Octobre musical à  Hadrumète : un festival plein de promesses pour le tourisme

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Le Musée archéologique de Sousse, ré-ouvert depuis juin dernier après sa longue cure de jouvence, fête la rentrée avec le festival d’Octobre musical d’Hadrumète.

Cette manifestation représente une occasion rêvée pour les amateurs de musique classique, habitants et visiteurs passagers, de savourer les grands airs de Bach, Beethoven, Chopin, Berlioz et Debussy au sein de la magnifique Kasbah datant du XIIème siècle.

L’Orchestre symphonique tunisien ouvrira le bal avant de laisser la place au duo français, le pianiste Michel Dalberto et le joueur d’alto, Gérard Caussé. Quant à  L’Ensemble de Charenthon, composé par le trio Karolinka de Bree (piano), Jeroen van der Wel (violon) et Maarten Jansen (violoncelle), il assurera le concert de clôture. Il interprétera un répertoire riche et varié allant de Beethoven à  Dvorak en passant par Lili Boulanger. Le public aura également la chance de découvrir le spectacle de « Malouf Maghrébin » et « Alwane Tounisiya » de Mourad Sakli.

Avec sa programmation riche et variée, le festival pourrait devenir l’une des meilleures cartes de visites de la région attirant ainsi les amateurs de musique classique qui pourront découvrir par la même occasion la richesse du Musée archéologique de Sousse. Un musée qui n’a plus rien à  envier aux grands musées internationaux et ce, depuis les récentes rénovations.

 N.A



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Les croisiéristes vont surfer sur leurs vélos à  Tunis

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Le 9 octobre, certains passagers en croisière à  bord du navire MSC Splendida qui fera escale à  la Goulette, débarqueront avec leurs vélos dans le cadre de la 4ème édition de « Croisière du Cyclisme » qui compte 4 escales en Méditerranée dont Tunis.

Les participants auront ainsi une occasion spéciale pour contempler en deux roues les régions de la Goulette, Le Kram, Sidi Bou Saïd et Gammarth ainsi que de les découvrir en pédalant sur leurs bicyclettes.

D’une grande envergure et revêtant un aspect événementiel, le rendez-vous comptera la présence de quelques vedettes et légendes italiennes du monde du cyclisme à  l’instar de Ryder Hesjedal, vainqueur du Tour d’Italie 2012, le légendaire « Roi Lion », Mario Cipollini ou encore le champion de cyclisme Max Lelli.

Raison pour laquelle cet événement devrait être fortement médiatisé notamment pour rassurer sur la situation sécuritaire dans le pays, donner une bonne image sur le tourisme de croisière en Tunisie et enfin contre-carrer les dernières escales annulées par les croisiéristes américains.

Cet événement, organisé conjointement par le fameux magazine sportif italien « La Gazetta Dello Sport » et l’agence de voyage en ligne Viaggi E Cultura et qui se déroulera du 6 au 13 octobre a choisi, outre Tunis, les villes de Barcelone, La Valette, Messine et Rome comme villes d’escales. 

NAD



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Quand les Turcs de la TURSAB inspirent les Tunisiens de la FTAV

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Pour son premier congrès international, la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a choisi Istanbul. Du 27 au 29 septembre, elle a réuni 165 participants qu’elle a emmenés pour un voyage moins d’agrément que de travail.

Que sont allés chercher les agents de voyages tunisiens de la FTAV en Turquie la semaine dernière ? De toute évidence de l’inspiration et des idées neuves.

L’événement était d’ailleurs placé sous un thème on ne peut plus sérieux et très révélateur de l’objectif assigné : « échanges d’expériences et de savoir-faire dans le tourisme méditerranéen ». Le but de la FTAV était clair et sans ambages : « aller voir de plus près comment les Turcs ont réussi à  faire de leur association des agences de voyages, la TURSAB, une structure aussi forte et aussi influente dans la gestion des affaires touristiques de son pays ». La délégation tunisienne n’est pas restée sur sa faim, loin s’en faut.

Du très beau monde à  Istanbul

Pour son congrès, la FTAV n’a pas fait les choses qu’à  moitié. En plus de son bureau directeur et une partie de ses adhérents, elle n’a pas manqué de convier également ses partenaires. Répondant à  l’invitation de son président, Mohamed Ali Toumi, nombre de personnalités du secteur –et non des moindres- ont fait le déplacement à  Istanbul spécialement pour la circonstance : d’une part les responsables de l’administration du Tourisme, en tête desquels le ministre, Elyès Fakhfakh, accompagné du directeur général de l’ONTT, Habib Ammar. D’autre part, Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), ainsi que Adel Boussarsar et Slaheddine Glenza, anciens présidents et présidents d’honneur de la FTAV (qui faisaient là  une nouvelle apparition publique très remarquée). Egalement du voyage, plusieurs hauts responsables d’entreprises publiques : Moez Boujmil, PDG de la SNR (Montazah Gammarth), Jamel Gamra, PDG de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN), Khaled Chelly, DGA de Tunisair et DG de Tunisair Express, Khaled Farah, DG d’Amadeus Tunisie, ou encore Faouzi Kaâbachi, directeur de la délégation générale de Tunisair, auxquels se sont adjoints les représentants locaux de Tunisair (Moez Ben Rejeb) et de l’ONTT (Mohamed Bachar -pour sa dernière opération sur place- et Ahmed Kalboussi , son tout nouveau remplaçant sur le marché). La présence de Metin Gözüaçik, directeur régional de Turkish Airlines pour la Tunisie, n’est pas non plus passée inaperçue.

Le modèle turc

La FTAV est allée en Turquie sans complexe, consciente qu’elle allait s’enquérir auprès de ses confrères locaux d’un modèle qui a fait ses preuves en termes d’efficacité. « Ce congrès marque le lancement d’une nouvelle ère entre les deux corporations » a indiqué Mohamed Ali Toumi.

La TURSAB a été créée 8 ans après la FTAV, soit en 1972, avec 200 adhérents au départ. Elle en compte à  ce jour exactement 6366. Adhérer à  la TURSAB est une obligation pour les agences de voyages en Turquie. Sans cette adhésion, l’administration du Tourisme ne délivre pas d’autorisation d’exercer. Et pour créer une agence de voyages en Turquie, le capital requis est de 5000 euros (soit un peu plus de 10.000 dinars), contre 100.000 dinars nécessaires en Tunisie pour l’obtention d’une licence A (tourisme) ou 30.000 dinars pour une licence B (billetterie aérienne).

Cependant à  la TURSAB , on exige des nouvelles agences l’équivalent de 15.000 euros comme « ticket d’entrée au club ». Ensuite, les cotisations annuelles y sont de 600 euros. Ce qui fait que la TURSAB dispose de fonds conséquents. Mais ce ne sont pas les recettes provenant de ses adhérents qui font d’elle un organisme aussi influent. En réalité, la TàœRSAB a d’autres sources de financement. La délégation tunisienne de la FTAV à  Istanbul a en effet appris –non sans étonnement – que son homologue turque disposait d’un droit de gestion sur 52 musées dans le pays et en percevait les recettes ! D’ailleurs, sur les 600 employés que compte la TURSAB , 450 sont affectés aux guichets de ces musées. Sur un autre plan, l’association turque organise annuellement un salon de tourisme intitulé « Travel Turkey » à  Izmir, ainsi qu’un « Shopping Fest ». De même qu’elle est actionnaire dans des centres de congrès et qu’elle se prépare à  ouvrir un lycée professionnel qui prodiguera aux adhérents des formations continues dans des domaines qui les concernent tels que les langues étrangères, la formation aux GDS, la sensibilisation à  la sécurité, etc. Ceci en plus de l’organisation de conférences, notamment sur le tourisme culturel à  l’intérieur du pays (« pour un partage équitable des revenus touristiques entre les régions ») ou encore la publication régulière de livres et d’un magazine professionnel mensuel.

Des missions de contrôle et de régulation

Mais le rôle de la TURSAB ne s’arrête pas là  : elle est chargée de l’inspection du tourisme dans le pays. Concrètement, l’association signale à  l’administration locale du Tourisme toute défaillance ou tout écart dans le secteur et a le pouvoir, via un conseil de discipline, de demander des sanctions, voire la suppression de la licence de ceux qui n’auraient pas respecté la loi ou la déontologie de la profession. « Nous inspectons et nous régulons également le tourisme dans notre pays » confirme un représentant turc à  ses confrères tunisiens. A ce titre, il est surprenant d’apprendre que des membres de la TURSAB accompagnent la police sur les routes pour contrôler les véhicules touristiques !

Parmi les autres missions qui lui sont affectées, l’association turque des agences de voyages est directement impliquée dans la mise en place des stratégies opérationnelles en rapport avec le tourisme. « Nous avons des stratégies qui s’adaptent à  la réalité du pays » tient à  souligner au passage le représentant de la TURSAB à  son auditoire tunisien. Plus important encore, elle a également la charge de « sensibiliser le peuple au tourisme ».

Pour le commun des agents de voyages tunisiens, le modèle de la TURSAB a donc de quoi surprendre tant il diffère dans sa philosophie et dans sa pratique de celui de la FTAV. Les chiffres du tourisme de ce pays sont également la preuve tangible d’une success-story indéniable. Car il y a 10 ans, la Turquie ne recevait « que » 13,2 millions de touristes par an. En 2011, elle en a reçu 31,4 millions, lesquels ont généré la bagatelle de 23 milliards de dollars de revenus, propulsant par la même occasion le pays au 6e rang des destinations touristiques internationales. Et pourtant, la Turquie connaît également des déboires en tous genres et n’échappe pas à  la conjoncture régionale. La guerre à  ses frontières (en Syrie) et les tensions extrêmes entre son voisin iranien et l’Occident ne semblent pas affecter pour autant l’image du pays, lequel s’apprête à  finir l’année en cours en hausse avec, à  la clé, 32 millions de touristes attendus pour 2012.

Hédi HAMDI
Envoyé spécial à  Istanbul

 



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La dernière trouvaille de Tarek Lassadi

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Tarek Lassadi, directeur général de la première agence de voyage tunisienne on-line, s’attèle à lancer un nouveau projet.

Le fondateur de Traveltodo n’est jamais à  court d’idée. So nouveau projet consiste à labelliser des villages de vacances pour la clientèle touristique locale sous une nouvelle marque qui s’appellera « Traveltodo Club ».

Fort de son porte-feuille de 160.000 clients (perspectives attendues pour 2012), Traveltodo s’inspire d’une idée qui n’est certes pas nouvelle dans les hôtels en Tunisie mais qui concernait jusqu’à  présent la clientèle des tour-opérateurs uniquement.

« Le client tunisien a aussi des besoins, des habitudes et des attentes spécifiques et l’offre touristique standard n’y répond que partiellement » explique Tarek Lassadi. « Quand un Tunisien séjourne dans un hôtel, il se retrouve en réalité dans un cadre qui a été conçu sur mesure pour des touristes allemands, français, italiens ou espagnols, ce qui n’est pas tout à  fait approprié au modèle auquel se réfère le Tunisien » ajoute-t-il.

Et le patron de Traveltodo d’expliquer que l’esprit du club répondra à  un ensemble de conditions particulières définies dans un cahier de charges qui sera élaboré par les experts de son agence. « Notre cœur de cible visera les classes CSP+ et CSP++, ce qui exclut d’emblée tout produit hôtelier bas de gamme, afin de favoriser un certain standing et une qualité réelle de séjour ».

Et à  Tarek Lassadi de promettre que le client tunisien aura droit à  tous les égards, à  commencer par la gastronomie en passant par l’animation. « Les concepts Club Med, Framissima, Robinson, Vera Club, etc., ne seront plus seuls sur le marché… Ils auront enfin leur équivalent tunisien » assure l’instigateur du projet.

Si pour l’instant, la démarche est encore théorique, elle est prévue pour être effective dès 2013. Et quand on sait que Traveltodo est une marque de l’agence Splendid Tour, qui compte dans son giron 8 hôtels, il est fort à  parier que les premiers « Traveltodo Club » s’établiront dans des établissements de la chaîne Yadis, car on n’est jamais mieux servis qu’en famille !

H.H



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L’ONTT ouvre à Istanbul et les Turcs lui rendent la politesse

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L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) vient d’ouvrir une nouvelle représentation à Istanbul. La direction en a été confiée à  Ahmed Kalboussi (photo).

Diplômé de l’ISHT de Sidi Dhrif, il qui occupait jusqu’à présent le poste de commissaire régional au Tourisme à Mahdia. Avec l’ouverture de ce bureau, l’ONTT confirme ses ambitions sur un marché de 75 millions d’habitants qui compte 10 millions de voyageurs vers l’étranger.

Le nouveau bureau aura pour principale vocation l’amélioration de la visibilité de la Tunisie sur le marché dont le nombre de visiteurs venus en Tunisie (du 1er janvier au 10 septembre 2012) a été de l’ordre de 9752 visiteurs uniquement.

Ce chiffre, qui a déjà  connu une baisse de 10.7% par rapport à  2010, ne représente que 0,1% du total des touristes turcs.
De son côté, le sous-secrétaire d’Etat turc au Tourisme et à  la Culture, à–zgür à–zaslan, a annoncé que son pays avait également décidé de l’ouverture d’une représentation en Tunisie.



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La thalasso djerbienne dans le cercle très fermé des Spa-A

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C’est un réseau très pointu uniquement ouvert aux centres qui répondent à des règles très strictes de qualité.

Spa-A, réseau français de réflexion et de progression en matière de thalassothérapie et de Spa, vient d’intégrer dans sa liste les centres Athénée Palace Thalasso et Ulysse Palace Thalasso de Djerba en leur attribuant son label« Charte Qualité Spa-A ».

Cette distinction a été attribuée aux deux établissements pour leur conformité aux conditions énumérées par ce label créé en 2010 qui fait aujourd’hui office d’«outil de progression pour les professionnels et référence de qualité pour les consommateurs ». A ce jour, la famille des établissements labellisés Charte Qualité Spa-A ne compte que 25 établissements dont 9 à  l’étranger.

Créé par Aldina Duarte-Ramos, SPA-A engage ses adhérents à  promouvoir une démarche de qualité des prestations, produits et services proposés dans une mission où les mots « éthique » et « authenticité » trouvent tout leurs sens.



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5,4 milliards dans la promotion du tourisme saharien

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L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) lancera prochainement un projet de promotion du tourisme saharien dans les gouvernorats de Tozeur et Kébili destiné aux touristes japonais et asiatiques et qu’elle financera à  hauteur de 5,4 millions de dinars.

La démarche a pour vocation d’assister et d’aider la Tunisie à  mettre en œuvre une stratégie de marketing et de communication en faveur des zones du Sud tunisien en vue d’en faire connaitre les richesses touristiques et naturelles et d’accroître ainsi le nombre de touristes étrangers et japonais. La réalisation du projet débute ce mois-ci pour s’étaler sur une période de trois ans. Il sera par ailleurs présenté au cours de la prochaine conférence internationale sur le développement africain qui se tiendra en 2013 à  Tokyo comme un modèle de coopération Nord-Sud.

Le projet prévoit la création d’un comité mixte de coordination qui se réunira de manière périodique à  Tunis. Il sera composé des responsables du ministère du Tourisme, de l’ONTT, des représentants des fédérations professionnelles du secteur et d’experts de l’agence japonaise.



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En photos: congrès de la FTAV à Istanbul

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La Fédération tunisienne des agences de voyages a organisé du 27 au 29 septembre 2012 son premier congrès international à Istanbul qui a enregistré la présence de 165 participants.

L’ouverture officielle du congrès, le 29 septembre, s’est déroulée en présence notamment d’Elyès Fakhfakh, ministre du Tourisme, d’à–zgür à–zaslan, sous-secrétaire d’Etat turc au Tourisme et à  la Culture venu spécialement d’Ankara, de Basaran Ulusoy, président de la TURSAB, l’association turque des agences de voyages, en présence de l’ambassadeur de Tunisie dans la capitale turque, Mehrez Berhouma.

Nombre de partenaires de la FTAV ont également répondu présent à  l’invitation de son président, Mohamed Ali Toumi, qui a, lors de son discours d’ouverture, émis le vœu de renforcer les liens avec la partie turque : « C’est grâce à  des partenariats solides et des échanges fructueux que nous pourrons consolider notre activité et améliorer nos connaissances et notre expertise professionnelle, d’autant que l’environnement international dans lequel nous exerçons notre métier est particulièrement fragile » a-t-il déclaré.

Lire aussi à  ce propos :

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Mûsîqât, un festival pour les puristes et les touristes ?

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C’est un festival de musique qui s’impose chaque année un peu plus dans le calendrier des manifestations culturelles de la rentrée en Tunisie. Et cette année, la 7ème édition de Mûsîqât coïncide avec le 20ème anniversaire du Centre des musiques arabes et méditerranéennes (CMAM) de Sidi Bou Saïd, plus connu sous le nom d’Ennejma Ezzahra, qui abrite la manifestation. Les organisateurs ont donc déployé les grands moyens pour proposer à  compter du 3 octobre un programme riche et varié en invitant de grands musiciens provenant des cinq continents. Ce rendez-vous, devenu incontournable pour les amateurs de musique traditionnelle et néo-traditionnelle, représente l’une des meilleures cartes visites du CMAM sur le plan national et international, rappelle Mourad Essakli, directeur artistique de la manifestation. Un succès qui l’accompagne depuis sa création (2006) grâce à  son identité bien distincte des autres festivals en Tunisie et dans le monde.

Certains artistes connaissent déjà  l’atmosphère particulière du palais Ennejma Ezzahra et sont ravis de retrouver cette symbiose quasi-parfaite avec le public de Mûsîqât. Parmi eux, Alzéri Alim Qasimov, un des meilleurs interprètes du Mugham (musique savante d’Azerbaidjan) et l’Ouzbèke Monajat Yultchieva, dotée d’une voix d’une rare beauté. D’autres grands noms seront également présents, notamment le roumain Gheorghe Zamfir, qui marque son premier passage à  Ennejma Ezzahra en ouvrant le bal avec la magie de la flûte de Pan. Le public saura également apprécier le talent de la Galicienne Uxà­a, surnommée « la voix de l’Atlantique » et bien d’autres artistes comme l’Indienne Kakoli Senguta qui nous emmènera dans son pays, sans oublier le jeune tunisien Sofiane Zaidi qui nous plongera dans l’atmosphère de l’intonation musicale inspirée du répertoire confrérique de Sidi Ali Azzouz (Zaghouan).

Un voyage musical qui promet de nous emmener dans tous les coins et recoins du monde pour découvrir et savourer les différentes sonorités et couleurs locales des régions les plus éloignées. En espérant que la promotion de la manifestation atteigne les hôtels et les agences de voyages pour drainer une clientèle internationale toujours avide de ce genre de manifestations.

N.A 

Programme

Mercredi 3 octobre : Gheorghe Zamfir (Roumanie) : La magie de la flûte de Pan
Jeudi 4 octobre : Ahmadallah Rouicha (Maroc) : Chant tamazight Moyen-Atlas
Vendredi 5 octobre : Alim Qasimov (Azerbaidjan)
Samedi 6 octobre : Uxia (Espagne) : La chanson néo-traditionnelle galicienne
Mercredi 10 octobre : Sofiane Zaïdi (Tunisie) : Chants traditionnels confrériques de Zaghouan, «Rjal bladi»
Jeudi 11 octobre : Kakoli Sengupta (Inde) : Chants hindustanis de l’Inde du Nord
Vendredi 12 octobre : Juan Jose Mosalini (Argentine) : Tango
Samedi 13 octobre : Monâjât Yulchieva Maqam (Ouzbékistan): Musique traditionnelle



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Soldes d’arrière-saison chez Tunisair

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La compagnie Tunisair a annoncé avoir lancé deux vagues de tarifs promotionnels sur son réseau international. La première depuis le 10 septembre et jusqu’au 25 octobre et la seconde du 12 novembre au 13 décembre 2012 et ce sur son réseau européen ainsi que sur l’Egypte, le Maroc, le Liban et les Emirats.

Dans un communiqué, le transporteur public précise que les tarifs promotionnels sont les suivants : sur la France, à  partir de 346 dinars (TTC), sur l’Espagne à  partir de 309 dinars, l’Italie dès 308 dinars, la Suisse dès 445 dinars, l’Autriche dès 450 dinars, le Benelux dès 478 dinars, l’Allemagne dès 529 dinars, le Caire dès 408 dinars, Casablanca dès 455 dinars, Beyrouth dès 452 dinars et Dubaï dès 738 dinars. De même, des tarifs attractifs au départ de l’étranger vers la Tunisie qui démarrent à  partir de 106 euros TTC au départ de la France et d’autres tarifs au départ de l’Europe.



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Elyès Fakhfakh fait les yeux doux à la Turquie

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L’occasion était trop belle pour le ministre du Tourisme : l’organisation, du 27 au 29 septembre, par la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), de son congrès annuel à  Istanbul, coïncidant avec l’ouverture, le 1er octobre, d’une nouvelle représentation de l’ONTT en Turquie. Il n’en fallait pas plus à  Elyès Fakhfakh pour déclencher une opération de promotion sur le marché turc.

Vendredi dernier dans un palais à Istanbul, en présence de l’ambassadeur de Tunisie à Ankara, Mehrez Berhouma, le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, s’est adressé à un aréopage de journalistes turcs et tunisiens en rappelant les liens historiques entre les deux pays ainsi que les similitudes entre les drapeaux tunisien et turc. Mais c’est surtout l’histoire contemporaine qui a constitué le fondement de son intervention. Le ministre a en effet énuméré les divers voyages effectués par des officiels turcs en Tunisie après la révolution et notamment celle du chef de l’Etat de ce pays. « L’exemple turc nous intéresse et nous comptons sur votre expérience pour voir ce qui peut être transposé chez nous ». Une déclaration qui, implicitement, a valeur de compliment pour la Turquie.

Il ne pouvait de toute façon en être autrement puisqu’à  la gauche du ministre tunisien, siégeait Basaran Ulusoy, le tout puissant président de la TURSAB, l’association turque des agences de voyages. Pour la petite histoire, on se souviendra qu’Ulusoy fut le premier haut responsable touristique à remettre les pieds en Tunisie aux lendemains de la révolution, précisément le 6 février 2011, porteur d’un message de soutien et de fraternité à  la Tunisie en général et à ses opérateurs touristiques en particulier. Le geste fut apprécié à  sa juste valeur…

Invitations à la chaine

A Istanbul, Ulusoy invitera les Tunisiens à prendre part au salon touristique qu’organise son association annuellement à Izmir (en décembre) et pour assister par la même occasion à l’inauguration du plus grand centre de congrès de Turquie. Parlant de l’approche de son pays en matière de tourisme, il déclarera : « elle se présente en trois points : premièrement, la promotion ; deuxièmement, la promotion ; et troisièmement, la promotion », avant de conclure sur une boutade : « je ne sais pas lequel vous préférez parmi ces trois points. »

Avant de passer à  table, Fakhfakh invitera Basaran Ulusoy à  tenir le prochain congrès de son association en Tunisie. Réplique de ce dernier : « vous allez avoir des problèmes ; habituellement nous sommes 2000 participants, et en apprenant que ça se déroule en Tunisie, ils seront 3000 à  vouloir venir ! ».

Aux deux bouts de la table d’honneur, les présidents des deux fédérations professionnelles du Tourisme. Mohamed Belajouza, pour l’hôtellerie, assis à  l’extrême droite (sur la photo), dira toute son « admiration devant les résultats de la Turquie qui se donne les moyens de toutes ses ambitions ». A l’extrême gauche, Mohamed Ali Toumi, pour les agences de voyages, se réservera pour le lendemain, à  l’ouverture du congrès, son congrès, étincelle qui a enclenché le branle-bas de combat tunisien à Istanbul. Car dans la salle d’à côté, 700 personnes s’apprêteront à passer à  table à l’invitation d’Elyès Fakhfakh avec, au menu, salade Méchouia au son du malouf, couscous au rythme de la Tabla et Assida de Zgougou en dessert pour mieux apprécier les mannequins venue tout spécialement de Tunis pour défiler sur une scène peintes aux couleurs de Sidi Bou.

Hédi HAMDI



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Le poids de la facture de la STEG dans les hôtels en Tunisie

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L’exploitation de l’énergie durable au service du secteur touristique était le centre d’intérêt d’un séminaire organisé aujourd’hui par le ministère du Tourisme à  l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du tourisme, dont le thème, choisi par l’ONU, était « Tourisme et énergie durable : propulser le développement durable ».

Un enjeu à  relever pour les hôtels

Sachant que la consommation d’électricité de l’hôtellerie en Tunisie en 2010 s’est élevée à  626 millions de KW/h, soit 8,5 % de la consommation nationale, pour une facture qui a atteint le seuil des 120 millions dinars réglés par les hôteliers, l’enjeu demeure bel et bien colossal. Ce n’est pas tout : outre la lourde facture d’électricité payée par nos hôtels, ces derniers ont déboursé 17 millions de dinars en 2010 pour leur consommation de gaz qui s’est élevée à  60.202 Tep (Tonnes Equivalent Pétrole). Le problème, c’est que le gaz et les hydrocarbures constituent quasiment la seule source d’énergie en Tunisie (96%) et que leur coût est en perpétuelle augmentation. Pour preuve, la facture d’hydrocarbures a grimpé de 130 % au cours de dix dernières années et ne pourra qu’augmenter de plus en plus les prochaines années. Ajoutant à  tout cela, cette tendance à  la hausse de la consommation d’électricité et du gaz par les hôtels est due à  une évolution vers le « tout électrique » ainsi qu’à  l’avènement de nouveaux concepts décoratifs. Que doit-on faire alors pour remédier à  tout cela, de façon à  arriver à  bien maîtriser ces gigantesques charges énergétiques ? Voilà  l’un des grands défis à  relever par les établissements hôteliers en Tunisie.

Nos hôtels désormais producteurs d’énergie

Au-delà  du discours officiel du ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, qui a profité de l’occasion pour rappeler « l’embellie entrevue par le secteur touristique grâce à  l’amélioration de la situation sécuritaire du pays », Sélim Ben Miled, représentant de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH), a présenté un projet « d’auto-production d’électricité par les hôtels». L’idée du projet est d’installer des centrales qui produisent de l’énergie propre (éolienne, solaire, biomasse…) sur divers sites d’environ 300 hectares dans les régions de Zaghouan, Gabès, Kébili, Siliana, Djerba–Zarzis, Sfax et Tataouine. L’électricité produite sera, dans ce cas, injectée dans le réseau moyenne tension, à  raison de 60 MW par an, à  travers des compteurs de la STEG qui assurera le transport de cette énergie vers les compteurs des hôtels.

Ainsi, ces établissements resteront alimentés par le réseau actuel de la STEG, mais la facturation se fera par compensation de l’énergie fournie par les centrales. Selon le représentant de la FTH, le projet est fiable et d’une rentabilité incontestable. « Les besoins de nos hôtels sont en moyenne de 240 mégawatts, alors que l’on peut produire, avec la seule énergie solaire, 2000 gigawatts », a expliqué Sélim Ben Miled. Et d’ajouter que « le coût du projet est de l’ordre de 500 millions de dinars, soit seulement 5 factures annuelles ».

Avec un cadre institutionnel bien fondé, établi par la loi n° 2009-7 du 9 février 2009 modifiant et complétant la loi n° 2004-72 du 2 août 2004 relative à  la maîtrise de l’énergie, le projet pourrait être financé et réalisé par des firmes spécialisées dans l’éolien, le photovoltaïque et la biomasse (allemande, américaine, française et italienne) tandis que son étude de faisabilité sera réalisée par le GIZ qui a déjà  financé l’étude de pré-faisabilité.Ce projet pilote présentera de multiples débouchés dans le sens où il créera une très bonne image de marque et un capital commercial pour nos hôtels afin d’attirer une clientèle de plus en plus « éco-responsable ».

D’une autre côté, cela leur permettra de se labéliser « hôtels à  énergie propre » mais aussi de maîtriser le coût de l’électricité sur le long-terme. Autre avantage, le projet sera par excellence créateur d’emplois dans les régions.

 Nidhal Adhadhi



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Les croisiéristes américains suppriment la Goulette de leurs escales

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Selon l’agence officielle TAP citant un responsable de l’Office de la marine marchande et des ports (OMMP), 14 navires croisières, qui devaient amener environ 40.000 touristes d’ici la fin 2012, ont annulé leurs escales au port de la Goulette. Les compagnies de croisière sont américaines : Royal Caribbean, Holland America et Disney Cruise. Cette décision est la conséquence de l’attaque par des manifestants de l’ambassade US à  Tunis (lire) et des alertes voyages déclenchées par le Département d’Etat américain sur la Tunisie.

Face à  la régression des croisières, l’OMMP va mettre en place une commission nationale regroupant tous les intervenants du secteur qui se réunira le 17 octobre pour tenter de trouver des solutions avant de les soumettre à  la présidence de la République.

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2012 : le tourisme tunisien toujours à  contre-courant, chiffres à  l’appui

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De la même manière qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, des hôtels pleins en été ne signifient pas une bonne conjoncture touristique. Les dernières statistiques officielles du tourisme apportent la preuve qu’entre le 1er janvier et le 10 septembre 2012, le secteur est loin d’avoir retrouvé ses marques d’avant la révolution. Pour preuve, son principal partenaire, le marché français, est toujours à  la baisse. Le nombre de Français venus visiter la Tunisie, entre le 1er janvier et le 10 septembre, est passé de 1 046 449 en 2010, l’année de référence, à  774 089 sur la même période de 2012, soit une baisse de 26 %. Pire, l’avenir pourrait se révéler plus sombre que le passé proche. Les derniers événements à  l’ambassade des à‰tats-Unis à  Tunis et l’affaire des caricatures du journal français Charlie Hebdo, surtout l’ampleur qu’elle a prise et la façon avec laquelle elle a été traitée dans les médias français, risquent de jeter l’huile sur le feu en freinant des réservations déjà  en deçà  des ambitions.

Les autres marchés européens n’ont rien à  envier à  la France : au 10 septembre, les entrées allemandes ont baissé de 11,2% ; les Italiens, quant à  eux, étaient 281 604 à  nous visiter en 2010, cette année, ils n’étaient plus que 173 346, soit une baisse de 38,4 %. Du côté des Scandinaves, la baisse, de l’ordre de 62,5 %, est vertigineuse avec un nombre de visiteurs qui est passé de 99 231 à  37 250. Idem pour les Espagnols dont les arrivées ont baissé de 65,4 %, crise économique oblige. À l’exception du marché russe dont le nombre de visiteurs a enregistré une importante augmentation de 37%, toujours par rapport à  2010, la plupart des marchés européens sont dans la zone rouge.

Grosso modo, les entrées européennes ont baissé de 20,5 % et la légère performance qu’ont connue quelques marchés, comme le marché ukrainien et le marché tchèque, n’a presque pas changé d’un iota le statu quo.
Le nombre de visiteurs maghrébins a, lui aussi, connu une légère baisse de 6,6 % puisqu’il est passé de 2 018 160 visiteurs en 2010 à  1 885 402 en 2012. Si le marché libyen a enregistré une augmentation à  dose homéopathique, de l’ordre de 1,8 %, le marché algérien a par contre baissé de 22,6%.

Automatiquement, la baisse du nombre de visiteurs ne peut qu’engendrer une baisse dans les recettes et dans le nombre de nuitées passées. Ainsi, le tourisme a généré 2087,7 millions de dinars de recettes au 10 septembre dernier, contre 2441,1 millions de dinars sur la même période en 2010. Concernant les nuitées, leur nombre a reculé de 15.2%.
La saison hivernale, de son côté, ne semble pas prometteuse, des chiffres pour la première décade du mois de septembre le témoignent déjà . L’on a en effet assisté, durant les dix premiers jours du mois de septembre, à  une baisse de nombre de visiteurs européens ainsi qu’à  une baisse du nombre de nuitées dans presque toutes les régions touristiques (à  l’exception de Yasmine Hammamet).
À Tozeur par exemple, le taux d’occupation a reculé de presque 50 % par rapport à  2010 ; l’on comprend ainsi la cause de la fermeture de 7 hôtels dans cette région.

Nidhal Adhadhi



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Dream City ou quand l’art envahit les médinas

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L’événement dure quatre jours dans la médina de Tunis tout d’abord avant de se déplacer vers le sud. La troisième édition de Dream City, biennale d’art contemporain en espace public, commence aujourd’hui. Pour cette édition, les organisateurs continuent de rêver d’une cité où les petites ruelles de la médina se transforment en véritables passerelles entre l’art et le « citoyen ».

Se réapproprier l’espace reste pour Salma et Sofien Wissi, les deux « rêveurs », fondateurs et directeurs de Dream City, la première question de l’art. Comment appréhender cet espace qui offre un champ infini de possibilités mais qui dicte également ses codes et ses règles? Comment peut-on dépasser l’éternelle question de l’espace-temps, des convenances et des contraintes pour réinventer un nouvel espace public, où le seul mot d’ordre est le vivre-ensemble. Les violences répétées contre les artistes récemment enregistrées en Tunisie témoignent d’une véritable menace (qui a atteint son paroxysme à  l’exposition du « Printemps des Arts », au Palais Abdellia de la Marsa), qui guette bel et bien la liberté artistique et même plus encore la liberté d’expression. Le thème de cette année est donc tout trouvé : « l’artiste face aux libertés ». Pour cette édition,
une centaine d’artistes ont répondu présents. Des tunisiens mais également des africains, des asiatiques et des européens, qui ont réalisé pour cette occasion une quarantaine d’œuvres dont vingt-deux créations sont tunisiennes.

Quatre itinéraires pour découvrir les différentes œuvres allant des arts plastiques à  la photographie, la vidéo, le cinéma en passant par la performance artistique. Chacun choisit sa couleur, rose, vert, rouge ou jaune avant de déambuler dans les ruelles de la ville historique, où le spectateur-acteur participe aux différents récits. Des histoires, qui malgré la divergence de leurs points de vue, racontent le même rêve, celui de cohabiter ensemble.
L’exposition de photographies à  ciel-ouvert représente l’une des grandes nouveautés de la biennale.
Le public pourra contempler les « Libres corps en espace public » placardés tout au long des avenues, des voies de métro ou dans les stations de bus, transformant ainsi la ville en une galerie d’art. Des créations réalisées par quatre photographes internationaux, l’iranien Kourosh Adim, le Congolais Kiripi Katembo, le Chinois Li Wei et la Tunisienne Mouna Karray. Mais la fête ne s’arrête pas là , le Dream café assure les rencontres et débats autour des œuvres sans oublier le Ciné Dream de Taher Chikhaoui, qui met à  l’honneur les jeunes cinéastes tunisiens.

Notons que cette année, la biennale de l’art contemporain poussera pour la première fois les murs de Tunis pour faire participer la médina de Sfax à  cette fête artistique et ce du 5 au 7 octobre prochain.

 Nadia Arfaoui



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Transavia : pourquoi un tel intérêt pour la Tunisie ?

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En seulement 5 années d’existence sur le marché, Transavia atterrit déjà  sur 4 aéroports tunisiens. La compagnie aérienne française, positionnée régulière mais à  la fois low cost et charter, suscite la curiosité et attise les convoitises de certaines de ses concurrentes historiquement plus anciennes. Transavia est en effet présente sur Monastir, Djerba et Tozeur (environ 6 mois par an) et depuis le 26 juin dernier sur Tunis en vols réguliers depuis Paris-Orly. Quand on sait le nombre de transporteurs qui opèrent sur cet axe, on devine que la concurrence est rude et que la bataille se fait au niveau des prix pour s’accaparer sa part du marché. Paradoxalement, Transavia n’est pas la moins chère, mais ce sont d’autres atouts qui lui permettent de s’imposer dans un environnement aussi concurrentiel. Depuis son premier vol sur la Tunisie, elle a déjà  totalisé 1,3 million de passagers au départ de la capitale française et de plusieurs aéroports de province. Et depuis le début de l’année 2012 (jusqu’à  fin août), elle a réalisé 1577 vols avec plus de 232.000 sièges vendus (dans les deux sens). Preuve donc que son modèle économique appliqué sur la Tunisie donne des résultats probants. Du côté de la direction générale de la compagnie, on insiste sur la flexibilité et la souplesse commerciales offertes. On peut en effet acheter un Paris-Djerba avec retour de Monastir sans rechigner ni vous imposer des pénalités abracadabrantes. Ce modèle, adossé à  des campagnes de communication quasiment ininterrompues (et qui font souvent sourire), ont permis à  Transavia de se faire une place au soleil du marché tunisien –et donc engranger des bénéfices- malgré la position dominante et imposante des majors, et sans entraîner une guerre des prix.

Accessibilité aux Tunisiens

N’en déplaise à  la concurrence, Transavia n’est pas réservée aux seuls touristes ou TRE. Les Tunisiens locaux ont également la possibilité de voyager vers Paris ou la province française à  bord de ses appareils. Cependant, l’achat des billets ne se fait pas à  travers les agences classiques mais via le site marchand de la compagnie (en dinars tunisiens) ou dans les aéroports auprès de la société KARS (dirigée par Moncef Kehlil) qui représente les intérêts de Transavia sur le marché. Pour son programme d’hiver 2012/2013, la compagnie a baissé ses fréquences par rapport à  l’été mais continuera d’assurer plusieurs rotations hebdomadaires au départ d’Orly vers Djerba (6 vols) et vers Monastir (1 vol). Au départ de Lyon, 2 vols par semaine seront maintenus. Et sur Tunis, la compagnie passera à  4 vols avec toujours un intérêt prononcé pour la clientèle « loisirs ».

Pour les beaux yeux de Tozeur

Pour marquer les 5 ans de présence de Transavia sur le marché tunisien, son président, Lionel Guérin, a fait le déplacement à  Tunis en compagnie de sa N°2, Hélène Abraham. L’occasion pour le management du transporteur d’annoncer l’ouverture des ventes sur Tozeur à  compter du 24 septembre 2012 en prévision du démarrage de ses premiers vols de la saison le 29 octobre pour les vacances de la Toussaint (deux vols par semaine les lundis et jeudis). La compagnie franco-néerlandaise (émanation du groupe Air France-KLM) avait déjà  tenté l’expérience en 2011 en mettant en place des vols sur la région (lire), avec le soutien financier et la bénédiction de l’Office national du tourisme tunisien (l’ONTT) ainsi que des deux fédérations professionnelles du tourisme (la FTH et la FTAV). La venue en Tunisie de ses deux hauts responsables n’était de toute évidence pas uniquement consacrée à  célébrer l’anniversaire de ses 5 ans, mais aussi à  renégocier l’accord passé avec les autorités touristiques concernant le soutien aux vols sur Tozeur.

Pour Lionel Guérin, il n’y a pas d’équivoque sur le sujet. Interrogé par Destination Tunisie, le PDG de la compagnie a tenu à  rappeler que beaucoup d’opérations conjointes ont été réalisées sur Tozeur et à  Paris avec des campagnes d’affichage. « Malgré cela, c’était difficile » reconnait-il. Quant au soutien financier, Transavia en a légitimement bénéficié « parce que nous avons perdu de l’argent sur Tozeur l’hiver dernier, mais nous avons continué à  maintenir la destination malgré tout parce que la pente était positive ». Initialement, l’opération-test devait se dérouler sur les mois d’octobre, novembre et décembre. Vus les résultats encourageants, les vols ont été maintenus finalement jusqu’au mois de mai, le trafic ayant repris. « Mais sans cette aide, nous n’aurions pas pu opérer » tient encore à  souligner le patron de la compagnie. En réalité, il s’agissait de triangulaires Orly-Djerba-Tozeur « pour minimiser les risques » (sauf durant les fêtes de Noël et les vacances de février où les vols étaient directs). « Au-delà  de la compensation financière, il fallait que l’on fasse ensemble de la promotion de Tozeur pour la faire encore plus connaître à  l’extérieur pour expliquer la richesse de la région et des circuits mer-désert pouvant être organisés » a conclu Lionel Guérin.

L’implication de Transavia a donc été totale et a convenu à  tout le monde puisqu’elle a participé à  stimuler une région sinistrée sur le plan touristique en 2011. Sauf que depuis, la situation ne s’est toujours pas améliorée. Avec le renouvellement du partenariat avec la compagnie, le tourisme dans la région aurait tout à  y gagner, d’autant que l’ONTT a déjà  engagé une campagne publicitaire dans la presse professionnelle française notamment axée sur la région de Tozeur.

Par ailleurs, la compagnie serait intéressée par une autre région entre 2013 et 2014. Si rien n’a filtré et que ses responsables ont jugé que la question était confidentielle, il se pourrait que Tabarka soit le prochain aéroport à  être desservi par Transavia puisqu’à  la base, l’accord passé avec les opérateurs touristiques tunisiens en 2011 concernait justement la Cité du Corail qui, elle aussi, aurait besoin d’un bon coup de fouet aérien. Confirmation à  demi-mots d’Hélène Abraham : « nous regardons tous les aéroports tunisiens et la perspective de croissance de notre flotte va nous permettre de mettre plus de vols entre la Tunisie et la France et tous les aéroports nous intéressent ».

Hédi HAMDI



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Economie : les hôtels brillent par leur absence en bourse

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Malgré les innombrables avantages que représente l’introduction en bourse, aucune entreprise -à  une exception près- œuvrant dans le secteur hôtelier en Tunisie, cruellement frappé par le surendettement, n’est cotée en bourse. Pourtant, la cotation, en elle-même, assure un moyen de financement permettant l’augmentation des fonds propres, la réduction des dettes ainsi qu’une meilleure rentabilité. Et ce n’est pas tout : elle permet à  la société cotée de donner de la valeur à  ses actifs, de trouver d’autres sources de financement et d’augmenter sa notoriété dans le sens où l’introduction est synonyme de bonne santé de la société.

La Bourse de Tunis n’inclut aujourd’hui qu’une cinquantaine de sociétés dont la capitalisation boursière est en deçà  de 25% du PIB national. Mohamed Fadhel Abdelkafi, Président du Conseil d’Administration de la Bourse de Tunis, a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue hier, que 5 nouvelles sociétés opérant dans divers secteurs d’activité seront prochainement introduites en Bourse. Or, aucune parmi elles n’appartient au secteur hôtelier. Le président du conseil a fait remarquer que le non représentativité de quelques secteurs, tels que celui de tourisme ou de l’agriculture, est l’héritage d’une économie exclusivement financée par l’endettement. «Le problème, c’est qu’un entrepreneur, quelque soit son domaine d’activité, pense toujours à  la banque avant la Bourse», a-t-il affirmé.

Et pourtant, en dépit de la conjoncture, les résultats des sociétés cotées au premier semestre 2012 ont progressé de 35% et la grande majorité d’entre elles ont poursuivi la distribution de dividendes. Ce qui devrait donner à  réfléchir à  certains hôteliers.

NAD



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Néji Ben Othman, une touche British dans la capitale française

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Il n’a pas encore posé ses valises en France mais avenue de l’Opéra, au siège de l’ONTT à  Paris, on l’attend pour les toutes prochaines semaines, le temps pour lui de conclure les affaires encore en instance à  Milan, son ancienne affectation, où il y occupait depuis un an le poste de représentant général pour l’Italie.

Néji Ben Othman, 52 ans, vient d’être muté (lire) par son administration centrale au poste de représentant général en charge du marché français. Son style discret et son flegme British font qu’il est peu connu de la majorité des professionnels du tourisme tunisien. C’est cependant son tempérament, sa manière d’agir. Par contre, ceux qui ont eu l’occasion de le côtoyer de près savent qu’il est redoutablement efficace dans son métier mais qu’il ne le crie pas sur tous les toits à  chaque opération réussie.

Diriger l’ONTT à  Paris est peut-être pour lui la plus grande responsabilité qui lui a été confiée jusqu’à  présent, mais ce n’est sans doute pas la plus difficile. Car des postes à  l’étranger, il en a déjà  occupé plusieurs par le passé durant des périodes délicates.

Néji Ben Othman intègre la fonction publique en 1990. Il est recruté par l’ONTT à  la direction des Etudes. Titulaire d’une maîtrise de Littérature et Civilisation américaines et britanniques, obtenue en France (universités d’Avignon et de Montpellier), c’est un parfait trilingue.

Avec un tel profil, c’est tout naturellement que, pour son premier poste à  l’étranger, on le nomme en 1993 au Canada avec la mission d’ouvrir un bureau à  Montréal et d’imposer la Tunisie dans la carte des destinations touristiques des Canadiens. Il y restera 5 ans et rentrera à  Tunis avec un pincement au cœur pour n’avoir pas vu se créer une ligne aérienne directe entre le Canada et la Tunisie.

En 2001, il est de nouveau mandaté pour diriger une représentation à  l’étranger. Cette fois, c’est à  Londres qu’il est nommé. Il n’y restera cependant qu’un an avant de revenir à  la direction du Marketing à  Tunis. En 2004, il est de nouveau nommé en tant que représentant de l’ONTT pour les 4 pays scandinaves avec siège à  Stockholm. Il y demeurera jusqu’en 2008 avant d’être muté à  Londres, encore une fois pour une année.

De retour à  Tunis, il intègre la direction centrale de la Promotion au poste de directeur de la Publicité, de l’Edition et de l’Evaluation, jusqu’en 2011 où il repart à  l’étranger en tant que représentant général pour l’Italie et une énorme responsabilité, celle de stabiliser un marché en pleine déroute après la révolution.

Désormais à  Paris, sa mission sera d’améliorer les performances et le positionnement de la destination sur son premier marché émetteur. La tâche est grande au vu notamment de la conjoncture exceptionnelle qui marque les relations politiques et idéologiques tuniso-françaises. Mais ce commis de l’Etat semble avoir les épaules suffisamment solides pour supporter le poids de la charge touristique qu’on lui a confiée.

Hédi HAMDI



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Village touristique arabe à  Tabarka et école hôtelière chinoise à  Aïn Draham ?

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L’Organisation arabe du Tourisme (OAT) a fait part de son intention de construire d’un village touristique arabe qui comportera des pavillons reflétant les spécificités architecturales de tous les pays arabes.
Au cours d’une rencontre qui a réuni, aujourd’hui à  Tunis, le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, et le président de l’OAT, Bender Ben Fahd Al Fahid, des représentants de l’organisation ont présenté des maquettes du projet dont le lieu d’implantation exact n’a pas encore été décidé mais qui devrait, selon toute vraisemblance, être édifié à  Tabarka et Aïn Draham.

Outre les pavillons consacrés aux pays arabes, le projet comporte des aires de services, un centre d’études et de recherches biologiques et environnementales, des hôtels, des aires de divertissement, des espaces de loisirs pour enfants, un centre commercial et des restaurants.

Au cours d’une conférence de presse, le président de l’OAT a déclaré que ce village -qui respectera les spécificités de l’architecture arabe- sera implanté sur une superficie estimée entre 100 et 460 mille mètres carrés.

Le ministre du Tourisme et le président de l’OAT avaient visité, jeudi, les régions de Tabarka et d’Aïn Draham (photos) afin de choisir la zone qui abritera le projet.
Au cours de cette visite, les deux parties ont examiné la possibilité de transformer l’école touristique d’Aïn Draham en un centre arabo-chinois de formation dans les métiers du tourisme et de l’hôtellerie afin de permettre aux compétences tunisiennes et arabes de répondre aux attentes du touriste chinois.



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Djerba: disparition de l’hôtel Azurea

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L’hôtel Azurea à  Djerba (153 chambres, déclassé en 3 étoiles), vient d’être vendu aux enchères suite à  une décision de justice. Appartenant initialement à  Lotfi Jemaïel, l’établissement, situé en deuxième zone par rapport à  la mer, a finalement trouvé preneur après un deuxième tour d’appel d’offres. A la base, l’hôtel, ouvert en 2007, était endetté à  hauteur de 9 à  10 millions de dinars auprès des banques. Nous croyons savoir que ses créanciers ont accepté de le céder pour 5 MD. C’est finalement l’hôtelier Jalel Henchiri qui l’a racheté. Henchiri n’est autre que le propriétaire de l’hôtel Meninx (270 chambres en 3 étoiles) qui se situe exactement à  côté de l’Azurea. En conséquence, le nouvel acquéreur va en faire un seul et unique hôtel qui portera le nom de Riad Meninx avec désormais un accès direct à  la mer pour les résidents de l’ex-Azurea.
L’ouverture de l’établissement est prévue pour le 1er avril 2013 après des travaux de rafraîchissements des bâtiments nouvellement acquis qui devraient permettre d’offrir un produit aux normes 4 étoiles.



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Park Inn et Radisson : réajustements attendus en Tunisie

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Le groupe hôtelier Carlson Rezidor s’apprête à  procéder à  un changement de plusieurs de ses enseignes en Tunisie. A Djerba tout d’abord, il serait question que l’actuel hôtel Park Inn change de nom pour devenir Radisson Blu Ulysse à  partir du mois d’octobre 2012. A Tunis, le groupe va également gérer un tout nouvel hôtel situé dans le quartier Lafayette sous l’enseigne Radisson Blu en 2014. A Hammamet, le Grand Hôtel est actuellement en travaux de rénovations dans la perspective d’une réouverture en 2013 sous l’enseigne Radisson Blu Hammamet avec 274 chambres. Et à  Sousse, l’ex-Abou Nawas Boujaâfar, racheté par Habib Bouslama (Nahrawès), portera lui aussi l’enseigne Park Inn lors de sa réouverture après rénovation en 2014.



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A Paris, le tourisme tunisien souffle le chaud et le froid

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Les professionnels du tourisme tunisien sont actuellement sur le pied de guerre. Du 18 au 21 septembre à  Paris, ils tentent de défendre ce qui devient de plus en plus indéfendable : la destination Tunisie et son tourisme.

A l’occasion de l’IFTM (ex-Top Resa), le premier salon touristique professionnel français, les opérateurs tunisiens se sont retrouvés hier sur le stand édifié à l’occasion par l’ONTT sur 154 m² dans la zone consacrée aux destinations de l’Europe et du bassin méditerranéen. Malgré ce déploiement d’efforts et la mobilisation constatée, « le coeur n’y est pas vraiment, mais personne ne baisse les bras » analyse le directeur commercial d’un hôtel à  Hammamet. Car à  Paris, l’actualité tuniso-tunisienne et les dernières péripéties survenues dans le pays ont eu un impact direct sur la bonne marche des affaires touristiques tuniso-françaises.

Continuer d’y croire

Alarmistes, plusieurs tours-opérateurs ont déjà  fait état d’une chute des ventes : »alors que nous faisions environ 200 dossiers par jour, nous sommes tombés depuis vendredi [date des incidents à  l’ambassade des Etats-Unis] à une dizaine de réservations uniquement, presque comme au moment de votre révolution en janvier 2011″ nous a déclaré Laurent Abitbol, président-directeur général du T.O Voyamar. Mais tout le monde continue d’y croire et beaucoup pointent du doigt les médias français « qui n’ont pas été tendres dans le traitement des faits divers qui secouent la Tunisie et n’ont fait qu’enfoncer le clou » pour reprendre l’expression du directeur commercial d’une chaîne hôtelière.

Un hôtelier de Djerba pourtant ne cède pas à  la panique et « refuse de jouer le jeu des T.O qui, selon lui, sont prompts à  vouloir démoraliser les troupes afin de faire encore pression sur les prix ». Mais il est cependant des signes qui ne trompent pas: la saison hiver s’annonce particulièrement rude au vu des annulations constatées et de la stagnation des réservations. « Nous avions des groupes très importants de clients du 3e âge prévus pour cet hiver, j’ai 15% d’annulations depuis ces 3 derniers jours et je risque d’en avoir encore dans les prochains jours » déplore le directeur marketing d’un hôtel à  Sousse.

Situation d’attentisme

Toujours est-il que la demande en matière d’actions spéciales pour pousser à  la vente sont quasiment à  l’arrêt. Cette situation d’attentisme, propre au marché français, n’arrange les affaires de personne. Sur le stand tunisien, le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, et son staff (notamment le DG et le directeur Marketing de l’ONTT) reçoivent à tour de bras les T.O français qui ne font que leur confirmer leurs craintes pour le tourisme tunisien à  cause de l’instabilité politique et des troubles sécuritaires qui ponctuent désormais le quotidien du pays.

Entre 2010 et 2011, la Tunisie avait déjà  perdu plus de 40% de ses touristes français, passant de 1,385 million à  807.000 entrées. L’été 2012 a permis de combler une partie de cet écart mais par rapport à  2010, l’année de référence, la tendance est demeurée encore largement négative durant les pics de haute saison, ce qui est d’autant plus inquiétant : -31,1% en juin, -23,5% en juillet et -13% en août.

Seuil psychologique

Avant que ne surviennent les incidents de l’ambassade US à  Tunis le 14 septembre, la tendance de l’arrière-saison par rapport à  2010 s’annonçait comme suit: -14,6% pour septembre et -19,3% pour octobre « grâce » à  un autre profil de clientèle, les célibataires, les couples sans enfants et les séniors. Une tendance qui risque cependant d’être encore révisée à  la baisse. Initialement et selon des perspectives établies par la représentation de l’ONTT à  Paris, l’objectif était de repasser une nouvelle fois la barre psychologique du million de touristes français en Tunisie en 2012.

Mais le flou a finalement laissé la place au pessimisme.Dans les rangs des professionnels, la nouvelle affaire des caricatures du journal français Charlie Hebdo qui paraissent aujourd’hui font craindre une nouvelle poussée de fièvre et de nouveaux amalgames idéologiques dont le tourisme sera – comme d’habitude- la première victime collatérale. Ce qui fait dire à  un patron d’hôtel de Sousse: « à  chaque fois que l’on arrive à  soulever un pied, c’est l’autre qui s’enfonce ».

 Hédi HAMDI 
Envoyé spécial à Paris



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Arrêt sur image: tête à  tête de présidents

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Loin des regards indiscrets et sans leurs habituels collaborateurs, ils se sont rencontrés en tête à  tête à  Paris: Rabah Jerad, PDG de Tunisair et Mohamed Frikha, PDG de Syphax Airlines (à  droite). Il est de notoriété publique qu’entre les deux compagnies aériennes, c’est loin d’être l’amour fou. D’autant plus que la compagnie privée aurait demandé aux autorités de tutelle l’autorisation d’effectuer un vol quotidien entre Tunis et Paris, se posant en concurrent direct du transporteur public national.
Entre les deux responsables, le courant semble passer et les discussions allant bon train; reste à  savoir si la hache de guerre dans les affaires sera enterrée ou pas.



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Arrêt sur image : notre ministre discute de l’Open Sky debout

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En marge du salon international pour la technologie du Transport «Innotrans» qui se déroule du 18 au 21 septembre à  Berlin, Abdelkarim Harouni, ministre du Transport (à  g.), s’est vu promettre par Siim Kallas (à  dr.), vice-président de la Commission européenne chargé du Transport, la reprise des négociations avec la partie européenne sur la libéralisation du ciel tunisien, l’«Open Sky», d’ici les mois d’octobre ou de novembre.

Seulement, les chargés de la communication du ministre n’ont eu d’autre photo à  présenter que le cliché ci-contre pris entre les deux hommes qui montre qu’ils étaient tous les deux debout lors de «l’entretien».

Rappelons que la dernière fois que la Tunisie devait participer à  Bruxelles à  des négociations avec l’Union européenne sur l’Open Sky, la délégation en avait été empêchée à  cause d’une grève… à  l’aéroport Tunis-Carthage.



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Fakhfakh sur une corde raide à  Paris

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La partie ne s’annonce pas facile pour lui. Elyès Fakhfakh, le ministre du Tourisme, va donner ce lundi une conférence de presse à  Paris, prévue à  l’origine pour être plus politique que touristique afin de rassurer l’opinion publique française.
Cette conférence était programmée de longue date pour la veille de l’ouverture du salon IFTM (Top Resa), le premier salon touristique français. Or, les événements survenus à  l’ambassade des Etats-Unis à  Tunis le 14 septembre vont de toute évidence monopoliser les débats. En espérant que le ministre se soit parfaitement préparé et qu’il se soit entouré de bons conseillers en communication avant d’affronter les médias français qui ne lui feront de toute évidence pas de cadeau. Affaire à  suivre.



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Coup dur pour le tourisme : les Etats-Unis déconseillent la Tunisie

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A la suite des manifestations survenues à  Tunis face à  l’ambassade des Etats-Unis à  Tunis le 14 septembre, le gouvernement américain a annoncé le rapatriement de son personnel diplomatique non indispensable. Dans la foulée, il a déconseillé à  ses ressortissants de se rendre dans le pays, citant dans un même communiqué la Tunisie et le Soudan !!



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Tunisair récompense son réseau de ventes

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Au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le 14 septembre 2012, la compagnie Tunisair a récompensé ses meilleurs revendeurs sur le marché local. Les 10 meilleures agences primées sont El Manazah Voyages, Syrine Tours,Atlantis Voyages, Achwak Tours, Samir Voyages, Masmoudi Travel, KerkouaneVoyages, International Voyages Services, Ben Guerdane Voyages et Abou HamzaVoyages.

Rabah Jerad, président-directeur général de Tunisair, était personnellement présent à  la cérémonie en compagnie de son management : Nejia Gharbi,Secrétaire générale, Khaled Chelly, directeur général-adjoint Commercial,Faouzi Mouelhi, directeur central du Produit et Mohamed Faouzi Kaâbachi, directeur Délégué général pour la Tunisie. La cérémonie s’est déroulée en présence de Habib Ammar, directeur général de l’ONTT, Mohamed Ali Toumi,président de la FTAV et Mohamed Belajouza, président de la FTH.

M. Jerad a exprimé, dans un discours au nom de Tunisair, « sa gratitude et ses remerciements pour la contribution que ne cessent d’apporter ces grands acteurs de la commercialisation des avions et des sièges de la compagnie nationale ».Cette « gratitude » s’explique par l’augmentation de la part des ventes de Tunisair par le circuit agréé au cours des deux dernières années, soit depuis l’adoption du « nouveau modèle économique », autrement dit le passage à  la commission à  1% et la mise en place de frais de services.

Chez Tunisair, on estime que la relation avec les agences de voyages est une« relation qui se focalise autour d’un secteur vital de l’économie nationale et autour d’un acquis national, en l’occurrence Tunisair, et se doit d’être renforcée, surtout avec les défis de la mondialisation et de l’ouverture descieux, ce qui presse à  plus de collaboration et de partenariat pour affronter les nouveaux défis ». La compagnie publique indique par ailleurs «demeurer attentive à  l’amélioration des ventes et met tous ses moyens,matériaux et humains, pour satisfaire les besoins du marché et des agences,l’agent de voyage en Tunisie demeurant un canal incontournable et un maillon indissociable de la chaîne de distribution des produits de Tunisair».



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Air France lance des « Happy Days » en Tunisie

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On connaissait les « Happy Hour » dans les cafés et restaurants à  certaines heures de la journée, voilà  que la compagnie Air France lance des « Happy Days » sur le marché tunisien sur une période de toute évidence creuse.
A compter d’aujourd’hui, Air France en Tunisie propose à  ses clients une offre tarifaire inédite valable vers 40 destinations à  travers le monde. Les « Happy Days » d’Air France, ce sont en fait des réductions allant jusqu’à  -30% sur les tarifs habituels.

Au départ de Tunis, les « Happy Days » sont mis en vente pour une période limitée du 14 au 30 septembre 2012 et valables pour des voyages jusqu’au 31 mars 2013. « Avec cette offre attrayante, en classe Voyageur, les clients peuvent allier confort et qualité au meilleur prix » estime la compagnie française dans un communiqué.

Sur l’Europe, il est possible de se rendre à  Berlin à  600 dt TTC au lieu de 770 dt TTC ou bien Copenhague, Helsinki ou Stockholm à  700 dt TTC. Pour une escapade à  Paris, on ne paiera que 400 dt TTC.

Les voyages transatlantiques, New York et Montréal sont respectivement proposés à  1 300 dt TTC au lieu de 1 490 dt TTC et à  1 290 dt TTC au lieu de 1 640 dt TTC. Pour Miami, c’est 1 300 dt TTC. Si vous optez pour l’Amérique Latine ou l’Asie, vous partirez à  Rio de Janeiro en « Happy Days » à  1 720 dt TTC ou encore à  Shanghai à  1 320 dt TTC.



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Le Kuriat vend ses bijoux de famille

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L’hôtel Kuriat Palace à  Monastir, placé sous administration judiciaire, cherche à  vendre une partie de son patrimoine foncier pour rembourser ses créances bancaires. Naoufel Bouzgarou, l’administrateur, a annoncé la mise en vente de deux lots de terrains sis à  Monastir, l’un entre la plage et l’aéroport et l’autre devant l’aéroport. Les deux parcelles sont à  vocation touristique, commerciale ou d’habitation.



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Happy Days n’est plus sur le Byblos

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La société de gestion hôtelière Happy Days (Karim Mlika) n’a pas exploité cet été l’hôtel Byblos (Lotfi Ben Salah) à  Hammamet. En cause, un différent juridique entre les 2 entreprises. Le tribunal de première instance de Tunis a prononcé la résiliation du contrat en gérance libre avant son terme.



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La BAD recommande l’Open Sky à  la Tunisie

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Dans un récent rapport intitulé « Tunisie : défis économiques et sociaux post révolution », la Banque Africaine de Développement (BAD) a suggéré à  la Tunisie de conclure l’accord d’« Open Sky » avec l’Union européenne afin de promouvoir son secteur touristique.
à‰laboré sous forme de recommandations ayant pour but d’aider le pays à  relever les défis du développement de ce secteur clé de l’économie tunisienne, le rapport a mis en avant la nécessité d’améliorer mais aussi de diversifier les produits touristiques, condition essentielle au développement d’un tourisme à  forte valeur ajoutée. à‰voquant par ailleurs la situation politique en Tunisie, la BAD a fortement recommandé de rassurer les potentiels touristes quant à  la stabilité du pays.



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Vers un tourisme à  la bavaroise

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Un programme de coopération touristique entre la Tunisie et la région de la Bavière engagé en juin dernier serait achevé en novembre prochain. Le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, s’est entretenu récemment avec deux ministres de l’à‰tat fédéral de la Bavière, en visite officielle en Tunisie, et qui ont fait part de leur volonté de mettre à  la disposition de notre pays l’expertise bavaroise en matière de protection de l’environnement, de la préservation des ressources hydrauliques ainsi que la promotion des hôtels écologiques.
Le programme de coopération inclut, en outre, un microprojet de coopération entre la Bavière et l’île de Djerba portant sur la formation d’inspecteurs de la qualité des services.



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Un parc national à  Dghoumès en 2013

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Un projet de tourisme écologique à  Dghoumès est en cours de réalisation. Situé dans la région de Tozeur (délégation de Degueche) sur 8000 hectares, il fait actuellement l’objet d’une étude conduite par la Banque Mondiale en collaboration avec plusieurs ministères. L’ouverture est prévue en 2013 à  des fins également de gestion durable des richesses et de préservation du genre biologique. Le parc, créé par décret du 29 mars 2010, disposera également d’un éco-musée. Le droit d’entrée a été fixé à  2 dinars pour les adultes et 500 millimes pour les enfants, sachant que les Tunisiens bénéficient de gratuités d’accès lors des jours fériés.



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Metin Gözüaçik, directeur général régional de Turkish Airlines pour la Tunisie

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Rencontre avec Metin Gözüaçik, directeur général régional de la compagnie pour la Tunisie, pays qu’il a rejoint il y a 15 mois après avoir été en poste à  Rotterdam en Hollande.

Installée en Tunisie depuis 1988, Turkish Airlines assure entre Istanbul et Tunis durant la saison été jusqu’à  9 vols par semaine (un quotidien + 2 vols le mercredi et le vendredi). A l’échelle internationale, le transporteur public turc connaît un véritable boom avec une flotte de 197 appareils et 200 destinations dont 30 rien que sur l’Afrique.

Turkish Airlines a annoncé une progression au cours des 6 premiers mois de l’année de 19% de ses passagers. Cette croissance a-t-elle été la même sur le marché tunisien ?

En 2011 par rapport à  2010, je pense que nous sommes la seule compagnie aérienne à  avoir augmenté le nombre de nos passagers.

Quelle est votre part de marché par rapport aux autres compagnies aériennes tunisiennes qui opèrent sur la même ligne, à  savoir Tunisair et Syphax Airlines (en régulier) et Nouvelair (en charter) ?

Nous ne regardons pas les chiffres de Tunisair, nous sommes des compagnies proches comme la Tunisie avec laquelle nous avons des points communs. Il n’y a qu’à  voir nos drapeaux respectifs. Nous avons aussi les mêmes traditions et coutumes. Tunisair se porte bien sur Istanbul sur laquelle elle réalise un vol quotidien. Pour ce qui concerne Syphax, c’est une nouvelle compagnie privée et cela se passe comme chez nous : le privé qui n’existait pas est arrivé aux côtés de Turkish Airlines. J’espère que c’est mieux pour tout le monde car la concurrence est nécessaire.

A part Tunis, n’avez-vous pas en projet de vous développer sur d’autres aéroports de l’intérieur et notamment Enfidha qui est géré par des Turcs ?

Les Tunisiens aiment Istanbul pour les voyages de noces, le shopping, les visites culturelles et historiques. Nos passagers préfèrent Tunis et même Tunisair n’opère pas au départ d’Enfidha vers la Turquie. A l’avenir, nous y penserons peut-être de la même manière que nous avons pensé à  Djerba l’année dernière mais nous n’avons pas obtenu l’autorisation.

L’Office du tourisme tunisien ouvre un nouveau bureau à  Istanbul. Cela représente-t-il une nouvelle opportunité pour vous ?

Entre la Tunisie et la Turquie, tout se qui est entrepris marche parce qu’il existe de très bons contacts entre nous. Quand les Turcs viennent en Tunisie, ils n’ont pas besoin de visa et voyagent donc à  l’aise. C’est la même chose pour les Tunisiens qui ne sont pas soumis à  un visa d’entrée en Turquie. Quand ils voyagent vers Istanbul, c’est comme s’ils voyageaient vers une région de l’intérieur.

Existe-t-il des restrictions de vols entre la Turquie et la Tunisie ?

Non, il n’y en a pas. Nous avons par exemple demandé trois fréquences supplémentaires, l’aviation civile tunisienne nous les a accordées. Au niveau de notre aviation civile, je pense qu’il n’y a pas de restriction non plus.

Pour votre programme hiver, allez-vous réduire les 9 dessertes actuelles?

Notre siège nous demande de mettre en place 10 vols par semaine. Personnellement, j’ai répondu que 10 vols ne pourront pas être rentables et j’ai préféré 7 vols hebdomadaires car il y a une diminution du nombre de passagers en hiver. Mais l’été prochain, on appliquera 10 vols par semaine.

Concernant vos relations avec les agences de voyages, vous avez été la dernière compagnie à  passer à  la commission de 1% et au système de frais de services. Comment se passent les relations entre vous ?

Nous avons de bons contacts entre nous et comme vous l’avez dit, au lieu de la commission, nous sommes passés aux frais de services qui sont les mêmes chez nous et chez les agences pour tous les vols. Plus de 400 agences de voyages vendent Turkish Airlines en Tunisie et nous les regardons comme des partenaires. S’ils offrent de bons services, nous allons également en profiter.

En tant que membre de Star Alliance, qu’offrez-vous à  travers vos programmes de fidélisation à  vos passagers tunisiens ?

Nous avons un programme de fidélisation qui s’appelle Miles & Smiles. Les points cumulés peuvent être utilisés par exemple sur Lufthansa ou toute autre compagnie membre de l’alliance. Cela donne également des avantages vers 970 destinations.

Au vu des performances de votre compagnie à  l’échelle internationale, peut-on parler d’une recette Turkish Airlines ?

Depuis 8 ans, nous avons en Turquie un important développement de l’économie. En parallèle, Turkish Airlines s’est également développée. Nos avions sont de nouvelle génération ayant une moyenne d’âge de 6 ans, nous avons une bonne équipe et nous avons franchi une importante étape.

Propos recueillis par
Hédi HAMDI



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Quand l’île Maurice remet en question le « All Inclusive »

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Le débat sur le « All Inclusive » n’est pas propre à  la Tunisie, loin s’en faut. Sauf qu’à  Maurice, la question n’est plus un simple débat mais presqu’une polémique en raison des propos tenus par le premier responsable de l’administration du Tourisme, Robert Desvaux, président de l’Office du Tourisme, qui demande aux hôtels 5 étoiles d’abandonner le « All Inclusive ». Voici son raisonnement paru sur le site Ile Maurice – Tourisme Infos, à  méditer :

« Pour Robert Desvaux l’offre « all inclusive » dans des établissements cinq étoiles à  l’île Maurice est « totalement incompatible avec l’image haut de gamme qui a fait la notoriété de la destination ».

Robert Desvaux, qui s’appuie sur les résultats d’une étude de perception faite sur le marché français, estime que la « crème de la crème » de l’hôtellerie mauricienne doit continuer à  offrir à  sa clientèle « une offre d’exception, mettant en avant la qualité et le savoir mauricien à  son plus haut niveau »

Le président de l’Office du Tourisme de l’île Maurice, qui n’est pas contre le « all inclusive » dans les établissements 4 et 3 étoiles, estime que « l’île Maurice jouera mieux sa carte de destination d’exception si ses établissements hôteliers les plus côtés sur le plan international « résistent à  la tentation all inclusive », cheval de bataille de certains des TO qui programment l’île Maurice sur le marché français.

Rester exclusif dans le haut de gamme

Pour Robert Desvaux, l’enjeu est de taille. « Il est un fait que le transfert des touristes vers l’île Maurice de nos principaux pays émetteurs coûte cher. Pour le prix d’un tel voyage il est nécessaire que ceux qui optent pour un séjour dans un établissement cinq étoiles puissent bénéficier de prestations hors normes, bien en ligne avec ce que nous prônons à  travers le monde dans nos campagnes de communication/marketing. L’île Maurice, dans un environnement de plus en plus concurrentiel, n’a pas d’autre choix que de rester exclusif dans le haut de gamme ».

Le président de la MTPA, qui se dit déterminé dans sa démarche, entend, par cette nouvelle initiative, qui suscite déjà  l’adhésion de plusieurs opérateurs hôteliers, « consolider l’image haut de gamme de l’île Maurice » et positionner la destination « comme une destination d’exception dans cette partie du monde ».

Source : Ile Maurice – Tourisme Infos



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Commissaires régionaux au Tourisme: qui reste et qui s’en va?

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La direction générale de l’ONTT a décidé la nomination des nouveaux commissaires régionaux au Tourisme suivants :

-Tunis-Les Côtes de Carthage: Fayçal Jebari [photo ci-contre] (en remplacement de Mohamed Jerbi)

-Yasmine Hammamet : Besma Zine El Abidine (en remplacement de Bassem Ouertani)

-Nabeul-Hammamet: Wahid Ben Youssef (en remplacement de Naceur Laribi)

-Tozeur : Mohamed Sayem (en remplacement de Wahid Ben Fredj)

-Sousse : Foued El Oued (en remplacement de Wahid Ben Youssef)

-Tabarka : Anouar Boukhari (en remplacement de Salah Kassame)

-Mahdia : Mohsen Boussofara (en remplacement d’Ahmed Kalboussi)

-Bizerte : Chekib Chakroun (en remplacement de Souheil Ben Hamda)

-Gabès : Abdessalem Sellami (en remplacement Sadok Belhaj Slama)

-Tataouine : Abdessalem Mejaï

A noter par ailleurs que le poste de Commissaire régional au Tourisme de Djerba-Zarzis est à  ce jour encore vacant.

Dans les autres régions (Tunis-Sud, Monastir, Sbeïtla, Kairouan et Sfax), les anciens commissaires sont maintenus à  leurs postes.

Lire aussi :

ONTT : le torchon brûle dans les régions

Commissaires au Tourisme : nominations et contestation



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Tunisair : qui part à l’étranger ?

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La compagnie Tunisair vient de procéder à  la nomination de nouveaux représentants à  l’étranger qui devraient prendre officiellement leurs fonctions à  compter du 1er octobre 2012. Ces nominations concernent tout d’abord deux représentations générales : l’Italie, avec la nomination de Mohamed Farhat (photo ci-contre) à  Rome (il était jusqu’à  présent en poste à  Vienne avec titre de représentant pour l’Europe centrale) et la Suisse, avec Hichem Gader (ingénieur informatique à  la direction des Ressources humaines) avec siège à  Genève. Pour la Turquie, c’est Fatma Ben Guiza (directrice de la Communication) qui a été nommée avec poste à  Istanbul.

Plusieurs représentants régionaux ont également été affectés : à  Paris (Amel Aboudi), à  Toulouse (Rym Baccouche), à  Milan (Wafa Yousfi) ainsi qu’à  Benghazi (Fehmi Ben Badr). Plusieurs chefs de centres d’exploitation, administratif et financier ont également été nommés ainsi que deux nouveaux chefs d’escale (à  Tripoli et à  Jeddah).

A noter que ces nominations (exception faite de Mohamed Farhat qui est muté) sont intervenues pour la première fois suite à  un concours interne au cours duquel les candidats ont passé un test d’anglais ainsi qu’un entretien face à  une commission composée du PDG, des deux DGA ainsi que des directeurs centraux de la compagnie.

Cependant, le ministère du Transport aurait émis des réserves concernant certains candidats. La liste des représentants publiée par la direction générale en a sans aucun doute tenu compte.



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Un Top Resa sans représentant de Tunisair !

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Le stand Tunisie au prochain salon touristique de Paris (Top Resa / IFTM) qui démarre le 18 septembre 2012 sera marqué par un absent de taille : le représentant général de Tunisair pour la France. Ali Miaoui vient en effet d’être interdit de voyage par la justice dans le cadre de l’enquête sur un emploi fictif accordé à  Saloua Mlika, proche de Ben Ali, au bureau de Tunisair Paris à  partir de la fin des années 90 jusqu’à  2011. Si la justice doit certes suivre son cours, il est tout de même surprenant d’empêcher un cadre supérieur de la compagnie qui a répondu aux précédentes convocations du juge chargé du dossier d’exercer ses fonctions. Rappelons que deux anciens PDG de la compagnie ainsi qu’un haut dirigeant sont actuellement en détention dans le cadre de cette même affaire.



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Bizerte : quel avenir pour Sidi Salem

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L’hôtel Sidi Salem à Bizerte cherche un repreneur.

L’établissement de catégorie 2 étoiles se trouve être situé dans un lieu stratégique, derrière le Nautilius, la composante immobilière du grand projet du port de plaisance Bizerte Cap 3000.

Selon certaines informations, l’hôtel serait en passe d’être racheté justement par le promoteur de Bizerte Cap 3000 pour en faire une clinique de chirurgie esthétique destinée aux touristes.

Rappelons par ailleurs que le groupe UFI (hôtels Marco Polo, Green Park et Berges du Lac) possède un lot de terrain quelques centaines de mètres plus loin où il compte édifier un 5 étoiles qui devrait porter l’enseigne Concorde.



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Tunisair : toute la vérité sur le prix obtenu à  Berlin

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A l’occasion du salon aéronautique de Berlin, l’organisme allemand ATMOSFAIR a attribué aujourd’hui à  Tunisair le Prix de la meilleure compagnie aérienne africaine en matière de performance environnementale en fonction de son taux d’émission de CO2 dans l’atmosphère. Le PDG de la compagnie nationale, Rabeh Jerad (à  l’extrême gauche sur la photo), a donc fait le déplacement dans la capitale allemande pour y recevoir cette distinction décernée lors d’une cérémonie officielle. Cependant, si Tunisair est première en Afrique, dans le classement global, elle occupe la 49e position. Cette place est cependant honorable puisque le transporteur public tunisien est classé avant British Airways (50e), Qatar Airways (51e) ou encore Lufthansa (54e). Le classement général comprend 125 compagnies.

Chaque année à  la même époque, ATMOSFAIR rend public un index du transport aérien (AAI) qui compare les 150 plus grandes compagnies aériennes internationales sous un point de vue climatique.

Toutes les compagnies contrôlées ont été en mesure de réduire de 3% leurs émissions de CO2 par passager et par kilomètre. L’organisme explique qu’« en raison de l’augmentation croissante des vols (environ 10%), la quantité totale des émissions de CO2 a augmenté de manière significative.
L’industrie aéronautique est donc, avec le reste de l’économie mondiale, sur la bonne voie pour atteindre l’objectif internationalement convenu de limiter le réchauffement planétaire de 2° C ».

ATMOSFAIR est un organisme à  but non lucratif fondée en 2004 par le Forum « anders reisen » et « Germanwatch », L’indice de performance qu’elle publie permet à  certains voyageurs sensibles aux considérations environnementales de choisir leur compagnie aérienne en fonction de leur empreinte carbonique. Les transporteurs ont été évalués et se sont vu attribuer des points d’efficacité de zéro à  cent. Tunisair en a obtenu 64. Et contrairement à  sa communication officielle, le prix n’a donc pas été attribué sur ses performances d’économie en carburant.



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Golden Tulip à  Hammamet

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Des négociations avancées entre la chaîne Golden Tulip et un hôtel 5 étoiles à  Hammamet sont actuellement à  un stade avancé. Il s’agirait de l’hôtel Oceana lequel avait déjà  été par le passé géré par l’espagnole RIU.



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Officiel : Ritz-Carlton arrive en Tunisie

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La confirmation est venue du bureau régional de Ritz-Carlton à  Dubaï : la chaîne hôtelière américaine va poser sa première enseigne en Tunisie à  Carthage, sur la devanture de l’hôtel Amilcar (lire ). L’établissement est actuellement en cours de rénovation totale et ne devrait ouvrir ses portes qu’en 2014. Sa capacité sera de 129 suites et l’architecture intérieure confiée au cabinet Hirsch Bedner Associates. «Nous sommes honorés d’avoir été choisis par Compagnie Tunisienne de Développement Touristique pour gérer cette propriété incroyable », a déclaré Hervé Humler, président et directeur d’exploitation de la Société Hôtel Ritz-Carlton. « Nous croyons que cette destination magnifique avec sa riche histoire et la diversité culturelle va permettre d’offrir à  nos clients les plus exigeants un lieu unique et passionnant à  explorer quand il ouvrira fin 2014 » stipule le communiqué de Ritz-Carlton.

La chaîne gère actuellement 79 hôtels dans 26 pays et emploie 38.000 salariés. Sur l’Amilcar de Carthage, elle était en compétition avec Kempinsky (lire )

Lire aussi :

Affaire Amilcar : les vrais dessous du dossier



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Khaled Chelly aux commandes de Tunisair Express

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Khaled Chelly, directeur général-adjoint de Tunisair, va assurer l’intérim de la direction générale de la filiale Tunisair Express en remplacement de Hatem Motemri qui a été « démis de ses fonctions » aujourd’hui.

Dans un bref communiqué, le ministère du Transport a en effet annoncé le limogeage de Motemri qui semble faire les frais du grave incident technique survenu la semaine dernière sur l’un des appareils de la compagnie.

En effet, suite à  une panne, un vol charter devant relier Djerba à  Nantes avait enregistré 36h de retard, provoquant de très fortes critiques dans les médias français. Mais entre la panne et la décision administrative, une semaine s’est tout de même écoulée. Hatem Motemri occupait la fonction depuis moins d’une année (lire).

Sur un autre plan, il semblerait désormais que la compagnie devrait être totalement intégrée à  sa maison-mère et ne plus bénéficier de son autonomie commerciale et financière.



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Même disparu, Bourguiba œuvre encore pour le tourisme

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L’ancien palais présidentiel du Leader Habib Bourguiba à  Monastir, transformé en musée baptisé « le musée Beit Bourguiba » ainsi que son mausolée, sont désormais incorporés dans le circuit touristique tunisien. Selon l’agence TAP, le porte-parole de la présidence de la République, Adnen Mansar, a exprimé la volonté que les travaux de réaménagement du palais soient achevés avant le 12 décembre prochain afin que les agences des voyages puissent l’intégrer dans le circuit touristique.
Véritable lieu de mémoire et symbole de l’Histoire du pays, « Beit Bourguiba » abrite 120 boîtes d’archives, 600 albums photos concernant le Leader et qui vont être mis à  la disposition des chercheurs et des historiens dans un pavillon de documentation. Cela représente une opportunité pour les chercheurs de dépoussiérer une phase de l’Histoire moderne de la Tunisie qui n’a pas eu sa chance en termes d’études académiques. Les adeptes du premier président de la République retrouveront dans ce musée une aile où sera exposée sa Rolls-Royce ainsi qu’une armada d’objets personnels. Connue comme une résidence d’été du président Bourguiba, le palais est l’œuvre de l’architecte français Olivier-Clément Cacoub.



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L’Office du Thermalisme change de PDG

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Slaheddine Montassar prend les rennes de l’Office du thermalisme en qualité de président-directeur général de l’entreprise publique.

Conseiller en service publics, il remplace Fredj Daouas parti à  la retraite. M. Montassar était avant cette nomination PDG de la CNAM.



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Pas de string pour les Belges en Tunisie !

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L’Union des Belges de Tunisie (UBT) vient de transmettre à  ses adhérents une recommandation pour le moins originale sur leur tenue de plage. L’UBT conseille en effet à  tous ses compatriotes belges résidents en Tunisie de « porter normalement pour nager à  la mer le maillot traditionnel » en recommandant vivement d’« éviter les strings » !

Plus encore, il est conseillé « pour faire de la marche à  la plage le long de la mer de se couvrir un peu les jambes par un linge ou cache-maillot qui vous couvre jusqu’aux genoux ».

On soulignera également l’autre précieux conseil transmis aux Belges de Tunisie : « évitez de provoquer les quelques Salafistes un peu cinglés ces derniers jours de l’été ».

L’UBT (née officiellement en mai 2012 et présidée par Mohamed Bouraoui Madani) tempère cependant son message en soutenant mordicus que « cette situation n’est pas alarmante. On nous a assuré qu’elle cessera et que l’ordre sera rétabli bientôt ». Authentique !



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Tunisair : 219 vols en un seul jour !

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La compagnie Tunisair se prépare pour le grand jour : le dimanche 2 septembre, elle va totaliser 219 vols en une seule journée, alors qu’elle n’en réalise habituellement qu’une centaine quotidiennement. Déjà  le 25 août dernier, elle avait atteint un pic de 176 vols en une seule journée. Ce rush s’explique par la vague du retour en Europe des Tunisiens résidants à  l’étranger. Rien que sur la France, la compagnie nationale a programmé une centaine de vols au cours de cette phase comprise entre le 20 août et le 5 septembre. Au total, Tunisair a prévu 14.460 sièges supplémentaires, soit 6000 de plus que l’année dernière à  la même époque.Le transporteur assurera 412 vols (65 de plus qu’en 2011) avec un total de 64.510 sièges.



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Aéroport Tunis-Carthage : la foule des grands jours

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Avec le retour des Tunisiens résidants à  l’étranger (TRE) dont le pic de retour est prévu entre le 20 août et le 5 septembre, l’aéroport de Tunis-Carthage connaît une affluence sans précédent, d’autant plus que les vols prévus par Tunisair démontrent que les TRE ont été plus nombreux cette année à  rentrer au bercail pour leurs vacances d’été. Du côté de la compagnie nationale, on se dit « conscient de l’encombrement au niveau des aéroports vu le nombre important de passagers » tout en se voulant rassurant : « Tunisair a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer les départs dans les meilleures conditions, tant à  l’enregistrement qu’à  l’embarquement. Des équipes de renfort ont été ajoutées pour assurer la fluidité des passages et ce en collaboration étroite avec les autorités aéroportuaires (police, douane, aviation civile) pour mener à  bien le retour des concitoyens vers leur destination d’origine ».

Toutefois, la compagnie recommande à  ses passagers d’arriver 3h00 avant le départ du vol car « l’heure limite d’enregistrement est fixée à  moins 60 minutes du départ du vol ».
Tunisair insiste même auprès de ses passagers afin qu’ils se présentent dans les délais et qu’ils se dirigent directement vers les salles d’enregistrement « pour éviter les encombrements aux filtres de police ». Faut-il comprendre entre les lignes du communiqué de Tunisair que le gros du bouchon se situerait donc au niveau du filtre police et douane ?



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Un nouvel hôtel à  Nabeul en septembre 2012

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Le parc hôtelier de Nabeul se consolide par l’ouverture d’un nouvel établissement qui va s’appeler Khayam Garden Beach & Spa. Il s’agit d’un établissement de 4 étoiles de 361 chambres dont 60% offrant une vue sur la mer.

Situé sur un terrain de 4,5 hectares, l’hôtel devrait ouvrir ses portes à  la mi-septembre. Parmi ses particularités en termes d’animation, il disposera d’une piscine dotée d’un toboggan de 9,80 m de hauteur offrant une ligne de glissade linéaire de 34 mètres, outre un centre de Spa qui devrait être exploité par la société Five Senses.

L’hôtel n’est en réalité que l’ex-Prince qui a été racheté en 2010 par la chaîne Khayam Hôtels (propriété de Sonia Bouricha) qui l’a totalement transformé et rénové. Il sera dirigé par Naceur Bouricha et Heykel Akrout tandis que la partie commerciale a été confiée à  Hatem Romdhane, directeur général des hôtels Omar Khayam et Dar Khayam appartenant au même groupe à  Hammamet Nord. La chaîne porte ainsi sa capacité hôtelière à  1042 chambres sur un rayon de 6 km.



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Thomas Cook et Jet tours à  Zarzis

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Pour lancer sa saison hiver 2012/2013, le voyagiste français Thomas Cook avec sa filiale Jet tours organisent à  partir du 9 septembre 2012 des sessions de formation pour leurs agents et responsables des agences de voyages de leurs réseaux de distribution intégrés, affiliés & enseignes et externes en Tunisie. Cette semaine de formation intitulée « Workshop Destination » aura lieu à  l’hôtel Odyssée à  Zarzis et rassemblera en deux sessions 320 agents de voyages Thomas Cook et Jet tours, intégrés ou affiliés, en provenance de toute la France. L’opération se déroulera en partenariat avec Tunisair et l’ONTT.



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Opération « So Crazy » au Salammbô Hammamet

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Pour présenter sa saison hiver 2012-2013 à  ses agences externes, le voyagiste français Jet tours organise un week-end « So Crazy » au Club Eldorador Salammbô (Jinène El Hammamet) du 28 au 30 septembre. 130 agents de voyages seront invités pour se former aux nouveautés et priorités de Jet tours pour l’hiver : nouveaux circuits et destinations, nouvelle offre sur Tozeur et ses environs ou vers le Canada, en sur-mesure avec Au cœur du Monde, nouveaux hôtels et séjours proposés par la marque. Au programme : quiz sur la nouvelle collection de brochures Jet tours, suivis d’une soirée » so so so crazy… » (Source : Tour Hebdo).



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Dr Khaled Nabli, PDG de la clinique Essalem à  Sousse : «Notre région possède tout ce qu’il faut pour accueillir les patients étrangers»

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Le tourisme de santé est loin d’être le pré carré de la chirurgie esthétique. En effet, en la matière, il s’agit plutôt de développer des compétences et des services multidisciplinaires qui soient capables de répondre aux différentes demandes d’une clientèle étrangère de plus en plus exigeante. C’est ce qui ressort de notre rencontre avec Dr Khaled Nabli, ophtalmologiste de formation, président-directeur général de la clinique Essalem à  Sousse et président de la Chambre syndicale nationale des établissements sanitaires privés de Tunisie. Titulaire d’un master en management de la qualité des soins dans les établissements de santé, le Dr Nabli a entamé, depuis 2006, une démarche qualité au sein de sa clinique qui lui a permis d’être la première et la seule clinique à  obtenir la certification ISO 9001 dans la région du Centre en mars 2010.

Les touristes (maghrébins et européens) font-ils partie de votre public cible ?
Tout à  fait, les touristes représentaient 18% de notre chiffre d’affaires qui a baissé après les événements de l’année dernière. C’est un public qui fait confiance à  nos établissements sanitaires et qui n’accepte plus de subir une évacuation sanitaire. Nos visiteurs préfèrent se faire soigner, voire se faire opérer dans nos cliniques. Nous avons ainsi opéré 3 malades (2 Européens et un Canadien) qui souffraient de problèmes du cœur et dont l’état nécessitait une dilatation au niveau des vaisseaux coronaires.

La Tunisie est connue comme une importante destination pour la médecine esthétique, or on constate l’absence de cette spécialité au sein de votre clinique, pourquoi ce choix ?
La chirurgie esthétique n’est pas notre cheval de bataille. C’est un choix qui a été fait en fonction de la disponibilité des compétences. Ceux qui pratiquent cette chirurgie dans notre région le font ailleurs. Au sein de notre clinique, nous avons plutôt développé la chirurgie cardiaque, l’orthopédie avec un plateau bien équipé, la chirurgie digestive, la chirurgie neurologique et la chirurgie ophtalmologique. Il n’en reste pas moins que s’il existe des compétences tunisiennes pour la pratique de la chirurgie esthétique, notre plateau est habilité à  le faire. La chirurgie esthétique vise essentiellement le marché européen. En revanche, toutes les autres pathologies visent à  la fois le marché européen, maghrébin et africain.

Parmi ces trois marchés, lequel est le plus développé chez vous ?
Nos patients étrangers sont essentiellement des Maghrébins. Actuellement, nous sommes entrain de batailler pour avoir notre part des marchés libyen et algérien qui s’accroissent petit à  petit. Nous allons, dans le même cadre, développer, en coordination avec les autorités compétentes (ministère de la Santé, ministère des Transports), un programme pour nous développer vers l’Afrique et promouvoir la coopération Sud-Sud. En effet, nous nous sommes rendus compte, à  l’issue de quelques participations au salon médical de Côte d’Ivoire, qu’il s’agit d’un marché très important demandeur de l’expertise tunisienne en matière de soins médicaux. Plusieurs pays comme la Guinée, le Soudan, le Tchad, le Mali ou la Côte d’Ivoire ont fait part de leur intérêt.

Avez-vous d’ores et déjà  entamé une démarche promotionnelle pour conquérir ces marchés ?
Outre la participation aux salons, nous avons également pris contact avec des décideurs au sein de ces pays (caisses de sécurité sociale, responsables du ministère de la Santé, nos collègues médecins…). De même, l’ouverture, il y a deux mois, d’une ligne aérienne qui relie Tripoli à  Monastir, deux fois par semaine (mardi et jeudi), va certainement servir notre région en matière du tourisme de santé.

En parlant des Libyens, comment avez-vous fait face à  l’afflux de blessés venant se faire soigner dans nos cliniques privées lors de leur révolution ?
Nous avons contribué, comme toutes les cliniques privées tunisiennes, à  accueillir le flux très importants de malades libyens, parfois pour de longs séjours (3 mois). Notre établissement s’est très vite adapté à  cette conjoncture exceptionnelle même si cela s’est fait parfois au détriment de certains patients tunisiens…

Concernant les dettes de ces patients libyens censées être remboursées par l’à‰tat libyen, où en est-on actuellement ?
C’est un vrai problème d’actualité, le volume de ces dettes est de l’ordre de 70 millions de dinars. En tant que président de la Chambre syndicale des établissements sanitaires, j’ai mené toutes les négociations avec les instances libyennes et tunisiennes pour que ce problème soit résolu dans les plus brefs délais.

La ville de Sousse est un endroit typique pour la réhabilitation, cela représente-t-il un atout pour votre clinique ?
Tout à  fait, notre région possède tout ce qu’il faut pour accueillir les patients qui ont besoin de la réhabilitation ou de la rééducation. Il nous reste encore à  développer d’autres créneaux comme les maisons de repos, des spécialités médicales comme les cures de chimiothérapie ou le traitement de l’insuffisance rénale…

Vous êtes certifiés ISO 9001, qui est une certification de qualité des services administratifs. Parlons de l’accréditation qui concerne plutôt la qualité des soins médicaux de plus en plus exigée par la clientèle étrangère. Où en êtes-vous ?
En effet, c’est un programme qu’on appelle « la certification des établissements », connu auparavant sous le nom d’« accréditation des établissements sanitaires » et que nous sommes en train d’élaborer. En Tunisie, il n’existe certes pas d’organisme de certification, alors nous avons pensé, avec d’autres cliniques privées, à  faire appel à  un organisme certificateur étranger pour entamer cette démarche que nous estimons indispensable.

Propos recueillis par
Nidhal Adhadhi



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Pop In Djerba, un festival pour fouetter le tourisme insulaire

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Pop In Djerba est un nouveau festival des musiques pop, rock et électro et va se dérouler du 27 août au 2 septembre sur la plage de Sidi Mehrez à  proximité de l’hôtel Holiday Beach pour une série de concerts live les 28, 29 et 30 août et des Beach Parties où se produiront 21 artistes internationaux parmi les plus enthousiasmants du moment : la star tunisienne Emel Mathlouthi envoutera le public, le néo-zélandais Connan Mockasin interrompra sa tournée mondiale avec Charlotte Gainsbourg pour venir à  Djerba, viendront d’Angleterre les ados surdoués de Egyptian Hip Hop et les punk survitaminés de Fangs, les marocains de Haoussa entre langue traditionnelle et rock festif ravageur, la jeune tunisienne Nawel et sa folk poétique et engagée, l’énergie de Mr Eleganz, personnage détonnant leader du groupe rock français Success, ainsi que la crème des Dj’s house et techno tunisiens, berlinois et parisiens tels que Kais, College, l’auteur de la BO du film culte Drive, Elisa Do Brazil et sa drum’n bass frénétique, Gilb’r, le fondateur du label Versatile pionnier de la French Touch, & Me et Rampa les virtuoses de la house allemande etc. Plus de 8000 personnes sont attendues par les organisateurs sur les rivages de Djerba.

Les billets sont en vente dans les points de vente de l’agence Traveltodo (80 dinars/40 euros) le pass pour les 3 jours. Le ticket pour une journée est de 35 dinars (17,5 euros), sachant que les spectacles de l’après midi seront gratuits et que pour l’accès aux soirées aux Beach Parties, il faudra s’acquitter de 20 dinars (10 euros).

Au départ de Paris, Lyon, Lille, Nantes et Toulouse, le voyagiste Thomas Cook a mis en place des packages qui comprennent vols, hôtels en pension complète, transports et entrées aux 3 concerts live de musique pop-rock sur la Grande scène les 28, 29 et 30 août, ainsi que l’accès illimité à  la Scène plage dédiée aux musiques électroniques pendant toute la durée du séjour.

La première édition de ce festival se démarque par sa volonté d’innovation culturelle dans un pays en pleine mutation. Les échanges culturels auront lieu entre les groupes des deux rives de la Méditerranée qui créeront collectivement de nouveaux morceaux.

Au delà  de la qualité de sa programmation résolument interculturelle, le festival développe une économie créative avec la création d’emplois locaux. Cette première édition sera aussi l’occasion de découvrir un Village citoyen convivial et animé réunissant les associations et artisans locaux, avec comme principales thématiques l’environnement, la citoyenneté, la formation des jeunes, l’accès à  la culture, etc.

À la fois ludique, festif et engagé dans la dynamique de renouveau du pays, Pop In Djerba pro-posera des scénographies originales réalisées par l’artiste plasticien Tony Regazzoni.

Pop In Djerba présente une programmation au croisement des musiques actuelles qui pousse à  la découverte.



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ONTT : ce qui va changer à  l’étranger

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L’Office national du tourisme tunisien vient de procéder à  un mouvement partiel de ses représentants à  l’étranger (lire l’info).

Au-delà  de la nomination des personnes, les ajustements opérés par l’administration centrale sont également le reflet de la politique marketing de la destination.

En effet, l’ONTT ouvre à  la rentrée trois nouveaux bureaux à  l’étranger. Tout d’abord à  Amsterdam où la représentation avait été fermée il y a quelques années pour des raisons de restrictions budgétaires. Le marché hollandais sur la Tunisie demeure potentiellement important malgré des chiffres toujours timides (32.000 touristes entre janvier et juillet 2012). Zeineb Zouaoui, la nouvelle représentante, aura donc du pain sur la planche malgré sa bonne connaissance de la région (elle était basée à  la Haye avant sa nomination).

Seconde constatation : l’ONTT ouvre une représentation à  Istanbul qui sera dirigée par Ahmed Kalboussi (jusqu’à  présent commissaire régional au tourisme de Mahdia). Le marché turc était placé ces dernières années sous la tutelle du bureau de l’ONTT à  Athènes lequel vient d’être fermé. Le marché turc est en effet plein de potentiel malgré les 7000 touristes de ce pays qui ont visité la Tunisie depuis le début de l’année. Mais c’est surtout l’importante capacité aérienne régulière existant entre les deux pays qui a encouragé l’ONTT dans sa démarche. En effet, ce sont pas moins de 3 compagnies qui desservent actuellement Istanbul : Tunisair, Turkish Airlines et Syphax Airlines. Ces lignes devraient par conséquent profiter tout autant aux touristes tunisiens qu’aux turcs.

A Jeddah, l’ONTT va également rouvrir sa représentation sur place. Après l’échec de l’expérience d’un bureau à  Dubaï, le tourisme saoudien vers la Tunisie semble intéresser l’administration du tourisme qui y voit un potentiel non négligeable. La responsabilité du bureau a été confiée à  Slah Ben Dekhil. Et n’en déplaise à  certaines mauvaises langues qui ont vu en cette ouverture un rapprochement politique, le nouveau bureau de l’ONTT sera purement touristique.

D.T



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Qatari Diar à  Tozeur : le projet controversé

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L’Association Tunisienne de la Transparence Financière ATTF vient de publier un communiqué à  travers lequel elle a dénoncé « la gestion douteuse de l’argent public » par le gouvernement tunisien. Le grand projet touristique «Qatari Diar» figure dans la liste des projets controversés. Il a été, selon le communiqué, conclut dans des circonstances douteuses.

L’association s’est dite aussi étonnée de la réapparition de ce projet qui a fait l’objet d’un texte de loi du temps de l’ancien régime (Loi n°2010-38 du 19 juillet 20120), remettant ainsi en cause les conditions de son élaboration et de sa passation. A noter que le projet du complexe touristique avait été adopté en 2010 par la Chambre des députés dissoute après la Révolution du 14 janvier 2011.

 NAD



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Carthage : menace sur l’archéologie

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Carthage est une ville enracinée dans l’Histoire, dotée d’un gigantesque réservoir archéologique qui témoigne de siècles de civilisations. Malgré son importance historique, la région ne cesse cependant de subir les ravages d’un immobilier anarchique. Tel est le cas de la région de Carthage Mohamed Ali située à  l’entrée ouest de la ville. Cette zone est archéologiquement riche et abrite des espaces boisés classés, mais connaît un très fort exode populaire depuis la révolution. Un exode qui pourrait faire disparaitre 48 hectares d’espaces archéologiques et 9 forêts d’ici un an et qui seraient remplacés par des espaces anarchiques.

Contacté par l’agence TAP, un responsable à  la municipalité de Carthage affirme que ce sont quelques courtiers qui ont illégalement vendu des fonds immobiliers qui sont à  l’origine du problème. Il a ainsi appelé les autorités publiques à  reprendre les choses en main et à  trouver les moyens nécessaires pour endiguer ce fléau et préserver la région, prévenant que toute urbanisation est désormais irréversible.

 NAD



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Sousse prépare son Premier Salon des équipements d’hôtels, restaurants, cafés et agencement

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La ville de Sousse accueillera du 7 au 11 novembre prochain le premier salon international des équipements d’hôtels, restaurants, café et agencement « SEHRA MED ». Ce rendez-vous, qui sera le premier de son genre organisé à  la perle de Sahel, se veut être un carrefour d’échange, un espace de publicité, un lieu de rencontre des professionnels du secteur mais aussi un salon des services touristiques, de l’hôtellerie, de la restauration de la caféterie…

Le choix de la région du Sahel est loin d’être arbitraire, celle-ci renfermant trois gouvernorats et de surcroit connue comme l’un des pôles touristiques dans le pays dotée d’une place importante dans tout le système touristique tunisien, ainsi qu’une notoriété internationale. Le salon va permettre d’exposer dans des aires thématiques. Il y aura ainsi, le carré de la boulangerie et de la pâtisserie, le carré des produits agroalimentaire et de boissons, le carré de l’art de table qui reste toujours pas très développé en Tunisie, ainsi que le carré de la caféterie.

 Le secteur touristique sera représenté par le carré des équipements et de matériels pour les hôtels qui est un espace dédié aux fabricants et aux revendeurs de matériels de cuisson, de réfrigération, de solutions de traitement d’eaux, de repassage, de vêtements professionnels… outre le carré d’équipement de salle et d’hôtellerie et le carré de sport, loisir et nautisme.

Les tours opérateurs, les chaines hôtelières, les agences de voyages, les compagnies aériennes, les compagnies maritimes, les banques, les assurances, les bureaux d’études…..vont, de leur part profiter d’un espace d’affaire B to B.Ce rendez-vous prometteur pour le tourisme tunisien figure parmi les rares rendez-vous spécialisés qui sont décentralisés.

 NAD



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La révolution a-t-elle servi le tourisme français vers la Tunisie ?

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Connu depuis des années comme étant le premier client européen du tourisme tunisien, le touriste français a fait défection cette année (-30% par rapport à  2010). Comment peut-on expliquer cette récession du marché alors qu’au même moment, la destination a assisté à  un retour en force des Allemands et des Russes notamment ?
La réponse est complexe car une multiplicité de facteurs d’ordre locaux, internationaux, économiques, politiques… s’entrecroisent et rendent les Français réticents envers la Tunisie.Essayons de restreindre un peu notre champ de recherche en nous focalisant sur un des facteurs primordiaux et qui peut agir sur le choix des Français, à  savoir la perception qu’ils ont de la Tunisie post-révolution. Quel est l’effet de la perception de la révolution colporté par les Français sur leur choix de venir en Tunisie ?

Un sondage récemment réalisé par le groupe tunisien d’études marketing 3 C Etudes sur un échantillon 569 individus, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, apporte des éclaircissements sur le sujet.

Touriste français quel profil ?

La Tunisie est la destination préférée des personnes âgées. Selon ce sondage, plus on est âgé et plus on a de chance de visiter plus souvent le pays du jasmin. Ainsi, la fréquence de visite varie de 1.7 chez les femmes de 15 à  24 ans à  7 fois chez les hommes de plus de 65 ans.
Au niveau régional, les habitants de la région parisienne sont les plus grands « fans » de la Tunisie : 41% d’entre eux l’ont déjà  visitée, suivis par ceux du sud-est à  hauteur de 37%, du nord-ouest 36%, du sud-ouest 35% et enfin du nord-est 27%.
Si l’on veut classifier les visiteurs français par catégorie socioprofessionnelle, nous trouverons que la Tunisie attire les retraités, les ouvriers, les employés et les professions intermédiaires plutôt que les cadres ou les professions intellectuelles supérieures.

Effet de la perception des Français sur le tourisme

Les 2/3 des Français sont bien informés sur la situation en Tunisie, 48% d’entre-eux la juge positive alors que 40% la trouve négative. Il va de soi que ce qui intéresse les touristes dans le choix de leurs destinations, c’est souvent et essentiellement la situation sécuritaire. Ainsi, l’actualité politique, sociale, économique… passe au second plan et c’est pourquoi ces indices sont toujours en dent de scie ; ils peuvent, du jour au lendemain, changer de but en blanc à  cause d’un reportage télé sur la violence en Tunisie. L’on n’exagèrera pas ainsi si l’on dit que le traitement médiatique des chaînes françaises de l’actualité politique dans notre pays est le vrai baromètre qui détermine le choix du Français d’y venir ou pas.

Reste la perception générale du Français de la révolution tunisienne. Une majorité absolue de Français estime que la révolution tunisienne a été un fait positif. C’est en revanche loin d’être le cas concernant la réussite de la transition démocratique pour laquelle seuls 44% estiment qu’elle est réussie. Quant à  la politique engagée par la Tunisie après la révolution, 52% des hommes de 50 à  64 ans et 43% des femmes de 18 à  24 ans sont optimistes.

À la lumière de cette perception et de ce que se passe en général en Tunisie, la révolution tunisienne a eu un impact positif sur les cadres intellectuels supérieurs qui sont les plus propices à  venir avec 52%, ce qui est d’ailleurs nouveau. Malgré la perception positive des Français de la révolution, 40% seulement d’entre-eux sont encouragés à  venir tandis que le même taux, presque 33%, ne le sont pas et 20% ne le sont pas de tout et ce, surtout chez les femmes.

Si la révolution tunisienne a été bien perçue par les Français, cette bonne image n’a pas, malheureusement, engendré d’effets palpables. Ce paradoxe corrobore l’idée que le phénomène reste complexe et qu’une lecture de l’effet révolution sur les intentions de potentiels touristes reste toujours insuffisant.

 Nidhal Adhadhi



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1200 millions de dinars de dettes dans le tourisme

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Le ministre du Tourisme l’a annoncé face à  l’assemblée nationale constituante le 9 août :

le secteur touristique est endetté à  hauteur de 1200 millions de dinars. Elyès Fakhfakh a déclaré qu’ «une étude approfondie a été réalisée en collaboration avec toutes les parties concernées et particulièrement le ministère des Finances et a permis d’identifier des solutions qui seront présentées prochainement au conseil des ministres ».



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Qui est intéressé par le salon de tourisme de San Francisco ?

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L’Ambassade des Etats-Unis à  Tunis organise une mission d’hommes d’affaires tunisiens à  San Francisco et ce du 25 au 30 septembre 2012 à  l’occasion du salon One Word Travel Mart (OTM) qui se déroule les 27 et 28 septembre.

Si l’initiative est à  saluer, on imagine encore mal comment le marché américain pourrait être porteur de touristes en l’absence d’une ligne aérienne directe sur la Tunisie. On ne voit donc pas comment les opérateurs touristiques classiques pourraient être intéressés par la manifestation.

Entre janvier et juillet 2012, la Tunisie a reçu 11.700 touristes américains.



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L’écotourisme africain à  Hammamet

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Hammamet abritera du 7 au 9 novembre prochain le premier salon de l’écotourisme de l’Afrique SETA 2012. Organisé par NBC (Nabli Business Company) et ses partenaires africains, le rendez-vous constituera une plateforme inédite d’échanges pour rassembler tous les acteurs de l’écotourisme en Afrique entre tours opérateurs, agences de voyages spécialisées, collectivités, institutions et organismes publics, chercheurs, experts en écotourisme, ONG, bailleurs de fonds….
Parmi les thèmes qui vont être abordés dans ce salon figurent : les facteurs clés du succès en écotourisme en Afrique, l’écotourisme, définitions et opportunités, labellisation et certification en écotourisme, les TIC et la formation en écotourisme et ce, dans le but de vulgariser le concept de l’écotourisme aux différents participants, leurs offrir une occasion pour qu’ils créent des partenariats et pour qu’ils mutualisent leurs efforts autour d’un produit ainsi que promouvoir des orientations stratégiques des pays et des professionnels participants.

Un petit diagnostic de la situation de l’écotourisme en Afrique nous révèle que le continent africain ne capte que 2,7% des voyageurs avec 3% du chiffre d’affaires de l’industrie du tourisme bien qu’il représente 22% de la surface terrestre du globe et 15% de la population mondiale. Or, la philosophie du salon sera de faire de ce retard enregistré dans le développement économique du continent une opportunité pour la promotion de nouvelles formes de tourisme durable et de l’écotourisme.



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Mouvement chez les représentants de l’ONTT à  l’étranger

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L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) vient de procéder à  un mouvement de certains de ses représentants à  l’étranger.

A Paris, Néji Ben Othman vient d’être nommé représentant général (en remplacement d’Amel Hachani). En Russie, c’est le russophone Mejid Kahlaoui qui a été nommé à  Moscou tandis que Bassem Ouertani, jusque-là  commissaire régional au tourisme de Yasmine Hammamet, est nommé à  la tête de la représentation algérienne. Lotfi Mani est quant à  lui muté de Varsovie à  Tripoli dans les mêmes fonctions. Dans la capitale polonaise, c’est Raja Ben Ammar qui a été nommée tandis qu’à  Amsterdam, Zeineb Zouaoui est promue au poste de représentante générale. En Arabie Saoudite, Slah Ben Dkhil est nommé représentant tandis qu’Ahmed Kalboussi va chapeauter le nouveau bureau de l’ONTT en Turquie. Leith Ben Zakour est quant à  lui nommé représentant adjoint pour la Hongrie avec rattachement au bureau de l’ONTT à  Vienne.



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Air Méditerranée va se consolider sur l’axe Paris-Tunis à  partir d’octobre

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Air Méditerranée augmente ses fréquences entre la France et la Tunisie. A partir du 3 octobre prochain, la compagnie aérienne française, spécialiste du bassin méditerranéen, proposera un vol supplémentaire entre Paris et Tunis. Sa liaison entre les deux capitales passera de trois à  quatre vols par semaine.

Les vols s’effectueront le mardi, le mercredi, le vendredi et le dimanche. Les horaires des rotations seront identiques tous les jours et opérées par un Boeing 737-500 de 131 sièges. A l’aller, l’avion décollera de Paris CDG à  17h35 pour arriver à  Tunis-Carthage à  19h25. Au retour, le vol partira de Tunisie à  20h15 et atterrira en France à  23h50.



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Qui a rempli nos hôtels en juillet ?

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250.000 Français ont préféré aller bronzer ailleurs qu’en Tunisie cette année, effarouchés par la situation du pays après la révolution. En comparant les statistiques officielles de l’ONTT sur les 7 premiers mois de 2010 et de 2012, il ressort que la Tunisie a perdu un tiers de ses touristes français.

Cependant, cette baisse n’a pas été pour déplaire à  d’autres marchés et d’autres tour-opérateurs qui ont saisi l’opportunité pour obtenir des chambres dans les hôtels tunisiens au cours du mois de juillet notamment, marqué par un remplissage maximum sur toute la côte. Les Russes et les Allemands ne se sont en effet pas faits prier pour venir passer leurs vacances en Tunisie cette année. Rien qu’au cours du mois de juillet, 48.000 Russes (+28,8%) ont séjourné dans les hôtels aux côtés de 19.000 Tchèques (+17,7%) et 24.000 Polonais (-25,2%).

Mais la plus grande satisfaction de l’année réside sans aucun doute dans le retour, timide mais significatif, des Allemands avec 196.000 touristes depuis janvier. On ne pourra également passer outre les 98.000 Belges ayant choisi la destination pour leurs vacances, ni même les 178.000 Anglais.



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Transavia va chercher ses passagers sur la province tunisienne

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Dans le paysage du transport aérien entre la France et la Tunisie, les majors semblent perdre du terrain face aux autres compagnies. Avec huit vols par semaine sur l’axe Paris-Djerba et sept sur la ligne Paris-Monastir, Transavia se positionne désormais comme un acteur majeur du secteur. A l’occasion de la rentrée scolaire, la filiale d’Air France-KLM a annoncé la mise en place d’un vol supplémentaire le 4 septembre sur Paris-Djerba (départ 14h35 et retour 17h05) et Paris-Monastir (départ 15h30 et retour 17h45) et ce afin de répondre à  une demande ponctuelle du marché.

Transavia a transporté 255.850 passagers le mois dernier, en hausse de 1,7% par rapport à  juillet 2011. Dans un communiqué publié le 6 août 2012, le transporteur a annoncé avoir réalisé 1605 vols durant le mois de juillet, en hausse de 5% par rapport à  l’année dernière. Le coefficient de remplissage de ses Boeing 737-800 atteint 86,2%, en baisse de 3 points. Sur les sept premiers mois de l’année, Transavia a transporté 1,115 million de passagers (+4%) pour 7089 vols (stable), avec un taux d’occupation à  85,7% (+3,3 points).



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Tunisair obligée de louer un avion à  l’étranger pour transporter les pèlerins

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Les vieux Airbus A300-600 de Tunisair n’en finissent pas de lui donner du fil à  retordre. Suite à  une panne technique sur l’un d’entre-eux, certains vols sur Jeddah et Médine pour la Omra hier et aujourd’hui ont été complètement chambardés.

Ainsi, le vol du mercredi 8 août vers Jeddah (TU 6813) a subi 7 heures de retard (décollage à  5h55 au lieu de 23h10) tandis que deux vols du jeudi 9 subiront également 7 heures de retard, et ce au départ de Tunis et Monastir. Le premier (TU 5561) prévu à  3h00 de Monastir vers Jeddah a été repoussé à  14h00 tandis que le vol Tunis-Médine (TU 5569) programmé initialement à  11h25 ne partira qu’à  19h00 ce soir.

Face à  cette situation, la compagnie a présenté ses excuses et a demandé aux pèlerins de contacter son call center au 81 10 77 77 avant de se rendre à  l’aéroport.

Tunisair annonce avoir mis en place des solutions de rechange (location d’un appareil auprès de compagnie étrangère) pour minimiser ces retards et ces perturbations engendrés « afin d’assurer le transport des pèlerins dans les meilleures conditions » a-t-elle précisé dans un communiqué.

Les trois Airbus A300-600 de Tunisair font l’objet de pannes récurrentes ces dernières années. Ils devraient être retirés de la flotte dès réception des A330 commandés et dont la livraison est encore improbable à  ce jour.



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3 millions de touristes en Tunisie depuis le début de l’année

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3,244 millions. C’est le nombre de non-résidents qui ont franchi les frontières terrestres, maritimes ou aériennes tunisiennes au cours des 7 premiers mois de l’année 2012, l’écrasante majorité pour des raisons de tourisme. Par rapport à  l’année de référence 2010, ce chiffre est encore en baisse de 18,3% selon les dernières statistiques officielles de l’ONTT.

Sur ce total de visiteurs, la moitié (49,9%) provient du continent européen, l’autre est issue du Maghreb (47,7%).

En termes de nationalités, les Libyens sont premiers avec plus d’un million de visiteurs recensés. Au niveau européen, les Français sont toujours premiers en termes d’arrivée (568.000 depuis le début de l’année) malgré une baisse très prononcée (-30%) par rapport à  la même période de 2010.



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Harcèlement de touristes à  l’aéroport Tunis Carthage : ce n’est qu’une intox

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Le directeur de la communication et des relations publiques à  l’Office national de l’aviation civile et des aéroports (OACA), Talel Mahfoudh, a affirmé ce matin, sur les ondes de radio Mosaïque Fm, qu’il n’était jamais question de harcèlement de touristes par des « barbus » à  l’aéroport de Tunis-Carthage. « Contrairement à  ce qui a circulé sur les réseaux sociaux, les informations qui font état de touristes harcelés à  cause de leur tenue vestimentaire à  l’aéroport Tunis-Carthage par un groupe de « barbus » sont dénuées de tout fondement » a expliqué le directeur lors de son intervention, ce matin, au cours du flash d’actualités de 8 h. Il a, dans le même ordre, indiqué que ces supposés dérangements avaient été vérifiés avec les différentes parties à  l’aéroport (douane, forces de l’ordre…), mais rien d’anormal n’avait été signalé pour autant. Le directeur a, par ailleurs, mis en garde contre les répercutions négatives de ces rumeurs sur l’image de la Tunisie.



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Mouvements à  l’ONTT et Tunisair

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Un important mouvement de représentants à  l’étranger au sein de Tunisair et de l’Office national du tourisme tunisien sont attendus dans les prochains jours. Les représentations en Chine, au Canada et en Russie de l’ONTT seraient concernées.

Du côté de Tunisair, on parle de la nomination de Jamel Bel Haj Ali au poste de représentant à  Rome, de Hichem Gader à  Madrid et de Rym Baccouche en tant que représentante régionale à  Toulouse.

Par ailleurs, au niveau des commissariats régionaux au tourisme, un mouvement important est également prévu dans les prochaines semaines.



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Jungle Park : un nouvel atout pour le tourisme de loisirs à  Sousse

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Cette fois, ce n’est ni un centre d’animation classique, ni un manège ringard, ni un parc d’attraction mais un parc d’accrobranches auquel a été donné le nom de « Jungle Park ». Il a ouvert ses portes cet été à  Sousse au sein de l’hôtel El Ksar Resort & Thalasso. Ce parc a été édifié sur un terrain de 4 hectares à  l’entrée de l’hôtel. Toutefois, il n’est pas nécessaire d’être client résident pour profiter de ses installations, le Jungle Park étant ouvert à  tous.

Ce loisir, qui connaît un succès fulgurant en Europe, se fonde sur le passage d’un arbre à  un autre via des parcours préalablement étudiés et qui vont du plus facile pour les enfants à  partir de 6 ans aux plus compliqués pour les sportifs. A l’hôtel El Ksar, 11 parcours, dotés de 80 différents ateliers, dont la hauteur est comprise entre 1 et 10 mètres, ont été créés et permettent le passage d’un arbre à  un autre. Chaque parcours (que l’on distingue par des couleurs : rose pour le plus accessible jusqu’au noir pour le plus énergique) est semé de difficultés simples au début et qui se compliquent au fur et à  mesure que l’on avance et se finit par une tyrolienne dont la plus haute s’étend sur une longueur de 150 mètres.

Dès leur arrivée au parc, les grimpeurs sont pris en charge par des moniteurs qui vont tout d’abord leur fournir les équipements obligatoires (harnais, mousquetons, etc.) dans un souci de sécurité. Le matériel utilisé est conforme aux strictes normes européennes en la matière, de même que les moniteurs ont été formés à  travers des stages spécifiques encadrés par des superviseurs qualifiés. Les enfants bénéficient ensuite d’une petite initiation et d’un accompagnement continu à  partir du sol.

Le « Jungle Park » est avant tout un lieu de convivialité où les parents peuvent suivre l’évolution de leurs enfants dans les différents parcours.

L’installation des équipements nécessaires à  l’activité a été réalisée par des spécialistes français en prenant bien soin des arbres qui composent le jardin de l’hôtel El Ksar et de l’environnement de manière générale. L’accrobranches est en effet étroitement liée à  la protection de la nature puisqu’elle intègre avant tout la notion du respect des arbres. Ce loisir a également d’autres portées physiques, sensorielles, etc. qui permettent de développer l’éveil des sens des enfants et d’accroître leur confiance en soi.

Le parc a été édifié dans l’objectif d’apporter un complément à  la diversification du produit touristique de la ville de Sousse. Son inauguration officielle a eu lieu fin juin en présence du gouverneur de Sousse.

Ouvert toute l’année (sauf quand les conditions climatiques ne le permettent pas) le parc est doté de lieux de repos ombragés et met à  la disposition des visiteurs un restaurant-barbecue pour se restaurer.

Le « Jungle Park » est à  découvrir individuellement, en famille ou entre amis pour des aventures ludiques inoubliables sortant de l’ordinaire.



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Au 8e ciel du Novotel Tunis Med V

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La vue sur la capitale y est imprenable. Tous les soirs du Ramadan, le Sky Lounge du Novotel Med V ne désemplit plus. C’est même devenu l’un des endroits à  la mode des veillées tunisoises.

Au 8e étage, le Sky Lounge n’est autre que la terrasse-piscine de l’hôtel, aménagée dans un style mauresque où baigne une ambiance des mille et une nuits. Entre mechmoum et narguilés, Ahmed Anis, directeur général du site, et Hédi Benzarti, directeur commercial, y reçoivent leurs invités depuis le début du mois saint, le premier pour le complexe hôtelier Novotel/ibis, ouvert seulement depuis février dernier.

Mardi dernier, l’espace était totalement complet. Au milieu des partenaires de l’hôtel et des nombreux médias présents, l’artiste Lotfi Bouchnak avait choisi –en civil- le Sky Lounge pour sa veillée ramadanesque, animée notamment par l’excellent pianiste-interprète Mourad Saâd et d’une dérouiche-tourneur impressionnante.

Sur les tables, toutes les gâteries que le commun des Tunisiens aime à  savourer durant les nuits de Ramadan, doublées de pâtisseries égyptiennes. Car le patron des lieux, Ahmed Anis, entend également faire découvrir à  ses hôtes les douceurs de son pays d’origine, spécialement durant le mois saint, ce qui n’est pas pour déplaire à  ses clients, loin s’en faut.

L’espace, d’une capacité d’une centaine de personnes, semble être bien parti pour devenir un lieu pour les événements de prestige. L’après Ramadan s’annonce d’ailleurs chargé pour le complexe Novotel/ibis qui, en l’espace de 5 mois, a réussi à  s’implanter dans le paysage hôtelier tunisois avec, déjà , une image de qualité et de prestige qui ferait pâlir quelques-uns parmi ses voisins immédiats.

Hédi HAMDI



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Nouveau délégué Air France à Tunis

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Air France change de directeur en Tunisie.

A compter du 1er septembre 2012, Nicolas Delaporte va prendre en charge la direction tunisienne de la compagnie en remplacement de Jean-Louis Prades qui était en poste depuis 3 ans et qui est nommé au Burkina Faso.

Nicolas Delaporte était, depuis 2008, en charge la division Caraïbe-International nord de la compagnie avec poste à  Saint-Domingue (capitale de la République Dominicaine) après avoir été directeur régional d’Air France pour la région Nord.



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Au 8e ciel du Novotel Tunis.

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La vue sur la capitale y est imprenable. Tous les soirs du Ramadan, le Sky Lounge du Novotel Med V ne désemplit plus. C’est même devenu l’un des endroits à la mode des veillées tunisoises. Au 8e étage, le Sky Lounge n’est autre que la terrasse-piscine de l’hôtel, aménagée dans un style mauresque où baigne une ambiance des mille et une nuits. Lire tout l’article



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La Route du Jasmin 2012 : plein vent vers la Tunisie

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Après deux années d’absence à  Bizerte pour cause de travaux dans le port de plaisance, les voiliers de la vingt deuxième édition de « La Route de Jasmin » accosteront dans la capitale du Nord le 8 août prochain où ils passeront 3 jours agrémentés d’un programme assez riche entre excursions, visite de la médina, régate «Marina Bizerte Cup», dîner gala…
Bizerte ne sera pas la seule escale de la régate. La deuxième aura lieu à  Hammamet pour deux journées, les 12 et le 13 août. La troisième constituera une première avec un arrêt à  Gammarth. C’est d’ailleurs là  que se conclura cette édition avec des soirées grillades sur la Marina, des excursions pour les participants à  Utique, Sidi Bou Saïd, Carthage, au Musée du Bardo et enfin avec la remise des prix et un dîner de gala qui promet d’être mémorable.

La Route de Jasmin a quitté hier La Syene pour faire deux escales en Sardaigne : au nord de l’île, sur le territoire du Parc National d’Asinara et au Sud, à  Carloforte, sur l’île San Pietro avant de débarquer au port de Bizerte.
Connue comme une compétition sportive annuelle, « La Route du Jasmin » est une manifestation qui, avec ses escales festives, fait la part belle à  la culture par le biais d’excursions, de visites de sites archéologiques et la découverte des richesses du terroir.

NAD



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La FTH abandonne son siège

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Le siège de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie change. A compter du 1er août, la centrale patronale s’installe au 111 avenue de la Liberté à  Tunis et ce après avoir cédé ses anciens locaux de la rue d’Iran. Le nouveau siège est également provisoire, le temps que les travaux de la future Maison du tourisme, dans le quartier du Centre urbain nord, s’achèvent. A noter que les numéros de téléphone de la FTH restent inchangés.



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Monastir : 10 MD pour dépolluer le littoral

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La ministre de l’Environnement, Mamya El Banna, a reconnu que les problèmes de pollution du littoral du Sahel « constituent un problème national et régional ». Elle a en tout cas annoncé le lancement d’un appel d’offres pour l’aménagement du golfe de Monastir et rappelé qu’une enveloppe de 10 MD avait été allouée dans la loi de finances 2012 pour traiter justement des problèmes de pollution qui affectent directement l’activité touristique.

Une nouvelle station de traitement des eaux usées devraient être opérationnelle en 2014 pour remplacer celle de Lamta implantée en 1992 sur un site archéologique.



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Qatar Airways encourage à  acheter ses billets en ligne

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Elue meilleure compagnie aérienne de l’année 2012 par l’organisme international Skytrax, Qatar Airways semble vouloir inciter ses passagers tunisiens à  la réservation en ligne. Pour accompagner le lancement de son site Internet new look, la compagnie aérienne nationale de l’à‰tat du Qatar a annoncé la mise en place d’une solution de paiement hors ligne pour les réservations effectuées sur www.qatarairways.com/tn . Le transporteur entend à  travers cette nouvelle approche offrir une plus grande flexibilité aux passagers qui peuvent désormais réserver leurs billets en ligne et payer plus tard à  son agence sur les Berges du Lac ou à  l’aéroport Tunis-Carthage. Le paiement peut être différé jusqu’à  48 heures après la réservation.

Qatar Airways souligne qu’elle ne facture aucun frais supplémentaire lorsque les réservations sont faites à  travers son site web. Une fois le paiement pour la réservation réalisé hors-ligne, les passagers peuvent alors effectuer le check-in en ligne et également sélectionner leur repas ou leur siège préféré.

Basée à  Doha, Qatar Airways a récemment lancé son site web interactif avec un look nouveau, axé sur le client, conçu pour une expérience conviviale complète.

Le site offre une navigation facile et rapide à  travers ses différentes pages, ce qui permet de réserver sans difficulté. En cliquant sur la carte interactive, les passagers peuvent facilement choisir leur prochaine destination et directement procéder à  la réservation.

En plus des vols, les passagers peuvent opter pour des services supplémentaires auprès des partenaires de la compagnie tels les hôtels, les loueurs de voitures et même réserver un forfait vacances.

La compagnie aérienne, qui continue de se développer à  un rythme rapide, exploite actuellement une flotte moderne de 110 appareils vers 117 destinations clés d’affaires et de loisirs à  partir de son hub de Doha vers plusieurs villes du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Europe, de l’Asie-Pacifique, du sous-continent indien, de l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud.

Qatar Airways a récemment lancé des vols quotidiens vers Zagreb, capitale de la Croatie, les villes irakiennes d’Erbil et de Bagdad, la ville occidentale australienne de Perth, sa deuxième destination en Tanzanie-Kilimandjaro et se prépare à  lancer de nouvelles destinations, notamment Yangon au Myanmar (Birmanie) le 3 octobre et vers la capitale serbe, Belgrade, plus tard dans l’année.



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Artisanat : un doigt accusateur vers les hôteliers

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385 millions de dinars, telle est la valeur de nos exportations d’artisanat révélée par le journal « Al Maghreb » aujourd’hui qui s’est basé sur des données de l’Office national de l’artisanat tunisien. Selon la même source, les exportations du secteur en Tunisie représentent 2.2% du total de nos exportations, contribuant ainsi avec 4% au PIB.
Les sociétés d’artisanat sont aux nombre de 1200 en Tunisie, y compris 523 qui sont totalement exportatrices. Ensemble, elles assurent l’activité à  350 artisans qui trouvent une occasion annuelle, via des foires nationales et internationales organisées par l’ONAT, pour promouvoir leurs produits. La valeur des investissements annuels, selon la même source, s’élève à  18.4 millions de dinars.
Ces chiffres, de prime abord neutres, cachent derrière eux des zones d’ombre. Ainsi, le journal la Presse d’aujourd’hui dépeint, via un reportage intitulé « un secteur en déclin », les différentes difficultés que connait le secteur.
Le plus grand problème est la réticence des touristes à  l’achat des produits artisanaux malgré la diversification de l’offre. Certains artisans interviewés accusent les hôteliers d’être à  l’origine d’un changement du profil, voire de la qualité des touristes, de les empêcher d’aller vers les souks traditionnels en propageant des informations selon lesquelles il y a un manque de sécurité et en mettant à  leur disposition des petits marchés au sein de l’hôtel.
Affirmant que le marché est en déclin, ces derniers ont, dans ledit reportage, appelé le ministère du Tourisme à  faire face à  la situation.



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Djerba made in pop!

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L’île de Djerba va vibrer au rythme du rock, de la pop et de l’électro. Les insulaires et touristes de passage sont conviés à  un rendez-vous inédit du 27 août au 2 septembre pour la première édition du « Pop in Djerba ». Il s’agit d’une manifestation musicale insolite qui rassemblera 16 groupes et DJ de la scène européenne et arabe à  l’instar de Connan Mockasin, Egyptian Hip Hop, College ou Success, Emel Mathlouthi, Haoussa, Nawel ou Kaïs, le tout au bord des plages de Djerba.
Les amateurs auront là  une occasion de danser jusqu’au petit matin au son de duos originaux tels Emel Mathlouthi et Connan Mockas.in, Nawel et College ou encore Success et Haoussa et ce, en plus des après midi gratuits animés par des artistes marocains et tunisiens accompagnés de musiciens français et anglais.

Festif et culturel, le festival se veut aussi citoyen en accueillant plusieurs associations qui organiseront des rencontres sur place afin des présenter leurs projets.
Une belle occasion de découvertes, d’échanges culturels, de festivités et de citoyenneté sur une île paradisiaque à  ne pas rater.
Pour tous les mélomanes désireux d’y participer, le site popindjerba.com donne une idée plus claire sur les tarifs et la programmation.

NAD



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Pressé par les agences de voyages, le musée du Bardo rouvre ses portes

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Le Musée du Bardo dévoile ses nouvelles salles et son nouvel aménagement à  partir du 25 juillet 2012. Bien que les réaménagements ne soient pas totalement achevés, Soumaya Gharsallah, la directrice du musée, justifie l’urgence de la réouverture « car on attend avec impatience le retour des touristes » a-t-elle déclaré.

Le musée du Bardo était en travaux depuis l’année 2009 et les agences de voyages étaient impatientes de voir l’établissement rouvrir totalement ses portes. En réalité, le musée n’avait jamais totalement fermé mais les travaux ne permettaient pas aux visiteurs de le parcourir entièrement. Les réaménagements sont désormais à  85% achevés et la surface d’exposition doublée et portée à  23.000 m². Les touristes pourront donc partir à  la découverte des nouvelles salles et admirer désormais les 8000 pièces qui composent le musée. « Nous avons travaillé sur la mise aux normes des signalétiques et ajouté des éclairages appropriés dans toutes les salles » a expliqué pour sa part Olfa Haj Saïd, chef du projet. Dorénavant, le musée du Bardo sera capable d’accueillir jusqu’à  1 million de visiteurs alors qu’il n’en recevait qu’à  peine 500.000 par an avant la révolution.

Du côté de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle, on reconnait être tributaires de la bonne santé du tourisme et dépendre justement de cette catégorie de clients qui représentent l’écrasante majorité des visiteurs. Et pour rentabiliser les 19 MD investis dans la rénovation du musée, l’agence n’exclut pas d’augmenter ses tarifs d’entrée qu’elle juge très faibles.

En 2011, avec la crise du tourisme, les musées de Tunisie ont connu une baisse de fréquentation de l’ordre de 75%. Au premier semestre 2012, la baisse est encore de 50% par rapport à  2010. Autant donc en conclure que quand le tourisme éternue, ce sont les musées qui s’enrhument.

H.H



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Qui veut du « Dar Zakaria » ?

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C’en est fini pour l’hôtel Dar Zakaria. Le tribunal de première instance de Grombalia vient de décider de le mettre en vente. Sa société propriétaire, la Coprat (Compagnie de promotion des activités touristiques) est désormais entre les mains d’un commissaire à  l’exécution à  Nabeul qui a été chargé par la justice de trouver un repreneur pour l’hôtel incapable de rembourser des dettes auprès des banques.

Situé à  Yasmine Hammamet en deuxième ligne par rapport à  la mer, l’hôtel (à  l’origine de catégorie 4 étoiles et déclassé en 3 étoiles) avait été lancé par Zakaria Zgolli et a connu au fil des ans bien des péripéties et notamment des partenariats avortés.



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Top Resa : 154 m² tunisiens

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L’ONTT Paris se prépare pour le Top Resa, devenu désormais IFTM (International French Travel Market). Le premier salon touristique professionnel français se déroulera cette année du 18 au 21 septembre sur son site habituel de la porte de Versailles à  Paris. Le stand tunisien agencé en modules régionaux couvrira 154 m² et se situera dans le pavillon 7.2 (stand N°35). Outre la centaine de représentants hôteliers attendus, les compagnies aériennes Nouvelair, Syphax Airlines et Tunisair exposeront sur des stands indépendants situés autour de celui de l’ONTT.



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Tunisair Handling: qui est le nouveau DG ?

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La filiale du groupe Tunisair a un nouveau directeur général. Ridha Cheikhrouhou a en effet été nommé aujourd’hui à  la tête de Tunisair Handling après avoir occupé jusqu’au mois de mars 2012 celui de directeur général-adjoint de la compagnie Tunisair. Il remplace à  ce poste son prédécesseur Chiheb Ben Ahmed qui assurait l’intérim depuis 5 mois en cumulant la fonction de DGA à  Tunisair.

Cheikhrouhou est un pur produit Tunisair puisqu’il y a été chef du service de réservation, représentant à  Strasbourg, chef du département fret, directeur des ventes, directeur Central du produit, représentant général en Arabie Saoudite, etc.

Si Tunisair Handling est l’une (sinon la) filiale de Tunisair la plus rentable, elle est aussi celle où la situation sociale est des plus délicates.

Rappelons que la société est chargée notamment du traitement des avions au sol dans tous les aéroports tunisiens (sauf Enfidha), de l’accueil des passagers à  l’enregistrement, de la gestion des bagages, etc.



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Crédible le sondage touristique ?

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Le sondage effectué par le cabinet d’études tunisien 3C a de quoi redonner du baume au cœur des professionnels du tourisme. 40% des Français auraient exprimé le souhait de passer leurs vacances en Tunisie. L’échantillon sur lequel le sondage s’est basé a porté sur 569 personnes interrogées par téléphone entre le 28 juin et le 3 juillet 2012 et représentatives de la population française.

Les résultats de l’étude révèlent par ailleurs que 87% des Français ont entendu parler de la révolution tunisienne et que 71% la jugeaient positive. Cependant, 44% seulement estiment que la transition démocratique est réussie.



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Tozeur : les Qataris confirment et signent

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Le méga-projet touristique qatari Diar, ressorti des cartons après la révolution, semble se confirmer. Le prince héritier du Qatar, Cheïkh Tamim Ben Hamad, et le chef du gouvernement provisoire tunisien, Hamadi Jebali, ont symboliquement posé le 17 juillet 2012 la première pierre du projet sur le site même qui devrait l’abriter à  Tozeur. Les travaux sont prévus pour démarrer en 2013 et durer théoriquement 3 ans si l’on en croit les promesses faites par Mohamed Al Hadfa, président exécutif du groupe de la société Diar.



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Résultats touristiques : un ministre satisfait et optimiste sur toute la ligne

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C’est un ministre du Tourisme fier des résultats du secteur que les journalistes ont rencontré ce vendredi à  la Kasbah. Elyès Fakhfakh a en effet annoncé que durant le premier semestre de l’année 2012, le tourisme tunisien a réalisé une progression considérable par rapport à  la saison dernière sans pour autant atteindre le niveau enregistré en 2010. « Une amélioration due à  la réussite de la transition démocratique menée par le premier et le deuxième gouvernement ainsi que le travail titanesque accompli par les professionnels du tourisme » d’après Fakhfakh.

Des indices positifs

Les 6 premiers mois de l’année en cours ont été marqués par l’avènement de marchés qualifiés de « nouveaux » par le ministre tel que les marchés russe ou tchèque dont le nombre de visiteurs est en hausse non seulement par rapport à  l’année 2011 mais aussi par rapport à  2010 (année de référence).

Nos marchés dits « traditionnels », à  l’instar du marché libyen, anglais ou belge, ont conservé leur belle performance enregistrée en 2010 tandis que les marchés allemand et algérien sont presqu’à  leur niveau normal.
Caractérisé par son manque criard de réservations, le marché français fait toujours l’exception avec des indices en deçà  des ambitions. « Notre objectif est d’essayer de combler ce manque de réservations du marché français en août et septembre » a affirmé le ministre.

Au total, 2 502 504 touristes ont visité notre pays au cours du premier semestre 2012, enregistrant ainsi une augmentation de 41.7 % par rapport à  l’année dernière mais accusant un retard de 13.9 % par rapport à  l’année de référence 2010.Les recettes sont évaluées à  1154 millions de dinars, soit une augmentation de 35.8 % par rapport à  l’année dernière et une diminution de 14.4 % par rapport à  2010.
La même logique prévaut pour le nombre des nuitées qui ont, elles, augmenté de 74.2% par rapport à  2011 même si l’on enregistre un recul de 20.1% par rapport à  2010.

Le ministre du Tourisme s’est déclaré satisfait de ces chiffres. Il a ainsi affirmé que les efforts seront, dorénavant, focalisés sur ce deuxième semestre en premier lieu puis la prochaine saison en second lieu. « La réussite de cette saison est le jalon de la réussite de la prochaine. C’est même une publicité indirecte pour la prochaine saison », a-t-il affirmé.

Dans ce contexte, Fakhfakh a mis l’accent sur la nécessité d’inciter le visiteur à  dépenser en dehors de l’hôtel et ce en le rassurant davantage sur l’état sécuritaire du pays et en lui proposant une panoplie de produits intéressants.

Une feuille de route pour la prochaine saison

Le ministère du Tourisme a élaboré une feuille de route pour la promotion du tourisme à  moyen terme. Cette feuille de route est conçue autour de 3 types des mesures, à  savoir des mesures à  rentabilité immédiate, au profit du premier semestre et qui ont essentiellement été symboliques et en second lieu des mesures à  rentabilité rapide visant à  créer un dynamisme touristique à  partir des résultats palpables que peuvent comporter certains projets.

Parmi ces mesures figurent également la mise à  niveau de trois nouvelles destinations touristiques (Kairouan, le Kef et Kasserine) et la validation des textes de lois concernant l’hébergement alternatif dans le cadre de la promotion du tourisme alternatif.

Le troisième type est celui des mesures structurelles auxquelles un budget considérable sera alloué a promis le ministre. Ces mesures tenteront essentiellement de redéfinir la structure de financement du secteur touristique, d’améliorer les services du transport aérien, de renforcer notre positionnement sur la toile, de booster les efforts de marketing et diversifier l’offre touristique notamment en ne se limitant pas au seul tourisme balnéaire par trop stéréotypé.

D’ores et déjà , la tendance annoncée par Fakhfakh s’orienterait vers l’instauration d’un tourisme du golf, d’un tourisme culturel, de thalasso, de plaisance, mais aussi le tourisme saharien, le tourisme de congrès, le tourisme écologique et le tourisme des personnes âgées. L’objectif ? Faire du tourisme tunisien un exemple dans la Méditerranée en consacrant un tourisme diversifié et durable.

Sur le long terme, à  l’horizon 2020, le tourisme tunisien souhaite conquérir 1% du marché touristique mondial, soit 14 millions de visiteurs et 6 milliards de dinars de recettes ainsi que doubler le nombre des professionnels du tourisme pour atteindre 800 000 actifs.

NAD



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Histoire de trottoirs (acte 1)

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Il s’appelle Abou Yaâreb Marzouki. Professeur de philosophie à  l’université de Tunis, il fait partie de ceux qui ont retourné leurs vestes après la révolution. Fervent supporter du régime Ben Ali, il est désormais à  la solde du parti islamiste Ennahdha au pouvoir. Dans une allocution qui restera désormais tristement célèbre, il vient d’assimiler le tourisme à  de la « prostitution clandestine ».

Venant d’un supposé universitaire, la déclaration a fait bondir ceux qui vivent et qui font vivre leurs familles grâce au tourisme. Cette atteinte directe à  la dignité de 20% de la population tunisienne n’a cependant pas ému grand monde. Seul le ministre du Tourisme a (gentiment) dénoncé ces propos qui sous-entendent pourtant que 2 millions de Tunisiens font le trottoir !

Dans les rangs de la profession, on s’est bien-sûr insurgé contre ce qualificatif et on a exigé de Marzouki qu’il présente des excuses. Sauf que ses étudiants de la faculté du 9 Avril à  Tunis et ceux qui le connaissent bien dans sa ville natale de Menzel Bourguiba vous diront qu’il s’agit d’un personnage psychiquement frustré, fortement perturbé en son for intérieur, de toute évidence tiraillé par une enfance et une jeunesse certainement troublées. Résultat : il ne faut pas s’attendre à  ce que l’individu fasse amende honorable, il n’a lui-même aucune dignité.

Hédi HAMDI



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Histoire de trottoirs (acte 2)

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Il s’appelle Abdelhamid Jelassi. Coordinateur du parti Ennahdha (encore lui), il a déclaré que « les touristes devaient respecter les coutumes des Tunisiens pendant Ramadan ».
Comprendre que les visiteurs étrangers doivent s’abstenir de fumer par exemple dans la rue devant les âmes sensibles qui jeûnent.

Ce protagoniste dans cette nouvelle affaire semble pourtant oublier que pratiquer le jeûne stipule aussi être capable de contrôler ses pulsions et ses envies. C’est l’essence même du Mois Saint. Mais sous l’angle de Jelassi, voir un touriste siroter son coca dans la rue, c’est tout simplement insupportable pour l’estomac du piètre jeûneur qu’il est.

Imaginons un instant que par décision de réciprocité, les Européens demandent à  tous les musulmans vivant sur leur sol de respecter les coutumes locales. Que deviendraient alors tous ces barbus et ces niqabées que l’on voit fréquemment hanter les trottoirs de Londres ou d’Amsterdam ?

Hédi HAMDI



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Malek Jaziri, côté court… et côté voyage

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Il est, à  ce jour, le seul joueur tunisien à  être entré dans le classement ATP (officiel) des 100 meilleurs tennismen du monde. Ce qui est loin d’être banal. La vie de Malek Jaziri, 28 ans, peut se résumer en une longue liste de tournois, de sets, de points, de jeux décisifs, autant sur gazon que sur terre battue.
Joueur professionnel, il a enchaîné une trentaine de compétitions rien que durant le premier semestre 2012. Sac de sport en bandoulière et raquette en main, ce Bizertin d’origine (1,85 m pour 80 kg) joue devant son public (on l’a vu lors du dernier Open de Tunis), mais surtout à  l’étranger dans les plus grandes compétitions.
Il sillonne par conséquent le monde où on l’a vu lors des derniers grands tournois internationaux : Roland Garros à  Paris (où il a réussi à  atteindre le second tour), Queen’sEngland, et Wimbledon (Grande-Bretagne) où il a joué arborant les couleurs de l’ONTT (Office national du tourisme tunisien) pour qui il tient le rôle d’ambassadeur de la destination Tunisie. Son meilleur classement ATP à  ce jour : 73e.
Mais Malek Jaziri n’entend pas en rester là  et vise carrément le Top 50 des meilleurs tennismen du monde. Toute la Tunisie sportive n’a d’yeux que pour lui…
En attendant sa prestation aux J.O de Londres cet été, voici ses petits secrets de voyages.

Quelle a été la destination de votre premier voyage ?
La France, j’avais 10 ans, j’en garde de merveilleux souvenirs, quelques flashs.

Et votre dernier voyage ?
Londres pour le tournoi de Wimbledon. J’ai gagné le premier match contre l’Estonien JurgenZopp sur un score de 3 à  2 (6-4; 6-4; 3-6; 4-6; 7-9). Je suis passé au deuxième tour mais j’ai perdu contre l’Allemand PhilippKohlschreiber (tête de série N°27) sur le score de 6-1; 7-6; 6-1. (Une victoire contre ce joueur lui aurait permis d’affronter Rafael Nadal ndlr).

En avion, long, moyen ou court courrier, vous êtes en classe éco ou Business ?
Cela dépend de mon voyage, mais franchement aujourd’hui, mes déplacements sont tous professionnels ; en gros, disons en classe éco, et Tunisair comme transporteur.

En voyage, de quelle manière êtes-vous habillé ?
Hors du terrain, je suis en jean, pull, baskets. Le soir, quand je suis de sortie, c’est costume, chemise et chaussures de ville.

En avion, de quelle façon vous meublez le temps ?
Je regarde un film, j’écoute de la musique et si je suis accompagné, j’aime bavarder avec mes potes.

Combien de pays avez-vous visités ?
Je dirais le monde entier : la Chine, le Japon, les grandes et petites îles du Pacifique, l’Europe évidemment, l’Afrique, l’Amérique centrale et du Sud, les Etats-Unis et le Canada. Prenez un planisphère et je vous dirais quels pays je n’ai pas visités… (rires).

Le pays qui vous a captivé ?
La Colombie, Bogota, très vert et nature exubérante, la richesse de ses cultures, la chaleur de ses hommes, le mélange des races qui nous apprennent tellement de choses, les pierres et monuments vieux de milliers d’années ; disons que j’aime l’Amérique du Sud.

Et la ville qui vous a marquée ?
Barcelone, où j’ai vécu pendant 2 ans ; évidemment, beaucoup de souvenirs, des sorties mémorables, des amitiés, la Rambla, les rues, une ville d’art, de rencontres, ouverte sur le monde.J’y ai noué des amitiés, je connais ses artères comme ses recoins, ses monuments, ses boites, sa gastronomie, les variétés de tapas ; la vie quotidienne y est agréable et riche d’événements, des lots de surprises que vous réserve chaque jour, etc.

De quoi est composé le petit déjeuner du sportif de haut niveau que vous êtes ?
Pain grillé, thé, jus et céréales complètes, muesli aussi.

Amateur de cinéma, quel genre de films vous regardez ?
Généralement des films d’action. Je me laisse aller : Bravehart, Gladiator, Man and Fire, ça me distrait, j’aime les films à  effets spéciaux.

Et quelles musiques vous écoutez ?
Encore une fois, cela dépend des heures de la journée. Pour le moment, côté chanson arabe, j’écoute RaghebAlama. Sinon, j’écoute de tout et à  n’importe quelle heure.

La plus belle chanson ?
« Some one likeyou » d’Adèle, mais ça changera peut-être.

Est-ce que vous lisez ?
Oui je lis, un peu de tout, les livres sur l’Histoire, sur la politique, j’aime lire les biographies des grands athlètes : Beckham, Zidane, etc.

Quel est votre champion préféré ?
Incontestablement Pete Sampras ; je le trouve élégant sur le court, son jeu est offensif, calme quand il faut, j’aime son style de jeu, ses mouvements, ses retours, ses revers, il attire le spectateur, et ça c’est important aussi.

Votre principal trait de caractère ?
Le calme. On dit de moi que je suis posé, je le crois volontiers, modeste, toujours positif, je ne peux pas parler d’élégance, laissons aux autres les qualificatifs élogieux.

La qualité que vous préférez chez un homme ?
Respectueux des autres, le sens de l’humour, la modestie, un homme fidèle à  sa parole, à  ses engagements.

Et chez la femme ?
L’ouverture d’esprit, l’intelligence, l’élégance ; j’aime les femmes bien éduquées qui savent soutenir une conversation.

Qu’est-ce qui vous fait rire ?
Je ris beaucoup, en famille, avec des amis, un rien me fait rire quand je suis de bonne humeur, je suis donc souvent bien disposé à  écouter les blagues.

Votre plus grand regret ?
De n’avoir pas été plus tôt en Europe en tant que joueur.

 Propos recueillis par 
 Hamma HANACHI



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Club Med à  Djerba : une place au soleil toujours bien méritée

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C’est l’une des structures qui n’a pas baissé les bras pendant les moments les plus difficiles que le tourisme tunisien a traversés durant la révolution. Le Club Med Djerba La Douce continue d’accompagner la reprise du tourisme tunisien. Djerba La Douce a fait le plein cette semaine en accueillant 1300 visiteurs comme confirmation d’une embellie pour le tourisme.

Du sport, de la fête, de la convivialité, un soleil radieux, une eau limpide et fraîche, une plage d’1 km de longueur, de l’animation, des échanges mais aussi des services de haute qualité. Le Club Med à  Djerba demeure une référence pour ceux qui recherchent la destination de rêve par excellence. Pour la petite (et la grande histoire), le Club Med fut le première village touristique à  s’implanter à  Djerba en 1954, avant même l’indépendance. Il est le dépositaire d’une histoire qui est intimement liée à  celle du tourisme tunisien.
Le Club Med de Djerba La Douce est gigantesque, pas seulement en terme de superficie, 24 hectares, mais aussi et surtout en termes de prestations diversifiées que la structure fournit à  une clientèle de plus en plus exigeante. Le Club n’a donc pas choisi d’être le plus gros mais d’être le meilleur.

La beauté du site fait partie de l’image de marque de l’hôtel, que ce soient les fleurs de toutes les couleurs et les merveilleux bosquets de palmiers éparpillant leurs senteurs sucrées dans la brise. Une beauté naturelle qui se marie cependant harmonieusement avec la modernité.Jeunes, adultes où familles, au Club Med Djerba, toutes les catégories d’âge, tous les profils trouvent leurs places.
Pour ceux qui voyagent entre amis ou en couple, Djerba la Fidèle est la meilleure destination, caractérisée par l’originalité de la conception des chambres et qui offre une panoplie d’activités sportives, de détente et surtout festives. De l’autre côté, Djerba La Douce permet aux familles de profiter de la beauté de la plage, des différentes prestations bien-être et du SPA… sans pour autant laisser l’activité physique de côté (équitation, voile, tennis, fitness…)

Les jeunes enfants et les bébés sont les rois de la Douce. En effet, afin d’assurer leur confort et celui de leurs parents, baby restaurants, biberonnerie, baby rooms, baby club med et petit club med leur sont réservés. Les activités y sont encadrées par des éducateurs et des éducatrices qualifiés dont l’unique souci est de satisfaire tous les besoins des bambins, tout en soulageant des parents qui veulent également profiter de leurs vacances.

Outre les services de qualité, la convivialité est un concept typiquement «made in Club Med» avec des G.O (Gentils Organisateurs) omniprésents, souriants et toujours disponibles pour satisfaire le moindre besoin des estivants. Les repas au Club Med Djerba sont également une parfaite occasion pour que les résidents de différentes nationalités et de différentes cultures engagent la conversation et échangent dans une atmosphère chaleureuse. C’est là  en effet la philosophie du club : que chacun trouve son bonheur en créant un lien social solide. Pour preuve, certains vacanciers sont venus pour la dixième fois consécutive.
Le Club Med Djerba a créé l’exception en étant le premier club labellisé « Green Globe », la première et la plus prestigieuse certification de développement durable. Et si le label constitue un argument commercial de plus, il fait aussi la fierté du Club et témoigne du défi relevé en se soumettant à  une check-list d’à  peu près 300 points à  respecter concernant l’environnement et le développement durable.

Un réel apport pour le tourisme tunisien

Le Club Med est le propriétaire du «brevet» de la conception du forfait «all inclusive». La consommation de masse au sein du club est un vrai levier de croissance pour l’économie locale dans la mesure où les spécialités présentées sont typiquement tunisiennes et élaborées à  partir d’ingrédients tunisiens. Et ce n’est pas tout. L’artisanat local tire lui aussi sa part de profit grâce aux traditionnelles excursions organisées par le Club qui amènent les résidents à  découvrir les différents atouts de l’île des lotophages.

Il n’est ainsi pas question de ne pas promouvoir la région ou que l’un des visiteurs rentre chez lui sans un souvenir lui rappelant son bien beau séjour à  Djerba la Douce. Créateur des rêves mais aussi d’emplois, le Club Med en Tunisie est à  l’origine, directement ou indirectement, de centaines d’emplois. Il est aussi formateur en assurant une formation de base à  de nombreux stagiaires tunisiens et étrangers.

Le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, de passage le week-end dernier à  Djerba la Douce, a fait part de l’importante place du Club dans le paysage touristique tunisien, de l’important rôle qu’il accomplit dans la promotion de ce même tourisme, balnéaire notamment, ainsi que la diversification de ses offres et la renaissance que le Club Djerba La Douce vit depuis 10 ans.La construction de l’espace Aziza en 2005 en est le témoin le plus clair, un espace qui contient des chambres luxueuses destinées à  une clientèle de plus en plus en quête de haut de gamme.
Accueilli par Patrick Calvet, directeur général Village Europe Afrique du Club Med, Dirk Nouira, Directeur Club Med, Opérations Zone Afrique et Caroline Bruel, directrice de la communication du Club Med, le ministre a fait un tour dans les espaces du village et s’est prêté aux jeux des questions des journalistes, tunisiens et étrangers, présents sur place.

Nidhal Adhadhi
Photos : Dahmen



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Plaisance : transformer nos « parkings à  bateaux » en industrie plus lucrative

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La plaisance, activité moribonde dans le paysage touristique tunisien. Le magazine « Tourisme Info » a organisé hier un séminaire sur ce secteur théoriquement prometteur. La rencontre avait pour thème « la plaisance : un produit et une industrie » et a réuni un certain nombre de professionnels du secteur. Inauguré par le ministre du Tourisme, le séminaire a été l’occasion de dresser un état des lieux du tourisme de plaisance en Tunisie, d’identifier ses lacunes et proposer des solutions.


La plaisance, un retard à  combler

La Tunisie est dotée de 6 ports de plaisance en activité ainsi que de deux autres en cours de construction à  Bizerte et à  Gammarth. La plaisance reste cependant un domaine peu développé, voire marginalisé, dans le sens où nos ports servent plus de « parkings à  bateaux » que de ports de plaisance proprement dit.
Faute de vraie structure administrative et technique en charge de ce secteur au sein du ministère du Tourisme, l’activité de plaisance se trouve privée de stratégies de promotion. « Nous ne disposons pas jusqu’à  présent d’une structure technique qui s’occupe de la plaisance et de sa promotion comme domaine à  part entière », a confirmé Ferid Fitni, directeur central de la Promotion à  l’ONTT. Mais ce n’est là  qu’une partie du problème : l’absence d’une mise à  jour des lois réglementant le secteur, la non réglementation de la « chartérisation », les tarifs douaniers prohibitifs ainsi que la rigidité des procédures portuaires viennent également enfoncer le clou.
Sous-estimée, la plaisance est souvent considérée comme un outil d’animation ou de passage vers les hôtels et non pas comme une industrie en soi, potentiellement rentable et créatrice d’emplois. Pour preuve, il n’existe même pas un guide nautique. C’est également là  l’une des raisons de la quasi-absence des professionnels tunisiens de la plaisance, propriétaires de ports ou des clubs nautiques, lors des salons internationaux de Gênes, Düsseldorf ou Paris notamment.

Aux grands maux les grands remèdes

Soucieux, les intervenants (professionnels du tourisme, gérants des ports de plaisances, propriétaires de clubs nautiques) ont sollicité le responsable de l’ONTT afin, qu’ensemble, ils rédigent une feuille de route pour la promotion du secteur. Une rencontre qui aura lieu en septembre prochain selon Férid Fitni qui a accepté l’initiative. Ils ont également, dans le même ordre d’idée, réclamé la révision des différentes réglementations, surtout celles ayant trait la fiscalité, ainsi que l’assouplissement des procédures douanières en autorisant, à  titre d’exemple, les skippers tunisiens à  utiliser des bateaux étrangers. « À Hammamet, les bateaux souhaitant engager des Tunisiens sont nombreux, mais la loi ne le leur permet pas sous prétexte de sécurité », a affirmé Ahmed Moatamri, le président de l’Association Tunisienne des Activités Nautiques et des Ports de Plaisance (ATANP).
Sur le long-terme, les professionnels de la plaisance ont mis l’accent sur la nécessité de renforcer l’attractivité du pavillon tunisien, de remettre en cause l’implantation des ports mais aussi, pourquoi pas, exploiter quelques ports de pêche et même réfléchir à  la création d’autres ports tout en respectant l’environnement et les espacements entre les différentes installations afin de garantir une rentabilité maximum possible.

On notera également qu’un « projet de recommandation » en treize points a été présenté par les organisateurs du séminaire. Les différentes demandes qui y sont exprimées portent notamment sur une rapide publication des textes d’application du code des ports, entré en vigueur en 2009, sur le lancement d’un salon de la plaisance et du tourisme nautique dans le cadre du Marché International du Tourisme (MIT) et l’intégration des ports de plaisance dans le programme de mise à  niveau de la certification ISO.

De son côté, le responsable de l’ONTT a présenté les jalons d’un plan d’action visant, sur le court-terme, à  mieux faire connaître la plaisance en Tunisie, et ce en créant d’abord un guide nautique et en investissant sur la communication, surtout événementielle. Férid Fitni a, par ailleurs, annoncé que l’ONTT allait élaborer un plan pour l’organisation d’activités nautiques et d’évènements touristiques comme des régates ou des rallyes marins… « Ce genre de manifestations est souvent couvert par un grand nombre de journalistes, ce qui assure de bonnes retombées médiatiques » a-t-il argumenté.

Nidhal Adhadhi



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Tunisair Express élargit son réseau international régulier

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La filiale de la compagnie nationale Tunisair tisse sa toile en Libye. Moins d’un mois après l’ouverture d’une ligne entre Monastir et Tripoli, Tunisair Express annonce l’extension de son réseau vers la Cyrénaïque. A partir d’aujourd’hui, le transporteur va désormais assurer deux fréquences par semaine entre les villes de Sfax et Benghazi les mardi et jeudi.

«Cette nouvelle desserte a pour objectif d’élargir les opportunités socio-économiques entre les régions géographiques de Sfax et de Benghazi » a annoncé la compagnie dans un communiqué, expliquant qu’il s’agit également « de contribuer au renforcement des échanges commerciaux et touristiques entre la Tunisie et la Libye».

Le directeur général de la compagnie, Hatem Motemri, a pour sa part expliqué que « la consolidation de [notre] présence sur la Libye est une réponse à  la demande du marché et la preuve de l’importance accordée par Tunisair Express au développement régional au service de l’économie et du tourisme tunisiens ».

Sur la nouvelle ligne Sfax-Benghazi, la compagnie fera appel à  un Boeing 737 de sa maison-mère pour assurer la desserte. En tout, elle assurera 12 fréquences hebdomadaires sur la Libye cet été en comptant les autres lignes (Tunis-Sfax-Misrata, Monastir-Tripoli et Sfax-Tripoli).



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1er weekend du tourisme alternatif : un baptême prometteur

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Le village touristique et culturel Ken a accueilli le week-end dernier le 1er salon du tourisme alternatif, inauguré par le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, le 23 juin. Loin des espaces où sont organisés habituellement les salons du tourisme, le lieu a été propice à  la découverte et à  l’échange. « Nous sommes convaincus que ce village, tenu par Slah Smaoui, qui est un rêveur en avance d’au moins vingt-ans sur son temps, représente l’espace idéal pour ce type de manifestation », confirme Wahid Ibrahim, membre de l’Association tunisienne de promotion du tourisme alternatif.

Malgré la rétraction de dernière minute de certains exposants, de nombreux acteurs ont pris part à  cet évènement pour donner une nouvelle image de la Tunisie allant de l’hébergement comme Dar Zaghouan, Dar Saïd ou encore Dar Boumakhlouf (qui vient d’ouvrir au Kef) aux activités sportives représentées notamment par l’ATR (l’Association tunisienne des randonneurs), l’AREZ (l’Association de randonnée, de protection de l’environnement et de spéléologie de Tunisie) en passant par l’art culinaire et l’artisanat, qui reste l’un des piliers du tourisme et du développement régional.

Des agences de voyages étaient également présentes notamment « écotravel », une agence spécialisée dans l’éco-tourisme, qui organise des séjours dans des gites ruraux, des maisons d’hôtes et des hôtels de charme. Plusieurs autres associations se sont également inscrites à  l’évènement comme le réseau associatif pour la nature et le développement en Tunisie qui regroupe notamment l’Association des amis du belvédère, l’Association des amis des oiseaux, l’Association pour la sauvegarde de l’île de Djerba, l’Association tunisienne de protection de la nature et de l’environnement de Korba et le Club UNESCO ALESCO « savoir et développement durable ».

Tant que le flou persiste

L’invitation a également été adressée aux commissaires régionaux, aux responsables de l’administration (notamment les responsables de l’ONTT) et aux professionnels qui se sont rencontrés lors d’un débat animé par les organisateurs de cette manifestation. Plusieurs intervenants ont mis l’accent sur les différentes problématiques touchant le tourisme alternatif et plus particulièrement l’hébergement dont la complexité des procédures ne peut que décourager les prometteurs de projets. « Il faut qu’il y ait une coordination entre les différents ministères, le ministère du Tourisme et ceux de la Culture, de l’Agriculture et de l’Aménagement du territoire. Il faudrait compter sur une réelle volonté politique pour développer ce secteur et favoriser un climat d’affaire favorable aux promoteurs de projets qui veulent investir dans les régions intérieures (infrastructure, incitations et cadre réglementaire) », souligne Wahid Ibrahim. En revanche, les cahiers de charges des maisons d’hôtes, des gites ruraux et des hôtels de charme, réalisés en étroite collaboration avec l’Association Edhiafa composée exclusivement de promoteurs d’hébergements alternatifs et l’ONTT sont en cours de finalisation, précise Souheil Mouldi, président de l’Association. Un grand pas pour organiser ce secteur, qui reste jusqu’à  ce jour dans le flou juridique. Nous ne pouvons que saluer cette première édition du salon tourisme alternatif et espérons que cet évènement s’imposera comme un rendez-vous incontournable dans le calendrier national et international des manifestations touristiques spécialisées.

N.A



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Autour d’une table pendant 2h00 : hôteliers, agents de voyages, ministre du Tourisme et DG de l’ONTT

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En prélude à  la naissance de leur future Union tunisienne des métiers du tourisme, qui se veut être une organisation patronale forte, les représentants des hôteliers et des agents de voyages ont exposé leurs préoccupations du moment à  Elyès Fakhfakh, le ministre du Tourisme, et à  ses principaux cadres.

Les débats ont été passionnés sans être virulents. Francs et sans langue de bois. Au cours d’une réunion exceptionnelle qui s’est déroulée hier au siège de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) à  Tunis, se sont mis autour d’une table les membres des conseils nationaux des deux fédérations professionnelles du tourisme (FTH et FTAV) avec leur ministre de tutelle (et son chef de cabinet), le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) et le PDG de l’Agence foncière touristique (AFT). A l’ordre du jour : la situation touristique du moment (pour « tenter de sauver ce qu’il reste à  sauver ») ainsi que les relations entre l’administration et la profession. Cette rencontre est sans aucun doute exceptionnelle car de mémoire de professionnels du tourisme, on n’avait jamais réuni autour d’une même table autant de décideurs des deux camps. Qui plus est, les échanges ont duré un peu plus de 2h00, autrement dit, le temps de déballer le trop plein des uns et des autres… sans toutefois trouver de terrains d’entente.

Elyès Fakhfakh, le ministre du Tourisme, a indiqué que son département était actuellement penché sur les dossiers urgents et sur les problèmes conjoncturels. Pour expliquer les divergences de chiffres entre les marchés, il a estimé que « chaque marché avait sa propre lecture de la révolution », rappelant que le pays était encore en train de composer avec une situation nouvelle. « Au cours de cette période de transition, personne ne peut prévoir et imaginer ce qui peut se passer », allusion faite aux troubles qui ont affecté le tourisme la semaine dernière. « Il faut rester concentrés sur le cercle de préoccupations en agissant sur le cercle d’influence et en restant concentrés sur l’action » a-t-il recommandé. Le ministre a annoncé qu’une unité de gestion par objectif allait être créée au sein de son département pour étudier notamment les recettes par région, par ressources, etc. Cette unité sera toutefois décentralisée pour plus de flexibilité et disposera d’un budget important pour pouvoir faire appel à  des experts.

Les attentes des professionnels

Du côté des professionnels présents, les attentes et les objectifs semblaient différents. Mohamed Belajouza, président de la FTH, est revenu sur ses chevaux de bataille habituels : faire participer tous les intervenants dans le tourisme au fonds de compétitivité afin que la promotion du tourisme tunisien puisse bénéficier de moyens plus conséquents.

De son côté, Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) n’a pas manqué d’indiquer que le taux de frustration des opérateurs était élevé actuellement au vu de la situation. Abordant la question des mesures spécifiques de soutien annoncées par le gouvernement pour aider les entreprises en difficulté, le président de la FTAV a signifié son indignation : « nous avons l’impression que celui qui a élaboré ces mesures ne connaît rien au tourisme. Qui a-t-il consulté avant de les prendre ? » Malgré tout, il a rappelé que les agents de voyages étaient disposés à  un partenariat avec l’administration « à  condition que l’on nous fasse participer en amont et en aval de la prise de décision » a-t-il insisté, soulignant « avoir les mains liées à  cause du manque de pouvoir » de sa fédération.

Pour sa part, Hamouda Ben Ghachem, vice-président de la FTH, a mis le doigt sur les différentes études réalisées ces dernières années et dont les recommandations n’ont jamais été prises en considération. «L’administration doit lever la main de certains dossiers », conformément aux recommandations de l’étude de la Banque mondiale stipulant l’externalisation de certaines activités par la scission de l’ONTT. De son côté, Hichem Driss, président de la Fédération régionale de l’hôtellerie de Sousse, a estimé qu’il n’y avait rien de plus grave que l’absence de sécurité et de propreté dans le pays. « Assurez-moi la sécurité, assurez-moi la propreté et chacun jouera son rôle».
Son homologue à  Mahdia, Ridha Taktak, a soulevé la question de la fiscalité et de l’endettement des entreprises hôtelières toujours en attente d’une décision administrative. Ezzedine Belkadhi à  quant à  lui appelé à  la création d’un conseil supérieur du tourisme. L’hôtelier djerbien a évoqué certaines pratiques administratives qu’il a jugées aberrantes telles le paiement des droits de DPM (Domaine public maritime) ou encore des frais de puissance à  la STEG même quand les hôtels sont fermés. « Si vous nous donnez nos droits, que vous rectifiez les codes et les normes, nous n’aurons rien à  vous demander » a-t-il déclaré au ministre.

Mais à  force de rencontrer des entraves, certains en arrivent à  se demander si les différents gouvernements qui se sont succédé, avant et après la révolution, n’ont pas la hantise de voir les professionnels du tourisme se constituer en un lobbying fort. « On continue à  nous acculer à  être continuellement en position de quémandeurs » s’est indigné Mohamed Belajouza qui a encore une fois appelé à  élargir le cercle des contributeurs au Fodec et à  la mise en application des recommandations effectuées par les différents cabinets d’étude (Banque mondiale, Jica et Roland Berger). « Ce sont des études que nous avons payées, pourquoi n’ont –elles jamais été mises en application ?! »

Hédi HAMDI



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Mrabeti s’élargit au tour-operating

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Faouzi Mrabeti, patron du groupe tunisien GM (industrie plastique, bâtiments et travaux publics), vient de lancer un nouveau tour-opérateur en Tchéquie auquel il a attribué le nom de You Travel. Il s’agit d’un T.O opérant exclusivement sur la Tunisie et qui a entamé la commercialisation de la destination par la programmation de 15 hôtels dans les régions de Hammamet, Sousse, Monastir et Djerba avec un objectif de 1400 clients cet été. Sur le plan aérien, le voyagiste a prévu des chaînes charters hebdomadaires avec un appareil de 162 sièges qui a entamé ses premières rotations depuis le 1er juin et qui se poursuivront jusqu’au 5 octobre au départ de Prague vers Enfidha. Dans le tourisme, Faouzi Mrabeti est propriétaire notamment de l’hôtel El Bousten à  Hammamet et est derrière le projet controversé Sea World d’aqua-parc et de Delphinarium sur le site de l’ancien Tanit à  Hammamet.



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Entrées de touristes : pas de faux calculs

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Sur la période comprise entre le 1er janvier et le 10 juin 2012, 2.095.082 touristes ont été comptabilisés aux frontières tunisiennes, ce qui constitue certes une croissance de l’ordre de 46,9% par rapport à  2011 mais qui n’est pas l’année de référence. Les chiffres à  utiliser actuellement pour les statistiques sont ceux de 2010. Et là , les écarts sont encore flagrants puisque la baisse sur la période correspondante 2012/2010 est encore de l’ordre de 13,3%. Cependant, si les entrées maghrébines ont retrouvé leur vigueur habituelle (sauf pour les Algériens), les arrivées de touristes européens sont encore en baisse de 26% (par rapport à  2010) et notamment les Français (-32,6%), les Italiens (-40,4%) ou, pire encore, les Espagnols (-61,5%).



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Quels taux d’occupation dans nos hôtels ?

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Depuis le début de l’année 2012, les hôtels tunisiens ont totalisé 8,5 millions de nuitées toutes régions confondues avec une capacité moyenne de 165.000 lits en exploitation et 46 hôtels toujours fermés (la moitié avant la révolution et l’autre moitié depuis début 2011). Le taux d’occupation relatif dans les hôtels a été en moyenne de 31,5% depuis le début de l’année (jusqu’au 10 juin).
Evidemment, ce taux varie d’une région à  l’autre puisqu’il a été de 40,5% à  Yasmine Hammamet et presque autant à  Djerba tandis qu’il chute à  35,9% à  Monastir, à  28,1% à  Mahdia ou, pire, à  15,1% à  Tabarka et 14,6% à  Tozeur. Les quelques hôtels de Bizerte sont en queue de peloton avec un taux d’occupation moyen de 11,7%.



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Air France viendra chercher vos bagages à  la maison cet été

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Le service n’est pas disponible en Tunisie mais l’est déjà  pour ceux qui voyagent au départ et à  l’arrivée de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle avec Air France. Le transporteur français a en effet annoncé le lancement d’une gamme de services personnalisés en aéroport à  partir de cet été. Parmi les nouvelles offres, la livraison et la prise en charge des bagages chez le client en région parisienne. Depuis quelques jours, le passager arrivant à  Paris-Charles de Gaulle peut faire livrer ses bagages à  l’adresse de son choix à  Paris ou en région parisienne. De même, début juillet, au départ de Paris-Charles de Gaulle, la compagnie proposera de collecter le bagage directement chez le passager : les formalités d’enregistrement sont alors réalisées directement à  l’adresse indiquée par le client. Le bagage sera ensuite acheminé par la compagnie à  l’aéroport, filmé et chargé dans le vol que prend le client. Ce dernier n’a à  se soucier de rien et retrouvera son bagage à  destination.

La gamme de services personnalisés en aéroport propose également aux clients de bénéficier d’un accompagnement par une personne dédiée d’Air France tout au long de leur parcours via le circuit prioritaire du terminal au départ, en correspondance ou à  l’arrivée. Ils peuvent également personnaliser leur voyage en souscrivant à  différentes options à  la carte comme le transfert entre l’aéroport et la ville (et vice versa) en voiture avec chauffeur, minibus ou moto ou encore la réservation d’une chambre d’hôtel durant quelques heures pour pouvoir se rafraîchir ou prendre un petit déjeuner avant de se rendre en ville. L’assistance personnalisée est proposée à  partir de 200€TTC, pour l’accompagnement de une à  quatre personnes, et permet aux clients Flying Blue de cumuler 400 miles-prime à  chaque achat.



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Le jackpot de Férid Nasr avec Rewe Touristik

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C’est le tour-opérateur tunisien qui a certainement le mieux réussi en Europe de l’Est au cours des deux dernières décennies.

Férid Nasr, patron du holding Exim, composé de plusieurs tour-opérateurs agissant en Tchéquie, en Pologne et en Hongrie sous le nom d’Exim Tours, et sous l’appellation Kartago en Slovaquie et en Roumanie, vient de céder 51% de ses parts dans le groupe au géant allemand du voyage Rewe Touristik. Férid Nasr reste cependant le directeur général de son groupe malgré cette levée de fonds dont le montant n’a pas été dévoilé mais qui pourrait être mirobolant.

Exim Tours a réalisé l’an dernier un bénéfice avec impôts de 169 millions de couronnes (6,6 millions d’euros), pour un chiffre d’affaires de 3,4 milliards CZK (132 M EUR).

La question de l’entrée d’un grand opérateur européen du voyage dans le giron d’Exim Tours n’est pas nouvelle. Il y a quelques années, une rumeur avait circulé sur des négociations se déroulant entre Férid Nasr et le groupe TUI, rumeurs démenties à l’époque.

Numéro 2 du marché

Exim a été lancé en 1993 et s’est progressivement imposé sur le marché tchèque devenant en 10 ans le numéro 2 du marché avant d’en devenir le leader. Sa production a démarré avec la Tunisie avant de s’étendre à d’autres destinations comme la Turquie, le Maroc, l’Espagne, l’Egypte…

En Tunisie, le groupe possède une société qui exploite quelques hôtels sous l’enseigne Prima Life, de même qu’il gère une agence de voyages dénommée Prima Tours.

Le jeune étudiant tunisien parti à la fin des années 80 faire ses études en Tchécoslovaquie de l’époque a donc parcouru bien du chemin depuis. Le hasard de la vie l’aura en tout cas placé au bon endroit, au moment où ce pays tournait la page du communisme et s’ouvrait vers le monde…du voyage.

©Destination Tunisie



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Ils veulent faire de Sejnane une destination touristique

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Le tourisme est aussi solidaire : la deuxième édition du Rallye du Nord en est un exemple concret. Organisé par l’association Ifriqiya, en collaboration avec le National automobile club de Tunisie (NACT), la société NGI Maghreb et parrainée par le croissant Rouge, le rallye aura lieu du 29 juin au 1er juillet prochains. En effet, le tourisme tunisien n’est pas le monopole d’Hammamet, Sousse ou Monastir, il existe aussi à  Sejnane. Tel était, noir sur blanc, le message que les organisateurs de cette deuxième édition ont voulu transmettre lors d’une conférence de presse tenue hier à  Tunis.

Le tourisme au service de la solidarité

L’événement consiste essentiellement à  organiser un rallye dont la participation est ouverte à  tous les fans de sports mécaniques ayant des voitures 4X4 sur un circuit touristique qui relie Gammarth aux plus belles villes du Nord, notamment Sejnane. Tenant plus du tourisme que de l’exhibition, le Rallye du Nord sera fortement sécurisé par le biais de GPS qui permettront le suivi des véhicules sur internet.

Le programme se déroule en trois étapes : les véhicules partiront de Gammarth le 29 juin pour gagner Kef Abed (Sejnane) où ils réaliseront une boucle de 65 km pour regagner le lendemain Ras Enjla après un parcours de 150 km. Le troisième jour consistera en un parcours de 105 km reliant Kef Abed à  Tabarka-Aïn Snoussi. Tout au long de ces trois jours, les participants séjourneront chez les habitants afin de mieux connaître la région, son patrimoine naturel ainsi que son potentiel archéologique. La spécificité de cet acte de solidarité, c’est que les familles qui accueilleront les coureurs seront payées pour leur hospitalité. Tous les fonds collectés seront reversés au profit de la région sous forme de différents projets.
Le frais d’inscription des participants, qui s’élèvent à  300 dinars pour chacun, et l’engagement du croissant rouge de verser « quelques dizaines de dinars », sont les principales sources de revenu de cet événement.

Pourquoi Sejnane ?

Autant l’idée est originale, autant le choix de la ville de Sejnane est controversé. En effet, cette ville était considérée comme un prétendu « émirat islamique » il n’y a pas si longtemps encore. Salwa Ben Sbaa, présidente de la l’association Ifriqya, a vigoureusement défendu ce choix en mettant l’accent sur la richesse culturelle, écologique et archéologique de cette ville. Elle a ainsi appelé à  contribuer à  faire connaître la région et contribuer à  bannir les rumeurs de son « occupation » par les salafistes. « J’étais toute seule un bon moment à  Sejnane pour la préparation de l’événement. Il n’a jamais été question de harcèlement ou de violence de la part des salafistes », a-t-elle affirmé.

L’idée a été soutenue par Abderrahmane Belgat, DG du groupe Accor. Pour lui, c’est aux Tunisiens de dynamiser ces régions fortement marginalisées avec de pareilles initiatives. « Tout ce qui peut aider à  promouvoir l’image de la Tunisie est positif, toute initiative qui permet de découvrir la richesse de pays est positive, ce n’est pas seulement les côtes ni seulement le désert mais c’est aussi des régions qui n’ont jamais été visitées » a-t-il dit.Il a ainsi rappelé l’importance de la participation des Algériens, alors que ceux-ci étaient jusque-là  méfiant vis à  vis de la situation sécuritaire de la Tunisie.

Une initiative tout simplement courageuse et porteuse de beaucoup d’espoir d’aiguiser le tourisme alternatif et régional. Il n’empêche, cependant, que la moindre défaillance pèsera lourd sur l’image du tourisme et de la région.

Nidhal Adhadhi



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