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Voyages : la France dépeint une Tunisie rouge, orange et verte

Voyages : la France dépeint une Tunisie rouge, orange et verte

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Le ministère des Affaires étrangères français a mis à  jour ses recommandations de voyages vers la Tunisie. Après l’assassinat du militant politique Mohamed Brahmi le 25 juillet, le Quai d’Orsay, qui fait part de ses préoccupations par rapport aux tensions politiques dans le pays, a recommandé une nouvelle fois la prudence à  ses ressortissants tout en soulignant que la destination reste « relativement sûre » et notamment dans les zones touristiques qu’il classe dans la catégorie des zones « vertes ». « La situation sécuritaire dans les zones touristiques (Grand Tunis, zone côtière, île de Djerba, zones touristiques des gouvernorats de Tozeur et de Kébili) ne pose pas de problèmes spécifiques, hormis le risque d’une délinquance ordinaire qu’il convient de prendre en compte. En dehors de ces zones touristiques, une vigilance renforcée doit être observée. Les zones oranges et rouges sont déconseillées dans le cadre d’un déplacement touristique ». C’est ce que précisent les autorités françaises sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères.

Il est également question des gouvernorats de Gafsa, Kasserine et Sidi Bouzid, au sein desquels « les mouvements sociaux sont souvent spontanés, et qui « peuvent provoquer des difficultés de circulation automobile : il vaut mieux privilégier les déplacements par voie aérienne pour rejoindre les zones touristiques du Sud-Ouest » ajoute le Quai d’Orsay.

Toutefois, c’est au niveau des frontières avec l’Algérie et l’extrême sud que les avertissements sont sans ambages et compréhensibles : « les déplacements sont formellement déconseillés dans le grand Sud tunisien, notamment à  proximité des frontières avec l’Algérie (hormis la zone touristique des « oasis de montagne ») et avec la Libye ainsi que dans la zone frontalière tuniso-algérienne du centre ouest. S’agissant de la région saharienne, ils sont, en tout état de cause, soumis à  une autorisation préalable délivrée par le gouvernorat de Tataouine ».

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