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Sondage de la Fi2T : le secteur du tourisme a perdu 32% de ses effectifs

Sondage de la Fi2T : le secteur du tourisme a perdu 32% de ses effectifs

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Trésorerie négative pour la plupart des entreprises, licenciement des employés et procédures gouvernementales trop lentes et contraignantes, telles sont les principaux résultats du sondage de la Fi2T auprès de ses adhérents.

Dans le cadre d’une étude portant sur l’impact de la pandémie de Covid-19 sur le secteur touristique en Tunisie, le cabinet Quantylix a réalisé un sondage auprès des adhérents à la Fédération interprofessionnelle du tourisme tunisien (Fi2T) présenté aujourd’hui par son président, Houssem Ben Azouz (ci-dessus). L’étude a été menée via Internet entre le 22 et le 27 juin dernier. Le nombre de répondants est de 184. La marge d’erreur du sondage est de plus ou moins 3%. L’étude concerne tous les secteurs d’activité du tourisme hors hôtellerie.

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L’analyse de la situation avant la crise montre que 47% des répondants avaient déjà une trésorerie négative avant le confinement et seulement 7% avaient une trésorerie solide. Cette donne a compliqué davantage la situation des professionnels.

16% ont licencié leurs effectifs

Le confinement a eu un impact très négatif sur la plupart des entreprises. En effet, 94% d’entre elles ont arrêté complètement leurs activités et 16% ont licencié l’ensemble de leurs effectifs. En outre, les entreprises ont perdu 83% de leur chiffre d’affaires.

On peut constater aussi que 48% des adhérents à la Fi2T ont dû licencier une partie de leurs effectifs pendant ou après le confinement tandis que les entreprises en difficulté ont licencié en moyenne 71% de leurs effectifs. En fait, seulement une entreprise sur trois est parvenue à honorer ses engagements financiers à 100% parmi celles ayant arrêté complètement leurs activités.

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Mesures gouvernementales insatisfaisantes

Le sondage s’est penché également sur les mesures décrétées par le gouvernement au profit du secteur touristique. En effet, 72% des répondants se sont montrés non satisfaits. D’ailleurs, 14% n’ont toujours pas reçu l’aide de 200 dinars promise par l’Etat.

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Un adhérent sur deux considère par ailleurs qu’il y a absence totale des mesures d’accompagnement de l’Etat à leur profit. De plus, un adhérent sur quatre juge les procédures mises en place par le gouvernement compliquées, trop lentes et insatisfaisantes. Les agences de voyage considèrent de leur côté que les mesures gouvernementales sont inadaptées à leur activité.

31% n’ont pas repris leur activité  

Selon le sondage, une perte de 32% des effectifs du secteur a été enregistrée après le confinement. Les secteurs d’activité les plus concernés par le licenciement de leurs employés sont les centres de thalassothérapie jusqu’à 80%, puis les agences de voyage jusqu’à 50% et les gîtes ruraux et les maisons d’hôtes jusqu’à 41%. Et sur l’ensemble des entreprises participantes au sondage, 31% n’ont pas rouvert après le déconfinement et seulement 25% des adhérents ont repris totalement leurs activités.

Sur un autre plan, les résultats du sondage soulignent que 94% des répondants ont une trésorerie négative ou faible à la réouverture tandis que 65% souffrent de l’accumulation des chèques en attente de paiement.

Vision de l’avenir

En ce qui concerne la vision de l’avenir des professionnels, 11% des répondants estiment que la baisse de l’activité durera plus qu’un an et pourra aller même jusqu’à 3 ans. Par ailleurs, 89% estiment que la baisse va durer encore quelques mois et pourra même atteindre un an. Pour cette raison, 15% pensent à licencier 100% de leurs effectifs s’il n’y a pas eu de nouvelles mesures prises pour sauver la situation dans les 6 prochains mois.

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Dans cette optique, 51% des répondants s’attendent à l’obtention des prêts garantis par l’Etat ainsi que 44% pensent que le report ou l’exonération des entreprises des charges patronales peut être l’une des solutions pour les sauver de la crise.

K.C 

 

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