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Plages de Tunisie : peut-on s’y baigner sans craintes cet été ?

Plages de Tunisie : peut-on s’y baigner sans craintes cet été ?

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L’été est là  et les plages tunisiennes s’apprêtent à  recevoir leurs flux habituels d’estivants, qu’ils soient Tunisiens ou étrangers. Pour une destination qui se veut être essentiellement balnéaire, la qualité des eaux de baignade se doit d’être irréprochable, du moins dans les zones fréquentées par les baigneurs et les touristes.
Les derniers résultats d’une étude bactériologique portant sur la qualité des eaux de 428 plages passées au peigne fin par la Direction de l’Hygiène du Milieu et de la Protection de l’Environnement, relevant du ministère de la Santé publique, viennent rassurer sur le sujet.518 points de contrôle fixes ont été implantés sur la longueur de la bande côtière tunisienne pour étudier les niveaux de pollution. L’étude ne comporte pas, et c’est heureux, de mauvaises surprises.

En effet, 65,5% de nos plages jouissent d’une eau de « très bonne » qualité et conforme aux normes de l’OMS, ce qui est rassurant. Ce satisfecit concerne presque toutes les plages situées sur les différentes zones touristiques que sont Hammamet, Sousse, Monastir, Gammarth, Mahdia, Bizerte, Gabès… mais également des zones non touristiques.Ces mêmes résultats montrent également que 16 % de nos plages sont en « bon état », ce qui reste, là  encore, une bonne note.

Au total, le nombre de plages dont la qualité des eaux est parfaite s’élève à  280 dont 36 dans le grand Tunis et ses 3 gouvernorats. Bien que l’agglomération tunisoise soit fortement industrialisée, ses plages tiennent bon. Ainsi parmi ses 30 plages, 10 possèdent une qualité d’eau excellente, 17 d’une bonne qualité tandis que pour 3 plages, la qualité des eaux a été jugée acceptable. A Ben Arous, 15 plages ont été jugées très bonnes mais 10 sont cependant à  surveiller.

Seule ombre au tableau, l’étude effectuée a relevé l’existence de quelques plages très polluées, mais en général connues pour servir de dépotoirs et être ainsi impropres à  la baignade mais aucune dans les principales zones touristiques.

Supervisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le processus du contrôle est très rigoureux. Il se compose de trois étapes dont l’analyse microbiologique, faite à  l’Institut Pasteur, est la dernière. Or les deux premières étapes consistent essentiellement à  faire un état des lieux sur les sources de pollution des plages et à  mener des études sanitaires autour de chaque point de contrôle. Ces études prennent en considération plusieurs critères tels que le type de la plage, son exposition à  des facteurs de pollution, son taux de fréquentation, ses alentours…

NAD
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