essentiellement dû à  l’importance du marché algérien qui a encore une fois décliné de 22.8%, soit 187 405 Algériens de moins par rapport à  2010.

 Nidhal Adhadhi



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Qatar Airways : un passager paye, l’autre gagne 50%

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La compagnie Qatar Airways a lancé une action promotionnelle durant le mois d’octobre qui sera valable uniquement jusqu’à  la fin du mois. Ainsi, tout passager au départ de Tunis à  destination de Dubaï, Kuala Lumpur, Bangkok, Phuket ou Delhi via Doha, offrira à  son accompagnateur la possibilité de voyager à  moitié prix. Le voyage doit cependant avoir été conclu le 10 décembre 2012.

La ligne quotidienne Tunis-Doha est assurée par un Airbus A330 configuré en deux classes avec jusqu’à  248 sièges en classe économique et jusqu’à  36 en classe affaires. L’appareil dispose d’écrans de télévision au dos des sièges offrant à  tous les passagers dans les deux cabines à  bord la dernière génération interactive du système de divertissement offrant un choix de plus de 800 fichiers audio et vidéo à  la demande.

Depuis le début de 2012, Qatar Airways a lancé des vols vers Baku (Azerbaidjan); Tbilisi (Georgie); Kigali (Rwanda); Zagreb (Croatie), Erbil et Bagdad (Irak), Perth (Australie), Kilimandjaro (Tanzanie) et Yangon (Myanmar).
Dans les prochains mois, le transporteur va encore diversifier son réseau en ajoutant Maputo, Mozambique (31 octobre); Belgrade, Serbie (20 novembre); Varsovie, Pologne (5 décembre); Gassim, Arabie Saoudite (7 janvier 2013); Najaf, Irak (23 janvier); et Chicago, USA (10 avril).

Qatar Airways a récemment été élue meilleure compagnie aérienne du monde pour la deuxième année consécutive d’après l’enquête annuelle de Skytrax portant sur plus de 18 millions de passagers internationaux.



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«Vincci» : un hôtel de moins en Tunisie

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La chaîne hôtelière espagnole «Vincci» réduit sa présence sur le marché tunisien. A compter du 1er novembre, elle quittera l’hôtel Vincci El Kantaoui Center (4*, 800 lits) qu’elle exploitait depuis dix ans. L’établissement sera restitué à  son propriétaire libyen. A noter que «Vincci» avait transformé ce complexe immobilier à  l’origine pour en faire un hôtel de ville. Le concept n’aurait pas donné de résultats probants. La crise aidant, la chaîne espagnole a préféré ne pas renouveler le contrat arrivé à  son terme.



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«Hello» clouée au sol : quel impact sur la Tunisie ?

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La compagnie aérienne suisse «Hello» est en dépôt de bilan selon une information parue aujourd’hui sur le site Romandie.ch. 2500 clients du tour-opérateur «Hotelplan» devaient emprunter cette compagnie pour partir en vacances cette semaine, notamment vers l’Egypte, Chypre et les îles canaries. Il se trouve cependant qu’ «Hotelplan», premier voyagiste suisse sur la Tunisie, n’opère pas sur la destination avec ce transporteur. En conséquence, cette cessation d’activité n’aura aucun impact sur le flux touristique suisse vers la Tunisie qui devrait franchir la barre des 50.000 touristes cette année.



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En Espagne, le voyagiste Globalia en mauvaise posture

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Globalia, qui comprend notamment un T.O (Travelplan), une compagnie aérienne (Air Europa) et un réseau d’agences de voyages (Halcon Viajes) serait en grandes difficultés financières.

Le groupe touristique espagnol serait en mauvaise posture actuellement. Sur la Tunisie, Travelplan, qui était il n’y pas si longtemps encore le premier voyagiste espagnol sur la destination, ne totaliserait plus que quelques milliers de clients. En cause, la crise du marché espagnol certes mais aussi et surtout l’abandon, par sa filiale Air Europa, de ses lignes au départ de Madrid et de Barcelone vers la Tunisie.

Globalia avait même, un temps donné, loué deux hôtels en Tunisie sous sa propre enseigne, expérience qui avait cependant vite capoté.
En France, des informations font état de la cessation d’activité de la filiale locale le 31 octobre prochain.



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Menace sur le patrimoine culturel et religieux tunisien

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Alors que tous les pays du monde se targuent de préserver leur patrimoine historique et en faire un capital promotionnel, la Tunisie détruit le sien. Le 16 octobre courant, des cagoulés ont incendié un édifice historique qui remonte à  9 siècles et amputé une partie de notre mémoire commune. Il s’agit d’un mausolée situé à  La Manouba, dans les faubourgs de Tunis, appelé sanctuaire de Saïda Manoubia (1180-1257), une sainte des plus vénérées en Tunisie et des plus rares dans les sociétés arabes typiquement masculines où la religion a toujours été le pré-carré des hommes. Un sanctuaire qui témoigne d’une tolérance originelle et exceptionnelle de cette terre à  l’égard de la femme.

Le mausolée de cette femme, dont les histoires ont fasciné le fameux Paolo Coelho, a donc été incendié. Et comme cela était prévu, la nouvelle s’est répandue à  une vitesse exceptionnelle sur la toile mais aussi sur les médias français. En évoquant l’affaire, la version électronique du journal français « Le Nouvel Observateur » a mis la Tunisie sur le même piédestal que l’Afghanistan et le Mali en entamant son article ainsi : « Après l’Afghanistan, et hier Tombouctou au Mali, cette fois, c’est en Tunisie qu’un mausolée de saint du XIIIe siècle, vient d’être détruit… ». Le journal n’a pas hésité de préciser que ce genre d’attaques est en vogue dans le pays, citant trois autres actions du même type menées ces derniers mois dans la région de Zaghouan, au Cap-Bon et du côté de Matmata dans le gouvernorat de Gabès.

Interrogé par le même journal, Francesco Bandarin, directeur du Centre du Patrimoine Mondial de l’Unesco, a considéré que ces actions doivent être condamnées et poursuivies en tant qu’actes terroristes par les institutions nationales et internationales. Les extrémistes religieux qui s’opposent aux pratiques soufis, les considérant comme contradictoires à  l’islam, sont souvent à  l’origine de ces attaques.

Très peu poursuivis, et face à  la passivité des autorités face à  leurs multiples attaques qui les a encouragés à  continuer dans leur violence, leurs auteurs apparentés salafistes, bénéficient de toute évidence d’un semblant d’immunité. Pour preuve, comment la profanation du mausolée de l’ex- président Bourguiba à  Monastir a été justifiée par la vice-présidente de l’assemblée constituante Mehrzia Laâbidi !

Auparavant volé par les trafiquants de pièces archéologiques, violé par les constructions immobilières dans les zones classées, aujourd’hui mal-exploité dans le tourisme et cible des attaques de béotiens religieux, notre patrimoine est-il condamné à  être mis aux oubliettes, marginalisé et, le cas échéant, détruit par des obscurantistes sans que personne ne s’en émeuve ?

 Nidhal Adhadhi



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Air Marin fait atterrir Syphax à Genève

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Pour la première fois depuis sa création, la compagnie aérienne Syphax Airlines va se poser à Genève le samedi 20 octobre 2012. Sa mission : embarquer 150 clients du voyagiste Air Marin à destination de Djerba.

Ce vol s’inscrit dans le cadre d’un accord passé entre les deux opérateurs pour une série de vols charters opérés en Airbus A319 de 150 sièges jusqu’au mois de novembre pour renforcer les vols spéciaux et réguliers déjà  engagés pour la même période auprès de Tunisair, partenaire historique d’Air Marin.

Tahar Khadraoui, patron du T.O genevois, ne baisse pas les bras en dépit de la conjoncture politique et sociale qui sévit en Tunisie. Ses coups de boutoir en matière de communication et de marketing sur le marché suisse ont fini par payer. Grâce à  une excellente arrière-saison, ses réalisations pour l’année 2012 devraient être, sinon équivalentes à  celles de 2010. Car il est aujourd’hui acquis que le voyagiste possède la maîtrise de ses services et connaît les exigences de ses clients.

En tout état de cause, le spécialiste de la Tunisie au départ de la Suisse romande conforte sa stratégie d’anticipation du retour de la destination, tient sa force basée sur l’accueil et le conseil, mais également sur la technologie, permettant de susciter une envie chez le client qu’il ne trouve pas sur Internet.

« Air Marin Suisse affiche sa bonne santé, pas moins de 12 destinations dans le monde et occupe une place de plus en plus prépondérante sur la marché helvétique » confirme Khadraoui, premier pourvoyeur de touristes suisses sur la Tunisie qui réalise en ce moment même une moyenne de 2000 à  2500 clients sur Djerba.

Lire aussi :

Tahar Khadraoui, P-DG d’Air Marin : « je propose de supprimer le All Inlcusive dans les hôtels 4 et 5 étoiles » 



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Zéro info aujourd’hui sur notre site

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Par solidarité avec le mouvement de grève générale décrété par le SNJT dans le secteur des médias en Tunisie, l’équipe rédactionnelle de Destination Tunisie, ne publiera aucune info aujourd’hui et ne couvrira aucune actualité nationale.

Cette démarche est pour notre site une manière de démontrer que la liberté d’expression est un acquis que nous ne sommes pas prêts de céder, de même que nous n’accepterons de la part de quiconque, et encore moins venant de certaines mouvances politiques, de nous dicter notre ligne éditoriale.

Nous comptons donc sur la compréhension de nos aimables lecteurs.



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Zaghouan au cœur d’un réseau méditerranéen de tourisme écologique

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Doté d’une diversité biologique, culturelle et archéologique, le site du parc naturel de Jebel Zaghouan a été choisi par l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) pour lancer un réseau méditerranéen de tourisme écologique. L’initiative a été discutée par les différentes parties concernées au cours d’une réunion tenue, mardi 16 octobre, au siège du gouvernorat de Zaghouan. Lors de la réunion, l’Agence espagnole de Coopération internationale et de Développement (AECID) a présenté le projet et donné un aperçu sur ses objectifs stratégiques et ses principales composantes.

Les initiateurs du projet et la partie tunisienne ont mis l’accent sur la nécessité de la révision la nature juridique des terres agricoles pour que le projet puisse respecter les spécificités naturelles de la région et garantir leur durabilité pour les générations futures.

Un groupe d’experts représentant l’UICN et l’AECID s’était déjà  rendu en Tunisie en mars dernier pour recueillir les informations nécessaires pour finaliser le diagnostic de Jebel Zaghouan ainsi que pour définir une stratégie d’éco-tourisme pour le parc.



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Le statu quo… et ce que l’on attend du tourisme

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Que ce soit sur le plan économique, politique ou social, on reste sur l’impression que le pays est livré à  une sorte d’anarchie totale. La difficulté de la conjoncture économique, les chiffres mornes révélés chaque jour par les instances officielles, sont de plus en plus décevants et de moins en moins rassurants. L’on parle, d’ores et déjà , d’un chômage en perpétuelle augmentation, d’un déficit commercial de l’ordre de 10 milliards de dinars, d’une diminution de l’investissement, d’un taux d’inflation de 8% jamais enregistré auparavant ainsi que d’une dégradation du pouvoir d’achat… la liste est encore longue.

Sur la scène politique, la dichotomie est reine, le consensus semble cloué au pilori. De même, la conjoncture sociale n’a rien à  envier à  la situation politique et économique. On assiste, en effet, à  des manifestations presque quotidiennes aux quatre coins de la République, à  des grèves inopinées qui vont jusqu’à  paralyser toute la capitale. Il y a également des faits divers dont le retentissement dépasse nos frontières pour faire les unes des journaux et susciter des débats dans les médias étrangers qui ne font que dégrader l’image de notre pays hors de ses frontières. Et ce n’est pas tout, il faut ajouter à  tout cela la violence d’une catégorie sociale qui se sent protégée et se croit au dessus de la loi, une violence dont l’à‰tat paie les répercussions entraînant avec lui le tourisme.

La santé de ce secteur, qui reste l’un des piliers de l’économie tunisienne, dépend en grande partie de la performance des instances étatiques. Face à  ce constat, on ne peut que se demander qu’en est-il vraiment du secteur du tourisme ? Reconnu comme un important générateur de devises, pourrait-il venir cette année au secours d’une économie malade et par là , pallier au déficit de la balance commerciale ? Or, à  la lumière de la situation actuelle du pays, pouvons-nous souhaiter que ce soit le tourisme qui se penche au chevet de notre économie alors qu’il s’agit d’un secteur dont la performance est intimement liée à  la stabilité politique et à  l’état sécuritaire du pays ? Le désordre actuel a un effet négatif quasiment mécanique sur le tourisme. Tout le monde, nos dirigeants surtout, doivent se mobiliser et sortir l’artillerie lourde afin de rendre à  notre secteur touristique la place qu’il mérite.
Intervenant sur les ondes de Shems Fm pour parler d’un probable consensus entre les membres de la Troïka sur le type du prochain régime politique, Elyès Fakhfakh, le ministre du Tourisme, a feint d’ignorer que la performance touristique passe tout d’abord par la stabilité politique.

 Nidhal Adhadhi



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Tunisair : nouvelle vague de nominations en Europe et à  Dubaï

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Face à  l’imbroglio judiciaire dans lequel se trouve Ali Miaoui, son représentant général à  Paris (lire), Tunisair a finalement décidé de nommer une autre personne pour le remplacer. Le poste a été attribué à  Slaheddine Blidi (photo), expert comptable diplômé de l’IHEC et qui était chef du Département trésorerie à  la direction Gestion financière jusqu’à  son détachement à  l’AISA (la filiale IT du groupe Tunisair) en tant que directeur financier.

A Madrid, c’est Jamel Belhaj Ali, directeur de l’Inspection, qui vient d’être nommé représentant général pour l’Espagne tandis que Tahar Fradi va prendre en charge la représentation de Belgrade. Et à  Dubaï, c’est Lotfi Ayari, ingénieur technique, qui dirigera le bureau local.

Deux nouveaux représentants régionaux ont par ailleurs été nommés : à  Munich, avec Fethi Mejri (directeur du Contrôle de Gestion) et Oran avec Najet El Ouni (direction des Ventes).

Lire aussi les nominations précédentes :

Tunisair : qui part à  l’étranger ?



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Bizerte : le projet « Cap Blanc Resort » a-t-il chaviré ?

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Ce fut le dernier grand projet touristique à  recevoir la bénédiction de Ben Ali en octobre 2010, bénédiction qui semble de toute évidence n’avoir pas porté chance à  son promoteur, Habib Makni.

L’homme d’affaires connu en Tunisie essentiellement dans le textile et l’immobilier aurait abandonné l’idée d’implanter son méga-projet touristique «Cap Blanc Resort» à  Bizerte pour le déplacer ailleurs, probablement à Mahdia, si l’on en croit certaines sources proches du dossier.

En cause, une levée de boucliers des associations environnementales et de défense de la nature qui se sont insurgées contre ce projet qui avait choisi de s’établir sur l’un des plus beaux endroits de la côte Nord encore à  l’état sauvage, la zone de Cap Blanc (appelée également Aïn Damous).

A la base, il était question que le projet de 198 ha comprenne quatre hôtels de haut standing, des appart-hôtels, une médina, une marina, un centre off-shore de services médicaux et de soins, un parc aquatique, des centres de détente et de remise en forme (spa) et des espaces commerciaux. Le promoteur, prêt à  injecter 1,5 milliard de dinars, s’était pourtant voulu rassurant dès le départ, affirmant que son projet «sera conforme aux normes internationales en termes de respect des aspects naturels, environnementaux et d’aménagement urbain». C’était cependant sans compter sur la résistance farouche des écolos.

Problème d’accessibilité

Mais au-delà  des opposants au projet, il semblerait que le groupe Makni ait aussi mesuré toute la difficulté d’édifier un tel projet et de le rentabiliser. Car Cap Blanc se situe dans une zone totalement inaccessible. L’infrastructure routière nécessaire pour relier le complexe ne serait-ce qu’à  la ville de Bizerte (distante de 12 km) aurait déjà  nécessité des montants faramineux. Deuxième handicap que les promoteurs ont certainement retenu, celui du pont mobile de Bizerte qui rend extrêmement difficile l’accès à  la ville. Par ailleurs, le lancement d’une nouvelle station touristique paraît aujourd’hui totalement irréalisable tant le secteur est volatile et la crise menaçante.

Certes, Bizerte est actuellement le théâtre d’un autre grand projet, Bizerte Cap 3000, mais qui porte sur la réalisation d’un port de plaisance et d’une composante immobilière, donc sans rapport avec le tourisme résidentiel et de masse que souhaitait réaliser Makni.

D.T



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Tunisair Express prévoit de nouvelles fréquences pour l’hiver

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A compter du 31 octobre, date d’entrée en vigueur des horaires d’hiver, Tunisair Express va consolider sa présence sur certaines lignes régulières de son réseau.

La compagnie aérienne va en effet ajouter une 3e fréquence hebdomadaire entre Tunis et Naples.

Vers la Libye, les lignes Sfax-Misrata et Sfax-Benghazi vont passer de deux à  trois fréquences par semaine.

Quant à  son vol Sfax-Tripoli, il deviendra quotidien également à  partir de cette date grâce à l’ajout d’une 7e fréquence.

Tunisair Express souligne que ces dessertes se feront en en étroite synergie avec sa compagnie mère Tunisair.

Lire aussi :

Tunisair Express élargit son réseau international régulier

Tunisair Express en Libye : quel apport au tourisme?

Tunisair Express va voler de Monastir  



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Tensions sociales en perspectives à  l’ONTT

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Les deux centrales syndicales, UGTT et UTT, brandissent la menace de grèves des employés de l’ONTT. Du côté de l’UTT tout d’abord, estimant que les accords du 5 mai 2012 avec l’administration centrale n’ont pas été respectés, qu’il y a nécessité d’entamer des négociations salariales au titre de l’année 2012 et que son bureau exécutif doit être associé aux décisions concernant la situation professionnelle de certains employés, un appel à  la grève a été lancé à  l’ONTT pour la journée du 17 octobre 2012. Parmi les autres revendications du syndicat,
« l’arrêt de l’hémorragie concernant les dérives financières et administratives au sein de l’Office » ainsi que « la révision de certaines nominations récentes ».

Du côté de l’UGTT, l’appel à  la grève a été fixé aux 6, 7 et 8 novembre 2012. Ses syndicats de base de Tunis, Hammamet, Nabeul et Sousse, ont déclaré ne plus accepter de négocier ni avec le directeur général de l’ONTT ni avec le chef de Cabinet du ministre du Tourisme. Suite à  leur réunion du 12 octobre, les syndicalistes estiment que la situation des fonctionnaires de l’ONTT se détériore et que la direction n’a pas répondu favorablement à  leurs revendications contenues dans des PV signés entre les différentes parties le 8 février 2011 et le 4 mai 2012.



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Fakhfakh invité à  débattre par le CJD

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Le Centre des jeunes dirigeants d’entreprises (CJD) a programmé un petit déjeuner débat le samedi 20 octobre sur le thème « Tourisme tunisien post-révolution, constat et perspectives » avec comme invité, Elyès Fakhfakh, le ministre du Tourisme. L’événement se déroulera à  l’hôtel Les Berges du Lac Concorde de 8h30 à  13h00. Inscriptions par mail à  l’adresse : permanence@cjd-tunisie.com.



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Hôtellerie: Belajouza reçoit des promesses de la BCT

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Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), a été reçu mercredi 10 octobre 2012 par Mohamed Rekik, vice-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) pour discuter du problème de l’endettement hôtelier.

Le président de la FTH a fait part de la volonté des professionnels de trouver, auprès des banques, des solutions rapides et définitives à  l’endettement, problème qui handicape lourdement leur activité.M. Rekik a fait part de la décision du gouvernement et de la BCT d’entreprendre et d’appliquer, dans un très proche avenir, les mesures nécessaires pour un nouvel essor du tourisme, secteur stratégique considéré comme un pilier de l’économie nationale.



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Les Mille et Une Nuits de Costa Croisières dans le Golfe

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Cet hiver, pas moins de deux navires de Costa Croisières effectueront des croisières dans le golfe Persique, au départ de Dubaï. Le numéro 1 du secteur des croisières en Europe a été le premier, en 2006, à  organiser des croisières vers les à‰mirats arabes unis et Oman. De novembre 2011 à  avril 2012, le nouveau paquebot Costa Favolosa a navigué dans cette région. L’hiver prochain, Costa Croisières prévoira deux navires : le Costa Atlantica et le Costa Classica (photo), de taille plus petite.

Le voyage débute à  Dubaï. De là , il continue vers Mascate (Oman), Fujayrah Khor (EAU), Abou Dhabi (EAU), Khasab (Oman) et revient à  Dubaï. En peu de temps, cette croisière passe par les plus beaux endroits qu’offre la région. Le voyage présente un mariage attrayant entre tradition et modernité, de magnifiques oasis et une impressionnante architecture futuriste. Avec les gigantesques falaises et la mer d’un bleu profond, l’escale à  Oman est digne d’un conte des Mille et une Nuits. En raison du climat agréable dont bénéficie cette zone, une croisière est la solution idéale pour la découvrir. Il s’agit d’une excellente alternative à  une croisière dans les Caraïbes.

Costa est représentée en Tunisie chez Amel Voyages.



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Voyage avec Fawzi Chekili, musicien de jazz

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Sa renommée a largement dépassé nos frontières pour conquérir la scène internationale de jazz. Initiateur du genre en Tunisie, Fawzi Chekili a su imposer son propre style mélangeant des sonorités arabo-andalouses et tunisiennes à  la musique jazz. Il a commencé par gratter ses premières notes sur des guitares qu’il fabriquait lui-même avec des boites de conserves et des fils de cannes à  pêche avant de découvrir le jazz lorsqu’il était étudiant en Lettres anglaises à  Londres. Fasciné par cette musique, le guitariste a désormais trouvé sa voie. Aujourd’hui, il compte près d’une dizaine d’albums à  son actif, notamment Taqasim (1994), Anfass (2000) ou encore Echhem (2005) et est devenu un grand habitué des prestigieux festivals de jazz. Nous avons rencontré notre « jazzman national » en début d’été, quelques jours avant son départ pour le festival de guitare de Cordoba, pour un portrait-voyage.

Le dernier voyage que vous avez effectué ?
C’était au mois de juin pour le festival « Jazz D’ailleurs » à  Alger. C’était une première pour moi. Je suis un grand habitué de « Dima Jazz », qui a lieu tous les deux ans à  Constantine. La dernière fois remonte à  2010. J’ai joué également en Autriche, à  Vienne et dans une très belle ville du nom de St. Pölten dans le cadre du festival Bühneim Hof, qui réunit chaque année sur la même scène différentes formes d’art allant de la musique au théâtre en passant par la danse.

Quelle est votre destination préférée ? Et pourquoi ?
Sans hésitation New York. En termes de musique et de créativité, je pense que tout s’y « manigance ». Un grand musicien européen a dit que tous les musiciens sérieux (jazz, rock, classique..) vont tous se retrouver un jour à  New York. Et je partage complètement son avis.

Votre meilleur souvenir de voyage ?
Je dirais les Etats-Unis en 1998. J’ai passé un mois à  Chicago où j’ai joué, parlé de ma musique et participé à  différents séminaires universitaires. J’ai surtout fait la rencontre de plusieurs musiciens, notamment une musicienne extraordinaire qui jouait du jazz avec sa harpe et chantait du blues. Elle avait une dextérité dans les doigts vraiment impressionnante. Nous avons même donné un concert ensemble. Je garde également un très bon souvenir de mon voyage au Kazakhstan où j’ai été subjugué par la beauté des paysages et par une culture étrangement différente et proche de la notre.

Le pire souvenir ?
C’était à  Belgrade. Nous étions partis jouer de la musique live mais malheureusement, nous sommes tombés sur un festival de musique « Pop » avec des chanteurs qui arrivaient avec une bande de son toute prête. Nous étions donc comme des martiens avec nos instruments de musique. Je crois que c’était avant la dissolution de la Yougoslavie et peut-être même avant la chute du Mur. Mais, je dirais que c’était de mauvais et bons souvenirs. Je n’avais jamais pensé aller à  Belgrade un jour et pourtant j’y étais. La musique est vraiment magnifique pour cela. Un ami musicien me montre souvent son naï et me dit : « Grâce à  ce petit bout de bambou, je voyage dans le monde entier » et je lui réponds toujours : «ce n’est pas le bout de bambou qui te fait voyager mais plutôt ton talent».

En avion, vous êtes plutôt dormeur, anxieux, impatient d’arriver ?
Non, je ne suis pas dormeur sauf si je suis vraiment fatigué. Je ne suis pas non plus anxieux. Etant jeune, j’avais une petite appréhension particulièrement des petits avions. Mais cela s’est estompé avec le temps. A force de prendre l’avion, j’arrive à  comprendre certains bruits et expliquer certaines turbulences. Donc, je me sens rassuré, spécialement quand je pense à  tous les avions qui volent tous les jours. En revanche, j’ai la phobie de rater l’avion. Et généralement, la veille de mon départ, je ne dors pas ou très peu.

Vous voyagez léger ?
Oui, absolument. J’ai déjà  ma guitare. Donc, je deviens de plus en plus minimaliste. Je prends l’essentiel avec moi. De plus, aujourd’hui, l’on trouve pratiquement tout dans les hôtels, du savon, du shampooing, de la crème à  raser, des serviettes… contrairement à  vingt ans en arrière, il fallait tout trimbaler avec soi. Je me souviens que l’on voyageait avec des valises gigantesques.

Quel objet dont vous ne vous séparez jamais trouve-t-on dans votre valise ?
Je n’ai pas d’objet fétiche. Cependant, je ne peux pas voyager sans mes partitions évidemment. Aujourd’hui, grâce à  la technologie, je n’ai plus besoin de me promener avec des dizaines de livres et partitions dans ma valise. Je prends seulement ma tablette où elles sont toutes répertoriées.

Y a-t-il un objet qu’on ne trouve jamais dans vos bagages ?
Je dirais une arme. Mais plus sérieusement, à  chaque voyage, je me dis que je dois ramener du café avec moi. Il est difficile de trouver du bon café dans les hôtels, à  part bien-sûr en Italie. Généralement, il mérite sa réputation de « jus de chaussettes ». Mais à  vrai dire, je ne l’ai jamais encore fait.

Votre compagnon de voyage ? Livre, mp3, lecteur dvd, ordinateur portable ?
La guitare bien-sûr. Avant le concert, je suis toujours un peu stressé. Donc, je passe mon temps à  jouer. Mais bizarrement, je n’écoute pas de musique. Je lis un peu, essentiellement des magazines spécialisés dans la musique comme Jazz Mag. Mais je ne suis pas un grand passionné de lecture. Je lis surtout des bouquins sur la musique.

Le must du voyage pour vous, est-ce en solo, en famille, avec des amis ?
Je n’aime pas voyager seul. Je trouve que le voyage doit être un partage, soit avec la famille, les amis ou les musiciens. Je pars bientôt avec trois musiciens pour le festival de la guitare et je suis vraiment ravi de faire le voyage avec eux. C’est beaucoup plus agréable de partir à  quatre que seul. De plus, cette fois-ci, ce ne sera pas un vol direct. Nous allons prendre l’avion pour la France, ensuite le train pour arriver jusqu’en Espagne.

Pour vos déplacements professionnels, vous exigez la First, la Business ou vous contentez-vous de la classe économique?
Non, la classe économique. Ce sont les billets que l’on nous envoie le plus souvent. Et c’est souvent très bien, elles sont généralement assez confortables.

Votre look vestimentaire en voyage : jean et basket ou costard-cravate ?
Jeans baskets définitivement. Mais je prends toujours avec moi des baskets en cuir pour pouvoir les porter sur scène, avec un pantalon et une chemise bien évidemment. Elles sont confortables tout en étant habillées.

Combien de pays vous avez déjà  visités ?
Je ne sais pas : les Etats-Unis, la France, l’Espagne, l’Italie, l’Autriche, l’Algérie, l’Angleterre… J’adore la France, spécialement Marseille, j’y ai vécu six mois et j’ai eu la chance d’habiter au Vieux port. Je n’aime pas aller courir les concerts, je préfère me produire sur des scènes bien aménagées et bien équipées avec une bonne sono. Je ne sais pas si c’est l’âge mais je deviens de plus en plus exigeant.

Votre prochain voyage ?
Je pars pour le festival de la guitare de Cordoba. C’est la rencontre de toutes les formes de guitare. J’en suis vraiment ravi. Je vais me retrouver avec de grands noms de la guitare. Et rien que d’y penser, je me sens déjà  au 7ème ciel.

Une destination dont vous rêvez, à  part New York ?
Je rêve de la Scandinavie. Je n’ai jamais eu l’occasion de la visiter, pourtant, j’y connais beaucoup d’amis musiciens qui m’ont invité à  plusieurs reprises. J’ai envie d’aller en Norvège. Je connais un peu la scène jazz là -bas. Les musiciens sont vraiment géniaux. A mon avis, le jazz européen du côté de la Scandinavie est vraiment au summum. Paris reste également un rêve pour moi. Je pense au film « Autour de minuit » de Bertrand Tavernier (1986) qui évoque de façon romancée la vie du saxophoniste Lester Young et du pianiste Bud Powell et qui se déroule précisément dans le fameux quartier de Saint Germain. Cela fait vraiment rêver !

J’ai l’impression que le voyage et la musique sont très liés pour vous. Avez-vous fait un voyage sans votre guitare ?
Récemment, j’ai fait une croisière autour de la Méditerranée et je n’ai pas pris ma guitare. Je me suis retrouvé dans un contexte de touristes avec des gens qui se prélassaient autour de la piscine. J’aime la mer et les croisières qui sont synonymes de départ vers l’inconnu. Quand j’étais jeune, je rêvais souvent d’aller en Italie que l’on pouvait apercevoir de Kélibia. En bateau, nous sommes passés juste à  côté de la Sicile et je peux vous dire que cela m’a fait quelque chose. Mais, le côté touriste « farniente » ne me ressemble pas beaucoup et ma guitare m’a vraiment manqué.

Propos recueillis par 
Nadia ARFAOUI



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Hammamet : la police a-t-elle le droit de s’introduire dans les chambres d’hôtels ?

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Grande première en Tunisie : sans mandat délivré par le procureur de la République, la police est entrée visiter de force les chambres d’un hôtel à Hammamet. Un agissement qui provoque stupeur et indignation dans les milieux hôteliers hammamettois et qui ne va certainement pas rester sans suite.

Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 octobre 2012, aux environs d’1h15 du matin, une ronde de la police judiciaire composée de 6 à 7 agents entre dans un appart-hôtel 3 étoiles à Hammamet et demande au veilleur de nuit de lui communiquer la liste des clients individuels. L’employé est empêché d’appeler ses supérieurs pour les informer de la situation; on lui demande immédiatement de les accompagner à  l’étage. L’hôtel est en fait à  90% rempli par des touristes russes qui ont les chambres avec vue sur mer. Il ne reste donc que 7 à  8 chambres de libres dans tout l’établissement, chambres qui sont en fait centralisées dans un seul étage. La police frappe à toutes les portes et demande à voir les clients qui sont réveillés en pleine nuit.

Dans la première, ce sont deux Algériens qui partagent la même chambre. Dans la 2e, une cliente russe est réveillée et fait une crise d’hystérie face à ce qui se passe. Dans une autre chambre, la police découvre un couple de jeunes tunisiens, arrivé séparément dans la journée; le garçon dans la matinée et la fille aux environs de 15h00. Le réceptionniste n’avait pas fait le lien entre les deux et leur avait délivré une chambre individuelle à chacun, en l’occurrence la 203 et la 205.

Au beau milieu de la nuit, le couple est embarqué au poste, en plus du veilleur de nuit qui se voit obligé d’abandonner la réception à son sort avec téléphones, caisse, etc.

Le réceptionniste de l’après-midi, ayant délivré les chambres n’étant pas en poste au moment de la descente, et de repos le dimanche, s’est vu convoquer le lundi par la police judiciaire qui lui a reproché d’avoir délibérément vendu les deux chambres pour « faciliter l’action au couple ». Le procureur de la République, mis au courant de l’affaire, a ordonné l’arrestation du réceptionniste qui s’est retrouvé menotté et embarqué dans une voiture de police avec deux bandits et… un autre de ses collègues d’un autre petit hôtel non classé arrêté lui aussi pour le même motif.

Derrière les barreaux

Après trois jours et deux nuits dans une geôle à Hammamet, le réceptionniste a été présenté devant un juge d’instruction du Tribunal de Grombalia. Son avocat a présenté comme pièces à conviction les factures des deux clients faisant état de l’heure exacte de leur arrivée, l’un le matin et l’autre l’après-midi. L’accusé a expliqué que si les deux chambres se trouvaient au même étage, c’était uniquement pour des raisons de taux d’occupation. Le réceptionniste a été finalement blanchi et libéré par le juge. Le couple, lui, en état de liberté, a été convoqué en tant que témoin.

Contacté par Destination Tunisie, le réceptionniste a préféré garder l’anonymat mais n’a pas manqué de faire le commentaire suivant : « dans ma vie, je n’ai mis les pieds dans un poste de police que pour le renouvellement de ma carte d’identité. J’exerce ce métier depuis 1994 et jamais je n’aurais pensé qu’un jour je me retrouverais comme un vulgaire brigand avec des chaînes aux mains à dormir deux nuits dans une geôle dans des conditions atroces ». A noter également qu’en 22 ans de carrière, c’est la 2e fois qu’il assiste à une telle descente de la police, la première ayant eu lieu… en juillet 2012.

La Fédération de l’hôtellerie de Hammamet-Nabeul a été saisie de l’affaire qui a été relayée à la fédération nationale. Les hôteliers se posent aujourd’hui la question de savoir depuis quand la loi permet à la police de s’introduire dans les chambres d’hôtels sans mandat de perquisition préalablement délivré par le procureur de la République. Cette affaire risque aussi de créer un précédent dans le secteur. Certains hôteliers sont par conséquent décidés à  ne pas laisser le dossier sans suite et s’apprêtent à appeler à la stricte application de la loi en vigueur. Ceci sans parler des instructions qu’ils vont désormais donner à leur personnel en front-office…

Hédi HAMDI



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Fram : Colson revient à  la barre

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Le président du conseil de surveillance de Fram, le 3e tour-opérateur français, vient de reprendre les rennes de l’entreprise suite au départ d’Olivier De Nicola, président du Directoire du groupe, moins d’un an après sa nomination. De Nicola avait fait une apparition très remarquée à  Tunis lors d’un séminaire qui s’était tenu en février dernier (lire) défendant le modèle touristique de masse au détriment du tourisme de valeur.

Sur la Tunisie en période « normale », le voyagiste avait atteint la barre des 90.000 clients. Il possède également sur le marché un hôtel en propriété à  Monastir.

Georges Colson est aussi le président du SNAV (le syndicat français des agences de voyages).


Lire aussi :

Olivier De Nicola, président de Voyages FRAM: «pour faire de la valeur en Tunisie, il faut 4 ans de travail»

Le français Fram conteste les rumeurs tunisiennes

Fram reste en Tunisie mais se serre la ceinture 



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Avec 2 rallyes, 2 fois plus de chances d’attirer les touristes ?

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Les amateurs de sport mécanique sont ravis de l’apprendre. Le Tunisia Rally 2011 a donné naissance à  deux rallyes moto cette année, « Tunisia Road Rally 2» et « Tunisia Rally Tour ».

Le premier est touristique. Il est organisé du 28 octobre au 3 novembre par la société Evenmoto, présidée par François Xavier Huille. Pendant une semaine, les participants parcourront 2700 km pour découvrir de nombreuses régions, notamment Monastir, Matmata, Djerba, Tozeur, Kairouan et Hammamet.

En revanche, « Tunisia Rally Tour » serait plus sportif et demanderait plus d’expérience du terrain. Par ailleurs, le parcours s’annonce difficile. Les participants devront parcourir 2500 km en 7 étapes (dont 16 spéciales) au cours desquelles ils découvriront la Tunisie du nord au sud. C’est d’autant plus difficile vu l’absence des indications et l’interdiction de recourir au GPS. Et comme le veut la tradition, le parcours restera secret jusqu’au dernier moment.
L’objectif pour l’organisateur, Patrick Bournisien, à  travers la société Mythic Events, est de s’inscrire dans la cour des grands en s’imposant aux côtés des grandes épreuves comme l’ex-Tour de France, le Plein Sud ou le Moto Tour. Notons que la participation de Vincent Philippe, 7 fois champion du monde d’Endurance et Serge Nuques, le vainqueur de l’année dernière, donne un coup de fouet à  cet évènement sportif très prometteur.

Si « Tunisia Road Rally » et « Tunisia Rally Tour » s’inscrivent tous les deux dans la promotion du tourisme en Tunisie d’une manière directe ou indirecte, nous regrettons tout de même que les deux Rallyes aient lieu à  la même période.

N.A



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En 2013, l’ONTT a prévu 61 foires régionales dans le monde

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L’Office national du tourisme tunisien a arrêté une liste de 61 foires et salons touristiques régionaux sur lesquels il a prévu de participer en 2013 dans les principaux marchés émetteurs de touristes vers la Tunisie. Un appel d’offres international vient à  ce titre d’être lancé pour sélectionner les prestataires qui seront chargés de concevoir tout d’abord les stands puis de les installer et les désinstaller à  chaque manifestation pendant 3 ans étant donné que les mêmes stands serviront jusqu’en 2015. Cependant, ils seront différents d’un marché à  un autre et ne concernent pas les grands salons (IFTM ParisITB Berlin, WTM LondresFITUR Madrid ou encore BIT Milan) dont les stands sont différents tant par leur taille que par leur agencement et leur décor.

En Allemagne tout d’abord, l’ONTT a prévu d’être présent sur 5 manifestations touristiques régionales annuelles : le CMT (Caravane Motors Touristik) à  Stuttgart, le Reisenmarket d’Oresde, la Reisen de Hambourg, la Free de Munich ou encore la foire Touristik & Caravan de Leipzig. En Autriche, en Serbie et en Slovénie, l’ONTT a programmé un seul et même stand qui sera utilisé pour les manifestations qui se dérouleront dans la région, notamment les Ferienmesse de Vienne, Graz, Salzbourg et Linz, ainsi que le salon Alpe Adria de Ljubljana, la Reisetrend d’Innsbruck, l’IFT de Belgrade ainsi que la foire du 3e âge Senioren messe qui se déroule annuellement dans la capitale autrichienne. En Suisse, l’Office du tourisme tunisien a également prévu de participer à  8 salons. Outre les TTW de Genève et de Zurich, il sera présent au Travel Expo de Lucerne, au salon Vacances de Genève, au Fespo de Zurich, à  la Ferien de Berne ainsi qu’aux deux Ferienmesse de Bâle et de Saint Gall.

18 salons en France et sur les rives de la Méditerranée

Sur le marché français, l’ONTT sera présente sur le SIT de Nantes, le salon Mahana de Lyon, ainsi que sur le MAP (mars) et le salon nautique (décembre) qui se déroulent à  Paris. En Italie, seule la foire TTG Incontri à  Rimini a été prévue. En Espagne et au Portugal, le tourisme tunisien sera présent sur les foires Navartur à  Pampelune, Sevatur à  San Sebastian, SITC (salon international du tourisme de Catalogne) à  Barcelone, Expovacaciones à  Bilbao, Euroal (tourisme, culture et art) à  Torremolinos, Intur (tourisme intérieur) à  Valladolid ainsi qu’à  Lisbonne pour la BTL et la Mundo Abreu.
En Grèce, en Turquie et en Bulgarie, un autre modèle de stand sera élaboré pour les besoins des salons Summer Holidays d’Athènes, Philoxenia de Thessalonique, Emitt d’Istanbul, Travel Turkey d’Izmir et Holiday & Spa Expo de Sofia.

19 salons en Europe du Nord et de l’est

Dans son planning de participation aux salons et foires, l’ONTT a inclus les deux Salons des Vacances qui se déroulent à  Bruxelles et à  Anvers, en plus du Vakantiebeurs d’Utrech en Hollande. En Irlande, elle sera présente sur le Holiday World Show de Dublin et sur un certain nombre de manifestations touristiques régionales prévues en Suède, au Danemark, en Norvège et en Finlande.

Pour ce qui concerne l’Europe de l’est, il est question de prendre part aux salons MITT et Intourmarket de Moscou ainsi qu’à  l’UIT de Kiev. En Pologne, les foires TT Warsaw de Varsovie ainsi que Tour Salon de Poznan sont également au programme. En République tchèque et en Slovaquie, la Tunisie prendra part aux salons Go Brno (à  Brno), ITF Slovakia Tour (à  Bratislava), Kosice Tour (à  Kosice), Holiday World (à  Prague) et Dovolena (à  Ostrava). En Hongrie, il est question de participer à  l’Utazas de Budapest et en Roumanie à  la TTR de Bucarest.

A noter par ailleurs que l’ONTT a également prévu un stand pour participer aux foires Riyadh Travel Fair (Arabie Saoudite), Arabian Travel Market (Dubaï) ou encore au Sitev d’Alger.

D.T



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Recettes touristiques : le dinar n’est pas la référence

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Les chiffres officiels du tourisme publiés en dinar tunisien n’ont pas une signification importante, selon l’économiste Hechmi Alaya, car ils ne prennent pas en compte la baisse de la valeur du dinar tunisien par rapport à  l’euro.
Essayant de relever la nuance, l’expert économique a expliqué, lors d’une intervention sur les ondes de la radio Express FM ce matin, que les recettes du tourisme devraient être exprimées en euro comme il s’agit de devises qui ont été générées.
à‰voquant la conjoncture touristique, Hechmi Alaya a affirmé que le secteur touristique, avec des chiffres toujours en deçà  des ambitions, est loin d’avoir le vent en poupe. Les derniers chiffres publiés, toujours en dinars, révèlent que le tourisme a généré 2087,7 millions de dinars de recettes au 10 septembre dernier, contre 2441,1 millions de dinars sur la même période en 2010.



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Rapprochement touristique prononcé avec les Algériens

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Les ministres tunisiens et algériens du tourisme viennent de signer une convention bilatérale portant sur la formation, la promotion, l’investissement et le cadre réglementaire. A ce titre, les deux parties ont convenu d’organiser à  Tunis un colloque sur l’investissement touristique en mai 2013 et des visites d’experts algériens en Tunisie consacrées à  l’aménagement touristique et à  la promotion de la thalassothérapie et ce au cours du premier trimestre 2013. Au plan de la formation, l’Algérie abritera un cycle de séminaires de formation dont le premier réservé aux normes d’hygiène HACCP est prévu pour le mois de janvier 2013. La Tunisie, pour sa part, prendra en charge des stages d’application dans les écoles tunisiennes au profit de dix étudiants algériens au cours de la prochaine saison estivale.

Par ailleurs, l’Algérie, qui vient d’engager un programme de mise à  niveau de son parc hôtelier, a décidé d’envoyer en Tunisie des experts algériens pour s’inspirer de l’expérience et de l’expertise tunisiennes en la matière.



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Fakhfakh promet monts et merveilles aux Algériens

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Le ministre du Tourisme a effectué une visite de travail en Algérie. Elyès Fakhfakh a rencontré hier son homologue algérien Mohamed Ben Mouradi avec lequel il a notamment été question des échanges touristiques entre les deux pays. Fakhfakh a ainsi déclaré que les postes frontaliers tunisiens feront l’objet de travaux de rénovation et d’extension en vue de garantir les meilleures conditions de transit des touristes algériens dont 90% accèdent à  la Tunisie par voie terrestre.

Il a, par ailleurs, été annoncé la prochaine mise en œuvre d’une étude sur le marché algérien en vue de déceler les attentes et les motivations des touristes de ce pays afin d’apporter les réponses adaptées au niveau de l’accueil, des conditions de séjour et des prestations de services.

Au delà  du renforcement des flux touristiques entre les deux pays, les deux ministres ont décidé que « l’accent sera désormais mis sur la consolidation des investissements mixtes pour mieux valoriser le potentiel touristique et culturel dont regorgent les deux pays » selon un communiqué officiel du ministère du Tourisme tunisien.

Au cours des neuf premiers mois de 2012, le nombre des touristes algériens ayant visité la Tunisie a atteint 613 000, soit une évolution de 31% par rapport à  la même époque de 2011 et un écart négatif de 22% par rapport à  2010.



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« Porto Sfax » ou l’incroyable projet égyptien

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Faire de la ville de Taparura une destination touristique grâce à  ses plages réhabilitées et dépolluées de déchets industriels. C’est le projet de « Amer Group », un grand investisseur égyptien dans les domaines de l’immobilier et du tourisme. Des négociations sont en cours entre le gouvernement tunisien et ce groupe pour la réalisation d’un projet touristique de 3 milliards de dollars US dans la région de Sfax.
L’homme d’affaires égyptien Mansour Amer possédant le groupe « Amer Group », s’est rendu personnellement sur le site et s’est dit prêt à  financer ce projet qui sera baptisé « Porto Sfax » et qui comportera des unités hôtelières, des terrains de golf, des résidences de luxe, un port de plaisance, un centre médical mondial et une école internationale.

NAD



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Après les incidents de Djerba : Jalel Bouricha monte au créneau

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Il est hôtelier, président de la chaîne Yadis (qui compte entre autres deux hôtels sur l’île de Djerba), de même qu’il est président de la Fédération régionale de l’hôtellerie Djerba-Zarzis. Dans une lettre ouverte notamment aux médias français intitulée, « Djerba doit continuer à  faire rêver », Jalel Bouricha en appelle à  éviter les amalgames et les mauvaises interprétations qui ne font que susciter la peur auprès des touristes. Ci-dessous l’intégralité de la lettre.

« Alors que tous les professionnels du tourisme ont cru que leur secteur allait poursuivre sa reprise, cet espoir semble s’amenuiser depuis la fin de l’été et le début de l’arrière saison. En effet, le secteur hôtelier a renoué, durant les mois de la haute saison, avec des taux d’occupation satisfaisants par rapport à  2011. Cela a généré beaucoup d’espoir auprès des professionnels, de la population et des salariés de divers secteurs ; en effet, plus de 2 000 000 de personnes profitent directement et indirectement des emplois dans les sociétés hôtelières et les entreprises touristiques.

Cet espoir s’est considérablement réduit après les événements survenus dans quelques régions de la République ces dernières semaines. Des informations largement relayées par les médias et parfois mal interprétées. S’il est naturel que les médias accomplissent leur mission d’information, il faut éviter les amalgames. La manifestation qui s’est déroulée la semaine dernière à  Djerba illustre parfaitement ces risques de disfonctionnement et la peur que cela suscite auprès des touristes de façon rédhibitoire. Il s’agissait en fait de mouvement de population préoccupée par la réouverture d’une décharge publique à  Guellala située sur l’île de Djerba. Ces personnes, majoritairement originaires du village de Guellala, étaient surtout soucieuses de problèmes liés à  l’environnement et au développement durable. Les habitants de ce village spécialisé dans la poterie ont toujours bien accueilli les touristes ; il ne s’agissait ni d’intégrisme, ni de manifestations politiques.

Les responsables du secteur touristique – professionnels, administrations, employés, collectivités locales – et toute la population doivent absolument se mobiliser pour remettre en valeur ce secteur stratégique. Dans un pays qui ne possède pas suffisamment de ressources naturelles et de matières premières, le tourisme est un pilier de l’économie. La Tunisie a pu constituer une industrie touristique évoluée qui l’a placée comme référent dans le bassin méditerranéen. Ce positionnement est en partie dû à  l’accueil de la population qui remonte à  la culture millénaire de la Tunisie. Le pays doit pouvoir compter sur le soutien de l’extérieur et des médias en particulier. »



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« Les dinosaures sahariens » attendront le printemps pour partir

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Depuis mai 2011, la Cité des sciences de Tunis est complètement envahie par ces créatures préhistoriques, qui n’ont jamais cessé de nous fasciner et façonner notre imaginaire et ce, depuis plusieurs siècles. Il s’agit d’une exposition 100% tunisienne grâce à  laquelle « les dinosaures sahariens » prolongent leur séjour jusqu’au mois de mars 2013 pour le plus grand bonheur des amateurs de paléontologie et du grand public.

Un évènement d’une telle envergure représente une première en Tunisie. Cinq dinosaures ont bien été conçus et montés de toute pièce dans les ateliers de la Cité des sciences par une équipe de scientifiques et de spécialistes tunisiens allant des sculpteurs aux artistes peintres en passant par les muséographes. Il s’agit de dinosaures sahariens, des espèces peu connues, propres au Grand désert africain, des Carcharodontosaurus, des Iguanodon, des Jobaria, des Afrovenator et des Spinosaurus. Rappelons que les premiers fossiles de dinosaures ont été retrouvés en Tunisie à  Tataouine au début des années cinquante. Par ailleurs, la région est devenue une véritable mine d’or pour les scientifiques et chercheurs spécialisés en paléontologie et en géologie. L’année dernière, un squelette presque entier a été découvert au Sud de Tataouine. Contempler « ces maîtres de l’ère secondaire » grandeur nature 65 millions d’années après leur disparition représente une expérience unique qui ne peut être comparée à  celle de regarder un film tel que « Jurassic Parc ». Le public pourra ainsi découvrir les dinosaures sahariens dans leur environnement géologique d’origine grâce à  une scénographie qui met en avant l’anatomie de ces géants ainsi que leurs habitudes alimentaires, leurs mouvements et même leurs cris reproduits par ces spécimens robotisés.

Un véritable voyage dans le temps qui nous fait découvrir notre propre patrimoine géologique, un héritage que nous partageons bien évidemment avec l’humanité entière. Nous espérons que le succès de cette exposition à  caractère scientifique ne sera que le premier d’une longue liste. Tout le monde sait l’importance de ce type d’expositions pour se positionner par rapport aux autres institutions à  l’échelle internationale. Ce qui pourrait constituer un atout majeur pour le tourisme en Tunisie.

 N.A



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Air France-KLM, Etihad Airways et airberlin en partage de codes

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Le groupe Air France-KLM, Etihad Airways et airberlin ont annoncé hier la mise en place d’un partenariat commercial. A compter du 28 octobre 2012, Air France, KLM, Etihad Airways et airberlin vont proposer à  leurs clients un choix plus vaste de destinations grâce à  la signature d’accords mutuels de partage de codes.

Sur les liaisons entre l’Europe et Abu Dhabi, les clients d’Etihad Airways pourront voyager à  bord du vol quotidien Amsterdam-Abu Dhabi exploité par KLM.

Les clients d’Air France auront la possibilité de voyager tous les jours entre Paris-Charles de Gaulle et Abu Dhabi sur les vols exploités par Etihad Airways.

De nouvelles correspondances via les hubs de Paris-CDG, Amsterdam-Schiphol et Abu Dhabi
 
Au-delà  des plates-formes de correspondances, cet accord de partage de codes donne accès à  cinq destinations aux passagers d’Air France et à  cinq destinations aux passagers de KLM en Asie et en Australie ; ainsi qu’à  dix destinations européennes aux passagers d’Etihad Airways sur des vols exploi-tés par Air France et KLM.

• Les passagers d’Air France auront la possibilité d’effectuer une correspondance à  Abu Dhabi vers Colombo (Sri Lanka), Dhaka (Bangladesh), Mahe (Seychelles), Male (Maldives) et proba-blement Katmandou (Népal),.

• Les passagers de KLM auront la possibilité d’effectuer une correspondance à  Abu Dhabi vers Colombo (Sri Lanka), Islamabad (Pakistan), Lahore (Pakistan), Melbourne (Australie) et Sydney (Australie).

• Les passagers d’Etihad Airways auront la possibilité d’effectuer une correspondance à  Paris-CDG vers Bordeaux, Copenhague, Madrid, Nice et Toulouse sur une liaison exploitée par Air France et à  Amsterdam-Schiphol, à  destination de Billund, Cardiff, Newcastle, Oslo et Sta-vanger sur une liaison exploitée par KLM.

De nouvelles opportunités en Europe pour les clients d’airberlin, d’Air France et de KLM

Air France et airberlin annoncent un accord de partage de codes mutuel, permettant aux clients de cha-cun des transporteurs de voyager sur toutes les lignes exploitées par chacun d’entre eux entre la France et l’Allemagne. Les passagers pourront également effectuer une correspondance vers diffé-rentes destinations via Paris pour airberlin et via Berlin ou Dusseldorf pour Air France.

• Les passagers d’Air France auront la possibilité d’effectuer une correspondance à  Berlin-Tegel vers Cracovie (Pologne), Gdansk (Pologne) et Graz (Autriche) ainsi qu’au départ de Dusseldorf vers Dresde (Allemagne) sur des liaisons exploitées par airberlin.

• Les passagers d’airberlin auront la possibilité d’effectuer une correspondance à  Paris-CDG et Paris-Orly vers Bordeaux, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice et Toulouse sur des liai-sons exploitées par Air France.

Par ailleurs, KLM et airberlin vont coopérer sur les liaisons entre les Pays-Bas et l’Allemagne :

• KLM mettra son code sur des vols exploités par airberlin vers trois destinations au-delà  de Ber-lin : Cracovie (Pologne), Gdansk (Pologne) et Kaliningrad (Russie).

• airberlin mettra son code sur les liaisons Berlin-Amsterdam ainsi que sur les vols vers Edim-bourg, Glasgow et Manchester au-delà  d’Amsterdam.

«Ce nouveau partenariat entre Air France-KLM, Etihad Airways et airberlin reflète le positionnement stratégique du Groupe visant à  apporter les meilleurs services possibles en Europe, ainsi qu’entre l’Europe et le reste du monde, en développant notre réseau et nos partenariats avec d’autres compagnies aériennes. » a déclaré Jean-Cyril Spinetta, Président-directeur général d’Air France-KLM. Il a ajouté «Grâce à  ces partenariats avec Etihad Airways et airberlin, nous sommes en mesure de proposer de nouvelles destinations très attractives à  nos clients. Il s’agit d’une avancée importante qui va nous permettre d’enrichir nos réseaux au départ de nos hubs de Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol et de proposer à  nos clients un choix plus vaste de destinations grâce à  un nouveau partenaire aussi prestigieux qu’Etihad Airways».

James Hogan, Président-directeur général d’Etihad Airways, a déclaré : “Cet accord, le quarantième partage de codes d’Etihad Airways, marque une étape importante pour les deux groupes de transport aérien et offre d’innombrables opportunités de développer une relation commerciale sans équivalent. Il reflète les éléments clés du plan à  dix ans d’Etihad Airways : se développer par croissance interne tout en nouant des partenariats de partage de codes stratégiques et en prenant des participations minoritaires dans d’autres compagnies aériennes. La mise en commun de ces trois axes, étant donné que nous continuons à  renforcer nos accords bilatéraux, signifie que les axes de notre plan sont bien en place.”

Hartmut Mehdorn, CEO d’airberlin, a déclaré : «La coopération avec Air France et KLM constitue une nouvelle étape dans la construction d’un réseau global unique avec les meilleures compagnies aériennes mondiales. Cette étape stratégique fournira des bénéfices significatifs à  nos entreprises et proposera à  nos clients de nouvelles opportunités intéressantes en ajoutant de nouvelles destinations. Nous renforcerons également notre présence sur les marchés français et allemand».

 D’après communiqué



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La croisière du cyclisme fait escale à  Tunis

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La compagnie MSC Croisières organise actuellement la 4ème édition de « La croisière du cyclisme » du 6 au 13 octobre 2012. Les croisiéristes participants découvrent les villes d’escales (Barcelone, Tunis, La Valette, Messine et Rome) en pédalant sur leurs bicyclettes. Les groupes sont formés selon la longueur et la difficulté du circuit et une assistance technique est disponible dans toutes les excursions.

L’évènement compte la présence de certaines célébrités du cyclisme l’instar du gagnant du Tour d’Italie 2012 Ryder Hesjdal, le légendaire « Roi Lion » Mario Cipollini ou encore le champion de cyclisme Max Lelli. Les directeurs du Tour d’Italie, Mauro VegniI et Stefano Allochio sont également parmi les invités pour partager leurs histoires et secrets.

Cet évènement a été organisé conjointement par le magazine sportif italien La Gazetta Dello Sport et l’agence de voyage en ligne Viaggi e Cultura.

Dans ce cadre, les cyclistes participants ont fait escale au port de croisière de La Goulette mardi 09 octobre 2012. A 7h30, ils ont effectué le départ en vélo du port à  la découverte de la ville. Habillés en maillots roses, ils ont réalisé l’itinéraire suivant : La Goulette, Carthage, Sidi Bou Saïd, La Marsa, Raoued, Kalaat Landlous, Riadh El Andalous, pour rejoindre au bout de deux heures le village touristique de croisière Goulette Village Harbor, où un accueil festif les attendait sur la placette centrale du village.



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Le Mexique communique déjà  sur le réveillon

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Le Mexique est-il en avance sur son temps ou bien est-ce les autres destinations qui sont en retard ? Toujours est-il qu’une grande campagne de communication vient d’être lancée par ce pays pour annoncer l’organisation d’un grand spectacle le 31 décembre 2012 : « Pour terminer avec éclat en terre Maya une année déjà  très riche en festivités, c’est le célèbre DJ David Guetta qui va venir animer la nuit du Nouvel An sur la plage du Mamita’s à  Playa del Carmen et faire danser le monde entier !” a annoncé l’Office du tourisme mexicain dans un communiqué relayé par tous ses bureaux dans le monde.

“Le Monde Maya du Mexique est en perpétuelle effervescence pour mettre en valeur ses richesses inégalables avec de très nombreux évènements pour préparer et fêter un moment très important selon la cosmologie de cette civilisation, une des plus anciennes d’Amérique et une des plus prodigieuses dans l’histoire de l’Humanité : la fin d’un cycle, Baktun 13, et le début d’une ère nouvelle ! ».

Et le Mexique d’inviter les touristes à  venir en force dans son pays malgré la mauvaise image d’insécurité qu’il traine :” C’est maintenant où jamais de venir festoyer et découvrir la culture millénaire et cependant toujours bien vivante du Monde Maya, vivre un dépaysement complet et se laisser séduire par l’opulence de sa nature, la splendeur de sa culture et la générosité de son peuple !”



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Monastir : le Skanès El Hana aux enchères

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Triste destin pour cet établissement qui fut longtemps l’un des fleurons du tourisme à Monastir.

L’hôtel Skanès El Hana (propriété de la « Société le Complexe Touristique et Foncier Skanès El Hana », dirigée par Raouf Mhenni) est mis en vente aux enchères publiques sur décision du Tribunal de première instance de Monastir.

La décision a été confirmée le 4 octobre courant et la mise à  prix de l’hôtel à  26 MD. Le Skanès El Hana est situé en bord de mer dans la zone touristique de Skanès. Classé 3 étoiles, il a une capacité de 736 lits.

Déjà  en juillet dernier, l’hôtel avait fait parler de lui suite à  une première décision de la justice de le mettre en vente. Le syndicat de base des employés de l’établissement avaient alors appelé au maintien de tous les postes par le nouveau repreneur, y compris les 150 employés mis à  la retraite d’office après la révolution et qui n’auraient reçu aucune indemnité.



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A.Serraj : un 2e hôtel aux Turcs

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L’hôtelier Abdelhamid Serraj semble faire de bonnes affaires avec le groupe turc Dessole. Après lui avoir confié la gestion de son hôtel Bella Vista à  Skanès Monastir, c’est au tour de son autre établissement, l’Abou Sofiane (4*, 702 lits à  Port El Kantaoui), de passer sous l’enseigne Dessole Hotels & Resorts à  compter du 1e janvier 2013. A noter que l’enseigne turque est également présente sur le Hammamet Hôtel.



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Tourisme sportif : le Grand Sud, terrain privilégié

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Deux événements touristico-sportifs vont se dérouler d’ici la fin de l’année dans le Grand Sud tunisien sous l’égide de l’Association Carthago de Azdine Yaacoub. Le premier se déroulera du 19 au 26 novembre. Il s’agit de la 8ème édition du Marathon des Oasis. Se déroulant en 6 étapes, le marathon partira de Tozeur pour rallier Djerba en passant par Ong Jmel, Douz, Ksar Ghilène et Tataouine. Les participants étrangers fouleront les grandes étendues de la région et les dunes de sable sur un parcours total de 120 km.
Le second événement est prévu du 29 décembre 2012 au 2 janvier 2013. Intitulé « Evasion Trail à  Tataouine », il consiste en une course en trois étapes dont une nocturne de 12 km. Un concept qui met en avant « un réveillon original ». L’opération bénéficie du soutien de l’ONTT et de Tunisair.



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Tijani Haddad reconduit à tête de la Fijet

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Il vient d’être réélu pour la 3e fois à  la tête de la Fijet, la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme, à  l’issue de son 54e congrès qui a eu lieu du 28 septembre au 4 octobre 2012 en Egypte.

Tijani Haddad est, depuis 2008, conseiller spécial auprès de l’OMT (l’Organisation mondiale du tourisme) après avoir présidé le conseil exécutif de cet organisme international pendant deux années consécutives. Hôtelier et agent de voyages, il a également occupé le poste de ministre du Tourisme, mais est avant tout fondateur du premier journal spécialisé dans le tourisme en Tunisie, « La Gazette Touristique », créé il y a plus de 35 ans.

Le congrès de la Fijet, qui s’est déroulé au Caire puis à Alexandrie, a réuni 30 pays et a été marqué lors de la cérémonie d’ouverture par la présence du ministre égyptien du Tourisme, Hisham Zaazou.

La Fijet est la plus plus ancienne des associations de journalistes et rédacteurs professionnels du secteur du tourisme. Elle a été créée en France en 1954 et compte actuellement 900 membres de 35 nationalités différentes issues de 5 continents. Elle compte également 25 associations nationales affiliées.



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Parcs aquatiques en Tunisie : pourquoi un tel boom au même moment

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Les projets fleurissent comme des champignons en Tunisie. Plusieurs parcs aquatiques devraient ouvrir leurs portes à  l’été 2013, non seulement dans les hôtels mais également en tant qu’établissements indépendants. C’est notamment le cas à  Tunis sur les Berges du Lac où le groupe Poulina est en train de construire sur 3 hectares un parc aquatique similaire à  celui qu’il possède déjà  à  Yasmine Hammamet avec la clientèle locale comme cible principale. Il s’appellera Carthage Land Tunis et comprendra une partie en plein air (avec toboggans et piscines à  vagues) et une partie couverte (avec des jeux mécaniques et des espaces de restauration) de sorte à  ce qu’il puisse rester ouvert toute l’année.

A Nabeul, deux projets sont également en cours : à  l’hôtel Kheops tout d’abord avec un parc qui sera opérationnel à  compter du printemps prochain, avec accès indépendant pour la clientèle de passage. Ensuite, le nouvel hôtel Khayem Garden  (ex. Le Prince), est en train lui aussi de mettre en place d’importantes installations pour un parc aquatique avec une piscine dotée d’un toboggan de 9,80 m de hauteur offrant une ligne de glissade linéaire de 34 mètres.

A Sousse, à  l’hôtel Thalassa, un parc avec 18 pistes d’une capacité de 1000 clients par heure devrait également être opérationnel dès l’été prochain. Cependant, il sera destiné essentiellement à  la clientèle résidente de l’hôtel.

Mais le nec plus ultra devrait voir le jour à  Monastir en 2014. Au sein de l’hôtel Thalassa Village Skanès, le plus grand aquaparc d’Afrique du Nord (photos) est déjà  en cours d’installation sur une superficie de 5 hectares. Sa capacité sera de 3600 clients/heure avec une entrée indépendante pour les non-résidents de l’hôtel. Les installations de glisse s’élèveront jusqu’à  24 m de hauteur. Entre 30 et 35 lignes de glissade sont prévues avec une rivière tout autour et une piscine à  vagues de 200 m² de surface.

Le produit aquaparc est en fait une demande de plus en plus prononcée des tour-opérateurs et notamment britanniques. L’expérience turque et égyptienne en la matière (où les aquaparcs sont légion) a démontré que la clientèle famille privilégiait ce type d’installation. Sachant que la Tunisie est aussi une destination familiale, notamment en été, les hôteliers ont donc mesuré à  sa juste valeur le besoin d’investir sur ce segment destiné à  améliorer le produit.

H.H



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Mohamed Frikha, PDG de Syphax Airlines : «je trouve injuste de ne pas être traité comme les compagnies étrangères».

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Rencontre avec le premier responsable de la dernière née des compagnies aériennes privées tunisiennes qui crée actuellement le buzz sur le marché via une politique commerciale qui fait grincer certaines dents et malgré une flotte réduite à  deux appareils (2 Airbus A.319). En attendant, Syphax Airlines espère pouvoir opérer en vols quotidiens vers Paris CDG au départ de Tunis-Carthage, si les autorités de tutelle lui délivrent un accord qu’elles ne semblent pas particulièrement pressées de lui remettre.

Quel bilan tirer des premiers mois d’activité de Syphax Airlines en régulier et en charter ?

Le bilan est très positif. Nous avons quatre mois d’activité depuis le mois de mai et durant l’été, nos avions étaient pleins. Sur les vols réguliers, nous avons rendu beaucoup de services aux Tunisiens résidents à  l’étranger et même pendant la période de l’Aïd ; c’est un nouveau produit que nous avons lancé et qui a très bien marché, d’ailleurs, il a été suivi par d’autres compagnies. L’idée était de donner des prix très compétitifs pour offrir la possibilité aux Tunisiens de venir pendant le mois de Ramadan et pour l’Aïd.

Au niveau charter, le bilan est également positif et cela représente 50% de notre activité. Nous avons participé au développement du tourisme sur la Tunisie durant la saison été sur les marchés français, polonais et slovaque.

N’est-ce pas là  une déviation de votre vocation d’origine qui reposait sur le développement du trafic régulier au départ de Sfax ?

Tout le monde sait que nous avons eu des difficultés à  cause d’un blocage. Nous avons été limités sur les destinations par un certain nombre de vols. Les avions, il faut les faire voler, c’est pour cela que nous avons un peu dévié de notre vocation de départ mais ce n’est que conjoncturel. Aujourd’hui, nous sommes en train de travailler sur un plan stratégique de 5 ans, et donc, nous reviendrons à  notre vocation initiale, c’est-à -dire être un hub entre le Maghreb, l’Afrique et l’Europe, faire du régulier à  des prix intéressants et utiliser Sfax et Tunis comme les points de concentration et les hubs de cette stratégie.

A propos de conjoncture justement, comment voyez-vous l’avenir dans votre plan d’activités futures sur le court-terme tout au moins ?

Là  nous entrons dans notre programme d’hiver et nous allons essayer d’être créatifs pour bien gérer cette période qui est toujours difficile. Et avec la conjoncture actuelle en Tunisie, c’est un peu plus difficile, donc nous sommes en train d’imaginer des choses mais nous sommes surtout en train de nous préparer sur le long-terme, c’est-à -dire les 5 années à  venir et pour la saison été prochaine.

Avez-vous de nouvelles ouvertures de lignes en perspectives ?

Oui, nous avons de nouvelles ouvertures et nous réfléchissons à  l’Afrique, nous allons faire Jeddah en Arabie Saoudite, nous allons bientôt ouvrir la Libye, il y aura le Maroc, mais la concentration des nouvelles lignes va se faire surtout l’été prochain.

Votre flotte actuelle sera-t-elle en mesure de répondre à  ces nouvelles ouvertures ?

Bien-sûr, nous avons un plan de flotte sur les 5 ans à  venir avec des rajouts tous les ans. J’attends la finalisation de ce plan pour finaliser le nombre d’avions exact et le nombre des destinations exactes pour communiquer.

Vous avez évoqué récemment votre souhait d’introduire Syphax Airlines en bourse de la même manière que vous l’avez fait pour l’autre entreprise que vous dirigez, Telnet. Le sujet est-il toujours d’actualité ?

Bien-sûr. Nous sommes justement en train de finaliser notre plan sur 5 ans pour donner les éléments nécessaires à  la bourse de Tunis pour cette introduction qui va être une augmentation de capital.

Syphax compte combien de salariés actuellement ?

Là  nous sommes à  150 et nous allons arriver à  la fin de notre plan quinquennal à  1000 personnes et peut-être 12 avions.

Entre Telnet et Syphax, quelles sont les synergies que vous avez pu tirer ?

Syphax utilise les forces vives de Telnet au niveau IT, et vues les acquisitions via Airbus, donc Telnet essaye d’en profiter pour la compensation. Par exemple, notre activité aéronautique à  Telnet est passée de 50 à  100 ingénieurs actuellement.

Au départ de Tunis, avez-vous aplani les problèmes qui ont marqué le démarrage de vos activités (lire) ?

Je pense que le problème qui a été créé n’avait pas raison de l’être. Pour moi, c’était de la diversion. Et lorsqu’on voit aujourd’hui des compagnies comme Transavia qui fait des vols quotidiens et qui va doubler pour deux vols par jour, des compagnies comme Aigle Azur ou Air Méditerranée qui augmentent leurs fréquences, je pense que c’est injuste de ne pas permettre à  Syphax de voler à  partir de Tunis avec la fréquence qu’il faut.

Doit-on comprendre qu’il y a encore des blocages ?

Nous attendons des réponses. Nous avons fait des demandes et nous attendons des réponses et comme je l’ai dit, je trouve injuste de ne pas être traité, au minimum, comme les compagnies étrangères.

Propos recueillis par
Hédi HAMDI

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Djerba la Douce transformée en Djerba la rousse

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à‡a sentait le roussi hier à  Djerba : odeurs de bombes lacrymogènes et de voitures incendiées. Cela s’est passé à  Guellala, cette cité pourtant si pacifique à  l’image de ses potiers dont la notoriété draine des visiteurs du monde entier. Les habitants de Guellala ont explosé leur colère contre la police à  propos d’une histoire de réouverture de décharge publique. A l’arrivée, une cinquantaine de blessés, un spectacle d’apocalypse dans la ville, mais aussi et surtout un événement à  charge contre le tourisme sur l’Île. Certes, les incidents se sont déroulés loin, très loin de la zone touristique, mais dans l’imaginaire collectif, Djerba et une et indivisible. Les Djerbiens vont devoir s’atteler à  balayer devant leur porte s’ils veulent préserver leurs acquis touristiques.

D.T



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Octobre musical de Carthage, la dernière édition ?

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Devenu un rendez-vous incontournable dans l’agenda culturel de la rentrée, l’Octobre musical qui a lieu chaque année à  l’Acropolium de Carthage, souffle cette année ses 20 bougies.

Pour le plus grand bonheur des amateurs de musique classique, cette édition sera marquée par la présence de grandes figures provenant des quatre coins du globe, notamment le fameux duo français Michel Dalberto et Gérard Caussé connus pour leur charme et intelligence de jeu, qui interprèteront Bach, Berlioz, Debussy, Chopin ou encore Beethoven. L’Espagne sera présente également avec deux violonistes de talent, Joan Espina et Vicente Cueva qui proposent de revisiter la musique de Corelli, Boccherini et Cueva Diaz. Quant à  la Russie, elle prend part à  l’évènement avec deux musiciens mondialement connus, la pianiste Maria Nemtsova et le saxophoniste, Vitaly Vatulya. La Tchéquie de son côté nous offre, Pavel Sporcl, le violoniste reconnu par les critiques comme un talent qui n’apparaît qu’une fois par siècle. Le public se régalera également du trio autrichien composé de jeunes musiciens, lauréats de prestigieux prix tel que le « Gradus ad Parnassum » et « Joseph Haydn » et tant d’autres groupes, notamment l’ensemble Charenton des Pays-Bas et l’Orchestre symphonique de Rome ou encore le trio portugais qui interprètera les grands classiques du « fado » à  la soirée d’ouverture du festival.

Espérons que cette édition, qui fête déjà  ses vingt-ans, ne sera pas la dernière. Personne ne connait encore le sort de l’Acropolium de Carthage et encore moins celui de ce festival maintenant que la convention de la concession (de l’Acropolium) est arrivée à  son terme. En attendant la décision du ministère de la Culture, il faut souligner l’importance de cette manifestation dont la réputation a largement dépassé les frontières et le grand vide qu’elle laisserait dans le paysage culturel si l’on devait s’en passer.

 N.A



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Une médiatisation qui va coûter très cher au tourisme

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Ah comme elle aurait été admirable la Tunisie de paraître à  la Une du premier quotidien français « Le Parisien » pour faire parler de sa belle révolution qui aurait donné naissance à  des acquis de liberté, d’équité et de démocratie ! Au lieu de cela, le pays se présente comme un vulgaire oppresseur des libertés individuelles contre lequel le monde entier s’est ligué.

Sans vouloir remettre en doute l’extrême gravité de l’affaire et le besoin de la médiatiser, il y a lieu de se demander si, pour combattre les islamistes au pouvoir en Tunisie, ses opposants ont choisi la meilleure des voies qui existent. Car à  force d’ameuter les médias étrangers, on finira par consolider le phénomène de l’islamophobie et de faire dégouter les Occidentaux de la Tunisie… et de son tourisme.

Nonobstant le drame objet de l’affaire, la destination est en train de payer cash ses dissensions internes et le dérapage de ses institutions. Sur le marché français, l’état des réservations dans les hôtels cet hiver est tellement bas et-plus grave encore- les annulations de séjour tellement nombreuses, que l’on se demande si l’on n’est pas aussi en train de persécuter passivement le tourisme et tous ceux qui en vivent.

D.T



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Magic Life à  Sousse

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Le groupe hôtelier aurait pour ambition de consolider sa présence en Tunisie. Magic Life aurait en effet décidé d’exploiter un nouvel hôtel à  Sousse. La concrétisation du projet serait imminente.



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Tunisie : départs et arrivée dans les compagnies aériennes étrangères

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La compagnie Qatar Airways a une nouvelle représentante en Tunisie. Elle est d’origine marocaine, se nomme Salwa Mufarrej et remplace Basel Hayder qui a été muté à  Dar Essalam.

Chez Air France, depuis le 1er septembre, c’est Nicolas Delaporte qui a repris les rennes du bureau de Tunis en remplacement de Jean-Louis Prades nommé à  Ouagadougou. Delaporte travaille au sein du groupe Air France depuis 1988 et y a exercé plusieurs métiers dans les secteurs du Commercial, du Marketing, des Ressources Humaines,… aussi bien en France qu’à  l’étranger. Depuis 2008 et jusqu’à  son arrivée à  Tunis, il assumait la fonction de Directeur Antilles internationales, basé à  Saint Domingue (République dominicaine).

Chez Alitalia également, Fabio Bigotti, le directeur régional pour le Maghreb, est reparti à  Rome. Au siège régional de Tunis, il vient d’être remplacé par Benedetto Mencaroni.

Chez Emirates à  Tunis, on a enregistré le départ de son directeur des Ventes, Walid Bouzgarou, muté à  Tripoli. Le nom de son successeur n’a pas encore été annoncé.



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