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Un nouveau protocole sanitaire pour les centres de thalasso et spa

Un nouveau protocole sanitaire pour les centres de thalasso et spa

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L’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie vient d’achever le projet de protocole sanitaire à appliquer par les centres et les stations d’hydrothérapie (thalasso, spa et stations thermales) pour éviter tout risque de contamination au Covid-19.

L’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie (ONTH) a élaboré un projet de protocole sanitaire dans le cadre de la reprise « orientée » de l’activité du secteur de l’hydrothérapie en Tunisie, lequel porte sur les règles d’hygiène et de sécurité sanitaire à respecter par les unités concernées du secteur, depuis l’accueil du curiste dans le centre jusqu’à son départ.

L’application des règles d’hygiène concerne également le personnel travaillant dans les centres d’hydrothérapie. Cette première copie sera soumise pour examen à la Commission médicale de l’hydrothérapie issue de l’ONTH et par le Comité scientifique du ministère de la Santé avant d’éditer la version finale validée.

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L’ONTH précise que ce protocole, qui complète la réglementation en vigueur, sera appliqué aux centres de thalassothérapie, de spa et aux stations thermales dès la reprise de leur activité qui sera conditionnée par la mise en œuvre préalable des mesures indiquées dans le protocole sanitaire.

Implications de la direction de l’établissement

Le document segmente les responsabilités de la direction de l’établissement selon des thèmes. D’abord, elles concernent les mesures organisationnelles comme l’élaboration des politiques, des procédures et des plans de prévention sur la base du protocole et veiller à leur application.

En outre, la direction doit s’engager à mettre en place et respecter les mesures de protection et d’hygiène ainsi que de mobiliser toutes les ressources nécessaires afin d’assurer la sécurité sanitaire aussi bien de son personnel que de ses clients.

Le deuxième volet porte sur la gestion des ressources humaines. En effet, la direction devra s’engager à former et à sensibiliser son personnel aux mesures préventives sanitaires à respecter afin d’éviter tout risque de contamination ou de contagion. Par ailleurs, le responsable d’hygiène, désigné par la direction, devra élaborer des procédures et des plans de prévention et les faire respecter par tout le personnel, mettre à la disposition du personnel et des clients, et tout au long de leurs circuits, des supports d’information sur les nouvelles procédures sanitaires à respecter.

Il mettra également en place de nouvelles modalités d’organisation de travail de façon à limiter la présence de plusieurs employés simultanément sur les lieux de travail, etc.

Responsabilités du personnel

Quant aux mesures de prévention destinées au personnel, tout échange d’informations devra se faire par voie téléphonique ou e-mailing. On peut citer aussi l’interdiction de rassemblement de 3 personnes dans un endroit fermé tout en respectant la distanciation d’un mètre ou la présence de plus de 2 personnes dans les ascenseurs, l’obligation de déclarer les cas suspects de contamination et l’isolement de tout employé présentant des signes de COVID-19.

Il y a également le prélèvement de température à l’accueil et la désinfection régulière des mains par le gel hydro-alcoolique avec le port de masque chirurgical et de surchaussures avant d’accéder aux lieux. Le personnel sera tenu aussi de porter une tenue de travail propre et désinfectée, etc.

Matériels et appareils de soins utilisés

Il s’agit d’éviter l’utilisation de tous types de pointeuses tout en évitant de partager du matériel ou des équipements.

L’eau utilisée

Le protocole souligne la nécessité d’établir un plan de surveillance au niveau du point de captage et des mesures correctives et préventives en cas de contaminations et de renforcer l’entretien régulier du réseau de l’eau. A cela s’ajoutent la préparation d’un calendrier de surveillance des installations, le renforcement des analyses microbiologiques et physico-chimiques au niveau des points critiques selon les réglementations en vigueur, ainsi que le traitement obligatoire des eaux de mer rejetée par une méthode de stérilisation physique sans impact sur l’environnement. Pour la boue utilisée, les centres devront se restreindre à celle industrialisée.

Salles de relaxation et tisaneries

Dans les salles de relaxation et de tisaneries, le centre devra veiller à respecter la distanciation entre les curistes, le nettoyage des surfaces susceptibles d’être touchées par les curistes et la favorisation de l’utilisation de draps jetables.

Produits esthétiques utilisés

Le centre sera tenu par ailleurs d’établir un plan de suivi des produits esthétiques et de mettre en place des procédures de désinfection du matériel esthétique après chaque curiste.

Locaux d’attente

La disposition des sièges devra respecter la distanciation de minimum 1 mètre entre les curistes. Un plan de nettoyage/désinfection devra être par ailleurs renforcé (au moins une fois toutes les 4 heures). De plus, les locaux devront être régulièrement aérés en ouvrant les fenêtres et les portes au moins deux fois par séance de travail, etc.

Vestiaires des curistes

Au niveau des vestiaires des curistes, ils devront être équipés d’un nombre suffisant de casiers et l’accès devra être limité par deux personnes au maximum.

Salles de soins

Les activités des cabines couples et les activités collectives comme les hammams, piscine, parcours phlébologique, jacuzzi familial, bassins collectifs…devront être suspendues. Par ailleurs, les locaux et les surfaces de travail devront être nettoyés et désinfectés avant et après chaque cure.

Mesures organisationnelles

Afin de minimiser les contacts et éviter l’encombrement, le centre d’hydrothérapie ne sera accessible qu’au curiste ayant pris un rendez-vous au préalable à distance par voie électronique ou téléphonique. De plus, le curiste devra répondre, au préalable, au questionnaire électronique présent au niveau du site de l’établissement.

Sur la base du questionnaire en ligne, un score de pré-triage est calculé selon un barème bien déterminé qui déterminera si le centre pourra accepter le client ou non.

A l’entrée de l’établissement

Au niveau de la réception, chaque curiste devra respecter des exigences particulières comme la mesure de la température frontale moyennant un thermomètre infrarouge, le nettoyage des mains au gel hydro-alcoolique, le port d’un masque chirurgical et de surchaussures.

Le vestiaire

Le personnel soignant devra prendre en charge le curiste, veiller au nettoyage de ses mains par du gel hydro-alcoolique, le lavage fréquent des mains au savon ou à défaut avec une solution hydro-alcoolique (pour le curiste et le personnel soignant).

La zone humide

Le directeur du centre doit réduire le nombre de curistes à 50% de la capacité de l’établissement.

D.T

Lire aussi sur le même thème:

En quoi consiste le protocole sanitaire élaboré par l’administration du Tourisme ?

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