Emirates fait du charme à  ses passagers «business» au départ de Tunis

emirates-vol-tunis
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Emirates annonce une promotion de trois jours sur ses tarifs en Classe Affaires à travers le monde et ce entre le 4 et 6 juin 2013 à 3258 dinars vers Dubaï et 3245 dinars vers Doha.

Les voyages devront se situer sur la période entre le 12 juillet et le 4 août. Les passagers pourront choisir en outre parmi 134 destinations à  travers le réseau mondial d’Emirates qui s’étend sur six continents (à  l’exception des destinations vers l’Amérique et l’Europe).

Quand il s’agit de la Classe Affaires, la compagnie Emirates a la réputation d’aller très loin en matière de confort et d’efficacité avec 35 salons Classe Affaires dans le monde, dont en particulier celui situé au hall A du Terminal 3 de l’aéroport international de Dubaï. Cette salle a été inaugurée en janvier 2013 et s’étend sur plus de 16 000 mètres carrés avec centres de business, cuisines, bars, restaurants et centre « Timless Spa » avec 29 salles de soins et zone réservée spécialement au divertissement.

A bord, les passagers de la Classe Affaires disposent de sièges luxueux avec des communications en vol entièrement connectées et animées. Le système de divertissement « ICE », élu comme étant le meilleur au monde par les « World Airline Awards » huit années consécutives, offre aux passagers jusqu’à  1400 chaînes audiovisuelles avec des technologies modernes et de très haute qualité.

La compagnie offre par ailleurs un choix de menus d’inspirations régionales créées par ses chefs permanents. En outre, les passagers de la Classe d’Affaires d’Emirates peuvent aussi profiter des différents services complémentaires (voiture avec chauffeur gratuite de et vers certains aéroports, check-in Business Class dédié au bureau, traitement prioritaire des bagages, voie rapide d’immigration à  l’arrivée et au départ de Dubaï…).



ARTICLES ASSOCIÉS

Les vacances des Ukrainiennes remises en cause en Tunisie?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les Ukrainiennes ayant prévu de venir passer leurs vacances en Tunisie ont-elles des raisons d’être inquiètes ? La police tunisienne a annoncé hier avoir reconduit manu-militari aux frontières une militante du mouvement Femen détentrice de la nationalité ukrainienne, qui séjournait dans un hôtel de Tunis. Dans la foulée, l’hôtel «Le Sultan» à  Hammamet Nord a déclaré aujourd’hui sur sa page Facebook que l’une de ses clientes ukrainiennes (une habituée de surcroît), ayant réservé un séjour sur place avec un ami français, a été interdite d’entrer sur le territoire tunisien et renvoyée par le premier avion. 

La psychose de la cause Femen bat de toute évidence son plein en Tunisie. Faudra-t-il à  l’avenir exiger des ressortissantes ukrainiennes une attestation sur l’honneur de non-appartenance au mouvement néo-féministe ? Ou bien le Nikab ferait-il mieux l’affaire pour disculper les candidates aux vacances sous le soleil tunisien ? 
 D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

A Sousse, CRT viré ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’affaire fait grand bruit dans les couloirs de l’ONTT mais aussi chez les professionnels du tourisme de la région de Sousse. Foued El Oued, commissaire régional au Tourisme, aurait été congédié de son poste à  la demande expresse du gouverneur de la région mécontent de ne pas avoir été informé d’un événement devant se dérouler au nouveau musée de la ville. 

Or il se trouve que l’ONTT n’était pas organisatrice de l’événement mais simple sponsor. Ce qui fait dire que non seulement le fonctionnaire aurait été limogé à  tort mais qu’en plus, les mêmes méthodes d’antan sont toujours en vigueur. 
Et auprès de ses collègues, on déplore que les responsables de l’ONTT aient mis en application la demande de limogeage émanant du gouverneur sans chercher à  défendre le concerné dans sa position. Foued El Oued se serait certes vu proposer un autre poste avec les mêmes fonctions mais aurait décliné l’offre.



ARTICLES ASSOCIÉS

Royal Thalassa Monastir : plus de peur que de mal

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Un incendie mineur mais spectaculaire s’est déclaré hier dans une réserve de l’hôtel Royal Thalassa à  Monastir causant des dégâts matériels dans une petite partie de l’établissement. 

Au moment des faits, les 280 chambres de l’hôtel étaient complètes. Le gouverneur de la région s’est déplacé sur les lieux pour évaluer les dégâts et rassurer personnellement les clients de diverses nationalités. 
La direction de l’hôtel, dans un communiqué, « tient à  rassurer tous les tour-opérateurs et agences de voyages travaillant avec le Royal Thalassa Monastir et confirme que les services de l’établissement sont revenus à  la normale et que les clients sont déjà  en train d’oublier ce moment chaud dont le Royal Thalassa Monastir se serait bien passé ».



ARTICLES ASSOCIÉS

Golden Tulip veut au moins doubler sa présence en Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La chaîne Golden Tulip veut consolider sa présence en Tunisie. Le groupe hôtelier, qui gère actuellement 5 établissements dans le pays, envisage l’ouverture de 10 à  15 nouveaux établissements au cours des cinq prochaines années. C’est ce qu’a confirmé Amine Moukarzel, président de Golden Tulip pour la zone Mena au ministre du Tourisme, Jamel Gamra. Des négociations avancées pour la prise en gestion de deux établissements à  Tabarka et Monastir seraient en cours.

 
Lire aussi 



ARTICLES ASSOCIÉS

Un bureau de l’ONTT à  Djeddah ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’ONTT envisagerait la réouverture de sa représentation en Arabie Saoudite. Objectif : consolider la part de marché de la clientèle touristique des pays du Golfe qui ne constitue que 0,6% des arrivées touristiques en Tunisie. En 2012, la Tunisie a reçu 6259 visiteurs saoudiens, 1602 koweitiens, 1255 qataris, 655 bahrainis, 1095 omanais et 1319 émiratis. Il est à  noter que la moyenne de dépenses de cette catégorie de clientèle est de 2500 dinars par séjour, soit 4 fois plus que la clientèle touristique traditionnelle que reçoit la Tunisie.



ARTICLES ASSOCIÉS

« Pour la Tunisie qu’on aime » bientôt à  Paris

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Après le succès de la grande soirée de lancement de la campagne « Pour la Tunisie qu’on aime », organisée le 6 mai dernier au Théâtre municipal de Tunis, le journal Opinion Internationale et l’association Opinion Internationale Tunisie organisent une nouvelle soirée exceptionnelle le lundi 10 juin, à  20h30, à  l’Olympia, à  Paris, « Pour la Tunisie qu’on aime ». Placée sous le signe de l’humour, cette soirée sera menée par Guy Bedos et Michel Boujenah, avec la participation de nombreux humoristes, tunisiens et franco-tunisiens, dont l’humoriste Lotfi Abdelli. 

Lancée par des femmes et des hommes de bonne volonté, Tunisien(ne)s et ami(e)s de la Tunisie, la campagne « Pour la Tunisie qu’on aime » est destinée à  véhiculer une image plus positive et plus juste de la Tunisie et permet de soutenir des associations tunisiennes qui œuvrent chaque jour en faveur de la bonne gouvernance ou répondent à  l’urgence sociale. 
Sont aujourd’hui appuyées par la campagne : L’appui aux initiatives de développement (AID), Art Solution, l’Association de secours des tunisiens à  l’étranger, Averroès, Because I’m Tunisian, Engagement Citoyen, Esmaâni, SOS Village d’Enfants Tunisie, Touensa, Trajan, Un enfant des sourires, UNESI. 
Lors d’événements fédérateurs, telle que la grande soirée du 10 juin à  l’Olympia, en rire, en musique et en image, c’est la Tunisie actuelle, dans toute sa réalité, que la campagne « Pour la Tunisie qu’on aime » met en lumière. 
De nombreux artistes s’associent au projet et seront présents le 10 juin à  l’Olympia : Guy Bedos, Michel Boujenah et Lotfi Abdelli, entourés par de jeunes humoristes tels que Nidhal, Phil Darwin, Samia Orosemane, Wad Madouri, les chanteurs et chanteuses Syrine Ben Moussa et sa troupe, Hatem Karoui et Sabry Mosbah, le groupe Samsa, Amina Annabi, Ben D et Laâm. 
La campagne « Pour la Tunisie qu’on aime » bénéficie aujourd’hui de soutiens multiples, en France et en Tunisie. Placée sous le haut parrainage de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, de nombreuses personnalités tunisiennes ont d’ores et déjà  confirmées leur présence le 10 juin. « Pour la Tunisie qu’on aime » compte également, parmi ses principaux partenaires, l’Office Nationale du Tourisme Tunisien ainsi que Tunisair, transporteur officiel de la campagne. La soirée sera rediffusée par TV5Monde et Franceà”. 
Des personnalités politiques, artistiques, de l’audiovisuel, des intellectuels et des chefs d’entreprises, tunisiens et français, sont attendus le 10 juin au soir pour soutenir la Tunisie qu’on aime.



ARTICLES ASSOCIÉS

Sbeïtla : un nouvel hôtel en octobre

sbeitla-hotel-sufetula
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Un nouvel hôtel 4 étoiles ouvrira ses portes au mois d’octobre 2013 à Sbeïtla. Lancé par Tahar Saïhi, patron de l’agence Orange Tour Tunisie (réceptif notamment du T.O Fram), l’établissement a une capacité de 210 lits.

L’ouverture de cet hôtel avait été reportée à  plusieurs reprises à  cause de la situation sécuritaire qui a prévalu dans la région. L’établissement, qui porte le nom de Byzacène, se situe à  proximité du fameux site archéologique de Sufetula.

Par ailleurs, l’ONTT envisage de réaliser d’importants travaux d’aménagement de la zone touristique limitrophe de cet hôtel avec notamment comme projet de procéder au revêtement en béton de la route et son éclairage public. L’ONTT a lancé un deuxième appel d’offres à  ce sujet sachant que le premier s’était avéré infructueux.



ARTICLES ASSOCIÉS

FTH : en attendant la décision de justice

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’examen par la justice de la plainte en référé déposée par un groupe d’hôteliers contestant la validité des élections de la dernière assemblée générale de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) a été fixée au 14 juin 2013. En attendant, un 4e membre du bureau exécutif, Afif Kchouk (hôtel Bizerta Resort) a présenté sa démission, rejoignant ainsi Mohamed Belajouza, Mounir Ben Miled et Hamouda Ben Ghachem.

Lire aussi à  ce sujet : 



ARTICLES ASSOCIÉS

Bizerte : ça coince toujours avec la municipalité

municipalite-bizerte
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’hôtellerie bizertine continue d’avoir maille à  partir avec la municipalité de la ville.

La construction de deux nouveaux hôtels approuvés par l’Agence foncière touristique (AFT) dans la zone de Sidi Salem a été refusée par les autorités municipales sous prétexte qu’ils n’avaient pas été programmés dès le départ.

En tout, il existe actuellement 14 projets d’unités résidentielles touristiques et de centres d’animation à  Bizerte (hors zone aménagée) mais qui n’ont pu aboutir faute de textes juridiques.

En attendant, la zone continue d’enregistrer des baisses de réalisations touristiques depuis le début de l’année avec 32.920 nuitées contre 35.870 à  fin mai 2013.



ARTICLES ASSOCIÉS

« Hammamet ne se raconte pas … Hammamet se court ! »

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Cette année, à  nouveau, Hammamet célèbre le sport et la culture et accueillera, le samedi 8 juin, plus de 5000 marathoniens venant de France, d’Allemagne, d’Italie, de Suisse, de Belgique, du Maroc, d’Algérie, de Libye, et bien sûr de Tunisie, pays organisateur, et spectateurs, supporters, bénévoles, … sur le bord de la route les encourageant.Aventure humaine, sportive et touristique, dans le respect de la nature, cet événement se déroulera sur un parcours, riche en émotions, du vieux fort de Hammamet, via Bir Bouregba, Latrech pour arriver à  Mzira’a, petit village de l’arrière pays, plein de charme, sur un site de vestiges romains, ancienne fermette, avec entre autres, thermes et huilerie.

Parallèlement au semi-marathon, un « cross pour tous » de 10 km sera organisé tout spécialement pour les collégiens et lycéens et de nombreux sportifs handisports se sont également mobilisés pour la réussite de cette grande fête du sport ouverte également aux randonneurs. L’initiative de cette manifestation revient à  l’association Carthago, basée en France et présidée par Azdine Ben Yacoub.



ARTICLES ASSOCIÉS

Nouveautés dans le ciel tunisien cet été

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A compter du 27 juillet 2013, Lufthansa va rouvrir une ligne qu’elle avait abandonnée depuis au moins une décennie. La compagnie allemande va en effet remettre en place une desserte entre Munich et Tunis qui sera opérée tous les samedis durant le pic de haute saison jusqu’au 7 septembre uniquement. Lufthansa atterrira également à  l’aéroport d’Enfidha en provenance de Düsseldorf cet été mais en vols charters pour le compte d’un tour-opérateur. 

De son côté, la compagnie tunisienne Nouvelair va remettre en place la ligne Tunis-Toulon à  partir du 22 juin. Il s’agit d’une ligne ponctuelle qui avait été exploitée à  l’été 2012 et durant la période des fêtes de fin d’année et donné de bons résultats commerciaux. Les vols seront opérés deux fois par semaine jusqu’au 4 septembre pour la desserte du mercredi et jusqu’au 2 novembre pour la desserte du samedi. 
Par ailleurs, le vol quotidien de Qatar Airways qui effectuait le trajet Doha-Tunis-Casablanca et retour a été modifié depuis le 1er juin. La compagnie ayant décidé de desservir désormais le Maroc en direct, les passagers de et vers Casa n’auront plus à  subir les escales tunisiennes dans les deux sens. Quant à  la ligne Doha-Tunis, elle est maintenue mais avec désormais un appareil plus petit, en l’occurrence un Airbus A.320. Les vols au départ de Doha décollent à  9h00 pour arriver à  Tunis à  13h15 locales. Au retour, l’avion redécolle de Tunis-Carthage à  14h45 pour atterrir dans la capitale du Qatar à  22h30.



ARTICLES ASSOCIÉS

Touristes européens : partir ou ne pas partir cet été, that’s the question

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’institut français de sondages Ipsos a réalisé, pour le compte d’Europ Assistance, une enquête auprès d’un échantillon de 4048 Européens âgés de 18 ans et plus (Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens), du 11 février au 23 mars 2013 et dont les résultats ont été présentés hier. 

Selon ce rapport, cette année 2013 est marquée par un nouveau record à  la baisse des intentions de départ : pour la première fois dans le baromètre, cette baisse est imputée aux départs uniques. Les Européens ne sont plus que 54% à  envisager de partir en vacances cet été (entre juin et septembre inclus). Ce taux est inférieur de 4 points à  celui de l’année précédente (58%) et de 12 points à  celui de 2011 (66%). En deux ans, c’est donc 1 Européen sur 8 de plus qui à  l’intention de renoncer aux vacances d’été. La durabilité de la crise vient donc modifier les comportements des Européens, ceci de manière différente selon les pays. Ce sont surtout les pays du Sud, où les taux de chômage sont plus importants (26,3% en Espagne et 11,6% en Italie) qui sont les plus impactés, comparativement aux pays germaniques par exemple (5,4% en Allemagne et 4,8% en Autriche). 
Comportement par nationalités 
On constate ainsi quatre groupes distincts : un premier groupe, composé de l’Espagne et de l’Italie, dont les intentions de départ des résidents enregistrent de fortes chutes depuis deux ans. Les intentions de départs sont désormais de 42% pour les Espagnols (soit 9 points de moins qu’en 2012 et 23 points de moins qu’en 2011) et 53% pour les Italiens (soit 10 points de moins qu’en 2012 et 25 points de moins qu’en 2011). Une majorité d’Espagnols renonce désormais à  partir en vacances d’été (57%). 
Un deuxième groupe constitué de la France et de la Belgique, deux pays qui semblaient relativement épargnés l’an dernier mais qui observent des fortes baisses cette année : 62% des Français comptent partir cet été contre 70% en 2012 (-8 points) et 49% des Belges contre 59% l’année précédente (-10 points). Les Français restent les Européens qui ont le plus l’intention de partir en vacances d’été. 
Un troisième composé des deux pays germaniques, l’Allemagne et l’Autriche, qui après les baisses observées l’an dernier, voient les intentions de départ de leurs résidents se stabiliser : 52% (-3 points) pour les Allemands et 57% (-2 points) pour les Autrichiens. 
Enfin, le Royaume-Uni est le seul pays européen à  connaître une augmentation des intentions de départ cette année, à  un niveau de 56% (+5 points). 
Cette baisse des intentions de départ des Européens est essentiellement concentrée sur les départs « uniques » qui fléchissent pour la première fois depuis le début du baromètre (37%, -4 points), confirmant ainsi un renoncement aux vacances d’été de la part d’une partie des Européens. C’est notamment le cas pour les Français (45% ont l’intention de ne partir qu’une seule fois, 9 points de moins qu’en 2012), les Italiens (53%, -10 points) et les Belges (49%, -10 points).



ARTICLES ASSOCIÉS

La communauté des agences de voyages en deuil

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les agences de voyages tunisiennes ont appris avec tristesse la disparition de l’un des leurs : Hamadi Cherif (photo), ex-secrétaire général de la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages), est décédé hier d’une crise cardiaque à  l’âge de 62 ans. Vétéran du tourisme tunisien, il a été de tous les combats ces dernières années, que ce soit à  la tête de l’agence Cartours (du groupe Vella) qu’il dirigeait, ou au sein de la FTAV en tant que bras droit de Tahar Saïhi durant le mandat de celui-ci à  la présidence de la fédération. Feu Hamadi Cherif sera enterré aujourd’hui après la prière d’El Asr à  Menzel Bouzelfa, sa ville natale. 

Le hasard malheureux de la vie a fait que le même jour s’est éteint un autre professionnel du voyage et pionnier du tourisme : Bouraoui Berrejeb (surnommé par ses amis Lengliz), agent de voyages et ancien président de la Fédération régionale des agences de voyages du Sahel et du centre. Jusqu’au bout, Bouraoui Berrejeb militait pour la cause du secteur puisqu’il y a encore quelques semaines, il avait participé à  une réunion au siège de la FTAV pour manifester avec ses confrères sa désapprobation concernant le nouveau cahier des charges de l’ONTT qui va permettre la création de sociétés de transport touristique en concurrence directe avec les agences de voyages. 
Aux familles éprouvées par ce deuil, nous présentons nos condoléances les plus attristées, en priant le Tout Puissant d’accueillir les défunts dans son Infinie miséricorde.



ARTICLES ASSOCIÉS

Parmi les pires compagnies au monde, deux atterrissent à  Tunis

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le média américain en ligne Business Insider vient de publier une liste des 20 pires expériences de voyages au monde portant sur la qualité des services proposés par les compagnies aériennes. Ce classement a été établi sur la base des critères d’efficacité du personnel à  bord, du confort des sièges, de la propreté de la cabine, des divertissements proposés en vol ou de la qualité des repas en classe économique. « Pour établir cette liste, nous avons étudié des dizaines de compagnies aériennes qui desservent les lignes internationales. Nous avons attribué des notes (sur une échelle de un à  cinq) sur la base des commentaires établis sur Skytrax (l’organisme britannique d’observation et de recherches sur les compagnies aériennes). Nous avons additionné chaque référence afin de produire un score sur un total de 100 points » explique le journal. 

Il se trouve que dans ce classement, qui compte plusieurs compagnies aériennes figurant sur la liste noire européenne des compagnies interdites de l’UE, se trouvent deux compagnies publiques qui opèrent notamment sur la Tunisie, en l’occurrence Air Algérie et Royal Air Maroc, respectivement classées à  la 20e place (50 points) et à  la 14e place (45,5 points). Le transporteur marocain semble avoir été épinglé pour la nature de ses services à  bord (1 point) tandis que la compagnie algérienne a été pénalisée pour ses options de divertissement à  bord, la propreté de ses cabines et la disponibilité de son personnel. Le marché tunisien est également concerné par une 3e compagnie figurant dans le classement, Syrian Air, classée à  la 10e place. Il se trouve cependant que cette compagnie a suspendu ses vols sur la Tunisie depuis les événements qui secouent son pays. 
Business Insider a considéré la compagnie Turkmenistan Airlines comme la pire compagnie au monde devant Sudan Airways et Ukraine International Airlines. Les compagnies figurant dans ce classement peuvent toutefois se consoler en sachant que le géant Ryanair figure également dans ce top 20 des plus mauvaises compagnies à  la 19e position avec 49,2 points.



ARTICLES ASSOCIÉS

Les hôtels Seabel reçoivent une double distinction

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Deux hôtels de la chaîne Seabel, présidée par Mohamed Belajouza, viennent de se voir attribuer deux distinctions internationales émanant des deux plus grands sites d’opinion de voyageurs dans le monde et en Europe, à  savoir Zoover et TripAdvisor, 1er site mondial de recensement d’opinions clients. 

Le Seabel Alhambra Beach Golf & Spa Port El Kantaoui, tout d’abord, est l’un des lauréats 2013 de TripAdvisor et a obtenu à  ce titre le « Certificat d’Excellence » pour la 3ème année consécutive. Cette distinction récompense les établissements ayant réussi à  maintenir une note minimum de 4 points sur 5 accordée par les voyageurs et justifiant d’un volume important de commentaires clients durant les 12 derniers mois. 
Par ailleurs, le deuxième établissement de la chaîne, le Seabel Rym Beach Djerba, a reçu également une distinction de la part de Zoover, un site d’opinions clients très prisé notamment en Belgique et en Hollande. L’établissement a été qualifié de « Highly Recommended » par les visiteurs de ce site. 
Chez Seabel, on estime qu’ « à  la veille du début de la haute saison, ces deux distinctions, conjuguées à  d’autres déjà  reçues, vont encore pousser le personnel des deux hôtels à  franchir un nouveau pallier au niveau de la qualité de service et de la prestation offerte aux clients ». 
Il est à  noter que la chaîne possède un 3e établissement à  Djerba, l’Aladin, exploité ces dernières années par Jet Tours et qui sera réintégré dans le giron du groupe à  l’automne 2013.



ARTICLES ASSOCIÉS

Expo universelle de Milan 2015 : on y pense déjà 

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’accord de coopération touristique entre la Tunisie et l’Italie sera renforcé par un nouveau plan d’actions notamment dans le domaine de la formation touristique et la valorisation du patrimoine culturel. C’est ce qui a été convenu lors de l’entretien tenu hier à  Rome entre Jamel Gamra, ministre du Tourisme et son homologue italien Massimo Bray. Cette volonté commune sera déclinée par l’organisation de circuits culturels, touristiques et religieux communs qui seront proposés au marché international et notamment à  l’occasion de la tenue de l’Expo universelle prévue en 2015 dans la ville italienne de Milan à  laquelle sont attendus plus de 30 millions de visiteurs. Une opportunité de taille pour le tourisme tunisien qui pourrait tirer profit de ce flux touristique en direction de la Tunisie. Il a été à  ce propos convenu de constituer un groupe de travail commun en vue de proposer des actions concrètes dans ce sens. 

Le ministre Italien, qui a accepté l’invitation de visiter la Tunisie pour assister au festival international de la musique symphonique d’El Jem dont l’ouverture sera assurée par l’Opéra de Rome le 26 juin prochain, a réaffirmé la volonté de son gouvernement de soutenir la relance du tourisme tunisien en Italie ajoutant que la proximité et les affinités culturelles et économiques entre les deux pays sont des atouts appréciables pour atteindre cet objectif. 
Le marché italien ayant enregistré en 2011 l’une des plus fortes baisses de fréquentation à  l’égard de la destination tunisienne a, en effet, accusé une régression de 66% en terme de flux puisque 121.000 touristes italiens ont choisi la Tunisie en 2011 contre 354.000 en 2010. 
En 2012, le marché a enregistré une hausse de 80% avec l’arrivée en Tunisie de 217.000 touristes italiens.



ARTICLES ASSOCIÉS

FTH : le président élu malgré la procédure judiciaire

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) a finalement élu son nouveau président et ce malgré les péripéties de son assemblée générale. Aujourd’hui, les 40 membres du conseil de la FTH ont élu Radhouane Ben Salah en qualité de président par 15 voix contre 14 pour Afif Kchouk qui postulait également pour le poste. Le nouveau bureau aura également pour secrétaire général Wajdi Skhiri et pour trésorier Nabil Ben Abdallah. Cependant, il est à  noter qu’au sein du nouveau conseil, l’on a également enregistré dans la foulée la démission de trois de ses membres : Mohamed Belajouza, le président sortant, Hamouda Ben Ghachem, trésorier sortant, et Mounir Ben Miled (président de la FTH à  deux reprises), et ce pour marquer leur désaccord par rapport à  la tenue des élections. Car il est à  rappeler qu’un groupe de contestataires emmenés par Béchir Miled a déposé une plainte en référé pour tenter d’invalider les résultats des élections des 40 membres du conseil. L’audience au tribunal a été fixée au 24 mai. Si le juge estime qu’il n’y a pas eu d’anomalies, Radhouane Ben Salah pourra donc entamer son mandat légitimement pour les 3 années à  venir. Dans le cas contraire, les élections seraient à  refaire.

Patron de l’hôtel Saphir Palace à  Yasmine Hammamet et actionnaire dans le Byblos (Hammamet), Radhouane Ben Salah avait déjà  occupé le poste de président de la FTH de 1997 à  2002.
H.H 
Lire aussi : 



ARTICLES ASSOCIÉS

Du rififi aux élections de la FTH

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Ambiance particulièrement tendue au sein de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH).

Alors que l’on s’acheminait ce lundi vers la tenue d’un conseil pour l’élection d’un nouveau président et la répartition des tâches au sein du nouveau bureau exécutif récemment élu, un groupe d’hôteliers a contesté la validité des élections et a même déposé une plainte en référé pour invalider les résultats de l’assemblée générale élective. Selon ce groupe de contestataires, composé notamment de Béchir Miled, Mouldi Hached ou encore Mohamed Ghammam, «les élections se sont déroulées à  la manière des ex-cellules du RCD avec des votants qui n’avaient pas le droit de voter mais qui auraient été ramenés pour des causes partisanes par –notamment- un candidat à  la présidence de la FTH».

Destination Tunisie a appris qu’au moins deux personnes ayant perdu leur statut d’hôtelier (pour cause de confiscation de leur hôtel par les banques) avaient quand même voté. De plus, les scrutateurs des élections sont pointés du doigt pour ne pas avoir mené à  bien leur tâche durant les élections autorisant «n’importe qui à  voter» selon les témoignages recueillis. Plusieurs adhérents auraient également payé leur cotisation à  la FTH le jour du vote alors que la fédération se débat dans des difficultés financières.

Contacté par notre site, Béchir Miled a confirmé que «les élections comportaient des anomalies et n’étaient donc pas juridiquement valables». L’hôtelier a estimé que la présidence de la FTH devait revenir à  des personnes plus jeunes qui s’attèleront à  traiter les vrais problèmes de la profession. «Ceux qui ont déjà  dirigé la FTH n’ont plus leur place, il faut mettre des gens qui connaissent les problèmes du secteur car à  ce rythme dans 10 ans, les Tunisiens n’auront plus d’autorité sur leurs hôtels ; je fais cela par patriotisme et je n’ai personnellement aucune ambition à  la FTH» a-t-il encore affirmé.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

La Tunisie tente de rassurer les touristes algériens

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Tunisie participe au Salon international du tourisme et des voyages d’Algérie SITEV qui se tient à  Alger du 16 au 19 mai 2013. L’inauguration officielle du salon a été effectuée par Mohamed Ben Merradi, ministre algérien du Tourisme et de l’Artisanat, et son homologue tunisien Jamel Gamra. Ce dernier a rencontré les 120 professionnels tunisiens opérant sur le marché algérien et qui ont fait le déplacement à  l’occasion du salon. Ils lui ont exposé nombre de difficultés se rapportant notamment aux tarifs excessifs du transport aérien, dont ceux proposés par la compagnie nationale Tunisair, et aux problèmes des transactions financières entre les agents de voyages des deux pays. 

Au plan de la connexion aérienne entre la Tunisie et l’Algérie, il convient de noter que Tunisair opère actuellement par un vol quotidien sur Alger et deux vols par semaine sur la ville d’Oran. La compagnie a doublé sa capacité aérienne sur ce marché pour la période estivale avec des prévisions pour 2013 qui portent 100.000 passagers au départ de l’Algérie. 
Au cours d’une rencontre avec les représentants de la presse algérienne (photo) et les opérateurs touristiques des deux pays, le ministre du Tourisme a été porteur de messages rassurant sur la réalité tunisienne actuelle, insistant sur l’amélioration des conditions sécuritaires, précisant qu’il existe des lignes rouges que personne ne peut dépasser et que les libertés des Tunisiens et des visiteurs de la Tunisie seront respectées et tout dépassement réprimé par la loi. En réponse à  des questions relatives aux événements ayant eu lieu récemment dans le pays, le ministre a fait remarquer qu’aucune menace ne pèse sur le développement ni sur l’avenir du secteur touristique en Tunisie compte-tenu de la volonté du gouvernement de soutenir la croissance du secteur et d’améliorer sa visibilité. 
Le ministre a, par ailleurs, indiqué que le marché algérien, s’il fut pendant longtemps un marché naturel au regard de sa proximité, est aujourd’hui approché d’une manière rationnelle, à  l’instar des autres marchés, avec l’ambition affichée de structurer cette demande algérienne dans le sens de l’implication directe des professionnels du secteur des deux pays qui sont les plus aptes à  donner un contenu concret au rôle fédérateur que mènent les institutions publiques. Celles-ci sont, certes, mues par la volonté de faire du flux touristique bilatéral un facteur qui rapproche, mais en définitive, il s’agit d’une activité qui relève, en grande partie, de la compétence des professionnels des deux pays. 
L’occasion du salon algérien du tourisme a été propice pour les officiels tunisiens d’annoncer la campagne de promotion du tourisme tunisien en Algérie. Une campagne dont le démarrage est fixé pour fin mai 2013 et qui sera diffusée sur plusieurs supports dont la télévision, les journaux, Internet et une campagne d’affichage avec des visuels invitant les touristes algériens à  venir en Tunisie avec la promesse d’être accueillis dans les meilleures conditions. A ce propos, le ministre a annoncé la mise en œuvre d’une opération qui tend à  améliorer les conditions d’accueil et de transit des touristes algériens au niveau des postes frontaliers qui seront, pour cet été, renforcés en termes humains et matériels. Il convient de noter que l’objectif retenu porte sur un million de touristes algériens en 2013 contre 901.000 en 2012 et 693.000 en 2011.



ARTICLES ASSOCIÉS

Air France Tunisie lance des promotions pour des voyages en Business Class cet été

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Depuis le 15 mai 2013, Air France Tunisie propose à  ses clients une promotion tarifaire en classe Business pour des voyages pour les vacances d’été. Cette promotion est valable vers quelques 18 destinations à  travers le monde offrant jusqu’à  25 % de réduction sur les tarifs actuels. 

Au départ de Tunis, cette promotion est en vente pour une période limitée du 15 au 27 mai 2013 et valable pour des voyages du 30 juin jusqu’au 27 août 2013. Avec cette offre attrayante, en classe Business, les clients peuvent allier confort, espace et gastronomie lors d’un voyage avec nos fauteuils-lits de 2 m et des accès salon en aéroports pour se relaxer avant le voyage. 
Les voyages transatlantiques, New York et Montréal sont respectivement proposés à  3330 dt TTC et à  3470 dt TTC. 
Si vous optez pour l’Asie, vous partirez à  Pékin, Shanghai ou Hong Kong à  3700 dt TTC. Pour la nouvelle destination de la compagnie, Kuala Lumpur, le prix est de 3.600 dt TTC. Au Moyen-Orient, Beyrouth est proposée à  2.600 dt TTC. (Communiqué)



ARTICLES ASSOCIÉS

50 clichés inédits du Musée du Bardo pris entre 1881 et 1915

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A l’occasion de son 125ème anniversaire, le Musée National du Bardo organise une exposition de 50 clichés inédits qui a démarré le 15 mai, en présence de Mehdi Mabrouk, ministre de la Culture et de François Gouyette, l’ambassadeur de France en Tunisie. Elle se poursuit jusqu’au 7 juillet 2013. L’exposition reproduit une sélection de photographies prises entre 1881 et 1915, relatant la création et les premiers aménagements du musée Alaoui, devenu Musée du Bardo en 1957. Lors de son ouverture, le musée n’était constitué que de quatre salles d’exposition. Aujourd’hui, il en possède une trentaine. 

Les collections de plaques de verre
 Les photographies reproduites dans cette exposition sont principalement issues de deux collections exceptionnelles : d’une part, les négatifs de plaques de verre du Musée National du Bardo qui constituent une collection unique, composée d’environ 10.385 pièces : elles sont le fruit d’un reportage photographique commandé par René Du Coudray de la Blanchère entamée en 1885, au moment des premiers grands travaux et poursuivie régulièrement par les directeurs successifs du musée, Paul Gauckler, Alfred Merlin et Louis Poinssot pour documenter les ouvertures ou aménagements successifs des salles. Ce grand lot de plaques de verre fut complété par les documents photographiques donnés au Bardo par la famille Houdart qui, dans les années 1930, légua au musée une importante documentation iconographique relative à  l’archéologie et au patrimoine de la Tunisie depuis le début du XXème siècle. 
D’autre part, les photos proviennent également des archives de la famille Poinssot conservées à  la bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) à  Paris, constituées par les documents de Julien Poinssot. Celui-ci effectua une mission archéologique en Tunisie en 1881-1882 et de son fils Louis Poinssot qui fut inspecteur, puis directeur des Antiquités et des Arts de Tunisie entre 1903 et 1942. 
Ce fonds contient des centaines de photographies personnelles, de photographies collectées auprès d’autres archéologues ou achetées à  des photographes professionnels de Tunis, ainsi que les tirages réalisés entre les années 1890 et 1940 à  partir des plaques de verre conservées au musée Alaoui et à  la Direction des Antiquités. 
Pour présenter cette exposition, le musée s’est associé à  l’Institut National de l’Histoire de l’Art français (INHA) et au musée du Louvre avec la coopération de l’Institut Français de Tunisie. 
 SBD



ARTICLES ASSOCIÉS

Tous à  Djerba pour la paix et la tolérance

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’association « Djerba Ulysse » organise le 2 juin une opération événementielle inédite sur l’île de Djerba. Intitulée « Djerba, terre de paix et de tolérance », il s’agit d’une manifestation au cours de laquelle sera organisé un ensemble d’événements durant toute la journée : tout d’abord à  partir de 11h du matin, la « nage de Djerba », sur la plage de l’Athénée, plusieurs champions nationaux et internationaux de natation accompagneront les enfants de l’île en formant un grand cœur. Ensuite et à  partir de 15h, sera organisé « Le relais du pinceau ». Sur un long mur de papier blanc, « des artistes peintres viendront poser leurs pinceaux aux couleurs de la paix et de la tolérance et passeront le relais aux enfants pour faire naître un immense tableau collectif ». 

La troisième action qui démarrera à  15h consistera en une grande chaîne humaine « tous main dans la main » entre hommes, femmes, enfants, musulmans, chrétiens, juifs, amazighs, nationaux, touristes, etc. Cette chaîne se formera à  partir de la marina de Houmet Souk vers Sidi Mehrez dans l’objectif d’illustrer des valeurs de paix et de tolérance dans une ambiance festive. 
L’opération s’achèvera par un concert gratuit baptisé « Djerba Welcome » qui débutera à  18h30 pour s’étendre jusqu’au bout de la nuit. Sur une grande scène, plusieurs artistes et amis de l’île viendront y prendre part au son du groupe « Djerba International ». 
L’organisateur entend à  travers cet événement perpétuer la tradition de paix et de tolérance qui caractérise l’île de Djerba depuis des millénaires.



ARTICLES ASSOCIÉS

Voyage avec…Souheïla Yaâcoub, Miss Suisse romande 2013

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Née à  Genève il y a tout juste 20 ans, de père tunisien et de mère belge, elle a été élue Miss Suisse romande pour l’année 2013. Cette ancienne sportive de haut niveau a en effet été plébiscitée parmi 15 jeunes filles de son âge lors d’un concours très médiatisé précédé par neuf mois de préparations et marqués par un voyage d’une semaine à  Hammamet offerts par Tunisair et l’ONTT, sponsors officiels de l’événement Miss Suisse romande.L’aventure démarre en mars 2012 quand sa sœur l’inscrit au casting du concours pour lui remonter le moral. Souheïla, alors gymnaste en équipe nationale suisse (spécialité cerceau, ballon et corde), vient en effet tout juste d’apprendre une nouvelle qui l’effondre. « On venait de nous annoncer que l’équipe nationale suisse, à  laquelle j’appartiens depuis 6 ans, n’allait pas participer aux championnats du monde et aux Jeux olympiques malgré sa qualification. J’avais eu beaucoup d’entrainements, j’étais un peu fatiguée et je n’avais plus trop le moral » raconte Souheïla pleine de regrets. « Ma sœur, sachant très bien que j’aimais le monde de la scène et le monde du spectacle, m’a alors inscrite au concours Miss Suisse romande ». La suite, on la connaît. Après sa victoire et durant toute l’année 2013, elle représente la Suisse « mais aussi la Tunisie » tient-elle à  souligner. Car il est certain qu’à  chacune de ses apparitions publiques, que ce soit dans des soirées caritatives ou autres, on ne manquera pas d’évoquer ses origines. « Grâce à  cette couronne et à  ce titre, je vais établir des contacts, rencontrer des gens ; je suis privilégiée sur beaucoup de choses et c’est une année où je vais profiter à  fond » se réjouit-elle. Inscrite pour l’instant en formation de danse et de théâtre, son cœur balance actuellement entre l’art et le sport. « Je ne sais pas encore si je reste dans le sport, mais ce qui est sûr, je vais rester dans le monde artistique et non pas travailler dans un bureau ». Paradoxalement, quand elle était en équipe nationale suisse, elle était beaucoup moins médiatisée qu’en tant que Miss Suisse romande. Mais le fait d’avoir été sportive de haut niveau lui a donné la possibilité de voyager aux quatre coins du monde.

Interview voyage en exclusivité pour le magazine Alyssa.

Vos derniers voyages ? 
Les trois derniers voyages que j’ai faits : un en Tunisie, l’autre à  New York et le troisième à  Majorque.
Combien de pays déjà  visités ?
Grâce à  la gym, j’ai beaucoup voyagé pour les tournois et les compétitions. Je suis partie au Japon, en Azerbaïdjan, au Kazakhstan, en Estonie, en Russie, en Biélorussie, j’ai fait presque toute l’Europe… Sinon, je suis partie trois fois en Amérique et en Tunisie bien-sûr. Quand j’étais sportive, c’était cependant dur d’aller en Tunisie, je n’avais jamais de vacances.
Votre destination préférée ?
Les Maldives. J’y suis allée cette année grâce au concours Miss Suisse romande. Le paysage y est encore plus beau que sur les cartes postales. C’est paradisiaque, c’est beau pour un voyage en amoureux, mais c’est très calme finalement, il n’y a pas toutes les activités qu’il y a en Tunisie. Sinon, j’aime beaucoup l’Amérique (les Etats-Unis), j’aime particulièrement la mentalité des gens là  bas.
Votre look vestimentaire en voyage : BCBG ou jean et basket ?
Moi, c’est basket, jean, T-shirt et casquette. C’est vrai que maintenant, je vais faire plus attention à  l’esthétique en étant Miss, mais je ne vais pas changer puisqu’ils m’ont élue comme je suis.Avant de partir en voyage, avez-vous un rituel, une habitude ?Déjà , pour rentrer dans un avion, je suis toujours obligée de toucher la paroi en entrant comme pour dire « c’est bon, il est prêt ». C’est une chose que je fais depuis ma première compétition de gym où j’avais 8 ans ; je ne sais pas pourquoi, c’est par superstition peut-être, mais je ne sais pas…
Qu’est-ce que vous n’oubliez pas de mettre dans votre valise avant de partir en voyage ?
Mon maillot de bain parce que j’aime les destinations du Sud, j’aime la chaleur.

Qu’est-ce que vous ne mettrez jamais dans votre valise ?

Un livre (rires). Je pars en voyage pour visiter donc je ne perds pas mon temps à  lire.
Maintenant que vous êtes Miss, vous exigez la Business Class ou la Première en avion ?
Non, alors là , je me contente de très peu. J’ai vécu dans une famille normale, qui n’est pas aisée, j’ai dû partager aussi. Déjà , en tant que Miss, j’ai eu le privilège d’être invitée en Tunisie dans un hôtel énorme et luxueux comme pas possible, je n’aurais jamais pensé cela.

La destination dont vous rêvez ?

 J’aime beaucoup voyager. Je rêve de faire la Thaïlande, les pays d’Asie, l’Afrique (j’aimerais aller au Kenya, en Afrique du Sud), l’Amérique du Sud (l’Argentine), Hawaï… J’adore voyager, donc il n’y a pas un endroit précis dont je rêve, j’adore découvrir, je veux tout faire.
 
Le meilleur souvenir de voyage ?
A New York, je pense, quand j’étais à  l’Empire State Building. J’étais tout en haut… c’est beau !
Et votre plus mauvais souvenir de voyage ?
 En rentrant à  Genève de Majorque lors de mon dernier voyage, je n’ai pas reçu ma valise. J’ai souvent la poisse les trois derniers jours de mes voyages. En Tunisie, j’avais perdu mon maillot de bain préféré. Et le dernier jour à  New York, c’est le pire souvenir : je me suis cassé le petit orteil en tapant la roulette de ma valise avant de prendre l’avion. On a dû appeler le médecin mais je n’avais plus de dollars sur moi. Finalement, j’ai pris l’avion avec des bandages et c’est en arrivant en Suisse que je suis vite allée me faire soigner. Durant le vol, c’était horrible puisque les radios ont confirmé après que c’était cassé.
Vous préférez voyager seule, en couple, entre amis ?
J’aime bien voyager avec ma sœur parce que je rigole beaucoup avec elle. Elle est une année plus âgée que moi et s’appelle Inès, on s’entend très bien. Avec ma mère aussi, on partait souvent faire du camping en Espagne. J’adore partir en voyage ; avec qui, c’est égal.
Votre prochain voyage ?

Soit Tunis, soit aux Seychelles puisque j’ai aussi gagné un voyage pour deux personnes vers ce pays en gagnant le concours Miss Suisse romande. Je ne sais pas encore avec qui je vais y aller, on verra bien, mais je pense avec ma sœur. J’ai aussi gagné une voiture (une mini-Cooper décapotable).

Propos recueillis à  Genève par 
Hédi HAMDI



ARTICLES ASSOCIÉS

Lotfi Belhassine va mettre la clé sous la porte

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

C’est la fin d’une aventure qui durait depuis bientôt 13 ans en Belgique : Lotfi Belhassine a stoppé toutes les activités de son groupe touristique pour cause de dépôt de bilan dans les prochains jours. Ce groupe se compose de la chaîne spécialisée dans le voyage «Liberty TV», de l’agence de voyages en ligne «Tvacances» et du T.O «Escape».

L’information a été confirmée aux médias belges par l’intéressé lui-même qui a reconnu que sa chaîne avait cessé d’émettre et qu’il n’acceptait plus de clients depuis le 10 mai dernier. Ce dépôt de bilan intervient malgré un premier trimestre 2013 positif pour le groupe de Lotfi Belhassine et serait dû à  un ultimatum financier posé par la société Astra qui gère le canal satellite utilisé par la chaîne « Liberty TV » et que l’exploitant n’aurait pas été en mesure de régler.

Créée en 2000 et basée au Luxembourg, la chaîne «Liberty TV» avait été présentée à  l’époque aux hôteliers tunisiens comme un support de communication révolutionnaire pour mettre en avant leur offre.



ARTICLES ASSOCIÉS

7 millions de touristes : Gamra persiste et signe

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le ministre du Tourisme, Jamel Gamra, a une nouvelle fois avancé le chiffre de 7 millions de touristes en Tunisie et 3400 millions de recettes en devises en 2013.

« On me dit que c’est difficile mais c’est faisable » a-t-il déclaré à  la tribune de l’assemblée générale ordinaire de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie. « Les problèmes, il y en aura toujours, comme celui de Chaâmbi actuellement, mais il y en a partout comme en France où le musée du Louvre a dû fermer récemment » a également ajouté le ministre.



ARTICLES ASSOCIÉS

Mise en place de trois commissions

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’administration du Tourisme a décidé la création de trois nouvelles commissions qui seront chargées notamment d’améliorer les conditions d’accueil des touristes à  tous les points d’entrée sur le territoire pour ce qui concerne la première. La deuxième sera chargée de superviser la sécurité des établissements hôteliers tandis que la troisième se chargera de la formation des agents de sécurité dans les hôtels en matière de sûreté.



ARTICLES ASSOCIÉS

AGO de la FTH : les hôteliers face à leurs nouveaux démons

fth-federation-hotellerie-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Ils étaient physiquement moins d’une centaine à  participer à  l’assemblée générale ordinaire de leur fédération ; précisément 84, porteurs de 41 procurations de leurs confrères, soit 125 hôtels représentés.

Hier à  Tunis, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) tenait son assemblée générale ordinaire pour faire le bilan du mandat des trois années du bureau sortant présidé par Mohamed Belajouza.

Les débats s’annonçaient houleux, ils ont été à  la limite passionnés. Car dans la conjoncture que traverse le secteur, les hôteliers, maillon fort de la chaîne touristique, semblaient accablés par la multitude d’événements nationaux qui les a frappés depuis deux ans.

Derniers en date, ceux relatifs à  Jebel Chaâmbi et leurs conséquences sur l’image du pays en tant que destination touristique. Si les hôteliers ont paru déprimés, ils ont cependant affiché leur ferme volonté de ne pas rester les bras croisés.

La taxe de 2 dinars au cœur des débats

S’il est un thème qui a dominé les débats durant cette assemblée, c’est bien celui de la fameuse taxe de deux dinars que le gouvernement a décidé d’instaurer à  compter de l’automne prochain sur chaque nuitée hôtelière.

En fait, c’est le ministre du Tourisme, Jamel Gamra, qui a ouvert les hostilités. Invité à l’ouverture de la rencontre, il a abordé la question en affirmant qu’elle avait été instaurée dans la loi de Finances 2013 suite à la demande des professionnels. Gamra n’est pas le premier à faire cette déclaration. Son prédécesseur avait également soutenu la même thèse (lire).

Sur le champ et dans la salle, personne n’a bronché, mais à  peine le ministre parti, le débat sur la question est reparti de plus belle. Ezzeddine El Cadhi a été le premier à  monter au créneau et à  démentir les affirmations du ministre. « Au contraire, au niveau de la Fédération régionale du sud-est, nous nous sommes opposés au principe même de cette taxe » a déclaré l’hôtelier djerbien outré.

Mohamed Belajouza lui-même a formellement nié la thèse ministérielle : « jamais la fédération n’a demandé un prélèvement de 2 dinars parce que cela est totalement inapplicable. Un hôtel ne peut pas demander à un client arrivé avec un voucher de payer 2 dinars par nuitée; on ne peut pas non plus demander aux T.O de prélever ce montant pour nous » a affirmé le président sortant de la FTH.

Ce qu’il faut cependant savoir, c’est que depuis plusieurs années, la FTH avait préconisé la mise en place d’une taxe d’arrivée destinée aux touristes et dont les recettes auraient servi à  renflouer le fameux Fonds de compétitivité du tourisme.

Or il se trouve que la future taxe de 2 dinars servira non pas à  renforcer ce Fonds, mais la Caisse de compensation, partant du principe que les touristes profitent des produits subventionnés par l’Etat comme le pain par exemple. En tout état de cause, Mohamed Belajouza espère que le gouvernement reviendra sur cette décision avant son entrée en vigueur.

Les hôteliers cependant ne sont pas opposés au principe d’une taxe d’arrivée comme cela se pratique dans de nombreux pays ; ils sont simplement opposés au principe de devoir la collecter pour le compte de l’administration fiscale en allant la quémander à  leurs clients.

L’idée d’un timbre fiscal à  régler à  l’entrée sur le territoire tunisien serait, selon les professionnels du tourisme, la meilleure alternative au débat.

Hôteliers irrités

Les hôteliers présents à  l’assemblée générale de leur fédération n’ont ménagé personne. A commencer par les banques. Si la question de l’endettement a simplement été effleurée, ce sont les relations avec le secteur bancaire qui ont été d’abord pointées du doigt.

Mohamed Ghammam, patron de l’hôtel Chichkhan à  Yasmine Hammamet, a fustigé « le changement total de comportement des banques à  l’égard des hôtels » notamment concernant l’octroi d’avances d’avant-saison comme cela était le cas par le passé. M. Ghammam a tiré la sonnette d’alarme quant à  la santé financière des entreprises hôtelières qui sont « malades ».

Mongi Gaddas de son côté, a estimé que les hôteliers étaient une catégorie professionnelle «ignorée» par le gouvernement actuel. Le propriétaire de l’hôtel Dar Hayet à  Hammamet a par ailleurs remis sur la table la question de l’Open Sky et les incidences positives qu’il aurait sur le tourisme tunisien en général s’il venait être appliqué. «Si le ministre du Tourisme est suffisamment fort, qu’il défende cette cause» s’est-il exclamé !

Raillant les prises de position gouvernementale, Zakaria Zgolli, secrétaire général de la FTH a estimé pour sa part que les dirigeants actuels « n’aiment pas le tourisme, mais ils aiment l’argent du tourisme ».

Akram Cherif, directeur général de l’hôtel Andalucia Beach (Bizerte) a soulevé de son côté la problématique de l’image de la Tunisie touristique à  l’étranger due, selon lui, au profil des représentants de l’ONTT à  l’étranger. « Normalement, un représentant de l’ONTT à  l’étranger ne doit être nommé que sur la base de deux critères : soit c’est un homme de communication, soit c’est un homme de marketing. A part cela, il n’a pas de place à  l’étranger car il n’est même pas capable de discuter avec des journalistes » a-t-il prétendu.

Confédération ou UTICA ?

Annoncée depuis longtemps, la future confédération des métiers du tourisme n’a toujours pas vu le jour bien que ses statuts soient fin prêts. Il semblerait simplement que l’occasion propice pour l’annoncer ne se soit pas présentée.

Concrètement, cette confédération a pour objectif de rassembler toutes les fédérations et les associations œuvrant dans le tourisme sous un même toit, celui de la Maison du Tourisme.

Intervenant à  l’ouverture de l’assemblée générale ordinaire de la FTH, le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Mohamed Ali Toumi, a regretté le retard d’entrée en activité de la confédération malgré les efforts consentis notamment par les deux fédérations.

Il a saisi l’occasion pour sensibiliser le ministre sur la situation de la Maison du Tourisme dont le gros œuvre est terminé mais qui n’a pas les moyens d’être achevée. Il a par ailleurs estimé que l’objectif de la confédération du tourisme est de consolider la place des syndicats patronaux et a exclu un rapprochement des fédérations du tourisme avec l’UTICA estimant « ne pas avoir les mêmes problèmes en commun ».

Il se trouve toutefois que pour la circonstance, deux représentants de l’UTICA, Khelil Ghariani et Naceur Jeljeli, avaient été conviés et même placés sur l’estrade d’honneur lors de l’assemblée. Ghariani, qui a également pris la parole dans la foulée, dans une invitation à  peine voilée aux hôteliers, a tendu la main à  toute corporation désireuse d’intégrer l’UTICA qui compte déjà 17 fédérations et 285 chambres syndicales.

Proposition que Ezzeddine El Kadhi semble avoir approuvé « pour peu que passer sous le parapluie de l’UTICA puisse résoudre certains problèmes récurrents que la FTH n’a pas été en mesure de régler ».

Cette nouvelle controverse s’ajoute donc à  la multiplicité des problèmes dans lesquels se débat la profession d’hôtelier.

En attendant les élections

C’est une évidence : les candidats à la présidence de la FTH cachent bien leur jeu. Plusieurs noms de candidats éventuels ont circulé mais sans qu’il n’y ait de véritables déclarations d’intention affichées. Si l’on a prêté à  un moment l’intention à Ezzeddine El Cadhi de se présenter, celui-ci a fini par démentir.

Mais les candidats potentiellement « présidentiables » ne sont pas légions. Les noms de Habib Bouslama (Nahrawess Hotels), de Afif Kchouk (Bizerta Resort) ou encore de Radhouane Ben Salah (Saphir Palace) ont circulé et continuent de circuler. A moins que le président sortant, Mohamed Belajouza (Seabel Hotels), ne décide de rempiler pour un 3e mandat. Résultats avant la fin de la semaine en cours.

Hédi HAMDI



ARTICLES ASSOCIÉS

Le mécénat culturel au Maghreb, rôles et enjeux

mecenat-kamel-lazaar
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Fondation Kamel Lazaar a organisé,vendredi 10 mai, au Musée national du Bardo, un colloque sur le mécénat dans leMaghreb.

Devenir des arts dans les sociétés maghrébines contemporaines, tel est l’intitulé de cette rencontre dirigée par Rachida Triki, professeur d’esthétique, qui a invité une pléiade de spécialistes et d’historiens de l’art. Quatre thèmes ont été abordés, des communications remarquables suivis de débats avec le public et un constat cruel : le mécénat peu connu ou mal défini du public ne figure pas dans les priorités des pouvoirs publics. Les participants ont par ailleurs demandé (pour la énième fois) des informations sur le projet du musée d’art moderne de Tunis.

M. Kamel Lazâar, président de la Fondation du même nom, a esquissé le rôle du mécène dans la vie publique et déploré au passage le peu d’intérêt de l’Etat à  ce secteur « Malgré les difficultés, nous avons tenu à  organiser ce 2ème rendez-vous, à  mon sens nécessaire sinon bénéfique pour les acteurs culturels… et ajoute : «la scène tunisienne est riche, nourrie d’artistes remarquables, il y a une effervescence artistique extraordinaire, il manque des coachs pour que les artistes s’épanouissent davantage ; de mon côté, j’essaie de mobiliser des personnalités d’entrer en scène , convaincu que le Maghreb dispose de potentialités insuffisamment mises en valeur. »

Premier volet : Repenser le rôle des Fondations et du mécénat dans la promotion et la conservation des arts du Maghreb.

Trois spécialistes s’y sont attelés : Ghita Triki, Oussama Rifahi et Wafa Gabsi. La première, Responsable de la Fondation Attijariwafa Bank, Pôle art et culture (Maroc) a esquissé la politique de l’institution qui dispose d’un trésor d’œuvres d’art de grande valeur. Conservation, prêts, expositions permanentes et temporaires, parrainages et projets pour les jeunes ont été au cœur du discours. A l’actif de cette banque, 286 projets et des partenariats solides. Rien dans la stratégie des institutions financières tunisiennes. Hélas !

Oussama Rifahi, Directeur du Fonds arabe pour l’art et la culture (Beyrouth), a relaté les expériences de mécénats en Europe et aux Etats Unis : le premier est interventionniste, le deuxième n’a même pas de ministère de la Culture ; l’Algérie manque de transparence dans ses acquisitions, dans les pays du Golfe où se trouve un marché florissant, ce sont les institutions philanthropiques qui régentent le marché. Au passage, il décrit la politique de son organisme qui consiste à  encourager et suivre la carrière des jeunes artistes arabes.
Wafa Gabsi, critique et historienne d’art contemporain au Maghreb, (Tunisie) a exposé les facettes du mécénat et le rôle des institutions dans le pays.

Deuxième sujet : Le développement des structures muséales. Bernadette Dufrene, muséologue et médiatrice culturelle à  Paris, a déployé l’exemple du Centre Pompidou auquel elle a consacré un ouvrage : Centre Pompidou : trente ans d’histoire.

L’évolution des politiques muséales. 

Aujourd’hui, le musée s’ouvre à  la société, l’initiateur de la politique du Centre Pompidou (Ponthus Hulten) a voulu rapprocher l’œuvre d’art du public. Aussi, de nos jours, l’amateur sans se déplacer peut avoir accès à  la culture, aux expositions permanentes et temporaires, avec une riche documentation sur les œuvres et les artistes. Le musée devient mobile, il va vers le public.

Farid Zahi, critique d’art (Maroc), entame sa communication par une interrogation : le musée est-il une évidence ? Et dénonce l’absence de politique muséale au Maroc. Et il déroule l’histoire des musée, depuis celui érigé par Lyautey à  Casablanca jusqu’à  nos jours. L’architecture des musées que l’Etat construit actuellement, dit-il, ressemble à  des mosquées.
Abdelkader Damani, auteur de plusieurs ouvrages sur l’art et directeur de la plateforme « Veduta » à  Lyon, jette un pavé dans la mare : et si on se débarrassait des musées, interroge –t-il. Et il entame un réquisitoire contre la vision ancienne du musée. Un discours moderne sur sa pratique « curatoriale » à  Lyon, ouverture sur la ville, intervention du public, espace réservé aux jeunes des banlieues, etc. Remous dans le public averti qui attend depuis des décennies la création d’un musée d’art moderne qui abriterait les 12000 œuvres acquises, déposées dans le sous-sol d’un Palais de Ksar Saïd.

Troisième étape : galeries et centre d’art, l’état du marché. Invités, Aïcha Gorgi (galerie du même nom), Selma Feriani (Selma Feriani Galery), Essia Hamdi (Le violon Bleu), Sana Tamzini (Centre national d’art vivant) et Mohamed Ben Slama (B’Chira Art Center).

Les problèmes des galeristes ont été exposés à  plusieurs reprises, mais il ne sera pas de trop de les réitérer. Tous ont salué le bouillonnement de l’art contemporain, l’enthousiasme des jeunes artistes ; dans un même concert, ils ont déploré les entraves à  la libre circulation des œuvres, l’absence de lois régissant le marché de l’art, la création d’un musée d’art contemporain, le manque d’experts et de critiques d’art. Mais malgré tout, affirment- ils, il existe une forte synergie entre les galeristes.
La dernière séance a été consacrée à  la mosaïque, Nacéra Benseddik, historienne du Maghreb antique, épigraphiste et archéologue, a présenté une vue d’ensemble de l’état catastrophique des mosaïques en Algérie. Houcine Tlili, historien de l’art, a insisté sur l’exploitation des scènes anciennes dans la mosaïque moderne et, en fin de colloque, Mehdi Benedetto, artiste mosaïste, a expliqué sa démarche en montrant ses œuvres représentant des copies de tableaux célèbres comme Le Baiser (Klimt).
Ces rencontres sont-elles une sorte de diagnostic de l’état du marché de l’art contemporain, un poste d’observation de l’évolution des pratiques artistiques ? « Elles sont une précieuse occasion pour raffermir les liens entre acteurs de la vie artistique au Maghreb » répond, M. Lazaar.



ARTICLES ASSOCIÉS

Nouveau préavis de grève à l’ONTT

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Un nouveau préavis de grève à  l’ONTT vient d’être déposé par la Fédération générale de l’alimentation, du tourisme, du commerce et de l’artisanat, relevant de l’UGTT.

Cet appel à  la grève concerne l’ensemble des structures de l’office y compris les écoles hôtelières et les commissariats au tourisme dans les régions et ce les 22 et 23 mai courants.

Parmi les revendications avancées, l’application des décisions contenues dans les différents PV signés avec les partenaires sociaux et notamment celui du 8 février 2011, la réintégration de l’institut de Sidi Dhrif dans le giron de l’ONTT, la priorité à accorder aux enfants du personnel de l’ONTT dans les nouveaux recrutements, l’octroi de parcelles de terrains dans la zone de Borj Cedria, etc.



ARTICLES ASSOCIÉS

D’où va sortir le nouveau président de la FTH ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A la veille de l’assemblée générale élective de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), les rumeurs vont bon train. Mohamed Belajouza ayant décidé de ne pas se représenter à  la présidence de la fédération pour un 3e mandat, il devrait donc céder son poste à  l’un de ses confrères hôteliers. Selon certaines fuites, la liste donnée gagnante serait conduite par un hôtelier djerbien qui a déjà  occupé le poste de président de la fédération régionale du sud-est. A moins d’un coup de théâtre de dernière minute. Résultat des courses avant la fin de cette semaine.



ARTICLES ASSOCIÉS

Des T.O belges se lancent sur le balnéaire All In aux Emirats

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les tour-opérateurs belges Jetair, VIP Selection et Sunjets.be élargissent leur offre de vacances en proposant plusieurs destinations soleil et plage vers les à‰mirats arabes l’hiver prochain. 

À partir du 26 octobre, Jetairfly reliera Bruxelles à  Ras al-Khaimah, dans l’émirat du même nom. Le vol hebdomadaire (le samedi) sera effectué par un Boeing 737-800 de Jetairfly avec un équipage belge et une escale technique à  Paphos (Chypre). Au départ de Bruxelles, la durée du vol est de 7h00. 
Chez Jetair, VIP Selection et Sunjets.be, on propose une offre de 22 hôtels, principalement des 4 et 5 étoiles, avec même du All in dans 8 établissements afin de casser l’image de destination pas bon marché sur le plan repas. Les hôtels se situent dans des régions toutes proches de Ras al-Khamaih (Dubaï, Fujairah et Jumeirah). 
Le choix de ces 4 régions permet pour les T.O de combiner un séjour à  Dubaï à  une autre région, pour maîtriser le budget de vacances et également de combiner un séjour dans une des régions à  une excursion à  Dubaï pour y visiter Burj Khalifa, Burj Al Arab et les shopping malls.



ARTICLES ASSOCIÉS

Nuitées d’hôtels pour fans de foot : combien ça coûte ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

En plein cœur des différentes compétitions footballistiques ; finale de la Ligue des Champions et finale de la Ligue Europa ; les amateurs de football ont de quoi faire ! Les plus fans d’entre eux n’hésitent pas à  suivre leurs équipes favorites au bout du monde afin de les accompagner dans leur victoire ou parfois même, dans leur défaite. Hotels.com donne, à  tous ces supporters, le prix moyen des nuits d’hôtels dans les villes de leurs équipes préférées.

En première position, Londres est la ville où les supporters payent le plus pour une nuit d’hôtel. En 2012, il fallait compter un prix moyen de 139€ par nuitée : un tarif qui n’empêchera pas les supporters de Borussia Dortmund ou du Bayern de Munich d’encourager leurs équipes le 25 mai prochain.

Paris et Munich sont au top trois du classement des villes où les supporters paieraient le plus cher lors de compétitions sportives, avec respectivement 127€ et 120€ par nuit d’hôtel si l’on se réfère aux prix de 2012. Mais lorsqu’on est fan on ne compte pas …

Les fans de Barcelone et de Madrid souhaitant supporter leurs équipes au stade Vicente-Calderà³n de Madrid le 12 mai devraient compter environ 79€ la nuit selon les prix recensés par hotels.com  en 2012. Même si les vainqueurs ne dormiront pas beaucoup, ils pourront ainsi profiter des charmes de la vie nocturne espagnole.

Enfin, moins chère que ses concurrentes, la ville de Dortmund propose des nuits d’hôtel à  tous les supporters pour un prix moyen de 68€. Dommage pour tous les fans qui se rendent à  Londres pour la finale de la Ligue des Champion lors de laquelle Dortmund affrontera le Bayern de Munich !



ARTICLES ASSOCIÉS

Jetairfly tous les jeudis à  Enfidha et Djerba

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie aérienne Jetairfly, filiale de Jetair, la division belge de TUI Travel et leader du marché de l’industrie touristique belge, vient d’ouvrir une nouvelle liaison charter saisonnière au départ d’Ostende – Bruges vers Djerba et Enfidha. Depuis le 2 mai 2013, elle réalise un vol en double-toucher tous les jeudis sur les deux aéroports tunisiens avec un Boeing 737-800. Le vol quitte la Belgique à  6 h 30 pour arriver à  8 h 30 à  Djerba puis à  10 h 20 à  Enfidha. Le retour s’effectuant à  10 h 50 pour se poser à  14 h 40. En juillet et août, l’ordre des escales en Tunisie sera inversé.
La compagnie opère par ailleurs sur la Tunisie par des vols directs au départ des principales villes de Belgique. Elle assure actuellement plusieurs chaînes charter directes sur Enfidha et Djerba au départ de Bruxelles, Charleroi et Liège avec des rotations programmées jusqu’au mois d’octobre.
En 2012, la compagnie a transporté 2,78 millions de passagers sur l’ensemble de ses destinations (163) via sa flotte composée de 21 appareils.



ARTICLES ASSOCIÉS

L’ONTT revient à  Budapest

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Après une éclipse qui aura duré plus de deux ans, l’ONTT rouvre sa représentation à  Budapest. La cérémonie officielle s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Tunisie en Hongrie, Abderraouf Bettaieb et du représentant de l’ONTT affecté sur place, Leïth Ben Zakour. Au lendemain du 14 janvier, l’administration du Tourisme avait pris la décision de fermer la représentation et d’attribuer la responsabilité du marché à  l’ONTT Vienne. En 2012, la Tunisie a reçu 21.000 touristes hongrois, contre 55.000 en 2008 qui fut la meilleure année.



ARTICLES ASSOCIÉS

La cuisine sage de l’hôtel Ibis Tunis

ibis-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’hôtel Ibis est adossé au Novotel, implanté au centre de Tunis, au cœur du quartier des banques et affaires de l’avenue Mohamed V. Sa direction a organisé un déjeuner de presse, aux fins de montrer la cuisine de la chaine qui a pour principe de s’adapter au pays où elle a pris ses quartiers.

Salle aérée, décor moderne qui, forcément, se plie aux exigences d’une clientèle de ville, d’affaires qui ne traine pas en déjeunant et accueil chaleureux. Mohamed Trabelsi, directeur général, même attablé, en discussions, garde un œil sur une équipe jeune, enthousiaste et mixte, Hédi Benzarti, directeur Marketing et Ventes, explique, sans trop saucer son expérience, le concept Ibis et la différence d’avec le grand frère Accor.

Aux fourneaux, Pascal Grasland, chef exécutif (ci-dessus), est un homme maison comme on dit. En peu de mots, ce Breton de naissance déroule sa longue expérience aussi bien en France qu’en Afrique. Pendant 15 ans, il a dirigé les brigades des cuisines en Afrique de l’ouest, chasse gardée de l’hôtellerie française, au Sénégal, en Côte d’ivoire ou au Togo.

Il a enrichi son savoir en adaptant avec la même rigueur toute bretonne des produits locaux à  une cuisine sage. Grand voyageur et découvreur de nouvelles saveurs, apparemment épanoui, il s’adapte là  où il va, avec femme et enfant. Ce vendredi 3, il nous a concocté un menu simple et délicieux, un déjeuner sans nappages ni sauce lourde, ajusté à  la formule repas d’hôtel et à  des clients pressés. Il est composé d’une salade fraîcheur au saumon fumé, sapide, originale.

Pointes d’asperges, crevettes, roquette et tomates cerises, ça peut paraître simple, mais la sauce donne à  cette entrée une note sucré-salé de bon ton. Le chef, qui trouve les produits locaux d’une fraîcheur exceptionnelle, ajoute la touche qui relève le goût : du miel, ou quelques gouttes de vinaigre balsamique et l’affaire est dans le sac. Un filet de bœuf tendre à  souhait, flanqué d’un risotto aux champignons, rehaussé d’un jus d’estragon. Au quotidien, le chef offre une cuisine du marché : « le menu est affiché à  la craie sur un tableau » nous apprend M. Benzarti. Exit donc les plats « bateaux » ; la cuisine se fait beaucoup au wok, pratique et la mode.

« Et pour tout vous dire, j’ai pris mon temps à  chercher à  découvrir les bons fournisseurs ; le foie gras, le lapin, la pintade, il y a de tout ici, ne parlons pas du poisson, il est d’une qualité exceptionnelle » nous déclare Grasland qui ne tarit pas sur la fraîcheur des légumes et les variétés des champignons. Produits de haute qualité, un chef qui propose une cuisine sans esbroufe, cela vous ouvre l’appétit et nous donne envie de découvrir d’autres plats à  la carte, d’autant que le pistachier servi en dessert, préparé par le pâtissier, est tout bonnement à  fondre de plaisir.

Hamma Hanachi



ARTICLES ASSOCIÉS

A Tunis-Carthage, ces taxis qui font la loi

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les taxis jaunes opérant à  l’aéroport Tunis-Carthage sont une véritable plaie pour le tourisme tunisien tant ils véhiculent une mauvaise image pour la destination. Malheur en effet au touriste qui débarque plein de bonne foi et qui sollicite un taxi pour se rendre à un point donné de la capitale ou de sa banlieue. Dans 9 cas sur 10, il aura affaire à un mercenaire qui ne craint ni les autorités ni la loi des hommes. Malgré les panneaux à  l’entrée de la station détaillant les tarifs en vigueur, malgré la présence d’un agent régulant la circulation à  proximité immédiate, le client se fera plumer dans tous les cas de figure et aura de surcroît droit à  un service lamentable. Mais que ces touristes se rassurent, même le commun des Tunisiens a maille à  partir avec les taximen de l’aéroport qui refuseront de l’emmener s’ils jugent que sa destination n’est pas assez éloignée ou qu’il n’a pas assez de bagages (à  faire facturer en sus).

 Il existe pourtant une astuce que les Tunisois connaissent pour éviter la confrontation avec les taxis jaunes stationnés au niveau rez-de-chaussée de l’aérogare. Cette astuce, les touristes peuvent également l’appliquer : il s’agit tout simplement de monter sur le pont au 1er étage (niveau départ) et héler les taxis qui viennent déposer les passagers en partance. Car ces taxis ne sont pas forcément basés à l’aéroport et sont en général heureux d’embarquer des clients et de faire à l’occasion un pied de nez à leurs confrères stationnés plus bas. Dans la majorité des cas, la prestation sera de qualité.
Avant d’en arriver là, l’expérience de certains pays aurait dû donner à réfléchir aux autorités. A l’aéroport de Malte, mais aussi à  Kuala Lumpur en Malaisie (pour ne citer que deux exemples qui appliquent la même méthode), le passager qui arrive n’a pas le droit de prendre un taxi seul mais doit passer par un bureau intermédiaire chargé d’encaisser la course (à son prix réel). Le client ne remet ensuite au taximan qu’un simple ticket qui fait office de titre de transport. Certes, la procédure est simple en apparence mais par les temps qui courent en Tunisie, ce n’est certainement pas demain la veille que les taximen de l’aéroport Tunis-Carthage accepteront le principe de devoir transiter par une structure administrative indépendante agissant en tant que régulateur pour éviter tout débordement. Vivement Uber Tunisie!
 D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Mounir Sahli : il veut révolutionner le tourisme tunisien

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Fonctionnaire public, écrivain, puis hôtelier, ensuite industriel et de nouveau écrivain. Ainsi pourrait-on résumer les principaux faits d’armes de Mounir Sahli au cours des trois dernières décennies.

En 1979, fraîchement diplômé de l’ENA de Tunis, il intègre le ministère des Finances où il occupe plusieurs postes dont celui de directeur des Interventions économiques. A ce titre, il est membre de la sous-commission des agréments touristiques et participe à  l’élaboration du Code des investissements touristiques et à  la mise en place de plusieurs textes régissant l’activité touristique en Tunisie. En conséquence, tous les hôteliers de l’époque ont frappé à  la porte de son département avant de monter leur hôtel.
Nous sommes au début des années 90, l’hôtellerie tunisienne est en pleine euphorie et le schéma des «nouveaux promoteurs» est mis en place pour encourager les jeunes investisseurs à  se lancer dans l’aventure hôtelière moyennant de nombreux avantages. Mahjoub Guerfali, à  l’époque directeur général de l’ONTT, cherche à  le reconvertir et le pousse à  changer de casquette. Mounir Sahli quitte alors l’administration pour lancer son propre hôtel après avoir obtenu l’un des tout premiers lots (2,5 ha) destinés à  cette vague de « nouveaux promoteurs ». Ainsi naît en 1993 l’hôtel Ksar Djerba (3 étoiles, 140 lits au départ puis 300 lits après extension en 1997). L’aventure dure 7 ans, avant que son promoteur ne décide de le louer à  un tiers.
Aujourd’hui, l’hôtel est exploité par un tour-opérateur tchèque d’origine tunisienne (Blue Style). Mounir Sahli ne s’est pas pour autant retiré des affaires touristiques. Il vient de publier un livre à  compte d’auteur intitulé « Révolutionner le tourisme tunisien ». « Avec le vent de liberté qui a soufflé sur la Tunisie, ce livre m’a permis de dire tout haut ce que je pensais tout bas avec mes copains. J’ai en quelques sortes évacué le trop plein qui était en moi ». En 206 pages, l’ouvrage est une véritable analyse en profondeur des problématiques du secteur touristique, leurs origines, leurs causes et leurs conséquences. L’auteur ne se contente pas de dresser un bilan de l’existant mais propose des solutions concrètes aux difficultés de l’heure, dans l’espoir que ses revendications et ses recommandations ne tomberont pas dans l’oreille d’un sourd.
D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Voyanote, le nouveau TripAdvisor tunisien

voyanote-traveltodo
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Il s’appelle Voyanote. C’est un nouveau site communautaire touristique mais qui a pour particularité d’être fait par des Tunisiens pour les Tunisiens.

Lancé hier sur le Web, Voyanote.com est un portail qui va désormais permettre aux touristes tunisiens d’attribuer une note aux établissements qu’ils fréquentent à  la manière du fameux « TripAdvisor » international dont il s’est quelque peu inspiré. En ligne de mire, les hôtels, mais aussi les restaurants, les compagnies aériennes et même les villes et sites touristiques. « L’objectif principal de voyanote.com est de rassembler des avis de voyageurs tunisiens qui partagent les mêmes goûts, qui ont les mêmes comportements sociaux et qui privilégient en général des destinations de vacances souvent semblables, explique-t-on du côté de la société Chancia, qui est derrière ce projet.

Chancia est en fait une filiale du groupe Bouricha, qui compte dans son giron les hôtels Yadis et le site Traveltodo notamment. « Un même hôtel qui plaît à  un touriste européen peut ne pas être apprécié par un Tunisien qui vient y passer des vacances et inversement » explique Tarek Lassadi, initiateur du projet et directeur général de cette nouvelle structure totalement indépendante de Traveltodo. Lors d’une cérémonie de lancement qui s’est déroulée hier à  Gammarth, Lassadi a dédié le projet au président de son groupe, Jalel Bouricha, décédé récemment (lire) et qui avait fortement encouragé et soutenu le concept et l’idée.

Une arme à  double tranchant

« Ce site va participer sans aucun doute à  l’amélioration de la qualité des services offerts, notamment dans les hôtels en Tunisie, en mettant en avant les forces et les faiblesses qui auront été relevées par les clients durant leur séjour et pour que l’aspect prix et la promotion publicitaire ne soient plus les seuls indicateurs de différenciation » a encore ajouté T. Lassadi. Cependant, et même si les hôteliers saluent la naissance de ce site communautaire, ils ne cachent pas leurs craintes que celui-ci ne devienne une arme redoutable que les clients risqueraient d’utiliser contre eux.

« Nous savons tous que les clients tunisiens sont déjà  particulièrement exigeants et tatillons ; ce site pourrait les pousser à  exiger de nous l’impossible » s’inquiète un directeur commercial d’hôtel présent à  la cérémonie de lancement. « Les maires des villes touristiques et les commissaires régionaux au Tourisme devront faire très attention à ce qui s’écrit sur leur région » a ajouté de son côté le responsable du projet.

En définitive, Voyanote.com est un formidable espace virtuel gratuit où les touristes tunisiens pourront venir s’exprimer pour partager leurs expériences touristiques en attribuant des notes. Certes, les commentaires devront être approuvés par un modérateur chargé de veiller au respect élémentaire de la bienséance mais aussi pour assurer la crédibilité des posts (ni trop virulents ni trop complaisants…). En tout état de cause, il s’agira aussi de pouvoir lancer des modes et des tendances nouvelles au profit de tous et créer une réputation aux entreprises méritantes.

A ce propos et afin d’encourager les entreprises s’étant réellement distingué par une offre de prestations en phase avec les attentes du touriste tunisien et répondant à  ses doléances et à  ses spécificités, une grande soirée annuelle sera organisée par Voyanote.com  pour récompenser les hôtels (par catégories), les restaurants et les compagnies aériennes qui auront été plébiscitées par les voyageurs sur la base des avis publiés sur le site.
D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisair ajoute un nouvel aéroport italien à  son réseau régulier

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Tunisair va atterrir pour la première fois aujourd’hui sur l’aéroport italien de Bologne dans le cadre d’une nouvelle ligne régulière au départ de Tunis qui sera opérée à  raison de trois fréquences par semaine les lundi, mercredi et vendredi. Cette nouvelle desserte vient s’ajouter aux autres lignes régulières qu’elle opère déjà  sur Rome, Milan et Venise.

Selon la compagnie, cette ligne « répond aux attentes des hommes d’affaires tunisiens ainsi que de la communauté italienne vivant en Tunisie et entre dans un plan de redéploiement de Tunisair sur les marchés existants offrant un potentiel touristique important ». L’aéroport de Bologne (Guglielmo Marconi) est situé à  6 km au nord-ouest du centre-ville.

L’Italie est désormais desservie par le transporteur public à  raison de 34 vols par semaine : Rome (14 vols/semaine), Milan (11 vols/semaine), Venise (6 vols/semaine) et maintenant Bologne (3 vols/semaine) et devient ainsi, après la France, le deuxième pays en termes de fréquences dans le réseau de Tunisair.

A noter par ailleurs que les villes de Palerme et de Naples sont également desservies par l’autre filiale du groupe, à  savoir la compagnie Tunisair Express.



ARTICLES ASSOCIÉS

Air France et Etihad Airways concrétisent leurs accords de partages de codes

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les compagnies Air France et Etihad Airways (compagnie nationale des Emirats Arabes Unis) ont annoncé l’ouverture de nouvelles liaisons en partage de codes à  destination de l’Afrique, l’Asie, l’Australie et l’Europe à  partir de l’été 2013.Ce développement des liaisons en partage de codes fait suite à  l’accord stratégique, signé en octobre dernier entre les deux compagnies en vue de renforcer leurs liens commerciaux et leur réseau mondial et d’offrir à  leurs clients un choix de vols étendu. Air France va apposer son code sur les vols quotidiens d’Etihad Airways entre Abu Dhabi et la capitale du Soudan, Khartoum, ainsi que vers Melbourne et Sydney en Australie. Elle devrait également apposer prochainement son code sur les vols Etihad Airways entre Singapour et Brisbane (Australie) et espère, sous réserve d’approbation gouvernementale faire de même pour les liaisons entre Abu Dhabi et Katmandou (Népal). La compagnie propose déjà  des vols en partage de codes avec Etihad Aiways entre Paris-Charles de Gaulle et Abu Dhabi avec des correspondances vers Colombo (Sri Lanka), Mahé (Seychelles) et Male (Maldives).Etihad Airways, pour sa part, va désormais apposer son code sur les vols Air France entre Paris-Charles de Gaulle, Oslo et Stockholm.

La compagnie des Emirats Arabes Unis, qui relie Abu Dhabi à  Paris par deux vols quotidiens, devrait en outre, sous réserve d’approbation gouvernementale, apposer son code sur les vols Air France entre Paris-CDG, Lisbonne et Marseille, complétant ainsi son offre actuelle de vols en partage de codes entre Paris-CDG et Bordeaux, Copenhague, Madrid, Nice et Toulouse.

“Notre partenariat stratégique avec Etihad Airways se poursuit et, grâce au développement de nos liaisons en partage de codes, nous sommes en mesure de proposer à  nos clients un meilleur accès à  Abu Dhabi et de grandes villes d’Australie et d’Asie» a déclaré Dominique Patry, directeur Affaires Internationales et Alliances d’Air France. « Développer la connectivité, faciliter le voyage de nos clients en leur proposant un choix plus vaste et un service homogène via nos hubs respectifs sont les atouts de notre stratégie pour mettre en place un réseau mondial », a poursuivi Kevin Knight, directeur du Planning Stratégique d’Etihad Airways.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisair se fait livrer aujourd’hui un nouvel Airbus

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Tunisair va recevoir cet après-midi son 5e Airbus A.320-200 de nouvelle génération en provenance des usines Airbus de Toulouse en France. Cet appareil fait partie de la commande passée en 2007 portant initialement sur 16 avions. L’appareil, baptisé Ibn Jazzar, du nom d’un médecin du 9e et 10e siècles originaire de Kairouan, a une capacité de 146 sièges quand la cabine est configurée en bi-classe (114 en classe économique et 32 en affaires) tandis que sa capacité est modulable en cabine homogène de 162 sièges, ce qui est appréciable dans le cadre du transport charter. L’avion a un rayon d’action de 5500 km et offre une souplesse opérationnelle certaine à  la compagnie avec un coût d’exploitation réduit. De plus, ses deux moteurs CFM56-5B4 sont respectueux de l’environnement et ont un faible niveau de bruit et d’émission de CO2.

La cabine passagers est équipée d’un système de vidéo centrale pour le divertissement à  bord sur écran collectif qui offre également le système Airshow (informations sur le déroulement du vol). L’avion propose également un nouvel habillage de ses hublots ainsi que plus d’espace pour les épaules. Le volume des compartiments à  bagages à  main augmente lui de 7% par rapport aux anciens modèles.

Les progrès introduits par le constructeur aéronautique ont permis un allègement de la structure, un gain en performances (finesse, manœuvrabilité) et une amélioration globale de la sécurité à  bord et du confort des passagers.

A noter que certains éléments de cet appareil sont fabriqués en Tunisie par la société Aérolia- N°2 mondial des pointes avant et N°1 français des aéro-structures – qui a signé avec le gouvernement tunisien un accord industriel faisant de la Tunisie le premier pays de son développement à  l’international.



ARTICLES ASSOCIÉS

Djerba : moins de pèlerins à  la Ghriba

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Année après année, le nombre de pèlerins juifs à  Djerba diminue. Pour l’édition 2013, on y a compté à  peine 500 visiteurs essentiellement de France. Au même moment, le nombre d’agents de police appelés en renfort sur l’île a été évalué à 1000, soit deux policiers pour chaque pèlerin. Signe que la tension existait bel et bien et que les autorités tenaient à  éviter le moindre incident qui aurait pu avoir de grosses conséquences sur le tourisme tunisien en particulier. Le pèlerinage s’est achevé samedi soir au Pasino Partouche dans le cadre d’une soirée de l’amitié toutes confessions confondues placée sous le slogan « Djerba la tolérante » à  l’initiative de René Trabelsi, patron du T.O Royal First Travel et co-organisateur de l’événement annuel.

Lire aussi :

 Djerba : la Ghriba sous sécurité discrète



ARTICLES ASSOCIÉS

FTH : les hôteliers passent aux urnes

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Après plusieurs reports, la date de l’assemblée générale élective de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) a finalement été fixée. Les hôteliers se retrouveront à  l’hôtel Africa le mardi 14 mai à  partir de 15h pour discuter de leurs activités et faire le bilan du mandat du dernier bureau avant de passer au vote pour l’élection de leur nouveau conseil national qui siègera pour la période 2013-2015.



ARTICLES ASSOCIÉS

3000 emplois perdus dans le tourisme

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Tunisie a perdu au cours de deux dernières années 2 millions de touristes et 3000 emplois selon les déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur Moncef Ben Salem. Cette annonce publique est intervenue au cours d’une conférence organisée par l’IHE (lire ) à  Tunis. Le responsable gouvernemental, membre du parti Ennahdha, et dont ce n’est pourtant pas le porte-feuille, a jugé que le secteur touristique avait « besoin d’une nouvelle feuille de route pour être au diapason des mutations internationales, assurer la diversification du produit et améliorer sa qualité ».



ARTICLES ASSOCIÉS

Sur la ligne Lyon-Tunis, Transavia prend le relais d’Air France

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Transavia assure désormais la ligne aérienne entre Lyon et Tunis en remplacement d’Air France qui s’est désengagée de la desserte au profit de sa filiale low-cost. Celle-ci a même placé un nouvel avion (un Boeing 737-800) sur cet aéroport, afin d’opérer cet été sur six destinations : Tunis, Monastir, Marrakech, Oujda, Séville et Héraklion. Transavia a annoncé que cela lui permettra d’augmenter son offre au départ de Lyon-Saint Exupéry avec une capacité de 197.700 sièges pour 1048 vols prévus. A son lancement en 2007, la compagnie était basée à  Paris Orly. Elle compte désormais trois bases en province : Nantes, Lille et Lyon.

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Les oasis historiques tunisiennes appelées à  disparaître ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les oasis historiques vivent une situation dramatique à  cause de la détérioration de leur situation qui menace de les conduire vers une lente agonie et leur extinction pure et simple. C’est ce qui ressort des multiples réunions, ateliers et séminaires organisés dans les régions de Gafsa, Tozeur, Kébili et Gabès dans le cadre du projet « Conservation adaptative des systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial » financé par l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture.

Dans une lettre ouverte aux responsables gouvernementaux et au président de l’Assemblée nationale constituante, Lazhar Cherif, président de l’Association de la sauvegarde de la médina de Gafsa, a appelé à  la signature d’une « Charte nationale pour la conservation dynamique et le développement des oasis historiques de Tunisie ». Cette charte est en fait une proposition pouvant servir de cadre à  une législation propre à  la protection des oasis que l’Association aurait souhaité voir inscrite dans le préambule de la future constitution.

« Cette situation dramatique nous amène, nous oasiens, à  lancer un cri d’alarme avant qu’il ne soit trop tard en vue du réexamen de la politique jusqu’ici suivie par les autorités de tutelle à  l’égard des oasis historiques » a également écrit le président de l’Association, soulignant que « les oasis ne sont pas seulement une richesse nationale qui est sur le point d’être dilapidée mais aussi un modèle singulier qui reflète des rapports historiques particuliers établis entre l’homme et son environnement naturel ».

D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Dépenses hôtelières : les bons et les mauvais clients par nationalité

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Dans son « Hotel Price Index », Hotels.com a étudié les dépenses hôtelières des touristes lorsqu’ils séjournent dans leur pays de résidence ou à  l’étranger. Que révèle cette étude ?

Les touristes japonais, qui passent le plus de temps à  l’étranger, déboursent en moyenne 145 € par nuit, suivis des Australiens (136 €) et des Suisses. Les Helvètes sont les Européens payant le plus (133 € par nuit), ce qui les range à  la troisième place du classement, aux côtés des Américains. Les Français, premiers clients de la destination Tunisie, occupent la 23e place du classement des voyageurs qui dépensent le plus pour une nuit d’hôtel à  l’étranger : en moyenne 106 €.

Les ressortissants de quatre autres nations européennes figurent dans le Top 10, notamment les Norvégiens à  la 6e place avec un budget de 130 € par nuit, et les Russes à  la 8e place avec 125 €, soit au même niveau que les Argentins. Deux autres pays de la région Asie-Pacifique apparaissent dans le Top 10, à  savoir la Chine (5e place, 132 €) et la Nouvelle-Zélande qui partage la 10e place avec le Royaume-Uni et la Suède avec une somme de 123 € dépensée par chambre et par nuit. Le Brésil est en 7e position avec 128 €.

Les Espagnols ferment la marche, en se montrant les plus chiches avec un budget moyen de 102 €. Ils suivent les Néerlandais (103 €) et les Mexicains (104 €).

Voyages dans le pays de résidence

Les Suisses sont ceux qui payent le plus la nuit, avec une moyenne de 151 €, suivis par les habitants de Singapour (146 €) qui occupent la deuxième place puis, par les Norvégiens, 3e du classement avec un budget moyen de 144 €.

Avec un écart de 82 € entre le sommet et le bas du classement, le prix moyen payé par les Français, pour une nuit d’hôtel dans l’Hexagone se monte à  82 €. La France se place ainsi à  la 25e place du classement.

Les Australiens occupent la quatrième place avec 139 €, mais trois autres nationalités européennes figurent dans le Top 10 : la Suède (5e, 126 €), le Danemark et la Russie tous deux 8e avec un budget par chambre et par nuit de 116 €. Deux autres représentants du continent asiatique, la Corée du Sud et Hong Kong se partagent la 6e place avec 121 €. Les Canadiens sont quant à  eux les derniers de ce Top 10 avec la somme de 112 €.

Occupant la 29e et dernière place du classement, les Indiens sont les voyageurs qui recherchent la nuit la moins chère dans leur pays, avec un budget de 69 € par chambre, précédés par les Portugais (71 €) et les Espagnols (73 €).

Prêts à  payer plus dans leur pays ou à  l’étranger ?

Sur les 29 pays passés au crible, les ressortissants de 20 déboursent davantage lorsqu’ils sont à  l’étranger que dans leur propre pays, avec dans certains cas un écart considérable. Les Chinois dépensent en moyenne 51 € de plus par nuit hors de leurs frontières, suivis des Argentins (42 € de plus) et des Indiens (41 € de plus). Les voyageurs français appartiennent également à  cette catégorie, avec un budget supplémentaire de 24 € pour une nuit d’hôtel à  l’étranger.

Seules neuf nations se distinguent en déboursant moins à  l’étranger. Les Singapouriens revendiquent l’écart le plus grand en dépensant 33 € de plus par nuit dans leur pays, suivis des Suisses avec 18 € supplémentaires puis des Norvégiens avec 14 € de plus.



ARTICLES ASSOCIÉS

MIT 2013 : et le plus beau stand est attribué à …

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le salon du tourisme MIT, qui se déroule annuellement à  Tunis, a officiellement été inauguré hier par le ministre du Tourisme, Jamel Gamra, en présence du secrétaire général de l’OMT (l’Organisation mondiale du tourisme), Taïeb Refaï. Le cru 2013 s’annonçait plus relevé que de coutume grâce à  l’intégration de salons thématiques parallèles à  la manifestation de base, notamment Spa Expo, Boat Expo et Horeca Expo (équipements hôteliers) qui ont contribué à  augmenter l’attractivité de la manifestation. 

En matière d’aménagement de stands, le MIT a présenté plusieurs visages : celui d’exposants ayant mis les bouchées doubles pour soigner l’image de marque de leur entreprise et, en face, celui d’autres exposants n’ayant pas daigné réaliser le moindre investissement pour relever leur présence, se contentant de déballer par-ci par-là  quelques panneaux et brochures promotionnelles ni trop fraîches ni de très bon goût. Le comble, c’est que parmi les entreprises ayant fait pâle figure, certaines sont de renommée nationale et aspirent à  jouer les premiers rôles dans leur secteur d’activité. 
De l’avis de nombreux participants, il est incontestable que le plus beau stand du MIT 2013 a été celui de l’agence de voyages Carthage Travel & Events (CTE) qui a, non seulement donné la meilleure image qui soit de la profession d’agent de voyages, mais qui s’est également distingué du lot majoritairement présent au MIT. Une manière de confirmer les ambitions de standing de l’agence notamment en matière de tourisme local à  travers le développement fulgurant de ses activités depuis peu. Plus encore, à  l’occasion du MIT, CTE ne s’est pas contenté de déléguer des subalternes mais son staff managérial au complet a fait le déplacement, à  commencer par son président, Mohamed Saâdaoui, en passant par son directeur général, Karim Arous, et sa directrice générale-adjointe, Sana Ben Ali. Un investissement qui reflète les ambitions de CTE sur le marché et une mobilisation qui confirme le sérieux incontestable de ses équipes. 
D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

L’été russe de Tunisair

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie Tunisair s’apprête à  ouvrir une nouvelle destination estivale. A compter du 19 mai, le transporteur public national va entamer la desserte d’une ligne entre Enfidha et Rostov en Russie par des vols de nuit opérés en Airbus A.320 (TU 280/281) à  raison de deux fréquences par semaine. Par ailleurs, la compagnie va également desservir à  compter du 17 mai la ville de Saint Pétersbourg au départ de Monastir deux fois par semaine (TU272/273) jusqu’au 15 octobre 2013. Il s’agit essentiellement de dessertes touristiques assurées pour le compte de tour-opérateurs russes. Pour mémoire, Tunisair dessert Moscou en direct au départ de Tunis-Carthage trois fois par semaine les mercredi, jeudi et samedi.



ARTICLES ASSOCIÉS

Air France étend son offre tarifaire « MiNi » à  la Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A partir du 25 avril 2013, Air France étend son offre tarifaire « MiNi » en Europe et en Afrique du Nord sur 81 lignes supplémentaires et propose à  ses clients des tarifs à  partir de 300 dinars pour des voyages à  compter du 5 juin 2013. Avec cette offre tarifaire accessible toute l’année, les passagers de la compagnie française au départ de Tunis se voient proposer deux types d’offres : la première s’intitule « MiNi » et est en fait un produit simplifié sans bagage enregistré ni cumul de miles Flying Blue. Il est tout de même possible d’emmener un bagage en cabine de 12 kg et de bénéficier des services traditionnels à  bord (collation, journaux, etc.). Le choix du siège ne peut pas se faire au préalable mais seulement à  l’aéroport. Pour les passagers désireux d’enregistrer un bagage en soute, ils devront s’acquitter de frais de 60 dinars à  l’aéroport ou de 30 dinars en payant le service d’avance sur internet. L’offre « MiNi » ne permet pas de modifier le billet. 

La seconde offre a pour nom « Classic » et ses tarifs démarrent à  380 dinars (hors frais de services). Le bagage en soute est possible et le choix du siège l’est également au moment de la réservation ou 72h avant le départ. De même, il est permis de modifier son billet mais moyennant des frais supplémentaires. 
Air France avait déjà  lancé cette nouvelle offre en janvier 2013 sur 58 destinations de son réseau court et moyen-courrier. La plupart des clients tunisiens peuvent désormais profiter de cette nouvelle façon de voyager à  la carte et composer leur voyage en fonction de leurs besoins. Au sol, Air France propose son assistance à  tous ses clients ainsi que des services mobiles qui permettent de gérer son voyage de A à  Z depuis son smartphone et de gagner du temps à  l’enregistrement puis à  l’embarquement en aéroport.



ARTICLES ASSOCIÉS

La Tunisie veut une place à  l’OMT

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

 »La Tunisie est candidate aux élections d’août 2013, du bureau exécutif de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) pour représenter l’Afrique », a annoncé le ministre du Tourisme Jamel Gamra. « Cette adhésion permettra à  la Tunisie d’être un point de jonction entre l’Afrique et l’Europe et aussi une destination relais dans le continent » a-t-il ajouté. Le ministre a insisté, dans ce contexte sur la nécessité de « concrétiser les différents accords signés entre la Tunisie et les pays africains dans le domaine du tourisme, via la mise en place de mécanismes d’exécution communs soutenus par l’organisation ».



ARTICLES ASSOCIÉS

Marché suisse : un premier trimestre prometteur

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Tunisie a enregistré au cours du premier trimestre de l’année 2013 une augmentation de 6% au niveau du nombre de touristes suisses. Les régions les plus visitées ont été, en l’occurrence, Djerba/Zarzis, Nabeul/Hammamet et Sousse/Monastir. Toutes destinations confondues, la Tunisie a enregistré pour ce premier trimestre de l’année 923 mille touristes étrangers dont 30% d’Européens, représentant une légère baisse de 1,6 % par rapport à  l’année précédente. 

Une campagne promotionnelle a été lancée en Suisse le 22 avril 2013 afin de mettre en valeur la richesse du patrimoine culturel et historique de la Tunisie sous le slogan « Tunisie, libre de tout vivre » (photo). Cette campagne implique les plus importants journaux et magazines de voyages suisses ainsi que les chaînes de télévision privées et les sites Web les plus utilisés par les vacanciers helvétiques. L’objectif de l’administration du tourisme tunisien étant de retrouver rapidement les chiffres de l’année 2010 avec environ 100 mille touristes suisses. 
Notons que la destination est desservie cette année par quatre aéroports au départ de la Suisse (Genève, Zürich, Berne et Bâle-Mulhouse) contre trois seulement en 2012 (Genève, Zürich et Bâle- Mulhouse). Par ailleurs et en plus des compagnies aériennes tunisiennes, en l’occurrence, Tunisair, Nouvelair et Syphax Airlines d’autres opérateurs sont entrés en jeu pour l’été 2013 à  savoir Belair, Skywork Airlines et Edelweiss Air.



ARTICLES ASSOCIÉS

Syphax Airlines : El Qods après El Karama et El Horria

syphax-airines-tunisie
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Pour baptiser ses avions, la jeune compagnie opte décidemment pour des noms engagés.

Après « El Karama » et « El Horria » pour ses premiers Airbus A.319, Syphax Airlines a choisi « Al Qods » comme appellation de son Airbus A.330 qui entrera en exploitation très prochainement.

L’appareil (sur la photo), ayant auparavant volé aux couleurs d’Emirates, sera utilisé d’abord pour le trafic des TRE cet été avant de passer au long-courrier à  la rentrée, à  commencer par le Canada, mais également les Etats-Unis et la Chine dans une seconde étape.



ARTICLES ASSOCIÉS

Bouzgarou directeur dans son fief

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Après avoir occupé le poste de directeur de la compagnie Emirates à  Tripoli, Walid Bouzgarou est nommé au même poste à  Tunis. Bouzgarou a rejoint Emirates en 2006 en tant que directeur des ventes pour la Tunisie. Il avait été muté en Libye en novembre dernier.

Lire aussi : 



ARTICLES ASSOCIÉS

Lufthansa : pas de vol aujourd’hui sur Tunis

vol-tunis-lufthansa
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le vol quotidien Francfort-Tunis LH 1323 n’a pas atterri à Tunis-Carthage comme prévu à 12h25.

En cause, la grève déclenchée pour une durée de 24 heures dans plusieurs aéroports de Lufthansa en Allemagne. Les aéroports de Francfort, Munich, Hambourg, Norderstedt, Nuremberg, Cologne, Düsseldorf, Berlin, Stuttgart et Hanovre sont concernés.

Lufthansa dit ne pas comprendre ce nouveau mouvement de grève. «En dépit de discussions constructives et de nouvelles échéances, le débat concernant les tarifs est reporté sur le dos des clients.» La compagnie n’hésite pas à  parler de l’utilisation de «moyens de contrainte disproportionnés et jusqu’alors inhabituels», et blâme les syndicats.



ARTICLES ASSOCIÉS

MIT 2013 : promesses d’un salon différent

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Pour sa 19ème édition, le marché international du tourisme (connu sous le nom de MIT) se métamorphose pour donner lieu à  trois nouveaux salons qui seront organisés dans l’enceinte du Parc des expositions du Kram à  Tunis. Il s’agit de « Boat Expo » pour la plaisance et les activités nautiques, « Spa Expo » pour le thermalisme et la thalasso et « Horeca Expo » pour les équipements, les produits et les services hôteliers et ce du 24 au 27 avril. Trois nouvelles spécialités qui viennent consolider le concept traditionnel de ce salon touristique à  la fois professionnel et grand-public. 

L’inauguration officielle aura lieu le jeudi 25 avril 2013 à  10h par Jamel Gamra, ministre du Tourisme, et Dr Taleb Rifaî, secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) qui seront accompagnés des ministres africains et maghrébins du Tourisme. 
Le salon réunira 250 exposants de plusieurs pays comme l’Algérie, la Libye, l’à‰gypte, le Tchad, le Mali, l’Indonésie, la Grèce, l’Inde, l’Afrique de Sud et la Turquie. 
SBD



ARTICLES ASSOCIÉS

L’IHE se penche sur le tourisme responsable des années 2020

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’Institut des hautes études à  Tunis, établissement supérieur privé situé à  Mutuelleville, va organiser le 22 avril à  Tunis (hôtel Novotel Med V) son premier forum international sur le thème « Le tourisme responsable des années 2020- Enjeux, défis et perspectives pour la Tunisie ». Slaheddine Hallara, fondateur de l’Institut, a convié pour la circonstance plusieurs professeurs internationaux et d’éminents experts et professionnels dont Patrick Viceriat, président de l’Association francophone des experts et scientifiques du tourisme. Trois tables rondes sont programmées sur les thèmes « Tendances des marchés touristiques internationaux », « Adaptation de l’offre des produits touristiques tunisiens » et « Pistes d’actions pour les années 2020 et feuille de route ».



ARTICLES ASSOCIÉS

Conférence internationale à  Tunis sur le tourisme africain

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Tunisie va abriter les 24, 25 et 26 avril 2013 la 54e réunion de la commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique, la plus importante commission de l’OMT avec 48 pays membres. En marge de cette réunion, une conférence internationale sous le thème « Le tourisme africain face aux défis et enjeux actuels : quelles solutions adopter pour assurer sa compétitivité ? » sera organisée. Outre la présence de plusieurs experts internationaux, trente ministres africains du tourisme sont attendus à  cette double manifestation. Taleb Rifaii, secrétaire général de l’OMT, a également confirmé sa présence à  Tunis. 

Le débat sur le tourisme africain sera introduit par plusieurs conférences portant notamment sur l’amélioration de la facilitation des visas et la connectivité aérienne pour rehausser la compétitivité des destinations africaines et sur le rôle des technologies de la communication dans la promotion des destinations touristique de l’Afrique présentée par Frédéric Pierret, directeur exécutif du Programme et de la coordination de l’OMT. 
Les travaux auront lieu à  l’hôtel Le Palace à  Gammarth.



ARTICLES ASSOCIÉS

Pléiade de stars à  Djerba

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A Djerba du 18 au 21 avril, les hôtels Radisson Blu Djerba, Ulysse Thalasso, Athénée Thalasso et Le Spa des Stars invitent 11 célébrités du cinéma, du théâtre et de la télévision pour un long week-end. On parle déjà  de la présence de François Berléand, Jules Sitruk Shirley, Bousquet Rym Kherici, Patrick Braoudé, Sofia Ouzahir, Lola Dewaere, Edouard Montoute, Kevyn Diana, Euzhan Palcy et Elie Semoun. Cette opération de relations publiques est la deuxième du genre après celle déjà  organisée en octobre 2012 avec l’apport du T.O parisien Royal First Travel. Les VIP viendront à  Djerba sur Syphax Airlines.



ARTICLES ASSOCIÉS

Syphax Airlines bientôt en bourse

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Procédant à  une augmentation de capital dans le cadre d’une admission sur le marché alternatif de la Bourse de Tunis, Syphax Airlines vient d’obtenir le visa du Conseil du Marché Financier (CMF). L’opération porte sur une offre à  prix ferme et un placement garanti de 2 500 000 actions nouvelles émises en numéraire au prix de 10 dinars l’action. Les actions nouvelles souscrites représenteront 45,45% du capital de la société après augmentation. Les souscriptions seront ouvertes le mardi 30 avril 2013 jusqu’au lundi 20 mai 2013. Tunisie Valeurs et MAC SA sont les intermédiaires introducteurs chargés de l’opération. MAC SA a été désigné comme évaluateur et Tunisie Valeurs comme listing sponsor. 

Mohamed Frikha, président directeur général de Syphax Airlines, estime que cette introduction entre dans le cadre « des efforts déployés par la compagnie pour développer son réseau international et soutenir le tourisme et l’économie tunisienne. L’accès au marché financier permettra de doter la compagnie des ressources nécessaires à  son expansion, à  de meilleures conditions et d’accroître ainsi sa rentabilité ». 
Syphax Airlines a été créée en septembre 2011. Son premier vol commercial a été effectué le 29 avril 2012 avec l’inauguration de la ligne Sfax-Paris, marquant ainsi le démarrage officiel de l’activité opérationnelle de la société en mode régulier, suivi par les vols Tunis-Paris, Djerba-Paris et Sfax-Istanbul. 
Syphax Airlines compte lancer, à  partir de 2013, une offre vers plusieurs nouvelles destinations telles que le Maroc, l’Arabie Saoudite, la Chine, le Canada, les Etats-Unis et le Brésil. 
En mode charter, la compagnie a conclu plusieurs contrats pour desservir un certain nombre d’aéroports dans plusieurs pays (Pologne, Hongrie, Croatie, Slovénie, France, Belgique, République Tchèque, Italie, Royaume-Uni, Suisse, etc.). 
Au 31 décembre 2012, le chiffre d’affaires provisoire de la société est estimé à  31 325 MDT. 
Modalités de l’Opération : 

• Montant de l’opération : 25 000 000 de dinars 
• Nombre d’actions offertes : 2 500 000 actions nouvelles représentant 45,45% du capital après augmentation, réparties en : 
• Offre à  Prix Ferme de 1 250 000 actions 
• Placement Garanti de 1 250 000 actions 
• Valeur nominale : 5 dinars 
• Forme des actions : Nominative 
• Catégorie : Actions ordinaires 
• Prix d’émission des actions : 10 dinars l’action, soit 5 dinars de nominal et 5 dinars de prime d’émission à  libérer intégralement à  la souscription. 
• Période de souscription : Du 30 avril 2013 au 20 mai 2013 inclus. 
• Jouissance des actions : Les nouvelles actions à  souscrire au moment de l’augmentation porteront jouissance à  partir du 1er janvier 2012.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisair, sponsor du handball français

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La compagnie aérienne nationale Tunisair a signé le 16 avril 2013 un contrat de partenariat pour une période de 3 ans avec la Ligue française nationale de Handball et son partenaire publicitaire la société d’événementielle et de marketing sportif MagrebMedia. En vertu de l’accord passé, le transporteur public tunisien est désormais « Transporteur Officiel du Trophée des Champions » qui aura lieu à  Sousse en Septembre 2013, à  Hammamet en 2014 et à  Tunis en 2015 et « Partenaire Officiel du Handball Professionnel » lors du championnat de France de la première division masculine de hand, à  partir du mois d’avril 2013 et jusqu’à  2015 ainsi que toutes les compétitions organisées par la Ligue nationale de Handball français (LNHF). 

Aux termes de ce contrat de partenariat signé par Khaled Chelly, directeur général-adjoint commercial de Tunisair, Philippe Bernat-Salles, président de la Ligue nationale de Handball Français et Souhayel Turki, gérant de la société MagrebMedia, Tunisair accordera un quota de titres de transport dont le montant n’a pas été dévoilé sur les trois années à  venir à  la LNHF. En contrepartie, cette dernière s’engage à  assurer la visibilité du logo Tunisair sur l’ensemble des supports publicitaires et moyens de communication lors de toutes les compétitions disputées en Tunisie et en France.



ARTICLES ASSOCIÉS

Pourquoi le voyagiste REWE Touristik décroche-t-il sa marque ?

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le géant allemand du tourisme change de nom et de logo. Depuis hier, toutes les activités touristiques du groupe REWE sont placées sous une marque commune. La nouvelle appellation sera désormais DER Touristik Köln pour le deuxième plus grand groupe de voyage d’Allemagne pour englober ses différentes marques. Le groupe garde cependant toujours ses six voyagistes : ITS, Jahn Reisen, Tjaereborg, Dertour, Weltreisen Meier et ADAC Reisen, mais ceux-ci vont désormais fonctionner ensemble sous la nouvelle marque ombrelle.

« REWE Touristik avec ses marques ITS, Jahn Reisen et Tjaereborg est un partenaire bien connu et fiable sur les destinations touristiques. Maintenant que nous appartenons à  la nouvelle DER Touristik, nos partenaires sur les destinations de vacances en bénéficieront également», a déclaré Sören Hartmann, PDG de DER Touristik GmbH Köln. La principale raison de ce changement est que les 2100 agents de voyages du réseau de ventes du groupe se retrouvent désormais dans le plus grand regroupement de revendeurs d’Allemagne. Hartmann a ajouté : «Nous mettons l’accent sur notre force de vente et bénéficiant de l’échange actif entre les six voyagistes de Der Touristik. De cette façon, nous pouvons encore augmenter notre engagement envers nos partenaires et développer la coopération.»

Le nouveau logo rouge de DER Touristik deviendra cette année un symbole mondial de la reconnaissance pour le groupe, dans les escales d’aéroport, les agences, sur les destinations et sur tous les catalogues et documents.

En 2012, la division tourisme du groupe a réalisé son année la plus réussie dans l’histoire de l’entreprise avec un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros et plus de 6 millions de clients.

Le nouveau DER Touristik continue d’appartenir au groupe REWE. Parallèlement, avec sa filiale commerciale Penny qui constitue sa deuxième activité après le tourisme, le groupe est classé parmi le Top 20 des plus grandes entreprises en Allemagne.



ARTICLES ASSOCIÉS

Sousse : l’aquapark du Thalassa prend forme

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Il va ouvrir ses portes au mois de mai 2013 : l’aquapark de l’hôtel Thalassa à  Sousse s’annonce grandiose. Le parc sera doté de 18 pistes d’une capacité de 1000 clients par heure à  compter du mois de mai avec pour cible la clientèle « famille ». Mais ce n’est rien à  comparé à  son grand frère qui devrait être inauguré en 2014 à  l’hôtel Thalassa Monastir qui s’annonce comme étant le plus grand aquaparc d’Afrique.

Lire aussi :

 Parcs aquatiques en Tunisie : pourquoi un tel boom au même moment



ARTICLES ASSOCIÉS

Six bonnes raisons d’aller à  Taiwan

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Au cours de l’histoire de Taiwan, différentes ethnies sont venues successivement peupler l’île, des tribus aborigènes aux hollandais, en passant par les espagnols, les japonais et les chinois de la communauté des Han, donnant à  l’île une culture d’une richesse exceptionnelle avec des coutumes locales pluri-centenaires. Nous pouvons aujourd’hui observer cet héritage culturel à  travers son architecture traditionnelle, les reliques des civilisations préhistoriques, l’art folklorique et les différentes traditions. 

Les premiers peuples indigènes venus à  Taiwan ont formé le groupe le plus au nord de la culture Austronésienne. Aujourd’hui, ils sont répartis en 14 tribus (les Amis, Atayal, Paiwan, Bunun, Puyuma, Rukai, Tsou, Saisiyat, Yami (ou Tao), Thao, Kavalan, Truku, Sakizaya, et les Sediq). Au cours du temps, d’autres tribus en particulier les groupes «flatlands» se sont progressivement intégrés à  la communauté des Han et sont aujourd’hui assimilés aux chinois. Quant aux autres tribus, elles ont préservé leurs coutumes, leurs structures tribales et leurs architectures et continuent à  perpétuer leur héritage par des cultes traditionnels. 
Les hollandais, les espagnols et les japonais ont aussi laissé leur traces avec le Fort de San Domingo à  Tamsui et les vestiges du vieux Fort d’Anping, aussi appelé Fort de Zeelandia à  Tainan, qui est la ville historique de l’île. 
Cependant, ce sont les Han qui ont apporté la plus grande partie de l’histoire culturelle de Taiwan avec leur tradition chinoise et en ont créé de nouvelles sur l’île. A Taipei, Tainan et Lugang par exemple, on peut encore ressentir l’ambiance des vieux quartiers, des petites ruelles et des temples. 
En plus de tout cet héritage culturel, Taiwan bénéficie d’un secteur de l’artisanat traditionnel et l’art moderne très diversifié et très dynamique. Des troupes de danses combinant l’art occidental, les danses chinoises et les arts martiaux en passant par les opéras chinois ou des théâtres de marionnettes sont mondialement connus. Les céramiques réputées à  Kinmen, les objets en verre, gravures, les sculptures sur bois à  Sanyi et l’industrie de la poterie concentrée à  Yingge ne constituent qu’un petit aperçu de l’artisanat qui foisonne à  Taiwan. 
Un autre aspect important de la culture taïwanaise réside dans les nombreux festivals qui sont célébrés chaque année, tels que le nouvel an chinois, le festival de la Mi-automne, le festivals des temples et bien d’autres encore. En participant à  ces festivités, vous comprendrez mieux l’histoire et la culture de Taiwan. 
A comme Accueil 
La gentillesse des Taïwanais et leur sens de l’accueil et de l’hospitalité sont bien réputés dans le monde entier. Ils parlent le mandarin, les jeunes et les hommes d’affaires parlent anglais et même si le français est peu pratiqué, les Taïwanais vous aideront avec plaisir pour vous renseigner et avec le sourire ! 
Et pour vous déplacer en taxi, il est conseillé de demander à  quelqu’un de vous écrire en chinois l’adresse de la destination. 
I comme Incontournable 
Pour visiter Taiwan, il faut prendre son temps, mais parmi les nombreuses attractions de l’île, nous avons sélectionné les villes incontournables à  ne pas manquer. 
A Taipei ; le musée national du palace regorge les plus beaux trésors de l’Empire chinois, le temple de Longshan, le plus vieux temple de la capitale, le Memorial de Chiang Kai Shek sans oublier les marchés de nuits de Shilin, le plus populaire. 
Dans le Sud de l’île, Tainan reste la ville incontournable pour comprendre l’histoire de Taiwan, ville historique et culturelle avec ses 200 temples, comprenant le temple de Confucius, le Fort de Anping, la tour Chikan et ses petites charmantes ruelles où il est agréable de se promener. 
Plus au Sud, se trouve Kaohsiung, 2ème plus grande ville de l’île. Celle-ci est construite tout autour du port et sait séduire ses visiteurs par ses parcs, centres culturels, restaurants et cafés, le Lac Loto permettant d’accéder aux pagodes du tigre et dragon. A une quarantaine de minutes, se trouve le plus grand temple bouddhiste de l’île, le fameux temple de Foguangshan où les visiteurs auront la possibilité d’expérimenter la spiritualité du lieu en restant une nuit au monastère. 
W comme Waouh 
Taiwan est le seul pays en Asie où la gastronomie est aussi variée, allant des restaurants multi-étoilés aux marchands ambulants qui bordent les routes de la capitale ou dans les marchés nocturnes. 
Vous serez étonné de la richesse de sa gastronomie, ce qui fait de Taïwan une petite île pleine de charme aux nombreux trésors cachés. 
Mijotés, frits, cuits à  la vapeur ou en bouillon, les plats Taïwanais sont frais, légers et très parfumés. Effet «Waouh» garanti ! 
A comme Atypique 
Taiwan regorge de restaurants à  thème original comme le « modern toilet restaurant » à  Taipei où les gens dégustent leur plat dans des assiettes en forme de WC, tout cela dans un décor de toilettes. 
Un autre restaurant au thème de barbie au décor rose bonbon, a aussi ouvert récemment à  Taipei. Quant à  « Hello Ketty », un hôtel lui est consacré au « Hello Kitty Resort Cottages » à  Hsinchu et à  l’hôtel Grand-Hilai à  Kaohsiung, les fans pourront aussi profiter de ce décor : 
N comme Nature
Souvent qualifiée de joyau de l’Asie, Taiwan a été doté d’une géographie riche de beautés naturelles et étonnantes. 
Dans la région Nord de l’île, Beitou situé dans le Parc national de Yangmingshan, est réputé pour les sources d’eaux chaudes, tandis que sur la côte Nord Est, Yeliu possède un fabuleux trésor éparpillé sur son littoral et Jiufen offre une vision magnifique des alentours. 
Au centre de l’île, se trouve la région montagneuse d’Alishan, réputée pour la vue splendide qu’elle offre à  l’aube lorsque le soleil se lève sur la mer de nuages enveloppant le mont Yushan, appelé aussi Montagne de Jade, s’élevant à  plus de 3952mètres d’altitude, sommet le plus haut de l’île. 
Dans le district de Nantou, légèrement au nord d’Alishan, repose la beauté sereine du Lac de la Lune et du Soleil, dans les eaux limpides et calmes duquel se reflètent les montagnes environnantes. 
La côte orientale de l’île fait face au spectacle du Pacifique qui s’étend jusqu’à  l’horizon, spectacle d’une beauté sauvage et irréelle. De cet ensemble se détachent les fameuses gorges de Taroko, celles-ci font partie de ces rares gorges de marbres au monde et constituent un site exceptionnel pour apprécier la richesse et la variété des merveilles géologiques de Taiwan. 
Quant aux plus belles plages de Taiwan, elles se situent à  la pointe sud de l’île, à  Kenting. Les villages idylliques de pêcheurs, les paysages marins aux plages d’un blanc argenté aux eaux couleur bleu azur, les baies paisibles, ainsi que les surprenantes formations rocheuses et coralliennes, ne sont qu’un échantillon des nombreux charmes pittoresques déployés par le Parc national de Kenting.



ARTICLES ASSOCIÉS

Les Ukrainiens autorisés à  revenir en Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’Ukraine vient de lever les restrictions de voyages de ses citoyens en direction de la Tunisie. Selon un communiqué rendu public hier par le ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine, la levée de cette restriction a été décidée « suite à  l’amélioration des conditions de sécurité et de stabilité en Tunisie ».

Il convient de noter qu’en 2012, la Tunisie a accueilli plus de 26.750 touristes ukrainiens sur un total de 1.400.000 de départs en voyages des Ukrainiens en dehors de leur pays.



ARTICLES ASSOCIÉS

Bizerte : coup dur pour la future marina

bizerte-port-plaisance
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les travaux de construction du projet de port de plaisance et d’une marina à Bizerte viennent d’être stoppés net sur ordre du gouverneur de la région, Abderrazek Ben Khelifa.

Il s’agirait d’une décision préventive étant donné que des pièces archéologiques auraient été trouvées sur le site des travaux.

La décision de reprendre ou pas les opérations seraient désormais du ressort du ministère de la Culture.

 Lire aussi : Les Bizertins veulent-t-ils réellement de leur Marina ?



ARTICLES ASSOCIÉS

Djerba : la Ghriba sous sécurité discrète

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le pèlerinage annuel juif à  la synagogue de Djerba aura lieu cette année les 27 et 28 avril. Si le nombre de visiteurs n’est à  ce jour toujours pas identifié, le gouvernement semble en tout cas vouloir garantir les conditions de succès à  cet événement. Le ministre du Tourisme, Jamel Gamra, était sur l’île récemment où il a effectué une visite très symbolique à  la synagogue. Le gouverneur de la région a, de son côté, confirmé que des mesures de sécurité particulières seront prises à  l’occasion, en soulignant que « la démarche privilégiera une présence discrète des agents de sécurité ».



ARTICLES ASSOCIÉS

Hammamet : encore un hôtel en perdition

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’hôtel Dalia, situé à  Hammamet nord, cherche un repreneur. L’administrateur judiciaire chargé du dossier a lancé un appel d’offres pour la location de cet établissement de 202 lits déclassé actuellement en 2 étoiles situé en deuxième ligne par rapport à  la mer.



ARTICLES ASSOCIÉS

Tourisme local : une campagne en préparation

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Afin de stimuler le tourisme intérieur, l’ONTT vient d’arrêter un budget promotionnel destiné à  la clientèle locale qui sera investi dans le lancement d’une campagne promotionnelle avant l’été. Toutefois, l’ONTT n’a pas encore défini les axes de cette opération dont la réalisation devrait être confiée à  une agence de communication extérieure qui sera choisie par voie d’appel d’offres.



ARTICLES ASSOCIÉS

450 milliards pour rénover 111 hôtels

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Depuis son lancement en 2005 le programme de mise à  niveau du secteur hôtelier a approuvé les programmes de 111 établissements hôteliers totalisant une capacité de 55.000 lits moyennant un investissement global de 452 millions de dinars, soit quatre millions de dinars par projet. C’est ce qui ressort de la réunion du comité de pilotage du Programme de Mise à  Niveau de l’Hôtellerie (PMNH) qui a tenu hier sa 35ème réunion sous la présidence de Jamel Gamra, ministre du Tourisme, en présence des membres représentant respectivement l’administration, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, la Fédération tunisienne des agences de voyages et les institutions financières.

Lors de cette réunion, le comité de pilotage (COPIL) a approuvé les demandes d’adhésion au PMNH de 9 unités hôtelières et a validé 4 projets de mise à  niveau pour un investissement global de plus de 26 millions de dinars.

Depuis le lancement du Programme de Mise à  Niveau de l’Hôtellerie (PMNH) en septembre 2005 et à  ce jour, le COPIL a tenu 35 réunions qui ont permis de fixer les objectifs, définir les axes stratégiques du programme, examiner les candidatures d’adhésion au PMNH et approuver les projets de mise à  niveau présentés.

A l’issue des 35 réunions du comité de pilotage, le nombre de demandes d’adhésion au programme de mise à  niveau s’élève à  263. Le COPIL a examiné 211 dossiers de candidatures, dont 190 unités hôtelières ont obtenu l’accord de principe pour adhérer au programme.

Sur les 118 projets de mise à  niveau examinés par le COPIL, 111 établissements hôteliers d’une capacité globale de 55 000 lits ont été approuvés et sont à  un stade avancé de la réalisation de leurs investissements. Les investissements globaux sont estimés à  452 millions de dinars soit une moyenne de 4 millions de dinars par projet.

Par, ailleurs, il y a lieu de signaler que le ministère du Tourisme va lancer une consultation élargie auprès de cabinets de conseil internationaux pour la réalisation d’une mission d’évaluation du PMNH. Cette mission d’évaluation a pour objectif d’évaluer l’efficacité et l’efficience du programme et par conséquent sa pertinence, et de faire des recommandations le cas échéant pour son amélioration. Cette mission sera financée par l’Agence Française de Développement (AFD).



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisair invite du beau monde à  l’ouverture de Ouagadougou

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Tunisair annonce l’ouverture d’une nouvelle ligne sur le Burkina Faso et ce à  partir du 14 avril 2013. L’ouverture de cette ligne sera célébrée par un vol inaugural qui aura lieu du 14 au 17 avril vers Ouagadougou. Le PDG de Tunisair, Rabah Jerad, a invité un grand nombre de personnalités tunisiennes du secteur du transport et du tourisme, des hommes d’affaires et des journalistes. La délégation sera conduite par Abdelkarim Harouni, ministre du Transport et Abdelwaheb Maatar, ministre du Commerce. Des responsables commerciaux de Tunisair seront présents également dans le but de rencontrer des agences de voyages du Burkina Faso et ce dans le cadre des relations de collaboration entre Tunisair et la profession.

Profitant de l’ouverture de cette nouvelle ligne de Tunisair, une mission économique multisectorielle a été programmée au Burkina Faso par le CEPEX en vue de prospecter les opportunités d’affaires et d’investissements sur le marché burkinabé qui affiche des indicateurs encourageants en matière d’échanges commerciaux entre les deux pays.

Cette nouvelle ligne entre dans le cadre du plan de restructuration de la compagnie et le renforcement de la politique commerciale par une ouverture sur les marchés de l’Afrique subsaharienne. En effet, un vaste programme d’ouvertures prochaines sur l’Afrique va s’étaler sur 4 ans, par l’ouverture de 4 lignes par an (Ouagadougou, Ndjamena, Douala, etc,…) et atteindre ainsi le nombre de 20 villes africaines en 2016. Des études approfondies ont été menées par Tunisair et d’autres sont en cours, pour la réalisation de ce programme qui va faire de Tunis un point de liaison entre l’Afrique et l’Europe, et entre l’Afrique et le Moyen Orient.

Cette nouvelle destination, Tunis/Ouagadougou, sera combinée avec la ville de Bamako et sera exploitée à  raison de 3 fréquences par semaine selon le programme suivant : 

-Mardi et dimanche : TUNIS/BAMAKO/OUAGADOUGOU/TUNIS
-Jeudi : TUNIS/OUAGADOUGOU/BAMAKO/TUNIS

Un tarif économique promotionnel de lancement a été mis en place par Tunisair pour la saison été 2013 à  partir de 825 dinars.



ARTICLES ASSOCIÉS

Ali Miaoui à la tête de Tunisair Express

miaoui-ali
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Ali Miaoui a été nommé directeur général de Tunisair Express.

Agé de 45 ans, Miaoui a effectué toute sa carrière au sein de Tunisair où il y a occupé plusieurs hautes responsabilités, notamment en qualité de directeur central du Produit au siège central jusqu’en août 2010 mais aussi représentant général de la compagnie publique en Allemagne puis en France.

Sa mission sera sans aucun doute de remettre à flot cette filiale de Tunisair éternellement déficitaire mais indispensable au trafic aérien intérieur.



ARTICLES ASSOCIÉS

Air France renouvelle ses menus « A la Carte »

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A l’approche des beaux jours, Air France insuffle un vent de fraîcheur à  ses menus « Ala Carte », proposés en alternative au menu du jour (gratuit) dans les cabines PremiumEconomy et Economy sur la plupart des vols long-courriers au départ de Paris-Charles deGaulle et de Paris-Orly. Depuis le 1er avril 2013, les clients peuvent en effet déguster desmenus entièrement revisités pour les plateaux « Océan », « Tradition », « Bio » et « UneSélection Lenôtre ».Avec les menus « Tradition » et « Une Sélection Lenôtre », spécialement imaginée pourAir France par la célèbre Maison éponyme. Les clients peuvent s’offrir une véritable escapadegourmande au coeur de la gastronomie française, pour le plus grand plaisir de leurs papilles.Parmi les nouveaux plats de ces deux menus « A la Carte » renouvelés par la compagnie, lespassagers peuvent savourer, d’une part, avec le menu «Tradition », une « Terrine de foie gras,pain d’épices, chutney de figues sèches et jeunes pousses d’épinards » et une « Blanquettede veau, oignons grelots glacés au thym, champignons, riz basmati » et d’autre part, avec lemenu « Une Sélection Lenôtre », des «Crevettes marinées sautées, Saint-Jacques poêléesavec sauce Dugléré à  l’orange, risotto aux légumes et carottes, pois gourmands, céleri » etun «Entremets Fragola ».

Du côté des plateaux « Océan » et « Bio », fraîcheur et équilibre sont toujours au programmeavec notamment les « Quenelles aux deux saumons, Blini et chou au raifort et jeunes poussesd’épinards », le « Colin d’Alaska au beurre citronné, purée à  la tomate, ratatouille » ou encoreles « Crevettes sautées, mangue et radis roses sautés à  l’huile d’olive, Julienne de carottes etcourgettes déglacées au miel et soja ».

Les menus « A la Carte » d’Air France peuvent être commandés, pour un prix allant de 12 à  28euros, sur airfrance.com au moment de la réservation ou dans la rubrique «Consulter/modifiervos réservations», ainsi qu’auprès des call-centers et des agences Air France jusqu’à  24heures avant le départ. 



ARTICLES ASSOCIÉS

Kébili continue de croire au tourisme

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Touchée de plein fouet par la crise touristique qui touche toute la région du sud-ouest, Kébili continue de croire dur comme fer dans le tourisme. Un promoteur s’apprête à  lancer un circuit en calèches pour la visite des oasis et des unités de vie qui y seront développées. L’agence de promotion du patrimoine envisage pour sa part d’investir 800.000 dinars en faveur de la vieille ville dès lors que seront levées les dernières difficultés foncières avec des habitants locaux. Il est également question d’inciter les artisans à  créer des ateliers de spécialités basées sur l’exploitation de fibres végétales. Les autorités locales et syndicales de la ville souhaitent également mettre en valeur certains sites afin d’en faire des attraits touristiques tels que Souk El Bayaz, la fontaine de Jânoura ou encore la vieille ville près des oasis.



ARTICLES ASSOCIÉS

La propreté et l’accueil dans les aéroports sur la table ministérielle

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La conjoncture touristique actuelle et les préparatifs de la haute et de l’arrière saison touristique 2013 ainsi que la propreté des stations et la qualité des services ont été au centre d’une séance de travail tenue le 1er avril par Jamel Gamra, ministre du Tourisme, avec les commissaires régionaux au Tourisme. Des exposés exhaustifs sur la situation prévalant dans les régions ont été examinés au cours de cette séance.

Concernent la propreté et la qualité de l’environnement, les commissaires ont été invités à  coordonner les efforts avec toutes les parties concernées en vue de conférer à  cette action toutes les conditions d’efficacité et de succès. A ce propos, le ministre du Tourisme a précisé qu’il a été convenu avec le ministère de l’Intérieur de mettre en place des cellules conjointes dans toutes les régions touristiques chargées du suivi de ce dossier, ajoutant par ailleurs que l’effort sera porté en direction de l’amélioration des conditions d’accueil dans les aéroports et les postes frontaliers.

Quant à  la qualité des services et au terme d’un débat portant sur la situation qui prévaut dans toutes les zones, le ministre a insisté sur une implication davantage effective des professionnels du secteur en vue de répondre au mieux aux attentes des touristes.

Autres priorités

Autres priorités retenues par le ministre, la sécurité et la promotion de l’offre touristique tunisienne surtout en direction des marchés traditionnels et des marchés prometteurs et à  fort potentiel émetteur pour la Tunisie. Evoquant les orientations stratégiques du tourisme tunisien, le ministre a indiqué que la mise en valeur des potentialités régionales est un axe essentiel, ajoutant que chaque région, en fonction de ses spécificités, est appelée à  l’avenir à  s’ériger en destination à  part entière à  même d’enrichir la composante balnéaire. Dans le même sens, Jamel Gamra a souligné la nécessité pour le secteur touristique d’amorcer un remodelage structurel pour développer d’autres produits autres que l’hôtellerie, permettant ainsi au secteur de rompre avec l’unique composante hôtelière de s’inscrire dans une logique de diversification pérenne et durable privilégiant l’hospitalité, l’artisanat, la culture et l’animation.

Au cours de ce débat, plusieurs interventions ont porté sur les problèmes de pollution et d’érosion maritime, sur le recul des investissements (notamment au niveau des projets innovants), sur le manque d’animation dans les régions et sur le manque de moyens matériels et humains au niveau des commissariats au Tourisme.

Le ministre a, au terme de ce débat, exhorté les commissaires régionaux à  engager un partenariat étroit et effectif avec la profession en vue d’assurer un climat social sain, de sauvegarder les emplois et de faire de la qualité des prestations une préoccupation quotidienne, particulièrement pour ce qui est des conditions d’hygiène et de la sécurité.

Il a en outre annoncé le démarrage, à  partir de jeudi prochain, d’un cycle de visites dans toutes les régions touristiques qui seront des occasions pour la mise en route de mesures concrètes et immédiatement opérationnelles en vue d’assurer le meilleur déroulement de la saison (communiqué ministère du Tourisme).



ARTICLES ASSOCIÉS

Baisse drastique des arrivées touristiques au 20 mars

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Au cours de la période allant du 1er janvier au 20 mars 2013, le tourisme en Tunisie a accusé une baisse de 1,8 % au niveau des entrées touristiques par rapport à  la même période de 2012, passant de 781 000 touristes en 2012, à  767 000 touristes en 2013. Pour la même période, le secteur a généré des recettes de l’ordre de 413 millions de dinars, soit l’équivalent de 199 millions d’euros.



ARTICLES ASSOCIÉS

L’hôtel Belle Vue récompensé par les Autrichiens

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’hôtel Belle Vue Park exploité par la société RIU a reçu le «Gulet Hotelo Award 2013» décerné par le tour-opérateur autrichien Gulet Touristik (groupe TUI). Le voyagiste a classé l’hôtel tunisien dans le classement des 100 meilleurs hôtels au monde à  la lumière des retours exprimés par les clients ayant séjourné dans l’établissement. Le RIU Belle Vue Park, situé à  Sousse, a une capacité de 688 lits en catégorie 4 étoiles.



ARTICLES ASSOCIÉS

Karem Mansour: iIl va remplacer Gamra à  la CTN

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le ministère du Transport a nommé aujourd’hui Karem Mansour en qualité de PDG de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) en remplacement de Jamel Gamra, promu ministre du Tourisme.

Karem Mansour occupait jusqu’à  sa récente nomination le poste de directeur général de la Planification et des Etudes au ministère du Transport.

Né en 1961 à  Tunis, le nouveau PDG de la CTN est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en techniques maritimes (Ecole de la marine marchande de Sousse, promotion 1984), d’une licence en Sciences appliquées en construction navale (Université de Louvain en Belgique, promotion 1986), ainsi que d’un diplôme en enseignement et formation maritime (Université maritime internationale de Malmö, en Suède, 1998).

Il a occupé au cours de sa carrière plusieurs postes de responsabilité à  l’Office de la marine marchande et des ports (directeur de la Flotte et de la navigation maritime, directeur des Gens de la Mer), ainsi que celui de directeur général de l’Institut méditerranéen de formation aux métiers maritimes.



ARTICLES ASSOCIÉS

Jazz à  Carthage : Let the music play

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le rendez-vous annuel des Jazzophiles se tiendra cette année du 4 au 14 avril 2013 à  l’hôtel Carthage Thalasso à  Gammarth. Et pour sa huitième édition, le festival Jazz à  Carthage promet de marquer les esprits et a l’ambition de convaincre encore, malgré un contexte difficile, qui a fait de l’organisation de cette édition un challenge. Continuer malgré tout, offrir au public un programme de qualité, et surtout, maintenir des prestations techniques, logistiques et d’accueil de haut niveau.Une huitième édition sous le signe de l’éclectisme, avec un programme qui s’ouvre aux styles musicaux les plus divers, nous révélant un peu plus les mille visages du Jazz.

De Wolfgang Muthspiel à  Electro Deluxe, en passant par Imany, trois lectures d’un Jazz polymorphe ; de la terre des origines au nouveau monde qui le révèlera, en passant par le vieux continent qui l’adoptera, un Jazz multiple et unique à  la fois ; un jazz qui peut s’ouvrir et qui s’ouvre aux autres cultures et qui se mélange aux autres genres, dans un perpétuel renouvellement, se réinventant chaque jour sous des cieux différents, jusqu’aux plaines irlandaises dont Sinead O’Connor nous révèle les secrets. Et pourquoi ne pas braver les frontières et les clivages musicaux, en osant une échappée vers des rythmes métissés qui ont toute leur place sur les scènes Jazz, comme la salsa urbaine de « Salsa ilegal ».

La Tunisie a la tradition du Jazz aujourd’hui bien ancrée, célébrée par le Jazz (Night in Tunisia) et le célébrant depuis longtemps, est présente par des créations aussi diverses qu’originales, avec des talents comme Yacine Boularès & sons Afro Groove Trio, Mohamed Ali Kammoun et son Oriental Jazz Quintet, mais encore Yasmine Azaiez en trio aux « Aczents » jazz, Wajdi Chérif avec un piano solo aux accents new-yorkais lui, et le Sound Painting Project, offrant ainsi une fresque vivante et vibrante d’un Jazz tunisien à  découvrir. Une scène Jazz, en effervescence, plus créative que jamais, et qui s’impose de jour en jour, qu’on tenait à  saluer et à  mettre en avant.

China Moses avec le Raphael Lemonnier Crazy blues Quartet, explorera quant à  elle l’alter ego du Jazz, le Blues. « Fille de », elle a su se faire un Prénom, tout en étant la digne héritière de sa mère Dee Dee Bridgewater, elle nous invitera à  entrer dans un univers musical, son univers, fait de Blues et de rêve. L’éternel féminin Jazz sera également à  l’honneur, avec Jeri Brown, au répertoire classique intemporel, et à  la voix puissante et déroutante qui ressuscite comme par magie les grandes divas du Jazz. La même magie qui ne manquera pas d’opérer avec le crooner Peter Cincotti, qui lors de son dernier passage a créé l’événement et a laissé un public conquis, sur sa faim.

Une faim qu’on essaiera d’assouvir en nous régalant de rythmes, d’harmonies et de vibrations, durant ces quelques jours de notre voyage annuel au pays du Jazz.



ARTICLES ASSOCIÉS

Nouvelair veut sa part du gâteau sur l’axe Tunis-Paris

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Un nouvel acteur se lance dans la bataille du transport aérien entre la Tunisie et la France. La compagnie privée Nouvelair, traditionnellement positionnée sur le trafic charter, vient d’annoncer le lancement de trois nouvelles lignes régulières sur Paris à  compter du 2 avril 2013. «Ces vols seront opérationnels tous les mardis, les jeudis et les dimanches au départ des aéroports Tunis-Carthage Terminal 2 pour Tunis, aéroport Habib-Bourguiba pour Monastir et l’aéroport Djerba-Zarzis pour Djerba» a annoncé la compagnie dans un communiqué. A travers cette annonce, Nouvelair affiche clairement sa volonté de s’accaparer une part de marché sur la très convoitée ligne régulière Tunis-Paris pourtant déjà  exploitée par Tunisair et Syphax Airlines côté tunisien et par Air France, Transavia, Aigle Azur et Air Méditerranée côté pavillon français.

De toute évidence, cette concurrence ne semble pas avoir refroidi les ardeurs de Nouvelair qui mise sur une politique tarifaire attractive. «Les nouvelles lignes viennent renforcer nos vols, désormais accessibles pour le Tunisiens à  des prix compétitifs» confirme Chokri Zarrad, directeur général adjoint de la compagnie, qui laisse entrevoir par ailleurs le développement de nouvelles dessertes. «Notre offre sera très prochainement consolidée par le lancement d’autres lignes régulières desservant des destinations phares en Europe» a-t-il également confirmé.

Nouvelair avait déjà  à  maintes reprises par le passé opéré sur des lignes régulières mais sans jamais perdurer. Il semblerait que la chute du trafic charter suite à  la crise que traverse le secteur touristique a poussé la compagnie à  modifier une partie de sa politique commerciale.

Dotée d’une flotte de 11 appareils (9 Airbus 320 d’une capacité de 177 sièges et 2 Airbus 321 d’une capacité de 215 sièges), la compagnie revendique le transport de 25 millions de touristes sur la Tunisie depuis sa création en 1989 par feu Aziz Miled.

 D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Vrais et faux poissons d’avril touristiques

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le nouveau ministre du Tourisme, Jamel Gamra, a choisi la date du 1er avril pour annoncer sa démission ; authentique et cela ne s’invente pas ! Dans un communiqué émanant de son service de presse, il est stipulé que «Jamel Gamra a présenté sa démission de la présidence de l’UTICA régionale de Sousse» et ce samedi dernier (30 mars) «pour se consacrer entièrement à  sa fonction gouvernementale à  la tête du ministère du Tourisme» souligne encore le communiqué pour plus de précisions. Une cérémonie (en présence de Mme Bouchamaoui, la très influente patronne des patrons) a même été organisée à  l’occasion par les sections régionales de l’UTICA et de la FTH de Sousse, la première pour saluer le départ de l’un des siens et la seconde pour saluer l’arrivée de celui qui devient désormais l’un des principaux interlocuteurs du patronat hôtelier.

Mais le 1er avril a également donné lieu à  un autre poisson plutôt pâteux. Notre confrère français Tourmag a annoncé dans sa livraison matinale que Raouf Ben Slimane avait été contacté par le chef du gouvernement, Ali Laarayedh, pour prendre les rennes du ministère du Tourisme tunisien. Pour ceux qui ne connaissent pas Raouf Ben Slimane, il s’agit d’un tour-opérateur tunisien basé à  Paris qui n’a pas toujours sa langue dans sa poche. Pour monter en épingle cette petite blague, son commanditaire s’est certainement inspiré de la rumeur insistante d’il y a quelques mois qui avait fait de René Trabelsi (un autre T.O tunisien basé à  Paris), un potentiel candidat au poste de ministre du Tourisme avant le dernier remaniement ministériel. Mais la petite plaisanterie de Tourmag n’a pas fait rire grand-monde dans les milieux touristiques tunisiens et le buzz souhaité s’est finalement transformé en pétard mouillé.

D’ailleurs, Tourmag n’est pas le seul média touristique à  avoir pondu son poisson d’avril. PagTour, média belge spécialisé dans le secteur, a annoncé dans sa livraison du 1er avril que la ministre française de l’Artisanat et du Tourisme, Sylvia Pinel, avait été débarquée du gouvernement pour être remplacée par… Jacques Maillot, le fondateur de Nouvelles Frontières en 1967 et retiré des affaires touristiques depuis 2001. «Ah si ça pouvait être vrai… Que le tourisme soit enfin une vraie priorité confiée à  une personnalité qualifiée. Jacques Maillot ou un autre… Cette réalité n’aura pu exister qu’au travers de cette facétie de 1er avril» conclut PagTour…

 H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

Escale inaugurale du MSC Preziosa à  la Goulette

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le port de croisière de la Goulette a accueilli le 27 mars 2013 pour la première fois le MSC Preziosa, quatrième paquebot de la classe Fantasia, la plus moderne de la compagnie MSC. Le MSC Preziosa, 12e paquebot de la compagnie, est aussi «â€‰le plus gros jamais commandé par un armateur européen ». Le super paquebot -dont Sophia Loren est la marraine- peut ainsi transporter jusqu’à  4.345 passagers, soit 5.735 personnes avec l’équipage (1.390 personnes).

Comme le veut la tradition, une rencontre a été organisée à  bord afin de souhaiter la bienvenue au navire, son équipage et ses passagers. Jalel Gamra, ministre du Tourisme, Habib Ammar, directeur général de l’Office du Tourisme, Mustapha Jabeur, Président directeur général du terminal de croisière de la Goulette, Sahbène Ben Fadhel, directeur du port de la Goulette, Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, l’ambassadeur de Malte ainsi que d’autres représentants de l’Office de la marine marchande et des ports, du tourisme et de la communauté maritime ont ainsi été reçus par le commandant de MSC Preziosa, Bossi Giuliano, avec une incontournable cérémonie de remise de cadeaux.

La délégation a, ensuite, pu visiter le paquebot, flambant neuf, construit à  Saint-Nazaire et mis à  flot le 14 mars 2013 (il a nécessité 3,2 millions d’heures de travail). Le MSC Preziosa est long de 333 mètres, large de 38, haut de 59 (+ 9 m de tirant d’eau), et son poids avoisine les 140.000 tonnes.

Le paquebot, à  la décoration soignée, fait la part belle aux loisirs et au bien-être avec, entre autres, son simulateur de F1, son casino, son Spa de 1700 m², son toboggan aquatique de 120 m de long et ses quatre piscines, dont une privative. A l’instar des autres unités de la famille « MSC Fantasia », le « MSC Preziosa » propose une offre à  part très haut de gamme avec cabines (69 suites) et services (conciergerie, bar, restaurant…), le « MSC Yacht Club », pensé comme « un navire dans le navire ».



ARTICLES ASSOCIÉS

Tunisie : pas de guerre de rallyes… pas de rallye du tout

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Il y a encore quelques semaines, la Tunisie s’apprêtait à  recevoir au mois de mai deux grands rallyes autos-motos d’envergure internationale. Tout d’abord le «Tunisie Express», organisé par le Français Cyril Neveu, ancien du rallye de Tunisie et plusieurs fois vainqueur du Paris-Dakar à  moto. Avec le soutien du National automobile club de Tunisie (le NACT), il avait promis un nouveau concept de course en organisant du 5 au 10 mai 2013 une grande compétition autour de Douz. Plus de nouvelles depuis.

Le choix par Cyril Neveu du mois de mai n’était pas anodin : il voulait tout simplement faire de l’ombre à  un autre de ses compatriotes, Stéphane Clair, qui possède, lui, les droits officiels du rallye de Tunisie à  travers la société NPO et qui comptait, de son côté, organiser la course du 19 au 25 mai avec la bénédiction et le soutien de Tarek Dhiab, le ministre des Sports. La tenue de ces deux compétitions simultanément était aussi le prélude à  une guerre de rallyes entre organisateurs français sur le sol tunisien, chacun revendiquant la meilleure compétition et le meilleur programme aux coureurs.

Coup de théâtre aujourd’hui. Stéphane Clair a rendu public un communiqué dans lequel il annonce l’annulation du rallye de Tunisie pour la 2e année consécutive. « La crise économique, les alertes formulées par les différentes chancelleries à  l’attention de leurs ressortissants et la médiatisation internationale, souvent outrancière des mouvements sociaux en Tunisie, ont freiné l’engouement des Européens vers la destination Tunisie» a déclaré NPO. Mais comme le ridicule ne tue pas, NPO ajoute que «les participants inscrits ont majoritairement décidé de reporter leurs inscriptions vers le rallye du Maroc». Et pour ne pas froisser totalement les sportifs tunisiens qui avaient eu droit à  une participation gratuite à  leur propre rallye, Stéphane Clair leur signifie que cette gratuité sera valable finalement pour le rallye du Maroc !

Mais les prétextes avancés pour justifier l’annulation ne sont finalement que de la poudre aux yeux. Cette guerre des rallyes, ce sont certaines parties tunisiennes qui l’ont voulue et qui vont devoir en assumer les conséquences. En attendant, la Tunisie – qui tirait de nombreux avantages médiatiques et touristiques de cette course- reste aujourd’hui sur le bord de la route à  regarder la caravane du rallye passer chez ses voisins.

H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

Elles cherchent à  vendre Tunis, Sidi Bou Saïd et Amilcar ainsi que le Habib

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Après plusieurs années de bons et loyaux services dans le transport aérien et maritime tunisien, les compagnies Tunisair et CTN ont décidé de mettre en vente une partie de leur flotte devenue aujourd’hui obsolète.

Du côté du transporteur aérien public tout d’abord, ses trois plus gros porteurs, atteints par la limite d’âge, en l’occurrence les Airbus A.300-600 (263 sièges), acquis d’occasion auprès de la compagnie Emirates à  la fin des années 90 et baptisés respectivement Tunis, Sidi Bou Saïd et Amilcar, vont être retirés de l’exploitation et attendent un potentiel repreneur. De même, Tunisair a également décidé de se séparer de sa flotte de quatre Boeing 737-500 acquis neufs entre les années 1992 et 1995. Avec des cabines configurées en classe unique (126 sièges), ces appareils, baptisés Sfax, Hammamet, Monastir et Mahdia, ont servi essentiellement au transport touristique de et vers la Tunisie durant près de deux décennies.

Par ailleurs, la compagnie a mis en vente un ATR 42 (40 sièges) baptisé Alyssa et entré en exploitation en 1992 pour le compte de Tuninter. Tunisair devait en hériter pour ensuite le placer au sein de la flotte de Mauritania Airways (au sein de laquelle elle était actionnaire à  hauteur de 51%). Suite à  la faillite de cette dernière, l’avion était immobilisé à  Tunis-Carthage depuis 3 ans.

La liquidation de ces avions s’inscrit dans le cadre du renouvellement de la flotte du transporteur national qui, en parallèle, a déjà  reçu 4 nouveaux Airbus dont un tout récemment (lire). Cependant, Tunisair a été acculée à  retirer de l’exploitation plus tôt que prévu un autre de ses Airbus A.320. Acquis en 1990 et baptisé Farhat Hached, celui-ci a subi, le 6 février dernier à  l’atterrissage d’un vol en provenance de Casablanca, une sortie de piste suffisamment grave pour qu’il ne soit plus en mesure de revoler.

De son côté, la Compagnie tunisienne de navigation tente désespérément de trouver un repreneur à  son car-ferry Habib. Immobilisé depuis juin 2011 en cale sèche au port de Menzel Bourguiba pour une visite spéciale, l’ancien fleuron de la CTN n’a de neuf que ses 4 moteurs de 6000 chevaux installés en 2000. Le bateau, lui, avait été livré le 19 mai 1978 pour entamer d’infinies traversées sur ses lignes régulières Tunis-Marseille et Tunis-Gênes pendant près de 30 ans pour le transport de centaines de milliers de Tunisiens résidents à  l’étranger chaque année. D’une longueur de 143 mètres, le Habib est capable de transporter 400 voitures ainsi que 1450 passagers répartis en cabines de 4 lits (au nombre de 114), de cabines VIP (4), de cabines 2 lits (2), de couchettes (658) et de chaises Pullman (269). A bord du Habib, la traversée entre les deux rives de la Méditerranée s’effectuait en 22h00 à  une vitesse de 20 nœuds.

 D.T



ARTICLES ASSOCIÉS

Adieu Si Jalel Bouricha

bouricha-jalel
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Jalel Bouricha n’est plus. Le patron notamment de la chaîne des hôtels Yadis, de l’agence Splendid Tour (Traveltodo) et président de la fédération régionale de l’hôtellerie de Djerba-Zarzis, est décédé hier soir à Tunis des suites d’un malaise cardiaque.

Avec sa disparition, c’est une page de l’hôtellerie tunisienne qui se tourne et notamment du tourisme djerbien. Le défunt était en effet un fervent défenseur du tourisme insulaire en particulier et du tourisme tunisien en général.

A Si Abdelhamid son père, à  son épouse, à  ses enfants et à  sa grande famille, nous présentons nos plus sincères condoléances en priant le Tout-Puissant de l’accorder dans son Infinie miséricorde.



ARTICLES ASSOCIÉS

Abdelhak Ben Laater raccroche après 38 ans

laater-ben-abdelhak
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Abdelhak Ben Laater vient de faire valoir son droit à  la retraite. A Berlin le 8 mars dernier, des représentants du groupe allemand TUI, propriétaire de l’agence Tunisie Voyages, lui ont organisé une fête d’adieu en présence de ses amis et partenaires tunisiens.

C’était l’une des figures incontournables de l’agence Tunisie Voyages. De cet homme affable à la nature discrète, on ne savait pas grand-chose, hormis ses fonctions au sein de l’agence pour laquelle il travaillait. Abdelhak Ben Laater est né en 1953 au Maroc de père marocain et de mère tunisienne. Après un BTS Tourisme (spécialité techniques de ventes de promotion) à Tanger (promotion 1977), il travaille brièvement au Club Med au Maroc puis dans une agence de voyages locale en tant que forfaitiste et accompagnant de groupes.

C’est en 1979 que pour des raisons familiales il s’installe en Tunisie. Il intègre alors l’agence Rapides Voyages « Mohamed Bennani, son directeur technique, m’a initié aux bonnes choses et aux bonnes manières » se rappelle-t-il, non sans une certaine émotion. « Nous travaillions tous segments confondus et sans départements spécialisés. A l’époque, il y avait beaucoup de Français et l’hôtel Les Pyramides à Nabeul était un fleuron de notre tourisme ».

En 1981, il est approché par Fehri Mansouri pour intégrer l’ATT (l’agence Tourisme Transit de Feu Farhat Sassi) pour épauler son directeur Brahim Maâmouri. Il y restera jusqu’en 1985, année où un certain Tahar Saïhi, à  l’époque cadre à l’ONTT, l’informe que Adel Boussarsar cherchait un homme de terrain pour l’exploitation de sa nouvelle agence Tunisie Voyages en partenariat avec la TUI. Il y restera jusqu’à sa retraite en 2013.

28 ans dans la même agence

Chez Tunisie Voyages, en tant que responsable technique et commercial, il assistera Adel Boussarsar face aux multiples défis auxquels ils feront face 28 années durant. « Nous avons bâti Tunisie Voyages sur des bases solides, avec de vraies valeurs de respect et de professionnalisme pour en faire une institution ». Et même dans les moments difficiles, Abdelhak Ben Laater souligne avoir toujours « cherché l’équilibre entre les T.O et les hôtels sans jamais défavoriser l’une ou l’autre des parties ». De son patron, Adel Boussarsar, il déclare : « ce qui est bien, c’est qu’il délègue les responsabilités et vous accorde la pleine confiance même pour les contrats et les tarifs. C’est un fardeau, il faut être à  la hauteur de cette confiance ».

En 28 ans de boîte, il aura également traversé bien des crises et nombre d’épreuves. « En 2001, se souvient-il, nous avions de bonnes prévisions en groupes spéciaux, mais tout a été annulé après le 11 septembre, provoquant un manque à gagner de 4 MD ». Mais ce qui l’a certainement le plus marqué, c’est aussi et avant tout « l’affaire de la Ghriba », sous-entendu l’attentat de Djerba en 2002. « C’était notre bus, notre guide, nos clients qui sont décédés » se souvient-il en soupirant. Des mauvais souvenirs, il y en a eu d’autres. Certes moins graves humainement mais douloureux sur le plan professionnel. « En 1996, nous étions sur le dossier Senior Reisen (16.000 clients autrichiens). Alors que nous avions préparé tous les détails, nous avons été trahis par notre interlocuteur qui a changé d’agence et basculé vers Ulysse Tour qui avait proposé un tarif 50% moins cher que le nôtre ! ».

Heureusement aussi qu’en 28 ans chez Tunisie Voyages, Abdelhak Ben Laater conserve de bons souvenirs. Et quand il en parle, son visage s’illumine. « Le meilleur souvenir professionnel que je garde est celui de l’organisation du congrès de la DRV (association des T.O et agences de voyages allemandes) qui s’est tenu en Tunisie en 1986. Nous l’avions co-organisé avec nos collègues de l’agence TTS, ce qui dénotait d’une grande solidarité entre nous ». Il y eut encore d’autres bons souvenirs telle que l’opération Oriflamme (congrès de cosmétique russe) avec 2000 personnes en 2003 qui s’était déroulé à Diar El Médina à Yasmine Hammamet alors que son infrastructure n’était pas totalement prête et que la météo avait été très défavorable.

L’avenir après le passé

Après le passage de Tunisie Voyages dans le giron du groupe TUI et le départ de son fondateur Adel Boussarsar, mais aussi de son directeur général, Mohamed Ali Chograni, Abdelhak Ben Laater était l’un des derniers pionniers de l’agence encore en poste. Non sans nostalgie, il se souvient d’une époque où « l’agence de voyages était un passage incontournable pour les T.O. Maintenant, tout est verticalisé et le rôle de l’agence de voyages réceptive est limité » déplore-t-il. « Avant, le choix de l’hôtel se faisait en consultation avec l’agence réceptive » s’indigne Ben Laater.

Et quand on lui demande comment il voit son avenir, il répond : « à  60 ans, je respire le tourisme, et le consulting est une manière de rester dans le secteur, mais pas avec n’importe qui. Ce que j’ai comme expérience, je voudrais, si je le peux, le mettre en valeur dans le réceptif ».

Hédi HAMDI



ARTICLES ASSOCIÉS

Ruée tunisienne à  Moscou pour compenser le manque de Français

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Tunisie participe depuis hier au salon mondial du tourisme MITT qui tient actuellement sa 20ème édition à  Moscou (19-22 mars 2013). Une manifestation qui réunit plus de 1200 exposants venus de 145 pays avec la présence de 80.000 visiteurs professionnels internationaux. Un nombre très important de professionnels tunisiens de l’hôtellerie (environ 200 personnes) ont fait le déplacement dans la capitale russe, confirmant ainsi le repli vers ce marché pour compenser le déficit enregistré par le marché français qui ne retrouve toujours pas ses marques vers la Tunisie. Le salon a également constitué la première occasion pour le nouveau ministre du Tourisme, Jamel Gamra, d’effectuer son premier déplacement officiel à  l’étranger. Il est accompagné du directeur général de l’ONTT, Habib Ammar, et du président de la Fédération tunisienne des agences de voyages, Mohamed Ali Toumi.

Le marché russe des voyages ne cesse au cours des dernières années de revêtir une grande importance pour le tourisme tunisien au regard du potentiel émetteur de ce marché qui a enregistré en 2012 plus de 16 millions de départs en vacances des touristes russes.

En 2012, les touristes russes ayant choisi la Tunisie avait été de 250.000 contre 151.000 en 2011, soit une progression de 65%. Des réalisations qui ont même dépassé les scores de 2010, l’année de référence pour le secteur touristique.

Le ministre a inauguré le stand tunisien décoré aux couleurs tunisiennes et a tenu plusieurs séances de travail avec les principaux voyagistes russes opérant sur la destination Tunisie. Ces entretiens ont dégagé des indicateurs positifs sur la Tunisie notamment pour 2013.

Jamel Gamra a par ailleurs tenu une conférence de presse avec les journalistes russes au cours de laquelle il a été porteur d’un message rassurant sur la situation qui prévaut en Tunisie, particulièrement sur l’amélioration des conditions sécuritaires et sur le parcours déjà  réalisé au niveau de la transition démocratique. Il a en outre donné un aperçu sur les perspectives de développement du tourisme tunisien.

Il convient de noter qu’au cours de ce salon le stand de la Tunisie a été retenu comme étant le meilleur stand du salon.



ARTICLES ASSOCIÉS

A Miami, la croisière tunisienne souffle le chaud et le froid

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La Tunisie a participé à  Cruise Shipping Miami, salon international de la Croisière du 11 au 14 mars 2013 au Miami Beach Convention Center (Etats-Unis). L’Office du Tourisme, l’Office de la Marine Marchande et des Ports et le Terminal de Croisière (Goulette Shipping Cruise) ont réservé pour la première fois un espace d’environ 27 m².

Le stand a été baptisé « Tunisia Cruise Destination » et a permis aux différents acteurs et professionnels tunisiens du secteur de la croisière (autorités portuaires et touristiques, terminal de croisière, agences de voyages, agents maritimes) de rencontrer leurs homologues ainsi que leurs clients actuels et potentiels afin de promouvoir la Tunisie en tant que destination de croisière et d’attirer plus de croisiéristes. C’était également une occasion pour obtenir un feed–back de la part des compagnies de croisière sur l’appréciation de leurs passagers de l’escale La Goulette et les éventuelles améliorations à  faire pour la rendre meilleure.

Plusieurs réunions de travail ont eu lieu dans le stand avec différents responsables de différentes compagnies de croisières (MSC, Holland America Line, Norwegian Cruise Line, Aida Cruises, Saga Cruises, Royal Caribbean, Carnival Corp).

Les représentants tunisiens étaient à  l’écoute de leurs clients armateurs qui les ont unanimement félicités pour l’infrastructure unique du port de la Goulette. Ces derniers considèrent que le port de la Goulette est doté de plusieurs atouts (proximité des autres ports de la Méditerranée, touché hors UE, richesse et diversité de l’arrière pays, infrastructure portuaire dans les standards Internationaux, capacité d’accueil importante, tarifs saisonniers, …) qui font de l’escale La Goulette un MUST SEE en Méditerranée. Ils regrettent tous que l’image de la destination soit quelque peu fragilisée par les rebondissements politiques de la zone et du pays mais croient en un bel avenir de la croisière en Tunisie en phase de transition démocratique.

Ceux qui viennent et ceux qui refusent

Certains opérateurs (MSC, AIDA, HAL, NCL) ont confirmé leurs escales sur la Goulette pour les années 2013, 2014 et même 2015 pour NCL. D’autres, comme RCCL, ne comptent toujours pas réintégrer la Tunisie dans leurs programmes, compte-tenu de la perception négative de la destination Tunisie chez leurs passagers, expliquée, selon eux, par l’instabilité politique du pays et de la zone. Aida Cruises, le leader du marché allemand de croisière, a manifesté sa satisfaction de ses escales en Tunisie, et compte continuer à  accoster à  la Goulette et même à  augmenter son trafic pour les années à  venir. Norwegian Cruise Line, un armateur américain de renommée qui assure un trafic important dans la Méditerranée et qui n’a jamais fait escale à  la Goulette, a programmé 3 escales pour fin 2013, 9 en 2014 et 6 en 2015.Rappelons qu’en 2012, le port de croisière de la Goulette a totalisé 582 601 passagers à  bord de 227 navires et que pour 2013, il prévoit environ 600 000 passagers.



ARTICLES ASSOCIÉS

Ce que rapporte le mariage tourisme-artisanat

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Les exportations du secteur de l’artisanat s’élèvent annuellement à  plus de 385 millions de dinars dont 80% proviennent des achats des touristes qui visitent la Tunisie. C’est le chiffre annoncé à  l’occasion du salon de l’artisanat qui se déroule actuellement à  la Foire du Kram à  Tunis. Les professionnels du secteur ont saisi l’occasion de la visite du ministre du Tourisme à  ce salon pour lui soulever les problèmes de leur secteur, notamment ceux liés à  la promotion et à  la commercialisation de leur produit. Ils ont également pointé du doigt la réticence des operateurs du tourisme à  l’égard de leur activité et à  leur présence mitigée dans les grands salons mondiaux du tourisme.



ARTICLES ASSOCIÉS

Dans un mois, « Spa Expo »

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le thermalisme, la thalasso et l’hydrothérapie ont désormais leur salon en Tunisie : « Spa Expo » dont la première édition se tient du 24 au 27 avril 2013, au Parc des Expositions de Tunis au Kram, en marge du salon du tourisme «M.I.T». Il regroupera une cinquantaine d’exposants nationaux et internationaux. 15 000 visiteurs y sont attendus. Placé sous le thème « Innovation et qualité », Spa Expo est organisé par la société M.A.P (Marketing Advertising & Publishing).



ARTICLES ASSOCIÉS

Ministère du Tourisme : Fakhfakh s’en va satisfait, Gamra demande un répit

gamra-passation
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Depuis le 15 mars 2013, Jamel Gamra (cravate rouge sur la photo) a officiellement pris ses nouvelles fonctions en qualité de ministre du Tourisme. Comme le veut une certaine tradition, l’ancien et le nouveau ministres se sont longuement entretenus en tête à tête dans leur bureau.

Cette rencontre a été suivie d’une cérémonie protocolaire avec la présence des cadres du ministère et de l’ONTT ainsi qu’avec celle des présidents des fédérations professionnelles du Tourisme, la FTH et la FTAV.

Au-delà  des échanges d’amabilités, le ministre sortant, Elyès Fakhfakh, a dressé un bref bilan de son passage au Tourisme et s’est déclaré satisfait de son mandat, tout en reconnaissant que certains dossiers n’avaient pas pu aboutir faute de temps. A son remplaçant, Fakhfakh a défini les priorités : sauver la saison pour parer au plus urgent et mettre en place la stratégie 2016 pour le secteur. «Etant donné que les finances et le tourisme sont liés, j’aurais l’occasion de traiter les dossiers du tourisme à partir de la Kasbah», a-t-il encore ajouté, allusion faite à ses bureaux et ses fonctions de ministre des Finances.

Le nouveau ministre du Tourisme a, pour sa part, estimé que sa mission était «une mission éclair» mais s’est dit satisfait de l’existence de fondements et d’une stratégie claire pour le secteur du tourisme «à  l’image de l’ambition du peuple tunisien». Jamel Gamra a toutefois demandé un répit avant de pouvoir maîtriser les enjeux touristiques de l’heure. «Laissez-moi quelques jours pour que je comprenne (le secteur), peut-être que nous prendrons un peu de temps pour mettre en place un tableau de pilotage».

Il a par ailleurs tendu la main aux différents intervenants, la profession et l’administration du Tourisme, et déclaré que « dans 6, 7 ou 8 mois, nous pourrons établir un bilan des réalisations ».

D.T

Lire aussi:

Lettre ouverte au nouveau ministre du Tourisme de la Tunisie



ARTICLES ASSOCIÉS

Salon de l’artisanat 2013 : la foire aux métiers

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Du 15 au 24 mars 2013, et sous l’égide du ministère du Commerce et de l’Artisanat, l’Office national de l’artisanat (ONA), en partenariat avec la Fédération nationale de l’artisanat (FENA) organise la 30ème édition du Salon national de l’artisanat au Parc des Expositions du Kram.

Cet évènement, le plus couru et le plus attendu dans le secteur, se positionne comme le rendez-vous national incontournable de l’artisanat authentique et contemporain.Par sa vocation généraliste, ses 700 exposants (tous les espaces confondus), ses 18 mille m² d’expositions et ses 130 mille visiteurs, c’est la plus grande manifestation économique et culturelle spécialisée et la plate-forme idéale où les professionnels artisans, créateurs et jeunes talents peuvent exposer et promouvoir leurs activités. L’aménagement et la scénographie de ses différents espaces sont conçus par thème :

 Espace authenticité et qualité 
 Espace décoration d’intérieur et « ART DE VIVRE » 
 Espace patrimoine (expo bijouterie ancienne collection de l’ONA) 
 Espace emballage 
 Espace Fédération Nationale de L’Artisanat (FENA) 
 Espace Centre Technique de Création, d’innovation et d’Encadrement du Tapis 
 Espace institutions et associations intervenant dans le secteur 
 Espace commercial (expositions ventes) 
 Espace animation ( Ateliers de démonstrations d’artisans et d’animation pour enfants) 
 Espace des Amines et de l’expertise 

En marge du salon séminaires et tables rondes de réflexion entre acteurs du secteur.

AUTHENTICITE ET QUALITE

D’une session à  l’autre, cette manifestation se caractérise par l’offre la plus diversifiée de produits artisanaux pour la décoration, la mode maison, l’objet cadeau et les accessoires d’ornementation. Quelque 700 exposants de toutes les régions et spécialités sont attendus à  cet évènement .Ils proposeront à  la vente leurs nouvelles collections de créations et de produits authentiques : tissages, poterie , céramique, fibres végétales, textile artisanal, linge de maison, bijou, habit traditionnel, art de la table, maroquinerie, verre soufflé, cuivre, meuble traditionnel, bois ouvragé …
Le pavillon commercial, pôle d’attraction de tous les visiteurs, accueillera également un espace exclusif pour la vente de matières premières et équipements utilisés dans le secteur en plus des stands des jeunes promoteurs, que l’ONA réserve gratuitement aux entreprises débutantes. Une faveur accordée aux nouveaux investisseurs diplômés de l’enseignement supérieur pour positionner leurs produits sur le marché national et enrichir leurs expériences. Outre la dimension commerciale, le salon s’emploie à  faire connaître le patrimoine dans ses multiples formes.
Ainsi, à  chaque session, l’ONA met un ou plusieurs métiers à  l’honneur. Pour la présente un espace, placé sous le thème « Authenticité & Qualité », est dédié au savoir-faire dans les fibres végétales, le cuivre, l’argenterie et la maroquinerie. Une sélection d’ouvrages, soit 75 pièces, de haute facture, réalisés par des artisans émérites, sera présentée au public en hommage aux « maalems » Le pavillon-musée, étalé sur une superficie de 300 m², propose une expo sous le thème « BIJOUX DE LA FEMME RURALE ». Quelque 154 pièces de référence et de grande valeur historique provenant des collections de l’ONA sont présentées au public. Un témoignage d’un savoir-faire ancestral et de l’ingéniosité de nos maîtres- artisans; constituant une source d’inspiration pour les jeunes créateurs.

ESPACE « ART DE VIVRE »

On ne choisit pas par hasard le décor de nos intérieurs .C’est le reflet de nos goûts, de notre culture et de nos besoins. Quelle place donner à  l’artisanat dans la décoration d’intérieur et l’univers de la maison? Pour susciter l’engouement des visiteurs, grand public et prescription (architectes, designers, créateurs, décorateurs) l’espace « ART DE VIVRE » consacré à  la décoration propose des ambiances de décor mettant en avant des oeuvres authentiques et contemporaines réalisées par des artistes et artisans tunisiens. Les possibilités de contacts interprofessionnels offerts par cet espace pourraient déboucher sur des partenariats entre les acteurs. Objectif: redonner à  l’artisanat la place qui lui revient dans nos maisons nos hôtels et nos projets d’architecture.

 PARTENARIAT

Grâce à  une vision globale du rôle socio-économique du secteur, l’ONA se situe au carrefour des différents acteurs oeuvrant dans le domaine. Le salon affirme aujourd’hui sa volonté et sa capacité de fédérer les principaux acteurs publics et privés de l’artisanat. Ainsi, le ministère des Affaires de la Femme et de l’Enfance, la Fédération nationale de l’artisanat (FENA), Agence de la Formation Professionnelle, la Chambre Nationale des Femmes Chefs d’entreprises, des centres techniques et de recherche, les associations et les ONG actives dans le domaine prendront part à  l’évènement. Ces structures d’encadrement déploieront diverses expositions et proposeront leurs services aux professionnels ainsi qu’au grand public à  travers des journées portes ouvertes et tiendront des tables rondes.
Convaincu de l’importance du partenariat public privé (PPP) l’ONA, dans sa nouvelle politique d’encadrement du secteur, s’est lancé dans des opérations de parrainage et de promotion de projets de recherche et d’innovation pour le développement régional et qui mettent à  contribution des savoirs -faire et des matières premières locales.
Aussi, l’exposition qui sera présentée à  l’espace emballage sera le meilleur témoignage puisque le visiteur aura l’occasion de découvrir des prototypes de création d’emballage pour l’artisanat proposés par un groupe de jeunes talents de la région de Zaghouan.
Dans leur réalisation, les concepteurs des produits ont bénéficié de l’encadrement d’une entreprise privée de la région. Compte-tenu de l’originalité de leur ligne novatrice qui répond pleinement aux tendances du marché national et international, l’ONA leur offre cette opportunité exceptionnelle pour présenter leurs produits au grand public et aux professionnels. De son côté, le Centre Technique de Création, d’Innovation et d’Encadrement du Tapis et de Tissage présentera des prototypes de tapis et de tissages du sud et animera des ateliers de démonstration dans la spécialité.

ATELIERS D’ARTISANAT

 Pour être dans l’ère du temps et répondre aux attentes des visiteurs, un espace d’exposition et d’animation est consacré aux senteurs authentiques.
La distillation traditionnelle des plantes et des fleurs aromatiques et médicinales (une matière naturelle abondante dans plusieurs régions et forêts de Tunisie comme l’églantier à  Zaghouan, la fleur d’oranger et le jasmin au Cap-Bon, le thyn et le romarin… au Nord Ouest) a toujours fait partie du mode de vie de la majorité des tunisiens. Cette activité artisanale ancienne connaît aujourd’hui un regain d’intérêt et offre des opportunités exceptionnelles aux créateurs et aux jeunes designers. Revisité, ce patrimoine connaît une nouvelle tendance au plan national et international. L’engouement des professionnels suscite des espoirs et génère des talents.
De même et pour mieux faire connaître l’évolution de cette activité et son adaptation aux besoins du marché, des artisans tiendront des ateliers vivants dans la distillation traditionnelle avec des équipements normalisés. Une foule d’ustensiles, de produits et de nouvelles recettes traditionnelles sont à  découvrir.

Par ailleurs et pour la mise à  niveau de cette activité porteuse, l’ONA s’emploie à  apporter l’assistance nécessaire aux entreprises actives dans le domaine en vue de la modernisation de leurs méthodes et procédés de production. Cet effort d’encadrement doit contribuer à  l’amélioration de la qualité du produit conformément aux normes internationales exigées par les maisons de produits cosmétiques et laboratoires pharmaceutiques.
Par ailleurs et pour diffuser la culture de la qualité et instaurer une relation de confiance entre les clients et les exposants, l’ONA met à  la disposition des professionnels et des visiteurs, en cas de besoin, les services d’expertise des produits achetés sur place. A cet effet et pour la première fois, un stand sera réservé à  ces spécialistes de la qualité à  savoir les Amines, les Présidents de Chambres des Métiers et des experts.
Enfin et pour diversifier le contenu du salon, qui coïncide avec les vacances scolaires, une aire d’animation et des ateliers d’initiation aux métiers artisanaux sont prévus pour tous ceux qui veulent joindre l’utile à  l’agréable lors de leur visite. Proposés au quotidien à  titre gratuit ,ces ateliers ouverts, notamment, aux enfants portent sur plusieurs spécialités telles que la pyrogravure, le modelage de l’ambre, la peinture sur divers supports (haik,soie,céramique,verre,toile) et la fabrication d’emballage, de bougies et d’articles argentés. Cette initiation est dispensée par des formateurs professionnels dans le cadre d’une collaboration entre l’ONA, le centre de formation « ANISSA » et la société Tanit Artisanal.



ARTICLES ASSOCIÉS

Voyages : une taxe augmente de 1000% en Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

La taxe d’entrée en Tunisie pour les touristes en provenance de pays dits lointains (Australiens, Taïwanais…) et destinée à  remplacer le visa auxquels ils sont soumis, est passée de 10 dinars par semaine de séjour à  100 dinars et ce depuis le 1er mars 2013 sans annonce préalable. La Fédération tunisienne des agences de voyages a immédiatement saisi les autorités de tutelle (ministères du Tourisme, des Finances, de l’Intérieur, des Affaires étrangères ainsi que l’ONTT) pour dénoncer cette décision unilatérale prise sans concertation avec la profession. La FTAV estime que cette décision « vient en contradiction avec les objectifs communs de diversification et de ciblage des marchés lointains » et demande aux services concernés de « revoir cette décision dans les meilleurs délais possibles).

Lire aussi:

Ces taxes gouvernementales qui étranglent le tourisme tunisien



ARTICLES ASSOCIÉS

Air France rapproche Tunis de l’Afrique subsaharienne

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

A compter du 15 avril 2013, Air France desservira Abidjan en Côte d’Ivoire 10 fois par semaine en Boeing 777-300 et en Airbus A340 depuis son Hub de Paris Charles de Gaulle.

Cet accroissement de l’offre s’inscrit dans la stratégie de développement d’Air France vers l’Afrique. La compagnie renforce sa desserte de Libreville grâce à  un vol qui deviendra quotidien dès le 31 mars. Le même jour, elle augmente son offre de 18% vers le Nigéria, en proposant de se rendre à  Port Harcourt et Abuja en Boeing 777-200. La cabine La Première, disponible sur 9 destinations en Afrique (Abidjan, Johannesburg, Douala, Malabo, Libreville, Yaoundé, Luanda, Abuja et Port Harcourt), sera proposée sur l’ensemble de ces vols.

Par ailleurs, depuis le regroupement, en octobre dernier, des activités d’Air France à  Paris-Charles de Gaulle sur les terminaux 2E et 2F, le parcours de correspondance est raccourci et simplifié. Les vols en provenance ou à  destination de Tunis et les vols long-courriers vers l’Afrique sont ainsi opérés depuis le même terminal. Lors de leur correspondance, les passagers peuvent profiter de nouveaux services et d’espaces plus vastes, consacrés à  la restauration, au commerce, au divertissement et à  la détente.

Air France et KLM proposent 42 destinations vers l’Afrique subsaharienne et, avec leurs partenaires SkyTeam, plus de 1000 destinations dans le monde.

Exemples d’horaires au départ de Tunis, à  partir du 1er avril 2013 :

Vers/de Abidjan (tous les jours, à  partir du 15 avril) :
   â€¢ Départ de Tunis à  08h05, arrivée à  Abidjan à  18h00 le même jour
   â€¢ Retour d’Abidjan : départ à  22h20, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Abuja :
   â€¢ Départ de Tunis à  18h25, arrivée à  Abuja à  16h05 le lendemain
   â€¢ Retour d’Abuja : départ à  23h20, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Cotonou :
   â€¢ Départ de Tunis à  08h05, arrivée à  Cotonou à  19h10 le même jour
   â€¢ Retour de Cotonou : départ à  22h40, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Dakar :
   â€¢ Départ de Tunis à  10h15, arrivée à  Dakar à  19h40 le même jour
   â€¢ Retour de Dakar : départ à  22h50, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Johannesburg :
 â€¢ Départ de Tunis à  18h25, arrivée à  Johannesburg à  09h50 le lendemain
   â€¢ Retour de Johannesburg : départ à  19h15, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Libreville :
   â€¢ Départ de Tunis à  18h25, arrivée à  Libreville à  16h40 le lendemain
   â€¢ Retour de Libreville : départ à  22h15, arrivée à  Tunis à  14h15 le lendemain



ARTICLES ASSOCIÉS

Hafedh Kacem : il a endossé un nouveau costume

kacem-hafedh
Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Disparaître pour mieux revenir ? Après avoir quitté ses dernières fonctions chez Nouvelair à  Monastir, on le croyait parti sans laisser d’adresse. Mais c’était mal connaître l’attachement de Hafedh Kacem à son métier.

En plus de trente ans de carrière et après avoir fait le tour des principales compagnies aériennes tunisiennes, c’est à Berlin qu’il vient de poser ses valises. Et cette fois, ce n’est pas pour le pavillon national qu’il travaillera mais pour une entreprise égyptienne ! Concord Royal Travel, c’est le nom du groupe, connu dans les milieux touristiques au pays des pharaons pour être notamment l’agence de voyages réceptive du T.O italien Viaggi del Turchese aux côtés d’autres activités multiples.

Et c’est à  Hafedh Kacem qu’il vient de confier la mission de lancer Concord Holidays, une nouvelle agence de voyages qui démarre ses activités sur le marché allemand et qui devrait évoluer rapidement en tour-opérateur sous la même marque, avant de s’étendre vers la Russie puis, dans une troisième étape, probablement vers la France.

Directeur général pour l’Europe

Sur la principale avenue de la capitale allemande, la mythique Kurfürstendamm, Hafedh Kacem, en tant que nouveau directeur général pour l’Europe de Concord Holidays, a installé la première agence du futur réseau de ventes qui portera la même enseigne. La Tunisie fera partie de la production du T.O qui entend développer des produits hôteliers « family club », mais qui sera également apte à  proposer une offre de luxe via du low cost. « L’objectif sur la Tunisie sera de commercialiser les produits maisons d’hôtes, écologiques… pour sortir de la masse parce qu’il y a des touristes qui veulent découvrir la destination autrement ».

Hafedh Kacem n’en est pas à  sa première expérience à  l’étranger. Il a notamment eu l’occasion, entre 1998 et 2001, de travailler en tant que représentant de la compagnie Tuninter à  Palerme. Et de 2001 à  2003, il a également occupé le poste de directeur général de Karthago Airlines pour l’Europe avec siège à  Rome. Sa carrière, il l’entame en 1980 en intégrant la compagnie Tunisair après des études de médecine inachevées à  Toulouse.

Chef de centre Tuninter

Il travaille au sein de la compagnie publique jusqu’en 1992 à  l’escale. Il part ensuite chez Tuninter qui démarre alors ses activités. Il y exerce en tant que chef de Centre, puis sous-directeur d’Exploitation. Rentrant de Sicile en 2001, il intègre la compagnie privée Karthago Airlines.

Après une année et demi à  l’étranger, il rejoint le siège de Tunis en qualité de directeur commercial. La fusion de Karthago Airlines et de Nouvelair le font une nouvelle fois changer de poste puisqu’il devient directeur commercial chargé du régulier chez Nouvelair.

A la question de savoir comment du transport aérien il bascule aujourd’hui vers le tour-operating, Hafedh Kacem estime que cela se fait tout naturellement : « après 20 ans de contracting avec les T.O, on finit par devenir T.O ». Son expérience et ses relations, c’est donc désormais au service de Concord Holidays qu’il les met, avec des ambitions sur le long-terme. Pour preuve, à  la prochaine rentrée scolaire, il songe déjà  à  faire déménager à Berlin femme et enfants.

 H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

Voyage avec Yasmine Azaiez, une violoniste avec plus d’une corde à  son arc

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Elle est violoniste, compositrice et chanteuse. Grâce à  son talent et son ouverture d’esprit, Yasmine Azaiez, 24 ans, a su conquérir différents publics allant du classique (sa formation de base) au jazz et à  la pop-fusion en passant par la musique tzigane. A l’âge de quatre ans déjà , elle a commencé à  jouer du violon et à  huit ans, elle a été admise à  la prestigieuse école Yehudi Menuhin, en Grande-Bretagne, où elle a passé toute sa scolarité. Une enfance et une adolescence différentes dira-t-elle, qui lui ont permis d’intégrer le conservatoire du New England Conservatory à  Boston. Avec une solide formation classique, elle s’est produite en tant que soliste sur de nombreuses scènes de renommée comme le « Royal Albert Hall», le «Dorking Halls» ou encore «The Merchant Taylors Hall» à  Londres. Elle a raflé plusieurs prix, notamment le deuxième prix du prestigieux concours annuel «Jeune Musicien de l’Année» à  Sevenoaks en Grande-Bretagne et a été sélectionnée parmi les neufs finalistes mondiaux au concours des Jeunes Violonistes du Monde à  Sydney en 2010. Aujourd’hui, la jeune virtuose désire composer sa propre musique. Elle a par ailleurs composé la bande originale du film «Histoires Tunisiennes» réalisé par Nada Mezni Hafaiedh en 2012, où elle a joué le rôle de Shams aux côtés de Taoufik Ayeb et Chekra Rammeh.

Les dernières vacances que vous avez prises* ?
C’était au Portugal. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de vacances. Je suis restée quatre jours à  Lisbonne et pour moi, c’était des vacances de rêve. J’ai bien profité de mon voyage pour visiter la ville bien-sûr et assister au Cascais Music Festival.

Quelle est votre destination préférée et pourquoi ?
J’adore la Tunisie. Je suis ravie d’y retrouver ma famille, mes amis, la mer… et bien-sûr la bonne cuisine. C’est mon pays, mes racines. Donc, forcément, je ne peux qu’adorer. Mais j’ai bien aimé Pékin où j’ai été invitée par l’ambassadeur de Tunisie à  l’occasion de la fête de l’Indépendance en mars 2012. J’ai joué avec deux autres Tunisiens, Bassam Makni (pianiste) et Abdelkader Bel Hadj Yahia (percussionniste) au Centre culturel tunisien. J’ai bien aimé la Grèce aussi et tant d’autres pays. Je découvre encore et chaque pays est une expérience différente.

Votre meilleur souvenir de voyage ?
C’était en Australie, il y a deux ans. J’ai été sélectionnée parmi les neufs finalistes mondiaux au concours des Jeunes Violonistes du Monde, à  Sydney, où j’ai représenté le Monde arabe et l’Afrique. C’était vraiment magnifique de me retrouver à  l’Opéra de Sydney. Je ne peux même pas expliquer ce que j’ai pu ressentir à  ce moment-là . C’était vraiment magique. J’espère que j’y retournerai un jour pour jouer ma propre musique.

Et le pire souvenir ?
C’était à  Rome. Je ne comprends pas, à  chaque fois que je passe par Rome, je perds mes bagages, c’est incroyable. On dirait que quelqu’un pique tes affaires, les porte et trois jours après, il te les rend. Et pour dire la vérité, je n’ai pas beaucoup de chance. Je prends toujours le vol qui va partir avec du retard, je perds mes bagages… Récemment, je devais prendre l’avion et au comptoir d’enregistrement, l’agent m’a demandé le billet de retour que je n’avais pas bien-sûr. Il était six heures du matin et j’avais quinze minutes pour trouver une agence de voyage. J’ai dû courir comme une folle dans tout l’aéroport, c’était un vrai cauchemar.

En avion, vous êtes plutôt dormeuse, anxieuse, impatiente d’arriver ?
Sur les long-courriers, j’essaye de dormir un peu mais je ne dépasse jamais une heure de temps. En fait, il me faut un grand lit super confortable pour pouvoir dormir. Donc, généralement je regarde des films, j’écris un peu dans mon journal, j’écoute de la musique ; j’essaye de m’occuper pour passer le temps.

Vous voyagez léger ?
La plupart du temps, je ne ramène pas assez d’affaires. J’ai tendance à  oublier toujours quelque chose. Par contre, j’ai toujours beaucoup trop de chaussures et de vestes. Je peux avoir cinq paires de chaussures, un seul jean et bien-sûr pas assez de tee-shirts.

Quel objet dont vous ne vous séparez jamais trouve-t-on dans votre valise ?
 Du papier pour écrire ma musique. J’en ai toujours dans la valise et dans mon bagage à  main. J’ai toujours peur d’avoir de l’inspiration et me retrouver sans papier pour écrire.

 Y a t-il un objet qu’on ne trouve jamais dans votre valise ?
 Je dirais un vernis à  ongles et tout ce qui est en relation de près ou de loin avec les ongles. Je n’y pense pas du tout. J’oublie aussi d’autres choses comme le maquillage, les produits pour les cheveux.

Votre compagnon de voyage ? Livre, mp3, lecteur dvd, ordinateur portable ?
Quand je voyage, j’ai toujours un énorme sac avec moi. J’aime bien tout avoir à  portée, mon ordinateur portable, le chargeur, mon téléphone bien-sûr qui fait également office d’Ipod pour écouter la musique, du papier à  musique et mon violon évidemment.

Le must pour vous, un voyage en solo, en famille ou entre amis ?
J’aime bien voyager avec ma famille et mes amis mais je dirais que je préfère voyager seule. C’est tellement plus facile. Je ne suis pas obligée de chercher ni d’attendre qui que ce soit. Et c’est également l’occasion pour moi de me retrouver seule pour me consacrer à  ma musique et composer.

Pour vos déplacements professionnels, vous exigez la First, la Business ou vous contentez-vous de la classe économique?
Je suis modeste, je me contente de la classe économique. Mais peut-être qu’un jour, qui sait, je dirai, 1ère classe sinon je ne viens pas. Non, je plaisante. En fait, je ne suis pas quelqu’un de snob.

Votre look vestimentaire en voyage : jean et basket ou BCBG ?
Quand je prends l’avion, je n’ai pas un super look. J’ai toujours plein d’affaires sur moi. Je ne porte jamais de baskets mais des chaussures ou des bottes, un jean ou un pantalon baggy. Mais pendant le voyage et surtout sur scène, je porte toujours des chaussures à  talons. Comme je ne suis pas très grande, je me suis habituée à  en porter quotidiennement.

Combien de pays déjà  visités ?
Je ne sais pas. Mais je vais vous dire les pays que je n’ai pas visités : l’Inde, la Nouvelle Zélande, quelque pays en Afrique comme le Niger et le Congo, l’Amérique du sud, la Russie et tous les pays de l’Europe de l’Est.

Votre prochain voyage* ?
 Je retourne à  Boston pour reprendre mes études et finir mon Master au New England Conservatory. Je vais jouer à  New York puis en France, où je vais me produire notamment sur une scène parisienne avec le talentueux accordéoniste Cory Pesaturo qui a joué devant Bill Clinton à  la Maison Blanche alors qu’il n’avait que douze ans. C’est un musicien exceptionnel qui a eu plusieurs prix. Et je suis vraiment ravie de jouer souvent avec lui surtout aux Etats-Unis, à  New York, à  Boston et en Californie.

Une destination dont vous rêvez ?
Je rêve d’aller à  Moscou et en Amérique latine aussi. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ces deux voyages pourraient vraiment m’inspirer et beaucoup m’apporter sur le plan musical.

Propos recueillis par

 Nadia Arfaoui


*A la date de l’interview

 

 



ARTICLES ASSOCIÉS

Les nouvelles promesses de Travelport aux agences de voyages tunisiennes

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Dans le secteur des agences de voyages, l’événement est de taille car il marque l’entrée d’un nouvel acteur sur un marché détenu historiquement par une autre société du nom d’Amadeus Tunisie, filiale du groupe Tunisair.

«Nous sommes réunis ce soir pour célébrer la chute du dernier monopole de l’Etat et respirer enfin le vent de la libre-concurrence». Ainsi s’est exprimé Néjib Ghozzi (à  l’extrême droite sur la photo) pour annoncer, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée hier à Gammarth, l’introduction officielle en Tunisie de l’opérateur Travelport.

Dans l’industrie du voyage, Amadeus International et Travelport sont deux parmi les principaux GDS internationaux. Et dans le jargon de la profession, quand on parle des GDS (Global Distribution System), ce sont ces plates-formes technologiques destinées aux agences de voyages qui leur permettent d’avoir accès aux horaires et aux tarifs des principales compagnies aériennes de la planète, mais aussi à  tout un ensemble d’autres services liés au tourisme et aux loisirs (hôtels, croisières, location de voitures…) afin de les revendre au client final. Et dans le secteur du voyage, Travelport est à  Amadeus ce que Pepsi est à  Coca Cola dans le secteur des boissons.

Cohabitation entre GDS

«Comme des éléphants, nous avons porté ce nouveau-né en nous plus de 22 mois» a encore déclaré Néjib Ghozzi, sous-entendant les deux années de négociations et de procédures qui ont été nécessaires à  l’introduction de Travelport en Tunisie, avant d’ajouter que celui-ci «prendra le pas du frère aîné [allusion à  Amadeus, ndlr] et vivront ensemble dans le respect mutuel entourés de votre bienveillance [celle des agences de voyages, ndlr]». En vieux routier du tourisme et des affaires, N. Ghozzi, ancien haut cadre à  l’ONTT et patron de l’agence de voyages Select Travel & Tours, sait que les agents de voyages vont devoir composer entre les deux GDS, mais se veut tout de suite rassurant quant à  la saine concurrence qui caractérisera les relations entre les deux parties.

Travelport Tunisie, qui est la nouvelle entité du GDS sur le marché (à  travers une société de droit tunisien dénommée SIR), promet aux professionnels locaux du voyage «le droit au choix, à  un outil de travail moderne de dernière génération, plus simple d’utilisation et à  des prix à  la portée» selon Nadaa Ghozzi, sa directrice générale. Une manière de rassurer notamment le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Mohamed Ali Toumi qui, de son côté, se félicite certes de l’arrivée d’un nouvel acteur dans le domaine en Tunisie, «du moment qu’il apporte une plus-value aux agences de voyages et leur permet de consolider leurs activités et leurs chiffres d’affaires», mais qui ne manque pas de rappeler que «les agences de voyages passent par une crise importante marquée par la montée en puissance de la réservation en ligne et par la conjoncture interne à  la Tunisie qui ne joue pas en faveur de la croissance souhaitée».

Ce que la machine Travelport propose

«Travelport arrive avec des prix compétitifs particulièrement intéressants pour les agences de voyages souvent en situation de précarité» insiste Nadaa Ghozzi qui déplore que «jusqu’à  maintenant, le GDS constitue en Tunisie un centre de coût et non une aide au développement». Il est à  noter également que le GDS disposera d’une offre destinée au client via un service web dédié.Opérationnel à  compter du 14 mars 2013, Travelport Tunisie compte déjà  dans ses rangs une équipe de 6 personnes pour assurer le démarrage de ses activités et sera en mesure de fournir au marché tunisien sa base de données composée de 4,3 milliards de tarifs, la programmation aérienne de 450 compagnies, 84.500 offres d’hébergement hôtelier et para-hôtelier, 26 marques de location de voitures, 400 croisiéristes et tour-opérateurs, ou encore 13 compagnies de transport ferroviaire importantes. Pour confirmer son assise, Travelport apporte comme preuve les 46 millions de recherches de billets d’avion et les 19 millions de transactions hôtelières et de location de voitures qu’elle effectue quotidiennement !

Rabih Saab, président pour la région Moyen-Orient et Afrique du GDS, présent à  Tunis à  l’occasion du lancement de Travelport Tunisie, voit dans l’arrivée de son entreprise sur le marché tunisien une contribution au développement touristique dans le pays. «Ce nouveau lancement s’inscrit dans la volonté affirmée de Travelport d’étendre ses opérations en Afrique et en Afrique du Nord en particulier. Entre 2010 et 2011, nous sommes passés d’une représentation dans 30 marchés en Afrique à  47 marchés». Autant donc dire que le GDS veut rattraper son retard sur cette zone (où il n’a jamais été leader) malgré les difficultés conjoncturelles inhérentes à  la Tunisie en particulier et les mutations profondes que traverse le secteur de la distribution en général. Ahmed Smaoui, figure de proue du tourisme et du transport en Tunisie au cours des dernières décennies, invité au lancement de Travelport, a préconisé la reconversion de la profession d’agent de voyages : «le secteur doit se retrouver une nouvelle jeunesse dans la distribution, et cette nouvelle jeunesse passe par la maîtrise d’un outil technologique performant et puissant». Ce qu’en définitive les GDS proposent aujourd’hui à  leurs partenaires.

 H.H



ARTICLES ASSOCIÉS

Après l’ITB, la saison touristique 2013 se dessine avec plus de précisions… sauf nouvelle déstabilisation sécuritaire

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

L’ITB Berlin a refermé ses portes hier. Le plus grand salon touristique au monde a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses avec une affluence de participants et de visiteurs venus des quatre coins de la planète (10.086 exposants en provenance de 188 pays avec une surface d’exposition de 160.000 m²). Une aubaine pour le tourisme tunisien qui ne manque pas de prendre part à  l’événement comme à  chaque édition. Cette année, l’ONTT a une nouvelle fois édifié son stand habituel de 300 m² sur le même emplacement (photo). Durant les premières journées professionnelles (6 au 8 mars), on estime entre 130 et 150 le nombre de professionnels tunisiens venus spécialement rencontrer leurs partenaires et/ou faire des affaires. Et au cours des journées grand-public qui ont suivi (9 et 10 mars), la foule berlinoise a envahi les allées du salon, rafflant sur son passage les brochures et les guides touristiques exposés sur les différents stands, marquant des poses pour photographier ici un artisan, là  un danseur folklorique. Si le public allemand vient à  l’ITB pour rêver vacances et voyages, il est aussi en quête de bons plans, des tendances et des destinations en vogue. Et c’est souvent vers Internet ou vers son agence de voyages qu’il se tourne pour finaliser sa réservation. Et dans le cas d’espèces, pour une destination comme la Tunisie, il était fondamental de saisir l’occasion de l’ITB pour tranquilliser non seulement le consommateur lambda, mais aussi et surtout les tour-opérateurs locaux et les journalistes. «Trois mots d’ordre définissent cette année notre présence à  l’ITB : rassurer, rassurer et rassurer» s’exclame Mohamed Saïdi, représentant de l’ONTT pour l’Allemagne. Et de préciser : «rassurer le consommateur final, les médias ainsi que les T.O et leur réseau de ventes». L’ambiance était donc à  l’apaisement à  tout prix pour tenter de gommer cette nouvelle image de destination politiquement instable marquée par des soubresauts sécuritaires par intermittence. L’état des réservations des principaux tour-opérateurs est d’ailleurs implacable : les courbes statistiques démontrent clairement qu’à  chaque fois que la Tunisie est secouée par un événement, les réservations touristiques plongent. Ce fut le cas encore une fois en Allemagne au lendemain du 6 février, date de l’assassinat du militant politique Chokri Belaïd.

Ce que les T.O pensent de la Tunisie

Il est nécessaire de signaler que le marché allemand a pour particularité de publier ses brochures été au mois de novembre. Cette année, un ralentissement des ventes de séjours touristiques a touché toutes les destinations et pas spécialement la Tunisie. Les 3 tour-opérateurs qui dominent le marché tunisien, TUI, Thomas Cook et Rewe Touristik (et à  plus petite échelle FTI) ont tous perçu la tendance qui s’est ensuite inversée en janvier 2013. Sur le stand Tunisie à  l’ITB, Habib Ammar, directeur général de l’ONTT et Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), venus s’enquérir de la santé du marché, ont rencontré Ralf Schiller, N°1 de FTI, Sören Hartman, président de Rewe Touristik, Michaël Tenzer, le patron de Thomas Cook AG, ou encore l’équipe contracting de TUI, en plus de Jürgen Büchy, président de la DRV, la très influente fédération allemande des agences de voyages et des tour-opérateurs… Globalement, il ressort des prévisions des voyagistes que les réservations sur la Tunisie devraient reprendre à  partir de la deuxième quinzaine de mars. Tous ont fait part de leur engagement à  consolider leur position sur le marché tunisien en maintenant des capacités aériennes identiques à  celles de 2012, mais n’ont pas manqué à  l’occasion de souligner aux responsables tunisiens que ces perspectives restaient tributaires de la situation dans le pays. Pour l’heure, les prévisions portent sur 450.000 Allemands en Tunisie en 2013, soit 10% de plus qu’en 2012 (411.828), ce qui permettrait d’égaler les réalisations de 2010 qui demeurent aujourd’hui comme bases de référence. «Les Allemands demandent si nous-mêmes avons de la visibilité sur l’avenir, mais nous sommes incapables de leur répondre» reconnaît Mossaâb Battikh, directeur général de TUI Travel Hotel North Africa, qui gère plusieurs hôtels en Tunisie et en Egypte. «Malgré tout, la destination reste plus compétitive au niveau tarifs que la Turquie ou l’Egypte qui est affectée par ses crises à  répétition».

Campagnes de communication

L’ONTT Allemagne de son côté met les bouchées doubles pour présenter la Tunisie «comme on ne l’a jamais montrée : chaleureuse, sereine, hospitalière et pleine de ressources inexploitées». Cerise sur le gâteau de sa campagne de communication, la parution hier d’un supplément Tunisie dans le journal Bild Am Sonntag qui tire à  3 millions d’exemplaires et qui est lu par 5 à  11 millions de lecteurs. Ce supplément était intitulé «La Tunisie autrement», présentant des facettes différentes de la Tunisie, évitant les clichés balnéaires trop galvaudés. Et autant dire que l’investissement consenti a été à  la hauteur des espoirs placés dans le marché allemand cette année en Tunisie. Car avec la mauvaise santé du marché français, la crise qui perdure au départ de l’Espagne et le tourisme qui ne veut pas redémarrer en Italie, la destination est tenue de capitaliser sur les marchés qui lui permettront de sauver sa saison. Outre l’Allemagne, les bonnes nouvelles pour le tourisme tunisien proviennent également de la Belgique, de l’Angleterre et surtout de la Russie. Malgré tout, l’optimisme dans les rangs des professionnels n’est pas encore à  l’ordre du jour par crainte que de nouveaux débordements internes ne viennent faire échouer tous les efforts déployés. Tous croisent les doigts pour qu’au moins, l’on atteigne l’été sans soubresauts.

Hédi HAMDI
Reportage à  Berlin



ARTICLES ASSOCIÉS

Le marché touristique algérien sous la menace

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Un stand Tunisie de 48 m² sera édifié à  la 4ème édition du Salon du Tourisme, des Voyages et des Transports «SIAHA 2013» prévue du 4 au 7 avril 2013 au Centre des conventions (CCO) d’Oran.

L’ONTT Alger lance un appel aux hôteliers et agents de voyages tunisiens pour venir participer en force à  cette manifestation, d’autant que Tunisair opèrera entre Tunis et Oran des vols les 4 avril (arrivée sur place à  9h30) et le 8 avril pour le retour.

De son côté, Air Algérie a également prévu le 3 et le 8 avril des vols directs entre les deux villes (mais qui restent cependant tributaires du remplissage de l’avion). Bassem Ouertani, représentant de l’ONTT en Algérie, tient à  prévenir que «le marché algérien est ciblé par d’autres destinations concurrentes telles que la Turquie et le Maroc», d’où l’importance pour les opérateurs tunisiens d’être présents.

Pour la partie hébergement, Oran dispose de plusieurs hôtels allant du 5 au 2 étoiles pouvant recevoir les professionnels tunisiens.



ARTICLES ASSOCIÉS