Au séminaire des représentants de l’ONTT à l’étranger, un ministre fier des résultats de l’année
1 décembre 2012La grande messe annuelle des représentants de l’ONTT à l’étranger a eu lieu hier à Tunis. Autour d’une même table face au ministre du Tourisme, à leur directeur général et aux présidents des fédérations professionnelles du tourisme, la FTH et la FTAV, les représentants ont dressé le bilan de l’année qui s’achève et établi les perspectives d’usage pour l’année 2013. Ce séminaire annuel, le 39e du genre, n’a pas failli à la tradition d’inviter les compagnies aériennes battant pavillon tunisien, du moins Tunisair, Tunisair Express et Nouvelair, partenaires incontournables du tourisme.
A l’ouverture du séminaire, les présidents des fédérations professionnelles n’ont pas mâché leurs mots. Mohamed Belajouza, pour la FTH, a posé la question de savoir «comment sauver l’année touristique 2013, sachant que les mêmes causes produisent les mêmes effets». Sans attendre la réponse, le président de la fédération de l’hôtellerie a lancé un appel à peine voilé au gouvernement : «il faut que les événements s’arrêtent, que la Tunisie retrouve le calme et assure la sécurité». De son côté, le président de la FTAV a demandé au ministre de rappeler au gouvernement l’importance du secteur touristique, capable -selon lui- de résoudre une partie des problèmes économiques de la Tunisie.
Ces interventions tranchaient en tout cas avec celle du ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, qui a estimé que «2012 est malgré tout une bonne année». Le ministre a annoncé que l’objectif fixé avait été de rattraper 50% des pertes de 2011. «Nous avons atteint nos objectifs même s’il y a eu des hauts et des bas. C’est compliqué d’atteindre 6 millions de touristes en 2012 car il nous reste 500.000 entrées avant la fin de l’année. On aurait pu faire mieux s’il n’y avait pas eu les événements de juin et de septembre » (allusion faite aux événements de la Abdelya et du couvre-feu qui s’en est suivi à Tunis puis à l’attaque de l’ambassade U.S). Et le ministre d’affirmer : «la capacité de rattraper en une année 50% des pertes est une fierté pour notre secteur. Recevoir 5 millions de visiteurs, c’est un signe de la réussite de la période de transition et de la solidité de notre tourisme, il faut en être fier» a martelé Fakhfakh.D.T
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