Humeurs

Histoire de trottoirs (acte 1)

Histoire de trottoirs (acte 1)

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Il s’appelle Abou Yaâreb Marzouki. Professeur de philosophie à  l’université de Tunis, il fait partie de ceux qui ont retourné leurs vestes après la révolution. Fervent supporter du régime Ben Ali, il est désormais à  la solde du parti islamiste Ennahdha au pouvoir. Dans une allocution qui restera désormais tristement célèbre, il vient d’assimiler le tourisme à  de la « prostitution clandestine ».

Venant d’un supposé universitaire, la déclaration a fait bondir ceux qui vivent et qui font vivre leurs familles grâce au tourisme. Cette atteinte directe à  la dignité de 20% de la population tunisienne n’a cependant pas ému grand monde. Seul le ministre du Tourisme a (gentiment) dénoncé ces propos qui sous-entendent pourtant que 2 millions de Tunisiens font le trottoir !

Dans les rangs de la profession, on s’est bien-sûr insurgé contre ce qualificatif et on a exigé de Marzouki qu’il présente des excuses. Sauf que ses étudiants de la faculté du 9 Avril à  Tunis et ceux qui le connaissent bien dans sa ville natale de Menzel Bourguiba vous diront qu’il s’agit d’un personnage psychiquement frustré, fortement perturbé en son for intérieur, de toute évidence tiraillé par une enfance et une jeunesse certainement troublées. Résultat : il ne faut pas s’attendre à  ce que l’individu fasse amende honorable, il n’a lui-même aucune dignité.

Hédi HAMDI
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