Le parti Al Badil courtise les professionnels du tourisme
27 août 2019Dans le cadre de ses rencontres thématiques avec les responsables et les cadres de divers secteurs économiques et sociaux, Mehdi Jomaâ, président du parti Al Badil et candidat à la présidentielle de 2019, s’est réuni ces derniers jours avec notamment les fédérations professionnelles du tourisme, FTAV (le 20 août) et FTH (le 26 août).
Communiqué de presse: Les rencontres organisées par le parti politique Al Badil avec les professionnels du tourisme ont constitué une occasion durant lesquelles des échanges de vue ont eu lieu et où Jomaâ a présenté sa vision de réformes dans ce secteur stratégique, répondant aux interrogations des présents sur plusieurs sujets qui touchent au tourisme, à sa bonne gouvernance, aux divers obstacles qui freinent son développement et sur la place qu’il doit avoir pour atteindre les objectifs visés par ces professionnels.
Dans sa première intervention, Mehdi Jomaâ a donné un aperçu sur sa politique globale de réformes qu’il compte mettre à exécution s’il venait à être élu à la tête de l’Etat, donnant le bilan totalement négatif des cinq dernières années, en l’absence d’une vision claire et qui a donné lieu à une situation suffisamment grave pour qu’un sursaut majeur soit fait lors des prochaines élections qui seront un réel tournant dans la vie politique du pays et de son avenir.
Et afin de redresser cette situation catastrophique que vit la Tunisie, sur fond d’une médiocrité d’action alarmante à tous les niveaux, M. Jomaâ a estimé que cela nécessite un effort de cinq ans et plus, car il s’agit de redéfinir les rôles de chaque institution de l’Etat, bien qu’aujourd’hui, et selon la Constitution, le pouvoir et les réformes s’accomplissent à La Kasbah.
Des réformes, et en premier lieu la fiscalité dont pourront bénéficier les acteurs du tourisme, avec une baisse des impôts, une refonte et une rationalisation de l’administration qui paralyse toute volonté d’investissement et tout projet, la libéralisation des initiatives avec un contrôle stricte en amont, partant du principe « Tout est autorisé sauf ce qui est interdit ».
Concernant le secteur du tourisme particulièrement, Mehdi Jomaâ table sa réforme sur quatre points essentiels : la bonne gouvernance et une stratégie claire pour le secteur, la diversification du produit touristique et la commercialisation, la qualité de service à améliorer et la résolution de la crise financière du secteur. Tout cela ne peut que traduire la rupture qui doit se faire avec les pratiques du passé, comme l’ont confirmé les présents. Car il ne s’agit pas de faire de l’hôtellerie, mais de faire du tourisme qui englobe plusieurs secteurs d’activité et touche à certains volets, par l’ouverture sur d’autres produits comme le patrimoine et l’archéologie, l’amélioration des infrastructures et de l’immobilier, ou réformer le personnel.
Cela sans oublier « la para-hôtellerie » qui englobe d’autres domaines d’intervention en rapport avec le secteur, les services publics en général, à l’instar des services de transport, de la sauvegarde de l’environnement, de la propreté, des espaces de loisirs et autres aspects du milieu qui doivent encourager les hôtes de la Tunisie à « vivre » ailleurs que dans les hôtels ; des domaines à développer et qui sont du ressort de l’Etat. Sujet sur lequel le candidat s’est engagé à lui apporter les solutions et les réformes qui s’imposent, précisant que le tourisme est l’une de ses premières priorités dans son grand projet de réforme.
Crédit photos: FTH et FTAV
Laisser un commentaire