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Ces taxes gouvernementales qui étranglent le tourisme tunisien

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1) Une taxe de 2 dinars par nuitée et par personne âgée de 12 ans et plus dans les hôtels tunisiens à  partir du 1er octobre 2013 : décriée par les hôteliers qui ont juré de ne pas la laisser entrer en application, cette taxe va non seulement réduire la compétitivité de la Tunisie touristique mais va aussi affecter l’un des principaux segments de sa clientèle d’hiver, à  savoir celle du 3e âge qui vient séjourner en général entre deux et trois mois dans le pays. Alourdir par exemple la facture d’un couple de retraités de 540 dinars revient à  les détourner de la destination et les pousser à  aller voir ailleurs. Les hôteliers se disent d’ailleurs dans l’impossibilité de devoir se faire collecteurs de cette nouvelle taxe dont même leurs partenaires T.O ne veulent pas entendre. Sans parler du touriste tunisien qui, déjà , se plaint de la cherté des séjours hôteliers et qui sera concerné au premier degré.

2) Une taxe sur les boissons alcoolisées entrée en vigueur en février 2013 : Il s’agit d’une taxe généralisée mais qui affecte en premier lieu la majorité des hôtels qui commercialisent leurs packages sous la formule du All Inclusive. Les prix des séjours des touristes ayant déjà  été convenus et signés avec les tour-opérateurs étrangers jusqu’au mois d’octobre au moins, il est donc impossible aujourd’hui pour les hôteliers de pouvoir modifier les tarifs. Ils vont par conséquent devoir supporter cette augmentation qui va les faire encore tituber de plus belle.

 3) Une taxe de 100 dinars sur les touristes issus des marchés lointains depuis le 1er mars 2013 : à  la grande surprise des voyageurs en provenance d’Australie, de Chine ou d’autres pays lointains, la taxe d’entrée en Tunisie à  laquelle ils étaient soumis et qui était de 10 dinars par semaine de séjour depuis des années est passée à  100 dinars du jour au lendemain. Les agences de voyages ont été les premières à  tomber des nues en apprenant la nouvelle en accueillant leurs clients aux aéroports. Interpellé sur la question, la direction concernée à  l’ONTT a rejeté la balle au ministère des Affaires étrangères. Mais personne ne sait par quel tour de passe-passe la décision a été prise sans que personne n’en soit informé au préalable.

 D.T.
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