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OACA : une montagne de problèmes pour accueillir le nouveau PDG

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5 mois. Le PDG de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) n’aura pas tenu plus longtemps. Nommé le 12 mars 2011, Ridha Abdelhafidh a fini par jeter l’éponge face aux énormes problèmes au sein de l’Office laissés par ses différents prédécesseurs et notamment Mohamed Chérif, dernier PDG sous l’ancien régime.

Le ministère du Transport a finalement décidé de faire appel à  un « enfant de la maison », en l’occurrence Kamel Farhani, architecte de formation, mais qui a passé toute sa carrière au sein de l’OACA. Il a été nommé au poste de PDG le 12 août. Avant sa nomination, il occupait le poste de directeur central des Etudes et des Projets, qui chapeaute les directions de l’infrastructure aéroportuaire, l’architecture d’intérieur, les études techniques et les projets régionaux.

Bien qu’étant au fait de tous les dossiers de l’entreprise, sa tâche sera loin d’être de tout repos dans la mesure où il va hériter des énormes difficultés dans la gestion des 7 aéroports sous sa tutelle (Tunis, Djerba, Sfax, Tozeur, Gabès, Gafsa et Tabarka), notamment les impayés des compagnies aériennes tunisiennes, tant publiques que privées, mais aussi des relations inhérentes à  l’opérateur privé turc TAV qui gère les aéroports de Monastir et d’Enfidha et dont une partie des salariés est détachée de l’Office. L’OACA compte plus de 3000 salariés avec un chiffre d’affaires avoisinant les 250 millions de dinars en année dite « normale ». En 2011, et avec la chute de l’activité charter liée à  la crise du tourisme, ses résultats financiers devraient être bien inférieurs.

Du côté de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie), on milite depuis plusieurs années afin que toutes les entreprises tirant des revenus du tourisme contribuent au fonds de compétitivité auquel sont soumis uniquement les hôtels et les agences de voyages. L’OACA sera parmi les premiers à  être appelé à  mettre la main à  la poche.

Pour mémoire, le champ d’action de l’OACA couvre l’exploitation, l’aménagement et le développement des aéroports ainsi que l’accomplissement de toutes les opérations et services nécessaires aux voyageurs, au public, aux aéronefs, au fret et au courrier aérien dans les aéroports ; le contrôle régional et local de la navigation aérienne et la participation à  l’exécution des plans de recherches et de sauvegarde ; la délivrance de tous les documents requis pour le personnel aéronautique, les aéronefs et la navigation aérienne.

D.T
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