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Malgré la crise et les freins administratifs, le ministère du Tourisme veut booster les investissements du secteur

Malgré la crise et les freins administratifs, le ministère du Tourisme veut booster les investissements du secteur

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L’élaboration d’une carte touristique nationale et la relance de l’investissement dans le secteur, en berne depuis déjà  plus de deux ans, ont été, au cours des dernières semaines, au centre de plusieurs séances de travail tenues au ministère du Tourisme. Il s’agit en fait d’identifier les projets d’investissements réalisables à  court et à  moyen termes et de répondre à  l’un des axes stratégiques qui interpellent l’avenir du tourisme tunisien, celui de la diversification et de l’enrichissement de l’offre touristique. Pour ce faire, les commissaires régionaux au Tourisme ont été invités à  réunir leurs efforts avec les autorités concernées en vue de présenter, dans un délai ne dépassant pas les six semaines, des rapports exhaustifs sur les potentialités d’investissements de chaque région en fonction de ses spécificités et en conformité avec les orientations majeures retenues dans le cadre de l’étude stratégique de développement du secteur touristique à  l’horizon 2016. Une démarche qui s’apparente à  un tableau de bord qui vient à  point nommé alors que les travaux d’élaboration du nouveau code d’incitation à  l’investissement ont déjà  atteint leur phase ultime, comportant nombre de dispositions en faveur de l’investissement dans les régions.

Il s’agit, souligne Jamel Gamra, ministre du Tourisme, de privilégier les projets innovants et à  haute valeur ajoutée, notamment ceux relatifs aux circuits culturels, au secteur de l’artisanat et au tourisme alternatif (hôtels de charme, maisons d’hôtes et gîtes ruraux) dont la nouvelle réglementation sera promulguée au cours des prochaines semaines.

Il convient de noter que l’état des lieux actuel dégage un net ralentissement des investissements dans le tourisme, une prédominance de l’investissement dans les zones balnéaires et au niveau des modes d’hébergement classiques. Le bilan des six premiers mois de 2013 l’atteste parfaitement puisque 91% des projets réalisés se sont concentrés sur le littoral.

Autres constats : la lenteur administrative, les difficultés de changement de vocation des terrains destinés aux projets touristiques, la réticence des bailleurs de fonds, les problèmes des garanties exigées des jeunes promoteurs et au profit des petits projets ainsi que les délais de réponse des autorités régionales qui dépassent souvent les six mois. A ce propos, l’on recense déjà  plus de 190 projets bloqués dans des régions, précisément en raison de la lenteur de traitement des dossiers. Le ministre a, à  cet effet, précisé que les conseils régionaux fraîchement installés dans plusieurs régions, seront d’un grand apport dans la conception des stratégies, mais aussi dans l’accompagnement et la réalisation des projets d’investissement.

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