Des Tunisiens aux Etats-Unis pour tenter de ramener des croisiéristes

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Le Cruise Shipping Miami, Salon international de la Croisière, ouvre ses portes aujourd’hui pour 4 jours. L’ONTT, l’Office de la Marine Marchande et des Ports et le Terminal de Croisière Goulette Shipping Cruise y prennent part pour la première fois en tant qu’exposants avec un stand de 27 m² intitulé «Tunisia Cruise Destination». L’objectif consiste à  permettre aux différents acteurs et professionnels tunisiens du secteur de la croisière (agences de voyages, agents maritimes, autorités portuaires et touristiques) de rencontrer leurs homologues ainsi que leurs clients actuels et potentiels, à  savoir les armateurs, afin de promouvoir la Tunisie en tant que destination de croisière et d’attirer plus de croisiéristes.



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Marmara veut se désengager d’Afrique du Nord

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Pascal de Izaguirre, président de TUI France, lors de la présentation de l’activité « généraliste » du groupe et de sa filiale Marmara, vient de déclarer vouloir « réduire sa dépendance et sa vulnérabilité » en Afrique du Nord, « un de nos points faibles » et de vouloir recentrer son offre sur la Méditerranée du Nord et l’Europe. Sans évoquer nommément la Tunisie, cette annonce du président de TUI France s’est accompagnée, paradoxalement, de bonnes perspectives pour le groupe pour l’été 2013 qui s’annonce « excellent », « notamment sur le moyen-courrier » grâce à  une « capacité aérienne en baisse de 21% ».
Marmara, présent sur des hôtels à  Hammamet et à  Djerba, a par ailleurs lancé une offre jusqu’au 31 mars portant sur une gratuité pour les enfants âgés de 2 à  11 ans partageant la chambre de leurs parents tandis que le deuxième enfant bénéficiera automatiquement d’une réduction de 50% pour les séjours compris entre le 1er juillet et le 31 août 2013.



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Lettre ouverte à Jamel Gamra, nouveau ministre du Tourisme

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Monsieur Gamra, l’annonce de votre nomination au poste de ministre du Tourisme est tombée alors qu’un grand nombre d’opérateurs tunisiens du tourisme se trouvait à Berlin pour prendre part au principal salon touristique au monde, l’ITB.

J’étais parmi eux et autant vous le dire en toute franchise, la nouvelle a laissé les présents incrédules et n’a suscité que des haussements d’épaules ou des moues affligées.

Par ailleurs, il se trouve que sur place et pour la première fois, la Tunisie n’était pas représentée par son ministre du Tourisme, ce qui n’a pas échappé à  certains partenaires étrangers de nous faire la remarque, quelquefois sans arrière-pensée, mais souvent aussi pour tenter de prendre le pouls de la situation politique de notre pays.

A quelques encablures de notre stand national (300 m²), celui des Egyptiens occupait à  lui seul un pavillon complet du salon ! Et aux côtés de leur ministre du Tourisme, trônait un responsable dont la longueur de la barbe est sans aucun doute au moins égale à la haute fonction qu’il occupe dans son pays. Si la vue de cet individu a fait redresser les cheveux de certains de nos compatriotes, j’y ai personnellement vu au contraire un message à très forte symbolique à l’égard de la communauté touristique internationale présente à cette manifestation : au pays des Pharaons en pleine tourmente post-révolutionnaire, même les courants religieux les plus extrêmes soutiennent la cause touristique de leur pays.

Monsieur le Ministre,

Mabrouk pour votre nomination et soyez le bienvenu dans la grande famille du tourisme. Quand bien même un certain nombre de Tunisiens n’accordent pas le moindre crédit au gouvernement auquel vous appartenez (je ne vous apprends rien), il se trouve que dans la communauté des professionnels du tourisme -que vous allez avoir à côtoyer dans les prochains jours et pour toute la période de votre mandat, aussi court soit-il- la flamme de l’espoir à votre endroit n’est pas éteinte, du moins pas totalement. Déjà, dans les rangs des agences de voyages, votre visage est familier puisque certains ont eu le privilège de faire votre connaissance en octobre dernier pour le congrès de la FTAV à Istanbul et au cours duquel vous aviez fait bonne impression lors d’un speech. C’est l’image que gardent de vous les personnes présentes ce jour-là. Elles espèrent simplement ne pas s’être trompées sur la nature de l’Homme.

En tant qu’ingénieur en transport maritime et, de surcroît, ancien PDG de la CTN, vous avez sans aucun doute l’expérience de la navigation en eaux troubles. Dans le tourisme, vous arrivez justement en pleine tempête. Avant d’accepter la mission qui vous a été confiée, je suppose que vous avez consulté le baromètre du secteur et constaté qu’il virait de bord dangereusement.

Soyons clair : pour la période à venir, nul n’attend de vous que vous révolutionniez le tourisme tunisien et, de toute façon, vous n’aurez ni le temps ni les moyens de résoudre des problèmes que le secteur traine comme des boulets de canons depuis au moins l’année 1990. Aujourd’hui, on attend de vous au moins deux choses que nous allons résumer comme suit, en espérant que vous pourrez aussi lire entre les lignes :

 1) que lors des conseils des ministres, vous frappiez du poing sur la table pour défendre les intérêts du secteur dont vous avez la charge ainsi que les intérêts de ceux qui y travaillent sans succomber aux sirènes partisanes.

 2) que vous participiez à rassurer les prescripteurs de voyages étrangers qui manquent de visibilité sur notre destination. Ils ont besoin de nous au même titre que nous avons besoin d’eux, mais de belles paroles, même imprégnées de miel, ne seront pas de trop dans le contexte actuel. Vous devrez toutefois user de beaucoup de diplomatie et de franchise car ces gens là sont loin d’être dupes et connaissent la Tunisie et les Tunisiens autant que vous et moi.

Monsieur le Ministre,

Le paquebot tourisme fuit de toute part, victime collatérale de la situation générale du pays et d’une conjonction d’événements qui ont provoqué un effet boule de neige. Pour éviter le naufrage, votre mission consistera à colmater les brèches. Mais seul, vous n’y arriverez pas et vous aurez besoin de ceux qui travaillent sur le terrain. Ne perdez pas de vue que les touristes ne viennent pas au 1, avenue Mohamed V. Ils vont dans les hôtels via les véhicules des agences de voyages. Ne faites pas cavalier seul, ces opérateurs ont l’expérience et le recul par rapport à la situation que nul parmi vos derniers prédécesseurs n’avait au départ et a cru avoir à l’arrivée.

Et puis, il y a également ce lourd passif que vous a légué votre prédécesseur immédiat -que d’ailleurs peu de personnes regretteront, aussi bien dans les rangs des professionnels qu’au sein de l’administration. Alors, pour ne pas faire comme lui, dès votre prise de fonction officielle, œuvrez à ce que l’on vous regrette le jour où votre mandat arrivera à son terme.

Hédi HAMDI



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Des soirées andalouses une fois par mois à  Zaghouan

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L’agence de voyages culturelle Expédition, dirigée par Souheil Mouldi, en partenariat avec le gîte de charme écologique Dar Zaghouan, organise un évènement ludique mensuel portant sur les origines andalouses de la ville dont la première édition aura lieu le vendredi 15 mars 2013.

Cette thématique gravite autour des coutumes ancestrales ramenées par les Andalous lors de leur fuite d’Espagne à  l’aube du XVIème siècle et leur installation dans la ville de Zaghouan, et portant sur la gastronomie, la musique, les coutumes religieuses ainsi que les processions liturgiques lors des mariages et autres fêtes de la population locale.

Les participants assisteront à  la procession basée sur le rituel, disparu de nos jours, de la Lohliba (le joueur de flamme), performance réalisée par le dernier personnage à  Zaghouan à  pouvoir la réussir. La procession commencera au crépuscule depuis la place centrale de la ville jusqu’au mausolée du Saint homme «Sidi Ali Azzouz».

Ensuite viendra le tour de la troupe locale de la Dakhla de Sidi Ali Azzouz, qui nous fera découvrir la façon coutumière d’honorer le saint patron des lieux grâce aux chants liturgiques accompagnés par le rythme envoutant des Bendirs (instruments à  percussion rappelant le tambourin).

Le volet gastronomique prendra ensuite le relais et verra l’organisation d’un diner andalou dans le gite écologique de charme Dar Zaghouan avec, au menu, des produits du potager (salades, olives, fromage de ferme, huile d’olive, salade méchouia), du pain traditionnel tabouna, un plat de résistance d’origine andalouse -les nwasser à  la viande d’agneau (genre de pâtes faites maison et cuites à  la vapeur) et l’incontournable verre de thé servi à  la menthe bio cultivée à  la ferme.

Le diner sera accompagné par de la musique andalouse (malouf) et un atelier de préparation de la fameuse pâtisserie locale (le kaak) sera présenté à  cette occasion (dégustation et achats sur place possibles).

Les participants seront acheminés de Tunis par bus touristique qui les ramènera en fin de soirée à  la capitale.

Ces soirées andalouses seront programmées une fois par mois et sont destinées aussi bien aux Tunisiens, aux résidents étrangers en Tunisie ainsi qu’aux touristes de passage.

Pour plus d’informations et réservations contacter l’Agence de voyages EXPEDITION (en face de la piscine olympique d’El Menzah 1) au 71 236 501 ou portable 20 26 55 26.



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L’Allemagne, première destination dans le tourisme d’affaires

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En 2012, le tourisme en Allemagne a poursuivi sa progression remarquable, en dépassant largement ses prévisions de 400 millions de nuitées au total. D’après l’Office fédéral de la statistique, l’Allemagne a enregistré plus de 68,8 millions de nuitées de visiteurs étrangers dans des hébergements de dix lits et plus, soit une augmentation de 8 pour cent par rapport à  l’année précédente.

«Si la tendance reste aussi dynamique dans les principaux marchés émetteurs, nous nous acheminons vers la barre des 80 millions de nuitées d’ici à  2020», souligne Petra Hedorfer, présidente du Comité directeur de l’ONAT. D’après une étude de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), la croissance du tourisme réceptif en Allemagne se situe nettement au-dessus du niveau mondial et européen.

L ‘Allemagne, 2e destination de voyages de loisirs des Européens, en nette hausse

Pour la troisième année consécutive, l’Allemagne se situe à  la deuxième place des destinations les plus appréciées des touristes européens avec 46,2 millions de voyages. L’Espagne occupe la première place avec environ 49 millions de voyages, la France arrivant en troisième position avec 36 millions.

Alors que les voyages à  l’étranger des Européens ont augmenté l’an passé de 1,9 pour cent par rapport à  l’année précédente, les voyages des Européens en Allemagne enregistrent en 2012 une forte augmentation avec 8,2 pour cent.

L’Allemagne, première destination du tourisme d’affaires en Europe

C’est surtout le secteur des voyages d’affaires qui a enregistré, au cours de l’année écoulée, une augmentation spectaculaire. Selon des données provisoires de l’IPK International et du World Travel Monitor (WTM), les voyages d’affaires effectués en Allemagne par des Européens ont atteint en 2012 presque 13 millions de voyages, soit une augmentation de 12,3 pour cent par rapport à  l’année précédente.

«L’Allemagne confirme ainsi sa première place sur la liste des destinations de voyages d’affaires des Européens. Il s’agit là  d’un résultat remarquable, signe du dynamisme économique de notre pays», commente Ernst Burgbacher, député et secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et de la Technologie, chargé de mission du gouvernement pour les moyennes entreprises et le tourisme. Au cours de la même période, les voyages d’affaires des Européens à  l’étranger ont augmenté de 7 pour cent.

L’Allemagne, en tête des destinations de voyages culturels des Européens

Selon les données de l’European Travel Monitor, l’Allemagne est aussi très prisée en tant que destination culturelle par les Européens, s’assurant dans ce secteur une part de marché de 12 pour cent, ce qui la place en tête pour l’année 2012.

Ce sont notamment les pays européens voisins de l’Allemagne qui apprécient l’aspect culturel du tourisme en Allemagne. D’après une enquête menée par l’ONAT et IPK International, pour 72 pour cent des touristes venus de Suisse et d’Autriche, les curiosités historiques ont un rôle déterminant dans le choix de l’Allemagne comme destination de voyage. Environ la moitié des visiteurs venus de Hollande et de Grande Bretagne associent également l’Allemagne à  un riche patrimoine historique.



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Tunisair : pas de poissons d’avril, mais des nouveautés à  compter du 01/04/2013

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Avec l’introduction de la programmation été 2013, Tunisair s’apprête lancer une nouvelle ligne régulière Tunis-Bologne et ce à  compter du 1er avril à  raison de trois vols par semaine (TU362/363) les lundis, mercredis et vendredis. La desserte sera assurée par des Airbus A.319 et A.320 pour une durée de vol de 1h35. A noter que cette ligne avait déjà  été opérée par la compagnie en régulier jusqu’en juillet 1989 (à  l’époque avec des Boeing 727). Sur l’Italie également, entre Tunis et Milan-Malpensa, Tunisair va passer de 7 vols actuellement à  9 par semaine à  compter du 31 mars. Et sur Venise, les fréquences hebdomadaires passeront de 4 actuellement à  6 (TU 472/473), avec des vols tous les jours sauf le samedi.

A compter du 3 avril, le transporteur public va doubler ses vols sur Manchester au départ de Tunis (vols TU 948/ 949). Les vols seront désormais opérés tous les mercredis (en Airbus A.320 avec départ à  16h10 et retour à  20h15) et tous les samedis (en Airbus A.319 avec départ à  16h10 et retour à  20h15).

Par ailleurs et au départ de Sfax vers la Libye, à  partir du 2 avril, Tunisair passera à  2 vols hebdomadaires sur Benghazi (TU 1346/1347, départ à  6h50 et retour à  11h05 les mardis et jeudis) et à  3 sur Tripoli (TU 1340 et 1341, les mardis, mercredis et jeudis), opérés en Boeing 737. A signaler que l’axe Sfax-Tripoli n’avait plus été exploité par Tunisair depuis l’été 2001. Ces dernières années, la desserte était uniquement opérée par sa filiale Tunisair Express (UG).

Sur l’Arabie Saoudite, la compagnie nationale va également passer à  4 vols par semaine entre Tunis et Médine (TU 913 et 914 opérés les dimanches, lundis, jeudis et vendredis). Le programme démarrera le 31 mars 2013.

Hédi HAMDI

Lire aussi :

Tunisair va prolonger sa ligne de Bamako jusqu’à  Ouagadougou 



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Golden Tulip débarque en Algérie avec deux premiers hôtels

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Golden Tulip Hotels Suites and Resorts MENA marque le début de 2013 avec le lancement de 2 nouveaux hôtels à  Annaba en Algérie, le Golden Tulip Hotel Sabri et Tulip Inn Hotel Rym El Djamil.

La cérémonie d’ouverture a eu lieu à  l’hôtel Golden Tulip Sabri à  Annaba le 25 février 2013 avec la présence du ministre du Tourisme algérien, Mohamad Ben Meradi et le propriétaire des 2 hôtels, Aziz Benouhiba et ses fils ainsi que l’équipe régionale de Golden Tulip MENA, conduite par son président, Amine E. Moukarzel. M. Benouhiba a déclaré : « le partenariat avec Golden Tulip à  gérer à  la fois les propriétés s’inscrit dans notre volonté de perfectionnement. Notre objectif est de développer nos deux établissements pour conforter notre positionnement de leader du secteur hôtelier à  l’est de l’Algérie. Le choix de la chaine Golden Tulip nous a paru le plus évident vue la réputation de cette chaine et son expertise reconnue à  l’échelle internationale « .

Golden Tulip Sabri est un hôtel 4 étoiles, composé de 224 chambres appartements, situé dans la zone touristique de Annaba, avec une vue imprenable sur la mer Méditerranée. L’hôtel Tulip Inn Rym El Djamil est un hôtel 3 étoiles avec 76 chambres et suites qui surplombent sur la baie de Annaba.

Amine E. Moukarzel, président de Golden Tulip MENA, a ajouté: « nous sommes fiers de ce partenariat avec ces propriétaires distingues et nous allons travailler ensemble sur le développement de l’industrie hôtelière et du tourisme en Algérie et à  Annaba en particulier ; nous sommes confiants dans l’avenir de la croissance potentielle qui ne mettront pas seulement cette ville spectaculaire avec sa vue imprenable sur la carte des sites touristiques mais aussi en créant de nouveaux défis et de possibilités d’emploi pour les Algériens.  »

« Promouvoir la destination Annaba fera partie de notre stratégie de promotion de Golden Tulip Sabri et Tulip Inn Sabri Rym El Djamil et nous allons travailler avec le ministère du Tourisme sur le développement des jeunes algériens dans le secteur de l’hôtellerie en introduisant l’université de Louvre en Algérie », a ajouté Moukarzel

La marque Golden Tulip fait partie de Louvre Hotels Group qui comprend 7 marques et occupe la deuxième place en Europe et 8ème dans le monde, avec plus de 1100 hôtels dans 43 pays et 70 hôtels dans tout le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.



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Tunisie : bientôt, un hôtel uniquement pour les couples

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Un hôtel s’apprête à  ouvrir ses portes le 1er mai 2013 avec un concept particulier : il sera uniquement réservé aux couples. L’idée consiste à  offrir des vacances à  une catégorie de clientèle à  la recherche de calme et de sérénité. Pas d’enfants bruyants, pas de célibataires en chasse mais une offre de services adaptée à  ce profil. L’idée a été développée par le groupe d’origine allemande TUI Travel Hotels à  travers sa filiale tunisienne de gestion hôtelière Magic Life. L’hôtel en question se trouve à  Sousse et a été loué pour une période de 5 ans. Il s’agit du Sheherazade qui sera commercialisé sur les marchés européens (et notamment anglais) sous le label «Adult Only». L’établissement, actuellement objet de rénovation, a une capacité de 204 chambres.

Le même groupe allemand a également loué un autre hôtel, l’ancien Skanès Palace à  Monastir, actuellement en chantier de rénovation totale. L’hôtel va rouvrir ses portes également le 1er mai 2013 et va désormais s’appeler Holiday Village Skanès selon un concept familial. Un grand programme d’animation sera mis en place avec des animateurs formés de manière pédagogique pour encadrer les enfants. L’établissement sera capable d’accueillir cet été 1200 clients simultanément à  travers ses 363 chambres.

Le groupe allemand gère également trois autres hôtels en Tunisie sous différents labels : le Holiday Village Manar (Hammamet Nord), le Magic Life Manar (Hammamet Yasmine) et le Magic Life Pénélope (Djerba). Il est question que le parc soit consolidé dans les prochains mois par l’exploitation de nouveaux établissements (on parle de deux ou trois hôtels) entre Mahdia et Sousse.



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Syphax Airlines part à  l’assaut de l’été 2013

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La dernière née des compagnies aériennes privées tunisiennes affute ses armes en prévision de la saison été 2013. Syphax Airlines va en effet procéder à  la location de deux Airbus A.320 et d’un Airbus A.330 qui vont s’ajouter aux deux Airbus A.319 déjà  opérationnels dans sa flotte. Objectif : développer de nouvelles lignes régulières et/ou saisonnières et opérer du trafic charter entre la Tunisie et plusieurs marchés touristiques européens. Selon une source au sein de la compagnie, « le programme des vols est déjà  établi et les 6 avions tourneront au complet jusqu’en septembre ».
Du 18 juin au 21 septembre 2013, le transporteur proposera deux vols par semaine entre Monastir et Paris CDG, opérés en Airbus A.319 les mardis et jeudis. La compagnie va, d’autre part, renforcer sa desserte Sfax-Paris CDG, passant de deux à  quatre fréquences hebdomadaires (lundi, mercredi, jeudi, vendredi) du 17 juin au 19 septembre. De même, elle consolidera l’axe Djerba-Paris CDG à  compter du 31 mars 2013 en passant de deux à  trois rotations hebdomadaires (lundi, jeudi et dimanche).

Syphax Airlines va également entamer la desserte d’une nouvelle ligne Sfax- Djeddah qui sera opérée en A319 tous les mardis pour répondre notamment à  la demande en matière de Omra et ce à  compter du 26 mars 2013 (et non pas du 26 février comme annoncé préalablement par la compagnie).

Quant à  sa ligne sur le Canada (lire), il est prévu qu’elle démarre finalement à  compter du mois d’octobre 2013.

 D.T

 Lire aussi :

 Mohamed Frikha, PDG de Syphax Airlines : « je trouve injuste de ne pas être traité comme les compagnies étrangères »

Syphax sidère la communauté du transport aérien en Tunisie

 Testé pour vous : un vol régulier Syphax Airlines, Sfax-Istanbul 



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Ces taxes gouvernementales qui étranglent le tourisme tunisien

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Un ensemble de taxes pourraient être adoptées sur proposition du gouvernement et qui risquent d’avoir des répercussions sur la compétitivité de la destination.

1) Une taxe de 2 dinars par nuitée et par personne âgée de 12 ans et plus dans les hôtels tunisiens à  partir du 1er octobre 2013 : décriée par les hôteliers qui ont juré de ne pas la laisser entrer en application, cette taxe va non seulement réduire la compétitivité de la Tunisie touristique mais va aussi affecter l’un des principaux segments de sa clientèle d’hiver, à  savoir celle du 3e âge qui vient séjourner en général entre deux et trois mois dans le pays.

Alourdir par exemple la facture d’un couple de retraités de 540 dinars revient à  les détourner de la destination et les pousser à  aller voir ailleurs. Les hôteliers se disent d’ailleurs dans l’impossibilité de devoir se faire collecteurs de cette nouvelle taxe dont même leurs partenaires T.O ne veulent pas entendre.

Sans parler du touriste tunisien qui, déjà , se plaint de la cherté des séjours hôteliers et qui sera concerné au premier degré.

2) Une taxe sur les boissons alcoolisées entrée en vigueur en février 2013 : Il s’agit d’une taxe généralisée mais qui affecte en premier lieu la majorité des hôtels qui commercialisent leurs packages sous la formule du All Inclusive.

Les prix des séjours des touristes ayant déjà  été convenus et signés avec les tour-opérateurs étrangers jusqu’au mois d’octobre au moins, il est donc impossible aujourd’hui pour les hôteliers de pouvoir modifier les tarifs. Ils vont par conséquent devoir supporter cette augmentation qui va les faire encore tituber de plus belle.

 3) Une taxe de 100 dinars sur les touristes issus des marchés lointains depuis le 1er mars 2013 : à  la grande surprise des voyageurs en provenance d’Australie, de Chine ou d’autres pays lointains, la taxe d’entrée en Tunisie à  laquelle ils étaient soumis et qui était de 10 dinars par semaine de séjour depuis des années est passée à  100 dinars du jour au lendemain.

Les agences de voyages ont été les premières à  tomber des nues en apprenant la nouvelle en accueillant leurs clients aux aéroports.

Interpellé sur la question, la direction concernée à  l’ONTT a rejeté la balle au ministère des Affaires étrangères. Mais personne ne sait par quel tour de passe-passe la décision a été prise sans que personne n’en soit informé au préalable.

 D.T.



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8 mars : TU et AF cèdent les commandes aux femmes

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Nombreuses sont les compagnies aériennes à  célébrer la Fête de la Femme aujourd’hui. Deux compagnies aériennes au moins ont en commun de confier les commandes de leurs appareils à  la gente féminine. Chez Tunisair tout d’abord, un équipage exclusivement féminin (photo) assure le vol TU716/717 entre Tunis et Paris Orly, du commandant de bord (Selma Chetali) au chef de cabine (Hager Ben Ammar) en passant par le pilote (Cyrine Boumaiza) et les 4 hôtesses de l’air. La compagnie tunisienne emploie actuellement 2015 femmes qui travaillent à  tous les niveaux avec des postes de responsabilité en toute parité (y compris salariale) avec les hommes.

Autre action, celle organisée par la compagnie Air France. Le transporteur tricolore réunit le plus grand équipage exclusivement féminin : 2 pilotes et 22 hôtesses accueillent les passagers du vol AF054 à  destination de Washington exploité en Airbus A380, le plus gros porteur de sa flotte, pouvant accueillir jusqu’à  516 passagers.

Des vols composés d’équipages 100% féminins se produisent à  différentes reprises au cours de l’année, mais celui du 8 mars est désormais une tradition instaurée chez Air France. Que ce soit vers Pékin, Tokyo, Mexico ou aujourd’hui vers Washington, ces vols entièrement féminins suscitent toujours l’enthousiasme, parmi les équipages et les passagers.

Le 9 mars, un second vol AF3578 organisé à  l’occasion de la journée de la femme est également composé d’un équipage totalement féminin. Valérie Loëvenbruck, commandant de bord d’Air France, a pris l’initiative d’organiser cet équipage sur un Boeing 777-200 pour se rendre à  Madagascar. Sur place, l’objectif est d’aller à  la rencontre de deux associations financées par la Fondation Air France : SOS villages d’enfants et Aïna enfance et avenir. A cette occasion, la Fondation offre aux enfants des jouets éducatifs ainsi que du matériel scolaire.



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Un nouveau ministre pour le tourisme tunisien

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Après moult rebondissements, c’est finalement Jamel Gamra qui a été nommé aujourd’hui ministre du Tourisme dans le nouveau gouvernement Laârayedh.

Né le 4 septembre 1961 à  Jemmal, M. Gamra occupait jusqu’à  sa récente nomination le poste de PDG de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) et ce depuis le mois d’avril 2012.

Le nouveau ministre a occupé plusieurs fonctions dans des sociétés multinationales en Angleterre notamment et en Afrique dans les domaines de l’informatique, des mines et du conseil.

Il est également expert en sécurité informatique et consultant en innovation technologique, accrédité par les programmes européens. Il est ingénieur des Transports maritimes de formation, diplômé de l’Ecole de la marine marchande (lauréat de sa promotion).

Il a ensuite bénéficié d’une bourse nationale pour poursuivre ses études de 3e cycle en Belgique où il a obtenu un master en gestion de l’administration portuaire et ingénieur principal en constructions navales.

Il est aussi ingénieur en informatique de l’Université Catholique de Louvain la Neuve. Jamel Gamra est par ailleurs connu pour n’avoir aucune appartenance politique, quoiqu’il soit un proche de Abdelkarim Harouni, l’actuel ministre du Transport (Ennahdha).



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Férid Fetni s’envole vers d’autres cieux

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C’est une figure de proue de l’administration du Tourisme tunisien qui s’en va. Férid Fetni, directeur central de la Promotion et du Marketing à  l’ONTT, a fait ses adieux à  ses collègues hier lors de sa dernière journée en tant que fonctionnaire public. Fetni, considéré comme l’une des grosses pointures de l’administration du Tourisme actuellement, a cédé aux sirènes du privé à  quelques années seulement de son départ à  la retraite. Il a en effet intégré la compagnie aérienne privée Syphax Airlines en tant que représentant général basé à  Paris avec, de surcroît, la responsabilité Marketing de toute la compagnie. Férid Fetni retrouve ainsi une ville (et un marché) qu’il connait sur le bout des doigts pour y avoir travaillé de nombreuses années en tant que représentant de l’ONTT pour la France au début des années 2000. A n’en pas douter, il y a sans aucun doute laissé de [très] bons amis… Le carnet d’adresses (bien garni) et la solide expérience dans le tourisme (et, par voie de fait, dans le transport aérien) de Fetni ont certainement été les atouts qui ont séduit Mohamed Frikha, patron de la compagnie. Le poste attribué est d’ailleurs révélateur de la pleine confiance (mais aussi des espoirs) placés en Fetni pour soutenir l’envol et les ambitions de la jeune Syphax Airlines.

H.H



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Tunis : un nouvel hôtel 4 étoiles au Lac

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Aux Berges du Lac à  Tunis, un nouvel hôtel 4 étoiles va ouvrir ses portes le 1er mai 2013. Il s’agit d’un établissement qui sera doté de 140 chambres ainsi que d’une salle de congrès apte à  recevoir 350 personnes, de six salles de sous-commissions et de 3 restaurants. L’hôtel s’appellera « Paris » et pourrait bien porter la prestigieuse enseigne hôtelière française Concorde. La société derrière ce projet n’est autre que celle qui possède déjà  l’hôtel Les Berges du Lac Concorde (Abdelaziz Sassi, société Hammam, groupe UFI) qui se situe d’ailleurs dans la même rue. A la base, il devait s’appeler « Atrium », mais c’est finalement « Paris » qui aura été retenu. L’investissement annoncé est de l’ordre de 17 millions de dinars. Abdelaziz Sassi possède par ailleurs deux autres hôtels exploités par la chaîne espagnole RIU, le « Marco Polo », à  Yasmine Hammamet ainsi que le « Green Park » à  Sousse. Parmi les projets futur du promoteur, un nouvel hôtel 5 *à  Bizerte dans la zone touristique de Sidi Salem.



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Le marché russe dans l’expectative

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Réagissant aux déclarations de l’un de ses confrères agent de voyages tunisien opérant sur le marché russe qui avait déclaré sur les ondes de la radio Shems FM que les touristes russes étaient inquiets à  cause de l’incertitude régnant dans le pays, Lotfi Kebaier, patron de HTL, tour-opérateur tunisien opérant au départ de Moscou et Saint Péterbourg, s’est inscrit en faux contre ces allégations. M. Kebaier, qui compte plus de 20 ans dans le secteur en Russie, a estimé que la Tunisie n’était en aucun cas une destination d’hiver pour les Russes. Par ailleurs, il a expliqué que cette clientèle ne réservait pas d’avance et qu’il fallait attendre les mois d’avril et de mai pour pouvoir analyser le marché et évaluer ses réalisations sur la Tunisie pour l’été 2013. Lotfi Kebaier a estimé qu’il est au contraire nécessaire de se poser la question de savoir si les autorités se sont préparées ou pas à  recevoir cette clientèle qui a enregistré des progressions significatives en 2011 en 2012 au moment même où les marchés classiques étaient en plein déclin.



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FTAV : le président dément

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Le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a démenti avoir accordé la moindre interview au journal Acharq Al Awsat et encore moins avoir déclaré que le tourisme français sur la Tunisie avait enregistré une annulation de 60% de ses réservations. Mohamed Ali Toumi a en effet été surpris de lire des propos qui lui avaient été attribués par le dit-journal dans un article signé par son correspondant en Tunisie et publié le 23 février courant. Intervenant sur les ondes de la radio Express FM le 25 février, il a certes confirmé que la situation touristique générale était peu reluisante mais a démenti formellement les propos qui lui ont été attribués par le journal arabophone qui semble avoir repris pour son propre compte des infos incorrectes déjà  parues dans l’édition du 21 février d’un quotidien national de la place.



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Forum sur l’avenir du Jérid

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L’association ‘Les amis du Jérid’ organise du 22 au 24 mars 2013 à  Tozeur le « Forum Jérid 2013 » sous le slogan « Le Jérid, une terre d’avenir ». Il s’agit d’une plateforme de travail et d’action économique, sociale et culturelle destinée à  rallier la diaspora et sa région d’origine et ce, sans parti pris politique aucun afin de tenter de changer le devenir de la région sur le plan économique et social pour le meilleur de ces habitants et la région dans sa globalité.



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Kasserine, le Kef et Kairouan, sites culturels et naturels prioritaires

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Dans le cadre de la concrétisation des différentes dispositions de la nouvelle feuille de route du développement du tourisme tunisien les régions de Kasserine, le Kef et Kairouan ont été retenus comme sites culturels et naturels prioritaires à  promouvoir en fonction d’une nouvelle approche intitulée « contrat de destination » visant à  valoriser les richesses dont disposent ces régions avec une implication active des populations locales. L’expertise française reconnue sur le plan européen a été sollicitée pour accompagner ce projet faisant l’objet d’un plan de coopération signé en juin 2012 entre le ministère du Tourisme et l’Agence française de développement touristique « Atout France » dont une délégation vient d’effectuer une mission en Tunisie pour présenter les résultats de leurs travaux faisant l’objet d’une séance de travail tenue au siège du ministère du Tourisme. Ont pris part à  ce débat, présidé par Elyès Fakhfakh, ministre des Finances et du Tourisme, les secrétaires généraux des gouvernorats concernés et plusieurs experts en matière de développement et de promotion du tourisme culturel.

Il y a lieu de rappeler qu’au cours des six derniers mois, les experts français, accompagnés de cadres du ministère du Tourisme, de l’ONTT et de l’Agence foncière touristique ont effectué des visites de terrain qui les ont menés au site archéologique de Dougga, au Kef, à  la Table de Jugurtha à  Kalaât Senane, à  Kasserine, à  Sbeïtla et à  Kairouan. Ils ont ainsi supervisé l’état des lieux qui prévaut dans ces régions au niveau de l’accessibilité, des infrastructures existantes ainsi que les conditions d’accueil et d’hébergement disponibles. Les résultats de la mission ont mis en relief nombre de richesses dont disposent ces régions. Ils ont néanmoins constaté que le potentiel existant demeure sous-exploité et citeront à  cet égard l’exemple du site archéologique de Dougga qui enregistre aujourd’hui un taux de fréquentation touristique anormalement bas pour un site classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, tout comme la Kasbah du Kef.

Le concept de contrat de destination, qui sera étendu dans une seconde étape à  d’autres régions, vise en fait la création de nouveaux produits culturels et naturels qui sont de nature à  inscrire la diversification de l’offre touristique tunisienne dans une dynamique de développement durable et rationnelle. Selon les responsables du ministère du Tourisme et d’Atout France, l’approche comporte différents champs d’intervention portant essentiellement sur la valorisation des actifs touristiques des régions, la définition d’objectifs de marchés et sur l’émergence de nouveaux relais de croissance pour le secteur.

Il convient de noter que plusieurs facteurs ont milité pour le choix de ces régions. Elles offrent toutes des atouts culturels et historiques classés et inscrits par l’UNESCO sur la liste du Patrimoine mondial. Elles sont situées à  l’intérieur du pays n’ayant pas bénéficié du développement touristique. Il convient de noter également, qu’après un cycle de visites et d’échanges, la mission conjointe des experts d’Atout France et leurs homologues tunisiens ont mis au point un concept de mise en tourisme de ces régions avec l’ensemble des projets d’aménagement et de développement d’activités d’animation, de loisirs et d’hébergement. Des projets qui seront enrichis et validés par d’autres départements ministériels dont notamment les ministères de la Culture, de l’Agriculture et de l’Equipement.



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Mzah à  la tête du nouvel hôtel du Lac

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Ahmed Mzah a été promu directeur général du tout nouvel hôtel Paris Concorde dont l’ouverture est annoncée pour le 1er mai 2013 (lire). M. Mzah occupait auparavant le poste de responsable commercial et marketing de l’hôtel Les Berges du Lac Concorde appartenant à  la même société. Agé de 38 ans, M. Mzah est diplômé de l’Ecole hôtelière de Nice.

 



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Les Bizertins veulent-t-ils réellement de leur Marina ?

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Un imbroglio bizertin qui provoque des retards conséquents dans la réalisation du projet et qui crée un climat de tension entre les promoteurs de la Marina d’une part et la société civile et la municipalité de la ville d’autre part.

Le projet de construction de la Marina de Bizerte est en pleine tourmente. Le port de plaisance fait face à  des contraintes administratives de taille, tandis que la construction du Nautilius, immeuble résidentiel de 8 étages situé entre le port et la mer, fait l’objet d’une levée de bouclier de la part de certaines associations locales qui le considèrent comme une menace pour le site historique qui le jouxte.

Et pourtant, la société qui construit actuellement la Marina a obtenu en 2008 une concession pour l’exploitation du plan d’eau (35 ha et 5000 m de quais) pour une période de 30 ans, moyennant la prise en charge des travaux. Ceux-ci sont actuellement en cours de réalisation par un consortium tuniso-belge détenu majoritairement par la société Marina Bizerte (Kaïs Guiga et ses partenaires à  hauteur de 75%) et la société belge CFE (qui détient 25% de l’actionnariat restant).

Quatre composantes dans le projet

Le nouveau port de plaisance de Bizerte sera doté à  terme de 790 postes d’amarrage qui lui permettront de recevoir des bateaux dont la longueur peut atteindre jusqu’à 110 m. Moez Ben Zid, président du Conseil d’administration de la Marina, espère pouvoir déjà  recevoir ses premiers clients dès cet été étant donné que les travaux sont quasiment terminés. Sauf que jusqu’à présent, la municipalité exige 9 MD pour effectuer les raccordements nécessaires à l’eau et à l’électricité, indispensables aux bateaux qui viendront accoster. Pour parer à cette situation, les promoteurs du port envisagent de construire une station de dessalement de l’eau.

La deuxième grande composante du projet comprend une partie immobilière dénommée Nautilius (voir photos en bas). Il s’agit d’une résidence dotée de 275 appartements de haut standing offrant des vues sur la mer, sur le port de plaisance et sur la vieille ville. Les travaux sont théoriquement prévus pour s’achever fin 2014. La construction avance et 35% des appartements auraient déjà été vendus.

Par ailleurs, une croisette avec un ensemble de commerces sera construite tout au long de ce que fut autrefois «La Plage» de la ville comme la surnommait les Bizertins. Ces commerces comprendront au maximum un rez-de-chaussée et un premier niveau. Cette zone offrira également aux plaisanciers tout un ensemble de services avec conciergerie, Yacht Club, capitainerie, etc.

Chantier de maintenance pour les bateaux

Moez Ben Zid ne compte pas s’arrêter là et envisage par ailleurs de créer un chantier de maintenance pour les bateaux qui sera opérationnel fin 2013 et qui sera implanté à Zarzouna et à Menzel Abderrahman. « Le port de plaisance ne doit pas être un simple parking pour bateaux, il doit aussi être en mesure d’offrir des services d’entretien pour assurer sa durabilité. Nous avons les moyens et la main d’œuvre, ce qui a fait dire à certains que la Tunisie, dans ce domaine, est une menace pour les ports au Sud de la Méditerranée » souligne encore le président du Conseil d’administration de la Marina de Bizerte.

Retombées sur l’économie régionale

La situation géographique stratégique de la capitale du Nord est à n’en pas douter l’atout majeur du projet Marina Bizerte. Il est de notoriété publique que les plaisanciers disposent de revenus financiers conséquents. Selon des statistiques, ils dépensent jusqu’à 400 euros par jour et prennent jusqu’à 30 jours de vacances par an.

Dans la région méditerranéenne, il existe selon les estimations 6 millions de bateaux mais seulement 1,5 million de places pour les amarrer. Incontestablement, cela constitue un atout majeur pour la Tunisie qui pourrait accueillir une partie de ces embarcations à la recherche de places, notamment pour l’hivernage.

« Une marina est un vecteur de développement pour l’économie de toute la région » confirme M. Ben Zid. Actuellement, la Marina emploie 250 personnes. Mais du côté du promoteur, on parle à terme de 2500 emplois directs et indirects susceptibles d’être générés par le projet. Un hôtel 5 étoiles devrait également être construit dans la zone de Sidi Salem dès lors que le projet sera achevé.

Vents contraires

Mais certains Bizertins ne semblent pas convaincus par ces atouts et se plaignent des travaux qui perdurent. Plus grave encore, plusieurs associations ont décidé de contester ce projet, l’accusant d’être « né avant la révolution » et d’avoir obtenu des privilèges. Des allégations qui restent à être prouvées.

La société Marina Bizerte est d’ailleurs poursuivie en justice par une partie de la société civile qui estime que l’immeuble Nautilius va défigurer le paysage étant donné sa proximité immédiate avec le fort espagnol et la vieille ville. D’autres contestataires évoquent la menace qui plane sur l’avenir des pêcheurs artisanaux dont les barques sont situées dans l’enceinte du Vieux-Port (relié au nouveau port de plaisance) déjà fortement pollué.

« Nous nous sommes engagés à  régler les problèmes d’avivement des eaux du Vieux-Port par la réparation et l’entretien des pompes défectueuses qui avaient été installées par le ministère de l’Environnement » s’exclame M. Ben Zid à ce sujet. «La propreté d’un port de plaisance est fondamentale, il est impossible de penser que nous n’allons pas accorder l’importance requise à  cette question».

Mais à Bizerte, trois associations ont résolument décidé de ne pas l’entendre de cette oreille. Elles ont d’ailleurs bien failli perturber la journée portes ouvertes qui était organisée hier sur place par la société Marina Bizerte.

Accusations en tous genres

Si le gouverneur a daigné faire le déplacement pour écouter les avis des uns et des autres, le président de la délégation spéciale, qui fait office de maire provisoire, n’a pas jugé bon participer aux débats.

Plus grave encore, des accusations ont été portées à l’encontre de la société à l’initiative du projet. Celle-ci rappelle cependant à qui voudrait bien l’entendre qu’elle a déjà payé 18 MD à l’Etat avant même que n’accoste le premier bateau de plaisance dans le nouveau port de la ville.

Pour l’heure, les responsables de Marina Bizerte défendent bec et ongle leur projet et entendent bien le mener à terme envers et contre tout. A Bizerte, des gens plus raisonnés craignent que la société ne jette l’éponge et s’en aille en claquant la porte, laissant un chantier que personne ne pourra poursuivre. Pour cela, ils en appellent au bon sens.

Pour l’heure, personne ne semble vouloir les écouter. Mais quelque soit l’issue, l’image paisible de Bizerte a sans aucun doute été affectée. De quoi inquiéter tout potentiel investisseur futur dans la région.

Hédi HAMDI



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Tunisair fière de son mois de janvier 2013… sauf sur la France

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Bien qu’il soit situé en plein creux de basse saison, le mois de janvier 2013 semble avoir rassuré les responsables de la compagnie Tunisair qui ont annoncé avoir enregistré, durant le mois de janvier 2013, une nette amélioration des résultats en matière de trafic.

En effet, le nombre de passagers transportés (toutes activités confondues) au courant du mois de janvier 2013 a connu une augmentation de 3,7% (soit 227 214 passagers) par rapport au mois de janvier 2012 (219 129 passagers), de 40,5% par rapport au mois de janvier 2011 (161 728 passagers) et de + 15,8% par rapport au mois de janvier 2010 (196 196 passagers). Cette augmentation globale du nombre de passagers a été réalisée malgré une baisse de l’activité charter du même mois de -55% par rapport à  janvier 2012 et de -84% par rapport à  2010.

En ce qui concerne les 15 premiers jours du mois de février, le trafic passagers s’est accru de 10,8% par rapport à  2012, et de 19,3% par rapport à  2010, et ce malgré un ralentissement de la croissance durant la deuxième semaine du mois de février dû principalement à  la grève générale observée le 8 février et la situation politique du pays durant cette semaine.

Les principaux marchés qui ont enregistré une amélioration sont l’Espagne, la Hollande, l’Algérie et la Libye, soulignant que ces deux dernières destinations ont également connu une augmentation de l’offre (augmentation de fréquences). La France, marché historique de la compagnie, enregistre paradoxalement une baisse de 6,5%.



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Emirates Airline propose de nouveaux services de paiement à  ses clients en Tunisie

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Afin d’offrir à  ses clients en Tunisie de nouveaux services plus avancés, Emirates Airline a mis en place une nouvelle solution de paiement en ligne qui permettra aux voyageurs tunisiens de payer leurs vols directement à  travers le site de la compagnie en Tunisie www.emirates.com/tn en utilisant leurs cartes de crédit locales.

Dans ce sens, Mustafa Al Jabri, directeur d’Emirates Airline en Tunisie, a déclaré: « Avec le nouveau service en ligne, il sera beaucoup plus facile pour notre clientèle en Tunisie de réserver leurs itinéraires et payer ainsi leurs vols sans avoir besoin de quitter le confort de leurs maisons et de leurs bureaux.» Il a ajouté: « On s’attend à  ce que ce nouveau service soit extrêmement attrayant pour notre base clientèle large et variée ».

 En effet, en achetant les billets de vols via le site Emirates, les passagers tunisiens peuvent désormais payer leurs voyages de n’importe quel bureau de la compagnie aérienne en utilisant des cartes de crédit ou de débit locales. Le paiement peut également se faire via le site www.emirates.com avec certaines cartes de crédit internationales.

« Le choix a toujours été, et demeure, un élément important des services en ligne d’Emirates. Nous sommes totalement engagés à  fournir à  nos clients le meilleur niveau de service clientèle et d’offrir une solution de paiement local en utilisant des cartes de crédit ce qui est encore un autre aspect de notre service bien avancé » a ajouté Mustafa Al Jabri.

 Le site offre aussi d’autres services tels que l’enregistrement en ligne, la possibilité de présélectionner son siège, la demande de visa et les demandes de repas spéciaux pour les exigences diététiques spécifiques. Grâce au système de divertissement unique d’Emirates « ICE », les clients peuvent également réserver leur hôtel, louer une voiture et même souscrire à  des alertes mobiles pendant de vol. Les clients ont aussi la possibilité de vérifier leur franchise de bagages et de calculer le coût estimé des franchises supplémentaires et faire des liaisons avec d’autres compagnies aériennes à  bas prix (Low cost).

Avec une flotte en pleine croissance de 197 avions, Emirates est le plus important exploitant de l’A380 et de Boeing 777 dans le monde. La compagnie aérienne vole actuellement à  129 destinations dans 75 pays. 



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Le forum sur le tourisme n’aura pas lieu comme prévu

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Prévu initialement pour le 19 février, le forum national sur le tourisme a été reporté au 28 mars 2013. Cette rencontre avait été mise en place en prévision du lancement officiel de la nouvelle stratégie de développement du tourisme tunisien à  l’horizon 2016 en présence de plusieurs membres du gouvernement et d’invités étrangers. A l’origine, l’ONTT avait parlé de 1000 participants attendus à  cette manifestation, dont notamment le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Outre les professionnels du secteur, l’on avait parlé également de la présence de représentants d’institutions de financement, de la société civile et des associations de développement et de promotion du tourisme durable. Le forum était prévu pour se dérouler au Palais des congrès de Tunis.



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Le Siher subit le choc de la crise touristique

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Le Salon international de l’hôtellerie et des équipements de la restauration (SIHER), qui a refermé ses portes la semaine dernière à  la Charguia, a enregistré un nombre très faible de visiteurs. Les exposants ont d’ailleurs confirmé la tendance avec une baisse des commandes de l’ordre de 50% au moins par rapport à  l’année précédente. Il était également question d’inviter à  cette occasion le « meilleur fabricant de pizzas au monde », l’Italien Thierry Graffagnino. Finalement, l’événement a été annulé au vu des tensions régnant à  Tunis. La tenue du salon a en effet coïncidé avec l’assassinat du militant politique Chokri Belaïd, ce qui a directement impacté sur la manifestation. Les organisateurs du Siher évoquent par ailleurs la tenue d’un salon similaire en Libye en octobre 2013 pour offrir de nouvelles opportunités commerciales aux équipementiers tunisiens du secteur.



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Salon ITB Berlin : vol spécial pour les professionnels du tourisme

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Les fédérations professionnelles du tourisme, FTH et FTAV, renouvellent cette année l’expérience du vol direct Tunis-Berlin-Tunis pour permettre aux hôteliers et agents de voyages de prendre part au salon de tourisme ITB prévu pour se dérouler cette année du 6 au 10 mars dans la capitale allemande. Le vol spécial sera opéré par Tunisair au départ de Tunis-Carthage le 5 mars 2013 (départ à  9h00, vol TU 788) et le retour de Berlin-Schönefeld le 9 mars (départ à  14h50, vol TU 789). Les réservations ne sont possibles que dans le réseau de ventes Tunisair sur présentation d’une attestation de participation délivrée aux sièges des fédérations. A noter que seuls les adhérents ayant payé leurs cotisations peuvent bénéficier du vol et de ses tarifs promotionnels.



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UTAZAS Budapest : Djerba à  l’honneur

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L’ONTT Vienne, qui couvre également le marché hongrois, a prévu un stand de 84 m² au prochain salon UTAZAS qui va se dérouler à  Budapest du 28 février au 3 mars 2013. Un espace de 30 m² sera totalement consacré à  la promotion de l’île de Djerba afin de soutenir la démarche de deux tour-opérateurs locaux ayant programmé des chaînes charters directes Budapest-Djerba pour l’été 2013. L’ONTT espère par conséquent une présence accrue des hôteliers et agents de voyages djerbiens à  ce salon.



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Marché italien : la promotion suit son cours normal

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Plusieurs opérations de promotion du tourisme tunisien seront engagées sur le marché italien. Des caravanes tunisiennes sillonneront, vingt huit jours durant, le sud italien à  partir de mai prochain pour faire connaître les multiples atouts de la Tunisie. Dix voyages de presse seront organisés au profit de médias italiens et de leaders d’opinion et autres personnalités italiennes. Plus encore, il a été décidé d’organiser la première édition du Rallye de motos italien Sahara show dans le sud tunisien au début de l’année 2014 avec la présence de 2000 participants. C’est ce qui a été convenu de lancer en collaboration avec les plus grands voyagistes italiens au terme de la participation tunisienne à  la Bourse internationale du tourisme BIT Milan qui s’est tenue du 14 au 18 février 2013 dont la 33ème édition a réuni plus de 2000 exposants en provenance de 12 pays. Habib Ammar, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien, qui a conduit la délégation tunisienne participant à  cette manifestation, en présence de Mohamed Ali Toumi, président de la fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) et de plusieurs professionnels tunisiens, a tenu plusieurs séances de travail avec les principaux tour-opérateurs italiens opérant sur la destination tunisienne. Il a été porteur de plusieurs messages rassurants sur la situation qui prévaut en Tunisie et du soutien de l’administration tunisienne aux différents programmes des voyagistes italiens qui souhaitent un retour rapide à  un climat de stabilité et de quiétude en Tunisie afin de rétablir la confiance des touristes italiens à  l’égard de la destination tunisienne.

Il convient de rappeler qu’entre 2003 et 2006, le marché Italien avait enregistré un taux de croissance positif pour atteindre un score record de 472.000 touristes. Depuis et d’une année à  l’autre, les flux italiens ont connu une baisse importante et une forte chute en 2011 (-66%) avec la réalisation de 120.000 clients dûs aux événements post-révolution et aux fortes vagues d’immigration clandestine vers Lampedusa. La même baisse a perduré en 2012 avec 216.000 italiens contre 354.000 en 2010.



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Tunisair va prolonger sa ligne de Bamako jusqu’à  Ouagadougou

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A partir du 30 mars 2013, Tunisair va entamer l’exploitation d’une nouvelle ligne aérienne entre Tunis et Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Cette nouvelle desserte avait été annoncée par le PDG de la compagnie, Rebah Jerad (lire) en décembre dernier.
Cette nouveauté n’est que le prélude à  un vaste programme d’ouvertures sur l’Afrique qui va s’étaler sur 5 ans et qui va se traduire par l’ouverture de 4 lignes par an (N’djamena, Niamey, Douala, etc.) et desservir à  terme 20 villes africaines.
La ligne Tunis-Ouagadougou sera en réalité combinée avec la desserte de Bamako et sera exploitée à  raison de 3 fréquences par semaine, les mardi et dimanche en commençant par la capitale malienne et le jeudi en atterrissant d’abord à  Ouagadougou.



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Tunisair reçoit un nouvel Airbus

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La compagnie Tunisair va recevoir aujourd’hui son quatrième Airbus A320, sur les 10 modèles commandés dans le cadre de son plan de flotte 2010/2016. L’arrivée est prévue à  Tunis-Carthage vers 18h40 heures, en provenance de Toulouse, siège d’Airbus Industrie. Cet appareil a été baptisé « Sousse». Avec cette nouvelle acquisition, la flotte de Tunisair sera portée à  34 appareils.

Le plan de flotte de la compagnie publique porte sur l’acquisition de 16 appareils fermes et 3 en options tous de type Airbus. Ces appareils se répartissent en 10 Airbus A.320, 3 A.330, 3 A.350 en commandes fermes. Les commandes en option portent sur 2 A.320 et 1 A.350. Les objectifs de ce plan visent l’amélioration des performances de la flotte en procédant au remplacement de 11 avions ayant 20 ans d’âge. Les premiers appareils qui seront remplacés sont les 4 B.737-500, les 3 A.300-600 et les 4 premiers A.320 à  avoir été introduits dans la flotte.

« Le plan de flotte est un élément essentiel de la restructuration de la compagnie, de la stratégie commerciale implémentée en 2006, et le développement d’un réseau long courrier au moyen d’une flotte jeune et performante, permettant à  Tunisair de faire face à  la concurrence » explique la compagnie dans un communiqué, qui souligne que « l’extension de la flotte par des longs courriers répond aussi à  l’accroissement du trafic et l’exploitation de lignes vers l’Amérique du nord (USA et Canada). L’A.350, avec un rayon d’action de 7000 km, peut atteindre des destinations plus lointaines telles que Pékin et Tokyo, destinations envisageables à  long terme ».

La version cabine de l’A.320 est flexible, modulable et permet une conversion rapide pour s’adapter à  la demande avec un maximum de 32 sièges C (business class) et 108 Y (classe économique) et une version homogène de 156 Y. La livraison des A.320 s’étalera jusqu’en 2017. Les A.330 seront configurés en version 42C / 199Y et leurs livraisons sont prévues entre 2014 et 2016. Quant aux A.350, ils seront configurés en version 42C / 207Y et leurs livraisons sont prévues entre 2020 et 2021.



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Nouveau DGAC

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Le ministère du Transport a annoncé le 7 février la nomination de Fethi Mechri en qualité de directeur général de l’Aviation civile par intérim en remplacement de Mejdi Raïes désormais chargé de mission au cabinet du ministre du Transport. M. Mechri occupait avant sa nomination le poste de directeur à  la DGAC.



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Tunisair : changement à  la tête de la délégation générale

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Moez Ben Rejeb (à  gauche sur la photo), tout juste rentré d’Istanbul où il était représentant, a été nommé directeur de la délégation générale de Tunisair. Il remplace à  ce poste Faouzi Kaâbachi (à  droite) qui retourne au siège de la compagnie en qualité de directeur d’Exploitation.



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A Genève, on ne se bouscule pas pour aller en Tunisie

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Le dernier salon des vacances de Genève, le Fespo, a fait de la Tunisie son hôte d’honneur. L’ONTT a donc mis les bouchées doubles pour la circonstance.

Au lieu d’un petit stand de 24 m² comme il le fait d’habitude, il a occupé cette fois une surface de 140 m² avec des artisans, un café dans un style traditionnel, un large espace consacré aux maisons d’hôtes et hôtels de charme, et même Miss Suisse romande 2013 (d’origine tunisienne) mobilisée pour agrémenter le stand Tunisie. Pour autant, les visiteurs ne se sont pas bousculés.

En cause, la météo qui prévalait sur Genève au moment de la tenue du salon, caractérisée par un épisode neigeux qui n’a pas encouragé les candidats au voyage à  faire le déplacement. Adossé à celui de l’ONTT, un autre stand aux couleurs de la Tunisie accueillait lui aussi les visiteurs, celui du T.O Air Marin dirigé par Tahar Khadraoui, lequel avait convié pour la circonstance ses partenaires hôteliers (photos ci-dessous) : Les Radisson de Djerba et Hammamet, le Mövenpick et le Tour Khalef de Sousse, le Royal Thalassa de Monastir, le Residence de Gammarth ou encore l’Hasdrubal. Air Marin a publié pour l’occasion deux brochures dont une de prestige rassemblant toute sa production haut de gamme sur la Tunisie.

Menaces sur la destination

La Tunisie a totalisé en 2012 un peu plus de 59.000 touristes suisses. Les chiffres sont modestes et bien en-deçà  du potentiel. Pourtant, sur le marché, les voyagistes s’activent pour booster les ventes. Hotelplan, Kuoni, Air Marin, FTI et ITS Travel détiennent l’essentiel de la production. Mais les Suisses, grâce à  leur monnaie très forte, veulent aller plus loin et le long-courrier a le vent en poupe. Quant à  la Tunisie, elle souffre bien-sûr des contre-coups de sa « révolution ». A ce jour, les avertissements du ministère des Affaires étrangères suisses ne sont pas particulièrement encourageants pour le commun des helvètes. On peut ainsi lire sur son site qu’en Tunisie, il y a des « risques d’attentats terroristes sur l’ensemble du territoire ».

On y déconseille le sud où il y aurait « des risques d’enlèvements dans la zone frontalière ». En conséquence, le département fédéral « déconseille les voyages dans la région au Sud de la ligne qui s’étend de la frontière algérienne à  la frontière libyenne et qui passe par Tozeur, Douz et Tataouine ». Des informations qui font rager Anis Rezgui, représentant de l’ONTT pour la Suisse, qui n’espère qu’une chose : que ces données soient modifiées pour redonner confiance au client suisse.

Peine perdue, du moins tant que l’actualité nationale et internationale persistera en l’état. Malgré tout, l’optimisme est de mise. « Au dernier salon de Berne qui s’est déroulé du 10 au 13 janvier, nous avons été agréablement surpris par la demande, les gens veulent revenir, notamment sur Djerba, première destination des Suisses, mais aussi sur Tabarka, mais on nous interroge sur la sécurité » explique encore A. Rezgui. « Au niveau du booking, il est encore trop tôt pour faire des estimations, d’autant que cela reste tributaire de la situation interne du pays ».

Les avions qu’il faut

Au niveau de la programmation aérienne, Tunisair a conservé sa même capacité en sièges que l’année dernière. Hichem Gader, tout nouveau représentant de la compagnie à  Genève, confirme que les vols réguliers seront maintenus et les vols saisonniers reconduits. Le transporteur public tunisien assure en effet un vol quotidien Tunis-Genève et deux vols hebdomadaires sur les axes Tunis-Zurich et Djerba-Genève ainsi qu’un vol Djerba-Zurich. A compter du 6 avril, Tunisair ouvrira une ligne Monastir-Genève et une autre Enfidha-Genève.

Au départ de Berne, c’est une autre compagnie, Skywork, qui s’apprête elle aussi à  mettre en place des vols saisonniers sur l’aéroport d’Enfidha à  partir d’avril. Reste maintenant à  espérer que la campagne de publicité que l’ONTT va engager donnera ses fruits et participera à  la réussite de la prochaine saison au départ du marché.

H.H



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Tunisair va-t-elle abandonner Enfidha?

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Selon plusieurs sources concordantes, Tunisair aurait demandé à  ses partenaires tour-opérateurs de prévoir un basculement de leurs vols de l’aéroport d’Enfidha vers celui de Monastir. La compagnie publique aurait en effet décidé de fermer progressivement sa base à  l’aéroport d’Enfidha et d’y stopper à  terme toute activité. Raison invoquée : le coût trop élevé de l’exploitation sur cet aéroport géré par la société turque TAV. La procédure aurait déjà  été entamée pour s’achever au courant de l’année 2013. Mais plus vraisemblablement, et au vu des engagements déjà  pris avec les voyagistes, le départ définitif de Tunisair n’interviendra qu’en 2014. Du côté de certains T.O d’origine tunisienne, on conteste déjà  cette décision qu’on considère comme étant liée à  des considérations purement politiques, sachant que le gouvernement a soutenu la cause des salariés de l’aéroport de Monastir dans la crise qui les a opposés à  l’exploitant turc TAV il y a un an.



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Neckermann lance le concept Smartline

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Le voyagiste Neckermann (groupe Thomas Cook) lance un nouveau concept hôtelier low cost appelé SMARTLINE, qui garantit au client des établissements de qualité où il peut bénéficier des formules all-in les plus avantageuses aux prix les plus bas. Des hébergements joyeux et fonctionnels où le client s’épargne tout frais inutile : la formule idéale donc pour les jeunes familles. Cet été, le concept SMARTLINE englobe 12 hôtels répartis dans les destinations de vacances les plus populaires : Turquie, Crète, Rhodes, Kos, Palma, Egypte, etc.



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Tahar Khadraoui continue de faire souffler l’Air Marin

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20 ans de militantisme touristique en faveur de la destination Tunisie. A la tête de son tour-opérateur Air Marin opérant à  partir de Genève, Tahar Khadraoui fait voyager bon an mal an jusqu’à  25.000 touristes sur la Tunisie. Nettement moins ces deux dernières années, crise tunisienne oblige, mais le voyagiste ne lâche pas prise.

Sur un marché où il n’est pas rare que les T.O mettent la clé sous la porte (Planète Bleue et, dernier en date, Univair), Khadraoui se veut rassurant : «nous n’avons procédé à  aucune mise au chômage technique ; au contraire, nous avons même accordé des augmentations à  notre personnel en janvier 2013». Air Marin emploie actuellement 24 personnes en Suisse et 17 autres en Tunisie. Les résultats de 2012 n’ont certes pas encore retrouvé leurs niveaux des années d’avant, mais Air Marin a tout de même réussi l’année écoulée à  réaliser 2500 clients sur l’Egypte, 3500 sur le Maroc, un peu plus de 500 sur Dubaï et 15.800 sur la Tunisie, dont 3200 rien qu’en octobre dernier sur Djerba. «Nous avons vendu Djerba sans mentionner le mot Tunisie» explique Tahar Khadraoui. «Idem pour Sharm Echeïkh que nous vendons sans préciser que c’est en Egypte, c’est comme ça que ça marche».

Sur son marché de Suisse romande, Air Marin capitalise sur la fidélité de ses clients. En deux décennies d’existence, il a en effet réussi à  se forger une image de T.O crédible. Ses clients viennent en Tunisie plus parce qu’ils ont confiance en lui. Et quand on demande à  T. Khadraoui pourquoi est-ce qu’il se cantonne à  la Suisse romande et ne cherche pas à  percer sur la Suisse alémanique, sa réponse est on ne peut plus franche : «Kuoni et Hotelplan sont trop forts de l’autre côté. Comme dans une compétition de foot, moi je suis champion de la ligue 2».

Non sans fierté, le voyagiste tient à souligner qu’à  ce jour, il n’a aucune dette auprès de ses partenaires, ni en Tunisie, ni ailleurs. Et pourtant, Air Marin est confronté à  une double crise : interne à  la Suisse tout d’abord, avec un franc CHF très élevé, qui pousse les Suisses à  partir plus loin, et une crise externe liée au printemps arabe. «Pendant la crise, nous ne lésinons pas sur le moyens, nous continuons à  travailler, nous rentrons dans le tas» martèle Tahar Khadraoui, comme pour dire à  ceux qui pourraient avoir des doutes que son T.O se porte toujours bien. Car il est vrai que dans les milieux hôteliers tunisiens, tout le monde n’est pas rassuré. Les impayés d’Univair ou les péripéties de Sprintours par exemple (lire) ont tendance à  ternir l’image des voyagistes de taille moyenne.

Et pour donner une idée «du travail en profondeur effectué», Tahar Khadraoui n’hésite pas à  dévoiler ses chiffres : « fiscalement aujourd’hui, la valeur de l’action d’Air Marin est de 12.000 CHF, pour une valeur nominale de 4000 CHF ». Certes, en 2009, l’action du T.O valait 18.000 CHF, mais entre temps, les crises se sont succédé. « Et si l’on mesure la valeur de l’action commercialement, elle est de 20 à  25.000 CHF « .

Depuis 1992, date de son lancement, Air Marin aura donc fait voyager plusieurs centaines de milliers de touristes suisses sur la Tunisie. Il est également resté dans les annales comme l’un des touts premiers à  avoir misé sur le produit thalasso à  ses débuts, sur l’ex-Abou Nawas Boujaâfar à  Sousse, en partenariat avec son actionnaire historique, le CTKD, sa «colonne dorsale» comme il se plait à  le nommer.

Tahar Khadraoui aujourd’hui a toutefois pris un peu de recul sans pour autant s’être complètement détaché des activités d’Air Marin. Certes, ses collaborateurs de toujours (Michel Vargues et Michel Jusseaume) maintiennent le cap, mais ce sont aussi ses deux fils qui ont déjà  repris le flambeau : Mohamed Ali a intégré l’entreprise familiale il y a 4 ans en tant que directeur Marketing, et Karim il y a 2 ans en tant que directeur Financier. La relève est donc assurée. Tahar Khadraoui a, lui, d’autres projets qui lui tiennent à  coeur : politiques en Suisse et touristiques en Tunisie. A Tunis, il y a deux ans, il avait envisagé de mettre en place un nouveau concept d’éco-tourisme. Mais pour l’instant, le projet est en stand-by en attendant des jours meilleurs.

H.H

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Soirée Air Marin à  Genève

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Profitant de la tenue du salon Fespo à  Genève, le tour-opérateur d’origine tunisienne basé à  Genève, Air Marin, dirigé par Tahar Khadraoui, a organisé une soirée à  l’intention de ses amis et partenaires hôteliers tunisiens auxquels il a remis des trophées pour la qualité de leur offre notamment en matière de thalassothérapie. Tahar Khadraoui a également saisi l’occasion pour remercier ses collaborateurs et s’est voulu rassurant à  propos de la pérennité de l’entreprise.



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France : une Tunisie à  la recherche du touriste perdu

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Face au marasme qui caractérise le marché français, les présidents des fédérations professionnelles du Tourisme se sont fait accompagner du premier responsable de l’ONTT et d’un haut cadre de Tunisair pour une opération de lobbying et de relations publiques à  Paris.

Les Français ne semblent pas avoir envie de partir en vacances, et encore moins en Tunisie. Georges Colson, président du SNAV, le syndicat national des agences de voyages françaises, est dépité : «depuis 60 ans que je suis dans le tourisme, c’est la première fois que je vois une telle crise». Pour lui, il y a certes les conséquences de ce que certains se plaisent encore à  appeler «Le Printemps arabe», mais depuis peu, la guerre au Mali et la prise d’otage sanglante en Algérie a fini par décontenancer le Français moyen «qui a le moral au bas des chaussettes» selon Colson.

A son siège parisien, ce 22 janvier 2013, il reçoit une délégation touristique tunisienne de haut niveau venue prendre le pouls de la situation du marché français. Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages et Habib Ammar, directeur général de l’ONTT, l’écoutent, religieusement certes, mais sans émotion, énumérer les malheurs du secteur. «En 2012, il y a eu une remontée des chiffres, mais le 14 septembre (attaque de l’ambassade US à  Tunis, ndlr), patatras, la sanction a été immédiate !»

Comprendre qu’après cette date désormais fatidique, les chiffres se sont effondrés, les annulations se sont succédé et les prises de commande pour la Tunisie se sont arrêtées net. Depuis, l’image de marque de la destination ne s’est pas améliorée pour autant, surtout que les médias français ont scruté de très près les moindres «écarts démocratiques» du pays. Et sur ce plan, ils ont été royalement servis, notamment à  la table salafiste qui leur a offert matière à  disséquer, disputer, critiquer et quelquefois aussi à  dériver. L’agence Capa, qui a vendu à  France 2 un reportage clé en main pour alimenter les rubriques de son émission «Envoyé Spécial», s’en est donnée à  cœur joie en compilant tous les heurs et malheurs que la Tunisie a connus au cours des 12 derniers mois, réveillant par la même occasion la mémoire endolorie du Français qui, déjà , ne savait plus trop où aller en vacances.

Désormais, il lui suffira de procéder par élimination : Tunisie, Egypte, Libye et demain peut-être le Sénégal et le Maroc (conséquences de la guerre au Mali si l’on se réfère aux craintes du SNAV). Sauf que la plus belle des destinations ne peut s’enorgueillir de pouvoir offrir le rapport qualité-prix imbattable qui a toujours fait la réputation de la Tunisie. Et Georges Colson de reconnaître que «la Tunisie, c’est le fonds de commerce des agences de voyages, une valeur sûre».
Ce ne sera cependant pas suffisant pour faire revenir Josiane, Robert et Marie-Louise sous le soleil tunisien très rapidement.

Même son de cloche chez les T.O

La délégation tunisienne continue sa tournée et traverse frileusement la capitale française où la température dépasse à  peine les 1 ou 2 degrés et où les vestiges de l’épisode neigeux de la semaine précédente sont encore nettement visibles. C’est autour d’un café chaud que se tient une autre rencontre, cette fois avec René-Marc Chikly, président du Ceto, l’association des tour-opérateurs français. Hayet Bouali, représentante adjointe de Tunisair à  Paris, vient renforcer les rangs tunisiens. Chikly suppose que la démarche tunisienne a d’abord été émoustillée par ce qu’il convient désormais d’appeler «l’affaire Envoyé Spécial» pour certains, ou encore «le complot Envoyé Spécial» pour d’autres. Sans ambages ni détour, il aborde la question : «pour certains, ce qui compte, c’est de faire du sensationnel là  où il n’y a pas de sensationnel». Tout est dit, personne ne veut s’attarder plus longtemps sur un sujet qui, maintenant, agace. La parenthèse est fermée. Mais les chiffres restent implacables : le trafic des T.O affiliés au Ceto a baissé de 12,1% en décembre 2012 toutes destinations confondues. C’est donc déjà  le signe d’un mal-être du marché. Et sur ce même mois de décembre, la Tunisie a reculé de 22,7%, soit presque deux fois plus que la moyenne globale. Mais Chikly se veut quelque part confiant. Il veut rappeler à  qui veut bien l’entendre que les zones touristiques en Tunisie étaient sécurisées. «Nous avions reçu l’assurance du gouvernement» a-t-il déclaré. Au-delà  du constat, le président du Ceto propose quelques suggestions bien personnelles destinées à  redresser quelque peu la position fragile de la Tunisie : «il faut mettre les moyens en organisant des événements (…), il faut garder une image touristique (…), il faut arrêter d’inviter des journalistes en Tunisie pour qu’après, ils fassent des reportages négatifs (…), mettez en place une police touristique…» Mais Chikly, en vieux routier du tourisme, prévient qu’il ne faut pas se leurrer : « vous ne changerez pas l’opinion des gens rapidement, vous aurez besoin de temps ». A condition bien-sûr que les moyens nécessaires soient mis en place rapidement. Habib Ammar, directeur général de l’ONTT, ne se l’est pas fait dire deux fois. Avec Publicis, la nouvelle agence de communication engagée pour gérer l’image de la Tunisie touristique en 2013 (lire), il aurait déjà  défini un plan d’action éclair pour l’élaboration d’un événement imminent destiné à  chasser le signe indien sur le marché français. Mais avant de saluer ses hôtes, René-Marc Chikly lance une recommandation dans un autre registre, mais une recommandation pleine de sens : «il y a eu des problèmes avec l’attitude du personnel dans les hôtels ; dites-lui qu’il arrête de parler de sa vie au client, ce n’est pas son rôle» !

Les Tunisiens au front

En situation de crise, les voyagistes tunisiens opérant au départ du marché français ont toujours été les premiers à  monter au front. En ce début d’année 2013, René Trabelsi (Royal First Travel), Hakim Tounsi (Authentique), ou encore Mourad Kallel (Gamma Travel) affichent leur bonne volonté et leur disposition à  faire avancer les choses. Les problèmes internes cependant, ils les connaissent que trop bien. Et quand la délégation FTH/FTAV/ONTT/Tunisair les rencontre, c’est pour déballer leurs craintes et leurs regrets, entre Tunisiens, sans démagogie : la détérioration de la situation environnementale des zones touristiques, les problèmes des municipalités, les écarts de comportement des commerçants, les voyagistes clandestins (que l’on continue d’appeler par pudeur les intrus) qui ne payent ni taxes ni impôts qui agissent au vu et au su des autorités, les conditions d’accueil dans les aéroports… Tout le monde soupire à  défaut de pouvoir trouver des solutions à  cette double problématique, l’une interne et l’autre externe. «Par quel bout commencer ?» s’exclament-t-il ! Mais il est évident que le moral est en berne et que ces acteurs de la chaîne touristique sont en attente de prises de position gouvernementale fortes et courageuses, que les politiques de tous bords cessent de ses chamailler sur les plateaux TV et qu’ils accordent ne serait-ce qu’un peu d’intérêt à  la chose touristique dans leurs débats insipides.

Hédi HAMDI
Reportage à  Paris



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Face à  la presse française, les opérateurs tunisiens du tourisme plaident pour un regard objectif et réaliste sur la destination

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A l’initiative des fédérations professionnelles du tourisme, la FTH et la FTAV, une délégation de haut niveau a effectué du 22 au 24 janvier 2013 une visite à  Paris afin de plaider en faveur d’un regard plus objectif et plus réaliste sur le tourisme tunisien et relancer les réservations qui enregistrent une très forte baisse actuellement au départ de la France. La délégation était composée de Mohamed Belajouza, président de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie, Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et, du côté de l’administration, de Habib Ammar, directeur général de l’ONTT. La délégation a également été consolidée par la présence d’une délégation de Tunisair composée de Faouzi Mouelhi, directeur central du Produit et Soulafa Mokaddem directrice centrale des Relations extérieures.

Une conférence de presse a été organisée le 24 janvier à  Paris en présence de M. Adel Fekih, Ambassadeur de Tunisie à  Paris. Cette conférence a enregistré la présence de 53 journalistes de la presse professionnelle touristique, de la presse généraliste et de certaines radios. M. Belajouza a expliqué au cours de cette rencontre que la délégation était venue pour plaider la cause du tourisme tunisien vu que le marché français sur la Tunisie n’avait pas connu le niveau de reprise souhaité en comparaison avec d’autres marchés touristiques. Il a ainsi exprimé le vœu de voir «ranimée la flamme qu’il y a entre le peuple tunisien et le peuple français» et rappelé que la destination Tunisie constituait une part importante dans le chiffre d’affaires des tour-opérateurs français. Interrogé sur la teneur du reportage de l’émission «Envoyé Spécial», M. Belajouza, tout en soulignant qu’il ne remettait pas en cause la liberté de la presse que les Tunisiens eux-mêmes ont longtemps revendiquée, a estimé que ce reportage «manquait d’objectivité». Les journalistes ont cependant insisté sur le courant salafiste en Tunisie et les risques qu’il représentait pour le tourisme. L’ambassadeur de Tunisie a souligné à  ce propos que «dans chaque démocratie, il y a des extrémistes de droite et de gauche, leur stratégie étant de faire beaucoup de bruit» et qu’il fallait faire « la part des choses et de ne pas mettre tous les religieux dans le même sac».

Mohamed Ali Toumi de son côté a confirmé que les agences de voyages tunisiennes avaient également perçu de nettes réticences du marché français à  l’égard de la Tunisie bien que «la Tunisie touristique constitue le fonds de commerce de nombreux tour-opérateurs».

Pour sa part, le directeur général de l’ONTT, Habib Ammar, a mis en évidence la place importante qu’occupe le tourisme dans l’économie nationale et expliqué les projets actuels et futurs en termes de communication et d’investissements.

La place de la femme dans la société tunisienne et le risque que ses droits ne soient plus préservés a également été évoquée par un journaliste. La délégation de Tunisair présente a cité en exemple le cas de la compagnie nationale qui compte 3 femmes commandants de bord et 10 femmes pilotes. Tunisair a annoncé à  cette occasion un redéploiement et une adaptation de ses offres aériennes. «La révision du mécanisme du soutien à  l’aérien, convenu avec l’ONTT, devra apporter plus de souplesse et d’efficacité et ce à  travers un appui direct aux T.O» a recommandé la compagnie. Aussi et dans le cadre du plan d’action préparé à  cet effet, Tunisair a assuré son soutien habituel à  l’activité touristique par le renforcement des actions de soutien aux T.O sur le volet optimisation de la capacité.

Le président du Ceto (l’association française des tour-opérateurs), M. René-Marc Chikly, intervenant au cours de la conférence de presse, s’est voulu rassurant quant à  la situation sécuritaire prévalent en Tunisie, expliquant aux médias que les T.O avaient reçu l’assurance du gouvernement tunisien que les zones touristiques étaient protégées. Il a également plaidé en faveur du maintien du produit balnéaire qui constitue « une valeur sûre » pour le tourisme tunisien. (communiqué)



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Une compagnie de croisières U.S renoue avec la Goulette

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Après une absence de 4 mois, l’armateur américain du tourisme de croisières « Holland American Line » vient de réintégrer la Tunisie dans ses escales en Méditerranée avec l’arrivée samedi dernier à  la Goulette du navire « Rotterdam » avec à  son bord plus de 1350 croisiéristes américains dont 650 ont effectué des visites à  Carthage, Sidi Bousaid, la Médina de Tunis et le musée du Bardo. La compagnie américaine a déjà  programmé quinze escales en Tunisie pour 2013.

Il convient de rappeler que les compagnies américaines avaient suspendu leurs escales en Tunisie depuis septembre 2012 et que leur retour a été précédé de plusieurs concertations entre les opérateurs tunisiens et les armateurs américains notamment au cours de la participation tunisienne au récent salon Sea Trade Med tenu à  Marseille en décembre dernier.



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Iberostar va réduire la voilure sur la Tunisie

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Une délégation de haut niveau du groupe hôtelier espagnol Iberostar était en Tunisie ces derniers jours et a rencontré plusieurs de ses partenaires hôteliers. Les partenariats semblent se maintenir sur le marché à  une exception, celui avec la société La Paix (Abdelwaheb Ben Ayed). Il a en effet été décidé entre les deux parties que les deux hôtels du groupe, le Bélisaire et le Solaria à  Yasmine Hammamet, ne porteront plus l’enseigne Iberostar à  compter du 1er novembre 2013.



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La Conect vise un nouveau regroupement touristique

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La Conect, organisation patronale créée après la révolution et concurrente de l’UTICA, va procéder à  la création d’un syndicat de professionnels du tourisme appelé « Groupement du Tourisme ». Son assemblée générale constitutive est prévue pour le 22 janvier. Un appel a été lancé aux adhésions et aux candidatures pour la constitution d’un bureau exécutif. La Conect est présidée par l’homme d’affaires Tarek Cherif, lui-même hôtelier (à  Mahdia avec deux hôtels et à  Tabarka). La Conect compte déjà  plusieurs autres groupements professionnels notamment dans les domaines du textile, de la location de voiture, des prestataires de services douaniers ou encore des conseillers fiscaux.



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Le Club Med lance une nouvelle campagne de marque

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16 métaphores et une signature : « Et vous le bonheur, vous l’imaginez comment ? » Depuis début janvier 2013, le Club Méditerranée déploie sa nouvelle campagne mondiale de marque. Elle s’appuie sur son repositionnement sur le haut de gamme.

Sa force est de mettre en scène d’une façon moderne et surprenante tout ce qui fait la différence du Club Med, son esprit informel, chic et convivial, et sa capacité à  faire du client l’acteur principal de son expérience de bonheur, le Club Med jouant le rôle de libérateur de contraintes, grâce au tout compris haut de gamme.

Elle illustre une dimension supplémentaire du bonheur tel que les clients peuvent le vivre au Club Med, un bonheur différent de tous les autres car d’une intensité telle qu’il en devient unique et permet de vivre des expériences aussi intenses que dans leurs rêves. Et elle invite ainsi chacun à  imaginer le(s) sien(s).

Il en résulte une nouvelle signature de marque : « ET VOUS LE BONHEUR, VOUS L’IMAGINEZ COMMENT ? »

Cette approche sous forme de question ouverte répond à  l’évolution de la société, de plus en plus participative, ce que symbolise l’avènement du digital et des réseaux sociaux. Cette signature interpelle, invite chacun à  se projeter dans une vision très personnelle du bonheur et à  en faire part.

Cette liberté redonnée au client renoue avec l’ambition exprimée par Gérard Blitz à  l’origine : « Nous sommes branchés sur quelque chose de mystérieux : la libération intérieure de l’homme ».

Construite grâce au savoir-faire des équipes de l’agence Saatchi & Saatchi + Duke, cette campagne sera déployée dans 47 pays et en 22 langues. La musique de marque (Paraiso, composée par Jean-François Mory) a été réorchestrée pour renforcer sa modernité tout en conservant son identité, une rythmique chaloupée et des percussions très présentes qui expriment sérénité, joie de vivre et convivialité.



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Univair, le T.O spécialisé sur la Tunisie, cesse ses activités après 22 ans

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L’information que nous vous annoncions la semaine dernière (lire) vient d’être confirmée par nos confrères suisses de « Travel Inside » :

La conjoncture économique difficile et les effets collatéraux du Printemps arabe, qui a secoué la Tunisie touristique en 2011, ont eu raison d’Univair Voyages: le tour-opérateur sis à  Genève a cessé ses activités courant décembre et la faillite de la société BJL Univair Voyages SA devrait être formellement prononcée dans un proche avenir.

Après avoir passé 37 ans dans la branche des voyages et donné naissance à  la marque Univair Voyages il y a vingt-deux ans, Yves Lachenal évoque plusieurs raisons pour expliquer la fin abrupte de la marque appartenant à  société BJL: « Depuis quelques années, Internet a perturbé le quotidien des T.Os classiques. Puis, il y eut des événements exogènes qui ont freiné la marche des affaires de chaque entreprise du secteur; parmi eux, le volcan islandais en 2010, pour ne citer qu’un exemple. L’avènement des Low Cost, qui a conduit les compagnies régulières à  revoir leur modèle commercial et à  devenir elles-mêmes des Low Fares, a aussi joué un rôle prépondérant.

Il convient d’y ajouter le micro-touroperating que les agences de voyages sont nombreuses à  développer si on leur donne les moyens. Pour un producteur spécialisé avant tout sur la Tunisie, le Printemps arabe de 2011 aura, enfin, constitué une crise majeure. Nous avons été frappés de plein fouet, avec un recul de plus de 50% de notre volume d’affaires en 2011, sans vivre de reprise digne de ce nom l’année passée. A la fin 2012, nous avons malheureusement été contraints de tirer les conclusions qui s’imposent », commente Yves Lachenal.



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Syphax sidère la communauté du transport aérien en Tunisie

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La communauté du transport aérien en Tunisie en est tout ébahie : Syphax Airlines, petit poucet parmi les compagnies aériennes tunisiennes, a passé aujourd’hui commande de 10 Airbus A.320 neufs auprès du constructeur aéronautique européen.

La commande porte sur 6 appareils fermes (3 A.320 Neo et 3 de type Ceo) et 4 autres en option, tous dotés de moteurs CFM du groupe Safran. La livraison des appareils s’étalera entre 2015 et 2020.

Cette commande a été rendue public à  l’occasion de la réunion du Conseil économique consultatif entre la Tunisie et l’Union européenne qui s’est ouverte aujourd’hui à  Tunis. Cité par l’agence officielle TAP, Mohamed Frikha, PDG de la compagnie aérienne, a déclaré que «ces acquisitions s’inscrivent dans la perspective de l’extension de [nos] lignes en Amérique du Nord, en Asie et en Afrique», précisant que «l’acquisition de ces avions génèrera pas moins de 1000 emplois supplémentaires, soit 100 emplois par appareil».

Cette commande d’avion s’est accompagnée par la signature de deux autres projets technologiques avec Airbus Industries et Safran, associant la société Telnet, actionnaire de la compagnie aérienne et également dirigée par Frikha. Ces projets portent sur la création conjointement avec Airbus d’une unité de conception et de production de systèmes électroniques pour l’aéronautique. Le second, avec Safran, consiste à  créer un centre d’ingénierie aéronautique.

Syphax Airlines exploite actuellement une flotte deux Airbus A.319 et a annoncé l’intégration prochaine d’un A.330.

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Djerba : l’hôtel Sprinclub sera-t-il sauvé ?

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L’hôtel Sprinclub Djerba (4*, 564 lits) a fait couler beaucoup de salive ces dernières semaines sur l’Île. Les employés n’ayant pas reçu leurs salaires ont exprimé leur mécontentement à  travers des actions musclées comme le barrage de la route touristique par des pneus enflammés. La cinquantaine de clients de l’hôtel avait, au préalable, dû être délogée. Le gouverneur de Médenine a convoqué le propriétaire de l’établissement en présence du président de la fédération régionale de l’hôtellerie et l’a sommé de trouver une solution à  la situation qui risquait de dégénérer étant donné qu’un syndicat avait menacé de déclencher une grève de solidarité dans tous les hôtels de la région fin décembre.

Aux dernières nouvelles, une sortie de crise a été trouvée et le personnel partiellement payé. Cependant, l’hôtel est encore fermé et semble être voué à  la location par un tiers. On parle déjà  de la société qui gère actuellement le One Resort à  Monastir qui serait en négociations avancées pour la reprise du Sprinclub à  compter du 1er avril 2013.

A noter que l’hôtel Sprinclub était adossé au tour-opérateur Sprintours opérant au départ de l’Italie.

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Univair met la clé sous la porte

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Le tour-opérateur suisse Univair, spécialiste notamment de la Tunisie, a été déclaré en cessation de paiement le 24 décembre 2012. Basé à  Genève, ce voyagiste avait beaucoup perdu de ses réalisations ces dernières années avec à  peine 1500 à  2000 clients.

Au plus fort de son activité, il avait dépassé la barre des 5000 clients sur la destination. Yves Lachenal, son directeur général, pourrait cependant revenir sur le marché avec de nouveaux partenaires selon certaines sources bien informées.

Les arrivées suisses sur la Tunisie ont  chuté de 40% entre 2010 et 2011, passant de 96.000 à  42.000, avant de marquer une reprise en 2012 avec 59.000 touristes tous T.O confondus.

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Recettes touristiques : baisse sur toute la ligne

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Selon les derniers chiffres de la BCT, au 31 décembre, les recettes en devises de l’année 2012 se sont élevées à  3173 millions de dinars, soit 10% de moins qu’en 2010, année de référence.
Qui plus est, cette baisse ne tient pas compte du glissement du dinar tunisien par rapport au dollar US et surtout à  l’euro. En 2010, un euro valait 1,8972 DT et 2,000 DT en 2012.



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Fitur Madrid : quel espoir pour le marché ?

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Avec une baisse de plus de 63% ces dernières années, le marché touristique espagnol sur la Tunisie est au plus mal. Au cours de l’année 2012, à  peine 30.000 Espagnols sont venus passer leurs vacances sous le soleil tunisien. Malgré la conjoncture prévalent dans ce pays, l’ONTT maintient sa présence au salon Fitur à  Madrid qui va se dérouler du 30 janvier au 2 février 2013 avec un stand de 200 m².



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Genève : la Tunisie invitée d’honneur au Fespo

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La Tunisie a été choisie comme invitée d’honneur au salon touristique Fespo qui se tient à  Genève du 18 au 20 janvier 2013. Ce salon avait attiré en 2012 précisément 21.000 visiteurs de Suisse romande et des régions limitrophes. Deux stands tunisiens agrémenteront le salon, le premier mis en place par l’ONTT et le second édifié par le T.O Air Marin qui y a convié ses principaux partenaires hôteliers tunisiens, Radisson, The Residence, Hasdrubal et Thalassa.



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Ben Mahmoud, candidat plausible

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Mourad Ben Mahmoud, coordinateur des projets socio-économiques au sein du parti Ettakatol, serait actuellement le candidat le plus plausible au poste de ministre du Tourisme. Soutenu par son parti, il pourrait être nommé dans le cadre du prochain remaniement ministériel en remplacement d’Elyès Fakhfakh.

Expert comptable de formation (promotion 1994 de l’IHEC Carthage), Mourad Ben Mahmoud est actuellement responsable des départements Business Performance & Financial Advisory au sein du cabinet HLB GS Audit & Advisory. Il a également travaillé une dizaine d’année chez Ernst & Young.

Agé de 40 ans, il est marié et père de deux enfants.



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Pour en finir avec l’année touristique 2012 : résultats définitifs par nationalités

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L’année touristique 2012 s’est achevée avec 5.95 millions d’arrivées de non-résidents aux frontières tunisiennes. Comparé à  2011, ce chiffre traduit une reprise de 24,4%. Mais comme 2011 fut une année exceptionnellement mauvaise par ses réalisations et sa conjoncture, ce sont les réalisations de 2010 qui serviront de référence dans l’analyse qui va suivre. En termes globaux, les entrées sont restées en deçà  de 2010 à  -13.8% toutes nationalités confondues. A noter aussi que la part de marché des Européens a représenté en 2012 exactement 49.8% du total des arrivées de non-résidents en Tunisie selon les dernières statistiques officielles (mais non définitives) de l’ONTT.

Europe de l’Ouest : encore du retard malgré les Belges

Comme on pouvait s’en douter, ce sont les arrivées touristiques européennes qui enregistrent encore un large déficit sur la Tunisie. Malgré les 2.965 millions de touristes ayant séjourné dans le pays en 2012, ce chiffre reste en recul par rapport à  celui de 2010 qui avait enregistré 3.814 millions d’Européens. Et ce sont les marchés dits traditionnels qui n’ont pas amorcé la reprise : les Français ont été 985.000 (-28.9%), les Allemands 411.000 (-10.2%), les Anglais 329.000 (-6,7%), les Italiens 216.000 (-38.8%), les Espagnols 30.800 (-63.3%), les Scandinaves 50.000 (-61.8%), les Suisses 59.500 (- 38,1%), ou encore les Autrichiens, 35.000 (-34.4%). Seules embellies sur le front européen de l’Ouest, les arrivées de touristes belges qui ont atteint 168.500, en progression de 3.3% par rapport à  2010 et de 21.7% par rapport à  2011.

Europe de l’Est : les Russes à  l’assaut

La clientèle touristique russe a été pour beaucoup dans le sauvetage de l’année touristique 2012 en Tunisie. Les arrivées en provenance de ce pays ont passé la barre des 250.000, soit une croissance de 33% par rapport à  2010 (qui avait enregistré 188.000 touristes). Les Tchèques ont également réalisé une bonne performance avec une progression de 10% à  84.800 touristes, tandis que le marché ukrainien évoluait également de 66% avec des réalisations plus modestes (26.700 touristes) mais symboliques. Cependant, mis à  part ces 3 marchés, les autres pays de l’Europe centrale et de l’Est ont reculé sur la Tunisie : la Pologne a totalisé 109.000 touristes (-27.6%), la Hongrie 21.000 touristes (-30.7%) ou encore la Slovaquie avec 26.000 touristes (-14%).

Maghreb en demi-teinte

Les Libyens ont été les plus nombreux à  entrer en Tunisie en 2012 : les statistiques officielles de l’ONTT ont recensé 1.887 million de Libyen, en hausse de 3.4% par rapport à  2010. Ce chiffre tient compte des commerçants qui traversent les frontières à  plusieurs reprises et également les personnes et leurs accompagnants faisant le voyage pour raisons de santé et qui ne résident pas forcément dans les hôtels. Côté arrivées algériennes, le bilan de 2012 fait ressortir plus de 900.000 touristes venus en Tunisie, contre 1.060.000 en 2010 et 693.000 en 2011. On notera également la croissance des entrées de Marocains (34.800, soit +19.8%) et celles de Mauritaniens (18.900, soit +42.9%).

Moyen-Orient : 40.000 arrivées

Les arrivées de visiteurs en provenance du Moyen-Orient ont été de 39.066 tout au long de l’année, soit approximativement ce que réalise à  lui tout seul un marché comme l’Autriche sur la Tunisie. Preuve donc que les vues de certains politiciens sur les touristes moyen-orientaux ne sont que chimères. On notera toutefois que la Tunisie a reçu en 2012 sur son territoire 11.000 Egyptiens, 6000 Saoudiens et 4300 Libanais.

Quant aux Africains, 40.000 ont séjourné dans le pays au cours de l’année, tandis que l’on a enregistré le passage de 17.000 Américains, 8300 Canadiens, 8000 Japonais, 1600 Australiens, 3700 Chinois et 2100 Brésiliens.

D.T



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La thérapie de choc de Jerad pour sauver Tunisair

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Les finances du transporteur public nagent dans le rouge : 83 MDT de déficit attendu à  fin 2012. Tunisair ne se porte toujours pas bien malgré des réalisations record cette année avec 3,818 millions de passagers transportés pour 90.500 heures de vol.

Rabeh Jerad a reconnu hier l’existence de nombreuses menaces pesant sur la compagnie. En toute transparence et à  l’occasion d’une communication financière à  la Bourse de Tunis, le PDG de la compagnie a pointé du doigt son sureffectif : 8500 agents depuis la décision de réintégrer les filiales en février 2011 (lire notre analyse de l’époque), soit 230 agents par avion. Par rapport aux standards similaires d’entreprises intégrées, le nombre d’employés ne doit pas dépasser les 175 par avion.

Le PDG de la compagnie nationale l’avoue sans ambages ni détour : « il faudra dégager du personnel ! ». Le plan d’assainissement qui a été établi porte sur la réduction de 1700 agents entre 2013 et 2014, outre 329 agents qui atteindront l’âge de la retraite et qui ne seront pas remplacés. « Nous avons gelé tout recrutement depuis mars 2012 et il n’y en aura pas d’autres, sauf pour les techniciens de maintenance pour remplacer les départs à  la retraite » souligne Jerad. Les salaires également vont être gelés au moins sur les 2 prochaines années. Les 5 syndicats ont été consultés et informés des décisions.

En réalité, le nouveau plan de relance de Tunisair a été remis le 25 décembre au ministre du Transport qui doit le soumettre au gouvernement pour approbation. Le premier responsable de la compagnie compte faire passer son projet et entend bien se « battre pour obtenir également des aides gouvernementales » : 53 MDT pour indemniser les salariés qui seront licenciés ; 166 MDT de dettes à  effacer contractées auprès de l’OACA (jusqu’au 30 juin 2012) et même des subventions pour les vols intérieurs déficitaires ! Plus encore, Tunisair demande à  obtenir le statut d’entreprise totalement exportatrice.

Elle souhaite également que soit reconduite l’exonération de l’impôt sur le bénéfice qui avait été décidée en sa faveur pour la période 2009-2013 mais dont elle n’aura finalement pas profité puisqu’à  part 2009, les autres exercices s’étaient soldés par des résultats déficitaires. Les exigences de Tunisair sont-elles réalistes ou utopiques ?

« C’est vrai que le plan de redressement est coûteux pour l’Etat, mais ce n’est pas très lourd comparé à  ce qui adviendrait si l’on ne faisait rien » s’exclame Jerad. Car la réintégration des filiales en 2011 coûte très cher : 40 MDT en augmentations de salaires par an. Pour sauver l’entreprise, le Business Plan élaboré prévoit par ailleurs un ensemble d’actions en interne et en externe portant sur la mise à  niveau globale des activités du transporteur, l’organisation de ses filiales en centres de profits et la mise en place d’un programme de compression des coûts (-10%).

De plus, il est question de consolider les canaux de distribution, en particulier via le Web et le Call Center «afin de diminuer la vente à  travers les agences de voyages » précise bien le PDG de Tunisair qui ne manque pas de souligner sur un autre plan qu’il n’y a plus d’ingérence politique dans les affaires. «L’entreprise est maître de sa gestion et nous demandons la révision de notre mode de gouvernance pour plus de flexibilité à  l’image de Tunisie Telecom par exemple lors de l’ouverture de son capital».

 Hédi HAMDI



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C’était des bâtisseurs, ils sont partis en 2012

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2012 aura été marquée par la disparition de plusieurs figures de proue du tourisme tunisien. Avec l’année qui s’achève, hommage à  ces entrepreneurs qui ont apporté leur pierre à  l’édifice touristique national au cours des dernières décennies.

Le premier à  s’éteindre durant le premier trimestre de 2012 fut Tahar Fourati. A 82 ans, le fondateur des hôtels Continental et Bousten (à  Hammamet, Djerba, Tozeur, Kairouan et de l’Orient Palace à  Tunis) est parti mais restera pour la postérité touristique nationale comme ayant été le premier directeur d’hôtel tunisien diplômé et l’un des premiers hôteliers tunisiens à  se lancer à  la conquête de pays étrangers comme la France, l’Irak, l’Arabie Saoudite, le Koweït ou encore l’Ouganda. Il fut aussi l’un des cofondateurs de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) en 1962, aux côtés de Mohamed Ben Smaïl et feu Naceur Malouche. Certes, son destin professionnel ne s’acheva pas comme il l’aurait souhaité, mais force est de lui reconnaître des qualités de challenger peu communes.

Deuxième grande personnalité touristique à  disparaître en 2012, Aziz Milad. Hôtelier, agent de voyages et patron de Nouvelair, la première compagnie aérienne privée tunisienne, le défunt fut pendant près de 5 décennies un symbole de la réussite touristique Made in Tunisia à  travers son groupe TTS. Admiré pour sa réussite et respecté pour sa philosophie entrepreneuriale, Aziz Milad avait le don de transformer en or tout ce qu’il touchait. Sa dernière œuvre, la Baie de Gammarth, n’est pas totalement achevée, mais il aura eu le temps de son vivant de la voir se concrétiser, de la même manière qu’il réussit à  faire aboutir nombre de ses rêves même les plus fous. Le plus beau des hommages posthumes lui aura sans aucun doute été rendu le jour de ses funérailles à  Kairouan, sa ville natale, par cette foule de milliers de personnes venue saluer une dernière fois l’Homme.

La filière touristique a également été peinée d’apprendre à  la fin du mois de novembre la disparition d’un commis de l’Etat qui forçait le respect. Béchir Bouneb, cadre à  l’ONTT, est parti sur la pointe des pieds alors qu’il venait tout juste de prendre sa retraite. C’est à  Djerba, où il a exercé de nombreuses années comme Commissaire régional au Tourisme, que le défunt a laissé le meilleur des souvenirs. A Tripoli où il a exercé ensuite en tant que représentant de l’ONTT, il a également consacré tous ses efforts à  la structuration d’un marché certainement parmi les moins faciles. C’est à  Monastir qu’il finira les dernières années de sa carrière au poste de Commissaire régional au Tourisme.

La fin de l’année 2013 a également été marquée par le départ de Khaled Bayoudh. Industriel mais aussi promoteur de l’hôtel Thapsus à  Mahdia et d’une agence de voyages, il a été inhumé à  Téboulba le 26 décembre 2012.

Paix à  leur âme.



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Hammamet : l’hôtel Almaz change d’enseigne

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L’hôtel Almaz (3*, 304 lits) situé à  Yasmine Hammamet change d’exploitant. Depuis le 26 décembre, l’hôtel a rouvert ses portes dans le giron d’une société de gestion hôtelière dénommée Bravo Hotels & Resorts présidée par Karim Mzali et va changer de nom durant les 5 années que durera sa location. L’Almaz est désormais devenu le « Bravo Hammamet ».

Lire aussi :

Karim Mzali couronne sa carrière avec « Bravo »



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Djerba : plus de ¾ des hôtels vides à  Noël

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Alors qu’il y a encore quelques années, les hôtels de Djerba faisaient le plein pour les fêtes de fin d’année, le taux d’occupation était de 22.8% le 24 décembre 2012, soit 6350 clients pour 27.900 lits en exploitation selon une source bien informée. Mais si l’on considère que l’île de Djerba offre une capacité réelle de 42.850 lits, le taux d’occupation absolu est en réalité de l’ordre de 14,9%. « Ce sont des chiffres qui font honte à  la destination Djerba pendant les fêtes de fin d’année » déplore un professionnel de l’île.



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Cette taxe ridicule de 2dt000

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Par Hatem KHECHINE* : J’ai suivi avec intérêt la loi de Finances 2013 de l’ANC qui concerne le secteur hôtelier et voici mes remarques à  propos de cette taxe ridicule de 2dt000.
La Tunisie reçoit environ 4 millions d’étrangers et nous allons dire + 1 million de Tunisiens qui fréquentent les hôtels, soit un total de 5 millions : les caisses de l’Etat percevront environ 10 millions de dinars. Je n’accepte pas cette taxe de cette manière car cette taxation est faite par séjour, donc à  chaque nouveau séjour, 2dt000 sont à  régler, ce qui n’est pas à  l’avantage des circuits culturels de 7, 10 et voir 14 nuits dans des unités hôtelières différentes (plusieurs séjours d’une nuit) et surtout marquera certainement un fléchissement pour le tourisme culturel (des passages à  l’intérieur du pays : Dougga/Sbeïtla/Bulla Régia/Kairouan/Gabès/Douz/Kébili/Tozeur, etc.). Le montant de 2dt000 est un montant dérisoire et ridicule qui ne vas pas aider ni les caisses de l’Etat ni surtout à  la promotion du secteur. Il ne sera qu’un handicap supplémentaire aux hôteliers et aux régions de l’intérieur.

Les hôteliers commercialisent leur produit par des contrats de 2, 3, 4 et 5 ans (les gros contrats sont déjà  faits). Donc, cette taxe sera supportée directement par les hôtels tunisiens qui sont en grandes difficultés financières. Elle ramènera aux caisses de l’Etat environ 10 millions de dinars (montant très faible et peu significatif) par rapport aux documents et au temps nécessaire à  la tenue de cette comptabilité et son mode de contrôle.

La Tunisie connaît un grand problème d’image de promotion touristique à  travers l’Office du tourisme tunisien. Nos grands concurrents (Egypte/Maroc/Turquie/et bien d’autres) disposent d’un budget de marketing nettement supérieur à  celui de la Tunisie (ils ont le double, voire le triple de notre budget promotionnel). Donc, si 50 % de ces recettes seront mises à  la disposition de la promotion, soit 5 millions de dinars = 2,5 millions d’euros, cela ne résoudra en aucun cas le problème de l’image de marque de la Tunisie.

A un second niveau, les TO vont demander aux hôteliers d’inclure cette taxe dans leur prix de vente final (pour éviter un check-in à  l’arrivée qui handicape l’accueil des clients – perte de temps dès l’arrivée à  l’hôtel, et les touristes vont déclarer qu’ils ne sont pas au courant de cette taxe et réclameront aux TO). Cela va baisser encore la compétitivité de la destination (les TO vendant leurs produits à  travers les agences de voyages vont aussi marger cette taxe dans le prix de vente final en incluant la commission des agences de voyages). Donc, cette taxe sera aussi majorée et d’autres vont en profiter.

Une idée à  développer

Ma proposition est la suivante : l’ensemble des pays (presque tous) taxent les touristes par des frais de visa comme par exemple l’Egypte (25,00 USD/touriste, payables à  l’arrivée sur le territoire, l’Europe (80,00 euros /touriste environ payables à  la réception du visa), les USA (160,00 USD/touriste payables à  la réception du visa) ; la Russie : 299,00 USD/touriste (payables à  la réception du visa) ; la Serbie : 30,00 USD/touriste environ (payables au moment du départ du territoire) ; Cuba, l’équivalent de 25,00 USD (payables au moment du départ du territoire). En Asie : Indonésie (50,00 USD) , Singapour (50,00 USD), Thaïlande (35,00 USD), etc.

Cette taxe doit être d’abord plus élevée que 2dt000 et montée à  10,00 ou 15,00 euros (encaissables uniquement en devises). Elle ne doit concerner que les étrangers et pas les Tunisiens ou nos voisins (Algériens et Libyens). Elle ne doit en aucun cas être encaissée par les hôteliers, mais uniquement et directement par l’Etat aux postes frontaliers des aéroports et à  nos frontières terrestres (timbres : taxe touristique. Le cas de l’Egypte : c’est un timbre qui se colle sur le passeport ou sur un document de voyages : fiche voyageur – pour les citoyens européens qui voyagent en Tunisie sans passeport mais avec une CIN). De cette manière, l’Etat encaissera pour environ 3 millions de touristes (Algériens et Libyens non inclus) 10,00 euros par personne soit 30 millions d’euros. Si c’est 15,00 euros, la recette sera de 45 millions d’euros. Ce budget deviendra alors significatif pour les caisses de l’Etat à  50 % et pour la promotion du tourisme les autres 50 %. Cette méthode ne touchera pas l’intérêt des hôteliers, des TO et des agences de voyages qui vendent notre destination.

Hatem KHECHINE
 *Hôtelier et agent de voyages



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Tunisair prépare de nouvelles lignes et une grande alliance internationale

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La compagnie nationale a de grandes ambitions pour son avenir. Tunisair a élaboré une refonte de son réseau sur les prochaines années axée sur le trafic dit de 6e liberté. Pour ce faire, le transporteur aérien mise sur l’Afrique et envisage de porter à  20 le nombre de ses destinations sur le Continent à  raison de 4 ouvertures par an. Dès 2013, Tunisair va étendre sa ligne Tunis-Bamako vers Ouagadougou. Elle s’apprête également à  ouvrir une ligne vers N’djamena/Douala. « Nous ne répondons pas uniquement aux demandes des politiciens mais à  une étude économique qui nous assure qu’à  moyen-terme, ces lignes seront rentables » se défend Rabeh Jerad, le PDG de la compagnie. Sur la Libye, une nouvelle ligne va être ouverte vers Sebha, ce qui confirme tout l’intérêt accordé à  ce marché malgré son instabilité relative.

Sur le long-courrier, Tunisair annonce de nouvelles lignes sur Montréal au 2e semestre 2014 et une ligne sur New York en 2015. Ces ouvertures seront rendues possibles après la réception de nouveaux avions neufs : deux Airbus A.330 prévus pour avril et mai 2014 et un 3e appareil du même type pour la fin 2015. « Nous voulons fidéliser notre clientèle par la qualité des services » affirme le PDG de la compagnie qui reconnaît que « les retards enregistrés sont dus au vieillissement de la flotte qui a atteint une moyenne de 15 ans ».
Actuellement, plusieurs avions ont 20 ans d’âge et vont être retirés de l’exploitation, dont ses 3 Airbus A.300-600 et 4 Boeing 737-500 destinés à  être revendus. Suivront également 5 Airbus A.320 et un ATR 42 (celui ramené de chez Mauritania Airways). Le produit de cette vente servira à  renflouer les caisses de la compagnie et participer à  l’acquisition des appareils commandés il y a quelques années portant sur un total de 16 avions (dont 3 ont déjà  été livrés). La compagnie continuera à  recevoir 2 appareils nouveaux chaque année.

Avions présidentiels mis en vente

Mais c’est surtout sur le produit de la vente des avions présidentiels de Ben Ali que Tunisair compte. Deux appareils sont actuellement à  la recherche de repreneurs : tout d’abord le Boeing 737 BBJ ainsi que l’Airbus A.340 payé 190 millions de $ US et actuellement stationné à  Bordeaux. Il se trouve cependant que ces appareils n’ont pas encore réussi à  être revendus malgré le recours à  un Broker spécialisé. Le BBJ a été exposé récemment à  la foire de Dubaï et malgré une offre avancée, la vente n’a pas pu se concrétiser. Rabeh Jerad ne perd pas espoir de trouver des acheteurs et souligne que Tunisair réussira à  dégager des plus-values des ventes, notamment de l’A.340, car entre son achat en 2009 et aujourd’hui, il y a eu une dévaluation du dinar par rapport au $ US. Les recettes serviront également à  financer une partie du renouvellement de la flotte qui s’élève à  950 millions de $ US. En attendant, la compagnie mise sur une augmentation de son capital de 106 millions de dinars actuellement à  180 millions de dinars, montant qui pourrait être apporté par « un partenaire stratégique » selon Rabeh Jerad qui n’a pas dévoilé son identité, se contentant de dire que « les détails seront discutés plus tard ». Par ailleurs, il est également question d’une alliance stratégique dans un horizon de 5 ans.

Le charter réduit de moitié

 Depuis 2011, la compagnie Tunisair a perdu 50% de son trafic charter. En 2012, l’activité a représenté entre 17 et 20% de son trafic uniquement pour éviter les aléas conjoncturels, autrement dit l’annulation des engagements des T.O. On est donc loin des 40% d’activité touristique d’antan. Faouzi Mouelhi, directeur central du Produit au sein de la compagnie, explique que la conjoncture fait que les T.O évitent de prendre des risques et préfèrent se rabattre sur les vols réguliers. Mais Tunisair compte bien se ressaisir sur ce créneau à  compter de 2013 malgré des décisions que certains pourraient interpréter comme « anti-touristiques » : fermeture des représentations en Grèce, au Portugal et dans certaines villes allemandes et suspension de la ligne Tunis-Athènes faute de rentabilité. En tout état de cause, la compagnie estime que le retour à  l’équilibre de ses finances peut être envisagé pour 2014 grâce à  une croissance de ses activités de 2 à  3% par an à  compter de 2013.

H.H



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La FTAV organise une Journée pour les spécialistes Omra

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La Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV) a organisé le 27 décembre 2012 une « Journée Omra » qui a réuni les agences de voyages spécialisées dans le secteur du petit pèlerinage aux Lieux Saints. Près de 200 agences ont pris part à  ces travaux destinés à  dresser le bilan de la saison qui s’est achevée et à  débattre des solutions à  apporter aux problèmes récurrents qui entravent la bonne marche du voyage vers les Lieux Saints et leurs conséquences sur les pèlerins tunisiens. Le président de la FTAV, Mohamed Ali Toumi, a déclaré à  cette occasion, qu’un accord de principe avait été convenu avec le ministre des Affaires religieuses concernant la libéralisation partielle de cette activité actuellement monopolisée par la SNR (plus connue sous le nom de Montazah Gammarth). A ce propos, le Conseil de la Concurrence, saisi par la FTAV, a jugé illégale la position dominante de la SNR, décision qui devrait ouvrir la voie aux agences de voyages leur permettant de gérer de manière autonome le volet hébergement des pèlerins tunisiens en Arabie Saoudite. Cependant, cette libéralisation sera accompagnée d’un cahier de charges qui définira avec précision les droits mais aussi les devoirs des agences de voyages pratiquant cette activité.



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Naissance d’un nouvel acteur sur la scène hôtelière tunisienne

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C’est une nouvelle enseigne qui va faire son apparition sur les hôtels en Tunisie à  compter de 2013. Elle s’appelle Vendôme et va s’afficher pour la première fois sur l’hôtel Diar El Barbar à  Matmata à  compter du 1er janvier 2013. Cette marque est en fait un nouveau label qui va être lancé par une société de gestion hôtelière, Vendôme Hotels & Management (VHM), fruit d’une association tuniso-libanaise. Côté tunisien, elle compte dans son tour de table Abdelmajid Hfaiedh, connu dans le monde de l’assurance (directeur général Afrique de la compagnie AON) ainsi que son fils Slim (connu notamment pour être cinéaste). La direction générale Afrique de l’entreprise a été confiée à  Karim Metahni, hôtelier ayant longuement travaillé avec les groupes Abou Nawas, Safir, ou encore Laico (où il opérait encore récemment en tant que directeur général de deux unités à  Bamako). Le siège tunisien de Vendôme se situe à  l’Ariana. Le deuxième siège de l’entreprise se trouve à  Beyrouth et est dirigé par un hôtelier de renom, George Sade, qui a également pour projet de prendre plusieurs hôtels sous l’enseigne Vendôme au Moyen-Orient, voire même en Amérique du Nord.

Tout ce beau monde était le 22 décembre à  Tunis pour la cérémonie de signature de la prise en gestion de l’hôtel Diar El Barbar qui marquera le début effectif des activités de la société en Tunisie, laquelle étudie actuellement la reprise de plusieurs établissements en gestion pour compte. En Algérie également, Vendôme va gérer à  compter du 1er janvier 2013 un hôtel à  Oran et devrait signer dans les prochaines semaines un important partenariat avec un hôtelier local pour l’exploitation de ses établissements et pour la mise en place d’une Académie de formation professionnelle.

La chaîne Vendôme sera déclinée en plusieurs types d’hôtels : Vendôme Palace (pour les 5 étoiles), Vendôme Boutique (pour les hôtels de luxe de petite capacité), Vendôme Inn (pour les 4 étoiles), Vendôme Resort & Spa (pour les établissements balnéaires), Vendôme Village & Club et Vendôme Mountain & Resort (pour les hôtels exotiques, enseigne que portera par exemple le Diar El Barbar).

H.H

Voir les photos de la cérémonie de lancement



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Diar El Barbar passe sous l’enseigne Vendôme

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Une cérémonie s’est déroulée le 22 décembre 2012 à  Tunis à  l’occasion de la signature du contrat de gestion de l’hôtel Diar El Barbar de Matmata par la nouvelle chaîne hôtelière tuniso-libanaise Vendôme. A compter du 1er janvier 2013, l’hôtel sera repris en main par les nouveaux gestionnaires qui vont y dépêcher une Task Force pendant 3 mois afin de mettre en place les procédures de la chaîne et procéder au recyclage des employés. Le Diar El Barbar sera dirigé par Sami Abderrahim et exploité sur les 5 prochaines années sous l’enseigne Vendôme Mountain & Resort.

Lire notre article sur le sujet



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Syphax Airlines va ouvrir Pékin et Montréal à  l’été 2013

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La compagnie aérienne privée Syphax Airlines va intégrer dans sa flotte un nouvel Airbus A.330 (photos ci-dessous) à  compter du printemps prochain. Le contrat vient d’être signé et l’appareil lui sera livré à  l’usine Airbus de Toulouse en avril 2013. Le transporteur privé opèrera, grâce à  cet avion, sur de nouvelles lignes directes vers le Canada et la Chine à  compter de l’été 2013. L’appareil aura une capacité de 278 sièges répartis en 28 sièges Business et 250 Economiques.

La semaine dernière, Syphax inaugurait une autre ligne entre Sfax et Tripoli en Libye qui est désormais opérée à  raison de 3 fréquences hebdomadaires (les mardis, jeudis et samedis) avec une durée de vol de 40 minutes.

Le PDG de la compagnie, Mohamed Frikha (photo ci-dessus, entouré de l’un de ses équipages), a annoncé à  cette occasion que la compagnie comptait ouvrir de nouvelles lignes qui relieront Sfax à  d’autres grandes villes libyennes dont particulièrement Benghazi, Misrata et Sebha. Il a également déclaré que Syphax allait très prochainement ouvrir de nouvelles lignes au départ de Sfax vers Casablanca et Djeddah.

Avec des vols programmés essentiellement au départ de Sfax ou encore de Djerba vers des destinations de plus en plus nombreuses (Paris, Lyon, Istanbul, Tripoli, Casablanca et Djeddah), Syphax espère faciliter les liens entre le sud tunisien et diverses régions du monde ainsi que la circulation des hommes d’affaires et des touristes tunisiens et libyens qui ne se verront plus obligés de transiter par la capitale.



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Ben Laden, propriétaire à  Hammamet ?

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Tarek Ben Laden, en visite actuellement en Tunisie, aurait été intéressé par l’achat d’un hôtel à  Yasmine Hammamet. Le frère d’Oussama Ben Laden serait -selon la rumeur- sur le point de racheter l’hôtel The Russelior confisqué par l’Etat tunisien après la révolution. Cependant, aucun appel d’offres n’a été publié dans ce sens contrairement à  d’autres entreprises ayant appartenu à  la famille déchue car en réalité, il s’agit d’un établissement que son propriétaire avait obtenu en héritage et qui existait depuis la création de la station sous une autre appellation (Savana). Quant à  l’homme d’affaires saoudien, il serait par ailleurs intéressé par l’acquisition d’autres biens. Affaires à  suivre… et à  confirmer.



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Kolnafen @ Testour jusqu’au 10 février 2013

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En se promenant à  Testour, on sent tout de suite l’âme andalouse qui transparaît à  travers le savoir-faire architectural, le raffinement du goût, la bravoure des gens dans le travail de la terre et dans l’artisanat. N’est-ce pas à  leurs ancêtres que l’on doit l’introduction en Tunisie de plusieurs types de cultures maraîchères et de différents métiers comme l’industrie de la chéchia et de la soie ?

Testour est une ville de la Tunisie septentrionale. Elle a été bâtie sur la Medjerda en lieu et place du village romain de Tachilla. Elle est devenue l’une des grandes villes maures après la migration de ces derniers vers la Tunisie aux environs de 1580. Sa Grande Mosquée, bâtie en 1630, ses ruelles et ses maisons de plus de 600 ans en font l’une des villes les plus anciennes de Tunisie. Testour est aussi la ville de la musique Malouf, des figures célèbres de la chanson tunisienne comme celle de la grande chanteuse Habiba Msika, brûlée vive par son amant trahi, Liahou Mimouni, dans sa maison à  Testour, devenue actuellement le siège de la maison de la Culture.

Testour…. Un village un peu oublié du Nord de la Tunisie, si riche en mémoire et en civilisation

Ce village, qui est un poème de nostalgie, un parfum de fleur d’orangers, une légende andalouse qui renaît chaque jour au bruit des moteurs à  eau… » Cette ville sera le point de départ d’une réflexion sur le territoire, et particulièrement comment vivre le territoire entre Terre et Cité. Le territoire, c’est le lieu à  partir duquel l’individu se construit : ce qui va lui permettre de partir à  la rencontre du « Monde » qui l’entoure. Testour et les terres qui lui sont attenantes sont riches d’un patrimoine humain, naturel et historique considérable. Cette richesse est structurante pour le territoire car elle le différencie d’une urbanité trop souvent banale, uniforme et sans âme. Cette dimension est trop souvent méconnue : elle mérite d’être mise en valeur. Le territoire en tant que concept d’espace vécu exprime le rapport existentiel, forcément subjectif, que l’individu socialisé (donc informé et influencé par la sphère sociale) établit avec la Terre. Il s’imprègne de valeurs culturelles reflétant, pour chacun, l’appartenance à  un groupe localisé. La connaissance de cet espace vécu passe par l’écoute des acteurs (citoyens), par la prise en compte de leurs pratiques, de leurs représentations et de leurs imaginaires spatiaux et culturels.

« KolnaFen@Testour » est une appropriation du Territoire pour un projet de vie, une politique du bien vivre et du vivre en commun et une valorisation des spécificités patrimoniales et actuelles pour la construction d’un futur meilleur. L’action offre une libre expression de son Territoire par l’habitant. Elle se veut le miroir de cette expression et une action de valorisation des éléments structurants de la Cité autour de laquelle une activité économique peut éclore et/ou se développer et un projet de vie et des perspectives de bien être se dessiner. Le fil conducteur sera la réalisation de films-repérages, de films-interviews, de films-évènements de la vie de la Cité… la conception d’affiches sur les différents Territoires et la création d’un site web sur la Cité par les étudiants de l’Institut Supérieur des Technologies du Design.
L’image captée, fixée ou en mouvement, relatée ou imaginée est le liant pour une action cohérente de promotion de la Cité – Testour avec toutes ses composantes et dans différents territoires.

 Le « territoire architectural »
– Ravalement des façades des rues historiques de la ville dans les couleurs « patrimoniales : blanc et bleu » et embellissement des façades par la pose de tuiles de Testour.
– Construction de la salle d’exposition – entrepôt du dernier artisan fabriquant de la tuile de Testour et organisation d’un chantier d’apprentissage pour sauver ce métier de l’extinction et augmenter les capacités de production de l’artisan.
– Sensibilisation des architectes et des citoyens sur la plus-value esthétique de la tuile de Testour et les propriétés d’isolation de la tuile et de la brique de Testour.
Kolna Tounès croit dans ce qui est appelé « le tiers secteur » à  savoir l’économie sociale solidaire et nous rajouterons durable. Nous avons retenu un axe original qui est la mise en valeur du Patrimoine Culturel pour améliorer le niveau de vie et les conditions de vie de populations à  faibles ressources.
Pour nous, c’est un objectif prioritaire qui permet la création de richesse et le développement humain et social. Ainsi, la mise en valeur du patrimoine culturel devient un moyen de lutte contre la pauvreté. Comment ?
• Micro entreprenariat basé sur l’exploitation durable de la richesse culturelle
• Ecoles chantiers qui constituent un système novateur d’insertion professionnelle de jeunes exclus à  travers la formation pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel. Dans ce cadre, des travaux pratiques et des interventions sur les biens patrimoniaux constituent les composantes principales de la formation des jeunes Ainsi, l’objectif est la récupération des métiers et des techniques traditionnels nécessaires à  la restauration, à  la conservation et à  la mise en valeur du patrimoine culturel.
C’est dans ce cadre général qu’entre l’action de KolnaTounès pour la tuile de Testour.

Le « territoire du terroir »
– Mise en valeur du fromage, produit local réputé, qui nourrit l’artère principale de la ville, de son pedigree, et formation des fromagers pour le développement de produits dérivés et l’enrichissement par de nouvelles arômes et recettes.
– promotion des produits des tisseuses traditionnelles de Testour

Le « territoire de vie »
– Occupation de l’espace public par une « procession » de silhouettes mises en valeur par les couleurs et habits de la tradition
– Interviews filmées des habitants sur leur vécu, leur imaginaire de la Ville, de leur environnement, l’évocation des lieux patrimoniaux…
– Animation de l’espace « Dar Habiba Msika »

Le « Territoire environnant, les villages autour de Testour »
Des actions seront réalisées dans les villages autour de Testour
– Projection de films 3D pour enfants
– Consultations médicales de dépistage des maladies chroniques et évaluation et aide psychologique gratuites pour adultes et enfants

DEROULEMENT DE L’ACTION

Début de l’action du 26 au 29 décembre 2012

• Coup d’envoi du ravalement des façades de l’artère principale et du chantier de l’atelier de tuiles.
• Formation des fromagers
• Accompagnement de la formation des tisseuses traditionnelles de Testour
• Vernissage de l’exposition de peinture à  « Dar Habiba Msika » :
exposition de groupe avec la participation d’artistes peintres de Testour et l’artiste Abdelfattah Memmi
• Démarrage du tournage des films documentaires et interviews

Fin de l’action du 7 au 10 février 2013

• Démarrage du chantier apprentissage de fabrication de la tuile et briques de Testour pour des élèves en formation professionnelle et apprentis
• Poursuite du tournage des films – documentaires : « Testour après »
• Visite de 4 villages autour de Testour
– Projection des films 3D pour enfants
– Consultations médicales gratuites

 Clôture le 10 février 2013

• Procession vers la grande place
• Exposition des affiches confectionnées sur les échoppes de fromagers et sur Testour sur l’artère principale et la grande place
• Projection sur la grande place des courts métrages – documentaires
• Concert de musique
• Lancement du site web
• Organisation de la « Foire du Fromage »



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Forum national sur le tourisme le 19 février 2013

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Le lancement officiel de la nouvelle stratégie de développement du tourisme tunisien à  l’horizon 2016 fera l’objet d’un Forum national le 19 février prochain à  Tunis en présence de plusieurs membres du gouvernement et invités étrangers. 1000 participants sont attendus à  ce débat dont notamment le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Outre les professionnels du secteur, l’on parle également de la présence de représentants d’institutions de financement, de la société civile et des associations de développement et de promotion du tourisme durable.



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Première pierre présidentielle pour « The Residence » à Douz

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Le futur hôtel The Residence à Douz sera bâti avec la bénédiction présidentielle.

Le président de la République, Moncef Marzouki, a en effet posé la première pierre de l’hôtel le 22 décembre à  l’occasion de sa visite dans la région, aux côtés de Laaroussi Guiga, directeur général de la société, qui a déclaré que 150 emplois seront créés à  travers ce projet.

Les travaux démarreront théoriquement en février et devront durer 18 mois. The Residence Douz ne devrait donc pas être opérationnel avant 2014.

Lire aussi :

 « The Residence » fait des petits



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Que faut-il retenir de la visite du patron d’Accor en Tunisie ?

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Le président et cofondateur du groupe Accor, Gérard Pélisson, était à  Tunis les 17 et 18 décembre. Visite éclair mais suffisante pour rencontrer du beau monde, à  commencer par le président de la République, Moncef Marzouki, ainsi que Hamadi Jebali, Premier ministre.
Toutefois, c’est au ministère du Tourisme que Pélisson s’est un peu plus attardé et où il y a rencontré le ministre de tutelle, Elyès Fakhfakh, avant d’accorder quelques minutes à  la presse. Mais partout où il est passé, son message a été le même : «vitaliser nos relations en écrivant ensemble une nouvelle page d’histoire entre nous ainsi que de construire des projets communs ambitieux». Comprendre donc que le groupe Accor a probablement décidé lui aussi de tourner la page du passé en Tunisie et de regarder vers l’avenir.

Le N°1 mondial de l’hôtellerie a en tout cas marqué son retour dans le pays en 2012 avec l’ouverture de deux nouveaux établissements, un Novotel et un ibis, situés sur l’avenue Med V à  Tunis, en partenariat avec la SPTM (Société de Promotion Touristique Mohamed V), filiale de la BIAT [qui est propriétaire des hôtels, Accor n’en assurant que la gestion]. D’où d’ailleurs la présence d’Ismaïl Mabrouk, président du conseil d’administration de la banque, aux côtés de Gérard Pélisson, lors de la visite qu’il a effectuée aux hôtels. Sur place, où il a été reçu par les directeurs généraux (Ahmed Anis pour le Novotel et Mohamed Trabelsi pour l’ibis), il a tenu à  visiter les lieux et à  serrer la main du jeune staff, visiblement de bon cœur et de toute évidence très satisfait du produit et des résultats enregistrés depuis l’ouverture du site.

«Je me réjouis du succès du complexe qui vient d’ouvrir ses portes et reste admiratif par la qualité et l’enthousiasme de nos jeunes collaborateurs (jeunes tunisiennes et tunisiens) pour leur capacité d’adaptation aux nouveaux produits qui représentent l’hôtellerie de demain» a soutenu Pélisson lors d’un speech en présence de François Gouyette, l’ambassadeur de France accrédité en Tunisie. Et à  l’adresse d’Elyès Fakhfakh, le président d’Accor a déclaré : «je tiens à  rassurer Monsieur le ministre du Tourisme de notre volonté d’établir avec lui un partenariat de confiance durable, efficace et bénéfique pour tous dans les domaines qui sont les nôtres».

Mais c’est avec la presse que Gérard Pélisson a semble-t-il abordé plus concrètement les projets futurs d’Accor en Tunisie. Il a préalablement parlé de la création d’une dizaine d’hôtels avec des partenaires locaux, avant d’être poussé par un journaliste à  avancer le chiffre de 20 à  25 établissements dans le pays. «Le groupe Accor ne peut pas ne pas être en Tunisie» s’est-il exclamé ! Mais c’est semble-t-il au niveau de la formation professionnelle –sujet qui de toute évidence lui tient à  cœur- que l’hôtelier français souhaite intervenir dans l’immédiat en Tunisie. Le projet d’une Académie Accor, comme il en existe déjà  17 dans le monde, pourrait voir le jour prochainement pour la formation du personnel «primordiale dans la stratégie du groupe, car si les collaborateurs sont professionnels, les clients reviennent et les actionnaires sont satisfaits». Un partenariat a d’ailleurs été évoqué avec l’IHET (Institut des hautes études touristiques) de Sidi Dhrif sans plus de détails.

J.R



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Visite à Tunis de Gérard Pélisson, président co-fondateur du groupe Accor

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Gérard Pélisson, président et cofondateur du groupe hôtelier français Accor, N°1 mondial avec 3500 établissements dans 90 pays, a effectué les 17 et 18 décembre 2012 une visite à  Tunis s’inscrivant dans le cadre de la volonté de vitaliser les relations entre le groupe et la Tunisie dans la perspective de projets communs ambitieux.

G. Pélisson a été reçu au Palais de Carthage par le Président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, avec qui il a évoqué les excellentes relations nouvellement établies entre la Tunisie et Accor, soulignant l’engagement du groupe à  s’impliquer sur des projets importants. Il a également été reçu au Palais de la Kasbah par le chef du Gouvernement, Hamadi Jebali.

« La stratégie de développer et de pérenniser les actions de promotion du tourisme en Tunisie repose en grande partie sur la qualité du service. Cet objectif essentiel est le notre depuis la création de notre Groupe » a également déclaré le Président du Groupe Accor lors d’une réception organisée en son honneur par François Gouyette, ambassadeur de France en Tunisie.

Une délégation de haut niveau a accompagné la visite de M. Pélisson à  Tunis. Etaient notamment présents Jean-Jacques Dessors, Directeur Général Accor Afrique, Moyen-Orient, Océan Indien & Caraïbes, Sébastien Mary, Directeur des Opérations Pays ACCOR Algérie-Tunisie et Dr Abderahman Belgat, ambassadeur et directeur en charge des Projets spéciaux Afrique-Moyen-Orient.

Projet d’hôtels à Tunis

Le président et cofondateur du groupe Accor a également été reçu par Elyès Fakhfakh, ministre du Tourisme, et a tenu à  le rassurer sur la volonté d’Accor d’élargir sa présence en Tunisie avec son partenaire Tunisien ; le groupe BIAT avec qui il a entamé depuis 3 ans, un nouveau partenariat pour la réalisation de deux hôtels Novotel et ibis Tunis. Ce partenariat de confiance durable, efficace sera consolidé par le développement d’autres unités à  l’avenir.

Au cours d’un point de presse au siège du ministère, M. Pélisson a déclaré : « le groupe Accor ne peut pas ne pas être en Tunisie », exprimant par ailleurs la volonté d’Accor de soutenir les orientations de la Tunisie en matière de formation professionnelle dans le tourisme.

Autre grand moment de ce voyage, la visite effectuée aux nouveaux hôtels du Groupe ouverts cette année, le Novotel Mohamed V et l’ibis Tunis. M. Pélisson, qui était accompagné du ministre tunisien du Tourisme et de l’Ambassadeur de France, a été reçu sur place par Ismaïl Mabrouk, président du Conseil d’administration de la BIAT et le staff dirigeant des hôtels, notamment Ahmed Anis, en charge du site et directeur général du Novotel, et Mohamed Trabelsi, directeur général de l’ibis. Le haut responsable du groupe Accor s’est dit « admiratif par la qualité et l’enthousiasme des collaborateurs (Tunisiennes et Tunisiens) pour leur capacité d’adaptation aux nouveaux produits qui représentent l’hôtellerie de demain ».



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Les hôteliers tunisiens inquiets pour 2013

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Les nouvelles taxes sur l’alcool et les nuitées qui devraient figurer dans la Loi de Finances pour l’année 2013 inquiètent les hôteliers tunisiens qui estiment que ces taxes supplémentaires vont affecter la rentabilité de leur secteur. A l’occasion de la dernière réunion du bureau exécutif de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), les hôteliers ont également exprimé leur inquiétude à  propos de la société de gestion d’actifs que les autorités ont décidé de mettre en place pour traiter le problème de l’endettement des hôtels. La FTH a déploré que les propositions qu’elle avait émises dans ce sens n’ont pas été prises en considération. Dans ce dossier, les hôteliers ne semblent pas avoir dit leur dernier mot et n’envisagent pas d’en rester là .



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Fermeture record d’hôtels cet hiver

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Le nombre d’hôtels ayant fermé leurs portes cet hiver en Tunisie a atteint des chiffres inégalés jusqu’à  présent. En tout, on compte actuellement 154 établissements fermés faute de clients. Il s’agit, pour l’écrasante majorité, de fermeture saisonnière, en espérant que la crise ne perdure pas.



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FTH : la date des élections fixées

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La Fédération tunisienne de l’hôtellerie vient d’arrêter une date pour l’élection de son nouveau bureau. Lors d’une réunion qui s’est tenue le 15 décembre, le 28 février 2013 a été fixé comme date pour la tenue de son assemblée générale élective.



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Qui pour remplacer Fakhfakh au tourisme ?

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Elyès Fakhfakh, l’actuel ministre du Tourisme, serait sur le départ. Des rumeurs concordantes concernant un remaniement ministériel imminent annoncent le poulain d’Ettakatol comme futur ministre des Finances ! Le poste est en effet vacant depuis la démission de Houssine Dimassi il y a de cela plusieurs mois. Reste à  savoir maintenant à  qui le porte-feuille du tourisme va être attribué ? Lobna Jeribi, militante au sein du même parti et membre de l’ANC, serait aux abois !



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Tunisair lance de nouveaux visuels publicitaires

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Tunisair rafraîchit ses visuels publicitaires. La compagnie nationale a lancé une campagne avec une nouvelle identité basée sur des photos standards qui ne sont pas tunisiennes et un message nouveau : « le monde est à  vous » qui rappelle étrangement le slogan qu’utilisait l’animateur français Jacques Martin dans ses émissions dominicales des années 80. Sans grande originalité, cette campagne aura peut-être le mérite de revigorer l’image du transporteur national qui vient de passer par une zone de turbulences.



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En 2013, embellie sur le front des croisières à  la Goulette

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Les croisiéristes internationaux gardent le cap sur la Tunisie. Malgré une conjoncture touristique maussade, les principaux opérateurs du secteur maintiennent leur présence sur la destination en 2013 avec des perspectives en hausse. La compagnie allemande Aïda Cruises tout d’abord a confirmé la reconduction de ses 29 escales tunisiennes, soit le même chiffre que cette année. Du côté de Pullmantur/Croisières de France ensuite, la programmation porte sur 48 escales à  la Goulette contre 45 effectuées en 2012. Mais c’est du côté de l’italien MSC que proviennent les bonnes nouvelles. Actuellement leader en nombre d’escales en Tunisie, le croisiériste a annoncé l’ajout de 33 escales en 2013, ce qui correspond à  50.000 passagers de plus. L’armateur y opèrera avec certains de ses plus beaux navires, le MSC Splendida, le MSC Orchestra et surtout le MSC Preziosa qui sera inauguré en mars prochain. «Ces 33 escales s’ajoutent aux 83 déjà  programmées précédemment» précise Slim Ben Jaballah, directeur général de l’agence Hope Travel, réceptif de MSC en Tunisie.

Cette décision est le fruit d’efforts conjoints déployés par les professionnels tunisiens du secteur (publics et privés) qui ont participé récemment en force au salon des professionnels de la croisière Sea Trade Med à  Marseille avec une délégation de haut niveau de l’OMMP, de l’ONTT, de la CTN, des représentants de Goulette Shipping Cruise (GSC, qui exploite le terminal des croisières) ainsi que de plusieurs réceptifs pour rencontrer en direct les principaux armateurs du secteur. Un stand de 24m2 a été aménagé pour la circonstance sous le slogan « Tunisia, Cruise Destination » avec distribution de brochures portant sur le port, le terminal de croisières et l’arrière-pays. Nombre de rencontres avec les professionnels et les médias ont également eu lieu pour discuter des tendances du secteur mais aussi et surtout pour promouvoir la destination.

Ces entretiens ont laissé entrevoir une lueur d’espoir quant au retour sur la Goulette des croisiéristes américains (qui avaient supprimé de leurs programmes l’escale de Tunis suite aux événements de l’ambassade U.S le 14 septembre). Mieux encore, Costa, qui fut longtemps le leader des croisières en Tunisie (avant de supprimer la Tunisie de ses programmes au lendemain de la révolution), annoncera en janvier sa décision concernant un éventuel retour futur (sachant que l’élaboration des programmes s’établit sur de longs délais). Mais déjà , deux croisières affrétées par Costa arriveront à  la Goulette au mois de septembre 2013, ce qui, pour les professionnels tunisiens, constitue déjà  un très bon signe.

GSC au four et au moulin

De leur côté, les équipes de Goulette Shipping Cruise s’activent intensément avec les différents organismes en faveur de la promotion du secteur en Tunisie. GSC est désormais membre associé dans l’Association des ports de la Méditerranée Med Cruise. Les membres ont voté pour son adhésion à  la quasi-unanimité lors de la dernière assemblée générale.
Cette adhésion va lui permettre de faire partie du programme promotionnel de l’Association au profit des ports membres (site web, évènements liés à  la croisière, foires et salons spécialisés, insertions et actions marketing). Cela lui donnera également accès aux études économiques et statistiques faites sur le trafic de croisières dans la région, outre les formations professionnelles organisées par Med Cruise et dont elle pourra désormais profiter.

GSC a par ailleurs été invitée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis pour participer au Forum méditerranéen du tourisme MEDI TOUR du 25 au 28 novembre 2012 à  Marseille. L’objectif de ce forum était de penser différemment une marque méditerranéenne touristique basée sur un patrimoine historique et culturel inégalable en s’appuyant sur des éléments d’une identité commune et bâtir des produits touristiques en partenariat. GSC a assisté aux tables rondes de ce forum auprès de représentants de différentes instances et structures méditerranéennes du tourisme, de la culture, du patrimoine et du développement économique et a tenu plusieurs rencontres professionnelles pertinentes.



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Ligne Tunis-Lyon : pourquoi Air France se retire

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La compagnie Air France ne va plus opérer sur la ligne Tunis-Lyon. La décision a été annoncée cette semaine et s’inscrit dans le cadre de la nouvelle organisation du groupe. Ce retrait se fera en deux étapes : d’abord et à  compter du 9 janvier 2013, la compagnie réduira ses dessertes entre les deux villes, passant d’un vol quotidien actuellement à  3 vols par semaine (mercredi, vendredi et dimanche). Puis, dans une seconde étape et à  compter du 31 mars 2013, Air France se déchargera complètement de cette ligne pour la confier à  sa filiale Transavia France. Celle-ci s’apprête en effet à  baser un appareil sur l’aéroport Lyon-Saint Exupéry avec lequel elle opèrera, entre autres, sur Tunis les mardis, jeudis et samedis et sur Monastir tous les mardis et jeudis.

La compagnie Air France a annoncé dans un communiqué qu’à  partir du 1er janvier 2013, elle mettra en place sa nouvelle organisation, «conformément au calendrier annoncé, avec l’objectif de placer le client au cœur des décisions et de restaurer la compétitivité de la compagnie». Elle a également annoncé que Lionel Guérin, actuel président-directeur général d’Airlinair et de Transavia France et en charge de la réorganisation du Pôle régional français, sera nommé président-directeur général du Pôle régional français dès lors que ce dernier sera constitué. Guérin avait récemment tenu une conférence de presse à  Tunis (lire), de même qu’il avait négocié avec les autorités touristiques tunisiennes la mise en place de vols sur Tozeur (lire). C’est Antoine Pussiau qui le remplacera à  la direction générale de la compagnie et qui devrait devenir le futur vis-à -vis de l’administration du Tourisme tunisien dans le dossier des vols de Transavia « financièrement couverts ». D’autant que Pussiau connaît parfaitement le marché tunisien puisqu’il occupait avant cette nomnation le poste de directeur général d’Air France pour l’Europe et l’Afrique du Nord.



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Tapis et tissages à  profusion au Kram

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Pour les passionnés de beaux tapis, l’Office National de l’Artisanat offre une occasion exceptionnelle d’aller visiter la 1ère édition de la « Foire nationale du tapis et tissages traditionnels tunisiens » qu’il organise du 14 au 23 décembre 2012 au Parc des expositions du Kram (hall2). On y découvrira une cinquantaine d’artisans venant de plusieurs régions du pays (Sidi Bouzid, Gafsa, Kasserine, Gabès, Sousse…) exposant leurs produits et leurs spécialités (tapis, margoum, klim, fouta, jetée de lit….). L’occasion également pour les touristes de découvrir un pan du savoir-faire tunisien en la matière et d’aller à  la rencontre des artisans en direct.



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Dernière trouvaille : un nouvel aéroport pour remplacer Tunis-Carthage !

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Le ministre du Transport, Abdelkarim Harouni, vient de lancer un pavé dans la mare. Il a annoncé sur les ondes de la radio Shems FM que le gouvernement songeait à  la construction d’un nouvel aéroport près de la capitale qui serait appelé à  remplacer Tunis-Carthage.

Pour les riverains, cela constituerait une bouffée d’oxygène, et notamment pour les habitants de la Soukra, des Berges du Lac, de l’Ariana et de la Goulette, qui se situent dans l’axe des deux pistes de cet aéroport dont la capacité maximale sera atteinte en 2012 selon le PDG de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA), Salah Gharsallah, à  savoir 5 millions de passagers.

L’ancien régime avait établi un plan de développement des aéroports à  l’horizon 2020 avec des options sur des sites compatibles à  la sortie Ouest de Tunis (Borj El Amri) ou au Nord, dans la région d’Utique, entre Tunis et Bizerte. L’identification de ces sites était destinée à  préparer l’avenir, à  savoir le repli vers ces zones après saturation de l’aéroport Tunis-Carthage à  6 millions de passagers. Les observateurs avisés ont donc été surpris de voir le PDG de l’OACA (nommé par le gouvernement) accabler le principal aéroport de la capitale et le déclarer saturé à  5 millions de passagers lors d’une conférence de presse organisée le 9 décembre à  Tunis.

De plus, il est étonnant de constater combien le décideur Tunisien a la mémoire courte face aux réalités économiques les plus évidentes. On a en effet oublié combien l’ancien gouvernement avait eu du mal à  faire aboutir la construction de l’aéroport d’Enfidha. On a oublié que le projet avait pris plusieurs années de retard tellement le financement était difficile et que finalement, il s’était résigné à  le confier à  un intervenant extérieur pour le bâtir et le gérer pendant 40 ans. L’appel d’offres fut remporté par l’opérateur turc TAV qui injecta plus de 550 millions d’euros dans la construction de l’aéroport actuellement fonctionnel, sous le régime de la concession dite BOT (built, operate and transfer), autrement dit, construire, exploiter et le restituer à  terme à  l’Etat après 4 décennies.

Tunis-Carthage, + 13%

Certes, l’aéroport Tunis-Carthage a connu une évolution de 13,22% du nombre de ses passagers jusqu’à  fin novembre 2012 par rapport à  la même période de 2011, mais cela n’est qu’un arbre qui cache la forêt. Car si cet aéroport centralise en fait l’essentiel du trafic aérien régulier de la compagnie nationale, mais également des compagnies aériennes étrangères (charter non compris), il est soumis à  des pressions uniquement saisonnières, à  savoir l’été essentiellement. Le calendrier de l’Hégire va aussi faire remonter la haute saison de la Omra et celle du Haj les prochaines années vers l’été, ce qui créera des pics de trafics inédits sur la Tunisie, (sans parler du trafic charter touristique). Mais ces raisons sont-elles suffisantes pour chercher à  construire un nouvel aéroport ? Est-ce aujourd’hui une priorité absolue pour le pays ?

Certains observateurs bien avisés ont vu dans cette annonce une intention détournée d’ouvrir la porte à  des investisseurs étrangers, et précisément du Qatar. Si les mauvaises langues n’ont pas toujours raison, elles ne peuvent cependant occulter le fait que le terrain sur lequel est basé l’actuel aéroport Tunis-Carthage vaut son pesant d’or. Sa revente à  des fins immobilières rapporterait énormément d’argent aux caisses de l’Etat. Mais au niveau environnemental, cela ne ferait qu’empirer la situation actuelle du Grand-Tunis.

Et si effectivement Tunis-Carthage est saturé, pourquoi ne pas se rabattre sur celui d’Enfidha qui semble totalement sur-dimensionné par rapport au trafic réel qu’il gère. La création d’une voie de chemin de fer rapide qui relierait l’aéroport à  la capitale en 1 heure par exemple coûterait nettement moins cher que d’investir dans une plate-forme aéroportuaire totalement nouvelle.

Mauvaise gestion

Pourtant, selon des professionnels du secteur, Tunis-Carthage ne souffre pas de son infrastructure inadéquate. Il souffre avant tout de la mauvaise gestion du trafic et du handling. Il subit la conséquence de vieilles habitudes indélébiles. Ses points faibles se situent essentiellement au niveau du fonctionnement des différents points de traitement que ce soit des avions, des bagages, du fret et même des passagers. Les infrastructures sont là , mais les ressources humaines ne produisent pas le rendement escompté.

Le ministre Harouni a parlé de la construction d’un nouvel aéroport comme s’il s’agissait d’un projet de construction d’un abri pour voiture. Il a oublié de souligner que les futurs riverains de cet aéroport ont également leur mot à  dire. Il a oublié de mentionner que si le gouvernement envisageait de prendre à  sa charge l’investissement, cela se ferait sur le dos du contribuable tunisien. Il a oublié de dire que pour réaliser un aéroport, il faut exproprier des terrains. Pourtant, la fronde à  laquelle fait face le gouvernement français actuellement dans le dossier du futur aéroport de Nantes (Notre-Dame-des-Landes) aurait dû faire réfléchir les gouvernants actuels de la Tunisie. Les aéroports tristement vides que l’Espagne a bâtis sous prétexte de rapprocher les voyageurs autant que possible des zones touristiques sont également éloquents. Plus proche de nous, le trafic si maigre sur les aéroports de Tabarka, Gafsa et, dans une moindre mesure, Tozeur et Sfax, devrait au contraire donner à  réfléchir.

Et si c’est sur l’open sky que le ministre compte pour absorber le trafic du futur aéroport, il y a de quoi être réellement inquiet sur la maîtrise et la vision stratégiques de ceux qui dirigent actuellement la Tunisie.

 Hédi HAMDI



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La TUI va prendre 3 nouveaux hôtels en Tunisie pour 2013

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Le numéro 1 du tourisme européen TUI consolide sa présence sur le marché tunisien dans la perspective de l’année 2013. A travers sa division hôtelière RIU tout d’abord, le groupe va procéder à  la gestion pour compte de l’hôtel Marillia 4* à  Yasmine Hammamet à  compter du 1er avril 2013 pour une durée de 5 ans renouvelable. L’établissement est déjà  fermé pour travaux de rénovation et rouvrira au printemps sous sa nouvelle enseigne. Avec l’intégration de cet hôtel et après la réouverture en novembre 2013 du RIU Green Park 5 *à  Sousse, la chaîne RIU comptera 10 hôtels en Tunisie, totalisant 8000 lits.

Autre société concernée par la consolidation, Magic Life Tunisie (filiale de TUI Travel Hotels North Africa). A compter du 1er avril également, elle procèdera à  l’exploitation de deux nouveaux établissements, l’un à  Sousse et l’autre à  Skanès-Monastir, sous son enseigne club « Blue Collection ». En ajoutant les trois hôtels qu’elle exploite déjà  à  Hammamet et à  Djerba, Magic Life portera à  5 le nombre de ses établissements gérés sur le marché.

Cette consolidation hôtelière va également s’accompagner par une augmentation de capacité aérienne au départ de l’Angleterre. Selon les prévisions, le nombre de sièges avions affrétés par le T.O Thomson (filiale de TUI) sur la Tunisie est en hausse de 20% pour l’année 2013.

Autant d’indices qui témoignent d’une confiance du marché anglais envers la destination Tunisie, surtout que ces décisions coïncident avec un léger repli des engagements du groupe sur l’Egypte.

 D.T



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En marge de l’assemblée générale ordinaire de la FTAV : « From Zero to Hero » pour le nouveau bureau… un fiasco pour les absents

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Par Mohamed DHAOUADI – Consultant Transport Aérien & Aéropolitique

C’est indubitablement l’assemblée générale la plus cadrée statutairement, la plus féconde en résultats et projets et la plus transparente en matière de dépenses des deniers des adhérents.

Mohamed Ali Toumi aura été certainement le premier jeune président dans l’histoire de cette corporation à  insuffler cette force identitaire à  la Fédération, tant sur le plan national qu’au niveau international, la rehaussant parmi des sphères jusque-là  pour elle inconnues : UFTAA, la Confédération Universelle des Fédérations d’Agences de Voyages et la superpuissante IATA …déboutée par la FTAV au tout début de mandat de ce jeune et charismatique président (octobre 2011)… Avant, nul n’avait osé défier le mastodonte du transport aérien international.

Le bilan de 18 mois de mandat de ce nouveau bureau est éloquent et s’affirme de lui-même. En effet, les projets réalisés, assurance ONTT ou imminent méga-programme de garantie FTAV qui sécurisera les 45 jours de ventes 38 millions de DT de ventes d’agences BSP pour le compte des compagnies aériennes – soit plus de 38 millions DT – et la bataille anti-monopolistique sur le plan Omra, constituent autant de succès éclatants.

En retour, la FTAV a été payée en fausse monnaie, en monnaie de singe, puisque une frange non négligeable avait déserté les travaux de l’AGO (c’est une désertion avec tout ce que le terme insinue comme lâcheté !).

Les absents n’ont pas « toujours tort » uniquement, ils sont plutôt professionnellement « tordus », mais une telle attitude absentéiste est une offense à  la profession…Une assemblée générale est, non seulement une instance suprême de la Fédération, mais aussi une fête. Y assister pour exprimer son droit de vote ou développer ses idées, mais aussi sur le plan éthique un devoir sacré et un engagement de membre affilié conscient de ses prérogatives revendicatives, et du droit de regard sur la viabilité et la force (ou faiblesse) de sa Fédération.

Pourquoi alors, contre toute éthique de la charte, cet absent serait-il plus enclin à  des déclarations sinon débiles, en tout cas diffamatoires, à  des paparazzis de médiocre facture, au lieu de l’exprimer librement du haut de la tribune de son assemblée générale ?

Une phrase du président ne peut passer inaperçue quand il affirme que « le minimum de reconnaissance au bénévolat agissant de ce bureau FTAV, serait qu’en de tels événements, une assemblée générale se déroule à  salle pleine ».

Mais ce qui est surprenant, c’est cette insensibilité au contre-choc qui frappe de plein de fouet la distribution, tout corps de métiers tourisme et mandataires de l’aérien, jamais enregistré dans les annales du secteur touristique… Inconscience ou lassitude aux incidences de la conjoncture ? Rien ne saurait justifier cet immobilisme dont se feraient l’écho tant les organes gouvernementaux que les organismes internationaux, l’UFTAA suivant de près et reconnaissant à  la FTAV sa dynamique, jamais observée par cette confédération mondiale.

Nonobstant, l’histoire enregistrera à  l’actif de ce nouveau bureau son parcours « from Zero to Hero », et aux éternels perdants leur fiasco de démobilisés, « from Zero to Zero.»

M.D



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Hammamet : un hôtel 4* cherche locataire

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La cour d’appel de Nabeul avait décidé il y a un an de ne pas déclarer en faillite l’hôtel Shalimar (4*, 416 lits) situé à  Jinène El Hammamet. Le juge commissaire auprès du Tribunal de première instance de Grombalia a ordonné pour sa part de procéder à  la location-gérance de l’établissement pour assurer la continuité de ses activités et préserver les emplois du personnel titulaire.

Un commissaire à  l’exécution a été chargé de gérer le dossier et réceptionner les candidatures des soumissionnaires avant le 31 décembre courant à  travers un appel d’offres national. Peut-être donc une sortie de crise pour la société propriétaire ?



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Tozeur : réouverture annoncée de Chak Wak

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Le parc de loisirs Chak Wak devrait réouvrir ses portes dans les prochains jours. Abderrazak Cheraït, promoteur du projet, l’a annoncé récemment à  Tozeur même où il a été rappelé par les notables de la région pour tenter d’y relancer ses activités. Suite à  la crise touristique qu’a connue la région après la révolution, accentuée par l’incendie partiel de ce parc de loisirs, Cheraït avait quitté Tozeur et fermé tous ses établissements, notamment l’hôtel Dar Cheraït ainsi que ses musées adjacents, laissant 130 employés sur le carreau. Les habitants de la ville ne lui ont semble-t-il pas tenu rigueur. L’Association mondiale des amis du Jérid pour le développement et la continuité sociale et culturelle l’ont même nommé président d’honneur de leur association.

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Tozeur : Chak Wak ravagé par les flammes

Tozeur : qui se souvient encore de Dar Cherait ? 



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Une « navette touristique » sur le Lac de Tunis ?

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La Société de promotion du Lac de Tunis réfléchit à  animer le plan d’eau du Lac Nord de la capitale. 
Elle est actuellement à  la recherche d’un promoteur apte à  mettre en place une «navette touristique» entre les rives du Lac qui pourrait également inclure le Fort Chikly. Il s’agirait donc de créer des aménagements dans la zone permettant d’embarquer et de débarquer des passagers à  bord d’un bateau par exemple «visant la promenade, le loisir et la découverte à  caractère environnemental et culturel du Lac et ses composantes» déclare la société qui gère le site.



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Pour une fois, les agences de voyages accordent leurs violons… ou presque

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Il fut un temps où elles ne s’entendaient pas tout à  fait comme larrons en foire. Les agences de voyages tunisiennes adhérentes à  la FTAV viennent de démontrer qu’il y avait désormais un semblant de consensus autour de la politique conduite par l’actuel bureau directeur de leur syndicat professionnel dans la défense de leurs intérêts. La preuve en a été apportée le week-end écoulé à  Yasmine Hammamet à  l’occasion de l’assemblée générale ordinaire de la Fédération tunisienne des agences de voyages. Les travaux de cette assemblée se sont déroulés sur deux journées, avec une première consacrée à  des ateliers thématiques (transport terrestre, Omra, tourisme local et assurances-caution) et une seconde dédiée à  la plénière à  proprement parler.

Problèmes récurrents

Cette organisation a en tout cas eu le mérite d’offrir une tribune aux agences qui en avaient gros sur le cœur et d’exposer leurs problèmes dans un cadre approprié devant un parterre de personnes partageant les mêmes soucis. Les discussions ont parfois été houleuses, notamment dans les ateliers consacrés à  la Omra et à  l’assurance ; des noms d’oiseaux ont quelquefois fusé et des accusations au vitriol formulées à  l’encontre de certaines parties. Les observateurs avertis auront aussi remarqué que les problèmes des agences de voyages tunisiennes sont quasiment les mêmes depuis des années. En matière de tourisme local, les accusations sont en général orientées vers les hôtels pratiquant avec leurs clients en direct des tarifs moins chers que ceux concédés aux agences. Dans le secteur de la Omra, les spécialistes de l’activité ont déploré la détérioration de leurs conditions d’organisation de séjours vers les Lieux-saints alors qu’ils s’attendaient au contraire à  la libéralisation de l’activité. Quant aux transporteurs terrestres, ils se sont notamment emportés contre les intrus de leur secteur qui font de l’ombre à  leurs activités. Des agences de voyages billettistes, pour leur part, n’ont pas manqué de soulever le problème de la caution financière imposée par l’IATA (l’Association internationale du transport aérien) et qui a plombé les activités de certains d’entre-eux.

Mobilisation timide de la profession

Si les ateliers thématiques organisés par la FTAV ont fait le plein et ont réuni un parterre de professionnels du secteur de haut niveau, la séance plénière n’a cependant pas enregistré l’affluence initialement escomptée. Mohamed Ali Toumi, président en exercice de la fédération, n’a pas ménagé les absents, déplorant un manque de solidarité au sein de la corporation et une certaine nonchalance. «Ils ne viennent nous solliciter que lorsqu’ils ont des problèmes à  résoudre» s’est-il emporté. Ce sont en effet moins de 190 agents de voyages qui ont fait le déplacement à  Hammamet, soit un peu plus du tiers des 540 agences affiliées à  la FTAV. Et pourtant, l’assemblée était placée sous le slogan «notre force, notre union». Malgré ce message qui se voulait rassembleur, les deux tiers des agences ont privilégié la politique de la chaise vide (15 ont pris la peine de se faire représenter). Pire encore, le trésorier de la Fédération, Jabeur Ben Attouch, a évoqué un nombre important d’adhésions impayées. Et pourtant, pour être membre de la FTAV, les agences ne payent, selon leur catégorie et leur implantation, qu’entre 100 et 300 dinars de cotisations annuelles. Pour consolider les activités de la FTAV (qui a besoin d’un minimum vital de 200.000 DT par an et qui n’en a collecté que 75.000 en 2012), une proposition d’augmenter l’adhésion et de l’uniformiser à  400 dinars toutes agences de voyages confondues a été présentée. «Cela revient à  participer avec 1 dinar par jour» a justifié Sihem Zaïem, de l’agence Tunisivision. Mais c’est à  Fethi Lili, patron de Sunways Travel, qu’est revenue la palme de la meilleure argumentation en faveur de l’augmentation: «combien devions- nous payer au 26-26, combien dépensons-nous pour payer notre place dans une tribune de stade, et dans une soirée, combien certains d’entre-vous dépensent-ils ?» s’est-il exclamé sur un ton cocasse. La proposition a donc été retenue.

Des statuts obsolètes

Pour la petite histoire, les statuts de la FTAV ont été établis en… 1966 et amendés en 1999. Hamadi Masmoudi, président de la fédération régionale du Centre-Sud, estime qu’ils ne sont plus réalistes et ne conviennent plus aux exigences du 21e siècle. Il suggère en conséquence un certain nombre d’amendements destinés à  élargir les prérogatives de la fédération au-delà  de son périmètre actuel de syndicat pour en faire une association professionnelle. Masmoudi propose également de créer un conseil de discipline appelé à  trancher entre les adhérents en cas de litige pour promouvoir la déontologie au sein de la profession. Les agences ont été invitées à  réfléchir aux propositions avant la fin de l’année et à  en soumettre d’autres pour enrichir le débat.

Des régions absentes

Parmi les premières actions initiées par le bureau de la FTAV élu le 18 juin 2011, l’ouverture d’antennes régionales dotées de moyens propres afin de leur permettre de travailler en toute sérénité. Un budget de 25.000 dinars a été investi dans l’optique de la décentralisation et du rapprochement de la fédération de ses adhérents à  l’intérieur du pays. Cependant, certaines régions sont encore dépourvues de fédérations régionales (FRAV), notamment à  Tunis qui, paradoxalement, compte la plus grande concentration d’agences de voyages. La capitale ne dispose pas de FRAV tout simplement parce que le quorum exigé par les statuts n’avait pas été atteint le jour de l’élection.
Autre cas, celui de la région du Nord-Ouest. L’absence de FRAV y est due tout bonnement à  l’absence de candidats. Quant à  Djerba, qui concentre un nombre très important d’agences de voyages réceptives (65 rien qu’en Licences A) et de succursales régionales, l’ambiance actuelle au sein de sa fédération régionale est loin d’être au beau fixe.

Des satisfactions malgré tout

L’imposante salle des congrès Medina Mediterranea de Yasmine Hammamet était donc bien trop vaste pour accueillir les membres de la FTAV qui, soit dit en passant, sont approximativement les mêmes à  participer à  la vie de la corporation. Mais au-delà  des défections, il semble évident qu’aux yeux de la communauté des agences de voyages, l’actuel bureau en place n’a pas à  rougir de son bilan à  mi-mandat. Ses rapports d’activité moral et financier ont d’ailleurs été approuvés à  l’unanimité par l’assemblée. «On voit que réellement un travail s’est mis en place et on peut dire que l’on a fait notre révolution», a concédé Raouf Jaïem, de l’agence Eden Tours. «Avant, c’était de la politique politicienne menée par certains pour atteindre leurs objectifs. Mais maintenant, il faut faire le lobby nécessaire pour constituer une force redoutable comme la Türsab en Turquie» a-t-il encore ajouté. Cependant, nul parmi les présents n’a osé renier les perspectives inquiétantes se profilant à  l’horizon 2013, non seulement pour le tourisme, mais pour la Tunisie tout entière. «Il y a d’autres rivalités contre lesquelles nous ne pouvons rien» a regretté Mohamed Ali Toumi, allusion faite à  la conjoncture politique qui règne dans le pays. «Nous n’avons d’autres choix que d’être solidaires» a-t-il conclu en guise d’ultime recommandation.

Hédi HAMDI
 

Voir les photos du congrès



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Assemblée générale de la Fédération tunisienne des agences de voyages

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L’Assemblée générale ordinaire de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) s’est déroulée les 8 et 9 décembre 2012 à  Yasmine Hammamet. Environ 200 participants ont pris part aux différents workshops thématiques puis, le deuxième jour, à  la séance plénière, pour évaluer le bilan d’activité de l’actuel bureau.

Lire notre article



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Wissem Souifi part chez le groupe Laico

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Wissem Souifi, directeur général de l’hôtel Djerba Holiday Beach, s’en va vers d’autres cieux.

Il vient d’intégrer le groupe libyen Laico pour lequel il dirigera le tout nouvel hôtel Ledger Plaza Bahari Beach 5* situé à  Dar Es Salaam en Tanzanie sur les bords de l’océan indien et dont l’ouverture est prévue pour le mois de janvier 2013.

Wissem Souifi est diplômé de l’Institut supérieur de l’hôtellerie de Namur en Belgique.



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Nouvel épisode dans la guéguerre administration-profession : Fakhfakh impute la taxe de séjour à  la FTH… et Belajouza imperturbable !

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La mise en place d’une taxe de séjour de 2 dinars par nuitée hôtelière a été demandée par la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) ! C’est ce qu’a soutenu mordicus Elyès Fakhfakh, le ministre du Tourisme, à l’occasion d’un point de presse qu’il a tenu hier à Tunis.

«A la base, l’idée consistait à consolider les ressources du Fonds de compétitivité du tourisme tunisien, mais le ministère des Finances a décidé que les revenus de cette taxe seraient reversés dans la Caisse de compensation», a expliqué le ministre. «Le tourisme de toute façon en profite puisque tous les touristes mangent du pain subventionné» a-t-il ajouté. Un journaliste a tenté de mettre en doute les affirmations du ministre mais ce dernier a persisté dans sa position certifiant que la demande de la FTH avait été directement transmise au ministère des Finances en août et que l’ANC allait travailler à  reporter l’échéance de son entrée en application.

Du coup, l’on se demande s’il n’y a pas eu amalgame entre deux taxes : car celle sur les nuitées hôtelières a été totalement rejetée par la profession qui a même saisi le ministère des Finances pour la contester et tenter-à  défaut de pouvoir l’annuler- de la faire reporter tout au moins.

Au profit du Fonds de compétitivité

La seconde taxe, proposée effectivement par la FTH, était une taxe de séjour pour les étrangers arrivant en Tunisie qui aurait été collectée au profit du Fonds de compétitivité, mais celle-ci n’a pas été retenue. De toute évidence, quelqu’un s’est emmêlé les pinceaux dans le traitement des deux dossiers.

Dans le registre des nouvelles taxes toujours, le ministre a confirmé que les compagnies aériennes allaient désormais s’en acquitter en 2013 (toujours au profit du Fonds de compétitivité du tourisme), la décision ayant été entérinée depuis 2011. Reste à  savoir si les concernés seront du même avis, sachant que Tunisair par exemple avait d’emblée rejeté l’idée de toute taxe, estimant qu’elle participait déjà  suffisamment aux efforts de promotion du tourisme par l’octroi d’un important quota de titres de transport gratuits au profit de l’ONTT pour soutenir ses diverses actions.

Nouvelle polémique administration-profession ?

Dans la foulée de la conférence de presse, Fakhfakh a été interpellé concernant les relations tendues entre l’administration et la profession. «La relation est faite de hauts et de bas» a-t-il répondu. «Cependant, ce n’est pas nouveau et chacun voit ses priorités de son propre point de vue». Le ministre s’est ensuite voulu conciliant durant un court instant en déclarant que les portes étaient toujours ouvertes et que la main était tendue. «Les représentants de la profession sont tous les jours au ministère du Tourisme et à  l’ONTT pour participer à  toutes les réunions et à  toutes les commissions. Nous avons eu 160 séances de travail ensemble et malgré cela, ils prétendent ne pas être impliqués dans les décisions».

Et le ministre de repartir de plus belle dans une nouvelle attaque en règle, déclarant qu’«il y a eu des déclarations qui ont même remis en question nos chiffres qui sont ceux de la BCT et du ministère des Finances et que le ministère du Tourisme ne fait que refléter». «Les provocations ont commencé avant même que je ne vienne [au ministère, ndlr], sauf que je ne suis pas là  pour polémiquer mais pour travailler». L’intervention du ministre sur la question s’est achevée par un nouveau pic lancé à  l’encontre de Mohamed Belajouza : «le président de la FTH a multiplié les déclarations et nous ne lui avons pas répondu, mais il fallait à  un moment donné lui répondre sur tout ce qu’il a déclaré depuis 1 an». Signe donc que la hache de guerre entre les deux hommes est loin d’être enterrée.

Cependant, il se trouve que pendant toutes ces déclarations, Mohamed Belajouza justement se trouvait dans la salle assis en second plan derrière les journalistes. Le président de la FTH est resté de marbre durant toute la conférence. Reste à  savoir si le ministre ignorait sa présence ou, au contraire, a-t-il tenu de tels propos en parfaite connaissance de cause.

Hédi HAMDI



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Remaniement ministériel : quelle place pour le tourisme ?

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Le remaniement ministériel auquel la classe politique tunisienne se prépare concernera-t-il le département du Tourisme ? Au départ, il semble que non. Sauf qu’aujourd’hui, plusieurs théories sont avancées et l’on parle de plus en plus d’une fusion entre deux ministères (Tourisme et Culture) voire trois (Environnement). Une autre rumeur prétend que le gouvernement songerait à  intégrer le département du Tourisme au sein d’un super ministère de l’Economie.Quant au ministre actuellement en poste, certaines sources le donnent partant, tant le parti qu’il représente (Ettakatol) est désormais dépourvu d’assise politique, tandis que d’autres le voient au contraire à  la tête du ministère de l’Industrie.



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Airbus prédit une croissance du trafic aérien en Afrique méditerranéenne

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À l’occasion de l’évènement organisé à  Tunis célébrant la Journée mondiale de l’Aviation civile le 7 décembre, le constructeur aéronautique Airbus a tenu à  présenter son analyse des perspectives de croissance du transport aérien en Afrique méditerranéenne sur les vingt prochaines années. Ces perspectives montrent que la croissance très dynamique du trafic aérien en Afrique va nécessiter environ 970 nouveaux appareils pour les compagnies africaines afin de répondre à  cette demande. Les pays d’Afrique méditerranéenne constituent un des trois pôles majeurs de croissance du transport aérien en Afrique. Ils représentent déjà  aujourd’hui 37% de la flotte africaine totale en service. La part de marché des avions Airbus dans la flotte des pays d’Afrique méditerranéenne a nettement progressé ces 12 dernières années passant ainsi de moins de 30% en 2000 à  environ 47% à  la fin de cette année, notamment grâce au succès de l’A320et l’A330.

Le trafic aérien des pays d’Afrique méditerranéenne a connu une croissance exponentielle au cours des dernières années, augmentant de 140% depuis l’an 2000. Airbus prévoit que cette forte croissance va continuer dans la zone à  un rythme moyen de 5,9% par an sur les vingt prochaines années.

(communiqué)



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Tarek Dhiab attaque l’Agence foncière touristique en justice

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Avant d’être ministre, il était footballeur professionnel. Entre deux, il a revêtu le costume d’homme d’affaires. Tarek Dhiab vient d’intenter un procès contre l’Agence foncière touristique (AFT). L’actuel ministre des Sports avait, en 1996, obtenu une option sur un terrain à  vocation touristique dans la zone de Gammarth pour y édifier un centre de formation sportive. En deuxième étape, le projet avait été élargi à  une composante immobilière, sauf que le concerné n’avait pas reçu l’accord à  cause de cette dernière demande.

Après la révolution, Tarek Dhiab est revenu à  la charge. L’Agence foncière touristique lui a renouvelé une option sur un terrain (face à  l’hôtel Dar Naouar) et établi le prix de vente du m² à  120 dinars. Sauf que le concerné a refusé ce prix et exigé un tarif de 33 DT/m² qui correspond au premier tarif proposé il y a 16 ans. Le 21 juin 2012, l’AFT a annulé l’option faute d’avoir reçu le dossier technique du projet. Aujourd’hui, l’homme d’affaires, devenu ministre sous l’étiquette d’Ennahdha, a intenté un procès contre l’AFT pour récupérer son option et acheter le terrain au prix qu’il souhaite.



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25 affaires de corruption dans le tourisme

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Un comité présidé par le ministre du Tourisme a été créé au sein de son département pour suivre tous les mois l’état d’avancement des dossiers de corruption et de dépassements enregistrés sous l’ancien régime. 25 dossiers auraient été passés à  la loupe et certains ont déjà  été bouclés et présentés à  la justice tandis que d’autres sont encore en cours d’étude. Ces dossiers portent par exemple sur des défauts de paiement de taxes et impôts par certaines personnes proches de la famille du président déchu, sur des projets touristiques réalisés sans autorisation administrative préalable, sur l’acquisition de terrains à  des prix symboliques ou irréalistes ou encore l’octroi de marchés publics non conformes. Par ailleurs, le ministère des Finances, à  travers l’une de ses structures, serait à  l’heure actuelle en train d’éplucher des dépassements qui seraient intervenus dans certains commissariats au tourisme, représentations à  l’étranger et écoles hôtelières. 31 dossiers seraient concernés.



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2,8 millions de touristes européens

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Au cours des 11 premiers mois de l’année, 2.871.980 touristes européens ont séjourné en Tunisie, en baisse de 22,1% par rapport à  l’année de référence 2010. Les arrivées européennes ont représenté 51,7% du total des touristes dans le pays depuis le début de l’année. Les Français, pourtant premiers, sont toutefois en net recul de 28,9% à  946.000 arrivées. Egalement en recul, les marchés allemands (-10,5%), anglais (-6%), italiens (-38,8%) et scandinaves (-62,5%). Seuls les touristes en provenance de Russie, de République tchèque, d’Ukraine et de Belgique ont été plus nombreux à  venir en vacances en Tunisie en 2012 par rapport à  2010.



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Grands projets touristiques : net recul et nouveaux venus

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Les investissements privés dans le secteur touristique ont reculé de 50% en 2012 par rapport à  la moyenne des années précédentes. Cette baisse a été particulièrement perceptible dans l’hôtellerie, alors qu’en parallèle, l’on a assisté à  une augmentation des projets concernant les maisons d’hôtes ou à  vocation d’animation touristique. Le recul des grands projets s’expliquerait par la frilosité des banques à  financer de nouveaux projets dans l’hôtellerie et par l’achèvement du plan de mise à  niveau des hôtels.
Au niveau étranger, il y aurait actuellement une vingtaine d’intentions d’investissements dans de gros projets dont à  peine une douzaine serait véritablement sérieuse. Pour relancer l’attractivité de la Tunisie en matière d’investissements touristiques étrangers, le ministère du Tourisme a pour projet d’organiser des « Journées d’investissements dans le tourisme » à  la fin du mois de mai ou au début du mois de juin 2013.



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Des assises du tourisme en février 2013

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Le ministère du Tourisme a fixé la date des 19 et 20 février 2013 pour la tenue des Assises du tourisme tunisien sous le patronage du chef du gouvernement. Durant ces assises, il est question de la signature d’un protocole d’accord entre les ministères concernés directement par le tourisme et les professionnels du secteur. Ces rencontres pourraient même devenir annuelles à  la même date jusqu’en 2016 pour évaluer les différentes étapes de l’avancement de la stratégie du tourisme. C’est en tout cas le vœu de l’actuel ministre du Tourisme.



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L’avionneur Bombardier démarche Tunisair

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La compagnie Tunisair serait en train d’examiner des propositions du constructeur aéronautique canadien Bombardier. Le 1er décembre, une délégation de l’avionneur s’est réunie au ministère du Transport -en présence de Abdelkarim Harouni, ministre du Transport- avec le PDG et le DGA de la compagnie nationale ainsi qu’un délégué du fonds d’investissement Palma Capital.

Les représentants de Bombardier auraient émis un certain nombre de propositions au transporteur national qui réfléchit actuellement au meilleur scénario de développement de flotte pour sa filiale Tunisair Express qui opère déjà  avec un appareil de type CRJ 900 produit par Bombardier et acquis neuf en 2007 (photo).

Bombardier est un constructeur à  la fois d’avions civils (N° 3 mondial) et de trains. Basé à  Montréal, il vend en moyenne 250 avions annuellement dont des avions amphibies de lutte contre les incendies.
De son côté, Palma Capital est une entreprise spécialisée dans les conseils et les placements financiers pour les entreprises, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Présent également à  la rencontre, l’ambassadeur du Canada en Tunisie a émis le souhait de voir se créer une ligne aérienne directe entre les deux pays. Les responsables de Tunisair lui ont annoncé que la question était actuellement à  l’étude et que la volonté de lancer cette ligne était concrète.



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L’agence «Publicis» mise sur une «Tunisie ré-enchantée»

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«Publicis» annonce la couleur. L’agence de communication française n’a pas perdu de temps pour entamer sa réflexion sur la stratégie de communication du tourisme tunisien qu’elle compte mettre en place à  compter de 2013. Profitant de la tenue à  Tunis du séminaire annuel des représentants de l’ONTT à  l’étranger le 30 novembre, l’agence a présenté les grands axes de sa vision stratégique supposée redorer le blason de la destination.

«Publicis» vient en effet tout juste de remporter un contrat de communication global avec l’ONTT. Finies donc les multiples agences de communication opérant par marché. L’administration du Tourisme a décidé de confier son budget publicitaire à  un seul prestataire qui se devra notamment d’adapter les campagnes en fonction des spécificités de chaque marché. Et de toute évidence, les premières propositions présentées ont sans conteste séduit par leur originalité.

A la base, les stratèges de l’agence, après avoir étudié les forces et les faiblesses de la destination, ont proposé «une rupture de perception pour révéler la richesse du pays et donner à  voir la nouvelle Tunisie à  travers une idée qui recrée un imaginaire haut de gamme». En d’autres termes moins savants, il s’agit de casser l’image bas de gamme de la destination pour la remplacer dans l’esprit des touristes européens par une nouvelle image plus prestigieuse. Vaste programme qui demeure toutefois plus facile à  dire qu’à  faire.

Du théorique à  la pratique

Concrètement, «Publicis» ne s’est pas contentée de procéder à  des analyses théoriques et a présenté des visuels publicitaires selon une approche qui combine deux thèmes à  la fois sur deux régions différentes. Par exemple, elle a proposé un mix entre une partie de golf à  Monastir et une visite au Colisée d’El Jem. Autre proposition, du trekking à  Tataouine suivi par un spa à  Tozeur. En réalité, l’idée de l’agence consiste à  proposer des activités concrètes pouvant être réalisées le même jour en Tunisie. Et en bas du visuel, le logo de l’ONTT est accompagné par une nouvelle signature : «Tunisie, libre de tout vivre». Cette signature, si elle est approuvée, sera ensuite déclinée dans plusieurs langues. Chaque terme utilisé a une valeur. Le mot libre est associé à  la révolution, tandis que le pronom tout exprime une richesse qui valorise le pays. Car c’est en effet l’objectif qui a été assigné à  l’agence : revaloriser la destination sur le territoire Premium. «Montrer une Tunisie ré-enchantée en recréant un imaginaire haut de gamme contemporain en s’adressant à  une clientèle à  plus fort pouvoir d’achat (…) sans confusion entre la Tunisie et les autres destinations en ayant une image indépendante» explique un responsable de «Publicis» qui déplore que «le balnéaire masque la richesse de la Tunisie».

Les campagnes de publicité seront déclinées dans la presse écrite européenne, mais également sur les chaînes de TV, en affichage urbain et aussi en digital. L’agence n’a pas manqué de signaler l’absence de la Tunisie sur Internet et notamment sur Google. «Dans les moteurs de recherche, si l’on ne ressort pas dans les 5 à  10 premiers sur la page, on n’existe pas» a insisté un représentant de «Publicis».

Sur le plan financier, l’agence devrait pouvoir bénéficier d’un budget de 18 millions d’euros, étant donné que le budget de promotion du tourisme tunisien en 2013 devrait être équivalent à  celui de 2012. Cependant et grâce aux économies d’échelle qui pourront être réalisées à  travers la centralisation de l’activité chez un seul prestataire, il y a de fortes chances pour que l’on gagne en efficacité. Seul bémol pour «Publicis», le contrat avec l’ONTT ne porte que sur une année, le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, ayant refusé de s’engager sur la durée pour des raisons d’agenda politique.

Hédi HAMDI



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Les agences de voyages convoquées à  Hammamet

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La Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) va organiser le week-end du 8 et 9 décembre son assemblée générale ordinaire. Pour la première fois, cette assemblée sortira de Tunis pour se dérouler à  Hammamet. Les estimations portent sur la présence d’un millier de participants provenant de toute la Tunisie. La première journée sera marquée par la tenue d’ateliers thématiques sur le tourisme réceptif et la Omra notamment. Au cours de la deuxième journée, et outre la présentation des rapports moral et financier, plusieurs grands dossiers seront débattus, dont le nouveau cahier de charges de la profession, les futures négociations sociales ainsi que la création de la Confédération du Tourisme.



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Makni réfléchit à  Sejnane

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Le projet touristique « Cap Blanc Resort », initié par Habib Makni (lire) ne pourrait finalement déménager que de quelques dizaines de Km. Selon une information publiée par nos confrères d’Investir en Tunisie, le promoteur se serait vu proposer un terrain de 685 ha, propriété de l’Etat, à  M’Hibiss-Oumaden, dans la délégation de Sejnane, toujours dans le gouvernorat de Bizerte. Selon la même source, « un groupe d’experts se penchera bientôt sur l’étude de faisabilité et de rentabilité du projet dans ce coin du Nord tunisien ».



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Des diplomates en week-end dans le sud

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L’idée avait été initiée par l’ancien ministre du Tourisme du gouvernement BCE. Pour le week-end du 7 au 9 décembre 2012, le ministère du Tourisme a invité un certain nombre d’ambassadeurs et de chefs de missions diplomatiques accrédités en Tunisie à  un voyage dans le sud. La visite mènera les diplomates dans les gouvernorats de Tozeur et Kébili et sera accompagnée par plusieurs actions promotionnelles se rapportant à  la culture et à  la gastronomie de la région.
Un mini- festival de Douz sera spécialement organisé et comportant des démonstrations relatant les coutumes et la vie quotidienne des régions du Sud.
Mais l’objectif final consiste avant tout à  montrer de visu la situation prévalent sur le terrain.



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M. Fakhfakh, les journalistes ont encore frappé !

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Il avait assimilé l’attaque de l’ambassade US à  Tunis le 14 septembre 2012 à  un événement isolé et avait fait porter la responsabilité de la sur-médiatisation de l’affaire aux journalistes. Elyès Fakhfakh, ministre du Tourisme, n’est cette fois pas sorti de son mutisme, du moins pas encore. Et pourtant, les journalistes tunisiens et internationaux ont encore frappé : ils parlent depuis 4 jours de violences policières et de manifestations dans une ville si peu touristique que l’on appelle Siliana.

Ces journalistes auraient même affirmé, images et témoignages à  l’appui, que les forces de l’ordre avaient utilisé des munitions de chasse pour tirer sur les manifestants et sur certains de leurs confrères. Pourtant «isolés», ces événements font curieusement la Une de nombreux médias internationaux malgré les derniers démentis de M. Fakhfakh.

Hasard du calendrier, au moment où les autorités touristiques viennent tout juste d’engager une grande agence de com pour soigner l’image du pays, voilà  que des médias s’interposent pour faire le travail à  leur place. Exemple en France avec quelques titres relevés aujourd’hui dans la presse :

Le Monde : En Tunisie, les émeutes de Siliana déstabilisent le gouvernement d’Ennahda
Le Nouvel Observateur : Tunisie: les heurts reprennent à  Siliana, la crise menace de s’étendre
Le Figaro : Tunisie: des violences près de Siliana
Le Parisien : Tunisie: l’armée à  Siliana, le président veut un nouveau gouvernement
Rue89 : Tunisie : « Les policiers nous ont tiré dans le dos »
Le Point : Tunisie: des milliers de manifestants défilent à  Siliana
BFMTV : Tunisie : quatrième jour de violences à  Siliana
RFI : Tunisie: les tensions s’exacerbent à  l’intérieur du pays

Voilà  donc un bref aperçu médiatique de cette belle journée du 1er décembre de l’an de grâce 2012, à  3 semaines de la fin du monde annoncée par le peuple Maya et qui pourrait bien être un mauvais présage à  l’encontre de la Troïka et des ministres qui en font partie !?

 Hédi HAMDI
 (Crédit photo : Nessma TV)



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Au séminaire des représentants de l’ONTT à  l’étranger, un ministre fier des résultats de l’année

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La grande messe annuelle des représentants de l’ONTT à  l’étranger a eu lieu hier à  Tunis. Autour d’une même table face au ministre du Tourisme, à  leur directeur général et aux présidents des fédérations professionnelles du tourisme, la FTH et la FTAV, les représentants ont dressé le bilan de l’année qui s’achève et établi les perspectives d’usage pour l’année 2013. Ce séminaire annuel, le 39e du genre, n’a pas failli à  la tradition d’inviter les compagnies aériennes battant pavillon tunisien, du moins Tunisair, Tunisair Express et Nouvelair, partenaires incontournables du tourisme.

A l’ouverture du séminaire, les présidents des fédérations professionnelles n’ont pas mâché leurs mots. Mohamed Belajouza, pour la FTH, a posé la question de savoir «comment sauver l’année touristique 2013, sachant que les mêmes causes produisent les mêmes effets». Sans attendre la réponse, le président de la fédération de l’hôtellerie a lancé un appel à  peine voilé au gouvernement : «il faut que les événements s’arrêtent, que la Tunisie retrouve le calme et assure la sécurité». De son côté, le président de la FTAV a demandé au ministre de rappeler au gouvernement l’importance du secteur touristique, capable -selon lui- de résoudre une partie des problèmes économiques de la Tunisie.

Ces interventions tranchaient en tout cas avec celle du ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, qui a estimé que «2012 est malgré tout une bonne année». Le ministre a annoncé que l’objectif fixé avait été de rattraper 50% des pertes de 2011. «Nous avons atteint nos objectifs même s’il y a eu des hauts et des bas. C’est compliqué d’atteindre 6 millions de touristes en 2012 car il nous reste 500.000 entrées avant la fin de l’année. On aurait pu faire mieux s’il n’y avait pas eu les événements de juin et de septembre » (allusion faite aux événements de la Abdelya et du couvre-feu qui s’en est suivi à  Tunis puis à  l’attaque de l’ambassade U.S). Et le ministre d’affirmer : «la capacité de rattraper en une année 50% des pertes est une fierté pour notre secteur. Recevoir 5 millions de visiteurs, c’est un signe de la réussite de la période de transition et de la solidité de notre tourisme, il faut en être fier» a martelé Fakhfakh.D.T



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Moez Boudali à la présidence d’une FRH

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La Fédération régionale de l’hôtellerie de Tunis-les Côtes de Carthage-Bizerte vient d’élire son nouveau président en la personne de Moez Boudali, PDG de l’hôtel La Maison Blanche à  Tunis.

Agé de 46 ans, M. Boudali est diplômé de l’Ecole supérieure de Commerce de Tunis. Il a notamment travaillé avec le groupe Mariott en tant que directeur général de l’hôtel Renaissance lors de son ouverture à  Gammarth.
La présidence de la FRH était tenue ces dernières années par Hamouda Ben Ghachem (PDG de la société propriétaire de l’hôtel Majestic du groupe Amen).



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