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Ouverture du ciel tunisien : les discussions vont démarrer et Tunisair pose ses conditions

Ouverture du ciel tunisien : les discussions vont démarrer et Tunisair pose ses conditions

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Les négociations entre la Tunisie et l’Union européenne concernant l’ouverture du ciel aux compagnies aériennes étrangères vont démarrer le 14 novembre à  Bruxelles, a annoncé hier Abdelkarim Harouni, ministre du Transport.

Lors d’une rencontre au siège de Tunisair, les cadres de la compagnie lui ont demandé que cette ouverture se fasse «de manière progressive sur les aéroports intérieurs comme Tozeur, Enfidha, Tabarka et Sfax, en attendant la préparation de l’aéroport de Tunis-Carthage qui n’est pas actuellement prêt pour une telle opération». Comprendre donc que le trafic de et vers la capitale sera soumis aussi longtemps que possible au protectionnisme.

Les responsables de Tunisair ont saisi l’occasion de la rencontre pour informer le ministre qu’il n’a jamais été question pour eux de refuser le principe de l’Open Sky mais qu’il y avait lieu «d’aider Tunisair à  se restructurer et à  assurer son redressement pour lui permettre d’avoir les moyens de faire face aux exigences de l’ouverture du ciel».

Et pour expliquer les causes ayant entraîné Tunisair dans la situation financière actuelle, il a été expliqué à  Harouni que la compagnie a été «fragilisée par les ingérences antérieures au 14 janvier et aggravée par les accords sociaux post-révolution, ce qui ne favorise pas une concurrence équitable».

Le ministre du Transport, lui, entame un cycle de consultations avec plusieurs parties à  partir de lundi prochain, dans la perspective de son déplacement dans la capitale belge.

D.T

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