En marge de l’assemblée générale ordinaire de la FTAV : « From Zero to Hero » pour le nouveau bureau… un fiasco pour les absents
11 décembre 2012Par Mohamed DHAOUADI – Consultant Transport Aérien & Aéropolitique
C’est indubitablement l’assemblée générale la plus cadrée statutairement, la plus féconde en résultats et projets et la plus transparente en matière de dépenses des deniers des adhérents.
Mohamed Ali Toumi aura été certainement le premier jeune président dans l’histoire de cette corporation à insuffler cette force identitaire à la Fédération, tant sur le plan national qu’au niveau international, la rehaussant parmi des sphères jusque-là pour elle inconnues : UFTAA, la Confédération Universelle des Fédérations d’Agences de Voyages et la superpuissante IATA …déboutée par la FTAV au tout début de mandat de ce jeune et charismatique président (octobre 2011)… Avant, nul n’avait osé défier le mastodonte du transport aérien international.
Le bilan de 18 mois de mandat de ce nouveau bureau est éloquent et s’affirme de lui-même. En effet, les projets réalisés, assurance ONTT ou imminent méga-programme de garantie FTAV qui sécurisera les 45 jours de ventes 38 millions de DT de ventes d’agences BSP pour le compte des compagnies aériennes – soit plus de 38 millions DT – et la bataille anti-monopolistique sur le plan Omra, constituent autant de succès éclatants.
En retour, la FTAV a été payée en fausse monnaie, en monnaie de singe, puisque une frange non négligeable avait déserté les travaux de l’AGO (c’est une désertion avec tout ce que le terme insinue comme lâcheté !).
Les absents n’ont pas « toujours tort » uniquement, ils sont plutôt professionnellement « tordus », mais une telle attitude absentéiste est une offense à la profession…Une assemblée générale est, non seulement une instance suprême de la Fédération, mais aussi une fête. Y assister pour exprimer son droit de vote ou développer ses idées, mais aussi sur le plan éthique un devoir sacré et un engagement de membre affilié conscient de ses prérogatives revendicatives, et du droit de regard sur la viabilité et la force (ou faiblesse) de sa Fédération.
Pourquoi alors, contre toute éthique de la charte, cet absent serait-il plus enclin à des déclarations sinon débiles, en tout cas diffamatoires, à des paparazzis de médiocre facture, au lieu de l’exprimer librement du haut de la tribune de son assemblée générale ?
Une phrase du président ne peut passer inaperçue quand il affirme que « le minimum de reconnaissance au bénévolat agissant de ce bureau FTAV, serait qu’en de tels événements, une assemblée générale se déroule à salle pleine ».
Mais ce qui est surprenant, c’est cette insensibilité au contre-choc qui frappe de plein de fouet la distribution, tout corps de métiers tourisme et mandataires de l’aérien, jamais enregistré dans les annales du secteur touristique… Inconscience ou lassitude aux incidences de la conjoncture ? Rien ne saurait justifier cet immobilisme dont se feraient l’écho tant les organes gouvernementaux que les organismes internationaux, l’UFTAA suivant de près et reconnaissant à la FTAV sa dynamique, jamais observée par cette confédération mondiale.
Nonobstant, l’histoire enregistrera à l’actif de ce nouveau bureau son parcours « from Zero to Hero », et aux éternels perdants leur fiasco de démobilisés, « from Zero to Zero.»
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